Pour saluer Javier Marías
Javier Marías, « écrivain-clé de la littérature en espagnol » comme le dit dans un gros titre El Pais (et pas seulement « de la littérature espagnole », ce qui serait plus restrictif) vient de mourir d’une pneumonie à Madrid à l’âge de 70 ans. Outre la peine que suscite la nouvelle tant l’homme derrière l’écrivain était attachant, c’est une grande perte non seulement pour la création romanesque contemporaine (son œuvre était traduite dans quelque quarante langues) mais pour tous les lecteurs qui ont pu pendant des années apprécier son humour, sa causticité, son indépendance d’esprit, son non-conformisme et surtout son sens critique dans ses chroniques d’El Pais.
Il partageait son activité littéraire entre la traduction (sa version espagnole de Tristram Shandy de Laurence Sterne avait été primée mais il avait également traduit les œuvres de Thomas Hardy, Conrad, Nabokov, Faulkner, Stevenson), l’enseignement à l’université Complutense (Madrid) ainsi qu’à l’université d’Oxford, et l’écriture propre dite ; il avait longtemps vécu dans son enfance et et sa jeunesse à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, son père, le philosophe Julian Marias, ayant été forcé d’y enseigner après avoir été dénoncé puis interdit d’enseignement en Espagne franquiste. Passé maitre dans ce qu’on a appelé, à tort ou à raison, son « esthétique de l’incertitude » au risque de l’y enfermer, jamais il ne ratait une occasion de payer sa dette à son maitre Juan Benet,
Une sacrée personnalité, Marias ! Un tempérament qui passait pour provocateur. Ainsi de la question catalane à laquelle il était sensible car c’était la région de sa femme et il y passait régulièrement du temps. Lorsqu’il lui consacrait des chroniques, c’était pour dire que l’avenir de cette partie de l’Espagne lui était complètement indifférent, et qu’il se fichait pas mal de son éventuelle indépendance, mais qu’il ne supportait pas que l’idée que les indépendantistes y prennent le pouvoir car ils y établiraient sans le moindre doute un régime totalitaire. Dans un autre registre, il avait prévenu qu’il refuserait tout « prix institutionnel ». On a quand même voulu le gratifier du Premio nacional de narrativa pour son roman Los enamoramientos (Comme les amours, traduit par Anne-Marie Geninet, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 2013). Un prix organisé par le ministère de la Culture. « Je ne veux rien devoir à un gouvernement, ni celui-là ni un autre. C’est une question de conscience » répétait-il publiquement. Sa position depuis 1995. Ceux qui avaient cru passer outre s’en sont mordus les doigts car cela a fait du raffut dans la presse. Il refusa ainsi trois chèques pour un montant total de plus 50 000 euros pour trois prix. Tant pis pour les critiques qui voulurent y voir une pose ou une attitude.
Dans Vies écrites (Vidas escritas, traduit de l’espagnol par Alain Keruzoré et Stéphanie Decante, 206 pages, 17 euros, Arcades/Gallimard), Javier Marias se révéle être un écrivain complet. Non pas au sens de l’homme de lettres d’autrefois. Il ne se contente pas de briller dans tous les genres. Il prend des risques. Difficile d’ouvrir chacun de ses nouveaux livres sans songer aux bonheurs de lecture qu’il nous a déjà procurés avec notamment des romans tels que Un cœur si blanc, Demain dans la bataille pense à moi ou Si rude soit le début.
Le ton de ses Vies écrites est de cette encre. Une vingtaine de brèves biographies construites sur le même mode, dont l’esprit et l’angle sont annoncés par le titre : « Henry James en visite », « Thomas Mann en ses souffrances », « William Faulkner à cheval », « Yukio Mishima dans la mort », « Ivan Tourgueniev en sa tristesse. Pas d’Espagnols dans cette rafle. C’est délibéré, on s’en doute. Il ne s’est pas autorisé, trop inhibé pour le faire ; il semble que critiques et collègues lui aient par le passé dénié son hispanité (langue, littérature, citoyenneté) ; sans quoi il aurait traité aussi bien March, Bernal Diaz, Cervantès que Quevedo, Valle-Inclàn, Aleixandre). L’allure en est rapide et incisive comme une bonne nouvelle. Parfois, cela en dit plus qu’une épaisse biographie ; encore faut-il l’avoir lue pour le savoir. Marias isole un petit fait vrai et resserre sa focale sur la signification qu’il lui prête au risque du procès en saintebeuvisme – ou plutôt en saintebeuverie… Il a le culte du divin détail, du trait, de la flèche. Nabokov ne disait-il pas :
« Dans l’art élevé et la science pure, le détail est tout »
Autant de vignettes savoureuses et de concentrés de vie. De l’anecdote mais en majesté. Le tout animé par une profonde empathie et une affection mâtinée d’humour- sauf pour Mann, Joyce et Mishima traités avec un humour dénué de la moindre affection… Rien de moins solennel que cet exercice irrévérencieux dans l’admiration. On sent que l’auteur s’y est amusé car c’est contagieux. Il jouit de ses formules :
« Après lui (Rimbaud), tout écrivain précoce ne pouvait être que tardif »
Qu’est-ce qui y est du ressort de sa pure fantaisie ? Nous n’irons pas vérifier. Je veux bien croire que Faulkner relisait le Quijote une fois par an. Ou que Joyce a vraiment dit qu’il rêvait de copuler avec une âme et qu’il était coprophile. Ou que Lampedusa accordait un tel prix à ses livres qu’il glissait des billets de banque entre les pages, ce qui faisait de sa bibliothèque un trésor à double titre. Ou que Rilke ait été « le plus grand poète du siècle (il y a peu de doute à ce sujet) » – et pourtant, Dieu sait que j’admire l’auteur des Elégies de Duino, mais enfin, la poésie, ce n’est pas les Jeux Olympiques et tout jugement littéraire est contestable.
« Rose, pure contradiction, plaisir/ de n’être rêve de personne entre tant/ de paupières » (épitaphe de Rilke par lui rédigée)
Bref, si ce n’est pas vrai, c’es vraisemblable. Bien sûr, emporté et grisé par son verbe, Javier Marias se laisse parfois aller à des généralités absurdes du style : « Lampedusa était excessif comme tous les écrivains ». Ou des mystères qui n’en sont pas comme le fait que chez Thomas Mann, perturbations intellectuelle et sexuelle aillent de pair. Mais il le fait avec une telle ironie, sans se prendre au sérieux, qu’on ne saurait lui en vouloir.
Je n’ai pas encore lu Tomás Nevinson, son tout dernier roman paru à Madrid en 2021 et à paraitre en janvier 2023 chez Gallimard. J’en suis resté à ses deux livres précédents qui m’avaient laissé béat d’admiration. Tout d’abord Si rude soit le début (Asi empieza lo malo, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 576 pages, 25 euros, Gallimard). Il y témoigne de ce qu’il demeure l’un des meilleurs écrivains européens, vingt-cinq ans après le roman qui l’avait révélé Corazon tan blanco (Un Cœur si blanc, Rivages) avant Demain dans la bataille pense à moi qui fut couronné du prix Femina étranger. Cette fois, c’est tout autre chose mais c’est bien sa manière à l’envoûtement de laquelle on résiste difficilement.
Quatre personnages principaux, peu de créatures secondaires, occupent la scène en permanence. Outre le narrateur, Juan de Vere, 24 ans (l’âge de l’auteur à la mort du général Franco) qui vit à demeure pour mieux faire son apprentissage et son doctorat auprès d’un homme qu’il admire et dont il devient de facto le secrétaire, il y a donc Eduardo Muriel, cinéaste borgne qui eut son heure de gloire et sait encore la faire scintiller, un homme cynique, excentrique jusque dans l’harnachement de son Harley-Davidson ; son épouse Beatriz Noguera, fan de l’écrivain Juan Benet, qu’il n’a de cesse d’abaisser, d’avilir, d’insulter, de rejeter, de frustrer avec une perversité et une cruauté inouïes, refusant de la toucher et la laissant le supplier sans l’autoriser à franchir le seuil de sa chambre, son obscure vengeance en raison d’une ancienne faute inconnue que le narrateur mettra près de six cents pages à élucider ; leur ami le médecin au passé trouble Jorge Van Vechten.
Le couple cohabite dans un grand appartement de la Calle Velazquez avec vue sur le Retiro, l’un de ces immeubles où les vastes intérieurs bourgeois n’ont pas encore été morcelés comme c’est la règle ailleurs, les familles étant moins nombreuses qu’avant, les enfants plus indépendants et les domestiques logés ailleurs. C’est peu dire que la maison bruisse de mille rumeurs tant elles irriguent le récit. Le narrateur se métamorphose sous nos yeux dès lorsque Eduardo Muriel l’a pris comme confident :
« Que ferais-tu si tu apprenais qu’un ami de longue date n’a pas toujours été tel qu’il est à présent ? Pas tel qu’on l’a connu. Ni tel qu’on a toujours cru qu’il était. »
Voyeur amené par la situation à écouter aux portes à mesure que progresse le récit, il se met dans la peau d’un espion, d’un mouchard ; mais il ne suit pas seulement le mystérieux docteur Van Vechten à la demande de son commanditaire, pour savoir si ce qu’on dit de lui dans ses rapports avec les femmes est vrai : il en vient à suivre également Béatriz Noguera dans ses pérégrinations madrilènes et découvre qu’elle se rend régulièrement dans une sorte de sanctuaire appelé Notre-Dame de Darmstadt, antenne locale d’un mouvement apostolique allemand très implanté en Amérique latine, ce qui nous vaut des scènes à mi-chemin entre le Alfred Hitchcock de Vertigo et le Graham Greene de la Fin d’une liaison. Il s’y sent dans « une sensation de fange » tant il a l’impression d’être instrumentalisé au sein d’un mécanisme dont le ressort le dépasse, jusqu’à être embarqué dans une affaire hors de ses compétences, rendu témoin par ce couple de « l’interminable et indissoluble malheur qu’était leur mariage ».
L’action se situe dans le Madrid de la fin des années 70. Le général Franco était mort depuis plusieurs années, Adolfo Suarez dirigeait le gouvernement et assurait la transition démocratique, mais c’était encore un temps où l’on redoutait qu’un coup d’Etat militaire ramène le pays dans la dictature (n’y eut-il pas deux tentatives pour donner du crédit aux fantasmes ?). Javier Marias donne le sentiment qu’il ne peut croiser quiconque sans se demander s’il n’a pas plus ou moins trempé dans le franquisme au cours des trente six années de dictature, que l’individu l’ait fait par conviction politique, par indolence ou par peur. La Guerre civile, toujours avec un G majuscule car c’est la grande guerre des Espagnols, était achevée depuis 1939 mais « d’une façon ou d’une autre, tout a encore à voir avec la Guerre » » ; tout y ramène, et plus encore dans la bouche de ceux qui ne l’avaient pas vécu,
« qui seront ceux qui en auront le plus besoin pour donner un sens à leur existence : pour fulminer, pour s’apitoyer, pour avoir une mission, pour se persuader qu’ils appartiennent à une faction idéale, pour chercher une vengeance rétrospective et abstraite qu’ils appelleront justice, quand elle ne peut être posthume ; pour s’émouvoir et émouvoir les autres, leur faire verser des larmes, pour écrire des livres, tourner des films et faire du fric, pour s’auréoler de prestige, pour tirer quelque profit sentimental des malheureux qui sont morts, pour imaginer les peines qui leur ont été infligées, leur souffrance que nul ne saurait imaginer même s’il les a entendu raconter de première main ; pour se prétendre leurs héritiers. Une guerre comme celle-ci est un stigmate qui ne s’efface pas en un siècle ou deux, parce qu’on le retrouve en tout, il affecte et avilit toute chose. Il représente ce qu’il y a de pire. Cela revint en quelque sorte à retirer le masque de civilisation que portent les nations dites présentables (…) Cette guerre perdra de sa virulence avec le temps, et c’est déjà le cas. Mais elle sera comme l’un de ces conflits familiaux qui se perpétuent au fil des générations… »
Or non seulement nul n’en voulait parler de même que des interminables années de la dictature, mais on aurait cherché en vain des Espagnols qui n’en avaient pas été victimes ; même Eduardo Muriel, qui était pourtant très jeune en ce temps-là, assure que s’il est borgne, c’est à cause de la balle d’un paco, un franc-tireur. Comme si tous avaient été du même côté. Soudain, leur antifranquisme parut remonter à « des temps immémoriaux ». Ca fanfanronnait et ça bombait le torse de partout, y compris chez des universitaires et des intellectuels de gauche ou autoproclamés tels ; on peut voir là l’écho du propre ressentiment de l’auteur dont le père, un Républicain, dut s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir continuer à enseigner (difficile d’oublier que Marias décline par principe tout prix à caractère officiel ou institutionnel remis par l’État espagnol pour protester contre les coupes dans le budget de la culture).
