de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jacques Drillon

Pour saluer Jacques Drillon

Elégant jusqu’à bout, Jacques Drillon, qui vient de nous quitter à 67 ans la nuit de Noël. Jusqu’à la toute fin. Le 21 septembre dernier, avec quelques autres, je recevais de lui ce courriel:

«Chers tous,

Pardonnez ma brutalité : j’ai une sale tumeur au cerveau. Autant vous dire que mon avenir, même proche, n’est pas brillant. Nous allons essayer de ne pas le rendre trop lamentable. Plus grand chose ne marche, et tout va s’arrêter prochainement. La pensée d’abord, puis la vie.

Prenez de mes nouvelles auprès de ma femme (mxxxx)

Je vous embrasse,

Jacques »

Il fallait garder le secret par respect pour sa volonté de discrétion, sa pudeur. Le laisser faire ses adieux à sa façon le 1 er octobre, sur le site de la République des livres où je lui avais bien naturellement et bien amicalement offert l’asile poétique à sa demande. Le dernier de ses fameux « Petits papiers », respiration hebdomadaire aussi précieuse à leurs lecteurs que ceux de Félix Fénéon ou de Georges Perros, contenait notamment cet adieu crypté :

(Fin)

La vie, où tout est décalé, en quinconce.

Puis le silence. Qui nous ramène, comme lui l’éprouvait, non à la mélancolie mais plutôt au cafard et à la nostalgie. J’ignore s’il était « notre Mozart » comme l’écrit Jérôme Garcin dans le beau Tombeau qu’il consacre à celui qui fit étinceler les colonnes du Nouvel Observateur durant une trentaine d’années par son humour, sa jovialité, son érudition, sa virtuosité et l’éclectisme d’une curiosité que l’on pouvait croire véritablement illimitée non seulement dans bien des domaines aussi éloignés les uns des autres tels que la musique, les mots croisés, la traduction ou le cinéma, mais au sein même, au plus profond et au plus obscur de chacun d’eux, brillant sans la ramener qu’il s’agisse des transcriptions de Liszt ou de la forêt de Compiègne. Du sérieux dans la bouche et sous la plume d’un grand lecteur qui ne se prenait pas au sérieux car son espièglerie était toujours en alerte : il n’y avait que lui, à Noël 2008, pour suggérer de déposer sous le sapin comme livre à offrir à ses ennemis, le rapport de la HALDE ou Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité où l’on s’insurgeait que des manuels scolaires utilisent « Mignonne, allons voir si la rose… » au motif que le poème de Ronsard « véhicule une image somme toute négative des seniors » ! C’est peu dire que la polémique ne l’effrayait pas A croire que parfois, non sans provocation, il la recherchait pour le plaisir du débat d’idées, le vrai: musclé, argumenté, vif, coupant mais fécond.

Pour ceux qui ont eu le privilège de sa conversation et l’honneur de son amitié, il était avant tout un homme de qualité. Quelqu’un de rare. De ceux dont on se demande en les regardant partir avec qui parler désormais. Pour le garder vivant, savourer sa voix encore et encore, le retrouver dans ses propres mots, ses « Petits papiers » sont en ligne, ainsi que ses innombrables articles dont cet envoi, long, fouillé et drillonissime offert aux lecteurs de la RDL sur les traducteurs de Shakespeare, lui qui avait traduit le Roi Lear pour une adaptation à France-Culture. Les premières phrases en donnent un avant-goût :

« Il existe trois sortes de langues françaises : l’écrite, la parlée, et celle des traductions de Shakespeare.

Lorsque j’étais enfant, on me disait que la version était un exercice de français. Les traducteurs de Shakespeare n’ont jamais été enfants.

Les traductions de Shakespeare sont presque toutes incompréhensibles. D’une lenteur exaspérante, d’une parfaite inefficacité dramatique. Shakespeare y a résisté, comme les malades de Molière à leur médecin.

