Pour saluer Javier Marías
Javier Marías, « écrivain-clé de la littérature en espagnol » comme le dit dans un gros titre El Pais (et pas seulement « de la littérature espagnole », ce qui serait plus restrictif) vient de mourir d’une pneumonie à Madrid à l’âge de 70 ans. Outre la peine que suscite la nouvelle tant l’homme derrière l’écrivain était attachant, c’est une grande perte non seulement pour la création romanesque contemporaine (son œuvre était traduite dans quelque quarante langues) mais pour tous les lecteurs qui ont pu pendant des années apprécier son humour, sa causticité, son indépendance d’esprit, son non-conformisme et surtout son sens critique dans ses chroniques d’El Pais.
Il partageait son activité littéraire entre la traduction (sa version espagnole de Tristram Shandy de Laurence Sterne avait été primée mais il avait également traduit les œuvres de Thomas Hardy, Conrad, Nabokov, Faulkner, Stevenson), l’enseignement à l’université Complutense (Madrid) ainsi qu’à l’université d’Oxford, et l’écriture propre dite ; il avait longtemps vécu dans son enfance et et sa jeunesse à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, son père, le philosophe Julian Marias, ayant été forcé d’y enseigner après avoir été dénoncé puis interdit d’enseignement en Espagne franquiste. Passé maitre dans ce qu’on a appelé, à tort ou à raison, son « esthétique de l’incertitude » au risque de l’y enfermer, jamais il ne ratait une occasion de payer sa dette à son maitre Juan Benet,
Une sacrée personnalité, Marias ! Un tempérament qui passait pour provocateur. Ainsi de la question catalane à laquelle il était sensible car c’était la région de sa femme et il y passait régulièrement du temps. Lorsqu’il lui consacrait des chroniques, c’était pour dire que l’avenir de cette partie de l’Espagne lui était complètement indifférent, et qu’il se fichait pas mal de son éventuelle indépendance, mais qu’il ne supportait pas que l’idée que les indépendantistes y prennent le pouvoir car ils y établiraient sans le moindre doute un régime totalitaire. Dans un autre registre, il avait prévenu qu’il refuserait tout « prix institutionnel ». On a quand même voulu le gratifier du Premio nacional de narrativa pour son roman Los enamoramientos (Comme les amours, traduit par Anne-Marie Geninet, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 2013). Un prix organisé par le ministère de la Culture. « Je ne veux rien devoir à un gouvernement, ni celui-là ni un autre. C’est une question de conscience » répétait-il publiquement. Sa position depuis 1995. Ceux qui avaient cru passer outre s’en sont mordus les doigts car cela a fait du raffut dans la presse. Il refusa ainsi trois chèques pour un montant total de plus 50 000 euros pour trois prix. Tant pis pour les critiques qui voulurent y voir une pose ou une attitude.
Dans Vies écrites (Vidas escritas, traduit de l’espagnol par Alain Keruzoré et Stéphanie Decante, 206 pages, 17 euros, Arcades/Gallimard), Javier Marias se révéle être un écrivain complet. Non pas au sens de l’homme de lettres d’autrefois. Il ne se contente pas de briller dans tous les genres. Il prend des risques. Difficile d’ouvrir chacun de ses nouveaux livres sans songer aux bonheurs de lecture qu’il nous a déjà procurés avec notamment des romans tels que Un cœur si blanc, Demain dans la bataille pense à moi ou Si rude soit le début.
Le ton de ses Vies écrites est de cette encre. Une vingtaine de brèves biographies construites sur le même mode, dont l’esprit et l’angle sont annoncés par le titre : « Henry James en visite », « Thomas Mann en ses souffrances », « William Faulkner à cheval », « Yukio Mishima dans la mort », « Ivan Tourgueniev en sa tristesse. Pas d’Espagnols dans cette rafle. C’est délibéré, on s’en doute. Il ne s’est pas autorisé, trop inhibé pour le faire ; il semble que critiques et collègues lui aient par le passé dénié son hispanité (langue, littérature, citoyenneté) ; sans quoi il aurait traité aussi bien March, Bernal Diaz, Cervantès que Quevedo, Valle-Inclàn, Aleixandre). L’allure en est rapide et incisive comme une bonne nouvelle. Parfois, cela en dit plus qu’une épaisse biographie ; encore faut-il l’avoir lue pour le savoir. Marias isole un petit fait vrai et resserre sa focale sur la signification qu’il lui prête au risque du procès en saintebeuvisme – ou plutôt en saintebeuverie… Il a le culte du divin détail, du trait, de la flèche. Nabokov ne disait-il pas :
« Dans l’art élevé et la science pure, le détail est tout »
Autant de vignettes savoureuses et de concentrés de vie. De l’anecdote mais en majesté. Le tout animé par une profonde empathie et une affection mâtinée d’humour- sauf pour Mann, Joyce et Mishima traités avec un humour dénué de la moindre affection… Rien de moins solennel que cet exercice irrévérencieux dans l’admiration. On sent que l’auteur s’y est amusé car c’est contagieux. Il jouit de ses formules :
« Après lui (Rimbaud), tout écrivain précoce ne pouvait être que tardif »
Qu’est-ce qui y est du ressort de sa pure fantaisie ? Nous n’irons pas vérifier. Je veux bien croire que Faulkner relisait le Quijote une fois par an. Ou que Joyce a vraiment dit qu’il rêvait de copuler avec une âme et qu’il était coprophile. Ou que Lampedusa accordait un tel prix à ses livres qu’il glissait des billets de banque entre les pages, ce qui faisait de sa bibliothèque un trésor à double titre. Ou que Rilke ait été « le plus grand poète du siècle (il y a peu de doute à ce sujet) » – et pourtant, Dieu sait que j’admire l’auteur des Elégies de Duino, mais enfin, la poésie, ce n’est pas les Jeux Olympiques et tout jugement littéraire est contestable.
« Rose, pure contradiction, plaisir/ de n’être rêve de personne entre tant/ de paupières » (épitaphe de Rilke par lui rédigée)
Bref, si ce n’est pas vrai, c’es vraisemblable. Bien sûr, emporté et grisé par son verbe, Javier Marias se laisse parfois aller à des généralités absurdes du style : « Lampedusa était excessif comme tous les écrivains ». Ou des mystères qui n’en sont pas comme le fait que chez Thomas Mann, perturbations intellectuelle et sexuelle aillent de pair. Mais il le fait avec une telle ironie, sans se prendre au sérieux, qu’on ne saurait lui en vouloir.
Je n’ai pas encore lu Tomás Nevinson, son tout dernier roman paru à Madrid en 2021 et à paraitre en janvier 2023 chez Gallimard. J’en suis resté à ses deux livres précédents qui m’avaient laissé béat d’admiration. Tout d’abord Si rude soit le début (Asi empieza lo malo, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 576 pages, 25 euros, Gallimard). Il y témoigne de ce qu’il demeure l’un des meilleurs écrivains européens, vingt-cinq ans après le roman qui l’avait révélé Corazon tan blanco (Un Cœur si blanc, Rivages) avant Demain dans la bataille pense à moi qui fut couronné du prix Femina étranger. Cette fois, c’est tout autre chose mais c’est bien sa manière à l’envoûtement de laquelle on résiste difficilement.
Quatre personnages principaux, peu de créatures secondaires, occupent la scène en permanence. Outre le narrateur, Juan de Vere, 24 ans (l’âge de l’auteur à la mort du général Franco) qui vit à demeure pour mieux faire son apprentissage et son doctorat auprès d’un homme qu’il admire et dont il devient de facto le secrétaire, il y a donc Eduardo Muriel, cinéaste borgne qui eut son heure de gloire et sait encore la faire scintiller, un homme cynique, excentrique jusque dans l’harnachement de son Harley-Davidson ; son épouse Beatriz Noguera, fan de l’écrivain Juan Benet, qu’il n’a de cesse d’abaisser, d’avilir, d’insulter, de rejeter, de frustrer avec une perversité et une cruauté inouïes, refusant de la toucher et la laissant le supplier sans l’autoriser à franchir le seuil de sa chambre, son obscure vengeance en raison d’une ancienne faute inconnue que le narrateur mettra près de six cents pages à élucider ; leur ami le médecin au passé trouble Jorge Van Vechten.
Le couple cohabite dans un grand appartement de la Calle Velazquez avec vue sur le Retiro, l’un de ces immeubles où les vastes intérieurs bourgeois n’ont pas encore été morcelés comme c’est la règle ailleurs, les familles étant moins nombreuses qu’avant, les enfants plus indépendants et les domestiques logés ailleurs. C’est peu dire que la maison bruisse de mille rumeurs tant elles irriguent le récit. Le narrateur se métamorphose sous nos yeux dès lorsque Eduardo Muriel l’a pris comme confident :
« Que ferais-tu si tu apprenais qu’un ami de longue date n’a pas toujours été tel qu’il est à présent ? Pas tel qu’on l’a connu. Ni tel qu’on a toujours cru qu’il était. »
Voyeur amené par la situation à écouter aux portes à mesure que progresse le récit, il se met dans la peau d’un espion, d’un mouchard ; mais il ne suit pas seulement le mystérieux docteur Van Vechten à la demande de son commanditaire, pour savoir si ce qu’on dit de lui dans ses rapports avec les femmes est vrai : il en vient à suivre également Béatriz Noguera dans ses pérégrinations madrilènes et découvre qu’elle se rend régulièrement dans une sorte de sanctuaire appelé Notre-Dame de Darmstadt, antenne locale d’un mouvement apostolique allemand très implanté en Amérique latine, ce qui nous vaut des scènes à mi-chemin entre le Alfred Hitchcock de Vertigo et le Graham Greene de la Fin d’une liaison. Il s’y sent dans « une sensation de fange » tant il a l’impression d’être instrumentalisé au sein d’un mécanisme dont le ressort le dépasse, jusqu’à être embarqué dans une affaire hors de ses compétences, rendu témoin par ce couple de « l’interminable et indissoluble malheur qu’était leur mariage ».
L’action se situe dans le Madrid de la fin des années 70. Le général Franco était mort depuis plusieurs années, Adolfo Suarez dirigeait le gouvernement et assurait la transition démocratique, mais c’était encore un temps où l’on redoutait qu’un coup d’Etat militaire ramène le pays dans la dictature (n’y eut-il pas deux tentatives pour donner du crédit aux fantasmes ?). Javier Marias donne le sentiment qu’il ne peut croiser quiconque sans se demander s’il n’a pas plus ou moins trempé dans le franquisme au cours des trente six années de dictature, que l’individu l’ait fait par conviction politique, par indolence ou par peur. La Guerre civile, toujours avec un G majuscule car c’est la grande guerre des Espagnols, était achevée depuis 1939 mais « d’une façon ou d’une autre, tout a encore à voir avec la Guerre » » ; tout y ramène, et plus encore dans la bouche de ceux qui ne l’avaient pas vécu,
« qui seront ceux qui en auront le plus besoin pour donner un sens à leur existence : pour fulminer, pour s’apitoyer, pour avoir une mission, pour se persuader qu’ils appartiennent à une faction idéale, pour chercher une vengeance rétrospective et abstraite qu’ils appelleront justice, quand elle ne peut être posthume ; pour s’émouvoir et émouvoir les autres, leur faire verser des larmes, pour écrire des livres, tourner des films et faire du fric, pour s’auréoler de prestige, pour tirer quelque profit sentimental des malheureux qui sont morts, pour imaginer les peines qui leur ont été infligées, leur souffrance que nul ne saurait imaginer même s’il les a entendu raconter de première main ; pour se prétendre leurs héritiers. Une guerre comme celle-ci est un stigmate qui ne s’efface pas en un siècle ou deux, parce qu’on le retrouve en tout, il affecte et avilit toute chose. Il représente ce qu’il y a de pire. Cela revint en quelque sorte à retirer le masque de civilisation que portent les nations dites présentables (…) Cette guerre perdra de sa virulence avec le temps, et c’est déjà le cas. Mais elle sera comme l’un de ces conflits familiaux qui se perpétuent au fil des générations… »
Or non seulement nul n’en voulait parler de même que des interminables années de la dictature, mais on aurait cherché en vain des Espagnols qui n’en avaient pas été victimes ; même Eduardo Muriel, qui était pourtant très jeune en ce temps-là, assure que s’il est borgne, c’est à cause de la balle d’un paco, un franc-tireur. Comme si tous avaient été du même côté. Soudain, leur antifranquisme parut remonter à « des temps immémoriaux ». Ca fanfanronnait et ça bombait le torse de partout, y compris chez des universitaires et des intellectuels de gauche ou autoproclamés tels ; on peut voir là l’écho du propre ressentiment de l’auteur dont le père, un Républicain, dut s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir continuer à enseigner (difficile d’oublier que Marias décline par principe tout prix à caractère officiel ou institutionnel remis par l’État espagnol pour protester contre les coupes dans le budget de la culture).
