Poncifs de rentrée
589 : surtout, ne retenez pas ce chiffre. On hésite à l’achever d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension. Dans le premier cas, on oscillerait entre l’admiration et l’exaspération ; dans le second, on inclinerait tant au soulagement qu’à la complicité. Toutes choses trop ambiguës. Le fait est que ce chiffre est de nature à vous dégoûter des livres. C’est le nombre de nouveaux romans français et étrangers qui vont nous tomber dessus entre la mi-août et la fin octobre. On connaît de pires épreuves. Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire.
C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns.
- On prend presque les mêmes et on recommence. Mais non ! (enfin, pas tout à fait). Il est certes inévitable que lorsqu’on suit dès ses débuts une œuvre en devenir, et que son auteur se manifeste en moyenne tous les trois ans, les mêmes noms reviennent régulièrement dans les librairies et les journaux. Mais la découverte étant (enfin, en principe) la vocation d’un éditeur, la plupart des maisons s’attache à publier des premiers romans dont les auteurs sont par définition des inconnus, du moins lorsqu’il s’agit de littérature et non de coup médiatique.
- La moisson est médiocre. Une partie de la critique littéraire, toujours la même, a le monopole de cette complainte. Laissons-la lui. La rentrée ne peut pas être médiocre pour deux raisons : d’une part parce qu’étant donné l’extrême diversité des grandes et petites maisons(mais non, toutes ne sont pas dans le triangle des Bermudes de Saint-Germain-des-Prés), de l’origine des auteurs qui y sont publiés (beaucoup plus de manuscrits arrivés par la Poste qu’on ne le croit), des genres pratiqués (il n’y a plus que l’auto-journal pour croire encore à l’auto-fiction), on ouvre enfin les fenêtres depuis quelques années ; d’autre part parce que ce qui nous arrive de l’étranger traduit dans notre langue étant déjà passé là-bas par le tamis de la critique et du public, on nous envoie donc le meilleur (enfin, il faut l’espérer). On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés.
- Tout est joué d’avance. Vaste blague à laquelle les forums sur la Toile et l’obsession du complot donnent un nouvel élan, hélas. Or tout éditeur en fait l’expérience à chaque rentrée : on ne sait jamais rien du sort d’un livre. Après coup, il y a toujours un monde fou pour expliquer pourquoi il était évident que tel ou tel rencontrerait le succès ; mais avant, personne, et pour cause. Tout membre d’un des jurys littéraires de l’automne vous le confirmera à commencer par ceux du Goncourt : le plus souvent, tout se joue sur le fil à la dernière seconde. Ce qui n’empêchera pas certains observateurs, toujours les mêmes, d’affirmer avec beaucoup d’assurance et un air entendu que « c’était plié » depuis le mois de juin, avant même que les jurés aient lu. Les jurés ont d’ailleurs établi leur liste ce matin et bien malin celui qui se risquerait à un pronostic. (lire ci-dessous)
- La rentrée est sans surprise. Quand on est blasé à ce point, et que cette lassitude est récurrente d’année en année, que l’on soit critique, libraire, éditeur ou simple lecteur (enfin, cochon de payant), c’est signe qu’il est temps de passer à autre chose. Mais si nul n’est obligé de lire, nul ne doit nous en détourner. Toute rentrée littéraire recèle des pépites pour qui sait les espérer sans les guetter. Ce qui est le propre de l’inattendu.
- On publie trop de livres. Mais qui s’aventurerait à fixer un chiffre raisonnable ? Et au nom de quoi ? De quel critère ? Nonobstant les pratiques de cavalerie de certains éditeurs, décréter dans un monde en crise qu’on publie trop de romans est un réflexe d’enfant gâté et de nation riche. Pourvu que ça dure.
Alors oubliez le chiffre de l’avalanche annoncée, oubliez les poncifs de la rentrée, et appropriez-vous plutôt le beau mot de Borges : « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».
P.S. La première sélection de l’Académie Goncourt (par ordre alphabétique)
Christine Angot Un amour impossible Flammarion
Isabelle Autissier Soudain, seuls Stock
Nathalie Azoulai Titus n’aimait pas Bérénice P.O.L.
Olivier Bleys Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes Albin Michel
Mathias Enard Boussole Actes Sud.
Nicolas Fargues Au pays du p’tit P.O.L.
Jean Hatzfeld Un papa de sang Gallimard
Hédi Kaddour Les Prépondérants Gallimard
Simon Liberati Eva Stock
Alain Mabanckou Petit piment Seuil
Tobie Nathan Ce pays qui te ressemble Stock
Thomas B. Reverdy Il était une ville Flammarion
Boualem Sansal 2084 Gallimard.
Denis Tillinac Retiens ma nuit Plon
Delphine de Vigan D’après une histoire vraie JC Lattès
883 Réponses pour Poncifs de rentrée
Ueda,
Sansal a répondu à une interview pour le journal El watan, l’espace réservé aux commentaires des lecteurs a été fermé, voici en copie le message du journal:
El watan a décidé de suspendre provisoirement l’espace réservé aux réactions des lecteurs, en raison de la multiplication de commentaires extrémistes, racistes et insultants.
Attila dit: 6 septembre 2015 à 12 h 49 min
Par amour de la littérature, c’est impossible qu’elle ne l’ait pas, WGG…
Par amour pour le simple bon sens, j’espère qu’elle ne l’aura pas !
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 51 min
Oui, j’espère, Baroz, que les Goncourt ne vont pas « rater » Angot comme ils ont jadis « raté » Perec.
Mon cher WGG, vous accordez beaucoup trop d’importance à de pauvres choses.
Je me souviens que chez vous le « foreplay » avait été plutôt tiède.
Il faut un certain échauffement pour que ça branle dans le manche.
La friction des idées rapprochées et agitées (shoah, texte, anus) dégage, c’est normal, une certaine chaleur.
Le bobéchon ne cesse de monter, jusqu’au jaillissement final!
À en lire certaines ici c’est à se demander si les femmes ne dialoguent que par livres et vies (pas toujours les leurs…) interposées. Le féminisme aboyant n’a pas fini de soigner sa façade de niche. Pour de l’air frais on attendra la loi naturelle, pour le gros cela risque bien de ne plus jamais y revenir hélas, les c.ns ne changeront pas de régime…
Attila dit: 6 septembre 2015 à 13 h 51 min
Sinon, sur Christine Angot, Paul, vous en dites quoi ?
La concierge le sait très bien qui passe son temps à fayoter de près et de loin.
N’y manquerai pas, dear Baroz. Sachez que le vouvoiement diminue les cas d’incestes. Pas besoin d’en faire un plat rabbinique à la sauce cinquième avenue.
Dernier détail, sans importance eu égard à la carrière suintante de madame Angot et de sa fille.
Les frappes aériennes contre les fous de dieu ne servent à rien sinon à dépenser l’argent du contribuable occidental.
C’est A TERRE que l’on gagnera, un par un, jusque dans les chiottes.
Ueda « votre phrase m’évoque les mots « ail » et gigot ».
« Un sot à l’idéologie presse-bouton? en costard? toiletté comme un caniche? »
« Un large forum opposant le centre-gauche à l’extrême-gauche, sous la houlette d’un queutard sociétal. »
halte à la vulgarité et à l’obscenité!Le petit précieux Uedada n’écrit plus iciqu’en se bouchant les yeux et fermantle nez
on dirait que clopine joue avec un ipod, elle est devenue complètement lol.
Attila dit: 6 septembre 2015 à 12 h 53 min
D’après ses questions, Ruquier s’est révélé un bon lecteur d’Angot et de Houellebecq. Mis à part cette façon ridicule de dire « votre papa » ou « votre maman » au lieu de père et mère !
C’est qu’il est resté très jeune d’esprit,très frais, tout comme Ueda et la chèvre de pq
JC….. dit: 6 septembre 2015 à 14 h 05 min
chouette vous allez vous engagez
JC….. dit: 6 septembre 2015 à 14 h 05 min
chouette vous allez vous engager On est sauvé
La friction des idées rapprochées et agitées (shoah, texte, anus)
Mais oui mesdames je-fais-pas-dans-la-dentelle, et dans les épidémies d’aérophagie contractée par lèchage de derche de gonflés il faut énhaurmément beaucoup pour faire du lourd. C’est comme ça. Mais le lourd, le vrai, après il est planqué.
Attila je n ai pas lu angot donc silence
Sartre et Beauvoir se voussoyaient, ça n’empêchait pas qu’au temps de Normal’ sup, ils s’envoyassent en l’air, Phil !
Faute professionnelle, Paul, qu’il va falloir très vite réparer, sans attendre le prochain Goncourt !
Nous sommes ici en train de fortifier notre île de Porquerolles, et de l’alléger de toutes les attaches, liens, et contraintes, tueurs de liberté, que cette fausse démocratie a imposé aux révolutionnaires amoureux de Terreur, héritiers de Saint-Just !
