de Pierre Assouline

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Bal poétique à Colombey ou le génie des lieux

Bal poétique à Colombey ou le génie des lieux

Qui était là avant ? Il n’est pas de piéton de Paris qui ne se soit jamais posé la question en s’arrêtant devant un immeuble qui lui rappelait quelque chose ou quelqu’un. Les façades haussmanniennes sont autant de déclics de la mémoire. La pierre de taille agit comme une madeleine. Elle conserve une trace invisible qui parfois charrie des preuves. Les avenues sont pleines de plaques commémoratives. La France est certainement la championne de France sur ce plan-là tant l’Histoire et son infini cortège d’histoires intimes guettent au coin de la rue. C’est un phénomène indéchiffrable et impalpable, quelque chose d’envoûtant pour qui y est disponible. Longtemps on l’a rejeté dans les angles morts et les zones d’ombre faute de pouvoir l’expliquer, comme si l’ineffable relevait nécessairement de la pensée magique. On l’appelle « le génie des lieux » faute de mieux et par défaut car comment le dire autrement lorsqu’un endroit lourd de son propre passé se met à raconter ce qu’il a vu et ce qu’il a vécu. On sait que les murs parlent mais rares sont ceux qui savent les écouter. Des poètes, sûrement ; des écrivains, parfois. Ces maisons sont habitées. Pour ne pas dire hantées. Elles ont un destin semblable à celui d’une personne. Elles vivent en nous et en dehors de nous

« Lorsqu’on a saisi l’intérêt et l’actualité permanente du concept de génie des lieux, on est en possession d’une clé essentielle de la démarche géographique, tant du point de vue du questionnement scientifique que de celui de l’application à l’action et à la vie quotidiennes » estime Jean-Robert Pitte.

Il est vrai qu’il est géographe. Certains lieux sont inépuisables. Ayant créé son propre poncif, Venise ne sera jamais un lieu commun. On peut contempler Londres de bien des collines., mais le faire de Hampstead, c’est ajouter un supplément d’âme au regard car on se dit que Shakespeare, Keats et Coleridge l’ont fait ici même avant nous, dans ce même vieux village, l’un des derniers de Londres ; rien à visiter à Hampstead, malgré les Rembrandt et les Vermeer de Kenwood House, l’ombre portée des écrivains Stevenson et George du Maurier ; il suffit juste de se laisser porter par ses pas dans Christchurch Hill, à Jackstraw Castle ou dans le cimetière où est enterré le peintre Constable.

 Le Modiano de Dans le café de la jeunesse perdue (2007), grand arpenteur de la capitale, croit au génie des lieux. Ce roman s’articule autour du Condé, un café parisien où se retrouve une bande d’habitués âgés de 19 ans à 25 ans. C’est un aimant, un bistro au pouvoir magnétique. A Saint-Loup-de-Naud, commune de Seine-et-Marne, ladite Tour de la Haute-Maison, ancienne maison forte du prieuré construite au XIIIème siècle, exerce une séduction de cet ordre sur ceux qui y ont séjourné. Après la famille de Saint-Phalle, elle fut la propriété de la princesse de Polignac qui l’offrit en cadeau de rupture à son amante la romancière Violet Trefusis. Y tenant salon, celle-ci y reçut Marcel Proust et François Mitterand, mais pas en même temps. Ce dernier, qui fut longtemps liée à l’hôtesse, y revint souvent après sa mort en 1972 tant le génie des lieux lui parlait jusque dans ses allées d’esprit italien.

Tout jardin ayant une voix, il exige que l’on soit à son écoute. On dirait que le taux de nostalgie est plus élevé dans les jardins qu’ailleurs, ce qui s’expliquerait par les bouffées de souvenir du bonheur qu’on y a éprouvé auparavant. Difficile de ne pas être envahi d’un tel sentiment lorsqu’on visite la Boisserie, demeure familiale du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises, commune de la Haute-Marne. Il a beau y avoir laissé une puissante empreinte, à la dimension de sa propre inscription dans l’histoire de France, on a rarement le réflexe de se demander qui avait bien pu vivre là avant 1934, date de son acte de propriété.

Aurélie Chenot, qui a eu cette curiosité, en a tiré un récit étonnant (200 pages, 15,90 euros, éditions Inculte) sous un titre (Colombey est une fête) qui surprendra plus d’un gaulliste historique encore mal remis d’un autre titre (Bal tragique à Colombey : 1 mort à la une de l’Hebdoharakiri). On y découvre que pendant les sept années qui ont précédé la gaullienne présence, Eugene et Maria Jolas y ont fait souffler le vent de l’avant-garde littéraire et artistique. Ce couple d’intellectuels américains, poètes et éditeurs exilés en France, sous la double influence du romantisme allemand et du surréalisme, y abritait en effet, outre leur domicile, le siège de leur revue transition. Ils y publièrent tant des textes d’Antoine Artaud, Henri Michaux, Pierre Reverdy, Gertrude Stein, Robert Desnos ou Philippe Soupault que de Samuel Beckett, Léon-Paul Fargue, Hans Arp, Carl Gustav Jung, André Gide, Djuna Barnes, Marcel Jouhandeau, Tristan Tzara ou Ernest Hemingway sans oublier le principal, leur grande fierté, James Joyce dont ils révélèrent régulièrement le work in progress de son livre le plus hermétique (Finnegans Wake).

Tous ces noms contribuèrent au prestige dont jouira la revue transition dans l’histoire littéraire de l’entre-deux-guerres. Nul doute qu’elle les imprima aussi sur les murs de la Boisserie. Reste à savoir si quelque chose de Joyce a déteint sur De Gaulle, à supposer que deux génies puissent cohabiter dans les mêmes lieux.

