de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jean-Jacques Sempé

Pour saluer Jean-Jacques Sempé

L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.

Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.

Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.

Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.

    Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.

Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.

Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.

Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.

Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le  New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.

Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre  est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.

… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».

 La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…

En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».

Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.

«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/  Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »

Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ».  Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.

L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.

Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».

L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :

« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »

Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.

(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)

Cette entrée a été publiée dans arts, vie littéraire.

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commentaires

1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé

Janssen J-J dit: à

@ s’attaquent à ce à quoi ils sont impuissants à lutter : le talent
Duquel parlez-vous, JL ? de çui de greta, de clopine ou de bob d ?…
Merci de ne pas répondre et de laisser le charme de l’incertitude agir. Bàv et belle nuit !
https://www.youtube.com/watch?v=idjwWJuMNPo

Amanda Lire dit: à

Et ce baliste, Amanda Lire, après votre Miam !

Miam! (Deux fois.)

Jean Langoncet dit: à

@@« Guerre n’est pas un texte à part entière mais le résultat d’une fabrication éditoriale. »
Céline, quand même … “comment osez-vous !!!” qu’elle s’indigne Greta

Enfin, vu les pontes qui se croisent ici sans que cela semble les surprendre, sinon par quelques allusions bien timides échangées entre initiés et totalement imperceptibles pour le public … le fromage … c’est encore Sempé qui sait appeler un chat un chat quand il le faut
https://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2022/08/1200x680_sempechat-1024×580.jpeg

MC dit: à

Je Ne vois pas en quoi je frétille , s’agissant due lecture outrancierement idiote du pauvre Greg,qui n’en peut mais. Que vous ayez des points de vues. On ne sait pourquoi Favorables envers Marie Benoit vous regarde, mais je vous dénie tout droit d’intervention s’agissant de ces idioties diverses et variées. J’en dirai autant d’autres, qui pleurent des qu’on fait mine de tirer sur leur idole. « Mr Court a fait ceci , Mr Court a fait cela », Je pourrai simplement dire que je ne supporte pas la stupidité en général, et la benoitesque en particulier, mais est-ce encore possible??? Bien à vous. MC

MC dit: à

D’une lecture… des points de vue on ne sait pourquoi favorable. Je pourrais, etc

Félix d dit: à

Comme disait Erasme : à chacun sempé sent bon .

et alii dit: à

mais l’auteur britannique Aatish Taseer a tweeté dans la soirée : « Je viens d’avoir la nouvelle la plus excitante : Salman n’est plus sous respirateur artificiel et il parle (et plaisante). » L’agent de Salman Rushdie, Andrew Wylie, a confirmé l’information sans donner plus de détails. Le tweet de M. Taseer a ensuite été effacé.3
LE MONDE

Janssen J-J dit: à

Le fait qu’on ne supporte pas la stupidité de certaines personnes ne signifie pas qu’il faille se montrer encore plus stupide qu’elles, surtout quand on s’appelle marc court. Quant à moi, je ne vous « dénie » aucunement votre droit de continuer à vous rendre ridicule sur ce plateau. Si cela peut vous aider à frétiller d’aise benoîtement, vu que ça ne doit pas être tous les jours… hein ! – Merci d’avoir détourné l’attention.
Je vous conseille ceci, le cas échéant, pour juguler la stupidité générale

@ Quelques réflexions de bon sens sur la politique de « gestion équilibrée de l’eau », par un pote maraîcher deux-sévrien de Betty expliquant les raisons pour lesquelles il ne FAUT jamais couper les flux naturels, même en période de grandes sécheresses. Et comment s’y prendre autrement. Rassurez-vous, cela n’entre pas dans les utopies marxistes, à proprement parler.
https://www.youtube.com/watch?v=CZFqOMy3dwo&t=7072s
Bàv (14.8.22@7.45, cette nuit il a bien plu)

Jazzi dit: à

« Salman Rushdie n’est plus sous respirateur, son agresseur plaide non-coupable de tentative de meurtre »

Pour son avocat, ça va être dur à plaider !

Entouré de gardes du corps, Salman Rushdie aurait évité bien des dégâts….

et alii dit: à

ROSE qu’elle est belle, cette story!,merci!
si vous en avez encore une autre?

Jazzi dit: à

Hausse des ventes des « Versets sataniques » !

et alii dit: à

COMME j’imagine volontiers que S.R. saurait écrire la meilleure plaidoirie pour défendre son agresseur, attendons; il a survécu à toutes les premières épreuves, il va être le maître du tribunal

Amanda Lire dit: à

Ça frétille sous cape chez l’ensoutané du blog? 🙂

Bravo trois jize!

Jazzi dit: à

« Les obsèques du dessinateur Sempé, mort jeudi à 89 ans, auront lieu le vendredi 19 août à Paris, ont indiqué ses proches à l’AFP samedi. Une messe se déroulera à 14h00 en l’église Saint-Germain-des-Prés, suivie de l’inhumation au cimetière du Montparnasse. »

Un nouveau locataire perpétuel à rajouter !
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-montparnasse

closer dit: à

« Assiégé dans son évêché depuis une semaine par la police, Mgr Rolando Alvarez, évêque de Matagalpa, au Nicaragua, est l’une des voix les plus critiques à l’égard du régime de Daniel Ortega. Lors d’une messe retransmise sur les réseaux sociaux jeudi 11 août après cinq jours de silence, l’évêque a assuré « être en bonne santé. »
Il est sorti avec le Saint-Sacrement, défiant les policiers qui formaient autour de lui un arc de cercle l’empêchant de sortir de sa maison, qui fait désormais face aux boucliers et aux casques antiémeutes. » La Croix

En passant, un specimen de la gauche latino américaine tant chérie par la gauche mélenchoniste. Il semble qu’Ortega ne soit plus en cour auprès de LFI (il ne faut pas exagérer), mais il en a fallu beaucoup. Je ne vois pas trop de critiques contre les régimes castristes et chavistes qui, a eux deux, ont fait plus de victimes que toutes les dictatures militaires latinos réunies (je compte dans les victimes les exilés volontaires chassés par la misère).

closer dit: à

Tu y seras JB ?

Jazzi dit: à

Je serai à Sitges, closer.

closer dit: à

« ROYAUME-UNI – En pleine sécheresse au Royaume-Uni et alors que les Britanniques sont confrontés à des factures d’énergie qui explosent, Rishi Sunak crée la controverse avec la construction d’une luxueuse piscine intérieure pour son manoir. Une polémique qui tombe mal pour l’ancien ministre des Finances candidat à la succession de Boris Johnson au 10 Downing Street.

Les vues aériennes du chantier de la piscine, dont le coût est estimé à environ 473 000 euros, ont été dévoilées par le quotidien britannique The Northern Echo, ce jeudi 11 janvier. Le bassin fait partie d’un immense complexe sportif en construction sur le manoir de Richmond appartenant à Rishi Sunak et son épouse Akshata Murty, près de Northallerton. Le couple a obtenu l’an passé l’autorisation de mener à bien ce projet, qui inclut une salle de sport et un terrain de tennis en plus de la piscine, dont les dimensions devraient être de 12 mètres sur cinq. » Huff post

Un peu trop riche et trop ostentatoire, ce Sunak…

closer dit: à

Va te recueillir dans l’Eglise la plus proche à l’heure des funérailles (pas en slip de bain).
J’ai fait ça une fois que je ne pouvais pas me déplacer. Cela doit bien marcher d’un manière ou d’une autre…

Une main... dit: à

Jazzi dit: à

Cherchez renato sur la photo !

C’est trop facile!
Cul nu avec son gelato en bâton, senteur banane à la main.

