de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Javier Marías

Pour saluer Javier Marías

Javier Marías, « écrivain-clé de la littérature en espagnol » comme le dit dans un gros titre El Pais (et pas seulement « de la littérature espagnole », ce qui serait plus restrictif) vient de mourir d’une pneumonie à Madrid à l’âge de 70 ans. Outre la peine que suscite la nouvelle tant l’homme derrière l’écrivain était attachant, c’est une grande perte non seulement pour la création romanesque contemporaine (son œuvre était traduite dans quelque quarante langues) mais pour tous les lecteurs qui ont pu pendant des années apprécier son humour, sa causticité, son indépendance d’esprit, son non-conformisme et surtout son sens critique dans ses chroniques d’El Pais.

Il partageait son activité littéraire entre la traduction (sa version espagnole de Tristram Shandy de Laurence Sterne avait été primée mais il avait également traduit les œuvres de Thomas Hardy, Conrad, Nabokov, Faulkner, Stevenson), l’enseignement à l’université Complutense (Madrid) ainsi qu’à l’université d’Oxford, et l’écriture propre dite ; il avait longtemps vécu dans son enfance et et sa jeunesse à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, son père, le philosophe Julian Marias, ayant été forcé d’y enseigner après avoir été dénoncé puis interdit d’enseignement en Espagne franquiste. Passé maitre dans ce qu’on a appelé, à tort ou à raison, son « esthétique de l’incertitude » au risque de l’y enfermer, jamais il ne ratait une occasion de payer sa dette à son maitre Juan Benet,

Une sacrée personnalité, Marias ! Un tempérament qui passait pour provocateur. Ainsi de la question catalane à laquelle il était sensible car c’était la région de sa femme et il y passait régulièrement du temps. Lorsqu’il lui consacrait des chroniques, c’était pour dire que l’avenir de cette partie de l’Espagne lui était complètement indifférent, et qu’il se fichait pas mal de son éventuelle indépendance, mais qu’il ne supportait pas que l’idée que les indépendantistes y prennent le pouvoir car ils y établiraient sans le moindre doute un régime totalitaire. Dans un autre registre, il avait prévenu qu’il refuserait tout « prix institutionnel ». On a quand même voulu le gratifier du Premio nacional de narrativa pour son roman Los enamoramientos (Comme les amours, traduit par Anne-Marie Geninet, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 2013). Un prix organisé par le ministère de la Culture. « Je ne veux rien devoir à un gouvernement, ni celui-là ni un autre. C’est une question de conscience » répétait-il publiquement. Sa position depuis 1995. Ceux qui avaient cru passer outre s’en sont mordus les doigts car cela a fait du raffut dans la presse. Il refusa ainsi trois chèques pour un montant total de plus 50 000 euros pour trois prix. Tant pis pour les critiques qui voulurent y voir une pose ou une attitude.

Dans Vies écrites (Vidas escritas, traduit de l’espagnol par Alain Keruzoré et Stéphanie Decante, 206 pages, 17 euros, Arcades/Gallimard), Javier Marias se révéle être un écrivain complet. Non pas au sens de l’homme de lettres d’autrefois. Il ne se contente pas de briller dans tous les genres. Il prend des risques. Difficile d’ouvrir chacun de ses nouveaux livres sans songer aux bonheurs de lecture qu’il nous a déjà procurés avec notamment des romans tels que Un cœur si blanc, Demain dans la bataille pense à moi ou Si rude soit le début.  

Le ton de ses Vies écrites est de cette encre. Une vingtaine de brèves biographies construites sur le même mode, dont l’esprit et l’angle sont annoncés par le titre : « Henry James en visite », « Thomas Mann en ses souffrances », « William Faulkner à cheval », « Yukio Mishima dans la mort », « Ivan Tourgueniev en sa tristesse. Pas d’Espagnols dans cette rafle. C’est délibéré, on s’en doute. Il ne s’est pas autorisé, trop inhibé pour le faire ; il semble que critiques et collègues lui aient par le passé dénié son hispanité (langue, littérature, citoyenneté) ; sans quoi il aurait traité aussi bien March, Bernal Diaz, Cervantès que Quevedo, Valle-Inclàn, Aleixandre). L’allure en est rapide et incisive comme une bonne nouvelle. Parfois, cela en dit plus qu’une épaisse biographie ; encore faut-il l’avoir lue pour le savoir. Marias isole un petit fait vrai et resserre sa focale sur la signification qu’il lui prête au risque du procès en saintebeuvisme – ou plutôt en saintebeuverie… Il a le culte du divin détail, du trait, de la flèche. Nabokov ne disait-il pas :

« Dans l’art élevé et la science pure, le détail est tout » 

Autant de vignettes savoureuses et de concentrés de vie. De l’anecdote mais en majesté. Le tout animé par une profonde empathie et une affection mâtinée d’humour- sauf pour Mann, Joyce et Mishima traités avec un humour dénué de la moindre affection… Rien de moins solennel que cet exercice irrévérencieux dans l’admiration. On sent que l’auteur s’y est amusé car c’est contagieux. Il jouit de ses formules :

« Après lui (Rimbaud), tout écrivain précoce ne pouvait être que tardif »

Qu’est-ce qui y est du ressort de sa pure fantaisie ? Nous n’irons pas vérifier. Je veux bien croire que Faulkner relisait le Quijote une fois par an. Ou que Joyce a vraiment dit qu’il rêvait de copuler avec une âme et qu’il était coprophile. Ou que Lampedusa accordait un tel prix à ses livres qu’il glissait des billets de banque entre les pages, ce qui faisait de sa bibliothèque un trésor à double titre. Ou que Rilke ait été « le plus grand poète du siècle (il y a peu de doute à ce sujet) » – et pourtant, Dieu sait que j’admire l’auteur des Elégies de Duino, mais enfin, la poésie, ce n’est pas les Jeux Olympiques et tout jugement littéraire est contestable.

« Rose, pure contradiction, plaisir/ de n’être rêve de personne entre tant/ de paupières » (épitaphe de Rilke par lui rédigée)

Bref, si ce n’est pas vrai, c’es vraisemblable. Bien sûr, emporté et grisé par son verbe, Javier Marias se laisse parfois aller à des généralités absurdes du style : « Lampedusa était excessif comme tous les écrivains ». Ou des mystères qui n’en sont pas comme le fait que chez Thomas Mann, perturbations intellectuelle et sexuelle aillent de pair. Mais il le fait avec une telle ironie, sans se prendre au sérieux, qu’on ne saurait lui en vouloir.

Je n’ai pas encore lu Tomás Nevinson, son tout dernier roman paru à Madrid en 2021 et à paraitre en janvier 2023 chez Gallimard. J’en suis resté à ses deux livres précédents qui m’avaient laissé béat d’admiration. Tout d’abord Si rude soit le début (Asi empieza lo malo, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 576 pages, 25 euros, Gallimard). Il y témoigne de ce qu’il demeure l’un des meilleurs écrivains européens, vingt-cinq ans après le roman qui l’avait révélé Corazon tan blanco (Un Cœur si blanc, Rivages) avant Demain dans la bataille pense à moi qui fut couronné du prix Femina étranger. Cette fois, c’est tout autre chose mais c’est bien sa manière à l’envoûtement de laquelle on résiste difficilement.

Quatre personnages principaux, peu de créatures secondaires, occupent la scène en permanence. Outre le narrateur, Juan de Vere, 24 ans (l’âge de l’auteur à la mort du général Franco) qui vit à demeure pour mieux faire son apprentissage et son doctorat auprès d’un homme qu’il admire et dont il devient de facto le secrétaire, il y a donc Eduardo Muriel, cinéaste borgne qui eut son heure de gloire et sait encore la faire scintiller, un homme cynique, excentrique jusque dans l’harnachement de son Harley-Davidson ; son épouse Beatriz Noguera, fan de l’écrivain Juan Benet, qu’il n’a de cesse d’abaisser, d’avilir, d’insulter, de rejeter, de frustrer avec une perversité et une cruauté inouïes, refusant de la toucher et la laissant le supplier sans l’autoriser à franchir le seuil de sa chambre, son obscure vengeance en raison d’une ancienne faute inconnue que le narrateur mettra près de six cents pages à élucider ; leur ami le médecin au passé trouble Jorge Van Vechten.

Le couple cohabite dans un grand appartement de la Calle Velazquez avec vue sur le Retiro, l’un de ces immeubles où les vastes intérieurs bourgeois n’ont pas encore été morcelés comme c’est la règle ailleurs, les familles étant moins nombreuses qu’avant, les enfants plus indépendants et les domestiques logés ailleurs. C’est peu dire que la maison bruisse de mille rumeurs tant elles irriguent le récit. Le narrateur se métamorphose sous nos yeux dès lorsque Eduardo Muriel l’a pris comme confident :

«  Que ferais-tu si tu apprenais qu’un ami de longue date n’a pas toujours été tel qu’il est à présent ? Pas tel qu’on l’a connu. Ni tel qu’on a toujours cru qu’il était. »

Voyeur amené par la situation à écouter aux portes à mesure que progresse le récit, il se met dans la peau d’un espion, d’un mouchard ; mais il ne suit pas seulement le mystérieux docteur Van Vechten à la demande de son commanditaire, pour savoir si ce qu’on dit de lui dans ses rapports avec les femmes est vrai : il en vient à suivre également Béatriz Noguera dans ses pérégrinations madrilènes et découvre qu’elle se rend régulièrement dans une sorte de sanctuaire appelé Notre-Dame de Darmstadt, antenne locale d’un mouvement apostolique allemand très implanté en Amérique latine, ce qui nous vaut des scènes à mi-chemin entre le Alfred Hitchcock de Vertigo et le Graham Greene de la Fin d’une liaison. Il s’y sent dans « une sensation de fange » tant il a l’impression d’être instrumentalisé au sein d’un mécanisme dont le ressort le dépasse, jusqu’à être embarqué dans une affaire hors de ses compétences, rendu témoin par ce couple de « l’interminable et indissoluble malheur qu’était leur mariage ».

L’action se situe dans le Madrid de la fin des années 70. Le général Franco était mort depuis plusieurs années, Adolfo Suarez dirigeait le gouvernement et assurait la transition démocratique, mais c’était encore un temps où l’on redoutait qu’un coup d’Etat militaire ramène le pays dans la dictature (n’y eut-il pas deux tentatives pour donner du crédit aux fantasmes ?). Javier Marias donne le sentiment qu’il ne peut croiser quiconque sans se demander s’il n’a pas plus ou moins trempé dans le franquisme au cours des trente six années de dictature, que l’individu l’ait fait par conviction politique, par indolence ou par peur. La Guerre civile, toujours avec un G majuscule car c’est la grande guerre des Espagnols, était achevée depuis 1939 mais « d’une façon ou d’une autre, tout a encore à voir avec la Guerre » » ; tout y ramène, et plus encore dans la bouche de ceux qui ne l’avaient pas vécu,

« qui seront ceux qui en auront le plus besoin pour donner un sens à leur existence : pour fulminer, pour s’apitoyer, pour avoir une mission, pour se persuader qu’ils appartiennent à une faction idéale, pour chercher une vengeance rétrospective et abstraite qu’ils appelleront justice, quand elle ne peut être posthume ; pour s’émouvoir et émouvoir les autres, leur faire verser des larmes, pour écrire des livres, tourner des films et faire du fric, pour s’auréoler de prestige, pour tirer quelque profit sentimental des malheureux qui sont morts, pour imaginer les peines qui leur ont été infligées, leur souffrance que nul ne saurait imaginer même s’il les a entendu raconter de première main ; pour se prétendre leurs héritiers. Une guerre comme celle-ci est un stigmate qui ne s’efface pas en un siècle ou deux, parce qu’on le retrouve en tout, il affecte et avilit toute chose. Il représente ce qu’il y a de pire. Cela revint en quelque sorte à retirer le masque de civilisation que portent les nations dites présentables (…) Cette guerre perdra de sa virulence avec le temps, et c’est déjà le cas. Mais elle sera comme l’un de ces conflits familiaux qui se perpétuent au fil des générations… »

Or non seulement nul n’en voulait parler de même que des interminables années de la dictature, mais on aurait cherché en vain des Espagnols qui n’en avaient pas été victimes ; même Eduardo Muriel, qui était pourtant très jeune en ce temps-là, assure que s’il est borgne, c’est à cause de la balle d’un paco, un franc-tireur. Comme si tous avaient été du même côté. Soudain, leur antifranquisme parut remonter à « des temps immémoriaux ». Ca fanfanronnait et ça bombait le torse de partout, y compris chez des universitaires et des intellectuels de gauche ou autoproclamés tels ; on peut voir là l’écho du propre ressentiment de l’auteur dont le père, un Républicain, dut s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir continuer à enseigner (difficile d’oublier que Marias décline par principe tout prix à caractère officiel ou institutionnel remis par l’État espagnol pour protester contre les coupes dans le budget de la culture).

