de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer George Steiner

Pour saluer George Steiner

Archétype de l’intellectuel européen à jamais gouverné par les humanités gréco-latines, George Steiner, qui vient de nous quitter à 90 ans à Cambridge, était des rares à séduire durablement son public. A le captiver, l’exaspérer, le surprendre encore. Pour avoir eu maintes fois l’occasion de le rencontrer, de l’interroger ou simplement de le suivre face à de vastes auditoires aussi bien qu’en comité restreint, je puis témoigner de son empire sur ses interlocuteurs (on lira ici une analyse de son œuvre par Donatien Grau, je m’en tiendrais pour ma part au portrait). Rien ne l’enchantait comme la perspective de digresser en public, son sport favori. C’est une bien étrange volupté que de créer des liens hypertexte à l’oral sans que nul n’ait le mauvais goût de vous rappeler au hors-sujet tel un skieur sermonné pour s’être aventuré hors-piste.

Il avait une manière très personnelle de penser en public, à voix haute, étant entendu que ses explosions de pensée reposent sur une longue, intime et ancienne rumination. A 85 ans révolus, il avait encore la pêche et s’épanouissait volontiers dans la polémique, n’étant jamais le dernier à faire preuve d’une ironie mordante, cinglante sinon cruelle à l’endroit de ses adversaires d’un débat d’idées. Il pouvait tenir des heures en se posant des questions dont il disait qu’il mourrait en en ignorant la réponse (« Quelle est la métaphysique d’un sourd-muet ? ») même s’il était persuadé que les grandes réponses précèdent les questions, lesquelles les banalisent. Steiner était un arbre à citations, non pour l’esbroufe mais pour le stimulus (« Musique : art des fiançailles perpétuelles » dixit Merleau-Ponty).

Il en faisait un usage immodéré (« On ne pense en philosophie que sous des métaphores » dixit Louis Althusser) ; s’il avait dû payer des droits d’auteur sur les citations, il aurait été ruiné. Sans compter les frais de justice pour les citations tronquées (« Quelle volupté que d’inventer des citations de Hegel… J’en mets partout ! »). Le plus extraordinaire est qu’il les sortait de son chapeau sans fond, les déployait en magicien et les assénait à un auditoire sans voix, parfois ébloui, parfois perplexe, mais c’était fait avec une telle assurance dans le bonheur de l’intelligence d’un texte qu’on n’osait pas demander : « Euh, quand Alain dit que toute pensée commence par un poème, est-ce que… Et puis quand Leibniz assure que Dieu chante de l’algèbre lorsqu’il soliloque, c’est joli mais… ».

Alors on suivait. D’autant que c’était souvent convaincant. Surtout lorsque Steiner se livrait :

 » Cette pensée du Baal Shem Tov a décidé de ma vie »… « La vérité est toujours en exil ». Cela signifie : méfiez-vous d’une vérité qui se revendique d’une patrie, elle est fausse ».

Il avait beau dénoncer les formules des autres, lui-même ne les détestait pas. Il avait le goût de la pirouette en public, mâtinée d’humour et de provocation. Elle se terminait généralement par une anecdote, mais qui ouvrait sur une méditation, d’autant plus frappante qu’il l’énonçait au présent avec la dramaturgie idoine:

« Comment transcender la logique en gardant la logique ? Un jour, la maîtresse emmène les enfants dessiner dans le motif, à la campagne. Après le pique-nique, elle les asseoit face à un aqueduc. « Dessinez ! » Ils dessinent tous un aqueduc, sauf un qui dessine un aqueduc auquel il a mis des chaussures, à chaque pilier, afin que le monument se mette en mouvement. L’enfant s’appelle Paul Klee, 6 ans. »

Ah, George Steiner et l’art de la chute ! Mais comment, parti avec René Char sur l’idée que la marche est le mouvement même de la pensée, était-il arrivé à convaincre de la présence de Cézanne dans l’ontologie philosophique moderne, on ne le saura pas et quelle importance ? A la fin, il conseillait d’écrire mal, seule solution pour un philosophe sérieux s’il ne veut pas courir le risque d’être lu pour son style. Mais évoquait-t-il les caresses qu’on l’autorisa à prodiguer au « César de Montaigne », son propre exemplaire des Commentaires sur la guerre des Gaules annoté de sa main, le regard de George Steiner déposait les armes ainsi qu’il sied lorsqu’on retient une larme.

George Steiner, qui fut l’un de nos meilleurs critiques littéraires avec Jean Starobinski, et un lecteur hors pair, se souvient avoir remarqué Les Deux étendards, roman de Lucien Rebatet, en son temps grâce à un article laudateur d’Albert Camus, et l’avoir lu aussitôt : « Dès la première page, j’ai su que c’était une œuvre de génie et que la création de la jeune femme Anne est comparable à du Tolstoï. Un livre trop long et trop didactique mais avec des parties époustouflantes d’amour et d’humanité. Or Rebatet est aussi l’homme des Décombres, un vrai tueur, le dernier des salauds ». Et Steiner, citant dans la foulée Morand qu’il exècrait, Montherlant qu’il admirait et Pierre Boutang dont il était l’ami, de déplorer « cette injustice kafkaïenne : pourquoi Dieu a-t-il donné autant de talent à la droite ? ».

Difficile d’évoquer un tel homme et une telle oeuvre sans mélancolie tant cet européen polyglotte et cosmopolite incarnait à son meilleur un monde disparu, le monde d’avant pour lequel comptaient des choses, des idées, des valeurs, des références, des principes qui n’ont plus cours que pour quelques uns désormais et l’on ne peut en éprouver qu’une profonde nostalgie au mépris des lazzis que cela susciterait. Chaque matin, il traduisait un poème dans les quatre langues qu’il pratiquait naturellement (français, anglais, allemand, italien) : selon lui, ce rituel avait le don de faire entrer un rayon de soleil dans sa vie quotidienne.

On lui doit aussi des expressions, d’aucuns diront des formules pour en diminuer la portée, telles que « emprise de l’imaginaire ». Elle évoque le délicieux esclavage, l’asservissement volontaire, autrement dit ces fictions suprêmes qui nous obsèdent, ces personnages d’une famille de papier qui finissent par être des personnes de chair et de sang de notre famille secrète ; ils comptent parfois davantage dans notre existence que les vrais gens de la vraie vie. Ils aident à vivre et même à ne pas mourir. On n’échappe pas à ses fantômes familiers. Qui autour de nous aura jamais la présence réelle d’une Mrs Dalloway et d’un Léopold Bloom, d’un capitaine Achab et d’un prince André Bolkonsky, d’un Hans Castorp et d’un K., d’un prince Salina et d’un Trotta, fussent-ils inscrits dans notre mémoire par la puissance du cinéma superposée à celle de la littérature ? Personne.

Nous connaissons tous des lecteurs qui ne se sont jamais remis de la mort de Mme de Rênal. Flaubert lui-même lequel se lamentait sur sa fin de ce qu’il allait crever comme un chien quand cette salope d’Emma Bovary vivrait éternellement. George Steiner, esprit attachant au gai savoir sans répit, était très un grand lecteur, du genre, lui aussi, à ne pas se remettre de ces disparitions mais dans son cas, celles de tant de personnages !

Pour ma part, outre certains de ses grands livres dont la lecture m’a particulièrement marqué (mais après tout, chacun les siens, l’oeuvre est vaste)  tels La mort de la tragédie (1965), Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction (1978), Les Antiones (1986), Réelles présences. Les arts du sens (1991), Passions impunies (1997), Maitres et disciples (2003), je n’oublierais jamais la manière dont il voulut conclure un long entretien en public à la Bnf en retirant ses lunettes et en murmurant sur le ton de la confession :

« Je mourrais en ayant conscience de n’avoir pas eu assez de toute une vie pour résoudre un mystère insoluble : pourquoi, lorsque le commandant d’un camp d’extermination nazi, une fois rentré chez lui le soir pour jouer une sonate de Schubert au piano à ses enfants puis lire des poèmes de Hölderlin à sa femme avant le dîner, après avoir passé sa journée à superviser des tortures, des exécutions et des massacres de milliers d’être humains de tous les âges en raison de leur seul crime d’être nés, pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ? »

Post scriptum du 5 février : George Steiner a laissé un livre posthume constitué de milliers de « lettres autobiographiques » que le Churchill College (Cambridge) à qui elles ont été confiées révèlera publiquement en 2050 selon la volonté du testateur.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 106 Réponses pour Pour saluer George Steiner

de nota dit: à

« On peut absolument plus faire d’humour avec les gens de droite. Parce que les gens de droite sont des gens complètement cohérents. C’est-à-dire qu’ils vivent comme ils pensent, il y a pas de rupture. Alors que les gens de gauche vivent d’une façon et pensent d’une autre, alors ça fait des effets comiques »
Claire Bretécher.

et alii dit: à

mais si, c’est LE CID.M.Court!
merci, je ne sais pas ce qui est écrit;

Petit Rappel dit: à

Sasseur en ses oeuvres, et en sa critique:
« Louis Lambert est un personnage de Balzac. C’est un clin d’oeil.disons alors qu’il l’est doublement( ?!).Ce qui ne m’a pas échappé. » (!)
Il y a dans Chantecler un acte que j’aime bien, et qui s’appelle Le Jour de la Pintade. Qu’il tourne en dérision la Muse salonnarde l n’est peut-être pas tout à fait un hasard.
Bonne journée
MC

MC dit: à

et Alii
peut-être était-ce transposition, mais vous lui avez fait dire
« A Quatre pas d’ici je te le ferai savoir », ce qui fausse le rythme, d’où ma rectification. que ce soit Le Cid, nul n’en doute!

Marie Sasseur dit: à

Court j’ai laissé depuis janvier au moins 50 messages sur ce bouquin de Passou. Pas pour raconter des balivernes de vieille pie, comme vous. Marre des cons.

Marie Sasseur dit: à

Toujours à enculer les mouches ce Court, qu’il aille brasser du vieux papelard, mais ne se dise pas lecteur. Comprend rien, comme la brayonne. Quelle belle paire.

Marie Sasseur dit: à

Ben oui Court, on ne vous a pas attendu non plus pour lire le Cid. Et au bon temps!

