Pour saluer Montaigne à cheval
Jamais je n’aurais imaginé que j’aurais un jour à adresser un salut amical et fraternel à un internaute disparu. Je ne l’ai jamais rencontré et pourtant, par moments, je croyais bien le connaitre à force de le fréquenter, de le lire ci-dessous, au fond plus déroutant, déconcertant, déstabilisant que prévisible. Celui-ci n’était pas n’importe lequel. Aussi connu et populaire que contesté parmi les commentateurs réguliers de la « République des livres » depuis une dizaine d’années, en dépit de ses absences et de ses réapparitions sporadiques ces derniers temps sous d’autres pseudonymes, Jean-Philippe Goldschmidt, alias Montaigne à cheval, a succombé hier soir à 60 ans à l’hôpital de la Salpétrière à Paris à une irrémédiable défaillance cardiaque, rendant même une transplantation impossible, selon son père, l’écrivain et traducteur Georges-Arthur Goldschmidt.
« Mac », comme on l’appelait familièrement même quand il ne donnait plus signe de vie depuis des mois en raison de graves dépressions, avait longtemps enseigné l’histoire-géo au collège Georges Brassens à Saint-Mard, commune de Seine-et-Marne qu’il appelait Saint-Merd. C’était un passionné tant comme prof que comme lecteur, observateur, agitateur. Doté d’une culture aussi vaste en littérature qu’en histoire, fin germaniste (en 2013, il avait traduit le Tristan und Isolde de Richard Wagner pour les éditions L’Escalier), esprit critique aux aguets, c’était un tempérament vif, emporté, coléreux, qui réfrénait rarement ses emportements et débordements, et pourtant d’une vraie discrétion. Nous profitions tous de ses excès tant il était généreux de ses connaissances, de son intelligence et de sa sensibilité. Il nous aura beaucoup apporté. Il est vrai qu’il fut des rares à qui sa popularité pour le moins contrastée, qui devait aussi à ses éclats, conféra une nouvelle identité en ligne.
Il avait un style percutant (que l’on retrouve jusque dans sa préface à une édition du Napoléon le petit de Victor Hugo), du panache jusque dans l’insulte, des fulgurances dans l’analyse littéraire, des intuitions dans les analogies de situations historiques, beaucoup d’humour et pas mal de grossièreté, sans oublier les calembours comme on n’en ose plus (« Degas et le nu. Deux nus et le gars ») même du côté de Pantin où il vivait. Il nous manquera vraiment, et Dieu sait qu’il ne m’aura pas épargné, moi non plus, comme me l’a fait observer son père, mais cela faisait partie de son charme.
Allez, salut Mac, un dernier pour la route. Son ultime commentaire signé Berguenzinc, le 1346ème sous ce pseudonyme, posté le 2 novembre 2016 à 20h54 à la suite d’un billet sur Réparer les vivants, le film et le roman, que j’avais intitulé à la Proust « Les intermittences du coeur ». On aurait pu croire que, comme tant d’autres dans ces colonnes, il nous faisait une fois de plus ses adieux à la Brel. Mais non : il sentait que c’était pour de vrai :
« Mes chers amis, je quitte le blog. Pour des raisons personnelles . Depuis 2004, je souffre d’insuffisance cardiaque et je vais, c’est le thème de ce billet, être transplanté ce mois-ci. Ce n’est pas mon genre d’en faire des tonnes. Amitiés vraies à presque tous.
y a des choses que je ne dis a Personne Alors
Elles ne font de mal à personne Mais
Le malheur c’est
Que moi
Le malheur le malheur c’est
Que moi ces choses je les saisIl y a des choses qui me rongent La nuit
Par exemple des choses comme
Comment dire comment des choses comme des songes
Et le malheur c’est que ce ne sont pas du tout des songesIl y a des choses qui me sont tout à fait
Mais tout à fait insupportables même si
Je n’en dis rien même si je n’en
Dis rien comprenez comprenez moi bienAlors ça vous parfois ça vous étouffe
Regardez regardez moi bien
Regardez ma bouche
Qui s’ouvre et ferme et ne dit rienPenser seulement d’autre chose
Songer à voix haute et de moi
Mots sortent de quoi je m’étonne
Qui ne font de mal à personneAu lieu de quoi j’ai peur de moi
De cette chose en moi qui parleJe sais bien qu’il ne le faut pas
Mais que voulez-vous que j’y fasse
Ma bouche s’ouvre et l’âme est là
Qui palpite oiseau sur ma lèvreO tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le malheur c’est que cela sonne
Et cogne obstinément en moi
Le malheur c’est que c’est en moi
Même si n’en sait rien personne
Non laissez moi non laissez moi
Parfois je me le dis parfois
Il vaut mieux parler que se taireEt puis je sens se dessécher
Ces mots de moi dans ma salive
C’est là le malheur pas le mien
Le malheur qui nous est commun
Épouvantes des autres hommes
Et qui donc t’eut donné la main
Étant donné ce que nous sommesPour peu pour peu que tu l’aies dit
Cela qui ne peut prendre forme
Cela qui t’habite et prend forme
Tout au moins qui est sur le point
Qu’écrase ton poing
Et les gens Que voulez-vous dire
Tu te sens comme tu te sens
Bête en face des gens Qu’étais-je
Qu’étais-je à dire Ah oui peut-être
Qu’il fait beau qu’il va pleuvoir qu’il faut qu’on aille
Où donc Même cela c’est trop
Et je les garde dans les dents
Ces mots de peur qu’ils signifientNe me regardez pas dedans
Qu’il fait beau cela vous suffit
Je peux bien dire qu’il fait beau
Même s’il pleut sur mon visage
Croire au soleil quand tombe l’eau
Les mots dans moi meurent si fort
Qui si fortement me meurtrissent
Les mots que je ne forme pas
Est-ce leur mort en moi qui mordLe malheur c’est savoir de quoi
Je ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parleC’est en nous qu’il nous faut nous taire. »
1 156 Réponses pour Pour saluer Montaigne à cheval
Fière illustration
Je suis effondré ! Merdre alors.
Il ne vous a pas épargné, Passou, sur votre blog, mais je peux vous assurer qu’au fond il avait la plus grande estime pour vous. Simplement son côté anar. La dernière fois que je l’ai vu, c’était en 2010, après la mort de Marusa. J’étais allé le voir chez lui et nous étions allés dîner quelque part. Je l’ai quitté en bas de chez moi où il m’avait ramené en voiture.
Bon voyage, Màc !
Il avait emmené ses élèves à Auschwitz-Birkenau l’année où il m’avait demandé d’aller dans sa classe leur parler de ma grand-mère. Et l’année d’après, il avait emmené sa classe à Teresienstadt, tout près de Prague, où je me trouve. Ses grands-parents y avaient été déportés. J’y ai pensé justement cet après-midi en arrivant en avion. Étrange coïncidence.
Son collège c’était le collège G.Rouault, 3 rue du Progrès dans le 19ème. Il a bien dû y enseigner 15 à vingt ans.
