de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jean-Jacques Sempé

Pour saluer Jean-Jacques Sempé

L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.

Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.

Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.

Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.

    Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.

Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.

Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.

Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.

Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le  New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.

Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre  est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.

… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».

 La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…

En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».

Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.

«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/  Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »

Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ».  Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.

L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.

Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».

L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :

« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »

Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.

(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)

Cette entrée a été publiée dans arts, vie littéraire.

1509

commentaires

1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé

et alii dit: à

Cette date se repose sur la décision du roi Louis XIII. En effet, pour remercier de la naissance annoncée du futur Louis XIV, il consacra officiellement le pays à la Vierge Marie en 1638. De la sorte, il a instauré les processions du 15 août, jour de fête nationale.

renato dit: à

Par exemple, l’anglais et l’italien ont conservé paintress et pittrice, le français devrait réintégrer peintresse

D. dit: à

renato dit: à
Il serait grand temps que l’humanité apprenne à vivre dans un monde sans dieu-x.

Quand vous serez devant Dieu, écrasé par l’infini regret de l’avoir offensé, vous Lui en reparlerez.

closer dit: à

Classement de Shanghai…

Dans les 25 premières universités du monde, 22 sont américaines, britanniques ou canadienne (une, Toronto)…On va encore nous dire que les critères sont biaisés, que ceci, que cela…mais je vois mal les chinois mettre en valeur le monde anglo saxon pour le plaisir. Donc, ce classement veut dire quelque chose, malheureusement. (Paris Saclay à la 16ième place)

et alii dit: à

en français, il y a des hommes qui s’appellent
jean marie; ce n’est pas clair

renato dit: à

Il faudrait m’expliquer comment une image de fiction créé pour rassurer les enfants peut avoir un réel infini regard.

renato dit: à

Déjà, c’est quoi un infini regard, au juste ?

et alii dit: à

on pronoce le A de aoutat!

Bolibongo dit: à

jean marie; ce n’est pas clair

Et ça vous frétille le mourmoulou?

Bolibongo dit: à

le français devrait réintégrer peintresse…

Une maîtresse peintresse, pleins feux à Locarno!

Jazzi dit: à

Douceur et tendresse des artistes.
Après Sempé, le léZard est aller se ressourcer auprès de François T.

rose dit: à

Fini Jours de colère de Sylvie Germain.
Tout est dit :
Marie, chacun des neuf fils en second prénom s’appelle Marie.
La faim tenaillante liée férocement à la tendresse.
Ils partent tous vers la ville sauf 3 pour des raisons variées.
Le vieux a toujours été vieux et mauvais : nota, on peut ne pas être mauvais, jeune ou vieux et ne pas le devenir.

P.S : pas aisément, je le conçois, mais les filles y arriveront.

P.P.S : transgenres pour les bonobos ; moij. reste une fille/femme/vieille.

P.P.P.S : aujourd’hui, c l’Assomption.

bouguereau dit: à

Une maîtresse peintresse, pleins feux à Locarno!

en tout un squadriss suisse a bzoin d’otorization et dauweis

rose dit: à

Explication wikiesque :
« L’Assomption, appelée Dormition dans la tradition orientale, est la croyance chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, autrement dit « montée au ciel », au terme de sa vie terrestre. » Wikipédia

Ita est. Autrement dit, l’Assomption est la béatitude. Un état bienveillant.

bouguereau dit: à

moij. reste une fille/femme/vieille

reuzment y reste y’a les connes et les cons d’autor qu’il dirait keupu

Jacques dit: à

C’est bien d’aller se ressourcer auprès des morts quand on est vieux.

closer dit: à

Le 15 août, bonne occasion de revoir peut-être la plus belle Madone de l’histoire de la peinture, son regard mélancolique (celui de la Fornarina Renato?) et ses putti…

Vassili Grosman a écrit une belle méditation sur la Madone Sixtine. Elle a inspiré aussi Chalamov. Même à travers Raphaël, on ne sort pas des russes, bons ou méchants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Madone_Sixtine

bouguereau dit: à

Un état bienveillant

à la salette elle a dit que poutine rmettrait tout d’équerre

bouguereau dit: à

Donc, ce classement veut dire quelque chose, malheureusement.

que cloclo keupu smet tout prés du radiateur pendant la canicule

bouguereau dit: à

Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout

dans le parlé dla loire..plutôt une manière bien a elle de prononcer on disait « du poignon »..ça avait plus de mache dans la main.. »poignon » et la bouche pleine et le froissement..le cri du biftons

bouguereau dit: à

Être homosexuelle femme, pas au point encore.
L’impression première d’une grosse singerie des hommes, mais à affiner +++.
Sont peut-être descendues des bonobos elles aussi.
En tout cas très caricaturales

les dessins dpress c’est un peu phini..pourquoi srait la bonne question à sposer lassouline..rose sen donnerait moins du mal à faire l’engin plein dpoil

Amanda Lire dit: à

Jean-Yves Masson
50 min sur facebook :
Un article remarquable, paru dans Le Monde, de Nedim Gürsel, romancier turc qui vit depuis de longues années en France, élève d’Etiemble et auteur, notamment, de travaux sur la figure de Mahomet dans la littérature. Nedim Gürsel sait ce qu’est une fatwa et quel danger il y a pour un écrivain à se heurter aux intégristes religieux : son roman « Les filles d’Allah » lui a valu un procès en Turquie.
Ce qui est en question, avec « Les Versets sataniques » comme avec d’autres livres, c’est le droit à la fiction, c’est la légitimité de l’art du roman. Pas moins. La mollesse des réactions politiques officielles, et notamment de celle de la ministre de la culture, mais aussi la très douteuse mise en cause du livre (jugé « controversé » sur la radio de service public), prouvent que cet enjeu n’est pas perçu ou peut-être ne fait plus l’unanimité, même dans une démocratie comme la nôtre.
C’est pourquoi ce texte de Nedim Gürsel me paraît salutaire.
__________
« Au moment où j’écris ces lignes, Salman Rushdie se bat contre la mort qui le guettait depuis trente-trois ans déjà, pour avoir écrit un roman, « Les Versets sataniques », accusé de blasphème par la fatwa de l’imam Khomeyni. Auparavant, le grand écrivain humoriste Aziz Nesin, qui avait pris l’initiative d’éditer « Les Versets sataniques » dans mon pays, la Turquie, avait échappé à une tentative d’assassinat perpétrée par des islamistes fanatiques.
Aussi paradoxal que cela paraisse, ce roman, qui a fait couler beaucoup d’encre et pas mal de sang, dont celui de son auteur aujourd’hui même, n’est pas à proprement parler un roman sur Mahomet, ni sur l’islam. Le Prophète est certes l’un de ses personnages sous le nom de Mahound, mais le récit a plusieurs axes, une trame complexe et une forme narrative que l’on peut qualifier de postmoderne. Voire de comédie burlesque. Les deux parties relatives à la révélation et à la conquête de La Mecque par les musulmans, intitulées « Mahound » et « Jahilia », sont structurées comme un rêve que fait l’un des principaux personnages, dont le nom renvoie explicitement à l’archange Gabriel du Nouveau Testament et du Coran : Gibreel Farishta.
Le roman raconte les aventures quelque peu rocambolesques de ce personnage qui, orphelin comme Mahomet, devient une star du cinéma indien et de son alter ego, Saladin Chamcha. Celui-ci est le fils d’un homme d’affaires fortuné de Bombay qui porte un regard rationnel sur l’islam et n’en suit pas toutes les règles qui lui paraissent trop contraignantes. Il envoie Saladin en Angleterre pour qu’il fasse des études et s’intègre dans la société occidentale. Saladin épouse Pamela, une Anglaise, mais ne renie pas pour autant sa culture et ses racines.
« Les Versets sataniques » est donc un roman sur l’exil et l’identité. Sur l’amour aussi, et pas seulement platonique. L’érotisme est l’un des axes du récit. Mais c’est surtout un roman sur Londres, métropole cosmopolite et accueillante qui fascine les anciens colonisés. L’auteur excelle dans les descriptions de la capitale du Royaume-Uni, Babylone de la modernité, et le lecteur y découvre le passé et le présent d’une ville énigmatique qui accueille les migrants tout en les marginalisant.
L’itinéraire de Saladin ressemble à celui de Salman Rushdie, si l’on en croit son autobiographie, « Joseph Anton ». Le conflit entre le père et le fils est d’ordre religieux dans le roman, tandis que dans l’autobiographie il est plutôt question d’admiration. Devenu athée, Saladin se révolte contre son père, qui découvre, en vieillissant, sa vocation spirituelle.
Ce n’est peut-être pas le moment de faire une analyse littéraire approfondie du roman, inspiré également du récit de Tabari (839-923), auteur d’ « Histoire des prophètes et des rois », la seule source qui révèle l’existence des versets dits « sataniques » dans le Coran à propos de Lat, Uzza et Manat, les déesses préislamiques de la Kaaba, alors que son auteur se bat contre la mort. J’espère que le grand romancier survivra pour écrire encore de belles histoires. Et qu’il se battra, comme il l’a toujours fait, pour la liberté d’expression. Car, comme chacun sait, il n y a pas de création sans liberté. Au nom de celle-ci et en tant que romancier, et notamment en tant qu’auteur des Filles d’Allah, qui a été poursuivi en justice pour blasphème et soutenu par Rushdie, je défendrai le recours à la fiction pour parler notamment du Prophète de l’islam sans me soucier du fait que le considérer comme un personnage de roman le désacraliserait.
Les passages du roman de Rushdie relatifs à Mohamet sont en fait une transposition du texte de Tabari, un détournement de la biographie du Prophète et non son imitation, ni sa répétition. Il faut admettre qu’un romancier, en puisant dans les récits historiques ou religieux, a le droit de créer des personnages, y compris des prophètes pour en faire des protagonistes d’une parodie, voire d’une farce burlesque. C’est ce qu’a fait Salman Rushdie et rien d’autre. Je lui laisse la parole pour faire la part des choses et se défendre :
« Peut-être seront-ils aussi d’accord pour reconnaître que le tapage fait autour des Versets sataniques n’avait au fond qu’un but : savoir qui devrait détenir le pouvoir sur le grand récit, l’Histoire de l’Islam, et que ce pouvoir doit appartenir en part égale à tout le monde. Que, même si mon roman n’en avait pas la compétence, il représentait une tentative, qui n’était pas moins importante, de raconter à nouveau l’Histoire. »
Nedim Gürsel, écrivain, directeur de recherche émérite au CNRS. Son dernier ouvrage paru en France : « Voyage en Iran. En attendant l’imam caché » (Editions Actes Sud, 2022)

Bolibongo dit: à

ça vous frétille le mourmoulou?