Mais ce n’est pas le seul miracle : les comédiens aussi ont survécu à ce traitement, à ces phrases imprononçables, à ces tirades obscures ; et ce n’est pas le moins prodigieux…

On lira longtemps certains de ses livres dût-on se les repasser entre initiés de la secte. L’indispensable Traité de la ponctuation (Tel/ Gallimard, 1991) devenu un classique du genre (dans ses jeunes années, il avait consacré un doctorat de linguistique à La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire), bien sûr, mais aussi d’autres textes selon les goûts et les humeurs : Tombeau de Verlaine (Folio), Sur Leonhardt (Gallimard), Face à face (Folio), Gide et la crapette (Du Lérot)…  Qu’on me permette de rendre hommage à son style en évoquant Cadence, son ouvrage le plus autobiographique, puis une préface qu’il donna à un livre de et sur Glenn Gould.

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements.

 Jacques Drillon et la musiqueQue n’a –t-il pas fait avec elle ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.   .

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression, on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope.

« Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

La musique, difficile de ne pas y revenir pour finir avec « Le plaisir et l’extase », la lumineuse préface qu’il donna au livre d’entretiens entre le pianiste Glenn Gould et Jonathan Cott ((141 pages, 13 euros, Les Belles Lettres, 2012). Il n’y avait de cesse de défendre son héros en plaidant pour son absolue normalité, qu’il s’agisse de ses phobies, ses tics et tocs, ses manies, ses excentricités que les medias n’ont jamais su traiter autrement que sous l’angle de la pathologie faute de chercher à les comprendre. Normal, donc, même s’il sait que « le génie de ce crétin », pour reprendre un mot du chef d’orchestre George Szell, le place à part et nécessairement en marge. Drillon touche à l’âme des choses lorsqu’il justifie la solitude en réclusion de Gould :

« Ceux qui voient en l’isolement d’un créateur une névrose, ceux qui voient en Gould un misanthrope et un fou, sont les consommateurs. Le consommateur est incapable de concevoir l’origine de ce qu’il consomme, de comprendre ce qui a présidé à sa création, de ne pas voir en l’autre un autre consommateur. Incapable d’aimer les hommes, puisque incapable de les quitter ».

Et c’est sur cette même idée d’une marchandisation du sublime qu’il conclut par une contrepèterie revendiquée comme telle :

« L’Âge d’or s’est mué en Auge d’art ».

Et le livre lui-même ? Oublié, contrairement à la préface…

(« Festival de musique gitane, Straznice, Tchécoslovaquie, 1966 » photo Josef Koudelka; « Jacques Drillon » photo Catherine Hélie)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

878 Réponses pour Pour saluer Jacques Drillon

renato dit: à

Voulez-vous dire que la vieille année ‘finit fort sur cette chaine’, je suppose, car la nouvelle ce sera pour plus tard dans la nuit.

Janssen J-J dit: à

@ RM, non je parle bien de la nouvelle, déjà anticipée sur l’ancienne…, et vous allez le voir sur la rdl durant les 7 prochains jours de 2022 soit avant la sortie officielle du book en librairie… Car suivant le bon conseil de P. Bayard, tout le monde en aura dit l’essentiel et le définitif sans besoin de l’avoir lu (suffit de l’feuilleter en librairie durant 10 minutes). Tu m’étonnes ! plus de 750 p, mais qui va bien pouvoir s’emm… à s’taper ça ?…, hormis Jissée Kilitou en nudiste intégrale, telle la Récamier de PQRL allongée sur son magnifique transat à roulettes ? 🙂

Nicolas dit: à

Évidement, ne pas avoir lu Velbecq c’est être d’une intelligence supérieure, c’est bien connu.

Petit Rappel dit: à

« Et avec nos impôts «  il faut ici rappeler à cet esprit si scientifique et si brillant qui a dû en fréquenter pas mal , on le suppose du moins, qu’un colloque est organisé par une université ou un centre de recherches qui en choisit le thème et les orateurs, mais que ceux-ci paient très normalement leur voyage,leur séjour, leurs menus frais. Bien sûr, ça ne servira à rien de le redire, mais qu’y faire? On a une bourrique en face de soi….

