de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pour saluer François Maspéro et…

Pour saluer François Maspéro et…

Pour ceux qui ne le connaissaient pas, François Maspéro, qui vient de disparaître à 83 ans , était quelqu’un de pudique, discret, réservé. Du genre qui pèse chacun de ses mots avant de les employer. Des qualités manifestées tant dans son activité d’éditeur (« éditeur engagé » clament ce matin les médias, mais s’agissant de lui, c’était d’une telle évidence que cela en devenait pléonastique) que dans celle de traducteur et d’écrivain. Tout le contraire d’un bateleur de médias.

Il fut autrefois le fondateur et l’âme des éditions Maspéro, résolument engagées à gauche, et l’animateur de la légendaire librairie « La joie de lire », rue Saint-Séverin au Quartier latin. Résolument marqué à l’extrême-gauche en toute indépendance des chapelles (sa collection « Cahiers libres » lancée en 1959 était un clin d’œil complice aux « Cahiers » de Charles Péguy) même si au lendemain de 68 il se rapprocha de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) millésimes Krivine.

A ce double titre, il joua un rôle essentiel dans la vie des idées en France dans les années 60 et 70, même si les esprits étroits ont toujours du mal à imaginer qu’un éditeur et un libraire puissent avoir l’importance d’un intellectuel dans la circulation des idées. Jusqu’au jour où il passa la main. Ses engagements politiques étaient certes contestables mais leur cohérence sur la durée force le respect.joie de

Etant ce qu’il est, François Maspéro le fit avec élégance. C’est à peine si un jour (sur ma sollicitation et dans les colonnes du journal dont je m’occupais alors), il laissa exploser sa colère dans une « tribune libre » où il s’en prenait à Alain Geismar et à tous ceux qui se flattaient d’avoir volé des livres à « La joie de lire », puisqu’il était de notoriété publique que cette librairie était l’une des rares à ne jamais porter plainte, et pour cause : cela eût été le comble pour un éditeur qui ne cessait de dénoncer la répression policière et qui, ès-qualités, avait fait l’objet de dix-sept condamnations pour avoir, notamment, défié la censure. Si bien que nombre de militants révolutionnaires y pratiquaient le chapardage à grande échelle sans état d’âme. C’est aussi de cela et des amendes suite aux condamnations que cette librairie est morte en 1976, disait en substance Maspéro dans cet article en affichant son mépris pour ces néo-bourgeois qui s’en font une gloire aujourd’hui.

Mais s’agissant de sa maison d’édition, dont il s’était éloigné en 1982, il avait toujours eu l’élégance de rester dans sa réserve quoiqu’il pensât de l’évolution des éditions de La Découverte, lesquelles avaient repris le fonds Maspéro. Il s’était toujours défendu d’exprimer la moindre critique ou le moindre jugement sur la maison quand elle passa dans le giron du groupe Wendel Investissement. Mais il y a dix ans il était sorti du retrait qu’il s’était imposé pour remettre les points sur les i. Car c’est de l’héritage des éditions Maspéro qu’il s’agissait.

Dans un article de la revue Medium (No3) sous le titre « A propos d’un héritage « structuralo-marxiste », il s’en prenait à la brochure de la Découverte « 1983/2003 vingt ans d’engagement ». Il est vrai qu’à la lire, on avait le sentiment qu’au début des années 80 les auteurs-phares de Maspéro ne produisaient plus rien, que cet effondrement était spectaculaire, qu’il s’incarnait en Althusser à la fois dans la chute des ventes de ses livres et dans le meurtre de sa femme, que les lecteurs aussi bien que les auteurs avaient pris acte de l’échec théorique du structuralo-marxisme pour aller voir ailleurs, que le tiers-mondisme de la maison était à l’image de son fondateur quelque chose de l’ordre du « franciscano-maoïsme »… N’en jetez plus !

maspeAussi François Maspéro prit-il sa plume pour répondre point par point. Calmement. En rappelant par exemple que ceux qui passaient pour n’avoir « plus rien produit » après 1983 s’appellaient tout de même Jacques Rancière, Pierre Macherey, Etienne Balibar, Emmanuel Terray, Alain Badiou, Dominique Lecourt, Alain Lipietz, Yves Lacoste, Pierre Vidal-Naquet, Jean-Pierre Vernant, Jean Chesneaux, Michel Wievorka entre autres, autrement dit des pointures des sciences humaines.

Le paradoxe est qu’au même moment La Découverte revendiquait haut et fort cet héritage qui constitue son fond, tout en assurant que vingt ans avant, il fallait tout reconstruire sur les ruines fumantes des éditions Maspéro. Dur de garder son identité quand elle a été historiquement forgée par un autre. Mais est-il toujours indispensable de tuer le père, surtout quand il a récupéré son nom ?

Pour comprendre l’homme que fut François Maspéro, toutes activités et toutes sensibilités confondues, il faut garder à l’esprit qu’il était resté un enfant de la guerre. Si l’état-civil et Wikipédia indiquent bien qu’il est né le 19 janvier 1932, sa vraie date de naissance était le 24 juillet 1944. Il n’avait pas 13 ans. Il a vu la Gestapo arrêter son père, le grand sinologue et résistant Henri Maspéro, lui-même fils du grand égyptologue Gaston Maspéro, et l’expédier à Buchenwald où il est mort à la veille de sa libération. Sa mère, également déportée, a survécu à Ravensbrück. Son frère est mort les armes à la main à 19 ans dans un maquis de la Libération.

Dès lors, il y eut un avant et un après. La clé de l’existence de François Maspéro, ce fut l’absence de son frère. Car on ne cesse jamais d’aimer les ombres quand elles nous sont brutalement tombées dessus à l’adolescence. La guerre l’a hanté à travers les guerres d’indépendance des anciennes colonies : Indochine, Madagascar, Maghreb… Ses proches ne s’étonnèrent de le voir démarrer sa carrière d’éditeur par un livre de Pietro Nenni sur La Guerre d’Espagne mais c’est bien entendu la guerre d’Algérie qui marqua l’acmé de son engagement.

Retiré de l’activisme éditorial, il écrivit des livres publiés par le Seuil Le Sourire du chat (1984), Le Figuier (1988), Les Passagers du Roissy-Express (1990), L’Honneur de Saint-Arnaud (1992), Le Temps des Italiens (1994), La Plage noire (1995), Les abeilles et la guêpe (2002), L’Ombre d’une photographe. Gerda Taro (2006) récits, reportages, carnets de voyages, biographie, autobiographie, traduisit des livres Luis Sepùlveda, Alvaro Mutis, Augusto Roa Bastos, Eduardo Mendoza, Carlos Ruiz Zafon, Cesar Vallejo, Arturo Perez Reverte, Francesco Biamonti, John Reed, milita pour les causes bosniaque et palestinienne.

Sur la tombe des Maspéro, le grand-père d’origine italienne avait fait graver ces deux mots : «  Ma spero » (« mais j’espère »). Un patronyme qui sonne comme une devise. A lire l’émouvant témoignage de son ami Marcel-Françis Kahn, on apprend que cet homme est mort accidentellement. C’était chez lui samedi dernier, au moment même où à Buchenwald, cimetière de son père, des rescapés venus de partout dans le monde observaient une minute de silence à leur mémoire à tous.