(« Eugene Jolas avec James Joyce à Colombey » photo Gisèle Freund, 1932 ( à moins qu’il ne s’agisse de la correction des épreuves de Finnegans Wake donc en 1938 et dans ce cas ce serait à Paris…) ; « La Boisserie à Colombey-les-deux églises » photo D.R.))

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

156 Réponses pour Bal poétique à Colombey ou le génie des lieux

Bloom dit: à

Reste à savoir si quelque chose de Joyce a déteint sur De Gaulle…

Une certaine défiance à l’égard du catholicisme romain? Évidemment non.

MC dit: à

Deja lu ailleurs pour ce qui est de La Boisserie avant de Gaulle MC

Janssen J-J dit: à

_ Eugénie des Lieux, la grande inspiratrice méconnue d’Alphonse de La Martine (objets inanimés, avez vous donc une âme qui s’attache etc)
_Un autre possible génie des lieux partagé chaque jour par le plus grand nombre des herdéliens : https://www.editionsladecouverte.fr/les_lieux-9782707157881
_Plaisant papier… avec ses perles brutes de décoffrement 1 – Ayant créé son propre poncif, Venise ne sera jamais un lieu commun (d’après Morand) 2 – La France est certainement la championne de France sur ce plan-là (restons modestes au monde, Anatole !)
– Pmp, jamais visité la Boisserie, mais assisté à un concert de la fille des anciens occupants, Betsy… Or, peu se souviennent de cette grande musicienne, Jolasse !
____
Bàv, et merci PA pour ce charmant nouveau papier qui ne devrait pas engendrer de grandes polémiques au commentarium (11.8.22_11.07)

Marie Sasseur dit: à

Bien moins connu que Colombey,- mais beaucoup plus depuis 2 ou 3 ans, une imposante demeure du XIXeme bâtie sur ce qu’il restait d’un chateau du XVeme siècle, voisine un peu en hauteur dans cet écrin de verdure, avec une église.
Église non moins imposante par ses dimensions et en demesure avec les rares habitations disséminées alentour et qu’elle domine.

Lieu propice à l’humeur poétique, c’est cet ancrage qui inspira cette nostalgie à De Gaulle.

« À mesure que l’âge m’envahit, la nature me devient plus proche. Chaque année, en quatre saisons qui sont autant de leçons, sa sagesse vient me consoler… »

Bloom dit: à

Hampestead… Shakespeare, Keats et Coleridge…Constable

Hampstead et sa lande furent effectivement des hauts lieux de vie ou de villégiature poétique ou artistique. En plus des célébrités citées dans le billet de Passou, y ont vécu ou séjourné, William Blake, DH Lawrence ou Gerald Manley Hopkins, ainsi que, moins connus en France, les peintres John Linnel & George Romney (18e-19e), et le poète Leigh Hunt (début 19e), éditeur de son ami Keats.

L’autre jour, nous nous faisions la réflexion avec un ami américain, qu’à l’exception de Keats (et le ‘Bright Star’ de Jane Campion), les poètes (pré-)romantiques ne bénéficient pas d’un traitement cinématographique à l’égal de leur génie, de leur importance littéraire et des péripéties parfois rocambolesques de leurs existence.
Faut-il rappeler qu’ils furent presque tous de fervents défenseurs de la Révolution française, quitte à critiquer son évolution par la suite, Wordsworth, notamment.

Jazzi dit: à

« Tout jardin ayant une voix, il exige que l’on soit à son écoute. On dirait que le taux de nostalgie est plus élevé dans les jardins qu’ailleurs »

Oui, et aussi pour les cimetières, pleins de génies connus ou anonymes !

Le léZard chante Paris :

Paris

Je connais l’histoire de tes jardins
Je connais l’histoire de tes rues
Je connais l’histoire de tes saints et de tes putains
Je connais tes vices et ta vertu

Je connais tous tes monuments
Je connais tes fontaines et tes statues
Je connais chacun de tes bâtiments
Je connais ta beauté je connais tes verrues

Paris coquet Paris infâme
Paris des quais des boulevards des avenues
Es-tu un homme es-tu une femme ?
Sans doute tout cela et un peu plus

Paris tu es à perdre l’âme
Tu es la ville de mon salut
Tu es le témoin de mes larmes
Tu es ma salle des pas perdus
(4 déc. 1984)

Janssen J-J dit: à

si j’ai bien compris, ils ont fini par euthanasier la bestiole… Ebé, c’est pas trop tôt, hein, y’en avait marre de ce feuilleton. Et il en dit quoi, du béluga, not’député M. Ryc Aron ?… Sa chair est-elle comestib’ au moinss ?

Janssen J-J dit: à

vaut mieux entendre ça qu’être sourd… 1984… à 32 ans, forcément, on crot encore avoir une vie de poésie devant soi., surtout si on n’a pas lu Rilke. Et à 70, y’a pu de honte à dénicher ses vieilles acries, comme dirait jmb à CT… Raimbaud avait mis fin à toussa à 20 balais, lui et bin lui en prît. Bàv,

pourmapar dit: à

Très sympathique article Passou!
Il existe une autre revue d’avant garde qui se nomme « Transitions ». Elle est belge.
Artaud, c’est Antonin, mais c’est un détail.

Amanda Lire dit: à

A Béziers, il existe les glaces Antolin, mais c’est aussi un autre détail.
Passons… 🙂

DHH dit: à

Qui ici est assez vieux pour reconnaître dans le titre du billet un pastiche du titre en une qui fut fatal a Harakiri? (novembre 70)

J J-J dit: à

Mais George Eliott a reçu récemment les honneurs de Mona O., notre historienne émérite, et ça, c’est quand même autre chose que du cinéma, robert !… Bàv,

Jazzi dit: à

« Artaud, c’est Antonin, mais c’est un détail. »

Et François Mitterrand, c’est avec deux « R »…

Jazzi dit: à

« le titre du billet un pastiche »

C’est dit dans le papier de Passou, DHH.