Les vrais, les rares authentiques, se gardaient bien de dénoncer ceux de la dernière heure pour ne pas faire obstacle au pacte social (on a connu ça dans la France de 1945) ; de toute façon, ils était habitués « à perdre et à se taire ». Marias, lui, s’interroge sur la facilité avec laquelle n’importe lequel d’entre eux, qu’il fut républicain ou nationaliste, pouvait faire des paseos, spécialité nationale de l’époque qui consistait à aller en groupe chercher quelqu’un chez lui, à l’emmener dans un coin isolé à seule fin de lui loger une balle dans la tête avant de balancer son corps dans un fossé.
C’est un roman magnifique, saisissant, pénétrant et d’une belle ampleur, américaine au sens où on l’entend généralement pour louer le légendaire Grand-roman-américain, digressif à souhait (il a adopté la devise de son cher Laurence Sterne dans son Tristram Shandy : « Je progresse- à mesure que je digresse »), plein d’incises et de phrases serpentines, de couleurs, de fumets et de parfums (le narrateur attribue même une certaine odeur à l’extrême-droite et relève que des locaux, des salons, des lieux publics, des personnes puent le franquisme). Sous sa plume, chaque description physique élève le souci du détail et son exploration au rang d’un des beaux-arts, c’est tout en tout cas l’ambition qu’il se donne et le résultat auquel il aboutit avec l’air de ne pas y toucher.
Profus et épais mais jamais bavard, ce roman plein de milliers de mots s’offre même le luxe de s’achever par un éloge du silence dans la bouche du narrateur : « Non, pas de mots », et là, on se retient de saluer Marias plein de grâce. Son roman appartient à cette catégorie de livres qui nous ralentissent, nous invitent naturellement à nous attarder sur la page et à y prêter attention, non en raison de sa complexité mais pour son charme, sa capacité à nous séduire, nous envelopper, nous captiver. Comme on sent que l’auteur a pris goût à s’installer dans son histoire, on a envie d’en faire autant. C’est d’autant plus nécessaire en l’espèce que, comme le fait observer le narrateur, dans un pays qui vécut tant d’années sous une chape de plomb, « le temps passe au ralenti pendant les dictatures »
Des réflexions vitales sur la cruauté, la trahison, la jalousie, le secret, la loyauté sont habilement énoncées comme des généralités à la manière des grands moralistes. Et si cela a parfois le goût d’une citation (« La vérité est une catégorie que l’on met entre parenthèses pendant la vie »)fût-ce dans un dialogue, ce n’est peut-être pas un hasard. La vérité : y penser toujours en sachant qu’on n’y accèdera jamais. Naturellement, nous ne dirons rien de la progression de l’enquête ni de son issue. Tout juste pouvons-nous éclairer le lecteur sur la mystérieuse beauté du titre, annonciatrice de celle de la traduction de tout le roman. Marie-Odile Fortier-Masek a réussi là une prouesse dès le titre : Asi empieza lo malo est finement adapté en Si rude soit le début ce qui rend justice à… Shakespeare :
«Thus bad begins and worse remains behind… (Hamlet, III, 4)
« Si rude soit le début, le pire reste derrière nous… » Javier Marias en a fait l’étendard et le chevau-léger de son histoire, manière de dire que nous faisons parfois en sorte qu’advienne ce que nous redoutons afin de le mettre derrière nous, de le reléguer dans le passé afin de lui enlever ce qu’il a de plus effrayant et de plus pesant.
L’autre roman dont la lecture m’a ébloui tant s’y affirme la maitrise de Javier Marias s’intitule Berta Isla (Berta Isla, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier Masek, 590 pages, 23 euros, Gallimard, 2019). Quelqu’un a tué Janet. A partir de là… Berta Isla, une pure madrilène de la cinquième génération, beauté brune et sereine, plaisante et imparfaite. Elle fréquente Tomàs Nevinson, moitié anglais-moitié espagnol, depuis la classe de première. Ils allaient avoir quinze ans. Un couple si précoce était-il voué à développer une relation « pseudo-fraternelle », du moins dans les premiers temps, quitte à ce qu’elle les rattrape plus tard et gouverne leur vie autrement que les couples plus tardifs ? Une journée dans leur vie commune suffira à faire basculer leur destin vers l’inconnu. Berta Isla connaît-elle vraiment celui qu’elle croit aimer ? On en revient à Proust, dont la musique résonne en sourdine, et à ce qu’il en disait dans une lettre :
« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les révèlera autres que nous les savons »
Tom Nevinson, très doué pour les imitations, ferait une taupe idéale. D’ailleurs L’Agent secret de Conrad traîne ses guêtres dans plusieurs pages, de même que les poèmes de T.S. Eliot et, plus inattendu, La Sculpture funéraire d’Erwin Panofsly. Ca se passe dans l’Espagne d’avant. Un pays où il n’y a pas de politique : juste les ordres du Généralissime. La trahison en est le fil rouge, ce qui n’étonnera pas les fidèles lecteurs de Javier Marias tant ils le savent obsédé par la chose. Lui-même en convient et la fait remonter à un événement traumatisant de la guerre civile : la dénonciation de son père, le philosophe républicain Julian Marias Aguilera, aux phalangistes par … son meilleur ami.
Douze après sa disparition, Berta Isla retrouve Tom, son jeune mari qu’elle croyait disparu au cours d’une opération spéciale des services secrets britanniques pour lesquels il effectuait une mission. Pénélope et Ulysse s’inscrivent en filigrane tout le long de ce récit couturé d’incertitudes, de masques, de silences et d’effacements. Le colonel Chabert est en embuscade dans certains chapitres : on espère retrouver le disparu donné pour mort mais on craint tant sa résurrection que son retour. Sauf que Tom aurait pu donner des nouvelles, tout de même. Les ordres ont beau dos. Elle ne saura jamais ce qu’il a fait pendant tout ce temps et en nourrira un ressentiment de femme trompée.
Il serait vain de dresser l’inventaire d’un tel roman, non seulement parce que cela gâterait le plaisir de le découvrir mais encore parce que sa richesse ne se réduit pas à une accumulation de morceaux de bravoure, de formules, de faux-semblants ou de situations. C’est une mélodie envoûtante qui nous enveloppe dès le début et ne nous lâche pas. Tout ce qui y est dit, chanté, murmuré mais rarement hurlé, ne prend sens que par le tout. La fidélité ne s’explique pas et « les loyautés imméritées » encore moins.
L’auteur s’installe, prend son temps, digresse. Ses descriptions sont foisonnantes. Visiblement, il s’y plaît. Portrait de femme ou portrait de couple, ses portraits se déploient en un luxe inouï de détails dans la peinture de chaque trait. Il ne lui faut pas moins de trois pages pour dessiner le visage de son héroïne. Voilà un romancier qui engage à chaque fois une conversation jamais bavarde avec l’invisible lecteur traité en ami. Faut-il être parvenu à ce degré d’intimité pour employer si souvent l’expression « petite culotte » s’agissant de celle de ses héroïnes bien sûr, comme si l’homme derrière l’auteur éprouvait une certaine jouissance à accoler systématiquement le nom et l’adjectif. A la réflexion, un tel sous-vêtement ne saurait être autrement : a-t-on jamais entendu parler de « grande culotte » ? Ce serait donc pléonastique et uniquement justifiable par le plaisir secret qu’il y a à la prononcer. Mais ça passe comme le reste car Javier Marias a une rare qualité dont il fait preuve de bout en bout : la tenue, l’élégance.
(Photos Gianfranco Tripodo et D.R.)
1 142 Réponses pour Pour saluer Javier Marías
Veuillez vous rappeler de quatre aspects de la racine du principe de raison suffisante, en vigueur depuis 1813. Quatre classes d’objets se produisent toujours et déjà, « en » relation avec un sujet connaissant et selon une capacité corrélative :
-<le Principium rationis sufficientis fiendi : principe de raison suffisante du devenir qui relève de l'entendement (nécessité physique) ;
-<le Principium rationis sufficientis cognoscendi : principe de raison suffisante de la connaissance qui relève de la raison (nécessité logique) ;
-<le Principium rationis sufficientis essendi : principe de raison d'être relevant de la sensibilité pure (nécessité mathématique) ;
-<le Principium rationis sufficientis agendi : principe de la loi de motivation relevant du vouloir (nécessité morale).
Voilà ce qui agentifie tous les erdéliens, qui ont tendance à lsoublier, et à ne se soucier de par quoi sont mus leurs messages additionnels.
Or, il est bon de nous les rappeler périodiquement pour éviter bien des malentendus dommageables.
Bàv,
Mon Cher JJJ, vos observations ne peuvent avoir chez moi pour résultat que d’écrire de supplémentaires commentaires. Et c’est pas jouli jouli pour la planète.
Donc n’en rajoutez pas.
Non mais.
où qui se croit c’ui-là. Je bouffe des gros steacks matin et soir si je veux. Droits de l’homme. Je fais chauffer ET le barbecue ET le serveur.
Y’en a ici qui prennent l’avion 20 fois par an et on vient me faire la morale moi qui n’a toujours pas fait min baptême de l’air ?
Vous savez ce que je fais quand gogo décrété une journée sans voiture ? Je la prend 3 fois plus la veille.
La voiture. Trois fois plus.
Bien fait pour leurs gueules à tous.
Brochettes, côtes de boeuf, diesel et RdL à gogo. See, sex and sun pour les autres.
J’ai renvoyé ma bonne. Découvrant les services rendus par sa domesticité au prince de Galles, j’ai exigé pareil traitement : 2cm de dentifrice sur ma brosse à dents, repassage quotidien de ma chemise de nuit et de mes lacets, remplissage à moitié de ma baignoire, à température tiède. Elle m’a regardée, éberluée, avant de brandir son poing fermé et de dresser le majeur.
Cher D, vous êtes un provocateur né, mais nous savons qu’au nom de votre foi en J-C, vous ne feriez pas de mal à une mouche sur la planète… D’om notre plus grand respect pour les quatre principes gouvernant votre étant-actant.