Les vrais, les rares authentiques, se gardaient bien de dénoncer ceux de la dernière heure pour ne pas faire obstacle au pacte social (on a connu ça dans la France de 1945) ; de toute façon, ils était habitués « à perdre et à se taire ». Marias, lui, s’interroge sur la facilité avec laquelle n’importe lequel d’entre eux, qu’il fut républicain ou nationaliste, pouvait faire des paseos, spécialité nationale de l’époque qui consistait à aller en groupe chercher quelqu’un chez lui, à l’emmener dans un coin isolé à seule fin de lui loger une balle dans la tête avant de balancer son corps dans un fossé.
C’est un roman magnifique, saisissant, pénétrant et d’une belle ampleur, américaine au sens où on l’entend généralement pour louer le légendaire Grand-roman-américain, digressif à souhait (il a adopté la devise de son cher Laurence Sterne dans son Tristram Shandy : « Je progresse- à mesure que je digresse »), plein d’incises et de phrases serpentines, de couleurs, de fumets et de parfums (le narrateur attribue même une certaine odeur à l’extrême-droite et relève que des locaux, des salons, des lieux publics, des personnes puent le franquisme). Sous sa plume, chaque description physique élève le souci du détail et son exploration au rang d’un des beaux-arts, c’est tout en tout cas l’ambition qu’il se donne et le résultat auquel il aboutit avec l’air de ne pas y toucher.
Profus et épais mais jamais bavard, ce roman plein de milliers de mots s’offre même le luxe de s’achever par un éloge du silence dans la bouche du narrateur : « Non, pas de mots », et là, on se retient de saluer Marias plein de grâce. Son roman appartient à cette catégorie de livres qui nous ralentissent, nous invitent naturellement à nous attarder sur la page et à y prêter attention, non en raison de sa complexité mais pour son charme, sa capacité à nous séduire, nous envelopper, nous captiver. Comme on sent que l’auteur a pris goût à s’installer dans son histoire, on a envie d’en faire autant. C’est d’autant plus nécessaire en l’espèce que, comme le fait observer le narrateur, dans un pays qui vécut tant d’années sous une chape de plomb, « le temps passe au ralenti pendant les dictatures »
Des réflexions vitales sur la cruauté, la trahison, la jalousie, le secret, la loyauté sont habilement énoncées comme des généralités à la manière des grands moralistes. Et si cela a parfois le goût d’une citation (« La vérité est une catégorie que l’on met entre parenthèses pendant la vie »)fût-ce dans un dialogue, ce n’est peut-être pas un hasard. La vérité : y penser toujours en sachant qu’on n’y accèdera jamais. Naturellement, nous ne dirons rien de la progression de l’enquête ni de son issue. Tout juste pouvons-nous éclairer le lecteur sur la mystérieuse beauté du titre, annonciatrice de celle de la traduction de tout le roman. Marie-Odile Fortier-Masek a réussi là une prouesse dès le titre : Asi empieza lo malo est finement adapté en Si rude soit le début ce qui rend justice à… Shakespeare :
«Thus bad begins and worse remains behind… (Hamlet, III, 4)
« Si rude soit le début, le pire reste derrière nous… » Javier Marias en a fait l’étendard et le chevau-léger de son histoire, manière de dire que nous faisons parfois en sorte qu’advienne ce que nous redoutons afin de le mettre derrière nous, de le reléguer dans le passé afin de lui enlever ce qu’il a de plus effrayant et de plus pesant.
L’autre roman dont la lecture m’a ébloui tant s’y affirme la maitrise de Javier Marias s’intitule Berta Isla (Berta Isla, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier Masek, 590 pages, 23 euros, Gallimard, 2019). Quelqu’un a tué Janet. A partir de là… Berta Isla, une pure madrilène de la cinquième génération, beauté brune et sereine, plaisante et imparfaite. Elle fréquente Tomàs Nevinson, moitié anglais-moitié espagnol, depuis la classe de première. Ils allaient avoir quinze ans. Un couple si précoce était-il voué à développer une relation « pseudo-fraternelle », du moins dans les premiers temps, quitte à ce qu’elle les rattrape plus tard et gouverne leur vie autrement que les couples plus tardifs ? Une journée dans leur vie commune suffira à faire basculer leur destin vers l’inconnu. Berta Isla connaît-elle vraiment celui qu’elle croit aimer ? On en revient à Proust, dont la musique résonne en sourdine, et à ce qu’il en disait dans une lettre :
« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les révèlera autres que nous les savons »
Tom Nevinson, très doué pour les imitations, ferait une taupe idéale. D’ailleurs L’Agent secret de Conrad traîne ses guêtres dans plusieurs pages, de même que les poèmes de T.S. Eliot et, plus inattendu, La Sculpture funéraire d’Erwin Panofsly. Ca se passe dans l’Espagne d’avant. Un pays où il n’y a pas de politique : juste les ordres du Généralissime. La trahison en est le fil rouge, ce qui n’étonnera pas les fidèles lecteurs de Javier Marias tant ils le savent obsédé par la chose. Lui-même en convient et la fait remonter à un événement traumatisant de la guerre civile : la dénonciation de son père, le philosophe républicain Julian Marias Aguilera, aux phalangistes par … son meilleur ami.
Douze après sa disparition, Berta Isla retrouve Tom, son jeune mari qu’elle croyait disparu au cours d’une opération spéciale des services secrets britanniques pour lesquels il effectuait une mission. Pénélope et Ulysse s’inscrivent en filigrane tout le long de ce récit couturé d’incertitudes, de masques, de silences et d’effacements. Le colonel Chabert est en embuscade dans certains chapitres : on espère retrouver le disparu donné pour mort mais on craint tant sa résurrection que son retour. Sauf que Tom aurait pu donner des nouvelles, tout de même. Les ordres ont beau dos. Elle ne saura jamais ce qu’il a fait pendant tout ce temps et en nourrira un ressentiment de femme trompée.
Il serait vain de dresser l’inventaire d’un tel roman, non seulement parce que cela gâterait le plaisir de le découvrir mais encore parce que sa richesse ne se réduit pas à une accumulation de morceaux de bravoure, de formules, de faux-semblants ou de situations. C’est une mélodie envoûtante qui nous enveloppe dès le début et ne nous lâche pas. Tout ce qui y est dit, chanté, murmuré mais rarement hurlé, ne prend sens que par le tout. La fidélité ne s’explique pas et « les loyautés imméritées » encore moins.
L’auteur s’installe, prend son temps, digresse. Ses descriptions sont foisonnantes. Visiblement, il s’y plaît. Portrait de femme ou portrait de couple, ses portraits se déploient en un luxe inouï de détails dans la peinture de chaque trait. Il ne lui faut pas moins de trois pages pour dessiner le visage de son héroïne. Voilà un romancier qui engage à chaque fois une conversation jamais bavarde avec l’invisible lecteur traité en ami. Faut-il être parvenu à ce degré d’intimité pour employer si souvent l’expression « petite culotte » s’agissant de celle de ses héroïnes bien sûr, comme si l’homme derrière l’auteur éprouvait une certaine jouissance à accoler systématiquement le nom et l’adjectif. A la réflexion, un tel sous-vêtement ne saurait être autrement : a-t-on jamais entendu parler de « grande culotte » ? Ce serait donc pléonastique et uniquement justifiable par le plaisir secret qu’il y a à la prononcer. Mais ça passe comme le reste car Javier Marias a une rare qualité dont il fait preuve de bout en bout : la tenue, l’élégance.
(Photos Gianfranco Tripodo et D.R.)
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« Ils avançaient les gens vers les lumières suspendues dans la nuit au loin, serpents agités et multicolores. […]
Moi aussi j’ai été me traîner vers les lumières, un cinéma, et puis un autre à côté, et puis encore un autre et tout au long de la rue comme ça. Nous perdions de gros morceaux de foule devant chacun d’eux. J’en ai choisi un moi de cinéma où il y avait des femmes sur les photos en combinaison et quelles cuisses ! Messieurs ! Lourdes ! Amples ! Précises ! Et puis des mignonnes têtes par là-dessus, comme dessinées par contraste, délicates, fragiles, au crayon, sans retouche à faire, parfaites, pas une négligence, pas une bavure, parfaites je vous le dis, mignonnes mais fermes et concises en même temps. Tout ce que la vie peut épanouir de plus périlleux, de véritables imprudences de beauté, ces indiscrétions sur les divines et profondes harmonies possibles.
Il faisait dans ce cinéma, bon, doux et chaud. De volumineuses orgues tout à fait tendres comme dans une basilique, mais alors qui serait chauffée, des orgues comme des cuisses. Pas un moment de perdu. On plonge en plein dans le pardon tiède. On aurait eu qu’à se laisser aller pour penser que le monde peut-être, venait enfin de se convertir à l’indulgence. On y était soi presque déjà.
Alors les rêves montent dans la nuit pour aller s’embraser au mirage de la lumière qui bouge. Ce n’est pas tout à fait vivant ce qui se passe sur les écrans, il reste dedans une grande place trouble, pour les pauvres, pour les rêves et pour les morts. Il faut se dépêcher de s’en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des choses et des hommes. On choisit parmi les rêves ceux qui vous réchauffent le mieux l’âme. Pour moi, c’était je l’avoue, les cochons. Faut pas être fier, on emporte d’un miracle ce qu’on peut en retenir. Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. On en aurait pleuré avec elle.
C’est ça qui est bon ! Quel entrain ça vous donne ! J’en avais ensuite, je le sentais déjà, pour au moins deux journées de plein courage dans la viande. Je n’attendis même point qu’on ait rallumé dans la salle. J’étais prêt à toutes les résolutions du sommeil maintenant que j’avais absorbé un peu de cet admirable délire d’âme. »
(« Voyage au bout de la nuit », Editions Gallimard, 1932)
A Paris, les metteurs en scène du quotidien tournent ‘Je vous salis ma rue’.
La Suisse lave plus blanc, paraît-il.
Merci JB pour cet extrait du « Voyage »…Comment écrire après ça ?
c’est comme Jean Ziegler qui préférait « se prostituer » au capitalisme français, en rachetant des blanchisseuses allemandes de bien meilleure qualité. Il faudrait se pâmer devant le génie incompréhensib’ à lui-même qui nous donna tellement à penser profond sur un cinéma qui voulut englobir tous lé’zarts (Laura Delair) … Jean-Cul Gogod, l’jmb-keuptu ! un peu d’tenue pour aujourd’hui, hein !
JLG avait des goûts littéraires d’un classicisme que ne désavouerait pas Monsieur Charoulet…Qui l’eut cru ?
Un peu de soleil dans l’eau froide en ce (bon)jour tristesse : JJJ paie sa taxe à Tobin qui l’a payée à Mann.
