de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Angelo Rinaldi

Pour saluer Angelo Rinaldi

Angelo Rinaldi, écrivain, critique littéraire et ami d’une fidélité sans égale, vient de nous quitter à 84 ans. Il est mort la plume à la main et ne la reposait que pour demeurer nuit après nuit dans son fauteuil veillé par ses deux chats, un livre entre les mains, Saint-Simon, José Cabanis et autres. Mélancolique depuis son plus jeune âge, un roman demeurait à ses yeux du chagrin développé par la grammaire. Cet artiste n’avait jamais cessé de creuser le même sillon.

Il y a quelques mois, j’avais réussi à le convaincre de retourner à Ajaccio, lui, l’enfant terrible de la Corse qui s’était mis à dos bien des compatriotes pour avoir un jour écrit que la langue corse n’en était pas une, à peine un patois destiné à appeler les chèvres dans le maquis. C’est peu dire que le gaulliste et le républicain en lui détestaient les nationalistes corses qui le lui rendaient bien ; ils tenaient l’Académicien pour un Corse honteux lui, si drôle, si ironique mais aussi si susceptible et soudainement ombrageux que j’ai si souvent entendu me mettre en garde : « N’oublie jamais que je suis Corse ! ». En tout cas, il ne l’oubliait pas. Car il l’aimait malgré tout, l’île de son enfance et de sa jeunesse malgré tant de mauvais souvenirs (la mort de ses parents, la difficulté à vivre son homosexualité dans une société aussi machiste, le rejet qui s’ensuivit). Grand lecteur de Faulkner, notoire écrivain pour écrivain, il disait avoir retrouvé sa Corse dans l’âpreté de son Mississipi : « Alcool, brutalité, sensualité refoulée, tout est dans Lumière d’Août, l’un des plus grands romans jamais écrits, confiait-il avant de louer dans Les Palmiers sauvages, « formidable tout en étant raté », la scène inoubliable au cours de laquelle les deux amants partagent une boîte de haricots.

   Il avait pourtant accepté ma proposition, qu’un entretien en public dans le cadre du musée Fesch devait couronner, à une condition : qu’on ne l’emmène pas à Bastia, tant cette visite dans sa ville natale l’aurait submergé d’émotions. Il se faisait une joie de retrouver la terre et les paysages corses longtemps après. Et puis la maladie, déjà (ses jambes ne le portaient plus, une fatigue cardiaque le minait…), lui fit renoncer in extremis mais la conversation se déroula tout de même par zoom depuis son appartement parisien, près de la place de la République. Probablement son dernier entretien (à voir ici).

Il fut un temps, à l’autre siècle déjà, où le pouls de la vie littéraire à Paris battait à un rythme plus rapide deux fois par semaine : le matin du jeudi où Angelo Rinaldi signait sa page dans L’Express et le soir du vendredi où Bernard Pivot recevait à Apostrophes. L’un aussi redouté que l’autre était espéré. Le temps a passé et ils n’ont pas été remplacés. Depuis, le premier a eu son fauteuil à l’Académie française et le second son couvert à l’Académie Goncourt. Ils n’en furent pas moins restés critiques littéraires dans l’âme et, partant, viscéralement journalistes, le mot conservant sous notre plume toute sa noblesse, ceci vaut d’être précisé à une époque où « les médias » sont régulièrement l’objet de toutes les curées. Les critiques ont-ils pour autant conscience d’endosser une responsabilité dont ils pourraient un jour avoir à rendre des comptes ?

La relecture d’un article vingt ans après est souvent un exercice douloureux pour son auteur. Ceux qui les publient en recueil le font au risque du sarcasme, de l’ironie sinon de l’insulte. Après avoir rassemblé ses contributions à L’Express dans Service de presse (Plon, 1999), puis dans Dans un état critique (La Découverte, 2010) les textes qu’il donna au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, Angelo Rinaldi récidiva quelques semaines avant de disparaitre en publiant Des roses et des épines (Éditions des instants, 2025), un recueil de ses chroniques littéraires parues dans un hors-série de L’Express en 1990 et rassemblées ici pour la première fois. La préface en est constituée d’un entretien qu’il accorda à Pierre Boncenne pour le magazine Lire en octobre 1980. Rinaldi, que l’on créditait souvent d’être un critique dur, cruel, injuste voire méchant en raison de fameux éreintements de quelques divas des Lettres (ce lieu commun perdure encore) démentait critiques à l’appui. Ce qu’il disait dès la première page de cet entretien résume on ne peut mieux sa conception de son métier :

« Je suis avant tout un salarié que l’on paie pour donner son opinion sur les livres. Maintenant, si je dois me classe quelque part, et à supposer que mes articles méritent cet honneur, je me classerais dans la catégorie des critiques qui donnent une tournure impressionniste et subjective à une opinion de fond qui, elle, ne varie pas, à savoir la défense du style et du tempérament (…) Plus généralement, ce qui m’importe, ce n’est rien d’autre que les livres, avec leur musique et leur voix. Le reste m’est égal ».

Sans aller jusqu’à l’acte de contrition du cruel critique en place publique, l’occasion d’un recueil d’articles est parfois propice à une discrète cérémonie des regrets eu égard aux ravages attribués à sa réputation de polémiste. Un article en trop ? « Aucun ». Alors une phrase de trop ? « Non, jamais ». Même pas un mot de trop ? « Même pas, sauf s’il pêche par manque de précision ». S’il s’en veut, c’est par exemple de n’avoir pas été assez chaleureux envers Dominique Fabre dont il avait écrit grand bien mais sans se défaire d’une retenue à l’anglaise. Il est vrai que de son point de vue, la méchanceté et la gentillesse sont des catégories mondaines dépourvues de sens, un critique n’étant tenu de juger un livre que par rapport à son absolu de la littérature. Et le sien, à son image, n’allait jamais sans une intransigeance sans mélange, du même esprit que celle qu’il exprimait dès lors que quiconque, à commencer par les écrivains, touchait à la Résistance, ses héros et ses idéaux, ou flirtait avec l’antisémitisme. Angelo Rinaldi assurait écrire une critique avec la même difficulté et le même soin qu’une page de roman. Mais qu’on ne lui parle pas de responsabilité de type politique:

« Ou alors une responsabilité d’entraînement vis-à-vis de confrères moutonniers. Le sort du livre nous échappe mais quand nous revenons régulièrement sur les livres d’Olivier Laronde, Elisabeth Taylor et Flannery O’Connor, sur la durée, ça paie ».

Quant à la déontologie, le mot lui faisait horreur : « Notre seule morale, c’est la sincérité ». Encore faut-il préciser sa manière, assez éloignée de la recension, plus proche de l’évocation avec sa part de souvenirs personnels, et de la conversation avec son lot d’incidentes et de parenthèses. Sa devise lui venait du conseil prodigué par Françoise Giroud et Jean-François Revel, deux pairs auxquels il n’a eu de cesse de payer sa dette, lorsqu’ils l’ont engagé à L’Express : « Vous avez une minute pour retenir le lecteur sur un sujet qui a priori ne l’intéresse pas ». En insistant bien, vous tiriez d’Angelo Rinaldi le nom d’un critique admiré : Alberto Arbasino dans La Repubblica qu’il lisait régulièrement. Et un Français, en faisant un petit effort ? François Mauriac en son bloc-notes. Pas un tendre lui non plus. Mais à la relecture des jugements de Rinaldi après décantation, on s’aperçoit que non seulement ils tiennent le coup, que ce sont de brefs morceaux de littérature, qu’il ne s’est guère trompé, mais que la majorité de ses papiers sont portés à la louange plutôt qu’à la descente en flammes. Les réputations…

Je me souviens de plusieurs de ses romans, pas nécessairement parmi les plus importants (La loge du gouverneur, la Maison des Atlantes, La dernière fête de l’Empire…) mais parmi les plus récents. Il y a un délicieux culot, mâtiné d’un zeste de provocation, à commencer un livre par « en effet« . Il n’était pas du genre à s’en priver d’autant que, il n’en doutait pas, rien ne serait épargné à celui qui n’épargne guère les autres. Où finira le fleuve (Fayard, 2006) exige qu’on s’y installe à bord d’un paquebot diversement fréquenté pour une longue traversée, au cours de laquelle le pacha nous emmènera dans une circumnavigation autour de son monde avec force digressions et coups de sirène, portraits filés et accostages délicats. C’est sinueux à souhait, manière de donner davantage d’amplitude encore à un ambitieux dessein tel qu’en rêve tout écrivain orphelin de Proust à l’instant même de mettre en mots ce qu’il voudrait être « le livre d’une vie ». Il est vrai que jamais l’auteur ne s’est ainsi mis à nu, jusque dans la dissection de l’amour homosexuel dans ce qu’il a de plus tragique et douloureux.

   Un journaliste français en rupture de journal, débarqué à la gare de Waterloo (rien de tel qu’un terminus pour commencer une histoire) afin d’interviewer un peintre alcoolique, capricieux et homosexuel (autant dire baconnisime) qui sait se faire désirer, voit soudain son passé refluer en un gigantesque ressac de mémoire, tel un fleuve aux multiples bras qui le roulera dans ses eaux jusqu’à le faire remonter à sa source. Un bordel d’hommes à hommes sera le théâtre de cette anamnèse. La description des situations, comme l’évocation des sensations ou la peinture des visages et paysages, est d’une minutie étourdissante. N’y manque pas un bouton de guêtre, ni une émotion imperceptible, ou une ride sous la paupière droite. Un travail de miniaturiste où l’on voit affluer, c’est le cas de le dire, les époques du romancier, l’atmosphère de Nice-Matin où il fit ses débuts à la chronique judiciaire et l’Express des grandes années où il rompit des lances contre certaines vestales littéraires (très Balzac revisited corrigeant les épreuves de sa Monographie de la presse parisienne) sans oublier l’essentiel, la Corse d’autrefois, un pays âpre, pauvre et gai marqué par l’esprit de la Résistance légué par la parentèle paysanne, dans les vestiaires de l’enfance où finit tout roman-fleuve. Il s’en dégage plus de tendresse que de tristesse, et surtout un infini sentiment de solitude. On retrouve la passion du romancier pour les humbles davantage que pour les puissants, ceux que Pierre Sansot appelait « les gens de peu » et Simenon « les petites gens » justement parce qu’ils en avaient été et n’en étaient jamais sortis.