Les vrais, les rares authentiques, se gardaient bien de dénoncer ceux de la dernière heure pour ne pas faire obstacle au pacte social (on a connu ça dans la France de 1945) ; de toute façon, ils était habitués « à perdre et à se taire ». Marias, lui, s’interroge sur la facilité avec laquelle n’importe lequel d’entre eux, qu’il fut républicain ou nationaliste, pouvait faire des paseos, spécialité nationale de l’époque qui consistait à aller en groupe chercher quelqu’un chez lui, à l’emmener dans un coin isolé à seule fin de lui loger une balle dans la tête avant de balancer son corps dans un fossé.

C’est un roman magnifique, saisissant, pénétrant et d’une belle ampleur, américaine au sens où on l’entend généralement pour louer le légendaire Grand-roman-américain, digressif à souhait (il a adopté la devise de son cher Laurence Sterne dans son Tristram Shandy : « Je progresse- à mesure que je digresse »), plein d’incises et de phrases serpentines, de couleurs, de fumets et de parfums (le narrateur attribue même une certaine odeur à l’extrême-droite et relève que des locaux, des salons, des lieux publics, des personnes puent le franquisme). Sous sa plume, chaque description physique élève le souci du détail et son exploration au rang d’un des beaux-arts, c’est tout en tout cas l’ambition qu’il se donne et le résultat auquel il aboutit avec l’air de ne pas y toucher.

Profus et épais mais jamais bavard, ce roman plein de milliers de mots s’offre même le luxe de s’achever par un éloge du silence dans la bouche du narrateur : « Non, pas de mots », et là, on se retient de saluer Marias plein de grâce. Son roman appartient à cette catégorie de livres qui nous ralentissent, nous invitent naturellement à nous attarder sur la page et à y prêter attention, non en raison de sa complexité mais pour son charme, sa capacité à nous séduire, nous envelopper, nous captiver. Comme on sent que l’auteur a pris goût à s’installer dans son histoire, on a envie d’en faire autant. C’est d’autant plus nécessaire en l’espèce que, comme le fait observer le narrateur, dans un pays qui vécut tant d’années sous une chape de plomb, « le temps passe au ralenti pendant les dictatures »

Des réflexions vitales sur la cruauté, la trahison, la jalousie, le secret, la loyauté sont habilement énoncées comme des généralités à la manière des grands moralistes. Et si cela a parfois le goût d’une citation (« La vérité est une catégorie que l’on met entre parenthèses pendant la vie »)fût-ce dans un dialogue, ce n’est peut-être pas un hasard. La vérité : y penser toujours en sachant qu’on n’y accèdera jamais. Naturellement, nous ne dirons rien de la progression de l’enquête ni de son issue. Tout juste pouvons-nous éclairer le lecteur sur la mystérieuse beauté du titre, annonciatrice de celle de la traduction de tout le roman. Marie-Odile Fortier-Masek a réussi là une prouesse dès le titre : Asi empieza lo malo est finement adapté en Si rude soit le début ce qui rend justice à… Shakespeare :

«Thus bad begins and worse remains behind… (Hamlet, III, 4)

 « Si rude soit le début, le pire reste derrière nous… » Javier Marias en a fait l’étendard et le chevau-léger de son histoire, manière de dire que nous faisons parfois en sorte qu’advienne ce que nous redoutons afin de le mettre derrière nous, de le reléguer dans le passé afin de lui enlever ce qu’il a de plus effrayant et de plus pesant.

L’autre roman dont la lecture m’a ébloui tant s’y affirme la maitrise de Javier Marias s’intitule Berta Isla (Berta Isla, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier Masek, 590 pages, 23 euros, Gallimard, 2019). Quelqu’un a tué Janet. A partir de là… Berta Isla, une pure madrilène de la cinquième génération, beauté brune et sereine, plaisante et imparfaite. Elle fréquente Tomàs Nevinson, moitié anglais-moitié espagnol, depuis la classe de première. Ils allaient avoir quinze ans. Un couple si précoce était-il voué à développer une relation « pseudo-fraternelle », du moins dans les premiers temps, quitte à ce qu’elle les rattrape plus tard et gouverne leur vie autrement que les couples plus tardifs ? Une journée dans leur vie commune suffira à faire basculer leur destin vers l’inconnu. Berta Isla connaît-elle vraiment celui qu’elle croit aimer ? On en revient à Proust, dont la musique résonne en sourdine, et à ce qu’il en disait dans une lettre :

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les révèlera autres que nous les savons »

Tom Nevinson, très doué pour les imitations, ferait une taupe idéale. D’ailleurs L’Agent secret de Conrad traîne ses guêtres dans plusieurs pages, de même que les poèmes de T.S. Eliot et, plus inattendu, La Sculpture funéraire d’Erwin Panofsly. Ca se passe dans l’Espagne d’avant. Un pays où il n’y a pas de politique : juste les ordres du Généralissime. La trahison en est le fil rouge, ce qui n’étonnera pas les fidèles lecteurs de Javier Marias tant ils le savent obsédé par la chose. Lui-même en convient et la fait remonter à un événement traumatisant de la guerre civile : la dénonciation de son père, le philosophe républicain Julian Marias Aguilera, aux phalangistes par … son meilleur ami.

Douze après sa disparition, Berta Isla retrouve Tom, son jeune mari qu’elle croyait disparu au cours d’une opération spéciale des services secrets britanniques pour lesquels il effectuait une mission. Pénélope et Ulysse s’inscrivent en filigrane tout le long de ce récit couturé d’incertitudes, de masques, de silences et d’effacements. Le colonel Chabert est en embuscade dans certains chapitres : on espère retrouver le disparu donné pour mort mais on craint tant sa résurrection que son retour. Sauf que Tom aurait pu donner des nouvelles, tout de même. Les ordres ont beau dos. Elle ne saura jamais ce qu’il a fait pendant tout ce temps et en nourrira un ressentiment de femme trompée.

Il serait vain de dresser l’inventaire d’un tel roman, non seulement parce que cela gâterait le plaisir de le découvrir mais encore parce que sa richesse ne se réduit pas à une accumulation de morceaux de bravoure, de formules, de faux-semblants ou de situations. C’est une mélodie envoûtante qui nous enveloppe dès le début et ne nous lâche pas. Tout ce qui y est dit, chanté, murmuré mais rarement hurlé, ne prend sens que par le tout. La fidélité ne s’explique pas et « les loyautés imméritées » encore moins.

L’auteur s’installe, prend son temps, digresse. Ses descriptions sont foisonnantes. Visiblement, il s’y plaît. Portrait de femme ou portrait de couple, ses portraits se déploient en un luxe inouï de détails dans la peinture de chaque trait. Il ne lui faut pas moins de trois pages pour dessiner le visage de son héroïne. Voilà un romancier qui engage à chaque fois une conversation jamais bavarde avec l’invisible lecteur traité en ami. Faut-il être parvenu à ce degré d’intimité pour employer si souvent l’expression « petite culotte » s’agissant de celle de ses héroïnes bien sûr, comme si l’homme derrière l’auteur éprouvait une certaine jouissance à accoler systématiquement le nom et l’adjectif. A la réflexion, un tel sous-vêtement ne saurait être autrement : a-t-on jamais entendu parler de « grande culotte » ? Ce serait donc pléonastique et uniquement justifiable par le plaisir secret qu’il y a à la prononcer. Mais ça passe comme le reste car Javier Marias a une rare qualité dont il fait preuve de bout en bout : la tenue, l’élégance.

(Photos  Gianfranco Tripodo et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 142 Réponses pour Pour saluer Javier Marías

Jacques dit: à

« Douze après sa disparition, Berta Isla… ».
(Douze ans après…).

Jacques dit: à

(Ou douze mois ou douze semaines ou douze jours ???

Chantal L dit: à

Il n’y aurait pu avoir plus bel hommage.
A qui donc pourrait-on le comparer, en nos écrivains d’ici ?

Jacques dit: à

Chaque fois que Passou ponde un billet sur un écrivain espagnol, il se surpasse et nous émerveille.
Passou ou la poule aux critiques d’or☺

Chantal L dit: à

Jaume CABRE.
Voilà aussi un écrivain espagnol de prestige, pardon… catalan.
Confiteor !

Dino dit: à

Monsieur Assouline a oublié de signaler que Javier Marías était aussi éditeur, Reino de Redonda (une quarantaine de titres), petite maison d’édition qui tirait son nom de l’île carinéenne inhabitée de Redonda, coincée entre les îles de Barbuda et Antigua, dont il était le Roi, avec entre autres ducs dans sa cour, Milan Kundera, duc d’Amarcord.

Jazzi dit: à

L’écrivain espagnol Javier Marías est mort ce dimanche 11 septembre à Madrid à l’âge de 70 ans d’une pneumonie conséquence du Covid.
Et Passou nous pond à brûle pourpoint un article de fond sur sa vie et son oeuvre.
Bravo l’artiste !