J’ai informé son collège de son décès puisque j’y étais allé enseigner dans son cours (je crois me rappeler que c’était en 2009, il y a maintenant une paye). Ses élèves avaient d’ailleurs beaucoup apprécié ce travail que nous avions fait avec eux pour les préparer à la visite du camp d’Auschwitz-Birkenau.
Que la terre lui soit légère. Il le mérite.
Etrangeté des relations humaines, cette grande gueule qui disparaît, je ne l’avais jamais rencontré de chair et d’os en dix ans de possibilités. Miracle du virtuel qui rapproche les gens, mais hors sol….
En dix ans de saillies, de bagarres déraisonnables, de grossièretés enjouées, une fraternité allant bien au delà de la littérature était née en République des Livres chez Messire Passou et sur la République des Libres, entre camarades de fausses luttes !
Intransigeant, homérique souvent, terriblement pertinent, généreusement insultant, homme de grande culture, j’ai non pas une tristesse de circonstance mais un véritable chagrin, ce matin en apprenant cette catastrophe humaine : une disparition.
Màc était un homme d’une seule pièce réussissant à contenir toutes ses facettes. On l’aimait, on le détestait, on l’écoutait, on l’insultait.
Repose en paix Mac Berguie ! Repose en paix ! Que la terre te soit légère ! Dors paisiblement ! C’en est fini ici bas…tu as vécu plus intensément que bien d’autres.
« (…)
Le malheur c’est savoir de quoi
Je ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parle
C’est en nous qu’il nous faut nous taire. »
Aragon
Sergio, c’est à vous, que je présente, sur la RDL, mes condoléances.
En souvenir d' »il y a une dizaine d’années »… sortant du blog à Brighelli,
n’est-ce pas avec « L’homme de l’art » qu’était entré ici, votre ami.
C’est en repensant à un chardonneret, que l’on préfère en liberté, que je découvre, la photo du billet.
Sergio, « il y a une dizaine d’années », c’était une histoire de destin déjà. C’est l’histoire de trois vies, comme chaque homme possède trois chevaux. C’est ce souvenir que je préfère vous offrir, plus qu’une photo qui ne jacte pas.
http://www.folio-lesite.fr/var/storage/images/product/6b0/product_9782070422432_195x320.jpg
Et le reste est silence, djavert.
Sergio, « le neveu de Wittgenstein » commence par cet épigraphe :
« Deux cents amis amis assisteront à mon enterrement, et il faudra que tu fasses un discours sur ma tombe ».
Je vous espère du soutien.
Montaigne était teigne et à cheval sur de grands principes, cheval tellement grand qu’on croyait des grands chevaux sur lesquels il était prompt à monter, pour briser des lances ici et là ou bien faire le bouffon, la RdL était sa scène, le public riait, huait, applaudissait, conspuait dans un joyeux bordel, c’était diablement vivant. Salut l’artiste !
preuve qu’il était lui et que j’étais moi, nique aux fins lecteurs, moi haussi j’regrette de pas lui havoir fait un mot doux sur la fin au gaspard fridriche..un vieux doute
https://www.youtube.com/watch?v=cXj16uy8qLg
Oh ! mais quelle triste, triste nouvelle. Ns avions échangé qq mails au fil des années, je trouvais l’homme si truculent en apparence, si cultivé, capable d’une grande finesse, d’une délicatesse étonnante et de tant de générosité ds les faits. Toutes les pensées vont à sa famille, dont ns fûmes en qqsorte, un peu, ts qui le fréquentions depuis 15 ans sur RdL
@8h34, entre le pescrte.
http://archithea.over-blog.com/article-22609705.html
11 ans bientôt, comme le temps passe…
Un mensch, un vrai, un rare.
RIP, MaC.
Je ne l’ai jamais rencontré non plus, mais il m’avait offert, par la poste, un coffret des CD enregistrés des premiers cours d’Onfray sur la contre-histoire de la philosophie. « Cela le débarrassait », m’avait-il dit à sa manière ironique et bourrue, pour ne pas souligner trop la valeur monétaire d’un tel cadeau, que je n’aurais pu m’offrir.
Un gentleman, quoi.
…
Mais ce dont je me souviens le plus volontiers, et qui vaudrait, à mon sens, un effort de la part de notre hôte, (dans le style extraction des archives, tri, mise en forme et explications de texte), c’est le passionnant débat qui a eu lien entre WGG (je ne me souviens plus de son pseudo de l’époque !) et lui, dans les années 2008-2009, sur la posture des « descendants ».
Je veux bien entendu parler des enfants et petits-enfants des victimes de la Shoah, qu’elles soient assassinées, rescapées ou non.
Le débat qui a eu lieu ici même était, si je m’en souviens bien, particulièrement éclairant parce que vous aviez d’un côté Màc, qui prônait une attitude avant tout universaliste et humaniste, et donc souhaitait, en quelque sorte et de manière plus nuancée que je vais le dire, « dépasser le stade de l’analyse » « ouvrir la porte à l’oubli », et WGG, qui lui n’admettait rien d’autre qu’un Mal incompressible et éternel.
Ca a dérapé dans le potage presqu’aussitôt, et la bagarre fit tellement rage que les pauvres lecteurs extérieurs, dont j’étais, se prenaient des balles perdues.
Pourtant le débat était fondamental et Màc était bien le seul à tenir haut la bride d’un WGG imprécateur. C’était aussi le seul, à cause de son origine familiale, que WGG respectait (à peu près, disons qu’il lui a accordé une légitimité qu’il a refusée à tant d’autres…)
Le débat ne fut jamais fermé. Pouvait-il l’être ? On ne sait pas, parce que ces deux-là maniaient l’insulte d’abondance, et que cela finissait par tourner en rond.
Mais moi j’étais à la fois intéressée et fascinée par leurs échanges, même si on me fermait la porte au nez pour cause de goyisme et d’inculture.
C’est pourquoi il serait tellement tellement « bien » de retrouver tout les fils consacrés à ce thème « des descendants de la Shoah », et de – CALMEMENT – mettre leurs arguments en face à face.
Et non, on ne peut pas demander à WGG de participer à ce travail : il est bien trop emporté, brouillon et sourd à tout ce qui n’est pas lui-même, (c’en est maladif), pour pouvoir CALMEMENT reprendre et mettre à plat ce débat.
En plus, il a eu lieu sur une période relativement courte, quelques mois au plus, dans les années 2008-2009-2010 tout au plus.
Dans ma mémoire ce fut comme une sorte d’orage sur la RDL : un moment intense et zébré, mais de peu de durée. Eclairant néanmoins, si l’on prenait soin de se boucher les oreilles à cause du tonnerre du vocabulaire employé et des intimidations diverses des deux combattants…
Suis-je vraiment la seule à avoir été captivée par ce thème-là, précisément, et avoir été surprise de la valeur argumentaire des deux intervenants ?