 Angelo Rinaldi, lui aussi, avait le goût des siens. Là git sa vérité. « Comprendre, c’est déjà aimer à moitié » lit-on à un moment dans la bouche de je ne sais plus quel personnage, Yacoub le tenancier ou D’Hours, Liliane Richard ou Madeleine, Sabatier sûrement pas, Madeleine ou la concierge Mme Petras, à moins que ne soit le petit garçon ignorant que le fleuve remonte à la source alors qu’il regarde couler l’Oos à Baden-Baden, sa main dans celle de Fraülein Lydia. Rinaldi était là au meilleur de son art. Au fond, s’il tenait absolument à mettre à distance le modèle proustien jugé trop collant, sans pour autant en faire notre Lampedusa, je conserverai plutôt de ce beau roman un parfum subtilement viscontien.

     Que gagne-t-on à se pencher sur le passé ? La poussière des amours mortes, celle des amitiés décevantes ou le souvenir doré d’une mère aperçue dans le commerce où elle est peu considérée ? Lors de cette courte séquence, Angelo Rinaldi a signé la plus étonnante phrase de son nouveau roman. Il inclut derrière les noms des marques de produits écrits sur la vitrine le visage de la mère de Marc-Antoine, le luxe dérisoire d’un salon de beauté provincial où se noue la discrète complicité des employées rebutées par la brutalité d’un patron geôlier. A ce souvenir de l’adolescent qu’il fut, l’homme devenu adulte comprend d’autant mieux le mérite maternel qu’il doit lui-même lutter pour son emploi. Au fait, « une vie, ça se raconte comment, quand on a le ridicule d’y consentir ? Avec un ramasse-miettes ? N’est-ce pas aussi vain que d’affronter à contresens l’escalier mécanique du métro ? « 

  Sans démériter de ses aînés, Résidence des étoiles (Fayard, 2009) paraissait moins âpre, moins nourri que les trois romans qui l’avaient précédé, peut-être parce que la phrase y est plus serpentine, l’exposition des situations et des caractères plus digressive et le culte du détail plus sophistiqué encore. Est-ce la faute à ce Marc-Antoine constitué de « peu de secrets» qui n’apparaît souvent qu’en arrière-plan derrière les personnages secondaires plus affirmés, plus sûrs d’eux ? Avec qui couche-t-il à la fin ? On doit souvent ramener ce quadragénaire au moment présent tant il a de propension à s’évader en pensée. Il nous entraîne dans une enfance corse où sa plus grande joie fut d’être débarrassé de son père et dans une vie de jeune adulte adopté, comme un chiot, par une famille huppée de ce quartier de l’ouest parisien, ces villas du dix-septième arrondissement dissimulées dans le clair-obscur d’une sorte de province parisienne que hante le souvenir de Marcel Proust, et désormais la ronde de Patrick Modiano. Un juriste va-t-il voir son médecin, c’est le prétexte pour Rinaldi à la mise en branle de l’inlassable comédie humaine que traversent les personnages exprimant les dégoûts et les tendresses à lui inspirées par nos contemporains. La nostalgie de ce qui n’a pas été nimbait chacune de ces pages qu’il suffisait de secouer pour en faire tomber cris et chuchotements.

 On aimait à retrouver chez Rinaldi les constantes d’une vision pessimiste et férocement drôle de l’existence. La quête de l’argent, jusque dans sa forme la plus primaire, la poursuite de la jouissance mêlent garces, figures maternelles, élégantes et jeunes femmes à la recherche d’un donneur de sperme, SDF attachants, jouisseurs stériles. Quand Marc-Antoine découvre consterné ce qu’est devenu l’immeuble où il fut jeune et connut l’insouciance, on aimerait lui exprimer notre sympathie. Mais qu’attendions-nous à la fin de ces déambulations dans les couloirs du temps où les chats valent souvent mieux que les hommes ? On en oublierait que les étoiles, elles-mêmes finissent par s’éteindre.

Bien qu’Angelo Rinaldi s’en soit défendu, car c’était devenu une scie que de relever l’influence proustienne dans sa tournure, Les Souvenirs sont au comptoir (Fayard, 2012) n’y dérogeait pas. Par exemple : « Connaissons-nous jamais ceux que nous connaissons et avec lesquels, souvent, nous travaillons ? » dans lequel on entend un lointain écho du proustien « Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître ; il nous manque l’événement qui nous les fera paraître autres que nous le savons ». Cela se traduit par une technique, par le biais de figures de style d’une rhétorique chère à l’auteur de la Recherche : incises, litotes, circonlocutions, périphrases et surtout digressions et métaphores (ah !… ces pavés de la rue de Beaujolais, disjoints comme si une charge de policiers avait forcé des manifestants à les abandonner dans leurs alvéoles…). Ce qui peut être casse-gueule à la longue mais tient merveilleusement les trois cents et quelques pages tant l’auteur a le génie du corrélatif.

«Victime de l’encaustiquage de l’escalier, non moins périlleux par-là que le parquet de l’appartement, d’un danger surmonté jusque-là au pas prussien de ses bottes, l’un des brancardiers, dans un vacillement, faillit lâcher l’un des bras du dispositif, le cadavre du coup projeté dans le vide, tel celui du marin décédé à mi-chemin de la traversée et qu’enveloppé d’un linceul on balance par-dessus bord- mais puisque chacun, à terme, replonge dans l’anonymat quelle différence avec l’immensité de la mer ? »

Tout tourne autour d’un dîner dans un restaurant du quartier du Palais-Royal à Paris, dont les arcades en lisière du jardin sont hantées par les ombres familières de Colette, de Mireille et d’Emmanuel Berl. Un théâtre vit tout près mais c’est bien dans le restaurant que la pièce a lieu et que le rideau cramoisi se lève sur les commensaux, autant d’acteurs inconscients d’un moment suspendu de la vie d’un homme à l’occasion de son anniversaire. Des clefs y tintent peut-être mais il serait dérisoire de chercher à savoir quelles portes elles sont censées ouvrir. Au vrai, on s’en tape d’identifier tel ou tel. Cousins de province et poètes en panne d’inspiration y côtoient putes et macs dans une atmosphère si bien ressuscitée qu’elle donne de l’élégance à l’interlope ; la mémoire sans cesse convoque des souvenirs aussi enfuis qu’enfouis, auxquels la maîtrise des sensations accorde un parfum de jamais lu malgré les clins d’œil et réminiscences, effluves de Haute-Corse entre une maison de Chelsea et les parages de la rue de Poitiers. On y retrouve l’entomologiste ironique et cruel d’une petite société qui se donne pour une élite ; il y a peu d’équivalent dans notre littérature pour l’acuité du regard et la précision du trait. Rinaldi avait la passion du français tel qu’on ne l’écrit plus guère. Où d’autre emploie-t-on encore le mot « dactylo », disparu comme la fonction, semble-t-il ? Et cela aussi, une définition de la conversation à la parisienne :

« Le pire se doit d’être énoncé avec légèreté, le futile avec sérieux, le superlatif monnaie courante, et l’art de marquer in extremis un point avec une balle au ras du filet ».

On est au spectacle, mais en coulisses. Il y a bien de la nostalgie dans cette évocation d’une enfance au bistro, et de la tendresse qui s’en dégage. Car le narrateur tient qu’il n’est pas de meilleure école d’hypocrisie qu’un café : c’est le poste d’observation idéal pour apprendre qu’il n’y a pas de gens simples : uniquement des gens que l’on ne sait pas regarder. Mieux que de vrais gens : de vrais personnages bien campés, à commencer par le vieux journaliste revenu de tout dont on apprend tant sur la vie comme elle va à défaut d’une explication du monde, entre zinc et marbre. Angelo Rinaldi n’a jamais cessé d’être au fond le reporter de Nice-Matin qu’il fut à ses débuts, lorsque le ferry jeta le petit Bastiais sur le chemin de la promenade des Anglais. Mais contrairement à d’autres, au faîte d’une carrière accomplie, il préféra toujours la compagnie des correcteurs anarchistes à celle des directeurs ; on n’est vraiment proche que de ceux que l’on retrouve au bistro, lieu géométrique de ses fidélités.

Nice-Matin, il tint aussi la chronique judiciaire, son autre école, la plus ferme et la plus durable, celle où il acquit un don d’observation éclatant dans ses romans ; par bien des côtés, ses personnages doivent leur fragilité et leur férocité à l’inouïe mise à nu des individus dont les tribunaux sont le théâtre permanent. Un régal pour les amateurs de comédie humaine. Il est rare qu’un roman sonne aussi juste dès les premières pages, et poursuive jusqu’à la fin sur cette lancée sans la moindre fausse note. « De la musique avant toute chose ! » rappellait d’ailleurs Rinaldi dès la première page de son nouveau recueil, non de critiques mais de chroniques littéraires, celui-là réunissant celles du Figaro littéraire des années 2003-2005 sous le titre Le Roman sans peine (La Découverte, 2012). On y vérifia au passage non seulement qu’il n’avait pas été remplacé, nulle part dans la presse française, mais que, contrairement à une légende bien établie, ses admirations (John McGahern, Dominique Fabre, Elizabeth Taylor, Roger Grenier, Flannery O’Connor, Philippe Le Guillou etc) étaient plus nombreuses que ses détestations (Simenon, Duras, Angot, Beigbeder, Kundera etc) ; mais il est vrai que lorsque la cruauté s’exerce publiquement dans le cadre de la comédie littéraire, elle laisse des traces plus profondes et plus durables que la louange.

De la musique avant tout car il était de ces écrivains qui révèrent tant la langue française qu’il y entend le son d’un mot se prolonger dès qu’on l’a prononcé- ce qui, d’après lui, marquerait la supériorité de notre langue sur les autres. Une musique se dégage de ce roman enveloppant et c’est un trio de Schubert. Souvent, l’observation est si juste que l’on se surprend à murmurer pour soi-même : c’est si vrai, c’est tellement cela… avant de jeter aussitôt un regard alentour pour vérifier que nul ne nous épie, au cas où, contaminés par l’esprit du narrateur, nous ignorerions l’opinion que se font de nous ceux qui nous entourent ou que nous côtoyons ; c’est vrai que le haut mur du cimetière des chiens au Trocadéro fait étrangement penser à celui de la Santé (en revanche, l’auteur a été victime d’un lieu commun fort répandu en créditant le génie esquimau d’un lexique innombrable pour évoquer la neige car cela n’est pas vrai). Le roman s’achève sur la vision d’une postière en chapeau de paille, qui, assise sur ses valises, attend des bateaux déjà partis. Derrière les ors du restaurant du Palais-Royal, l’auteur n’est jamais dupe, qui conserve au fond de lui l’humeur bistrotière, celle de la fidélité à ses origines, et donc celle de l’authenticité.

