de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour Boualem Sansal

Pour Boualem Sansal

L’écrivain Boualem Sansal, 80 ans, a été arrêté le 16 novembre à son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris. Des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (la DGSI algérienne) l’ont emmené et on ne l’a plus revu depuis. Le prétexte : une récente interview rappelant un point d’histoire selon lequel une partie de l’Algérie était autrefois rattachée au royaume du Maroc (Tlemcen, Oran, Mascara).

Au début des années 30, ils n’étaient qu’une poignée d’écrivains à inquiéter leurs lecteurs sur les dangers à venir annoncés par la montée du nazisme. Ils manifestaient là un devoir d’intranquillité correspondant à l’idée qu’ils se faisaient se leur vocation d’écrivain. Dans l’Europe d’hier, ils s’appelaient André Suarès, Klaus Mann… Dans l’Europe d’aujourd’hui, ils s’appellent Kamel Daoud, Boualem Sansal… Des lanceurs d’alerte contre l’islamo-fascisme.

L’armée algérienne qui tient les rênes du régime ne les lâche pas bien que désormais leur qualité de Francais les protège. Ils méritent notre soutien, celui de leurs pairs, des intellectuels, des politiques et du peuple de leurs lecteurs. On a voulu invisibiliser Boualem Sansal en le faisant disparaître, les livres du romancier et de l’essayiste l’étant depuis longtemps en Algérie où ils sont censurés. L’inverse s’est produit. Nombreuses sont les réactions du monde de la culture qui manifestent leur soutien et la solidarité avec l’écrivain, timide est encore celles du milieu politique.

Il est emprisonné par un régime affairé à lui préparer un lourd dossier à charge pour trahison, atteinte à l’intégrité nationale, intelligence avec les ennemis (français, marocain, sioniste etc, Alger n’en manque pas dès lors qu’il faut distraire le peuple des vrais problèmes du pays). Nul doute qu’y figureront également ses nombreuses chroniques dénonçant l’autoritarisme, le fondamentalisme islamiste, l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques et sociales et revendiquant tant son attachement à la démocratie et à la laïcité qu’à son propre athéisme. Des convictions qu’il n’a cessé de marteler depuis la parution de son premier roman Le Serment des barbares (1999) et réitérées avec constance comme autant de jalons d’une oeuvre riche, dense et puissante.

Nous non plus, nous ne le lâcherons pas. La littérature est par excellence le territoire de la liberté de l’esprit. Ses geôliers n’ont pas idée de la puissance de la fiction lorsqu’elle est portée par une telle voix. Ils n’ont pas fini de l’entendre. On peut le juger courageux ou inconscient, téméraire ou imprudent. N’empêche que Boualem Sansal est de ces hommes qui disent non quand la rumeur alentour se résigne au oui par prudence. “Fais ce que dois, advienne que pourra”. La devise n’est pas de lui mais elle est pour lui.

(Photo Passou)

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commentaires

1 369 Réponses pour Pour Boualem Sansal

Chaloux dit: à

Sur la table.

Chaloux dit: à

À propos de la raie dans le dos, il faut se se souvenir qu’Odette n’est qu’une petite grue ignare qui ne dit que des sottises.

Rosanette dit: à

Quand je déplorais l’absence de traduction célèbres vers latins de Rimbaud postés plus haut ,cela ne me concernait pas ,mais je pensais aux autres qui n’ont ni appris ni enseigné comme moi pendant des années le latin et le grec

Chaloux dit: à

On voit aussi sur le manuscrit que Proust avait d’abord écrit « chapelet » qu’il a corrigé par « « Rosaire ».

Marie Sasseur dit: à

Encore mieux qu’enseignement reçu, enseignement donné, donc.

Pour ce qui me concerne le latin c’est qq points en bonus au bac, mais je ne l’ai pas eu à cause de être option.

Marie Sasseur dit: à

Ne pas dire dans ce cas  » à cause de  » , mais  » grâce à « 

Marie Sasseur dit: à

Pour ce qui me concerne, le latin c’est qq points en bonus au bac, mais je ne l’ai pas eu grâce à cette option.

Christiane dit: à

Bravo , Chaloux, pour la page du manuscrit. Oui, le mot y est mais l’image est étranger…

Christiane dit: à

étrange

Chaloux dit: à

Rosanette, j’avais compris, ma remarque s’adressait, par votre biais aux barbares.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas une image c’est une comparaison. L’articulation des faux cheveux ressemble à un chapelet. C’est au contraire lumineux et très simple lorsqu’on ne cherche pas midi à quatorze heures , comme tous ces exégètes à la petite semaine qui ne cherchent qu’à se faire remarquer.

Bloom dit: à

J’ai toujours pensé que Rimbaud avait fait ses gammes en vers latins avant de s’attaquer aux choses sérieuses.
Dans les années 80, le « musée » Rimbaud de Charleville n’avait qu’une demi-douzaine d’objets à exposer: sa valise, le madras qu’il portait autour du cou quand il est mort à la Conception, quelques livres techniques et deux ou trois photos…
S’il détestait sa ville de naissance, celle-ci le lui rendait bien, à sa façon…

Marie Sasseur dit: à

« Rimbaud écrivit son poème en partant de la vie de combat du roi numide Jugurtha contre Rome. Il fit ensuite le parallèle avec celui mené par Abdelkader qui s’était opposé durant 15 années de 1832 à 1847 à l’armée coloniale française la plus puissante du monde à l’époque.

Il faut savoir que le jeune Arthur lisait tout ce qui se publiait dans les journaux et gazettes dont certainement des articles d’actualités sur l’Emir et il fréquentait assidûment la bibliothèque municipale. Il était aussi attiré par l’Orient (cette «patrie primitive»*) du fait l’influence de son père ancien chef d’un bureau arabe en Algérie. Distingué par le Duc d’Aumale fils de Louis Philippe le lieutenant Frédéric Rimbaud avait participé à la compagne contre Abdelkader. Nous savons que cet officier modèle était lettré, auteur d’énormes ouvrages militaires, et qu’il était un linguiste arabe confirmé comme le sera plus tard Arthur Rimbaud. Ce père militaire avait écrit une grammaire arabe et une traduction du Coran dont a eu accès Arthur dans le grenier, «enfermé à 12 ans»** comme il l’écrira, ainsi qu’à une quantité de documents français-arabes sur l’expédition de l’armée en Algérie. Certains expliquent que c’est de là que viendrait l’expression d’Arthur Rimbaud : «Je, est un autre.».  »

https://blogs.mediapart.fr/edition/memoires-du-colonialisme/article/030719/il-y-150-ans-le-poeme-d-arthur-rimbaud-jugurtha

Chaloux dit: à

« J’ai toujours pensé que Rimbaud avait fait ses gammes en vers latins avant de s’attaquer aux choses sérieuses. »

Comme tous les lycéens de son temps, ça ne prouve rien.

Marie Sasseur dit: à

Rimbaud avait 14 ans il était collégien,,lorsqu’il a fait ses premières compositions originales en latin . Il a gagné plusieurs concours académiques, d’ailleurs.
Arthur était sûrement un hpi, lol.

Chaloux dit: à

Bloomie, pense à t’acheter un dictionnaire de littérature française. Tu pourras le recopier comme tu le fais de ton dico de littérature anglaise. En attendant, évite de causer de Rimbaud dont tu ne sais évidemment rien.

Christiane dit: à

Bon, j’ai passé un bon moment avec vous. A un de ces jours. Je retourne dans mon oasis au milieu des roses des sables et des mirages.

Jazzi dit: à

A propos de Carthage

DANIEL RONDEAU

Carthage toujours recommencée et romancée

Carthage, l’une des plus prestigieuses portes d’entrées africaines par laquelle le Proche-Orient et l’Europe tour à tour se sont engouffrés, méritait bien un portrait. Entre vérités historiques et légendes, c’est bien à une biographie quasi exhaustive de Carthage que Daniel Rondeau s’est attelé dans son ouvrage homonyme. Créée par Didon (Elissa), fuyant Tyr (antique cité phénicienne de l’actuel Liban), la ville établie sur un territoire où campaient à l’origine des berbères nomades, fut sans cesse envahie, détruite et réinventée. De Didon à… Flaubert, avec son immortel Salammbô, elle vit défiler, entre autres, saint Louis, dont la mémoire locale prétend qu’il se serait converti à l’Islam peu de temps avant sa mort, mais aussi saint Augustin ou Apulée, tous deux natifs de l’Algérie d’aujourd’hui. Sans oublier le célèbre Hannibal, qui fit tant trembler Rome et s’attira les foudres destructrices de Scipion Emilien, le fils de Scipion l’Africain. Désormais, ville de haute villégiature des proches environs de Tunis, où l’on peut admirer le palais présidentiel et la somptueuse mosquée inaugurée par le président Ben Ali peu de temps avant sa destitution, Carthage, avec ses ruines puniques et surtout romaines, offre toujours « le spectacle des vestiges des siècles écoulés et des nations passées ». Début de la visite !