C’est la plus mauvaise nouvelle de ce matin… Adieu, vieux camarade. Je pense aussi à son frère, Didier, que j’embrasse…
Un beau cavalier a levé le camp.
J’ouvre mon ordinateur et voilà : douleur et douceur. Douleur de la fin d’une vie et quelle vie… Douceur de ce billet qui nous offre cette si belle présence.
Je vais continuer nos promenades, presque comme si… il était là pour dire sa vie, ses passions. Presque comme si le silence et le regard étaient les seuls langages à partager devant une toile.
Cet homme-bourrasque était la délicatesse et la courtoisie incarnées dans la vraie vie, loin des blogs. Puis il est parti ailleurs, sans laisser d’adresse, après avoir averti ses amis qu’un éloignement imminent se profilait.
Il a dans le même temps disparu de la RDL. Revenu récemment et nous quittant sur ce poème émouvant pour affronter l’hôpital de la dernière chance…
Merci, pour ce billet. Place au silence…
une entrée tonitruante sur ce prestigieux blog, pas le doigt sur la couture avec une unique prose célino-rabelaisienne, une Schlagfertigkeit de compétition qui fait merveille en blog (des fois gras). Nous avons bien ri, sa virtualité a creusé un sillon, reconnaissance.
Hier, le 13h33…
Hier, c’était un ami historien qui s’en allait sans crier gare, aujourd’hui MàC dont le dernier message (reproduit pas passoul) avait été une douche froide en novembre. Décidément… Mais ce sentiment cristallin de solidarité respectueuse parmi les déjà vieux de la rdl, qui vous réchauffe le paquet de survivants réconciliés. Merci Jean-Philippe pour votre si sympathique chevauchée auvergnate.
Phil, plutôt qu’une prose « célino-rabelaisienne »… Je dirais que Màc écrivait comme Gotilb dessinait. J’avais souvent la même impression que devant certaines des plus belles et plus expressives planches de Gotlib : le panache, l’auto-dérision, le sens du détail et en même temps le souffle, la non-retenue, aussi.
Je ne sais pas si Màc connaissait le dessinateur, s’il l’appréciait. Mais, outre la proximité générationnelle, on sentait comme une proximité « stylistique », en quelque sorte : la faculté du « recul ». (qui manque à WGG…)
Tristesse. Grande tristesse. Etonnante impression de perdre un ami qu’on n’a jamais rencontré.
Je pensais à lui il y a quelques jours en lisant sur Télérama un très bel article sur l’ile de Sein
http://www.telerama.fr/monde/a-l-ile-de-sein-ilot-de-resistances,153261.php.
Mac nous avait donné sur ce blog un texte sublime sur les hommes de l’ile de Sein, partant immédiatement et sans hésitation rejoindre De Gaulle à Londres, après son appel. (Malheureusement c’était sur l’ancien blog de Passou et ce n’est plus accessible).
Je pense aux élèves qui ont eu la chance d’avoir un prof aussi flamboyant, aussi inspiré, aussi exceptionnel et je les envie.
Photo remarquablement bien choisie.
En souvenir de nos échanges, salut brillante étoile. Je te crois et te veux au firmament, encore.
La photo va bien pour des stagiaires en cardio.
Le blogueur disparu est parti d’ici hier en fin d’am, et en colère.
Après un dernier déjeuner sur l’herbe.
Pas tout le monde apprécie l’art du passe-moi muscade, qui nous est servi ici.
Ai eu la curiosité de retourner voir les commentaires qui suivirent l’annonce du départ de Màc le 2 novembre dernier. Une émouvante comédie internautique révèle son humanité à elle-même et se répare, comme vivante.
Lvdb « le tour du passe-moi muscade » (qui est servi ici)
???
Que signifiez-vous exactement ?
Cette allusion vise-t-elle notre hôte ???
Une simple provocation, il n’en pensait pas un mot.
Comme tout dans sa vie qui n’était que immense provocation qui atteignait une dimension métaphysique, quelque chose qui ressemblait à immaturité chez Gombrowicz: son mariage avec une famille d’anciens SS, son poste de prof dansla un collège pourri du 19ème, ses dénis grotesques de la mémoire de la Shoah qui n’avaient rien de plus humanistes que d’autres.
Continue plus avant dans les commentaires, djavert. Ton harcèlement,comment ? ne semblait pas faire « rigoler » le principal concerné.
Pour saluer Jean-Philippe Goldschmidt
J’ai retrouvé cet échange que nous avons eu quand il a décroché de Pantin… Toute son humanité, n’en déplaise aux très mauvais coucheurs que signale Clopine…
Parti trop vite….comme le bonheur
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Mon très cher Gérard,
Ce que la vie, au fond est stupide. Un farce, comme disait Qustave. Je me suis installé au pied du Ventoux et ce pied là, je n’aurais jamais à le laver ! Je trevaille désormais à Carpe en Thrace, vylle des Juyfs du Pape Clément,au Lycéee collège Jean-Henri Fabre , ce qui me plaît assex, vu sque j’ai en mémoir le formidable Fresnay dans le Rôle du déjanté des sauterelles !
J’ai eu des problèmes de santé, de gestion de la persécution par mon ex-femme. Et puis, acmé dess emmerdements, je me suis fait opérer de les cataracte…malheureusement pas celle où Flaubert gueule et se languit des petites primevères de son jardin de Croisset qu’il ne verra pas « fleurir cette année, mes chéries ».
Bref, à pert ça ,n se réveiller avec le Ventoux romain, c’est quelque chose, un paysage extraorinaire ,pour unCourbet du Quattrocento.
La pâte humaine aussi con qu’ailleurs, les profs plus encore, serviles comme jamais, je me suis mis tout le monde à dos, sauf mes élèves et j’adore ça, être honni des cloportes…
Nous sommes ici en terre fascisante,comme tu le sais, mais quand tu vois la mollesse très conseiller d’éducation en zone dire, des socialistes, surtout mais du PC aussi,on pense aux années 30 ach !! nous refientrons !!!
Je suis un sale con d’avoir oublié de te parler..;surtout après le deuil qui t’es advenu..Sache que tu es mon ami, et que, du lointain romain de la Haute-Provence, je te serre dans mes bras. Je te file mon numéro de téléphone à Carpentras ainsi que non adresse.
JP GOLDSCHMIDT (toujours un peu MàC)
31, Impasse François Mathet (un éleveur de bourrins du cru !!!!)
84200 CARPENTRAS
Je t’embrasse….et à TRÈS BIENTÔT
JP
filer en douce… non non… laissons les vieillards dans leurs urines fétides.
A part ce mouvement d’humeur, je te comprends… Mais comment fais-tu pour monter au Ventoux ?
Je te souhaite un bon séjour sans ennuis pour ta pompe, la perfide.
Et je t’embrasse.
Gherardo à la tête dévot, dit jadis Morasse.