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

334 Réponses pour Pour saluer Angelo Rinaldi

Christiane dit: 7 mai 2025 à 16h44

Il est plus long à lire le papier de Pierre Assouline et évoquant le même homme et écrivain le présentent différemment.
Ici, le journaliste, le biographe laissent la parole à l’ami. Ce rendez-vous manqués a Ajaccio parce que la terre natale attire l’homme qui doit partir, rageur, avec tant de jeunesse encore dans le cœur. C’est presque le début d’un livre qui déroulerait les variations d’une vie comme d’autres suivies pas à pas dans un temps patient. C’est très doux…

Pablo75 dit: 7 mai 2025 à 16h55

« Angelo Rinaldi, écrivain, critique littéraire et ami d’une fidélité sans égale, vient de nous quitter à 83 ans. »

84, presque 85.

Chaloux dit: 7 mai 2025 à 16h55

Un point de désaccord avec Éric Besson, l’article sur Aragon est historique.

Et un hommage appuyé à Paul Edel, guère ménagé ici, parfois, mais qui est certainement un homme d’une grande humanité, toujours prêt à reprendre le dialogue après l’orage.

On ne cite plus beaucoup Renaud Matignon, mais le peu que j’ai lu de lui m’avait intéressé, et assez impressionné.

Chantal dit: 7 mai 2025 à 17h11

Tout ce que je sais de Marie, le seul roman que j’ai lu de Rinaldi, un été un peu vide, j’avais découvert sa plume qui s’effilochait parfois ici.

Beau papier de l’ami Assouline qui est rempli de son univers et nous le livre. Un petit serrement de coeur, là-haut au fond de l’image, les gamelles de chats orphelins. Et dans un coin derrière le bureau où s’empilent les ouvrages, les lettres ouvertes à l’arrachée et le tas de livres, un paravent nuage.

A lire, pour ceux qui ne l’avaient pas encore eu sous les yeux

https://www.lexpress.fr/culture/livre/quand-angelo-rinaldi-ereintait-les-freres-goncourt-patelins-fonctionnaires-de-la-haine-et-du-2AFJXQJ6KFDYNLT2G736DOVFCE/

Chaloux dit: 7 mai 2025 à 17h39

L’article sur les Goncourt est très brillant mais particulièrement injuste. Les Goncourt sont des écrivains importants. En dépit d’immenses défauts, évidemment. Et leurs romans se lisent encore, Manette Salomon, Germinie Lacerteux etc. Etonnant qu’ils ne soient jamais entrés dans La Pléiade.

Christiane dit: 7 mai 2025 à 18h25

Voilà,j’ai regardé ce film, mis en lien, Les racines de ciel – 19/12/2024…
Vous, Pierre Assouline, au musée Fesch d’Ajaccio, lui, Angelo Rinaldi, chez lui, place de La République à Paris
Trois belles toiles derrière vous dont une Vierge à l’enfant.
Avec ces deux écrans qui vous unissent, on entre dans cette conversation comme si vous étiez ensemble dans deux fauteuils proches.
On oublie très vite son âge tant sa voix est posée et son visage expressif, comme des mains.
Des grands moments quand il évoque sa présence aux procès d’assises qu’il suivait comme chroniqueur judiciaire. Quelle gravité alors.
Cette amertume aussi quand il évoque sa tristesse et sa colère devant la recrudescence de l’antisémitisme. Disant sa fierté que la Corse n’ait livré aucun juif à Pétain.
Quel calme et quelle confiance dans votre échange.
Il souligne les particularités des insulaires de Corse où de Sardaigne. Cette mélancolie.
Très drôle don embardée contre Napoléon : destin exceptionnel mais il a confisqué la Révolution et fait des millions de morts avec ses guerres.
Son attachement à l’enfance, à la terre natale, nostalgie et melancolie, très proche des petites gens comme sa famille.
Bien sûr vous parlez littérature, du roman, essentiellement, de la nuit qui est un bel écrin pour écrire. Un peu de la critique littéraire, il reconnaît avoir été dur parfois mais ajoute-t-il, les gens que j’éreintais n’avaient pas besoin de moi pour être reconnus et vous ajoutez, Pierre, que cay n’a pas de sens d’être gentil ou méchant dans une critique littéraire.
Une heure délicieuse, bienvenue.

Christiane dit: 7 mai 2025 à 18h28

comme ses mains – ou de Sardaigne – son embardée – ça n’a pas –

Phil dit: 7 mai 2025 à 18h29

un paravent nuage

et un miroir sorcier, comme chez les époux Arnolfini, en un mot.

Bernard dit: 7 mai 2025 à 19h05

Et l’autre critique littéraire et occasionnel écrivain lui aussi, Hector Bianciotti, qui fut l’amant de Rinaldi, on n’en parle pas ? Curieux !

et alii dit: 7 mai 2025 à 19h17

conversation: avant, toute une préparation avec « la technique »en assure la réussite sans que rien ne se perde d’émotion
encore merci à tous

closer dit: 7 mai 2025 à 19h18

Début de l’article de Patrick Besson:

« Il y eut trois grands critiques littéraires français à la fin du XXe siècle et Angelo Rinaldi fut, avec Jacques-Pierre Amette et François Nourissier, l’un d’eux. Amette écrivait ses articles comme si c’étaient des chapitres de roman et Nourissier ses chapitres de roman comme si c’étaient des articles. Entre ces deux maîtres d’écriture, Angelo Rinaldi, décédé ce 7 mai, à l’âge de 84 ans avait choisi un créneau laissé à l’abandon par le milieu du livre, où chacun se tient par la barbichette : l’éreintement malpoli. »

Vous auriez pu signaler une présence dans cet article, Christiane…

closer dit: 7 mai 2025 à 19h38

Passou m’a permis de retrouver Elisabeth Taylor (non, pas la femme de Burton), une romancière que j’aimais beaucoup et que j’avais oubliée…dans la grande lignée des romancières anglophones depuis Jane Austen.
Je vais la relire.

MC dit: 7 mai 2025 à 20h18

Je me souviens l’avoir reconnu au Café, il y venait régulièrement, prés du Théâtre de la Renaissance.
Sauf comptes a règler,L’éreintement des Goncourt est assez peu digne de lui… MC

Pablo75 dit: 7 mai 2025 à 21h51

« J’ai toujours aimé lire Angelo Rinaldi, période « Express », le romancier (publié d’abord chez Nadeau) demeurait aussi fascinant que le critique. Mais avec cette réserve que si un critique doit être à la fois un météorologue et un prophète, c’est à dire qu’il doit donner les tendances et les courants d’une littérature à un certain moment et nommer ceux qui deviendront les grands écrivains, là Rinaldi n’a jamais été une boussole.

Son audace consistait, au fond, à dégommer avec panache, les écrivains dont les autres critiques parlaient, de Lucien Bodard à Claude Simon, et de Marguerite Duras à Le Clézio avec une honnête admiration dans un certaine confusion. Le bilan d’Angelo? Papiers superbes. Aveuglement sur ce qui se passe. Aucune exploration vers les écrivains en formation.

Il a détesté avec acharnement le Nouveau Roman qui a donné quelques chef -d’œuvre de « La modification » de Butor » à « La route des Flandres » de Simon…Il a joué jusqu’au bout le rôle du casseur d’assiettes, mais mieux que ça : dans un temps où une partie de la critique ronronnait dans la journaux et revues par une promotion vague, molle, ronronnant, assez fonctionnaire des auteurs en tête des ventes, il restait avec une solaire audace le grand Vicaire, le Cardinal régnant, représentant sur la terre mollassonne de la critique littéraire, l’Eglise Littérature. C’était notre cardinal, désignant d’un doigt aigu, ganté d’écarlate, les fausses valeurs et les saints en peau de lapin. Parmi les tièdes de la Critique, il représentait l’Eternité et la Mystique. Il avançait avec les saintes huiles mais ne baptisait pratiquement personne. Mais qui étaient ses bénéficiaires ? Flannery O’ Connor, déjà célèbre aux Etats unis, ou jean Rhys publiée chez Nadeau. Ou Olivier Larronde, poète. Maigre moisson… »

Paul Edel dit: 13 octobre 2020 à 18h42

J J-J dit: 7 mai 2025 à 22h22

@ que Pierre Pelot appelait « les gens de peu » (sic)

J’ai toujours cru que cette métaphore provenait de Pierre Sansot, sauf erreur. (A vérifier).

BN,

renato dit: 8 mai 2025 à 5h33

La cheminée est visiblement sale, les fonctionnaires du Vatican devraient appeler Bert le ramoneur qui, avec l’aide de son amie, peut faire des miracles sur les toits.

rose dit: 8 mai 2025 à 5h41

Ils discutent longtemps, en toute confidence, et ils ont bien raison. Nous, les chrétiens, attendons le résultat du vote sans impatience.
Son amie à Bert est un être à part, elle attend le respect. Être éreintée, ce n’est pas son truc, d’autant plus qu’elle ne se replâtre pas, elle.

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 5h46

D’après ce que je vois « gens de peu » est attesté chez Marcel Schwob.

rose dit: 8 mai 2025 à 5h57

Ce matin, passé deux heures et demie, je ne comprenais pas pourquoi je ne dormais pas. Au réveil, ai la réponse. L’Ascension est une fête à part pour moi. Être communiste, athé et mourir de plusieurs AVC il y a 21 ans, le jour de l’Ascension, qui était alors le 20 mai, c’est tout de même très particulier.

Passou dit: 8 mai 2025 à 6h19

Bien sûr, JJJ, c’est de Sansot et non de Pelot qu’il s’agit. Corrigé !

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 7h02

La défense de l’éléphant.