Lisant la note Wikipedia sur JLG, je tombe sur ce passage:
« Depuis son adolescence à Nyon, Jean-Luc Godard, qui vit pourtant dans une famille aisée, prend l’habitude de voler. Cette habitude devient une manie et Jean-Luc Godard vole aussi ses proches et ses amis. Il vole notamment des ouvrages dans la bibliothèque de Jean Schlumberger, qu’il va revendre au Pont-Neuf. Il vole aussi dans la bibliothèque de son grand-père des ouvrages de Paul Valéry qu’il revend à la librairie Gallimard située en face du domicile de son grand-père. Ce dernier découvre le larcin et Jean-Luc Godard devient le mouton noir de sa famille à l’âge de dix-sept ans. Plus tard, il vole aussi la caisse des Cahiers du cinéma en 1952 et la caisse du café de la Comédie, situé près du Palais-Royal et tenu par les parents de son ami Charles Bitsch. »
Je sais, c’est un peu mesquin de relever genre de détail, mais c’est bizarre cette kleptomanie. Plus loin on voit qu’il a passé qq jours en prison en Suisse en 1953 pour avoir piqué dans la caisse de la télévision…Drôle de bonhomme.
Il piquait aussi les citations d’auteurs pour les mettre dans ses films, closer !
J’ai pris le temps de regarder, écouter, la rencontre Duras Godard proposée par Jazzi. C’est une démonstration impeccable. Godard plein de bonne volonté, généreux, parle et dit des tas de petites bribes d’intelligence, des essais d’exactitude et il se heurte chaque fois à »Marguerite » qui ne comprend rien et essaie de fourguer ses idées et au bout d’une heure Godard lui dit que les hommes ne peuvent pas se parler, comme ça, et il se retire de la conversation et Marguerite continue son monologue, à la Duras.
Je suis déçu par cette interview de Godard par Passou. Le réalisateur de « Prénom Carmen » raconte n’importe quoi sur la littérature. Pourquoi n’aime-t-il pas « Lolita » ? Trop moderne sans doute. Aucun goût particulier chez lui, il ne cite que des classiques que tout le monde connaît, même le fils de ma voisine qui a sept ans. Ce qu’il dit sur les romans qu’on peut adapter ou non est assez subtile, peut-être, mais ne vaut que pour lui. Dans « Godard », il y a « God », Dieu le Père. Il y a la légende d’un Godard fin lettré, elle est fausse. En littérature, il n’y connaissait rien. Il parcourait les livres au lieu de les lire attentivement. C’est ce que lui a dit Duras, lors de cette rencontre. Duras a tout de suite vu que Godard était un lecteur paresseux, incapable bien entendu d’écrire quoi que ce soit de romanesque, comme elle. Enfin, c’était un grand cinéaste et j’aimais bien ses films. Surtout les derniers. Il y en a un qui va sortir, mais qui n’est pas de lui, où Godard s’entretient via Internet avec un autre écrivain d’origine iranienne. Cela a l’air appétissant. Espérons que ce sera l’occasion de lui rendre l’hommage qu’il mérite.
Ceux qui veulent comprendre la place de Godard peuvent aller à l’article du Figaro et lire les commentaires des lecteurs :
https://www.lefigaro.fr/cinema/mort-de-jean-luc-godard-maitre-de-la-nouvelle-vague-et-legende-du-septieme-art-a-91-ans-20220913
Professeurs
A Dieppe, un ami m’avait désigné il y a quelque temps un couple, en me disant : « Ce sont des profs ». Je les avais vus plusieurs fois dans une librairie, à la médiathèque…
Ce matin, étant allé acheté mon journal et une baguette, je passe devant eux : ils prennent un café, facé aux voiliers. J’ose les aborder . Je m’attends à avoir une conversation entre collègues. Nous conversons assez longtemps. A la fin, je me présente et je dis mon prénom et mon nom. Tous deux font de même.
Leurs noms n’étant pas Pierre et Françoise Dupont ou Durand, mais des noms peu répandus, je regarde ces noms en rentrant sur la Toile. L’une est maître de conférences en histoire de l’art dans une université parisienne. Elle a publié une vingtaine de livres. Lui est professeur titulaire d’une chaire de littérature française à Paris en Sorbonne. C’est une sommité universitaire. Il a publié une trentaine de livres.
C’est peu croyable. Si je les revois, je ne suis pas sûr d’oser leur reparler. Je ne suis pas au même étage.
« La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs. »
Jean-Luc Godard.
« Godard donc,s’approprie. Mais par sa grâce, de même que dans une toile de Braque un paquet de tabac cesse d’être un paquet de tabac pour devenir un élément du tableau, de même le visage de Falconetti, ses larmes, deviennent le visage de Karina,ses larmes, et par là même, un plan de Godard. Admirable paradoxe. »
Jean-Andre’ Fieschi.
« Godard n’exprime jamais rien que de simple et de fondamental. Et complexe en même temps, bien sûr, comme on le voit dans la tasse de café de (Deux ou trois..) qui dans un même mouvement (très Vertigo et très Victor Hugo) exprime du micro au macro,tout le cosmos, nous inclus, qui vivons l’action de la contemplation. »
Michel Delahaye.
« Moins didactique qu’impressionniste, pointilliste bien plus que cubiste, Godard se tient à mi-chemin entre le cadavre exquis du cinéma pur, l’écriture automatique et la dialectique soviétique »
Barthélemy Amengual.
« Jean-Luc Godard est un collectionneur de génie. Son objet : la civilisation industrielle et le mode d’existence que, désormais, celle-ci nous promet. »
François Châtelet.
« La liberté que lui donne l’absence de découpage établi à l’avance lui permet une souplesse de tournage très grande, et il n’est pas rare, s’il n’a pas encore une scène bien en tête, qu’il décide de tourner autre chose, au dernier moment. Parfois il s’arrête une journée pour prendre du recul et réfléchir… »
Raoul Coutard, chef opérateur de Godard et de la Nouvelle Vague.
Je préfèraus de très loin Elisabeth II d’Angleterre à Godard. Je pense que Pierre Assouline aurait dû l’interviewer d’abord.
Dit ailleurs : A bout de souffle tranchait avec le cinema d’alors. Après… ça tenait du bricolage. Godard m’a impressionné un jour de présence dans le journal télévisé de Labro. Il montrait comment les commentaires tentaient de dénaturer la vérité des images. Ça m’est resté ; le cinéma c’est d’abord des images avant d’être une histoire
J’attends impatiemment la réaction macronesque à la mort de Godard. Ça va être un truc creux à souhait, comme le sont les grosses courgettes de fin de saison qu’on a tardé à ramasser. Ah oui, je suis impatient.
A la fin, je me présente et je dis mon prénom et mon nom.
–
et donc ? comment était leur sourire ?
Un sourire érudit.
J’ai dit une fois ici qu’Alphaville avait atrocement vieilli. Je le maintiens. C’est tout ;
Amanda Lire, c’est un peu facile. J’ai dû voir ça il y a plus de dix ans…
Comment est-il mort, le Godard ?
Suicide assisté, euthanasie, malade ou paisiblement ?
Godard s’est suicidé d’épuisement.
Il faudra du temps pour que cette information, infuse cette journée du 13 septembre 2022 ;
Il faudra du temps pour que sauve qui peut, la vie, penser que ce décès soit tout sauf naturel, ou accidentel.
Sur un balcon, la vue en cinémascope était imprenable sur la « cité radieuse », j’en admirais les animations de façade, en formes et en couleurs, irrésistiblement attirée par le toit terrasse, alors que l’espace n’était pas encore envahi des clameurs et des cris guerriers du virage nord, qui dans la soirée mettront Marseille, tous footeux, en transe.
Le ventre de l’architecte, nom cinématographique du restaurant qu’abrite ce bâtiment, trésor mondial, le « pont supérieur », tout, tout me ramenait à cette nouvelle du jour. Godard est mort. Et à ce constat : Capri, c’est bel et bien fini.
Una Casa come (Lui) , la voulait Malaparte. Malaparte qui réalisa un film unique, présenté en 1951, au festival de Cannes, Il Cristo proibito, et tourné loin de sa villa.
La villa Malaparte, comme la mer au pied des falaises, sont un personnage qui annonce des catastrophes à venir, ainsi que le soulignait F. Drouelle dans ses affaires sensibles du jour sur Inter, largement consacrées au « Mépris », un film en « fesse-color »
Alors quoi.
De cette violente issue, il restera des images, un fabuleux collage. Et une main…
https://idata.over-blog.com/0/24/68/70/les-peintures/st-jean-baptiste.detail-1.jpg
« Comment est-il mort, le Godard ? »
Tapez « Exit ADMD » dans votre machin chercheur.
Godard est mort « paisiblement », entouré des siens dont sa femme Anne-Marie Mieville.
Rappel : « On peut pardonner à un homme s’il est contraint par la logique d’en venir malgré lui à des conclusions qu’il déplore, mais on ne peut pas lui pardonner de s’écarter de la logique pour pouvoir librement plaider le crime ».
renato dit
C’est qui l’auteur de la phrase?
Et il sera incinéré, selon ses volontés…
Marie Sasseur, si vous êtes toujours dans les parages de la librairie, au Corbusier, regardez ce joli petit livre ; Du coté de chez Malaparte, Raymond Guerin. Ils devraient l’avoir.
« Javier Marías […] vient de mourir d’une pneumonie à Madrid à l’âge de 70 ans. »
70 ans, 11 mois et 11 jours. À l’âge de presque 71 ans, donc.
« Qué guapo y qué bueno que soy »
rose dit:
Pourquoi trois « que » alors qu’un seul suffit: Qué guapo y bueno soy ?
J’y retournerai, lmd, merci.
Godard :
Deux de ses proches ont précisé à Libération qu’il avait eu recours au suicide assisté : « C’était sa décision et c’était important pour lui que ça se sache», a indiqué l’un d’entre eux.
Jamais lu Javier Marias…
Maintenant il nous faudrait la contribution de Pablo.
closer dit: à
Moi non plus, à part quelques articles polémiques, où il tape (avec raison) sur des écrivains intouchables comme le médiocre poète J.A.Valente ou l’assommant et pleurnicheur Juan Goytisolo.
Très souvent j’ai commencé à lire ses articles de El País sans dépasser le premier paragraphe. Et ses romans sans jamais pouvoir aller plus loin que les premières pages. Je ne sais pas si c’est à cause de son côté antipathique dans les interviews, prétentieux, essayant de se placer au-dessus de la mêlé, sans humour, donneur de leçons de morale et sans le moindre talent pour l’écriture (son style, même journalistique, sent la sueur), mais pour moi ce n’est pas un écrivain important (idem pour son grand ami, l’illisible Juan Benet). Ce sont des écrivains dont on ne voit jamais citée une phrase intelligente, brillante, profonde, une idée originale ou même une belle métaphore.
Contrairement au « génial » et tjs lucide Francisco Umbral (mais dont la « génialité » – comme celle de Ramón Gómez de la Serna – n’est pas traduisible). Dans son très intéressant « Diccionario de literatura. España, 1941-1995 » (Planeta, 1995), il met Javier Marías, avec Martín Santos et d’autres, dans le chapitre « Los Angloaburridos » (les angloennuyeux) et dit d’eux: « El elitismo mata sus libros. La supuesta elegancia de una prosa inadvertida. Son cultos, pero nos aburren. »
Marías est peut-être un écrivain intéressant pour les étrangers qui veulent comprendre l’Espagne post-franquiste, ou pour les grands lecteurs de romans, mais moi sa mort m’a laissé de marbre. Et je ne connais pas des espagnols qui l’admirent. Je serais même tenté de dire qu’il est plus aimé en France qu’en Espagne.
Par contre, j’ai beaucoup plus lu son père, pour des raisons professionnelles, qui est le philosophe espagnol le plus ridicule du XXe siècle, un type très borné qui a passé sa vie à considérer son maître Ortega y Gasset un génie absolu de la philosophie universelle et lui-même comme son seul disciple authentique (et donc génial aussi par procuration). Ses oeuvres complètes en 10 volumes sont une mine de conneries que peu d’espagnols connaissent et dans laquelle il n’y a pas l’ombre d’une seule idée personnelle qui pourrait justifier sa condition de philosophe. En réalité c’est un prof de philo (catho qui plus est) qui a passé sa vie à écrire des banalités et à commenter des lapalissades.
Passou écrit que « le philosophe Julian Marias, ayant été forcé d’y enseigner après avoir été dénoncé puis interdit d’enseignement en Espagne franquiste. […] le père, un Républicain, dut s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir continuer à enseigner ».