« Avant d’être un but de guerre, c’est à dire une affaire d’hommes, Carthage est d’abord l’invention d’une femme. […] Elissa la rebelle, qui aurait quitté sa ville de Tyr après que son frère, le roi Pygmalion, « le plus scélérat des hommes », eut assassiné son mari par cupidité. Des sources convergentes établissent la création de Carthage par Elissa en 814 avant Jésus-Christ (bien qu’une tradition fixée à l’époque grecque classique évoque Carthage avant la chute de Troie, vers 1184 avant Jésus-Christ). Elissa, partie avec son trésor et quelques aristocrates tyriens, navigue vers l’ouest, fait escale à Chypre, où elle embarque le grand prêtre de la déesse Astarté (et quelques jeunes prostituées sacrées pour ses compagnons), gagne dans ses navigations le surnom d’Errante (avant de devenir pour toujours Didon en Afrique). En vue des côtes africaines, elle engage ses vaisseaux dans un golfe (l’actuel golfe de Tunis) et aperçoit une péninsule attirante, en forme de flèche. Elle débarque.
Virgile l’éclaireur, le poète latin qui chanta les peines des cœurs simples mais aussi les armes et l’homme, le « maître divin » de Victor Hugo, a immortalisé cette arrivée et la fondation de Carthage dans L’Eneide en rappelant que « c’est une femme qui a tout conduit ». Virgile et son Eneide trempée aux sources de la légende des siècles et qui résiste si bien au temps. Tout nous ramène à lui et pas seulement cette mosaïque du Bardo, à Tunis, qui le représente assis, un rouleau de papyrus dans les mains, entouré des muses de l’histoire et de la tragédie : Troie bien sûr, « toute couverte de ses ruines fumantes », présente sur les fresques d’un temple de Carthage, mais aussi les femmes, ces vies dédiées à l’amour et à la mort, les douleurs de l’histoire, ses promesses, et les lunes vagabondes. De Carthage, Virgile nous dit la découverte par les phéniciens, dans un bois sacré, d’une « tête de cheval ardent, signe qui promettait à la nation la gloire guerrière et une éternelle abondance ». Encouragés par ce cheval, dont la souple silhouette galopera longtemps sur les monnaies frappées à Carthage, les fugitifs décident de fonder une ville. « Arrivés aux lieu où tu verras maintenant d’énormes murailles et la citadelle imposante de la nouvelle Carthage, ils achetèrent tout le terrain qu’ils pouvaient entourer avec une peau de taureau : d’où lui vient le nom de Byrsa. »
Sans doute faut-il expliquer cette histoire de Byrsa, car elle est révélatrice de l’habileté diplomatique et commerciale de la Phénicienne. Didon a commencé par négocier l’implantation de sa ville avec les autorités numides. Elles lui concédèrent un lopin de terre susceptible d’être recouvert par une peau de bœuf (bursa, « peau de bœuf » en grec, « bourse » en français). Jamais à court d’intelligence, elle accepte leur proposition, qu’elle retourne en sa faveur en faisant découper la peau de l’animal en très fines lanières qui, mises bout à bout, sont longues de quatre kilomètres, et capables de circonscrire un terrain assez vaste.
Après la fondation de Carthage, le roi des Libyens, un certain Hiarbas, la demande en mariage. Elle feint de lui donner sa main, pour préserver l’avenir, mais par fidélité au cadavre de ce mari égorgé laissé derrière elle, elle organise un simulacre de cérémonie expiatoire avant ses noces et, au dernier moment, monte sur le bûcher qu’elle avait elle-même allumé, non loin de ce qui sera l’espace sacrificiel du Tophet*. Toute l’histoire à venir paraît écrite dans ces instants prémonitoires, comme d’habitude. La première femme annonce la dernière. Même grandeur d’âme, même courage, même force d’amour. L’histoire de Carthage est aussi une histoire de cœur.

(« Carthage », NiL éditions, 2008)

* Le tophet de Carthage, ancienne aire sacrée dédiée aux divinités phéniciennes Tanit et Baal, est situé dans le quartier carthaginois de Salammbô, à proximité des ports puniques.
« Hybride de sanctuaire et de nécropole », il regroupe un grand nombre de tombes d’enfants qui, selon les interprétations, auraient été sacrifiés ou inhumés en ce lieu après leur mort prématurée. Le périmètre est rattaché au site archéologique de Carthage classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Bloom dit: à

Biden’s last state visit, in Angola
– The Guardian
« The first African slaves in the US were shipped to Hampton, in the then British colony of Virginia, from Angola in 1619. Almost a quarter of the 472,000 people forced into slavery in the US came from the west and central region of Africa that includes Angola, according to the Slave Voyages database. »

La première « cargaison » d’esclaves fut importée sur le sol de l’Amérique du Nord dans un bateau hollandais. Dans les plantations du Sud des EU, les descendants d’Angolais avaient la réputation d’être des durs à cuire.
`C’était le cas de Nat Turner, dont les iaeux venaient d’Angola. Dans Ses Confessions de Nat Turner, William Styron en fait un mystique illuminé (ce qu’il était) et assoifé de sang (ce qu’il n’était pas), lui imputant des crimes qu’il n’a pas commis.
Reste que le comté de Virgine où éclata en 1831 la rébellion la plus violente de l’histoire des EU fut saisi d’une paranoia panique sans précédent qui se traduisit par un renforcement drastique des codes noirs dans tous les états de la future confédération…Raidissement qui allait jouer un rôle crucial dans la marche à guerre civile…

Bloom dit: à

aieux….

A Harar, Rimbaud déprime grave, il se trouve tout en se perdant dans le Réel et décide de prendre le large dans la nature, la nature naturante, qui « travaille » l’homme sans œuvre maintenant…
Il s’évanouit et en quelque sorte s’incorpore dans les immenses distances sans nom qu’il parcourt, dans la sécheresse de la terre qui devient la sienne, celle de son corps. C’est comme s’il avait trouvé le pays le plus aride pour y éprouver sa propre aridité. Il est usé par les saisons, et préserve sa solitude par la violence. Il marche et se tue à la tâche, court à sa perte et se réduit à l’errance et la désespérance.
Il y avait comme une prémonition quasi-macbéthienne dans Barrières de mai que Rimbaud réalise pleinement dans l’Abyssinie :

« Je veux bien que les saisons m’usent.
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif
(…)
Rien de rien m’illusionne ;
C’est rire aux parents qu’au soleil
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.

Marie Sasseur dit: à

@Rosanette dit: à
Quand je déplorais l’absence de traduction célèbres vers latins de Rimbaud postés plus haut ,cela ne me concernait pas ,mais je pensais aux autres qui n’ont ni appris ni enseigné comme moi pendant des années le latin et le grec
______

Fingers in ze noze, donc, pour la prof.

Eh bien , perso , avec mes vieux souvenirs de leçons de latin reçues au collège et au lycée, je ne serais si pas péremptoire…

Et je vais vous donner une leçon d’humilité.

______

Pour répondre a cette demande initiale :

« donnez la traduction de ce texte qui vise à aussi magnifier la grandeur de Napoleon III »

J’ai donné en lien la seule version possible du texte en latin de Rimbaud pour son poème  » Jugurtha ».
Pourquoi la seule version ?
et ici « version » son sens très spécifique, et particulier pour tous ceux qui ont fait du latin qui savent ce que thème et version veulent dire…

Pourquoi ?
Parce que cette version est celle de Rimbaud. Et de personne d’autre.

J’ai bien mis la signature dans l’extrait correspondant à la fin de la version:
« Rimbaud Jean-Nicolas-Arthur,
Externe au collège de Charleville.
Professeur : M. Duprez. »

Autrement dit Rimbaud a fait le thème et la version ; dans quel ordre je n’en sais rien.

Toujours est-il que j’aurais assez peu de chance de faire la même version que l’élève Rimbaud, de son poème en latin.
Et je vous mets au défi , après vous être imaginée vous prêter à l’exercice, de pouvoir dire genre que ppffiou, vous êtes au-dessus de ça.

Non Arthur était un génie, c’est tout.

Chaloux dit: à

Ici, pas un mot sur Paul Watson.

Bloom dit: à

l’Irlande. Les repris de justice

Non.
Les émigrants irlandais étaient soit des pauvres intégraux qui avaient survécus à la Grande Famine et embarquaient à Cobh, le port de Cork, le sud-ouest de l’île ayant été le plus touché. Ou à Liverpool quand ils avaient échoué à trouver un job dans les indistries du Lancashire.
Les repris de justice, « convicts » (parfois pour le simple vol d’une pomme) n’étaient que très rarement irlandais. Les déportés irlandais étaient des politiques (Young Ireland, IRB, Whiteboys…).
Les dames spéciales étaient surtout anglaises.
Et les Angolais étaient considérés comme les plus rebelles des esclaves.