Soleil vert dit: à

A la suite de JJJ, ma liste de lectures 2021, non SF

J.G. Ballard – Empire du Soleil
Robert Louis Stevenson – L’Île au trésor
Joseph Conrad – Lord Jim
Mohamed Mbougar Sarr – La plus secrète mémoire des hommes
Joseph Conrad – La Folie Almayer
Antoine Blondin – Monsieur Jadis ou l’Ecole du soir
Adolfo Bioy Casares – L’invention de Morel
Herman Melville – Bartleby le scribe
Bret Easton Ellis – American Psycho
Jean-Joseph Julaud – Anthologie de la poésie française
Cesare Pavese – Le bel été
Jack London – Construire un feu
Jack London – L’Appel sauvage (L’Appel de la foret)
Henry James – Le Tour d’écrou & Le Motif dans le tapis
Arthur Larrue – La diagonale Alekhine
Cormac McCarthy – Méridien de sang
Ernest Hemingway – Le vieil homme et la mer
Joseph Conrad – Au cœur des ténèbres
Herman Melville – Moby-Dick ou le Cachalot
Michel Bernanos – La Montagne morte de la vie
Michel Bernanos – Le Murmure des Dieux

Alexia Neuhoff dit: à

Un chercheur universitaire est en principe affilié à un laboratoire qui prend en charge les frais de voyage et de séjour qu’occasionne un colloque dès lors que sa proposition de communication a été retenue.

Paul Edel dit: à

C’est curieux le phénomène Houellebecq. On peut aimer ou détester, son influence est capitale dans toute l’Europe littéraire. Ses livres deviennent un fait social. On l attend, on l’interroge comme un devin, comme Sartre dans son époque, on l’attend! IL est un sociologue fiable , à la bonne boussole, quelqu’un qui a compris les changements de son époque mieux que les autres et avec largeur de vue et ironie . Il y a chez lui dévoilement assez flaubertien de la déception et du grotesque .Il n’y a rien de consolant ni de douillet-en apparence- dans son œuvre mais une sorte de lumière froide de frigo sur nos pauvre vies anonymisées, et aussi une manière de sauter avec aisance- avec une drôlerie à la Jacques Tati- de la vie politique à la vie affective personnelle, d’une bouffonnerie grotesque à un constat navrant « célinien » première manière, observateur du type seul le soir au pied de l’immeuble, devant sa barquette de surgelé. Quelle habileté rusée, technique, pour sauter d’un sujet à l’autre, de l’agriculture à l’art post moderne, de l’urbanisme à l’économie, de l’érotisme à l’architecture, à l’informatique, pour cerner la description des vies dégradées. Quel observateur de ces foutoirs de nos vies, ces vies dans leur dureté, leur incohérence, et leur isolement, mais avec lui nait dans certaines pages une subtile nuance chaleureuse dont on ne parle pas assez.. . Houellebecq n’a pas l’horizon révolutionnaire de Sartre mais contrairement à ce qu’on croit, ses descriptions » plates » ses phrases dans un style de catalogue pour vendre des cuisines aménagées Darty ( qui ne se remarque pas) sont parcourues par une secrète jubilation d’écrire. Il se méfie aussi visiblement du moindre effet d’autosatisfaction personnelle. C’est Houellebecq gant de crin.

Soleil vert dit: à

Michel Bernanos – La Montagne morte de la vie, plutot fantastique pour cette liste

A cela s’ajoute 21 livres SF, donc 50/50 pour les genres littéraires.

Mon record de 2020 c’est très exactement 52 livres lus et « chroniqués »

Nicolas dit: à

C’est jubilatoire, par exemple j’ai appris que dans le prochain Velbecq ça parle d’un quinqua de 47 ans.

Nicolas dit: à

Il y avait un gars avec qui je discutaillais vite fait sur des forums BDSM qui kiffait Velbecq et Sade en même temps, un mec culturé, c’est dire.