 

…ET POUR SALUER GÜNTER GRASS

La guerre encore et toujours, mais différemment, avec Günter Grass, à peine plus âgé que François Maspéro, qui vient également de disparaître à 87 ans. La guerre marque aussi pour lui sa vraie date de naissance. D’abord parce que l’écrivain doit tout à sa participation au « groupe 47 », mouvement générationnel constitué notamment de Martin Walser, Heinrich Böll, Uwe Johnson, Siegfried Lenz autour de rencontres annuelles ; ils s’accordaient sur la nécessité de réinventer la littérature, sous une bannière morale et engagée, en réaction à la catastrophe dont l’Allemagne commençait à se relever. Ils discutaient théorie littéraire des ruines. Des œuvres en sortirent, ce qui n’allait pas de soi. Il y avait un passé à liquider et ils s’y employèrent afin de donner une conscience aux jeunes allemands issus de ce nouveau monde.grass-guenter_foto_LEMO-F-4-275_dhm

Günter Grass en émergea avec sa « trilogie de Dantzig » (Le Chat et la souris/Katz und Maus et Les Années de chien/Hundejahr, après Le Tambour), si rabelaisienne, burlesque et grotesque (il devait la découverte de Rabelais à Paul Celan auquel il se lia lors de son séjour à Paris) et ironique. Ce fameux Tambour (1961), on l’entendit résonner un peu partout dans le monde (et on peut parier que son prix Nobel de 1999 –« « pour avoir dépeint le visage oublié de l’Histoire dans des fables d’une gaieté noire”- doit autant au succès du livre qu’à celui du film que Volker Schlondorff sût en tirer). Par la suite, le souverain pontife de la critique littéraire allemande Marcel Reich-Ranicki, qui l’avait tant porté aux nues à ses débuts, le lâcha le jugeant de plus en plus lourd, laborieux, insupportable. Mais Grass était déjà trop installé dans le paysage littéraire international, avec ses conclaves réguliers de traducteurs accourus de partout à Lübeck, pour en être affecté autrement que dans son orgueil et son amour-propre. Régulièrement, il réagissait en électron libre à l’actualité, ce qui n’allait pas sans susciter de violentes réactions. Ainsi lors qu’il prit position contre la réunification de l’Allemagne :

 Nous devrions avoir conscience, nos voisins l’ont, de la masse de souffrance que cause l’Etat unitaire, de l’étendue du malheur qu’il a apporté aux autres et à nous-mêmes (…) Auschwitz, ce lieu d’épouvante, cité comme exemple de traumatisme permanent, exclut à l’avenir un Etat unitaire allemand. Si, comme il reste à craindre, il s’impose quand même, son échec est écrit d’avance » (discours prononcé à Tutzing le 1e février 1990)

Il remit cela peu après dans Tout un monde (Ein weites Feld, 1995) dans lequel il reprochait à l’ex-RFA d’avoir pris en otage l’ex-RDA en l’amenant à l’horreur libérale, alors que lui entendait préserver son héritage socialiste, ce qui ne manqua pas de provoquer une nouvelle polémique. Cela aurait pu durer jusqu’à sa mort, quelle que fut la qualité de ses textes, malgré En crabe/Im Krebsgang, 2002, ou la pertinence de ses prises de position, tant il semblait intouchable dans son olympe de nobélisé, s’il n’avait publié ses mémoires en 2006 sous le titre Pelures d’oignon/Beim Häuten der Zwiebel, et la révélation scandaleuse de son engagement volontaire à 17 ans dans la division Frundsbergde la Waffen SS à la fin du IIIème Reich.

UMBilTout le monde se demanda pourquoi le-grand-écrivain, conscience de la gauche depuis des décennies, avait tant tardé à le confesser car ce ne sont pas les occasions qui avaient manqué.Grass soutint que le moment était venu, maintenant et pas avant, car il attendait d’avoir à écrire quelque chose de « directement autobiographique »… Peu convaincant. Il avoua à demi-mots que cette vérité-là, il n’avait jamais pu se l’extraire des tripes avant tant elle était complexe, douloureuse, inacceptable. En fait, étant donné que, de son propre aveu, Michaël Jurgs, son biographe autorisé, n’avait jamais rien su de cette affaire, l’écrivain avait essayé de désamorcer la publication prochaine d’une enquête de journaliste, ou d’une nouvelle biographie, révélant ce passé caché. Cette anticipation d’une dénonciation annoncée parut tout à fait plausible, surtout depuis la divulgation peu avant d’un grand nombre de dossiers d’archives récupérés dans les ruines de l’Allemagne nazie, et longtemps conservés à l’abri des regards dans l’ex Union soviétique et dans les pays de l’Est, notamment l’ex RDA.

On se souvient du commentaire que fit le traducteur et essayiste Georges-Arthur Goldschmidt après la publication de Pelures d’oignon et les interviews de Günter Grass pour sa promotion. Il ne lui reprocha pas de n’avoir pas eu assez de force de caractère et de courage pour ne pas se laisser embarquer à 17 ans, mais plutôt ce qu’il appelle « son indifférenciation linguistique » :

« Il parle de cet engagement dans le style et le ton de l’époque, sans recul ; on dirait qu’il y est encore. Il s’agit chez lui d’une normalisation. Il écrit certes contre l’oubli, mais qu’est-ce donc qu’il ne faut pas oublier ? Son écriture, peut-être, même sans qu’il le veuille explicitement, fait passer le nazisme du côté des pertes et profits et tant pis pour le lecteur. »

A relire Grass, à supposer qu’on ne se lasse pas d’un style si baroque qu’il en est saturé dans l’accumulation de figures de style, l’enchevêtrement des différentes narrations, le mélange des genres, le foisonnement des citations cryptées, le télescopage des néologismes et des anachronismes, il apparaît tout autant hanté par la honte et la culpabilité, que par une volonté de réconciliation avec l’Histoire. Fort en gueule sinon grande gueule, trop attendu dans ses provocations, d’un radicalisme lassant tant il était prévisible et systématique, moraliste désormais inaudible car discrédité depuis ses aveux sur son passé, anticonformiste dont l’œuvre était couverte de prix et de récompenses, il prétendait simplement « dire ce qui doit être dit », titre d’un de ses poèmes. Il faisait alors penser à ces naïfs qui prétendent énoncer la vérité parce qu’ils disent ce qu’ils pensent.

(« François Maspéro » photo Tristan Jeanne-Vales/ Opale ; éLa joie de lire » photo D.R. ; « François Maspéro » photo Klavdije Sluban ; « Günter Grass » photos D.R.)

N.B. Correction du 16 avril : Contrairement à ce que j’avais écrit dans un premier temps, ayant mal interprété le témoignage de Marcel-Françis Kahn dans Mediapart, par allusion à une tentative de suicide ancienne, François Maspéro est mort accidentellement.

412

commentaires

412 Réponses pour Pour saluer François Maspéro et…

Sergio dit: à

Bon papier, comme disait… Et quel boulot !

Sergio dit: à

C’est vrai qu’à cette époque-là, le vol, eh bien c’était pas du vol ! On devait supposer qu’il y avait des réserves inouïes dans les caves de la librairie… Actuel, c’était noir sur blanc, la procédure normale était bien de « le voler chez Maspéro » ! Les notions économiques, le plein exotisme… Maintenant ça a bien changé il paraît même qu’il y a des Jaunes qui bricolent pas leur feuille d’impôts ! Ni la cuisinent…

closer dit: à

Ouais…Maspero était peut-être estimable à titre personnel. N’empêche que ses éditions ont été le réceptacle de toute la pourriture idéologique gaucho-marxiste-tiers-mondiste qui a vérolé la vie intellectuelle en France dans la seconde moitié du 20ième siècle. Encore aujourd’hui, on sait d’avance qu’un livre édité par son successeur La Découverte n’a pas besoin d’être ouvert pour que l’on sache avec 90% de certitude qu’il mérite le panier directement. Un sacré gain de temps.

L’anecdote sur le vol des livres dans sa librairie est presque trop belle. Ses clients n’étaient pas seulement des crapules intellectuelles mais des crapules tout court.

Quant à Grass, WG a déjà dit ce qu’il fallait en penser (il exagère tout de même un peu ce WG!). Si encore les bouquins du moustachu pipé étaient lisibles!

cneff dit: à

C’est peut être une étrange coïncidence – mais le jour du décès de François Maspero j’avais publié dans mon blog un petit billet sur un texte de Maspero « A la recherche des souvenirs d’un vieux texte de 2001 « Deux ou trois choses que j’ai vues de l’Algérie» de François Maspero » datant de 2001. Une pensée émue pour le lutteur infatigable, l’éditeur exceptionnel, le libraire, l’écrivain – l’homme qui portait l’Algérie libre dans son cœur! L’Homme libre – L’Homme livre !