Il y a quelque chose de machiavélique à vouloir faire participer Rinaldi, Ange-Marie, à un colloque les racines du ciel donc placé sous les auspices de Romain Gary. Lequel fut passablement esquinté par le stylet corse.
C’est le 8 mai, choisis ton gaulliste, camarade.

Phil dit: 8 mai 2025 à 7h40

On lisait Rinaldi pour ses opinions corsées, incontinentes. Son moulinet pulvérisait large, plaisir de bouche dissipé en puissance. De Matignon restera le souvenir du « livre mince comme lèvres serrées », de Galey, « devenir célèbre en s’appelant Lamartine », de Catulle-Mendès, rien.

morales sed laisse dit: 8 mai 2025 à 7h43

Sur Facebook,

Yves Michaud

Quand on suit comme moi depuis des années la marche du wokisme vers la débilité – par exemple à travers les « narratifs » de wikipedia, les carnets de recherche de thésards, les sujets de colloques en sciences humaines, les publications des « presses universitaires » (chaque université a aujourd’hui son dépotoir théorique), on n’a pas besoin du livre publié aux PUF pour savoir à quoi s’en tenir.
La chose grave, c’est l’effondrement total de l’université dans les sciences dites sociales ou humaines, philosophie comprise.
Un effondrement irréversible compte tenu des conditions de recrutement par des commissions désormais majoritairement woke. En plus de quarante ans de carrière dans de nombreux secteurs, dans les universités, les organismes de recherche et les comités artistiques, je n’ai jamais vu des nuls recruter moins nuls qu’eux. Je ne vois pas comment en sortir, ni à court, ni à moyen ni à long terme. Il faudrait pouvoir repartir à zéro – plutôt que voir les zéros se reproduire. Quand vous entendez une Sandrine Rousseau ou un Boucheron pérorer, vous avez affaire à la triste réalité d’un monde académique ruiné. »

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 7h54

Ca sent le renfermé, ouvrez les fenêtres.

Je ne pense pas que le style punch line, méchant souvent, soit de la critique littéraire, pour qui dit en faire profession.
Beaucoup de dîners de têtes et de persiflages, en somme, pour qui n’est pas parisien et pour résumer.

Rinaldi sympathisant du NPA,confortablement installé dans l’estabishement germano pratin, ça c’est corsé.

D. dit: 8 mai 2025 à 8h08

Rose, ce n’est pas l’ascension aujourd’hui. Ce sera le jeudi 29 mai.
Je vous recommande AELF, site ou appli, tout connaître de la liturgie du jour. Et vous avez aussi la Bible catholique dessus.

MC dit: 8 mai 2025 à 8h09

Phil, vous oubliez « La Tragédie et les Cacahuétes » pour Philippe Djian…
Chère Sasseur, Arnaud de Pontmartin faisait autour du 1860 du punchline (Ah ce franglais!) sans le savoir.il n’en reste pas moins fort agréable à lire. Et ceux qu’il a éreintés aussi…(Hugo, Michelet…)

rose dit: 8 mai 2025 à 8h11

D. dit: 8 mai 2025 à 8h08
Rose, ce n’est pas l’ascension aujourd’hui. Ce sera le jeudi 29 mai.

Ah zut.
Je m’a trompé.
Merci de rectifier.

D. dit: 8 mai 2025 à 8h11

La blague du moment au Vatican, C’est comment vas-tu yau de poële !

rose dit: 8 mai 2025 à 8h13

Et aussi
Le pape est mort.
Un nouveau pape est appelé à régner
Araignée ?
Quel drôle de nom.
Pourquoi pas libellule ou papillon ?

rose dit: 8 mai 2025 à 8h15

Dans le sanctuaire Pelagos, se plaisent les baleines, qui font des ballets.
Eh oui.

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 8h56

On lisait Rinaldi pour ses opinions corsées
Phil dit: 8 mai 2025 à 7h40

En effet:

Sur Aragon:

« Poète facile, pasticheur de talent, il nous la baille belle avec son culte de la femme. Elsa, mon oeil ! Sous ses masques, les larmes au rimmel et la moustache de Staline. […] Avec Aragon, c’est un peu de la servilité humaine qui s’en va ». (1)

A. Rinaldi. L’Express, 31 décembre 1982

(1) « Avec France, c’est un peu de la servilité humaine qui s’en va. » Premier pamphlet surréaliste collectif publié à l’occasion de la mort d’Anatole France.

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 9h01

Le talent littéraire du Rinaldi est incontestable… Et restera, parce que la méchanceté littéraire reste. (« Ce qui fait durer une oeuvre, ce qui l’empêche de dater, c’est sa férocité. Affirmation gratuite ? Considérez le prestige de l’Évangile, livre agressif, livre venimeux s’il en faut. » Cioran. Syllogismes de l’amertume)

Rinaldi sur la Duras :

«Le drame de Lépanges est assez compliqué et douloureux comme cela. Il n’était pas nécessaire que s’y ajoutât, pour l’obscurcir encore, la suffisance pâmée d’une femme de lettres qui donne à lire les ouvrages de la collection Harlequin au Penseur de Rodin.»
(Rinaldi, à propos de l’affaire Villemin, L’Express du 26 juillet 1985)

«Le prodigieux succès d’un écrit autobiographique non dénué de charme – L’Amant, dont l’académie Goncourt, cette tapineuse des lettres, voulut se servir, en 1984, pour se reconstituer une virginité – n’a pas été sans retentissement sur son esprit. Depuis Sarah Bernhardt, aucun artiste n’avait étalé en public un pareil contentement de soi.»
(Rinaldi, à propos des Yeux bleus cheveux noirs, L’Express du 4 décembre 1986)

«Sur le ton de la doyenne du Français qui jouerait par défi le rôle d’Agnès, elle nous dit aujourd’hui: « Le petit Chinois est mort », le Chinois étant l’Amant de son adolescence tonkinoise, qui assura sa renommée. Dans une histoire identique à la précédente, bien qu’enrichie de ridicules inédits, elle glisse du je au il.»
(Rinaldi, à propos de L’Amant de la Chine du Nord, L’Express du 27 juin 1991)

«Mme Duras n’est pas choquante par la nature de ses aveux et de ses récompenses, qui, au surplus, sèmeront l’espoir dans les hospices. Elle l’est par une sentimentalité baignant dans le grotesque, qui en arrive – comme si la mesure, déjà, n’était pas à son comble – à mêler racoleusement, par le biais d’une monitrice de vacances et d’un petit garçon, l’horreur de la Shoah aux pâmoisons théâtrales d’une femme de lettres qui semble avoir, à jamais, perdu le sens du ridicule.»
(Rinaldi, à propos de Yann Andréa Steiner, L’Express du 13 août 1992)

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 9h22

On se demande à qui cette c…. de Sasseur n’a pas trouvé à faire la leçon.

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 9h41

La chose grave, c’est l’effondrement total de l’université dans les sciences dites sociales ou humaines, philosophie comprise.
Un effondrement irréversible
Yves Michaud. Sur Facebook
morales sed laisse dit: 8 mai 2025 à 7h43

Il y a 50 ans « l’université dans les sciences dites sociales ou humaines, philosophie comprise » était noyauté par les communistes, trotskistes et autres maoïstes d’un côté et les structuralistes de l’autre. On publiait des milliers de livres sur ces thèmes. Qu’est-ce qui reste de tout cela? Des montagnes de livres dans les librairies d’occasion et aux Puces.

Comme toutes les modes idéologiques, le wokisme passera et les sciences sociales trouveront un autre thème tout aussi ridicule pour dissimuler leur inanité.

Encore une fois, rien de nouveau sous le soleil.

Jazzi dit: 8 mai 2025 à 9h42

Je suivais avec délectation le savoureux feuilleton littéraire d’Angelo Rinaldi dans L’Express.
Plus journaliste que romancier, ses romans, trop laborieux et moins spontanés, n’étaient pas à la hauteur de ses chroniques.
Tel Sainte-Beuve avant lui et beaucoup d’autres après…

et alii dit: 8 mai 2025 à 9h42

la cruauté ,en critique blittéraire est comme une forme d’humour; l’auteur qui la subit n’en est pas moins attachant, si et seulement si, attachant;et le critique reste avec lui

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 9h43

Arnaud de Pontmartin faisait autour du 1860 du punchline
MC dit: 8 mai 2025 à 8h09

Armand de Pontmartin

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 9h57

José Cabanis a écrit un excellent essai sur Pontmartin, qu’il présente comme le critique qui s’est trompé absolument sur tout. Dans un des deux excellents « Plaisirs et lectures ». J’avais acheté une sorte de biographie de Pontmartin, fin XIXe début XXe, jamais ouverte.

closer dit: 8 mai 2025 à 10h01

« Odile de Vasselot, who has died aged 103, served in the French Resistance during the Second World War as a liaison agent and escort for escaped prisoners and Allied airmen; her involvement in the mainly working-class movement was unusual because she had been born into an aristocratic family… »

Bel article que j’ai pu lire en entier dans le Daily Telegraph papier (on le trouve en kiosque à Paris) de ce jour…Les british savent être reconnaissants. La famille de Vasselot a adhéré à l’appel du 18 juin dès le premier jour.

Jazzi dit: 8 mai 2025 à 10h03

« la cruauté ,en critique littéraire est comme une forme d’humour; l’auteur qui la subit n’en est pas moins attachant, si et seulement si, attachant;et le critique reste avec lui »

Il y a de l’idée mais cette phrase est totalement incohérente et inaboutie !

Bernard dit: 8 mai 2025 à 10h06

Un démon criticailleur et railleur qui a pour prénom Angelo vient de disparaître à jamais.
Mais on va se le farcir pendant un bon moment sur le gril de la Rdl.

Jazzi dit: 8 mai 2025 à 10h11

Réponse du taulier à l’ectoplasme B. :

« Si des articles vous heurtent, ne les lisez pas ! »

renato dit: 8 mai 2025 à 10h17

« La blague du moment au Vatican… »

L’humour au Vatican.

Un de mes compagnons d’internat, qui est aussi mon ami, est devenu, quelques années après son ordination, le confesseur du président de la Conférence épiscopale italienne.

