Pour en finir avec la guerre d’Algérie
Si Benjamin Stora a fait sienne de longue date la fameuse formule de Pierre Nora (« L’Histoire rassemble, la mémoire divise »), elle ne l’aura jamais autant éclairé que cet été. Il l’aura passé à rédiger le rapport commandé par le président de la République sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». La lettre de mission invite l’historien internationalement reconnu pour son expertise à dresser « un état des lieux » dans un but de réconciliation entre les peuples.
Eprouvé par des années de controverses et de polémiques, le rapporteur sait d’expérience que son texte se retrouvera pris dans un feu croisé entre, côté français, la droite nationaliste qui ne veut rien avoir à faire avec l’Algérie, et côté algérien, les nationalistes et les islamo-conservateurs qui estiment que leur peuple a été victime d’un génocide et vivent de la mémoire de guerre. Aussi, avant même s’il en ait écrit le premier mot, ses détracteurs (Jean Sévillia en tête dans le Figaro) en ont dénoncé par anticipation le caractère « partial et partiel » sinon « complaisant ». En novembre dernier, quelques 400 intellectuels avaient signé une pétition soutenant Benjamin Stora après que l’hebdomadaire Valeurs actuelles eut publié un portrait abject dans lequel des contre-vérités et des insinuations se mêlaient à des attaques sur son physique, le tout exhalant un fumet typique d’une certaine presse de l’entre-deux-guerres.
Pas question de « mémoire historique » ni de « travail mémoriel » comme on a pu déjà le lire ici ou là- ce qui n’empêchera pas de raviver les tensions entre mémoire et histoire. Pas de commission d’experts, pas de budget, pas de locaux, pas de consultations tous azimuts, pas d’enquête franco-algérienne (à l’annonce de sa mission, il y en a même eus pour lui envoyer des CV de candidature !). Juste le travail bénévole d’un seul historien et professeur des universités dont Emmanuel Macron, qui avait autrefois assisté à quelques unes de ses conférences sur le sujet, attend qu’il use de son expérience (plus de quarante ans de recherches depuis sa maitrise sur Messali Hadj à Paris X en 1974 sous la direction de René Rémond, une dizaine de documentaires, la présidence et la direction d’une vingtaine de thèses, une quarantaine de livres seul ou en collaboration dont le plus récent Une mémoire algérienne en rassemble six dans la collection Bouquins/ Robert Laffont) pour lui faire des « recommandations ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois puisqu’en 2018, Stora ne fut pas étranger (même si l’initiative en revient à Cédric Villani) à la reconnaissance de la responsabilité de l’Armée, et donc de l’Etat français, dans l’assassinat et la disparition du mathématicien et militant communiste Maurice Audin pendant la bataille d’Alger en 1957.
Le chercheur et le président ne sont pas seulement séparés par une génération. Jamais le premier ne parlerait de « crimes contre l’humanité » pour définir la colonisation française de l’Algérie comme le fit le second ; ce propos, énoncé durant la campagne électorale et jamais regretté depuis, n’était pas un propos de campagne mais bien le reflet d’une conviction ; or le pied-noir en Stora se refusera toujours à blesser et humilier ainsi sa propre famille- les siens au sens large. Nul n’est plus conscient que cette guerre touche encore des millions de gens en France. Raison de plus pour que son rapport réponde à tous les groupes : pieds-noirs, harkis, algériens etc sans oublier les historiens sur la question des archives !
A suivre Benjamin Stora (Constantine, 1950), on comprend bien que tout ce qu’il entreprend désormais invite à dépasser la guerre d’Algérie, à considérer ce pays comme un partenaire indispensable de la France sur le plan géopolitique. Ses livres donnent une idée de la direction que ses préconisations prendront : pour sortir de l’amnésie, mettre à distance la martyrologie, aller vers plus de vérité des deux côtés de la Méditerranée, il plaidera pour une vraie reconnaissance des pratiques criminelles de part et d’autre pendant la guerre d’Algérie. On comprendra peut-être mieux le paradoxe selon lequel les mémoires saignent encore à mesure que le travail académique progresse. On peut croire que son rapport, issu d’une réflexion personnelle, appellera à regarder le passé en face. A quoi bon sortir de l’oubli si c’est pour se retrouver dans des conflits mémoriels ? La guerre d’Algérie serait alors une guerre sans fin.
P.S. : rajout du 23 janvier 2021 : on peut lire le rapport Stora ici : https://bit.ly/2KG9pOB.
1 302 Réponses pour Pour en finir avec la guerre d’Algérie
Jadis, Montherlant, de passage à Alger, avait réclamé qu’on élevât un monument aux morts à la gloire des armées coloniales et des armées arabes, pour réconcilier les fidèles du maréchal Bugeaud et de l’émir Abdelkader.
Benjamin Stora réussira-t-il à élever un monument aux vivants d’aujourd’hui à la gloire de l’amitié franco-algérienne si mal entretenue ?
S’il arrive déjà à sauver les quelques cimetières juifs qui n’ont pas encore été détruits ce sera déjà un miracle.
« TOUS ! »
Zemmour a ses partisans et ses détracteurs.
Parlant de mineurs isolés, venant du Maroc notamment, il a déclaré dans une émission de télé, qu’ils sont « violeurs, assassins. Tous ! ».
Il faut , qu’on s’appelle Zemmour ou Tartempion, se méfier du mot « tous » quand on parle ou quand on écrit.
Quand on veut dire du mal des gens, éviter de dire : « Tous les Noirs, tous les Blancs, toutes les femmes, tous les Américains, tous les fonctionnaires, tous les professeurs, tous les journalistes… »
Dans tous ces cas-là, ce qu’on dit est exagéré, contestable, faux.
@ »On peut croire que son rapport, issu d’une réflexion personnelle, appellera à regarder le passé en face. A quoi bon sortir de l’oubli si c’est pour se retrouver dans des conflits mémoriels ? La guerre d’Algérie serait alors une guerre sans fin. »
Il faudra sans doute attendre encore quelques dizaines d’années pour que cette guerre ne soit pas racontée par les tenants de la mitterrandie.
Merci Passou, de rendre a C. Villani, ce qui lui revient.
Philip Guston « Scared Stiff » (1970).
Prêter la moindre conviction à Macron me semble tenir à la fois de délire et de l’émission enfantine. Macron n’a de convictions qu’en ce qui le concerne, il est la seule chose qui puisse l’intéresser vraiment. En matière d’histoire, il raconte absolument n’importe quoi, suivant le lieu où il se trouve et le public qui a l’ingrate mission de faire semblant de l’écouter. Quelle confiance accorder à un olibrius, probablement briffé par l’inénarrable du Bouchon, qui prétend qu’il n’y a pas de civilisation française? Impatient de voir comment il va prendre la porte.
Quant à ceux qui le soutiennent encore, même du bout des doigts, en ne faisant que lui supposer des convictions, ils seront dans trente ans objets d’hilarantes thèses. Père la Chaise et rigolades.
J’ai oublié mon rire mais vous l’avez entendu.
Chaloux, quelles sont vos convictions concernant ce passé, le passé collaborationniste de la France, la guerre d’Indochine et toutes nos ventes actuelles? Prenez du temps pour une réponse complète. Vous avez le droit d’écrire un livre. Cela dit, on ne voit pas beaucoup le Drian , et pourtant il y aurait du travail mais les présidents ont pris cette habitude de paraitre pour les affaires étrangères.
Macron est un intellectuel probablement immature.
MS, ni à droite car Macron est selon moi un citoyen de droite, ni à gauche apparemment, détestation affichée pour ses tenants et aboutissants défectueux, qu’est ce qu’il vous reste? Pince mi pince moi sont dans un bateaux…
Bateau, je suis désolée.
Ma pauvre Béré, croyez-vous vraiment que le néo-libéral Macron ne soit ni à droite, ni à gauche? Il est clairement à droite avec une tendance totalitaire d’extrême droite. Ce qui rend absolument indignes les pseudo-intellectuels qui ont fait les jolis cœurs sur la seconde guerre mondiale à coups de mille pages, et qui ne voient pas ou feignent de ne pas voir, où ils contribuent à faire dériver le pays. Le jour où cela leur sera compté, ils se croiront encore des justes. Le reste de ce que je pense ne concerne que moi.
A propos de civilisation
…Mais il y a dans les constructions françaises moins d’arbitraire, un souci plus vif et plus constant de côtoyer la réalité et de se modeler sur elle ; et d’ailleurs, les systèmes de nos philosophes ne sont point de vastes prisons où ils s’enferment eux-mêmes, on s’interdisant d’en jamais sortir ou de regarder au dehors. Il leur arrive sinon de se contredire, tout au moins de tenter d’autres voies un peu divergentes, de suivre des points de vue, d’essayer des modes de penser que l’attitude générale de leur esprit ne faisait point prévoir. Voyez Descartes : il passe avec raison pour être le père du rationalisme moderne et pour avoir fait triompher une conception mécaniste du monde qui lui a longtemps survécu ; et cela, encore une fois, est parfaitement vrai…
Sur wikisource, des notions de civilisation française par différents auteurs.
L’Homme en guerre peut il encore se réclamer d’une civilisation qu’elle qu’elle soit?
Quelle qu’elle.
Chaloux, je ne dispose de votre intelligence mais il me semble écrire à peu près en français.
Ma pauvre Béré, croyez-vous vraiment que le néo-libéral Macron ne soit ni à droite, ni à gauche? Il est clairement
Ce qui me sidère, au fond, c’est l’extraordinaire interchangeabilité de ces gens. Il y a une continuité inouïe de Sarkozy à Macron, en passant par Hollande : des politiques ultralibérales qui profitent à une minorité au détriment de millions de personnes. Ces politiques suscitent inévitablement une colère grandissante, mais pour ne pas avoir à en changer, on change les hommes : il est probable que Macron, lui non plus, ne sera pas réélu, mais on nous vendra un clone libéral avec des habits neufs, qui, derrière de fallacieuses promesses de changement, proposera exactement les mêmes recettes, sans avoir tiré aucune leçon des crises actuelles : tout pour le marché, rien pour la collectivité.
Laurent Binet, le Point.
Les jolis coeurs, à qui pensez vous et à quelles publications? Cela m’aiderait à comprendre votre position.
Rentrée littéraire (1944)
Quand Thomas revint d’Audierne, l’île semblait calme, un crépuscule rose déclinait derrière le port et, dans l’immensité du ciel, trois ou quatre nuages de pluie voguaient isolément, puissants et sereins. C’était le temps qui précède la veillée. Chaque famille se tenait dans sa propre maison. Les enfants et les vieillards se couchaient, les femmes se hâtaient de finir la besogne pour ne pas user de lumière, les hommes rêvassaient, les yeux vers la porte ouverte.
L’île, cependant, venait d’être secouée. Les femmes Gourvennec, par leurs histoires, avaient excité toute la gente féminine — une histoire d’amour, une histoire de jalousie, une histoire de religion : une seule histoire eût suffi à mettre les esprits sens dessus dessous, et elles racontaient trois histoires ! Sans jamais s’égailler, elles avaient pénétré dans les demeures, la mère en tête, ou, si elles rencontraient quelqu’une, elles l’entouraient de leur groupe et de leurs cris. Après leur passage les femmes sortaient par les portes de derrière et couraient chez des amies dans l’espérance de précéder les messagères ; on se manquait souvent ou bien, à l’improviste, on se trouvait nez à nez l’une avec l’autre, et chacune déjà dûment avertie.
[…]
Bien que chaque homme apprît sur les événements la version particulière de sa femme, ils se trouvèrent tous d’accord entre eux pour les déplorer et incriminer la stupidité féminine, qui ne rêve que du désordre. Beaucoup se turent devant leurs femmes, soit qu’ils eussent peur d’elles, soit qu’ils eussent besoin d’un autre homme pour les aider à prendre conscience de leur opinion ; […]
Les coups, c’était très beau. Il y avait des gens dont les trognes appelaient les coups et, quand on cognait dessus, ça faisait du bien aux doigts, aux bras, au sang. Dieu avait donné des bras aux hommes entre autres pour se battre, pour frapper leurs ennemis comme la grêle tape les vitres […]
Dans les villages du continent, les hommes avaient des cultures, des champs, des prairies, ils pouvaient s’isoler les uns des autres et jouer à farauds-farouches ou à méprisants-farauds ; ici, les pêcheurs étaient tous tassés les uns sur les autres et la moindre dispute entre deux familles finissait par compromettre toute l’île. Si, sous prétexte que les coups c’était beau et que c’était amusant de voir deux hommes vigoureux ou deux femmes maladroites se porter des coups, on laissait les disputes se produire et s’envenimer, on n’en aurait jamais fini.