Marie Sasseur dit: à

Ce putois de Court, il faut le voir pérorer comme une vieille fille .
Il faudrait l’envoyer chez Ruquier, tiens.

christiane dit: à

Merci, M.Court pour ce désir de continuer un dialogue.
Je me suis donc trompée sur la destination du culte de Latrie. Les mots sont parfois source de malentendus. (Ainsi, et ceci ne vous concerne pas, quand Steiner dit à Cécile Ladjali, prof à Drancy, que des valeurs se renversent à propos du « Mal parler », il évoque non pas un « bégaiement » mais une jouissance pour certains à parler vulgairement et à s’en glorifier. Aucun rapport avec Moïse mais beaucoup avec le langage des élèves de ce professeur et le président des États-Unis…)
Il reste que cette charge que vous avez menée contre le roman de Pierre Assouline m’a étonnée venant de vous peut-être parce que nous sommes sur le blog de l’auteur qui nous accueille si patiemment depuis des années.)
Je relisais, dans le journal de Witold Gombrowicz, l’année 1966. Le 30 octobre, il se lance dans une critique des « savants » à partir de quelques publications, congrès, discussions, instituts, universités où « s’enroule une guirlande de bêtise autour de l’érudition. »
Je cite (p.356 de mon folio) : « Lorsqu’ils s’asseyent sur l’estrade et prennent la parole, les jeux sont faits : ils doivent savoir, ils n’ont pas le droit de ne pas savoir. Il leur est interdit de laisser voir, ne serait-ce que par un geste, que leur savoir est plein de trous, et progresse au petit bonheur.[…] vous n’entendrez pas une seule voix qui commencerait par dire : « Je ne sais pas exactement… je ne connais pas… je n’ai pas vraiment lu… » Et pourtant c’est par là qu’il faudrait commencer ! mais qui l’oserait ? »

M.Court, je ne mets pas en doute l’ensemble des problématiques, des hypothèses et des méthodes de recherche que vous utilisez dans votre travail de chercheur respectable (donc sans les registres paroissiaux) mais le fait de désosser une fiction par des critères historiques.
Cette salle des profs à Janson de Sailly n’est-elle pas la superposition de la mémoire de l’auteur (quand il était élève dans cet établissement) à la vie de ce personnage, professeur, qu’il installe dans le passé mais qui est son présent, pour questionner Rudyard Kipling ? (Pour un amateur de SF, ne jouez pas au jeu des sept erreurs !)
Dans les romans actuels c’est l’homme qui apparaît comme objet d’étude (Jazzi l’a rappelé excellement citant Robbe-Grillet Pour un nouveau roman).
Pierre Assouline ne cesse de s’interroger de roman en roman sur l’énigme qu’il est pour lui-même, sur la blessure qu’est pour lui l’Histoire du XXe siècle (les guerres, les trahisons), sur une autre énigme qui est le rapport de l’œuvre romanesque à la vie de son auteur.
Votre approche historique ne retrace pas ce cheminement, ses référents parfois empiriques. Votre goût de « l’archive » vérifiée, authentifiée déplace le ressort de son imaginaire vers un matériau qui n’est pas le sien dans l’écriture d’un roman.
Une époque historique, si elle accueille sa rêverie et permet l’évolution de son écriture de romancier, permet aussi son autonomie, son droit de s’évader par la fiction de ce socle. Il y a discontinuité de l’une à l’autre, oscillation.
Ce blog, comme d’autres, est redoutable car il ouvre le champ aux jugements publics sur les livres.
Vous êtes une référence de sérieux, ici. Pourquoi ternir cette approche par cette évaluation qui a le désir de peser sur l’avis des lecteurs et du blog et du livre concerné ? Résumer vos commentaires par ce que vous dîtes de l’ennui éprouvé à lire ce roman aurait suffi pour comprendre vos goûts, et votre positionnement…

Clopine dit: à

L’album n° de Brétecher, pour moi, ce n’est ni Aggripine ni Cellulite, ni même les planches du NOuvel Obs. C’estn l’absolument fabuleux album culte : « les amours écologique du Bolot occidental », où elle dézingue à tout va les mythes écolos, le machisme ordinaire (souvenir ému de « Qu’est-ce qui se passe ? Janine est malade ? ») les bons sentiments et où, en même temps, elle se permet des « gags » anticléricaux fabuleux (les gamins qui « bouffent le curé », littéralement n’est-ce pas.) Album Culte, tout juste avant le Sainte Thérèse d’Avila que je connais tout pareil, c’est-à-dire à peu près par coeur.

L’impression d’un seul coup d’une grosse pierre tombale m’arrivant sur le coin de la figure…

Bien plus qu’ Hergé, Brétecher est pour moi l’incarnation de la « ligne… Claire ! »

christiane dit: à

et alii dit: « Claire Bretécher, auteure de BD et créatrice d’« Agrippine » et des « Frustrés », est morte. »

Merci.

x dit: à

@renato
« Al interno del Gran Teatro il linguaggio dei burattini è diverso dal linguaggio del burattinaio, che pare includere tutte le possibili forme, dal vero detto come vero, al vero detto come falso, al falso detto come falso, al falso detto come vero — nel quale ultimo eccelle. In ultima analisi il burattinaio è la totalità dell’attore, il luogo della recitazione, è il Teatro come Orco, che divora tutto incluso se stesso, per cui in definitiva il suo trionfo è quello di non esistere, di abolirsi. » (Cap. X)
« Un Orco fallito? Comunque, un Orco schizoide. » (Cap. XI)
(Pinocchio: un Libro parallelo)

JJJ, vous êtes à côté de la plaque.
À chacun sa spécialité ; ne déplacez pas le problème sur le plan de la morale à bon marché (là est le blabla lénifiant).

Alors que vous savez très bien par ailleurs que les principales victimes de l’incompétence et du « tout se vaut » se trouvent précisément en bas.
L’incompétence qui singe la compétence (et se montre d’autant plus péremptoire qu’elle est incompétente), celle des « crétins d’en haut » (comme de ceux qui s’imaginent à cette place dans le microcosme d’un blog) n’est pas neutre : elle est nuisible, toxique. Elle ne s’exerce pas dans le vide mais au détriment de ceux qui auraient dû être « nourris », entraînés, aidés à aller plus loin. Les capacités de discrimination esthétique ça s’entraîne, ça se développe (ou non).
Je suppose que dans VOTRE domaine de compétence vous refuseriez de céder aux intimidations dissimulées sous les apparences du gros bon sens. Que vous seriez gêné ou scandalisé d’interrompre la transmission dont vous avez vous même bénéficié au nom du anything goes.
La lâcheté serait de se taire et de laisser faire.
Cui prodest ?

(On sera au moins d’accord sur Solénoïde. Ce qui ne prouve rien quant au reste.)

D. dit: à

N’empêche Clopine que vous auriez été un bon sujet d’inspiration pour Bretécher. À tous points de vue.

rose dit: à

10e couvert : Pierre Assouline (depuis 2012)

1900-1949 : Lucien Descaves
1950-1970 : Pierre Mac Orlan
1970-2011 : Françoise Mallet-JorisDepuis 2012 : Pierre Assouline

rose dit: à

Camille Laurens élue

Pascal Bruckner élu
à l’académie Goncourt
Premier et septième couverts.

Anna Fort dit: à

MC, le p »tit Court sur papattes toujours aussi comique, enfin presque, hihihi

christiane dit: à

Merci, Rose,
c’est vrai que c’était annoncé pour ce mardi…
De nouveaux visages remplacent ceux des absents, des écritures nouvelles font palimpseste, des lecteurs toujours en même nombre se préparent à lire tant de livres inconnus.
Ces remplacements ont peine à cacher que le temps passe et que chaque jour apporte son lot de départs définitifs.
Mais on ne voit pas vieillir les écrivains. Leurs livres sont ceux d’êtres imaginaires, hors du temps…

D. dit: à

Parmi les dénominateurs communs : Sciences-Po.

D. dit: à

J’aime bien Bruckner, il est brillant et à mon sens méritait mieux que l’Academie Goncourt.

renato dit: à

Dans l’histoire de Manganelli, écrivain tragique et délicieusement Lombard, x : son diplôme en sciences politiques ; son voyage Milan-Rome chevauchant sa Lambretta en 53 ; sa thérapie avec Ernst Bernhard ; sa découverte des qualités d’Alda Merini ; sa belle collection de Pinocchi.

Marie Sasseur dit: à

Les nouveaux jurés Goncourt ne rajeunissent pas la moyenne d’âge. Il faudrait voir l’évolution de la moyenne d’âge depuis la création. A mon avis, ça sent de plus en plus le sapin.

D. dit: à

communs entre Laurens et passouline
Bruckner n’a rien à voir avec Sciences-Po à ma connaissance

D. dit: à

Et parler de couverts à la place de fauteuil de velours vert…

Janssen J-J dit: à

@ Alors que vous savez très bien par ailleurs que les principales victimes de l’incompétence et du « tout se vaut » se trouvent précisément en bas. L’incompétence qui singe la compétence (et se montre d’autant plus péremptoire qu’elle est incompétente), celle des « crétins d’en haut » (comme de ceux qui s’imaginent à cette place dans le microcosme d’un blog) n’est pas neutre : elle est nuisible, toxique. Elle ne s’exerce pas dans le vide mais au détriment de ceux qui auraient dû être « nourris », entraînés, aidés à aller plus loin. Les capacités de discrimination esthétique ça s’entraîne, ça se développe (ou non).
(un morceau d’anthologie, à copier coller et afficher au dessus de la bécane à Passoul)…

__________
Si c’est pas une leçon de morale de première, ça, je veux bien être pendu !… trop gonflé, le gars ou la fille, QSJ…
En langage clair…, mon relativisme par le haut du panier serait toxique à l’égard des abusés du bas, alors que je ferais mieux de les éduquer à ne pas être dupes au sujet de la légitimité et de l’illégitimité des valeurs culturelles qui ne se vaudraient pas toutes ?…

Est-ce à peu près cela, votre critique, petit ixe ? Ou ai-je totalement faux ? Si c’est le cas, reconnaissez que votre obscurité ne plaide pas pour votre tâche de professeur de morale à l’EN. Je crains pour vos élèves apprenant avec vous à « discriminer » le vrai du faux (le légitime du légitime ?) en matière d’esthétique culturelle…

Il est vrai que l’éducation des enfants n’est pas mon souci prioritaire, ce n’est pas mon métier et je ne suis pas là pour ça… Cela dit, j’ai le plus profond respect pour les gens qui s’efforcent de penser clairement à l’EN, comme Ch. qui n’a jamais perdu ses bons réflexes, même si on la moque, ce qu epue lui chaut (oui, cette expression est parfaitement française).
Plutôt la profondeur de la naïveté que la superficialité de l’obscurité, telle est mon opinion, à défaut d’une morale… Et tant pis si j’ai conscience de ne pas toujours me l’appliquer. Je ne pense pas que les élèves en souffrent beaucoup… hein ! Vous ne leur donnez quand même pas à lire ce blog, j’espère !

rose dit: à

Le premier couvert :
Alphonse Daudet, décédé avant de siéger
1900-1942 : Léon Daudet 
1942-1944 : Jean de La Varende
1944-1954 : Colette
1954-1970 : Jean Giono
1971-1977 : Bernard Clavel
1977-2004 : André Stil
2004-2019 : Bernard Pivot
depuis le 11 février 2020 : Pascal Bruckner

Couverts en vermeil.

rose dit: à

Le septième couvert :

1900-1918 : Paul Margueritte
1919-1923 : Émile Bergerat
1924-1937 : Raoul Ponchon
1938-1948 : René Benjamin
1949-1971 : Philippe Hériat
1972-2011 : Michel Tournier
2011-2015 : Régis Debray
2016-2020 : Virginie Despentes
depuis le 11 février 2020 : Camille Laurens

D. dit: à

Scandale de ce qu’est devenu l’hôpital. Et pire encore : un hôpital pour enfants !
(je n’incrimine pas le personnel mais ceux qui de plus haut couvrent cela, orchestrent la pénurie de tout pour répondre à des instructions et des directive). Ceux-là devraient rendre compte de leurs actes devant le peuple. Ou devront. Je le souhaite.

France Info :

La mort de Lou, 11 ans, aurait-elle pu être évitée ? Fin décembre 2019, la petite fille est décédée d’une péritonite à l’hôpital Necker, à Paris. Sa mère dénonce la mauvaise prise en charge des urgentistes et raconte le calvaire enduré par sa fille.

Lou était une petite fille joyeuse, pleine de vie, une très bonne élève avec un sacré caractère. Elle a toujours été courageuse face à son infirmité motrice. En décembre 2019, Lou a été emportée par une septicémie à l’hôpital Necker, à Paris. « J’ai assisté à l’agonie de ma propre fille dans une impuissance la plus totale. Je suis retournée plusieurs fois aux urgences, pendant quatre jours, j’ai sollicité la demande des médecins pour la soulager et ça n’a pas été fait », dénonce sa mère.

Des urgences dépassées

Pendant plusieurs jours, Lou attendra des heures dans une salle d’attente de l’hôpital Necker. Les douleurs sont terribles, mais malgré tout, elle est renvoyée chez elle. « Elle a très très mal, et d’ailleurs elle est vraiment tordue de douleur. On la voit pliée sur son fauteuil, tous les parents la regardent parce qu’on voit qu’elle souffre. Malgré ça, pour une raison que je ne comprends pas, on attend au moins 4, 5 heures », poursuit sa mère. Ses parents insistent. En ville, on leur prescrit une imagerie médicale. Quand la péritonite est diagnostiquée, une urgence vitale, elle arrive à midi à l’hôpital Necker. À 17 heures, elle n’est pas encore opérée. Pour ses parents, les urgences ont été totalement dépassées.