Janssen J-J dit: à

NB / @ rptv – suisj pas sûr que « petite culotte » (bragas ?) soit si jouissif, en espagnol.
NB’ / Perso, j’ai succombé à Marias à un moment de sa carrière (années 90′ quand il fut régulièrement traduit, amené en France par l’énergique Michèle Gazier), et puis, il m’a lassé et un brin fatigué. Mais il m’avait aidé à découvrir Juan Benet (l’air d’un crime), il est vrai, ce qui n’était pas rien… Et puis, est advenu le jeune Xavier Cercas. Et Marias disparut progressivement des radars, sans parvenir à éclipser un Juan Marsé (Teresa, l’après-midi), mais sans avoir fait beaucoup d’efforts pour surpasser le météore Zafon, tornade blanche éphémère surestimée par un peuple manipulé par une orchestration publicitaire indécenté, préfigurant la tournade blanche du Da Vinci Code…
On réexhume maintenant Marias parce qu’il vient de mourir jeune, à 70 ans (sans nous dire de quoi au juste ?), et on encense… « Si lourd soit le début »… Pourquoi pas . c’est de bonne guerre dans un blog dédié à « l’actu littéraire » (profitons-en !);
Nous aurons cependant bien du mal à souscrire les yeux fermés, non pas à l’idée honnête qu’il est devenu de plus en plus touffu, embourbé, faussement distancié et ironique à l’égard de la réception de ses romans (pensons au douteux : « demain dans la bataille, pense à moi » faisant suite au roman d’Oxford…), mais quant aux conséquences qu’en tire la RDL…, le besoin de ralentir le rythme !…
Cercas est devenu de plus en plus clair, concis et limpide et politiquement bien plus intéressant… Quant à Marias, le madrilène un peu has been, il ne restera certainement pas l’un des plus grands écrivains espagnols de la dernière génération. Il s’est montré trop inégal autant que j’aie pu juger de mes diverses lectures, d’ailleurs non citées car tout simplement pas vraiment lues par le maître de la RDL. Quid des romans lisibles : « l’homme sentimental » ? Quid du « roman d’Oxford » ? et de ses suites…?, notamment du début de la trilogie « ton visage demain, lance et flèche » ?… Et quid des 10 nouvelles très inégales du recueil « ce que dit le majordome »?…
Bref, trop de baratinage boursouflé pour un hommage posthume qui aurait sans doute rehaussé la réputation de cet écrivain si l’hommage avait été plus mesuré et équilibré, plutôt que panégyrique. On ne rend pas toujours service à vouloir saluer des écrivains en se mettant à les aduler à leur décès…! J’estime qu’on ne peut quand même pas accepter de suivre aussi aveuglement des amateurs spécialistes de littératures espagnoles, se monrant à ce point contaminés par une étonnante vacuité de propos tartinés, genre : /// « Profus et épais mais jamais bavard, ce roman plein de milliers de mots (!!!) s’offre même le luxe de s’achever par un éloge du silence dans la bouche du narrateur : « Non, pas de mots », et là, on se retient de saluer Marias plein de grâce (sic !!!). Son roman appartient à cette catégorie de livres qui nous ralentissent, nous invitent naturellement (?) à nous attarder sur la page et à y prêter attention, non en raison de sa complexité mais pour son charme, sa capacité à nous séduire, nous envelopper, nous captiver (!!!). Comme on sent que l’auteur a pris goût à s’installer dans son histoire, on a envie d’en faire autant (!!! mais on n’y parvient pas vraiment, NDLR). C’est d’autant plus nécessaire en l’espèce que, comme le fait observer le narrateur, dans un pays qui vécut tant d’années sous une chape de plomb, « le temps passe au ralenti pendant les dictatures » ///
DE Profundis !
Bàv,
(11.9.22, 21 ans déjà mon dieuj, mon dieuj !… et nous sommes toujours là, hors des tours !)

Marie Sasseur dit: à

« Und doch ist Einer, welcher dieses Fallen
unendlich sanft in seinen Händen hält. »

rose dit: à

Pneumonie. C écrit.

rose dit: à

11 septembre 2001.
21 ans déjà !
Nous n’oublierons jamais.

Jean Langoncet dit: à

(et les parasites qui se voudraient étonnants prennent rang ; des usuriers en culotte de cheval)

Janssen J-J dit: à

Pneumonie. C écrit.
par jazzi pas pas passoul. Je faisais ma bafouille désolé…
« La salamandre », film culte for me… Bulle Ogier, ma chérie à l’époque du grand Alain Tanner. Un cinéaste Suisse enfin digne de son talent de vient de disparaître aussi !
(Condoléances à son neveu, mon collègue Samuel).
Mais ce n’est pas fini.
Bàv,

rose dit: à

Par Passou.
El Pais (et pas seulement « de la littérature espagnole », ce qui serait plus restrictif) vient de mourir d’une pneumonie à Madrid à l’âge de 70 ans.

rose dit: à

Le dernier mot à connaître est « pimper ».
Bon lundi a tous ceux qui n’ont pas à se construire un emploi du temps.

Dino dit: à

@janssen

Voilà une contribution « qui pense » et c’est tout à votre honneur. Pourtant, il y a quelque injustice dans le ton de vos propos et dans le contenu de vos analyses (faites au fil de la plume, bien entendu).
1) Que vient faire ici « le météore Zafón »? (à part d’être espagnol comme Marías). Rien à voir…
2) « Réexhumer Marías.. » On peut apprécier ou non l’écrivain, mais il n’était ni mort, ni enterré, bien au contraire, aussi bien en Espagne et Amérique Latine, qu’en France, en Italie ou en Allemagne. Votre verbe est injuste et ne correspond pas à la réalité, tout simplement.
3) Pareil pour le terme « has been ». Il est faux et à côté de la plaque.
4) Mettre en parallèle Cercas et Marías pour encenser l’un et démolir l’autre est absurde. Comme, d’ailleurs, comparer deux écriva!ns, quels qu’ils soient, pour tenter de discréditer l’un au détriment de l’autre.
5) « Cercas est devenu de plus en plus clair, concis et limpide et politiquement bien plus intéressant », opposé à un Marías « touffu, embourbé, faussement distancié et ironique ». Ce ne sont pas des critères absolus (Bernhard est touffu, Proust pareil, et Joyce n’en parlons pas…) Par ailleurs, on confond souvent clarté et schématisme, ce qui est le cas, me semble-t-il de Cercas (aussi de Houellebecq, pour ne citer que lui), qui est, de mon point de vue, le plus grand imposteur de la récente littérature en espagnol, comme le titre de l’un de ses romans (mais cela n’engage que moi, bien entendu): après avoir copié Bolaño, puis Carrère, il copie désormais le Vargas Llosa mondain de la dernière fournée)
6) « il ne restera certainement pas l’un des plus grands écrivains espagnols de la dernière génération ». Ça, c’est s’avancer un peu trop
7) Ton visage demain n’est pas la suite du Roman d’Oxford. Quant à ses ‘romans lisibles’ (les premiers) opposés aux romans supposément ‘non lisibles’ (les autres, il faut croire que le peuple lecteur n’est pas de cet avis, car les derniers ont été beaucoup plus lus que les premiers.
8) Cela dit, je conviens que Javier Marías, voix originale s’il en est, se regarde trop souvent (admiratif de lui-même) dans le miroir embellissant de son écriture. (« Qué guapo y qué bueno que soy »)

rose dit: à

« D’ailleurs, je suis en train d’écrire le journal de cette débâcle. C’est un signe qui ne trompe pas. Les gens qui vont bien n’écrivent jamais de journal intime. Les gens qui vont bien ne se sentent pas seul au monde. »

Grégoire Bouillier page 268

rose dit: à

seuls

« Qué guapo y qué bueno que soy »)
« Qué guapo y qué bueno que soy »)
« Qué guapo y qué bueno que soy »)

C peut-être une méthode.

Janssen J-J dit: à

Merci Dinon pour vos remarques professorales à mes injustes emportements… A néfé !… Vous mettez combien à ma copie ; à peine la moyenne ou carrément en-dessous ?
Pmp, je trouve votre « opinion » sur Javier Cercas d’une extrême objectivité. Et pour l’avoir rigoureusement fondée, je vous donnerais 17/20, bien que je ne sois pas « professeur », et n’aie aucune qualification pour ce faire.
Bàv, et BS à tous.tes,

Jazzi dit: à

Peut-on dire que l’Ukraine a gagné la guerre ?

Soleil vert dit: à

Je rajoute « Vies écrites (Vidas escritas, traduit de l’espagnol par Alain Keruzoré et Stéphanie Decante, 206 pages, 17 euros, Arcades/Gallimard) » dans ma pile.

Bravo JJJ

closer dit: à

Jamais lu Javier Marias…

Maintenant il nous faudrait la contribution de Pablo.

B dit: à

Chevillard?

Les gens caquettent à qui mieux mieux, l’Homme ne descend pas du singe mais de la poule.

Jacques dit: à

L’homme descend du singe et la femme descend du songe aurait dit ou écrit Antoine Blondin. Il songeait toujours aux nanas le Blondin quand il était bourré.

Dino dit: à

@janssen

Monsieur, je m’excuse si mes remarques vous semblent professorales. ce n’était pas mon intention (consciente). Je voulais tout simplement débattre avec vous sans prétendre avoir raison. D’où mes remarques désobligeantes envers Javier Cercas, qui ne prétendaient nullement être objectives, bien au contraire, elles sont totalement subjectives, mais fondées, de mon point de vue, sur un certaun nombre de données. Mais le débat reste ouvert… ou fermé, comme vous voudrez.

renato dit: à

C’est trop tôt pour le dire, Jacques, mais je suis curieux de lire les commentaires des collaborationnistes fascio-communistes et des pacifistes favorables à la pax poutinienne. Pour le moment je me contente du spectacle offert par les fidèles du tzar d’opérette qui veulent « punir les responsables de la défaite », et par quelques voix qui demandent la destitution du seul responsable du désastre qu’ils accusent de haute trahison — le tzar susmentionné.

renato dit: à

Les fesses ? Rien à revendiquer, belles ou pas tout le monde les a ; par ailleurs, on leur doit (aux fesses) un passage important de notre évolution… cherchez le pourquoi si vous avez le temps. Enfin, ça pour dire que les programmes d’Arte sont toujours en retard… comme quoi, abonnements à des bonnes revues et pas besoin de télé.

renato dit: à

Nous sommes à l’expression de la connerie suprême : Lavrov se dit disponible à une négociation tandis que la marionnette Medvedev parle de négociation uniquement si Kiev capitule… Bien ! coordination bien à part, la fameuse kulture politique communiste leur a appris quelques choses ou pas ? Rappel : « On peut pardonner à un homme s’il est contraint par la logique d’en venir malgré lui à des conclusions qu’il déplore, mais on ne peut pas lui pardonner de s’écarter de la logique pour pouvoir librement plaider le crime ».

et alii dit: à

je ne suis pas tres bien réveillée, mais j’ai scolairement cherché:
Par analogie. Équipement lourd ou encombrant.:
Le harnachement d’un spéléologue,
et non l’harnachement!
charoulet va tomber en catalepsie!

Damien dit: à

Je n’ai jamais lu Marias, mais j’avais envie de lire son roman qui se passe à Oxford. Quelqu’un peut-il m’en donner le titre ? Merci. — Bien sûr, en librairie, j’ai feuilleté certains de ses ouvrages, qui m’ont paru très touffus. Il a beaucoup écrit, et des romans touffus. Très touffus. Néanmoins, son livre qui se passe à Oxford a éveillé ma curiosité. Même touffu, lui aussi. Oxford est une ville où je me suis beaucoup plu. Il y avait notamment de beaux bâtiments universitaires, et un superbe jardin botanique qui a inspiré Lewis Caroll. Je me suis promené souvent dans ce jardin. A l’époque, y déambulaient nostalgiquement de très jolies anglaises habillées en noir — à cause de la mode punk. Les écolières des anciens pensionnats. Le noir leur allait très bien, on se serait cru revenu au XIXe siècle, du temps d’Oscar Wilde et de Brummell. Bref, il doit y avoir tout ça, dans le roman (touffu) de Marias que je cherche. Je voudrais le lire avant de retourner à Oxford, un de ces jours, loin de la reine, du roi, et de cette famille des Windsor qu’on devrait oublier un peu.

Bloom dit: à

Je n’ai jamais lu cet écrivain, mais je trouve ses ‘Vies écrites’ plutôt tentantes.

En revanche, il me semble que la traduction du vers de Shakespeare « Thus bad begins, and worse remains behind » par « Si rude soit le début, le pire reste derrière nous « , relève du contresens:

1/ dans le contexte, « bad » est plus fort que « rude », c’est le « mal » qu’Hamlet a causé en tuant Polonius caché derrière une tenture pour l’espionner;

2/ le sens de ‘remains behind’ ne fait pas référence au passé, mais à l’avenir, dans le sens de ‘is yet to come’; ‘le pire est encore à venir’ (Hamlet annonce à sa mère son intention de venger dans le sang la mort de son père).

Deux traductions:

Desprats: Ceci commence mal, mais pire viendra.

Grivelet: Ainsi le mal commence, et pire est ce qui vient.

Plus généralement, il me semble important de ne pas faire des pièces de Shakespeare un ouvroir d’aphorismes potentiels. Ce sont des textes de théâtre où les mots sont au service de l’action, et non de la constitution d’une espèce de receuil de sagesse intemporelle etc. Ce qui est est dit doit le plus souvent s’entendre en fonction de la situation et du développement dramatiques.