Est-ce que tout le monde, ici, n’était pas plus ou moins cousin ? […] Si on voulait se disputer, les occasions pleuvaient ! On se disputait assez avec la misère, avec le manque de bois, le manque d’eau, le manque de pain, le manque de laine […] ; on se disputait assez avec la mer, les courants, les vagues, les poissons, le goudron qui s’en va, la voile qui se déchire, le bois qui rabote un caillou ! Est-ce qu’une tempête contre l’île ne valait pas une charretée de disputes, quand la nuit poissait le ciel, noire comme une moule, et que les vagues en ribote hurlaient autour de l’île, convoquant l’île dans le tintamarre, s’étonnant de son silence, la raillant, la frappant, l’appelant chienne, lui crachant dessus, giclant, beuglant, sifflant, se glissant dans le port, griffant les barques de leurs mains tournoyantes, déliant les chaînes. Et, demain matin, la mer serait toujours le même champ de bataille confus où lutte une piétaille, homme par homme, poitrine contre poitrine, toujours la même plaine de combat où il faut foncer et heurter de face — et la nuit viendrait sans qu’elle se fût calmée ; et demain encore, après une nuit de hurlements, de glapissements et de coups, la mer serait la même fosse ardente, la même inextricable mêlée d’embruns et de paquets de mer, le même frissonnement terrible et continu au-dessus des abîmes — et toute la nuit des averses et des coups de vent se succéderaient sur l’île ; et demain, quand le ciel déteint signifierait le jour, l’on ne verrait plus la terre, ce serait comme si on fuyait avec les ancres, d’un moment à l’autre on allait basculer dans la mer.
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On était au fond des mois noirs. De courtes tempêtes levaient la mer, blanchissaient au loin la pointe du Raz, empêchaient les barques de sortir. Ce n’était pas tellement mélancolique et la différence entre les saisons, toute nette qu’elle demeurât, ne possédait pas ici la violence du continent. À la marée basse, les rivages fleurissaient de goémon : les assises de couleur, marquées comme dans un arc-en-ciel ou sur le flanc d’une barque, se détachaient, régulières encore, galets d’un gris sec, laisse de mer bai brun ou noir sombre, galets mouillés jaune pâle, gris avec des reflets, sable terne, rochers jaune velours, vert brun, noir et or. Dès que se montrait le soleil, paillettes, irisations et rutilances éclataient, jaillissaient sur le sable et sur les pierres, les trous d’eau reflétaient le ciel. Le témoignage des arbres nus et des éteules manquait sur la dune, plus rase et défleurie, pour signifier l’hiver… Mais il restait le vent. Le vent, aiguisé par le froid, le vent neuf de l’hiver, empêchait qu’on se trompât sur la douceur relative des journées. […] Il balayait la mer, la mer occupée à exécuter les disciplines générales, et comme régulières, de la tempête, et qui devait encore accomplir les sautes à l’instant même, sans un délai pour réfléchir. Elle se creusait davantage ou bien se courbait, les crêtes déferlaient plus vives, les embruns, enfants du désespoir, s’éparpillaient et voltigeaient. Un nuage de mer fuyait sur la mer en attendant qu’une averse l’abattît et fît fumer les vagues sous les longues pattes dures de ses gouttes…
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Peu avant la Noël, alors que les nuits marchent sur leur erre et que l’année s’apprête à virer de bord, le cap sur le soleil, une folle bourrasque éclata, un soir, pendant le changement de marée. Les pêcheurs connurent qu’ils allaient écoper. Pas un n’avait pressenti la violence des rafales qui se déchaînaient sur l’île, el climat remportait sur eux une victoire ; où s’arrêterait-elle ?
Le vent se plaquait contre l’île, heurtant la dune de ses coups aériens et massifs. Comme un chat caressé à rebrousse-poil, l’herbe se hérissait, se convulsait ; des goémons secs fuyaient à tire-d’aile. Ne rencontrant aucun obstacle, le vent, d’un simple souffle, balayait l’île. La mer se retirait. Avec quelle mauvaise grâce, semblait-il, et quel désir de reprendre son bien ! Les vagues crevaient contre les galets, grimpaient le long des galets dans un élan de tout leur être et redescendaient dans un bruit de succion et de raclement, un grand cri de repentir. Les débris de la vague, de cette vague encore insuffisante qui n’avait pas submergé l’île pour l’entraîner dans les abîmes, se reformaient en un ressac crémeux et tortu qui luttait contre la vague suivante. […]
Les armées du vent, toute la nuit, défilèrent sur l’île. La faible résistance que leur offraient les maisons, elles en faisaient, par rage ou désir d’épouvante, une montagne ; elles sifflaient, elles poussaient des hurlements. Elles fouinaient contre les murs, à la recherche de l’interstice, contre les portes, contre les fenêtres. Elles s’engouffraient dans les cheminées. Des courants d’air traversaient les pièces, glaçant les poitrines, arrêtant les courages. […] La maison était devenue comme une grotte sonore, comme un couloir où s’engageaient les caprices du vent. […] la porte, fermée cependant et loquetée, tremblait, tapait. […] Le vent dégringolait dans les cheminées, plus vite que jamais flamme n’y monta, une odeur de suie glaciale s’ébattait dans la pièce. […]
Le lendemain, quand, après une mauvaise nuit, la fatigue des membres s’accepte comme une joie, sur l’île qui n’a pas sombré une inquiète curiosité ronge l’âme : […] Du Dedans, la maison paraît tenir ; mais qu’est-ce qui s’es passé sur le toit, contre les murs du dehors ? Par les vitres mouillées d’embruns courent des nuages, des lames se déchirent et sautent sur les rocs. L’île n’aurait-elle pas été amputée d’une presqu’île, toute une zone n’aurait-elle pas été arrachée, une grève démolie, désablée ?
Il ne faut pas songer, ce matin, à contempler les dégâts de l’île. À peine si l’on peut sortir et contempler les dégâts de sa propre maison, les ardoises enlevées, les plaques de torchis décollées et abattues. […]
Il ne faut pas songer à envoyer les gosses ramasser des coquillages ni des crabes, le vent les flanquerait par terre. […]
Une pluie diluvienne recommence. Quelle bêtise ! En été, la citerne à sec, le gosier à sec, on gémira sur le manque d’eau et, maintenant, des fleuves de pluie et des fleuves de pluie croulent, perdus d’avance…
(Henri Queffélec, Un recteur de l’île de Sein)
« Many a good argument is ruined by some fool who knows what he is talking about. »
Marshall McLuhan
Jazzi, tu avais lancé un appel à propos de Histoires de la nuit de Mauvignier.
Je viens d’en finir la lecture, mais je n’en ai certainement pas fini avec lui.
Le suspense et le jeu (qui n’a rien de gratuit) avec les conventions du genre, et, en même temps, de vrais personnages (on partage le point de vue des uns et des autres selon les chapitres, avec quelques passages qui doivent (à la réflexion, mais je n’ai pas encore assez de recul) être apportés par un narrateur omniscient).
Les voix des personnages principaux sonnent juste, les pensées de l’enfant Ida comme celles du fils resté à la ferme (il n’y a pas que Houellebecq pour en parler), les histoires de famille, tout ce qu’on n’arrive pas à dire à ses proches, les coups tordus dans le monde du travail (une imprimerie de province, un petit chef).
Il y a une épaisseur humaine incroyable, qui va faire paraître bien légers ou bien convenus non seulement les thrillers ordinaires, mais les romans ordinaires. (Je parle pour moi.)
Pourquoi n’avais-je pas lu Mauvignier avant ? Cette fois c’est l’article de En attendant Nadeau qui m’a décidée.
Une précision : dans mon souvenir, cet article ne dévoilait pas trop de choses des rebondissements de l’intrigue (je ne l’ai pas encore relu). Même si le roman ne se réduit absolument pas à cela, s’il ne repose pas sur un « truc » * (et donc, contrairement à un texte purement « de genre », doit parfaitement supporter une ou des relectures, ce qui me laisse supposer qu’un suspense éventé ne lui serait pas fatal en première lecture), je suis quand même reconnaissante que l’on ne m’en ait pas trop dit. Contrairement à d’autres articles, intéressants d’ailleurs, que je viens de parcourir.
* pas de « truc » mais des procédés efficaces, la conduite du récit est extrêmement maîtrisée. Encore une fois, cependant, ce n’est pas une machine vide, un mécanisme d’horlogerie sans plus. Si les « qui » et les « pourquoi » particuliers sont éclaircis à la fin on ne se débarrasse pas des ombres, de « pourquoi » plus essentiels.
Peut-être suis-je seulement « bon public » ?
Un billet à vif… Les malentendus nés de la Guerre d’Algérie… Cela me rappelle le dernier drame de l’existence de Camus, écrivain algérien et français. L’Algérie… sa mémoire mutilée, sa douleur. Ne lui a-t-on pas reproché d’utiliser L’Algérie comme décor et d’être complice de l’État colonial français ?
Ici, un long article de Keling Wei « Le premier homme. Autobiographie algérienne d’Albert Camus » pour « Érudit » :
https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/2001-v33-n3-etudlitt2270/501313ar.pdf
@ « MS, ni à droite car Macron est selon moi un citoyen de droite, »
???
Ce n’est pas le sujet du billet.
Ou alors ce serait convenir que l’écriture de l’ histoire ne peut-être que partisane.
Ce qui ne peut tout à faut être écarté avec la personnalité de M. Stora.
D’ailleurs, ce billet est clivant, au-delà de la relation pere- fils, Macron Stora.
On ne peut pas saluer M. Stora et en meme temps R. Girardet. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, de la rdl canal historique.
La guerre d’Algérie a été par bien des aspects, une guerre civile, franco-française.
Sinon, pour les sans mission pacificatrice :
http://colloque-algerie.ens-lsh.fr/rubrique.php3?id_rubrique=62
L’assassinat de M. Audin, en 1957.
Il faut aussi rappeler l’exécution de F. Iveton, la même année, dont l’ histoire a été rendue dans un roman historique, de J. Andras, » de nos frères blessés ».
Un petit mot de présentation pour ceux qui n’ouvrent pas les liens, à propos de celui donné plus avant, car il n’y a pas que M. Stora :
« Porté par un groupe d’historiens de l’Algérie et du fait colonial, ce colloque est organisé à Lyon, par l’Ecole normale supérieure Lettres et Sciences humaines, du 20 au 22 juin 2006, en partenariat avec le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), les Instituts d’Etudes Politiques de Lyon et d’Aix-en Provence, l’Institut Charles-André Julien (Nice), l’Institut de Documentation et d’Études sur l’Histoire du Maghreb (IDEHM, Nice), l’Institut National de Recherche Pédagogique, l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Lyon, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD, Lyon), le Groupe de Recherche et d’Études sur le Maghreb et le Moyen-Orient(GREMMO, Lyon), le Centre d’histoire sociale du XXe siècle (CHS, Paris), l’université de Nancy 2 et la Maison méditerranéenne des Sciences de l’homme (MMSH, Aix-en-Provence). Il bénéficie en outre de la participation de l’Association France-Algérie, du Cercle des Algériens ou Franco-Algériens en Rhône-Alpes (CARA), de l’association Coup de soleil, et de Coup de soleil en Rhône-Alpes, de la Cimade, et de la Cimade en Rhône-Alpes, de l’association Harkis et Droits de l’Homme, du Cercle des Entrepreneurs et Industriels Algériens de France (CEINAF), ainsi que l’ensemble musical arabo-andalou « EL FERGANIa » (mâalouf de Constantine). Il bénéficie enfin du soutien du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD), de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, de la Ville de Lyon, de la Région Rhône-Alpes, du Ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, du Ministère des Affaires Étrangères. »
Voilà, moi, j’en ai terminé de ma mission pas si fric, lol.
Bon week-end.
Samedi 3 octobre 2020, 5h44, il pleut.
Année LvB, 6 menuets pour 2 violons et violoncelle WoO 9 :
3.10 — 5.53
Samedi 3 octobre 2020, 6h00, 12°
Comment ne pas être écœuré par ce billet se rapportant aux « convictions » de celui qui n’en a qu’une et une seule : parler pour ne rien dire. Le père de la nation, immature, n’a pas d’enfants, alors il s’en invente. Partout. Nulle part. Pour rien.
Quant à l’histoire ! Quelle Histoire ? Il n’y a que des histoires en histoire ! La science des partisans, des certitudes flottantes, du mensonge d’Etat…
D. dit: à
Les jolis coeurs, à qui pensez vous et à quelles publications? Cela m’aiderait à comprendre votre position.
Si le commentaire finit par apparaître plusieurs fois ce sera dû à des problèmes de réseau. Veuillez m’excuser.
B dit: à
long com.sur Liaisons romaines de J-P A avalé par la machine.
Crénom.