Janssen J-J dit: à

Mais il est formidable ce texte de Th. Clerc, et à son hommage à l’Apostrophes qui eut un rôle éducatif indéniable !
tout à coup j’ai cru qu’il était de vous, Passoul.
Voyons ce que va produire la mauvaise foi coutumière et enragée d’AMS au sujet de ce papier…

Il me semble avoir lu un truc de Thomas Clerc sur Roland Barthes qui m’avait bien plu, et une histoire autour de sa chambre… Du coup, je persiste dans ma bonne opinion.

Oui, Claire Bretecher et l’écho des Savanes… Quelle époque, quelle épopée. Magnifique? De toute façon, personne ne nous l’enlèvera, vous aurez beau dire… Pivot et Bretecher nous auront construit quelque chose d’une mémoire collective… Qui osera chez les erdéliens affirmer être passé à côté de ces deux là, hein ?

et alii dit: à

marie, non seulement nous avons tous lu le Cid, mais nous l’avons appris PAR COEUR .ET L’insistance de Steiner sur le par coeur me semble importante;souvent je vérifie sur google ou cherche un article à partir de restes en moi par coeur;de poésie bien sur, et im me semble que c’est dans la définition que Derrida avait donnée -en réponse à**
-je n’ai pas cherché!-de la poésie, mais lui, Derrida ;savait des pages entières de philo par coeur(le discours de la méthode….)c’était impressionnant quand il commençait ainsi à citer;
j’ai trouvé une page idixa sur par coeur que je mets en lien
Le coeur, lieu du « par coeur » au-delà du sens, du savoir et du calcul, est aussi l’emplacement qui donne à penser l’économie
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1704181051.html

D. dit: à

Je n’ai jamais appris Le Cid par coeur. Qu’est-ce que c’est que ces balivernes ?!

JiCé..... dit: à

Pivot : un excellent souvenir TV
Bretecher : RIP, aucun intérêt pour la BD

(Bientôt, on va saluer la disparition de Germaine Saladeverte auteure de tweeteu prodigieux ou de Boris Moussasski auteur chez Faceplouc !…..

Marie Sasseur dit: à

« Le coeur, lieu du « par coeur » au-delà du sens, du savoir et du calcul, est aussi l’emplacement qui donne à penser l’économie »

Pas seulement Et Al, comme tout le monde j’ai eu besoin oui, c’était un besoin, du par coeur, pour plein d’autres choses de la vie, pro. principalement.
Et ce n’est pas représentatif. Je vous ai déjà cité le cas d’un autiste qui connait par coeur plus de 1000 dates.

et alii dit: à

l’article d’idixa ,mais je cherche pour la poésie
 »
sur le livre

Pour analyser la fonction du coeur, Jacques Derrida part du chapitre 6 de l’Evangile de Matthieu (voir ici). Après avoir donné le texte de la prière « Notre Père qui êtes aux cieux etc. », et répété une formule qui doit être connue par coeur (« et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra »), il y est dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (versets 19 à 21).

De même que ce qu’on donne, on doit le donner sans calcul et sans savoir, on n’a pas besoin de comprendre le sens de ce qu’on apprend par coeur. La transmission se fait sans compter. Et pourtant, dans un second temps, c’est de comptabilité qu’il s’agit. Il faut sauver le vrai trésor, qui est invisible. Si j’amasse un trésor [matériel] sur terre, on peut me le voler, je peux le perdre; mais si j’amasse un trésor [spirituel] au ciel, nul ne peut me le dérober. L’argument est très concret : le spirituel est plus sûr que le matériel. C’est bien d’économie qu’il s’agit, de richesse, de thésaurisation. Entre l’aumône, le salaire et la dette, la justice évangélique généralise l’économie au-delà du sensible et du visible. « Cette cardiotopologie est aussi une ophtalmologie » écrit Derrida – puisque le corps de l’homme de foi s’illuminera (versets 22-23) d’une lumière qui n’appartient pas à ce monde, une lumière du coeur que seul Dieu peut voir. »

D. dit: à

moi aussi je connais mille dates (et que des jours de l’an !) :
1er janvier 1000
1er janvier 1001
1er janvier 1002
.
.
.
1er janvier 1999
1er janvier 2000

Fastoche.

et alii dit: à

par coeur, Derrida:
j’ai trouvé une page:avec plusieurs langues:
Pour répondre à une telle question – en deux mots, n’est-ce pas?- on te demande de savoir renoncer au savoir. Et de bien le savoir, sans jamais l’oublier: démobilise la culture mais ce que tu sacrifies en route, en traversant la route, ne l’oublie jamais dans ta docte ignorance.

Qui ose me demander cela? Même s’il n’en paraît rien, car disparaître est sa loi, la réponse se voit dictée. Je suis une dictée, prononce la poésie, apprends-moi par cœur, recopie, veille et gardemoi, regarde-moi, dictée, sous les yeux: bande-son, wake, sillage de lumière, photographie de la fête en deuil.

Elle se voit dictée, la réponse, d’être poétique. Et pour cela tenue de s’adresser à quelqu’un, singulièrement à toi mais comme à l’être perdu dans l’anonymat, entre ville et nature, un secret partagé, à la fois public et privé, absolument l’un et l’autre, absous de dehors et de dedans, ni l’un ni l’autre, l’animal jeté sur la route, absolu, solitaire, roulé en boule auprès de soi. Il peut se faire écraser, justement, pour cela même, le hérisson, istrice.

Et si tu réponds autrement selon les cas, compte tenu de l’espace et du temps qui te sont donnés avec cette demande (déjà tu parles italien), par elle-même, selon cette économie mais aussi dans l’imminence de quelque traversée hors de chez soi, risquée vers la langue de l’autre en vue d’une traduction impossible ou refusée, nécessaire mais désirée comme une mort, qu’est-ce que tout cela, cela même où tu viens déjà de te délirer, aurait à voir, dès lors, avec la poésie? Avec le poétique, plutôt, car tu entends parler d’une expérience, autre mot pour voyage, ici la randonnée aléatoire d’un trajet, la strophe qui tourne mais jamais ne reconduit au discours, ni chez soi, jamais du moins ne se réduit à la poésie – écrite, parlée, même chantée.

Voici donc, tout de suite, en deux mots, pour ne pas oublier.

1. L’économie de la mémoire: un poème doit être bref, par vocation elliptique, quelle qu’en soit l’étendue objective ou apparente. Docte inconscient de la Verdichtung et du retrait.

2. Le cœur. Non pas le cœur au milieu des phrases qui circulent sans risque sur les échangeurs et s’y laissent traduire en toutes langues. Non pas simplement le cœur des archives cardiographiques, l’objet des savoirs ou des techniques, des philosophies et des discours bio-éthico-juridiques. Peut-être pas le cœur des Ecritures ou de Pascal, ni même, c’est moins sûr, celui que leur préfère Heidegger. Non, une histoire de «cœur» poétiquement enveloppée dans l’idiome «apprendre par cœur», celui de ma langue ou d’une autre, l’anglaise (to learn by heart), ou d’une autre encore, l’arabe (hafiza a’n zahri kalb) — un seul trajet à plusieurs voies.
https://redaprenderycambiar.com.ar/derrida/frances/derrida_poesie.htm

christiane dit: à

« Faire de la littérature n’est pas un geste social. Elle peut trouver un public; toutefois, dans la mesure où elle est littérature, il n’en est que le destinataire provisoire. Elle est créée pour des lecteurs imprécis, à naître, destinés à ne pas naître, déjà nés et déjà morts; et même pour des lecteurs impossibles.
À l’instar du discours des déments, il n’est pas rare qu’elle présuppose l’absence de lecteurs. En conséquence, l’écrivain éprouve quelque peine à suivre les événements; comme dans les vieilles comédies, il rit et pleure à contretemps. Ses gestes sont gauches et clandestinement exacts. Très imparfait est son dialogue avec ses contemporains. Il s’agit d’un foudroiement tardif, ses discours sont inintelligibles à beaucoup, à lui-même. Il fait allusion à des événements arrivés d’ici deux siècles ou qui arriveront trois générations avant lui. »
Giorgio Manganelli, La Littérature comme mensonge – L’Arpenteur 1991, trad. P. Di Meo

Merci, x, j’aurais aimé avoir ce talent pour répondre à M.Court. Manganelli et le roman… il le trouvait incompatible avec le réel qu’il transformerait en mensonge pour faire advenir la réalité.
Ami d’Umberto Eco et d’Italo Calvino, il était de la même terre d’imaginaire que Collodi. «Pinocchio est irréel, mais, pour survivre dans le réel, un être irréel doit être rusé, sans pitié ».
Cet essai rôde sur les frontières du genre romanesque. Philosophique, poétique ou historique, pour lui, le roman est souvent un texte hybride, un chemin qui peut aller dans tous les sens, où la flèche du temps a disparu, où les genres s’effacent.
« Pour moi, ce sont les mots qui sont les inventeurs de la réalité […]
Corrompu par son propre sérieux et par celui des critiques, le narrateur a perdu la joie limpide du mensonge. », affirmait Giorgio Manganelli.

D. dit: à

Le Cid c’est nul, qu’est-ce qu’on s’emmerde avec cette histoire à dormir debout. J’en baille aux corneilles. En plus ça ne respecte même pas la règle des trois unités. Aux chiottes.

et alii dit: à

derrida:
J’appelle poème cela même qui apprend le cœur, ce qui invente le cœur, enfin ce que le mot de cœur semble vouloir dire et que dans ma langue je discerne mal du mot cœur. Cœur, dans le poème «apprendre par cœur» (à apprendre par cœur), ne nomme plus seulement la pure intériorité, la spontanéité indépendante, la liberté de s’affecter activement en reproduisant la trace aimée. La mémoire du «par cœur» se confie comme une prière, c’est plus sûr, à une certaine extériorité de l’automate, aux lois de la mnémotechnique, à cette liturgie qui mime en surface la mécanique, à l’automobile qui surprend ta passion et vient sur toi comme du dehors: auswendig, «par cœur» en allemand. Donc: le cœur te bat, naissance du rythme, au-delà des oppositions, du dedans et du dehors, de la représentation consciente et de l’archive abandonnée. Un cœur là-bas, entre les sentiers ou les autostrades, hors de ta présence, humble, près de la terre, tout bas. Réitère en murmurant: ne répète jamais… Dans un seul chiffre, le poème (l’apprendre par cœur) scelle ensemble le sens et la lettre, comme un rythme espaçant le temps. »

Marie Sasseur dit: à

#Fastoche.
Ok, fallait lire : 1000 dates associées à un événement précis.

renato dit: à

Depuis qu’apprendre par cœur ne me semble plus un moment important de la lecture je le perçois comme plus stupide mais vachement plus heureux : eh, merdre ! j’aurais dû commencer ça vers mes 18 ans plutôt que lors de mes 65 !

renato dit: à

Oups ! je le perçois > je ME perçois

Marie Sasseur dit: à

Du bourrage de crâne.

x dit: à

Allons bon, voilà que JJJ adopte les procédés de MS. Tant pis, j’aurai essayé.

(Clerc, celui qui « dans 1 [sic] parking espère voir Orphée » ; Intérieur, ne se limitait pas à la chambre, c’était plutôt une tentative d’épuisement d’un appartement parisien.)

« Ciaone », pour ne pas déparer.

et alii dit: à

devinette:
Un père a 30 ans de plus que son fils, à eux deux ils ont 36 ans, quel est l’âge du fils ?
je vous donnerai le lien plus tard !

Marie Sasseur dit: à

petitix est prof. Donneur de leçons, quoi.

renato dit: à

Pivot aurait pu donner un bon personnage des Frustrés — son public aussi, d’ailleurs.