Cela n’est pas vrai. Marías est devenu licencié en philo un mois avant la Guerre civile. Il n’a donc jamais enseigné dans l’Université espagnole. Après la guerre et les mois qu’il a passé en prison, comme tant d’autres écrivains « rojos », il a exercé ses activités littéraires dans les années 40 sans beaucoup souffrir de la censure franquiste. Il a publié 8 livres dans les années 40 (dont un sur Unamuno qui a obtenu le prestigieux Premio Fastenrath en 1947), une dizaine dans les années 50, etc, etc.
Et ce n’est pas vrai non plus qu’il a vécu des années dans l’exil. Comme beaucoup d’intellectuels espagnols (et européens), il a enseigné aux USA pendant quelques périodes de sa vie.
La Wikipédia explique bien sa situation dans l’Espagne franquiste: « Quedó postergado por el régimen de Franco y no pudo obtener el doctorado hasta 1951 (su tesis sobre el padre Gratry, presentada en 1942, había sido suspendida). Como en otros muchos casos se le ofreció integrarse en la universidad, pero rechazó el ofrecimiento por negarse a jurar los Principios Fundamentales del Movimiento. Tampoco pudo publicar en prensa hasta entrados los años cincuenta, y durante mucho tiempo sobrevivió traduciendo libros (Paul Hazard, Leibniz, Séneca, Wilhelm Dilthey, Karl Bühler, etc.), dando clases en una academia (Aula Nueva) creada con un grupo de amigos, y más tarde con conferencias y charlas, dentro y fuera de España. »
Sur France Infi : « Le jour où Jean-Luc Godard provoqua le baisser de rideau du festival de Cannes, pendant Mai 1968 »
–
…décidément les rideaux baissés il aimait bien.
Je n’ai jamais rien dit, moij.
RIP Godard Jean Luc.
« La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs. »
Jean-Luc Godard.
Très jolie la phrase, mais totalement fausse. Je suis ahuri de voir la quantité d’émissions dans les TV françaises sur les chanteurs d’avant, les « stars » d’avant, sur les émissions de TV d’avant, sur des crimes célèbres d’avant, sur des grands personnages d’avant, sur Lady Di, maintenant sur la Queen et autres grands événements passés (11 septembre, attentats, etc). Il y a aussi plein de documentaires et séries historiques dans beaucoup de chaines (sur les 2 guerres mondiales, sur le nazisme, sur De Gaulle, etc).
Je serais tenté même de dire que la TV montre plus le passé que l’actualité, que le marché de la nostalgie est plus grand que celui des nouveautés. Et même qu’elle utilise le passé pour cacher le présent.
J’attends impatiemment la réaction macronesque à la mort de Godard
toujours a se pourlécher de ses diner de plaisir mesquin dédé
J’ai dit une fois ici qu’Alphaville avait atrocement vieilli. Je le maintiens. C’est tout
épicétou
Je serais tenté même de dire que la TV montre plus le passé que l’actualité, que le marché de la nostalgie est plus grand que celui des nouveautés. Et même qu’elle utilise le passé pour cacher le présent
jme dmande c’est qui lauteur de cette phrase
Oui. Ai dit trois fois en référence à la méthode Coué. Baratin.
Je suis ahuri
pédro a des flaches..c’est un tragédien né
Encore une bêtise de Godard, qui en a dit beaucoup (même en dehors de la politique):
« Un garçon et une fille qui n’aiment pas les mêmes films finissent inexorablement par divorcer. »
« La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs. »
Jean-Luc Godard.
dissecontrin qu’il a dit ça à la télé..au lieu de parler de dernier goncourt..faut pas chercher plus loin pourquoi les gens y lisent pus qu’il dirait lassouline
Encore une bêtise de Godard, qui en a dit beaucoup
c’est justement quand il en disait encore plus que je le préférai..je me souviens..je me souviens d’une interview pendant laquelle il monologue assez longtemps jusqu’à perdre complétement le fil..il se tait..et toudincou dit.. »mais..mais..qu’est ce que je fais ici »
Au revoArt, Mister GodArt !
J’ai appris ici que vous voliez,
au temps de votre jeunesse
Mais cela ne s’est-il pas perpétué
Jusqu’en votre vieillesse?
La propriété, c’est le vol
Votre adolescence
fut sans obsolescence
jusqu’au jour du grand envol
Au revoArt, Mister GodArt
Vous avez fait collages
de vos larcins-hommages
en contrebande, à part
Imparable cigare au bec
À bout de souffle, croquis
Sauve l’exquis peut, la vie
J’embrasse, du Québec 💋
(Je serais curieuse lire Pouy, sur le Sujet)
Les jeunes d’aujourd’hui regardent-ils les films de Godard ? Le connaissent-ils ?
Quand un vieux meurt, seuls les autres vieux comme lui s’intéressent à sa mort.
Godard donnait dans le métafilm, Zuckerberg devrait reverser des royalties.
– pour les vieilles reines, c’est un peu différent, apparemment ! des djeunes pleurent de leur chagrin : ils se sentent orphelins de mamies nova.
– sinon, chacun peut y aller de sa citation préférée, Gogod n’est plus à ça près, un bêtisier suisse inépuisab’ et attachant…
– le robot m’a encore censuré une citation de suicide mode d’emploi de Guillon et Le Bonniec (1975), sur la technique anafranil 25 + artane 5? Rageant !
@ d’une interview pendant laquelle il monologue assez longtemps jusqu’à perdre complétement le fil…
Pourriez-vous essayer de nous la retrouver avec l’aide de ma soeur, au besoin ? Merci d’avance, jmb.
– pour les vieilles reines, c’est un peu différent, apparemment ! des djeunes pleurent de leur chagrin : ils se sentent orphelins de mamies nova.
– sinon, chacun peut y aller de sa citation préférée, Gogod n’est plus à ça près, un bêtisier suisse inépuisab’ et attachant…
– le robot m’a encore censuré une citation de suicide mode d’emploi de Guillon et Le Bonniec (1975), sur la technique anafranil 25 + artane 5. Rageant !
un vieux C-C s’est malencontrusement intercalé en doublinage dieppois, dans le précédent message. Désolé ! NPTC, merci.
@ la méthode Coué. Baratin. (Ulysse)
J’avais pensé, tel un ravi de crèche : c ma faute, c ma faute, c ma très grande faute. Bàv,
@ Très souvent j’ai commencé à lire ses articles de El País sans dépasser le premier paragraphe. Et ses romans sans jamais pouvoir aller plus loin que les premières pages.
—-
Aveu étonnant pour une foik, qui n’empêche pas la tartinade 75 de s’ensuivre… Toujours HS, somme toute.
L’Encyclopaedia universalis
L’encyclopaedia universalis, on le sait, est un ensemble merveilleux d’artcicles relatifs à tous les
domaines du savoir (littérature, histoire, géographie, philosophie, médecine, sciences…). Les auteurs de ces articles ont été choisis parmi les deux ou trois meilleurs spécialistes de la question. Cette encyclopédie se trouve dans toutes les bibliothèques publiques françaises dignes de ce nom.
Vu son prix, peu de gens ont pu se l’acheter. Je n’y ai_ même pas songé.
Dans ma ville, comme dans beaucoup d’autres, on a mis dans plusieurs endroits une sorte de petit meuble fermé par une porte ouvrable contenant une cinquantaine de livres offerts aux amateurs par des personnes généreuses. Deux ou trois fois par an, j’y jette un coup d’oeil. Il n’y a jamais de miracle. Presque toujours on tombe sur de mauvais livres de poche et de mauvais auteurs.
Ce mardi, je n’en crois pas mes yeux, à côté des très mauvais livres de poche habituels,j’apercois les 4 derniers tomes de l’Encyclopaedia universalis ! Leurs état ? Comme neufs!J’ai rapporté tout cela au logis et j’en serai désormais l’heureux utilisateur.Sur Internet, une collection de 23 volumes d’occasion de cette encyclopédie est à vendre pour 2300 euros, à cent euros le volume donc, plus 40 euros pour le transport. Merci, généreux donateur !
@ Patrice Charoulet
Beaucoup d’étudiants savent où se procurer gratuitement la version électronique de l’Encyclopédie Universalis 2020 en français. Demande et tu verras.
Des versions papier récentes je les vois parfois aux Puces pour 100 € ou moins.
@ Les auteurs de ces articles ont été choisis parmi les deux ou trois meilleurs spécialistes de la question.
J’ai eu la chance d’en faire partie, pour une entrée dans le domaine de ma spécialité… Effectivement en 2005, c’atait encore valorisant… Depuis elle est en intégralement en ligne payante, il suffit d’aller à la médiatèque du coin… Je songe à refourguer la mienne, neuve, désormais fort encombrante pour une somme deux fois moindre : 20 tomes et 10 actualisations pour 1750 euros TTC) Voudriez vous que je vous la cède à ce prix, Mister Charoulet (coût d’acheminement de + 325 euros TTC pour un A.R La Rochelle-Dieppe par location à la journée d’un G9 à super U). J’en profiterais pour faire votre connaissance. Bàv,
Les commentaires de pablo75 sont clairs et précis, chorizo fort de bonne qualité.
Presque toujours on tombe sur de mauvais livres de poche et de mauvais auteurs.
Non.
C hyper varié.
@ tu tapes admd sur ton clavier.
S’il ne s’agissait que de cela…
Godard s’est suicidé.
Aucun acronyme ne pourra devoyer le sens des mots pour un acte, » action » vomme on dit au ciné…, pourquoi je repense a ce monologue d’Hamlet- to be or not to be-, pour laquelle selon les termes de ses proches, Godard voulait que » ça se sache « .
Alors on sait, ou pas.
Encore un qui joue les martyrs du franquisme alors qu’ils ont vécu et publié en Espagne sous Franco…Mon amie espagnole (la même que l’autre jour Pablo) relevait que Garcia Lorca, prétendument interdit en Espagne, était enseigné dans son école sous Franco et a fait l’objet d’une édition complètes de ses oeuvres pendant le franquisme (Editorial Aguilar 1963)! Et pourtant elle est de famille républicaine et relève ce genre d’imposture sans complaisance.
« action », comme on dit au ciné .
C’est assez violent, pour que ce dernier message de Godard, » que ça se sache « , ne soit pas admdeisé.
Godard est issu d’une illustre famille protestante, à ce niveau on peut même parler de dynastie fondatrice, par sa mère, qui était cousine germaine de non moins illustre Théodore Monod.
Alors forcément, ça interroge…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Point_de_vue_religieux_sur_le_suicide
« Presque toujours on tombe sur de mauvais livres de poche et de mauvais auteurs. »
Mais le plus souvent, dans la masse, on trouve toujours quelques perles.
Faut-il rappeler à monsieur Charoulet que le principe des bibliothèques de rues n’est pas seulement de prendre des livres, mais aussi d’en mettre…
Le suicide comme final-cut pour Godard.
Connait-on la destination finale des cendres de Godard ?
Le final-cut de Godard est plutôt a négocier avec sa conception du divin…
Le final-cut de Godard ne concerne que lui.
… pourvu que » ça se sache «
Des images, un grand livre d’images « In memoriam »
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022973/in-memoriam-jean-luc-godard/
« … pourvu que « ça se sache » »
Oui, pour l’acte, mais l’on a pas à connaitre, et encore moins à juger, les raisons, morales ou religieuses, qui l’ont motivé…
Le principe des boîtes à livres est aussi de les rapporter.
Bonne nuit.
Plus de 41000 cas de Covid en 24h.
C’est la nouvelle vague.
Pour un nonagénaire, attendre quelques années encore pour atteindre ses cent ans de vie, ça fait trop d’années à vivre. Godard a peut-être fait le choix de partir avant.
Vivre centenaire, non merci.
Adieu Jean-luc.
JEAN-LUC GODARD EST MORT
SEPTEMBRE 13, 2022 / POSTER UN COMMENTAIRE
(Un nouveau scoop sur la chaine de Paul Edel) !
On peut aussi en rapporter d’autres.
Nombre de gens vident leurs bibliothèques.