Puisé à la source même tu texte allemand de la thèse traduite en français, 70 ans plus tard environ : « Notre conscience connaissante… est divisible uniquement en sujet et objet. Être objet pour le sujet et être notre propre représentation, ou image mentale, sont une seule et même chose. Toutes nos représentations sont des objets pour le sujet, et tous les objets du sujet sont nos représentations. Celles-ci sont l’une à l’autre dans un rapport nécessaire qui est déterminable a priori dans sa forme et, en vertu de cette connexion, rien d’existant et d’indépendant par soi-même, rien de seul et de détaché ne peut devenir un objet pour nous. (…) Le premier aspect du principe de raison suffisante est celui du devenir, autrement dit la loi de causalité, et ne s’applique qu’aux changements. Ainsi, si la cause est donnée, l’effet doit nécessairement s’ensuivre. Le deuxième aspect est relatif aux concepts ou représentations abstraites qui sont eux-mêmes tirés des représentations de la perception intuitive. Dans ce cas, le principe de raison suffisante stipule qu’étant données certaines prémisses, la conclusion doit suivre. Le troisième aspect du principe s’applique à l’être dans l’espace et le temps et montre que l’existence d’une relation implique forcément l’autre, comme l’égalité des angles d’un triangle implique nécessairement l’égalité de ses côtés et réciproquement. Le quatrième aspect enfin est relatif aux actions, autrement dit la loi de la motivation, qui stipule qu’un cours d’action précis résulte inévitablement d’un caractère donné et d’un motif.
Ppeut-être sera ce plus clair, ainsi reformulé à vos yeux (devenir, intuition, égalité, motivation). Pas sûr que cette vulgate n’ait pas provoqué une dégénérescence mentale chez la collectivité pensante d’aujourd’hui… M’enfin, ne sommes-nous point condamnés, nous autres les intellectuels et scientifiques de culture judéo chrétienne, à devoir sans cesse nous ajuster à nos perceptions évolutives du monde vivant des H-NH, n’est-ce pas, D. ? – Bàv,
Découvrant les services rendus par sa domesticité
alesquia a vu la vidéo ou le king grimace simiesquement à ses gens..c’était pour les mettre à l’aise alesquia!
vos observations ne peuvent avoir chez moi pour résultat que d’écrire de supplémentaires commentaires. Et c’est pas jouli jouli pour la planète
cessons de véhiculer les commodités de la conversation qu’elle dit bonne clopine
Le plus-que-parfait
une représentation dont seul le français est capable
..et c’est pas rien qu’elle dirait rosy
Evènement :
https://www.fondation-cdf.fr/2022/02/08/le-cours-de-poetique-de-valery-enfin-publie/
Voilà : c’est quelque chose = c’est pas rien. 👍😇👏
@Tu en conclus quoi, Bloom ?
—
Qu’il devrait neiger sur l’Odenwald cet hiver.
Un peu de fraîcheur d’autrefois (aille aille aille qu’il voudrait lui susurrer à l’oreille le Darmon d’Arabie de Belleville qui lira jamais du Céline – il se la joue si peu)
https://twitter.com/RuizVidal7/status/1570737787204435972/photo/1
(vendrediseins cause à d’autres)
@ ///cessons de véhiculer///, jmb – elle proposait putôt de nous voiturer (sic) les commodités, la dirfilaminthe, qu’aurait p’tit rap’lé not’précieux marc-denis court,
@ moi, l’ai-je point vue cette vidéo du 3e charlot, aij manké kedchose, AN ?
@ SV, vraiment merci pour le lien sur la découverte de William Marx au CDF… Je l’avais bien dit à Paul, Valérie ! 🙂 un « monument » que n’aura point découvert Thibaudat, hein !
Antisémitisme de Céline et cinéma. Lu sur internet quelques extraits de Bagatelles pour un massacre relatifs aux juifs et au cinéma ; me demande si Céline dans son délire littéraire n’a pas servi malgré lui de mentor à des gus comme Weinstein, si ses dits pamphlets ne forment pas, paradoxalement, une sorte de loi programmatique et politique pour quelques fanatiques
La nausée vient vite
« Autre trafic parallèle, pour les apprenties vedettes, entre l’Europe et Hollywood. Trafic des plus belles, des plus désirables petites Aryennes bien suceuses, bien dociles, bien sélectionnées, par les khédives négrites juifs d’Hollywood. “Metteurs en scène” (!) écrivains (?) gouines de pachas… machinistes… banquiers assortis… Tous nos vizirs de l’Univers juif !… Ce n’est plus la route de Buenos… c’est la route de Californie et de “haut luxe” et vice versa. Les petits culs d’Aryennes, les plus tendres, bien juvéniles, et mignons, tout ce qu’il y a de mieux dans le cheptel, absolument tout premier choix, pour les gros vielloques, négrifiants… les plus fermentées pourritures concentrées youtres du suprême cinéma !… Juif partout ! au cul ! de tout ! et dans la pipe !… le bon foutre juif ! … Tu les boufferas les hémorroïdes du gros paneux, suiffeux, fameux youtre haineux pacha, petite sœur de race !… reine de beauté !… Ils en raffolent des chichis fourrés ! Tu n’as pas seize ans pour les prunes ! Tu veux faire carrière ?… Minois ? Tu veux être adulée ! dis-moi ?… Tu veux être Reine de l’Univers juif ! Minute !… Attends un petit peu d’abord… frémissante ! A la pipe enfant !… Tu crois qu’il suffit d’être belle ?… Ouvre d’abord ton gentil ventre… Tu crois les journaux de cinéma ?… Tu n’as pas fini ! Tu veux passer souveraine, petite garce ?… Mondiale favorite ! Très bien ! Alors descends un petit peu d’abord à l’anus de M. Levy-Levy, dit Samuel l’Abyssin, dit Kalkeinstein, dit Ben Cinéma, lui amuser sa procidence… suce tout doucement le lourd paquet… qu’il t’éprouve !… Assez de phrases ! là !… Ne crève rien de tes quenottes !… La gloire c’est un trou du cul !… bien compliqué, fragilement boursouflé, de suiffeux juif… doucement !… N’abîme rien, ma charmante, surtout !… Ne fais pas saigner M. Kalkeinstein… Il t’attend !… Dépêche-toi chérie. Tout doux !… A présent une autre ! il raffole des “blondes” par-dessus tout, M. Kalkeinstein, Ben Cinéma… comme tous les nègres… »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 223
« Les écrivains, comme les écrivaines, pareillement enfiotés de nos jours, enjuivés, domestiqués jusqu’aux ventricules depuis la Renaissance, n’ont de cesse, s’évertuent, frénétiques au “délicat”, au “sensible”, à “l’humain”… comme ils disent… »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 218-219
« Croyez-moi j’ai fait souvent l’expérience. Notre belle littérature néo-classique, goncourtienne et proustophile n’est qu’un immense parterre de mufleries desséchées, une dune infinie d’osselets frétillants. »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 217
« Amener tous les goyes à bien s’enculer. Pourrir soigneusement leur élite, leur bourgeoisie par l’apologie de toutes les inversions, les snobismes, les vanités, les énerver, les gangrener, les ridiculiser de telle manière qu’à la moindre secousse du prolétariat que les Juifs auront parfaitement, méticuleusement dopé d’avance, farci de haine et d’envie, cette prétendue élite, bascule tout au fond de son cloaque. Une bonne chasse au sang, et tout sera dit !… emporté dans l’égout !… un vertige !… »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 215
« une représentation dont seul le français est capable »
Voilà un beau préjugé dont seul buggy est capable.
« Nous sommes en plein fascisme juif.
Faut pas croire que je m’égare, que je déconne pour le plaisir, j’ai fait un petit détour, mais je reviens à mon dada… Dans ce grand dégueulant, plasmatique dégoulinage, cette mélasserie phrasibole, tout en filaments moisis, en fourrés de bigoudis rhétoriques resucés, les Juifs ne restent pas inactifs… Ils prospèrent à merveille. Toutes les décadences, toutes les époques pourries, foisonnent de Juifs, de critiques et d’homosexuels. Les Juifs actuellement sont aux anges, dans les finances, la politique et dans les arts. Vermiculaires, persuasifs. enlaçants, envahissants plus que jamais, ils filent le train derrière Prout-Proust, les Picassos, les Sachas, les Cézannes… ils déferlent en croissantes marées, ils submergent tout… Au train des Juifs colle la suprême Réforme, la suprême déconfiture des Aryens. La mise en ghetto des Aryens ne saurait tarder… sous la férule nègre. »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 180
« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 174
« Qui ne veut pas être négrifié est un fasciste à pendre. »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 173
« Les Juifs […] achèvent à présent, en pleine forme, sous le même étendard, leur conquête du monde, l’écrasement monstrueux, l’avilissement, annihilement systématique et total, de nos plus naturelles émotions de tous nos arts essentiels, instinctifs, musique, peinture, poésie, théâtre… “Remplacer l’émotion aryenne par le tam-tam nègre.” »
— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 170
(Dans cette perspective célinienne, Louis XIV peut-il au moins se prévaloir d’une certaine antériorité sur Weinstein)
une queue de 7,5 kilomètres
—
7,8km ai-je lu kekpar, 3J.
La Grande Bretagne (où est-ce le Royaume Uni?) a fait de la queue un art. Gens-avec-leurs -portables, camions remplis de cheddar, voitures bondées de vacanciers, tout ce petit monde parfois guilleret (Merry England) se met en file à la tombée d’un chapeau.
Bien malin qui pourrait dire si cette queue exceptionnellement longue est celle d’un des trois léopards passants anglais ou bien celle du lion rampant écossais, symboles figurant sur le Royal Standard, le drapeau officiel de la Couronne lorsqu’elle bosse un peu.
En tous cas, nombreux sont ceux qui trouvent qu’en la circonstance, ils (les Brits), nous la pompent (Land of Hope & glory, my foot etc.)
Si j’étais Putin, lundi prochain je pointerai mes missiles sur Londres, pour qu’on ne m’oublie pas.
« Vilaines têtes courronnées, dirigeants dégénérés, l’heure du châtiment a sonné, vitrifiés vous serez! Mest’!
À quoi tu joues, Jean Langoncet ? Tu crois qu’on t’a attendu pour lire les Bagatelles de Céline.
Rappelons ce trait de Céline par Milton Hindus, admirateur de ses deux premiers romans, rencontré trois semaines durant au Danemark en 1948. Dans son « L.-F. Céline tel que je l’ai vu », le portrait est peu flatteur, il décrit « aussi bourré de mensonges qu’un furoncle de pus ». Pas mal vu. Céline essaye d’y intenter un procès, cette première biog. de Céline n’a aucun écho en France.
Pas plus que celui du jeune Janouch sur sa rencontre avec Kafka en 1918 aux Assurances Générales, ou celui de Céleste Albaret à l’égard de Proust….
Pourtant, pourtant, hein ! Des témoignages à ne pas négliger : les humbles les plus proches sont toujours les plus justes.
au sujet des funérailles de Staline, la « caudologie » (ou art de faire la queue aux obsèques d’un tyran quelconque) fut érigée en système et émergea progressivement dans notre vocabulaire, crois-je me souvenir… Il faudrait consulter les dicos dieppois de Me Kapello… Bàv, r-bl. !…
@Tu crois qu’on t’a attendu pour lire les Bagatelles de Céline
Mes extraits sont-ils des faux, Jacques ? Je me demande si le juif célinien a quelque chose à voir avec l’ethnie ou la religion juive
il est sûr que milton hindus fut ce genre de journaliste juif à entretenir une « haine de soi », d’après un souvenir imprécis lu dans la biographie d’Henri Godard que je n’ai plus sous la main (rien à voir avec Jean-Luc, ‘tation !)… Bàv, JL.