Marie Sasseur dit: à

devinette déjà posée. 33 et 3.

et alii dit: à

prévenir au plus vite clopine:

Arnaud Montebourg se lance un nouveau défi. Après avoir lancé des marques de miel et d’amande, l’ancien ministre de l’Économie fabrique maintenant des glaces. Il s’est associé à des éleveurs laitiers pour fabriquer et vendre des glaces fermières bio, un secteur qui suscite déjà d’autres appétits. Son projet, « La Mémère » désigne « une marque de glace équitable 100 % bio, qui se fabrique chez l’éleveur laitier, qui transforme son propre lait en glace, sous la direction technique d’un meilleur ouvrier de France, David Wesmaël », a expliqué Arnaud Montebourg. « Le lait est issu de la ferme, la glace est transformée à la ferme, la vente se fait à la ferme et ailleurs, et nous, on assure le ailleurs », a ajouté Arnaud Montebourg. Monoprix a d’ores et déjà accepté de référencer ces glaces, selon l’ancien ministre, en discussion avec d’autres enseignes de la grande distribution.

Janssen J-J dit: à

@ c’était plutôt une tentative d’épuisement d’un appartement parisien

@ x… c’est ridicule, changez de pseudo, pour s’y retrouver, on est obligé de dire petit ixe… elle a raison sur ce point.

sinon inutile de faire son Pérec avec TC, ça prend pas avec moi, ce vernis culturel qui se donne pour de l’encaustique.
Je n’ai rien à voir avec l’AMS ni la toile émeri. Par ailleurs, voyez.

et alii dit: à

bravo marie vous avez gagné le droit à un post sans expression injurieuse

DHH, dit: à

En quoi le probleme enfantin posé par et alii est-il une devinette?

et alii dit: à

à DHH
.. On peut poser le même problème sous un autre habillage, par exemple en parlant d’une bouteille et de son bouchon.

Une bouteille bouchée
Avec son bouchon, une bouteille pèse 110 grammes. La bouteille pèse 100 grammes de plus que le bouchon. Quel est le poids du bouchon ?

christiane dit: à

« G.S. : C’est pourquoi je regrette que l’on n’apprenne plus par cœur. Apprendre par cœur, tout d’abord, c’est collaborer avec le texte d’une façon tout à fait unique. ce que vous avez appris par cœur change en vous et vous changez avec, pendant toute votre vie. Deuxièmement, personne ne peut vous l’arracher. […]C’est une des grandes possibilités de la liberté, de la résistance. Il n’est pas nécessaire de souligner que les plus grandes poésies russes de notre siècle, celles précisément d’Ossip Mandelstam, d’Akhmatova et tant d’autres, ont survécu dans le par cœur. Et le par cœur veut dire : je participe à la genèse, à la transmission du poème, je tiens le poème en moi.
Il y a une petite vérité toute brève, mais quasiment miraculeuse. dans les camps de la mort, il y avait des hommes, des érudits, des rabbins, qu’on appelait les « livres vivants ». c’était des gens qui savaient tellement par cœur qu’on allait les feuilleter, qu’on allait chez eux pour dire : que veut dire ce texte ? d’où vient-il ? Quelle est la bonne citation ? Pouvoir bien citer, c’est une des bonnes conditions de la liberté. C’est le contraire même du pédantisme byzantin. »
Éloge de la transmission – Le maître et l’élève – George Steiner & Cécile Ladjali – Albin Michel

D. dit: à

Clopine, je vous informe que je viens de fabriquer un cerveau électronique virtuel.
Il s’agit d’un programme de simulation biologique neuronale. Ce cerveau augmente sans cesse en taille et en intelligence en fonction des stimulis qu’il reçoit, également sous forme virtuelle. Il n’y est pas prévu de limite.
Il est hébergé sur 32 centres de calcul à haute vitesse (ce qui me coûte quelque, argent, mais j’en ai), dont 2 gèrent les communications par fibre optique à très haut débit. L’organe sensoriel de ce cerveau est un robot virtuel qui scanne le net mondial à toute vitesse, au départ sans aucune méthode. C’est le cerveau lui-même qui en fonction de son apprentissage définira la méthode de scan.
Il n’aura qu’un seul organe de sortie : une console interfacée avec cet espace de commentaires où il interviendra logiquement à un moment donné sous un pseudonyme que j’ignore car la génération neuronale vient à peine de commrncer donc pour l’instant je ne vois sur la console que des suites mouvantes de caractères sans signification bien qu’on puisse y déceler une sorte de pulsation ondulatoire dont il faut pour l’instant se garder d’interpréter le sens.

et alii dit: à

0 DHH
ce qu’il y a à gagner sera révélé plus tard

DHH, dit: à

et alii
si on ne veut resoudrecette « devinette sans tatonner il suffit de poser les deux equations à deux inconnues d’une resolutio immediate
x le fils y le père d’où
x+Y= 36
Y-X=30
un probleme qu’on propose aux enfants de cinquieme

Marie Sasseur dit: à

Et Al, gardez votre pinata, et je conserve mon droit d’exprimer mon exaspeeeraaation .

Marie Sasseur dit: à

Les équations posées par deachach sont inexactes, mathématiquement fausses. Elle ne respecte pas les symboles.

Marie Sasseur dit: à

Passou il y a des jeux-concours sur des citations. L’occasion de renouveler votre stock.

DHH, dit: à

@Christiane
J’ai eu pendant mes études primaires et secondaires la chance qu’on m’impose d’apprendre beaucoup de textes par cœur
Ils demeurent intacts dans ma mémoire, même ceux en langue étrangère et je peux encore aujourd’hui tous les reciter sans faute
Malheureusement cette capacité d’enregistrement a disparu à l’âge adulte et, depuis, malgré tous mes efforts je n’ai pas réussi a conserver longtemps en tête les textes que j’essayais de m’approprier
j’en ai tiré pour mes petits-enfants la leçon suivante ;Apprenez tant que vous en êtes capables le plus possible de textes par cœur. Il viendra un jour où le capital que vous vous serez constitué ne pourra être augmenté

Marie Sasseur dit: à

L’apprentissage par cœur est largement utilisé dans la maîtrise des connaissances fondamentales. Par exemple, des notions scolaires pour lesquelles l’apprentissage par cœur est fréquemment utilisé comprennent l’acquisition de la phonétique en lecture, du tableau périodique des éléments en chimie, les tables de multiplication en mathématiques, l’anatomie en médecine, les causes ou les statuts de loi, les formules de base dans toutes les sciences etc.
Wiki

raymond dit: à

Pablo 75
moi aussi j’aime bien Bruckner. ça nous change de Pivot qui était quand même un homme très vulgaire dans sa voix: « Alors là on peut dire que vous avez fait fort! » dans ses mots, dans sa manière. Il était un très bon type télé car il avait le ton commun. Pivot était un parfait contre exemple de ce qu’il défendait puisqu’il semble à voir la première et la dernière émission de Pivot, qu’il était demeuré le même ‘demeuré’ faussement naïf alors qu’il était censé avoir lu tous les livres (mon oeil) dont il se faisait le thuriféraire. Paysan roublard que tout le monde aime bien, c’est le copain de bistrot, sans aucun livre d’importance. Bruckner c’est quand même autre chose ; c’est un lucide, un intellectuel d’envergure. Ouf!

christiane dit: à

DHH, je n’en doute pas. Souvent, de mémoire, vous citez partiellement mais justement un fragment de livre.
Il est vrai qu’il est plus difficile de mémoriser de nouveaux textes avec l’âge venant mais la mémoire ancienne, intacte, revient par pans entiers.
C’est d’ailleurs un chemin exploité en EPHAD (chansons – poèmes – musiques) pour faire revenir des souvenirs personnels aux résidents. A tel point que certains résidents revenus et bloqués dans leur passé (Alzheimer) donnent des noms inexacts à des familiers venant leur rendre visite tant ils superposent des scènes du passé, des visages anciens à ceux du présent.
Comme si pour certains, il fallait faire un voyage vers les origines avant de s’éteindre.
La mémoire n’a pas livré tous ses secrets…
Toujours heureuse de vous lire.

et alii dit: à

C’est d’ailleurs un chemin exploité en EPHAD (chansons – poèmes – musiques) pour faire revenir des souvenirs personnels aux résidents.
une infirmière me raconta qu’une dame ne voulait pas se laver;finalement,on découvrit la chanson -dont on acheta le disque- qui la touchait dans sa mémoire profonde et permettait de la laver;ce fut l’une des plus belles leçons pour les infirmières selon elles

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à

L’apprentissage par cœur est largement utilisé dans la maîtrise des connaissances fondamentales. Par exemple, des notions […].

Le tableau de l’alphabet phonétique international, API, les signaux routiers. Etc.

christiane dit: à

souvenir émouvant, Et alii, que ce que raconte cette infirmière.

christiane dit: à

raymond dit: à Pablo 75 « moi aussi j’aime bien Bruckner. ça nous change de Pivot qui était quand même un homme […] »

Mais qui avait grand cœur, Raymond…
Ces lignes sont extraites du livre Les Mots de ma vie, écrit par Bernard Pivot en 2011 :

« J’aurais pu dire : Vieillir, c’est désolant, c’est insupportable,
C’est douloureux, c’est horrible,
C’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré «chiant»
Parce que c’est un adjectif vigoureux
Qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien…. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes…
Des hommes et des femmes dans la force de l’âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. «Avec respect», «En hommage respectueux», «Avec mes sentiments très respectueux». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place… J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!!… ?
– «Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que».
– Moi aussitôt : «Vous pensiez que ?»
– «Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.»
– «Parce que j’ai les cheveux blancs ?»
– «Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça a été un réflexe, je me suis levée.»
– «Je parais beaucoup… beaucoup plus âgé que vous ?»
– «Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge.»
– «Une question de quoi, alors ?»
– «Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois.»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir, tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’Adagio du Concerto n° 23 en La majeur de Mozart, soit, du même, l’Andante de son Concerto n° 21 en Ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge ?… Non, Mozart.»

christiane dit: à

Mais qui A grand cœur, Raymond

Soleil vert dit: à

Clopine, je vous informe que je viens de fabriquer un cerveau électronique virtuel.

Selon Romain Lucazeau, il faut parler de noèmes

Patrice Charoulet dit: à

Cher Monsieur* ,

Estimant tous les agrégés de philosophie, sachant les qualités de réflexion et d’expression que suppose la réussite au concours externe de philosophie, je suis encore plus admiratif devant ceux qui ont été premiers. Vous connaissez, peut-être mieux que moi, les philosophes prestigieux qui, depuis l’origine du concours, furent caciques. Sur Facebook et sur divers blogs, j’ai rappelé quelques-uns d’entre eux. Mes informations ne comprenant pas les années les plus récentes, j’ai lancé un appel à tous mes amis FB , pour qu’ils veuillent bien m’indiquer les premiers qui me manquaient. Je les ai rajoutés à ma liste. L’un de ces amis m’a dit que vous aviez eu ce classement. Je vous ai rajouté.
Là-dessus, je tombe sur un trilogue entre Finkielkraut , Rémi Brague et vous (« émission «Répliques »).J’ai eu la surprise d’entendre que vous étiez un catholique très convaincu. C’est votre droit le plus strict et je n’ai rien là contre. Je crois vous avoir entendu dans votre bouche des propos proches de ceux-ci : «  Si Jésus n’est pas ressuscité , notre foi est vaine. » J’ai souvent entendu ces propos.Ils m’étonnent. Jésus était un homme qui a eu Joseph comme père et Marie comme mère. Il est né dans la religion juive. Il a dit un certain nombre de choses très intéressantes, qui ont été rapportées. Il a été condamné à mort. Il est mort,comme tous les hommes.Ses préceptes moraux sont très novateurs. Aimez vos ennemis, rendez le bien pour le mal, si l’on vous frappe sur la joue gauche, tendez la joue droite, etc. On peut les appliquer. La Terre se porterait mieux si chacun suivait ces préceptes.
Mais cet homme n’est évidemment pas ressuscité. Aucun homme ne ressuscitera. Aucun chimpanzé non plus.