Janssen J-J dit: à

bal trapp gigue à l’Hélie Zay, bilan ! one dead…
(pas à colombay, mais en mémoire… du drame du dancing incendié de j’savions pu où… flemme de chercher, DHH). Comment allez-vous, au fait ? vous nous manquiez…
Bàv

Jazzi dit: à

Piéton de Paris est une profession poétique, JJJ !
Vous ne le saviez pas ?

Jazzi dit: à

L’alzheimer vous guète, JJJ.
C’était au « 5-7 » à Saint-Laurent-du-Pont.
Le 1er novembre 1970, peu après 1h30 du matin, 146 jeunes ont péri dans l’incendie du « dancing ».
Triste bal !

Janssen J-J dit: à

je sais pas pourquoi les commentaires de pourmapar précèdent toujours ceux d’Amanda Lire. ça m’interroge grave l’horloge… Qu’en pensez-vous Alexia N ? vous nous manquez aussi. Tous ces déserteurs à Chaville, l’été, hein !… et ces morts de la canicule en camisole dans les ehpad, c effroyab’ !
Bàv,

Janssen J-J dit: à

L’alzheimer vous guète, JJJ.
yes, je vous l’ai déjà dit, l’est déja installé, je lutte contre comme je peux avec et contre l’herdélie qui doit bien servir à qq chose. Ne m’accablez pas, soyez charitabl’ avec ce mal qui répand la terreur, hein !… Oui bien sûr le 5-7… et dire qu’on continuait et on continue toujours à s’envoyer en l’air sur ce créneau horaire…, à Paris comme en province !… e la nave va… Bàv,

bouguereau dit: à

suit cloclo dédé jac..damianusse..bref la clique de droite de jéruzalème à keupu pour les gouverner tous

bouguereau dit: à

Wordsworth, notamment

et ouyam blèque..qui boivait pas dans lfrigo à bodjo..il était trés trés aimé en france kabloom..ouyam

bouguereau dit: à

Une certaine défiance à l’égard du catholicisme romain? Évidemment non

je crois kabloom que tu sais pas cque c’était qule catholicisme romain..surtout quand tu fais l’pédé quil dirait ferdine..mais baste..hon peut pas tout savoir

bouguereau dit: à

La pierre de taille agit comme une madeleine

le parpaing moins..un genre d’étouffe chrétien qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

La France est certainement la championne de France

qu’y a til bien au dsus du génie du lieu dla france..yavé dans son souschef lieue lui même sle demande

Jazzi dit: à

« Ne m’accablez pas, soyez charitabl’ »

C’était la réponse du berger à la bergère, JJJ : « Et à 70, y’a pu de honte à dénicher ses vieilles acries »…

Jazzi dit: à

« surtout quand tu fais l’pédé »

Bloom ?
Quelle horreur !
Une seule adresse, l’Hôtel-Dieu, en urgence…

bouguereau dit: à

Le Modiano de Dans le café de la jeunesse perdue (2007), grand arpenteur de la capitale, croit au génie des lieux. Ce roman s’articule autour du Condé, un café parisien où se retrouve une bande d’habitués âgés de 19 ans à 25 ans.

le génie est dans une bouteille de 51..de sauvignon..le miens mioche c’était un wambrechies..les pierres étaient en brique..quand un touriste entrait et demandait où était la maison natale à degol..tout l’monde se regardait..degaulle..ha non on connait pas c’gars là..si vous trouvez vous revenez nous dire..on est toujours prés à ce cultiver..y’a nonlieu

bouguereau dit: à

à supposer que deux génies puissent cohabiter dans les mêmes lieux

faudrait quand même lassouline srapler que le génie du lieue n’est pas la grosse légume qui s’y est lavé la bite ou le cul qu’elle dirait bonne clopine..tu confonds havec les hestoires de phantom écossais ou chinois..c’est pas mal..mais le lieu est que leur faire valoir..rome n’est pas dans rome lassouline..c’est ça son génie

Jazzi dit: à

D’autant plus, le boug, que les génies d’additionnent et ne s’annulent pas.

La preuve, Paris, qui n’est pas réductible à un seul génie mais à une multitude.

Jazzi dit: à

S’additionnent…

Phil dit: à

Depuis le B&B, le génie des lieux a pris un coup dans l’aile

Dino dit: à

En parlant de ‘madeleine’, l’hôpital psychiatrique de Moisselles se trouve dans un domaine ayant appartenu à feu le critique critiqué par Proust, Charles-Augustin Sainte-Beuve. Est-ce que les fous, infirmiers et autres médecins et personnel d’intendance en profitent pour debattre des liens entre vie de l’auteur et oeuvre littéraire? Chi lo sa…

et alii dit: à

DEPUIS HIER? JE CHERCHE UN MOT employé par aragon piéton et ici pas d’accès a mes livres zut je vous le dirai s’il revient

Bloom dit: à

George Eliott

Au fil du temps, la grande dame de Nuneaton, romancière inspirée, est devenue une auteure lue davantage par les critiques que par le public cultivé.
Je lui préfère infiniment chacune des trois sœurs Brontë ou encore Elizabeth Gaskell, sans parler des très grands victoriens, de Dickens à Hardy (qui en connaissait un fichu rayon question génie des lieux, puisqu’il a rebaptisé villes et bourgs de son Wessex, inspirant Faulkner & son Yoknapatawpha).

Cela dit, si le livre de MO incite à la lecture de Middlemarch, so much the better!

et alii dit: à

je l’ai! c’est « PITCHPIN DES SENS »
« : je m’abandonne à ce pitchpin des sens, à ce concept
de la blondeur qui n’est pas la couleur même, mais une sorte d’esprit de couleur, tout marié aux accents de
l’amour. Du blanc au rouge par le jaune, le blond ne livre pas son mystère.
Louis Aragon, Le Paysan de Paris, Paris, Gallimard, 1926, p. 48-49.