« fallacieuses promesses de changement, proposera exactement les mêmes recettes, sans avoir tiré aucune leçon des crises actuelles : tout pour le marché, rien pour la collectivité.
Laurent Binet, le Point. »
[(Alors que nous sommes tellement pareilles.)]
Et des tomates 🍅 hors sol.
Fait la tarte à la tomate d’Ottolenghi.
Quelque chose ! Mais appareil difficile à étaler. Avec des tomates de jardin. Rien à voir avec les hors sol.
« … les nationalistes et les islamo-conservateurs qui estiment que leur peuple a été victime d’un génocide et vivent de la mémoire de guerre. »
J’aurais écrit « vivent sur » au sens d' »exploiter le bénéfice d’un acquis passé, sans rien faire pour acquérir autre chose ». Sans doute la mémoire en question, en Algérie, rongée jusqu’à l’os, n’alimente plus guère autant de ressentiments. Ce que les événements récents tendent à démontrer.
Je n’ai pas encore vu un President français liberal, plutôt des démocrates-chrétiens plus ou moins à gauche — M. Hollande — ; plus ou moins à droite — M. Macron —.
Un vrai liberal, même de gauche, respecte rigureusement la séparation des pouvoir, tient à la responsabilité des fonctionnaires et ne donne pas un sous aux entreprises ou alors il prétend des garanties — ce que l’on a pas vu en France —.
« Un vrai liberal, même de gauche »… Mieux, liberalisme sociale — influencé par la pensée keynésienne —.
Un rapport, c’est comme une commission, un comité de réflexion, ça n’est rien, parlez-en à Jean-Louis Borloo par exemple… Benjamin Stora court depuis des lustres derrière cette reconnaissance d’une histoire dépassionnée de l’Algérie, mais les acteurs sont encore debout et c’est la mémoire qui fait obstacle à toute analyse « froide ».
Deux bonnes raisons de douter de la suite de ce rapport Stora.
Juste au moment de ce discours sur les « séparatismes », je vois mal un débat dépassionné sur un sujet impliquant des Musulmans. Le fameux « amalgame » va jouer en faveur d’une guerre des cultures que le projet de Stora réprouve.
En plus, encore faudrait-il imaginer que Macron « pense ». L’ambition fait écran à la réflexion, comme toute obsession.
« Sans doute la mémoire en question, en Algérie, rongée jusqu’à l’os, n’alimente plus guère autant de ressentiments. »
sûr que le « c’est la faute des colonisateurs français » utilisés par les gouvernants pour enfumer le peuple passe de moins en moins bien.
comme à Beyrouth, après l’explosion le « Israël est responsable » serait encore passé il y a 10 ans, aujourd’hui ça ne passe plus.
les peuples ne demandent plus des comptes à des « autres » mais à leurs gouvernants qui à l’avenir ne pourront plus s’en tirer en agitant des chiffons rouges pour détourner les regards.
et c’est tant mieux.
‘tain, encore un Finkie déchaîné sur Mauriac ce matin… Entendu ceci, par exemple, qui est une pique fort bien « rédigée », comme on l’aurait dit chez Proust, mais qui est néanmoins une insondable connerie : « avant 68, on demandait (à l’homme) qu’elle était sa foi, ce qui a été remplacé par d’où il parle ».
Oh, ce n’est pas que la notation soit fausse, n’est ce pas. C’est vrai : les procès en légitimité sont de plus en plus prégnants. C’est juste que cette lorgnette est bien rétrécie : car opposer en caricature les deux postures (la foi individuelle contre le « camp » auquel on appartient) fait l’impasse sur tout ce que la philosophie sociologique nous a démontré ces dernières années. Et donc c’est une fois de plus une émission de pleureuses passéistes que nous propose Finkie à propos de Mauriac, un Finkie comme d’habitude frissonnant à l’idée que son élitisme soit battu en brèche.
l’après indépendance a mal démarré pour la raison simple que 2 forces s’opposaient pour avoir le pouvoir : les militaires et les résistants.
quand la guerre d’Algérie s’est terminée l’armée algérienne, qui n’a pratiquement pas participé au combat vu qu’elle était contenue à l’extérieur des frontières par l’armée française, est entrée dans le pays en victorieuse et pour avoir le pouvoir elle a commencé par dégommer les résistants qui eux avaient combattu.
ce qui a eu un impact direct sur la France dans la mesure où tous les résistants algériens qui ont financé la lutte depuis la France se sont vu dans l’impossibilité de rentrer en Algérie.
Ces résistants ont été contraints de rester en France, donc en pays ennemi : à ce niveau il ne s’agit même plus de ressentiment mais sentiment de trahison. Ce sentiment s’est transmis aux générations suivantes, leur petits enfants ne peuvent pas aimer le pays où ils ont été contraints de vivre, et c’est là un sentiment normal né d’une frustration et d’une injustice originelles.
cette lutte entre militaires et résistants algériens qui a obligé les résistants algériens à rester en France si les jeunes algériens ne l’apprennent pas, si on continue de l’occulter, sûr que les choses n’avanceront jamais.
@puck
vous avez raison, ça passe moins bien, le « c’est la faute à… » mais c’est opératoire ici, en France parfois: des jeunes gens (deuxième ou troisième génération) s’en servent encore pour expliquer le « racisme » « des Blancs envers eux » (sic sic), lequel est sensé justifier leur refus de « faire société » (sic) avec « les Blancs » (sic).
Je ne parle pas ici du séparatisme à la Macron mais des vannes quotidiennes balancées sur les réseaux, ds les salles de classe ou d’université, sans aucun rapport avec l’islamisme (même si l’Islam est une composante culturelle de leur identité, la plupart de ces jeunes gens n’en fait pas tout un plat)
Mais ce soupçon de colonialisme, cette figure d’exploitation supposée permettre tous les comportements agressifs en retour, c’est usant tant c’est usé et abusif.
« cette lutte entre militaires et résistants algériens qui a obligé les résistants algériens à rester en France si les jeunes algériens ne l’apprennent pas, si on continue de l’occulter, sûr que les choses n’avanceront jamais »
alors là, puck, je plussoie.
Tout ce qui est occulté est nuisible, à court, moyen et long terme. C’est une preuve de manque d’estime de soi que de choisir de ne pas transmettre les faits.
…samedi 3 octobre 2020 à 10 h 27 min.
…
…pour rester bref,…
…je me souvient, de mon village d’adoption en Alsace, puisque mon père y travailla dans une scierie,…
…
…et, avec le temps, en comparent, les époques des années 60′ sixties, avec la suite à nos jours,!…
…
…il y avait, une grande salle, avec un genre de théâtre des fêtes,…en face de la maison du curé, flambant neuve,!…
…
…or, depuis, si les messes continuent,… …les séances de cultures diverses ont disparues, les projections publiques de ‘ Manitoba ‘, l’économie en Algérie, le service militaire aux colonies,!…
…
…la salle des fêtes, et théâtres associés; à disparu de la carte, dans ce village.
…
…de 1958 au moins, jusqu’en 1964, j’y était, presque, comme un touriste,!…
…
…donc, avec le temps, la religion tend à vouloir se » monopolisé « , la république.
…les vertus » chrétiennes » en face des soumissions » laïques « , de la révolution française, à mettre en sac d’obscurantisme.
…
…la guerre d’Algérie, déjà en France, contre le » concordat » de Napoléon à la papauté.
…
…l’Europe avec déjà, ces institutions de soumissions aux pensées » uniques « , pour un clergé, à se foutre des libertés religieuses,
…vivre aux crochets du monde au travail.
…l’art de vivre, faire travailler les gens abrutis,!…
…of course,!…
Trump hospitalisé en pleine campagne électorale et le monde entier retient son souffle.
On se croirait dans un péplum religieux hollywoodien des années 50, directement inspiré par un épisode biblique : où comment l’arrogance du dernier imperator terrestre, qui avait pris à la rigolade l’avertissement envoyé par Dieu en personne, se retrouve terrassé par la colère divine !
Mis comment donc va finir le film ?
Mais comment…
C’est vrai qu’on pense plus à un peplum mettant en scène César face à un dieu, qu’à Dom Juan se dressant devant le commandeur.
On évoque les mythes qu’on peut…
Honneur à un chercheur du CNRS qui a toujours su faire coexister morale de conviction et de responsabilité dans ses écrits.
Le moment était sans doute venu, à 70 ans, de faire la synthèse de ses nombreux travaux historiques exemplaires, et comme il ne s’est jamais débiné, il a fait son « rapport ». Seul.
J’étais plongé hier dans le beau roman de Zeniter, « l’art de perdre » qui m’avait jusque là échappé, c’était la première fois de ma vie que je saisissais de l’intérieur le drame intime de la condition des « harkis ». Quelque chose m’avais toujours troublé des quelques pieds-noirs qui avaient la haine de De Gaulle, dont j’avais plutôt entendu le lamento durant mes années de fac à Bdx les années 70. On m’avait demandé de traiter du contenu de la constitution algérienne en TD, et après m’être imprégné d’un papier de l’Encyclopédia Universalis (un papier très « pro FLN »), le prof félicita mon exposé… Car il allait dans le sens de ses convictions pro FLN. Je mesurai déjà l’imposture. Plus tard, je vis Chronique des années de braise, de L. Hamina (?), et adhérais à toutes les idéologies accompagnant le juste besoin des peuples à se libérer de toutes les oppressions coloniales et néo coloniales… Mais plus tard, je me mis progressivement à ne plus supporter les clivages partisans et manichéens chez les historiens de « l’histoire immédiate »… L’école d’Henry Rousso et leurs débats épistémologiques me fascinait. L’obstination de Stora de plus en plus nuancé sur l’histoire de l’Algérie me troublait. Ne fallait-il pas d’abord écouter les historiens et romanciers montrant que l’histoire réelle n’était pas belle, que tous les engagés dans des histoires de camps opposés pouvaient ne pas se retrouver dans ceux où ils étaient assignés. La Zeniter m’émeut aujourd’hui, et le Stora m’éblouit. Voilà les points d’équilibre casse-gueule qui m’ont consolé de pouvoir lire des livres intelligents : constater que d’aucuns font obstinément leur travail sans jamais avoir de certitudes définitives.
Une morale que pour ma part, j’essaie de suivre dans mes recherches ; toujours douter de ce qu’on vous raconte. Faire évoluer son regard et ses préjugés au fur et à mesure de l’avancée du temps, sans nécessairement renier ses convictions, tel un Gérard Noiriel par exemple. Sur la douloureuse histoire de l’Algérie, ne pas chercher la paix, bien sûr, mais ne pas entretenir la guerre non plus. Dépasser les blessures et les plaies. Rares sont ceux qui nous aident à suivre ces raidillons, convenons-en. Pour une fois qu’on peut leur rendre hommage à ces prétendus tièdes qui sont les seuls acteurs moteurs du progrès de la mémoire de l’intelligence collective.
C’est de Benjamin Stora qu’on parle ici, pas de Macron et de qu’il ne fera pas de ce rapport. On s’en tape, nom de dieu.
Passoul, est-il en ligne, ce rapport, est-il en passe de le devenir ? Quand ?… Y a t-il un lien de sa consultation possible ?… Puisqu’apparemment vous l’avez lu, dites-nous comment il vous est parvenu. Par l’Elysée ? par Boucheron ?… comme l’insinue notre immodeste ? C’est aussi votre devoir d’en informer l’Herdélie, non ? Merci à vous,
Bàv.
JJ Janssen, L’écriture de ce rapport n’est pas encore achevée ; il n’a pas encore été rendu, et encore moins diffusé.
Justement Trump change de tactique, après avoir joué les fiers à bras, il se fait dorloter désormais et sera le premier à expérimenter un vaccin qu’il va essayer de commercialiser … au bénéfice … de l’Amérique bien tiens. Pendant que Biden va courir les routes pour prouver qu’il est encore vert. On n’en pas fini de la politique …
Macron en Lituanie se fait prêter quelques pièces par sa sécurité pour les donner à un vieil accordéoniste, … railleries de Yann Barthes.
On n’est pas très rassurés d’avoir un nouveau gouvernement composé es nouvelles recrues flamandes : une ministre transgenre, une défenderesse des migrants, quelques écologistes et des fils à papa libéraux minoritaires en encadrement. Après 16 mois de disputes, les nationalistes sont écartés mais rien n’est résolu, je crains que ça ne souque sévère, les socialistes et le PTB continuent leurs guerres internes et les chrétiens démocrates francophones ont laché le navire alors que les catholiques flamands sont dedans. Notre seul horizon, des nouvelles taxes …
Après une saison en enfer en compagnie de Verlaine, saint Rimbaud, prophète et martyr, entrera-t-il avec son amant au Panthéon, un temple laïc et patriotique ?
Mais qu’en dit le Vatican ?