Mon ami venait de partir en vacances lorsque le pape Montini est mort. Il a donc dû interrompre son voyage et rentrer d’urgence pour être présent le temps que le cardinal règle sa part des affaires liées à l’élection d’un nouveau pape. Une fois les questions réglées, il est reparti en vacances. Cependant, peu de temps après, pape Luciani est mort subitement. Mon ami a donc dû à nouveau interrompre ses vacances et rentrer en catastrophe. À son arrivée à l’aéroport, il m’a dit : « Il semble que personne ne m’aime en haut lieu, car ils ne tiennent pas en compte le fait que je pars en vacances à chaque mort de pape ! »

Faire quelque chose « chaque fois qu’un pape meurt » vaut, et it., rarement.

…………

Incidemment, la secrétaire américaine à l’Éducation, Linda McMahon, a accusé Harvard d’avoir violé la loi fédérale, et l’université répond en lui renvoyant le texte de la lettre avec les corrections en rouge

J J-J dit: 8 mai 2025 à 10h17

@ J’avais acheté une sorte de biographie de Pontmartin, fin XIXe début XXe, jamais ouverte.

C’est dommage, non ?

FL dit: 8 mai 2025 à 10h34

« De Matignon restera le souvenir du « livre mince comme lèvres serrées », de Galey, « devenir célèbre en s’appelant Lamartine », de Catulle-Mendès, rien. »

« C’est vous qui avez écrit Claudine à l’école n’est-ce pas ? »

Catulle Mendès à Colette vers 1900 et à l’époque Mme Gauthier-Villars.

Les « Claudine » ont été publiées sous le nom de Willy.

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 10h36

José Cabanis a écrit un excellent essai sur Pontmartin, qu’il présente comme le critique qui s’est trompé absolument sur tout
Chaloux dit: 8 mai 2025 à 9h57

Oui, et il a inventé le concept de « complexe de Pontmartin » qui est « le fait, chez un critique, de ne pas oser blâmer les pires productions par crainte d’être désavoué par ses futurs collègues ».

Il est très drôle (involontairement) Pontmartin, et très intéressant, puisqu’il montre bien les dangers redoutables de juger la littérature à partir d’une idéologie. Sur archive.org on peut trouver beaucoup de ses livres, dont ses « Souvenirs d’un vieux critique » en 10 vols. qui sont plein de « perles ». L’une de ses bêtes noirs était Baudelaire:

« Flaubert, Baudelaire et Stendhal, « le Rouge et le Noir », « les Fleurs du mal », « l’Education sentimentale », ou, en d’autres termes, le cynisme, la démence et l’ennui. »

« Baudelaire, l’auteur des « Fleurs du mal » est aujourd’hui le poète des avancés, et, en effet, il est difficile d’être plus avancé que sa poésie. Un gibier, même à moitié de cet avancement ne serait pas mangeable. »

« Baudelaire. Ici, je voudrais remplacer psychologie par pathologie. C’est, en effet, un cas pathologique que la poésie pestilentielle, cadavérique et macabre de cet homme étrange dont nous nous demandions si c’était un mystificateur ou un maniaque, et de qui
l’on a pu dire, en apprenant qu’il était fou, qu’il finissait comme il avait commencé. Dans ces conditions, la poésie n’est plus un don, c’est une maladie… »

Et celle-là, hilarante:

« On ressuscite Baudelaire ; donc, on doit enterrer Laprade; nous devons nous attendre à voir sa gloire subir une éclipse, jusqu’à 1’heure vengeresse où tomberont à la fois les malfaiteurs politiques et les malfaiteurs littéraires. »

puck dit: 8 mai 2025 à 10h48

« Il y a 50 ans « l’université dans les sciences dites sociales ou humaines, philosophie comprise » était noyauté par les communistes, trotskistes et autres maoïstes d’un côté et les structuralistes de l’autre. On publiait des milliers de livres sur ces thèmes. Qu’est-ce qui reste de tout cela? »

Vidal-Naquet, Castoriadis, Gramsci, Chomsky, Offe, Nizan, Benjamin, Rancière, Zizek, Luxembourg, Beauvoir, Andler, il me semble que j’en oublie des importants… pas grave…

puck dit: 8 mai 2025 à 10h49

pedro tu as réussi à trouver pourquoi Horowitz n’avait jamais enregistré le clavier bien tempéré ?

FL dit: 8 mai 2025 à 10h50

Dans la guerre d’Algérie il y a aussi les bombes de l’OAS. Jérôme Lindon y a eu le droit. Il y avait un article tout a fait bien sur les bombes de l’OAS en général mais je ne le retrouve plus. A la place je mets une pétition signée par Barthes, Sartre, etc.

Lindon est pas le seul à y avoir eu le droit.

Malraux y a eu le droit. Sartre y a eu le droit.

https://www.lemonde.fr/archives/article/1961/12/19/cent-vingt-ecrivains-artistes-et-editeurs-expriment-a-m-jerome-lindon-leur-entiere-solidarite_2280122_1819218.html

puck dit: 8 mai 2025 à 10h53

« @ que Pierre Pelot appelait « les gens de peu » (sic)

J’ai toujours cru que cette métaphore provenait de Pierre Sansot, sauf erreur. (A vérifier).  »

en plus d’être une métaphore c’est même le titre d’un de ses bouquins.

FL dit: 8 mai 2025 à 10h58

* Il y avait un article tout a fait bien dans Le Monde sur les bombes de l’OAS en général et « à chaud » mais je ne le retrouve plus.

puck dit: 8 mai 2025 à 10h58

« Sa devise lui venait du conseil prodigué par Françoise Giroud et Jean-François Revel, deux pairs auxquels il n’a eu de cesse de payer sa dette, lorsqu’ils l’ont engagé à L’Express : « Vous avez une minute pour retenir le lecteur sur un sujet qui a priori ne l’intéresse pas ». »

j’adore cette phrase.

c’est la définition que l’on pourrait donner à la « critique littéraire journalistique ».

on s’en rend pas compte, mais une minute c’est court, je veux dire c’est pas très long, montre en main.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h01

pour intéresser le lecteur la critique doit susciter le débat, voire la polémique.

B dit: 8 mai 2025 à 11h02

La blague du moment au Vatican, C’est comment vas-tu yau de poële !

D j’imagine aisément qu’en proie à un tel remu-méninges vous risquez l’incendie, je vois de la fumée s’échapper de votre cerveau. Le pape sera selon certains un pape italien. Nous n’avons jamais eu d’Africain, de Malaisien, d’asiatique à cette fonction mais un polonais, un allemand, un argentin; si le conclave opère un tour du monde pour l’alternance et représenter la pluralité des peuplades catholiques il reste tout de meme quelques candidatures exotiques.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h06

c’est marrant d’imaginer qu’il fut une époque où les critiques littéraires parlaient de livres qu’ils n’aimaient pas.

maintenant c’est fini.

exemple au hasard : passou ! comme il doit assurer la promo des livres pour les faire vendre parce que les libraires vivent une situation économique difficile, du coup il ne parle que de livres qu’il aime.

le temps où les critiques dégommaient les bouquins c’était le temps où les libraires n’étaient pas tous au bord de la faillite.

maintenant c’est plus possible, et c’est normal, je veux dire personne n’a envie de voir toutes les librairies fermer.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h11

« Mais on va se le farcir pendant un bon moment sur le gril de la Rdl. »

je ne veux pas passer pour le mec qui fait du fact checking, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de mettre sur au grill des trucs farcis parce que l’extérieur va cramer que la farce ne sera pas assez cuite.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h12

« pour intéresser le lecteur la critique doit susciter le débat, voire la polémique. »

n’importe quoi !

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 11h17

Ajaccio, Tino et l’empereur, alors pourquoi pas un pape.
L’autre jour sur le bord d’une route historique, sorte de chemin de Compostelle balisé non par des coquilles mais par des petits chapeaux , j’ai vu le panneau indicateur » prairie de la rencontre ».
Mais je pense que le pape nouveau sera méditerranéen, car c’est le berceau du catholicisme romain.
Méditerranée que S. Tesson, hier dans la grande librairie d’Augustin a comparé à une grande table, autour de laquelle des commensaux( 23 pays, 3 continents) pas toujours d’accord, étaient conviés.

Rinaldi, ai-je lu, en guise de critique littéraire a sa façon, est représentatif d’une époque de haine de la pensée, développée dans les années 70. Et à ce titre il mérite d’être étudié.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h20

tous ces éloges de ce critique me font regretter de ne pas avoir lecteur de l’Express.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h22

à l’Express ils n’étaient bons juste seulement pour repérer les bons auteurs :

« L’Express inaugurait sa nouvelle formule, en mars 2016, avec ce titre : « Macron : “Ce que je veux pour 2017” ». « C’est lui qui incarne le plus l’esprit de réforme en France aujourd’hui, avec modernité », insistait Christophe Barbier, directeur du magazine. Le même mois, alors que l’intéressé n’avait toujours pas créé son mouvement politique, L’Obs titrait : « La fusée Macron : son plan secret pour 2017 ». Cinq autres « unes » devaient ensuite rappeler aux lecteurs l’actualité du candidat d’En marche !. Le 20 avril 2017, le directeur de la rédaction du magazine, Matthieu Croissandeau, abat son jeu dans un éditorial intitulé « Pourquoi Macron » : « Il a su, mieux que personne dans cette campagne, incarner à la fois un projet, un élan, un espoir de renouvellement et une volonté de rassemblement. »

Un peu plus à droite, Le Point a multiplié les couvertures : « Et pourquoi pas lui ? », « L’homme qui dérange », « Qui a peur des libéraux ? » ou « Ce qu’il a dans la tête ». Même Le Figaro, officiellement champion de M. François Fillon, a laissé passer des commentaires élogieux. « D’avoir un président de la République qui a 39 ans dans un pays comme le nôtre qui a toujours une espèce de prévention vis-à-vis de la jeunesse, se risque le directeur adjoint de la rédaction Yves Thréard sur France 2 (16 avril), ça va changer pas mal de choses. Cela changerait l’image de la France à l’extérieur, qui serait complètement renouvelée. » Le politiste Thomas Guénolé parle de « matraquage médiatique pour vendre la marque Macron à l’électorat ».(…) »

https://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BENILDE/57494

renato dit: 8 mai 2025 à 11h26

« Nous n’avons jamais eu d’Africain »

Il y a eu trois papes africains.

Victor 1, 14e évêque de Rome, 189-199, berbère.

Miltiade, 32e, 311-314, Afrique romaine — à l’époque de l’édit de Milan —.