Notre engagement dans les Templiers des Lumières, soldats d’élite aux prises avec l’obscurantisme islamique, est total. La solde est élevée…
Engagez vous !(langoustes à tous les repas)
Réengagez vous ! (caviar et Ricard à volonté)
Nos vierges, terrestres, sont imaginatives et au service de la Cause ! En avant !….
Moi, femme, il me parle… (Christiane)
Qu’Est-ce que je disais… Les bonnes femmes adorent Angot, « ça leur parle », « ça les touche », » ça les interroge, tout ça. » Les femmes pensent avec leur sexe, avec leur con (Artaud à Génica). Elles pensent toujours « en tant que femme », elles sont incapables de sortir d’elle-même, de sublimer leur point de vue. C’est pourquoi elles ne pensent pas vraiment. Ce sont des animaux, presque.
La vraie différence entre Houellebecq et Angot ? L’un écrit avec sa tête, l’autre avec son sexe. Dupond-Lajoie a mille fois raison, faut toujours écouter les Dupont-Lajoie !
Certes Baroz mais il s’agissait de germano-patins.
tout faux : c’était Coltazar !!!
(mais ça m’a donné sacrément envie de relire Dylan Thomas.)
Les Templiers, tous des sodomites, JC, fais gaffe !
Coltazar, un Cortazar en col mao, Clopine ?
Dupond-Lajoie a mille fois raison, faut toujours écouter les Dupont-Lajoie !
Jacky, t’es c.on ou quoi ?
Sodomites ?…
Tu ne vas pas accorder le moindre crédit à cet histoire de Baphomet, de serment de tantouzes, uniquement inventé par les crapules au service du Le Bel pour niquer De Molay et lui piquer ses sous ???
Ah ça, y’a qu’à voir comment on avance.
(‘tain la marmaille à nous-nours (elle est pas de moi j’avoue))
QUE LA VERITE ECLATE, ENFIN !!!
Les femmes sont des ventres affamés de sensibilité vulgaire, de sexualité insatiable, d’organes dégoulinants de luxure, juste bonnes à des lectures d’harlequinades angothiques fades.
Alors que NOUS, les hommes, les mâles, les Guerriers du Pucier Lubrique, nous sommes les cerveaux de cette espèce humaine menacée…les génies, les dieux, les héros du cérébrospinal, bref, le sel de la Terre !
Bon, vous laisse continuer à fièrement étaler vos besoins en intendance…
C’est pas faux Barozzi à 13 h 24 min.
Cela participe d’une nécessaire plasticité du cerveau. Ne pas privilégier les mêmes réseaux.
Vous avez vu les films « Divergente » ? pour les érudits.
ou « New world » ? que Moix a du se visionner plein de foixes.
Loi religieuse et transgression,
c’est copain comme cochon.
Faut-il choisir entre l’auréole de Christiane et l’anus de Christine quand c’est si bon d’avoir les deux?
A Rome, j’ai trouvé obsène le spectacle d’un cardinal érudit qui se faisait baiser l’anneau.
New world. Ne pas confondre avec the new world.
Celui-là est coréen. Enfin, pour Moix, c’est pas du chinois.
https://fr.wikipedia.org/wiki/New_World_%28film%29
Transgression ? alors là c’est du plus haut comique en effet quand on a besoin de planquer son côté facile pour sauver la façade…
14:39, JC au top, Christiane s’en tape ?
Je sais pas si tout le monde suit, avec mon histoire de Corée.
C’était pourtant pas si vieux, que Moix, couché sur son divan, racontait son histoire de flirt avec kim jung un.
Harlequin, Harlequin… Ca doit bien rapporter aux auteurs… C’est un bon boulot !
Il y a probablement des gus qui achètent Angot pour la couverture et qui planquent du Harlequin dedans pour le lire…
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 37 min
« Et que t’es un brave ignare ! »
toujours charmante, la baudruche mythomane…
Phil dit: 6 septembre 2015 à 13 h 43 min
« L’auteur algérien orwelien nous prédit la guerre civile du haut de ses prédictions califatiques.
Pour les années 50 ».
Onfray, que je lis et écoute très intensément en ce moment dit à peu près la même chose. Mais il ne me semble pas (Pierre Assouline l’avait remarqué très justement et assez énigmatiquement il y a quelques temps, cela m’avait suffisamment frappé pour que je m’en souvienne sans savoir pourquoi) que l’Occident, même si ses bases sont effectivement chrétiennes, le soit encore, – pas tout à fait cela mais il y avait de cela. Toute l’énigme de notre continent réside dans cette substitution qui a dû commencer au cours des XVIe et XVIIe siècles (d’abord avec Rabelais, Montaigne, la Boétie, pour ne citer que les noms les plus fameux) mais dont l’existence ne devient visible qu’au lendemain de la mort de Louis XIV qu’on s’apprête à célébrer à grand bruit (est-ce un hasard?) : le 2 septembre 1715.
Onfray fait débuter ce qu’il appelle « la décadence » à la Révolution, mais on pourrait tout aussi bien dire que c’est le moment où, après un siècle d’errance, d’enfance, commence le temps adulte de cette l’énigme. Et malgré toute l’immense estime que j’éprouve pour lui, je trouve tout de même un peu étrange que ses pronostications prennent pour pierre de touche l’histoire antique. Quel rapport entre l’homme antique et celui d’aujourd’hui?
« de cette l’énigme »
De cette énigme…
On aura corrigé.
On défouraille à tout va, au Colt hasard, Jacky. (mais j’aime les R L).
Chaloux, vous dites lire très sérieusement Onfray, pour qui vous auriez de l’estime… Mais cela fait des années que, sur ce blog, vous me laissez prendre seule sa défense !?
Vous avez donc l’estime prudente et cachée, dites-moi ?
Non, Clopine mais je vous ai déjà répondu, il me semble, en août, (immobilisé que j’étais par un accident qui a bouffé mes vacances, rendu en effet très nerveux et explique sans doute une certaine impatience. Toutes mes excuses à Pierre Assouline).
Il se trouve que je ne connaissais pas Onfray et que je n’avais rien compris à sa démarche jusqu’à ce mois d’août où je suis tombé sur son cours sur Jankélévitch et les suivants. Il se trouve que je sens cette découverte comme une rencontre majeure et vraiment fraternelle, qui me permet à la fois de pénétrer pour la première fois dans le domaine philosophique dont, n’ayant pas fait de classe prépa et malgré deux cycles universitaires (le second vers l’âge de trente ans), je n’étais jamais parvenu à trouver l’entrée (sauf pour quelques uns, Nietzsche que j’ai lu toute ma vie, Platon qui était avant tout pour moi un très grand écrivain, etc…), à mesurer ce vers quoi il faut se diriger maintenant, et à évaluer un certain nombre d’intuitions (dans le oui ou le non des lectures) : Le choix de l’approfondissement a toujours été pour moi d’abord moral. Ensuite, écouter et lire Onfray est devenu l’équivalent d’un bilan (celui du demi-siècle qui approche) dans lequel certains choix, certaines données, leur bien-fondé ou non, se clarifient nettement.
Je ne pouvais pas vous soutenir à l’avance pour tout cela. Une rencontre majeure (comme on en compte très peu) avec une personnalité et un esprit vraiment extraordinaires et surtout utiles dans le sens le plus noble du terme.
Onfray est même en train de me convertir à Camus, c’est vous dire…
Un petit mot à M. Court à propos de Huysmans qui n’ignorait rien des turpitudes de l’abbé Boullan. Il suffit de relire pour s’en convaincre les dernières pages de Là-Bas, la messe noire, le vieil enfant de chœur, etc. Cela vaut jugement. (j’ai sur mon bureau l’Histoire du Satanisme et de la Magie de Jules Bois réédité par Jérôme Millon, mais n’ai pas encore eu le temps de l’ouvrir).
QUE LA VERITE ECLATE, ENFIN !!!
Les hommes ne sont que des mentules roides, des biroutes affamées de sensibilité vulgaire, des sexualités incapables d’aimer, des porteurs malsains d’organes rutilants, dégorgeant de luxure, juste bons à regarder du foot à la TV et certainement pas à lire des romans intelligents.
Alors que VOUS, les femmes, nos chères sœurs, les mères aimantes, les constantes de la nativité humaine, les reines,, les sages, les courageuses, vous êtes le coeur de cette espèce humaine menacée d’imbécilité … vous êtes les bons génies, les déesses, les héroïnes du monde, bref, le poivre de la mauvaise viande mâle que vous rachetez par votre science !
Reste que Huysmans (presque hors A Rebours) est certainement le plus grand écrivain français du tournant des deux siècles. Qui pour le dire?
Autre ouvrage de haute qualité de cette rentrée: « Mémoires d’outre-mer » (Gallimard), de Michaël Ferrier, qui poursuit sa fresque sur la centralité des marges entamée avec « Sympathie pour le fantôme » (Gallimard 2010).