Jazzi dit: à

A mon retour, closer, j’irai sur la tombe de Sempé, ferai une photo et le rajouterai à mon itinéraire du cimetière du Montparnasse, où d’autres dessinateurs célèbres reposent déjà…

Jazzi dit: à

Cimetière du Montparnasse

13e division :

– Jean-Marc Reiser (1941-1983)
Dessinateur à Hara-Kiri, Pilote et Charlie-Hebdo, il est l’inénarrable créateur du personnage du Gros dégueulasse.

14e division :

 – Roland Topor ((1938-1997)
Dessinateur, il collabora à Hara-Kiri, mais créateur éclectique, il fut aussi peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur… On se souvient également de ses émissions de télévision : Merci Bernard ou Téléchat.

rose dit: à

Et alii
Las, non. Je cherchais à vérifier l’endroit où furent jetées les cendres de Romain Gary et pour, cette superbe histoire de Didier Van Cauleveert.

rose dit: à

Et trouvé

Montparnasse
Duras
De Beauvoir et Sartre
Jean Seberg
Joseph Kessel, un monument ♥️

rose dit: à

Entouré de gardes du corps.

Un efficace, ça suffit.

Damien dit: à

La fatwa contre Rushdie accompagnait le meurtre d’une récompense :

« le gouvernement annonce une récompense de 200 millions de rials (21 500 dollars USD) pour tout Iranien exécutant la sentence de mort – 70 millions de rials (7 500 dollars) pour un musulman d’une autre nationalité » (Wikipédia)

Rushdie ne vaut pas très cher, donc. C’est peut-être pour cela qu’il n’avait pas de sécurité autour de lui. Les autorités ont dû trouver que ça allait bien comme ça. Ce fut une erreur fatale. C’était quand même dangereux de participer à une manifestation publique comme ça, même aux USA. Aucun point du monde n’est un sanctuaire, pas même Israël. Devant ce qui est arrivé à Rushdie, je ressens une certaine rage. Comme si c’était ma propre liberté qui était atteinte, dévaluée, rabaissée à la somme dérisoire de 7 500 $ et à la folie meurtière d’un débile mental (qui va plaider le dérangement psychologique). Rushdie, Occidental raffiné et intelligent, mis à terre par une brute immonde, un déchet humain… C’est cette idée qui le plus révoltant. Bien sûr, tout assassin a droit à la présomption d’innocence, et personnellement je ne crois pas à la responsabilité totale du criminel (en lecteur de Schopenhauer et de Nietzsche). Enfin, Rushdie vit. Il pourra témoigner contre la bête immonde à nouveau. Il pourra sauver la part infime qui, dans ce monde, reste de civilisation. Grâce à la littérature.

Jazzi dit: à

Sa dernière compagne Leïla Chellabi disperse ses cendres, selon son vœu, en mer Méditerranée au large de Menton, comme pour la première femme de Romain Gary, rose.

Bloom dit: à

1/ Baroz, as-tu déjà songé qu’il aura fallu la mort pour que Sartre et Beauvoir partagent enfin le même lieu, avec l’éternité pour horizon?

2/ De bonnes nouvelles en provenance de Pennsylvanie.
Dieu de la littérature: 01
Idole des barbares: OO
Le match n’est pas fini.

3/ Ma réécriture du 3e couplet du poème de Dylan Thomas, The Hand That Signed The Paper, en forme de mana litéraire:

The hand that wielded the dagger came a cropper,
Though concern grew, and anguish came;
Weak is the hand that dreamt dominion over
Salman in such a spurious name.

Jazzi dit: à

Sartre et Beauvoir ont toujours été au voisinage l’un de l’autre, Bloom. C’était un vrai couple, pour lequel la fidélité ne se résumait pas à la sexualité…
Un modèle pour les homos !

et alii dit: à

bien avant que l’on connaisse S.R,en France,j’ai eu des copains iraniens peintres;leurs parents avaient été militaires et quitté l’Iran pour raison politique,d’abord en Italie, où mes copains, -surtout l’aîné avait fait des études d’art , puis en France, où il s’est installé, puis marié;il était tres travailleur, et affectionné en amitié

et alii dit: à

mon copain:
Dariush
Né à Téhéran en 1944, vit et travaille en Italie et en Californie.

Diplômé en Arts décoratifs. Peintre, graveur, illustrateur, Dariush aime la figure humaine, le couple, les chats, l’art animalier et réactualise avec une verve faussement naïve l’esthétique des aplats colorés des miniatures persanes.

Exposition en permanence à la Galerie Arts & Regards depuis 2007.
https://artsetregards.com/Nos-Artistes/Dariush/

et alii dit: à

j’ai aussi étudié chez
Christian Bromberger est un ethnologue français, professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille, où il a créé l’IDEMEC (Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative), et ancien directeur de l’IFRI (Institut français de recherche en Iran). Il est l’auteur de travaux sur la Provence, sur l’Iran, et en particulier sur la province du Gilân, sur la passion populaire pour le football et sur la gestion sociale et culturelle de la pilosité. Il préside l’association Germaine Tillion.

rose dit: à

au large de Menton, comme pour la première femme de Romain Gary, rose

Mais précisément ? Jazzi

rose dit: à

Spurious : faux.

Sartre, Beauvoir
Un couple intellectuel, je consens. Pour le reste, si peu couple : un de mes anti-modèles de couples.

rose dit: à

Dariush
J’aime bcp +++, le regard de ses chats. Tels les yeux de Charlotte Rampling.

Jazzi dit: à

« un de mes anti-modèles de couples. »

ça ne me surprend pas vraiment, rose…
Ils ont beaucoup baisé ensemble, au début de leur rencontre à la Sorbonne, et Simone a aimé, ainsi qu’elle le rapporte dans l’un de ses journaux.

racontpatavi dit: à

et alii dit: à

bien avant que l’on connaisse S.R,en France,j’ai eu des copains iraniens peintres;leurs parents avaient été militaires et quitté l’Iran pour raison politique,d’abord en Italie, où mes copains, -surtout l’aîné avait fait des études d’art , puis en France, où il s’est installé, puis marié;il était tres travailleur, et affectionné en amitié

Et alors? 🙂

rose dit: à

Voilà. C ce que je cherchais à vérifier. Là où est le cabanon de La e Corbusier.
Merci jazzi.

Saviez-vous que Céline aimait les bateaux et la mer ?
Re-écouté l’entretien avec Lucette. Passionnant, sur Ina.
On apprend bcp de choses.

Jazzi dit: à

« J’aime bcp +++ »

Plus mièvre que les chats de Leonor Fini, à mon goût !

rose dit: à

Et alors, c important rptv.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

A la radio, ce dimanche, j’entends « Pour pallier au manque d’eau… ».
Rappel : « Pallier » se construit avec un COD.  Ce journaliste aurait donc pu dire : « Pour pallier ce manque d’eau… ».

rose dit: à

Regardé : les chats de Léonor Fini n’ont pas ce regard de tigre ; beaux cependant.

Amanda Lire dit: à

;il était tres travailleur,

Ah, mon dieu quel bonheur qu’un iranien qui travaille.
Mon dieu quel bonheur qu’un iranien travailleur! 🙂

Jazzi dit: à

« Saviez-vous que Céline aimait les bateaux et la mer ? »

Oui, contrairement à sa mère (inénarrable récit de leur traversée de la Manche), Céline ne souffrait pas du mal de mer !

Jean Langoncet dit: à

Writing in the Guardian (10/13/2016) Rushdie praised the Swedish Academy’s choice, describing Dylan as a lyricist-songwriter who « towers over everyone ». « His words have been an inspiration to me ever since I first heard a Dylan album at school, and I am delighted by his Nobel win.

racontpatavi dit: à

Amanda, tu as de la littérature, toi!

rose dit: à

Simone a aimé, ainsi qu’elle le rapporte dans l’un de ses journaux.