Le mourmoulou est ambidextre et hermaphrodite, qu’on se le dise!:)

bouguereau dit: à

« Leblogdeceline » est détenue par une maquilleuse, point conne

t’es méchant..je crois qu’on a pas beaucoup écrit sur cette « préemption »..y’avait 2 céline dans ma classe de cm2..ma parole elle devait havoir redoublé 5 fois..des nichons comacs qu’elle nous montrait à nous les puceaux..elle avait rien du tout dun louis ferdinand..elle nous apprenait que savoir lire et compter sacrénom c’était pas ltout dans la vie

Clopine dit: à

Est-ce l’âge ? La trahison et l’humiliation subies désormais ? Je suis moins indulgente qu’autrefois, agacée bien plus souvent. Ce matin, sur France Cul, visite de la maison de Tante Léonie. L’intervenante place le jour où « on mange une heure plus tard » le dimanche. Manque de bol, c’est le samedi. Bastianelli est mieux, évidemment, mais comme à chaque fois, pas un mot sur le pourquoi de Combray, aucune hypothèse avancée, alors qu’on sait que certaines scènes du « côté de chez Swann » ont eu lieu à Auteuil, non à Illiers. Certes, Proust a l’habitude de secouer le shaker, que ce soit pour ses personnages ou sa géographie, mais enfin on est en droit de se demander pourquoi il a situé son enfance à Illiers, alors qu’il n’y est allé que rarement…

Ma petite hypothèse à moi provient de certaine phrase du temps retrouvé (j’ai la flemme de rechercher) dans laquelle le narrateur avoue avoir tenté, par snobisme, de cacher aux Guermantes, Combraysiens flamboyants, que lui aussi venait de l’humble bourgade, … Je suis sûre que Proust a ressenti cette « honte » du côté Amiot de sa famille. Et que c’est par repentance de ce snobisme qu’il a situé « le côté de chez Swann » précisément à l’endroit qu’il avait ainsi renié.

Si ma petite hypothèse est bonne, quelle revanche pour la maison de Tante Léonie ! Et comme Proust aurait souri de la voir ainsi célébrée, alors qu’il l’a utilisée comme un paravent de son pier penchant, ce snobisme qu’il n’a de cesse de dénoncer dans la Recherche…

J’aimerais bien que cette hypothèse soit discutée, mais que pouic. De même, quand le sujet de la future utilisation du grenier rénové est évoqué, j’entends peu la proposition de consacrer ce grenier aux rapports pour le moins compliqué qu’Illiers entretient avec Combray… Pendant des années, Illiers n’a voulu connaître que le professeur Proust. Marcel, parisien, littérateur et homosexuel, issu d’une mère juive, était sinon honni du moins ignoré volontairement des habitants,et la transformation d’Illiers en Illiers-Combray n’était pas approuvée. Tandis qu’aujourd’hui, comme le souligne Jérôme Bastianelli, « on marche sur Proust » à chaque coin de rue.

Double revanche, donc, pour la maison petite-bourgeoise revisitée par Proust. Cela vaudrait, à mon sens, un brin d’exploration. Mais là encore, que pouic.

Jacques dit: à

Entre un tueur et un dessinateur, je choisis toujours le dessinateur.
JE SUIS CHARLIE.
Entre un écrivain et un assassin, je choisis toujours l’écrivain.
JE SUIS SALMAN RUSHDIE.

Jazzi dit: à

Tache d’huile ou contamination de la connerie ?

« La créatrice de la saga Harry Potter a été visée par des menaces provenant d’un internaute sur les réseaux sociaux. La police britannique a indiqué, dimanche 14 août, enquêter sur une menace présumée dont J. K. Rowling dit avoir été la cible sur Twitter après l’attaque au couteau contre Salman Rushdie aux États-Unis. J. K. Rowling avait réagi à l’agression de l’auteur des Versets sataniques en se disant « écœurée » sur le réseau social, ajoutant espérer son prompt rétablissement.
Un utilisateur, qui se présente sur son profil comme un étudiant et militant politique basé à Karachi au Pakistan, avait alors répondu : « Ne t’inquiète pas, tu es la prochaine. » Le tweet a ensuite été supprimé, mais J. K. Rowling a posté une capture d’écran, interpellant Twitter sur de possibles violations de ses règles. »

et alii dit: à

on ne sort pas des russes,
Nâzım Hikmet Ran (prononcé [na:.ˈzɯm hicˈmet]), né le 21 novembre 19011,2 à Salonique, et mort le 3 juin 1963 à Moscou, est un poète turc, puis citoyen polonais, longtemps exilé à l’étranger pour avoir été membre du Parti communiste de Turquie.
il a été en russie où il est mort,malgré son voeu;
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A2z%C4%B1m_Hikmet
nous avons tous lu en français de ses poèmes

Bloom dit: à

Quel jeu joue Le Monde? D’un côté la publication de N. Gürsel, de l’autre valide des commentaires ouvertement anti-Rushdie au bas du billet de G.Kepel.
Attention, danger.

bouguereau dit: à

de l’autre valide des commentaires ouvertement anti-Rushdie

te viendrais tu à l’idée den charger lassouline?..t’es un sot kabloom..attation danger

et alii dit: à

S.R.
ET LE PEN CLUB RAPPORT2 PAR P.assouline:
« S.R. et le pen club rapport de P.Assouline:
 » Il s’avère d’ailleurs que la plupart de ces auteurs offusqués ne connaissent Charlie que par ses couvertures. Salman Rushdie les a justement tweetés à la Pirandello comme « six auteurs en quête de notoriété” et traités de « mauviettes » ou de « fiottes » selon les traductions (The award will be given. PEN is holding firm. Just 6 pussies. Six Authors in Search of a bit of Character) avant de mettre un peu d’eau dans son vin. Pas étonnant que Rushdie ait réagi aussi vivement car lui n’a pas oublié la frilosité teintée de lâcheté de nombre de ses confrères de langue anglaise lorsque sa tête fut mise à prix par l’Iran.

Maintenant, ils sont plus de cent cinquante, bientôt deux cents. C’est un écho de plus, un reflet de plus, de l’incompréhension américaine vis à vis de la conception républicaine que les Français ont de la laïcité et de la liberté d’expression, du sens de l’autodérision, du goût de la provocation, de la tradition de la satire, de l’humour français, du second degré à la française. La liberté, quoi. Car non seulement ces écrivains jugent Charlie islamophobe, et cette récompense susceptible d’attiser la haine contre les musulmans « déjà victimisés par la société française », mais il en est parmi eux pour le juger également raciste, antisémite, haineux, facho, si l’on croit leurs déclarations et tweets divers
https://larepubliquedeslivres.com/choques-par-charlie-des-ecrivains-americains-cote-de-la-plaque/
« 

bouguereau dit: à

Entre un tueur et un dessinateur, je choisis toujours le dessinateur.
JE SUIS CHARLIE.
Entre un écrivain et un assassin, je choisis toujours l’écrivain.
JE SUIS SALMAN RUSHDIE

t’es surtout un povre con keupu..si tous les abrutis s’épargnaient de défende les cause a défende elles se défendraient presque toute seule

bouguereau dit: à

J. K. Rowling avait réagi à l’agression de l’auteur des Versets sataniques en se disant « écœurée » sur le réseau social, ajoutant espérer son prompt rétablissement

..c’est toutafé une grande voie de la littérature qui s’en interesse fort oportunément..la céline point conne

et alii dit: à

villes refuges et S.R.
A l’initiative du Parlement international des écrivains, présidé par