De la grande littérature:
http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/09/03/trois-tombes-face-a-l-ocean-indien_4744522_3260.html
que de poncifs du sexisme dans ces commentaires de la rentrée ;il est impossible de les compter;le jeu n’en vaut pas le candélabre
Je suis désolé de vous contredire, monsieur Edel, mais je ne déforme pas du tout les âneries monstrueuses de Nourissier en 1965.
Mais je comprends que vous le défendiez, vous êtes pareil que lui à ce sujet !!!!!
À bon entendeur, salut, monsieur Paul Edel !!
« Michaël Ferrier, qui poursuit sa fresque sur la centralité des marges »
Une fresque sur la centralité des marges, c’est vraiment ce que nous attendions tous depuis que nous sommes en âge de lire et de penser.
Merci Bloom!
a propos de sociologie, une socioogue qui a appliqué à son judaÏsme non contesté sa pratique a dit que les juifs étaient quasi des sociologues nés
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 17 h 22 min
« je ne déforme pas du tout les âneries monstrueuses »
Je dois dire que je ne déforme jamais non plus « les âneries monstrueuses » de Michel Alba. Mon pauvre Alba, ton petit couplet microcéphale sur le « ombreux » de Gracq, un morceau de choix…
On vit l’époque des grandes conversions. Houellebecq a failli se convertir au catholicisme (vraiment, c’est à se demander quelle idée saugrenue a pu germer dans ce cerveau grec !) mais maintenant voilà Chaloux qui se convertit à l’onfraysisme. On aura tout vu…! Et pis alors il fait pas les choses à moitié, hein, le gus ! Il serait marrant de savoir ce qu’en pense Onfray…
En tout cas, la différence essentielle entre Angot et Onfray, c’est celle qui oppose l’écriture juive (voir Erich Auerbach, Mimesis) et l’écriture grecque. Houellebecq est manifestement du côté grec tandis qu’Angot est manifestement du côté biblique/hébraïque. Il faut relire Auerbach, les deux premiers chapitres, pour bien comprendre ça. C’est fondamental.
Le côté grec a eu le Goncourt. Il faut désormais que le côté biblique/hébraïque l’obtienne puisqu’elle le mérite. Il faut un juste équilibre des reconnaissances publiques des écrivains talentueux d’aujourd’hui.
JC….. dit: 6 septembre 2015 à 16 h 44 min
QUE LA VERITE ECLATE, ENFIN !!!
Pourquoi que tu veux faire éclater la vérité, comme un Barnery, un Bernardaud ou un vase de Soissons lancé à pleine vitesse ? C’est pas qu’elle soit bien utile, mais enfin… En plus y a pas une histoire de sept ans de malheurs ?
Monsieur Paul Edel, la France profonde, qui croit que Desnos est juif parce qu’il a la gueule de l’emploi ! C’est triste à pleurer. Et c’est ça, oui « ça » qui vient ramener sa fraise ! Drôlement gonflé, le gus !
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 17 h 32 min
« (…)Houellebecq (…)Angot (…) Auerbach ».
Cherchez l’intrus (hors Alba lui-même qui est le plus gros…).
« Je suis désolé de vous contredire, monsieur Edel, mais je ne déforme pas du tout les âneries monstrueuses de Nourissier en 1965.
Mais je comprends que vous le défendiez, vous êtes pareil que lui à ce sujet !!!!!
À bon entendeur, salut, monsieur Paul Edel !! »
Attention y va se fâcher le prof! Y résume en trois mots 6 pages serrées d’analyse (Paul Edel dixit) de François Nourissier mais il ne déforme rien….WG c’est le prof qui synthétise et démolit en un éclair des heures de travail d’un type qui le vaut bien…
Il est trop fort ce WG!
Non, je ne déforme pas, je me suis contenté de citer Nourissier ! C’est vous qui déformez sa pensée en voulant le racheter contre toute raison. Vous faites partie des grands déformateurs !
Il est trop fort ce WG!
Ne tapons pas trop fort pourtant sur ce pauvre Michel Alba.
Ses nouveaux élèves, médusés par ce minus surgonflé, doivent faire des recherches sur Internet. Ne leur donnons pas trop tôt la clef.
Ces pauvres petits ont toute l’année pour mesurer en lui les proportions respectives du grotesque et du copier-coller.
Le discours de Nourissier comme celui de Paul Edel font partie de tout un discours absolument dégu.eu.lasse qui ont contribué à pourrir en leur temps la vie des gens comme mon père !
Alors oui, je monte sur mes grands chevaux quand j’entends ce genre de discours pour.ri
« En tout cas, la différence essentielle entre Angot et Onfray, c’est celle qui oppose l’écriture juive (voir Erich Auerbach, Mimesis) et l’écriture grecque. »
Quand je disais qu’il avait l’art de la synthèse, le WG! « Vous reprendrez bien un petit coup d’écriture grecque? Tenez, j’ai ici un excellent Onfray » « Ah plutôt une tisane d’écriture juive? Voici le dernier Angot! »
Tenez WG, vous seriez sympa si vous dressiez deux listes, une pour les écritures grecques et une autre pour les écritures juives. Cela nous aiderait à nous cultiver de façon équilibrée et peut-être de nous approcher, à distance respectueuse tout de même, de votre immense sagesse.
« Michaël Ferrier, qui poursuit sa fresque sur la centralité des marges »
Je me demande si une fresque sur la centralité des marges appartient à l’écriture grecque ou à l’écriture juive…Bloom vous avez une idée?
Lisez plutôt Erich Auerbach au lieu de faire le malin sans rien savoir de quoi cause le poste.
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 17 h 53 min
« Lisez plutôt Erich Auerbach »
il se dit « vous »…
Angot et Houellebecq, ma main a fourché…
Oui, c’est très clair. Houellebecq a une vision grecque du monde (typique comme dans L’Odyssée, je vous renvoie aux analyses on ne peut plus éclairantes de Erich Auerbach), tandis que Angot a un esprit profond comme l’écriture juive depuis la Torah (idem chapitre 2).
http://www.fabula.org/actualites/mimesis-d-auerbach_3316.php
c’est pas vrai, Auerbach mets en exergue la pensée antique avec la pensée chrétienne.
faut arrêter de tordre les concepts.
Vous ne l’avez pas lu, lisez-le au lieu de lire la littérature secondaire comme votre pensée…
faut arrêter de tordre les concepts.
Alba serait bien incapable de tordre le premier concept. Il se contente de ne rien comprendre à rien.
Collège…
Quittons nous, dans les conditions que vous connaissez, sur une note hilarante lié à un escroc de l’art, Kapoor !
Au risque de déplaire à l’ayatollah de la République de l’Art, le sinistre, l’effroyable, le triste, l’épouvantable censeur P.S …. je félicite les artistes qui ont barbouillé le chef d’œuvre versaillais d’Anish Kapoor, le Vagin de la Reine, rendant cet œuvre moche encore plus moche.
On ne voit pas pourquoi ce Vagin ne serait pas, désormais considéré comme un objet d’artistes multiplex … Bravo les Vandales … !
merci pour la pub faite à la formidable République des Arts et à Patrick Scemama, merci
Alba ne fait que répéter ce que yann moix a dit de la pensée grecque de michel houellebeck, c’est pas inintéressant le débat lancé à propos de l’inconscient juif chez angot, c’est très malin de la part de moix qui en profite pour se refaire une vertu. On verra à l’épreuve du temps si Angot se prend d’amour pour le judaïsme ? Encore un amour impossible en vue pour elle … soupir.
e chef d’œuvre versaillais d’Anish Kapoor
Manque plus qu’un autre artiste n’expose le T. du C. de Kapoor. Hollande solidaire?
le PQ du blog a félicité les » artistes » qui on écrit des propos antisémites, normal entre pptes
Ueda dit: 6 septembre 2015 à 13 h 58 min
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 51 min
Oui, j’espère, Baroz, que les Goncourt ne vont pas « rater » Angot comme ils ont jadis « raté » Perec./
Mon cher WGG, vous accordez beaucoup trop d’importance à de pauvres choses.
Je parle naturellement des théories littéraires de Mme Angot.
Le phénomène des prix littéraires est en revanche d’un grand intérêt.
La sociologue qui a en a traité, Nathalie Heinich vient de republier des entretiens sous le titre « La sociologie à l’épreuve de l’art ».
Une leçon de chose pour qui veut se libérer de la chape de plomb bourdieusienne!
Encore un amour impossible en vue pour elle … soupir.
Vous vous parlez à vous-même en vous adressant à votre mère de la place du père et en vous-voyant votre classe pesante aussi chantal ? Surtout continuez à faire très attention à ne pas passer pour folle.
Et pendant ce temps… le journalisme tient mordicus à nous informer en boucle de sa soumission, de son plus rien malgré les prétentions de décryptage, de ses plus moches agonies dans un roman-photo qui restera dans les archives.