Bloom dit: à

4Que voulez-vous que je vous raconte (…)du pays que j’ai en horreur?’
Rimbaud, Harar, 22 juillet 1881.

D. dit: à

Ce matin chez mon poissonnier j’ai trouvé de très beaux petits hareng ultra-frais qui venaient de…Dieppe !

Paul Edel dit: à

Selon le biographe de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère, ce qu’on sait à propos de Frédéric Rimbaud,le père d’Arthur, c’est que dans « la Revue d’orient, »un certain Mac Carthy avait rendu hommage au lieutenant Rimbaud qui avait fourni une traduction française de l’histoire de la tribu des Ouled Ouriech en 1850 , alors que le père de Rimbaud ,chef du bureau arabe, était en résidence dans la région de Sebdou, On sait aussi de manière certaine qu’ Arthur Rimbaud étudia l’arabe et des dialectes de la région où il vivait et qu’il se souvenait fort bien que son père Frédéric,le capitaine Rimbaud, avait laissé à la Ferme des Roches, une traduction française du Coran (avec en regard le texte arabe) et qu’il la réclama à sa famille. Cette cette étude du Coran devait lui permettre de passer pour musulman au cours de ses expéditions assez risquées dans dans le Harar et vers la région du fleuve Wabi.

Paul Edel dit: à

Oui le père de Rimbaud, Frédéric, fut un bon arabisant. Et son fils Arthur reprit le Coran dans sa traduction française, volume laissé à la ferme des Roches. La suite de mon texte ne passe pas.. mystère de la modération.

Paul Edel dit: à

dans « la Revue d’orient, »un certain Mac Carthy avait rendu hommage au lieutenant Rimbaud qui avait fourni une traduction française de l’histoire de la tribu des Ouled Ouriech en 1850 , alors que le père de Rimbaud ,chef du bureau arabe, était en résidence dans la région de Sebdou, On sait aussi de manière certaine qu’ Arthur Rimbaud étudia l’arabe et des dialectes de la région où il vivait et qu’il se souvenait fort bien que son père Frédéric,le capitaine Rimbaud, avait laissé à la Ferme des Roches, une traduction française du Coran (avec en regard le texte arabe) et qu’il la réclama à sa famille. Cette cette étude du Coran devait lui permettre de passer pour musulman au cours de ses expéditions assez risquées dans dans le Harar et vers la région du fleuve Wabi.

renato dit: à

Le hashtag Paul Watson (#FreePaulWatson), je le mets en ligne régulièrement ailleurs, ici ce serait du temps gâché.

rose dit: à

Du pays que j’ai en horreur.
Avant de finir ses joies à la Conception, il y retourne voir sa sœur avant que de revenir à Marseille

Il y a de cela quelques années, lors d’une rencontre des maisons d »écrivains, cette année là autour du Petit Liré de Joachim du Bellay, le responsable de la maison d’écrivain de Rimbaud à Charleville Mézières expliquait la sauvagerie avec laquelle il était en train de se faire virer par celui/celle qui voulait prendre sa place.

Rosanette dit: à

Des arabisants français de l’époque rares étaient ceux comme semble -t-il le père de Rimbaud a maîtriser l’arabe maghrébin
de sorte que lorsque le duc d’Aumale avait organisé un voyage dans le Maghreb il eut la déconvenue de découvrir a son arrivée au Maroc que l »‘interprète qu’il avait emmené ne comprenait rien à la langue des habitants .
il le remplaça en catastrophe par un commerçant juif Abraham Benchimol qui reçut souvent Delacroix dans sa famille et l’emmena un jour à un mariage juif
il en résulta le célèbre tableau de la noce juive à Tanger et des portraits de femmes de la famille, notamment de sa fille Preciada

rose dit: à

Christiane,

Je crois que le blogueur ci-dessus parlait de Jean Grenier le professeur de philosophie.
Ai appris hier que Camus ne vivait que depuis deux ans à Lourmarin. Sa fille y vit encore. Son fils est sorti, volontairement, des radars.

Mais, je crois pouvoir dire que, celui qu’il est allé voir, uis s’est rendu sur la tombe de son père qui etait plus jeune que lui, sous ses pieds, était l’instituteur. Nombre de ces hussards noirs de la République allaient dire aux parents, pauvres et analphabètes « ce petit, il ira loin, laissez-les aller à l’école. »

Christiane,

Merci pour les deux extraits cités.
Ils correspondent tout à fait à votre intention.

Rosanette dit: à

Sur la pratique de la raie dans le dos, qui permet de ramener a l’avant des cheveux assez longs pour camoufler une calvitie , je crois que le meilleur expert mondial est le coiffeur de Trump

rose dit: à

Du pays que j’ai en horreur.
Avant de finir ses jours à la Conception, il y retourne voir sa sœur avant que de revenir à Marseille

Il y a de cela quelques années, lors d’une rencontre des maisons d »écrivains, cette année là autour du Petit Liré de Joachim du Bellay, le responsable de la maison d’écrivain de Rimbaud à Charleville Mézières expliquait la sauvagerie avec laquelle il était en train de se faire virer par celui/celle qui voulait prendre sa place.

rose dit: à

Si ce n’est sont les irlandais, alors, je ne savais pas les anglais repris de justice émigrant aux USA.

Pablo75 dit: à

Sur la pratique de la raie dans le dos, qui permet de ramener a l’avant des cheveux assez longs pour camoufler une calvitie
Rosanette dit

C’est vrai, ça, ou c’est une blague? L’expression s’utilise toujours chez les coiffeurs?

Bloom dit: à

Dans la chantilly, le duc d’Aumale !

« – Il est dans un état épouvantable, excusez-le. Votre Sérénité, je vous demande où se trouve situé le tatouage de monsieur ?
– Le tatouage de monsieur est situé à un endroit que l’honnêteté et la décence m’interdisent de préciser davantage.
– Ah! bon, mais qu’est-ce que vous entendez par là?
– Oh! par là j’entends pas grand-chose!
– Je vous prie de vous concentrer davantage, espèce de malotrou! Alors, que représente le tatouage de monsieur, s’il vous plaît?
– Bon! Le tatouage de monsieur représente… enfin lorsque monsieur est en de bonnes dispositions… le tatouage représente: d’un côté la cueillette des olives en Basse-Provence, et de l’autre un épisode de la prise de la Smalah d’Abd-El-Kader par les troupes du duc d’Aumale en mil huit cent quarante-trois.
– Ah! Parfait! Et de plus?
– Et c’est en couleurs!
– Ah! C’est en couleurs! Bravo! Mes félicitations, monsieur! Vraiment, si, si, vraiment très bien ; mes compliments, madame! Madame a de la lecture pour les longues soirées d’hiver, c’est parfait. Votre Sérénité, vraiment, vous avez été extraordinaire, c’est vrai, vraiment, il est vareuse… il est vareuse..
– Eh!…
– Non, il est unique, pardon, je me suis trompé de vêtement, mais ça ne fait rien. Il ne me reste plus qu’à envoyer des baisers à l’assistance publique. Bonsoir mesdames, bonsoir mesdemoiselles et bonsoir messieurs.  »

-Pierre Dac et Francis Blanche, les Sars dinent à l’huile.

Marie Sasseur dit: à

Nascitur Arabiis ingens in collibus infans
Et dixit levis aura : « Nepos est ille Jugurthae… »

Dans les monts d’Algérie, sa race renaîtra :
Le vent a dit le nom d’un nouveau Jugurtha…

Il naît dans les montagnes de l’Arabie un enfant, qui est grand ;
et la brise légère a dit : « Celui-là est le petit-fils de Jugurtha !… »

Qu’en pense la prof ?

Marie Sasseur dit: à

Je ne pense pas que Rimbaud ait fait la version de son thème du coup…

Marie Sasseur dit: à

Je crois que tout le poème Jugurtha, de Rimbaud, est à retraduire.

JC..... dit: à

REVENONS AU BILLET DE L’EMIR ASSOULINE

Jadis, en des temps lointains (voir photos en noir et blanc), l’Algérie subit la colonisation odieuse de Gaulois incultes qui en avaient marre des pirates indigènes en Méditerranée. Ceux qui foutaient depuis des années le bordel dans le commerce en mer Nostre.

Gloire et orgueil pour ces mêmes indigènes vainqueurs au prix de milliers de morts, eux qui fêtèrent joyeusement l’indépendance qu’ils avaient gagné en combattant la Patrie des Droits de l’Homme, au prix de ces sacrifices.