Passou, relu votre riche billet, malgré mon peu d’orthographe je pense que
« dans le le port d’Oran », il y a redondance.
bàv.
MAURIAC
Sur France Culture, ce samedi matin, Finkielkraut, dans son émission « Répliques » avait choisi de parler du « Bloc-notes » de François Mauriac, publié en collection « Bouquins » (2 tomes), avec Etienne de Montety et Xavier Patier, auteur de « Demain la France- Tombeaux de Michelet, Mauriac et de Gaulle », éd. du Cerf. Si vous avez raté cette conversation, n’hésitez pas à l’écouter en replay.
Lire ce « Bloc-notes », c’est faire « une cure d’altitude mentale ». (Montety)
« Oui,le gaullisme, c’est la réaction, la réaction au malheur » (Mauriac)
« Je ne crois pas en Dieu, parce que je crois à la mort. »( Finky)
(En 68) « A la question « D’où parles-tu ? » il fallait répondre « Merde ! » (Maurice Clavel)
« Le monde est plein de vertus chrétiennes devenues folles. » (Chesterton)
Qu’ont-ils fait de leur soixante années d’indépendance ? C’est la vraie question. La guerre d’Algérie est un chapitre d’histoire que l’on continue à traiter comme une actualité. Absurdie contemporaine et imposture mêlées.
Et quand Brel chante « dans le port d’Amsterdam », y-a-t-il redondance, Chantal ?
Chantal : pas d’accord, Trump n’a jamais été aussi fort. Après le face à face avec Biden les marchés financiers sont partis à la baisse et pourtant Trump avait gagné son duel (parce que les marchés sont pour Trump). Si les marché ont baissé c’est parce qu’il faut bien écouter ce qu’à laisser entendre Trump : il sait que ses électeurs sont minoritaires dans le pays, ça va se jouer sur les votes par correspondance, en cas de défaite il contestera l’élection de son rival ce qui aura pour effet de plonger le pays dans un bordel complet.
Dans tous les cas Trump l’emportera, même si il perd.
La situation dans les Alpes-Maritime est beaucoup plus grave que décrite il y a quelques heures.
Des glissements de terrain ont emporté des maisons. Il pourrait y avoir de nombreuses victimes supplémentaires.
il n’y a que 2 choses qui peuvent sauver les Etats Unis et nous aussi : un victoire de Trump ou bien qu’il meure maintenant du Covid.
« Dans tous les cas Trump l’emportera, même si il perd. »
Même mort, hamlet ?
Dieu aime les pauvres, pas les riches qui érigent un mur contre les migrants mexicains ou autres !
ma connection n’est pas terrible, je voulais dire Hamlet que Trump est un malin singe, il ne renoncera pas facilement et tentera un coup …
bien ri quand même.
voilà notre nouvelle vice première :
https://www.ln24.be/2020-10-02/petra-de-sutter-premiere-ministre-transgenre-en-europe
Jazzi non c’est bien ce que j’ai ajouté après : s’il pouvait mourir du Covid avant les élections ce serait une chance pour tout le monde.
Jamais un type aura foutu un bordel pareil.
Et quand on pense que les américains ont voulu donner au monde des leçons de démocratie c’est à mourir de rire.
Macron en Lituanie
bien ri quand même.
voilà notre nouvelle vice première :
https://www.ln24.be/2020-10-02/petra-de-sutter-premiere-ministre-transgenre-en-europe
Par contre s’il en sort vivant il vaut pour tout le monde qu’il gagne.
vaut MIEUX
S’il en sort vivant et gagne les élections, Ne serait-ce pas la preuve que Dieu n’existe pas, hamlet ?
La dernière fois que j’ai rencontré Benjamin Stora, quand il était président de la Cité de l’Immigration pour évoquer la pérennisation d’une résidence d’écrivains pour les lauréats de leur prix littéraire, il m’a confié être très préoccupé par le climat de haine qui régnait en France. C’était avant l’abjection VA…
Avec mon collègue historien Samuel B., j’ai eu l’honneur de le publier dans le cadre d’une jolie plaquette bilingue consacrée aux ‘printemps arabes’ à laquelle contribuèrent également Amin Maalouf, Abdelwahab Meddeb et Karim Miské. Très disponible, parfaitement professionnel et puissamment pertinent.
Je tiens un de ses ouvrages, Les Trois exils juifs d’Algérie, pour un des meilleurs essais historiques contemporains.
Si les Belges se sont donnés un premier ministre transgenre, les Français peuvent bien faire entrer Verlaine et Rimbaud au Panthéon !
Jazzi wow ! pas besoin de chercher aussi loin : si tu veux avoir la preuve de la non existence de Dieu il te suffit d’ouvrir un livre d’histoire.
« la Cité de l’Immigration »
Replâtrage, sans vergogne, de l’ancien musée des Colonies, Bloom !
Elle est seulement vice première Jazzi, mais c’est une première européenne.
Souhaiter la mort de Trump sur twitter est interdit … paraît – il.
Les printemps arabes sont mal barrés, Bloom !
La dernière fois que je suis alé à Tunis, les gens commençaient à regretter Ben Ali !
allé, avec deux ailes d’avion…
Replâtrage, sans vergogne, de l’ancien musée des Colonies, Bloom !
—
Le lieu, pas le contenu. Tu n’as pas dû y mettre souvent les pieds, Baroz.
Historiquement, colonisation et immigration sont liées et se suivent chronologiquement, non? Où est le scandale?
Plutôt dans le fait que le Ministère de l’Intérieur occupe les locaux de l’ancien commissariat de la rue des Saussaies où furent torturés de très nombreux résistants…
j’ai participé il y a 2 ans à une étude et un colloque sur la mémoire transgénérationnelle, pas évident …
L’une des images les plus terrifiante montre un cimetière dont un morceau est emporté dans le tumulte des flots en furie, on imagine les caveaux éventrés, les cercueils suspendus dabs le vide puis chutant de plusieurs dizaines de mètres en se disloquant sous le regard horrifié des survivants.
J’habite juste à côté, Bloom.
Replâtrage sommaire où demeure la statuaire colonialiste d’antan sur la façade et le monument de l’expédition du colonel Marchand…
Ce que j’apprécie le plus, c’est les doubles rangées de palmiers que l’on a planté à la porte Dorée.
Quand je rentre ou sors de chez moi, j’ai l’impression de retrouver la Croisette de mon enfance.
https://histoirecoloniale.net/La-mission-Marchand-et-Fachoda.html
Bon rétablissement, Mister President. Vous serez sur pied dans quelques jours.
Belles illustrations de l’immigration, en effet !
https://www.palais-portedoree.fr/fr/le-bas-relief-de-la-facade-du-palais-de-la-porte-doree
Un entretien avec Stora:
https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2007_num_1268_1_4649?q=benjamin+stora
Les palmiers de la porte Dorée
https://palmiers06.files.wordpress.com/2015/08/porte-doree.jpg
L’Institut pour l’Histoire et la Mémoire des Catastrophes (IHMEC) vient d’ouvrir le site http://www.memoiredescatastrophes.org. L’IHMEC a pour objet de « travailler sur la mémoire des événements qui ont été perçus sur les territoires comme des catastrophes, que leur origine soit naturelle sanitaire, technologique ou économique, en France comme à l’étranger, afin de favoriser leur réappropriation et la résilience des générations futures ». L’objectif du site http://www.memoiredescatastrophes.org est que chacun puisse y déposer des témoignages écrits, des photos, ou des enregistrements audio ou vidéos autour de catastrophes vécues par lui-même ou par ses proches. Il est soutenu en France par le Ministère de l’environnement, du développement durable, des transports et du logement.
https://sergetisseron.com/blog/memoiredescatastrophes-org-pour/
Benjamin Stora avait dialogué avec Jean Sevilla, auteur des « Vérités cachées sur la guerre d’Algérie » au musée de l’histoire de l’immigration et s’était étonné que, finalement, leurs points de vue n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre qu’on aurait pu le penser… Ce qui prouve que l’objectivité fait son chemin…
Ceci dit, il est inadmissible qu’un travail de cette nature ait été confié à un historien aussi partisan, même s’il s’est assagi avec le temps. Passou aura beau lister ses innombrables titres universitaires, il n’en demeure pas moins que, sans son engagement indépendantiste, il n’aurait jamais atteint cet espèce de monopole de la parole autorisée sur la guerre d’Algérie.
« Bon rétablissement, Mister President. Vous serez sur pied dans quelques jours. »
Quel traitement préconisez-vous D? Avez-vous contacté l’Ambassade pour offrir votre expertise?
Chaque catastrophe a en effet une Histoire : c’est la tentative de reconstituer le passé au plus près de la réalité. Mais elle a aussi de multiples mémoires : ce sont les expériences vécues, et parfois en partie imaginées, des témoins et des protagonistes du drame. Mémoires et Histoire sont dans un échange permanent. L’Histoire officielle permet de créer une mémoire collective qui échappe au risque de l’oubli, tandis que les multiples mémoires individuelles lui donnent le poids de souvenirs et d’émotions qui la rendent vivante. La première est en quelque sorte l’ossature du souvenir tandis que les secondes sont ses muscles et ses nerfs. Autant dire que leur articulation est indispensable. A défaut, les multiples mémoires individuelles risquent de privilégier le factuel et l’exceptionnel aux dépends d’une vision plus large. Quant à l’Histoire officielle, elle est menacée de passer
(IHMEC)
Je lis : « Juste au moment de ce discours sur les « séparatismes », je vois mal un débat dépassionné sur un sujet impliquant des Musulmans. »
Sauf à suggérer un amalgame.
Tant qu’il ne touche pas aux Bretons, aux Corses, aux Marseillais et à la France contre Versailles, tout va bien…
On peut vivre séparés en paix.
J’ai découvert cette expression: « islam consulaire. »
Si on voit bien ce que ça peut donner pour d’autres religions monothéistes, macron n’a pas précisé d’où venaient ces » émissaires « .
C’est fort dommage. Car il ne semble pas qu’il viennent spécialement d’Algérie.
Mal nommer les choses, c’est ajouter de la confusion, soit intentionnellement, soit par ignorance.
Donc on va dire, Maroc et Turquie ?
C’est un super job, ça, historien du roi, ça existe encore, apparemment…
Merci Passou de ce bel hommage à Benjamin Stora,
Cet historien hors pair a su concilier dans ses travaux qui sont une somme sur l’Algérie et sa guerre d’indépenfdance ,sa minutie exigeante de chercheur, à la base d’analyses lumineuses , avec la relation passionnelle d’enfant de pied noir qu’il a nouée avec ce pays et son histoire, sans jamais se departir d’ une inébranlable préoccupation d’impartialité
Un regret personnel à son sujet :N’etant pas universitaire je ne lui suis pas apparue assez credible pour l’intéresser à patronner un modeste projet de recherche que j’envisageais de réaliser et que je lui avais soumis
Le sujet dr deachach, certainement cuculinaire.
Ah ça c’est quand même fort de café !
Reconnaître que ce billet est un hommage à Stora.
Avec quels historiens algériens travaille-t-il exactement pour son » rapport » ?
Donc on va dire, Maroc et Turquie ?
Et puis L’Égypte, faudrait pas oublier le pro fesseur Ramadan.
https://www.letemps.ch/monde/une-amende-requise-contre-tariq-ramadan
Début de l’article de B. Stora sur les « Printemps arabes » (septembre 2012)
L’an I des « Révolutions arabes ».
Entre craintes et espoirs.
Par Benjamin Stora.
Un an après leur déclenchement, quel regard porter sur les révolutions arabes ? L’arrivée de partis islamistes au pouvoir, en Tunisie, en Égypte, en Libye ou au Maroc, ont provoqué une grande secousse, au point de s’interroger sur le sens même de ces révolutions. Sommes-nous passé du « printemps » à « l’hiver » pour reprendre une expression journalistique entendue ici ou là ?
Une révolution pour rien ?
La Tunisie a donné le coup d’envoi à ce que l’on appelé « le printemps arabe ». Un an plus tard, l’ex-président Ben Ali fait partie du passé, l’histoire s’est accélérée. Et le pays est confronté à une grave crise sociale, et à des défis démocratiques majeurs. Le chômage touche de nombreuses régions. La moyenne nationale est de 19%, mais le taux peut atteindre les 50% dans les zones de l’intérieur du pays, laissées en déshérence pendant des décennies. Une série récente de tentatives de suicides par le feu, plus d’une centaine en un an ( en Tunisie, ce geste conserve une forte portée symbolique, parce que tout est parti d’une immolation) montre la profondeur de la détresse de certaines populations. L’autre facteur de risque pour la Tunisie réside dans le manque d’expérience démocratique. Des caciques de l’ancien parti au pouvoir se sont recyclés dans les autres formations politiques, entretenant le doute sur l’enracinement du régime démocratique. Et dans le contexte général du pays, la victoire du parti islamiste « Ennahda » a libéré des forces d’obscurantisme et d’ignorance. Alors, est-ce une révolution pour rien en Tunisie, conduisant à une régression ? De nombreux Tunisiens estiment pourtant qu’il sera difficile de revenir sur une liberté d’expression chèrement acquise. Dans le sillage de la révolution tunisienne, d’autres mouvements de grande ampleur se sont déroulés dans une partie du monde arabe, en Égypte, en Libye, en Syrie… Comment faut il appréhender cette situation, dans un sens régressif (avec la montée des crises sociales et des obscurantismes religieux) ou dans un processus conduisant à plus de liberté et d’autonomisation de l’individu ? Quelle est l’orientation prise par ces révolutions ?