MC dit: à

Peut-être vaut-il mieux retourner à Oxford que d’en chercher le roman. Il est des villes qui ne se réduisent pas à un livre.

Janssen J-J dit: à

(12.9.22_11.53)
@ quelques contadicteurs de l’herdélie.
Quand j’ai pris connaissance du nouveau papier hier soir, après un dimanche éprouvant, j’étais énervé et avais zappé le décès pour cause de pneumonie (excuses à passoul & rose & jzmn). Sous le coup de l’émotion, suisj allé jeter un oeil rapide dans mes lectures « Marias » et constaté qu’elles avaient évolué au fil du temps, depuis une trentaine d’années et s’étaient achevées depuis quinze ans… J’ai donc essayé d’esspliquer rapidement pourquoi, ayant été immédiatement agacé par la grandiloquence un peu creuse de Passoul. (Pardon pour cet aveu, mais je m’aperçois que pour me sortir deux trois trucs à 100 balles sur cette chaine…, j’ai besoin d’être sous le coup de la colère et me total ficher d’être « objectif » ou quoi. En réalité, j’avais plus de peine d’apprendre par inadvertance le mort de cet écrivain que j’avais beaucoup apprécié naguère et du coup, oui, les deux derniers bouquins trop longuement « romancés » par passoul m’exaspérèrent un brin sur le moment… Et quand le courroux passager s’éteint, plus aucune envie d’y revenir et voui, soupe au lait, suis-je, me referai jamais… rptv !)… Mais aussi pour la raison précise que jzmn a fort bien épinglée jazm (« viande fraiche » prête à sortir du frigidaire)… Donc, me suis laissé bêtement aller à proclamer une hiérarchisation subjective de la valeur de mes écrivains espagnols préférés du moment, ce qui j’en conviens ast’heure, est d’une stupidité et vulgarité des plus crasses. Mais je voulais faire comprendre indirectement mon exaspération à la RDL qui nous adule tous les espagnols récemment découverts avec un égal enthousiasme, sous prétexte d’un tropisme qui le regarde. OK, en appeler à Zafon était idiot, mais en revanche pas du tout d’accord susi je avec Dino sur Cercas… Quant à la comparer avec Houellebecq, Carrère et Vargas Llosa etc, pourquoi pas avec Marguerite Duras ou Montalban (côté polars) pendant qu’on y est ? Non, assurément nulle envie de « discuter » à partir de l’injuste volée de bois vert qu’il se prend dans la g., bien gratuitement… Cela dit, revenons à Green Sun pour lui dire OK… ai pensé itou à me procurer les vues de Marias sur ses écrivains de prédilection… Et pour finir, j’ajouterai que l’avis de 75 m’indiffère totalement. Je n’ai jamais ressenti cet internaute comme un spécialiste de la littérature espagnole actuelle, contrairement à ce qu’il voudrait faire accroire… il n’est guère plus qu’un poseur du puces et un bluffeur musical comme moij… jle lirai toutefois bien volontiers s’il apporte une opinion mieux fondée, voire dissidente, à celle de Passoul sur l’oeuvre de Marias en général… Comme je le fais à l’égard de tous les addicts de l’herdélie… – Bref, de la ‘tantouillée’ en perspective, hein, avant de lire ce que ma soeur va nous exhumer de plus « intelligent » sur Marias que sur Marcelle Pichon durant une bonne dizaine de jours ! Au moins, cela nous changera-t-il des aventures de la reine planétaire qui commencent à devenir bien pesantes (ma reine des lectrices !).
Bàv @ RPTV surtout… Désolé pour cette inutile nouvelle bafouille, qu’on peut pourrieliser rapido ou allègrementpasser son chemin…
« Qué guapo y qué bueno que soy » !… fallait quand même oser le dire, le faire ou faire faire… le pied dans la tombe olà !

closer dit: à

Curieuse cette traduction fautive de Hamlet. Est-elle de Passou, du traducteur français, de Marias ?

Bloom dit: à

‘Hamlet’ est au programme de l’agrégation d’anglais cette année. Quelle chance!

Hamlet (le personnage) et ‘les usages de ce monde’ (I,2, l.134), joli sujet de réflexion.

Janssen J-J dit: à

@ un ouvroir d’aphorismes potentiels
ça, c très joli, bl !… bravo

Jazzi dit: à

De quelques films de la rentrée cinématographique que le léZard a vu par un temps d’automne prématuré.
Dieu merci, le soleil est revenu à Paris !

Alexia Neuhoff dit: à

De Javier Marías, je n’ai lu que ses chroniques du Pais avec son regard en surplomb sur la société espagnole et ses contemporains pour, la plupart du temps, s’affliger qu’ils soient tels qu’ils sont. Une espèce de catéchisme moralisateur pour dénoncer ceci et cela, des comportements, des modes de vie ou de pensée, etc. Souvent, il m’est arrivé d’imaginer que ce qui désolait Marías, c’était que ses concitoyens ne ressemblassent pas à des Anglais, pas tous les Anglais naturellement, disons : ceux de Kensington, tels qu’il les fantasmait. Or, il avait un côté « muy señorito » et très « yo soy » typiquement espagnol.

Patrice Charoulet dit: à

Texte sublime :

Quamel Pusati
·
Trapenard à La Grande Librairie ou le consensus jusqu’à la moelle

La question brûlait la plume de tous les journalistes depuis deux jours : Augustin Trapenard allait-il être à la hauteur de François Busnel ? Non seulement il l’a été mais il a même dépassé son maître en obséquiosité et en fatuité, ce qui n’est pas une mince affaire.
« C’est comme ça que j’appréhende les livres depuis toujours, moi, comme une joie et comme une chance, la chance de faire un pas de côté, non pas pour s’extraire de l’actualité mais pour la regarder, l’éclairer, la chance de la complexité, la chance de nous réconcilier. » C’est par ces mots qui ne sont pas sans rappeler les plus beaux séminaires en coaching de vie de David Laroche qu’Augustin Trapenard a introduit sa toute première émission. L’ensemble de la tirade, prononcée avec le charisme d’un tamanoir unijambiste et la puissance de feu de BHL dans « Looking for Europe » donne le ton d’emblée : ce soir, l’animateur est là pour vendre du rêve, quoi qu’il en coûte.
Pour lui, tout est absolument « fascinant », « passionnant », « impressionnant » ou « étourdissant », à commencer bien sûr par l’œuvre de ses invités. Le récit de Lola Lafon lui a « fait pleurer toutes les larmes qui (lui) restaient », le dernier livre de Laurent Gaudé « joue avec notre mémoire, tout ce qui nous reste, peut-être pour résister à ce qui nous attend ». Quant au Cher Connard de Virginie Despentes il est « indéniablement l’un des évènements de cette rentrée littéraire ».
Il y a tout dans cet « indéniablement » tellement représentatif de l’époque, et nul doute qu’Augustin réclamerait le Goncourt pour une notice d’électroménager si celle-ci était signée Virginie Despentes. Là où Hugo vantait bêtement la portée universelle de la littérature (« Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous, comment ne le sentez-vous pas »), l’animateur s’intéresse à des objets plus nobles, comme la modernité des thèmes ou la vie intime des auteurs. Ainsi, s’il a beaucoup aimé Cher Connard, c’est parce que la romancière parle, « au détour de cette correspondance, du contemporain, en réalité. » Puis d’ajouter : « C’est ça qui m’a beaucoup frappé, moi » et d’énumérer : « Confinement, mouvement metoo, cyberharcèlement. » Un livre qui parle de son époque ! Avouons qu’on tient là un objet magistralement singulier. D’autant que ce n’est pas la seule originalité du roman, comme le souligne judicieusement Augustin : « Y a plein de choses passionnantes dans ce livre, évidemment, la manière dont vous faites coexister plusieurs points de vue ». Il est vrai qu’on n’avait jamais vu ça en littérature. Flaubert et Madame Bovary peuvent aller se rhabiller.
Mais comme nous l’avons dit, s’extasier devant le contemporain n’est pas le seul atout du présentateur, loin de là. Son génie réside avant tout dans sa faculté à éviter la question littéraire comme Hollande évitait la politique. Certes, il se facilite un peu la tâche en n’invitant pas de vrais écrivains mais tout de même : quelle science de l’esquive, quelle complicité avec le néant, quelle attirance pour l’anecdotique ! Lorsqu’il demande à Virginie Despentes « Qu’est-ce que vous dites de vous, dans les correspondances ? », celle-ci hésite : « Dans les correspondances du livre ? », « Non, que vous avez, vous ? ». Ouf ! Il s’en est fallu d’un rien que l’on aborde les textes. Plus tard, se tournant vers Laurent Gaudé, il l’invite à raconter la passionnante période Covid : « Vous dites, Laurent Gaudé, que sans le confinement, ce livre vous ne l’auriez pas écrit » (preuve que les tragédies se jouent souvent à peu de chose). Il en ira de même avec Lola Lafon, dont il a bien compris que l’histoire personnelle était nettement plus captivante que celle d’Anne Franck : « En quoi est-ce que son destin représente une partie de votre histoire familiale ? » On a déjà hâte de ne pas savoir.
On perçoit dans cette dernière interrogation, et c’est une autre caractéristique de cet être hybride mi-Mireille Dumas, mi-Cyril Hanouna, l’art de poser des questions ouvertes dénuées de toute orientation. « Quel genre de correspondante est Virginie Despentes, drôle ? » demande-t-il à Lola Lafon, à la manière d’un personnage de BD de Fabcaro. Lola Lafon, répond donc, ô surprise : « Oui, ouais, oui, elle est drôle. » Bien malin qui pourrait dire après une telle séquence qu’on n’a affaire à la télé qu’à des déclarations convenues et aseptisées. Une séquence similaire a lieu peu après, lorsque l’animateur met en exergue une citation magnifique -un autre de ses talents sur lequel nous reviendrons- de Virginie Despentes : « C’est la maison de toutes, le féminisme. » Certes, c’est beau comme le nom d’une loi pondue par Christiane Taubira et Marlène Schiappa, mais ce n’est pas tout. Que dire de cette autre phrase de VD ? « Il y a une solidarité féminine, mais il n’y a pas de fraternité. » « C’est une phrase qui me fascine » ajoute Augustin. Et nous donc. L’animateur se tourne aussitôt vers le pauvre Laurent Gaudé pour lui poser cette question qu’on sent totalement improvisée : « Qu’est-ce que ça vous inspire, cette distinction entre la solidarité et la fraternité ? » On brûle de répondre « Surtout pas un nouveau livre, par pitié ! », mais on se retient car on sait se tenir.
Réponse de l’intéressé : « Mais, j’suis assez d’accord avec Virginie en fait, j’pense qu’on n’a pas tellement besoin de notre parole à nous (…) parce qu’il faut déjà que quelque chose aille au bout d’un discours, on écoute, enfin, moi j’écoute. Et j’trouve ça passionnant. Enfin, King-Kong théorie est un texte immense (…) qui nous dit des choses à tous, hommes ou femmes. Mais je suis d’accord, il faut aussi respecter ce territoire-là, qui n’est évidemment pas le nôtre et je suis aussi d’accord sur le patriarcat ». A ce moment-là, on s’attend à ce que l’écrivain nous annonce qu’il est victime de dysphorie de genre et qu’il ne s’est jamais considéré comme un homme mais toujours comme Sandrine Rousseau et on sent qu’il serait prêt à se couper les testicules en direct si la romancière lui demandait. Hélas, rien de tout cela n’arrivera et la conversation reprendra comme elle a commencé : dans l’unanimisme le plus complet, les uns et les autres se citant abondamment et s’échangeant des éléments de langage avec l’agilité d’un porte-parole du gouvernement. Même après la prise de parole de Jean-Luc Mélenchon dans un congrès de LFI, il y a plus de désaccords et de débats. La question la moins biaisée interviendra peu après : « Par quelle représentation de la virilité on est inondé encore aujourd’hui, et qui façonne ? ». On ne voit pas du tout où il veut en venir.
On croit à la fin de l’interview de Virginie Despentes avoir atteint le climax de l’émission. On se trompe car arrive un passage de Cher Connard lu par Laure Calamy, ce que le présentateur audacieux osera qualifier de « surprise » : « Qu’est-ce qu’on peut faire pour l’ami qui veut retomber ? Exiger qu’il se reprenne en main ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour l’amie qui rencontre la mauvaise personne et ça se voit qu’elle va prendre une trempe carabinée, et on sait qu’elle n’en sortira pas indemne (…) » Je vous épargne la suite. On sent en tout cas qu’on tient là un concept qui fera date et on a déjà hâte d’entendre un texte d’Aya Nakamura déclamé par Fabrice Lucchini.
Après un sublime « passage obligé » sur Salman Rushdie qui fait dire à Laurent Gaudé que les victimes sont de toute éternité les livres et les femmes, ce avec quoi, énième surprise, tout le monde est d’accord, Augustin finit en feu d’artifice grâce à son arme secrète : la question métaphysico-inspirante, dont il fait feu de tout bois :
« Qu’est-ce que vous ressentez quand vous entendez ce texte dit, ce texte lu ? »
« Ça veut dire qu’écrire c’est une façon de s’en sortir si je vous entends bien ? »
« En quoi parfois, un livre, ça peut nous réconcilier ? »
« A quoi se heurte sans cesse l’irrévérence des jeunes filles ? »
« Le difficile en littérature, c’est de savoir quoi ne pas dire » disait Flaubert dans sa correspondance». Augustin et ses invités n’ont heureusement ni ce souci ni ces scrupules. Tout est sujet à littérature pour eux, surtout l’irrévérence. Il faut « entretenir l’irrévérence », assure Augustin et garder « le potentiel subversif du livre. » C’est fou comme les gens les plus consensuels peuvent avoir ces mots à la bouche. Mais l’animateur ne se contente pas de le dire, il le prouve : Les textos ? « C’est de la correspondance ! » assène-t-il à tous les abrutis qui oseraient opérer une distinction entre la correspondance des grands écrivains et des messages pour ne pas oublier d’aller chercher le pain. Voilà une activité d’avenir toute trouvée pour les éditeurs : fouiller dans les téléphones de Lola Lafon et Virginie Despentes pour en extraire une mine d’or -littéraire bien sûr, comme tout ce qui est publié-
Car au pays d’Augustin, tout est littérature, comme tout est poésie et comme tout est culture. Convaincu, comme Candide, que « tout est au mieux dans ce monde », cet aplatisseur de mots serait capable d’araser toutes les aspérités pour mieux mettre au même niveau Baudelaire, Marc Lévy et Christine and the Queens. A côté de lui, même Michel Drucker passe pour le plus grand des cyniques. Mais l’animateur n’en a cure car ce qui l’intéresse, c’est la littérature inclusive, celle qui parle aux « télespectatrices et télespectateurs », comme il les appelle sans cesse (laissant d’ailleurs peu de place pour les non-binaires, gageons que ce sera la prochaine polémique Twitter).
Et pour nous prouver que les romans contemporains n’ont rien à envier à nos plus grands chefs-d’œuvre, il propose, quelques minutes après avoir cité magistralement du Lola Lafon (« Ecrire est un geste d’espoir obstiné, la preuve d’une espérance insensée »), de faire lire à Blandine Rinkel un extrait de son livre. Voici la fin de ce passage qu’on jurerait être une rédaction écrite par un élève de 3e qu’on envoie déclamer au tableau pour lui redonner confiance :
« Les livres peuvent quelque chose, alors sans doute pas changer le monde, mais étirer le temps et l’espace, oui, rendre nos vies plus habitables, ou permettre, entre inconnus, de se parler les yeux dans les yeux, durablement, et pourtant chaque fois comme pour la première. »
Verdict d’Augustin : « C’est pour moi l’un des grands livres de cette rentrée ». Tout s’explique. « C’est avec les beaux sentiments qu’on fait de la mauvaise littérature » écrivait Gide à Mauriac. Au moins ne risque-on pas d’en manquer.
Comme un bouquet final, l’animateur nous gratifie en fin d’émission de sa plus belle question : « De quoi l’écrivain est-il le gardien ? » Nul ne le sait. Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’animateur de La Grande Librairie est celui de la cuistrerie.