Gélase 1, 49e, 492-496, Afrique romaine.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h28

les mecs ils pensaient que Macron serait super pour réformer le pays et rassembler les français, ils n’avaient juste pas prévu qu’il serait celui qui déclencherait le premier conflit nucléaire de l’histoire de l’humanité, le premier qui serait d’ailleurs en même temps le dernier.

du coup ça fait plaisir de voir que ce critique était meilleur que l’éditorialiste du même journal…

encore qu’à tout prendre je me demande sir l’inverse n’aurait pas été mieux pour les français, même pour les humains histoire d’éviter leur extinction.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h31

un pape africain pour contrer les évangélistes de l’USAID : on vous donne à bouffer si vous vous convertissez ?

ça m’étonnerait : une majorité de cardinaux continuent d’être hyper racistes, l’amour du prochain n’a pas encore franchi le cap de la couleur de la peau.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h35

avoir un bon critique littéraire dans un journal de chiotte est-ce mieux que d’avoir un critique littéraire de chiotte dans un bon journal ?

c’est limite un sujet de bac philo.

puck dit: 8 mai 2025 à 11h40

l’idée même d’être obligé d’acheter un journal comme l’Express dont directeur s’appelle Klaus Barbier pour pouvoir lire des super critiques littéraires ? sérieux ? ça n’a pas de sens, je veux dire c’est comme devenir supporter d’une équipe de foot qu’on déteste juste parce qu’ils ont acheté un super avant centre, ça n’a pas de sens.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 11h57

limite sérieux, Lula de Silva au kremlin, c’est un peu gênant, non ? Où en êtes-vous sur votre chemin de Compost, Claudio Babaïe, suivez-vous cette actu ? Et le kalumé blanc, c’est pour quand ? Merci de ne rien me commander, je ne souhaite recevoir aucun don en espèces ou en nature. Bàv,

Bernard dit: 8 mai 2025 à 12h00

Que dit une grande cheminée à une petite cheminée :
Arrête de fumer, tu es encore jeune.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 12h03

le rouge, jzmn, c’était aussi la couleur de Dany, avant d’avoir viré le vert. Bof, c bin histoire de s’attarder un brin icite, deux mn, avec de grandes considérations (St Vincent à Jard s/mer, une tte petite localité). Sérieux. Bàv

J J-J dit: 8 mai 2025 à 12h04

La « cour des grands » parfois ressemble à la cour de récré, proche du bac à sables.

honneur de blog dit: 8 mai 2025 à 12h05

« Klaus Barbier »

Va-t-on encore longtemps laisser déblatérer un étron humain du genre pluck sur ce blog avec sa « grosse » allusion à Klaus Barbie?
Peut-on tolérer l’intolérable?

D. dit: 8 mai 2025 à 12h15

Adhuc papam non habemus, ut ostendit alius hic niger fumus e tubo pullorum Cappellae Sixtinae egrediens.

renato dit: 8 mai 2025 à 12h20

L’Allemagne a vu sept papes accéder au trône pontifical, la Syrie, six, tandis que la Grèce en a compté cinq. La Dalmatie, aujourd’hui Croatie, a donné naissance à deux papes, comme l’Espagne, d’ailleurs. L’Angleterre, l’Argentine, la Hollande et le Portugal un. Etc. etc.

Si l’actuel évêque d’Ajaccio monte au trône pontifical, ce sera un Espagnol naturalisé Français, diplomatiquement intéressant.

et alii dit: 8 mai 2025 à 12h21

« ABOUTI »
ce serait dommage pour tous que la critique se pense comme un terminus:avant les aboutissements, il y a les tenants!

et alii dit: 8 mai 2025 à 12h47

aux emboutis des fesses retournez vous faire emboutir par vos usagers

et alii dit: 8 mai 2025 à 12h56

L’avènement de la démocratie demeure en principe le « terminus ad quem ».

et alii dit: 8 mai 2025 à 13h02

faire pipi sur le gazon pour emb$eter les coccinelles, faire pipi su’l gars on, pour emmerder les papilles on
jacqueline Charlotte Dufresnoy dite Coccinelle, née le 23 août 1931 à Paris IIIe sous le nom de Jacques Charles Dufresnoy et morte le 9 octobre 2006 à Marseille, est une artiste française. Elle

Jazzi dit: 8 mai 2025 à 14h19

« aux emboutis des fesses retournez vous faire emboutir par vos usagers »

I’m shocked !
Quelle vulgarité, et alii.
Ce n’est pas ainsi que vous gagnerez le respect de renato.

puck dit: 8 mai 2025 à 14h33

« L’avènement de la démocratie demeure en principe le « terminus ad quem ». »

c’est beau, c’est de qui ? un proverbe roumain ?

ces grecs qui ont inventé ce concept de démocratie imaginaient-ils à l’époque que la démocratie libérale deviendrait un jour, pour les américains, une arme de guerre plus efficace qu’un bombardier ?

et alii dit: 8 mai 2025 à 14h38

pauvre renato,qu’est ce qu’il cherche?LUI? pauvre renato! le respect est une valeur de cour de récréation maintenant; au-delà, ce sont les parents qui reprennent le langage que leurs enfants ont rodé à l’école!
avec toute ma compassion pour monsieur R.M
CIAO!

puck dit: 8 mai 2025 à 14h42

y’a des trucs avec lesquels il faut pas jouer : c’était pas une bonne idée de faire de la démocratie libérale une arme de guerre parce que, résultats des courses, les russes vont fêter demain la victoire sur le nazisme avec les représentants de pays qui représentent 5 des 7 milliards d’habitants de cette planète et les mecs c’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler des francs défenseurs de la démocratie libérale.
comment en est-on arrivés à créer une bordel pareil ?
je veux dire même si c’est vrai que c’est les russes qui ont battu les nazis, même que c’est pour ça que l’autre nouveau chancelier il l’a en travers et il veut faire ela guerre à la Russie pour venger son père qui était dans la wehrmacht histoire de redorer l’honneur de la famille…

Jean Langoncet dit: 8 mai 2025 à 14h54

@les représentants de pays qui représentent 5 des 7 milliards d’habitants de cette planète et les mecs c’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler des francs défenseurs de la démocratie libérale

Il doit s’agir de francs défenseurs de la démocratie représentative

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 16h07

tu as réussi à trouver pourquoi Horowitz n’avait jamais enregistré le clavier bien tempéré ?
puck dit: 8 mai 2025 à 10h49

Oui, PPPPPPP (Puck la Pute Pathétique Pro-nazie Payée Par Poutine)

Dans ce site tu as la réponse de Horowitz (qui a souvent joué du Bach, d’ailleurs) lui-même Gros Connard Branleur, et donc sourd.

https://www.quora.com/Why-didnt-Vladimir-Horowitz-play-JS-Bach

Et toi, tu as réussi à comprendre pourquoi tu dis que ce sont les démocraties qui vont déclencher l’apocalypse qui te fait te chi…r dessus tous les jours alors que le seul qui menace le monde avec ses armes nucléaires (probablement hors d’usage) c’est ton idole Poutine, par lequel tu rêves de te faire « entuber » tous les soirs avant de t’endormir?

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 16h12

On ne sait d’ailleurs entre D et Puck, qui est la b.te et le trou du c.l. L’un débitant son pipi de chat et l’autre son étron puant idéologique.
honneur de blog dit: 8 mai 2025 à 12h22

C’est la même merde fasciste. Des collabos du nouveau nazisme russe.

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 16h18

« Klaus Barbier »

Va-t-on encore longtemps laisser déblatérer un étron humain du genre pluck sur ce blog avec sa « grosse » allusion à Klaus Barbie?
Peut-on tolérer l’intolérable?
honneur de blog dit: 8 mai 2025 à 12h05

Le problème c’est que Puck est aussi D. Et D. c’est la moitié au moins des participants de cet endroit.

Christiane dit: 8 mai 2025 à 16h32

Au même moment le président Macron commençait son discours. Les écrans de télé divisés en deux. La moitié sur la foule attendant le nouveau pape à la fenêtre de Saint Pierre, l’autre sur la commeration du 8 mai 1945.
Étrangeté du direct…

MC dit: 8 mai 2025 à 16h50

Oui,Chaloux, il s’est trompé en effet sur à peu prés tout le monde, mais il, avait du talent pour faire rire; Ses « Jeudis de Madame Charbonneau » sont encore lus avec plaisir, comme son article sur la Sorcière de Michelet, pour ne citer que ces deux là. Un Critique après tout doit-il être ennuyeux? Excepté Angelier dans l’Immonde, qui sauve les meubles dudit « prestigieux Quotidien », dixit Langoncet, je ne vois pas grand monde. L’ironie est aussi une forme de critique, et ce n’est pas celui à qui nous rendons hommage qui me contredira.

renato dit: 8 mai 2025 à 16h54

Et bien, ce soir pour les cardinaux, des pâtes cacio e pepe arrosées de Frascati.

Jean Langoncet dit: 8 mai 2025 à 17h22

Américain d’origine française ? La Fayette, nous revoilà

puck dit: 8 mai 2025 à 17h33

« C’est la même merde fasciste. Des collabos du nouveau nazisme russe. »

le mieux serait que, comme d’habitude, tu ne saches pas de quoi tu parles.
le problème est que tu le sais.

tu connais l’histoire de cette femme de 23 ans que les russes avaient parachutée en Ukraine derrière les lignes allemandes, ils l’ont attrapée, ils l’ont torturée et ensuite ils l’ont pendue.

cette femme avait sa statue pour se souvenir d’elle, tes amis ukrainiens ont déboulonnée sa statue.

des histoires comme ça il y en a des centaines, des plaques commémoratives et des statues déboulonnées par tes amis ukrainiens.

il y a même eu le maire d’une petite ville ukrainienne qui avait osé s’opposer, parce que sur une plaque figurait le nom d’un de ses parents, pour le punir tes amis lui ont mis une balle dans la tête !

mais tout ça tu le sais déjà pedro !

tu sais quoi pedro, peut-être qu’en Europe nous avons perdu la tête d’avoir pactiser avec le diable, ce qui est sûr c’est que nous finirons tous en, enfer parce que l’Histoire se souviendra de nous !

mais ça aussi pedro, tu le sais déjà.

puck dit: 8 mai 2025 à 17h35

pedro je vais te dire un truc, mon, père a combattu les allemands, il a fait les convois de Mourmansk, et aujourd’hui ce 8 mai, tu sais quoi je suis heureux qu’il ne puisse pas voir ce que nous sommes devenus, j’ai une putain de honte de nous que tu peux même pasq imaginer.

renato dit: 8 mai 2025 à 17h38

« C’est ce que j’ai écrit, renato. Qu’est-ce que vous racontez! »

À 17h29 vous avez écrit, D. : Le nouveau pape est africain. / Je viens de le voir en songe. », mais vous pouvez mentir si cela vous plait, c’est habituel chez vous.

closer dit: 8 mai 2025 à 17h42

Le nouveau pape a un passeport américain, mais en fait il est franco italien!
Un bon mélange, n’est ce pas Renato?