Cela n’a pas duré.
Ensuite, après avoir goûté à ses élèves, elle lui a fourni.
Faut savoir sa fin de vie à Sartre, dépouillé par une jeunette.
Et avoir lu Une femme rompue de De Beauvoir pour saisir les effets de l’infidélité sur une femme.

Amanda Lire dit: à

rose, dans son journal, la Simone dit bien que ce fut l’américain qui fut le meilleur, question ramone! 🙂

Amanda Lire dit: à

Il y avait le diable et le bon dieu, rose! 🙂

Phil dit: à

ramone

Le jeune Bosc (élève de Sartre) n’était pas mal non plus.

et alii dit: à

céline?
C est C.Bromberger qui un jour qu’on bavardait à table m’intima de le lire comme le grand écrivain français;(C.B.était juif aussi)

Phil dit: à

Sorry…Bost ! (Le frérot de celui d’Aurenche) qui aura une bonne part dans le nouvel obs. Jean Daniel, peu reconnaissant

Patrice Charoulet dit: à

Prix du café

Il existe un estaminet portuaire à Dieppe, avec une vue magnifique en terrasse sur tous les voiliers, où le prix du café est…un euro ! Je dis cela aux malheureux clients de café parisiens à qui je n’ose même pas demander le prix du café, avec vue sur le mur d’en face .

racontpatavi dit: à

Cinq euro et vingt centimes!

Amanda Lire dit: à

Et sur le BLD. St. Germain, au bout d’une heure tu paies ou tu dégage! 🙂

Amanda Lire dit: à

tu dégages!

Amanda Lire dit: à

A Lugano, c’est sûrement moins cher…

racontpatavi dit: à

Et là où le café est un nectar ©, je vous le dit ou je vous dit rien!

racontpatavi dit: à

je vous dis, merde alors!

Jazzi dit: à

Simone était bisexuelle, rose, Sartre, exclusivement hétéro…

Janssen J-J dit: à

@ A la radio, ce dimanche, j’entends « Pour pallier au manque d’eau… ». Rappel : « Pallier » se construit avec un COD. Ce journaliste aurait donc pu dire : « Pour pallier ce manque d’eau… ».
Entendu aussi, et immédiatement pensé à PC, puis me suis dit… Mais comment expliquer cette pulsion qu’ont les vieux profs de français de toujours vouloir faire la leçon aux journaleux ou jeunes générations qui n’ont pas appris les raisons de cette incorrection journalière. En quoi sont-ils dérangés ces gens en entendant : « pallier à » ?… La face DU monde en général vat-elle en être changée ? Ou bien, la face de LEUR monde ?…
Je n’ai pas d’opinion arrêtée, comme sur bien des trucs, hormis cet agacement permanent pour les donneurs de leçons sur tout et n’importe quoi, quand ils se montrent dénués de toute autocritique… Cela dit, pour palier à leur arrogance, je veux bien entendre les arguments de DHH ou de rôz, mais pas ceux de Damien-Charoule qui me fatiguent déjà trop le matin, par leur thon affecté chochotte… (nb/ j’ai noté un petit progrès chez MC/PR : sa concession à la remarque de CT sur la modestie de Sempé).
Bàv,… que vous le vouliez ou non, mon amie Flika

Paul Edel dit: à

Bloom, si vous aviez vu à la Coupole dans les années 70 le couple Sartre et Simone de Beauvoir, au fond à droite, et les attentions de Simone à l’égard de Sartre, pour l’aider à couper son steak,) prendre son pain, à se pencher vers lui toujours avec le sourire,et lui parler à l’oreille, c’était un moment de vieux couple assez magnifique; et on devinait que Sartre avait une très mauvaise vue et une coordination des mains vraiment pas bonne.

Janssen J-J dit: à

Sartre, exclusivement hétéro…

Pourtant…, c’est pas faute d’avoir couché avec Genet, Jouhandeau ou Flaubert sur le papier, hein 🙂

Amanda Lire dit: à

Salade Flore 19.00€
(Salade, tomate, emmenthal, jambon, oeuf dur)
Salade

Jazzi, c’est un véritable scandale pour un plat minable, ce prix!

et alii dit: à

Un ayatollah (en arabe : آية الله ou en persan : آیت‌الله, signifiant « signe de Dieu ») est l’un des titres les plus élevés décerné à un membre du clergé chiite (mollah). Contrairement au clergé sunnite, le clergé chiite est très hiérarchisé. Les ayatollahs sont les chefs et les docteurs considérés comme des experts de l’islam dans les domaines de la jurisprudence, de l’éthique, de la philosophie ou du mysticisme. Ils enseignent la plupart du temps dans les écoles (hawza) islamiques. Certains ayatollahs portent des turbans noirs (surtout dans le monde arabe et persan) ou verts, ce qui indique leur position de sayyid, autrement dit de descendant de Mahomet via sa fille Fatima, épouse d’Ali, le premier Imam dans le chiisme duodécimain1. Les autres ayatollahs portent traditionnellement un turban blanc.
SIMONE AUSSI PORTAIT DES TURBANS; était-elle un ayatollah?

Amanda Lire dit: à

Simone et sartre mangeaient de l’ordinaire à très cher!
C’est comme leur philosophie! 🙂

Janssen J-J dit: à

@ racontpatavi dit: à Cinq euro et vingt centimes!

charoule, i va vous dire pourquoi vous DEVEZ écrire : cinq euroS et vingt centimes, hein !… rien à voir avec les années quatre-vingt dix à Lougano, quand le kawa Lavazza coûtait encore deux lires et demie !

Amanda Lire dit: à

Salade Flore 19.00€
(Salade, tomate, emmenthal, jambon, oeuf dur)
Salade

Ici, pour le prix, tu y ajoute une belle tranche de foie gras et quelques tranches de magret de canard!
( 15 euros, pas plus!)

Amanda Lire dit: à

( 15 euros, pas plus!)
Cela fait le café gratos!

Amanda Lire dit: à

Cela fait le café gratos!

(A vingt centimes près…)

Bloom dit: à

1/ Salman se remet à blaguer
Dieu de la littérature: 02
Idole des barbares: OO

2/ Sans Rushdie, véritable star de l’extrême-gauche britannique dans les années 80, et incarnation d’une possibilité de littérature post-coloniale, après le succès phénoménal des Enfants de minuit (le Booker des Booker, i.e. Goncourt des Goncourt), pas de Hanif Kureshi, Virkam Seth, Arundhati Roy, Amitav Gosh, Mohsin Ahmed, Uzma Aslam Khan, Kamila Shamsie, Kiran Desai, et alii.

3/ Sarte-Beauvoir: le couple assis au premier rang au TEP en cet automne 1977, où l’on donne ‘Nekrassov’ mis en scène par G.Rétoré, lui aveugle et soutenu par ses collaborateurs, elle, profil majestueux et bandeau bleu turquoise dans les cheveux, me donna l’impression d’être uni par un lien d’une rare force.

Si 90% des oiseaux sont monogames, seulement 5% des mammifères le sont. Les chimpanzés bonobos (apparemment les seuls animaux à s’accoupler de face), les plus proches génétiquement de nous-mêmes, pratiquent l’union libre et l’homosexualité, surtout entre mâles.

et alii dit: à

J’EN AI MARRE DE CAFE

et alii dit: à

.. Comme vous le savez, j’étais en quelque sorte un opposant à Mme Gandhi, mais je ne peux pas imaginer que cela se serait produit sous le règne de Mme Gandhi. Il me semble que nous avons maintenant une situation en Inde dans laquelle deux ou trois personnes religieuses peuvent obtenir leur volonté juste en le disant ! Cela parle du vide au Centre et ce que cela montre, c’est que l’énergie de la politique indienne, tragiquement, est maintenant dans ces mouvements extrémistes religieux, qu’ils soient musulmans ou hindous ou autres.