Je doute que l’on parlera du niveau d’illettrisme à l’époque du napalm.
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 17 h 36 min
T’es un minable WG.
une chose les théories …littéraires , une autre la pratique de l’écriture, comme dans les théories psy, puisque Angot a quand même fait ciller les psys qui l’ont lue .rien ne sert de se cramponner aux concepts et aux théories quand on n’est pas dans l’impasse d’une discussion ou d’un récit
Passionnante et terrible l’interview de Sansal dans El Watan (merci de l’avoir signalée). Mais je ne pense pas qu’il recevra le Goncourt. Le sujet est trop brûlant, le climat trop étouffant, et depuis Soumission (et les Evènements de Rolin) les gens n’en peuvent plus d’entendre parler d’islam du matin au soir. L’Algérie le prendrait comme une insulte, sans parler des autres pays du Maghreb, et de tous les musulmans en fait. Et après les attentats de Charlie, ce serait prendre un risque réel pour le coup…
quand on n’est pas dans l’impasse d’une discussion ou d’un récit
Qui le dit ? Big Mother ? Big Brother ? Ou son pitoyable gniard coNsanguin ???
Article de Bruno Le Maire sur Daesh.
Position discutable mais honorable.
Bien sur, il est normalien, agrégé, de gauche – et peut-être d’autres tares.
Mais quoi, c’est peut-être un espoir pour la droite.
Enfin!
J’avoue mon ignorance !
Quand on me pose la question : «Mais pourquoi restez-vous en Algérie ?» Je réponds toujours : «Je ne sais pas, le soleil peut-être.»
J’adore !
Le Maire a raison, il n’y a plus le choix, il faut intervenir : la guerre et le chaos sont déjà là de toute façon, on ne risque pas de les provoquer ! Ma crainte est qu’on intervienne trop tard, lorsque Damas sera tombé, que Daech aura récupéré l’armement de Bachar et que l’extermination méthodique de toutes les minorités de la région aura commencé.
Pas si vite. Winston a eu le Nobel et Lemaire n’a jamais decroché le Goncourt.
l’Algérie est le prochain pays arabe qui va exploser en vol, si les hydrocarbures restent à ce prix le pays sera en faillite dans 1 an.
compte tenue de la corruption l’Algérie n’a pas de réserves monétaires, dès qu’ils seront en déficit ils ne pourront plus financer la paix sociale.
En 2016 les algériens vont fuir leur pays comme le font le font les libyens, les syriens et les autres, pour venir se réfugier en France.
La conséquence sera que le prochain qui explosera en vol après l’Algérie sera la France, en 2017.
Cette situation signera l’échec déplorable de l’effort d’indépendance et de décolonisation de l’Algérie condamnée à rester dans un état d’infantilisation.
Dans ce contexte, et en prévision de l’humiliation à venir, ce serait une bonne chose de donner le Goncourt à un écrivain algérien, afin que la France entame dès maintenant un travail de déshumiliation de l’Algérie, même si cela représente une goutte d’eau au regard de ce qui nous attend.
Un extrait du dernier livre de Sansal, il y a plus de littérature dans ces cent lignes que dans tous les livres de Angot et de houellebeck réunis, et j’emmerde à pied, à cheval et en voiture ceux qui pensent que je suis de mauvaise foi! enfin , « à cheval et en voiture » c’est une image, car je tiens à peine sur un poney, même un petit, et je ne sais pas conduire, mais je marche plutôt bien depuis l’âge de neuf mois…
Chantal, as-tu vue « Le tout nouveau testament » ou « Dieu existe et vit à Bruxelles ». C’est loufoque et passablement surréel : toute la belgitude que l’on aime !
de nota, tu fais dans la littérature comparative ?
Pour en faire monter un, est-il nécessaire dans descendre deux autres ?
Oui, il y a quelque chose de la conversion à Onfray chez Chaloux : touchant cette façon qu’il a de tomber à genoux !
Attila dit: 6 septembre 2015 à 20 h 26 min
Chantal, as-tu vue
Vue de l’esprit sûrement.
l’orthographe de cette rentrée est à hurler : encore un poncif
Sansal ça ne pourra pas sortir.
Hurkhurk
Il est vrai que la conversion chalouesque est du plus grand comique.
Le m’as-tu-vu fier-à-bras qui s’agenouille devant plus vaniteux que lui.
P’tite coui… le Chaloux, une burne quoi.
Attila dit: 6 septembre 2015 à 20 h 34 min
Jacquot, à genoux, pourquoi? Onfray est passionnant et a manifestement lu ce dont il parle. Formidable ouverture.
Néanmoins, quant à se mettre à genoux, tu te souviens comme moi du mot de Beethoven:
« Haendel est les plus grand musicien qui ait vécu. Je voudrais m’agenouiller devant sa tombe ».
Breakophobe dit: 6 septembre 2015 à 20 h 55 min
Alba, cette huître rampante…
« Jacquot, à genoux, pourquoi ? »
Pour mieux sucer comme l’on prend une ostie ?
A genoux, pourquoi?
La bouche pleine, pourquoi?
Hurkhurkhurk…
Chaloux dit: 6 septembre 2015 à 21 h 02 min
Alba, cette huître rampante…
Dans le match Chaloux/Alba sur l’incompétence formelle à la lecture Chaloux semble prendre la tête.
Breakophobe dit: 6 septembre 2015 à 21 h 20 min
Glisser sur tes glaires, est-ce lire? Tu m’étonnes.
(Je ne suis pas Chaloux).
Effectivement de nota…L’extrait de Samsal renvoie à son néant la
Effectivement de nota…Votre extrait de Samsal renvoie à son néant la pauvre Angot et ses petites histoires de …quoi au juste?
On est presque gêné pour WG et Baroze qui ne voient pas l’abîme qu’il y a entre le grand prix de la littérature de gare qu’ils défendent et, par exemple, Samsal.
Mais contrairement à vous je ne mettrais pas MH dans le même sac.
La modération fait sa chochotte singe ahk !
A l’Elysée, à la Présidence de la République française, personne ne sait écrire le français…Hallucinant.
geo dit: 6 septembre 2015 à 21 h 46 min
Pour son retour la Droite Dure ne sait pas dépasser le stade de l’orthographe.
Belle perspective pour Hollande en 2017.
…
…dans cette même ligne d’objectivisme,!…
…
…à y réfléchir, à deux fois,!…mais, c’est bien sur,!…déjà Max la Menace, en confiture,!….
…
…mais, pourquoi, ses détails de titre,!…la soumission, Boussole,!…
…l’Angot,!…un amour impossible,!…à son inceste en partage qui ne nous coûte rien,… ,…façon cadavre en médecine,…
…
…allons, l’année prochaine,!…
…
…allons y à nos projections, à nos coïncidences copier/coller,!…à la » bulle » du génie,!…gazouillis d’élevages,!…
…pour faire court, à très bref,!…
…
…un dessin en projection,…mais c’est bien sur,…assurer, le pouvoir, à l’élevage des filiations,!…
…Ah,!Ah,!…un rien trop,…
…politiques des pouvoirs sur les emplois, les rôles, les promotions » canapés « ,!…
…les places vacantes,!…
…dans les rôles de la police, aussi,!…à notre protection en gages,!…
…à nos maîtres-chanteurs des morales et religions à rien foutre,!…
…
…si, si, un lien,…à se taper nos femmes et nos filles en super – gonzesses,!…la mode, les miss, les films et cinémas, à nos éducateurs, la main dans le sac, pour des chattes à leurs chaleurs à points chiants,!…des liens,!…
…
… » Harems mythe et réalité, par Altan Gokalp, Editions Ouest-France « .