Bonheur expansifs et joyeux des causeurs mondiaux, rêveurs absolument idiots, qui pensaient que ce triomphe servirait d’exemple aux autres asservis dans le monde.

Enfin, une victoire de la démocratie dans les territoires d’un pays en sous-développement, un succès incontestables du Peuple algérien contre l’oppression occidentale.

Pause.

C’était sans compter la constitution d’une élite carnivore, politique et militaire, qui se jeta sur la bête exsangue, riche et puissante, et laissa les populations algériennes rêver pour pas un rond !!!

Résumons
Un colonisateur en remplace toujours un autre ! Plus faible que lui !

Bloom dit: à

Rimbaud and the Commune, Wallace Fowlie
(The Massachusetts Review, 1971)

(…) These three poems, then, ‘Chant de guerre parisien’, ‘Paris se repeuple’ and ‘Les Mains de Jeanne-Marie’, are ample proof that Rimbaud’s heart was with the Commune. His personal youthful revolt in which his vocation
of a writer was clearly affirmed, coincided with his almost sudden awareness of the political and social problems of the moment. In earlier poems
of 1870, he had spoken out against the concept of the Empire (Morts de quatre-vingt-douze), and against all tyrants in one of his best poems,
Rages de Césars. At the time this sonnet was written, Napoleon III was a prisoner of the Germans. But Rimbaud put his title in the plural, Césars, in order to show that Napoleon III was merely a symbol designating all oppressors of the people./…

Chaloux dit: à

Il me semble tout de même que les travaux de Frédéric Rimbaud appartiennent surtout à la tradition familiale. Rien ou presque, voire rien du tout, n’en a été retrouvé. Et je doute que si quelque chose avait existé, l’orgueilleuse Isabelle, la sœur d’Arthur, l’eût laissé perdre, à la ferme ou ailleurs. Je n’y crois pas beaucoup.

Rosanette dit: à

@Marie sasseurl
Il naît dans les montagnes de l’Arabie un enfant, qui est grand ;
et la brise légère a dit : « Celui-là est le petit-fils de Jugurtha !
c’estcela la bonne traduction l’autre une belle infidèle que Rimbaud a du fignoler pour faire joli
ne faites pas semblant de ne pas connaître la réponse

Marie Sasseur dit: à

@c’estcela la bonne traduction l’autre une belle infidèle que Rimbaud a du fignoler pour faire joli
_____

« Il naît dans les montagnes de l’Arabie un enfant, qui est grand ;
et la brise légère a dit : « Celui-là est le petit-fils de Jugurtha ! »

C’est la version que j’ai attribuée a Rimbaud sur la foi du lien posté page précédente et que je redonne ici:

https://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Jugurtha.html

En revanche cette traduction
« Dans les monts d’Algérie, sa race renaîtra :
Le vent a dit le nom d’un nouveau Jugurtha… »

n’est pas de Rimbaud.

Marie Sasseur dit: à

Et parler de  » bonne traduction  » en poésie est proprement un non sens.

Ceci le paraît accentué par le fait que pour le latin on dit version et non traduction.

Marie Sasseur dit: à

En revanche cette traduction
« Dans les monts d’Algérie, sa race renaîtra :
Le vent a dit le nom d’un nouveau Jugurtha… »

n’est pas de Rimbaud.

Non seulement elle dénature le sens premier du vers en latin mais y ajoute une dimension « administrative » avec le mot Algérie, et raciale, ce qui est très très troublant..

Marie Sasseur dit: à

n’est pas de Rimbaud.

Je ne demande qu’à me tromper.

D. dit: à

Rimbaud, c’est pas si terrible que ça. Je m’étonne qu’on lui fasse une telle place, qu’on lui consacre autant de temps en enseignement de lettres modernes.

Bloom dit: à

Comme disait son copain Delahaie : « Pendant toute la soirée, il fut d’une gaité inaccoutumée et, à onze heures, il nous quitta pour toujours. Il ne revint à Charleville que douze ans après, dans un cercueil. »

JC..... dit: à

POESIE ou IA ?

Un poète est un malade souffreteux, un malade de solitude, un mort-vivant. Que nous devons aider, nous sportifs olympiques, lorsqu’il n’a plus assez d’opiacés pour vivre* !

* dans le cadre des lois et dérogations à respecter, par Montesquieu !

renato dit: à

« POESIE ou IA? »

Comme le dit le barde nobélisé américain, les poètes finissent noyés dans les lacs.

Jean Langoncet dit: à

@POESIE ou IA ?

Je me sens l’âme d’un hooligan ce soir, allez : Humanités gréco-latines ou le reste du monde (ce qu’il en restera d’humain sans elles) ? Salut salut les tenanciers du Livre

Jean Langoncet dit: à

« Écr.l’inf. »

Jean Langoncet dit: à

@Résumons
Un colonisateur en remplace toujours un autre ! Plus faible que lui !

Heu ! Non, rien … enfin si, adios amigos

Bloom dit: à

« …comme des chats giflés…. »

-Les Assis

Paul Edel dit: à

Dans cette lettre, Arthur Rimbaud exprime à sa famille son désir de fonder une famille et d’avoir un fils.

« Harar, le 6 mai 1883.
 Mes chers amis,
Le 30 avril, j’ai reçu au Harar votre lettre du 26 mars. Vous dites m’avoir envoyé deux caisses de livres. J’ai reçu une seule caisse à Aden, celle pour laquelle Dubar disait avoir épargné vingt-cinq francs. L’autre est probablement arrivée à Aden, à présent, avec le graphomètre. […] Ci-inclues deux photographies de moi-même par moi-même. Je suis toujours mieux ici qu’à Aden. Il y a moins de travail et bien plus d’air, de verdure, … […] Isabelle a bien tort de ne pas se marier si quelqu’un de sérieux et d’instruit se présente, quelqu’un avec un avenir. La vie est comme cela, et la solitude est une mauvaise chose ici-bas. Pour moi, je regrette de ne pas être marié et avoir une famille. Mais à présent, je suis condamné à errer, attaché à une entreprise lointaine, et tous les jours je perds le goût pour le climat et les manières de vivre et même la langue de l’Europe. Hélas ! à quoi servent ces allées et venues, et ces fatigues et ces aventures chez des races étranges, et ces langues dont on se remplit la mémoire, et ces peines sans nom, si je ne sais pas un jour, après quelques années, pouvoir me reposer dans un endroit qui me plaise à peu près et trouver une famille, et avoir au moins un fils que je passe le reste de ma vie à élever à mon idée, à orner et à armer de l’instruction la plus complète qu’on puisse atteindre à cette époque, et que je vois devenir un ingénieur renommé, un homme puissant et riche par la science ? Mais qui sait combien peuvent durer mes jours dans ces montagnes-ci ? Et puis disparaître, au milieu de ces peuplades, sans que la nouvelle en ressorte jamais. […] La seule chose qui m’intéresse, [ce] sont les nouvelles de la maison et je suis toujours heureux à me reposer sur le tableau de votre travail pastoral. C’est dommage qu’il fasse si froid et lugubre chez vous, en hiver. Mais vous êtes au printemps, à présent, et votre climat, à ce temps-ci, correspond avec celui que j’ai ici, au Haras, à présent.
Ces photographies me représentent, l’une, debout sur une terrasse de la maison, l’autre, debout dans un jardin de café ; une autre, les bras croisés dans un jardin de bananes. Tout cela est devenu blanc, à cause des mauvaises eaux qui me servent à laver. Mais je vais faire de meilleur travail (sic) ans la suite. Ceci est seulement pour rappeler ma figure, et vous donner une idée des paysages d’ici.
Au revoir. »

Bloom dit: à

Dimanche 4 octobre 1891

Isabelle Rimbaud à sa mère

(…) Revenant près d’Arthur, je le trouve ne larmes. Sa jambe tant désirée, si impatiemment attendue, il n’est plus en état de l’essayer ! « Je ne la mettrai jamais, dit-il ; c’est fini, bien fini, je sens que je vais mourir. » (…)

Quand il se réveille, il regarde par la fenêtre le soleil brillant toujours dans un ciel sans nuages et il se met à pleurer, disant que jamais plus il ne verra le soleil dehors : « J’irai sous la terre, me dit-il et toi tu marcheras dans le soleil ! » Et c’est ainsi toute la journée une plainte incessante, un désespoir sans nom. (…)

28 octobre 1891 : Sa vie s’achève « dans une sorte de rêve continuel » disant des « choses bizarres », appelant parfois Isabelle « Djami », du nom de son domestique à Harar.

Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, pp. 799-803.

Edmond Poivre dit: à

Crise politique – Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale dans le pays, sur fond de débats tendus autour du budget.