D. dit: à

Dans sa quinquaième décennie.

D. dit: à

Une chose est sûre : il ne peut pas s’agir de moi puique j’ai beaucoup moins de 47 ans.

D. dit: à

Paul Edel, mon frigo (un Liebherr de haute qualité) est équipé d’une lumière à température de couleur chaude.

D. dit: à

Eeeeeeeeeeeehh oui.

D. dit: à

remarquent pas.

Houellebecq est un ingénieur informaticien de formation. Ça lui donne un grand avantage dans le développement d’un roman.

Jazzi dit: à

Mais est-ce que Sartre était un fin stratège et se préoccupait autant que Houellebecq des problèmes relevant du marketing, Paul ?
Sartre distribuait son argent.
Que peut bien faire Houellebecq de tout son pognon ?

D. dit: à

agronome de formation, informaticien.
Nuance. Bref il sait construire, projeter, intégrer de multiples paramètres, manipuler les variables, se servir de tout ce qui est à sa portée, s’évaluer et corriger ce qu’il estime devoir l’être.
Je peux vous dire que tout ça n’est pas à la portée de la majorité des littéraires et c’est aussi pour ça que ceux-ci lui en veulent un peu.

Claudio Bahia dit: à

Janssen a dit:
j’ai cependant tiqué sur le fragment suivant :
« … à tuer sans raison ni rite des milliers d’innocents civils »
(sans rime ni raison des indigènes pacifiques ?… aurais-je plutôt subodoré, pour évoquer des non guerriers amateurs de bonne chère)…

Je pense que Léry ressentait tout cela dans le même esprit que Montaigne, dont je copie ici le texte que j’avais mis en épigraphe de mon chapitre sur l’anthropophagie de certaines tribus indigènes.
quote
(…) Je pense qu’il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à le manger mort, à déchirer par tourments et par gênes un corps encore plein de sentiment, le faire rôtir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux (comme nous l’avons non seulement lu, mais vu de fraîche mémoire, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins et concitoyens, et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion), que de le rôtir et manger après qu’il est trépassé (…)
Nous les pouvons donc bien appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie.
Michel de Montaigne; “Des Cannibales” (Les Essais; livre I, chapitre XXX, (1580) (52)
unquote
Je ne connaissait presque rien de Montaigne, mais je m’y suis bien interessé après que mon fils, il y a déjà trois ans m’en ai parlé au retour d’un de ses cours de philosophie; vous voyez, même ici on étudie Montaigne (un peu, mais tout de même)
amitiés

Marie Sasseur dit: à

Mon pauvre Passou, je songe sérieusement à vous demander des royalties.
Sans mes commentaires, des marteaux comme le lourdaud, occupé à faire de la retape sur ce blog pour une officine catho d’extrême droite, et dont tout le monde se moque, n’aurait plus qu’à aller dauber ses  » theses » qui puent le facho, sur une  » autre chaîne.

et alii dit: à

EN GENERAL? JE LIS MICHEL H ? NON DANS LA PREMIERE VAGUE ? MAIS IN EXTENSO .
BONNE JOURNEE

Paul Edel dit: à

Jazzi. Sartre n’a cessé de se placer auprès de Gide et de le courtiser et d’autres membres de le NRF dés ses débuts, il est allé aussi voir Malraux, oui, il était avide de relations et de se faire connaitre avant la guerre, et pendant la guerre. ce que Houellebecq fait de son argent? aucune idée. Meilleurs vœux à toi et superbes promenades pour 2022.

Jean Langoncet dit: à

renato, je taquine le gastronome en vous, mais je vous assure qu’il est possible de doubler le temps de cuisson (je ne parle pas du temps de préparation du bouillon) pour obtenir un riz crémeux et al dente à souhait.

Jazzi dit: à

Merci, Paul.