On n’a pas à juger. Ni à approuver, ni à critiquer. C’est son choix.
On ne peut argumenter que sur les siens de choix.
Je me souviens bien, avec tendresse, lorsque Passou attendait dehors par terre chez Godard qui le faisait poireauter.
Vu Avec amour & acharnement (claire denis)…
Aurais dû me méfier… Un thriller domestique vraiment sans aucun intérêt, ne suscitant guère qu’une indifférence polie, face aux éternelles resucées des couples en transhumances explosives (un film co-écrit avec Christine Angot… tu m’étonnes ?!) !
BNàv,
Sur Twitter :
« Meghan Markle est très heureuse. Elle vient de perdre sa belle-mère »😂
Encore un qui joue les martyrs du franquisme alors qu’ils ont vécu et publié en Espagne sous Franco…Mon amie espagnole (la même que l’autre jour Pablo) relevait que Garcia Lorca, prétendument interdit en Espagne, était enseigné dans son école sous Franco et a fait l’objet d’une édition complètes de ses oeuvres pendant le franquisme (Editorial Aguilar 1963)!
closer dit:
Que je sache, le franquisme n’a jamais interdit la publication de Lorca, Machado, Unamuno ou Miguel Hernández. Tout ce qu’ils avaient publié avant la guerre civile était réédité. Et dans les années 50 et 60 on étudiait ces poètes à l’école, au lycée et à l’université. Beaucoup d’écrivains ouvertement de gauche publiaient sans problèmes, y compris dans des maisons d’édition de droite, comme Vicente Aleixandre, Blas de Otero ou Gabriel Celaya. Ou ils étaient joués au théâtre comme Alfonso Sastre ou Buero Vallejo. Les meilleures revues littéraires de la période franquiste étaient, d’ailleurs, dirigées par des écrivains de gauche.
Je suis en train de relire « Los cuadernos de Velintonia », où le poète, de gauche, J.L.Cano, raconte ses conversations avec Aleixandre entre 1951 et 1984, dans lesquelles on voit défiler l’histoire culturelle de l’Espagne de l’époque. Ils parlent parfois de la censure des années 50, mais c’est tjs des problèmes de petits fonctionnaires qui se croient plus papistes que le pape, des problèmes qui s’arrangent « à l’espagnole », avec des coups de téléphone aux écrivains franquistes amis. Dans les tertulias littéraires de l’époque (comme celle du Café Gijón) écrivains de gauche et de droite sont mélangés, publient dans les mêmes revues et discutent de tout, y compris de politique. D’ailleurs les écrivains espagnols de droite de cette époque ont déjà le même complexe d’infériorité politico-morale par rapport à ceux de gauche qu’on verra plus tard bien plus développé. Très peu se revendiquent ouvertement de droite et encore moins franquistes face aux bons, aux généreux, aux incorruptibles, aux grands donneurs de leçons morales de gauche.
Par contre, là où il y avait des problèmes, c’est pour publier des textes ouvertement politiques contre le franquisme. Mais il y avait sous Franco des philosophes marxistes qui publiaient sans problèmes de pavés vantant les mérites de la pensée marxiste.
couples en transhumances explosives (un film co-écrit avec Christine Angot… tu m’étonnes ?!) !
Ouaip.
Pourtant, Claire Denis est la championne des thrillers psychologiques, depuis les amours de sa fille adolescente, filmées, le lit défait, avec le fils du boulanger (?), vacances d’été, en Provence.
Et là, dans Amour et acharnement, on se retrouve dans tout ce dont on ne rêve pas. L’échec total de la réminiscence des anciennes amours, et surtout, le copiage/collage de comportements tant honnis, masculins, que nous voudrions tant en évolution.
Et voici Sarah baiser, jouir avec son actuel compagnon et baiser, jouir avec son ex.
Quelle horrible mauvaise foi chez Sarah, après tant de temps à être intrusive et cuisiner Jean.
(Et pour que je défende Vincent Lindon, il en faut !).
Au secours, à l’aide. Ayutayo.
Nous ne voulons pas être les égales des hommes. Autre chose nous voulons.
face aux bons, aux généreux, aux incorruptibles, aux grands donneurs de leçons morales de gauche.
Je me reconnais : oui, c’est nous, mon pépé et moi. Italien pourtant. Mais déterminé.
Quant aux Oeuvres Complètes de Lorca, la première édition chez Aguilar date de 1953 (2018 pages). Et ils ne manquent que les « Sonetos del amor oscuro », les sonnets homosexuels que la famille de Lorca n’a pas voulu publier jusqu’à dans les années 80.
La préface est écrite par Jorge Guillén (écrivain exilé à l’époque) et la postface par Vicente Aleixandre, que tout le monde savait anti-franquiste (et qu’il n’avait pas pu s’exiler parce qu’il était malade).
Moi j’en ai 2 exemplaires: une 13ème édition de 1967 et une 16ème de 1971. Le premier (un peu usé) payé 3 € chez Boulinier et le deuxième, neuf, 10 francs dans les Puces de Clignancourt il y a plus de 20 ans.
Mais je ne les ai jamais utilisés pour lire Lorca, préférant des éditions plus modernes. Il y a quelques semaines, je n’ai pas pu résister à la tentation d’acheter une édition encore de sa Poesía completa (j’en ai déjà au moins une douzaine) trouvée chez Gibert d’occasion à 7 €. Celle-là:
https://libreria.tirant.com/es/libro/poesia-completa-federico-garcia-lorca-9788416072026
Je l’ouvre au hasard:
« Nadie comprendía el perfume
de la oscura magnolia de tu vientre.
Nadie sabía que martirizabas
un colibrí de amor entre los dientes. »
Il suffit de lire 4 vers pour savoir que Lorca est un poète « como la copa de un pino ».
Les Français sont des scénaristes à idées et en général ça fait des films infects.
(J.L. Godard)
A la lecture d’un article anglais, donné plus avant Javier Marias semble dire qu’il n’y a pas que des écrivains espagnols qui se sont accomodés de la dictature franquiste.
Il y a à se leurrer que de chercher des résistants à la dictature franquiste parmi les lettrés espagnols, puisque qu’ils appartiennent, tous ceux jusqu’a un passé récent, à la catégorie de population qui a maintenu Franco au pouvoir, jusqu’en 1975. C’était hier.
14/09/2022
Alpha du centaure
7h44
Salut les baby-boomers
« Nouvelle vague
Nouvelle vague
Une p´tite M.G. trois compères
Assis dans la bagnole sous un réverbère
Une jambe ou deux par-dessus la portière
Nouvelle vague
Nouvelle vague
Trois mignonnes s´approchent fort bien balancées
Elles chantent une chanson d´Elvis Presley
Voilà nos trois pépères
Soudain tout éveillés par cette
Nouvelle vague
Pas mal pas mal du tout
Ça c´est un sacré coup
Allez venez on leur paye un coca
Moi j´veux la grande blonde
Moi j´prends la petite ronde
Eh! Les gars, n´oubliez pas
Nouvelle vague
Nouvelle vague
Faut pas grand chose pour faire connaissance
On boit, on cause, on rit, on danse
Mais faut garder cette indépendance
De la
Nouvelle vague
Nouvelle vague
Une p´tite M.G. trois compères
Assis dans leur bagnole
Sous un réverbère
Lisent leur canard d´un air très fier
Nouvelle vague
Nouvelle vague
Et dans ce canard qu´est-ce qu´on y lit?
Des tas d´histoires écrites par des gens rassis
Donnant des coups de griffe avec dépit
Sur la
Nouvelle vague
Nouvelle vague
Nouvelle vague »
« Le terme apparaît sous la plume de Françoise Giroud dans L’Express du 3 octobre 1957[1], dans une enquête sociologique sur les phénomènes de génération . Il est repris par Pierre Billard en février 1958 dans la revue Cinéma 58. Puis cette expression est attribuée à des films distribués en 1959, principalement ceux présentés au Festival de Cannes, et réalisés par de nouveaux réalisateurs(…) Une campagne publicitaire du CNC va définitivement effacer le sens sociologique du terme pour l’appliquer plus strictement au cinéma. » Wikipedia
« Godard commet l’erreur de mourir à l’ère d’Instagram en s’attirant les critiques les plus stupides qui soient » …
https://www.linkiesta.it/2022/09/godard-instagram-opinionismo/
En 2020, Olivier, dr feel good, rendit a la nouvelle vague son caractère sociologique,
et institua par une campagne publicitaire avec plein de courbes en cloche, la nouvelle vague, les covidés.
Le suicide est la seule question philosophique, considérait Godard. Il serait bien réducteur de laisser le débat qui s’instaure en France, aujourd’hui, aux » « aides médicalisées », comme certains commencent à vouloir le limiter.
Les méduses connaissent le secret de la jeunesse éternelle.
J’en suis médusé !
https://www.leparisien.fr/sciences/des-scientifiques-decouvrent-les-cles-de-limmortalite-chez-une-meduse-10-09-2022-2TWIFHNV4VEIVJF6ZUJ6OVPYVQ.php
Le sujet du sui-cide est philosophiquement intéressant, très fécond d’idées. Avant de considérer « l’aide a la fin de vie », médicale, c’est la question du choix, qui reste philosophiquement intéressante.
Sur le sujet, je reste très nietzscheenne, l’idée seule du suicide déjà, confortable, permet de vivre, survivre?. L’acte, hors échéance inéluctable à court terme, comme le prévoit déjà la loi Leonetti en France, m’apparaît comme une violence insupportable.
si tu étais nichéenne térezoune tu aurais retenu que ce n’était pas ‘ »lidée » mais -la perspective- de celuici.. »lidée » du suicide aurait été de limpuissantiser..ce que tu fais..croyant faire de la philosophie..peut être pour la vouloir comme un hultime rempart..une dernière thérapie..t’es comme rénateau..une invalide du concèpe
Pour Albert Camus aussi, le suicide est « le seul problème philosophique vraiment sérieux », dans Le Mythe de Sisyphe.
Les méduses connaissent le secret de la jeunesse éternelle.
J’en suis médusé !
comme aurait dit serdgio..on sort de l’été..haprés les framassons..ma pette culotte qui prend feu..lultime marronier havant poutine pourri de sarcome et de métastase à la rénateau c’est l’himmortalité..nos marronier qui aurait dit le petit nicolas
Pour Albert Camus aussi, le suicide est « le seul problème philosophique vraiment sérieux »
gun blue
« Godard commet l’erreur de mourir à l’ère d’Instagram en s’attirant les critiques les plus stupides qui soient » …
get ritch or daï traïingue qu’il dit rénateau
confortable, permet de vivre, survivre?. L’acte, hors échéance inéluctable à court terme, comme le prévoit déjà la loi Leonetti en France, m’apparaît
L’acte hors immense douleur insurmontable.
Oui, pour l’acte, mais l’on a pas à connaitre, et encore moins à juger, les raisons, morales ou religieuses, qui l’ont motivé…
halley halley baroz ça leur fait de belles jambes aux macabés..faut toujours montrer qu’on à l’sens du beau qu’il disait gène paul
@ jzmn. Profondément animaliste-suij depuis toujours, et sais-j donc intimement ce qu’est le calvaire des méduses immortelles. Tuons-les toutes, pour leur assurer la joie d’une délivrance existentielle définitive !
@ « Ouaip (…) Nous ne voulons pas être les égales des hommes. Autre chose nous voulons ».
Finalement, êtes bin d’accord avec moij, y’en a pas un.e pour sauver l’autre, et binoche n’est pas la plus pire du trio : l’est tout just’ entravée depuis toute petiote, et veut être libre, ce qui ne l’excuse en rien, si j’ai bien compris le propos de denis-angot (ou le vôtre ?). Lindon est un parfait salaud (en ex violeur taulard en rémission réinsertive, et bon papa qui essaie de l’être), ainsi que l’amant-l’ami, fieffé pervers narcissique pseudo libéral et toujours pas revenu d’avoir été éconduit, à qui elle rdit « non » quand il veut la b. à sa façon (comme lui ont appris les « mitou », l’veut pas se faire violer ni se faire avoir à nouveau par sa vieille emprise). Veut décider d' »autre chose », OK, mais de quoi au juste ? On n’en sait rien… Ni elle non plus… C’est bin triste de devoir pactiser avec Lindon, in fine. Ne projectons pas…, Gogod nous a appris à penser que tout ça n’est que du mauvais cinoche, du cinémoche, du binochisme vieillissant à courte vue.