Q : Vous savez, M. Rushdie, qu’un certain nombre de personnes, y compris des journaux, en Inde ont condamné l’interdiction. On apprend également que depuis l’extérieur de l’Inde, des organisations d’écrivains et plusieurs écrivains connus comme Tom Stoppard, Kingsley Amis et Harold Pinter ont protesté publiquement et envoyé des télégrammes au Premier ministre indien demandant la levée de l’interdiction d’une œuvre littéraire sérieuse. Quelle a été votre lecture de la réaction ou de la réponse générale ?
https://www.thehindu.com/news/national/My-book-being-put-in-jail-Rushdie/article60333090.ece

Janssen J-J dit: à

@ Allat, Manat, al Uzza – Demeter, Artemis, Aphrodite – Ceres, Diana, Venus – À Sir Ahmed Salman Rushdie – Superposez l’image (choisissez quelles sculptures) des trois déesses afin d’obtenir l’image idéale – composite – d’une déesse. 13 août 2022
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Et bien merci, Maître René, d’avoir osé faire votre coming-out ce matin, depuis le temps que la RDL entière l’attendait.
Vous en suis vraiment reconnaissant, pmp…
Notre ami Sergio, le motard, vous aurait dit : « vieux motard que j’aimais »… Bien sûr, le contrepet était un brin éculé, m’enfin, pourquoi n’irait on pas le recycler ce matin en sa mémoire ?… Bàv à Lugano ! Et surtout, bon rétablissement à Salman !…
Bàv

renato dit: à

Incidemment, je ne suis pas un quelconque René — traduction nationaliste qui rappelle les italiens des années 30 lisaient qui Marcel et disaient Marcello…
Incidemment #2, Locarno n’est pas Lugano.

Pour le plaisir,
https://youtu.be/JCseJKNEZeE

renato dit: à

lisaient qui Marcel > QUI lisaient Marcel
maledetta dislessia !

Jazzi dit: à

« Locarno n’est pas Lugano »

Toutes mes excuses, renato, Lugano est plus chic !

renato dit: à

Enfin, Jacques, à Lugano on risque de rencontrer les Milanais enrichis qu’on cherche à éviter à Milan. Donc Locarno-Ascona (Monte Verità – Teatro San Materno, pour ne dire que ça) beaucoup plus ineressant. Par ailleurs, The Future of Attention est un thème actuel traité lors du festival : un bon moment.

closer dit: à

A lire quelques lettres de Beauvoir à Nelson Algren, son seul véritable amant, il est clair qu’il lui a révélé une jouissance physique qu’elle ne connaissait pas ou peu.

Les arrangements de petits fonctionnaires avec JPS (amours contingentes, etc, tu parles!). Elle a aimé le génie de JPS et ne l’a pas laissé tomber dans la déchéance, c’est bien. Mais l’amour Eros, non. Philia, Agapé…

rose dit: à

Emmanuel Carrère.

Ma maman, elle, lorsqu’enfant j’étais : « mange une main et garde l’autre pour demain ».

P.S : on met Sylvain Tesson avec Emmanuel Carrère ?

rose dit: à

Closer

Le génie vous êtes sûr ?

Pour Nelson je ne le sais mais je veux bien vous croire.

rose dit: à

Renato

C comme quand vous lisez Joseph et que vous dites Guiseppe.

et alii dit: à

La pandémie de peste noire, qui décima une grande partie de la population européenne au Moyen-Age, a émergé en Asie centrale, dans l’actuel Kirghizistan, selon une étude mettant fin à près de sept siècles de questionnements. C’est grâce à de l’ADN humain ancien, extrait depuis un site funéraire du XIVe siècle dans le nord du Kirghizistan, que les chercheurs ont pu remonter à la source.

et alii dit: à

Ce professeur à l’Université de Stirling (Ecosse) connaissait l’existence de deux sites funéraires médiévaux près de lac d’Issyk Kul au Kirghizistan, qui avaient été fouillés à la fin du XIXe siècle. Sur plus de 400 pierres tombales, une centaine étaient précisément datées : 1338-1339. Avec une épitaphe mentionnant une elliptique « mort de pestilence », en ancien syriaque. Autant d’indices d’une surmortalité anormale au sein d’une communauté, sept ou huit ans avant que la peste noire ne frappe l’Europe.

Pour trouver la cause des décès, les chercheurs ont fouillé dans l’ADN dentaire de sept squelettes. « La pulpe dentaire est une source précieuse, car c’est une zone très vascularisée qui donne une forte chance de détecter des pathogènes dans le sang », a expliqué à l’AFP Maria Spyrou, de l’Université de Tübingen en Allemagne, elle aussi auteure de l’étude.
https://actu.geo.fr/histoire/peste-noire-apres-des-siecles-de-mystere-des-chercheurs-pensent-avoir-trouve-dou-elle-venait-210398?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_Le+Monde+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Le+Monde&utm_content=Peste+noire+%3A+apr%C3%A8s+des+si%C3%A8cles+de+myst%C3%A8re%2C+des+chercheurs+pensent+avo&utm_campaign=pmo_geo_article_desktop_desktop_rtgaudi_1&dicbo=v1-34bb9e72e323100e85055c70db15d973-00fc3140d2c1b2eb3648d0aee1012af1b3-mq3tmnlbgzrdqljwgzrgmljuhezgmllchbsgiljrgbrwmyldgi3wgobqg4

Amanda Lire dit: à

marre de café,

elle est bien boum!

Patrice Charoulet dit: à

SUR TOLKIEN

Ayant mis ce que je pensais du livre de Tolkien, des commentateurs du blog de Philippe Bilger ont plaidé pour lui. Je leur ai répondu ceci :

« Grand merci, Messieurs, de tenter de m’ouvrir l’esprit. Peine perdue, hélas! Vu mon âge, mes capacités de lecture déclinantes , mes goûts et mon immense amour pour la langue française, je continuerai à me borner à la lecture des meilleurs écrivains français du XVIIe à la fin du XXe s. J’ai avec ces gens-là l’embarras du choix. La question, chaque matin, est pour moi : Quel Pléiade ouvrir? Sur ma table de salle à manger, mon Pléiade, mon gros cahier , mon stylo , et trente dictionnaires unilingues alignés m’attendent. »

rose dit: à

« Les chimpanzés bonobos (apparemment les seuls animaux à s’accoupler de face), les plus proches génétiquement de nous-mêmes, pratiquent l’union libre et l’homosexualité, surtout entre mâles. »

Bloom

Descendez des bonobos si vous le voulez, moij.c’est d.ieu qui m’a faite.

et alii dit: à

rose, c’est le moment (vacances) de descendre des fleuves; je fais l’hypothèse que vous Préférez l’amour?

rose dit: à

Non et alii.
Je préfère le calme et la tranquillité et j’y suis.

rose dit: à

Et alii

L’Amour est un fleuve d’Asie s’étendant sur 4354 km depuis la source de l’Argoun, un autre fleuve asiatique, et se jetant dans le détroit de Tatarie en face de l’île de Sakhaline au sud de la mer d’Okhotsk. Il est le quatrième fleuve le plus long d’Asie.