Ton parallèle Sartre/Houellebecq est très pertinent.
Sans parler de leurs oeuvres respectives mais du phénomène et du prestige attachés à l’image iconique du « grand écrivain français ».
Malgré des caractéristiques et des époques très différentes.
Sartre avait réuni autour de lui une véritable cour, Houellebecq est du genre solitaire, justes quelques copains et copines.
Sartre, figure de gauche, avait des ennemis et suscitait bien des haines, Houellebecq, plus opportuniste, qui a ses entrées aussi bien à l’Huma, Libé ou à Valeur actuelle, fait plutôt rire ou au pire s’atire des haussements d’épaules d’indifférence.

Jazzi dit: à

juste…

Jazzi dit: à

et s’attire…

D. dit: à

Peut-être Jean Langoncet, mais renato aime le riz dur. C’est son droit me semble-t-il ?

D. dit: à

Jamais au grand jamais il ne faut présenter ses voeux avant que l’année ait débuté.
Et c’est sur toi que ça tombe, Jazzi…

D. dit: à

Et en plus tu dis merci.

D. dit: à

Je sais pas trop ce que je vaus bouffer ce soir. J’ai absolument rien prévu ni prepaté.
A bon entendeur… ou entendeuse.
Je suis vacciné et négatif.

D. dit: à

Dites-moi vite quand même. Avant 17h 30.

Jazzi dit: à

« Je suis vacciné et négatif. »

C’est une invitation à bouffer et/ou à baiser, D. ?

D. dit: à

bouffer seulement. Euh l’autre, eh…

Janssen J-J dit: à

@ Jamais au grand jamais il ne faut présenter ses voeux avant que l’année ait débuté.

quelle année ?… bah !…, c’est quoi encore c’te juiverie kabbalistique, après JC ?

renato dit: à

Jean Langoncet, dans ma cuisine le bouillon de légumes (une marmite) est toujours disponible ; si je prévois l’usage d’un bouillon de bœuf, je fais un pot-au-feu (lesso ou bollito, selon le type de cuisson) la veille. C’est don un temps que je ne compte pas ;

Lorsque la cuisson passe le 22-23 minutes, le grain de riz, même de très bonne qualité, perd de tonus… enfin, pas bon.

Selon un Grand Lombard :
« Le Risotto alla Milanese ne doit pas être trop cuit, non, juste un peu plus qu’al dente dans l’assiette : le grain est trempé et infusé avec le bouillon susmentionné, mais un grain individuel, pas collé à ses compagnons, pas trempé dans une bave, dans une sauce qui serait dégoûtante. Le parmesan râpé est à peine admis par les connaisseurs, mais c’est une banalisation de la sobriété et de l’élégance milanaises. Aux premières pluies de septembre, des champignons frais dans la casserole ; ou, après Saint Martin, des lamelles de truffe provenant de l’outil spécial pour trancher la truffe peuvent tomber dans l’assiette, c’est-à-dire sur le risotto servi, par un maître de table attentionné, dûment rémunéré lorsque le festin est terminé. Ni la solution champignons ni celle de la truffe ne pervertissent le sens profond, vital et noble du Risotto alla Milanese. »

D. dit: à

Incroyable cet esprit. Tout de suite sous la ceinture.

Bloom dit: à

Auckland & Sydney sont déjà passés à 2022. Au drnières nouvelles, il parait que ça ressemble très fortement à 2021.

D. dit: à

Milan j’y suis, allé : c’est pas terrible et j’y ai vu nulle part des truffes.

renato dit: à

C’est donC un temps

D. dit: à

Dites-moi, Bloom, vous tombez bien, que pensez-vous des truffes de Milan ? Vous qui avez quasimment tout vu ?

D. dit: à

Attention quand même à ne pas fâcher renato, il est assez susceptible. Je vous fais confiance pour trouver la bonne tournure de phrase.

renato dit: à

Comment ça, « j’y ai vu nulle part des truffes », D. ? jamais entendu parler de commerce ?

Soleil vert dit: à

>D Je suis vacciné et négatif.

Je comprends rien au Covid.
Mais ça commence à m’énerver.