…
…en quelque sorte, devenir maire,… jusqu’à président,…juste pour se faire à en être baiser, de toute sortes,!…élever les familles des autres,…et en tourner tous, comme pour des cocus, en élevages,!…
…
…traire les hommes à les limités d’angoisses de toutes sortes,…même en littératures, pour en baiser aussi, leurs femmes et leurs filles, façons république et du matin au soir, comme des brebis,…
…
…sans détails, d’un trait,!…of course,!…Da,!Da,!Da,!…à nos cocu, de mari, à peine des joies de se faire une inceste bien méritée,!…
…quel avocat,!…Oui,!…mais c’est pas inscrit » pâté maison « , corne-beauf,!…etc,!…
…elle est bonne cette réflexion-là,…cinq sur cinq,!…un âne en peine,!…pour une mortadelle d’esprits de saison,…à cuisiner ,!…
…etc,!…sujets bien ficelés,!…un corps d’armé à entretenir,…en projections,!…
…à nos B.B.,!…les alouettes aux beurres,!…suivants,!…à crédit,…le plus sans châteaux ni milliardaires,!…Ah,!Ah,!…
…Oui,!…tout ce qu’on à louper, comme Cinéma,!…entre deux fesses,!…la grande cuisine,!…
…
…
…mais, des intelligents,!…on n’en veut pas des intelligents,!…
…on veut des » Cons « ,!…à toute les place assises ou debout,!…V’là,…C.Q.F.D.,!…
…c’est pas nouveau, et ces missiles chinois,!…c’est pour du cinéma, des diversions d’intimidations,!…je me disais aussi,!…déjà à trouvés les trous noirs sur terre,!…au feeling,!…
…connivences ou simplement dégoûter de cette soupe,!…Ah,!Ah,!…tout ces melons,!…juteux,!…au champagne et aux grisettes tombants d’aplomp,!…
…une autre,!…des sources,!…etc,!…
…
Notez, SAG, que des intelligibles, on n’en veut pas d’autre que vous, si cela peut vous ôter d’un poids
…
…des intelligibles instrumentalisés,…comme pour un miroir,!…
…merci,!…j’ai des courses à faire,!…
…des points de vues à prendre,!…entre cadres profonds,!…encore,!…
…etc,!…
Ha les huîtres rampantes c’est encore un fromage, ça ! Faut pas qu’elles se barrent avant le gosier ! Délit de fuite… En plus c’est marin c’est en noeuds ! Ou alors faut les passer au fil de l’épée…
Inceste, inceste… Et comment on fait nous dans nos fermes en Auvergne ? On sait même pas que ça s’appelle comme ça ! Evidemment faut avoir des filles…
« On est presque gêné pour WG et Baroze »
Qui que vous soyez, ne soyez pas gêné pour nous, obs, on assume nos choix et l’on a dit pourquoi…
Le Vigan, Le Vigan, ça me dit quelque chose… Une histoire de Christ !
Sergio dit: 6 septembre 2015 à 22 h 51 min
Les huîtres rampantes quittent leur coquille pour aller se laver les pieds avant de partir pour le collège.
L’illettrisme gagne l’Elysée, geo, et à l’Education nationale on brade le savoir de base, c’est la décadence…
A genoux
La bouche pleine
Accident qui m’a pourri mes vacances
Je ne suis jamais parvenue à trouver l’entrée.
Etc. etc.
=> castration ???
C’est trop seigneur dieu je n’en réclamais pas tant. Une bonne crampe durable, une.schtouille avec complications vénériennes, une surchauffe du cerveau m’auraient suffi amplement grand dieu…
Michel Houellebecq: ‘Am I Islamophobic? Probably, yes’
Houellebecq’s main target in Submission is what he believes is France’s limp and cowardly intellectual and political class.
“the people’s great contempt for its elite: politicians, bosses, journalists … it was really very big.”
Should we believe that he thinks nothing at all? Is he a twisted provocateur? That is the riddle that Houellebecq deliberately likes to leave unsolved.
…
…@,…rose,…7 septembre 2015 à 0 h 33 min,…
…
…vous n’en faite pas trop,…en perfide Albion,!…
…
…les solutions à la mode Victoria,…
…
…etc, etc,…=== Castration ???
…
…voyeurismes divers,…
…soulagées aux écritures par des testaments,!…
…
…à d’autres mises en croix,!…ciblées,!…
…tirer sur un Monopoly égaré,!…of course,!…
…
…les favoris du jour entre les chiens adoptés,!…
…à toutes nos perfides maîtresses,!…
…encore à des Jeanne d’Arc, à se sucrer l’olive sur le tard,…
…pour s’enflammer pour un Oui, pour un Non,…mal perçu,!…etc,!…
…
…ciblé, tirer,…les enjeux,…aux castrations,…découpés des figurines en papier copier/coller,!…
…
…les modes en vogue les galères des amazones,…pressés tirés plus vite,!…
…etc,!…etc,!…les graphismes littéraires,!…aux l’harems en stallag 13 l’€urope des états-unis,!…sans frontières,!…Go,!…
…
…
…le plus drôle,!…
…c’est pas de pouvoir monter aux plafonds,!…
…mais, c’est de se baisser,!…
…pour les éviter, les plafonds de verre,!…en gros,!…
…etc,!…
La France a eu un grand comique grimacier LOUIS DE FUNES, le monde a maintenant un grand comique de la dimension de notre cher disparu : ANISH LE FUNESTE ….
Versaillais ! Versaillaises ! Vive le Roy !
Puisque nous sommes dans les comiques, par exemple ceux qui donnent de la vertu littéraire à madame Angot et oublient volontiers l’arabe de l’avenir, n’oublions pas de signaler qu’un inceste politique se joue actuellement sur notre minuscule territoire hexagonal aux surprises charmantes et au chômage joyeusement accepté.
Cet inceste à ciel ouvert se passe dans une famille, honorable, bretonne, et connue de tous … chez les LE PEN, en effet !
Suspense effrayant : sera-ce Le Père qui baise la fille, ou la Fille qui baise le Père ? Mon cœur de féministe dévoyé en bondirait de joie malsaine si la biche tuait le sanglier…
En définitive, la seule question valable est : puisque l’on écrit pour soi, toujours, pourquoi publier ?
Ah, oui…j’oubliais… l’Orgueil.
Lu au bord de l’Océan indien un hallucinant roman aux phrases plus longues que celles de Marcel, « Guerre et Guerre », de Laszlo Krasznahorkai, une échappée belle hors les insupportables prétentions de la rentrée (mes préférés exceptés).
Pas franchement du tout neuf (2013), mais du tout bon, du définitif, du qui-marque-et-qui-dure, à ranger à côté de Kafka & William Gass.
L’innovation nous vient de Hongrie, comme les RÉFUGIÉS.
Les RÉFUGIÉS, pas les migrants, terme pseudo scientifique utilisé par les géographes et synonyme d’immigré (voire de touriste!).
« MIGRANT, -ANTE, adj. et subst.
(Travailleur) migrant. Individu travaillant dans un pays autre que le sien. Synon. immigré. Faciliter la circulation des travailleurs migrants en créant un passeport de travail (Pt manuel Conseil Eur., 1951, p.47). Pour la plupart, les migrants sont venus en France dans l’espoir de percevoir des salaires plus élevés que ceux auxquels ils peuvent prétendre dans leur patrie (GIRAUD-PAMART Nouv. 1974).
P. ext., subst. Personne effectuant une migration. Ces migrants [les «vacanciers»] sont de plus en plus nombreux (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.377). »
On ne peut traiter une situation que si on l’a correctement identifiée et qualifiée. Ces gens ne sont pas des « migrants , mais des « réfugiés »
RÉFUGIÉ
Adj. et subst. (Personne) qui a trouvé refuge hors de sa région, de son pays d’origine dans lequel il était menacé (par une catastrophe naturelle, une guerre, des persécutions politiques, raciales, etc.). TLF
Le reste est mensonge, intox, vile exploitation politicienne.
Pour mémoire, en 1971, à l’époque de la guerre du Bangladesh, l’Inde, pays pauvre, a accueilli 10 millions de réfugiés en provenance du Pakistan/Bengale oriental.
1/ la rentrée littéraire intéresse les mafieux du sérail, les attardés intellectuels, les tétraplégiques, quelques mémères solitaires, et une poignée de lecteurs perdus … soit 10% de la population.
2/ le reste de la population, 90%, butine comme papillons idiots sur les fleurs de l’information vénéneuse aux mains d’un pouvoir incompétent, impuissant, indéboulonnable. Souriez, vous êtes filmés !
3/ l’arrivée de sauvages migrants économiques, prêts à tout car guidés par la main de dieu, va dynamiser les forces en présence, nous faisant oublier les temps bénis où l’on se préoccupait de donner le Goncourt à des Livres qui n’était pas saints…
Comme dirait l’autre débile : bonne semaine, mes petits choux !
rose dit: 7 septembre 2015 à 0 h 33 min
« Dame, je n’entends point le latin, et je n’ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. »
Résumons….. dit: 7 septembre 2015 à 5 h 39 min
ANISH
Etonnant, le varois de service soutient des propos antisémites.
Belle évolution !
Merci pour le lien WG…un petit coup sur le museau d’Angot:
« As in all of Houellebecq’s novels, Submission has an atmsophere of anguished ambiguity. “One very important condition of writing a novel is not to try to understand everything,” he says. “It’s best to observe the facts without necessarily having a theory.”
On ne saurait mieux dire…
Fin de carrière ? ………….dit: 7 septembre 2015 à 7 h 20 min
Non ! Conversion à l’islam (on n’est jamais trop prudent …)
« On ne saurait mieux dire… » ?