Salman Rushdie, plus de quatre cents villes d’Europe ont adopté une charte des villes refuges en faveur des écrivains persécutés. C’est au cours d’une réunion tenue le 31 mai à Strasbourg que le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe (qui regroupe plus de 400 villes appartenant à ses 34 Etats membres) a adopté à l’unanimité cette charte élaborée par le Parlement international des écrivains (PIE), en collaboration avec Fernando Martino Lopez, maire d’Almeria (Espagne) et rapporteur du projet. Cette charte prévoit la signature d’une convention entre chaque ville et le PIE, au terme de laquelle les villes s’engagent à accueillir un écrivain parrainé par le PIE en lui fournissant un logement et une bourse mensuelle d’environ 10 000 F. Les premiers écrivains bénéficiaires de cet accord sont la Bangladaise Taslima Nasreen et l’Algérien Mohammed Magani, qui s’installent tous deux ces jours-ci à Berlin. Le réseau des villes refuges, dont l’idée avait été lancée en novembre dernier à Strasbourg par Salman Rushdie, Daniel Tarschys (secrétaire général du Conseil de l’Europe) et Catherine Trautmann (maire de Strasbourg), compte déjà Almeria, Amsterdam, Berlin, Caen, Göteborg, Helsinki, Strasbourg et Valladolid.
https://www.liberation.fr/livres/1995/06/08/villes-refuges-pour-ecrivains_135202/

bouguereau dit: à

J’aimerais bien que cette hypothèse soit discutée, mais que pouic

ha bonne clopine..sinon polo qui s’hinteresse de manière désinteressée à la litterature..même toi sinon les hestoires de couilles de juif..note on sdemande si par les temps qui courent c’est pas aristocratique qu’il dirait msieu courte

bouguereau dit: à

Salman Rushdie, plus de quatre cents villes d’Europe ont adopté une charte des villes refuges en faveur des écrivains persécutés

pour ceux qu’ont dla mémoire..qui sont pas alzeimeur comme toi renfield..ça fait rire

bouguereau dit: à

Tache d’huile ou contamination de la connerie ?

faut faire -trés- gaffe a pas ête convaincant a ses dépends baroz..

et alii dit: à

https://www.letemps.ch/opinions/eclairage-villes-refuges-contre-tyrannie-pensee-unique
Les seuls territoires que nous soyons habilités à représenter, notre charte rédigée par Salman Rushdie les décrit ainsi: «Les écrivains sont les citoyens de plusieurs pays bien délimités de la réalité observable, le royaume infini de l’imagination, la terre à moitié perdue de la mémoire, les fédérations du cœur à la fois brûlantes et glacées, les états unis de l’esprit (calmes et turbulents, larges et étroits, réglés et détraqués), les nations célestes et infernales du désir, et – peut-être la plus importante de toutes nos demeures – la république sans entraves de la langue.»
https://www.letemps.ch/opinions/eclairage-villes-refuges-contre-tyrannie-pensee-unique

D. dit: à

Ap 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab
Apocalypse de saint Jean

Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit,
et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire.

Un grand signe apparut dans le ciel :
une Femme,
ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds,
et sur la tête une couronne de douze étoiles.
Elle est enceinte, elle crie,
dans les douleurs et la torture d’un enfantement.
Un autre signe apparut dans le ciel :
un grand dragon, rouge feu,
avec sept têtes et dix cornes,
et, sur chacune des sept têtes, un diadème.
Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel,
les précipita sur la terre.
Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter,
afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.
Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle,
celui qui sera le berger de toutes les nations,
les conduisant avec un sceptre de fer.
L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,
et la Femme s’enfuit au désert,
où Dieu lui a préparé une place.
Alors j’entendis dans le ciel une voix forte,
qui proclamait :
« Maintenant voici le salut,
la puissance et le règne de notre Dieu,
voici le pouvoir de son Christ ! »

D. dit: à

1 Co 15, 20-27a
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
Car, la mort étant venue par un homme,
c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.
En effet, de même que tous les hommes
meurent en Adam,
de même c’est dans le Christ
que tous recevront la vie,
mais chacun à son rang :
en premier, le Christ,
et ensuite, lors du retour du Christ,
ceux qui lui appartiennent.
Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort,
caril a tout mis sous ses pieds.

et alii dit: à

Si comme l’a écrit Gilles Deleuze, l’une des fonctions de la fiction est «d’inventer un peuple qui manque», alors c’est ce peuple que nous représentons, c’est de ce peuple dont nous sommes le parlement, le parlement d’un peuple qui manque. Ce peuple qui manque, il y a bien des manières de le représenter: c’est le peuple kabyle, endeuillé aujourd’hui après l’assassinat de Matoub Lounès, qui lutte pour une Algérie plurielle et multilingue. Le peuple qui manque c’est aussi le peuple palestinien dans sa longue marche vers la paix, mais c’est bien d’autres choses encore, le petit peuple des Yanomani d’Amazonie qui disparaît jour après jour, cerné par les flammes et le grand peuple des réfugiés de toutes races et de toutes nationalités, les déplacés, les apatrides, c’est enfin le peuple ogoni dont les grandes compagnies pétrolières alliées à la dictature militaire détruisent la terre et l’environnement et tous les peuples du Nigeria qui se reprennent aujourd’hui à espérer après la mort d’Abacha, l’assassin de Ken Saro Wiwa.
https://www.letemps.ch/opinions/eclairage-villes-refuges-contre-tyrannie-pensee-unique

D. dit: à

Clopine, c’est la charoulette de la langue proustienne.

D. dit: à

Lc 1, 39-56
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle.

D. dit: à

Eh bé oui.

et alii dit: à

D, le concept de « ville refuge est antérieur aux évangiles

D. dit: à

Vive le 15 août !
Bénie soit la Sainte Vierge Marie !

Phil dit: à

Quel jeu joue Le Monde ?

Son commentarium ouvert seulement aux abonnés depuis sa création n’est plus lisible pour les non-abonnés depuis un an, dear Bloom. Que demande le peuple ? Les portes du pénitencier se referment.

Jazzi dit: à

« le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. »

Jésus était un révolutionnaire sans culotte, D. ?

Bloom dit: à

?..t’es un sot kabloom..a

La ferme, l’excrémentiel.
Colle-toi au Q tes persiflages à la mords moi le noeud de morpion-sangsue, groscon.con.
je te croise, je t’anéantis hiroshima, lavette.

MC dit: à

Pas 1638, mais 1636, pour le Voeu de la Vierge, Et Alii.
Richelieu au Roi, le 19 Mai 1636.
 » On prie Dieu à Paris, par tous les couvents, pour le succés des armes de Votre Majesté.On estime que si eklle trouvait bon de faire un voeu à la Vierge avant que ses armées commencent à travailler, il serait bien à propos…Un redoublement de dévotion envers la Mère de Dieu ne peut produire que d excellents effets… »
Le vœu est approuvé deux jours plus tard.
Le 15 Aout l’espagnol atteint Pontoise, le 29 Septembre, c’est la bataille de Corbie.
Et la Vierge? La superbe piéta de Coustou complétée d’un tableau de Philippe de Champaigne toujours existant sera l’œuvre du règne suivant!

Marc Court dit: à

Il me semble que Mimouni dans son Proust dit des choses sensées sur ces lieux à géométrie variable dans le souvenir de Proust. MC

bouguereau dit: à

ce secours à bonne clopine th’onore msieu courte quelle dit la sainte vierge

bouguereau dit: à

sera l’œuvre du règne suivant!

la sainte vierge soutnant poutine..cela ne se peut

bouguereau dit: à

La ferme, l’excrémentiel

ta ptite rage va falloir que tu t’assoies dsus comme dab.com kabloom..et les menaces fisic..ma mère m’a habsolument hhhhhinterdit d’en faire

bouguereau dit: à

Jésus était un révolutionnaire sans culotte, D. ?

..elle était normal..sinon ça aurait jazé et on aurait trace baroz

bouguereau dit: à

n’est plus lisible pour les non-abonnés depuis un an, dear Bloom

abonnés je n’savais même pas quelles existâtencore..les seuls commentaires que je lis sont ceux du figaro..marine et poutine y dépense plus cher que pour le figaro pour y écrire larticle..et c’est pas dla fèque niouz

Bloom dit: à

Aout 1947: 10 millions de migrants entre les nouveaux états du Pakistan occidental/oriental & l’Inde.

Après deux siècles de présence coloniale et 90 ans d’administration impériale, le gouvernement britannique donne 5 semaines à Sir Cyril Radcliffe, un avocat anglais qui ne connaissait rien à l’Inde & n’avait jamais voyagé plus loin que Paris, la mission de tracer les frontières entre les deux états et découper le Pendjab et le Bengale, les deux provinces les plus dynamiques et démographiquement intriquées de la péninsule.

« …He got down to work, to the task of settling the fate
Of millions. The maps at his disposal were out of date
And the Census Returns almost certainly incorrect,
But there was no time to check them, no time to inspect.. »

-WH Auden’s Partition

Le 9 août, il soumet son plan de partage.
Le 14, le Pakistan (‘pays des purs’), à majorité musulmane devient indépendant.
Le 15, l’Inde devient indépendante.
Le 17, le plan de partage devient officiel.
Le 18, Radcliffe rentre en Angleterre. Il ne mettra jamais plus les pieds dans le sous-continent.

Subséquemment, les violences entre musulmans et hindous/sikhs font entre un et deux millions de victimes.
Suivent deux guerres indo-pakistanaises (1965, 1971), la dernière donnant naissance au Bangladesh, ex-Pakistan oriental.
Depuis 1998, les deux pays sont dotés de l’arme atomique.
La question du Cachemire n’est toujours pas réglée. Des échanges d’artillerie sporadiques et de faible intensité ont lieu entre les deux armées le long de la ligne de contrôle, sur le champ de bataille le plus élevé au monde, le glacier de Siachen, dans le Karakoram, à plus de 6 000 m d’altitude.
Il y a quelques mois, les combats entre soldats chinois (alliés du Pakistan) et indiens ont fait plusieurs morts à la frontière himalayenne entre les deux pays.