Un écrivain français contemporain écrit ceci :
« Les bars et les restaurants des VI e et VII e arrondissements de Paris sont peuplés d’éditeurs et
d’écrivains qui boivent et mangent trop. Les écrivains et les éditeurs ne sont pas les adeptes de ce que Celse appelle « tempestiva abstinentia ». Aussi, à trente ans, ont-ils de l’urée, du cholestérol et de la brioche. Pourquoi ce suicide culinaire ? Sans doute parce que la plupart d’entre eux sont
habités par l’idée sournoise que la littérature n’est pas la vie ; que la littérature est le contraire de la vie. Le monde littéraire parisien pratique le nihilisme du scotch et du gigot-flageolets. Chaque époque a le nihilisme qu’elle mérite. Jadis, Gracq a publié « la Littérature à l’estomac ». On pourrait écrire aujourd’hui un pamphlet qui s’intitulerait « la Littérature prend du ventre ». »
le nihilisme du scotch et du gigot-flageolets
..que du vent qu’il dit le pétomane keupu
Tu crois qu’on t’a attendu pour lire les Bagatelles de Céline
ça oui c’est un peu quelquechose qu’il dit keupu
» devenir immortel et puis mourir »
Ce soir à la télé:
https://www.unifrance.org/film/10/a-bout-de-souffle#
Un écrivain ne peut pas vivre de mots purs et de phrases fraîches uniquement, faut bien qu’il bouffe lui aussi et qu’il boive et qu’il baise et qui tombe malade comme tout le monde.
Dans cette perspective célinienne
layon pour maigre mécontent..les gros s’y frottent la panse au murs lépreux..les beaux et bien fait comme moi de profil on même trop d’abdo..j’en sors le dos tout griffé..on me dit que je fais des hinfidélités
Voilà un beau préjugé dont seul buggy est capable
le squadriss traine son complesque d’infériorité comme un sale cabot
cessons de véhiculer///, jmb – elle proposait putôt de nous voiturer (sic)
on est jamais hassi que dessur notre cul..le sujet de lobjet est dissimulé..pas toujours tu havec keupu
Tiens, le calomniateur perdu dans les méandres de sa cuite de bière, soufre aussi d’un « complesque d’infériorité », d’où le masque grotesque qu’il propose ici…
« Nous voulons que la guerre se termine mais Kiev ne négocie pas », dit le nazi-fasciste qui squatte le Kremlin, il oublie peut-être que l’une de ses marionnettes a défini précisément les termes de la négociation : la capitulation des agressés.
r à nos perceptions évolutives du monde vivant des H-NH, n’est-ce pas D.
–
Euh… Ouaip.
@on est jamais hassi que dessur notre cul
C’est bien de commencer la journée avec Montaigne
« C’est une absolue perfection, et comme divine, de scavoyr jouyr loiallement de son estre. Nous cherchons d’autres conditions, pour n’entendre l’usage des nostres, et sortons hors de nous, pour ne sçavoir quel il y fait. Si avons nous beau monter sur des eschasses, car sur des eschasses encores faut-il marcher de nos jambes. Et au plus eslevé throne du monde si ne sommes assis que sus nostre cul. »
Tiens, à propos de Montaigne, une édition du Discours sur la Servitude Volontaire de La Boetie vient de paraître avec historien,anthropologue, etc. Cela semble sérieux..
même sans hobbes..la servitude volontaire est -trés- sérieuse meussieu courte..elle a été prise au premier degré et théorisé par le biznèce au sortir de weurld woar toto comme dit ce benet de rénateau..et c’est hune des charges réitéré au soft powère américain..elle redevient dune cruelle actualité havec lhintellignece hartificiel..cruelle parcequelle menace davoir à -révéler- sa vérité..je crois qu’un stiglère qu’a été en taule en aurait eu des silos à moudre
car hévidemment la servitude volontaire suppose qu’il y ait des tirans.. »hors la loi »..qu’il dit si estrordinairment hobbes..condition absolument impérieuse de la paix..ceux quon un peu dculture politique save pourquoi lestréme droite a là une carte hidéologique majeure..difficile a battre..mais on lsait pas hencore
Le léZard a vu la sympathique comédie d’Emmanuel Mourret et s’est demandé si l’on pouvait faire l’amour pour le sexe, sans les risques de… l’amour ?
dire « préfèrer » de faire le deuil de la reine a celui de grodard semble hincongru..mais dans la bouche de darmon ça a un hénaurme sens politique qu’il feint dhignorer
s’est demandé si l’on pouvait faire l’amour pour le sexe, sans les risques de… l’amour ?
tu vas pas nous casser les couilles havec ton anus articielle plein de gel gout banane qui justement va au lave vaisselle qu’il dirait dirfilou
En ce moment, je découvre l’existence et l’oeuvre de Gérard Garouste. J’en reste mitigé, me demande s’il vaut le coup de monter à Paris pour voir l’expo de Beaubourg. Le petit livre de « l’Intranquille » (avec J. Perrignon) me dépeint un artiste bizarre, effrayant, peu crédible. Quelque chose de bien trop éloigné de la vraisemblance… Mais un ‘connaisseur’ erdélien-keupu amateur de ce Garouste pourrait sans doute me convaincre de qq chose en quelques mots, au delà de mon scepticisme. Il est lié, si je suis honnête avec moimêmj, à une allergie instinctive à son patronyme, et cela m’empêche… GéGé ? Je n’arrive pas à prendre cela au sérieux, allez savoir pourquoi.
En revanche, Montaigne & la Boétie, oui. Etienne et Michel, ça m’a l’air d’une toile entre deux chaises bien plus solide et durab’.
Allez ouste, et prends gare à toij !
Bàv (jour et heure => 17.9.22_10.47)
GéGé ? Je n’arrive pas à prendre cela au sérieux, allez savoir pourquoi
c’est un bon point pour lui..le sérieux de l’art devient tombââle
@ toujours au mieux de sa forme TANT dans la comédie que dans la tragédie.
____
Enfin des HETEROS qui se comportent comme des HOMOS normaux (une dominante/un dominé).
Mais que va-t-il rester, jzmn, des amours liant des couples solides et non dissociés dans leurs pratiques sexuelles conjugales journalières ? Un avenir du passé ou qouâ ?
tu vas pas nous casser les couilles havec ton anus articielle
te laisse pas terroriser..comme moi mon pleug serait la belle preuve de ma servitude volontaire..prends le comme une hinvite baroz quelle dirait bonne clopine
TANT dans la comédie que dans la tragédie
lobjet et le sujet ne font plus qu’un sacrénom
« @ toujours au mieux de sa forme TANT dans la comédie que dans la tragédie. »
J’ai du mal m’exprimer, JJJ.
Je voulais dire que, selon moi, Kiberlain est mieux dans le répertoire comique que dramatique.
Mais un ‘connaisseur’ erdélien-keupu amateur de ce Garouste pourrait sans doute me convaincre de qq chose en quelques mots, au delà de mon scepticisme
Je viens d’envoyer ma lettre de démission à pierre Assouline, hélas!
Oui, remettons au propre ces profondes considérations, à côté desquelles des keupu.es moyen.nes de l’RDL pourraient passer, ce qui serait fort regrettab’ pour la réflexion collective.
___
(deepl translator) 1 / même sans Hobbes..la servitude volontaire est « très » sérieuse, monsieur Court. Elle a été prise au premier degré et théorisée par le « business » au sortir de 2e GM, comme le dit ce benet de renato ; et c’est l’une des charges réitérées contre le soft power américain… Elle redevient d’une cruelle actualité avec l’intelligence artificielle. Cruelle, parce quelle menace d’avoir à « révéler » sa vérité. Je crois qu’un B. Stiegler qui a été en taule, en aurait eu des silos à moudre sur le sujet (…) 2 – car évidemment, la servitude volontaire suppose qu’il y ait des tyrans « hors la loi », (comme le disait si extraordinairement Hobbes) en tant que condition absolument impérieuse de la paix… Ceux qui ont un peu de culture politique savent pourquoi l’extréme droite a là une carte idéologique majeure entre les mains, difficile à battre…, mais on ne le sait pas encore.
———-
Pmp, je suis en total désaccord avec cette analyse des plus sommaires qui me semble manquer encore un peu de culture politique critique… Hobbes à toutes les sauces piquantes…, c’est chic, bien sûr, mais il n’est plus opératoire depuis des lustres pour expliquer les modalités politiquement autoritaires de notre sortie de « l’ère anthropocène »… Mais on peut en ‘débattre’ encore sereinement …
donc, à lundi, si le cœur vous en dit ! Bàv, keupujmb…, patriote parfois patrimonial.
A force d’en abuser, je comprends que tu aies recours à un anus artificiel, le boug !
Chez moi, il est toujours au naturel…
@ J’ai du mal m’exprimer, JJJ.
En effet, j’ai beau relire, j’arrive toujours au même contresens. Je vous conseille de reformuler… Après quoi, je pourrais aller voir ce film en toute quiétude. Il doit passer la semaine prochaine. Merci, jzmn !
en philosophie hobbes nest et ne fait pas chic du tout..et c’est pas pasquil est anglais que le pense majeur..bien que c’est pasqu’il a pensé petit et modeste qu’il est grand..et quand à la sortie de lantropocène..ma parole tu causes comme élonne avec un hévipleug..le ridicule ne tue pas..surtout quand on est riche..dailleurs dirfilou le voit devenir vieux et gros..mangeant ses doubles poulet..nobodizperfect
Tu crois qu’il y a eu des habitants sur Mars, le boug ?
@ une édition du Discours sur la Servitude Volontaire de La Boetie vient de paraître avec historien,anthropologue, etc. Cela semble sérieux..
Non, ça ne l’est pas vraiment…, après consultation scrupuleuse. Très peu d’originalités. J’iamgine qu’on évoque la même référence, car pour la précision de la source, ma soeur aurait beau jeu de vous décocher quelques flèches acerbiques, savez comment qu’elle est toujours à cran avec vous, marc !?
c’est quoi déjà un hévipleug ?…
Sinon ne prenez pas la mouche avocacière, jmb…, cela ne vous ressemble guère…, ou alors, j’avions rin compris au film de l’anti-lézard so domotique, hein ! Bàv,
et « Par-delà l’androcène »
Co-auteur :Adélaïde Bon
Co-auteur :Sandrine Roudaut
Co-auteur :Sandrine Rousseau
Androcène, l’ère de l’homme. Enfin, de certains. L’ère au cours de laquelle une poignée d’oppresseurs, différents selon les lieux ou les époques, ont exploité et asservi la multitude pour leurs intérêts propres. Une ère dont nous pourrions sonner la fin, dans nos intérêts communs. »
https://www.seuil.com/ouvrage/par-dela-l-androcene-adelaide-bon/9782021513165
c’est landruciné
mamama!bonne journée
(merci de laisser les tabliers!)
Sandrine Roudaut et Sandrine Rousseau sont sur le même bateau ?
@ dirfilou le voit devenir vieux et gros.
yesk, … l’a toujours eu comme des presciences quasi prophétiques et auto réalisatrices, ce dirinternaute discret, depuis ses lectures de Morand à Barbizon 😉
Il est impacté.
Tu crois qu’il y a eu des habitants sur Mars, le boug ?
cadeau baroz..
https://futurism.com/the-byte/elon-musk-sex-toy-chess
comme disait aragone@elza.com : « la flamme est l’avenir de l’androcène », mais les sandrines t’ont pas attendu pour le savoir, hein !
On a retrouvé des sex toy sur Mars, le boug !
ci-jointes…, les merveilleuses sandrine et marie-nicole, pour le fun de la récré matinale de RM. Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=q1Hk_wtjvWY
On a retrouvé des sex toy sur Mars, le boug !
comme disait la reine baroz néveur complain néveur explain
la fiche de wikipedia sur Michel Foucault est pas mal impressionnante… Quasi impeccable, même.
On peut lui faire confiance si on a besoin de solides références.
Bàv,
J’avais trouvé intéressant de confier à cinq spécialistes des approches croisées du Discourd. Maintenant, je n’ai pas votre vitesse de consultation et m’abstiendrai, ne l’ayant pas lu,de le juger. Pour la précision , je ne suis pas contre le fait qu’on cherche un peu. Après tout, ce n’était qu’une information jetée à la suite d’une phrase de Montaigne, rien de plus!