« Il faut arrêter avec ça. Avec ces trucs psychologisants de très bas étage. On n’est pas du tout là-dedans, on est dans une absorption par le néant, on est dans quelqu’un en train d’être tué. C’est ça que j’essayais d’écrire, c’est comment quelqu’un qui est en train d’être tué se sent. J’ai compris en écrivant ce livre pourquoi ça s’appelait crime, ce truc-là. »
http://next.liberation.fr/livres/2012/09/03/l-inceste-est-une-affaire-sociale_843627
geo dit: 6 septembre 2015 à 21 h 46 min
on dirait qu’yen a qu’ça les dérange qu’on cause pas correct alors que pourtant ça soille moderne
economie litteraire dit: 6 septembre 2015 à 19 h 54 min
« l’Algérie est le prochain pays arabe »
L’Algérie un pays arabe ? Arrête, t’es trop ignorant
Et puis révise son histoire -les années 90 par ex
« le varois de service soutient des propos antisémites. »
On sait depuis longtemps qu’il est minable
Vaut mieux l’ignorer
Faut tout lui dire !
L’Algérie est un pays hindou…euh, non …. polynésien …. euh, non … hispanique…. enfin, y a pas d’arabes en Algérie, c’est plein d’Inuits !
Ben non ! c’est plein d’arabes sympas, c’est comme ça.
« … qui traite les Templiers du Calcul de mytho… »
Les Templiers du Calcul?! enfin, voilà la preuve de sa risible mythomanie…
Il n’y a que dans Libé, le journal le plus nul du territoire, que l’on peut lire des bourdieuseries pareilles : l’inceste est une affaire sociale !
Calmez vous, renato !
J’ai une photo de vous en chemise noire en train de faire sauter Benito Mussolini sur vos genoux.
Si vous continuez à m’importuner, je l’envoie à Closer pour publication …
« Si vous continuez à m’importuner, je l’envoie à Closer pour publication … »
Faites seulement, je suis curieux de la voir… Cela dit, je constate que vous feriez un bon délateur… ce qui n’a rien d’étonnant…
En effet JC « l’inceste est une affaire sociale »…Comment peut-on écrire une c…rie pareille?
Avec les outils numériques actuels, je peux faire sauter sur vos genoux, mon cher renato, non seulement Benito mon bien-aimé Mussolini, mais Pol Pot, Mao Zedong, Putin, Arnaud Montebourg ou Mélenchon.
Vous préférez une dame …. ?
L’inceste, signe de faiblesse criminelle, est d’abord une affaire d’opportunité sexuelle pour les plus minables d’entre nous ….
Je sens qu’un de ces jours prochains je vais lui rentrer dans le lard au PQ de Porquerolles et paf !
Je prévois une trousse de premier secours et une cellule psychologique …
une cellule psychologique …
Faudra prévoir des masques à gaz si on ouvre la boîte…
Chaloux, méfiez-vous cependant d’Onfray, qui a tendance à distordre la vérité pour mieux asseoir son propos. Ce que j’aime, moi, chez lui, c’est :
– ses qualités pédagogiques incontestées (clarté de l’expression, esprit de synthèse, c’est un vulgarisateur né)
– ses connaissances étendues (même si, parfois, il semble ne pas avoir vraiment lu les thèses qu’il combat, comme le bouquin de l’américaine sur la théorie des genres par exemple)
– la cohérence entre ses propositions et sa vie. Onfray n’a de cesse de vouloir sortir la philosophie du cadre scolaire ou universitaire. Eh bien, c’est précisément ce qu’il fait. Il est sorti du moule, et a fondé sa propre école. Son appel à mener « une vie philosophique » – à la manière antique, d’où sa référence à Socrate, en prend du coup une sacrée résonnance
– sa position politique. L’hédonisme libertaire ne peut que séduire quelqu’un comme moi, si acharnée au bonheur.
– sa fidélité à sa classe sociale. Il n’a jamais oublié d’où il vient…Ca aussi, ça m’est bigrement sympathique.
– son athéisme et la façon dont il a de parler de l’histoire de la philosophie en prenant pour prédicat que toutes les théories philosophiques athéistes ont été malmenées, calomniées, réduites en quelque sorte, par la pensée religieuse dominante. Ca, je le crois profondément aussi…
Ce que je n’aime pas chez lui :
– son orgueil, qui l’amène à être « blessé » par les multiples attaques très virulentes dont il est victime, et qui débouche sur une vision manichéenne : on est « pour » ou « contre » Onfray, pas de possibilité de demie-mesure.
– la manière dont il utilise l’anachronisme (ce n’est pas le bon terme, soupir) pour présenter les théories philosophiques à son public. je m’explique : prenons un débat actuel, par exemple « les mères porteuses ». Onfray va aller chercher chez tel ou tel philosophe du dix-neuvième siècle telle théorie philosophique pour lui faire dire que, finalement, le bien est ici ou là (pour ou contre). C’est malhonnête, à mon sens : les philosophies passées ne peuvent être convoquées pour débattre des thématiques actuelles, sinon en passant par un long chemin de « remise en perspective », qu’Onfray oublie trop souvent de faire, tant il va vite dans ses démonstrations.
– son obsession d’appliquer partout le concept nietzschéen de l’idée émanant de l’homme qui l’émet. C’est à cause de ce concept trop systématisé qu’il se permet de « discréditer » le freudisme, (tout en conservant néanmoins le concept d’ inconscient), à coup de révélations sur fond de vie privée ou de manipulations diverses. Qu’il ait raison ou tort, que Freud ait été un sale bonhomme avec des disciples prêts à tout (comme Roudinesco) pour falsifier la réalité et construire un mythe (comme pour Sartre et Beauvoir pendant l’occupation, comme Foucault et les autres pour le structuralisme, etc.), je veux bien l’entendre – mais il n’empêche qu’à mes yeux, la vie des idées existent en-dehors, aussi, de ceux qui les émettent, et les débats devraient se concentrer sur le « contenu » (par exemple, l’inconscient) plutôt que sur le « contenant » ( Freud était-il un sale c.on ?) ; sinon, ça devient de la philosophie façon Closer…
– son féminisme plutôt « mesuré ». Rien sur la mysogynie féroce de Nietzsche, ou si peu. Jamais Onfray ne part de ce point de vue là, sinon pour, en trois phrases, affirmer bien entendu son accord pour le soutien au féminisme. Mais on pourrait lui dire que si l’athéisme, pendant toute cette longue histoire, a été occultée par la pensée religieuse dominante, le féminisme, la pensée des femmes tout court, l’a été tout autant !
– la contradiction (je pense inévitable !) entre ses idées alternatives, libertaires, hédonistes, et son intégration dans un monde qui nie proprement ce type de valeurs, à savoir les médias, Ruquier quoi…
A part ça, j’adore l’écouter. Il ouvre grand la fenêtre philosophique, et vous appelle à vous pencher dessus…
les philosophies passées ne peuvent être convoquées pour débattre des thématiques actuelles, sinon en passant par un long chemin de « remise en perspective »
ouh là… pas étonnant de votre part… faut utiliser photoshop aussi ?
et vous appelle à vous pencher dessus…
c’est le sommet
Ah! ces élites qui prétendent vacciner contre les clichés…
Ouelbeck probablement islamophobe, le PQ de Porquerolles absolument… par contre, question talent ya pas photo
l’inceste est une affaire sociale !
Ben là, très franchement, Angot m’inquiète vraiment à se la jouer tout le monde est puceau. Un peu terrifiant de lire comme elle le dit…
Vais vraiment finir par penser comme bon nombre ici qu’il y aurait mieux à faire…
Edifiant.
Un dixième des réserves exprimées ci-dessous sur Onfray suffisent à le disqualifier comme « philosophe ». Enfumeur, oui, philosophe, non.
C’est juste un bon communicant, qui utilise astucieusement les lois du genre, un spécialiste de « la sculpture de soi », comme le proclame le titre d’un de ses livres, emprunté (sans jamais qu’il ne le précise) avec 10 ans de retard à Stephen Greenblatt, le grand critique américain, inventeur de la notion dans « Renaissance Self-Fashioning » (1980), ouvrage dont suit une brève description ci-dessous (Wiki):
« Self-Fashioning, is used to describe the process of constructing one’s identity and public persona according to a set of socially acceptable standards. Greenblatt described the process in the Renaissance era where a noble man was instructed to dress in the finest clothing he could afford, to be well versed and educated in art, literature, sports, and other culturally determined noble exercises, and to generally compose himself in a carefully intended manner. Additionally, the relationship between self-fashioning and the aesthetic mediums was a reciprocal one. Just as the art of creating oneself was highly influenced by the art and literature of the time, such as conduct books and religious iconography, such a concern for one’s outwardly projected image was reflected in the portraiture of the time (…) »
Toute ressemblance avec…etc.