Dans Les Enfants de minuit, Rushdie offre une vision mythico-historique de l’accession de l’Inde à l’indépendance:

“I was born in the city of Bombay… once upon a time. No, that won’t do, there’s no getting away from the date: I was born in Doctor Narlikar’s Nursing Home on August 15th, 1947. And the time? The time matters, too. Well then: at night. No, it’s important to be more… On the stroke of midnight, as a matter of fact. Clock-hands joined palms in respectful greeting as I came. Oh, spell it out, spell it out: at the precise instant of India’s arrival at independence, I tumbled forth into the world. There were gasps. And outside the window, fireworks and crowds. A few seconds later, my father broke his big toe; but his accident was a mere trifle when set beside what had befallen me in that benighted moment, because thanks to the occult tyrannies of those blandly saluting clocks I had been mysteriously handcuffed to history, my destinies indissolubly chained to those of my country. For the next three decades, there was to be no escape. Soothsayers had prophesied me, newspapers celebrated my arrival, politicos ratified my authenticity. I was left entirely without a say in the matter.(…) »

La nouvelle du grand écrivain paistanais Sadat Hasan Manto, Toba Tek Singh, offre quant à elle une vision puissamment satirique de la Partition du sous-continent. Le début:

‘Two or three years after the 1947 Partition, it occurred to the governments of India and Pakistan to exchange their lunatics in the same manner as they had exchanged their criminals. The Muslim lunatics in India were to be sent over to Pakistan and the Hindu and Sikh lunatics in Pakistani asylums were to be handed over to India. (…)’

A chacun son 15 août.

Bloom dit: à

Fais pitié, le morpion-sangsue. Richte mayn tokhes, fak.

Jacques dit: à

Pourquoi monsieur Pierre Assouline laisse-t-il ce répugnant bouguereau sévir sur son blog ?
Quelle pauvre et immonde créature sans esprit se cache derrière ce vulgaire pseudo ?

et alii dit: à

QUIs’est intéressé à la popularité du prénom Virginie comme Paul et Virginie 1788, (y compris en toponymie) (monsieur Court sait peut-être)

Patrice Charoulet dit: à

Des alias, hélas !

Sur la Toile les pseudos pullulent. C’est un immense fléau. Le faux nom permet les calomnies,les lynchages, tous les racismes, les injures les plus répugnantes…
Sur de nombreux blogs, ils sont permis par les modérateurs. Sur le blog de Philippe Bilger, par exemple la moitié des commentateurs ont un pseudo, parfois même sont autorisés à changer de pseudos sans prévenir, l’autre moitié signent de leur vrai prénom et de leur vrai nom.
Un blog a de quoi surprendre : le blog littéraire de Pierre Assouline pourtant censé parler de littérature, même si tous les sujets peuvent être abordés sans aucune censure. Sur des sujets littéraires, on ne comprend pas bien ce que les peuvent craindre en ne se masquant pas. Or, 99% des commentateurs ont de faux noms. Pas moi, en tout cas.
Dans ce domaine, il faut louer Facebook. J’ai près de 3000 amis, et 99% ont leur vrai nom et peuvent ajouter , leur métier, leur ville, leur photo, leurs amis, leurs goûts, leurs textes…Facebook , je le dis en passant, a bien d ‘autres avantages, que vous decouvrirez en y allant.

rose dit: à

Salman Rushdie né le 19 juin 1947 à Bombay.
Et pas un 15 août.

rose dit: à

De Dominique Lapierre Cette nuit la liberté raconté la partition entre Inde et Pakistan. 1947.

Jean Langoncet dit: à

@Sur des sujets littéraires, on ne comprend pas bien ce que les peuvent craindre en ne se masquant pas

Candide Charoulet, permettez-moi de rappeler que le talent, en littérature, surtout en littérature, le genre romanesque en particulier, constitue une menace majeure qu’il faut savoir contenir. Souvenez-vous de ces propos dont on ne peut soupçonner leur auteur d’être un dangereux ayatollah lanceur de fatwas : «  »Aucun appareil critique ne tient le coup devant le torrent célinien »
https://www.europe1.fr/culture/debat-faut-il-republier-les-pamphlets-de-louis-ferdinand-celine-3543137

Jean Langoncet dit: à

La liberté d’expression, mais … Antonin Gallimard a su en tirer les conséquences et a renoncé, en ce cas, à son projet de republication

Jean Langoncet dit: à

@un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout.

Cabotons donc en paix, frères humains ; une paix de dingue

Jean Langoncet dit: à

… qu’il dirait Micron le caméléon absolutiste

bouguereau dit: à

c’est qu’faut ltemps dviser

bouguereau dit: à

… qu’il dirait Micron le caméléon absolutiste

one of dze 2 poutinez’stooges..comme ils disent dans le guardian..hawhawhaw

bouguereau dit: à

Candide Charoulet

un mec qui fait la promo de facebook est haussi candide que moi qu’il dirait donald

bouguereau dit: à

Quelle pauvre et immonde créature sans esprit se cache derrière ce vulgaire pseudo ?

une main courante etc..la rdl ressert les vieux plats..de cantoche

bouguereau dit: à

Fais pitié, le morpion-sangsue. Richte mayn tokhes, fak.

que c’est mou tout ça..

Jean Langoncet dit: à

@Aucun appareil critique ne tient le coup devant le torrent célinien

Qu’à cela ne tienne. Avec Guerre, la critique a trouvé une flaque d’eau presque desséchée, un Céline à sa mesure, en quelque sorte
Rions un peu avec l’accent des autres ; bonne soirée aux pines d’huître : https://www.youtube.com/watch?v=j5-ZO2taxIY

Bloom dit: à

La Partition, de l’intérieur, d’un témoin, Kushwant Singh, Train to Pakistan, 1956.
Des témoignages: Voices from Partition, Kavita Puri, 2019.
Sur le terrain, la Partition est de l’histoire du temps présent, cf. enclave de Dahagram-Angarpota
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enclaves_indo-bangladaises

Janssen J-J dit: à

bon, il y a l’yves cochet, faut l’écouter même si on a tendance à trier ce qu’on veut pas entendre, et ne prendre que ce qui incite à croire qu’on en a encore pour longtemps avec nos enfants, hein…
https://www.youtube.com/watch?v=pRJAtj1Yz7k

Jazzi dit: à

Vu « Nope » de Jordan Peele.
Beaucoup de bruit pour rien : critique dithyrambique et bande son insupportable, pour une sombre histoire de méchant Alien dévoreur de braves terrestres.
De la science-fiction de Disneyland !

et alii dit: à

stupéfiant :la nuit passée, j’ai rêvé du mot effondrement;je ne savais plus qu’en faire, où chercher et quoi!
merci!

et alii dit: à

monsieur CHAROULET pourrait ouvrir un blog de pseudos célèbres

Phil dit: à

bande son insupportable

le film ou le popcorn, dear Baroz ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…lundi 15 août 2022 à 21 h 23 min.

…obsolètes , incompétents,!…parasites,!…

…beaucoup d’employés de tout secteurs, non pas leurs places, dans les entreprises, pour accueillir et vendre les compétences, promotions, des services auxquels ils sont confrontés ou placés aux fonctions des entreprises.

…à croire, qu’ils sont tous maffieux de clans de Judas participatifs,!…

…l’état un clan dominant, avant les lois,!…aucune expérience entre les produits,!…finitions et historiques à jours et manipulations en exercices,!…

…catastrophes d’employés fictifs, à l’avenir.
…comme dans les pays  » obscurantistes « , avec de l’argent à laisser dans le portefeuille, aux frontières  » abyssales « !…
…parasites, parasites,!…il en restera toujours quelques choses de traces, de profits aux paradis fiscaux,!…
…etc.!…l’ingéniosité du fascisme latent,!…avaler les dogmes de liberté et d’incompétences éternelles,!…pour son lucre personnel-privé,!…
…judas , est tu la, Oui sous la table de Jupiter,!…
…la cuisine une passion,!…Go,!…

Jazzi dit: à

Musique grand-guignolesque destinée à nous faire sursauter sur notre siège, Phil !

Bloom dit: à

Lettre à Droupadi Murmu, nouvelle présidente de l’Union indienne, exprimant les inquiétudes d’une centaine d’écrivains, indiens et autres, au sujet de l’état actuel des droits de l’homme en Inde, envoyée ce jour par le PEN Club.
Cette lettre mentionne entre autres l’absence d’enquête sur les assassinats de journalistes depuis l’arrivée au pouvoir de M le Maudit.
Parmi les signataires: Paul Auster, John Coetzee, Kiran Desai, Louise Erdrich, Jonathan Franzen, Amitav Gosh, Siri Hustvedt, Jhumpa Lahiri, Paul Muldoon, Oran Pamuk, George Saunders, Elif Shafak, Gary Shteyngart, Patti Smith, Art Spiegelman, Amy Tan, Colm Toibin, Anne Tyler, Tobias Wolff
et
Salman Rushdie.