On nous parle de vaccins dont l’efficacité des doses n’excède pas quelques mois. Moi, je vais me faire vacciner début janvier et je suis par ailleurs très rigoureux sur le port du masque.

Or il y a un an et demi (18 mois) j’ai attrapé le covid. Une dizaine de jours de fièvre légère pas plus. J’ai fait faire aujourd’hui à ma demande, une recherche d’anticorps et le résultat tombe 604 U/mL alors qu’on constate la présence de ces anticorps à partir de 1,6 U/mL. J’espère que le vaccin dont je commence à douter de l’opportunité ne perturbera pas mon immunité naturelle forte.

MC dit: à

Pardonnez moi, mais qui manie le tam-tam de guerre concernant lesdits travaux? Qui décrète , probablement sans le savoir, que travailler sur Corneille, Hugo, Comte, le neo-Druidisme républicain époque Reynaud, (Jean, non Fernand),Bussy-Rabutin, Jeanne d’ Arc au Théâtre , du Mystère du Siège d’Orleans à Fronton du Duc , ( XVeme-XVIIe), la bibliothèque de Perrault, ou les traditions populaires au dix-septième siècle,voire Michel le Nobletz, pour ne citer que ceux-là, c’est être , pour reprendre votre exquise et nuancée terminologie, facho?! Mais Jean- Louis le Boulanger, dont les convictions laïques ne sont un mystère pour personne, s’est aussi intéressé à ce dernier dans un beau livre et n’a pas cru déroger de participer à un colloque où toutes les opinions étaient représentées y compris le contre en la personne d’ Alain Croix.J’ignore qu’elle idée vous vous faites de la recherche Historique, si tant est que vous en ayez une, mais réduire ce que vous connaissez mal à des productions sectaires et douteuses participe d’une réductio animée par la mauvaise foi et la haine, qui transparaissent toutes deux dans tous vos posts, même quand ils ne me visent pas! Très nonne année à tous les blogueurs de bonne volonté. MC

MC dit: à

Soleil Vert, je suppose que vous avez lu Latium pur recommander Lucazeau? Je suis resté quelque part en panne dans le Tome I. Spielberg a su tirer quelque chose de l’ Empire du Soleil, vraiment atypique dans la production de Ballard. Un peu le livre qui, au terme d’une carrière, paraît donner les clés du monde de l’écrivain.

Nicolas dit: à

J’ai relu Keats cette année, et oui, c’est bien mieux que la poubelsie de Velbecq. C’était malgré tout un odieux misogyne qui écrivait à sa meuf qu’il l’aimait parce qu’elle était super bonne. Un Instagrameur en puissance.

Marie Sasseur dit: à

Le lourdaud s’est mis en frac, pour son grand numéro de saltimbanque. D’autres ont leurs Bogdanoff, la rdl a son grichka de la  » recherche  » istorique, aux idéologies moyenâgeuses très tendance à droite de la droite, chez les cathos qui croquent de la soutane.

On attend maintenant l’autre grand timbré de la rdl, qu’il nous fasse son show, travesti en alexia, pour donner la réplique au lourdaud.

D. dit: à

C’est de la truffe blanche, alors ?

Patrice Charoulet dit: à

TRADUCTEURS
TRADUCTEURS

La traduction est une belle école de vertu. (Larbaud)

Les traductions sont les béquilles de la culture. (Alexis Philonenko, 1980)
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La traduction est un sale boulot. (Michel Tournier, 2015)

Clément Viktorovitch termine son dialogue de deux heures, sur Thinkerview -c’est l’usage- par trois conseils de lecture. Dont « Influence et manipulation ». Je viens d’acheter ce livre dont l’auteur est un universitaire américain. Je m’empresse de chercher qui l’a traduit. Je le cherche partout. En vain. Finalement, je trouve le nom que je cherchais au dos du livre, tout en bas, dans un coin, en caractères d’imprimerie à peine lisibles d’un demi-millimètre ! L’éditeur n’est ni généreux ni reconnaissant. Sans traduction, on ne peut publier ce livre en France. Et je présume qu’on ne fait pas fortune en traduisant.