racontpatavi dit: à

Bàv @ RPTV surtout…

Eh bien 3J, j’aime assez bien lire vos vraies/fausses vérités!
(Mais je viens de moins en moins, pratiquement plus, sur ce blog et tout bientôt ce sera la fin, la vraie fin.)

racontpatavi dit: à

Patrice Charoulet dit: à

Avant de partir, il faudrait nommer le journal qui publie cet article, Patrice!
L’hebdomadaire MARIANNE pour ne pas le nommer.
Bye.

Jazzi dit: à

« (Mais je viens de moins en moins, pratiquement plus, sur ce blog et tout bientôt ce sera la fin, la vraie fin.) »

Faut-il vous dire adieu, racontpatavi !?

D. dit: à

Aujourd’hui à Edimbourg, le Roi Charles III a mangé des petits pois.

rose dit: à

Ô joie !

MC dit: à

On verra si Charles III est un petit poi(d)s…
Pour le reste, ne parlons ^pas de ce qu’on n’a pas lu…

DHH dit: à

Sur Berta Isla
Je l’ai lu
Je n’avais jamais entendu parler de cette œuvre et probablement pas de son auteur
Mais comme sur la RDL il m’avait été recommandé par une de ses grandes figures, lecteur de pointe de niveau quasi professionnel, je me suis fait, en bonne élevé, un devoir d’aller lire ce roman qui devrait me plaire
Et j’y ai trouvé quelque chose certes d’un peu pesant,
Mais, en le lisant j’ai eu le sentiment qu’il aurait suffi qu’il soit un peu allégé pour que devienne manifeste l’art avec lequel l’auteurnous fait accompagner le destin d’un garcon condamné à être prisonnier à vie du rôle qu’on lui a enjoint de jouer ,et ce jusqu’à l’oubli de ce qu’il est vraiment .
Construction subtile des premiers chapitres où nous découvrons peu à peu la machination, qui met en place un engrenage dans lequel sa vie sera irrémédiablement broyée.
Et avec son ’histoire ultérieure qui constitue l’essentiel du roman l’auteur réussit à rendre la dimension tragique du destin d’un homme, qui pris inexorablement par cet engrenage, est condamné pour toujours à se heurter à l’impossibilité de redevenir lui-même, l’homme qui habiterait son vrai passé, qui aurait une épouse une famille,
Cet homme finit par ne plus savoir qui il est, a force de rester enfermé dans les identités qu’on lui a enjoint de simuler.
Elles corsètent progressivement et pour toujours sa place dans le monde, ses relations avec les proches, sa personnalité, sa sensibilité, car même quand elles deviennent inutiles pour sa fonction, elles demeurent indispensables au fonctionnement du système
Et cela est traité avec une grande maîtrise de la narration romanesque et de l’analyse psychologique.
A qui me demanderait un conseil de lecture, je dirais donc : »Selon moi, à lire, en sautant des pages; mais demandez plutôt à un lecteur plus averti car je suis peut-être passée a côté du sens véritable de cette oeuvre

rose dit: à

Ô joie !
C là qu’il m’énerve lorsqu’il déblatère Bouillier
« Comme un ascendant qu’elle aurait eu dans leur couple » page 308.
Il m’énerve.🤬
C’était la tradition : on se mariait dans le village de la fille.

racontpatavi dit: à

Faut-il vous dire adieu, racontpatavi !?

Non ancora, Jazzi, comme disent les paroles d’opéra.

Mais beaucoup d’occupations ailleurs.
C’est sûr.

racontpatavi dit: à

Et personne pour nous narrer les exploits de C. Millet – prononcez Mi-laid?
Malgré une heure sur Fance-Inter avec Laure Adler, une recension au Masque, et une autre heure l’après midi sur cette même nationale officielle antenne?

D. dit: à

Monsieur Court, le Roi a mangé aujourd’hui des petits pois écossais.

racontpatavi dit: à

les exploits de C. Millet

C’est un truc pour vous Jazzi, vous qui connaissez le tout Paris partouzard?
( Pour le coup, l’autesse raconte sa vie!)

rose dit: à

Christine and the Queens

Aïe aïe aïe : une erreur. Elle a changé de genre.
C’est un homme désormais (rose accablée 😳 qui pouffe comme une imbécile).

Un oubli : son autorisation à Blandine Rinkel clone de Birkin à ses plus beaux jours, ah aimer les planches à repasser, « mais oui, vous pouvez, mais oui allez-y, oui vous y êtes autorisée (à foutre son baskett dégueulasse sur le canapé. Comme Gainsbourg faisait faire à Jane devant les familles, jambes grandes ouvertes et le silence glacial qui régnait, jusqu’à la moëlle).

Ai bien ri.

hamlet dit: à

hein ? quoi ? on m’cherche ?

si vous avez des questions je suis tout à fait disposé à y répondre à condition 1/ qu’elles soient parfaitement formulées 2/qu’elles ne portent pas atteinte à me vie privée 3/qu’elles ne concernent pas l’évolution du prix de l’électricité 5/qu’elles soient d’ordre philosophique tout en évitant d’aborder les questions de l’évolution du prix de l’électricité 6/ qu’elles ne soient sujettes à créer des tensions ni électrique ni autres 7/qu’elles ne portent pas sur le thème de la vengeance ou des troubles de la personnalité 8/qu’elles ne soient pas posées par 3J, rose, renato, terezoune et toutes autres personnes fréquentant le blogapassou.

puck dit: à

j’ai pris la décision, après mon éviction violentes liée à des quiproquos sur Flaubert, de revenir sur le blogapassou.

j’espère que personne ne s’y oppose ?

puck dit: à

le plus dur quand on revient sur le blogapassou c’est de relire ses articles.

là j’en suis à la 3ème ligne et je suis déjà un peu perdu.

m’accorde-t-on le droit de revenir sur le blogapassou tout en m’accordant une dérogation concernant la lecture de son article sur un auteur dont je me tape complet et dont dans 100 ans les gens auront la chance de ne plus en parler ni lire des articles hyper longs sans queue ni tête écrits sur sa personne ?

puck dit: à

j’ai avancé dans ma lecture, j’en suis à : « pour tous les lecteurs qui ont pu pendant des années apprécier son humour, sa causticité, son indépendance d’esprit, son non-conformisme et surtout son sens critique »

et je regrette déjà d’être passé à côté de ce type, du coup ça me renvoie à mon existence, l’existence d' »un type qui est passé à côté d’un auteur bourré de tant de qualités, et là je me demande alors ce que vaut une telle vie sinon rien, un néant total ? vais-je donc finir mess jours plongé dans ces douloureux regrets?

j’aurais dû choisir un autre moment pour revenir sur le blogapassou…

Jazzi dit: à

Tu as oublié (volontairement ?) le 4/, Hamlet !

Jazzi dit: à

« dans 100 ans les gens auront la chance de ne plus en parle »

Tu es bien optimiste, puck !

puck dit: à

Jazzi, non je n’ai pas oublié le 4/, je l’ai juste censuré parce qu’il te concernait : je n’ai pas voulu placé mon retour sur le blogapssou sous le signe du harcèlement sexuel, du coup j’ai préféré m’auto censurer.