Comme tous ceux qui ont tenu s’exprimer ici ce matin, cette nouvelle m’attriste ,et même me bouleverse car pour une femme de mon âge s’y ajoute le scandale de voir mourir quelqu’un de la génération de ses enfants
Pour la première fois, depuis longtemps me semble-t-il, tous les posts, du moins ce que j’ai lus , se rapportent au billet et pour la première fois aussi ils traduisent tous avec une belle unanimité un sentiment partagé, une emotion vraie commune à tous , au souvenir de quelqu’un que la plupart d’entre nous n’avaient jamais rencontré et ne connaissaient qu’a travers ses posts .
Mais ces « brèves de blog » dont il nous gratifiait de manière si réjouissante ont suffi au fil des années à nous faire connaître aimer et apprécier un homme extraordinairement attachant , par sa finesse son intelligence ,sa culture , son humour ,son ecriture au style célinorabelaisien si percutant inventif et décapant ; Apparaissait aussi en filigrane un prof soucieux des élèves ,de leurs progrès un prof au meilleur sens du terme, exigeant, soucieux de transmettre son savoir qui m’inspirait un immense respect.
Avec ce chagrin si unanimement partagé ,on prend conscience, que ce blog où chacun n’a pourtant qu’une existence virtuelle, fonctionne cependant un peu comme une famille une famille qui vient aujourd’hui de perdre l’un des siens et qui se retrouve, oublieuse de ses différends, unie et solidaire dans sa peine
Pourquoi parler de Jean Philippe Goldschmidt alors que l’on salue Montaigne à Cheval sinon par amour des fautes de goût …
Lvdb, nous tentons tous ici, aujourd’hui, de jeter chacun une rose sur le cercueil de Màc. Quelles que soient la forme et la couleur de cette fleur, nous sommes unis dans cette intention, semble-t-il.
Sauf vous.
On dirait que vous commencez à régler des comptes…
S’il vous plaît, veuillez attendre que nous passions chez le notaire, qui est l’endroit pour. Aujourd’hui, vous n’êtes que malséante, savez-vous ?
Hoc habet !
Merdum ; Déo GraCias
Ce matin je suis sans voix, une tornade s’en est allée, l’autre jour j’y pensais vaguement, comment réparer les vivants, je regardais l’affiche du film de Kérangal, comme une noyade dans l’émotion, et puis, piéton indocile je suis sur le fil effiloché reparti. Grâce à Mac j’ai découvert le Golem, lu pas mal de livres et pu discuter incognito, qu’il en soit remercié.
On dirait que la trouillefou a des larmes de croco. P’t’être qu’il faut qu’elle aille chez le cardio s’faire poser des electrodes.
hommage à l’historien souvent tonitriuant
Le corsaire le grand coureur
https://www.youtube.com/watch?v=EoFtNOD3sRw
tonitrUant
Il est parti du cœur qu’il avait gros comme ça !
Salut Màc.
Il a été à son sommet durant la brève vie de la République des Libres qu’il a sabordée.
hallons les gars gay gay..si ça t’démange tant hattends pas la tombe pour faire ton aouting keupu..
Grâce à Mac j’ai découvert le Golem
le golème à la crème de jéruzalème..à prague
Ou ceci, étudiant sérieux :
longtemps je me suis mépris à son sujet, croyant à tort qu’il signait aussi bouguereau ce qui m’irritait car je doutais vraiment de sa sincérité, du coup je me suis enfuis, j’ai même sangloté. Même pas en rêve, je voyais la face effrayante de la nuit ensevelir les cadavres, même pas en rêve, bouche ouverte / fermée .
Par une belle journée du temps où je travaillais à mon livre sur le Grand Paris, me trouvant dans ses parages – il avait dû donner son adresse ici-même -, je suis allé sonner à la grille de son jardinet, au coeur du vieux Pantin. Aussitôt, j’ai vu surgir un mec trapu, au visage peu amène, qui m’a demandé : « C’est à quel sujet ? » Je lui ai seulement dit mon nom en lui tendant la main et, instantanément, le bulldog s’est transformé en agneau souriant. Il m’a fait entrer dans son antre, m’offrant un café sous la tonnelle, où nous avions longuement bavardé, comme des amis qui se connaissaient depuis toujours.
Quelques temps après, sachant qu’il était hospitalisé à Montreuil, toujours par le canal de la RDL, je suis allé le voir, lui apportant un livre sur les trains (une de ses passions) et les gares de Paris. Il semblait fatigué et nous avions moins parlé, mais je me souviens de son regard vif et noir.
Màc était un faux dur au coeur tendre dont on devinait la chaleureuse affection cachée sous la pudeur…
tristesse !
Bah merde alors !
Quelle connerie, quel sinistre tour de passe-passe que la vie.
Pensées pour sa famille, et leur dire qu’avec lui ils avaient fabriqué un sacré quelque chose.
Il y a quelques temps, j avais dit à ma copine en visionnant cette émission d Arte où apparaissait le père de Mac, qu’ il fallait que je prenne des nouvelles du tonitruant rejeton.
Fait chier…
AO
magnifique transposition photographique du tableau de Caspar David Friedrich en tête du billet;
clin d’œil au germaniste enfant de germaniste qu’était Mac
Un peu de dignité sied à ces colonnes.
Un jeu de mots qui aurait ravi Màc: il se dit que G.Fenech a visiblement mérité son suronm de vraicon maltais
(son père était originaire du petit archipel méditerranéen).
@DHH dit: 7 février 2017 à 12 h 49 min
Quel regard…
Connais pas. La tof (l’originale) sert parfois à illustrer René de Chateaubriand. La mélancolie noire et un sale caractère.
la vie dans les bois dit: 7 février 2017 à 7 h En souvenir d’ »il y a une dizaine d’années »… sortant du blog à Brighelli,
n’est-ce pas avec « L’homme de l’art » qu’était entré ici, votre ami.
C’est vrai, qu’il allait chez Brighelli, où il était d’ailleurs comme de juste l’un des ténors, comme on dit…
A un moment j’ai pris mes habitudes sur son blog (mais je trouvais jamais les devinettes !). Un beau soir il avait un coup de blues il nous a mis une sorte de court « adieu à l’écriture » (mais je crois qu’il continuait le blog) ; donc on lui a illico presto subito essepliqué de n’en faire, de continuer, hadonc. Le lendemain il a eu l’air de trouver ça bien, pour reprendre un style un peu camusien…
Ce que rapporte Morasse me rejouit, on le retrouve bien tel qu’en lui-même. Ce qu’il y avait de bien avec lui c’est qu’il n’y avait pas de compromis avec la vérité du monde. Ce qu’il dit des prof est tellement vrai ! Et quelqu’un qui dit la vérité, ça fait tellement de bien! On ne peut pas imaginer le bien que Mac a fait à ceux que les mensonges et les compromissions ravagent. Il vous remontait le morale d’une formule magique et toujours magnifique!
Quelle actualité! Le Nain teigneux cité à procès, Fillon enfriqué jusqu’aux oreilles, Macron soupçonné d’avoir une liaison homo, quoi d’autre ?
Manque plus qu’on apprenne que Marine Le Pen est lesbienne !