Je finirai Andréi Makine plus tard. Ai du taf.

renato dit: à

« C comme quand vous lisez Joseph et que vous dites Guiseppe »

Cela peut vous arriver, pas à moi.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Bloom, si vous aviez vu à la Coupole dans les années 70 le couple Sartre et Simone de Beauvoir, au fond à droite, et les attentions de Simone à l’égard de Sartre, pour l’aider à couper son steak,) prendre son pain, à se pencher vers lui toujours avec le sourire,et lui parler à l’oreille, c’était un moment de vieux couple assez magnifique; et on devinait que Sartre avait une très mauvaise vue et une coordination des mains vraiment pas bonne.

Paul
Ils avaient le même âge pourtant ?
Lui a donc si mal vieilli ?

De grands amis donc.

rose dit: à

Renato,

Vous vous lisez Joseph et vous dites Joseph ?

puck dit: à

Bel article ! Effectivement le Sénéquier et le Club 55 ne sont plus ce qu’ils furent … Les temps changent

D. dit: à

Moi j’aime bien le 55, Puck.

rose dit: à

Renato

Giuseppe Zanotti, peut-être ?

D. dit: à

Vous avez vu, Charoulet, sur la carte du Flire il est inscrit « Salade tomates » au lieu de « Salade de tomates ». C’est incroyable pour un café littéraire.

renato dit: à

En Italie Domino’s Pizza a fait faillite… selon les représentants de la société… à cause du fait que les clients sont trop exigeants !

renato dit: à

P.-S., on en déduit que leur idéal ce serait : « Mange la merdre et tais-toi ».

rose dit: à

Il y a sans doute de la salade, verte, et des tomates.

Jean Langoncet dit: à

On fabrique bien de la littérature sur mesure pour mange-merde

Janssen J-J dit: à

@ Quel Pléiade ouvrir?

Pmp, préfèrej n’en n’ouvrir aucunE, d’autant que j’en ai aucun. Comment peut-on vivre ainsi, me dis-j, et comment peut-on s’en é-vEnter ainssi ?… Je peux te voir venir de loin avec mes 30 dictionnaires garde du corps… hein, mon boug… et Rushdie a rin compris…
Nous côtoyons de ces collègues icite ! C’est trop formidab’, ce compagnonage de l’improbab’ ! – Je m’en ahurie tous les dimanches. Bàv,

Paul Edel dit: à

Rose, Sartre est né en 1905 et Simone de Beauvoir en 1908. Mais quand on voyait le couple traverser les allées de la Coupole dans ces années 70, Sartre semblait plus âgé; il avait une mauvaise mine, donnait une impression de fragilité, on pensait : «tiens, un vieux » car il semblait fatigué et trainait un peu les pieds. Sa vue déficiente obligeait aussi la Beauvoir à le tenir serré par le bras pour le guider. En revanche Simone se tenait bien droite et son souci vestimentaire, sa coquetterie étaient évidents, avec des robes aux couleurs franches assez gaies . Son maquillage et son turban, impeccables…elle avait beaucoup d’allure,ça contrastait avec l’espèce de cardigan en laine et peau ,maronnasse, que portait Jean-Paul,(on voit ce type de veste sur les photos quand Sartre sort de l’Elysée en compagnie de Raymond Aron) . Il portait aussi des pulls col roulé ou quelque fois un ras du cou, il semblait frileux. Jamais de chemise ni de cravate. A noter aussi, que les clients de La Coupole ne venaient jamais importuner le couple.

Janssen J-J dit: à

mon beau Pléiade, roy des foirades
Que j’aime ta piperade !
Quand par ta mârde…, mon kamarade
Tu le trimardes à la camarde !
mon beau Pléiade, roy des poilades
Tu nous l’cuis en grillade 🙂

(Rond Sarde @ Louise Labarde, Sorbonnarde II, 1587)

Janssen J-J dit: à

@ on pensait : «tiens, un vieux »

qu’exaltante était la vie au centre du monde en ces temps-là, pour les zappie fioux !…

@ nb/ Ce soir, la rdl continue chez garcin-j & co au maskemplumé… On peut capturer cette chaîne du sevice public à st malo et locarno, je crois. Nous, on aura belote pendant durant… Vous nous direz si on a manqué qq chose, hein !?
Bon courage à tous.tes les kulturistes d ela culture, il en faut ! Moimêmej je viens de m’acheter une toile de peinture artistique… Mais je sais pas trop où la crocher dans mon salon pour qu’on la voye bien. Et la signature de l’artiste est trop petite pour le reconnaître du premier coup… Enfin bref, c’est qu’un début, pas vrai, je vais la partager avec mes ami.es, en voilà une idée qu’elle est bonne… (dans l’esprit DES escaliers)

renato dit: à

De Tolkien il faudrait éventuellement lire son Beowulf: The Monsters and the Critics.

Janssen J-J dit: à

@ Descendez des bonobos si vous le voulez, moij.c’est d.ieu qui m’a faite.

Le créationnisme reprend du poêle de sa bête. Aux USA, on dit qu’il rivalise avec le darwinisme dans les programmes d’éducation scolaires.
Entre @ bl et @ rz, mes avis sont partagés. Le dilemme est bin cruel.
Bàv,

Jazzi dit: à

renato, bons articles dans le Monde pour « Bowling Saturne » de Patricia Mazuy et « Il fait nuit en Amérique » d’Ana Vaz, présentés à Locarno.
Vous confirmez ?
Je les verrai quand ils sortiront à Paris…

Jean Langoncet dit: à

Déjeuné à l’heure espagnole ; un cognac et l’addition

Genèse d’un best-seller. Quelques hypothèses sur un prétendu ‘roman inédit’ de Louis-Ferdinand Céline[1]

par Giulia Mela et Pierluigi Pellini

1. Les raisons de la philologie ne font pas toujours bon ménage avec celles des maisons d’édition, des ayants droit, bref du commerce. Il était impératif de transformer en série de best-sellers les manuscrits céliniens, confisqués en 1944 dans l’appartement de l’écrivain à Montmartre, longtemps disparus et finalement conservés pendant quinze ans par Jean-Pierre Thibaudat, qui en a révélé l’existence en août 2021. L’ébauche d’un épisode du Voyage – même surprenante, et par endroits magnifique – ne faisait pas l’affaire ; il fallait bien un roman autonome et inédit (ou, mieux encore, plusieurs romans autonomes et inédits), afin que Gallimard puisse en épuiser en peu de jours les 80.000 exemplaires du premier tirage, et en écouler en deux mois près de 150.000 volumes.

C’est fait, désormais, avec Guerre[2] : François Gibault, qui signe l’Avant-propos, et Pascal Fouché, qui a édité assez hâtivement le texte (sans tenir compte des variantes, sans établir d’apparat critique, et sans même se servir de la transcription de Jean-Pierre Thibaudat)[3], n’hésitent pas à trancher : Guerre est un roman inédit et autonome, dont la rédaction se situe entre la publication de Voyage au bout de la nuit (1932) et celle de Mort à crédit (1936), plus précisément en 1934. Or, il est évident que la question du titre, celle de la datation et celle du statut même du texte (œuvre autonome, ou brouillon écarté du Voyage ?) ont partie liée avec la stratégie de son exploitation commerciale ; il est également évident que celle-ci pose de nombreuses questions d’ordre aussi bien éthique (et politique) que littéraire – des questions que nous n’aborderons pas ici[4]. (…)
https://www.fabula.org/actualites/genese-dun-best-seller-quelques-hypotheses-sur-un-pretendu-roman_109251.php

Jean Langoncet dit: à

@il est également évident que celle-ci pose de nombreuses questions d’ordre aussi bien éthique (et politique) que littéraire – des questions que nous n’aborderons pas ici[4]. (…)

d’ordre juridique et judiciaires aussi, éventuellement

renato dit: à

« Descendez des bonobos si vous le voulez, moij.c’est d.ieu qui m’a faite. »

Ah, l’illusion anthropocentrique d’un dieu créateur ! ce sont les humain que inspirés par leur vanité on fait (créé) dieu.