Marcel dit: à

closer dit: 13 avril 2015 à 19 h 11 min

Tu vas la fermer ta grande gueule de nazillon !

JC..... dit: à

Tu chauffes, Marcel, tu chauffes …. ! Normal, t’es resté bloqué en 68. Historique, mais nul !

Maspero ?…. Il sera oublié rapidement.

l'erreur de casting dit: à

selon moi (a lmon humble avis dit-on sans humilité) les voleurs chez Maspero n’étaient pas de vrais voleurs de livres: j’en ai connus dans plusieurs des librairies où je travaillais et avais renoncé à courir après eux

l'erreur de casting dit: à

plusieurs interprétations possibles -et qui ne s’excluent pas à
, on comprend que cet homme, qui avait déjà fait une tentative de suicide, s’est donné la mort. je crois comprendre.

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

Maintenant ça a bien changé il paraît même qu’il y a des Jaunes qui bricolent pas leur feuille d’impôts ! Ni la cuisinent…

On les filme quand ils la rédigent en ligne ?

J'outre dit: à

ça, il est pas mort en distribuant du courriel.

la vie dans les bois dit: à

… on se souvient, « on se souvient » !
Oui certes. Pas les mêmes souvenirs.
Il y a des pompes funèbres où le batteur de tambour est bien mal placé pour donner des leçons de lecture morale. Honteux.
Ma spero, que cela ne sera pas emporté au paradis.

Pour le reste, je ne connaissais pas M. Maspero. Beau portrait de l’homme sensible « engagé », même si.

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

En même temps, Gainsbourg traduisait citoyens par et caetera ou alors même en faisait sobrement le résumé d’un chant guerrier.

M OU MME dit: à

Ouais…Maspero était peut-être estimable à titre personnel. N’empêche que ses éditions ont été le réceptacle de toute la pourriture idéologique gaucho-marxiste-tiers-mondiste qui a vérolé la vie intellectuelle en France dans la seconde moitié du 20ième siècle. etc. (Closer)

En tout cas, ce ne sont pas les interventions de Closer qui relèveront le niveau dans le Landerneau local.

Widergänger dit: à

Herzl Chakak, Vorsitzender des Verbands hebräischsprachiger Schriftsteller in Israel: « Bis zu seinem Tod hat Günter Grass keine Reue über seine harten anti-israelischen Äußerungen gezeigt. » Mit seinem israel-kritischen Gedicht habe er einen « modernen Kreuzzug » gegen den jüdischen Staat geführt. Als Deutscher hätte er « dazu aufrufen müssen, einen neuen Holocaust des jüdischen Volkes zu verhindern ».
________
Tu te souviens, mon bon Passou, voilà quelques années, alors que je me trouvais en vacances à Pâques à Menton, tu t’étais énervé contre moi (abusivement il va sans dire…!) sous prétexte que j’avais osé dire (Ô scandale…!) qu’une nouvelle Shoah était dans l’air du temps avec l’Iran. Tu gueulais à la paranoïa…

Eh ben, tu vois, à présent, tu peux aussi gueuler contre Herzl Chakak ! Chak chak ! À bon entendeur, salut ! Et pis, par dessus le marché, mon petit chéri, contre tous les… abrutis qui s’en prennent à l’accord veule et scélérat entre cette saleté d’Obama et l’Iran.

Sacré Passou, va !

Widergänger dit: à

Closer a entièrement raison, je l’approuve. Il a ma bénédiction…!

la vie dans les bois dit: à

C’est un peu indécent, en ces moments difficiles pour les proches, mais, on ne regrettera pas cette nostalgie de la mouvance gauchisste universitaire. Surtout venant de ceux qui n’ont aucun souvenir- et pour cause- de ces vieux révolutionnaires de salon.

M OU MME dit: à

Fort en gueule sinon grande gueule, trop attendu dans ses provocations, d’un radicalisme lassant tant il était prévisible et systématique, moraliste désormais inaudible car discrédité depuis ses aveux sur son passé, anticonformiste dont l’œuvre était couverte de prix et de récompenses, il prétendait simplement « dire ce qui doit être dit », titre d’un de ses poèmes. Il faisait alors penser à ces naïfs qui prétendent énoncer la vérité parce qu’ils disent ce qu’ils pensent.

C’est ce qu’on appelle un enterrement de première classe.

Attila dit: à

Mieux que le romancier, Passou le nécrologue est aussi bon que Passou le biographe, on ne se refait pas !
Il reste encore à écrire le roman de l’ombre omniprésente du jeune frère mort : Pasolini, Maspero, Modiano… Passou !

la vie dans les bois dit: à

J’attends tranquillement, un jour que j’espère très prochain  » pour saluer ». Il n’y aura pas de  » et ».
______________________

A part ça, François Maspero a fait partie du TRP; je ne sais pas si cette information figure sur wikipédia.

M OU MME dit: à

Companeez, Maspéro, Grass, c’est le grand nettoyage de printemps, on dirait. Assouline a raison de leur tirer son chapeau car ensuite, c’est le purgatoire et sans doute l’oubli dans moins d’un lustre. Condoléances, condoléances. Trois petits tours et puis s’en vont. Ce sont autant que… bah, qu’importe. On se presse déjà au portillon pour occuper les places vacantes. Show must go on.

Widergänger dit: à

Il n’y a pas que Reich Ranicki qui disait qu’il était lourdingue vers la fin, le Günter. Il aimait aussi le fric, manifestement. Il avait une grosse baraque dans chaque pays, presque ! Fallait publier, et à moi les gros sousous… Propalestinien de mes deux !

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

L’heure des charognards. Le hors-sujet peut sauver, ou pas…

Widergänger dit: à

Non, le Tambour restera à jamais dans le panthéon de la littérature universelle. Si je vous le dis, vous pouvez me croire. Je ne me trompe jamais !

la vie dans les bois dit: à

… Et Attila, dans l’indécence, il fait fort.
Barozzi, où je ne m’y connais pas en lopette.

Widergänger dit: à

Russel était un logicien qui a inventé la bêtise illogique. C’est le plus célèbre imbécile du XXè siècle.

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

Oui, et les pédés fascinés par la mort sont les pires…

Widergänger dit: à

Non, Attila n’a absolument rien à voir avec Barozzi. Attila était un afidé du blog de J. Attali.

Attali > Attila

Pigés, mes petits chéris… ? Ah, faut tout leur expliquer, c’est lassant à la fin…

Attila dit: à

« … Et Attila, dans l’indécence, il fait fort.
Barozzi, où je ne m’y connais pas en lopette. »

Lopette est à homo ce que youpin est à juif, la vie dans les bois ?
Indécence, dites-vous ?

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

Et vous ne parlez pas de votre famille par pudeur Baroz ?

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

(ou -ah ben tiens- de votre vie, si élastique)

M OU MME dit: à

La fréquence des oraisons funèbres sur la RdL est à corréler à l’âge de leur rédacteur. Aux approches de son 62e anniversaire (le 17 avril, ne ratez pas ça), Pierre Assouline sacrifie déjà abondamment au rituel. Dans dix ans, qu’est-ce que ce sera !

la vie dans les bois dit: à

« le Tambour ». De l’histoire d’Oskar,- film- la seule chose dont je me souvienne est que sa voix fait se briser le verre. J’ai pas trop aimé cette histoire, ni celle du film l’exorciste.

Mais des généticiens y ont vu beaucoup de choses.
Dans le chapitre «Raspoutine et l’ABC », Oskar
qui a échoué à entrer à l’école primaire à cause de son tambour et de son cri vitricide (puisque s’il ne parle pas, il crie néanmoins et a le pouvoir de briser le verre), cherche tout de même le moyen d’apprendre à lire. Il va trouver une maîtresse en la personne de Gretchen Scheffler qui n’a pas eu d’enfant et n’aspire qu’à en dorloter un. »
http://www.revue-silene.com/images/30/extrait_125.pdf

Comme n'importe qui v1.01 dit: à

Quand on pense qu’il aurait pu être le nouveau Léon Zitrone.

la vie dans les bois dit: à

Oui, barozzi, une lopette. Vérifiez la définition chez Larousse.