« Notre Assemblée nationale est devenue un refuge de criminels, un repaire de dictature législative qui cherche à paralyser les systèmes administratif et judiciaire et à renverser notre ordre démocratique libéral », a déclaré le président Yoon, accusant les élus de l’opposition de couper « tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation qui sont la lutte contre les crimes liés à la drogue et le maintien de la sécurité publique. »

Chaloux dit: à

Le fin de l’histoire.

« Le plus probable, c’est qu’on va plutôt où l’on ne veut pas, et que l’on fait plutôt ce qu’on ne voudrait pas faire et qu’on vit et décède tout autrement qu’on ne le voudrait jamais, sans espoir d’aucune espèce de compensation. »

Arthur Rimbaud à sa famille, Aden, 15/01/1885.

Chaloux dit: à

le fin mot.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Incroyable ! Dans son dernier livre, « Dictionnaire amoureux du pouvoir », Alain Minc, homme de très grand niveau et qui sait mille choses, écrit, p. 330 : « Talentueux, il transforme cet incident en martyrologue et en fera l’événement fondateur de sa carrière. » Même si vous avez 200 dictionnaires unilingues (c’est mon cas), ne cherchez pas le mot « martyrologue » : Vous ne le trouverez pas . La raison ? Ce mot n’existe pas en français. Ce qui existe, c’est un mot qui lui ressemble un peu : « martyrologe ». Une nouvelle fois, je ne peux pas croire à une inadvertance.
Alain n’a pas vérifié avant d’écrire.

Bloom dit: à

Minc alors! C’est grave, docteur Schweitzer?
Et enculer les mouches, c’est du bon français?
Quid de « coquille »?
Qui a publié sait qu’il y a des erreurs qui passent à l’as malgré les nombreuses relectures des épreuves.
Dans sa correspondance qu’il soignait particulièrement, Samuel Beckett n’arrête pas de faire des fautes d’orthographe en anglais comme en français.
Va-t-on crier au scandale et lui retirer son Nobel pour autant?
Un peu de sérieux dans les rangs des macronistes, svp, avant le plongeon terminal.

D. dit: à

Minc est d’un niveau tellement haut qu’il a collectionné presque toutes les erreurs, à mon sens.

D. dit: à

Barnier n’est pas responsable de ce qui se passe. C’est Macron. Ne pas perdre ça de vue. Cet homme est une calamité.

Marie Sasseur dit: à

@Barnier n’est pas responsable de ce qui se passe.

Non, mais il aura fait le maximum, dans cette mission impossible.
Le plus grave c’est l’incertitude économique, si aucun budget n’est voté. Les entreprises anticipent déjà un début d’année 2025 très difficile.
Cette absence de budget, la fébrilité a la perspective qu’il n’y en ait pas, fait aussi ressortir à quel point l’économie est sous perfusion de financements publics.

MC dit: à

Se rappeler tout de même l’envolée rimbaldienne «  O la pureté des races antiques… »

Marie Sasseur dit: à

Pas de choix Goncourt pour l’Algérie cette année.
Ohff, de toute façon Daoud ne l’aurait pas eu.

D. dit: à

En tout cas nombre de boulangerie n’auront pas attendu 2025 pour mettre la clé sous la porte pour cause de factures d’électricité exhorbitante. Merci qui ? Merci « en marche » et merci « renaissance ».
Heureusement, Marine Le Pen s’en préoccupe, elle.

Jazzi dit: à

S’en préoccuper, ça ne mange pas de pain.
Quand il lui faudra agir, ce sera une autre paire de marche !

MC dit: à

Se rappeler la distinction présent futur, et que nascit n’est pas nascebit. Je suppose que DHH a ses raisons pour traduire par un present. » Il nait « n’est pas il naîtra »…. MC

rose dit: à

Une paire de manches.

C’est Macron. Ne pas perdre ça de vue. Cet homme est une calamité.

Il est en Arabie Saoudite. Il ne démissionnera pas. Il voyagera jusqu’au bout en tant que président de la République. D’un côté, la France à genoux. De l’autre, un parfait indifférent au peuple. En face, de l’autre coté de notre océan atlantique, un répète ce type de comportement basé in extenso sur un moi hypertrophié et un culte de la personnalité.

rose dit: à

Le présent, il recoupe beaucoup de choses, mais Rosanette nous l’expliquera avec grande intelligence et clarté afférente.

rose dit: à

Un présent, au hasard, par exemple ;
Aussitôt qu’apparaît dans son berceau de brume l’Aurore aux doigts de rose, j’appelle tout le monde à l’assemblée et dis :
Ulysse
Amis, de cet endroit, nous ne pouvons rien voir, ni le point du noroît, ni celui de l’aurore : le Soleil des vivants, où tombe-t-il sous terre ?

rose dit: à

Ce dessin de Rimbaud fait par Verlaine.

Il est les mains dans les poches crevées. Son paletot aussi était idéal. Il allait sous le ciel, Muse, et était son féal.
Oh la la,

rose dit: à

MC
Le vol de donnees est à la base de la création romanesque, après, l’on est bon ou l’on est mauvais […]

Le viol de données.

Cela dépend de ce que chacun a dans la tête.

rose dit: à

Distingué par le Duc d’Aumale fils de Louis Philippe le lieutenant Frédéric Rimbaud avait participé à la compagne contre Abdelkader

à la campagne

Sur le blog de Cherif Lounès

rose dit: à

Arthur Rimbaud

Ma bohème

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot soudain devenait idéal ;

J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ;

Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.

Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

Marie Sasseur dit: à

le MaCaque découvre la conjugaison latine.
Il va mettre la semaine pour traduire ces premiers vers du poème Jugurtha, de Rimbaud. Il est pas rendu.
Deachach va l’aider. Elle a la « bonne  » traduction, celle que j’ai postée.

Marie Sasseur dit: à

Daoud a pu ressortir de chez lui, lol.
Il n’a pas peur de Saâda.

D’ailleurs, il affirmé que cette jeune femme a été manipulée.
Odieux, jusqu’à la nausée

Tiens, Judith Bouilloc a reposté sa lettre aux jurés Goncourt. Elle y a mis des pièces jointes ! Et des liens !

C’est pas comme une lettre au père Noël, hein, elle dit très bien ce que ce texte de Daoud a de monstrueux pour les femmes, qu’il méprise et chosifie. Comme le font… qui déjà ? Des barbus ?

https://blogs.mediapart.fr/judith-bouilloc/blog/031224/lettre-ouverte-lacademie-goncourt-0

Marie Sasseur dit: à

Boualem et les autres

« Question de Mme RICHARD Olivia (Français établis hors de France – UC) publiée le 03/10/2024
Mme Olivia Richard appelle l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères le nombre de français incarcérés à l’étranger en 2024. Selon les chiffres communiqués par le Quai d’Orsay en 2017, on estimait à 2.056 le nombre de Français incarcérés à l’étranger, contre environ 1.270 en 2022. Elle lui demande le nombre exact de Français détenus à l’étranger au 1er septembre 2024 et leur répartition géographique.

Publiée dans le JO Sénat du 03/10/2024 – page 3456

Réponse du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères publiée le 05/12/2024
Le texte de cette réponse est en cours de publication.

Page mise à jour le 28 novembre 2024:
 »
Site du Sénat

MC dit: à

Non , je ne découvre pas les conjugaisons latines, Marie Sasseur, mais je pourrais vous répondre qu’un premier prix de vers latin demande une discipline où il est certain qu’on ne substitue pas un présent au futur…Maintenant, si vous préférez les Belles Infidèles….

Rosanette dit: à

@MC
nascitur est un present qui traduit(ou est traduit) normalement par un present
si Rimbaud avait voulu exprimer le futur il aurait écrit NASCETUR et non le NASCEBIT que vous indiquez, forme qui n’existe pas dans la langue
La vieille prof n’a pu s’empêcher de cette mise au point

renato dit: à

Je n’ai pas envie de me taper un texte aussi long pour si peu, mais je suppose qu’il faut évaluer ce que Rimbaud dit, et donc pourquoi l’on choisit le futur — DHH a sans doute ses raisons —. J’ai toujours à l’esprit la déclaration de propriété de Michel-Ange * (Pietà vaticana), où l’imparfait, qui lui vient de Pline via le Politien, renvoie aux grands artistes grecs qui signaient justement avec l’imparfait (Polyclitus faceibat ; Appelles faciebat), comme s’il y avait quelque chose d’indéfini à compléter : œuvres jamais parfaites, donc toujours perfectibles.

* michael a[n]gelus bonarotus florent[inus] faceba[t]
https://www.didatticarte.it/Blog/wp-content/uploads/2022/01/pieta-firma.jpg

Bloom dit: à

Allez, Rimbaud en anglais, tel que le fréquente Patti Smith. Pas pire!