La mobilisation paiera.

https://pen.org/letter-to-indian-president-droupadi-murmu-on-indias-75th-anniversary-of-independence/

et alii dit: à

langue?
Il s’est exprimé sur sa dyslexie en expliquant : « J’ai le handicap d’être né avec une langue particulière dont moi seul détiens la clé. »
—Gustave Flaubert

honneur de blog dit: à

Un blog a de quoi surprendre : le blog littéraire de Pierre Assouline pourtant censé parler de littérature, même si tous les sujets peuvent être abordés sans aucune censure. Sur des sujets littéraires, on ne comprend pas bien ce que les peuvent craindre en ne se masquant pas. Or, 99% des commentateurs ont de faux noms. Pas moi, en tout cas.
Dans ce domaine, il faut louer Facebook.

Mais Patrice Ch. sur facebook, la censure est implacable, ultra orientée et bassement anonyme. N’ importe qui peut « signaler » un compte anonyme ou non selon une infinité de critères… on ne va pas vous les énumérer ici!

Jean Langoncet dit: à

@Marie Sasseur dit: à
Jean Langoncet dit: à

Je crois avoir été un des premiers à donner ici et chez Polo mon sentiment de lecteur lambda (mes réserves) sur Guerre, dit le confort offert pour en prendre connaissance et le charme de la libraire m’ayant mis le « manuscrit » en main
_____

Votre » confort » est de l’ordre de la familiarité. Merci d’observer le protocole sanitaire.
Sur la rdl vous n’aviez fait part que de votre manque de moyen, les caves de » chez Polo » auront peut-être eu droit à quelque chose qui ressemble à une anecdote, plutôt qu’à des copier-coller de l’agité du bocal.
Quant aux impressions du lecteur débout dans une librairie, pour le sujet concernant un auteur qui dispose de 500 entrées au bas mot, sur la rdl, vous vous foutez de ma gueule ?

Voilà, bécassine, for the record, le commentaire que je déposais début mai chez Polo : Ces extraits de Guerre et de Guignol’s band que vous citez sont édifiants sur le passage du témoignage écrit à Céline écrivain. C’est ce que j’ai ressenti, moi lecteur lambda, en reprenant au hasard un phrase de Mort à crédit après avoir lu au hasard un phrase de Guerre ; expérience assez maigrichonne et qui ne saurait avoir valeur de jugement
https://pauledelblog.fr/2022/05/06/celine-perdu-et-retrouve/
Et, non, je n’ai pas trouvé depuis lors les 20 € requis pour l’acquisition de Guerre (reparti de la librairie avec un recueil de quelques lettres de Condorcet pour 2 €, comme indiqué alors)

Jean Langoncet dit: à

Nota : que dirait Céline de la chronique de Polo ?

Jean Langoncet dit: à

(sa chronique de Guerre ; pas celle de ses entrevues lointaines avec Sartre et Beauvoir à la Coupole au début des 70s)

Jean Langoncet dit: à

Enfin, n’oubliez jamais ce précepte de vie : les jeunes au bal, les vieux à la guerre

et alii dit: à

MONSIEUR BOUGUEREAU,
effectivement , j’ai de la mémoire ; et ne vous trouve pas intéressant du tout,jamais;
et je vous emmerde

et alii dit: à

monsieur bouguereau serait mieux inspiré de dire a monsieur charoulet de bien lire la page (le billet du 11 AOUT : »Cette entrée a été publiée dans arts, vie littéraire. »
je n’ai pas une tres haute idée de la psychologie de l’un, ni de l’autre qui radotent ici la même comédie qui laisse « passou » imperturbable;

renato dit: à

Peu d’écrivains ont condamné la fatwa contre Salman Rushdie ; quelques-uns ont condamné l’incitation au meurtre, mais ils ont vite changé de sujet pour s’intéresser à la question de la faute de la victime. Or, puisque écrivain semble désormais un métier de chômeurs et d’amateurs en déroute qui ne représentent qu’eux-mêmes, il me semble cohérent qu’au fond d’eux-mêmes ils ne cultivent que l’intérêt d’attirer les faveurs d’une gauche très politiquement correcte, et de se faire enrôler par une droite ridicule.

12.8.22 — 6.22

renato dit: à

Johnny Depp va réaliser un film produit par Al Pacino basé sur la pièce Modigliani de McIntyre.

tristan dit: à

@et je vous emmerde

Monsieur et alii,
Monsieur Bouguereau a depuis longtemps entrepris de déscolariser son style, ce qui a l’heur de plaire à Maître Assouline, alors que vous-même semblez débuter dans le punch.
Nous serons indulgents.
Je gage que Monsieur Bouguereau vous donnera à l’occasion quelques conseils, au moins stylistiquement, et que cette complicité vous réconciliera.
Nous serons patients.

Jazzi dit: à

Vu sur Arte le « Gandhi » de Richard Attenborough, avec Ben Kingsley.

Lénifiant, édifiant, édulcorant !

Jazzi dit: à

Un peu léger, le service de sécurité !

rose dit: à

Lu les 8 et 9 èmes chapitres de Thibaudat sur le trésor qui lui a été confié.
Beau boulot.
Son S de survenues !
Un repentir c’est un terme attribué à la peinture. Peut-on l’étendre à l’écriture ?

Passionnant : Gallimard et Pascal Fouché tiendront-ils compte de ses remarques ?

Jazzi dit: à

Le lien, rose, pour les nouveaux chapitres (7, 8, 9), depuis le 6e, dernier chapitre mis en ligne par Marie Sasseur ?
Merci

renato dit: à

Ripentir (pentimento) selon un dico italien (ma trad.)
« Correction que l’on apporte à son propre écrit : écrire, composer de sa propre main, sans incertitude ni repentirs ; en particulier, surtout au pluriel, les corrections qu’un auteur a apportées à son œuvre, déjà achevée, dans des éditions ou des remaniements ultérieurs. De même, dans la critique des arts figuratifs, chaque modification apportée par l’artiste à une partie déjà exécutée de l’œuvre, et qui parfois (surtout dans les peintures anciennes) peut être découverte en faisant resurgir, avec le temps, la première solution des couches de couleur les plus profondes, ou en utilisant des techniques spéciales avec des rayons X. »

renato dit: à

opus ! Ripentir > REpentir

Bloom dit: à

Yes, Baroz, Hollywood oblige, mais cela aura qu moins permis d’éclairer quelque peu le pékin moyen, dont l’ignorance à propos de cette région du monde est abyssale.

Deux grands moments:
1/ la bastonnade en AfSud, où l’on voit que la non-violence est une terrible violence infligée à soi-même;
2/ l’engrenage de la violence lorsque les colonnes de réfugiés se croisent.

Reste que c’est un Anglais, Sir David Attenborough, conscience nationale, mélange de F. Rossif & de N.Hulot, qui réalise un film sur celui que Churchill traitait avec mépris de « fakir à demi-nu ».
A mettre en regard du ‘Jinnah’ de Jamil Dehlavi, réalisateur franco-anglais d’origine pakistanaise, avec Christopher Lee-Dracula dans le rôle du leader musulman. Tourné en partie à Aitchison College à Lahore, sorte d’Eton du sous-continent.

Amanda Lire dit: à

Salman Rushdie/

extrait de Langages de vérité, à paraître en novembre chez Actes Sud.

« La littérature se réjouit des contradictions et, dans nos romans et nos poèmes, nous chantons notre complexité humaine, notre capacité à être simultanément à la fois oui et non, à la fois ceci et cela, sans en éprouver le moindre inconfort. A cette époque où l’on vise à tout simplifier, cette magnifique complexité n’a jamais été plus importante. (…) On nous somme de nous définir de plus en plus étroitement, de comprimer notre personnalité multidimensionnelle dans le corset d’une identité unique, qu’elle soit nationale, ethnique, tribale ou religieuse. J’en suis venu à me dire que c’était peut-être cela le mal dont découlent tous les maux de notre époque. Car, lorsque nous succombons à ce rétrécissement (…), alors il nous devient plus facile de voir en l’autre un ennemi. »

Amanda Lire dit: à

« On nous somme de nous définir de plus en plus étroitement, de comprimer notre personnalité multidimensionnelle dans le corset d’une identité unique, »