Jazzi dit: à

Remettons ici le lien posté par Sasseur à la fin du précédent article de Passou.
Il s’agit du 6e épisode du passionnant feuilleton de Jean-Pierre Thibaudat à Mediapart.
Après les dernières révélations du 5e épisode, celui-ci s’attaque au contenu du manuscrit « Guerre », comparant ce qui a été fautivement publié avec ses propres annotations et constatant que dans cette affaire l’aspect commercial l’a emporté sur l’aspect scientifique et littéraire…
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/110822/celine-le-tresor-retrouve-pas-tout-fait-guerre-69

et alii dit: à

Ce dernier, qui fut longtemps liée à l’hôtesse, y revint souvent après sa mort en 1972 tant le génie des lieux lui parlait jusque dans ses allées d’esprit italien.
imaginez un instant que ce fut « sa »mort à lui! et qu’il y revint en fantôme!

Bloom dit: à

EN 1803, à Felpham dans le Susses, Blake fut accusé de haute trahison après avoir viré manu militari le soldat bourré qui était cantonné chez lui (l’Angleterre craignait d’être envahie par Napoléon), en proférant de soi-disant insultes à l’encontre du roi et en traitant ses troupes d’esclaves. Blake fut finalement acquitté par le tribunal de Chichester.

Que l’auteur du poème ‘Jersualem’, qui est depuis plus d’un siècle non seulement le cantique préféré des Britanniques (sur une musique de H. Parry), mais aussi l’hymne officieux de l’Angleterre (après God save the Queen et avant Rule Britannia) et l’hymne officiel de l’équipe de cricket anglaise, ne fasse pas l’objet de davantage d’attention de la part des scénaristes est assez surprenant.

La légende d’un Christ ayant foulé l’herbe des vertes montagnes d’Angleterre, et justifiant que l’on prenne les armes contre ces ‘sombres usines sataniques’ (‘dark satanic mills’) pour bâtir la Jérusalem terrestre illustre à merveille le ‘christianisme social’ que Kingsley allait muscler au plus fort de l’époque victorienne.
Pourrait être du grand cinéma.

Bloom dit: à

SusseX

lmd dit: à

Tante Yvonne a demandé au curé de Colombey de lui exorciser d’abord la chambre de Moly Bloom, après on verra.

bouguereau dit: à

vas donc nous sanctifier un cul de basse fosse de ton esprit de fondu keupu

et alii dit: à

les paroles:
« And did those feet in ancient time
Walk upon England’s mountains green?
And was the holy Lamb of God
On England’s pleasant pastures seen?
And did the countenance divine
Shine forth upon our clouded hills?
And was Jerusalem builded here
Among those dark satanic mills?
Bring me my bow of burning gold!
Bring me my arrows of desire!
Bring me my spear: o clouds unfold!
Bring me my chariots of fire!
I will not cease from mental fight;
Nor shall my sword sleep in my hand
Till we have built Jerusalem
In England’s green and pleasant land.

bouguereau dit: à

l’aspect commercial l’a emporté sur l’aspect scientifique et littéraire…

pour que le bien triomphe faut que le mal s’installe en premier baroz..le commerce ventile..et la science nous dit comment ça s’est mal passé..à noirceur sur la lys..quel hanculé de bouffeur de nouille..la belle kapitale de la patate

bouguereau dit: à

Till we have built Jerusalem
In England’s green and pleasant land

havec le réchofment même a mobeuge y’est niqué ton grine..jéruzalème..le génie de londre c’est pandémonium épicétou

Amanda Lire dit: à

La pierre de taille agit comme une madeleine

Ne pas confondre avec Château mou.

Bloom dit: à

Comme on peut le constater, le titre d’un célébrissime film britannique des années 80 est tiré d’un des vers du Jerusalem de Blake…

Allez, un tygre blakeien dans son pastis

The Tyger

Tyger Tyger, burning bright,
In the forests of the night;
What immortal hand or eye,
Could frame thy fearful symmetry?

In what distant deeps or skies.
Burnt the fire of thine eyes?
On what wings dare he aspire?
What the hand, dare seize the fire?

And what shoulder, & what art,
Could twist the sinews of thy heart?
And when thy heart began to beat.
What dread hand? & what dread feet?

What the hammer? what the chain,
In what furnace was thy brain?
What the anvil? what dread grasp.
Dare its deadly terrors clasp?

When the stars threw down their spears
And water’d heaven with their tears:
Did he smile his work to see?
Did he who made the Lamb make thee?

Tyger Tyger burning bright,
In the forests of the night:
What immortal hand or eye,
Dare frame thy fearful symmetry?

D. dit: à

Vous commenciez à me manquer, Bloom. Je n’apprécie pas vos commentaires en général, mais je me suis attaché à vous.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, « Pascal Fouché a déchiffré certains mots sur lesquels j’avais buté. L’inverse est aussi vrai ». En résumé du n° 6, voilà ce que j’en dirions : l’un, JPT, aurait décrypté le texte ‘Guerre’ pour son seul plaisir, tandis que l’autre, PF, uniquement pour le fric. Et c’est nous qu’on doive trancher dans ce fumier, quand on y aura accès ? T’en penses quoi, ma soeur, la grande spécialiss de la littérature erdélienne à Colombey ? – Pfffffffffff ! bonne glisse ! Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Moi je pense qu’il y a des lieux faut pas y habiter, on sait pas sur quoi on va tomber. Comme Y. Morandat, emmerdé jusqu’à la gauche , à cause d’un état des lieux pas clean.

Janssen J-J dit: à

ah voui, j’ai vu une réponse sur le billet précédent… Ridicule prétention d’immixion dans cette nouvelle « affaire » du sièque. Fallait oser nous la faire, Alice Dreyfus !

Marie Sasseur dit: à

Il y a comme ça des mieux maudits, où t’es sûr de choper la migraine.