Avec quels historiens algériens travaille-t-il exactement pour son » rapport » ?
Non, parce que s’il espère réconcilier les français entre eux, M. Stora a du souci à se faire. C’est pas demain la veille que les francais accepteront les mensonges et camouflages de la Mitterrandie, dont M. Stora est quand même l’étendard.
@Jazzi
vous qui vivez près du musée de la porte Dorée pouvez vous me dire s’il porte toujours gravée sur son mur la liste de ceux qui depuis la nuit des temps sont sensés avoir apporté la civilisation aux sauvages et qui commence par Godefroy de Bouillon ?
« Un an après leur déclenchement »
C’est pire aujourd’hui, Bloom !
Et les constats ou le rapport de Benjamin Stora n’y pourront rien changer, hélas…
« la liste de ceux qui depuis la nuit des temps sont sensés avoir apporté la civilisation aux sauvages »
Ach elle y va fort la deachach avec son administration koloniale.
On a vu Tintin au Congo and now, on voit tous ces petits fonctionnaires de l’État français, la ramener sur leur Algerie disparue.
M. Stora est il retourné en Algérie, au fait ?
Le présent des colonies: demain aura lieu le 3ème référendum sur l’indépendance de la colonie de Nouvelle-Calédonie, prévu par les accords de Nouméa.
Pas grand monde pour en parler ici ou ailleurs en France, d’ailleurs, tellement l’information est anesthésiée par la pandémie et les tempêtes.
Comme avec « De nos frères blessés », Joseph Andras livre avec « Kanaky » (Actes Sud) un texte enquête remarquable sur Alphonse Dianou et les « événements » d’avril -mai 1988 à Ouvéa.
Bien sûr, DHH.
On n’a pas touché non plus aux fresques « colonialistes » qui décorent l’intérieur du bâtiment. Juste un replâtrage qui a dénaturé l’architecture originelle…
Voici, ce que sobrement et le plus objectivement possible, j’en ai dit dans mon ouvrage sur les musées de Paris.
————————————
Musée de l’histoire de l’immigration
Palais de la Porte Dorée
293, Avenue Daumesnil
Tél. : 01 53 59 58 60
Métro : Porte-Dorée
http://www.palais-portedoree.fr
Le Palais de la Porte Dorée avait été construit dans le style Art Déco à l’occasion de l’exposition coloniale internationale de 1931, par l’architecte Albert Laprade.
Avec sa façade ornée d’un monumental bas-relief dû au sculpteur Alfred Janniot, il servait alors de pavillon d’accueil.
Par la suite, il a abrité le musée des Colonies, rebaptisé en 1935 musée de la France d’outre-mer, avant de devenir en 1960 le musée des Arts africains et océaniens (Maao), et enfin en 1990 le musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie.
Après que ce dernier a fermé ses portes, en janvier 2003, et que ses collections ont rejoint celles du musée du quai Branly, ses 16 000 m² de surface intérieure furent entièrement réaménagés par l’architecte Patrick Bouchain pour céder la place, en octobre 2007, à l’actuel musée.
Celui-ci présente désormais au public, à travers son exposition permanente Repères, les principales étapes de l’histoire de l’immigration en France depuis le XIXe siècle, du point de vue historique, anthropologique et artistique.
En complément, le musée propose régulièrement une programmation riche et variée d’expositions temporaires, de conférences, d’ateliers, de concerts, de projection de films ou de spectacles théâtraux.
Des visites guidées du palais, du musée et de l’aquarium tropical, datant de la création des lieux, sont également proposées aux visiteurs de tous âges, qui disposent également ici d’une vaste boutique-librairie.
Merci Passoul pour la mise au point, je respire…
(je vous cite : ses détracteurs (Jean Sévillia en tête dans le Figaro) en ont dénoncé par anticipation le caractère « partial et partiel » sinon « complaisant »).
Ce Jean Sévilla doit donc avoir des dons de double vue… Un historien d’anticipation uchronique, peut-être ?… A moinsse qu’il ait infiltré les bonnes feuilles du manuscrit en chantier à l’Elysée, grâce à ses potes la DGSE du figmag, comme l’autre au Collège de France…
Mais non, y a aucun complot, hein… !
C’est pire aujourd’hui, Bloom !
—
Baroz, les bonnes nouvelles en provenance des pays arabes sont aussi rares que leurs capacités d’innovation. Civilisations au point mort.
pour répondre à ma soeur (?), BS travaille aussi avec le cercle de l’un de nos amis, un autre bon spécialiste de la période, plus jeune, Emmanuel Blanchard, hélas trop peu souvent cité icite, mais à la biblio déjà pas mal éloquente.
https://www.cairn.info/publications-de-Emmanuel-Blanchard–4615.htm#
Bàv,
L’Algérie n’est pas un pays arabe. Devrait revoir sa storia, le » diplomate »
« Les relations économiques entre l’Algérie et la France sont particulièrement denses. En 2019, la France était ainsi le 1er client de l’Algérie et son 2ème fournisseur en termes d’échanges commerciaux. La France serait également le 1er investisseur hors hydrocarbures, les entreprises françaises étant présentes dans les secteurs des transports, de l’automobile, de l’agroalimentaire, de la banque/assurance, de la pharmacie et des hydrocarbures »
Quel rapport avec l’histoire de l’immigration, sinon le fait que Christian Louboutin est un mécène de ces lieux qui accueillent une exposition à sa propre gloire !
https://www.palais-portedoree.fr/fr/christian-louboutin-l-exposition
@pour répondre à ma soeur (?)
Je n’ai pas de frère, un grand regret.
L’Algérie est un pays magnifique. Il y a en ce moment en replay sur la chaine Voyage un documentaire sur l’Algérie qui me donne envie de s’y rendre. C’est malheureusement impossible, le danger y est trop grand et ce n’est pas près de changer cela va même s’aggraver. Il est bien moins dangereux de visiter l’Iran que L’Algérie de nos jours. C’est terrible à dire mais c’est la pure vérité.
« les bonnes nouvelles en provenance des pays arabes sont aussi rares que leurs capacités d’innovation. »
Une essentialisation à caractère raciste, Bloom !
>MS : tenir compte du fait aussi que : « Malgré une hausse régulière du montant annuel d’exportation, la part de marché française a été divisée par plus de deux depuis 2000 (alors à 24%). C’est le signe d’une concurrence accrue, notamment de la Chine (18% de part de marché en 2019), de l’Italie (8%) et de l’Espagne (7%). »
Reste a savoir s’il s’agit d’une volonté politique algérienne ou une résultante des lois du marché
En finir avec la guerre d’Algérie ? Mais elle est finie et bien finie, Passou !
Simplement l’exercice de l’indépendance est difficile pour des sauvageons ayant « gagné la guerre » certes, mais n’y connaissant rien en « paix post coloniale » délivrés de ces méchants colonisateurs venus du Nord qui nous ont apporté leur civilisation de mécréants ….
@ »C’est le signe d’une concurrence accrue, notamment de la Chine (18% de part de marché en 2019), de l’Italie (8%) et de l’Espagne (7%). »
Ok, soleil vert, la Chine, deja dit, il y a bien longtemps sur ce blog, et dans tout le continent noir, ces scandales du clés en mains…mais pas que, dans le bordelais aussi…
Vous êtes branché SF, alors considérez que cet envahissement est un peu celui des V
( j’avais adoré cette serie)
Une essentialisation à caractère raciste, Bloom !
—
Facile. Tu confonds avec ton copain JC, Baroz.
Tu es le premier à débiner les pays arabes ici. Alors, un peu de cohérence et d’honnêteté intellectuelle.
Revois la différence entre existence et essence, accessoirement.
Effectivement, D. Toute fiche de poste pour l’Algérie comporte la mention
« Contraintes liées au contexte sécuritaire local et international ; restrictions dans les déplacements à l’intérieur du pays. »
« restrictions dans les déplacements à l’intérieur du pays »
Ce n’est pas spécifique à l’Algérie.
Je date un peu arbitrairement, et subjectivement, la restriction au 23 septembre 2014 …
C’est drôle, je voulais poster un truc sur les recherches géographiques et minières opérées en Algerie, fruit d’une collaboration entre Algeriens et Français, début des années 60, que l’on m’a racontée il y a quelques années, comme pourrait le raconter Claro sur ces bâtisseurs, qui ont du rentrer, et puis, plus le cœur…
« Vous êtes branché SF, alors considérez que cet envahissement est un peu celui des V »
Vous savez quoi ? J’aurais aimé être à la place de la souris quand Dana l’avale …
Soleil vert 😊
« Revois la différence entre existence et essence, accessoirement. »
moi je connais la différence entre existence, essence et accessoire !!!
je peux la donner, mais on va encore dire que je veux me la péter.
c’est beau quand même de voir se dérouler des débats dans le calme et la sérénité sur le blogapassou.
profitez bien de ce moment de paix avant que l’autre se pointe !
Trois arguments qui n’en sont pas, Bloom !
« ton copain JC »
Ni plus ni moins copain que toi.
« Tu es le premier à débiner les pays arabes ici. »
Je ne débine personne, mais dis simplement ce que je constate et en pense.
« Revois la différence entre existence et essence »
Comment appelles-tu le fait de mettre tous les Arabes dans le même sac ?
« Comment appelles-tu le fait de mettre tous les Arabes dans le même sac ? »
ça ^prte un nom : ça s’appelle « la ligue arabe des nations » ou « la ligue des nations arabes » ou simplement la « ligue arabe ».
un peu comme la champions league sauf qu’ils remplacent le ballon par le pétrole.
panarabisme ?
Jibé,
le commentaire étant en échec sur le fil du billet précédent, j’essaie ici :
Ce roman prend encore plus d’épaisseur quand on suit son évolution chaotique dans le journal durant l’année 1959. Il retravaille les chapitres dans le désordre. Il évoque « la folie » d’Olivier dans les derniers chapitres. Moi, j’ai toujours pris ces pages pour des rêves. Ainsi la mort d’Anne… Il y a des pages déchirantes de sa passion muette pour Anne et réciproquement dans les derniers chapitres, avant le départ d’Anne.
Un personnage en demi-teinte est poignant, c’est Berthe, l’autre sœur qui se sent invisible aux yeux d’Olivier et d’Anne. Elle aime en secret, elle jalouse, elle devine qu’Anne n’aime pas plus Pierre que Pierre ne l’aime, mais que tous deux n’en peuvent plus de ce trio infernal.
L’échange de lettres (Anne/Olivier) nous vient par fragments de plus en plus brefs comme si le roman se précipitait vers sa fin.
Et puis, dans son Journal, trois dates importantes : le 29 mai 1960 (roman terminé avant relecture finale), le 15 juin (le roman est remis à l’éditeur), le 9 juillet (il signe son contrat au Seuil et le roman part pour l’imprimerie).
Puis quelques notes éparses (octobre (interviews, reportages), novembre « pas de prix Goncourt. Tant mieux. » et « La Côte sauvage connaît un assez bon succès ».
Pour conclure ce partage, ces deux pages déchirantes qui m’ont tant fait penser à Agathe et Ulrich (Musil). Souvenirs d’enfance ? Rêverie . Rêve ? Folie ? Ce qui aurait pu être ? (chapitre XI)
« On peut embrasser une bouche, des yeux, mais comment embrasser un sourire, un regard, et surtout leur expression, leur lumière ? Comment posséder, non un corps, mais le mouvement de ce corps ? […]
et moi, toujours au supplice de cette soif étrange, je te portais jusqu’à ton lit, t’y bordais, embrassais tes deux paupières, éteignais la lumière et, te laissant glisser dans la nuit bienheureuse, toi et ta chair, je ramenais mon corps dans ma chambre où, plein de dégoût et de haine pour ce don empoisonné de ton Dieu, je le noyais dans le sommeil. […]
Peut-être chacun de nous invente-t-il sa façon d’aimer, un amour qui n’a nullement les intentions que l’on prête à l’amour, et qui paraîtrait monstrueux s’il n’en avait les apparences. Vanité d’un cœur qui s’épuise à inventer ce qu’il ressent, à se donner des désirs, et qui apporte tant de triste zèle à s’imaginer souffrir ! […]
pour découvrir que mon étrange amour n’était qu’une façon d’approcher la mort… »
Excusez-moi, Passou, de perturber le fil des commentaires par une tentative de faire passer un dernier commentaire sur Huguenin mais c’est complètement bloqué à l’étage d’en dessous…
Samedi 3 octobre à 17 h.