@ rdl toute. Bilan de la semaine mondaine internationale : 4 morts, un écrivain espagnol (70), une reine anglaise (96), deux cinéastes suisses (96 et 91)… Ajoutons-y Hélène G., une marraine bretonne (89), française peu connue du grand public à juste titre, pourtant très branchée sur Point de vue/images du monde. Bon, ça, c’est fait. A qui le tour, D., pour la semaine prochaine ?
Bàv, (14.9.22_10.00)
Les commentaires de pablo75 sont clairs et précis, chorizo fort de bonne qualité
dirfilou le sent bien.. »oui pour l’acte »..et franchement son plaisir en srait diminué si qu’on ne jugeait ni ne moralisait baroz..c’est ce dont nous hétéro on est le plus jaloux qu’elle dit bonne clopine
L’acte hors immense douleur insurmontable
chais pas en touit..mais ça aurait fait une bonne citation à la télé qu’il aurait dit godard..à condition d’y passer..rosy elle est damnée
@ une invalide du concèpe
mais jmb, tu me la coupes sous l’herbe, celle-là… Fais iech, ai jamais le temps d’anticiper mes mêmes réactions, tu préviens jamais quand tu nous l’débark ! éjélaire de koi, moijducoup, hein, d’un influencé ?
C’est ça qui est bon ! Quel entrain ça vous donne ! J’en avais ensuite, je le sentais déjà, pour au moins deux journées de plein courage dans la viande. Je n’attendis même point qu’on ait rallumé dans la salle. J’étais prêt à toutes les résolutions du sommeil maintenant que j’avais absorbé un peu de cet admirable délire d’âme
ha c’est bien baroz
tu vois jiji..au lieu de nous casser les couilles peut être qu’en faisant du roger corman béquête ..havec une barde de 4 jours et une sucette couincé au coin de la bouche..répondant aux questions de godard en 57 aurait fait une carrière un peu digne..un peu décente..un peu smart
ce matin, j’ai la nouvelle vague à lâme
Marie Sasseur nous rappelle que le suicide, assisté ou pas, est une question philosophique fondamentale et là-dessus elle nous fourgue, en lien, tous les préceptes religieux, de chaque religion, c’est à dire les interdits en la matière.
Il y a comme une contradiction !
Godard n’a pas voulu assister à la dégradation de sa vieille carcasse et aux souffrances qui vont avec.
Il a dit stop.
Il n’a pas voulu non plus que son corps pourrisse sous terre et préfère partir en fumée.
C’est une décision personnelle, politique (qu’on le sache), voire philosophique.
Rien de religieux dans toute cette mise en scène de sa propre vie et de sa propre mort…
Plutôt une question d’esthétique et d’éthique, comme le choix d’un travelling ou pas !
@ Jazzi
Contradiction? Mais la Grosse Nouille est une catho intégriste – qui a, d’ailleurs, le cynisme d’écrire « je reste très nietzscheenne » (si Nietzsche l’avait eu en face il lui aurait craché à la gueule).
Ça va
Je ne suis pas un perdreau de l’année. Tous les ans, mon médecin traitant me prescrit une analyse de sang complète. Et tous les ans, son commentaire est le même : « Tous vos chiffres sont parfaits. »
J’ai sans doute beaucoup de chance. Au demeurant, je n’ai jamais eu mal à la tête de ma vie. Je ne suis jamais malade. Je m’endors chaque soir en cinq minutes, je dors huit heures et sans insomnie.
Je n’ai pas d’hypertension. Je ne suis pas en surpoids. Je n’ai pas de problème d’audition. Mon sport unique est la marche une demi-heure ou une heure par jour, selon le temps qu’il fait , n’aimant guère marcher sous la pluie. Outre la chance, je vois peut-être une explication à ces chiffres parfaits de mon analyse de sang annuelle.C’est mon alimentation.
Avant d’en parler je dois dire ceci : Je ne fume pas de joint, je ne consomme pas de cocaîne, d’amphétamines, de tranquillisants..Je ne fume pas depuis un demi-siècle. Je n’aime pas du tout le goût du champagne, du vin rouge, du vin blanc, de la bière blonde ou brune, du pastis, du cognac, du gin, du whisky, de la vodka..Ma seule boisson, chaque jour, du matin au soir,est un litre et demi d’eau de source de montagne. Je ne sale ni ma viande, ni mon poisson, ni mes œufs…
Après réflexion , mon menu hebdomadaire est le suivant :
Le matin, verres d’eau, yaourt 0%, pain complet, trois fruits dont un kiwi jaune.
Le midi. Chaque jour : délicieuses carottes râpées à l’échalote et au persil Bonduelle en entrée, puis
Le lundi : omelette aux champignons, ail et oignon, pâtes mélangées avec une ratatouille cuisinée à la provençale Cassegrain, yaourt %, 2 carrés de chocolat noir 75%, avec quelques noix de cajou.
Le mardi : Poisson , pommes de terre, yaourt % , etc.
Le mercredi : Bifteck haché 5% ,ail et oignon, pâtes mélangées avec des aubergines cuinées à la provençale Cassegrain, yaourt 0%, etc.
Le jeudi : comme le lundi.
Le vendredi : Cuisse de poulet, pommes de terre, yaourt , etc.
Le samedi : comme le mardi.
Le dimanche : comme le mercredi,en remplaçant le mot « aubergines » par le mot « courgettes ».
Le soir : avec cent grammes de pain sans sel, délicieuse soupe Liebig « Velouté 10 légumes », filets de maquereaux nature cuisson vapeur Auchan ou filets de sardines au naturel Auchan, yaourt %.
Je précise que tout ce que je mange me réjouit et que je n’ai pas du tout envie d’aller dans un restaurant.
Je pense que ce menu fait que je n’ai pas d’hypertension, que je ne suis pas en surpoids, que je n’ai jamais mal à la tête et que je n’ai pas de mauvais chiffres de cholestérol, de triglycérides, etc.
Cela dit, buvez et mangez ce que vous voudrez : ce ne sont pas mes affaires. Chacun voit midi à sa porte et charbonnier est maître chez soi.
« Jean-Luc Godard, William Klein, Alain Tanner… trois ouvriers de la modernité cinématographique
Morts à quelques jours d’intervalle, les trois artistes ont posé un regard lucide sur leur temps, et en particulier sur Mai 68. »
https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/09/14/godard-klein-tanner-trois-ouvriers-de-la-modernite-cinematographique_6141538_3246.html
@ jzmn : donnons-lui donc sa prochaine feuille de route, rappelée par Gogod JL , à tutes ifns pratiques, puisé dans le célèbre S, M d’E de Guillon/le Bonniec (2e éd. 1982 p 257)
« circulaire du comité M D (Tankonalasanté)
Un produit utilisable est l’ANAFRANIL 25. La dose mortelle est d’environ 50 dragées. Il est recommandé de prendre d’abord un calmant type Binoctal ou Artane 5 pour éviter d’éventuels vomissements, et de disposer d’une marge de 12 heures de tranquillité devant soi. Les chances de réanimation sont ainsi aussi réduites que possible. Reste à trouver le médecin qui acceptera de faire une ordonnance ou… à la rédiger soi-même sur un papier d’ordonnance ou à en-tête d’un dispensaire (on ne peut dans ce cas se faire rembourser par la sécu). Rédiger l’ordonnance comme suit : date, nom, adresse. Prendre chaque jour 1) ANAFRANIL 25 mf C n°3/jour la première semaine ; C n°5/jour les deux semaines suivantes. 2) ARTANE 5 C n°1/jour le matin.
Cette ordonnance, plus vraie que nature correspond à 100 dragées d’Anafranil 25,
—
Cela dit…, jzmn, on ne pousse pas les nietzschéennes chrétiennes à l’acte, hein !?… Faudrait pas croire,
Bàv,
A part des trivialités, je constate que les caïds de ce blog sont bien incapables d’aborder le sujet du suicide, comme choix personnel et déterminé de fin de vie. C’est peut-être la peur de l’ehpad, dont l’échéance approche pour eux, qui les rend lâches ?
« A la lecture d’un article anglais, donné plus avant Javier Marias semble dire qu’il n’y a pas que des écrivains espagnols qui se sont accomodés de la dictature franquiste. Il y a à se leurrer que de chercher des résistants à la dictature franquiste parmi les lettrés espagnols ».
Marie Sasseur dit
Au lieu de dire, Grosse Andouille, des conneries sur l’Espagne, lis ça, par exemple, et après on en parle:
La resistencia silenciosa – Jordi Gracia
A part des trivialités, je constate que les caïds de ce blog sont bien incapables d’aborder le sujet du suicide
Marie Sasseur dit:
Discuter du suicide avec une pétasse qui confond euthanasie et suicide?
Tu ferais mieux d’aller lire des best-sellers à la con à la plage artificielle de ton bled que traîner ici où visiblement les thèmes dont on parle te dépassent complétement…
PABLO 75 essayant ipad :
https://www.nevasport.com/gatos/art/57632/los-monos-de-la-nieve-japoneses/
Je maintiens que la resistance à la dictature franquiste n’est pas à chercher chez les lettrés espagnols.
Ils appartenaient de fait à la catégorie de population qui maintenu Franco au pouvoir jusqu’en 1975: clergé catho , universitaires,
magistrature, armée, royalistes et grands propriétaires terriens, spécificité espagnole, plutôt noblesse agricole que capitaines d’industrie ce qui explique le retard énorme de ce pays qui est resté au XIXème siècle jusqu’au milieu du XXeme. Il leur a manqué » le discours d’un roi « , maus qu’attendre de cette monarchie espagnole complètement pourrie ?
Il y a des sectes qui proposent deja le suicide » assisté «
Et l’autre qui te vend de l’anafranil, c’est sûr que ça va devenir in business.
qui confond euthanasie et suicide?
pédro est allé chez l’véto.. »jveux suicider mon pinchère..c’est une idée qui lui va bien à cette sale bête »..le véto a commencé a ratiociner mais quand qu’il a dit « y mord plus que térezoune »..le praticien a dit « i will be back »..et il est revnu havec une tronçonneuse
de disposer d’une marge de 12 heures de tranquillité devant soi
celle là est bien..
ya pas de hazard que des rencards dans le cimtière derrière leglise quelle dirait térezoune
Hasard du jour, je sors d’une Ehpad.
J’y ai vu deux choses sur le mur.
L’une : le budget » incontinence » qui, rapporté au reste, ferait plutôt pencher en faveur du : en finir au plus vite.
L’autre : la délicieuse histoire des passoires de Socrate, sur le vrai, le bien, l’utile.
Bonne journée philosophique.
Il n’a pas voulu non plus que son corps pourrisse sous terre et préfère partir en fumée.
C’est une décision personnelle, politique (qu’on le sache), voire philosophique
« plus si entente »..godard y s’est fait incinéré pasque ça frait trop tréleur de fime de zombi..à la fin on le voit surnager au dsus du léman..reconstitué quantique..il pue quand même la vase c’est hobligé qu’elle dirait térezoune
C’est étonnant de voir comment ici les gens s’improvisent spécialistes d’un thème. La Nouille Sasseur, qui ne sait sur l’Espagne que ce que Zafón a raconté dans ses best-sellers illisibles, s’improvise maintenant agrégée d’Histoire contemporaine espagnole…
Hasard du jour, je sors d’une Ehpad
pasqu’elle a rencard dans une sanisette deco elle tartarine la téretérzoune..
Notre époque rebelle s’est débarrassée des maîtres à penser pour obéir aux influenceuses.
Eric Chevillard
« pédro est allé chez l’véto.. »
Sa fille qui est vétérinaire, le boug !
dino, voyez la pépée de LEO FERRE qu’on a censuré!