Et que vivent les pseudos multiples! 🙂 / 😉

Janssen J-J dit: à

Le couteau de l’obscurantisme s’est attaqué une nouvelle fois à la liberté. Plus de trente ans après l’intolérable appel au meurtre de Salman Rushdie proféré par le chantre d’une révolution islamique iranienne alors en perte de vitesse, Ruhollah Khomeyni, il s’est trouvé une main pour tenter d’exécuter cet ordre indigne, le 12 août, dans une petite ville de l’Etat de New York.
La tentative d’assassinat de l’écrivain, devenu à son corps défendant un symbole de la liberté d’expression, a été perpétrée dans un centre culturel, à l’occasion d’une conférence, en l’absence manifeste de mesures de sécurité particulières. Cruelle ironie, Salman Rushdie devait y évoquer les Etats-Unis, où il vit depuis deux décennies et où il a été naturalisé en 2016, comme refuge des écrivains en exil. Grièvement blessé, il a été évacué par hélicoptère et placé depuis sous assistance respiratoire. L’animateur du débat prévu a également été blessé, mais plus légèrement. La police du comté n’a donné aucune indication concernant les motivations de l’agresseur présumé, un résidant du New Jersey, dans les heures qui ont suivi le drame. Elle s’est contentée de donner son nom, Hadi Matar, et son âge, 24 ans. Tout porte à croire cependant que ses motivations sont liées aux accusations de blasphème proférées depuis des décennies par calcul cynique, comme par ignorance crasse, contre l’auteur des Versets sataniques, publiés en 1988. Ils ont transformé en enfer la vie de leur auteur, qui marche depuis cette date avec une cible dans le dos. Sous le couvert de la défense d’un islam présenté très abusivement comme agressé, les attaques contre Salman Rushdie, qui ont précédé la publication de la fatwa de Khomeyni, ont été propices à toutes les manipulations. De la part du premier Guide de la révolution iranien tout d’abord, chiite, voulant se poser en protecteur de l’islam plus intransigeant que l’Arabie saoudite honnie, après la mobilisation initiale de fondations financées par des pays du Golfe, sunnites, contre un ouvrage qu’elles n’avaient probablement pas lu. Manipulations de la part des factions iraniennes ensuite, qui se sont servies de la fatwa de 1989 pour étalonner leurs rivalités. De la part de gouvernements également, à commencer par celui de la patrie d’origine de l’écrivain, l’Inde, par calcul électoral. Mais aussi de bien d’autres, qui ont entretenu de sinistres brasiers autour de cette querelle montée de toutes pièces pour mieux détourner l’attention de problèmes intérieurs autrement plus impératifs dont ils avaient la charge. Bien avant l’agression dont vient d’être victime Salman Rushdie, ce climat ainsi forgé dans une totale impunité a tué. Le cercle de l’intolérance s’est élargi, jusqu’au grotesque, aux traducteurs de l’ouvrage, assassinés ou agressés. La machine infernale ayant, pour ses instigateurs, fait la preuve de son efficacité, cette arme du blasphème a été dupliquée, avec le même cynisme usant de la même ignorance, par les courants islamistes les plus radicaux sur fond de montée de l’islam politique, comme par les groupes djihadistes. Cette perversion de la foi s’est étendue comme une métastase. En France, l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, en 2015, comme l’assassinat atroce de l’enseignant Samuel Paty, en 2020, s’inscrivent dans ce sillage aussi mortifère qu’insistant. L’attaque insupportable dont Salman Rushdie a été la victime n’offre d’autre choix que la défense intraitable de la liberté de penser et d’écrire. Elle ne doit souffrir aucun accommodement.
Le Monde

J J-J dit: à

C’est une intime conviction : les enfants sont entourés de moins de beauté que durant mon enfance. Le monde virtuel (Internet notamment, jeux vidéos, etc.) prend la place du monde réel, celui des relations humaines et celui de la nature. La société moderne abîme les enfants. C’est sur internet qu’ils apprennent la sexualité, confondue avec la pornographie. C’est sur internet qu’ils apprennent la religion, confondue avec le fanatisme. Je pourrais multiplier les exemples… Sans oublier l’impact de cette technicisation de l’existence sur la santé.
(Jean-Marie P.)

J J-J dit: à

Sapience n’entre point en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
F. R.

D. dit: à

Bon je quitte ce blog.
Cette fois-ci c’est décidé.

Janssen J-J dit: à

mais quel temps fait-il à chaville ?

Jazzi dit: à

« une identité unique, qu’elle soit nationale, ethnique, tribale ou religieuse. »

Il a oublié la diversité de genre ou de sexualité ?

B dit: à

par le chantre d’une révolution islamique iranienne

Le chancre.

B dit: à

Quant à Poutine, qu’il crève. Je n’irais même pas cracher sur sa tombe.

B dit: à

D, vous allez vous baigner? Vous revenez ensuite, c’est bien ça?

B dit: à

Trump qui a fichu à genoux l’Iran peut continuer de vociférer, les archaïques ne lui veulent aucun mal. En revanche ils s’en prennent aux idéologues, aux artistes, aux intellectuels, aux poètes. Il est certain qu’en les enfermant et en attendant à leur vie ils désignent les responsables des difficultés économiques que le pays connaît depuis les ordres d’embargo dictés par Trump. Là, compte tenu des circonstances, ils vont peut être avoir le droit d’exporter leur pétrole.

renato dit: à

… « révolution islamique iranienne » qui a accouché d’un régime clérico-fasciste.

J J-J dit: à

@ mélange de F. Rossif & de N. Hulot –, l’eau est bien fraîche en Catalogne, allo, allo

Janssen J-J dit: à

@ Quant à Poutine, qu’il crève.
On dit que c’est pour bientôt, même si c’est pas déjà le cas, que ses sosies le remplacent,
Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

BLOGS

Le nombre de blogs est infini. Chaque blog a ses règles, la plupart du temps inexprimées. Je signale que la charte du blog de l’historien François Delpla mérite un détour.
Cet homme n’est pas n’importe qui. Hubert Védrine, écrit dans son « Dictionnaire amoureux de la géopolitique », Plon-Fayard, 2021, dans son article « Hitler », p. 225 : « Parmi tous les ouvrages sur Hitler, je recommande celui de François Delpla, « Hitler » (Grasset, 1999). »
Cette charte, dans sa précision et ses exigences, aura de quoi étonner de nombreux blogueurs et de nombreux commentateurs de blogs.

et alii dit: à

sexualité enfants
hier une dame m’ a raconté avoir entendu un fillette dire à sa mère devant le DAVID de MARSEILLE
La statue de David à Marseille est une copie du célèbre David de Michel-Ange en marbre de Carrare1.

Elle fut offerte par le marbrier-sculpteur Jules Cantini en 19032, puis fut placée en 1949 près des plages du Prado à l’intersection de l’avenue du Prado, de la promenade Georges Pompidou et de l’avenue Pierre Mendès France dans le 8e arrondissement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_David
QU’il avait bien sa quéquette,et la maman l’ a complimentée!

et alii dit: à

une fillette!

Jazzi dit: à

« Chaque blog a ses règles, la plupart du temps inexprimées. »

Celui-ci n’a comme seule règle que le bon plaisir de son auteur et de ses lecteurs.
https://www.lelezarddeparis.fr

et alii dit: à

savez vous qu’il y a un arbre à couilles?
Appelé également arbre à couilles ou roustonier utilisé également dans les andes.
Mampuya VOUS pouvez aller prier

Usage très délicat en médecine alternative. Multiples utilisations. Usage a retrouver dans livre du Dr Willem medecin-Chirurgiens aux pieds nus(2022).

Patrice Charoulet dit: à

BLOGS

Le nombre de blogs est infini. Chaque blog a ses règles, la plupart du temps inexprimées. Je signale que la charte du blog de l’historien François Delpla mérite un détour.
Cet homme n’est pas n’importe qui. Hubert Védrine, écrit dans son « Dictionnaire amoureux de la géopolitique », Plon-Fayard, 2021, dans son article « Hitler », p. 225 : « Parmi tous les ouvrages sur Hitler, je recommande celui de François Delpla, « Hitler » (Grasset, 1999). »
Cette charte, dans sa précision et ses exigences, aura de quoi étonner de nombreux blogueurs et de nombreux commentateurs de blogs, en particulier les fans d’alias.

renato dit: à

« Le nombre de blogs est infini. »

Il faut naturellement faire la différence entre site Web et blog. Cela dit, il existe +/- 1,7 milliard de sites Web dans le monde (dont seulement environ 200 millions sont actifs). Et de ce nombre, environ 570 millions sont des blogs.

Bloom dit: à

Ne lisez ni n’intervenez, si vous n’êtes pas heureux ici, Charoulet. Arrêtez de cracher dans la soupe. Adressez vos plaintes directement aux maître des lieux.
Vous n’allez tout de même pas polluer ce blog qui existait bien avant vous, existe très bien sans vous, et existera bien après vous.

MC dit: à

Parmi ces écrivains, il y a JK Rowling, attaquée de surcroît par les sorcières et les grandes prêtresses de la transitude. Bravo, Madame, d’autant que vous vous défendez avec esprit contre la novlangue de rigueur! MC.

Paul Edel dit: à

Clopine, vous avez écrit hier : « Je suis sûre que Proust a ressenti cette « honte » du côté Amiot de sa famille. Et que c’est par repentance de ce snobisme qu’il a situé « le côté de chez Swann » précisément à l’endroit qu’il avait ainsi renié. » Remarque intéressante. Mais êtes-vous sûre d cette « repentance de ce snobisme » ? J’ai relu une grande partie du « Temps Retrouvé » et précisément tous les passages qui abordent les relations du narrateur avec la Duchesse de Guermantes. Effectivement dans la partie « le Temps retrouvé », intitulée « le bal des têtes », le narrateur parle en détail et longuement du Faubourg Saint-Germain qui s’est « altéré » par l’adjonction d’éléments nouveaux, dont lui, le narrateur, fait partie.
Il constate en même temps que cette adjonction d’éléments « bourgeois »dans ce milieu aristocratique, comme lui, cette adjonction qui lui avait longtemps paru si « exceptionnelle », était, au final un phénomène social pas « aussi isolé qu’il m’avait paru d’abord ».Et même banal. Il remarque dans ce passage que « du bassin de Combray où j’étais né », assez nombreux étaient ceux qui avaient pénétré le milieu si fermé des Guermantes. Il évoque Swann, Legrandin et Bloch qui, comme lui, se sont jetés dans »l’Océan du grand monde ».Il ajoute : « Ainsi à tous les moments de sa durée, le nom de Guermantes, considéré comme un ensemble de tous les noms qu’il admettait en lui, autour de lui, subissait des déperditions, recrutait des éléments nouveaux comme ces jardins où à tout moment des fleurs à peine en bouton, et se préparant à remplacer celles qui se flétrissent déjà, se confondent dans une masse qui semble pareille, sauf à ceux qui n’ont pas toujours vu les nouvelles venues et gardent dans leur souvenir l’image précise de celles qui ne sont plus. » Il constate en sociologue neutre dans ce passage.
Ce qui est à remarquer aussi c’est que le narrateur proustien se place au niveau d’un « statisticien » (il prononce le mot) qui constate objectivement, en comptable, les mariages de plus en plus nombreux entre la bourgeoisie et la noblesse. De ce phénomène social, il ne tire aucune conclusion particulière, tout au moins dans ce passage.
Proust remarque combien les chemins furent différents pour ceux qui approchèrent et s’intégrèrent dans le cercle des Guermantes ; il précise que la mémoire-ou plutôt « les mémoires », sont si différentes, et l’oubli si important que le cheminement de ceux qui changent de milieu social, et qui va de l’enfance à la vieillesse, se perd dans une espèce de confusion.
» L’histoire même des gens qu’on a le plus connus, on en a oublié les dates. Et parce qu’il y avait au moins vingt ans qu’elle avait vu Bloch pour la dernière fois, Mme de Guermantes eût juré qu’il était né dans son monde et avait été bercé sur les genoux de la Duchesse de Chartres quand il avait deux ans. »
Page 377 Le Temps retrouvé édition GF Flammarion
Mais ce à quoi vous faites allusion est peut-être dans une toute autre partie de cette vaste « Re herche du Temps Perdu ».