Le petit « Que sais-je ? » sur le même Foucault est excellent, également. Il permet de reconstituer un parcours complexe, et parfois contradictoire. Je l’avais lu, car je n’en ai pas fini de ma quête de Foucault. C’est un penseur dont on ne peut faire l’économie. Même les partisans de l’ultralibéralisme ont essayé de l’annexer, c’est dire. — Il y a un article sur Bouillier dans « Libé », quelque chose de positif. Comme si le journaliste était arrivé au bout du livre. Il évoque le problème dès le début, en notant le nombre de pages qu’il a dû s’enfiler. Cela donne : » «J’ai fait un peu longue cette narration pour deux raisons» : ce n’est pas une phrase de Grégoire Bouillier, commente la plume de « Libé », mais de Jean Genet. Extraite de Journal du voleur, la citation est l’un des 99 exergues du « Cœur ne cède pas », un livre de 912 pages. » Eh oui ! C’est long… Ce n’est pas gentil pour les journaleux d’écrire autant de feuillets, eux qui sont souvent payés si chichement. Qu’est-ce qui a pris à Bouillier de publier 912 pages sur un mannequin suicidée il y a vingt ans ? Il aurait pu laisser cela à Simon Liberati, adepte du name dropping. Au lieu de quoi, Bouillier entre dans la jet-set sans complexe, mais pour nous faire un tableau du Tout-Paris digne de Simenon, c’est-à-dire réaliste, voire sordide. — A propos de Liberati, j’ai longuement feuilleté, à nouveau, son nouveau roman : ce n’est pas bon du tout. Quelle complaisance ! On le sait qu’il se drogue, que c’est un parfait junkie, qui’il connaît Mick Jaegger, que sais-je. Cela ne suffit pas. Il a écrit ce livre comme ça, parce qu’il devait payer ses impôts, ou manger, tout simplement. Quel gâchis, un si bel écrivain ! Qui n’a pas son pareil pour nous parler de Barbey ou de Léautaud, et même de Morand. Ce matin, j’avais envie de lire le Gaudé, « Chien 51 ». Je l’ai feuilleté, lui aussi, mais c’est le genre de livre qu’il faut lire attentivement pour se faire une idée. Je n’ai jamais lu de livre de cet auteur, c’est le moment de s’y mettre. Il y a aussi Lola Lafon, qui nous parle, en cette rentrée, d’Anne Frank. Elle réévalue la jeune diariste (aucune diarrhée verbale ici), nous apprenant qu’elle a écrit un vrai livre, qu’elle a remanié et corrigé pour une publication future. Anne Frank voulait devenir écrivain. D’où la fable de Philip Roth, qui, dans un de ses romans, la fait s’évader de Bergen-Belsen et arriver en Amérique où, sous un autre nom, elle devient romancière. Du coup, cela m’a donné envie de lire, non tant Lola Lafon, que le fameux « Journal » d’Anne Frank, dans « Le livre de poche », édition que connaissent bien les lycéens d’aujourd’hui pour qui le petite Hollandaise est une idole qu’ils étudient en classe. — Le journal « La Croix » me propose un abonnement gratuit de quinze jours. J’hésite. Que faire ? C’est un journal qui s’est tellement ramolli sur le plan religieux que même les curés ne l’achètent plus. C’est un prêtre qui m’a raconté ça récemment. Son chef s’était désabonné d’office. Par contre, ils avaient gardé notre cher « Figaro », et ça, voyez-vous, c’est l’essentiel. Bonne journée.
Ce cancer de nos sociétés qu’est le football fait parler de lui au quotidien : affaire Pogba, aujourd’hui l’affaire Diallo.
Comme tout ceci est beau et glorieux.
Ce cancer de nos sociétés
Maraboute ta mère!
L’Europe aux couleurs de l’Ukraine
Pour son troisième discours sur l’état de l’Union, prononcé devant le Parlement européen mercredi 14 septembre, Ursula von der Leyen avait choisi de s’habiller de jaune et de bleu, manifestant ainsi que les couleurs du drapeau ukrainien sont aussi celles de l’Europe. Saluant le courage immense des citoyennes et citoyens d’Ukraine, elle les a assuré du soutien indéfectible de l’Union européenne.
et
https://esprit.presse.fr/actualites/marie-mendras/vers-l-entree-de-l-ukraine-dans-l-union-europeenne-44111
Et l’affaire Hamraoui ?
G lu un autre article positif sur Bouillier dans une sélection de sept romans de la rentrée. Article dans lequel il encense l’humour qui traverse le roman.
Nous n’avons pas la même lecture.
@JL Godard, antisémite, négationniste et révisionniste::
« Les attentats-suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un Etat palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’Etat d’Israël. »
Est-il absurde de considérer ces propos « chocs » prêtés à Godard au regard du caractère sacrificiel de l’holocauste ?
@Pour la précision , je ne suis pas contre le fait qu’on cherche un peu. Après tout, ce n’était qu’une information jetée à la suite d’une phrase de Montaigne, rien de plus!
Mais oui ; voici l’intitulé de mon édition variorum des : » Essais de Montaigne suivis de sa correspondance et de la Servitude volontaire d’Etienne de La Boëtie
Je note une chose : Harry est le seul à porter une barbe. Pourquoi sinon pour de donner un genre ? Ni le Roi Charles III ni le Prince William ne se permet cela.
Je suis convaincu d’une chose : le monde ira bien mieux quand les gens auront compris qu’ils doivent d’abord devenir honorables voire mieux, vénérables, avant de se permettre d’arborer une quelconque pilosité faciale. Je l’ai déjà dit, je le redis et je le redirai.
Ne parlons pas des tatouages et des « piercing ». Seuls les hommes nobles peuvent porter une boucle d’oreille. En aucun cas le roturier.
en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’Etat d’Israël. »
Comme s’ils avaient eu le choix, comme s’ils avaient choisi la passivité et pour finir comme si un plan conjoint à l’extermination visant à la création de l’ état hébreu avait été approuvé en masse par les victimes.
Bien sûr que non, B
vous pouvez compétre la video godard – zagdanski en allant sur le site de zigzag :
Godard le Faux (extraits de La mort dans l’œil), Stéphane Zagdanski
pour fournir une assise théorique à notre dialogue filmé en 2004 dans un studio de Radio-France à l’initiative d’Aude Lancelin, où pour la première fois Godard formula publiquement sa crapuleuse équivalence entre les Juifs exterminés de la Shoah et les « kamikazes » palestiniens, voici un floriège de ce que j’avais écrit antérieurement le concernant :
Le floriège est à lire ici : http://parolesdesjours.free.fr/godardlefaux.pdf
Les passages sur les Juifs dans l’entretien filmé sont ici: https://youtu.be/uKyjZSl4DdU
L’entretien complet de 2h25′ (la version coupée diffusée sur France-Culture ne durait qu’une heure) est ici: https://youtu.be/TDzTUYNWhFM
pour fournir une assise théorique à notre dialogue filmé en 2004 dans un studio de Radio-France à l’initiative d’Aude Lancelin, où pour la première fois Godard formula publiquement sa crapuleuse équivalence entre les Juifs exterminés de la Shoah et les « kamikazes » palestiniens, voici un floriège de ce que j’avais écrit antérieurement le concernant :
Le floriège est à lire ici : http://parolesdesjours.free.fr/godardlefaux.pdf
Les passages sur les Juifs dans l’entretien filmé sont ici: https://youtu.be/uKyjZSl4DdU
L’entretien complet de 2h25′ (la version coupée diffusée sur France-Culture ne durait qu’une heure) est ici: https://youtu.be/TDzTUYNWhFM
bonsoir
précision aujourd’hui par zagdanski sur paroles jours:
« À l’occasion du décès de Jean-Luc Godard (1930-2022), et pour fournir une assise théorique à notre dialogue filmé en 2004 dans un studio de Radio-France à l’initiative d’Aude Lancelin, où pour la première fois Godard formula publiquement sa crapuleuse équivalence entre les Juifs exterminés de la Shoah et les « kamikazes » palestiniens, voici un floriège de ce que j’avais écrit antérieurement le concernant :
et alii, Godard met en avant le caractère sacrificiel pour comparer des situations ; au-delà de l’étymologie, je n’ai rien de très intéressant sur ce que signifie holocauste. Vous avez certainement des pistes intéressantes sur ce sujet
l’étymologie du mot holocauste qui n’est pas celui que les juifs retiennent de préférence ne me semble pas inutile à considérer « comparativement »!
Certes, et alii. Mais pas au point de ramener la question des provocations passagères de Godard, somme toute anecdotiques, sinon inexistantes dans son oeuvre, à une justification de la politique de ségrégation conduite aujourd’hui par les nationalistes israéliens
Les propos de Godard sur l' »équivalence » sont contredits par l’historien Georges Bensoussan qui a démontré que la Shoah n’avait en rien facilité la création de l’Etat d’Israël, bien au contraire. Godard s’est aventuré malencontreusement sur la voie du militantisme propalestinien, ramassant toutes les erreurs de jugement disponibles à l’époque. J’ai déjà assisté à des conférences de militants de la cause palestinienne sur ce sujet, et eu du mal à garder mon sang-froid ; l’imbecillité du fanatique est démoniaque. On ne trouvera une solution à ce problème au Moyen-Orient que le jour où les esprits se seront calmés, et où l’extrémisme et la radicalité n’auront plus cours. C’est en lisant les éditoriaux de Jean Daniel dans « L’Obs » que Godard a pris ce mauvais tour d’esprit, alors que Daniel lui-même n’était pas un extrémiste, évidemment. Godard a résumé d’une phrase le propos de Jean Daniel, et l’a falsifié. Godard aurait dû être plus prudent, surtout sur une question aussi complexe. Cela n’en fait pas un antisémite pour autant. Il appréciait par exemple le philosophe Emmanuel Levinas, et s’était inspiré de son livre « Le temps de l’autre » pour l’un de ses films. — La comédie « Chronique d’une liaison passagère » d’Emmanuel Mouret m’a déçu. Vincent Macaigne est excellent, mais je n’y ai pas aimé Sandrine Kiberlain, qui m’a tout gâché. Elle est aussi sensuelle qu’un bout de bois, et paraît trop vieille. Le scénario n’a vraiment rien d’extraordinaire, même si la légèreté du cinéaste fait passer la pilule. A comparer avec « Avec amour et acharnement », ce dernier est LE chef-d’oeuvre du moment. Binoche est beaucoup plus crédible que Kiberlain, notamment. Au niveau de l’histoire, Emmanuel Mouret a été obligé d’inventer des péripéties biscornues pour maintenir l’intérêt. Ainsi, Kiberlain tombe amoureuse d’une autre femme — puis tombe enceinte. Cela fait beaucoup pour son pauvre petit personnage à la ramasse. Bonne soirée.
(La situation en Palestine fait l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale du chef de crime contre l’humanité)
@Damien
Georges Bensoussan n’est pas le meilleur exemple ni d’équanimité ni de scientificité. Bien au contraire.
« Binoche est beaucoup plus crédible que Kiberlain, notamment… »
…au niveau de l’humour, Damien !
C’est pas elle qui tombe enceinte, mais sa nouvelle copine, après insémination artificielle en Espagne.
Mourret colle à l’air du temps : c’est Marivaux chez les bobos..
Revu « A bout de souffle », hier sur F5.
Godard se bonifie en vieillissant.
On mesure le progrès entre son premier film, en noir & blanc, formellement innovant mais encore sage dans la narration, et le suivant.
Dans « Le Mépris », chaque image, est comme sculptée dans la pellicule, en Technicolor, c’est dense et magistral !
Non mais tu débloques, Jazzi. Excuse-moi de te le dire.
D. dit: à
Non mais tu débloques, Jazzi.
C l’amour.
Sois indulgent.
Bonne soirée aux salisseurs de mémoire
https://www.youtube.com/watch?v=ZVT-EjMGyAc
». Seuls les hommes nobles peuvent porter une boucle d’oreille.