Jazzi dit: à

« je n’ai pas voulu placé mon retour sur le blogapssou sous le signe du harcèlement sexuel »

Mais sous celui de la faute d’orthographe, oui, pucky !

puck dit: à

ça y est j’ai lu tout l’articlapassou !
j’ai bien aimé la fin, cette histoire de grande culotte et de petite culotte, une question complexe qui donne à réfléchir…
je vais prendre un doliprane 1000.
même 2.

puck dit: à

c’est bon mon jazzounet : PLACER

je vois que vous êtes toujours aussi enclins à prendre la mouche.

Jazzi dit: à

Tu veux bien m’expliquer la différence entre la grande culotte et la petite culotte, pucky, j’avoue ne pas bien avoir compris !

bouguereau dit: à

Le ton de ses Vies écrites est de cette encre

..et pourquoi pas

bouguereau dit: à

chez Thomas Mann, perturbations intellectuelle et sexuelle aillent de pair. Mais il le fait avec une telle ironie, sans se prendre au sérieux, qu’on ne saurait lui en vouloir

alleye alleye meussieu..on est pas ici pour rigoleye qu’il a dit le juge à dsk..en angliche hévidemment

bouguereau dit: à

« Que ferais-tu si tu apprenais qu’un ami de longue date n’a pas toujours été tel qu’il est à présent ? Pas tel qu’on l’a connu. Ni tel qu’on a toujours cru qu’il était. »

jmen doutais..quand vontraube disait qu’un ami un vrai c’est celui qui vous aide a descendre des cadavres à 3 heures du mat sans poser de question..j’aurai du me méfier

bouguereau dit: à

ça bombait le torse de partout, y compris chez des universitaires et des intellectuels de gauche

y’a pas que la culture qu’a changé de camp..les pecs haussi..hé oui..si chus rachot de partout c’est qu’y en a lanedans qu’il va dire zémour sur lestrade

bouguereau dit: à

Ce serait donc pléonastique et uniquement justifiable par le plaisir secret qu’il y a à la prononcer

secret secret..ha mais moi chte crois lassouline..c’est dit havec telment de délectation pas morose que jmeu dmande si cest pas le lecteur le plus « vraisemblabe » dans toute ton affure..c’est que sacrénom faut pas s’oublier

Damien dit: à

Une blague juive typiquement britannique :

Moïchélé, le vieux tailleur juif-polonais du quartier de Soho à Londres, a fait sa demande de nationalité anglaise depuis si longtemps qu’il a fini par l’oublier. Un beau jour cependant, il la reçoit.
Ses amis lui disent alors : « Moïchélé, tu es anglais, maintenant, tu dois bien t’habiller ! » Il prend donc un soin particulier à sa toilette : rasage minutieux, vêtements irréprochables, costume en tweed, plis impeccables, chapeau et monocle. Un vrai Brummell ! À la fin, s’inspectant devant le miroir, il se dit à mi-voix, en prenant l’accent tory :
« Vraiment, quel dommage que nous ayons perdu les Indes ! « 

bouguereau dit: à

Tu veux bien m’expliquer la différence entre la grande culotte et la petite culotte

lassouline kiffe pas les gros cul dla campagne..mais les ptis derches des villes..et jme dmande même si ya pas un penchant secret pour le béreli légal dans cette encre là..

bouguereau dit: à

les juifs qui ont l’humour français s’en tire mieux..l’encre a keupu elle est toujours à repeinde les chiottes

bouguereau dit: à

Souvent, il m’est arrivé d’imaginer que ce qui désolait Marías, c’était que ses concitoyens ne ressemblassent pas à des Anglais

c’t’un truc à la pédro alesquia..tout tout tout sauf afrenchézado..mais si tu tfais rfouler dans ton pti bateau comme en hinvincibe harmada..ça aigit alesquia..ça aigrit

bouguereau dit: à

@ un ouvroir d’aphorismes potentiels
ça, c très joli, bl !… bravo

c’est joli mais plutôt pas exact..kabloom a raison de dire que shakespeare fait plutôt des genres de prophéties obscur mais téléphoné du récit..des oracles fumeux autoréalisabe..ce qui est futé et fortiche par le fait..je crois quanéfé « naturaliser » le monde de shakespeare c’est se moquer de son théatre tout simplement..et du théatre tout court..c’est doublement con

Dino dit: à

petite culotte = braguita
culotte = braga

Du latin ‘braca’, emprunté au gaulois pour désigner un calçon. Es espagnol est resté, en français non.

En Argentine: bombacha, emprunté au nom des pantalons des gauchos.

bouguereau dit: à

non keupu..hinutile de faire ta renfield.. »petite » est ici parfaitment et seulement connoté..facile à démontrer

D. dit: à

je vais prendre un doliprane 1000.
même 2.

Attention, Puck, tu en as déjà pris un. Il faut respecter un espacement de 6 heures et se limiter à 3g/24 heures.

Alexia Neuhoff dit: à

bouguereau dit: à
.mais si tu tfais rfouler dans ton pti bateau

Jolies petites culottes, bouguereau. Un connaisseur !

J J-J dit: à

Elle aurait qq chose à dire de nouveau de sa ‘tite culotte, la catherine millet, depuis son 1er best-seller nympho ma niaque ?… Binbon !…, on attendra son apparition dans le prochain traquenard d’augustin, pour voir si elle aurait pris un coup de djeune avec sa méno pause toi-là. wouarf
(@ PC, très drôle, anéfé…, le papier de marianne sur la p’tite librairie ; j’ai failli espérer deux secondes qu’il fut de votre plume, c kon peut toujours révasser un brin, mais non)

Bloom dit: à

Tous ces bras levés au passage du cortège funèbre…Hail phone!

D. dit: à

Damien, je suis quand même très inquiet sur les capacités de la Grande Bretagne à faure face à l’extraordinaire afflux de public dans Londres le 19 septembre. Et même avant. Le problème c’est que nous ne sommes plus en 1952. Beaucoup plus de circulation, beaucoup plus d’étrangers aussi susceptibles d’être hostiles et de tenter de semer la terreur dans une ville déjà paralysée. C’est très préoccupant.

B dit: à

Rose, plutôt Arielle Dombasle. Très jolie femme, une touche à tout, écrire, danser, et musiquer. J’ai jeté un oeil à son parcours éclectique. Pendant toute l’émission je me suis demandé si elle allait servir à autre chose que faire tapisserie.

B dit: à

Hamlet, on verra cet hiver si vous aurez le coeur à plaisanter quand il nous sera interdit de chauffer à plus de 17, de faire marcher le lave linge à 17heures, d’éclairer même tamisé un 5 à 7, de faire fonctionner 7 appareils électro-ménager , de patiner, de nager , de faire du sport dans une salle chauffée…

Soleil vert dit: à

 » D’ailleurs L’Agent secret de Conrad traîne ses guêtres dans plusieurs pages … »

Surprise !

D. dit: à

Vous patinez, Bérénice ?

D. dit: à

J’ai pu voir à la télévision qu’Edinbourg était une superbe ville. L’Ecosse est magnifique. Je ne supporte pas qu’on se permette de la comparer à l’Irlande. Rien à voir. Si j’avais à choisir entre être Ecossais ou Irlandais, je chousirais immédiatement Ecossais.

D. dit: à

Sans même évoquer les cornemuses, les grands whiskys au délicieux goûts fumé et tourbé.

D. dit: à

Il y a une poésie en Ecosse qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Et certainement pas en Irlande.

rose dit: à

B dit: à
Rose, plutôt Arielle Dombasle. Très jolie femme, une touche à tout, écrire, danser, et musiquer. J’ai jeté un oeil à son parcours éclectique. Pendant toute l’émission je me suis demandé si elle allait servir à autre chose que faire tapisserie.

C un point de vue.
Et journaliste.
Pas l’attitude d’une danseuse qui jamais ne se tiendrait ainsi.
Pas du tout mon style.
Mais je suis pour la pluralité des points de vue et les goûts et les couleurs cela ne se discutent pas.

Mais, depuis qq.jours, je vois le mouvement : on se marie en baskets aussi.

Arielle Dombasle je la regarde régulièrement : elle a une classe folle et une élégance innée, de la finesse, de l’intelligence, du coeur. Sa fidélité à Nicolas Ker l’honore.

Ma seule question est qu’est-ce qu’elle fout avec Bernard Henri Levy, mais, là encore, bien des mystères sont insondables.

Enfin, l’autre au baskett sur le canapé chez Traquenard, je la vois en femme à minet.
Sans doute me trompé-je : pourquoi une jolie femme serait-elle une parfaite conne ?

rose dit: à

ne se discute pas.

De facto, j’ai noté le nombre de journalistes qui virent écrivains : Sabolo, Robert-Diard, Rinkel.

rose dit: à

B dit: à
Hamlet, on verra cet hiver si vous aurez le coeur à plaisanter quand il nous sera interdit de chauffer à plus de 17, de faire marcher le lave linge à 17heures, d’éclairer même tamisé un 5 à 7, de faire fonctionner 7 appareils électro-ménager , de patiner, de nager , de faire du sport dans une salle chauffée…

On gérera chacune de ces choses très bien.

Si le fait de restreindre notre zone de confort permet d’accroître celle de ceux qui sont très en dessous.

Attendons voir.

rose dit: à

On oublie des années entières, et pas nécessairement les plus insignifiantes.»
Javier Marias

Justement, posez-lui des questions tant qu’il est vivant. Mais quand il a tout oublié, c’est fini déjà alors qu’il est encore vivant.

rose dit: à

D. dit: à
je vais prendre un doliprane 1000.
même 2.

Attention, Puck, tu en as déjà pris un. Il faut respecter un espacement de 6 heures et se limiter à 3g/24 heures.

Ben oui : très très dangereux.
Rapprochez-vous d’un médecin. C’est son métier.

Amanda Lire dit: à

J J-J dit: à

Elle aurait qq chose à dire de nouveau de sa ‘tite culotte, la Catherine millet

Bah non, ai feuilleté longuement son livre en librairie. Ce n’est que bavardage sur ses mondanités de directrice de revue d’art, de son ascension et de ses relations sexualo-professionnelles!
Je ne sais pas pourquoi je suis partie en achetant le Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature collection L’ abeille/Plon de Pierre Assouline!
Et en retirant l’étiquette du prix qui indiquait 15 euros, j’ai constaté que le tarif d’origine était de 10 euros.
Passou, remboursez! :

D. dit: à

Ou à la rugueur d’un pharmacien.
C’est son métier.

D. dit: à

Bérénice patine mais ne veut pas insister là-dessus. Bon bon.

Amanda Lire dit: à

Passou, remboursez!

Je vais refiler le bouquin en cadeau à quelqu’un de mon entourage fissa!

D. dit: à

renato, j’ai l’impression que les extraterrestres vous font peur ?

Amanda Lire dit: à

Je vais refiler le bouquin

J’adore faire les paquets cadeaux de livres!

Amanda Lire dit: à

les paquets cadeaux de livres!

C’est pour le côté artistique des pliures très art des années 60 et 70…de chez Alain Fournier.

rose dit: à

Comme mon marchand vietnamien sur le marché : il a augmenté tous ses prix de 25 %.

Je pense qu’il n’y a pas de régulation

rose dit: à

C’est quoi un Farewell ?
formule de politesse par laquelle on prend congé de qqn.

rose dit: à

Ben non : un pharmacien est un épicier, c’est à dire un commerçant.
Un médecin a prêté le serment à Esculape.

D. dit: à

Vous plaisantez, Rose ? Vous savez ce que contiennent les études de pharmacie ?! En chimie, biochimie, botanique ? Le niveau du concours d’entrée ?
Que beaucoup sont des docteurs ?