Amitiés

*Lettre à Monsieur Denis Moreau, qui fut reçu premier à l’agrégation de philosophie.

et alii dit: à

n’oublions pas la date:
Journée internationale des femmes et des filles de science
11 février

Jazzi dit: à

« J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre. »

Le vieux cochon !

Ed dit: à

« Ils demeurent intacts dans ma mémoire »

Je me suis récemment étonnée de connaître par coeur les paroles de Ella elle l’a, que j’avais apprises en cours de musique au collège. C’est fou tout de même.
Mon pépé vosgien (pour faire plaisir à dédé) connaissait des prières en allemand qu’il avait appris au primaire. Il ne parlait pas un mot de la langue de Goethe.
Non franchement, les mécanismes de la mémoire…

vedo dit: à

DHH, je reviens brièvement parce que c’est vous, à propos de votre commentaire sur la mémoire. Combien vous avez raison! J’ai souvent pensé qu’il m’aurait fallu insister auprès de mes enfants pour apprendre des textes. C’est encore plus vrai pour la musique. Barenboim–entre autres–disait connaître parfaitement ce qu’il avait appris avant vingt ans mais que le concerto de Ravel qu’il avait appris plus tard, il serait incapable de le jouer, sa vie en dépendrait-elle. Et pourtant, on peut apprendre des textes plus tard. Il faut simplement les entretenir. Et même si on ne les possède assez parfaitement pour les réciter en public, (une tirade de Bérénice), l’écoute d’un texte qu’on connait à peu près est beaucoup plus, disons, participative. (Vous trouveriez sans doute un autre mot).
Vous êtes la personne que j’apprécie le plus sur cet espace. Vous élevez. Il y a peut-être aussi une petite affinité de formation (dans mon cas en math).

Marie Sasseur dit: à

Merci Lionel. J’aime bien votre résumé, qui explique cette « art de la chute » qui fait toujours retomber les memes dans leur lager cérébral.

Des vieux s’inquiètent ici pour leur progéniture digital native, et le bourrage de crâne, nécessaire à la réussite sur les reseaux associaux.
Pensez à leur offrir Super Mario kart.

« Une mémoire modifiée

Si notre cerveau reste « génétiquement constant », il s’adapte culturellement aux innovations de l’époque, explique le neurologue Lionel Naccache1. Notre rapport à la mémoire s’est ainsi modifié, détaille-t-il en citant une expérience américaine de 2011 : lorsque nous cherchons une information, au lieu de solliciter notre mémoire, nous avons plutôt tendance à essayer de trouver notre smartphone, soit… l’objet susceptible de stocker ce renseignement. Du côté de la concentration et de  l’attention, trois facteurs semblent perturber leur fonctionnement : le multitasking (tenter de faire plusieurs choses en même temps comme apprendre ses leçons en jetant un œil sur Instagram, regarder deux écrans à la fois…) ; le fait d’être bombardé d’informations ; et celui d’être interrompu fréquemment dans son travail (par des appels, des notifications…). Les performances cognitives, la capacité d’enchaîner les tâches et l’assimilation des connaissances s’en trouvent altérées. Mais certains neuroscientifiques soulignent aussi l’impact positif des jeux vidéo. Simone Kühn, chercheuse allemande, a ainsi constaté un développement des régions cérébrales liées à la mémoire, l’orientation spatiale, la planification stratégique et les capacités psychomotrices chez des adolescents qui jouaient à Super Mario. »

https://www.psychologies.com/Culture/Ma-vie-numerique/Articles-et-Dossiers/Les-ecrans-les-eteindre-ou-les-apprivoiser/Neurosciences-l-impact-des-ecrans-sur-le-cerveau

Marie Sasseur dit: à

Maurice, c’est vrai. Les seuls textes que la plupart des gens sont capables de réciter par cœur sont des prières, et pour certaines prières, pas dans une langue qu’ils parlent.
Ou de chanter une chanson en langue étrangère sans en comprendre les paroles. Ca m’a toujours bluffée.

et alii dit: à

vedo; vous avez raison de mentionner le par coeur dans l’apprentissage de la musique ce que Chaloux pourrait confirmer;déjà pour les exercices pour la technique (le hanon, le czerny) mais aussi pour les « morceaux »;c’est le professeur qui tient la participation sur laquelle il/elle écrit, anotte (les doigtés pat exemple) -ça peut se terminer en massacre de la partition les corrections-pendant que l’élève joue

Marie Sasseur dit: à

#Pascal Bruckner, scénariste de… Polanski !
Un hommage détourné, qui va faire se tordre de rage Marie Sasseur !

Projection complètement fantasmatique, qui ne me concerne pas.

Bruckner a eu pour Polanski, en proie à des réactions de rejet légitimes, une question -d’ami?-suffisamment tordue, qui a mis à jour les véritables motivations de Polanski pour s’emparer de l’affaire Dreyfus.

Question tordue de Bruckner, intellectuellement frauduleuse, car elle contenait des éléments de réponse infondés, voire mensongers. Ce qui est honteux à plus d’un titre, surtout pour ceux qui ont été persécutés par les nazis, et une insulte à l’histoire.

JiCé..... dit: à

Dans notre sud profond et venteux, nous rendons hommage aujourd’hui à Soeur André, doyenne européenne des mammifères supérieurs, bête à bon dieu jouissant manifestement d’un appui divin, car la bête, en bon état général, fête ses ….116 ans.

Jazzi dit: à

Jicé, tu as signé le commentaire 888. Que faut-il en conclure ?

Rien compris à votre commentaire sur Bruckner, MS ! Pourquoi appelez-vous Ed Maurice ?

JiCé..... dit: à

J’en conclu que si 666 est toujours le chiffre de la Bête, 888 est celui de son Premier Adjoint, si si !

Marie Sasseur dit: à

#Rien compris à votre commentaire sur Bruckner, MS ! 

Vous m’avez interpellée sur Bruckner et Polanski, j’ai répondu. Je ne vous redonnerai pas les liens, ça a déjà été fait, sur Polanski et la Pologne aussi.

Maurice et moi avons joué à Mario kart. Devinette: que valait alors x+y ?

et alii dit: à

4
la mauvaise nouvelle: il y en avait UN à 4pédales et il n’est plus:
Cet instrument était assez unique en son genre: c’était le seul piano F278 Fazioli au monde à disposer de quatre pédales, selon la musicienne. Son concepteur, Fazioli Pianos, se trouve à Sacile, une région au nord-est de Venise célèbre pour son travail du bois.

À lire aussi
Dans les gares, ne tirez pas sur les pianistes
Aujourd’hui, le cadre en fer du piano est cassé et la structure est abimée à tel point que le propriétaire des pianos Fazioli a indiqué à la musicienne que l’instrument était désormais inutilisable. (slate)

et alii dit: à

Souvenirs de l’avenir, de Siri Hustvedt, raconte les débuts new-yorkais d’une jeune romancière à la fin des années 1970, vus à travers ses souvenirs. Pour l’auteure originaire du Midwest, aujourd’hui résidente à Brooklyn avec son mari, Paul Auster, imagination = mémoire. Venue à Paris pour présenter son roman, elle a accordé un entretien à EaN.

Petit Rappel dit: à

Je crains que l’allusion à Romain Lucazeau ne passe pas les faibles neurones de Marie Sasseur, Soleil Vert.
D, faut-il entendre que vous proposez votre Cerveau à Clopine?
JJJ,Thomas Clerc a écrit chez Alia, peut-être sur Sachs.
Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

#Je crains que l’allusion à Romain Lucazeau ne passe pas les faibles neurones de Marie Sasseur, Soleil Vert.

Court, je rappelle que dans le mot science-fiction, il y a le mot science, et là-dessus, vous pouvez toujours faire des moulinets avec les bras, je ne souhaite pas vous humilier publiquement.

Pablo75 dit: à

Mercredi, 12 février 2020, 9h40

Pablo 75, moi aussi j’aime bien Bruckner
raymond dit: à

Mais moi je parle d’Anton (que j’écoute beaucoup), pas de Pascal (que je ne lis jamais – je suis totalement incapable de lire un type coiffé comme lui).

Marie Sasseur dit: à

Bruckner a écrit des trucs intéressants sur le discours amoureux, à lire par curiosité, comme tous les soixante-huitards passés du col mao au Rotary.

Pablo75 dit: à

« Bruckner a écrit des trucs intéressants sur le discours amoureux… »

Il a déclaré dans l’Adagio de sa Septième Symphonie son amour pour Wagner, oui…

Bruckner – Symphony No. 7 in E major – 2 Adagio – Celibidache

https://www.youtube.com/watch?v=Znaac5QFNxY

Jacques Drillon dit: à

Et Alii

Une quatrième pédale, dite « pédale harmonique », inventée par Denis de la Rochefordière, est adaptable à tous les pianos. Son rôle est de lever tous les étouffoirs sauf ceux des notes jouées. (Effet de pédale, mais sans brouillage sonore.) Georges Pludermacher a enregistré son intégrale Ravel sur un tel piano.
Voir:
https://www.youtube.com/watch?v=ATlr-BJDofY

Pat V dit: à

Il est 10h32 ce 12/02/2020.

« Pour moi, Claire Bretécher est aussi importante que Guyotat. Ils sont nés d’ailleurs tous deux la même année » : c’est par ces mots que Christian Rosset a accompagné son hommage, tout sauf une nécrologie, des « notes » écrites en 2014 et publiées dans Éclaircies sur le terrain vague (L’Association), sur son art unique « de tenir à distance tout en touchant au plus près ».

Claire Bretécher a eu au moins un lecteur – un commentateur de premier plan – qui s’est permis de titrer une douzaine de feuillets écrits au sujet de ses pastels (de ses carnets – de ce qui se situe “hors bande dessinée”) : Notes sur Claire (Claire Bretécher, Portraits, Denoël 1983, p. 88 à 94). Daniel Arrasse est le nom de ce fin lettré (et grand regardeur).
(…)
Il parle avec art de cet art du portrait, en termes de désorientation, de déception, de prise de risque, comme on parle de toute entreprise, sinon avant-gardiste, disons subversive, hors limite, prospective, animée par autre chose que la rentabilité d’un savoir faire. Seul un non-spécialiste de la bande dessinée – un mal comprenant de la bédé, creusant des voies qui ne soient pas de garage – pouvait donner de la voix avec autant de justesse. Il écrit, à propos de certains dessins proprement détachés de tout projet séquentiel, qu’ils “laissent parfois entrevoir un raffinement de l’expression que l’efficacité de la bande exclut.” Tout est affaire de coups : de crayon ; d’œil. Ce coup de crayon qui “donne le trait de contour qui donne à voir l’idée. L’idée est souvent moche.” Un peu plus loin, il note qu’on dit “lire une BD” et non “regarder une BD”. “Comme si la BD était sans dessin, comme si le dessin n’y était pas le support majeur du message transmis et du plaisir spécifique qu’elle procure.”
https://diacritik.com/2020/02/11/au-plus-pres-a-distance-notes-sur-claire-bretecher-1940-2020/?fbclid=IwAR33OpP02uGI1uL_EbEtwG5kzREu9_Q_n0DKKiJpnc-Aj2H9cwqgQCc3tTc

closer dit: à

Monsieur Charoulet et cher compagnon. Permettez moi de vous dire que votre commentaire ne vole pas haut. La phrase que vous citez est l’une des plus connues de St Paul et vous n’avez pas l’air de le savoir…fâcheuse lacune. Quant à vos affirmations sur Jésus, elles sont du niveau d’un athée basique version petit père Combes. Pas digne d’être adressées à un major de l’agrég de philo!

Pablo75 dit: à

« Pour moi, Claire Bretécher est aussi importante que Guyotat. Ils sont nés d’ailleurs tous deux la même année » : c’est par ces mots que Christian Rosset…
Pat V dit:

On dirait une blague. Ou le début d’un roman parodique sur la crétinerie intellectuelle parisienne.