« Billie » de James Erskine.
Voilà un documentaire comme je les aime.
A l’enchantement de retrouver la voix sans pareille de Billie Holiday j’en ai appris beaucoup sur elle et la société dans laquelle elle évoluait !
Tragique destin que celui de cette incomparable chanteuse de jazz, morte en 1959 à l’âge de 44 ans, et en paraissant alors au moins dix de plus.
Une vie en accéléré, mais quelle vie !
Prostituée à 13 ans, lesbienne par goût mais fascinée et recherchant les macs, qui l’exploitèrent et la rouèrent de coups, masochiste donc et de surcroit passablement droguée, devenue malgré tout une star en pleine époque ségrégationniste, le film de James Erskine nous permet de découvrir Billie Holiday dans tout son talent et sa complexité.
Après sa mort, la journaliste Linda Lipnack Kuehl, une juive new-yorkaise d’un milieu fort différent mais qui finit pas s’identifier à elle, enquêta durant une dizaine d’années en vue d’écrire sa biographie.
Elle recueillit de nombreux témoignages des artistes qui l’avaient côtoyée : Charles Mingus, Tony Bennett, Sylvia Syms, de ses amants et maris, ses avocats, ainsi que ceux des agents du FBI qui l’ont arrêtée et envoyée en prison ou en cure de désintoxication…
Elle rencontra aussi le très inquiétant Count Basie, dernier mari de Billie Holiday, morte juste avant de signer sa lettre de demande de divorce…
Etrangement, la biographe n’eut pas le temps d’achever son livre et les bandes magnétiques de ses divers enregistrements étaient restées inédites.
C’est autour des images et des concerts de l’époque et des témoignages enregistrés par Linda Lipnack que le documentaire sur Billie Holiday est construit.
Celle-ci se serait suicidée en se jetant par la fenêtre.
Suicide que sa soeur conteste car rien ne laissait présager son geste : elle n’a laissé aucune lettre et a été retrouvée avec le visage enduit du masque de nuit habituel qu’elle sa faisait avant d’aller se coucher !
Ainsi, à la vie tragique et tumultueuse de Billie Holiday vient se greffer l’étrange mort de sa biographe.
Beaucoup pour un film documentaire musical, aux allures de série noire, et sans recours aucun à une quelconque fiction !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19588940&cfilm=281448.html
@ à mon frère et à ma soeur de l’Herdélie, continuons le DEBAT avec Pierre Nora.
« Chère petite souris… Ma dent est tombée mais je l’ai avalée. J’espère que tu m’emmèneras quand même un petit cadeau. LOUISE.
C’est le mot qu’elle a laissé à la petite souris sous son oreiller parce que oui, elle a avalé sa dent. Au vu des commentaires sur j’ai eu sur Instagram, ce n’est pas la première à qui ça arrive. Un peu déçue, elle m’a quand même demandé si on pourrait essayer de récupérer sa dent dans son caca. J’ai dit non. Elle n’a pas insisté. Je pense qu’elle a vite compris que ce n’est pas la peine. En tout cas la petite souris est quand même passée. Ouf! Elle a pris la lettre et a laissé à la place une petite boîte à dents de lait et une pièce de 2 euros, la classe. Louise était tellement contente qu’elle est venue réveiller son papounet d’amour cette nuit pour lui monter, ah ah ah!
Bàv,
2 fois sur 3 : « Erreur lors de la connexion à la base de données »
D’accord JJJ, reprenons le débat sur la guerre d’Algérie. sur ces années-là…
L’extrait vient de la biographie de Jérôme Michel « Un jeune mort d’autrefois – Tombeau de Jean-René Huguenin » (éd. Pierre Guillaume de Roux) – (pages 19 à 23)
« Le jeune homme est sous les drapeaux depuis le 6 novembre 1961, jour où il a été incorporé dans l’armée de l’air. Ses classes terminées, il a été affecté au service cinématographique des armées, à Paris. Il est libérable au printemps 1964.
La guerre d’Algérie s’achève. Il n’ira pas crapahuter dans les Aurès ou maintenir l’ordre à Oran. La vie de caserne l’accable. La promiscuité des chambrées lui répugne. La solitude lui manque mais il en prend son parti. […]
Le jeune homme s’appelle Jean-René Huguenin. […]
Cette année-là, à Alger ou à Oran, on se tuait à bout portant, de porte à porte, de rue à rue. Entre janvier et juin, on compta près de cent morts par jour. Entre les flashes carillonnés d’Europe n°1 et l’encre grasse du Monde, les Français vivaient en direct la fin d’une guerre impitoyable qui n’avait jamais voulu dire son nom.
Le 8 février les C.R.S. cognaient et tuaient au métro Charonne. Le 26 mars, l’armée française tirait sur les manifestants algérois au bas de la rue d’Isly, près de la Grande Poste. « […] Au nom de la France, halte au feu… halte au feu… », hurlait un jeune lieutenant kabyle qui tentait d’arrêter le massacre. Le 8 avril la métropole approuvait, par référendum, les accords d’Évian, à plus de 90%. L’exode des Pieds-noirs commençait. Le port d’Oran brûlait. On raconte que les flammes des cuves à pétrole montaient si haut dans le ciel que leur lueur soufrée était visible d’Alméria. Le 5 juillet, toujours à Oran, le jour de l’indépendance, devant les troupes françaises passives, plusieurs centaines d’Européens étaient égorgés. Le 22 août, les tueurs de l’O.A.S., loupaient le général de Gaulle assis à l’arrière de sa DS 19 noire. Celui-ci profita de l’émotion pour modifier la Constitution et instaurer une monarchie républicaine : « Le président de la République sera désormais élu au suffrage universel. »
Cette année-là, on pouvait voir sur les écrans de cinéma Accatone de Pier Paolo Pasolini, Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda avec la belle Corinne Marchand, L’Eclipse de Michelangelo Antonioni dont Jean-René Huguenin avait beaucoup aimé La Notte, sorti l’année précédente, Jules et Jim de François Truffaut, Le Procès d’Orson Welles, Thérèse Desqueyroux de Georges Franju, Le Petit Soldat de Jean-Luc Godard, Un singe en hiver d’Henri Verneuil où Belmondo donnait la réplique à Gabin plus Gabin que jamais.[…]
La France tirait un trait. Elle voulait oublier ses défaites, la fin de l’Empire, sa grandeur passée, l’Algérie violente. après tant d’années en noir et blanc, l’ancienne grande nation redevenue étroitement hexagonale entrait fiévreusement dans le paradis coloré de la consommation. »
Revois la différence entre existence et essence, accessoirement.
Est ce que ça à à voir avec les puits de pétrole, qui n’a pas de puits n’existe pas? Le mieux encore, c’est d’abriter le gros cube noir, il rapporte des milliards mine de rien au pays hébergeur, sans compter tout ce qui tourne autour – avionneurs, compagnies aériennes…
renato dit: « 2 fois sur 3 : « Erreur lors de la connexion à la base de données»
Oui, Renato, c’est ce qui s’est passé sur le fil du billet précédent, 3 fois sur 3 !
il n’y a aucun débat possible à partir de cet extrait, un alignement de faits connu de tous… Oùm la « subjectivité de l’auteur n’est pas exempte ». Voilà par exemple ce que je déteste dans ce type d’essai… une phrase telle que la suivante… « Celui-ci profita de l’émotion pour modifier la Constitution et instaurer une monarchie républicaine : « Le président de la République sera désormais élu au suffrage universel. »
Ce genre d’anachronismes rétrospectifs à l’emporte pièce… Rien que ça suffit à me faire passer mon chemin, voyez, Ch. Eh bien, chez Stora, vous ne trouverez jamais ce genre de prose, même si Stora n’en pense pas moins.
Bàv,
Parle-moi de l’Arabie heureuse, Baroz.
Les jeunesses qui se sont levées en 2011 étaient porteuses d’un bel espoir. Que s’est-il passé? Toi, en tant que spécialiste, explique les choses clairement, sans louvoyer, comme à ton habitude. To the point. PCS: précis, concis, sexy.
N’oublie pas de parler de la Syrie et de l’Irak, du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, du Sultanat d’Oman et du Soudan. De l’Égypte de « l’Assyrien » Al-Sissi (pour paraphraser Mandelstam sur Staline). De la fitna sunnites/chiites aussi.
J’attends de bonnes nouvelles, bien sûr.
Janssen J-J :
vous avez entièrement raison, JJJ. Mais ce n’est pas le livre d’un historien c’est un portrait d’écrivain dans la France de ces années-là. Il poursuit avec la Politique agricole commune qui sonne le glas des petits paysans, la multiplication des supermarchés, l’accueil des rapatriés d’Algérie dans les villes-dortoirs de banlieue, le baby boom, les variétés de l’époque pour revenir à la mort de J-R.Huguenin au volant d’une Mercedes 300 Sl, qu’un ami lui avait prêtée, proche dans le temps de celle de Roger Nimier.
« La vitesse avait remplacé l’opium des Années folles, l’absinthe et la tuberculose de la Belle époque. »
Il inclue un bel article écrit sous le coup de la colère par François Nourissier furieux de voir dans la presse, transformer les écrivains morts au volant de voitures de luxe (Camus, Sagan, Huguenin, Nimier) transformés en James Dean de la littérature.
C’est un bel essai que j’aime beaucoup pour aller à La rencontre de Jean-René Huguenin dans son époque.
Oui, Jérôme Michel laisse percer ses opinions. C’est un choix de lecteur de fermer le livre pour la raison que vous soulignez ou d’en poursuivre la lecture. Ce que je fais avec beaucoup de plaisir car il sait rapidement replacer Huguenin dans la littérature. Un portrait sensible et bien documenté. Mais il a choisi comme entrée, l’année de sa mort et cette évocation de la guerre d’Algérie puisqu’il était un jeune appelé. Après, bien sûr, place à Hemingway, Mauriac, Gracq, ses amis…
(C’est étrange, il adopte un peu votre ton d’insoumis…)
Il a écrit aussi un très bel essai « François Mauriac – la politique des béatitudes » (Michalon -2010)
il inclut
B dit: à
Revois la différence entre existence et essence, accessoirement.
Est ce que ça à à voir avec les puits de pétrole
»
l’essence des pays arabes ?
et le partage des richesses ?
les salariés d’amazon, payés 15 dollars de l’heure, avaient eu l’idée d’installer une guillotine devant le domicile de Jeff Bezos quand ils avaient appris que son alaire avait augmenté de 100 milliards en une année.
mais c’était une fausse.
la vraie c’est au dessus de 200 milliards.
n’empêche que cette guillotine, même fausse, démontre le rayonnement de la culture française dans le monde.
@ Jazzi : il me semble que tu avais sollicité nos impressions à propos de Histoires de la nuit : je les ai laissées plus bas, après ma dernière citation démesurée.
@ P. Assouline : merci d’avoir supporté hors-sujets (un de plus) et citations aussi longtemps.
à noter que les pays arabes travaillent avec des historiens français (même juifs…) quand il ne s’agit pas d’historiens de la révolution française.
et même Thomas Piketty a fait très de conférences dans les pays du golfe persique.
même aucune.
à ma connaissance.
@ Ch. Oui vous avez raison de défendre cet essai s’il vous remet en place le contexte du roman d’Huguenin et permet de rebondir sur la fin de la guerre d’Algérie pour garder le raccord. J’avais pour ma part relu la Côte sauvage, un endroit où je vais souvent nager l’été, mais surtout pour revisiter la nature des amours adelphiques du héros avec sa soeur. (Pour les besoins d’une étude littéraire qui traine un brin)… J’en étais resté sous le charme d’un brin suranné, identique à celui que j’éprouve toujours aux sentiments du Grand Meaulnes à l’égard d’YdG… bref, ce genre de romans, voyez, qu’on ne peut jamais relire sans penser à la disparition atroce et romanesque de leurs auteurs. Bàv,
Il inclue un bel article
de incluédorer?
@On ne peut pas saluer M. Stora et en meme temps R. Girardet
Sinon, auriez-vous pétionné pour qu’ils entrassent ensemble au Panthéon, Bécassine ?
pétitionné
@ » Sinon, auriez-vous pétionné pour qu’ils entrassent ensemble au Panthéon, Bécassine ? »
Je vous en pose des questions cons, langoncet ?