Marie Sasseur dit: à

Des lieux maudits

Marie Sasseur dit: à

le keuf veut savoir à quelle page de « Guerre » auteur Gallimard, on comprend que Ferdinand a engrossé Lespinasse ?
Ben non, ca c’est pour ceux qui lisent entre les lignes.

Janssen J-J dit: à

des rois maudits ?…, druon momo les aurait imaginés à colombey, d’après les spécialistes de son oeuvre. Bàv, de rien

Janssen J-J dit: à

le keuf a bon dos… B. !
l’a toujours besoin d’un bouc, ma soeur, pour lire entre les lignes ses détails croustillants.
D’après MC, Julie de Lespinasse préférait se faire lécher la foufoune par des femmes en son salon. A chacun sa littérature scientifique, hein !…

bouguereau dit: à

« Lorsqu’on a saisi l’intérêt et l’actualité permanente du concept de génie des lieux, on est en possession d’une clé essentielle de la démarche géographique, tant du point de vue du questionnement scientifique que de celui de l’application à l’action et à la vie quotidiennes » estime Jean-Robert Pitte

..les géographes sont maitre ès chieur d’encre..c’est pas de moi lassouline attation..je cite de mémoire

MC dit: à

JJJ Arretez de dire, me concernant, n’importe quoi!

bouguereau dit: à

Tout jardin ayant une voix, il exige que l’on soit à son écoute. On dirait que le taux de nostalgie est plus élevé dans les jardins qu’ailleurs

c’est un coin « habités » du travail de lhomme..ctun fait qu’un carré de 10m peut facilement havoir plus de génie de lieu que la fistule anale de cassiopée vue par james webb..qui fait 100myard dannées lumière de coté attation..et d’où y’a ptête personne..même pas un keupu..cui est un bon point toudmême..faut hun peu l’culitiver son jardin lassouline

Jazzi dit: à

Le plus beau poème de la littérature française.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l’Espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
– Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
( Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – )

bouguereau dit: à

JJJ Arretez de dire, me concernant, n’importe quoi!

c’est la rançon du succés meussieu courte..térezoune est hobligé dle faire elle même

bouguereau dit: à

le keuf a bon dos… B. !
l’a toujours besoin d’un bouc

et lui l’est client msieu courte..y dmandrait juste un peu drabais..c’est lgénie du lieu dsupèru..le rabais..y’en a même pas sur bételgeuse..compte

bouguereau dit: à

What immortal hand or eye,
Dare frame thy fearful symmetry?

ça a un peu dla gueule faut rconnaite..jaime presque tout chez lui..sauf ses crobards..c’est vraiment trop dégueu..enfin c’est pas mon gout

bouguereau dit: à

le génie du lieu a baroz c’est paris et les rats dégouts..grace à hidalgo..non mais quel hingrat

B dit: à

Et pour vous rassurer, cher D, la poliomyélite fait sa réapparition aux USA. En dehors du covid mes vaccins sont périmés.

Jean Langoncet dit: à

@Remettons ici le lien posté par Sasseur à la fin du précédent article de Passou.
Il s’agit du 6e épisode du passionnant feuilleton de Jean-Pierre Thibaudat à Mediapart.
Après les dernières révélations du 5e épisode, celui-ci s’attaque au contenu du manuscrit « Guerre », comparant ce qui a été fautivement publié avec ses propres annotations et constatant que dans cette affaire l’aspect commercial l’a emporté sur l’aspect scientifique et littéraire…

Tromperie ?

Jean Langoncet dit: à

@Tromperie ?

« Guerre n’est pas un texte à part entière mais le résultat d’une fabrication éditoriale. »
Thibaudat

Janssen J-J dit: à

Arretez de dire, me concernant, n’importe quoi!

OK, MC, je comprends votre blessure flattée, mais c parce que je vous M bien, vous le savez. Je voulais mobiliser un nouveau ragot historique sur Julie de L/
Apparemment, vous n’avez pas ça en besace. Tant pis, formi. En retour, laissez MS et CT tranquilles, merci bien pour elles. Bàv,

bouguereau dit: à

t’as pas les moyens dta politique jiji..ton pti corps en rempart térezoune y verse son eau de cologne et y met l’feu..meussieu courte te pisse dessus par charité chrétienne..ça c’est scientifique

bouguereau dit: à

@Tromperie ?

et pourquoi que tu crois qu’à supèru les bouquins sont sous blistère..

Janssen J-J dit: à

@ Le plus beau poème de la littérature française.

N’exagérons rien, jzmn… Il est bien lourd et bien verbeux. Relisez-le à haute voix… Même à son époque, il y avait déjà trop de mots, remarquait Ste Bave l’anti-spleen.

bouguereau dit: à

En dehors du covid mes vaccins sont périmés

ça ça rassure dédé

Jean Langoncet dit: à

@« Guerre n’est pas un texte à part entière mais le résultat d’une fabrication éditoriale. »
Thibaudat

Ceux qui se sentent trompés peuvent se rapprocher de leur conseil pour prendre avis, s’ils n’en ont pas les moyens, se regrouper pour en solliciter un, se rapprocher de celui de Thibaudat …

Jean Langoncet dit: à

@et pourquoi que tu crois qu’à supèru les bouquins sont sous blistère..