D. dit: à

Vous plaisantez, Rose ? Vous savez ce que contiennent les études de pharmacie ?! En chimie, biochimie, botanique ? Le niveau du concours d’entrée ?
Que beaucoup sont des docteurs ?

closer dit: à

Hippocrate, Rose, le serment d’Hippocrate.

rose dit: à

G vu Esculape à Empuria Brava.

rose dit: à

Un pharmacien est un épicier : je corrobore ce que dit rose.
Un vendeur de poudres de perlinpinpin.

rose dit: à

Dieu des médecins. De rien.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ascl%C3%A9pios

Heureusement que ma Lavande, un jour, a dit à Jazzi, hé, la petite rose, prenez la au sérieux.

Me manque ma Lavande. Reine d’Avignon, du théâtre et de la couture, et des cours supplémentaires, le soir, la veille des exams…

Pour ielle, sans filtre.

D. dit: à

Rose n’est pas docteur, je suppose ?

B dit: à

Rose, la posture signifie , jambes ouvertes au cours d’un entretien – la personne s’offre – Dans les circonstances de l’émission elle fut explicitée par une mise à distance du corsettement du corps, du conformisme qui exige de nous des jambes croisées sagement ou en tout cas pas le grand écart.

B dit: à

D, je ne patine pas. Il existe tant d’autres manières de chuter. L’avantage avec le patin c’est qu’une chute rencontre assez rapidement sa fin, vous n’aurez pas plus bas que la surface gelée.

B dit: à

N’irez pas.

rose dit: à

B.

Oui. Je n’ai pas écouté l’émission mais vu un extrait. Et elle explique « vais-je oser faire cela ? ». Trapenard l’encourage. » « Allez-y, oui vous pouvez ».

Je ne trouve pas que oser ce soit à ce niveau là que cela se passe.

rose dit: à

Elle a relevé seulement une jambe, la droite.

rose dit: à

Chuter est très mauvais.
Dernièrement, ai chuté sur un étroit trottoir longeant une voie rapide. Eu égard à la vitesse des véhicules, aurai pu me retrouver aplatie comme une crêpe.

rose dit: à

Non, pas docteur.

rose dit: à

Écrasée.
Morte écrasée avec vingt véhicules lui ayant roulé dessus.
J’aurais été dans la rubrique des chiens écrasés.

Janssen J-J dit: à

Revoir Paris [sous la pluie] ?… (Winocour, Efira, Magimel) – décidément non, pas revoir le métro et tous ces lieux,… brrr, c’est bien fini, toussa, et sans regrets. Bien sûr, on reste plus que nécessaire sur son siège pour sécher sa larme, m’enfin, c’est quand même pas du très grand cinéma, tous ces bons sentiments qui dégorgent… On est vivants, c’est sûr, merci de m’avot tenu la main, jzmn, et de n’en point en rajouter sur toute cette douleur et espoir post traumatique. Hein ! Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ mais demandez plutôt à un lecteur plus averti car je suis peut-être passée a côté du sens véritable de cette oeuvre

Très certainement, tout juste à côté du trottoir… Eu chaud, la crêpe !

et alii dit: à

L’ultime parole de Socrate est restée célèbre […] : « Criton, nous devons un coq à Esculape. N’oublie pas d’acquitter cette dette. » […] Esculape était en effet le dieu de la Médecine ; la coutume voulait qu’un sacrifice lui fût offert à l’occasion d’une demande de guérison, puis en guise de remerciement pour la guérison obtenue
couleuvre d’ESCULAPE /
https://fr.wiktionary.org/wiki/couleuvre_d%E2%80%99Esculape#/media/Fichier:Stamp_of_Moldova_225.gif

closer dit: à

D’accord, mais le serment des médecins, c’est Hippocrate…Ah mais!

Marie Sasseur dit: à

@ » le météore Zafon »
Une météore, un météorite.
Oui merci de citer Carlos Luiz Zafon, que la rdl a ignoré.

Et pourtant, sa saga sur la mythologie des livres(*) a tout pour séduire les lecteurs du nom de la rose et les amoureux de Barcelone. Certes il n’est pas question dans sa saga, de petite ou grande culotte, mais quel pied pour des lecteurs, qui osent le fantastique,  » à la recherche du livre perdu »

(*)
« ce «cimetière» est une sorte de cathédrale, cachée dans les sous-sols de Barcelone, où se réfugient les ouvrages en déshérence, en attente du lecteur prédestiné qui leur redonnera vie. »

https://www.letemps.ch/culture/barcelone-quivive-lere-franquisme

Marie Sasseur dit: à

Quitte a le citer, autant le citer sans faute, aux accents près.
Carlos Ruiz Záfon

« Cela s’appelle la zafonmania. Une maladie cérébrale très contagieuse, qui s’attrape sous les moulins de Don Quichotte et qui a déjà fait plus de 300 000 victimes en Espagne. Tout ça à cause d’un gambergeur nommé Carlos Ruiz Zafon. »

 https://www.lexpress.fr/informations/en-quete-d-auteur_655573.html

renato dit: à

Le caducée (d’Hermès) ;
Le bâton d’Esculape caducée d’Esculape ou caducée médical) ;
la coupe d’Hygie (caducée d’Hygie ou caducée pharmaceutique)…

Le Caducée d’Hermès, une baguette ailée, entourée de 2 serpents — l’éloquence.
Le Bâton d’Asclépios, entouré d’une couleuvre — la médecine.
La Coupe D’Hygie, une patère contenant du vin et un serpent, est utilisée par les pharmaciens.

https://mythologiae.unibo.it/index.php/2018/05/15/igeia/

13.9 — 7.47

Dino dit: à

Enrique Vila Matas, sur Marías, dans El País d’aujourd’hui:

El pasado agosto, en plena canícula, literalmente achicharrado en Barcelona y no sabiendo ya cómo escapar de lo que me tenía africanizado, atenazado, abrasado, consumido, volví a Julien Gracq. Regresé a unas líneas suyas que solían devolverme la alegría. En ellas, Gracq decía no estar refiriéndose al otoño de hojas muertas, sino más bien “al primer frescor que se cuela cuando declinan los días de verano, y parece que el frío empieza a manar a ras del suelo, incluso se diría que por todos los poros del planeta”.

Había en mi relectura de agosto una evidente ansia de que llegara aquel primer frescor del otoño. Pero poco podía imaginar que un domingo, ya en pleno septiembre y con el primer frío aún por aparecer, irrumpiría en la sofocante tarde la glacial noticia de la muerte de Javier Marías.
Marías ha sido, de largo, el mejor narrador de mi generación. Siento gran debilidad por Negra espalda del tiempo, donde difuminó con maestría las fronteras entre pensamiento y ficción. Con sus lectores, por cierto, tuvo una relación que se está volviendo rara en nuestros días: les ofrecía, con prosa excepcional, su aguda visión del mundo. Pensé en todo esto y la gélida noticia me devolvió a Gracq y a sus intemporales líneas, aquellas donde afirmaba que, con el primer frescor otoñal, le entraba una corriente imaginativa capaz de crearle el deseo de escribir un nuevo libro. Un deseo que ya le había asaltado otras veces, en momentos que tal vez fueran, decía Gracq, el tema auténtico de aquello que se proponía empezar.
¿Se hallaba el tema auténtico en la inmensidad de un espacio anterior a la escritura? Posiblemente Gracq se refería a indistintos momentos de plenitud o de suprema penuria, en los que todo está por empezar, todo por decir, tanto sobre la muerte como sobre la vida. Hay músicas que coinciden con ese estado de ánimo. You and I, la canción de Caribou que abre El ojo crítico,por ejemplo. Hace ya años que, nada más oírla, muchos nos dejamos llevar por nuestra propia corriente imaginativa y por la apertura mental sin límites que parece estar anunciándonos, aunque nunca olvidamos que a un despliegue de libertad suele seguirle, en nuestro país, un agujero negro. ¿Ley de vida? ¿O un simple presentimiento de frío? Tal vez el temor a revivir la sensación de incomunicación que anda detrás de toda relación humana y de toda escritura. Para ilustrarla ahí está la larga historia de la incomprensión de la obra de Marías por parte de tantos de sus carpetovetónicos paisanos.
Por eso he visto a tantos escritores quedar traspuestos tras la aparentemente tópica pregunta sobre el “tema autentico” de su libro. Porque, en realidad, muchas veces responderla exige revivir, primero, la sensación de incomunicación que a tantos les atormenta cuando escriben, y más aún cuando temen que caiga, de nuevo sobre ellos, la angustia que ocultan y que, aún acompañados de un presentimiento de frío, podría animarlos a responder y, por tanto, a tratar de comunicarse. Pero, por dios, a veces se preguntan, ¿comunicarse con quién? Con el frío, sentenciaría Gracq.

rose dit: à

Si beaux Esculape et Hygie à pieds nus.

rose dit: à

Midinette trois quarts

Vient de midi contracture dînette.

Dixit les cousettes de Jacques Fath.
P383♥️😳🍇

Damien dit: à

Dino : que raconte Vila-Matas, le grand manitou de la critique ?

Damien dit: à

Vila-Matas est l’écrivain idéal pour nous parler des autres écrivains, lui le grand intercesseur, qui veille au grain, de Melville à Duras, chez qui il a habité, dans une petite chambre de bonne en haut du Café de Flore — comme le cinéaste Terrence Malick. Pour moi, Vila-Matas est meilleur critique que romancier, lui aussi. Sa passion de la littérature est sincère et intacte. Il se lève tôt pour en parler, rien ne lui échappe. C’est une sorte de Poirot-Delpech post-moderne. Vila-Matas, cela fait longtemps que je n’avais eu de ses nouvelles, ne parlant pas espagnol. Il me semble qu’il est moins traduit en français. Ses livres se font plus discrets, de par chez nous. Il s’éloigne.

Paul Edel dit: à

J ai gardé un excellent souvenir de Dublinesca.

bouguereau dit: à

keupu et ses troubles dissociatifs..entretient dans un placard a balais

bouguereau dit: à

Un médecin a prêté le serment à Esculape

à personne rosy..dpuis bien longtemps..hévidemment ya rénateau et ses néocurés..mais la loi rosy..que la loi

bouguereau dit: à

Écrasée.
Morte écrasée avec vingt véhicules lui ayant roulé dessus.
J’aurais été dans la rubrique des chiens écrasés.

chiennes rosy chiennes..faut pas esclure..soyons juste qu’elle dit bonne clopine

Marie Sasseur dit: à

Le dernier article de K. Marias,  » un questionnaire intéressant pour tout le monde »

20 Jul 2022
JAVIER MARÍAS

 https://www.zendalibros.com/cia/embajada-redonda-javier-marias/

bouguereau dit: à

Tous ces bras levés au passage du cortège funèbre…Hail phone!

tu dvrais rester à la brassrie kabloom

rose dit: à

Il s’éloigne.
Il va finir avec son chat roupillant sur son clavier, et lui ne le dérangeant pas.

bouguereau dit: à

faut habituer les chiens et les chiennes tout petits rosy..ce « il » me fait penser à la picardie profonde..des consanguins et pas en yaourt..t’en es?