Evil

While the red spittle of the grape-shot

Whistles all day in the infinite blue sky:

While the battalions, scarlet or green, fly,

By the King who jeers, en masse, into the pot:

While the terrible stupidity grinds and crushes,

And makes a smoking heap of a thousand men:

– Poor Dead! In summer, among the rushes,

In your joy, sacred Nature, who created them!…

– There’s a God, who laughs at altar-cloths

Of damask, incense, and great gold chalices:

Who dozes to Hosannas for lullaby,

And wakes when mothers, gathered in their grief,

Weeping under their old black bonnets, sigh

And yield Him the coin knotted in their handkerchief.

Marie Sasseur dit: à

Les propos du MaCaque, qui continue de se pignoler sur mon pseudo, sont de plus en plus confus.
J’ai posté deux  » versions » des premiers vers de ce poème en latin de Rimbaud, trouvant très très troublant les choix de traduction de l’une d’elle.

Demandant l’avis de la prof de latin, elle répond que la version utilisant les mots Algérie et race est, je la cite :
une « belle infidèle que Rimbaud a du fignoler pour faire joli »
Alors que pour moi, c’est une version contestable dans l’ideologie qu’elle porte.
Et je précise que cette version N’EST PAS celle de Rimbaud.
Elle est d’ailleurs et étrangement la plus communément relayée.
Et personne n’a moufté. Trouvant même cela  » joli »

Pauvre Rimbaud tu as bien fait de te casser, et fuir cette bande de tarés, qui ont naquis depuis toi.

rose dit: à

Rosanette ♥️

Marie Sasseur dit: à

Rooo, je n’avais pas vu que le MaCaque s’est fait mettre au piquet, par Madame la professeur de latin

Deachach n’a pas compris que le MaCaque ne connaît que le latin de la messe des fachos de ma messe en latin.

Il va la copier 100 fois sa conjugaison du verbe naquir, ptdr

Marie Sasseur dit: à

Le MaCaque ne connaît que le latin de la messe des fachos de la messe en latin.

JC..... dit: à

MON BOUCHER EST UN ARTISTE

« Pourquoi battez-vous votre femme, immonde crapule ? »

« Pour l’attendrir, bougre de simplet …! »

Paul Edel dit: à

C’est assez curieux ces multiples récupérations de Rimbaud. Les symbolistes, s’appuyant sur le sonnet « Voyelles » voient en lui un symboliste évident. Les surréalistes en ont fait un archange de la révolte et aussi un ésotérique superbe. Claudel et Mauriac ont voulu absolument le récupérer comme si il était un bon chrétien !..Les fascistes italiens ont salué LE Rimbaud africain , aventurier et trafiquant d’armes. Les allemands ont vu en lui un Germain par son origine ardennaise. C’est aussi une véritable aubaine pour les universitaires qui continuent à déchiffrer ses poèmes « Illuminations »  comme d’excitants rébus . Les communistes -malgré les preuves qui manquent- furent persuadés de sa participation active à la Commune. Etc etc.
Ce qui m’intéresse c’est le Rimbaud qui ne veut plus entendre parler de sa période littéraire, q qui fuit la vieille Europe, s’abrutit de soleil, s’engage dans des armées pour déserter, veut gagner vite de l’argent en vendant des armes, celui qui appris l’arabe sérieusement , souhaite faire des communications remarquées aux sociétés géographiques et prendre des photos de tribus mal connues. Quelle courbe de vie ! l’homme du « dérèglement de tous les sens » ce Rimbaud de qui demande soudain à sa famille de placer son argent chez un notaire , achète quelques champs pas loin de la ferme maternelle, avoue qu’il aimerait rentrer en France se marier, avoir une petite retraite convenable et pouvoir admirer un fils qui réussisse . Ses lettres, précises, nettes, claquantes tantôt de fermeté, de projets, tantôt angoissées et tragiques à sa famille, ne sont n’est pas moins passionnantes que celui qui a claqué la porte de la poésie à vingt ans.

pourmapar dit: à

celui qui a claqué la porte de la poésie à vingt ans.

Eh oui, Paul Edel, la poésie devient peut-être « illisible » après son passage!

D. dit: à

La restauration de la cathédrale ND de Paris, non encore achevée en totalité, faut-il le preciser, s’est faite de façon convenable, mais dans un empressement parfaitement inutile, avec le recours absurde à une compétence militaire, personne de qualité, certes, hélas aujourd’hui décédée.
Le pilotage de ce chantier aurait normalement dû se dérouler durant au moins dix années sous la direction d’un Architecte des monuments historiques de l’établissement public de maîtrise d’ouvrage des travaux culturels (EPMOTC). Il n’en a rien été, Macron ayant voulu récupérer ce triste incident dans le but de redorer un peu sa médaille couleur inox bon marché piquetée de points de rouille.
Plusieurs artisans, compagnons et même chefs d’entreprise, même s’ils ont été fiers du travail qu’ils ont accompli, ont souligné en off la tension générale et les délais très difficiles à tenir, bref, les 5 ans fixés arbitrairement, ou en vague relation avec la tenue des JO de 2024… plutôt un caprice qu’autre chose.
Alors que la France a de grandes difficultés budgétaires, Macron invite le 7 décembre, à grands frais, et en mobilisant une énième fous des effectifs policiers hors-norme, une centaine de personnalités, têtes couronnées ou artistes, beaucoup n’ayant aucun rapport de près ou de loin avec la cathédrale et surtout avec ses fonctions et son symbolisme.
Tout cela est-il responsable ?
Évidemment : non.

Paul Edel dit: à

A méditer le constat de Julien Gracq ( océanique ici) sur le Rimbaud d’« une saison en enfer. »
Il écrit:« Qui se chargerait de conclure la pensée de Rimbaud, qui ne conclut jamais ? Éternel insurgent, tout entier en courtes charges furieuses et inabouties. La Saison n’est que mouvements de l’âme violents et entre-heurtés, avec quelque chose des interférences échevelées, imprévisibles, de la grosses houle qui cogne et rebondit contre les quais d’un bassin ouvert. »

D. dit: à

(…) L’opinion rend Macron responsable de la situation actuelle, en raison des deux éléments déterminants que sont la dissolution et le déficit pibluc dégradé de la France (…) explique le sondeur Bernard Sananès, de l’institut Elabe, à l’AFP.

Marie Sasseur dit: à

Les documentaires proposés cette semaine à la télé, sur la reconstruction de ND de Paris donnent à voir des beaux portraits. De forts caractères, des engagements, une volonté…
Très émouvants.
L’aventure se termine et ce sentiment de grand vide, ils l’ont toutes et tous exprimé.

Alors après le catwalk JCC* dans la nef, avec Trump en gestion star, bof bof…

*

https://www.francebleu.fr/s3/cruiser-production-eu3/2024/11/a8e3eef9-8cd5-4663-9b7f-957e3892bd76/1200x680_sc_castelbajac-1.webp

Marie Sasseur dit: à

Gosh , Trump en guest star.

D. dit: à

Mais alors pourquoi, au second tour des dernières législatives, une bonne partie de la même « opinion » a faut barrage au RN, créant l’Assemblée actuelle, et ouvrant la voie au choix par Macron du type de premier ministre nommé ? Parce que, tenez-vous bien, on parle de Bayrou pour le prochain !
Que « l’opinion » prenne aussi ses responsabilités dans l’isoloir.

Marie Sasseur dit: à

Barnier a eu cette idée, folle ? de sortir le texte de la motion de censure de melenchon que le pen va voter cet après-midi, devant les caméras du jt télévisé.

Soit les journaleux ne font pas leur boulot, en ne reproduisant pas ce document, soit des français votent pour des députés qui les prennent pour des cons. Qu’ils sont, visiblement.

Je pencherais pour les deux options.

MC dit: à

DHH, j’ai du reconstituer le texte, qui a l’époque n’était pas affiché ! .Je laisse à Sasseur ses jugements pur le moins contestables sur la langue qui fut celle de Virgile comme du Concile de Trente… Bien à vous. MC.

Marie Sasseur dit: à

Ce mange merde , ce dément, va me ficher la paix, oui ?

Qu’est ce que j’ai écrit, LA, encore visible plus haut dans la page de commentaires:

Marie Sasseur dit: à
Nascitur Arabiis ingens in collibus infans
Et dixit levis aura : « Nepos est ille Jugurthae… »

Dans les monts d’Algérie, sa race renaîtra :
Le vent a dit le nom d’un nouveau Jugurtha…

Il naît dans les montagnes de l’Arabie un enfant, qui est grand ;
et la brise légère a dit : « Celui-là est le petit-fils de Jugurtha !… »

Qu’en pense la prof ?

____

Mon pauvre Passou c’est quoi devenu votre cour des miracles ?
Un asile pour vieux aliénés toxiques ?