Widergänger dit: à

Mais dans dix ans, mon petit chéri, tu ne seras plus là pour le voir…!

Phil dit: à

Grass était kachoube et Maspéro petit-fils d’un égyptologue, qualités héritées bonnes à rappeler dans les phases nécrologiques.
Berlin s’interroge sur l’opportunité de nommer une rue « Gottfried Benn », cinquante ans après sa mort.

Passou dit: à

M. ou Mme de 21.31, Dans votre rafle, vous avez oublié Eduardo Galéano en haut à droite

Widergänger dit: à

Vous êtes tous cordialement invités bien sûr à ma casa de Alba… Ah, mes petits chéris, comme je vous aime !

Sergio dit: à

Comme n’importe qui v1.01 dit: 13 avril 2015 à 20 h 52 min
On les filme quand ils la rédigent en ligne ?

Je me suis posé la question : peut-être pas filmer, mais garder l’historique de toutes les saisies annulées etc. Evidemment, c’est idiot, d’autant que depuis une bonne cinquantaine d’années, techniquement, ce truc-là pourrait aisément se faire sans nous ; comme maintenant, mais complètement.

Sergio dit: à

Voler chez Maspéro, voler chez Maspéro… L’ours de Mao, ou l’Encyclopedia Universalis ? Y a une nuance bon Dieu !

Sergio dit: à

M OU MME dit: 13 avril 2015 à 21 h 54 min
La fréquence des oraisons funèbres sur la RdL est à corréler à l’âge de leur rédacteur.

Non mais ça c’est parce que les gens meurent tard, tout s’est compliqué… Lasalle disait : « Un hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre… »

Widergänger dit: à

En plus, à propos de l’Iran, cet abruti d’Obama se fait doubler par le dingue Poutine ! On aura tout vu décidément !

Widergänger dit: à

Avec les missiles S 300 livrés à l’Iran, ça va sérieusement chauffé au Proche-Orient. Le Liban est prochain pays à être infecté par la terreur. D’ici qu’y m’empêche d’aller me mettre les pieds en éventails à Sitges pour Pâques, ces cinglés, y a pas loin !

Widergänger dit: à

6000 djihadistes européens en Syrie ! D’ici que ça chauffe ici aussi…!

Widergänger dit: à

Hé, t’avais mieux choisi… d’y verser ton F

Marcel dit: à

Widergänger dit: 13 avril 2015 à 21 h 14 min
Closer a entièrement raison, je l’approuve. Il a ma bénédiction…!

Les ordures sont au diapason

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qu’elle partie,…l’amour à Descartes -Pascal,!…

…bon,!…quel beau jeux,!…diversions des enjeux,!…la littérature de la mortification suivant l’Opus Dei,!…Hadrien,!…à Vincennes,!…paris sportif,!…

…l’Univers des Offshore Leaks,!…un nouveau classement,!…qui fait le mieux l’Europe des Tartuffes  » groupe de pression « ,!…concours,!…

…mortification, ou zèle de test d’inquisition, pour la pensée unique,!…

…la sécurité,…
…l’amour de l’oseille dogmatique,!…les discrédits aux mentalités froides de loin, qu’elles restent aux températures frigoristes de très près,…
…en cas de chaleurs,!…sur la plage,!…
…un souvenir des morts,!…c’est printemps, vacances, pour les Opus Dei, lobbying,…des littératures,!…
…un coup,…Vatican S.A.,…
…le fil, de la résistance des  » chiffres et des lettres « ,!…
…vous dessinez,!…c’est pas à vendre,!…
…les courbettes d’abords,!…mieux que çà, à vos habitudes,!…encore sur les planches,!…le confort total,!…aussi,!…
…Nom de Dieu,!…je suis pas à l’envers, mes dames, sous pressions,!…etc,!..
…Go,!…

Sergio dit: à

Et il a même pas eu la Ritterkreuz ? Ca fait léger…

JC..... dit: à

Profitant de la disparition de toutes ces gloires passées, célébrées à la pompe et au louange avant qu’elles deviennent purement et simplement des noms plus deux dates entre parenthèse, je vais disparaître comme l’eau fraiche dans le sable brûlant du désert … Adieu !

jem dit: à

Maspéro a eu également l’honneur d’être à l’origine d’un mot nouveau en français, « maspérisation », qui a donné le verbe « maspériser », souvent très utile encore aujourd’hui, et fréquemment utilisé dans certaines polémiques pour dire que tel passage d’un livre a été coupé sans que ce soit indiqué par l’éditeur, pratique dont on accusait Maspéro :

maspériser /mas.pe.ʁi.ze/ transitif 1er groupe (conjugaison)
Pratiquer la maspérisation de.
« On peut maspériser par désinvolture ou par ignorance. » — (Jean-François Martos, Guy Debord, Correspondance avec Guy Debord, 1998)
« Et aussi le crapoteux théologien Weidig qui avait persuadé Büchner (ah, Georg, Georg, Georg, Georg!…) de le laisser maspériser à l’eau bénite son très décoiffant Messager » — (Noël Godin, Anthologie de la subversion carabinée, 2008)

petit-saconnex dit: à

Un bel article .  » Le sourire du chat », les  » passagers du Roissy -express », ‘Le temps des Italiens » , » la plage noire » sont en effet de forts beaux livres.

de nota dit: à

Simplement rappeler que Maspero édita, en 1980, « Kolyma » de Chalamov.

on est maudit dit: à

Trois grands qui partent le même jour, et wg lvdb closer jc toujours là…

isn't dit: à

« ces naïfs qui prétendent énoncer la vérité parce qu’ils disent ce qu’ils pensent. »

mieux vaut être naïf que hyéneux

cruciverbie dit: à

fumier, en deux lettres : JC

Bloom dit: à

Avec ses constants aller-retours entre présent et passé, « Les passagers du Roissy-Express » est un modèle d’ouvrage de civilisation. Ce livre important a, en outre, le mérite de rappeler les atrocités de la guerre de 1870 et du siège de Paris.
Chapeau bas, Monsieur Maspéro.

Joachin Du Balai dit: à

« Augusta Roa Bastos »
Traduire : AugustO Roa Bastos.

M OU MME dit: à

En plus, à propos de l’Iran, cet abruti d’Obama se fait doubler par le dingue Poutine ! On aura tout vu décidément ! (Widergänger)

Il enrage, le Widergänger. tandis que moi, je jubile. On a bien raison de dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Joachin Du Balai dit: à

Pas mal d’abjection dans certains commentaires. On s’accommode déjà de la mort annoncée(2017)de la liberté d’expression en France. On jette déjà au bûcher auteurs, livres et éditeurs « mal pensants »… Brûlant d’impatience, certain petit « prof de lettres » (?)craque déjà allumettes sur allumettes.

on vit une époque décevante dit: à

« je vais disparaître comme l’eau fraiche dans le sable brûlant du désert … Adieu ! »

c’est trop beau pour être vrai

M OU MME dit: à

« je vais disparaître comme l’eau fraiche dans le sable brûlant du désert … Adieu ! »

Comme c’est beau ! Ayant révélé sa Révélation, le Prophète se dissipa. Petit canaillou, va !

Phil dit: à

Grass. Vingt-cinq ans plus tard, effectivement, la réunification allemande n’est pas une « réussite ». Grass livre l’histoire comme ses pelures d’oignons, une version en révélant une autre, moins grossière, plus fine.
Le volontariat de son engagement à « 17 ans » (12 ans 1939) vaut d’être jugé comme celui de Guy Môquet, fils de député communiste. Les tambours résonnent toujours de l’honneur perdu des médias.