bouguereau dit: à

mazette..haprés meussieu courte..polo soimême vient faire les relevailles à bonne clopine..emporté moi même par la procession je dirais que c’est un écrivain..qui se donne comme balzac de la naissance..flatte les aristos pour s’en convaincre..mais pas le lecteur..et ça n’avait pas échappé à marx..chez les bon écrivains polo..même leur lucidité..leur « machine »..semble les surplomber..ça vaut pour ferdinand itou

bouguereau dit: à

Bravo, Madame, d’autant que vous vous défendez avec esprit contre la novlangue de rigueur!

je préfère 100 fois une ouanabi qu’y vas herboriser cul nu a la rosée que cette fabricante..cette nullité

bouguereau dit: à

en littérature hévidemment..

bouguereau dit: à

Plus de trente ans après l’intolérable appel au meurtre de Salman Rushdie proféré par le chantre d’une révolution islamique iranienne alors en perte de vitesse, Ruhollah Khomeyni, il s’est trouvé une main pour tenter d’exécuter cet ordre indigne, le 12 août, dans une petite ville de l’Etat de New York

l’instruction est en cours..cette main est américaine..c’est haussi du « domestic terrorism »..même si je ne sais pas exactement si rushdi a la nationalité américaine..c’est himportant de le signaler..car les choses on -beaucoup- changé depuis la fatwa de kohmény

bouguereau dit: à

Quant à Poutine, qu’il crève. Je n’irais même pas cracher sur sa tombe.

c’est la fatwa à béré

bouguereau dit: à

C’est une intime conviction : les enfants sont entourés de moins de beauté que durant mon enfance.

et la tienne de conviction c’est laquelle..pardonne je n’ai pas compris le sens de ta présente publicité

bouguereau dit: à

Il faut naturellement faire la différence entre site Web et blog. Cela dit, il existe +/- 1,7 milliard de sites Web dans le monde (dont seulement environ 200 millions sont actifs). Et de ce nombre, environ 570 millions sont des blogs.

cet empilement de mise à jour avait un sens éditoriale qui s’est vidé..wordpress pour citer lun des plus connu qui leur était dédié est dvenu un « content managment » comme ils disent..cette comptabilité est carambouillée

Jazzi dit: à

« les mariages de plus en plus nombreux entre la bourgeoisie et la noblesse. »

Magistralement illustré par le bouquet final du mariage du duc de Guermantes et de la Verdurin !

Janssen J-J dit: à

570 millions de blogs… Mais ils auront jamais le mien ; l’intime conviction était de jean-marie Pelt, un herboriste du temps jadis ; la fatwa de B. ne fera pas grand mal à vladimir, ses scud sont purement proustiens ; le terrorisme domestique c’est çui qui fait le plus mal ; marx comprenait bien l’aristocratie, jenny von westphalène notamment ; je trouve que personne n’aime charoulet, ce gars est très fort pour se faire détester de l’ensemble, je ne vois guère qui pourrait prendre sa défense et sauver son honneur ; Paul Edel et Marc Court s’imaginent qu’ils vont en imposer à CT/MB en matière de RDTP… ; Décidément, le machisme ne s’avoua jamais vaincu,
Le meilleur spécialiste d’Hitler n’est certainement pas F. Delpla ; Les dictionnaires amoureux sont pas définition tout à fait subjectifs ; Voir celui, plutôt ridicule, de Comte-Sponville dédié à Montaigne.
Pour ce que j’en dit, du mardi 16.8, après-midi…

Phil dit: à

M. Delpla fut un visiteur occasionnel de ces prestigieux lieux, comme une guest star dans les opéras savon. L’hitlère, dixit bougreau, ramène toujours du beau monde, au cinéma et ici. La rhétorique de M. Delpla particulièrement appréciée tient du pilpoul.

bouguereau dit: à

l’intime conviction était de jean-marie Pelt, un herboriste du temps jadis

et alors?

la fatwa de B. ne fera pas grand mal à vladimir, ses scud sont purement proustiens

de kohmény a neauphle..on en a rit

le terrorisme domestique c’est çui qui fait le plus mal

ouyouye ou réponse de jean foutre?

marx comprenait bien l’aristocratie

pour faire dans le spécieux beaucoup on dit la bourgeoisie..

je ne vois guère qui pourrait prendre sa défense et sauver son honneur

comme toi il s’en fout..

Décidément, le machisme ne s’avoua jamais vaincu

la beauté sovra lmonde et pas toi etc.

Le meilleur spécialiste d’Hitler n’est certainement pas F. Delpla

là je laisse la préséance à nimporte qui..surtout à béré

et alii dit: à

LE prétendu pilpoul erdélien, c’est des poivrons de vieux poivrots

MC dit: à

Je crois que chez Proust, l’amoureux, le spirituel, le snob, et le coté tout ça pour ça, vont de concert. Cela n’empêche pas des évolutions dans chacun de ces thèmes, le plus baroque allant de Ruskin vers le Zohar! Au fond, on en revient toujours à la métaphore symphonique appliquée au début de Swann.

bouguereau dit: à

vont de concert

ou de conserve qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

LE prétendu pilpoul erdélien, c’est des poivrons de vieux poivrots

comme il n’y en a pas dautres..se méfier des himitation renfield

Jazzi dit: à

Je ne crois pas du tout à la thèse de Clopine, d’un Proust plein de remords et complexé.
Témoin de l’affaire Dreyfus et de la première Guerre mondiale, il avait compris que le XXe apporterait de grands chambardements politiques et sociaux.
Il a reconstitué un monde appeler à disparaître et j’imagine plutôt les fou rires, avec Céleste, sa lectrice privilégiée, à la lecture de ses manuscrits en progrès !

bouguereau dit: à

ça c’est toi havec ton blog..mais faut pas prende le xxi siècle pour un con..il n’est pas dupe baroz

et alii dit: à

les gens qui n’ont pas d’autres sont plus à plaindre qu’à peler

MC dit: à

Céleste vénérait trés probablement son patron.En outre, elle est entrée très tard à son service. Je ne crois pas qu’elle ait eu le temps d’etre déçue.

Phil dit: à

Ça me rappelle Babar ( sorry pour ce pilpoul dear mister Court)

lmd dit: à

Que ceux qui n’ont jamais vu Le Salon de musique (Satyajit Ray,) se réjouissent et en profitent, Arte rediffuse ce film et on peut donc le voir en replay. Une preuve de l’universalisme par le cinéma (1958) ; magnifique, plan par plan.
Concernant Salman Rushdie :
1 le blasphème ne peut être un délit que dans des états constitutionnellement soumis à une religion.
2 le responsable est ce grand salaud de Komeiny
3 les deuxièmes responsables sont les Etat-Unis d’Amérique qui veulent mettre à genoux l’Iran et assurent ainsi la pérennité de ce régime féroce.

Janssen J-J dit: à

et alors?
Rien qu’à cultiver des jeunes filles

de kohmény a neauphle.. on en a rit
méhari, méharées, on a…

ouyouye ou réponse de jean foutre?
à la bergeoutre…

marx comprenait bien l’aristocratie
t’as mal au sculd ?

la bourgeoisie..
plus la même depuis le mélange des swannies et des verdureins

la beauté sovra lmonde et pas toi.
moij, sauverai le monde de ta laideur que tu l’veuilles ou non

là je laisse la préséance à n’importe qui..surtout à béré. T’es trop bon avec hell’s, mon ange. Sergio qu’il disait,

Janssen J-J dit: à

le blasphème ne peut être un délit que dans des états constitutionnellement soumis à une religion

@ voilà ce que nous chantaient les théoriciens de la théocratie pontificale absolue contre les césaro-papistes plus mesurés sur le sujet.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Céleste Al Babar Et ?…

Janssen J-J dit: à

@ les gens qui n’ont pas d’autres sont plus à plaindre qu’à peler

je crois qu’il manque un mot pour la bonne intelligence du propos.

Phil dit: à

Céleste Al Babar Et ?…

audacieux !