Je garde jamais les tickets de caisse ; tu crois que je devrais ?

bouguereau dit: à

( à moins qu’il ne s’agisse de la correction des épreuves de Finnegans Wake donc en 1938 et dans ce cas ce serait à Paris…)

..encore le résultat d’une fabrication éditoriale qu’il dirait tibauda..moi tant qu’à faire jaurai pris la castafiore..là y’aurait eu du génie dla capote quelle aurait dit bonne clopine

Janssen J-J dit: à

« tu » vas pas quand même pas aller lui lécher les jambes sous la soutane à ton tour, jmb…
Je « te » petit-rappelle que monsieur Court (mark) est l’un des nôtres. Et que moij, ai jamais eu de politique bin définie à l’égard de quiconque d’herdélie, sauf de jouer à titiller tous azimuths et de voir où échouent les boules à trois bandes… Suis surtout ludique, lubrique et altruique…. Chacun sa m… Quand on est prisonnier de la chaleur, il faut bien herdéliser dans sa baignoire fraiche toute la ste journée ! Bàv, herkulpoivreau, mais au fait, où est passé votre GC ? on n’en entend pu causer : trop usagé et pas remplacé, kissé ?…

bouguereau dit: à

il y avait déjà trop de mots

il avait fait cette hultime misenabime en trois vers qui achevait le désespoire du poéte..mais il s’est dit dirfilou est foutu capapbe dilustrer mon beau poéme dun couvercle de vache qui rit..je suis modherne mais molo

bouguereau dit: à

lui lécher les jambes sous la soutane à ton tour

j’ai besoin d’hidole..ma mystique est plus forte que moi

Amanda Lire dit: à

Ce soir on dîne avec un baliste tout frais pêché, après que ce dernier eût mordu plusieurs mollets humains dans l’eau d’ Hendaye.
Miam!

D. dit: à

Un baliste qui a fait baliser beaucoup de gens.

Jean Langoncet dit: à

(Je vous aurais recommandé une recette toute simple pour cuire votre baliste sans avoir à l’écailler ou à le vider ; elle nécessite une braise abondante, en extérieur c’est mieux, trois exemplaires du journal (papier) du jour dans lesquels rouler le poisson tel quel – Ouest-France, pourquoi pas -, mais toute braise est proscrite et les émanations de l’encre du journal nocives pour la santé … autre temps etc. Retour à mon minestrone si je veux pouvoir le servir tiède vers 23 heures)

Amanda Lire dit: à

Retour à mon minestrone

Minet stone toi-même! 🙂

Clopine dit: à

Alors là ! Si notre hôte voulait faire plaisir à Jacky Barozzi, il ne s’y prendrait pas autrement !

Ō parisiens ! Ô géographes des lieux ! Toujours à soulever la poussière des gloires passées, à marteler les frontons, à renifler la culture. J’ai bien peur que le changement nécessaire, euh .. sortir du capitalisme, ne mette un peu de côté ce genre d’activité. Mais je suis d’accord pour que les mémoires (même celles si improprement nommées d’espoir) perdurent. Enfin, une fois que nous aurons résolu nos petits problèmes actuels … Et éteint les incendies ecocapitalistes..

Jacques dit: à

Comme la démocratie, le capitalisme est le pire des régimes à l’exception des autres.
Foi de Churchill !

Janssen J-J dit: à

l’écoféminisme finira par triompher marie, quand on y aura converti « notre hôte ».
Notre hôte a compris qu’il devait remercier jacques pour ses beaux et loyaux services gratuits pour sa chaine, il est pas ingrats
ce soir, j’ai mangé pmp un maigre pêché à royan, et fort bien cuisiné par ma compagne… Je suis surpris par cette appellation, car c’est un poisson à la chaire plutôt grasse… mais aux petits oignons arrosé d’un sauvignon du cru, c’étati royal !…
Bàv, on peut sortir maintenant… l’est 21.40

MC dit: à

Évidemment, on peut toujours rêver de sortir d’un milieu où baignent les trois quarts du monde, Urss , Chine, et Corées comprises. C’est peut-être respectable, ça n’en est pas moins parfaitement utopique. Que dire de plus? MC

MC dit: à

Je ne vois pas très bien la necessite de s’afficher en défenseur de la S ou de la CT, sauf à jouer les chevaliers blancs (?) à leurs égards . Ce qui n’est je crois pas le cas.

rose dit: à

qu’y a til bien au dsus du génie du lieu dla france..yavé dans son souschef lieue lui même sle demande.

Bouguereau

Il y a Jérusalem ♥️ !

rose dit: à

En 7, y a L’anomalie de Hervé ?e Tellier, l’oulipien.
On parle encore de ce livre abscons ? Qui a gagné un prix alors que nous n’avions (Air France) rien compris au contenu.

rose dit: à

À Colombey les deux églises, l’émouvant est le tombeau, avec gravé, entre son papa et sa maman, ce prénom d’une enfant, Anne, tant aimée par sa maman Yvonne, son père Charles et aussi ses frères et soeurs.

et alii dit: à

SEMPE EST MORT

Jean Langoncet dit: à

@tu confonds havec les hestoires de phantom écossais ou chinois..c’est pas mal..mais le lieu est que leur faire valoir..rome n’est pas dans rome lassouline..c’est ça son génie

Le commentaire le plus profond sous ce jeune billet un peu plat

Passou le sait bien, lui qui a préféré, à deux jours de la sortie de Guerre, au mois de mai, chroniquer le livre de Greta Thunberg, à paraître en octobre, en même temps que Londres de Céline … On peut le voir comme une entrée en résistance, associée à une figure et une ville qu’il tient pour représentatifs d’un certain « esprit de résistance »

Janssen J-J dit: à

@ la necessite de s’afficher en défenseur de la S ou de la CT///
imple pulsion de défense de la veuve et l’orpheline quand elles sont trop harcelées et mises en difficulté… <or comme elles n'ont rien demandé, il est aisé de se faire l'avocat de leur bourreau, quand lui même est mis en difficulté.
___
Pourquoi accuser d'utopistes les gens qui exècrent la bestialité du (néo)capitalisme et voudraient en voir abolis les soubassements amoraux et mortifères ?… Après tout, la secte christique des premiers temps avait de nobles aspirations écologiques et anti mercantiles, Chassons les marchands du temple, disait-elle, et partageons le pain avec les pauvres qui souffrent et voudront bien nous suivre !
bàv –

Jean Langoncet dit: à

@SEMPE EST MORT

Et un girondin s’en va

Janssen J-J dit: à

@ JM, merci pour les conseils de lecture de cette revue qui a l’air épatante…
Je vais choisir le n° 2 pour approfondir la question… « B.A.-BA DU SEXE ENTRE MEUFS » D’ALISON MOON
Sauf erreur, la RDL ne l’a pas évalué… Peut-être le lezzard sur le sien ?… J’arrive pas à suivre toute l’actu littéraire parisienne… tant pis, que diable, lançons nous, vivons sans filet, sans cage et sans string !… hein !