« Il parle avec art de cet art du portrait, en termes de désorientation, de déception, de prise de risque, comme on parle de toute entreprise,
sinon avant-gardiste, disons subversive, hors limite, prospective, animée par autre chose que la rentabilité d’un savoir faire. […] Il écrit, à propos de certains dessins proprement détachés de tout projet séquentiel, qu’ils “laissent parfois entrevoir un raffinement de l’expression que l’efficacité de la bande exclut.” Tout est affaire de coups : de crayon ; d’œil. Ce coup de crayon qui “donne le trait de contour qui donne à voir l’idée…. »

Quel blablabla – aussi inepte qu’arbitraire !! On peut appliquer la première phrase de ce texte à n’importe quel peintre. Et la dernière à n’importe quel dessin, y compris celui d’un gosse de 4 ans.

J’admire la capacité infinie qui paraît avoir Pat V d’avaler des textes bidon, le fait que 50 ans de pratique dans cet exercice ne suscite pas chez lui aucune fatigue, aucune interrogation, aucun doute. J’admire vraiment sa foi absolue dans « l’avant-gardisme, » dans « la subversion esthétique », surtout si elle est en plus « hors limite, prospective ».

Qu’est-ce que j’aurais aimé connaître sa joie immense d’être pendant des décennies toujours à la page ! Et celle de parler couramment le charabia hilarant de l’avant-garde esthétique, sans fou rires…

D. dit: à

D, faut-il entendre que vous proposez votre Cerveau à Clopine?

Plus précisément, j’attends le moment où mon cerveau se proposera de lui-même à Clopine.
L’intelligence artificielle va jusque là.

DHH, dit: à

j’avais beaucoup aimé le livre de Bruckner coecrit avec finkelkraut :Le nouveau désordre amoureux » qui s’attaquait vers 1970 au nouveau conformisme sexuel installé par mai 1968
je me souviens de l’image de couverture deux bonshommes de neige un instant avant de faire l’amour

DHH, dit: à

@vedo
merci de votre conseil mais cette capacité d’apprendre et de retenir s’émousse progressivement avec l’âge ce qui fait que cette usure est déjà tres avancée chez moi.
merci pour le ton de votre post avec ces propos amènes à mon endroit dont j’ose esperer qu’ils ne contiennent aucune ironie

Pat V dit: à

Et la dernière à n’importe quel dessin, y compris celui d’un gosse de 4 ans. Pablo 75.

A quoi bon répondre dans les détails à Pablo lorsqu’il est capable encore à son âge de nous sortir une telle phrase inepte?
Il en est encore resté à énoncer qu’ un enfant de 4 ans est capable d’en faire autant que n’importe quel peintre.
Effarant! 😉

Jazzi dit: à

12 février 2020 à 11 h 33 min
« Notre-Dame du Nil » de Atiq Rahimi.
Après l’adaptation de son propre roman « Syngue sabour, pierre de patience », prix Goncourt 2008, l’écrivain et cinéaste Afghan s’est inspiré cette fois-ci du livre éponyme de Scholastique Mukasonga, prix Renaudot 2012.
Dans son roman autobiographique, celle-ci se souvient du temps où elle était lycéenne à Notre-Dame de Citeaux à Kigali, faisant partie du quota des 10% d’élèves tutsis, lorsqu’elle a été victime de l’épuration perpétuée par les hutus en 1973, qui l’a contrainte à s’exiler avec sa famille au Burundi.
Transposé dans le huis-clos d’un établissement religieux dans de superbes paysages de montagne, ces exactions commises à Notre-Dame du Nil, précèdent et annoncent le terrible génocide qui s’est déroulé du 7 avril au 17 juillet 1994 (3 mois et 10 jours), au Rwanda, surnommé le « pays des mille collines », qui a fait près d’un million de victimes sur une population totale d’environ 12 millions d’habitants !
Film étrange et déstabilisant, qui nous conte sur le mode jazzy (le leitmotiv musical), à la manière africaine, une histoire effroyable où la réalité des faits est empreinte d’une certaine magie.
Dans un environnement exclusivement chrétien, sous la houlette autoritaire d’une mère supérieure belge, qui semble avoir oublié que le Rwanda est indépendant depuis 1962, les jeunes filles en fleurs, passablement métissées du film, rejetonnes des principaux responsables politiques hutus du pays, entretiennent envers leurs camarades de la minorité tutsis les tensions qui vont aboutir à la guerre civile, vingt-ans plus tard.
Rejetés de partout, ces derniers, héritiers d’une culture riche et singulière, nous apparaissent comme les Juifs d’Afrique. Tout à la fois enviés et haïs.
Ici, la vieille sorcière vivant en ermite dans la montagne, porteuse d’un savoir animiste et païen, incarne plutôt le bien, tandis que la mère supérieure, complice muette du massacre, au comportement résolument colonialiste, est à ranger du côté des forces du mal.
Le malaise du film provient essentiellement du fait que de la douceur et de la beauté paradisiaque émanant des premières images nostalgiques nous basculons soudainement dans l’horreur absolue.
Un film dont on ne ressort pas tout à fait intact.
D’autant plus lorsque l’on sait que la famille de Scholastique Mukasonga, qui était retournée au Rwanda, tandis qu’elle s’était installée en France, a été entièrement massacrée…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586113&cfilm=261635.html

Patrice Charoulet dit: à

@closer

Vous l’avez deviné : je suis un athée déterminé depuis cinquante ans. Ne croyez pas me vexer en évoquant Combes.Je n’ai pas besoin de lui pour être absolument certain que Jésus était un homme, qui est né , qui est mort et n’a bénéficié, à l’évidence, d’aucune résurrection. Libre à vous, si vous être chrétien, de croire à toutes les fables religieuses. Vous pouvez même, si ça vous amuse, croire aux miracles , à la virginité de Marie, et continuer vos prières très régulièrement.

christiane dit: à

Bruckner, je me souviens de son essai Le paradoxe amoureux (Grasset) 2009.
La vocation amoureuse du couple actuel étant l’ultime transformation des mariages arrangés, ces contrats privés entre deux familles, ne tenant pas compte des sentiments mais seulement des normes et des conventions. Avoir des enfants, transmettre un nom ou un patrimoine.

Tenter d’être heureux, de faire durer la passion, fut une métamorphose liée à la libération sexuelle qui a suivi les années soixante si candides.
Précarité de ces rêves d’absolu. On promettait de s’aimer « pour toujours » dans un couple fondé sur l’amour, et seulement sur l’amour mais si l’amour attache, la liberté sépare…
Du libertinage du XVIIIe siècle à la révolution sexuelle du XXe, suivant le romantisme et le libertinage on se fia au hasard, avec un désir de fidélité et de faire durer l’érotisme (jouissance obligatoire !).
Un vrai « désordre amoureux » dans une société hyper-sentimentale… La liberté se conjuguerait-elle avec l’amour durable ?
« On a donc délivré l’amour comme on délivre une princesse endormie. Mais on a délivré aussi l’individu de la gangue des traditions, de la religion, de la famille. »

Depuis le temps a passé… en 2011, l’essai est sorti en livre de Poche. Lit-on avec autant de curiosité en 2020 cet essai réaliste et ironique de la condition amoureuse ? Bouscule-t-il encore le lecteur ? Deux unions sur trois se terminent en séparation. C’est le temps des couples recomposés, des familles monoparentales, de ceux qui choisissent de vivre seuls.
Pascal Bruckner, nouveau lecteur du jury Goncourt, va-t-il promouvoir des romans où ce tragi-comique de l’amour contemporain se prend les pieds dans le tapis ?
Je n’oublie pas qu’en exergue de son essai, Pascal Bruckner avait choisi une citation de La Rochefoucault : « Si l’on juge de l’amour par la plupart de ses effets, il ressemble plus à la haine qu’à l’amitié ».

renato dit: à

Bruckner ? le Goncourt c’était déjà n’importe quoi avec Pivot. Il y a quoi juste après n’importe quoi ?

En tout j’aurais lu 4 lauréats du Goncourt, Atiq Rahimi fait partie de ce petit lot.

christiane dit: à

Pat V dit: « Claire Bretécher a eu au moins un lecteur – un commentateur de premier plan – qui s’est permis de titrer une douzaine de feuillets écrits au sujet de ses pastels (de ses carnets – de ce qui se situe “hors bande dessinée”) : Notes sur Claire (Claire Bretécher, Portraits, Denoël 1983, p. 88 à 94). Daniel Arrasse est le nom de ce fin lettré (et grand regardeur). »
Merci pour ce lien passionnant. Arrasse a laissé des écrits essentiels sur la façon de regarder un dessin, un tableau. Ce qu’il dit là de Claire Brétécher est formidablement réfléchi.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Comme tous les nuls qui admirent les charabias philosophiques ou esthétiques, tu ne sais pas lire: « Ce coup de crayon qui “donne le trait de contour qui donne à voir l’idée…» est une phrase qui peut s’appliquer à tout dessin, y compris celui d’un gosse de 4 ans. C’est ça que je dis. Que la phrase est digne de La Palice. Et pourtant tu l’avales comme si c’était un propos de Matisse sur le dessin (si tu lisais ce que les grands peintres ont écrit sur la peinture, tu avalerais moins de bêtises).

« Il en est encore resté à énoncer qu’un enfant de 4 ans est capable d’en faire autant que n’importe quel peintre. » N’importe quel gosse de 4 ans fait mieux qu’un escroc comme Robert Ryman, avec ses tableaux totalement blancs que Claude Berri payait au prix fort et qui toi pourraient te faire bander si tu en étais encore capable.

Pablo75 dit: à

je suis un athée déterminé depuis cinquante ans.
Patrice Charoulet dit

Le genre d’athée qui appelle Dieu le Hasard?

Marie Sasseur dit: à

Bretecher n’a pas fait que du dessin de BD.
Elle a peint des tableaux de facture très classique, elle le racontait dans une interview.
Un lien ?

Jazzi dit: à

« Je le voyais comme un homme qui aime les jeunes filles. En France, on ne l’a jamais vu avec des garçons, » dit Josyane Savigneau

Quelle phrase idiote, où l’on doit comprendre que la pédophilie avec des garçons est plus délictueuse que l’autre ?

renato dit: à

Bretecher, portraits, il y a un [beau] livre : Portraits sentimentaux. Bonne technique, regard soutenu.

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
quand bretecher rencontrera STEINER là haut, elle pourra lui montrer qu’elle aussi, elle a travaillé sur Martin

Génial !

renato dit: à

J’aimerais que le paradis existe car je pourrais de là-haut pisser sur ici-bas. Cela étant dit, j’aurais une petite préférence pour l’enfer : mieux fréquenté.

renato dit: à

Quid pro quo ? Martin est le fils de Claire.

Jazzi dit: à

Ce que l’article du New York Times ne nous dit pas, Pat V, c’est qui paye la pension complète de Gabriel Matzneff depuis décembre 2019 dans son palace de la Riviera ?

Pat V dit: à

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Comme tous les nuls qui admirent les charabias philosophiques ou esthétiques, tu ne sais pas lire:

Pablo est dans l’excès,( avec l’accent espagnol cela fait encore plus vrai) depuis quand citer un lien c’est « admirer » le contenu de ce lien?
Le charabia du chat rabbiato, il faut le tester comme la pâtée pour chien, vous connaissez, non? 😉

Petit Rappel dit: à

« Dans Science Fiction il y a le mot science, » etc. ( L’inenarrable MS)
ça , c’est l’approche positiviste du genre. Elle peut parfaitement se faire oublier chez un Priest, entre autres. Ou n’être présente qu’à l’état de cause machinale dans la première des Chroniques Martiennes…Encore faudrait-il lire le genre littéraire en question. MC

Soleil vert dit: à

renato dit: à
Quid pro quo ? Martin est le fils de Claire.