MàC aimait provoquer, signe avant-coureur d’une névrose ou pis encore d’une psychose. Pourtant, provoquer est essentiel si on ne veut pas tomber dans le conformisme. Quand c’est dosé, ça peut être sublime. Sinon, c’est monter sur la table, baisser son pantalon et déféquer dans la soupière. Dada! Ou bien ces pièces de théâtre où les acteurs se masturbent en criant: «Allez chier, bande d’abrutis…»
Pour saluer aussi Tzvetan Todorov?
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 février 2017 à 16 h 19 min
« Quelle actualité! Le Nain teigneux cité à procès, Fillon enfriqué jusqu’aux oreilles, Macron soupçonné d’avoir une liaison homo, quoi d’autre ? »
quoi d’autre ?
Penelope Fillon a touché 45.000 euros d’indemnités de licenciement payées par l’Assemblée, selon le « Canard enchaîné » (obs)
MàC aimait provoquer, signe avant-coureur d’une névrose ou pis encore d’une psychose
la vie c’est qu’un scandale byoro
longtemps je me suis mépris à son sujet, croyant à tort qu’il signait aussi bouguereau ce qui m’irritait car je doutais vraiment de sa sincérité, du coup je me suis enfuis, j’ai même sangloté
..keupu dans ses oeuvres
Pour saluer aussi Tzvetan Todorov?
l’interogation vaut le boisseau dsel pour un âne..
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 février 2017 à 16 h 19 min
Macron soupçonné d’avoir une liaison homo
Cela encore, cela n’empêche pas de le laisser se présenter.
On a eu un roi, et non des moindres puisqu’il s’est ramassé la crise de la Réforme et ne s’en est pas si mal sorti, Henri III, qui était dans ce cas. Seulement en monarchie héréditaire ne pas avoir de dauphin peut mener à la guerre civile, voire étrangère, en république pas du tout.
Quelle actualité! Le Nain teigneux cité à procès, Fillon enfriqué jusqu’aux oreilles, Macron soupçonné d’avoir une liaison homo, quoi d’autre ?
qu’il faille aller sur sirius pour pouvoir s’en foute c’est démontrer beaucoup d’himpuissance byoro
avec fillon (symbolirque), et après tzvetan, c’est l’hécatombe. On ne va plus pouvoir ainsi continuer à saluer les amis tous les jours.
Le Parisien souligne que durant toute une période Penelope a eu deux emplois à temps plein en même temps. Les avocats de Fillon ont beau jeu d’avancer que c’était simplement une question d’organisation. Penelope était vraiment très forte, une vraie superwoman :
« Assistante parlementaire mais aussi journaliste : pendant près d’un an et demi, Penelope Fillon a exercé deux emplois à temps plein. Elle était, à sa manière, une cumularde. »
Seulement en monarchie héréditaire ne pas avoir de dauphin
le mariage pour tous ça veut dire que c’est haussi pour les rois serdgio..
une cumularde
bergueune aurait triqué..
Dans sa conférence de presse, hier, Fillon nous a raconté une belle histoire, mais hélas sans expliquer les points qui fâchent : et les journalistes présents ne lui ont pas poser toutes les questions qui s’imposaient (notamment cet emploi de Penelope pour la Revue des deux Mondes). Espérons que l’instance judiciaire va être plus perspicace !
Les électrices sont devenus tellement sentimentales qu’il sera + puni pour sa liaison avec une vieille dame que pour sa liaison avec un gentil garçon de son âge. La cruauté des mœurs électorales actuelles, d’après l’ifople.
Fillon, ou comment rouler les Français dans la farine…
@ »Espérons que l’instance judiciaire va être plus perspicace ».
Plus perspicace que le Volatile ?… faut pas rêver !
Penelope était obligée d’avoir deux emplois, comme certains Cubains qui font par exemple professeur et chauffeur de taxi, pour joindre les deux bouts…
Je SENS que la vie reprend le dessus par l’odeur forte de latrines qui monte de la RdL. Sacré Delaporte des Chiottes ! Pouah !
Positivons : MàC aura échappé à ce fouille-merbe.
nous jicé mélanchon y peut killer 15 yuppi hau hasard sur la cinquième qu’on votrait quand même pour lui..hon va leur montrer cque c’est qu’davoir des convictions à ces fromages
mélanchon y dirait qu’elle a bien l’droit la mère marine d’faire la gougnotte..et que si ses électeur fontt les dégoutés c’est pasqu’ils la méritent pas épicétou
bouguereau dit: 7 février 2017 à 17 h 32 min
le mariage pour tous ça veut dire que c’est haussi pour les rois
Ca se tient… Je pense jamais aux trucs modernes !
Les électrices sont devenus tellement sentimentales qu’il sera + puni pour sa liaison avec une vieille dame que pour sa liaison avec un gentil garçon de son âge
haro sur les sufragettes toujours incertaines qui votent havec leur matrice comme aurait dit hélégamment gustave..les couilles hon a beau dire..c’est plus classieux
Delaporte
et pas seulement dans l’île mais ailleurs aussi, chez macri par ex ! la pauvre , en plus du ménage et de l’entretien de la maison, de la cuisine
Janssen J-J
Il devrait savoir ou se rendre compte qu’on se fiche royalement de sa vie privée
Bizarre sa coach, retouchée et déguisée en minette, ça fout les boules
JC est trop sensible ! ne supporte pas qu’on s’attaque à la fleur de l’intelligentsia, il se « sent » visé tout de suite
Je pense jamais aux trucs modernes !
moderne moderne..tu fais venir un fort gaillard dans la chambre de la reine pendant que tu es à la chasse sur les quais..hon voit que tes qu’un manant à qui les idées viennent difficilment
Non, je ne pense pas du tout que les provocations de Mac aient eu à voir avec quelque psychose que ce soit ni même une névrose dont nous sommes tous plus ou moins comptables.
C’était beaucoup plus simple que ça et en même temps plus subtile. C’est qu’il était resté un grand enfant qui ne s’accommode jamais de l’état du monde comme il va ou plutôt ne va pas.
C’était une forme d’innocence ou immaturité mais au sens poétique du terme, quelque chose de Gombrowicz en lui.
(Vous recevez mes posts en décalage parce qu’ avec mon portable ils sont automatiquement mis en modération, la connexion avec mon ordi ne fonctionne plus ici dans lapprt de Prague, c’est pas évident la modernité ici… )
on m’a promis d’y remédier demain… peut-être…
C’est pas que c’était un faux dur, Baroz. C’est qu’il s’était déjà fait defoncer sa grille par un voisin un peu trop violent…
TKT est en vie ? nous l’espérons. Il a bien connu montaigneàcheval. Dédé lui enverra un fax.
Passou,
je me permets de rectifier pour ceux qui voudraient relire cette page, c’est sous le billet « Intermittences du coeur » du 30/10/2016 que Màc a laissé ce beau poème (2/11/2016 à 20h54 sous le pseudo de Berguenzinc) et non sous celui « Réparer les vivants…. »
Ah, désolée, Passou, j’ai relu le billet « Réparer les vivants » renvoyait au film et au livre sous le titre « Les intermittences du cœur ».