Chaloux dit: à

Un petit tour et je vois que c’est bête comme à la grande époque. Manquent même pas les sottises de Bloomy. Maspéro étant mort et par les temps qui courent, peut-être serait-il temps de réévaluer officiellement l’imagerie sainte de la Commune, cette révolte de boutiquiers destructeurs abrutis, que toutes les gauches se repassent comme le goupillon. Quel est celui dont le nom m’échappe, affublé d’une terrible maîtresse, arrivant à Paris avec 18 francs de l’époque, et deux mois plus tard à Londres avec 25000 ?

Widergänger dit: à

On apprend aujourd’hui que l’homme blanc n’existe que depuis 8000 ans à peine. Et le clou : il est le produit d’un métissage… C’est le plus drôle !

Joachin Du Balai dit: à

« Maspéro étant mort et par les temps qui courent, peut-être serait-il temps de réévaluer officiellement l’imagerie sainte de la Commune, cette révolte de boutiquiers destructeurs abrutis, que toutes les gauches se repassent comme le goupillon. » Chaloux

Réévaluation qui n’a pas attendu ce jour pour dérouler son cortège de haines ! Déjà en son temps le Figaro, Daudet, Littré, Flaubert,Dumas, Sand, Goncourt etc. ont poussé leurs grands cris de bourgeois épouvantés.

En vérité dit: à

La Commune ? une assemblée de casseurs dont nous a débarrassé fort heureusement le petit Thiers

la vie dans les bois dit: à

De François Maspero, je me souviendrai que j’ai pu lire avec bonheur « l’ombre du vent » de C. Ruiz Zafon, traduit en français, et cela vaut un grand merci.

Joachin Du Balai dit: à

la vie dans les bois dit: 14 avril 2015 à 11 h 29 min
« De François Maspero, je me souviendrai que j’ai pu lire avec bonheur « l’ombre du vent » de C. Ruiz Zafon, traduit en français, et cela vaut un grand merci. »
Voilà qui change avec la charge (13 avril 2015 à 21 h 18 min) contre les « révolutionnaires de salon » et « la mouvance gauchisste universitaire » et contredit l’aveu de 21 h 07 min : « Pour le reste, je ne connaissais pas M. Maspero. »

M OU MME dit: à

cette révolte de boutiquiers destructeurs abrutis

Les boutiquiers abrutis étaient plutôt dans le camp de monsieur Thiers.

BRASSWA MIKRAN (1917-1996) dit: à

Maspéro, un grand bonhomme. Et en plus Grass qu’a mis le Turbo !

Tous les deux, ils vont certainement prendre un aspéro avec Le Grand Con barbu ! et puis se payer des grass matinées.

arthur dit: à

Intéressante interviewe de Volker Schlöndorff hier soir sur Arte-Info à propos de G Grass
(et qui change des neo c o n s ces zéro neurone-fiers-de-soi)

BRASSWA MIKRAN (1917-1996) dit: à

En vérité dit: 14 avril 2015 à 11 h 12 min

ça existe encore des engins pareils?

Phil dit: à

sapré widergänger. coup de soleil sur la terrasse.

arthur dit: à

« Le Grand Con barbu ! »

quelle façon de causer du petit jésus!

admirativement dit: à

« ces vieux révolutionnaires de salon. »

dixit un de ces jeunes révolutionnaires de terrain

M OU MME dit: à

sapré widergänger. coup de soleil sur la terrasse. (Phil)

Depuis, dans le quartier, on ne l’appelle plus que le Juif aberrant.

la vie dans les bois dit: à

Encore qu’avec vos haines- recuites, et archi-recuites- parisiennes , Du Balai, vous puissiez comprendre qu’il y a une différence entre le fonds des éditions La Découverte, l’engagement politique d’un éditeur-libraire, et le fait qu’il ait fait decouvrir Ruiz Zafon – en France, ne font pas de tous les lecteurs des specialistes de votre petite pensée de doktor outré,, ni de François Maspero un double de cet auteur espagnol. Que je vous conseille!

Attila dit: à

La bite dans les voies ou le vit aux abois ?

la vie dans les bois dit: à

barozzi et ses « goûts », ma spero qu’il a autre chose à se mettre en bouche , hein

la vie dans les bois dit: à

Ruiz Zafon traduit par F.Maspero est édité chez Grasset et Laffont en France

c'est rassurant dit: à

Ruiz Zafon vit depuis plus de vingt ans à LA où il écrit des scénarios de films

ya des limites dit: à

Attila

LVDB a toujours raison (ne pas le contrarier)

fuyons dit: à

la vie dans les bois pue la haine

la vie dans les bois dit: à

@12h39, et alors ? C’est contraire à la ligne du parti? C’est pas prévu dans ton petit livre rouge?

la vie dans les bois dit: à

Bisou, les crypto gauchistes. À tantôt.

Attila dit: à

Je suis nouveau sur ce blog que j’ai découvert par celui d’Attali, y a des limites. Le vit dans les doigts c’est la femme de JC ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ce qui est révélateur,!…
…c’est qu’avec l’absence de mes graphismes,!…
…la planète des arts,!…
…reste, dans des lambris de bouts de ficelles,!…
…la hiérarchie nue,!…avant l’esprit à l’heure,!…des têtes de l’art à Nobel,!…
…apporte mon chien,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…etc,!…

BRASSWA MIKRAN (1917-1996) dit: à

MASTURBO DANS LE KALBUTT

les routiers sont cools dit: à

la vie-héroïque-dans-les-hp
« C’est contraire à la ligne du parti? »

Crie pas ! Le monsieur te dit que c’est rassurant

« Le vit dans les doigts c’est la femme de JC ? »
C’est sa mère (il est né dans un HP )

les routiers sont cools dit: à

a vie dans les bois dit: 14 avril 2015 à 12 h 52 min
Bisou, les crypto gauchistes. À tantôt.

le cryptofhaine va prendre ses comprimés

GAPE dit: à

OF WRATH

renat'orna sabbia dit: à

C’est bien, parce que Widergänger apprend toujours avec quelques jours, mois ou années de retard… puis, il vient ici en déployant sa changeante queue…

Joachin Du Balai dit: à

Chut ! Pas mention du Chabanais, SVP. La vie dans les bois s’est déjà juchée sur le fauteuil des voluptés d’Edouard VII.

renat'orna sabbia dit: à

Une rue « Gottfried Benn à Berlin?

Les Berlinois, Phil, s’interrogent trop pour des gens doués sinon d’intelligence d’au moins d’un brin d’honnêteté intellectuelle, il y a quelque part un vice… C’est vrai que la ville avait très bien redémarré après la chute du mur… et que maintenant elle devient ennuyeuse…

la vie dans les bois dit: à

@tous les saints du calendrier, aujourd’hui c’est St Maxime et demain c’est Paterne.
Vous fantasmez bien trop, le fait est que vous avez une structure mentale qui en dit long: althusser n’est pas mort !

Hp ? ne rêvez pas, c’est rare.