Cela dit, il est vachement difficile de descendre de ses cousins.

renato dit: à

Jacques, je ne parlerais pas des films que j’ai vu. J’ai vraiment apprécié Love Will Come Later, de Julia Furer —documentaire d’une réalisatrice suisse ¬— : un jeune marocain cherche l’amour et un avenir meilleur, toutefois ses aventures estivales se terminent toutes à l’aéroport : la fille s’en va et lui il se perçoit comme abandonné dans un pays aux possibilités limitées. Lorsqu’il tombe finalement amoureux, il est confronté à une décision difficile (le problème de la décision !) : écoutera-t-il ses sœurs et accepter un mariage arrangé au Maroc, ou devrait-il suivre son amour et son rêve d’un avenir meilleur en Europe ?

https://youtu.be/LWFFvhi6kCE

Damien dit: à

Ce que vous racontez de Sartre et Beauvoir me fait penser à Marguerite Duras et Yann Andréa, que je voyais de loin dans ce restaurant de la rue Saint-Benoît où j’allais à une époque. On voyait la petite silhouette de vieille femme de Duras circuler à pas menus (la gent trotte-menu de La Fontaine) entre les tables, l’air crispé et mauvais, et Yann Andréa, détendu et souriant. Ils aimaient parler au patron, un type cordial au crâne chauve. Quand on croisait Duras, on n’avait pas envie de lui adresser la parole, tant elle faisait peur de manière rhédibitoire. On avait l’impression d’un crapaud venimeux, à face jaune, qui allait vous sauter à la figure. Parfois, elle venait seule, sans son amant — son dernier amant. Il a été plus fort qu’elle, à la fin. C’est elle qui courait après, comme elle le laisse entendre dans quelques très beaux livres où elle raconte cette idylle (comme dans celui intitulé « Yann Andréa », un superbe ouvrage très bref, comme un long poème aussi sur la Shoah et la judéité). — Je suis allé revoir « Histoire d’Adèle H » de Truffaut. Truffaut fait trop de son héroïne une victime hystérique. Mais je n’ai pas lu le journal d’Adèle. Il me semble que c’était une femme de tête, malgré tout, mais obsédée par une idée fixe ? Elle était toute tournée vers cette idée, et son impossible réalisation. Et puis, le film ne parle pas de la confrontation avec le père, Victor comte Hugo, pair de France. Il y a quelques lettres lues, mais pas de face à face. Hugo a certainement joué un rôle crucial, et maléfique. C’était un égoïste, cela se voit quand on lit « Choses vues ». peut-être que cet aspect n’a pas intéressé Truffaut, qui s’est consacré sur la performance extraordinaire d’Adjani. Bonne soirée. Rushdie va mieux, c’est la bonne nouvelle du soir.

Bloom dit: à

Hélas, j’étais un peu trop jeune & impécunieux pour fréquenter la Coupole, Paul Edel & me contentait d’un café occasionnel au Chaptal, au coin de la rue de Rome et du Bd des Batignolles.
Il ne fait aucun doute que les doses astronomiques de Corydrane absorbées par Sartre ont contribué à le dézinguer prématurément.
Je garde un souvenir très précis de la conversation que lui et Simone ont eu après la pièce avec Guy Rétoré (j’étais assis à côté d’eux). De retour dans ma thurne, j’ai tout noté dans un carnet que j’ai conservé.
Nous fûmes nombreux à être élevés au régime Sartre-Beauvoir. En philo, notre premier commentaire était un extrait de ‘Pour une morale de l’ambigüité’ et en nous avions déjà étudié les pièces de Sartre. Contingence et nécessité n’avaient plus aucun secret pour nous…
O les beaux jours!

Bloom dit: à

Dans Le Soir, une trentaine d’intellectuels cosignent un texte de soutien à Salman Rushdie : « Pour Salman Rushdie: liberté, humanisme, tolérance! »

https://www.lesoir.be/459503/article/2022-08-13/pour-salman-rushdie-liberte-humanisme-tolerance

A la télé tout à l’heure, Alexandre Jardin, un des cosignataires, exhortait le public à lire Les Versets. Personnellement, parce que ce roman est complexe, touffu et parfois un peu longuet, je conseillerais d’autres textes pour débuter en Rushdie, les nouvelles de ‘Est, Ouest’ (Folio), par exemple, ou ‘Furie'(Pocket), bien sûr les romans du sous-continent, Les Enfants de minuit (absolu chef d’oeuvre), La Honte, Le Dernier soupir du Maure (où le protagoniste est un Juif de Cochin) et Shalimar le Clown, la meilleure introduction à la question du Cachemire.

‘Furie’, publié le 4 septembre 2001, une semaine avant l’attaque des tours jumelles, se déroule à NY et recèle de troublantes anticipations…

‘He looked at the bloodstains drying on the darkened square, evidence here in New York City of the force of a gathering fury on the far side of the
world: a group fury, born of long injustice…’
/ « Il regarda les taches de sang qui séchaient sur la place plongée dans la pénombre, preuve ici
à New York de la force d’une furie qui s’était accumulée à l’autre bout du monde : une furie collective, née d’une longue injustice… »

Les rendez-vous avec l’Histoire…

Phil dit: à

un cognac et l’addition

excellente analyse, dear Langoncet, qui devrait inciter les ayants droit à retarder la sortie du « Londres », sauf à risquer une berezina littéraire. Commercialement planifiée en octobre, rien n’y fera, Brexit means Brexit.
Croisé Pierre Benetti, autrefois considérable travailleur de ces prestigieux lieux. L’exercice a été profitable, disait Lang (Fritz, pas Jack).

Phil dit: à

Beauvoir donnait le pompon à Nelson de Chicago mais gardait bon souvenir du joli corps du petit Bost. Hegel a remplacé Sartre au lit.

Jazzi dit: à

« Je suis allé revoir « Histoire d’Adèle H » de Truffaut. »

on s’est peut-être croisés, Damien. Je suis allé voir l’un des rares Truffaut que je n’avais jamais vu : « L’Argent de poche ». Plein de tendresse pour l’enfance, l’un des grands thèmes de François T., avec la femme…

bouguereau dit: à

« Descendez des bonobos si vous le voulez, moij.c’est d.ieu qui m’a faite. »

les femmes c’est dieu rosy qu’a créé..faut admette..mais elles aiment les cochons..comme baroz

rose dit: à

@ Descendez des bonobos si vous le voulez, moij.c’est d.ieu qui m’a faite.