Quand même, quel hasard cette rencontre entre ce billet et son dernier commentaire / poème… L’un appelait l’autre…
Phil dit: 7 février 2017 à 18 h 17 min
Phil, il y avait surtout son potissime Lazarillo, non ?
Qu’est-il devenu ?
Pas vu passer la disparition d’Odradek, annoncée par un des « anciens » un jour de l’an passé où m’en étais inquiété.
Comment l’a-t-il su, mystère ?
J’avais donné un visage et une voix à ses lignes, en tout imaginaire, j’aimerais en savoir plus.
Je pense que serons quelques-uns à faire plus qu’un sot à ses obsèques, Passou nous dira probablement ici ou en privé comment faire.
AO
PS : crois me souvenir qu’un avait écrit ici avoir « pleuré comme une vache » le jour où Odradek nous annonça qu’il avait un pied dans la tombe ; mais putain, cela remonte… me demande si ce n’était pas Mauvaise Langue ?
Màc avait la même attitude provocante envers tous les gens qu’ il aimait et estimait profondément : son père en premier (il nous a raconté la fois où il a présenté à son père la fille d’une famille de SS pour se marier avec elle et les commentaires acides de son père qu’on peut facilement imaginer ). Mais c’était comme ça avec ses amis, moi et bien d’autres!
C’était un besoin maladif de transparence et ça, ça lui venait de ses fantômes de Teresienstadt.
Lattitude mentale
L’attitude mentale qui se cachait derrière tout ça
yes Oursivi.. Lazarillo, CAP de fraiseur en poche et pas une faute d’orthographe. Tout pour plaire à Clopine.
Odradek, c’est plus complex..il m’a semblé qu’il avait ressuscité. le cloud du blog à passou.
« longtemps je me suis mépris à son sujet, croyant à tort qu’il signait aussi bouguereau (…) du coup je me suis enfuis, j’ai même sangloté ».
Pour ma ma part, je me suis trompé aussi, mais je n’ai pas « sangloté » quoiqu’à la réflexion cela eût été littéralement à pleurer. Ensuite, nous avons tous compris que bouguereau, qui s’est risqué deux fois à rendre compte de son idéologie avant de devoir faire marche arrière immédiatement, n’était qu’un pasticheur primaire de Màc, un pâle décalque, crayonné sur une sorte de papier dont il n’est pas nécessaire préciser l’emploi.
L’inanité des politiques. Du rafistolage.
On s’appreciait parce qu’on se comprenait de l’intérieur. Son besoin névrotique de transparence, je le comprenais trop bien parce qu’il avait été le mien aussi et que je m’en était guéri mais il lui venait des fantômes de la Shoah. Paul Clean avait le même problème et il en est mort. Un rapport trop proche à la mère qui peut devenir une psychose. La provocation était chez lui un moyen de défense contre cette tendance. J’ai mis du temps à le com ordre.
« Odradek, c’est plus complex..il m’a semblé qu’il avait ressuscité. »
Il était donc réclamé à cor et à Christ ?
Attendons un peu, des infos vont bien nous revenir, même si je les redoute sibyllines.
Merci en tout cas à ceux qui ont témoigné en quelques détails de leurs rencontres avec Mac, il s’incarne encore une fois joliment de la sorte, sans hologramme tape à l’oeil, tout en mots.
Passou a un « cloud » ? Les clowns (comme moi) ne lui suffisent plus ? Ce réseau diffus à ses raisons que ma raison ignore. Et puis finalement… on voit mieux le tableau en s’en tenant à distance, pour peu qu’on soit au moins de son bon côté.
Désolé pour ces commentaires hachés et incoherents parfois mais c’est pas évident avec un portable.
J’ai mis du temps à le comprendre. Mais les choses n’étaient pas en place dans la construction de l’œdipe à cause des fantômes de la Shoah et parce que lui comme moi sommes des gens beaucoup trop sensibles pour ce monde, ce qui ne peut faire de nous que des écorchés vifs.
Et quand on n’est pas atteint par cette tendance à la psychose, ce n’est guère mieux, je peux le voir avec mes frères. Le fantôme leur a bouffé leur vie. Le seul moyen de sen sortir c’est de devenir un génie et d’en faire de la littérature…
Il est beaucoup question d’hologramme je trouve.
«Si on vous dit que j’ai une double vie avec Mathieu Gallet, c’est mon hologramme, mais ça ne peut pas être moi»
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/07/35003-20170207ARTFIG00053-face-aux-rumeurs-sur-sa-double-vie-macron-met-les-pieds-dans-le-plat.php
t’inquiète djavert on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. A part auprès de quelques paumés, tu ne fais plus illusion.
Mais il n’y a pas de hasard, Christiane. C’était un de ces nombreux signes que Dieu nous envoie et que nous nous refusons à lire. Mais moi j’y ai immédiatement pensé quand Mac a annoncé qu’il allait se faire opérer du cœur sans vouloir me l’avouer non plus.
Zouzou, Mac…zouzou et Mac chroniqueurs de la vie comme elle va au paradis, mais y a toujours pas la wifi au paradis, c est con, car quels posts on aurait pu lire ici sur la vie comme elle va au paradis!
Faut faire gaffe quand même, on est plus tout jeune nous tous ici et si ça continue le patron devra fermer le bouclard, faudrait peut être faire du sport ou être plus heureux….je sais pas, la vie est mal faite et le paradis c est pas ça non plus, y a pas la wifi au paradis et on ne lira plus jamais ni zouzou,ni Mac, et merde!
Il y a bien de quoi être désolé. Le film vaut mieux que le bouquin de Kérangal. C’est pas trop difficile.
@oursivi dit: 7 février 2017 à 18 h 52 min
Odradek, c’était un peu … « La Montagne Magique ». L’étau de l’hôpital se resserrait. Un jour sa compagne d’étage est morte. Le moral était au plus bas. Il a dit : demain je sors par la fenêtre… puis, plus rien… L’échange s’est interrompu. Un jour, j’ai lu, moi aussi l’annonce ambiguë de sa mort possible sur la RDL. Qui ?
Je ne sais , je ne saurai jamais ce qu’il a voulu dire avec cette évasion…
@De nota dit: 7 février 2017 à 19 h 20 min… et merde !
Exact !
N’en déplaise à JC, qui se cache la tête sous le sable, le Canard en rajoute une couche dans son édition de demain, continuant d’outrager Penelope :
« Dans son édition de mercredi, l’hebdomadaire satirique affirme qu’elle a touché, en deux fois, 45 000 euros d’indemnités de licenciement, payées par l’Assemblée nationale. »
Les sommes « légalement » détournées par les Fillon sont en train d’exploser les records…
@ « Attendons un peu, des infos vont bien nous revenir, même si je les redoute sibyllines. »
Tiens c’est drôle, comme c’est bizarre, comme elles ont l’air de dater leurs infos.