Phil dit: à

risque d’une fatouaoua

Janssen J-J dit: à

risque d’une… satifatou wa-oua dial l’eau
(déesse k.)

rose dit: à

« Nous, les Indiens, sommes des gens très patients – cela ne fait que 50 ans ! », a réagi Sacheen Littlefeather, 75 ans, lundi 15 août dans un communiqué. « Nous devons garder notre sens de l’humour à ce sujet, tout le temps. C’est notre moyen de survie », a-t-elle ajouté. « Cela fait chaud au cœur de voir à quel point tant de choses ont changé depuis que je n’ai pas accepté l’Oscar il y a 50 ans ».

rose dit: à

Je ne vois pas Proust avoir un fou rire.
J’le vois plutôt le cul serré, avec un mouchoir en baptiste, dans ses agnous agnous.

Pardon, Clopine, Paul et Marc Court.
Mais Proust avoir des regrets ?
Euh…

Janssen J-J dit: à

@ JL, je souhaite être le premier sur cette chaine à annoncer la parution du prochain roman de Virginie Despentes, qui je l’espère fera un carton moins frelaté que celui de Destouches.
Et que MS ne vienne pas m’en enlever la primeur, hein !… Je viens de lire « Cher connard », et en pense beaucoup de bien… Cette romancière surprenante s’est affinée depuis son départ du jury Goncourt… Bàv
—-
https://www.marianne.net/culture/litterature/cher-connard-virginie-despentes-ou-lart-de-garder-la-carte-mediatique-malgre-les-outrances

Jean Langoncet dit: à

J J-J, vous êtes libre de vos associations d’idées

MC dit: à

Eh si. Ne serait- ce que dans l’épisode mineur de la Villeparisis, quand le narrateur apprend qu’elle aurait pu le renseigner sur un point d’histoire, et il ne faut pas oublier toute la mélancolie qui baigne le Temps Retrouvé, Rose.

et alii dit: à

j’ai oublié le nom des patates dont on mange la peau (un cuisinier me l’a dit il y a 2 jours);mais S.R.
A REPONDU (règle du jeu)
« . Et le roman doit être une célébration de l’impureté. Si quelqu’un commence à vous parler de pureté, allez chercher un revolver !

Jazzi dit: à

« Une preuve de l’universalisme par le cinéma (1958) »

Oui, lmd, autre chose que le « Gandhi », immangeable, cuisiné à la sauce des ex colonisateurs !

Jazzi dit: à

« Je ne vois pas Proust avoir un fou rire. »

Ses fou rires étaient pourtant légendaires, rose.

« J’le vois plutôt le cul serré »

Une preuve supplémentaire de votre homophobie…

Paul Edel dit: à

Rose, Proust est aussi auteur comique. Il y a des épisodes dignes de Jacques Tati, quand par exemple, dans « du côté de chez Swann » notre Swann, est pris, un soir, d’un accès de jalousie après qu’Odette lui eût dit qu’elle était fatiguée et qu’il ne pouvait rester avec elle. Il revient donc chez lui ,persuadé que sa maitresse l’a fait déguerpir pour recevoir un autre homme. Il attend que la nuit soit bien noire, il revient discrètement au pied de la maison d’odette et voit la fenêtre d’Odette éclairée. Il en était sûre, elle reçoit un autre homme! C’est le flagrant délit. Il se met à crier en direction de la fenêtre. Il est surpris de voir deux vieux messieurs ouvrir la fenêtre et comprend alors qu’il s’est trompé de maison. Par ailleurs les Verdurin, les Cottard,les Norpois sont hilarants de grotesque, et Proust les épingle comme Molière épinglait ses petits marquis.

rose dit: à

« J’le vois plutôt le cul serré »

Une preuve supplémentaire de votre homophobie.
Je ne fais pas d’obsession, contrairement à vous et à mon père.
G un voisin cul serré qui est tout sauf homosexuel : il a, de facto, un petit cul, serré.

Les qq homos que je connais ont plutôt des culs dansants.
M’enfin, pensez ce que vous voulez, je m’en tape.
Ah, oui, à vingt ans, c’était un gigolo. Il en a quatre fois plus.

rose dit: à

Je ne fais pas d’obsession ; toutefois je trouve les homos envahissants. Et donc difficiles -je me suis auto-censurée pck envahissants.
Comme la clématite.
Mais je viens de trouver une artiste douée qui, de la clématite, a trouvé utilisation autre que ramper et envahir.

Jean Langoncet dit: à

@Du Traitement de l’obésité des gourmands ; et c’est ainsi qu’Ali-Bab est grand
https://archive.org/details/gastronomieprati00alib/page/n5/mode/2up

Je dédie à Rushdie cette pièce de choix, en espérant qu’elle puisse le distraire des plateaux repas de l’hosto et lui donner l’envie de galoper à nouveau au plus vite

rose dit: à

Les rattes, on en mange la peau. Mais toutes petites patates nouvelles aussi, en les ayant brossées sous l’eau ??? du robinet. Ce qui sera bientôt interdit.

rose dit: à

Proust est aussi auteur comique.

Paul, ne parlez-vous pas là d’ironie mordante de dérision ou de caricature ?
Lorsque vous écrivez cela, vous me laissez stupéfaite !

Jean Langoncet dit: à

(Le turban de macaroni aux champignons farcis, sauce tomate me fait penser à quelqu’un dont le nom me fuit pour le moment)

Bloom dit: à

Hélas, Satyajit Ray, que nous aimons tant, était (est) très largement inconnu en Inde à l’extérieur du Bengale. Il faut comprendre que l’Inde est une mosaïque de langues et de cultures, ou au moins 3 cinémas dominent: le cinéma hindi de Bombay, le cinéma tamoul de Madras, et le cinéma indépendant bengali de Calcutta.
Ray fut (est) bien moins populaire que les réalisateurs/acteurs de Bombay, comme Raj Kapoor (sorte de dieu vivant), ou Bimal Roy, d’origine bengalie mais qui tournait en hindi.
A l’égal de Ray, d’après moi, mais trop peu connus en France, deux autres réalisateurs bengalis, Minral Sen & Ritwik Ghatak.

Aujourd’hui encore, l’Inde produit nombre de films indépendants, hors la grosse machine de Bollywood. J’ai eu le privilège de travailler pendant 3 ans avec une ‘film society’ indienne (un club de cinéphiles) qui un mois sur deux proposait au public de Pondichéry des films en malayam, telugu, odisha, sous-titrés en anglais et traitant de sujets de société de façon souvent fine et personnelle.

Ray se demandait pourquoi ‘Jalsaghar’/’Le Salon de musique’ était devenu si populaire en occident, alors que ce n’était pas son film préféré (La Complainte du sentier ou Charulata). On y retrouve un thème caractéristique de son cinéma: Comme dans ‘Les Joueurs d’échec’, son seul film en hindi ,le protagoniste est saisi par une passion exclusive qui devient destructrice.
Perso, j’adore Devi (La Déesse), à rapprocher du Dieu éléphant, sur le thème de l’escroquerie à la croyance & La Maison et le monde, tiré d’une nouvelle de Tagore et très politique.
Lire ses nouvelles du Bengale, qui étaient publiées en 10/18.

rose dit: à

Bloom dit: à
Hélas, Satyajit Ray, que nous aimons tant, était (est) très largement inconnu en Inde […]

À l’époque des années 80, les intellectuels ne juraient que par lui. En Inde, le peuple ne jurait que par Bollywood.
Je ne sais ce qu’il en est pour Satyaji Ray en Inde aujourd’hui, mais ce que je sais c’est que Bollywood fait un tabac en Europe, France en tête, musique, films, stars Hollywoodiennes et nourriture indienne. Moins raffinée que la libanaise mais extrêmement raffinée cependant.

rose dit: à

Les intellectuels en Europe.
Chez lui, il était inconnu.

Paul Edel dit: à

Rose, c’est agréable d’être stupéfaite ou désagréable? Jean-Francois Revel a écrit tout un bouquin sur le comique de Proust

rose dit: à

Agréable Paul, cela secoue les poncifs ! Et apporte un jour nouveau ! Attendons ce que va dire Clopine…

rose dit: à

Ciotti, dans ses projets pharaoniques, alors qu’il y a un an les cercueils dévalaient la Roya.

rose dit: à

Et alii
C passionnant, mais il est bien signalé que,il s’agit d’ironie.
Pages 254 et 255 de longues notations sur le snobisme.

closer dit: à

Le « Salon de Musique » et « Charulata » de Satyajit Ray sont parmi les plus beaux films que je connaisse. Je les revois régulièrement.

rose dit: à

un point d’histoire, et il ne faut pas oublier toute la mélancolie qui baigne le Temps Retrouvé

MC

J’le vois nostalgique.
La même espèce de fin que dans les Buddenbrok d’un monde qui s’écroule et que l’un décrit précisément.

closer dit: à

Oui, c’était la théorie de JF Revel: Proust auteur comique…Pas faux.

rose dit: à

Rien vu de Ray. Et hors la nourriture et le mahatmat à qui je voudrais grand respect pour ce point précis vivre ce qu’il dit et dire ce qu’il vit, total respect, plus rien sur l’Inde et surtout pas Millions dollars baby. Ce pays mirobolant où les enfants de la rue Snehasadan cirent les pompes, dans la rue, pendant que les femmes tressent le jasmin pour en parer les cheveux.

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