Yes mais en illustration de l’article de P. Assouline sur Heidegger c’aurait été top.

Marie Sasseur dit: à

Il veut mon 06, Court?
Je lui ai demandé de me ficher la paix, sur un sujet qu’il ignore. C’est pourtant clair.

Marie Sasseur dit: à

Au fait, j’espère que Passou nous donnera la composition de la red team, idée concoctée par une officine assez obscure, en fait.

Pat V dit: à

N’importe quel gosse de 4 ans fait mieux qu’un escroc comme Robert Ryman, avec ses tableaux totalement blancs que Claude Berri payait au prix fort et qui toi pourraient te faire bander si tu en étais encore capable.P75.

Ah, R. Ryman,celui-là même que Yasmina Reza prit comme sujet central de sa plus célèbre pièce de théâtre, ART! 😉

Marie Sasseur dit: à

Qu’est ce qu’il veut cette buse de Court, un petit topo Powerpoint sur les lois de la thermodynamique, pour comprendre quelque chose à des bouquins de science-fiction. Genre qu’il réduit à rien, a des doigts boudinés, lol.

Faut se rappeler toutes les conneries qu’il sort ici!

Marie Sasseur dit: à

« Ah, R. Ryman,celui-là même que Yasmina Reza prit comme sujet central de sa plus célèbre pièce de théâtre, ART!  »

Absolument divertissant, avec dernièrement Darroussin et C. Berling.

christiane dit: à

@M.Court.
Pat.V., par sa citation Arasse/ Brétécher, m’a donné envie de feuilleter ce livre passionnant de Daniel Arasse Histoires de peintures (Gallimard).
Me souvenant de notre récent échange sur l’Histoire et… la fiction, j’ai relu le chapitre 25 que j’avais peu exploré : « Peut-on se faire historien de son temps ? »
J’aimais son regard sur l’art (il est mort en 2003), son intelligence, son honnêteté. Que de tableaux j’ai appris à mieux regarder grâce à ses écrits (Raphaël -Fragonard – Courbet- Vinci – Titien – Pierro della Francesca – Fra Angelico – Mantegna – Vermeer – Vélàzquez – Manet – Ingres…) mais aussi grâce aux 25 épisodes diffusés sur France Culture en 2003 d' »Histoires de peintures ».
Il faisait voir des tableaux par l’écriture ou la voix donnant tant envie d’aller les voir pour mieux les regarder.
Donc dans ce 25e chapitre, ces lignes :
« J’aurais aimé pouvoir discuter avec Raphaël ou Léonard. Cela oblige à se rappeler qu’en tant qu’historien on vient toujours en second, même si on travaille sur des œuvres du passé. L’historien est la deuxième main tandis que l’artiste prime. Et converser avec lui a le mérite, non pas de corriger le discours de l’historien (car l’artiste peut lui-même se tromper sur son travail), mais d’amener l’historien, ou le critique, à garder une position de réserve, un respect vis-à-vis de l’artiste. J’ai une très grande admiration pour les artistes, quel que soit leur médium et même s’ils ne sont pas très bons, parce qu’ils prennent des risques. Ils partent de rien pour en faire quelque chose. L’historien ou le critique, de son côté, part de quelque chose pour en faire autre chose, ce qui est très intéressant mais secondaire.
Je pense toujours à cette phrase de Chardin que rapporte Diderot dans sa préface au Salon de 1765 ou 1767 : Chardin était responsable de l’accrochage des tableaux, il dit à Diderot : « Monsieur Diderot, de la douceur… », avant que celui-ci ne commence à descendre sauvagement les peintres… »

Pat V dit: à

N’importe quel gosse de 4 ans fait mieux qu’un escroc comme Robert Ryman, avec ses tableaux totalement blancs que Claude Berri payait au prix fort et qui toi pourraient te faire bander si tu en étais encore capable.P75.

Bof, bof, on peut à la rigueur jouir ( avec tout ce que la jouissance peut vous apporter de complexité) à la vue d’une œuvre d’art ( comme Berri à dû jouir d’acheter le rare et cher tableau )mais bander, c’est mécanique et rudimentaire (à l’image que vous exposez de votre conception de l’art en général) mon cher Pablo! 😉

et alii dit: à

Lire aussi Appropriation culturelle : quand emprunter devient exploiter le point
et si ça vient en France pour de bon

renato dit: à

La chaîne et la trame, même s’il n’y a rien on peut regarder et voir quelque chose.

JiCé..... dit: à

PatV
Vous dites « bander, c’est mécanique et rudimentaire » ce qui est une affirmation monstrueuse ! Il n’y a rien de plus élaboré comme spiritualité que de bander lorsque le temps est au beau fixe !

Si l’infâme Lucifer m’avait proposé de démontrer le dernier théorême de Fermat* et devenir, ainsi, aussi célèbre qu’Andrew Wiles le fit en 1994, et cela à condition d’abandonner toute bandaison, j’aurais refusé l’orgueil de devenir immortel préférant l’animalité fabuleusement intellectuelle de cet acte que vous qualifiez de « rudimentaire ».

C’est dire la valeur que je lui accorde !

*Grand théorème de Fermat — Il n’existe pas de nombres entiers strictement positifs x, y et z tels que : x^{n}+y^{n}=z^{n}, dès que n est un entier strictement supérieur à 2.

gisèle dit: à

Ce matin,12/02/2020 le torchon brûle, ce me semble, entre Marie Sasseur et Petit Rappel. « Règlement de comptes à O.K. Corral »? Petit Rappel ,en Kirk Douglas ? Marie Sasseur en Rhonda Fleming, irrésistible et …qui chante « my heart cries for you… »
https://www.youtube.com/watch?v=itoNQQopeFk.
Demain, c’est la Saint Valentin …don’t look back in anger, good luck!

Ed dit: à

« Demain, c’est la Saint Valentin »

J’ai toujours été célibataire pendant cette fête et l’ai toujours adorée. Tous les ans, je fête la Sans Valentin avec mes potes, histoire de célébrer son célibat comme il se doit. Cette année, pas d’exception à la règle, on va s’enfiler des cocktails sur la Reeperbahn !

Ed dit: à

En plus c’est pas demain, mais après-demain gisèle !!

renato dit: à

Au Lehmitz ?

D. dit: à

on s’enfile ce qu’on peut à la Saint-Valentin.

vedo dit: à

DHH: Il y a l’âge, mais il a aussi bon dos. Certes, passé 15-16 ans on ne peut plus apprendre une langue sans accent (e.g., Kissinger et son cadet), mais il y a d’autres facteurs qui favorisent les jeunes âges et qui n’ont rien à voir avec la physiologie. Je ne suis aucunement spécialiste, mais apprendre est aussi une activité sociale. Il suffit de voir comment des jeunes se relancent les unes aux autres des réponds (ce me semblent surtout les filles), ou les répliques de cinéma. Cette activité de groupe diminue avec l’âge et il faut y pallier. Pour apprendre un texte, prendre une video ou un texte d’une pièce de théâtre. Faire contribuer d’autres sens, l’oreille, les yeux. Pour un instrument de musique il y a encore bien plus, en fait tout le corps. Je suis surpris, et un peu peiné, que vous ayez pu penser à voir de l’ironie dans mon message. Je faisais pourtant une allusion qui aurait du la prévenir. Ce doit être l’air de cet espace. Je m’éclipse. Vale.

D. dit: à

Question sérieuse : à quoi servent les accolades dans l’équation, JiCé ?

et alii dit: à

mais apprendre est aussi une activité sociale.
vous avez raison!combien de gens ont appris, contraints, sans choix des « moyens » une autre langue!
et pas tous à la fac, comme il arrive, ou dans des écoles avec des « unités « pour adultes;et avec l’aide d’internet, aujourd’hui!
j’ai connu des gens qui se sont mis au piano après cinquante ans;et ont progressé;
il faut bien se renseigner d’abord, mais c’est possible!

Pablo75 dit: à

Bof, bof, on peut à la rigueur jouir ( avec tout ce que la jouissance peut vous apporter de complexité) à la vue d’une œuvre d’art ( comme Berri à dû jouir d’acheter le rare et cher tableau ) mais bander, c’est mécanique et rudimentaire
Pat V dit:

Cela fait tellement longtemps que Pat V n’a pas joui qu’il a oublié que les mâles doivent bander pour jouir. En outre, il nous informe que dans sa jeunesse pour lui l’érotisme était quelque chose de rudimentaire qui le faisait bander mécaniquement.

Eh be, pas folichon, le Pat: nul dans les discussions esthétiques, assommant au lit.

Ed dit: à

Je tends une perche énorme en pensant que cet obsédé de jazzi allait se jeter dessus, mais non, c’est dédé le gros malin qui la prend.

@renato, non. Très bonne adresse tout de même. D’où vous le connaissez ?

Phil dit: à

d’où vous le connaissez

beau germanisme, Ed. votre français risque de griller comme une saucisse.

et alii dit: à

vedo apprendre suppose de reconnaître que l’on ne sait pas tout,ni même autant qu’un enfant « normal »;et qu’il y a des gens, et même beaucoup de gens qui savent

Ed dit: à

Outch, Phil. Vous avez raison, mais je vis en Allemagne depuis bientôt 10 ans, et parle allemand 80% du temps.

Marie Sasseur dit: à

gisele M. Court cherche un MOOC, pas la moquerie.

JiCé..... dit: à

@D
A isoler l’exposant….

D. dit: à

Balkany remis en liberté, je suis content pour lui et son épouse.

D. dit: à

On peut toujours isoler un exposant mais dans le cas présent ça ne sert strictement à rien.
Bon changeons de sujet.

vedo dit: à

Et à lui, apprendre, c’est quand même une des activités les plus importantes. Et le principal, c’est d’en avoir le goût. Bonne continuation!

vedo dit: à

Et alii

et alii dit: à

vedo, justement je me souviens d’avoir lu un article sur sciences et avenir qui_ traitait du vieillissement, de la mémoire , et d’un grand specialiste israélien geriatre?gérontologue??Qui terminait en évoquant les belles chansons françaises (recueillies par lui dans ses travaux sur la mémoire):or, j’ai parlé de cet article avec un geriatre originaire de Nice qui était très musicien-il jouait de la guitare dans son service pour ses patients et connaissait des chansons en anglais qu’il me retrouvait (ou faisait découvrir)-il adorait Léonard COHEN- c’était un homme très aimé de tout l’hopital (soignants et patients) je me souviens aussi qu’il avait découvert Onfray à la radio en voiture dans son trajet pour aller à l’hosto:il aimait bavarder avec moi (et me dépannait en cigarettes!) et moi avec lui;
or je ne retrouve pas le nom de ce spécialiste israélien -qu’il ne connaissait pas- et j’aurais aimé l’indiquer sur ce fil pour l’état des recherches sur vieillissement , mémoire, musique;on m’excusera , bien sur, je sais que pour savoir quelque chose, il faut l’avoir oublié,mais j’enrage de ne pas arriver à le retrouver ;si quelqu’un le trouve, cet homme israélien béni pour ses travaux, tant mieux ;tout le monde pourra en profiter, accéder à ses publications ;bonne fin de journée

OZYMANDIAS dit: à

Le passé de nos jours à venir…

et alii dit: à

je l’ai trouvé c’est :
Nir Barzilai, considéré comme une sommité mondiale dans son domaine, court d’un rendez-vous à l’autre. À son agenda est inscrite la mise au point d’un essai clinique unique au monde qui visera à montrer « qu’une molécule peut retarder l’apparition de toutes les maladies dont l’incidence augmente avec l’âge ». Son nom : la metformine, un médicament très connu qui diminue la résistance à l’insuline dans le traitement du diabète de type 2.

« J’étais sceptique au départ, confie sa collaboratrice Sofiya Milman, professeure assistante, mais les études qui montrent que la metformine protège contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et toute cause de mortalité m’ont convaincue. » Même si son mécanisme est encore inconnu.