Inédit : quand James Dean sillonnait le djebel Amour au volant de sa Porsche en 1955, peu avant le début de la guerre d’Algérie
http://lepassetempsderose.l.e.pic.centerblog.net/dd02debf.gif
Hop hop hop Langoncet, y’a copyright sur Djebel amour.
« Avec cette famille il a passé dix-sept années de sa vie en Algérie et il avait gardé de ce pays une grande nostalgie. Il l’a aimé, il y a connu le bonheur, il s’y était fait beaucoup d’amis. Sa fille Martine y est née. Elle a, comme sa sur aînée Danielle, épousé un Pied-Noir.
Je l’ai connu à son retour de la guerre, en 1946, sur les pentes de Chréa. Pour nous skieurs c’était Frison et son épouse Frisonnette, c’est d’ailleurs ainsi que les nomment aussi les Chamoniards. Je me souviens de cet homme très amical toujours gai ironique et serviable.
Il voulait toujours aider les jeunes à se perfectionner, à nous communiquer son enthousiasme, sa soif de savoir, à mettre le pied à l’étrier des uns et des autres. Il poussa certains d’entre nous à suivre des stages de ski et de montagne dans les Alpes.
Alors que j’étais étudiant à la faculté d’Alger, il m’avait proposé, un jour de 1948, de collaborer à la page des jeunes de » L’Écho d’Alger « , pour y assurer une chronique universitaire. Et c’est ainsi qu’avec un de mes amis nous avons publié une série d’échos un peu pamphlétaires, sous la signature des » Deux Faluches « .
Il était arrivé à Alger en 1938, à l’invitation d’Eugène Robe, qui dirigeait le grand quotidien algérois » La Dépêche Algérienne » et qui avait été séduit par ses reportages sur le Sahara et le Hoggar, parus dans » Le Petit Dauphinois » et notamment par son récit » L’appel du Hoggar « , qu’il publia dans » La Dépêche « . »
http://www.cerclealgerianiste.fr/index.php/archives/encyclopedie-algerianiste/celebrites/auteurs/157-roger-frison-roche-1906-1999
(c’est autre chose que Bouvier à bord de son oignon)
les salariés d’amazon, payés 15 dollars de l’heure, avaient eu l’idée d’installer une guillotine devant le domicile de Jeff Bezos quand ils avaient appris que son salaire avait augmenté de 100 milliards en une année.
puck dit:
La fiabilité et le sérieux des informations des cocos et ex cocos comme le Pétomane… Selon lui Bezos, a augmenté son salaire de 8,3 milliards par mois (100 milliards divisé par 12). On imagine alors un salaire normal de 30 ou 40 milliards de dollars par mois, qui monte encore de plus de 8 milliards.
Évidemment, c’est du pur délire. Notre Gros Crétin confond la valeur en Bourse (donc valeur virtuelle, qui monte et descend) des actions d’Amazon avec le salaire de son patron qui était en 2019 de 1,6 million d’euros par an (133.000 dollars par mois).
C’est dire le degré de connaissances du Pétomane en matière d’économie et de finances.
Et on se rend compte que non seulement il ne sait pas lire, mais il ne sait pas non plus compter.
On se demande ce que ce type sait faire, à part glander ici en faisant le mariolle…
Marie Sasseur dit:
Je vous en pose des questions cons, langoncet ?
»
et voilà ! il règne ici une ambiance paisible, conviviale, presque amicale, en l’absence d’omelette et pablito et vlan ! il faut que quelqu’un commence les hostilités !
et là l’autre il va répondre par une insulte, l’autre va répliquer, et dans quelques commentaires ce blog paisible va virer en champ de bataille !
je dis non !!!
il faut savoir prendre sur soi et garder son calme afin qu’en monde règne la paix et avec un peu de chance nous verrons même Jésus débarquer ici… ou même Mahomet, ou Moïse, une espèce d’autre prophète à la con quoi, et la lumière jaillira et la Vérité vous sera enfin révélée.
qu’est-ce que j’avais dit… je le sentais arrivé gros comme un camion.
8,3 X 12 ça fait pas environ 100 ?
arrivER
si tu veux avoir la preuve de la non existence de Dieu il te suffit d’ouvrir un livre d’histoire.
hamlet dit:
Et si tu veux avoir la preuve de l’immaturité mentale, intellectuelle et spirituelle du Pétomane il te suffit de lire sa phrase.
Après toute une vie pleine d’expériences, de lectures et de réflexions arriver aux conclusions « philosophiques » d’un pré-adolescent !!
Dios te pille confesado, Pétomane…
Pablo!!!!!!, je vous rappelle, pour vous, Grand Amateur de Perles que vous êtes, que vous nous en avez pondu 2 belles lors du dernier article du blogapassou :
1 : une interprétation disons quelque peu schubertienne de JS Bach vous semblait préférable à la même par Gould.
2 : Thomas Bernhard n’a jamais rien dit de spécial qu’on ne retrouve chez d’autres auteurs.
reconnaissez, Grand Amateur de Perles que Vous êtes, que ce sont là Deux Belles Perles.
du coup, maintenant j’attends avec impatience les nouvelles que vous allez nous pondre maintenant.
Pétomane, si tu veux la paix sur ce blog, arrête des dires des conneries, de pondre des Perles, de sortir des énormités sur chaque thème dont on parle.
C’est aussi simple que ça: si tu veux qui « règne ici une ambiance paisible, conviviale, presque amicale », FERME-LÀ !!!
Pablo75 dit: FERME-LÀ !!!
»
qu’est-ce que je disais ? voilà ! on y est !
mais cette fois je ne répondrai pas mon cher Pablo, pour ne pas troubler l’atmosphère paisible, quasi religieuse, même mystique, qui règne ici.
allez en paix mon frère.
Pétomane, tu n’as pas honte de me plagier sur les Perles de Blog? Tu es réduit à répéter ce que je dis comme un minable perroquet?
Quelle dégénérescence !! Entre le Dexter d’antan et le Pétomane d’aujourd’hui, quelle chute !!
Tu n’es pas loin de l’EHPAD, toi…
vous pouvez m’insulter : je prends sur moi…
sauf qu’il faut pas aller trop loin quand même.
La Cricri gobe tout me copie-colle
Chaloux méprisant J-P…
« Chaloux dit:
Oui, Pablo, les romans de Jacques-Pierre, c’est vraiment lamentable. J’en feuilleté deux ou trois, une vraie purge. On ne peut avoir qu’un jugement déformé quand on a pondu de tels œufs! »
Ensuite, elle reproduit la réponse de l’Abêtix, cette misérable créature à style d’ennuyeux mollusque.
Qu’est-ce la Gobe entend prouver? Mystère…
Paimpopol est certainement un type très sympa qui s’y connaît impeccablement en littérature allemande, mais dérape sur Gracq, et surtout sur la littérature anglaise, qu’il connaît très mal et qui est pourtant une des premières du monde. Moi, je pousse des cris de jouissance quand je la lis. Chacun son truc.
D’autre part, je n’empêche personne de croire qu’il est un grand écrivain. Qu’est-ce que ça change?
Pablo, je te réponds sur Bach dans quelques instants.
@Christiane, ma réponse sous le fil précédent, car c’est « passé » quand même!
Je retrouve bien Musil, c’est fou ce rapprochement…
Pétomane, je ne t’insulte pas: je « te constate ».
Je ne fais que montrer que tu dis des conneries. Arrête de les dire et j’arrêterai de dire que tu es un Con.
C’est aussi simple que ça.
Autrement dit, réfléchit avant de dire des énormités.
Pablo, je te réponds.
– Gould ne massacre pas, il joue comme Gould.
– L’interprétation de Tureck est somptueuse avec un travail sur l’harmonie et la sonorité d’une précision et d’une maîtrise parfaite. Donc, il faut que j’écoute davantage cette pianiste. Sur ce point, tu as gagné.
-Sur Richter, je suis d’accord, c’est un des grands enregistrements du XXe siècle.
« La Cricri gobe tout me copie-colle
Chaloux méprisant J-P…
Chaloux dit:
Je n’ai pas vu ce post de Madame Lèchecul-Pètesec, ne lisant plus ses tartines sur des auteurs très médiocres qu’elle prend pour des génies en citant des phrases d’une étonnante banalité (comme celles sur la Beauté de F.Cheng, un type qui n’a strictement rien à dire mais qui a compris qu’il avait un rôle à jouer dans les salons littéraires parisiens, celui du sage oriental – il y a quelques années j’avais sorti d’une bibliothèque municipale ses « Cinq méditations sur la Beauté », où je n’avais pas trouvé une seule phrase à copier).
J’ai du mal à croire qu’on puisse se pâmer devant autant de fausse profondeur, tant de bavardage pseudo-philosophique ou pseudo-lyrique.
J’attends le jour où Madame Lèchecul-Pètesec nous fera découvrir un grand écrivain méconnu qui ne soit pas à la mode ou un livre peu connu d’un classique trop connu.
hamlet dit: à
vous pouvez m’insulter : je prends sur moi…
–
même très grossièrement ? 🤑
allez en paix mon frère.
Nan mais vous rigolez, tout ce qu’il veut c’est imposer la supériorité de ses jugements esthétiques. C’est un supremaciste.
La vice-présidente européenne qui proposerait « d’affamer économiquement » (donc d’affamer) « la Pologne et la Hongrie » -rien dans la presse française-, se nommerait « Dr » Katarina Barley. Pendant ce temps, Macron cède son siège à je ne sais quel conseil de sécurité, Onu ou Europe, (je retrouverai) à Merkel. sans doute par conviction, comme dirait Assouline. C’est Montoire.
Sinon, auriez-vous pétionné pour qu’ils entrassent ensemble au Panthéon, Bécassine ?
Étaient ils de leur vivant des homosexuels connus et reconnus. J’enterre Nora avant son heure, pour le second je ne sais pas si le glas à sonné. Après verif, oui. Mort et enterré une fleur de lys posé sur le coeur.
https://www.sylmpedia.fr/index.php/Le_royalisme_en_Algérie_française
Sinon, Nabila, Paul Edel entre aujourd’hui en Russie comme jadis, dès 1963, de jeunes russes entraient en Algérie pour y effectuer leur service militaire dans la coopération.
Ce matin, aux Puces, où il n’y avait pas grand monde, je demande, par curiosité (puisque j’en ai deux versions), le prix de « La Montagne magique » dans la traduction de Maurice Betz, éditée en un seul gros volume par France Loisirs:
– Trois euros.
Je pose le livre, je pars et au bout de quelques pas, j’entends:
– Deux euros.
Je continue de m’éloigner:
– Un euro !
Par flemme de revenir et à cause du poids, je l’ai laissé pour une prochaine fois.
Cent mètres plus loin, j’arrive chez un vendeur de n’importe quoi qui a toujours aussi, au milieu de son bordel, de très bon cds, mais « chers » (c’est un vieux arable dur en affaires). Aujourd’hui il avait plein de coffrets, surtout d’opéra, en très bon état. Je demande le prix de l’intégrale des quatuors de Schubert par le Quatuor Melos (coffret de 6 cds) et celui d’un autre coffret de 6 cds d’oeuvres de Purcell, par de très bons interprètes anglais. À ma grande surprise le type me dit:
– 12 cds, 12 euros.
Je me dispose à payer sans discuter et il me sort:
– Attends, je me suis trompé, 12 cds c’est 24 euros, mais je te le fais à 20 €.
Je pose les coffrets en lui disant « non, merci » et je m’en vais. Je m’éloigne de 3 mètres et je l’entends me dire: – 15 ! Les coffrets étant assez encombrants, je me suis dit que je les prendrais samedi prochain, si je les revois.
J’avance un peu plus et j’arrive à l’un de mes endroits préférés des Puces, celui de deux vendeuses chinoises, qui ont des livres et parfois des disques au milieux de dizaines d’objets hétéroclites, y compris des vêtements – et aujourd’hui plein d’accessoires de cuisine neufs en boîtes (surtout des moules en silicone pour des gâteaux aux formes étranges). Je prends le « Dictionnaire de l’argot des typographes suivi d’un Choix de coquilles typographiques curieuses ou célèbres » d’Eugène Boutmy, « La poési érotique », anthologie de Georges Pillement (L’Or du Temps, 1970) et « L’Art. Entretiens réunis par
Paul Gsell » (Grasset, 1951) de Rodin (livre non coupé). Et j’ajoute le coffret de Nabucco de Verdi par Muti et un double cd de la collection Double Decca, avec plusieurs oeuvres de musique de chambre (quintette pour clarinette, trios,
sonatas violon, etc) de Brahms par Perlman, Ashkenazy, Katchen, etc. Je demande à la chinoise le prix du tout:
– 8 €.
– Et les livres seuls?