De fait, le Haut Potentiel (HP) revêt chez l’enfant différentes représentations à travers le temps. Du petit savant à l’enfant instable, leur entourage se voit souvent démuni pour les comprendre, les nourrir intellectuellement selon leurs besoins et les aider à s’intégrer, tout en assumant leur différence. Le Haut Potentiel est souvent associé à d’autres troubles, comme la dyslexie ou le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. Les chercheurs ont pu, pour la première fois, observer le cerveau d’enfants à Haut Potentiel.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2015/04/13/surdoues-precoces-la-science-fait-la-lumiere-sur-les-enfants-haut-potentiel-703949.html

A bientôt, on m’attend sur les bords du lac.

bcbg dit: à

(twit) » Quand Salman Rushdie célèbre la « grandeur » de Günter Grass, il remporte le Nobel de l’angélisme.  »

L’enthousiasme est suspect aux yeux des pisse-froid

DHH dit: à

De GG j’avais aimé le tambour puis j’avais eté enthousiasmée par les années de chien lues lorsqu’il est paru en français en 1965 ; Plus tard avec le turbot,la ratte ,le siecle( ?) je n’ai plus vraiment accroché soit que la complexité gratuite de la construction romanesque m’ait rebutée ,soit que j’aie eu l’impression que devenu monstre sacré ,GG ait eu le sentiment de pouvoir se permettre de publier n’importe quoi.
Mais dans les » années de chien » ,j’ai été émerveillée par la force de son portrait-charge de l’Allemagne Ehrardienne ,celle du miracle économique, béatement épanouie dans sa triomphante inculture et dans son contentement de soi jouisseur ,celle que ses enfants rejetterait bientôt s’abandonnant aux dérives baaderiennes
Dans ce livre arrivé en France au début des années 60, quand la Shoah n’existait pas encore dans notre paysage intellectuel ,on découvre combien le thème travaillait déjà la jeunesse allemande ,avec l’apologue imaginé par Grass de ces lunettes qui font fureur auprès d’elle,que tous les ados s’arrachent, et qui lorsqu’on les chausse permettent de voir ce qu’étaient et ce que faisaient leurs parents entre 33 et 45 ,d’où déchirement dans les familles .
Peut-être GG était –il le premier à apercevoir toutes ces composantes d’un conflit de générations qui couvait

ton psy te parle dit: à

c’est encore le mauvais site

Phil dit: à

renat’orna, sans doute trop d’Allemands du sud vivent à Berlin, wurtembergeois en majorité, aux visions étroitement économes qui ont fait merveille dans les champs aux confins de la transylvanie, un peu moins au sein de la sodome germanique.
Une rue Gottfried Benn, quinze ans après la difficilement lisible allée Yitzhak Rabin, redonnerait un peu d’intérêt pour des mots inspirés du golem Berlin.

renat'orna sabbia dit: à

« … triomphante inculture… »

Faut voir, est-ce que votre triomphante arrogance vaut mieux?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le haut potentiel,…( cinéma )des connivences d’héritiers,!…
…des poules aux pots, en domesticité  » offshore leaks « ,…
…je peux aussi,…payez en nature,!…
…c’est comme vous voulez,!…
…vous avez une estimation, de ce que vous me devez,!…
…nous avons l’année, pour réglez nos comptes,!…fin du millénaire aussi,!…
…vous voyez Tarzan partout,!…of course,!…etc,!…

Marcel dit: à

JC….. dit: 13 avril 2015 à 20 h 03 min

Et toi, mon brave JCtounet, tu ne finiras pas dans les poubelles de l’Histoire, tu y es déjà !

Marcel dit: à

DHH dit: 14 avril 2015 à 14 h 18 min

Dans ce livre arrivé en France au début des années 60, quand la Shoah n’existait pas encore dans notre paysage intellectuel…

Vous avez raison Judith, on appelait cela l’Holocauste !

Ozzie comment... ? dit: à

renault fuego, non plus
(c’est obligé, ça?)

l'erreur de casting dit: à

Vous avez raison Judith, on appelait cela l’Holocauste !

quand on osait en parler, ce qui était rare parmi, ou en présence de certaines personnes,

l'erreur de casting dit: à

envertu de l’adaaaage: on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu

renat'orna sabbia dit: à

Phil, il y a déjà une Gottfried Benn strasse à Munich et une à Francfort — mais, peut-être que les Berlinois vivent quelques difficultés avec l’idée de « patrie comme extranéité »…

(Il me semble, je devrais contrôler, que à Munich c’est une ruelle sans issue…)

le sacristain dit: à

closer c’est l’envoyée du vatican

Bloom dit: à

Le Jaloux est venu déposer sa petite crotte comme d’hab.
Hugo, Rimbaud & les autres lui adresse un bras d’honneur distrait, tellement il est petit, mais petit, mais tout petit.

cruciverbie dit: à

andouille, en 9 lettres : JC

Phil dit: à

renato, Benn devrait avoir une rue à Bruxelles et dans le quartier dit « bavarois » à Berlin et nous ne parlerions plus d’extranéité.
dear passou, espérons que radiofrance rétablisse ses programmes avant votre prochaine prestation, comme souvent en été. Ne mettez jamais votre prestigieux blog dans les mains d’un jeune pédégé amoureux du palissandre de rio.
il semble y avoir filtrage à la grappa sur le prestigieux blog de peuledel, qui s’épanche sur les glorious seventies à la sauce Antonioni.

Phil dit: à

et l’on ne sait toujours pas pourquoi Matthieu Galey n’a jamais eu d’anthologie de ses critiques littéraires. il faudrait demander à sa soeur.

Comme n'importe qui dit: à

Faudrait « penser » à se trouver beau et angélique sans se taper toute la famille…

arthur dit: à

« Le Jaloux est venu déposer sa petite crotte comme d’hab. »

c’est qui?

Décodage dit: à

c’est qui?

Ben Chaloux comme dab.
Vous connaissez un autre fier-à-bras jaloux ici ?

Comme n'importe qui dit: à

Des gros mensonges ?

Comme n'importe qui dit: à

Ah, le pro modo..

Chaloux dit: à

Pour ta gouverne, Bloomy le creux, mon canichou, Hugo a jugé assez sévèrement la violence de la Commune tout en demandant que le gouvernement ne punisse pas ses crimes par d’autres crimes. Dès qu’on sort des simplifications de l’imagerie d’Épinal, tu es largué.
Tu étais fait pour rédiger des discours politiques ou des légendes historiques pour paquet de chocolat : il est peut-être encore temps.

Comme n'importe qui dit: à

J’y comprends rien ça passe ça passe pas…

Toujours au garde-à-vous sur la ligne idéologique le Sergio, mais on comprend, passé un certain niveau dans la servitude…

pitié dit: à

« Ben Chaloux comme dab. »

c’est vrai qu’il est pénible, croit tout savoir

Sergio (Amayerling) dit: à

Stratagème pour remplacer le lien sur mon gourbi, que, si on le met, ça plante tout le post ; évidemment c’est pas discret…

Chaloux dit: à

Pas de pitié pour les sornettes de Bloomy. Dès qu’il passe à côté d’un lieu commun, il faut qu’il le ramasse. Doit circuler à motocrotte…

Comme n'importe qui dit: à

évidemment c’est pas discret…

Quoi, encore ??? Tu veux pas donner le nombre de particules ou le poids avec lequel charger le fusil à grenaille tant que t’y es ?

Sergio (Amayerling) dit: à

Comme n’importe qui dit: 14 avril 2015 à 18 h 19 min
évidemment c’est pas discret…

Tu veux pas donner le nombre de particules

Surtout des Zélémentaires… Pas moyen de mettre ce bon Dieu de lien on croirait que mon gourbi c’est comme le dernier cercle de Dante… Et ça fait pareil chez Paul Edel ; c’est le même provider de blogs ? Mon pauvre gourbi blacklisté c’est pire que Jarnac ! Azincourt…

Et comme cela ça va indisposer tout le monde même les ennemis !

Sergio (Amayerling) dit: à

Chaloux dit: 14 avril 2015 à 18 h 15 min
Dès qu’il passe à côté d’un lieu commun, il faut qu’il le ramasse.

La gravitation ça se calcule, hein ! Simplement faut savoir le poids du lieu commun, un bien lourdingue, un éthéré, ou alors son pesant de bananes…

Comme n'importe qui dit: à

Les armées du dégoût ont des ennemis ? Où ça ?

closer dit: à

« Vous êtes tous cordialement invités bien sûr à ma casa de Alba… Ah, mes petits chéris, comme je vous aime ! »

On est aussi invités dans ton château du Périgord?

Sergio (Amayerling) dit: à

Comme n’importe qui dit: 14 avril 2015 à 19 h 00 min
Les armées du dégoût ont des ennemis ? Où ça ?

Dans les zégoûts qui s’égouttent comme par exemple dans les Misérables.