Une capacité à faire ce que l’on veut sans peur

En investisseur prévoyant, Nir Barzilai a déjà cofondé la start-up CohBar pour développer de futurs médicaments contre le vieillissement. Mais pour l’heure, l’objectif n’est pas de faire fortune. L’étude TAME (Targeting Aging with METformin) est financée par une association à but
https://www.israelscienceinfo.com/medecine/dr-nir-barzilai-technion-hadassah-trouver-les-facteurs-protecteurs-des-maladies-liees-a-lage-video/

DHH, dit: à

je connais un autre tableau tout blanc mais, celui-là figuratif:Procession de communiantes chlorotiques par temps de neige »
il est d’Alphonse Allais
Dans l’expostion de peintres pompiers ou il figurait il était bien spécifié qu’il était interdit de le photographier

et alii dit: à

ET Jai trouvé l’article initial;mon souvenir est impeccable :
« Personne ne gagnera d’argent si ce médicament prouve son efficacité car la metformine est un générique qui coûte quelques centimes la dose seulement », assure le chercheur. Nir Barzilai sort de la poche de sa blouse un flacon du médicament, qu’il s’auto-administre tous les jours. « C’est un hasard, j’ai une prédisposition pour le diabète ! » lance-t-il dans un sourire. Cette vocation de médecin-pionnier lui vient, selon lui, d’une « interaction gènes-environnement ». Né à Haïfa en Israël en 1955, d’une mère russe et d’un père tchécoslovaque, Nir Barzilai appartient à une famille comptant beaucoup d’infirmières — « dont ma mère » — et de médecins — « dont mon père, que j’accompagnais dans
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/portrait-nir-barzilai-le-medecin-en-guerre-contre-le-vieillissement_107605

et alii dit: à

les mots qui « marchent »
L’absence de biomarqueurs du vieillissement, quantifiables et mesurables lors d’essais cliniques, empêche la validation d’un médicament ? Qu’à cela ne tienne ! Les chercheurs adaptent leur vocabulaire, parlant de « comorbidités» (troubles associés à une maladie) plutôt que de « vieillissement ». Nir Barzilai assume le tour de passe-passe : « Peu importe comment la FDA l’appelle, tant qu’on peut le retarder !

renato dit: à

Mon prof de piano prétendait que l’on apprenne les partitions par cœur. Après exécution, il se mettait au piano et, avec exemples, il me disait où je m’étais trompé. Parfois, le jour après les concerts ou une première à la Scala il me demandait si j’avais des critiques à porter et si oui de jouer les exemples au piano. Il arrivait qu’il ouvre une partition quelconque — inattendue — et il fallait « bien » la lire du premier coup.

renato dit: à

Malevič — Malevitch —, Carré blanc sur fond blanc, 1918.

Pat V dit: à

En revenant d’un grand bol d’air sur les causses voilà sur quoi je tombe :

Cela fait tellement longtemps que Pat V n’a pas joui qu’il a oublié que les mâles doivent bander pour jouir.

Mais notre pauvre Pablo nous donne (rudimentaire mon cher Sade!)là, une définition très restrictive,banale et sans imagination, genre littérature de gare, du verbe jouir.
Il n’a jamais réussi à comprendre que l’on jouit par tous les pores et aussi par l’esprit! 😉
J’ai effectivement jouit d’un bon air pur et de paysages à vous couper le souffle cet après-midi.
Une bonne douche et l’on est ragaillardit pour toute la soirée! 😉

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: « Le passé de nos jours à venir… »

« Du fond de mon avenir, pendant toute cette vie absurde que j’avais menée, un souffle obscur remontait vers moi à travers des années qui n’étaient pas encore venues et ce souffle égalisait sur son passage tout ce qu’on me proposait alors dans les années pas plus réelles que je vivais. […] Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. »
L’Étranger (épilogue) – Camus.

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
C’est peut-être cela le bonheur dans son sens camusien : Le fait, non pas d’être heureux, mais de se sentir heureux, brièvement mais depuis longtemps, comme une réminiscence mal définie d’un incertain bonheur antérieur, un déjà-vécu de joie immémoriale que nous avons oublié, certes, mais pas à tout jamais.

Patrice Charouylet dit: à

ENCORE HEIDEGGER

Un de mes 991 (!) amis Facebook, qui a écrit des choses pleines d’intérêt, a la curieuse idée, sur sa page Facebook, de mettre une photo de Heidegger, avec cette simple légende :
« Superbe photo de Martin Heidegger ».

Je commente sur sa page en ces termes :
« Patrice Charoulet. Lire de toute urgence :
Emmanuel Faye, Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie*. Ce livre offre mille preuves de l’action nazie de cet homme.Qui refusera de lire ce livre d’Emmanuel Faye, professeur à l’Université de Rouen, demeurera dans l’aveuglement. »

*coll.  » Biblio, Essais,Le Livre de poche, 2007,
769 p., 9 euros

et alii dit: à

donatien grau sur Guyotat
, dans un enseignement créé pour lui sous l’intitulé « Histoire de la langue française par les textes » est une bénédiction.

Dans ce volume de près de sept cents pages, l’écrivain se fait professeur, pour un public d’étudiants étrangers, peu familiers de la langue même, et encore moins des auteurs qu’il évoque. On y croise, durant vingt-trois leçons, les présences de Michelet, Gibbons, Nerval, Vigny, Dante, Froissard, Joinville, tant d’autres encore.

Cette sélection de textes, qu’il lit à ses étudiants, manifeste l’immense érudition de l’écrivain, qui constitue le soubassement de son œuvre. On ne peut pas la comprendre sans cela. On ne peut pas comprendre la réinvention si on ne sait quelle norme elle réinvente.

Et ces Leçons sur la langue française pourraient bien être sous-titrées L’Histoire et la réinvention.
https://laregledujeu.org/2011/12/13/8120/pierre-guyotat-professeur/

vedo dit: à

Renato,
Merci pour ma découverte de Maria Tipo. On comprend pourquoi Marta Argerich parle de « sensational ». J’ai trouvé encore plus impressionant certaines de ses variations Goldberg (e.g., #5), quelle légèreté et précision! Sa Waldstein a sa place parmi les plus grands. (Je viens de comparer avec une de mes références, Guilels; là aussi quelle précision, c’est enthousiasmant). Pour l’Op 109, mon test est le thème des variations. Je ne trouve jamais ce que j’y comprends, un mélange de légère nostalgie et de tendresse (sans doute viennoise), en chantant, et d’une certaine manière, pas trop « pianistique » (si je puis dire), avec cependant l’importance de la frappe de chaque note, les contrastes, etc.. Si nous étions ensemble, j’essayerais volontiers de faire ce que votre professeur vous demandait après un concert. Et pour Marta Argerich dont on a bizarrement écrit ici, je viens d’écouter à la radio la sonate en do mineur de Beethoven avec Gidon Kremer. Elle me semble leur convenir parfaitement.
Bref, merci pour cette information.

rose dit: à

Deux nouvelles d’importance, jeudi 13 février à 4h19.
Ma maman a décidé de ne pas continuer sur la pente descendante.
Je lii ai rappelé son jeune âge et tous ceux qii l’aimaient. Elle me dit tous les jours « je rentre chez moi ».
Je lui ai offert un petit camion de l’Occitane et une fiat 500 de sablés bretons : nous avons les véhicules. Elle a choisi la Fiat 500, moi le camion style Estafette vert et jaune. J’apprends la patience. Ma maman me dit si on ne me donne pas le feu vert je le prends on part quand même.
Pour akoir « alerte enlèvement » sur tout le trajet, comme à l’aller ?
Seconde nouvelle :
Ai restauré le dialogue avec mon frère : une heure quarante cinq à être agonie d’injures et à tenir : je suis violente paranoiaque cinglée, je vis de pagnolades, je vous en passe et des meilleures.
Ma mère étant le centre de notre intérêt.
Cela s’est terminé par une grande nouvelle que je partage avec vous (comme Passou, le jour lointain où il m’a dit : mais vous n’êtes pas toute seule ! ».
Mon frère :
« Tu es riche ».
Moi, interloquée le regardant droit dans les yeux et décidée à pousser le bouchon plus loin :
« Oui, je suis fortunée ».
Voili, voilou.
C’est dit c fait.
Comme il ne me connaît pas, un iota, il ne sait pas de quoi mon coeur est fait.
Alors, j’ai confirmé.

et alii dit: à

j’ai entendu une cantatrice raconter sur F.M. qu’à son étonnement,elle savait son rôle sans l’avoir jamais appris; sa mère , enceinte d’elle le chantait;
n’ayant pas sa mémoire , je ne peux vous donner les précisions

et alii dit: à

rose, vous avez fait du chemin! vous êtes courageuse,
on n’en doutait pas, mais j’espère que vous allez pouvoir vous reposer un peu, et votre maman aussi;soyez prudentes.On pense à vous

et alii dit: à

Shareimprimer
Un ouvrage un peu particulier vient d’être traduit en yiddish : le premier tome de la saga Harry Potter, connu sous le titre Harry Potter à l’école des sorciers en français. La traduction a été publiée par l’éditeur suédois Olniansky Tekst Farlag, et le premier tirage, de 1000 exemplaires, s’est écoulé en deux jours seulement.
Un deuxième tirage est d’ores et déjà disponible : pour répondre à l’afflux de commandes. Peu importe la langue, Harry Potter est un succès : la traduction par l’éditeur suédois Olniansky Tekst en yiddish manquait à un public de lecteurs impatients, semble-t-il. Des commandes ont été reçues des États-Unis, d’Israël, de Pologne, de Suède, d’Australie, du Maroc ou encore de Chine.
La traduction de l’ouvrage a été signée par Arun Viswanath, 29 ans, fils du poète Gitl Schaechter-Viswanath, lui-même auteur d’un dictionnaire de référence anglais-yiddish.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/le-premier-tome-de-la-saga-harry-potter-traduit-en-yiddish/99221?origin=newsletter

JiCé..... dit: à

POUR SALUER LE GOUVERNEMENT
« Lors d’une commission parlementaire réunie sur le sujet mardi, Mathilde Lignot-Leloup, directrice de la Sécurité sociale, a reconnu un surnombre de 2,6 millions de cartes vitales actives, faisant craindre à certains observateurs une fraude sociale de grande ampleur. »

L’exception culturelle de notre cher vieux pays endetté…le reste est littérature.

renato dit: à

« Et dire que nous ne sommes que le 12-2-2020 »

Le catalogue chronologique thématique des œuvres de LvB que je consulte compte mille et plus pages (11×17, papier bible), j’ai donc, l’ombelle des talus, assez de matériaux pour couvrir l’année.

Patrice Charoulet dit: à

BOUFFONS EN POLITIQUE

La rumeur Hanouna fait déjà couler beaucoup d’encre. Ils a ses fans. Je ne suis pas de ce nombre, et je refuse de voir ses émissions. Le peu que j’en ai vu m’a suffi.
On allègue le précédent Coluche. Il y en a d’autres.
L’Ukraine a élu le comédien Volodymir Zelensky, novice en politique, à une majorité écrasante pour diriger le pays.
Le bouffon Beppe Grillo, en créant le Mouvement 5 étoiles, a obtenu un quart des voix aux élections générales italiennes de 2013.
Le bouffon n° 1 , actuellement sur notre globe se prénomme Donald. Roi de la télé des années durant, allant se faire acclamer dans des salles de catch en feignant de donner une correction à l’arbitre par terre, voilà l’homme qui dirige la plus grande puissance économique et militaire du monde.
Ukraine, Italie, Etats-Unis, j’en oublie, sont des signes d’une profonde inculture philosophique, politique, historique des peuples. Désarroi, liquéfaction, effondrement, décadence, gilets jaunes,Hanouna…Désolante litanie.

Chaloux dit: à

« Selon M. Busnel, l’animateur de La Grande Librairie, « les jurés littéraires en France sont totalement corrompus. »  »

New York Times.

Hurkhurkhurk!

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