Erreur de ma part , on dit un Ehpad, celui-ci donnait d’ailleurs envie d’y passer plus de temps, a cause des bibliothèques dans chaque salon.
Les influenceuses n’ont pas d’idées, leur territoire ne s’étend pas au-delà des objets de consommation…
@ je sors d’une Ehpad.
tu m’étonnes qu’elle veut pas y retourner la nitchéyenne, dans cette établissement pas niole (sic) !
@ Les influenceuses n’ont pas d’idées,
zont que des concèpes à vend’ aux catholirques …
@et alii
Belle chanson de Léo… et puisqu’on parle de suicide et de mort…:
T’avais les mains comm’ des raquettes
Pépée
Et quand j’ te f’sais les ongles
J’ voyais des fleurs dans ta barbiche
T’avais les oreill’s de Gainsbourg
Mais toi t’avais pas besoin d’ scotch
Pour les r’plier la nuit
Tandis que lui… ben oui !
Cez les Ferré
Pépée
T’avais les yeux comm’ des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l’ port d’Anvers
Quand les marins ont l’âme verte
Et qu’il leur faut des yeux d’ rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r’gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée
T’avais le coeur comme un tambour
Pépée
De ceux qu’on voil’ l’ vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent’-trois bougies
Tandis que toi t’en avais qu’ huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée
J’ voudrais avoir les mains d’ la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le coeur
Et m’en venir coucher chez toi
Ça chang’rait rien à mon décor
On couch’ toujours avec la mort
On couch’ toujours avec la mort
On couch’ toujours avec la mort
Pépée
La femme de Léo Ferré avait empoisonné Pépée et du coup, il a divorcé !
Qui dit mieux ?
Le pianiste a l’air de s’emmerder, closer !
La série continue !
Mort d’Irène Papas, 93 ans.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/lactrice-grecque-ir-c3-a8ne-papas-star-de-zorba-le-grec-est-morte-c3-a0-93-ans/ar-AA11OsK3
Une belle gueule et une belle voix !
https://www.youtube.com/watch?v=gUFMxYPRHBU
@Patrice Charoulet
Avez avez-vous pense à tirer parti de votre insolente santé due à la qualité de votre alimentation, en vous faisant influenceur au benefice de Bonduelle, Liebig, Cassegrain?
TWEET ARIANE
Annonce surC’est la Journée Mondiale des #PremiersSecours ! ❤️ 💪 Lorsqu’un accident survient, chaque minute est vitale pour la survie de la victime : il faut pouvoir réagir vite et prodiguer les #GestesQuiSauvent⛑
et plutôt savoir faire les gestes qui sauvent que prodiguer les mots qui tuent
Mort d’Irène Papas, 93 ans.
C pas possible ! Irène Papas !
Faites quelque chose.
La muse de Cacoyanis s’e est allée rejoindre Iphigenie, Electre, et ces Invisibles Troyennes. Requiescat In Pace.
Jazzi est jaloux des influenceuses parce qu’elles gagnent beaucoup d’argent alors que lui, son blog ne lui rapporte que des nèfles😂
Ne dit-on pas d’ailleurs fauché comme un lézard😂
Les idées on s’en fout, c’est le pognon qui parle.
Curieux ce latin pour qui fit si bien sonner le grec…
C’est vrai, Jacques.
Faire du fric, je ne sais pas.
@Bien avant les Beatles
Bien après les screen tests de Warhol
Charoulet chie vert.
Sur Godard et Warhol
https://m.youtube.com/watch?v=4uevtMTNxmY
L’argent, en gagner, le gérer ou le dépenser, ça prend un temps fou !
Moi je n’aime que rêver et paresser.
Je suis né et je mourrai pauvre.
Il me suffit seulement d’avoir mes trois sous en poche et toute ma liberté…
La Cité internationale de la langue française, dont le parcours de visite ouvrira prochainement, sera un lieu culturel et de vie entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones. Espace pluridisciplinaire accessible au plus grand nombre, elle articulera des activités variées : expositions temporaires, spectacles, résidences d’artistes…
https://www.cite-langue-francaise.fr/
Je te dirai bien quoi en faire d’autre de ton 🍆 cuinée.
la vague du temps:
https://www.cite-langue-francaise.fr/Que-faire-a-la-Cite/Creation-poetique-de-Joel-Andrianomearisoa
Pablo 75, vous avez relevé plus haut une affirmation de Godard : « La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs. » Très jolie la phrase, mais totalement fausse». Et vous poursuivez «Je serais tenté même de dire que la TV montre plus le passé que l’actualité, que le marché de la nostalgie est plus grand que celui des nouveautés. Et même qu’elle utilise le passé pour cacher le présent».
Je pense que c’est exactement ce que dit JLG ! Il regrettait que les diffuseurs d’image, les chaines privées comme les chaines publiques, n’utilisent pas les possibilités qui sont les leurs pour montrer, démonter, décortiquer les faits, les situations actuelles, pour en révéler les réalités opérationnelles, au présent (par opposé à ce que chacun oublie ou masque par cette nostalgie que vous mentionnez ). Le souvenir, lui, est la chose construite par le cinéaste.
Dans le système ou hors système, Godard ?
En tout cas, on le retrouve, tel qu’en lui-même, chez Bernard Pivot !
https://www.youtube.com/watch?v=2JSVPT8L4K0
, Godard écrit (parfois sous le pseudonyme d’Hans Lucas) dans la Gazette du cinéma, Arts et une toute nouvelle revue, Les Cahiers du cinéma.
C’est un documentaire télé au cinéma, le premier ? film de Godard :
Le lien précédent : le barrage de la Grande Dixence
Si encore ça lui rapportait des nèfles au jazzi serait content. Mais ça lui rapporte rien du tout.
Godard qui cite Lavoisier et Charpak, chez Pivot.
… C’est pour lui faire boire le bouillon !
Dans le lien Bouillon de culture, c’est à partir de la minute 40, à propos de l’art, de l’art américain, d’Alfred C. Barnes
et de quelques injustices. Très engagé, Godard sort l’artillerie lourde et dezingue a tout va. Cette émission a été tournée en 1993, souviens toi de Sarajevo.
En revanche, il y a un brouillon de culture, 1993 où Charpak, prix Nobel de Physique en 1992 explique à Pivot, comment faire un détecteur de particules, rudimentaire; là encore, Pivot boit le bouillon, aux autres la culture…ptdr
Je croyais que vous n’ouvriez jamais mes liens, MS !
Ouverture des liens: Quand ils sont annoncés avec un contenu, et un contenu susceptible de m’interesser, absolument aucune raison de s’en priver.
En revanche poster un lien sans l’avoir visionné, ça je l’avoue, je comprends pas. Il y en a qui font ça par desoeuvrement, je sais pas. Je m’en fous, à dire vrai.
ça dure plus d’une heure, MS, et je viens juste d’en terminer le visonnage.
Maintenant, je pars au cinéma…
« Si encore ça lui rapportait des nèfles au jazzi serait content. »
Je vais installer un système PayPal sur mon blog du léZard de Paris, D., on pourra toujours me faire des dons.
Et MS pourra encore me traiter de grand prostitué du blog à Passou !
quand térezoune revient de la sanisette deco à lépade..baroz sort pour aller dépenser son maiger argent au cinéma..suffit de planter une caméra et ça fait du métrage au kilomètre quil dirait dirfilou
Voici le lien où Charpak explique à Pivot comment faire un détecteur de particules rudimentaire :
En tout cas, on le retrouve, tel qu’en lui-même, chez Bernard Pivot !
..et même tel qu’en moi même l’éternité me change qu’il aurait dit grodard..pivot a ce sens hinné de flatter les vieilles gloires..je suis sûr qu’on a l’himpression de se retrouver à la maison dla culture de montbeliard..du temps où rénateau à ses début y était barman..il ne faisaient pas payer ceux qui maoisaient..la caisse a pas tnu mais lui si qu’il dirait langoncet
En revanche poster un lien sans l’avoir visionné, ça je l’avoue, je comprends pas
celle là en plan américain avec travlingue havant sur les bas qui plissent est bien..pour la scène de bazic instinct havec térezoune..on arrive 40 ans trop tard quelle dit la caméraouimène
DHH
Je pressentais que le fait des citer des marques pourrait m’attirer des reproches. Mais le même type de produit , d’une marque à l’autre, peut être délicieux ou exécrable, et d’un supermarché à l’autre.D’où ces précisions. Rassurez-vous : cela ne me rapportera pa sun cantime. D’autant que personne ne changera ses habitudes alimentaires après m’avoir lu.
En revanche poster un lien sans l’avoir visionné, ça je l’avoue, je comprends pas.
Mais maintenant c’est plus clair : l’origine de la charge que se prennent la directrice du musée d’Orsay et les marchands d’art comme Barnes, de la part de Godard, indique que ce dernier suivait cette émission de Pivot , ou au moins celle qui a precedé son show personnel.
« Rassurez-vous : cela ne me rapportera pa sun cantime »( sic)
Pourquoi s’inquiéter ?
Charolais trolle comme un bœuf.
@Bien après les screen tests de Warhol
Revisit Bob Dylan’s iconic screen test for Andy Warhol, 1965
https://faroutmagazine.co.uk/bob-dylan-screen-test-andy-warhol/
(manque à Céline son Warhol ; au lieu de quoi … un traquenard de droitards)
Enfin, Godard maoïste et Céline hitlérien, ça nous ferait un beau plateau du mercredi soir à la télé
USUELS
Je n’apprendrai rien à tous les universitaires, à tous les blibliothécaires, à tous les professseurs, à quelques autres, mais je le dis à qui ne fréquenterait aucune bibliothèque. On appelle « usuels »
les livres qui ne peuvent pas être prêtés pour la raison que tout lecteur présent dans la bibliothèque
peut avoir à les consulter pour obtenir les renseignempents dont il a besoin. On devinera que les dictionnaires et les encyclopédies sont des usuels par excellence, même s’il y en a d’autres.
Cela dit, « l’héritage » que je viens de faire (et dont j’ai parlé récemment) de 4 volumes de l’Encyclopaedia universalis a déclenché, chez votre serviteur, l’envie de téléphoner. A qui ? A la directrice de la médiathèque de Dieppe. Il y a plusieurs trimestres, j’avais soulevé un problème.
L’Encyclopaedia universalis et l’extraordinaire TLF (immense dictionnaire fort coûteux qui contient le plus d’informations sur les mots du XIX et du XX e s.) se trouvaient dans un endroit singulier, par routine. La médiathèque quand on entre contient une foule de BD, des livres pour enfants, des journaux, des romans. Au premier étage, pour qui veut étudier, les livres de philosophie,d’histoire, de politique, des dictionnaires ,etc. La médiathèque est ouverte tous les jours. Enfin au sous-sol, un Fonds ancien, ouvert deux après-midi par semaine seulement. Or, c’est dans ce sous-sol que la routine avait décidé de mettre , à côté du Littré (!), le TLF et l’Encyclopaedia universalis. J’ai poliment, d’abord verbalement, puis par écrit émis le vœu que ces deux merveilles soient mises au premier étage, ouvert tous les jours, dans la zone « étude ». Je n’ai pas été entendu. Ayant écrit à la mairie, j’ai reçu quatre mois plus tard une réponse fort polie du directeur des affaires culturelles (qui avait intérrogé le responsable du fonds ancien, hostile à ma demande). Je résume : On regrettait , mais ce n’était pas possible.
Bien des mois plus tard, je veux savoir si la situation s’est améliorée. Je téléphone à la directrice de la médiathèque. J’apprends qu’elle a pris sa retraite. Je téléphone au responsable du fonds ancien.
Je lui demande où sont l’Encyclopaedia universalis et le TLF, toujours dans le fonds ancien ou au premier étage dans la zone « étude ». Réponse : Ailleurs. Où cela ? derrière le mur du fonds ancien, dans la Réserve. Si l’on veut consulter un volume, il faut faire une demande écrite. J’objecte : « Mais ce sont des usuels ! ». Réponse : « Le TLF est en ligne et personne ne consulte l’Encyclopaedia universalis. » Moi : « C’est votre réponse? » Lui : « C’est ma réponse. » « Bon, au revoir Monsieur. » Lui : « Bonne journée. »
Voilà pourquoi votre fille est muette.