Marie Sasseur dit: à

Heureusement que Deachach lui a claqué le museau au MaCaque, mais il n’a toujours pas compris la leçon.

MC dit: à

Rimbaud n’est peut-être pas si incorrect idéologiquement que Sasseur veut le dire. On lui signale que le « mollis Arabs » puisqu’elle veut parler latin, apparaît au troisième siècle chez Claudien. Dans le genre, ce n’est pas pire que la Jugurtherie exhumée…

Marie Sasseur dit: à

Et vazy, le pauvre connard continue son cirque.
Ça ne lui suffit pas de se faire remettre en place en permanence ?
Au moins aura-t-on vu que son imposture ne se limite pas à quelques fadaises.
Après cette baffe magistrale.

Marie Sasseur dit: à

Nascitur Arabiis ingens in collibus infans

N’y a-il pas un souci grammatical ?

Bloom dit: à

Gracq met en plein dans le mille, Paul Edel. On n’encage pas l’oiseau moqueur.
Question pour vous: comment expliquer le désert littéraire allemand actuel (en tous cas c’est ainsi que je le ressens, je ne demande qu’à être détrompé)?
Ne passez pas trop de temps à la réponse, mais quelques éléments seraient les bienvenus.

Mauvaise pensee dit: à

« Un grand enfant est né dans les collines arabes… »

Rosanette dit: à

@marie sasseur
je ne lui ai pas « claqué le museau » ;ce n’est pas mon genre.
Et je ne vois pas en quoi il serait ridicule, si on n’est pas un professionnel de la chose, d’avoir oublié comment exactement se forme le futur latin ,ce qu’on a su impeccablement en Sixième mais dont on n’a jamais eu l’occasion de se préoccuper depuis.
En revanche en tant que professionnelle de l’enseignement de ces subtilités aux enfants de sixième que j’ai eus autrefois sous ma houlette, j’aurais considéré comme inconvenant de ma part de laisser passer ce barbarisme sans réagir,
Cela aurait pu alimenter toutes les hypothèses sur l’état, probable à mon âge , de mes capacités cognitives.
Mais cela n’emporte aucun jugement dévalorisant de celui qui a commis cette faute

Marie Sasseur dit: à

@Mais cela n’emporte aucun jugement dévalorisant de celui qui a commis cette faute

Sans doute, mais ce n’est pas mon cas.
Dans mon activité professionnelle les imposteurs et les menteurs sont assez rapidement démasqués.

Bloom dit: à

Alors que la France a de grandes difficultés budgétaires, Macron invite le 7 décembre, à grands frais, et en mobilisant une énième fous des effectifs policiers hors-norme, une centaine de personnalités, têtes couronnées ou artistes, beaucoup n’ayant aucun rapport de près ou de loin avec la cathédrale et surtout avec ses fonctions et son symbolisme.


Autant que pour les JO.
Et je le répète, le premier PM d’EM (que je considère comme un adversaire politique) a quasiment tout géré au début, que ce soit ND ou la crise du Covid. Mon ami historien qui a été choisi par feu le Général Georgelin pour rédiger le livre de la réouverture de ND commandé par l’Elysée, s’est vu interdire la mention du simple nom du maire du Havre par les conseillers du PR. Entre autres choses.
Chacun en tirera les conclusions qu’il voudra, mais il semblerait que la règle qui veut que l’abus de pouvoir soit contreproductif est encore démontrée avec éclats (de vitraux).
(Caligula avait nommé son cheval ministre; Trump va-t-il égaler cette sympathique ‘volonté disruptive’?).

Marie Sasseur dit: à

Cela dit Deachach, je considère , avec ce qu’il me reste de mes années de latin au collège et au lycée, que cette phrase est grammaticalement fausse :

Nascitur Arabiis ingens in collibus infans

renato dit: à

À propos de guerres :
« La Chine interdit les exportations vers les États-Unis de gallium, de germanium, d’antimoine et d’autres matériaux essentiels pour la haute technologie. »

Marie Sasseur dit: à

Pour cette gigantesque aventure humaine,le coq perché au sommet de la flèche de ND porte en lui le nom des 2000 femmes et hommes de bonne volonté, tout le reste est…

Bloom dit: à

Une authentique lectrice de Rimbaud:

I keep trying to figure out what it means
to be american. When I look in myself
I see arabia, venus, nineteenth-century
french but I can’t recognize what
makes me american.

-PATTI SMITH, Early Work (1971)

Rosanette dit: à

@marie sasseur
vous écrivez
« Je considère , avec ce qu’il me reste de mes années de latin au collège et au lycée, que cette phrase est grammaticalement fausse « :
Certes vous n’avez pas tort;mais c’est vraiment un minuscule barbarisme qu’a commis commis Rimbaud en écrivant Arabiis, au lieu de arabis oui arabibus qui auraient été corrects ; et qui d’ailleurs comme adjectifs auraient dû avoir une initiale minuscule .
Moins attentive et avertie que vous ,je n’avais pas remarqué cette faute

Bloom dit: à

questionnement rimbaldien s’il en est…

rose dit: à

Être américain, ce n’est pas être mormon, dit plus simplement.

rose dit: à

Aujourd’hui, 4 décembre c’est la sainte barbe.
Deux coupelles avec du coton au fond que l’on mouille d’eau du robinet.
Dans une, du blé, dans la seconde des lentilles.

Mettre du bolduc rouge autour des tiges le jour du repas de Noël, et vous, cela vous signalera l’abondance ou pas des récoltes futures.

Bloom dit: à

mormon l’noeud…

être ni mormon, ni morave du Wisconsin, ni adeventiste du 7e jour ou encore mennonite ou amish…pas faile dans ces grandes étendues vides où l’on doit parler fort pour se faire entendre (eh oui, ça vient de là, ces poumons de stentor)
Les amish de mes amish…etc

Bloom dit: à

adventiste…

Shakers, Quakers, Fifth Monarchy Men, Muggletonians…you name it

Bloom dit: à

Il y a des années, à Yellowstone, mon copain Patrick a été mis en garde par des randonneurs US qui lui ont dit qu’il était préférable qu’il ne porte pas sa fille de 8 ans sur des épaules en lui tenant les jambes car certains esprits un peu tordus auraient pu y voir une forme d’attouchement…
Angliciste comme moi, Patrick a été scotché…et n’a pas pris le risque de se retrouver avec un des personnages sorti du Goncourt de Jean-Paul Dubois.
(mais un président peut déclarer qu’il faut attraper les femmes par la chatte sur un moi brulant…)

Marie Sasseur dit: à

Oui merci Deachach, ça aussi, mais non, il s’agit de la place des mots dans la phrase.
Si vous avez le temps, bien sûr.

Bloom dit: à

« pourrait y voir »… Pluto.

Bloom dit: à

Un site FB intéressant, ce qui est rare: parti pris littéraire intéressant, quelques clichés superbes (Leonard Cohen, François Hardy, George Harrison), d’une époque l’autre…
https://www.facebook.com/NDYdylan

Bloom dit: à

Belles photos de Joan Baez & de Janis Joplin aussi…

Rosanette dit: à

@marie sasseur
non rien de fautif ;
ce sont des choses que la langue poétique tolère;
Hexamètre oblige

D. dit: à

Joan Baez ? Insupportable.

Bloom dit: à

J’ai demandé à la municipalité de Chaville de diffuser les chansons de Joan Baez pour Noel.
Ils ont accepté.
Et je me suis laissé dire que le seul résident conséquent de la commune, notre ami Nobel de literature (comme Dylan, ex compagnon de Joan),l’adorait.

Paul Edel dit: à

Bloom vous me posez une question: « comment expliquer le désert littéraire allemand actuel (en tous cas c’est ainsi que je le ressens, je ne demande qu’à être détrompé)? Je ne peux pas vous répondre car il y a trop longtemps que je ne suis plus de prés l’actualité littéraire d’outre-Rhin. Je reste persuadé qu’il y a ici ou là des talents émergents. Pour l’instant, l’écrivain allemand que je lis avec passion et admiration et depuis 30 ans c’est Bernhard Schlink. S’il n’y avait qu’un texte de lui à lire en priorité je choisirais « La Petite fille » , traduit par Bernard Lortholary car c’est dans ce roman que l’auteur confronte avec le plus de finesse, de nuances et de profondeur ce qui a séparé les allemands de l’Ouest de ceux de l’E. il analyse le fossé des générations et le redoutable oubli, pour certaines jeunes allemands de ce que fut l’infamie nazie.Enfin, il montre remarquablement comment trois couples sont à la dérive. Comme toujours, il explore avec une lucidité assez angoissée comment se transforme son pays d.. Je partage complètement l’avis du critique littéraire qui dans « Le monde » présentait ce roman « La petite fille ». »Certains grands romans parviennent à encapsuler toute une époque, à montrer comment l’histoire fait son chemin dans les recoins les plus intimes des familles et des êtres. »  Tout est dit.