D. dit: 8 mai 2025 à 17h44

Quocumque modo, renate, hoc ad te non pertinet, quippe infideli qualis es, in viam ad infernum abducto.

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 17h45

Un pape qui a passé une grande partie de sa vie au Pérou, belle  » conversation à la cathédrale  » en perspective …lol.

Phil dit: 8 mai 2025 à 17h49

des pâtes cacio e pepe arrosées de Frascati.

du bien corsé dans la crèche à Renato

et alii dit: 8 mai 2025 à 17h57

ce qui est sur, c’était écrit dans le billet d’hier: »
toutes les époques d’ailleurs sont dégueulasses  »
bonsoir et ne ratez pas la fumée!

renato dit: 8 mai 2025 à 17h58

Sa mère est d’origine espagnole, closer. Un bon mélange méditerranéen avec des influences sud-américaines.

renato dit: 8 mai 2025 à 18h05

renatus, éventuellement, D., si vous voulez la jouer, « j’ai étudié le latin » (de cuisine).

Christiane dit: 8 mai 2025 à 18h16

MC, pouvez-vous préciser ce qu’est l’ordre augustinien dont Léon XIV vient ?

Marc LAUDELOUT dit: 8 mai 2025 à 18h28

Superbe article, très juste et sensible. Je reconnais que le romancier m’a souvent dérouté, mais quel critique hors pair même (et surtout ?) quand il est injuste ! Sur Céline, son jugement avait varié avec le temps. Face à Maurice Nadeau (qui était surtout attaché au « Voyage au bout de la nuit » de sa jeunesse), il l’avait d’ailleurs admis. Ses romans passeront-ils le cap ? Ce n’est pas impossible mais alors uniquement pour les happy few.

Jean Langoncet dit: 8 mai 2025 à 18h42

En passant

Le pape Léon XIV : “Le mal ne gagnera pas”.

Mais le « mal » est là : dans l’injustice et l’impunité, dans la brutalité et l’irrespect, dans la confusion généralisée des mots et des idées, dans la loi du plus fort et la guerre.
La paix ne pourra se faire à n’importe quel prix – pas au prix de la justice.

MC dit: 8 mai 2025 à 18h59

Il semble qu’il s’agisse ,Christiane, de l’Ordre à l’origine italien) de St Augustin, (ordre mendiant, (1240) mais qui a servi à tout (Enseignement, etc). Bien à vous. MC

Bernard dit: 8 mai 2025 à 19h01

Louis XIV avait ses favorites…
Qui sont les favoris de Léon XIV ?

closer dit: 8 mai 2025 à 19h14

Certains journalistes le présentent comme de père français et de mère italienne et d’autres de père franco italien et de mère espagnole! (chaînes d’info)
Bon, ça reste dans la famille latine…

Bernard dit: 8 mai 2025 à 19h17

Cette gargouille catho-fanatico-bretonne de MC veut juger le nouveau Pape sur ses oeuvres !!!
Ne jugez point et vous ne serez point jugés, dixit le Fils de Dieu, le bon Jésus, qui ne fut ni catholique ni fanatique ni même breton. Heureusement.

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 19h20

Et le pape a la double nationalité américaine et péruvienne. Excellent choix, pour plein de qualités qui lui sont reconnues.

MC dit: 8 mai 2025 à 19h27

Ah, parce qu’il ne faut plus juger? Pourquoi? C’est incorrect? C’est Woke? C’et déplaisant? Vous apprendrez que Louis XIV, dont les rapports avec la papauté furent pour le moins tendus, ne se privait pas de le faire. Il avait de qui tenir. MC

closer dit: 8 mai 2025 à 19h29

Merci Renato, je suppose que Vatican news ne se trompe pas.
L’élection de ce pape était si peu envisagée que les journalistes n’avaient pas préparé leurs fiches biographiques…

MC dit: 8 mai 2025 à 19h36

Au vrai, je ne sais ce qu’est une « gargouille catholico-fanatico-bretonne ». La gargouille représentant le Démon, il me parait difficile qu’elle soit en même temps catholique… Catholico-fanatico est dans mon cas un doublon qui ne fonctionne pas. Bretonne ne peut s’entendre qu’au sens de la localité. Quand j’y suis!- C’est pauvre et bête. Mais vous ne reculerez devant rien… MC

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 19h37

Ce qui est réjouissant, c’est que Léon XIV, lorsque qu’il était cardinal Prevost, a été nommé préfet du dicastère des évêques au gouvernement du Vatican.

A ce poste il a remplacé le tabernacle obligé de démissionner pour des affaires d’abus sexuels.
Et tenez vous bien, ce tradi québécois foutu dehors est celui là même à l’origine d’un petit scandale chez les tradis bretons, souvenez de la nonne Marie Ferreol, renvoyée du jour au lendemain. Elle avait contesté la vision de la mère sup, à propos de Thomis d’Aquin. En fait la mère sup et le tabernac entretenaient une liaison peu catholique, ptdr.

Enfin, il y a eu un jugement, bien républicain celui-ci, et le tabernac à été condamné !
En plus « Il n’a pas été démontré que le décret d’exclaustration, signé du cardinal Ouellet (…) aurait reçu une quelconque approbation pontificale », précise le tribunal dans son jugement »

https://www.lemonde.fr/religions/article/2024/04/03/la-communaute-des-dominicaines-du-saint-esprit-et-un-cardinal-canadien-condamnes-pour-le-renvoi-de-mere-marie-ferreol_6225833_1653130.html

Les ultras font la gueule, mais les catholiques sont très heureux de leur nouveau pape.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 19h39

Qqu’un (MC ou MS ?) peut-il expliquer à l’RDL mécréante qui décide de surnommer « Léon 14 » le nouveau pape élu don tle patronyme est Bob F. Prévost (rien à avoir avec l’Abbé, apparemment) ?
J’espère que ce gars là vivra aussi longtemps que moij, nous sommes nés de la même année, ainsi que Clopine T. Nous allons lui porter chance, avec Sarkozy, Adjani et Platini.
*Macron et Rinaldi vont se sentir bien vite éclipsés de l’actu de la journée. Pas de chance pour les 14OO millions de catholiques, Christiane ! Bàv 🙂

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 19h41

@rien à avoir avec l’Abbé, apparemment ?

Non rien à voir mais c’est excellent !!

MC dit: 8 mai 2025 à 19h42

Oui, on nous bassine avec Leon XIII,et on a a la fois tort et raison. Tort, parce que la situation n’est pas la même du point de vue de la Monarchie qui fit les frais du Toast d’Alger du Cardinal Lavigerie, Raison, parce qu’il y a des défis modernes à relever tout autres. Et pour cela, un prénom me semble-t-il impérial et byzantin n’est pas de trop. Bien à vous. MC

MC dit: 8 mai 2025 à 19h44

JJJ, je ne suis pas dans le Conclave, mais c’est en principe le Pape qui choisit son patronyme. MC

renato dit: 8 mai 2025 à 19h44

Il est important de se rappeler que le nom est un héritage et que Léon XIII a été le premier pape à aborder des questions sociales et politiques, ce qui a profondément marqué et continue de marquer l’action de l’Église.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 19h44

@ de père français et de mère italienne et d’autres de père franco italien et de mère espagnole …

Ah bon ?… Il n’est pas né des oeuvres d’une vierge et d’un ange porteur du sperme du saint d’esprit ?

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 19h54

Pour ceux qui avaient suivi le feuilleton, le dernier épisode est grandiose:

« L’association syndicale de la communauté des dominicaines du Saint-Esprit devra verser 33 622 euros à mère Marie Ferréol, née Sabine Baudin de la Valette, au titre du devoir de secours. La chambre civile a condamné également cette communauté religieuse à verser – solidairement avec le cardinal canadien Marc Ouellet, et les visiteurs apostoliques du Vatican Jean-Charles Nault et Maylis Desjobert – à son ancienne pensionnaire 182 400 euros au titre de son préjudice matériel, et 10 000 euros, au titre de son préjudice moral. »

On se souvient qu’un facho ultra de la messe en latin, un vrai connard, avait sur ce blog pris fait et cause pour les deux inquisiteurs et la mère sup, laquelle pointait dans une obscure officine de l’akademie de Paris, aux frais du contribuable.