Et certains marins, corsaires.
Ce aprèm, suis allé visiter cet édifice, exceptionnellement ouvert au public (une ancienne commanderie de Templiers dans les 2 Sèvres)… Satisfaisant…, mais le guide était quasi inculte, cela arrive. Heureusement qu’il était joli. Une jeune femme obèse a eu un malaise vagal, son copain ne savait pas quoi faire d’elle, ce qui a pas mal perturbé l’ascension dans les combles.
https://www.google.com/maps/place/La+Commanderie,+79170+Ensign%C3%A9/@46.091594,-0.249195,3a,75y,90t/data=!3m8!1e2!3m6!1sAF1QipM_JGu0iD4C637epgs_g-Z1MuDMW6GTocMSg4LL!2e10!3e12!6shttps:%2F%2Flh5.googleusercontent.com%2Fp%2FAF1QipM_JGu0iD4C637epgs_g-Z1MuDMW6GTocMSg4LL%3Dw360-h480-k-no!7i3000!8i4000!4m5!3m4!1s0x4800b7211ede88f5:0x847fdb763c387a8!8m2!3d46.091594!4d-0.249195
Sinon, RAS à MC/PR sur la Boétie…
Bàv,
D. dit: à
Je suis convaincu d’une chose : le monde ira bien mieux quand les gens auront compris qu’ils doivent d’abord devenir honorables voire mieux, vénérables, avant de se permettre d’arborer une quelconque pilosité faciale. Je l’ai déjà dit, je le redis et je le redirai.
Moij.aussi suis extrêmement d’accord avec cela.
Quoique je sois tout à fait convaincue qu’il y ait grand lien entre pilosité et sexualité, je trouve que l’absence de barbe est le premier pas marquant la civilisation.
Je veux bien militer : non à la barbe.
[…] ne se permettent pas. Deux sujets William et Charles III.
Oui absolulent. Je ne me suis pas relu, c’est pour ça.
Charoulet a pas chié ses pendules aujourd’hui. Eh bien vous savez quoi ? Ça me manque. Je me suis attaché.
Godard Go(ne) With The Flow
Ce n’était pas raisonnable de prendre le volant, après tout ça
Ainsi fut-il
https://www.youtube.com/watch?v=DcHKOC64KnE
NON NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED DOMINI TU DA GLORIAM
Bon eh bé voilà deux traductions possibles de la devise des Templiers. Or, elles n’ont pas du tout le même ses, je trouve… Une latiniste d’icite pourrait-elle nous éclairer pour demain ? merci
1 – Non pour nous, Seigneur, non pour nous, mais pour la gloire de ton nom
2 – Ce n’est pas à nous, Seigneur, mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions
BNàv,
Mon cher JJJ, ni l’un nin l’autre mais, tout simplement :
Pas à nous, Seigneur, pas pour nous, mais à toi reviens la gloire.
NON NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED DOMINI TU DA GLORIAM
« C l’amour.
Sois indulgent. »
Devant l’amour, pas d’indulgence mais du respect !
@(La situation en Palestine fait l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale du chef de crime contre l’humanité)
Pourquoi ne pas verser aux débats la filmographie de Darmon pour rééquilibrer les choses ?
@l’extrême droite au pouvoir en Suède
Hate to Say I Told You So
https://www.youtube.com/watch?v=Uz1Jwyxd4tE
(The Saints)
Je n’ai pas du tout perçu le film de Mouret comme une « comédie », en tout cas pas du tout un film comique à prendre au second degré. Je l’ai pris littéralement et au premier degré. Mouret est incapable de second degré, ou d’humour à la Woody Allen ou à la Groucho Marx. Sur le programme, c’est indiqué : « comédie/drame/romance ». Si on ne sait pas d’avance que le réalisateur et scénariste a voulu être drôle, on ne va pas rire. Moi, je n’ai pas ri ou presque pas. J’ai pris ce film comme du Rohmer, mais du Rohmer raté. Il y a effectivement un décallage dans la manière dont les dialogues sont dits par les acteurs. On croit rêver, souvent. On se dit : c’est pas possible ! On a l’impression d’un malaise continu, et de personnages complètement irresponsables. Et puis, le point de fuite, c’est la femme du personnage joué par Macaigne. Elle n’apparaît jamais, alors qu’elle devrait avoir une importance primordiale — et il s’en rend d’ailleurs compte à la fin. Tout est brinquebalant dans ce film raté. Kiberlain m’a paru sinistre. J’ai eu la sensation à chaque réplique qu’elle était folle. Tous les deux, ils forment le couple d’amants le plus mal assorti de l’univers. « Chronique d’une liaison passagère » est un désastre !!! J’n étais resté à « Mlle de Jonquières » qui était un film sérieux (d’après Diderot) et qui m’avait beaucoup plu. A la place de Kiberlain, Cécile de France, déjà, aurait été mieux…
Proposition ;
Ce n’est pas pour nous Seigneur, mais à la gloire de ton nom que nous agissons.
Nécessaire de conserver le tutoiement qui souligne la proximité.
Le « tu »est essentiel. Ah.
Un petit exemple. Dans « Manhattan », il y a aussi une lesbienne, ex-femme du personnage principal. Elle est interprétée (à la perfection) par Meryl Streep. Eh bien, c’est très drôle. Là, dans le film de Mouret, ce n’est pas drôle au sens strict, à part la cruauté sadique de voir la tête de Macaigne revenant de voyage et apprenant qu’il est cocu. Aucune compassion, chez Mouret, qui n’insiste pas trop, comme s’il avait peur de dire du mal des gouines ou de se moquer d’elles, même gentiment, comme Allen. Mouret fait gaffe au politiquement correcte, et du coup il est paralysé — ou bien cela dissimule son impuissance et son manque de génie ?
« Mlle de Jonquières » qui était un film sérieux
Magnifique film d’époque superbement réalisé. Extrêmement machiste. Profondément dépassé.
Aujourd’hui, se méfier lourdement des gens -hommes/femmes- qui, sous couvert de modernité, maintiennent la femme sous un patriarcat étouffant.
Je me suis tapée Amour et acharnement, j’ai ma dose.
Je vais vers tout ce qui est lumineux et signe de changement et de progrès.
Ma vie va vers, va vers le paradisiaque. Et je la partage.
Bon dimanche 18 septembre 2022.
Extrêmement machiste. Profondément dépassé.
Aujourd’hui, j’aime les garçons d’aujourd’hui. Magnifiques. Prometteurs.
En route avec leurs amoureuses et avec nous, les femmes éclairées. Désireux d’apprendre.
« Extrêmement machiste. Profondément dépassé. »
Pas du tout ! C’était, d’après Diderot, le plus féministe de nos écrivains, une défense de la femme particulièrement retorse. Relisez le texte de Diderot, c’est dans le sublime « Jacques le Fataliste ». Bonne journée.
Moij.n’ai jamais ri aux films de Allen qui m’ont laissée éminemment songeuse.
Ses petits stress personnels d’homme incapable d’aimer autre femme qu’une petite fille trouvée sur le trottoir dans un état de maltraitance aggravé, cela ne me consolé de rien.
Entre parenthèses, le rôle de femme extraordinaire -aux mêmes origines, ne pas spoiler- traité par Lucas Belvaux dans les Tourmentés a un autre avenir que celui de l’épouse d’Allen ; enfant adoptée d’un couple, dont la photo nue à 18 ans, a été posée sur la cheminée pour signaler à la première épouse officielle « ben, je vais coucher avec notre fille, tu vois ».
Quand allons nous dire que un traumatisme dure des années qui sont des siècles, et est ensuite occulté par une mémoire traumatique qui permet à l’individu de survivre ? S’il ne crève pas entre-temps.
retorse.
Le film est parfaitement retors.
Et rien de cela ne soutient mon intérêt.
Rien.
Les manipulations, les viols, les viols constants -j’ai ouvert cinq fois un lien ici sur la rdl pour vérifier en n’en croyant pas mes yeux- rien.
Je ne suis pas là. Comme une petite fille qui se ferait violer par un homme et qui serait en dehors de son corps.
Violée et pas là.
Si ça peut vous atteindre le cerveau ce que je vous écris là.
Cela s’appelle la dissociation : c’est pour survivre.
Je vais l’écrire autrement : un homme, Woody Allen et affidés, Weinstein la liste est longue capable de vivre avec une pute, avec une petite fille trouvée sur le trottoir, avec sa propre fille, avec une femme qu’il achète puis produit, cela ne m’intéresse pas.
Ceux qui m’intéressent sont les autres. Et ils sont gravement nombreux. Laissons les handicapés à leurs traumatismes.
Qui,ils recherchent en un leur cœur. Paumé quelque part sur le bitume.
Et si Mouret signe aux sirènes du temps, les femmes, des gouines, font leurs hommes cocus, grossesse par je ne sais quel signe, laissons le errer. On ira vers les cinéastes espagnols, qui soulignent les vrais problèmes, comme dans As bestas, où on se questionne.
Un film duquel je sors, les hommes satisfaits, les femmes bafouées, ne me convient pas. Et la problématique des hommes calquée sur les femmes, cela ne me convient pas non plus.
par je ne sais quel signe/sigle PMA,LGBTQR, etc.
Faites vos jeux.
Pas les miens.
Le Verdon
https://www.montagnes-magazine.com/actus-recit-trilogie-verdon-entre-guide-client
« le rôle de femme extraordinaire traité par Lucas Belvaux », est celui de l’épouse de Skender.
Le personnage de « Madame » n’est pas une femme, c’est un monstre moitié humain, moitié hyène mais complètement folle, pleine de haine de l’humanité comme la Pichon.
Lucas Belvaux, cinéaste, avait fait une magnifique trilogie en 2003, dont chaque film racontait une histoire du point de vue d’un personnage principal, apparu brièvement comme un personnage secondaire dans les 2 autres films. Une idée géniale, sur fond de montagnes enneigées, magnifiques. Où d’ailleurs L. Belvaux himself dans le rôle d’un terroriste, finit sa cavale.
Cette polyphonie, c’est un peu la forme de son roman » les tourmentés « , où chaque court chapitre donne voix à l’un des protagonistes de ce thriller.
Georges Bensoussan est le meilleur exemple d’équanimité et de scientificité.
Et j’ajouterai « de courage » face aux crapules qui l’ont traîné devant les tribunaux.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/l-antisemitisme-en-france-4741040
Désolé Rose, « Annie Hall », « Hannah et ses soeurs », « Crimes et délits », « Manhattan » sont des réussites totales, surtout le premier.
La difficulté est que les traductions ou doublages en français sont catastrophiques. Il faut donc les voir en anglais avec sous-titres en anglais.
Trisha Brown, Watermotor :
@ (D.) Pas à nous, Seigneur, pas pour nous, mais à toi revienT la gloire.
@ (rose) Ce n’est pas pour nous Seigneur, mais à la gloire de ton nom que nous agissons.
—-
Thanks, my friends, but I would prefer not to have to choose yet. Good Sunday !
@ les voir en anglais avec sous-titres en anglais.
… peut-être serait-ce un brin redondant, non ?
En effet, tout n’est pas bon à jeter dans le cinéma de woudie, en dépit de sa conduite privée connue ultérieurement, etc. Essayons de dissocier les choses dans leur temporalité médiatique, closer. Bàv,
Depuis que Marcel Proust vous dit de ne pas confondre la vie et l’oeuvre des artistes !
Pour moij…, à vrai dire, un jihad chrétien avant ou après la lettre, comme de toute « guerre sainte » de fanatiques asservis à leur bon dieu.