Mais la meilleure preuve que l’ennemi est niais, naïf et pas très astucieux, c’est qu’il croit que c’est nous, l’ennemi !

lulu dit: à

Günter Grass avait désapprouvé l’action spectaculaire de Beate Klarsfeld contre le chancelier Kiesinger : «Une gifle, avait estimé Grass, n’est pas un argument. La gifle dévalorise les arguments, le courage de distribuer des gifles est à bon marché.»
Grass, cependant, n’en méritait-il pas une, lui-même ?

Comme n'importe qui dit: à

Autant prétendre qu’on n’a pas vu la tronche que peuvent tirer isolément les enthousiastes accompagnés du moment qu’on n’a pas de photo pour en donner la preuve à qui la voudrait et surtout si on éprouvait le besoin de la fourguer…

Widergänger dit: à

Oui, tout à fait ! Et dire que dans mon adolescence prolongée, je l’ai un jour entendu nous lire des extraits de son nouveau roman du moment à l’Institut Gœthe. Si j’avais su alors à qui j’avais affaire, je serais aisément monté sur scène pour lui en mettre une !

Déjà que j’ai déclenché un esclandre au théâtre du Rond-Point lors d’une représentation de la pièce d’Attali « Du cristal à la fumée », parce qu’on y disait que la Nuit de Cristal avait provoqué l’incendie de cent synagogues alors que c’est bien plutôt de mille synagogues qu’il faut parler. À la fin, je n’ai pas pu tenir ma langue, il a fallu que je gueule à travers la salle que c’était une ignominie ! Il y a quelques esprits plus doués que les autres qui ont évidemment d’abord cru que j’étais antisémite. Après, il y a les surdoués qui ont trouvé que manifestement j’en faisais un peu trop. On ne va pas chipoter, cent ou mille, hein ! Voilà ce qu’était le public qui venait voir cette pièce ratée, qui, de plus, par sa mise en scène, à un moment, culpabilisait les spectateurs, renvoyant la scène à leur responsabilité, ce qui était un peu fort de café ! Et qui n’avait pas manqué de me mettre le système nerveux central en état d’échauffement…

la vie dans les bois dit: à

Pour les égouts, des belles pages romanesques sur la Commune de Paris ont été écrites par Olivier Rolin, in  » Chasseur de Lions ». « Victor Hugo mange du rat » Encore un de la gauche prolétarienne qui a du talent, me direz-vous. Eh bien, oui, il a bien tourné. Car c’est un aventurier.
C’est drôle que je me souvienne de ce passage, alors que ce livre a disparu de ma bibli.

Widergänger dit: à

Si GG avait été un Allemand courageux, c’est lui qui aurait dû la donner la gifle au chancelier Kiesinger ! Mais il était bien trop lâche, trop minable.

Dans le groupe 47, il faudrait ne pas oublier Ingeborg Bachmann, la grande et si bouleversante Ingeborg Bachmann.

Uwe Johnson est malheureusement un peu oublié alors que son œuvre est elle aussi d’une grande importance pour l’après-guerre en Allemagne. Peter Härtling lui consacre une nouvelle dans son dernier recueil Tage mit Echo. Max Frisch fait de lui un beau portrait dans le dernier tome de son Journal de Berlin.

la vie dans les bois dit: à

De quoi ça cause au cimetière ? Du groupe 47 ?

« Le Groupe 47 (en allemand : Gruppe 47) était un groupe d’écrivains de langue allemande créé en 1947 et actif jusqu’en 1967 ayant eu une importance considérable pour le renouveau de la littérature allemande d’après-guerre. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_47

lulu dit: à

On peut signaler qu’une anthologie des poèmes d’Ingeborg Bachmann devrait bientôt paraître chez Poésie/Gallimard.

Widergänger dit: à

LES GRANDES MANŒUVRES D’INGEBORG BACHMANN

Herbstmanöver

Ich sage nicht : das war gestern. Mit wertlosem

Sommergeld in den Taschen liegen wir wieder

auf der Spreu des Hohns, im Herbstmanöver der Zeit.

Und der Fluchtweg nach Süden kommt uns nicht,

wie den Vögeln, zustatten. Vorüber, am Abend,

ziehen Fischkutter und Gondeln, und manchmal

trifft mich ein Splitter traumsatten Marmors,

wo ich verwundbar bin, durch Schönheit, im Aug.

In den Zeitungen lese ich viel von der Kälte

Und ihren Folgen, von Törichten und Toten,

von Vertriebenen, Mördern und Myriaden

von Eisschollen, aber wenig, was mir behagt.

Warum auch ? Vor dem Bettler, der mittags kommt,

schlag ich die Tür zu, denn es ist Frieden

und man kann sich den Anblick ersparren, aber nicht

im Regen das freudlose Sterben der Blätter.

Laßt uns eine Reise tun ! laßt uns unter Zypressen

oder auch unter Palmen oder in den Orangenhainen

zu verbilligten Preisen Sonnenuntergänge sehen,

die nicht ihresgleichen haben ! Laßt uns die

unbeanworteten Briefe an das Gestern vergessen !

Die Zeit tut Wunder. Kommt sie uns aber unrecht,

mit dem Pochen der Schuld : wir sind nicht zu Hause.

Im Keller des Herzens, schlaflos, find ich mich wieder

auf der Spreu des Hohns, im Herbstmanöver der Zeit.

Traduction :

Manœuvres d’automne

Je ne dis pas : c’était hier. Peau de balle,

l’argent de l’été en poche, nous voilà de nouveau couchés

sur la balle de la dérision, dans les grandes manœuvres de l’automne.

Et la fuite vers le sud ne nous emballe pas,

comme pour les oiseaux les migrations. Passent, le soir,

les cotres des pêcheurs et des gondoles, et parfois

me touche un éclat de marbre gorgé de rêves,

là où je suis vulnérable, à la beauté, dans l’œil.

Dans les journaux je lis quantité d’articles sur le froid

et ses conséquences, sur les fols et les morts,

sur les expulsés, les assassins et des myriades

de blocs de glace, mais peu qui me soit à plaisir.

Mais pourquoi ? Au mendiant, qui vient à midi,

je claque la porte au nez, car c’est la paix

et ma foi si on peut s’épargner ce spectacle, mais ce serait bien en vain

sous la pluie la morne mort des feuilles.

Laissez-nous faire un voyage ! Laissez-nous sous les cyprès

ou même sous des palmiers ou dans les bois d’orangers,

à bon marché, voir des couchers de soleil,

ils n’ont pas leur pareil ! Laissez-nous oublier la

lettre restée sans réponse à hier !

Le temps fait des miracles. Mais il nous vient à contre-temps

avec le poids de la culpabilité : nous n’y sommes pour personne.

Dans les caves du cœur, sans trouver le sommeil, je me trouve de nouveau

sur la balle de la dérision, dans les grandes manœuvres automnales du temps.

I. Bachmann, Die Gestundete Zeit, Le temps en sursis, 1953.
___________
L’ironie, voire le ton sarcastique et une colère rentrée le disputent ici au lyrisme pour en faire une lancinante mélopée d’un chagrin aux dimensions cosmique, avec ce mélange de prosaïsme cadencé et de lyrisme indigné et à contre-jour.

babel oueda dit: à

Pour saluer Mikhaïl Gorbachow.

babel oueda dit: à

Ces histoires de morts, ça donne envie de saluer les vivants.
Surtout quand ils sont oubliés.

babel oueda dit: à

Avant de critiquer FM ou GG montrez moi non votre carte d’identité ou d’électeur, mais vos actes ou vos œuvres.

renat'orna sabbia dit: à

Non, mais quel con!

renat'orna sabbia dit: à

Mon 20 h 15 min pour le Widergänger de 19 h 58 min.

babel oueda dit: à

Amitiés pour Grass et pour Händke.

lulu dit: à

Selon moi, entre actes et oeuvres, il n’y a aucun rapport. Ce sont deux choses à éviter, pour parler, ou faire des oeuvres.

renat'orna sabbia dit: à

Et puis il y en a marre de ces gens qui ne savent rien faire, et il ne font rien, et ils emmerdent du haut de leur inanité.

babel oueda dit: à

Lulu je lis vos deux phrases dans le train.
Le rapport entre les deux est incohérent.