Alexia Neuhoff dit: à

JLG est mort.

bouguereau dit: à

lassouline en avait soupé alesquia

bouguereau dit: à

A story should have a beginning, a middle, and an end… but not necessarily in that order. ”

avant aprés ou pendant..pourvu que je prenne la thune..le pestacle c’était lui alesquia..surtout héviter ses films..un postmoderne nucléaire..que dis je quantique..un boson de hic suisse

Janssen J-J dit: à

@ bouguereau dit: à
chez Thomas Mann, perturbations intellectuelle et sexuelle aillent de pair. Mais il le fait avec une telle ironie, sans se prendre au sérieux, qu’on ne saurait lui en vouloir
…____
(du 13.9.22_10.32) @ Achevé ce matin « Le Magicien » de Colm TOíBíN (Paris, Grasset, 2022, trad° Anne Gibson, 601 p.). Quelques mots avant disparition mnésique, et passage à autre chose. L’écrivain irlandais Toíbín s’est tellement identifié aux prétendus secrets de la vie intime de Thomas Mann qu’il vient d’en produire une intéressante « biographie ». Mais au point que l’on doute fort du tour de passe-passe consistant à annoncer ce livre comme un « roman ». Car si tel avait été le cas, il lui aurait fallu au minimum démultiplier les clins d’œil attestant de sa prise de distance avec l’écrivain allemand, serait-ce dans le rendu de sa personnalité émotionnelle avec laquelle il semble s’être totalement identifié. En effet, toute la vie intime et privée de Mann, passée au crible de la chronologie socio historique de ses grands romans, constitue le fil conducteur de cette biog, les expliquent à 110 % (par ex., le séjour de Katia P., au sanatorium de Davos…). Le biographe n’éprouve jamais le besoin de résumer les romans de Mann aux profanes, puisqu’ils sont supposés connus de tous les lecteurs, et parce qu’ils ont été labourés par une armada de commentateurs et spécialistes cités en annexe (étonnamment, il manque l’essai de Marianne Krüll traduit en français, parmi les sources répertoriées, p. 603). On entre dans la vie de Mann dont les romans ne seraient qu’une simple transposition directe de sa vie domestique et mondaine jamais objectivée par un peu de distance… Qu’est-ce donc que Toíbín a bien pu apporter ou inventer alors d’original et de personnel dans cet énième bouquin dédié à la vie de Mann et des siens, se demande-t-on, en valorisant exclusivement ses réactions intimes aux divers événements du monde familial et extérieur ayant dérangé son apparente solitude existentielle ? Tout est évidemment vraisemblable à ce sujet, dans ce roman magistralement documenté. Et pourtant, tout y semble faux… Tout se passe comme si Toíbín n’avait jamais pu imaginer à aucun moment à quel point le façonnement social du laborieux romancier de métier très tôt assuré de son génie, n’aurait jamais contaminé le personnage privé résistant à l’envahissement permanent de ses pulsions sexuelles primaires. Non parce qu’il les aurait niées en lui-même, alors qu’elles s’étalèrent très tôt dans nombre de ses nouvelles projectives, mais d’après Toibin, parce qu’il aurait toujours cherché à les vivre ou à les revivre dans sa terne réalité, hélas sans y parvenir véritablement (cf. le passage d’affolement sur la perte de son journal intime lors du déménagement de Munich…, ou l’émoi lors du passage égaré du héros auprès de la piscine du campus de Princeton, etc.). En parcourant d’une traite ce pavé écrit avec une belle simplicité, on passe certes un bon moment, car maints souvenirs des romans de Mann remontent à notre mémoire oublieuse et désireuse d’une bonne « mise à jour ». Il n’en reste pas moins cette question lancinante : qu’y apprend-on de vraiment nouveau, hormis le cnstat de l’audace vampirique de ce romancier irlandais amoureux de son idole (comme le serait un JPA pour Stendhal) ?… Faute de réponse « acertainée », on se demande alors s’il faufrait pas aller plus loin avec Toíbín. Mais la biographie des cinq dernières années d’Henry James ne nous poserait-elle pas les mêmes interrogations, quoique l’on soit un peu moins familier de l’œuvre du plus européen de nos romanciers américains ? Il nous faudrait le conseil d’un herdélien éclairé, bon connaisseur ou amateur de James. Dans cet espoir éventuel, bien à vous et BJ.

D. dit: à

Vous plaisantez, Rose ? Vous savez ce que contiennent les études de pharmacie ?! En chimie, biochimie, botanique ? Le niveau du concours d’entrée ?
Que beaucoup sont des docteurs ?

Jazzi dit: à

La dernière vague de Jean-Luc le fou parvenu à bout de souffle…

Jazzi dit: à

91 ans et combien de cigares fumés ?

Paul Edel dit: à

Quel entretien pasionnant de Pierre Assouline avec Godard(merci Jazzi) ,mais en pleine rentrée littéraire, cette déclaration de Godard est à savourer: « Un film moyen, un film modeste sera toujours dans le même domaine que les plus grands films. Tout ça, c’est du cinéma. Alors qu’un roman moyen ne relève pas de la même littérature que les grands romans. Je ne me l’explique pas, mais c’est ce que je ressens. »

Janssen J-J dit: à

Faisons d’abord ce point de repère avec Jacques Mandelbaum… avant de nous a-jiter… Et toij, qu’as-tu vu de Godard dans ta vie …. Eh bée, ceusses qu’ont une astérisque, et qques autres, pas répertoriés icite… Toujours eu pas mal de réserves sur ce gars là, pmp, fascinant et insupportab’, ou attracto-répulsif, sur 40 ans… mais on s’en ouf, maintenant, il est l’heure…
Quelle hécatombe en ce moment…, ça craint dans la culture !—
————
Jean-Luc Godard en quelques dates
3 décembre 1930 Naissance à Paris
1952 Premier texte pour « Les Cahiers du cinéma »
***1960 « A bout de souffle »
***1963 « Le Mépris »
***1965 « Pierrot le fou »
***1967 « La Chinoise »
1972 « Tout va bien »
1976 « Ici et Ailleurs »
***1980 « Sauve qui peut (la vie) »
1994 « JLG/JLG »
2004 « Notre musique »
2010 « Film Socialisme »
2014 « Adieu au langage »
2018 « Le Livre d’image »
13 septembre 2022 Mort,
Bàv.

MC dit: à

Les Godardolatres, j’en connais, vont se sentir bien seuls, eux qui guettaient la moindre miette tombée de la table de leur idole, comme cette très ennuyeuse « histoire du Cinéma ».

Janssen J-J dit: à

Vous n’en étiez pas, MC ? J’aurions point cru !
Bàv et à tous les godardophobes, al’hors, j’en connaissais pas trop…
Quelle diversité, cette chaîne quand même, hein !

lmd dit: à

Ce coup là, c’est vraiment un gros, énorme, morceau de XXème siècle qui s’achève.
La voix de Godard  qu’on entendait, vivante, fracassante.

Paul Edel dit: à

La voix de Godard avait quelque chose de métallique un peu comme celle de Sartre.

Bloom dit: à

Si vous n’aimez pas …………, allez vous faire foutre!

D. dit: à

Rien contre Godard en personne mais honnêtement je ne pourrai pas citer un seul film de lui que j’ai tant soit peu apprécier. Désolé. Il y en a par ailleurs beaucoup que j’ai trouvé absolument inbuvables.

D. dit: à

Même A bout de souffle m’a beaucoup ennuyé par sa construction. Non, Godard et moi, moi et Godard, on a jamais accroché.

Paul Edel dit: à

C est un peintre en cinémascope on se souvient du rouge Ferrari du Mépris et du bleu Méditerranéen de Pierrot le fou

Jazzi dit: à

Si tu n’aimes pas …………, va te faire foutre, D., qu’il te dit Bloom !

Janssen J-J dit: à

je ne suis pas d’accord avec cette mercuriale de bloom qui, sauf erreur, s’adressait à MC. On a le droit de dire qu’on n’a jamais aimé Godard… Et les « godardolâtres » ne sont pas une insulte, à ce qu’on sache…
Ce que j’apprécie beaucoup dans ce nouveau décès médiatique, c’est qu’il va enfin éclipser celui de la Reine (laquelle ne comprenait pas bien ce cinéaste prétendument obscur, comme pas mal de Brits., assez bas de front dans l’ensemble)
@ Jzmn, la liste de mon pointage « ma liste » est issue du journaliste du Monde, et mes étoiles ne concernent que les films de JLG que j’ai vus… Ne me suis pas prononcé sur leur fond. Isn’t it ?
Bàv et braco pour votre la rentrée du lézard cinématographique que je n’ai pas lue, les trois affiches m’en ont dissuadé. Désolé.
GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GO DARD GODARD GO DARD GO DARD GO DARD
(à réciter, tel un mantra…, laure a de l’air)

Janssen J-J dit: à

truffaldien ?… allons bon, voilà aut’chose !! merci jzmn, j’avions point encore ouie-j ce charmant qualificatif? Il sent bon sa future récolte de champignons boisés sous nos chênes, des bolées franco-suisses, par exemp’ -… Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

Par où Godard a été très grand, c’est qu’il se fichait éperdument d’être compris ou aimé. Bref, un véritable artiste. A l’heure où tant de prétendus artistes se prostituent dans le seul but de plaire, de se faire connaître -et les thunes qui vont avec- son parcours est à cet égard un sans faute. Couronné par le « pas d’hommages » autour de son cercueil.

bouguereau dit: à

Mais en vain. Je m’assis par terre en m’adossant au rideau de fer en espérant qu’une idée de génie me vienne. Elle vint lorsque le rideau se leva au bout d’une demi-heure. Godard apparut en me tendant la main : « Je fais souvent ça, c’est un test car si un type veut vraiment me voir, il ne part pas… »

dans mon souvnir il pleuvait et il faisait froid et godard avait rfilé une couverture de survie à lassouline en disant « vous auriez du sonner 2 fois comme le facteur »..
jme dmande si le byet a pas été réécri

bouguereau dit: à

Par où Godard a été très grand, c’est qu’il se fichait éperdument d’être compris ou aimé. Bref, un véritable artiste.

je crois sincérment alesquia qu’il appartient a un star système révolu..du temps ou une notoriété se faisait pour la vie..celle d’auteur hen somme

Jazzi dit: à

Godard est un roublard, il y a un monde entre ce qu’il fait et ce qu’il dit. Voir son rapport, plus qu’ambigu, au festival de Cannes, où il a tenu le rideau en 1968, pour qu’il soit annulé.
Cette année-là, j’ai pas pu voir les films…

bouguereau dit: à

mais en pleine rentrée littéraire, cette déclaration de Godard est à savourer:

« savourer »..le mot est malvenu polo..pasque ça te « flatte »..godard avait pour lui dêtre un homme de lancien monde..une charnière qui grince..infatué mais qui avait ses caprices de mohdestie fort académique..comme une espèce de grecque qui aurait pleuré l’insurpassabe homère..n’en crois pas un mot surtout polo..-pas un mot-..c’est à ton péril

Jazzi dit: à

Pour les amateurs d’aphorisme, comme Jean-Luc !

« Le cinéma n’est pas à l’abri du temps. Il est l’abri du temps. »
Jean-Luc Godard, 1930-2022

Jazzi dit: à

« ses caprices de mohdestie »

Fausse, la modestie, le boug !

bouguereau dit: à

Godard est un roublard, il y a un monde entre ce qu’il fait et ce qu’il dit.

comme tout ceux qui jugeant leur temps en se prenant eux même comme suspect témoin et coupable..et gagnant par le fait..sic transit ma gueule..pour ça que c’est un menhir en mousse de polyuréthane..au cinoche c’est du granit de pleumeur

Paul Edel dit: à

c’est noté Bouguereau…

bouguereau dit: à

Fausse, la modestie, le boug !

vrai..sinon pourquoi polo se frait pécho

bouguereau dit: à

c’est noté Bouguereau…

je crois que là gît un sacré lièvre polo..non pas pour te chambrer..ce qu’il dit en somme c’est que céline aurait prix la grue pour filmer voyage..voilà ce qu’il dit..-au moins-

bouguereau dit: à

dans mon souvnir il pleuvait et il faisait froid et godard

..matait en loucedé en tirant le rideau et son cigar..l’air sardonique..putain moi jsrais rmonté dans mon 4×4 de 3 tonnes et comme bruce willis j’y aurait défoncé sa lourde et chte l’aurait pris par le colbac en disant « sans glace mon wisky »

Jazzi dit: à

« céline aurait prix la grue pour filmer voyage.. »
Il aimait surtout les films porno, le boug !

«  Je crois que je ne dois rien à aucun écrivain.
Ce qui m’a influencé, c’est le cinéma.
Ah ! ça, le cinéma, je le connais. »
CÉLINE

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