L’ordre des templiers, « nos » moines-soldats censés aller « délivrer » Jerusalem ! D. Sont toujours là, les moines soldats…, depuis un millénaire, aujourd’hui cachés sous la soutane-djellaba du baqiya. L’actuel slogan musulman des Frères (Dieu est notre but, le prophète notre chef, le Coran notre constitution, le Djihad notre vie, le martyr notre plus grande espérance), toujours métonymique au slogan latin…
Comment voulez-vous nous en dépêtrer ?
Cher Damien,
c’est cette » défense retorse » qui me fit lire l’argumentation développée dans le texte de Diderot ( Jacques le fataliste et son maître, sur wikisource) pour voir ce qu’il en est.
Va pour la pas bonne et la méchante; aucune femme, je vous le dis, ne sort grandie de ce récit !
défense et illustration, avec extrait de texte, formant débat entre Jacques et son maître.
« Jacques.
Votre Mme de La Pommeraye est une méchante femme.
Le maître.
Jacques, c’est bientôt dit. Sa méchanceté, d’où lui vient-elle ? Du marquis des Arcis. Rends celui-ci tel qu’il avait juré et qu’il devait être, et trouve-moi quelque défaut dans Mme de La Pommeraye. Quand nous serons en route, tu l’accuseras, et je me chargerai de la défendre. Pour ce prêtre, vil et séducteur, je te l’abandonne.
Jacques.
Cette femme a le diable au corps, et que veut-elle donc ? Quoi ! un refroidissement d’amour n’est pas assez puni par le sacrifice de la moitié d’une grande fortune ?
Le maître.
Jacques, vous n’avez jamais été femme, encore moins honnête femme, et vous jugez d’après votre caractère qui n’est pas celui de Mme de La Pommeraye ! Veux-tu que je te dise ? J’ai bien peur que le mariage du marquis des Arcis et d’une catin ne soit écrit là-haut.
Jacques.
Ce pauvre marquis me fait pitié.
Le maître.
Pas trop à moi.
Jacques.
La chienne ! la coquine ! l’enragée ! et pourquoi aussi s’attacher à une pareille femme ?
Le maître.
Et pourquoi aussi la séduire et s’en détacher ?
(A partir de là, le marquis des Arcis vient de se marier avec la Daisnon fille, et le mariage est consommé)
Jacques.
Quelle trame et quelle vengeance !
Le maître.
Elle est incompréhensible.
Jacques.
Délivrez-moi du souci de la première nuit des noces, et jusqu’à présent je n’y vois pas un grand mal.
Le maître.
Tais-toi, nigaud.
( le stratagème de Mme de La Pommeraye est désormais mis à jour, le marquis et sa jeune épouse coulent désormais des jours heureux
« Ils passèrent presque trois ans de suite absents de la capitale. »)
Alors pourquoi cette histoire , racontée par leur hôtesse, ne satisfait-elle pas le maître de Jacques ?
Jacques.
Et je gagerais bien que ces trois ans s’écoulèrent comme un jour, et que le marquis des Arcis fut un des meilleurs maris et eut une des meilleures femmes qu’il y eût au monde.
Le maître.
Je serais de moitié ; mais en vérité je ne sais pourquoi, car je n’ai point été satisfait de cette fille pendant tout le cours des menées de la dame de La Pommeraye et de sa mère. Pas un instant de crainte, pas le moindre signe d’incertitude, pas un remords ; je l’ai vue se prêter, sans aucune répugnance, à cette longue horreur. Tout ce qu’on a voulu d’elle, elle n’a jamais hésité à le faire ; elle va à confesse ; elle communie ; elle joue la religion et ses ministres. Elle m’a semblé aussi fausse, aussi méprisable, aussi méchante que les deux autres… Notre hôtesse, vous narrez assez bien ; mais vous n’êtes pas encore profonde dans l’art dramatique. Si vous vouliez que cette jeune fille intéressât, il fallait lui donner de la franchise, et nous la montrer victime innocente et forcée de sa mère et de La Pommeraye, il fallait que les traitements les plus cruels l’entraînassent, malgré qu’elle en eût, à concourir à une suite de forfaits continus pendant une année ; il fallait préparer ainsi le raccommodement de cette femme avec son mari. Quand on introduit un personnage sur la scène, il faut que son rôle soit un : or je vous demanderai, notre charmante hôtesse, si la fille qui complote avec deux scélérates est bien la femme suppliante que nous avons vue aux pieds de son mari ? Vous avez péché contre les règles d’Aristote, d’Horace, de Vida et de Le Bossu. »
Ayant vu le film » » Mademoiselle de Joncquieres « , comme Jacques je vis plus de perversité dans le jeu de la Pommeraye et la pureté et l’innocence de la jeune fille, de noble extraction, qui a sombré dans la déchéance à la faveur de quelque revers de fortune de sa mère, et résolue à jamais à vivre dans cette humble condition.
Halte là, ce n’est du Hugo, ni du Choderlos de Laclos.
Et ce conte trop joli, pas du tout le propos de Diderot !
La sentence du maître, c’est un peu déjà la leçon que donnait Diderot dans « L’Entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** »
Je n’ai pas souvenir que le réalisateur de ce film ait mis l’accent sur la véritable cible de Diderot dans ce texte, qui n’est évidemment pas un défense, retorse ou pas, de la condition féminine, mais bien la curaillerie de l’époque, et ses ouailles incapables de résister à cet asservissement.
Voilà cher Damien, bon dimanche à vous aussi.
Comment dépêtrer ?
Peut-être en créant une nouvelle association pour désintoxiquer anonymement tous les drogués de la foi ?… Il y faudrait un réseau de bénévoles un brin « repentis », genre E. Carrère (son expérience du Royaume) ou autres,
On y songe très sérieusement ! Si les keupu.es ont des idées constructives pour aider en ce sens, qu’ils les formulent. Merci d’avance. Bàv,
Perinde ac cadaver expression qui a une longue histoire (à partir du Ive siècle jusqu’à la Constitutions de la Compagnie de Jésus en passant par le Vieux de la Montagne et François d’Assise).
Ive > IVe
Demander à un vieux sectaire comme Keupu des idées pour la création d’une « association pour désintoxiquer anonymement tous les drogués de la foi », vous n’y pensez pas, JJJ !
Si… j’y pense, jzmn, et même tous les matins du monde, qu’il faut refaire tout ce qui déconne, plutôt que de paresser dans son lit, en attendant des jours meilleurs.
___
nb/ Les keupus est une expression et marque déposée (comme les chadoks ou les gibis), inventée par l’un d’entre nous (jmb ou bouguereau), et visant TOUS les erdéliens indifférenciés du commentarium, tels qu’ils se présentant sous leurs divers pseudo.s ou patronyme à la ville (du genre : Jacques Barozzi vs jazzi vs lézard vert vs jzmn, etc.)
ça, ce n’est pas de la déconniatrie authentique; erdéliens, si vous saviez; encore un effort
déconniatrie!
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-la-deconniatrie-c-est-quoi-cette-nouvelle-expo-aux-abattoirs-on-vous-dit-tout_45677729.html
Pas du tout redondant JJJ…A moins d’être de langue maternelle anglaise, beaucoup de mots et d’expressions nous échappent à l’oral du fait de la rapidité d’élocution, des accents, des bruits ambiants, des bafouillements, etc. A l’écrit, avec les sous-titres « pour malentendants », toute personne ayant un niveau d’anglais à peu près correct comprend presque tout. Evidemment cela suppose la vision en DVD ou en replay et non en salle.
allea, hop, en cuisine, avec AI WEIWEIet ses copains:
Il existe également des recettes plus traditionnelles, dont celle de toeuk kroeung (eau épicée) de l’artiste cambodgien Sopheap Pich. D’autres incluent le radis daikon mijoté d’Akira Akira, les pommes de terre d’Hyppönen de l’artiste finlandaise Eija-Liisa Ahtila, la tarte à la viande chaude vietnamienne de Tiffany Chung, le daifuku mochi de Chiharu Shiota avec de la pâte de haricots sucrés et des fraises, « souvenirs de grand-mère dans une boîte à bento taïwanaise » de Tsai Charwei , la sauce tomate familiale italienne de Yutaka Sone et le lotus Kusama de Mami Kataoka.
https://www.scmp.com/magazines/post-magazine/food-drink/article/3155807/what-do-artists-cook-their-kitchens-museum-stays
C’est un grand classique, un alcolo sous-baisé corrige ses vides de mémoire avec un détail stylistique plutôt stupide qui devient un meme chez ceux qui l’admirent-suivent servilement.
4Olangues!, je n’y arriverai jamais;je connais une togolaise qui parle 4 dialectes outre l’allemand l’anglais et le français:
mais mais:
2020, dans la ville indienne de Mumbai, l’artiste Nalini Malani décide de projeter une nouvelle œuvre intitulée Can You Hear Me? au plus grand nombre de personnes possible.
La pionnière indienne de l’art vidéo l’a fait projeter sur le mur extérieur du palais et de la tour du Taj Mahal, l’un des hôtels les plus luxueux et certainement les plus visibles de sa ville natale, visible à des kilomètres à la ronde.
L’œuvre consiste en une série de dessins iPad en stop-motion, montrés à une vitesse vertigineuse, qui font référence à la violence, au chaos et à la façon dont des écrivains comme Hannah Arendt abordent les côtés sombres de la nature humaine. Les dessins ont été initialement publiés sur Instagram pendant le verrouillage de Covid-19.
https://www.scmp.com/lifestyle/arts-culture/article/3189342/indian-artist-how-female-oppression-fuels-new-giant-video
Conséquences de l’éducation communiste — lu dans la presse :
« Il faut tuer 2 millions d’Ukrainiens » ;
« Il faut effacer l’Ukraine » ;
et ainsi de suite dans le registre nazi, et il y en a encore pour soutenir (sous la table) ce ramassis de gens méprisables.
« lu dans la presse »
Mais quelle « presse » peut écrire ça, renato !
« Tous les bâtiments publics seront chauffés à 18° »
Avec Hidalgo, on va se les geler, cet hiver à Paris !
La presse qui cite et dénonce les déclarations des criminels qui pontifient à la télé d’état russe, Jacques — il suffit de suivre avec une attention soutenue.
@ C’est un grand classique, un alcolo sous-baisé corrige ses vides de mémoire avec un détail stylistique plutôt stupide qui devient un meme chez ceux qui l’admirent-suivent servilement.
——
comme tout parano qui se respecte,… me demandej si bouguereau & janssen jj ne seraient pas visés par cette remarque… En quoi elle serait fort désobligeante pour eux et surtout insultante pour son émetteur.
On espère se tromper collectivement sur le destin et l’avenir de l’Italie. Bàv,
Lorsque l’alcolo sous-baisé se comportera comme une personne civilisée je réviserais mon jugement. Pour le moment pas.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a condamné la décision britannique de ne pas inviter de représentants russes aux funérailles de la reine Elizabeth II. « Nous pensons que cette tentative britannique d’utiliser la tragédie nationale qui a touché le cœur de millions de personnes dans le monde à des fins géopolitiques pour régler des comptes avec notre pays est profondément immorale ». Cela dit par une représentante des nazis russes qui ont envahi un pays où il se comportent comme des barbares c’est grotesque — aurait-on invité Hitler ? —.
Et pour être insultant jusqu’au but, en nom de quoi l’autoproclamé censeur 3J se permet tout en n’importe quoi, sans jamais prendre le temps de se regarder dans son miroir plutôt qu’emmerder les autres comme un petit cadre de parti années 50 ?
Qui a écrit le texte ci-dessous ?
« Le temps s’est écoulé comme une rivière , je ne l’ai pas vu passer !
J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien…
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres
Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste…
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.- personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni … »
Je me chauffe à 18° depuis toujours, Jacques, et la nuit je passe en hors gel (8°—12°) car je dors la fenêtre ouverte. Ce n’est pas si tragique, il suffit d’avoir une bonne couette !