– 4 €.
– Ok, je prends les livres seuls.
Je me dispose à payer quand elle me dit:
– Donne 6 € pour tout…
À 10 mètres de là il y avait le coin du « Cristiano Ronaldo des livres », un jeune vendeur arabe que je connais depuis longtemps et qui ressemble étonnamment au footballeur portugais. Il avait aujourd’hui deux montagnes impressionnantes de livres sur des grandes tables de salon à moitié déglinguées, mais je n’ai pas eu le courage de fouiller là-dedans, alors que ça avait l’air d’être une partie d’une bibliothèque sérieuse (livres d’histoire, de classiques, etc).
Dans le bus de retour, j’ouvre l’anthologie « La Poésie érotique » et je lis:
La Source
Source vénérienne où vont boire les mâles !
Fissure de porphyre où frise un brun gazon,
Qui, fin comme un duvet, chaud comme une toison,
Moutonne dans un bain de senteurs animales.
Quand un homme a trempé dans tes eaux baptismales
Les désirs turgescents qui troublaient sa raison,
Il en garde à jamais la soif du cher poison
Dont s’imprégna sa peau dans tes eaux thermales.
Ô Jouvence des cœurs ! Fontaine des plaisirs !
Abreuvoir où descend le troupeau des désirs
Pour s’y gorger d’amour, de parfums et d’extases !
Il coule de tes flancs, le nectar enchanté,
Elixir de langueur, crème de volupté…
Et pour le recueillir nos baisers sont des vases!
(Edmond Haraucourt, 1856-1941)
J’ouvre après le « Dictionnaire de l’argot des typographes2 et je lis:
– Étouffer un perroquet: boire un verre d’absinthe.
– Gourgousser: se répandre en jérémiades, en récriminations de toute sorte et à propos de tout.
– Avoir une sauterelle dans la guitare: avoir le cerveau un peu détraqué.
– Attrapance: vive dispute.
Et je me dis: on dirait une synchronicité qui annonce une attrapance avec un pondeur de Perles de blog qui a une sauterelle dans la guitare. Et voilà qu’arrivé ici je vois des conneries monumentales auxquelles on ne peut pas ne pas répliquer…
Aux soldats perdus de toutes les époques
https://www.youtube.com/watch?v=vC0Qt1lvLq8
un vieux arabe
Rebel Without a Cause
https://pauledel.blog/2020/10/03/jentre-en-russie/
Gould ne massacre pas, il joue comme Gould.
Chaloux dit
Tu n’es pas d’accord sur le fait qu’avec le tempo ultrarapide qu’il prend il annule la beauté de ce prélude?
Et c’est très souvent le cas avec lui, avec ça ne l’est jamais avec S.Richter ou Horowitz.
Tu expliques comment un tel tempo?
alors que ça n’est jamais le cas avec S.Richter ou Horowitz.
Un vieil arabe.
Qui c’est, Nabila ? Hamlet ?!
https://www.challenges.fr/monde/l-ue-met-en-cause-pologne-et-hongrie-sur-l-etat-de-droit_729689
Repéré un article dans Le monde à ce sujet.
Chaloux dit:
– Gould ne massacre pas, il joue comme Gould.
»
Alors celle-là elle est absolument magnifique !
Je suis plié de rire devant mon ordinateur en remerciant le Ciel que des gens existent pour égayer ce triste monde.
« il ne massacre pas Bach il joue comme Gould. »
celle-là il faut la faire encadrer.
Chaloux je vous adore !
et l’autre qui demande :
Pablo75 dit: « Tu expliques comment un tel tempo? »
»
allez savoir Pablo, peut-être qu’il avait un train à prendre ?
les massacreurs aussi ont le droit de prendre le train non ?
« Tu expliques comment un tel tempo? »
celle-là aussi est magnifique !
cela dit c’est vrai que Bach ne notait jamais le tempo, et ça c’est un gros problème.
il aurait écrit au début de son prélude « allegro ma non troppo » que ça aurait grandement simplifié la vie de pas mal de gens.
Pablo, vous n’avez pas répondu : vous savez ce qu’était un « prélude » à l’époque de Bach ? ce que cela représentait dans une suite ?
par exemple un prélude dans une suite pour luth vous savez à quoi ça servait ?
dans tous vos bouquins ce n’est pas écrit quelque part ?
je dis ça parce que si vous le saviez vous ne poseriez pas ce genre de question débile.
Chaloux dit: L’interprétation de Tureck est somptueuse avec un travail sur l’harmonie et la sonorité d’une précision et d’une maîtrise parfaite. Donc, il faut que j’écoute davantage cette pianiste. Sur ce point, tu as gagné.
»
ça c’est une réponse de faux-cul parce que vous savez pertinemment que c’est faux. pas la peine de l’écouter davantage pour voir qu’elle est totalement à côté de la plaque : ce n’est même pas une interprétation c’est un énorme contre sens d’une personne qui ne sait pas à quelle époque a vécu Bach : elle se plante de siècle ! Jouer un prélude de Bach comme s’il s’agissait d’un prélude de Chopin même un gamin en première année de conservatoire vous dira que c’est un truc épouvantable. On se demande comment c’est possible, comment on a pu à une époque (je ne sais de quand ça date ?) laisser enregistrer des énormités pareilles. ce qui est sûr c’est que maintenant ce ne serait plus du tout possible ! c’est tellement évident que vous ne pouvez pas ne pas le savoir, à moins que vous donniez des cours de trombone dans une fanfare ? et encore, même dans les fanfares ils le savent !
vous êtes quand même deux sacrés rigolos !
moment d’émotion, la rencontre à Moscou d’Horowitz et Elena la fille de Scriabine, et le rire du pianiste quand il se souvient de son meilleur ami Rachmaninoff :
Question: il y a quelque chose de plus pathétique qu’un Sourd de naissance qui essaie de se moquer des mélomanes?
Réponse: oui, un Sourd de naissance qui essaie de se moquer des mélomanes en se croyant drôle…
Chaque jour on voit notre Pétomane s’approcher un peu plus de la déchéance irrémédiable.
Chaque jour il fait un peu plus pitié…
Chaloux dit: L’interprétation de Tureck est somptueuse avec un travail sur l’harmonie et la sonorité d’une précision et d’une maîtrise parfaite. Donc, il faut que j’écoute davantage cette pianiste. Sur ce point, tu as gagné.»
ça c’est une réponse de faux-cul parce que vous savez pertinemment que c’est faux. pas la peine de l’écouter davantage pour voir qu’elle est totalement à côté de la plaque
puck dit:
Comble du comique: voir un Pétomane Sourd, qui n’a jamais mis un doigt sur une touche de piano, essayant de donner des leçons de piano à quelqu’un qui l’a étudié sérieusement pendant des années et qui en joue souvent.
Aussi ridicule qu’un soi-disant uruguayen qui ne sait pas écrire son nom de famille sans faire une faute d’orthographe, qui est incapable d’écrire une phrase en espagnol et qui essaie de me donner des leçons d’espagnol à moi qui écris en espagnol plusieurs heures par jour depuis plus de 40 ans. Un uruguayen aux pseudos multiples mais avec le même accent marseillais et à la Connerie Infinie reconnaissable entre toutes.
On peut dire sans peur de se tromper que jamais on avait vu sur ce blog un Crétin Total de la taille du Pétomane. Il a dépassé même Blabla-Widerganger. C’est dire !!
Je crois même que c’est le plus Gros Con de toute la blogosphère française. C’est difficile d’imaginer plus Con que lui. Qu’est-ce qu’un type plus con que lui pourrait dire comme conneries encore plus grosses? Difficile à concevoir…
Deux autres expressions des typographes applicables au Pétomane:
Avoir une araignée dans la coloquinte: avoir le cerveau fêlé.
Avoir un hanneton dans le plafond: avoir le cerveau un peu détraqué.
Seconde nuit dans mon grangeon.
Ai rêvé longuement ma mère.
Bon dimanche.
par exemple un prélude dans une suite pour luth vous savez à quoi ça servait ?
Ce doit être un prolégomène.
Puck, cela pourrait renseigner la question du tempo, j’ai depuis longtemps cru qu’en classique les tempi n’étaient pas donnés par les compositeurs, ce qui justifierait les différentes vitesses d’exécution.
ps : Chaloux, je suppose que vous donnez la confirmation de votre mauvaise foi. Excusez ma lenteur. Vous qui êtes si courageux devriez tout de même songer à endosser vos responsabilités. C’est dommage, à vous planquer vos transgressions sont entachées de lâcheté.
Quoiqu’il soit rendu possible d’y comprendre une transgression au carré mais sans risque. Huissier véreux, comme un appel d’offre.
Et on ne pourra pas comme Sade vous pincer de retour d’une cérémonie d’obsèques, vous nous avez à peu près tous enterrés sous vos pelures habituelles. Pauvre marquis qui ne voulait pas comprendre qu’aucun droit ne lui était accordé de taillader les putains dont il avait par ailleurs une piètre opinion. Par ailleurs, de la culture et de l’humour. Je ne l’aimais pas jusqu’à ce qu’il me fasse éclater de rire, ces histoires de petits pois, de carré d’agneau et sa rage contre ses geôliers. Belle réflexion servie par une belle langue.
Dimanche 4 octobre 2020, 6h13, 15°
Les duels entre aristocrates ont été interdit il y a bien longtemps par le Roy, et pourtant il s’en déroule à foison, encore aujourd’hui, dans les clairières de la République, empêchant les meilleurs de se consacrer à pratiques plus nobles soi-disant humanistes.
Pourquoi ? Simplifions pour les endormis du bulbe.
Parce qu’il est dans la nature éternelle du mammifère terrestre de dominer, blesser, tuer, plus faible que lui. Point barre…
Acceptons la réalité. Vive le duel ! Et bon dimanche, mécréants !
Année LvB, Sonate n 21 en ut majeur, op. 53 « Waldstein »
4.10 — 6.49
04/10/20 7.02
Pablo, il est plus que probable que Gould a utilisé le tempo qui correspondait à la façon dont il entendait cette musique. Mais comment cela se décidait-il? Avec qui abordait-il ces questions que j’imagine au cœur des préparations d’enregistrement? Etait-il possible de le faire changer d’avis? Bach donne assez rarement des indications de tempo et le métronome tel que nous le connaissons (ou le connaissions) date du début XIXe.
Radu Lupu, sublime pianiste, pour qui, je m’en aperçois ce matin, la méthode de Michelangeli ne semble avoir aucun secret. Pour le 1er impromptu op. 90/D 899.
https://www.youtube.com/watch?v=fzCbLCVX0gA&ab_channel=sibarit101
La méthode de Michelangeli. Alberto Neuman.
https://www.youtube.com/watch?v=BYSdjD_8_54&ab_channel=DocumentaireARTEVIVA
avis réfléchi:
https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2020/10/02/la-poule-ou-loeuf/
Est ce que cet Alberto Neuman est proche physiquement de Pablo que j’imagine bien avoir vieilli comme ça, un peu? Sauf qu’il ne joue pas du piano et qu’il ne possede pas un beau radiateur comme celui qui rechauffe l’austérité de la pièce en pierre.
Yves Nat.
https://www.youtube.com/watch?v=9FrZaFa5Lfw&t=92s&ab_channel=gullivior
Avec qui abordait-il…
A mon avis, avec personne. Pourquoi sinon aurait il renoncé au public.
Comme si après une vie consacrée au piano il ait à la fin eu besoin de l’avis, du conseil d’un autre.
@Jean Langoncet dit: à
Aux soldats perdus de toutes les époques
L’occasion était trop belle, de ne pas saluer l’ermite de Rolle.
Dimanche 4 octobre 2020, 8h29
Comme si vous, dans vos noirceurs, aviez eu envie, après avoir consulté les critiques et la reception, d’en changer. Tenez vous compte d’un retour quelconque?
29, je vais faire mon marché.
Wake up, they’re back.
Barette naïce : 29, je vais faire mon marché.
Même si la quincaillerie est ouverte, mollo sur la colle!
Hurkhurkhurk!
À propos de Gould, GG, Politica della musica, Marco Gatto
https://books.openedition.org/res/165?lang=it#bodyftn7
Pour les diverses interpretations des Variations Goldberg voir La palestra delle Goldberg.
Je ne voulais pas avoir l’air de vous coller aux baskets, Chaloux, en concert je me suis souvent demandé comment votre public pouvait jouir de votre musique. Pas toujours, certes, enfin j’avoue qu’à deux guitares je ne sais plus reconnaitre lequel joue sur laquelle. Il me faudrait pour cela reconnaître le mouvement des mains. Sinon, je ne souffre si l’allusion portait sur une éventuelle toxicomanie d’aucune dépendance à une drogue autre que les anxiolytiques et je peux m’en passer.
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