Jean Langoncet dit: à

On peut le voir comme une entrée en résistance, associée à une figure et une ville qu’il tient pour représentatifs d’un certain « esprit de résistance »
>
On peut le voir comme une entrée en résistance, associée à une figure -DE GAULLE – et une ville – LONDRES – qu’il tient pour représentatives d’un certain « esprit de résistance »

Jean Langoncet dit: à

Qu’en dit Antonin Gallimard ?

Janssen J-J dit: à

@ Le commentaire le plus profond (JL)
ça fait des plombes que j’alerte les collègues sur la profondeur de champ des reactions et remarques de jmb, mais personne n’a jamais voulu l’encourager, sous prétexte de ses prétendues obscurités langagières. D’aucuns commencent à mieux évaluer son inestimable apport aux ratés de la critique littéraire mondiale actuellement la plus en pointe, Bàv

Jean Langoncet dit: à

La culture, ça se consomme pas pareil que la vache qui rit, mais ça se paye avec la même monnaie ; vaut mieux garder son ticket

J J-J dit: à

platitude et bâclage, avez-vous dit du présent billet… Et comment ! c tjs un peu le cas, en août ici, vous savez.

Jean Langoncet dit: à

@platitude et bâclage, avez-vous dit du présent billet

Pas du tout

Jazzi dit: à

« Tromperie ? »

Non, JL, mais sujet à débats, oui.

Jean Langoncet dit: à

Votre non est un oui, Jazzi

Jean Langoncet dit: à

(je me retiens pour ne pas sortir la boîte à gifles …)

rose dit: à

Antoine Gallimard ?
Qui sait ?
Peut être, je ne lui souhaite pas, mais j’y songe- perdra -t’il un oeil, celui de Caïn qui le regarde dans la tombe, d’avoir accepté que son père déshérite totalement son frère aîné à son gros bénéfice à lui seul.

rose dit: à

L’œil dans la tombe regardait Caïn, qui a assassiné son frère.
Enfin, y a toujours un moment où on est face à ses actes.
« si tout simplement….?
« J’ai toujours pensé que cette citation signifiait que quoi que l’on fasse, surtout si ce sont des faits condamnables, des péchés mortels, il y a une justice céleste. L’oeil est une allégorie, il est celui ou celle qui connait la vérité, qui vous regarde, vous juge et vous condamne en silence, figé dans une tombe ou le mal (ou le malin ) l’ont jeté…par la faute de celui qui le fixe…..(Caïn) Je peux me tromper mais cette citation donne le frisson au coupable… » (21 avril 2022)

L’avis de Henri JUNG (Mouguerre)
Sentiment de culpabilité
« Il s’agit évidemment du sentiment de culpabilité obsédant malgré le jugement de l’homme » (19 janvier 2021) »

Jazzi dit: à

Fin de billet tragique pour cause de décès de Sempé !

bouguereau dit: à

pour moi le génious loki de son domus c’était la hauteur des plafonds..jamais vu de plafond aussi haut en bédé..il fascinatussait raïzère qui l’a beaucoup copié

bouguereau dit: à

Si non, ne pas oublier

le fénechui wiki..

bouguereau dit: à

faut laisser la place pour que le dragon puisse passer..et les sarmat..le génius loci torse nu c’est moi qu’il dit vladimir

bouguereau dit: à

Cela bien à part, Genius Loci médiatisant les actions de l’utilisateur :

du chiqué de white cube de merde..ça oui par exemple c’est du génius loci de datamining..complétement con..et complétment loki..havec un k
https://tjukanovt.github.io/notable-people

bouguereau dit: à

@SEMPE EST MORT
Et un girondin s’en va

pas mal..sempé était lun des rares français du niouyorkère..c’est l’un des derniers à rené coscini..havant la bascule à charlot en lowbrow pour la france..la bédé en machinirie a racourssisment de cydevant..et de machine à bourgeois à pognon haussi sacrénom..lalbum de bédé c’est du pognon quil dit michel édouard

bouguereau dit: à

Je ne vois pas très bien la necessite de s’afficher en défenseur de la S ou de la CT, sauf à jouer les chevaliers blancs (?) à leurs égards . Ce qui n’est je crois pas le cas

c’est certain meussieu courte qu’en meussieu prope on a vu plus patent on frotte on frotte et c’est dplus en plus nouar qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

platitude et bâclage, avez-vous dit du présent billet… Et comment ! c tjs un peu le cas, en août ici, vous savez

un peu..fog aurait rajouté quelques antisémites et framassons sous le soleil caniculant..mais langoncet a faux..lafamapoil c’est trop clivant..peut être chez polo..en février

Bloom dit: à

Sempé, semper virens.

Bloom dit: à

Le capitalisme n’est pas un régime, mais un système économique.