(cf twit)
Le lien pour l’article du Guardian sur MH: http://www.theguardian.com/books/2015/sep/06/michel-houellebecq-submission-am-i-islamophobic-probably-yes
…
…un cerveau d’Ô,!…antiques,!…régénérer,!…les aux cellules A.D.N.,…d’Archimède,!…
…
…tout corps plonger dans l’Ô,…en ressort plus dure,!…au self – ouverture,!…des vierges-suédoises à la belge, façon frittes à leurres,!…à la mayonnaise en prise,!…
…
…un rapport d’essai des statistiques en cours,!…
…façons les mystères des incestes aux » toys « , maison,…des lapidaires, façons poupées russes,!…
…les vibrations en pilées,!…aux ouvertures réglementées à ressorts,!…etc,!…
…techniques & mécanismes sociaux,!…joindre les deux bouts,…aux arbalétriers à angles aigus,!…etc,…
…
…sans châteaux ni milliardaires à se gérer,!…du cul,!…Ah,!Ah,!…
…
…
…Clopine à 9 h 29 min,…
…
…il y a pourtant, dans les anciens, de quoi se reconstruire,…des modélisations de tout les jours,!…copier/coller,!…
…genre à Guillaume le Conquérant, les tactiques subjectives subversives,…à ses sujets soumis, à la romaine,!…en £ivres,!…
…etc,…à l’envol du con-d’or,!…Ah,!Ah,!…
…
Bloom, vous êtes de parti pris…
En résumé, Clopine, tu nous dis qu’Onfray est un beau parleur mais un redoutable manipulateur d’idées !
A consommer avec modération…
Pour moi le sage est celui qui doute, et Onfray ne doute de rien !
Bloom, vous êtes de parti pris…
—
Non. Je ne supporte pas les charlatans de la pensée.
Reportez vous aux cours de Jankélévitch sur Radio Sorbonne qu’écoutaient avec bonheur bien des gens qui n’avaient que le certificat d’études (et encore) et vous entendrez de la philosophie, pas une laborieuse régurgitation des idées des autres mal digérées et souvent accompagnée de rejets de bile noire.
Pourquoi perdre son temps à écouter le philosophe des concierges, l’inénarrable Onfray le Vulgaire ?
Encore plus c.on : pourquoi lire les réflexions d’une concierge normande qui n’est pas encore sortie de son terreau enfantin/infantile ?
Nagez ! Il est vrai qu’elle est à 17° ! Hier elle était à 15° …. brrr…
@Bloom dit: 7 septembre 2015 à 11 h 29 min
J’ai ressenti cela, éteint la radio, ouvert un livre de Jankélévitch. Retrouvé un bonheur intense de le retrouver, intact.
Wellbeck en podcast ou streaming sur BBC radio 4
He’s the bad boy of French literature. Loved and hated in equal measure. But who is Michel Houellebecq?
Ed Stourton profiles the controversial novelist who loves to provoke.
@Christiane: je crois qu’il existe des enregistrements en CD de certains cours. A vérifier
Merci Clopine pour votre analyse des « pour et contre » Onfray.
Je suis assez d’accord avec vous mais peut-être plus sévère que vous sur sa propension à faire de la vie des auteurs un élément fondamental de ses cours. Passer près d’une heure sur les positions de Misrahi dans le conflit israélo palestinien, c’est vraiment se moquer du monde. Qu’est-ce qu’il veut prouver? Que finalement Misrahi est un sale type? Ou qu’il n’a rien compris? Ou qu’on peut raisonner philosophiquement juste et politiquement faux (merci nous le savions déjà)? A moins qu’il ne veuille démontrer que la philo ne sert strictement à rien puisqu’elle n’empêche pas les pires aberrations à ses yeux. Mais alors pourquoi passer 13 ans de sa vie à en faire des cours?
Beaucoup trop d’anecdotes, de temps perdu dans la biographie au détriment de l’analyse des œuvres.
Le vieux dicton « faites ce que je dis et non ce que je fais » est vieux comme la philo elle-même. Il ne sert à rien de l’illustrer pendant des heures par des petites histoires peu glorieuses tirées de la vie des grands hommes.
En revanche, je ne vous suis pas sur la vanité du recours à des philosophes anciens pour réfléchir sur les problèmes d’aujourd’hui. Si cela ne sert à rien pourquoi les étudier? J’ai bien lu que vous n’êtes pas aussi tranchée mais je soupçonne que votre position est influencée par votre féminisme dans un cas précis…Et vous même vous pécher par anachronisme en demandant à Nietzsche d’être féministe avant l’heure. Onfray donne une grande place aux femmes (voir sa série sur les femmes dans la Révolution par exemple).
Comme vous, je le soupçonne de lire en diagonale et de retenir ce qui correspond à ses préjugés…Les jours d’Onfray n’ont pas plus de 24 heures après tout.
Je ne suis pas trop d’accord avec la critique de Bloom. La notion de sculpture de soi n’est vraiment nouvelle ni très originale. Je ne vois pas d’obligation pour Onfray de reconnaître une dette vis-à-vis d’un penseur particulier. D’autant plus que sculpture ne traduit pas vraiment fashioning et que Greenblatt d’après la citation donnée par Bloom analysait une période historique donnée sans faire de philo à proprement parler.
Sorbonne 1960
JC, vous êtes trop sévère. Avoir déboulonné Sade, Freud et Sartre, ce n’est pas rien tout de même…
Nous partîmes cinq cents mais par un grand prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant à Porquerolles
pour faire la fête au PQ du blog
Onfray m’effraie, je n’y peux rien, c’est onfrayant
@A propos dit: 7 septembre 2015 à 11 h 45 min
Quel beau cadeau ! merci. Ma journée va en être illuminée.
Non, geo, non !
Sade était un fou génial…. Explosif ! et sa femme une sainte (nitouche ?)
Freud est l’inventeur d’une nouvelle Amérique, d’une nouvelle Atlantide, lisons sa correspondance avec ses collègues étrangers nom de dieu !
Sartre est un trouduc ! un idiot utile de l’époque : sa seule vertu ? borgne, il a été adoré, et il a refusé un Nobel qui était immérité !
Geo, vous m’avez mal lue (mais moi non plus, je ne lis pas bien les commentateurs erdéliens). Je n’ai pas dit qu’on ne devait pas recourir aux thèses philosophiques passées pour éclairer notre présent : ce serait absurde. J’ai dit qu’Onfray manipulait l’anachronisme, et surtout qu’il faisait parfois l’impasse sur la « remise en perspective » indispensable quand on fait s’entrechoquer notre réel contemporain avec telle thèse philosophique d’un passé antérieur. Et là, j’ai raison, surtout qu’Onfray s’adresse à un public qui n’a pas les clés : il devrait être d’une déontologie à toute épreuve.
Quant aux « femmes dans la révolution », je ne l’ai pas lu, c’est vrai. M’enfin j’ai suffisamment écouté Onfray pour le classer, tout au moins, dans un autre féminisme que le mien : n peut facilement deviner que je suis bien plus pour le féminisme d’une Elisabeth Badinter, qui voudrait bien qu’on souligne plus les ressemblances entre hommes et femmes plutôt que les figer dans des postures éternellement contradictoires, en ce sens elle s’éloigne à la fois du féminisme américain dans ce qu’il a de plus radical et de ce fémiisme « à la française », qui serait fait d’aimable badinerie et de galanterie et qui conduit des pauvres filles comme Daaphnée à vénérer un DSK, soupir.
Enfin, que voulez-vous ! Comment ne pas se laisser séduire par l’idée que ce ne sont PAS les professeurs de philosophie, même les plus prestigieux d’entre eux (au Collègue de France…) qui sont les philosophes, mais bien ceux qui tentent de vivre une « vie philosophique », avec ce que ce concept peut avoir de concret… et en même temps de nébuleux…
C’est peut-être là que j’attends Onfray. Quelque part du côté de Pierre Rahbi…
C’est juste un bon communicant, qui utilise astucieusement les lois du genre
une nouvelle amérique..non mais franchment!..pasqu’y casse du freud lassouline a bétonné motus et d’ot sortent leur janké..zêtes grégaire puéril et prévisibe..bon communicant c’est largement suffisant..pour le reste vu que comme zouz chpréfère du porno avec tractopelle on est pas la cibe..plus y m’énerve un peu..surtout dpuis mylène..non mais franchment..
C’est peut-être là que j’attends Onfray.
fessée derrière un vieux massey fergussonne mangé par les orties..avec mylène sur enceinte bloutousse sur ton samsung octocoeur..ça vaut pas un tractopelle mais von traube y srait preneur
geo dit: 7 septembre 2015 à 7 h 42 min
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Excusez-moi, mais je crois que vous n’avez ni ce que dit là MH ni ce que dit C. Angot dans son papier sur MH.
Un narrateur, selon MH, n’aurait pas à juger ses personnages. Il le donne comme une règle évidente, allant de soi comme s’il n’était pas une exception à le faire de cette façon-là… Tout le monde sait que c’est faux. Les narrateurs chez Maupassant passent leur temps à juger leurs personnages. Marcel de même, enfin !
Ce que dit Ch. Angot n’est pas ça. Pas exactement. Elle dit, comme Proust, d’ailleurs, quand son narrateur cherche toujours deux ou trois explication à un geste, à une comportement quelconque de ses personnages qu’il y a toujours à creuser pour chercher derrière le visible l’invisible.