« L’impardonnable erreur », il y a de bon qu’il ne s’est pas trompé avec Simenon, mais il faut s’avoue que ce dernier est plus facile à lire.
« D’après votre activité récente… »
J’achète mes livres dans une librairie, mais aussi parfois sur la Toile, à la Fnac ou chez Amazon.
Je reçois à l’instant d’Amazon ce courriel : « Bonjour, Patrice Charoulet,
D’après votre activité récente sur notre site, nous pensons que cet article pourrait vous intéresser : »
Las ! L’article en question est un petit dictionnaire de poche à 8 euros , qui pourrait être utile …à d’autres. Amazon a bien compris que j’avais un faible pour les dictionnaires , mais ignore que je suis l’heureux possesseur de 200 dictionnaires unilingues (franco-français), et non pas bilingues. On aura du mal à me croire, mais je peux en adresser la liste à qui voudra.
Il y a dictionnaire et dictionnaire, Madame ou Monsieur Amazon. Mais c’est une machine qui a dé-clenché ce courriel. Et l’on ne répond pas à une machine.
@ un petit cadre de parti années 50
Auriez-vous été embêté par ce type de bonhomme à l’époque, RM ?… mais quel âge pouvez-vous bien avoir ?
@ Maria Zakharaova se comporterait-elle comme une personne non civilisée par hasard ?… Et, toutes proportions gardées, au nom de quoi son contempteur et censeur italien la traitant de nazie russe, n’aurait-il pas à se regarder lui-même un brin dans un miroir bon tain avant d’éructer son atrabile ?
Bàv,
@ Et l’on ne répond pas à une machine.
mais comme dirait un italien…, on vient faire iech la RDL !…
@ De quel bois je me chauffe ?
Avec du 18 % couette comprise… Il est vrai qu’on dort beaucoup dans les bureaux, la nuit, fenêtres fermées… On rentre pu chez soi. On économise la panètte…
Limitez-vous à votre miroir, vous en avez grand besoin, 3J.
Cela dit, Zakharaova est une nazie russe, comme d’ailleurs ses maîtres, mais puisque l’imposer de SR ne vous a pas gêné, disons que votre réserve se comprends aisément — bon, il est vrai que beaucoup d’intellos ont un faible pour les tyrans…
« je peux en adresser la liste à qui voudra. »
Pourquoi pas ici, moi je veux bien ?
J’adore les listes et inventaires !
« Le temps s’est écoulé comme une rivière »
One se baigne pas deux fois dans la même eau » et j’ai entendu commenter, par un autre philosophe, « même pas une »:
je remarquais, ce matin, qu’avec l’âge, les gens devenaient impatients, et peut-être avaient une autre conception du temps,et avec combien de confisions et de méprises!
Une femme admirable :
https://www.facebook.com/people/Olga-Smirnova/100056737677272/
D. vous qui êtes philocalédonien, vous connaissez bien évidemment la titulature écossaise de E II R, et les raisons de celle-ci.
Faz yar douz, aye? Chafan awae, hae pickin?
« … peut-être serait-ce un brin redondant, non ? »
Non parce que le cerveau fait moins de gymnastique qu’entre deux langues, et regarder des films ainsi est une très bonne manière de réviser (ou d’apprendre) l’anglais
vieillisement et temps de l’attente:
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01831337/document
(en complément de la réponse de closer que je n’avais pas encore lue…)
Baroz, le LéZard pourrait peut-être offrir à ses lecteurs un compte rendu du ‘Paris des profondeurs’ (Seuil), le dernier opus de Pacôme Thiellement, Paris-lover brillantissime et déjanté, versé dans les savoirs les plus divers et variés. Cet esprit éclectique et vif argent était hier soir l’invité de ‘Mauvais genre’ (France Q) de l’ami Angelier, mon ancien condisciple de Chaptal.
Belle émission à la fois légère et foutraque qui tranche avec le ronron pesant des Pontifiants, qui file le bourdon aux abeilles.
j’abonde à kabloom..hémission qui a déjà de la bouteille et qui est la rare..seule? documentée sur la « sous culture »..la vraie la tatouée..certain de ses invités sont des kadors fort inspirés
celle là elle se défend toute seule rénateau..pas bzoin de sacrâ fââmèsse
https://www.youtube.com/watch?v=JItkRLVlf-c
bon, il est vrai que beaucoup d’intellos ont un faible pour les tyrans…
les cons et les squadriss sont himmunisés qu’elle dit djiordjia méloni..en angliche..en français..en hallemand..en hitalien..en suisse en somme
et ainsi de suite dans le registre nazi, et il y en a encore pour soutenir (sous la table) ce ramassis de gens méprisables
trouducul de rénateau..je me souveins hici même de blague juive de gardien de camps hukrainiens fort drolatique..comment hon dit en suisse..ha houi.. »camembert »
Depuis que Marcel Proust vous dit de ne pas confondre la vie et l’oeuvre des artistes !
sinon ses bouquins sentiraient la couille qu’il dirait dirfilou..
Charoulet a pas chié ses pendules aujourd’hui. Eh bien vous savez quoi ? Ça me manque. Je me suis attaché
l’être et le néant..tu dvrais manger plus de pruneaux keupu
Godard étant mort, on a diffusé à la télé, ces jours-ci, « A bout de souffle », que je n’avais jamais vu et que l’on célèbre sur tous les tons depuis sa création. J’ai trouvé ce film absolument nul et j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout une amélioration qui n’est jamais venue.
Ce matin, j’apprends que ce monsieur aurait dit un jour ceci :
« Les attentats suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un État palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les Juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’État d’Israël »,
Déclaration monstrueuse. La mort, Godard, n’excuse pas tout. Ces propos sont d’un salopard impardonnable.
NON NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED DOMINI TU DA GLORIAM
tu vas pas nous défende ces sodomite sataniss qui s’enculaient sur le même chval dédé..vadé rétro
..les pruneaux..ça dépote quil dirait belzébute
@tu dvrais manger plus de pruneaux keupu
Excellente suggestion. C’est la pleine saison des prunes ; à peine étuvées c’est une tuerie
« sinon ses bouquins sentiraient la couille qu’il dirait dirfilou.. »
Moite, la couille, le boug !
Le buggy est sorti de sa sieste alcoolisée.
@l’étymologie du mot holocauste qui n’est pas celui que les juifs retiennent de préférence
« (…)Survivors of the Nazi holocaust in Europe, as well as Jews from other parts of the world, continued to migrate to Eretz-Israel(…) »
https://m.knesset.gov.il/en/about/pages/declaration.aspx
Pas lu, Bloom.
Mais toi, tu pourrais nous en parler.
_______________________
Paris des profondeurs
Une recension de Victorine de Oliveira, publié le 24 août 2022
« N’importe quel Parisien vous le confirmera : Paris s’épuise. La nuit n’y tient plus qu’à un fil, les loyers exorbitants en chassent les plus modestes, les boutiques et les restaurants y singent l’autrefois sans parvenir à en garder l’âme – sans parler des travaux, ajouteront les plus réfractaires au changement. Mais n’aurait-on pas épuisé Paris ? À lire Pacôme Thiellement, loin de là. Mais il faut creuser, parfois littéralement, pour retrouver l’énergie dionysiaque et révolutionnaire qui anime la ville – n’en déplaise à certains, les « gilets jaunes » en ont été une incarnation. Dans son exploration psychogéographique de la capitale, Thiellement cavale de références littéraires en anecdotes historiques et autres souvenirs personnels. Il parcourt Paris du lion de Denfert-Rochereau à la basilique de Saint-Denis (car, oui, il faut penser « Grand Paris » désormais), avec, pour centre de gravité, le parvis de Notre-Dame, d’autant plus vibrant qu’il est désormais inaccessible depuis l’incendie de 2019. Thiellement joue moins les tour operators de surface qu’il ne se laisse attraper, hypnotiser (et nous avec) par les cryptes cachées, les puits dérobés et les cours intérieures que laissent entrevoir quelques portes bienveillantes et mal fermées. Pour un peu, on s’enivrerait presque des vapeurs sulfurées qui montaient autrefois de sous le jardin du Luxembourg. C’est la géographie de Paris mais aussi les obsessions de Thiellement que l’on traverse, des Sans-Roi, ces disciples de Jésus qui refusaient de faire allégeance à un Dieu-démiurge, au surréalisme et aux divinités de l’ancienne Égypte. Carte de Paris… ou scanner cérébral de Thiellement ? On ne sait plus et on s’en fout un peu. Il y a quelque chose d’une quête mélancolique, mais pas entièrement désespérée dans ce jeu à double face. C’est que la capitale bruisse encore partout, si l’on tend l’oreille. Il n’y a qu’à suivre le guide. »
https://www.philomag.com/livres/paris-des-profondeurs
« L’exclusion de Moscou des funérailles de la reine est immorale », cela dit par des gens qui lâchent des bombes sur un hôpital lors d’une évacuation (4 morts) !
Personne ne trouve l’auteur du texte cité plus haut ?
Je le remets ici, avec un indice : un écrivain auquel Proust aurait affirmé que Baudelaire était de la jaquette, comme eux.
Qui a écrit le texte ci-dessous ?
« Le temps s’est écoulé comme une rivière , je ne l’ai pas vu passer !
J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien…
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres
Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste…
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.- personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni … »
@Les propos de Godard sur l’ »équivalence » sont contredits par l’historien Georges Bensoussan qui a démontré que la Shoah n’avait en rien facilité la création de l’Etat d’Israël, bien au contraire.
« (…)The catastrophe which recently befell the Jewish people – the massacre of millions of Jews in Europe – was another clear demonstration of the urgency of solving the problem of its homelessness by re-establishing in Eretz-Israel the Jewish State, which would open the gates of the homeland wide to every Jew and confer upon the Jewish people the status of a fully privileged member of the comity of nations.(…) »
https://m.knesset.gov.il/en/about/pages/declaration.aspx
Je vous ai répondu Jacques, ici :
https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-javier-marias/comment-page-4/#comment-1257237
(« L’impardonnable erreur », il y a de bon qu’il ne s’est pas trompé avec Simenon, mais il faut s’avoue que ce dernier est plus facile à lire. Gide, donc.)
@JJJ
etes vous sur de votre citation? je perds le peu de latin qui me reste enface de ce « tu » dont je ne sais pas quoi faire, et sur lequel les traductions proposées ne m’éclairent pas
« La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie; une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où grâce à la consommation et aux divertissements, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » Aldous Huxley
On y est !
OK, renato
https://www.youtube.com/watch?v=OHXiI10lDkg
A quoi jouez-vous Jazzi?
La Divine nette du dimanche?
Bye.
NON NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED DOMINI TU DA GLORIAM
Texte fautif.
La devise des Templiers est celle-ci, DHH.
« Non nobis Domine non nobis sed Nomini Tuo da gloriam »
c’est cqui est écrit en gros au dsus du srone en aïrone au baqueroume..tu risques pas dloublier qu’il dit dirfilou
@jazzi
merci et ouf!
j’etais désespérée d’avoir régressé au point de patauger dans ce texte, qui devient enfin limpide ainsi corrigé et qui dit
« Seigneur, non ce n’est pas nous, pas du tout nous, mais ton nom que tu dois glorifier »
(traduction un peu libre qui ne rend pas exactement l’imperatif »apporte ta gloire »)
Une devise qui doit avoir du sens mais qui ne me dit pas grand chose
OK, renato
browzeur monqué captain
Un système d’esclavage où grâce à la consommation et aux divertissements, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » Aldous Huxley
voilà..les hétéro qui hinvestissent sont lavnir des homos qui dépensent!
il faut creuser, parfois littéralement, pour retrouver l’énergie dionysiaque
au caveau à lachaise on a son cul au frais
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