Résumons : Ces deux usuels suprêmes, qui ont été achetés une fortune, sont derrière un mur, dans la réserve, et pour consulter un volume, il faut remplir un formulaire détaillé, nom du demandeur, adresse, nom de l’ouvrage demandé…. C’est comme ça et pas autrement. Circulez ! Il n’y a rien à voir. Et ne venez pas nous enquiquiner.
Copie au Maire de Dieppe et au ministre de la Culture
@ Patrice charoulet
Il n’y avait dans mon post ni mise en garde contre la citation de marques, ni incitation à jouer les influenceurs, mais une sorte de boutade a prendre évidemment au second degré
j’ai comme vous un régime de vie hygiénique, sans alcool, sans tabac ni kif, très peu de graisses animales ; avec plein de legumes, peu de viande et beaucoup de poisson, mais ni Bonduelle ni Cassegrain n’entrent chez moi, où tout est fait maison, et à l’huile d’olive
Mais je ne sais pas si ce regime me maintiendra en bonne santé aussi efficacement que dans votre cas
Cela est bien hasardeux, car malheureusement un regime sain ne préserve pas de bien des maux de la vieillesse, et d’abord du pire de ces maux, la perte des capacités cognitives .
Vous êtes sans doute encore trop jeune pour commencer à en redouter la venue.
Ma seule boisson, chaque jour, du matin au soir,est un litre et demi d’eau de source de montagne.
Patrice Charoulet dit
Je vais te gâcher la journée: l’eau en bouteille contient plus de 600 substances chimiques, venant du plastique qui les compose (c’est ce qu’il a trouvé l’un des meilleurs spécialistes des plastiques toxiques au monde, qui est un scientifique espagnol travaillant aux USA; ses conférences sur Youtube font froid dans le dos – parce que le plastique on le boit, on le mange, on le respire et il est en contact avec notre peau dans les vêtements).
Sinon, tu peux lire ça:
Charolais va retourner à la poste pour y déposer son courrier. Avec un peu de chance il va retomber sur le préposé qui gère les comptes postaux… Ces fonctionnaires ont des déboires de fonctionnaires.
Fernand et l’administration
Enfin bref
Dépassez les limites de la connaissance avec la clé USB Universalis 2023 !
Vous oubliez, Patrice Charoulet, le Liber Usualis (substitué après Vatican II par le Graduale triplex) — c’est le seul souvenir que je garde des années d’internat.
« Le Figaro », mon « Figaro » plutôt, comme on doit dire quand on est un vieil abonné, n’a pas aimé le roman de Yannick Haenel, mais alors pas du tout. Cela confirme ce que je disais l’autre jour, qu’il s’agissait d’un mauvais romancier, plus à l’aise dans l’essai ou les articles de critique. Voilà ce que dit le journal :
« Haenel et Bataille piétinent dans leur fantasmagorie. Comptant avec l’intelligence, le romancier intervient sans cesse ; ses commentaires brisent la narration dont le lecteur est à chaque fois éjecté par ces vérités générales assénées. L’auteur décrète des épiphanies sans les faire ressentir. Ses sentences agacent, ses exagérations lassent. À bride avalée, ses élans poétiques frôlent la mièvrerie ou le non-sens. Supprimez toute littérature et ça ira, conseillait Colette. On y pense en lisant « Le Trésorier-Payeur ». »
Haenel n’est sur la liste de pratiquement aucun prix littéraire. Il n’aura ni le Goncourt, ni le Renaudot, ni le Médecis. Je ne sais même pas s’il a déjà eu un prix. Il devrait écrire un essai sur Bataille, ou sur Laszlo Krasznahorkai (auteur de « Guerre & guerre ») et concourir pour le Médicis essai — pas le Médicis roman.
J’ai lu la plupart des articles consacrés par la presse à la mort de Godard. J’éprouve une sorte d’ennui devant ce ressassement. Godard, on connaît déjà. Tout a été dit, surtout les lieux communs. Par contre, j’ai envie de revoir ses films — et également celui qui sort aujourd’hui, dans lequel il dialogue avec un autre génie, « A vendredi, Robinson ! ». — Autre film qui sortait cette semaine, « Babi Yar. Contexte », un documentaire historique sur la Shoah en Ukraine. Et puis, dans un registre beaucoup plus léger, le nouveau film d’Emmanuel Mouret. C’est un cinéaste très sympathique, qui fait de petites comédies sentimentales charmantes, un mélange de Woody Allen et de Rohmer. J’ai assisté une fois à une rencontre avec Mouret. Il était tout souriant et très simple. Je lui ai même posé une question. Après avoir vu un film de Mouret, on ressent une petite saveur agréable, qui s’estompe au fil du temps, et qu’on oublie. On ne sait plus qu’il existe, et zou ! il sort un nouveau film. On se dit : c’est vrai, il y a Mouret qui fait du cinéma. Et on va voir son nouveau film. Notez que je préférerais voir un film de Bela Tarr, mais c’est impossible, il a arrêté de tourner. Bela Tarr et Krasznahorkai ont travaillé à une adatation de « L’homme de Londres », d’après Simenon. Je suis plutôt obnubilé par ça, en ce moment, plutôt que par les histoires d’amour de Mouret. Et par Godard, aussi. J’espère que les cinémas vont lui rendre hommage, et repasser « Sauve qui peut (la vie) » ou « Prénom Carmen ». J’avais beaucoup aimé « Passion » à sa sortie. Je suis allé voir chaque film de Godard depuis « Passion ». J’en avais en DVD un certain nombre. Ce que j’aimais, c’était me rendre dans une salle du quartier Latin entre midi et deux heures, près du Luxembourg, et revoir « Le Mépris ». Une fois, j’ai assisté à une conférence de Godard devant des étudiants, au moment de la sortie de « Soigne ta droite ». Vraiment, il faut avoir vécu un tel événement, inoubliable. Godard était le roi de la communication, c’est cela qu’il faut retenir de lui. Un artiste du Verbe. « Au commencement était le Verbe… » dit le Prologue de saint Jean. Godard, dans ses films, a montré le mélange d’une parole logocentrée avec une parole disséminée, et la nostalgie humaine pour le logos (cf. Jacques Derrida). Ce n’est pas un hasard si Godard a fait un film sur la Vierge Marie. Son art du cinéma est un cheminement vers Dieu. On le voit bien surtout à partir de « Nouvelle vague ». Bonne soirée.
Moi entre midi et deux heures, je mange. Comme presque tout le monde.
Damien, le cours du poulpe en ce moment s’effondre, en rauson de leur prolifération. C’est le moment d’en faire une cure. Nous pourrions aller en manger entre midi et deux heures, ce serait beaucoup plus judicieux que de regarder des Godard indigestes.
Bela Tarr ? Vous l’auriez dit Pelle à tarte, à la limite, j’aurais commencé à m’intéresser.
Pablo, je ne pense pas qu’il soit possible de gâcher la journée d’un sage comme Monsieur Charoulet.
personne ne changera ses habitudes alimentaires après m’avoir lu.
–
Pas sûr. La courgette du Dimanche m’a impressionné très favorablement. Et les maquereaux Auchan me font déjà rêver.
AC Barnes décédé en 1952 , dit le Docteur Barnes,fut un collectionneur mondialement connu, pas un marchand d’art. Je ne vois pas ce que pouvait lui reprocher Godard, car pionnier, il le fut aussi dans l’accrochage et l’ouverture au public…Bien à vous . MC
Wikipedia donne toutes les précisions nécessaires pour comprendre cette charge de Godard invité chez Pivot, très engragé, contraction de engagé et enragé, tant sur la collection de la fondation Barnes , que sur l’ouverture au public.
Les films de Godard provoquent l’ennui. C’est en tout cas l’opinion d’une ancienne ministre de la culture, se disant plutôt « truffaldienne », néologisme parisien , bourgeois à qui on ne la fait pas, pour affirmer une posture.
Revu la villa Malaparte hier à la télé. Dans un très beau film féministe de Godard sur la crise du logement, si può dire.
15/09/2022 7h25
Les fondations sont créées, il y a deux points de vue :
– pour mettre à disposition du public des pièces de collection inestimables.
– pour échapper aux impôts en déduisant la valeur des toiles auprès du fisc. L’autre solution étant la dation lors de frais d’héritage à payer.
De plus les prix sont à grande hauteur variables : un Matisse peut être estimé 300 000 euros et se vendre 800 000. Les prix sont nettement au dessus de cela.
D’après David Nahmad.
On dit un vilbrequin.
On écrit un vilebrequin.
C une pièce importante dans le moteur.
Il n’y a pas de ventre de filles à soldats : cela n’existe pas.
Exceptionnellement, je vais sauter 200 pages et j’espère les reprendre après et passer à la page 800 pour lire les cent dernières. Puis je vais ramener le bouquin pour en prendre un autre (prêté un à un).
C’est un tue l’amour ce pavé. Pas sûre du tout d’aller rencontrer l’auteur.
Comme Amour et acharnement dans lequel il n’y a pas d’amour.
Godard, Duras, les femmes de 50 ans, tout le monde en parle mais personne ne rentre dedans.
Je vous souhaite une bonne journée.
, » en tirant un fil il constitue à chaque fois une pelote en prince de de la digression, se royaumant dans l’excursus, s’étourdissant dans la parenthèse, se lovant dans la déviation, sans en faire des procédés rhétoriques. »
Relu en entier le billet de Passou.
Non, définitivement, comparer ce pavé à L’âge d’homme de Michel Leiris.
Tant pis. Face à ce monceau de parenthèses, je rends mon tablier.
Si ça se trouve c ‘est dans les deux pages que je m’apprête à sauter que j’aurais trouve de quoi rire, sourire, éclater de rire.
Pour moi, perso. être écrivain, ce n’est pas ça.
Mais, à chacun son truc.
Et reconnaître que les petits pois en boîte c’est vachement bon. C’est totalement autre chose que les petits pois frais. Mais c’est bon.
Pas pourquoi, mais le suis réveillée avec Christiane Parat ce matin.
me suis
deux cents pages je m’apprête à sauter. Peut-être vais-je retrouver le sourire.
Autre chose que tourner la page.
Ah non, pas Michèle, pas Michèle
Pas damnée, mais aimée par dieu, pourtant, la petite Michèle en son giron blottie.
Pablo
Grand merci, Monsieur, de votre lien. L’ennui est qu’après trois lignes, on lit : « La suite de cet article est réservée à nos abonnés. »
Grand merci, au surplus, de votre tutoiement. Les liens affectifs entre en sont renforcés.
Je vais lire une suissesse qui goncoure en France.
https://www.causette.fr/culture/livres/sarah-jollien-fardel-prix-du-roman-fnac-jai-une-empathie-particuliere-pour-les-personnes-empechees
Quoique, le coup du cheveu, ce n’est pas la peine. Elle l’aurait su différemment.
Jazzi
Moi non plus, je ne sais pas faire de l’argent. Mais, si besoin est, je sais réaliser mes projets.
Et lorsque je lui ai parlé des mécènes en Amérique, et des salles entières de musées avec les noms des fontaines milliardaires au dessus de la porte, il m’a répondu « vous les croyez généreux ?(oui, je trouvais cela formidable ce mécénat, n’ai-je pas répondu, il avait la parole), et bien non, ils ne le sont pas. » Et il a rajouté « N’imaginez pas qu’ils soient généreux ».
Ita est : les fondations, c’est comme un trust.
Je partage la frustration de Charoulet pour la disparition des « usuels ». A Paris, c’est la même chose. Plus de Littré, de Grand Robert, d’Universalis, de TLF…Des ouvrages que la plupart des lecteurs ne peuvent pas se payer et n’ont pas d’espace pour ranger. L’internet n’est pas une alternative en médiathèque. Les rares ordis sont toujours occupés et la lecture sur écran n’est pas confortable…
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