Bloom dit: à

ce livre abscons

pas plus que le William Wilson de Poe, rose, et foutrement distrayant. Rares sont les œuvres où l’on mentionne John Coetzee deux fois, et où l’on parle d’un des hauts lieux de la bulle parisienne, le Rostand, en face du Luxembourg.
Le double se dit ‘dead ringer’ en anglais, car l’on raconte que rencontrer son sosie est annonciateur de sa propre mort (ce qui, en toute logique, devrait mener à la disparition des deux sosies).

renato dit: à

Paul, Gianfranco Calligarich n’est vraiment pas l’auteur d’un seul livre. Il y a aussi: Posta prioritaria; Privati abissi; Principessa; La malinconia dei Crusich; Quattro uomini in fuga.
Je lis maintenant Una vita all’estremo

Marie Sasseur dit: à

« Qui était là avant ? Il n’est pas de piéton de Paris qui ne se soit jamais posé la question en s’arrêtant devant un immeuble qui lui rappelait quelque chose ou quelqu’un. »

C’est une idée du jardin du Luxembourg et d’une écharpe rouge qui me fait rouvrir ce livre magnifique, contenant cette définition
« Un piéton de Paris se dit travel- writer. »

https://images.epagine.fr/819/9782843238819_1_75.jpg

Jazzi dit: à

« Qui était là avant ? Il n’est pas de piéton de Paris qui ne se soit jamais posé la question en s’arrêtant devant un immeuble qui lui rappelait quelque chose ou quelqu’un. »

Oui, mais le léZard de Paris aimerait tant pouvoir revenir après !

bouguereau dit: à

Le capitalisme n’est pas un régime, mais un système économique

ça dépend dta tranche d’impot qu’il dit stéfane pladza

bouguereau dit: à

..et polo n’est pas un cancrelat

Marie Sasseur dit: à

« Qui était là avant ? Il n’est pas de piéton de Paris qui ne se soit jamais posé la question en s’arrêtant devant un immeuble qui lui rappelait quelque chose ou quelqu’un. »

« Que m’importe de ne pas savoir le chinois- il me suffit de savoir que Chou En Laï a habité au 17 de la rue Godefroy( XIII) quand il était étudiant. Parfois la mémoire s’encombre de ce que l’on voudrait jeter mais comment faire? J’aimerais tant passer et repasser square Achille-Leon (III) sans penser que Sadi Carnot fonda la thermodynamique par l’écriture de ses Réflexions sur la puissance motrice du feu, mais c’est impossible- c’est gravé à jamais »
Ibid

Marie Sasseur dit: à

 » C’est à cause que tout doit finir que tout est si beau » Ramuz

« C’est quelque chose qui m’a toujours bouleversé et que je regarde avec attention quand je marche dans Paris. Comment une ville a envie d’être lue et de se créer une mémoire dont elle est fière, et dont elle a envie de garder trace. C’est d’abord ça la présence des morts, c’est d’être à un coin de rue, et de se rendre compte qu’un poète ou un écrivain a vécu dans cet immeuble. Tout d’un coup, il y a tout un monde qui surgit. »
Laurent Gaudé

https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/paris-mille-vies

rose dit: à

Laurent Gaudé,

Comme à Saint Paul de Vence.

Marie Sasseur dit: à

Génie des lieux

Ceux qui restent.

Ce texte d’un géographe, capable de faire parler des lieux; comme un sourcier, en profondeur. Il est paru en fin de son recueil » de très légères oscillations », souple titre  » le génie des lieux: lieux-dits et lieux maudits  »

https://www.philomag.com/articles/ceux-qui-restent

Marie Sasseur dit: à

Correction,  » une très légère oscillation « , ed. Équateur, 2017

Marie Sasseur dit: à

souple titre, …oui, lol

Jazzi dit: à

« square Achille-Leon (III) »

Aucun square de ce nom là dans le 3e arr. ni ailleurs dans Paris, Marie Sasseur.
Vous auteur doit confondre avec le square Léopold-Achille ?

rose dit: à

Toi y en a confondwe, Bwana, avec le grand pouète Paul Léopold Senghor ?
Un afouicain à Paouis.

« Non au contact tactique : sommes pas pouets. »

Allez bisous, mes bébés, je rimailleur,

Votwe ouose,

Marie Sasseur dit: à

@ »Aucun square de ce nom là dans le 3e arr. ni ailleurs dans Paris, Marie Sasseur. »

Vais voir, as soin as possible, sous huitaine, si je me suis gouree en recopiant cet extrait la nuit dernière, au clair de la lune…

Plus intéressée que j’étais, par le génie du lieu:

« Sadi Carnot fut largement influencé par son père, scientifique lui-même, qui l’encouragea à cultiver son intérêt pour les sciences. Après de brillantes études supérieures à l’École polytechnique de Paris, il entra dans l’armée à Metz, mais regagna vite Paris, en janvier 1819, en tant qu’officier d’état-major, avant de devenir cadre de réserve. Carnot fréquenta alors les milieux musicaux, littéraires et scientifiques, et commença des recherches qui l’amenèrent à publier, en 1824, les célèbres Réflexions. »
Encyclopédie universalis.

Marie Sasseur dit: à

Asap.

bouguereau dit: à

salman suriné..en vla hun du génie du ventre dla littérature..un copin davéroèsse ne peut être complétment méchant

bouguereau dit: à

putain y’a des sarmat qui son tombé ici et là..faut rconnaite que c’est hassez chirurgical

Jean Langoncet dit: à

@« Guerre n’est pas un texte à part entière mais le résultat d’une fabrication éditoriale. »

Céline, quand même … “comment osez-vous !!!” qu’elle s’indigne Greta

Janssen J-J dit: à

une grande partie de pécheurs d’islande a été composée à Rochefort/mer… Paimpol, c’était juste pour la fin du roman et le corrigé des épreuves.
Bàv,

François Batier dit: à

Souvenir aussi de l’ethnologue Tina Jolas, née à Bar-sur-Aube en 1929, qui fut durant trente ans la compagne de René Char.

Janssen J-J dit: à

C’est compliqué, comme problématique.

rose dit: à

Elle fut l’épouse du poète André du Bouchet, qui ne se remit pas de la séparation, Points de vue et images du Monde, puis la compagne de René Char y compris en dépôt de ses autres conquêtes.
Les mystères de l’attachement.

rose dit: à

Tina Jolas a eu deux enfants, Paule et Gilles avec André du Bouchet.

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