C’est cette histoire du Mont Ventoux qui me fait repenser au bouquin de Sylvain Tesson, » sur les chemins noirs ». Je ne sais plus où se trouve le magnifique passage sur la victoire de « l’homme en fuite ».
« Sacré Delaporte des Chiottes ! Pouah ! »
Pour parler de toutes ces choses nauséabondes et qui éclaboussent, j’ai enfilé une combinaison étanche qui me protège. Je la mets aussi quand je vous lis, JC. Rassurez-vous.
Merci Christiane.
Merci pour le billet Passou!
Tant de pages magnifiques portant la fuite vers la vie… Retrouver celle qui est la plus importante, je ne saurais… mais en exergue cette pensée de Thomas de Quincey donne la note de tout le livre :
« Je vais sortir. Il faut oublier aujourd’hui les vieux chagrins car l’air est frais et les montagnes sont élevées. Les forêts sont tranquilles comme le cimetière. Cela va m’ôter ma fièvre et je ne serai plus malheureux dorénavant. »
Sur les chemins noirs Sylvain Tesson… Je l’ai suivi, page à page, dans ce récit qu’on ne peut refermer sans l’avoir lu en entier.
Une évasion, oui…
Comme il semble vous être cher et que l’avez peut-être raté là…
J’aime plutôt bien le gus mais quand on a lu l’Usage du monde, l’ombre est un peu écrasante.
Sergio à 17 h 26
Le mignon petit Macron peut bien être gay, avoir une relation avec le séduisant Gallet, je m’en fout complètement. Ça prouve qu’ils ont bon goût.
Comme le Général aurait répondu à un ministre scandalisé parce qu’un autre ministre aurait eu des moments de grande intimité avec un joli marin: «Quoi, ça ne vous est jamais arrivé à vous?»
Vous voulez sans doute parler de son ministre de la Marine, Louis Jacquinot, dit « Pompe le mousse », BdB.
Jai été bloqué par une panne et seul mon portable était utilisable. Et comme les commentaires se mettent alors automatiquement en modération, mes post n’ont pas été publiés.
Je voulais répondre à certains d’entre vous, notamment au duc de Bellerente.
On peut tout au plus dire que Màc (comme moi et pour les mêmes raisons) avait des tendances psychotiques.
Ses provocations étaient juste un moyen de défense contre elle. Je ne l’ai pas compris tout de suite. Il n’en avait pas conscience, je crois, mais elle lui venait des fantômes de sa famille comme pour moi.
Ses provocations se faisaient jour dès lors qu’il aimait et estimait profondément quelqu’un. Que ce soit son père, Pierre Assouline, moi ou n’importe lequel de ses amis qui comptaient pour lui.
Il nous a raconté chez moi et redit à maintes reprises la scène quand il a présenté sa femme, la première fois à son père, appartenant à une famille allemande qui comptait d’anciens SS. On imagine d’ici les commentaires acides de son père…!
La provocation engageait toute sa vie. C’était une vision du monde, c’était aussi une forme profonde d’innocence en lui, qui le préservait sans doute d’une forme de pathologie à ce sujet, quelque chose qui ressemble à ce que Gombrowicz appelle l’immaturité et ce besoin de transparence (que j’ai bien connu aussi et qui vient de la patholgie des fantômes de la Shoah parce que les fantômes ont profondément troublé la construction de l’Œdipe dans la toute petite enfance quand tout se met en place pour la vie) qui était le sien et dont j’ai réussi plus ou moins à me guérir par je ne sais quel miracle et quel bon penchant qui me vient sans doute de ma mère en même temps que ce penchant à la psychose provient d’un lien trop puissant à la mère.
Mais Màc avait une énorme qualité que personne ne lui enlèvera. Il ne passait aucun compromis avec la vérité du monde. Ce que dit Morasse le rappelle ô combien. Ce qu’il dit des profs est tellement vrai ! Et tellement accablants pour ce milieu qui se laisse perpétuellement mépriser par sa hiérarchie et le reste. On ne peut pas imaginer quel bien souvent m’a fait Màc en disant cette affreuse vérité du monde comme il ne va pas, par une formule dont il avait le secret et toujours magnifique qui vous remontait le morale pour ceux que les mensonges et les compromis du monde ravagent. Il avait ce que Nietzsche aurait appelé la « bonne santé » qui sait voir la vérité, la dire et la tourner en dérision alors que quand on vit dans ce milieu des profs, on en est constamment accablé et malade.
@Baroz, ce n’est pas que c’était un faux dur ! C’est simplement que l’un de ses voisins, un peu trop violent, était venu un jour lui défoncer son portail. Il était devenu prudent… Il s’était fait rembourser les dégâts par un avocate mais il n’avait pas poursuivi l’auteur des dégâts devant la justice comme le lui recommandait son avocate. C’est tout Màc ça !
Màc tous les autres, sauf sans doute Sapience, à coté ça faisait un peu petit bras, lui il jouait en première division, tout en haut
@oursivi dit: 7 février 2017 à 20 h 42 min
Merci, Oursivi. Je n’avais entendu que la fin de l’émission, m’étais promis de la réécouter en entier, puis j’ai oublié. Je l’écoute en vous écrivant. Ce dialogue est très beau.
L’usage du monde… Nicolas Bouvier a entrainé à sa suite bien des écrivains voyageurs. Jacques Lacarrière aussi…Il était patient. Les dessins, les aquarelles et toiles de Thierry Vernet sont un bel accompagnement. « …Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu’on porte en soi… ».
Sylvain Tesson, dans ce livre Sur les chemins noirs, c’est autre chose. Il faut l’imaginer tout cassé sur son lit d’hôpital, après une chute de huit mètres, puisant sa force dans le tremblement vert d’un arbre qu’il regarde inlassablement à travers la fenêtre. C’est comme si l’arbre, peu à peu, lui donnait la force de fuir cette obligation d’immobilité. Le pari semble fou : traverser la France à pied s’il s’en sort. Cette évasion, il la vit sur des sentiers broussailleux,loin des chemins balisés et des villes (« Une cartographie de l’esquive ») avec comme support, un corps pas très souple, encore douloureux. Presque… un pas à pas… en solitaire. Quelques rencontres de taiseux. Mission presque impossible !
Je n’ai pas lu ses autres voyages, évoqués dans cet entretien. Je ne savais pas qu’il avait escaladé des monuments ! C’est un commentaire, bref, un jour, de Lvdb qui m’a donné envie de découvrir ce récit. Il écrit, il écrit bien, c’est sa chance. Parfois l’écriture et la réflexion sont plus importantes que la marche.
Au-delà de ce livre, je pense à l’évasion de MàC, à celle de Zhu, et peut-être à celle d’Odradek…
Ce soir, le cœur de la RDL bat la chamade…
Pas certain que L’usage du monde eût besoin des illustrations de Th. Vernet, Christiane, mais c’est une belle amitié qui permit ce livre. Vernet écrivait aussi et bien, comme le montre sa correspondance avec Bouvier.