D. dit: à

Oui c’est vrai on ne comprend rien au covid.
Il manque des cours de covid dispensés par des professeurs de covid, homologués.

Marie Sasseur dit: à

le lourdaud se procure de l’encens pas cher, pour s’encenser comme une dinde au réveillon, avec de pseudo travaux tous plus fumeux les uns que les autres.

Jean Langoncet dit: à

renato, nous sommes d’accord sur le fait qu’il suffit de 25 minutes pour réaliser une bouillie.

renato dit: à

Oui, D.

Soleil vert dit: à

MC dit: à
Soleil Vert, je suppose que vous avez lu Latium pur recommander Lucazeau? Je suis resté quelque part en panne dans le Tome I.

J’assume La nuit du faune, croisement de Stapledon, de conte philosophique du XVIIIe entre autres. Concernant Latium j’avais écrit « Le second volume souffre de longueurs. »

renato dit: à

Avez-vous dit Sartre ? autocitations.

« Bon, c’est vrai que l’œuvre de Sartre semble avoir disparu avec les 45 tours, pour cette simple raison j’aime imaginer Borges composer une fiction où le personnage est un intellectuel qui se définit par des lieux communs ; je l’imagine qu’afin de bien conduire sa narration il développe une praxis qui s’appuie sur la tendance du sens commun à faire la différence entre la réalité et l’apparence, entre une réalité de la surface et une réalité de la profondeur, entre divers genres de situations et de choses réelles. En un mot, popperienne — ou dans ces eaux-là —. Il se peut que seulement à ces conditions, seulement en étant dans la narration d’un autre, la vie et l’œuvre de J-P. S. auraient finalement un sens cohérent. Il y a le risque que cela devienne trop métaphysique pour mes goûts. D’un autre point de vue, que la précision de l’imaginaire borgesien soit un trop beau cadeau pour un intellectuel qui a préféré croire que manifester avec des étudiants « en carrière » aurait pu combler les vides laissés par son incapacité d’interroger la littérature et en conséquence le concept de vérité — ce qui m’induit à relever le fait qu’il n’y a pas de contiguïté esthétique entre les lourdeurs de Sartre et la légèreté de Borges, ainsi je laisse tomber ma rêverie pour passer à autre chose… »

L’argent :
« La question en jeu ce n’est pas l’usage que Sartre a fait de l’argent, celle-ci ce n’est qu’une frustre justification moraliste accompagnée d’un brin de déliquescence émotionnelle… ou d’un soupçon d’exhibitionnisme sentimental… ou encore d’un chouia des deux… peu importe, puisque nous sommes là dans l’expression de l’ordinaire misère du conformisme — avec l’aggravante de croire qu’en déplaçant le sujet on sauve la mise. »

Cela dit, ce que Houellebecq ‘peut bien faire de tout son poignons’ ne regarde personne.

Jazzi dit: à

« Cela dit, ce que Houellebecq ‘peut bien faire de tout son poignon ne regarde personne. »

Vous avez raison, renato, l’essentiel c’est qu’il paye bien ses impôts !

renato dit: à

C’est une bonne économie du bouillon, Jean Langoncet, qui favorise la réussite dans les temps donnés : lorsque le riz aurait bu le premier apport de bouillon, en ajouter très peu mais régulièrement — en raison d’une louche dès que le riz ‘a bu’ la précédente.

Incidemment, une feuille de laurier abandonnée dans la casserole pendant la cuisson donne un joli goût qui rappelle les auberges de campagne (ne pas la laisser dans la casserole pendant la ‘mantecatura’), cette variante est servie avec deux cailles rôties.