Widergänger dit: à

Ein Handke, zwei Händke…

babel oueda dit: à

WG, je n’ai pas bien compris si vos histoires nous montrent un héros ou un malotru.

la vie dans les bois dit: à

C’est sûr que le courage du poltergeist de 19h58, est assez rare. Dans ses efforts d’intox.

de nota dit: à

Et plutôt entre des murs épais, hé.

la vie dans les bois dit: à

Grass, à 16 ans dit qu’il voulait s’engager dans les sous-marins.
autrement traduit in french: « la révélation scandaleuse de son engagement volontaire à 17 ans dans la division Frundsbergde la Waffen SS à la fin du IIIème Reich. »

http://www.newyorker.com/magazine/2007/06/04/how-i-spent-the-war

la vie dans les bois dit: à

C’était beaucoup plus risqué que de se cacher dans les jupes de la maîtresse.

Marcel dit: à

Chaloux dit: 14 avril 2015 à 18 h 05 min
Pour ta gouverne, Bloomy le creux, mon canichou, Hugo a jugé assez sévèrement la violence de la Commune tout en demandant que le gouvernement ne punisse pas ses crimes par d’autres crimes.

L’art d’inverser les rôles ! Thiers se marre et Hugo t’emmerde !

Comme n'importe qui dit: à

Montrer ou la rengaine des planqués et des mémés à breloques.

Comme n'importe qui dit: à

(mais faut pas laisser s’échapper, ah ça non !)

la vie dans les bois dit: à

Il y a quelque chose de pourri, comme disait le grand Bill, I smell a rat, je sais pas où, mais vraiment ça pue un peu, chez les littéraires.

Chaloux dit: à

Non, Marcel, mon bon, renseigne-toi. (Pas touche l’évangile des gauchistes… l’accordéon, les saucisses, le temps du muguet, Victor Hugo (à Bruxelles), Rimbaud -dont personne ne sait où il se trouvait pendant ce temps-là- etc…).
Mais prendre ses distances avec la Commune ne signifie pas obligatoirement se placer du côté de Thiers ni justifier la semaine sanglante. Rien à voir.

Comme n'importe qui dit: à

beaucoup plus risqué que de se cacher dans les jupes de la maîtresse

Faut dire qu’on ne compte plus ceux qu’on n’attend plus de voir face à face et sans filet… Vous laisse ergoter actes et réalisations là où l’on préfère écraser et étouffer, ma chèèèèèèèèère… et bon fondu au noir Total !

la vie dans les bois dit: à

Même Marcel défend maintenant Hugo. C’est dire si la guerre franco-allemande fait bouger les lignes.

Ce qui me fait rire ce soir ?
« Trochu,  » participe passé du verbe trop choir » »

Bonchoir.

la vie dans les bois dit: à

oh la la michu, vas vite prendre ton calmant, tu rapes un peu.

Widergänger dit: à

Chaloux il est chelou…!

la vie dans les bois dit: à

Je disais à 21h14 de ne pas oublier de prendre son traitement. Si la pharmacie est encore ouverte, à cette heure.
Ce en quoi, j’adhère total à la censure, et je comprends le robot…

M OU MME dit: à

la pièce d’Attali « Du cristal à la fumée », parce qu’on y disait que la Nuit de Cristal avait provoqué l’incendie de cent synagogues alors que c’est bien plutôt de mille synagogues qu’il faut parler. (Widergänger)

C’est un peu comme les divergences dans les comptages de la police et des organisateurs les jours de manif : entre cent et mille, le bon chiffre doit bien se trouver quelque part entre les deux.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 14 avril 2015 à 21 h 25 min

Commentaire d’expert.

D. dit: à

J’avoue que je ne connaissais pas ce Monsieur Graß.

M OU MME dit: à

« la révélation scandaleuse de son engagement volontaire à 17 ans dans la division Frundsbergde la Waffen SS à la fin du IIIème Reich. »

Scandaleuse vraiment ? Il aurait certainement été bien moins scandaleux, en effet, d’observer de Conrart le silence prudent. Moi, à la place de Grass, je n’aurais rien dit. Et puis, c’est tout de même pas le scandale du siècle : dans l’Allemagne de 43/44, qu’un jeune Allemand de 17 ans signe à la Waffen SS n’avait rien que de très ordinaire. A sa place, j’en aurais fait autant.

la vie dans les bois dit: à

JB, vous ne lisez pas l’anglais dans le texte apparemment; c’est pas grave. Pourtant, il faudra y penser à la rentrée prochaine !

de nota dit: à

PTCK HW
Mais non, pas celle là !

M OU MME dit: à

mais c’est bien entendu la guerre d’Algérie qui marqua l’acmé de son engagement.

Sur l’engagement de l’éditeur Maspéro dans les luttes anti-colonialistes, c’est un peu court, jeune homme. L’article publié dans « le Monde » de ce jour est tout de même un peu plus précis et explicite.

Mais c'est pas grave... dit: à

« ces naïfs qui prétendent énoncer la vérité parce qu’ils disent ce qu’ils pensent »

euh… il y a pire…

des fois on s'y croirait dit: à

comme disait le grand Bill

il a vraiment joué le rôle ?

Comme n'importe qui dit: à

Un promoteur immobilier on devrait appeler ça un promoteur immobilier. Tout de même, on se demande parfois pourquoi on fait tant de manières.

de nota dit: à

hé, pour vendre du ‘tain à la terre entière, je peux le faire

D. dit: à

Il faut des promoteurs immobiliers. C’est un métier comme un autre et qui comprend une certaine prise de risque. Les chantier retardés, voire arrêté pour raisons de vestiges archéologiques ou de pluies diluviennes sont bien plus nombreux qu’on ne peut l’imaginer.
Mais peu de gens sont conduits à imaginer ce genre de choses, par ailleurs.

D. dit: à

Je suis d’accord avec Chaloux à 21:21. On dirait parfois qu’il n’est plus permis d’avoir des opinion nuancées. Tout doit être binaire, noir ou blanc, vert ou rouge, jaune ou bleu, et rien entre les deux. C’est ridicule.

Sergio (Amayerling) dit: à

la vie dans les bois dit: 14 avril 2015 à 19 h 51 min
que ce livre a disparu de ma bibli.

Aux éditions Maspéro ? Il y en a qui se volent et s’envolent tout seuls, un peu comme Philippe Castelli pouvait faire exploser de rire des salles entières sans rien faire…

D. dit: à

Dites-moi, Sergio. Cela fait un moment que j’ai envie de vous le dire : je n’aime pas les grosses motos, surtout en ville. Elles constituent une nuisance sonore peu acceptable de nos jours. En êtes-vous conscient et si oui pourquoi ne dépassez-vous pas ce stade égoïste ?

D. dit: à

Ne vous offensez pas. En dehors de ce travers je vous apprécie plutôt.

Comme n'importe qui dit: à

pour vendre du ‘tain à la terre entière, je peux le faire

Suffit de trouver la pomme. Et surtout de la VOULOIR la terre entière ! Les proxénètes n’ayant que des langues à fourguer ne devraient pas se tromper de client… Bref, passons… Réchauffer tout le temps la même patate ça fera pas top chef chez moi. Bonne nuit !

Comme n'importe qui dit: à

Commentaire d’expert

Inconnu. En bon petit fonctionnaire…

Sergio (Amayerling) dit: à

D. dit: 14 avril 2015 à 22 h 59 min
Tout doit être binaire, noir ou blanc

Ha mais non Passou il a inventé la zone grise ! Et là l’astuce foudroyante c’est que même avec un pixel blanc pour cinq cent milliards de noirs, ou l’inverse, c’est toujours du gris ! On peut pas lutter…

la vie dans les bois dit: à

Mais je retrouverai bien à qui j’ai prêté ce livre.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*