D. dit: à

Je remarque que quand Chaloux et Puck disparaissent un temps, Bloom devient tout guilleret.
J’en conclus qu’il est opprimé par ces deux-là.

Marie Sasseur dit: à

Merci Deachach, alors il faut en revoir la version car aucune des 2 proposées ne correspond précisément au sens du vers en latin.
Pour vous remercier, un site peut-être utile aux latinistes :

https://outils.biblissima.fr/fr/collatinus-web/

Bloom dit: à

Merci de votre réponse, Paul Edel. Je lis aussi avec grand bonheur Bernard Schlink.
Mais les Allemands sont 85 millions…et la plus importante foire du livre est à Francfort…
Tout lecteur peut citer les noms d’écrivains contemporains espagnols, italiens, israéliens, latino-américains, mais il semblerait que les auteurs germanophones aient du mal à franchir les frontières de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse.
Est-ce un problème de traductions/traducteurs?
Cela me préocuppe quelque peu…La lecture de Ansichten eines Clowns de Böll m’a durablement marqué…

D. dit: à

J’ai été très content de mes harengs frais dieppois. Plein d’oméga-3.
Je vous recommande cette expérience, Closer.

Paul Edel dit: à

Schlink n’est pas sans affinités avec Heinrich Böll parce que ,comme Böll, il garde la même méfiance envers des « hommes incapables de se souvenir » et lui aussi insiste sur le fossé des générations, et comme Böll, Schlink s’intéresse en priorité aux femmes .Qu’on se souvienne de Böll qui a réussi son « portrait de groupe avec dame »(1971); les deux ont traité la question des années de plomb et de la bande à Baader. Je comprends que « la grimace » vous ait marqué. Remarquable. Le grand livre parfait ,là où la virulence satirique de Böll est la plus affinée et affirmée, c’est dans le roman «  »Billard um Halb zehn »(1960) curieusement traduit aux éditions du Seuil par « les deux sacrements ».

pourmapar dit: à

la poésie devient peut-être « illisible » après son passage!

Pas d’accord, mais il conviendrait d’ajouter poésie française car côté anglo-américain, on est dans le très lisible et pénétrant tout au long du 20e et 21es.

Certes pas! Relire T.S. Eliot.Notamment la lecture de Pierre Vinclair dans son  » Penser dans l’illisible : The Waste Land chez Hermann, 2018.
L’illisible étant une avancée plus que positive!.
Bien à vous M. Bloom.

D. dit: à

Aimez-vous le hareng, Paul Edel ?

D. dit: à

Je pense que le hareng frais ne peut qu’influer positivement sur la qualité d’écriture.

Bloom dit: à

Désolé mais le lis TS Eliot dans le texte et apprécie The Old Possum’s Book of Practical Cats autant que The Wasteland et davantage.tage que ses poèmes aux relents antisémites.
Pas besoin de truchement pour TSE, qui était le sujet d’un cours en L2 sur la littérature britannique au 20e siècle.
Voilà pourmapart.
Macavity’s a ginger cat, he’s very tall and thin;
You would know him if you saw him, for his eyes are sunken in.
His brow is deeply lined with thought, his head is highly domed;
His coat is dusty from neglect, his whiskers are uncombed.
He sways his head from side to side, with movements like a snake;
And when you think he’s half asleep, he’s always wide awake.

Macavity, Macavity, there’s no one like Macavity,
For he’s a fiend in feline shape, a monster of depravity.
You may meet him in a by-street, you may see him in the square—
But when a crime’s discovered, then Macavity’s not there!

He’s outwardly respectable. (They say he cheats at cards.)
And his footprints are not found in any file of Scotland Yard’s.
And when the larder’s looted, or the jewel-case is rifled,
Or when the milk is missing, or another Peke’s been stifled,
Or the greenhouse glass is broken, and the trellis past repair—
Ay, there’s the wonder of the thing! Macavity’s not there!

And when the Foreign Office find a Treaty’s gone astray,
Or the Admiralty lose some plans and drawings by the way,
There may be a scrap of paper in the hall or on the stair—
But it’s useless to investigate—Macavity’s not there!
And when the loss has been disclosed, the Secret Service say:
‘It must have been Macavity!’—but he’s a mile away.
You’ll be sure to find him resting, or a-licking of his thumbs;
Or engaged in doing complicated long division sums.

Macavity, Macavity, there’s no one like Macavity,
There never was a Cat of such deceitfulness and suavity.
He always has an alibi, and one or two to spare:
At whatever time the deed took place—MACAVITY WASN’T THERE!
And they say that all the Cats whose wicked deeds are widely known
(I might mention Mungojerrie, I might mention Griddlebone)
Are nothing more than agents for the Cat who all the time
Just controls their operations: the Napoleon of Crime!

From Old Possum’s Book of Practical Cats. Copyright © 1939 by T. S. Eliot, renewed © 1967 by Esme Valerie Eliot. 

Bloom dit: à

Un de mes cours..
TS Eliot est né américain mais est devenu anglais et fait partie à ce titre de l’histoire de la littérature anglaise. Contrairement à Henry James qui bien qu’américano-anglais est considéré comme appartenant à la littérature américaine.
Pas de règle donc; comme pour la langue, c’est l’usage qui prévaut.

Bloom dit: à

Churchill avait une mère américaine mais il est né en Angleterre, donc il n’était pas américain. Il a été question, après sa mort, d’en faire un citoyen américain honoraire…
Les Irlandais sont très forts pour trouver des gloires étrangères à qui ils attribuent une citoyenneté honoraire*, pour un rapport souvent ténu avec leur île d’Emeraude. D’ailleurs je crois que c’est Kennedy (JFK, le seul vrai avec son frère Robert) qui avait soulevé la question…
Le bon historien français de l’Irlande, Pierre Joannon, a obtenu la nationalité irlandaise à la fin des années 90.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Joannon

*très forts pour attirer des capitaux étrangeres dans leur paradis fiscal aussi…

Rosanette dit: à

@marie sasseur
je ne vois pas ce qui remet en question la traduction; il vient de naître fun enfant plein de grandeur sur les collines de l’Arabie

rose dit: à

ce sont des choses que la langue poétique tolère.

Rosanette

Ce que l’on nomme licence poétique ?

Hexamètre oblige.

Pour arriver à former un hexamètre ?

Marie Sasseur dit: à

« enfant plein de grandeur « , vous êtes sûre de votre traduction ?
Il ne me semble pas que ce soit ce qui est écrit en latin.

Rosanette dit: à

@marie sasseur
c’est de ma part un effort pour rendre ingens
ce mot qui signifie « dune grandeur peu ordinaire » est àp rendre ici au sens figuré que le mot grandeur peut avoir ben français, et que le mot grand en position d’épithète ne rend pas vraiment
l’idée c’est : »un enfant qui sera un grand « 

renato dit: à

Remarcable, peut-être ?

MC dit: à

Eh oui, Ingens est assez ordinairement rendu par immense …,

Marie Sasseur dit: à

« en position d’épithète » ?
Vous êtes sûre de vous ?
Il ne me semble pas, justement, que ce soit le cas.

une main dit: à

Pour Boualem Sansal.
C’est bien le titre du post à Passou?

Marie Sasseur dit: à

C’etait pas pour saluer. Heureusement.

une main dit: à

Pour Boualem Sansal.
C’est bien ce qu’a écrit Passou?

Marie Sasseur dit: à

Emmanuel Carrère a dit in texte magnifique pour Sansal dans la grande bibli d’Augustin.
L’effet dramatique croissant à mesure que la caméra opérait un gros plan son visage.
J’aime trop ses romans, ses reportages, j’ai trop de respect pour lui tenir rigueur de comparaisons absolument hors de propos avec Soljenitsyne ou Navalny, avec Charlie, ou avec Rushdie.
C’est a ce jour une arrestation arbitraire qui doit être dénoncée.

Marie Sasseur dit: à

Patate va pouvoir se palucher.

Marie Sasseur dit: à

Salima Tlemçani, déjà citée sur ce fil, merci a moi,
retenez bien son nom.

« Grand reporter pour le quotidien El Watan depuis 24 ans, Salima Tlemçani est une icône de la société algérienne. Très active pendant la sanglante décennie noire, où son nom s’est retrouvé sur une liste de personnes condamnées à mort, elle raconte son combat de femme journaliste en Algérie. :

https://information.tv5monde.com/terriennes/salima-tlemcani-etre-femme-journaliste-en-algerie-26005

duralex said laisse dit: à

Pour Boualem Sansal!
Merci passou.

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