MH a des narrateurs qui se comportent exactement comme les narrateurs d’Hemingway, en ne cherchant jamais à expliquer un comportement. C’est Hemingway, un écrivain américain qui a apparemment beaucoup plus d’influence sur MH qu’il ne veut l’avouer, qui a inventé ce type de narration qu’on qualifie habituellement de « béhaviouriste », qui s’en tient au visible, au comportement visible, sans l’analyser, sans le juger. Comme le dit très justement Yann Moix, ça a un effet inquiétant, recherché par MH. MH, de ce point de vue, est très américain, tandis que Angot reste très européenne de culture, une culture européenne juive, la grande tradition française et la grande tradition de la culture juive européenne, qui a donné les Kafka, les Perec, les Proust et l’analyse socio-psychologique depuis Mme de La Fayette en France. MH est beaucoup plus américanisé, beaucoup plus coca-cola. Il sniffe pas mal de coque et il est beaucoup plus détruit qu’Angot, qui s’en tire pas mal du tout finalement de ses blessures de la vie.
Sartre est un trouduc !
agité en plusse ! même mort y fait pas l’coup de la viande froide lui
Ce que Clopine ne comprend apparemment pas, c’est que les « thèses » philosophique ne sont d’aucun temps. Platon c’est l’idéalisme éternel. Hier, aujourd’hui comme demain. Point barre. Il n’y a pas à remettre l’idéalisme de Platon en perspective. C’est une façon erronée de penser.
De même n’importe quelle pensée de l’Antiquité. Les sophistes, les Cyniques, etc. Ils sont tout autant d’hier comme d’aujourd’hui. La pensée rationnelle (philosophique) est atemporelle.
..dracul y’est toujours a raptisser le monde au dimension du sien..ses efforts mettent mal à l’aise en plein jour..frait mieux d’éteinde la lumière
aïe bouguereau : patatras, misère de misère
L’inceste, signe de faiblesse criminelle, est d’abord une affaire d’opportunité sexuelle pour les plus minables d’entre nous ….
j’aime beaucoup..uelbècque srait fait aux pattes si tu te donnais un peu de mal jicé..mais voilà..t’es un faignant !
« lacenaire »..non mais franchment..
… Wgg, pffffff… Lisez un peu mieux, je vous prie. Ne trouvez-vous pas que c’est limite une escroquerie intellectuelle de faire croire à des auditeurs que, par exemple, Saint Paul serait celui dont la pensée a amené inéluctablement les catastrophes nucléaires que nous vivons, et ceci sans précaution oratoire aucune ? (l’exemple est peut-être mal choisi, mais je sais qu’une année, un tour de passe-passe de ce genre m’avait fait sursauter).
Bon, pour rebondir sur vos propos sur soumission de MH, bien entendu vous avez raison et je vais plus loin que vous : MH manipule perversement son lecteur en lui donnant à voir un héros (donc quelqu’un à qui le lecteur va normalement s’identifier) qu’il feint de « ne pas juger » tout en lui faisant commettre des actes parfaitement contraires à notre pacte social.
Son appel à mener « une vie philosophique » – à la manière antique, d’où sa référence à Socrate, en prend du coup une sacrée résonnance
Je suis heureux d’apprendre qu’Onfray mène une vie philosophique, bien sûr, avant cette conversion à la vie philosophique, il faut avoir fait l’expérience de la vanité des choses, cette expérience, le plus souvent, incline les hommes à la mélancolie, mais Onfray n’est pas mélancolique, il travaille, et d’arrache-pied, ce qui le préserve de la mélancolie, voilà qui est sage, il travaille et le fait savoir -c’est générosité et sens civique tout à la fois- à la télé, dans les journaux, les magazines, à Caen, à la radio, et s’il intervient sur tous les sujets, c’est toujours avec une ironie toute socratique, car Onfray vit philosophiquement, Onfray n’apporte pas de réponses, il pose des questions car il sait qu’il ne sait rien, en bon philosophe qu’il est, toujours il suspend son jugement, c’est pourquoi il ne juge ni Freud, ni Sartre, ni Camus, ni Cervantes, ni Mélanchon, ni BHL, ni Hollande, ni l’université, ni sa belle-soeur…
Et ce qui prouve de manière incontestable l’importance subversive des travaux d’Onfray c’est bien de constater à quel point ils sont dédaignés par cette caste bourgeoise et réactionnaire des universitaires, universitaires bien incapables d’avoir une vie philosophique, gagnant sans vergognes jusqu’à des 6000 euros! et, bien plus grave, occultant toute un courant de pensée de la philosophie, pour complaire au social-libéralisme!
Cocasse petit bonhomme spécialiste consommé de la Parole Vide.
Non, je ne pense pas à Onfray, je l’ai en ce moment sous les yeux.
de nota, votre charge, là, c’est un plaidoyer pro domo ?
c’est un plaidoyer pro domo ?
l’est sdf dé nota..y dort chez les copines
t’es cruelle et méchante clopine..les orties donnrait des idées a onfray
Les socquettes roses du ministre Sapin, ostensiblement montrées pendant la conférence de presse du Président Français, sont insupportables.
« Il sniffe pas mal de coque et il est beaucoup plus détruit qu’Angot, qui s’en tire pas mal du tout finalement de ses blessures de la vie. »
Ça énerve les brêles, les rend hysétriques
Hier elle était à 15° …. brrr…
Bien fait et encore c’est pas assez froid, t’as qu’à crever de froid épicétout
Un prof de fac, même ayant le titre de professeur, est bien loin de gagner 6000/mois ! Que de préjugés ! Que d’ignorance sur la misère du monde enseignant. Vous ne vous rendez vraiment pas compte.
Une collègue est par exemple morte chez chez toute seule au début du mois de juillet. On ne l’a découverte que plusieurs jours après sa mort. Comme elle n’a pas de famille, il n’y a pas eu de reconnaissance d’identité possible. Conséquence : elle n’est toujours pas inhumée. Et le rectorat a fait des pieds et des mains pour arrêter de la payer…! parce que sans certificat de décès, l’administration était obligée de continuer de la payer…
J’ai un cas similaire à citer avec un ancien de mes profs de fac, mort chez lui tout seul, découvert plusieurs jours après sa mort parce que ses collègues ne le voyaient plus à la fac. Alors faut arrêter avec vos préjugés immondes.
l’est sdf dé nota..y dort chez les copines
et j’ai jamais été aussi heureux! dormir chez les copines,ça c’est vivre philosophiquement!
Phil dit: 7 septembre 2015 à 12 h 45 min
« Les socquettes roses du ministre Sapin, ostensiblement montrées pendant la conférence de presse du Président Français, sont insupportables. »
oh le nul même pas cap de se payer des chaussettes mode
Jadis, c’était les chaussettes noires…
Un prof de fac, même ayant le titre de professeur, est bien loin de gagner 6000/mois ! Que de préjugés ! Que d’ignorance sur la misère du monde enseignant. Vous ne vous rendez vraiment pas compte.
Une collègue est par exemple morte chez chez toute seule au début du mois de juillet. On ne l’a découverte que plusieurs jours après sa mort. Comme elle n’a pas de famille, il n’y a pas eu de reconnaissance d’identité possible. Conséquence : elle n’est toujours pas inhumée. Et le rectorat a fait des pieds et des mains pour arrêter de la payer…! parce que sans certificat de décès, l’ad.mini.stration était obligée de continuer de la payer…
J’ai un cas similaire à citer avec un ancien de mes profs de fac, mort chez lui tout seul, découvert plusieurs jours après sa mort parce que ses collègues ne le voyaient plus à la fac. Alors faut arrêter avec vos préjugés immondes.
MH écrit ses romans en « focalisation externe ». C’est comme ça que ça s’appelle en narratologie. Ah, bah, voui, mes chéris !
La « focalisation externe » permet ainsi de présenter au lecteur n’importe quel objet de récit (un paysage, une conversation, un personnage, etc) de l’extérieur et sous les apparences qu’il offre à la perception, sans aucun commentaire du narrateur. Le foyer de perception est donc au ras de l’homme, toujours à hauteur d’homme, d’une conscience d’homme mais à l’extérieur toujours de cette conscience. On ne pénètre jamais à l’intérieur de la conscience d’un personnage (comme chez Joyce) sinon par ce qu’il dit dans des dialogues. C’est la manière de MH. C’est ce qui crée cet effet inquiétant et qui est tout à fait adapté à une areligiosité. On est dans l’immanence. Intéressant contraste d’ailleurs avec le propos du roman qui nous parle d’une conversion religieuse dans une vison du monde totalement areligieuse, sans aucune transcendance.
Mais c’est voulu, à mon avis. C’est pour dire au lecteur que l’islam n’a pas de transcendance, que l’islam n’est pas une religion, mais bien plus un ensemble de règles contraignantes qui ne touchent que les mœurs. En ce sens, c’est un livre très islamophobe. Ou très vrai…
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