Jazzi dit: à

Le léZard vient de terminer la mise en ligne de la première partie de « L’Histoire des jardins de Paris » : les jardins du XVIIe et du XVIIIe siècles.
La deuxième partie -un gros morceau s’agissant des jardins de Paris- sera réservée aux jardins du XIXe siècle…

D. dit: à

Ces barbes presque omniprésentes sont insupportables. Elles allaient d’elles-mêmes au xixème siècle car la dignité et le costume les appelaient. Mais aujourd’hui elles ne sont en accord avec rien. La génération 80-90 est la plus dégénérée (en général car heureusement il y a bon nombre d’exceptions), à la fois veule, égoïste, individualiste ou mauvaisement grégaire, insensible à la beauté veritable, incapable d’éclat, choississant instinctivement la laideur, ayant accepté toutes les soumissions véritables, simulatrice par ses attributs de rébellion dont elle est incapable.
Heureusement la gènération 2000-2010 semble mieux partie. Je pense qu’elle abandonnera la barbe.

Jean Langoncet dit: à

La bonne économie du bouillon, renato, sans négliger l’importance du contenant, permet d’atteindre le goût et la texture que vous avez décrits au bout de 40 à 45 minutes. Bonne soirée à tutti

renato dit: à

… le temps donné : 20-22 minutes…

et alii dit: à

Cela dit, ce que Houellebecq ‘peut bien faire de tout son poignons’ ne regarde personne.
OPINION QUE je partage, Renato, mais laissons à ceux qui posent la question le fait de se caractériser, eu par leurs questions,
@MC bien sur qu’il peut être judicieux de « remettre
de temps en temps comme vous le faites « les pendules à l’heure, mais comme on est toujours en deça de cette malice, inutile de se donner trop de peine;
bonne année à toute la RDL

et alii dit: à

se caractériser, eux,

puck dit: à

@Paul Edel : beau parallèle entre Houellebecq et Flaubert, tous deux ont mis en évidence, l’un la stupidité, l’autre la bêtise, de nos sociétés occidentales. Manque de bol : ces même sociétés ont fait de ces deux leurs auteurs phares et préférés… tant pis fallait y penser avant… D’autres ont échappé à ce sort funeste, un nom me vient : Thomas Mann, vous devez en avoir d’autres ?

D. dit: à

Ce soir je suis tout seul parce que je n’ai pas d’amis et que personne ne m’aime.
Eh bien voyez-vous, je m’en fous.

et alii dit: à

la première fois que j’ai ouvert la Montagne magique, je m’y suis ennuyée(j’ai donc arrêté) un jour j’ai compris que c’était à cause de la relation d’emprise qu’avait avec moi l’amie qui voulait discuter ses lectures avec moi,que je ne pouvais plus continuer ; j’en ai rompu notre amitié avec le temps; elle ne comprenait toujours pas mes besoins et mes attentes de la « lecture « hors enseignement’

Soleil vert dit: à

puck dit: à
@Paul Edel : beau parallèle entre Houellebecq et Flaubert

ahahahahaha

D. dit: à

Je constate juste que personne n’a songé à m’inviter. Ceci n’a aucune importance.

Jazzi dit: à

« se caractériser, eux »

Pourquoi tourner autour du pot, et alii, dites : « se caractériser », lui !

Houellebecq, qui se caractérise par une écriture auto fictive, transparente et en miroir, et qui aborde tous les sujets, semble faire l’économie de son rapport à l’argent. D’où ma question…

Jazzi dit: à

Une question purement littéraire, il va sans dire !

et alii dit: à

ayant écrit » ceux qui posent la question  »
ce qui suppose que plusieurs personnes se posent cette question, et des personnes qui n’interviennent pas nécessairement sur la RDL, donc se caractériser, eux!

D. dit: à

Bon. J’ai terminé mes endives aux merguez.

D. dit: à

Encore 1h 31 à tirer. Pffouhhh…

Jazzi dit: à

Oui, mais vous pensiez essentiellement à celui qui posait la question, et alii. Pourquoi essentialiser lorsqu’il n’y a pas lieu de le faire ?

D. dit: à

J’ai bien aimé 2021 quand même. 2020 était bien aussi d’ailleurs.

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