Christiane dit: 8 mai 2025 à 19h59

Merci, MC.
Très étrange ces chaînes d’info qui tentaient d’informer sur deux rassemblements en apparence différents la fin de la guerre évoquée par cette date au moment où le nouveau pape pronocaity ses premiers mots dont le mot Paix répété une vingtaine de fois et cette certitude : nous vaincrons le Mal. Il y avait comme un dialogue entre les deux événements.
Saint augustin je le connais par des mémoires, cette écriture de soi, son interrogation sur le temps, sur le M, sa passion pour sa mère, Monique je crois, sur l’existence de Dieu. Un philosophe donc. La partie religieuse de sa vie m’est complètement
inconnue.
Ce nouveau avait paraît-il choisi de vivre en Amérique latine. On le dit homme de recherche théologique. Il a une bonne tête, un grand front bombé. Tous ces gens réunis sur cette place, criant leur joie, applaudissant, portant leurs gamins sur les épaules mont étonnée. Que représente un pape pour eux.
Cette liesse commentée sur les chaînes info ont baissé le rideau sur les cérémonies du 8 mai, sur le discours du président Macron. Lui qui aime paraitrey a dit se dire : pas de chance ! Je pensais en dehors de ce défilé aux Résistants, spécialement ceux du Vercors, aux rafles du Vel d’Hiv, aux déportations, ay Anne Frank, à Hélène Ber, aux Juifs massacres, à la nuit de Cristal et là, horreur, j’ai senti que les guerres continuaient, que l’antisémitisme recommençait à semer la haine, que le racisme était source encore et encore d’exclusion. Et les religions ? Plutôt sources de guerres.
Je pense à Hiroshima, à Nagasaki, aux villes bombardées.
Quel livre lisez-vous en ce moment. Je n’ai pas terminé celui de Kantorowicz, intéressant à lire justement avec cette élection du Pape et ses pouvoirs politiques.
Merci pour votre réponse.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h00

1 @ il y a des défis modernes à relever tout autres.
2 @ c’est en principe le Pape qui choisit son patronyme

Mercij MC, 1/ mais je croyais que vous vous désintéressiez de tous ces papabiles depuis le « grand remplacement » de Watican II, sous feu Jean 23 et LF Céline. Je suisj surpris. 2/ Non, il ne choisit pas son « patronyme », mais un nom symbolisant l’action de l’un de ses prédécesseurs qui aurait « compté » pour lui et duquel il entendrait inspirer son nouvel apostolat (comme semble le suggérer notre correspondant à Rome, RM)… Or, ce qui intéresse la germanopraxie ce soir, c’est précisément cet enjeu. Que veut dire : « marquer l’action politique et sociale de l’Eglise » par les temps qui courent après Trump, Poutine et Xi-Jinping ?… (aff. à suivre). Pour l’instant, saluons la mémoire de François Angel Rinaldi à l’RDL. Bàv

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h03

@ Pour ceux qui avaient suivi le feuilleton de 19.54,

… ah vnoui, Andrea Ferreol, me souviensj de cette charmante comédienne opulente qui avait été violée à son insu sur le plateau de la « Grande Bouffe ».

Christiane dit: 8 mai 2025 à 20h05

sur le M/sur le Mal
ce nouveau Papé
m’ont
a baissé
a dû se dire

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h10

@ Quel livre lisez-vous en ce moment ? (19.59)
Si je puis me permettre un grain de selle, CP et MC, je lis les amours torrides de Thérèse et d’Isabelle, dans la version restaurée de « Ravages » de la grande Violette Leduc. Je n’ai jamais rien lu plus cru, chaud et jouissif en littérature lesbianiste adolescente. Et cela date de 1955 !… l’année de naissance du nouveau pape Léon !
https://www.youtube.com/watch?v=wWUsmEm5RbQ
Bàv,

Marie Sasseur dit: 8 mai 2025 à 20h12

@@ Pour ceux qui avaient suivi le feuilleton de 19.54,
« Du rififi chez les tradis bretons » c’était le titre
Avec dans les rôles principaux
Émilie de Vigouroux d’Arvieu , la mère sup, dite Marie de l’assomption, thomiste rigoriste , ses amis, enfin très proches amis, on va dire intimes:
-Le tabernacle Ouellet , inquisiteur en chef
-L’inquisiteur Jean-Charles Nault
Et dans le rôle de la victime de ces malfaisants: Sabine Baudin de la Valette, alias Marie Ferreol.

C’était un scénario formidable pour Umberto Eco, avais-je dit à l’époque.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h18

20.05, inutile de corriger les fautes d’ortho de votre smart. On sait que vous ne les avez pas mises volontairement… Ces reprises sont fatigantes à comprendre, surtout si on n’a pas lu le texte initial…. On dirait du petit nègre (little niger du Rhum Negrito). Bonne Allégresse et bon courage @ n-chacun.e

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h21

@ avais-je dit à l’époque (20.12).

ah ouij, maintenant ça me revient. Cette histoire de Bernadette @ Bette Ahram…, et de sa vraie nature canadienne dans la grotte.

Phil dit: 8 mai 2025 à 20h27

Ce nouveau Papé
m’ont
a baissé
a dû se dire

Bon haïku, footbalistiche

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h39

On se demande tous si la fille Le Pen sera élue à la présidentielle de 2027, et si Etalii va pas être supplantée par les haïkus de Christiane sur la RDL. Glurps glaviodal /…

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 20h41

Une de mes profs, élève d’Yves Nat, racontait qu’il avait les doigts tellement épais qu’il les coinçait en jouant entre les touches.
Un cas ici.

Je crois surtout que si Horowitz n’a pas enregistré Bach, c’est qu’à quelques exceptions près (Fisher) ça ne se faisait pas, et qu’on ne le jouait pas encore en récital. Hormis quelques transcriptions.

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h45

Les dominicaines du Saint-Esprit ?… Soeur Sourire, la charmante pétroleuse en soutane à la guitare endiablée, en faisait-elle partie, ma Jeure ?

J J-J dit: 8 mai 2025 à 20h56

@ deux trois sociopathes nombrilistes … (20.48)
la rumeur enfle à l’RDL selon laquelle iels seront bientôt démasqués et y seront jetés pour de bon… On va leur couper le cordon. Aïe,
**** Un brin de sérénité pour se calmer avec de la camomille et mieux s’endormir…
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tLP1TcwLKk0Tss2YPQSyUpMLixNLVFISVXISVRIL00tKkoFALfQCy4&q=jacquet+de+la+guerre&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=jacquet+de+la+guerre&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqGAgBEC4YQxiLAxiYAxiaAxioAxiABBiKBTIeCAAQABhDGOMCGIsDGJgDGJoDGKgDGIAEGIoFGPgFMhgIARAuGEMYiwMYmAMYmgMYqAMYgAQYigUyCggCEAAYiwMYgAQyBwgDEAAYgAQyCAgEEAAYFhgeMggIBRAAGBYYHjIICAYQABgWGB4yCAgHEAAYFhgeMggICBAAGBYYHjIICAkQABgWGB7SAQoyNjAyMWoxajE1qAIIsAIB&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:9739575c,vid:RFhPyDF7s5k,st:0

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 20h58

Oui, MC, j’avais lu un peu de Pontmartin au moment de ma lecture de l’essai de J. Cabanis, mais les citations de Pablo me donnent envie d’y revenir. Il est d’ailleurs évident qu’on ne lit pas cet auteur parce qu’il a raison, pas plus que les Goncourt ou Viels-Castel, et même en un sens Rebatet (je pense à son Histoire de la musique) ou même Morand. Il y a autre chose. C’est ce que ne comprendront jamais ces lecteurs qui confondent littérature et morale, dont nous avons ici quelques exemplaires particulièrement bouchés. (On pourrait même en dire autant de certains textes de Baudelaire, et certainement de beaucoup d’autres).

J J-J dit: 8 mai 2025 à 21h02

avoir les doigts guère épais… ceux de Tolstoï s’emmêlaient pourtant les touches noires et blanches, d’après les rumeurs de l’époque…

Jean Langoncet dit: 8 mai 2025 à 21h03

@**** Un brin de sérénité pour se calmer avec de la camomille et mieux s’endormir…

Louable intention ; et si vous preniez le temps de partager correctement vos intentions ?

Jean Langoncet dit: 8 mai 2025 à 21h05

@**** Un brin de sérénité pour se calmer avec de la camomille et mieux s’endormir…
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tLP1TcwLKk0Tss2YPQSyUpMLixNLVFISVXISVRIL00tKkoFALfQCy4&q=jacquet+de+la+guerre&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=jacquet+de+la+guerre&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqGAgBEC4YQxiLAxiYAxiaAxioAxiABBiKBTIeCAAQABhDGOMCGIsDGJgDGJoDGKgDGIAEGIoFGPgFMhgIARAuGEMYiwMYmAMYmgMYqAMYgAQYigUyCggCEAAYiwMYgAQyBwgDEAAYgAQyCAgEEAAYFhgeMggIBRAAGBYYHjIICAYQABgWGB4yCAgHEAAYFhgeMggICBAAGBYYHjIICAkQABgWGB7SAQoyNjAyMWoxajE1qAIIsAIB&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:9739575c,vid:RFhPyDF7s5k,st:0

Les fonds de cuve de la recherche étrangère se seraient-ils déjà répandus chez nous ?

Chaloux dit: 8 mai 2025 à 21h08

Je suis content de ce pape, je me refais romain et je crois plus que jamais en L’Esprit Saint.

Ce soir, je vais aller me coucher comme un bon petit berger santon, tout auprès du berceau de notre Seigneur.

J’aime « c’te vieille religion » (voir Fleuve profond, sombre rivière) à la folie, je n’y peux rien.

Christiane dit: 8 mai 2025 à 21h14

19h59 – suite
prononçait – paraître –

Un vrai haïku. Celui-ci est de Bashô

Au milieu de la plaine
chante l’alouette
libre de toutes choses

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 8 mai 2025 à 21h21

Le cardinal Ouellet, archevêque de Québec et primat du Canada, fut expédié à Rome suite à des déclarations jugées politiquement réactionnaires. Mais qui lui lancera ;a première pierre ?

Pablo75 dit: 8 mai 2025 à 23h03

Le nouveau pape m’a l’air bien plus solide que le trop jésuite, trop argentin et trop Sagittaire Bergoglio.

Famille internationale, mathématicien, augustinien (« Aime et fais ce que tu veux » – St.Augustin), ayant lu sans doute César Vallejo (le plus grand poète en espagnol du XXe siècle) puisqu’il a habité Trujillo comme l’auteur de « España, aparta de mí este cáliz », et du signe de la Vierge !

Son premier message, « le mal ne gagnera pas », montre qu’il a tout compris de la situation actuelle du monde. Poutine et Trump ne doivent pas être très contents ce soir. Quant à J.D.Vance, pour lui c’est carrément un gifle monumentale dans sa grande gueule de pharisien. Ce crétin, il va falloir qu’il relise les Évangiles.

rose dit: 9 mai 2025 à 3h22

J’ai lu études de mathématiques et de philosophie.
Pas lu Rinaldi, mais je vais commencer Saint Augustin.

Chaloux dit: 9 mai 2025 à 3h26

@Pablo. Merci pour Vallejo à qui je vais faire une place de roi dans ma bibliothèque, je le placerai dans le voisinage de Pessoa.

rose dit: 9 mai 2025 à 3h28

La férocité, cela ne sert à rien.
Les phrases et critiques assassines, non lus. Tenons nous le pour dit.

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