Le créationnisme

On va avoir cinquante réponses de cinquante fois le même. Manquerait plus que Sergio.

rose dit: à

Trois.
Plus que 47.
Mais quelle patience Malivole !

bouguereau dit: à

C’était un égoïste, cela se voit quand on lit « Choses vues »

keupu aveugle et paralitique y s’voient généreux..dses conries au kilo

bouguereau dit: à

Manquerait plus que Sergio

y dirait..les hommes..des bretons qui pissent dans la mer

bouguereau dit: à

Les chimpanzés bonobos (apparemment les seuls animaux à s’accoupler de face)

preuve qui connaitront jamais la civilisation qu’elle dirait bonne clopine

rose dit: à

Sartre et DE Beauvoir, trois ans de différence et le concours passé la même année.
Steiner et Duras plus de trente ans. Comparaison incongrue.
Très jeune elle est devenue très vieille Duras. Avec ses jupes en tissu écossais et ses bagouses à tous les doigts. Rarement vu qqu’un être aussi mal fringuée.

rose dit: à

baguouses ?

bouguereau dit: à

A noter aussi, que les clients de La Coupole ne venaient jamais importuner le couple

jean yanne raconte qu’il payait un figurant pour son rade à touriss..loin dans un coin..et qui changeait régulièrmement pasque pas payé telment..halors il disait au micro..il écrit son prochain..surtout faut pas le déranger

bouguereau dit: à

En Italie Domino’s Pizza a fait faillite… selon les représentants de la société… à cause du fait que les clients sont trop exigeants !

et si c’était vrai..soyons optimiss

rose dit: à

il est également évident que celle-ci pose de nombreuses questions d’ordre aussi bien éthique (et politique) que littéraire – des questions que nous n’aborderons pas ici.

Discutez, discutez, nous nous sommes régalées à le lire.

Tard sur la place hier soir, à la fraîche, les enfants jouent, comme en Espagne.

bouguereau dit: à

il fallait bien un roman autonome et inédit (ou, mieux encore, plusieurs romans autonomes et inédits), afin que Gallimard puisse en épuiser en peu de jours les 80.000 exemplaires du premier tirage, et en écouler en deux mois près de 150.000 volumes

c’est de bonne guerre..pas celle qu’on préfère mais t’es trop exigeant

rose dit: à

Les pulls à col roulé comme c’était affreux et les pattes sur le côté des joues et les chaussures avec un talon carré pour les hommes petits que cela arrangeait bien.
On sauverait seulement les pattes d’élph.

bouguereau dit: à

Ce que vous racontez de Sartre et Beauvoir me fait penser à Marguerite Duras et Yann Andréa, que je voyais de loin dans ce restaurant de la rue Saint-Benoît où j’allais à une époque

le cartour à keupu était plus tchip..un couple de soulot et cinquante ans haprs il en parle encore..un hinvestisment

rose dit: à

Les lunettes rondes et roses de Sylvie Vartan. Les jupes fleuries des filles et la mode hippie.
Le reste au placard.

bouguereau dit: à

Incidemment, je ne suis pas un quelconque René —

rénateau se prend tous les panneaux et pisse du nez

Jean Langoncet dit: à

Mon boeuf à moi y s’élance presque avec autant de grâce qu’un pur sang arabe. Mais une fois dans l’assiette y se mange tout pareil ; je te mets au défi de faire la différence qu’il dirait Spanghero

Phil dit: à

qq’un être aussi mal fringuée

La Duras jeune en pinçait pour Ramon (Fernandez, le père) et sa grosse cylindrée qui donnait à droite. Tout est parti en rizières, le goût du maquillage aussi.

bouguereau dit: à

quelle a vu 3 trucs et qu’elle puisse encore en témoigner rozy sprend pour hugo..qu’était pas dla merde

rose dit: à

Jacquemus

rose dit: à

En coupant fin fin fin des poireaux ce matin, me suis dit comme ça que le plus terrible, dans le vieillissement serait d’être coupé du monde, dans une solitude qui fait que l’on ne s’intéresse qu’à soi et plus aux autres. Et j’pensais à Bloom à qui cela ne risque pas d’arriver.

rose dit: à

Et depuis quelques jours, je crois pouvoir dire que, être homosexuel homme c’est être un homme, même si on se revendique du/dans/etc.le féminin.

Et je crois pouvoir affirmée que, quoique les impressions soient autour d’une entente cordiale avec les femmes, in fine, c’est le même machisme patriarcal du rejet radical des femmes qui agit.

Ce qui me fait penser que nous ne sommes pas sortis de l’auberge puisqu’il s’agit de la même manière de s’approprier, s’arroger, partager entre soi-disant, et tirer la couverture à soi.

Ceci étant c passionnant.

Curieuse, curieuse, j’ai mis qq jours à avoir la réponse.

Mais je crois pouvoir affirmer. En attendant le prochain changement, la prochaine évolution.

rose dit: à

Être homosexuelle femme, pas au point encore.
L’impression première d’une grosse singerie des hommes, mais à affiner +++.
Sont peut-être descendues des bonobos elles aussi.
En tout cas très caricaturales.

rose dit: à

Partagez entre soi.

rose dit: à

Partager entre soi.
Solidarité très masculine.

Janssen J-J dit: à

@ Et je crois pouvoir affirmer que, quoique les impressions soient autour d’une entente cordiale avec les femmes, in fine, c’est le même machisme patriarcal du rejet radical des femmes qui agit.
—-
hélass…, tout le monde est toujours amené à retomber de haut, icite. Mais p-koi vous ?

rose dit: à

Dans le roman de Sylvie Germain Jours de colère, dont a été tiré le texte du bac de français session 2022, sont recensés au travers d’une saga familiale haletante, les rapports hommes/femmes.

Les frères -du texte- sont, hommes des forêts, deux des neuf enfants d’Ephraïm Mauperthuis, qui, désobéissant à son père, a fait le choix d’épouser Reinette-la-Grasse.
Pas de jugement porté, pas d’analyse à l’emporte-pièce, pas de psychanalyse de bas-étage, pas de ragots de comptoir, pas de propos de café du commerce.
Sylvie Germain, d’une plume alerte, décrit, inventorie, donne à voir des fonctionnements.
Dans les personnages, il y a les très fragiles, les très odieux, les très autonomes, les très dans le lointain.

Sa description, détaillée, me paraît correspondre à ce qui m’est connu.

rose dit: à

Hélass…, tout le monde est toujours amené à retomber de haut, icite. Mais p-koi vous ?

Parce que, Janssen J-J, j’espérais, j’attendais, je subbodorais, j’appelais de tous mes voeux, j’enquêtais pour découvrir un réel changement dans les rapports entre les.hommes et les femmes, une m odification, une amélioration, une épiphanie.
Las, énorme déception.

Ce n’est pas pour demain.

Je suis extrêmement triste.

Jean Langoncet dit: à

Nota : Quand le scandale des plats cuisinés à la viande cheval éclate en février 2013, Spanghero emploie 350 salariés. C’est le premier employeur privé du département de l’Aude. L’usine, qui fabrique des plats cuisinés et des produits transformés comme des saucisses ou de la charcuterie, n’a alors plus rien à voir avec celle que les deux frères, Claude et Laurent Spanghero, ont fondée en 1970 et dont ils ont cédé le nom lors de la revente en 2009

Faire de Céline une marque, fallait y penser

Jean Langoncet dit: à

Céline > Louis Ferdinand Céline

Jazzi dit: à

Phil, dans les amants de Madame, vous oubliez le petit Lanzmann, qui a tenu une place très importante entre Simone et Sartre…

rose, vous êtes-vous demandé pourquoi la solidarité masculine est inversement proportionnelle à la solidarité féminine ?

rose dit: à

Zvika Pick, 72 ans, dcd, était par ailleurs le beau-père de Quentin Tarantino, sa fille, la chanteuse israélienne Daniella Pick, étant mariée au célèbre réalisateur américain.

Jean Langoncet dit: à

Nota 2 : le droit de divulgation et d’exploitation d’une « marque » n’est pas un blanc seing pour son titulaire

Janssen J-J dit: à

mais sylvie germain ne raconte pas la vraie vie telle qu’elle va…! Parfois, je crains que vous ne soyez trop romanesque ou sentimentale… Ce qui ne sont pas des stéréotypes féminins à mes yeux, croyez le bien, et j’ai de la tristesse alors que vous allez vers la vérité avec elle, parfois même qu’elle vous montre le chemin, elle a plus de sapience, emma, veux-dire qui s’en est super bien sortie, comme vous et votre fille, tous comptes faits…, même si la fratrie aurait régressé, de son côté. Voilà ce que je dis et tant pis pour cette indécente immixtion… Sachez que nous sommes tous de votre côté progressiste, les erdéliens du moins…, ingenrés et abolitionnistes. De surcroit, dieu est de votre côté, il a lui-même fini par en convenir, même s’il vous à créée telle que vous êtes avec le doute qu’il a mis en vous, hein…
Je vous redis toute ma tendresse, ne soyez pas triste… Forcalquier reste une merveilleuse cité d’équilibre, et les grangeons toujours accueillants. Je le sais, je le sens. Bàv,

rose dit: à

Sartre…

rose, vous êtes-vous demandé pourquoi la solidarité masculine est inversement proportionnelle à la solidarité féminine ?

Jazzi

Entre cela, ci-dessus, et votre réflexion sur la différence du besoin de fidélité, Sartre, de Beauvoir modèle de couple pour les homos, et autres de vos remarques, vous faites beaucoup avancer mon schmilblic.

Je la sais, la différence, ai qq idées sur le pkoi.

Qu’en dites-vous ?

rose dit: à

Rien compris sur le lien entre Spangjero/la viande de cheval/les pizzas et la marque au nom de Céline. Pourtant, je suis, attentivement.

Jean Langoncet dit: à

Seriez-vous, bien que majeure et vaccinée, atteinte d’agueusie, rose ? Faudrait vous tester

Jean Langoncet dit: à

Nota 3 : l’agueusie associée à la covid 19 touche-t-elle d’autres sens que le goût chez les critiques littéraires, du moins français ?

rose dit: à

Terriblement triste. Pas pour moi. Pour les filles et les femmes.

Romanesque et sentimentale : ah c pkoi les vertiges ds la boîte crânienne ?

Grangeon accueillant, pas ces temps. Tous ces papiers et Emma me dit « fous les dans la cheminée ». Oui, elle est plus sapience que moi. Hyper futée. Hyper connectée. On se remonte le moral réciproquement. L’autre dimanche, je demandais à sa soeur aînée ce qu’ elle voulait pour son anniv.nonagénaire. l’aînée ne sachant pas ma mère lui a soufflé « demande-lui la jeunesse ! ». Alors que l’aînée lui disait « tu sais ma fille, il n’y a rien de plus terrible que de dépendre de quelqu’un ».

Emma, avec sa mémoire défaillante, a hyper bien retenu que j’irai me cacher en Argentine si on veut me flanquer dans un EHPAD.
Me surprend toujours étonnamment.

rose dit: à

Non. Pas d’agueusie.

Jean Langoncet dit: à

Une altération du jugement ?

Jean Langoncet dit: à

Bref, Charoulet et ses dizaines de dictionnaire a sans doute une vision synthétique de la définition de mange-merde, et un croustillant florilège littéraire de son emploi

Jean Langoncet dit: à

dictionnaires

Jean Langoncet dit: à

un croustillant florilège littéraire de son emploi > un croustillant florilège littéraire de son emploi à livrer

Faut vous faire un dessin ?

Phil dit: à

les amants de Madame de

yes Baroz, Lanzmann s’est invité pendant un spleen chicagoesque. Peu prolixe sur les ébats, lui ou la fille adoptive a interdit la publication de la correspondance.
« Leblogdeceline » est détenue par une maquilleuse, point conne.

Jean Langoncet dit: à

Ne vous y trompez pas ; Sempé est une arme de destruction massive, un criminel de guerre, du super lourd à revendre …

D. dit: à

Salade de laitue et tomates, alors.

Jean Langoncet dit: à

@un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout.

Je pense immédiatement à une figure du genre qui cabote sans trop s’aventurer ; elle a pas mal d’emplois à défendre et c’est son seul intérêt

rose dit: à

Limiter les amours de Yann Andréa et Marguerite à un couple de soulots, c restreint. Sa jupe plissée écossaise. Ses socquettes blanches dans ses chaussures. Son dédain absolu de l’apparence physique.

Grande confiance en les filles de la jeune génération. Trouveront les clés aisément.

Si roquette, salade de roquette et tomates. Etc.

Non pas d’altération du jugement, non plus.

Brèfle, pépins.

Sylvie Germain, fin du dix neuvième, début du vingtième, ou antérieur ? décrit une matrice, une structure qui broie, une nature omniprésente prégnante ; c’est sa différence avec Zola, avec Balzac aussi.
La nature humaine hors du biotope citadin.
C’est absolument captivant.

rose dit: à

Pan con tomato.

rose dit: à

Du pain rassis, frotté à l’ail, puis à la 🍅, une goutte d’huile d’olive par dessus, un verre de fruits de la passion, des olives cassées.

rose dit: à

La mémoire défaillante qui sélectionne ce qu’elle ne veut pas savoir et conserve ce qui l’intéresse.

renato dit: à

Il serait grand temps que l’humanité apprenne à vivre dans un monde sans dieu-x.

pourmapar dit: à

Alexandre Vialatte

·
Plus il va, moins on a besoin de livres ; à mesure qu’on vieillit, le spectacle des hommes apparaît aussi passionnant que le numéro des puces savantes.
Qui ne les a vues, à la foire du Trône, monter sur un vélocipède, enterrer une amie d’enfance, tremper un mouchoir de leurs larmes, tirer le canon, conduire le corbillard, décorer un poète célèbre et se livrer à la médisance avec une affreuse volupté ?
Ainsi les hommes. Plus on vieillit, plus on les trouve zoologiques.
(Chronique des hannetons – La Montagne – 27 août 1957)

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Bon 15 août!

Janssen J-J dit: à

@ JL1 / mort de rire ce matin à la 1ère giclée (Charoulet et ses dizaines de dictionnaire a sans doute une vision synthétique de la définition de mange-merde) !… et RM, des sous-merdes ? (ye plaisante 🙂 )
@ JL2 / mdr à la 2e (à une figure du genre qui cabote sans trop s’aventurer ; elle a pas mal d’emplois à défendre et c’est son seul intérêt)
____
Langoncet, vous devenez très bon ces derniers temps-ci… C’est le père Sempé qui vous rend ainsi ? … Sui-j OK avec la 3e giclée (une arme de destruction massive, un criminel de guerre… et du super lourd à revendre) Sauf que c’est de l’nvendab’,… faut le garder chez soi, vu que l’ sera toujours hors de prix…

@ Mais les « filles » en Talibanie, de toute façon, elles préfèreront plutôt crever sous les balles de cette engeance vouée aux enfers, plutôt que de renoncer à leur liberté. C’est du lourd, ce sera sans dieu.x, (hein rz : « Grande confiance en les filles de la jeune génération. Trouveront les clés aisément »). Pas aisément…, mais y arriveront quand même. Faut juste qu’elles sachent qu’on les aide, qu’on sera toujours avec elles, même quand elles auront pris les commandes de l’actuelle Talibanie, elles ont presque déjà réussi une fois. Elles auront encore des filles, encore plus enragées qu’elles. Moij en suis sûr.e !

C’est la fête à Marie, à toutes les Maries, notre mère gaïa vierge qui libérera ttes les femmes de l’eau pression masse cuculine,
Bav (15.8.22_8.57)

renato dit: à

«… trente dictionnaires unilingues… »

Je me souviens d’un de Tel Quel qui disait que deux livres suffisent pour écrire.

Jazzi dit: à

Un peu d’eau froide dans le soleil, ouf !

L’avenir des femmes c’est de se transgenrer en hommes et inversement !

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