« On aurait pu croire que, comme tant d’autres dans ces colonnes, il nous faisait une fois de plus ses adieux à la Brel. »
A la Charles Aznavour serait plus juste Passou, parce que si ma mémoire est bonne, Quand Brel a dit j’arrête c’est qu’il avait un cancer et qu’il est parti aux marquises
Je voulais dire aussi à christiane que la coïncidence qu’elle souligne entre le billet de Passou et l’annonce de son opération du cœur, n’est pas un hasard.
C’est un de ces signes que nous envoie Dieu et que nous nous refusons ordinaire de lire parce que nous avons une confiance trop grande dans notre raison et que nous ne croyons plus en Dieu. Mais moi, je l’ai immédiatement compris que ce n’était pas une coïncidence mais un signe annonciateur que quelque chose sans doute de tragique. Je ne me le suis pas avoué à moi-même mais je me le suis dit dans mon for intérieur en même temps. Le billet de Passou n’incitait pas à l’optimisme… Et puis la mauvaise nouvelle est tombée. Elle ne m’a pas vraiment étonné parce que ce hasard objectif, cette coïncidence m’avait déjà fait comprendre malgré moi ce qui allait arriver. Mais on se dit toujours en ce cas-là qu’on se trompe, qu’on croit à des fariboles, qu’on sombre dans l’irrationnel et la bêtise… Et puis non…!
Odradek est mort d’un cancer. Dans les derniers temps, il s’était mis à me persécuter lui aussi pour je ne sais quelle raison qui lui appartenait. Mais il est bel et bien mort de son cancer. Que Dieu le bénisse !
Widergänger dit: 7 février 2017 à 21 h 45 min
Hier à 13h30, lisant le n°14 de L’herne consacré à Gombrowicz, j’avais cité ces lignes d’Andrzej Kijowski (Le Journal), en pensant à MàC et à vous… Je ne pouvais deviner le billet de Passou de ce jour… :
« Le Journal est lui aussi, le récit des aventures d’un être à part; son unique héros, Gombrowicz, y apparait dans le rôle du provocateur ; il va jusqu’à s’écrier : « Je suis affreusement antipathique. » (…)
« Lui », Gombrowicz, lutte contre les hommes; il qualifie souvent son destin, sa vie de colletage avec les hommes » qu’il voit comme autant de bataillons marchant contre lui et constituant autant de « systèmes » hostiles. (…)
Le « Moi » rejeté, le « Moi » que l’on n’écoute pas, parce que repoussé, s’enfonce dans son propre contraire et entreprend de détruire les structures qui l’ont rejeté (…). Rejeté hors du monde, hors de ces conventions, Hamlet reçoit un signal de l’au-delà qui lui donne des ailes, une vocation qui sublime sa particularité, faisant de sa colère une vertu et qui l’emplit d’énergie active ainsi que d’une qualité particulière d’humour, perverse et enfantine. Tout est donc « à l’envers », comme dans ces rêves infantiles où l’on aspire à la toute puissance (…). Il insulte, est grossier, obscène, débauché. Il fait le pitre, débite des sottises – lui qui, en vérité, est raisonnable, sensible, délicat, aimant.(…)
Le « Moi » repoussé revient sous la forme d’un spectre, en tant que sauveur du pays, martyr de la cause nationale. (remarquez avec quelle obstination il a construit le mythe de son bannissement répété : banni de son milieu social, du milieu littéraire, de son pays)- Ce « Moi » revient sous une forme méchante et bouffonne (« et moi, cinglé, bouffon, poseur, un pitre et un farceur impossible… »), comme le spectre de l’analyse carillonnant l’heure de vérité à l’intention de tous les systèmes fermés, bouchés. Guérillero de l’esprit, passé maître dans la défensive absolue… »
Bonne soirée, W. même si elle est un peu triste…
@Widergänger dit: 7 février 2017 à 22 h 19 min
Oui, W.
La photo qui ouvrait le billet aussi. C’est le moment où le médecin tient sa promesse et fait écouter au jeune homme dont on vient d’ôter le cœur, sa musique préférée en lui parlant doucement…
Ci-dessous pour vous deux, les guérilleros, ces petits morceaux de l’Herne… (De plus vous aimez la pensée de Gombrowicz…)
Oui, des signes…
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 février 2017 à 20 h 46 min
Sergio à 17 h 26
des moments de grande intimité avec un joli marin
Si c’est pour se faire des traversées comme celle de la Manche par les Ferdine (les Céline, quoi)… Reste pas beaucoup de temps pour… La Bagatelle !
Oui, christiane, c’est ça. Màc, en quelque sorte, il voulait forcer le monde à devenir fraternel à coups de fouet, à coups d’invectives et de provocations. C’est ça aussi l’immaturité chez Gombrowicz ! Et c’est ce qui vient de ce désir fou, à la fois merveilleux, idéaliste et pathologique (qui peut aller jusqu’au dérèglement mental) de transparence avec l’autre.
Or, non seulement la transparence est impossible, même à soi-même, mais elle est par nature fasciste, dangereuse, suicidaire.
Je me souviens d’un épisode où on parlait dans la presse de la transparence des élus. Màc, évidemment, se prononçait pour. Mais J. Attali était intervenu (la seul fois où il a déposé un commentaire ici avec une réplique de Passou) parce que J. Attali, lui, savait parfaitement bien que ce désir de transparence ne pouvait que mener au fascisme. Et il est intervenu parce qu’il voyait une menace grave contre la démocratie par ce projet de loi. Et c’est J. Attali qui avait raison dans cette histoire, bien évidemment.
Mais Màc ne se rendait pas compte que son désir de transparence lui venait de ses histoires de fantômes à lui, de son lien probablement pour lui aussi trop fort à sa mère. Ça lui a rendu la vie très difficile. Il aurait pu, il aurait dû se l’épargner en allant voir un psychiatre comme je l’ai fait, qui m’a aidé à y voir plus clair dans cette histoire confuse au départ forcément. Et ses histoires de cœur au sens clinique du terme ne sont pas étrangères à cela, à mon avis, même s’il y a des problèmes proprement physiologiques à l’origine. Mais quand un organe est malade, il y a toujours derrière, à mon avis, des problèmes psychiques plus ou moins graves. L’un ne va pas sans l’autre. Jamais.
Widergänger dit: 7 février 2017 à 22 h 21 min
Oui, ça, on avait bien compris qu’il n’était pas mort d’une crise de foie, ni de foi, ni deux fois.
Mais, j’aimerais au moins que nous donniez quelques éléments tangents*, son prénom, son âge, ce qu’il fit dans la vie, ce qui le forma, où il est enterré, où vivait.
Sinon, bonne analyse de quelques des tourments de Mac, nous avions noté sommairement ce que détaillez bien.
AO
* cela fait flic, je sais, mais je n aimerais moi point l’arrêter mais le redémarrer, Odradek.
Mais c’est sa compagne qui nous l’a dit ici comme l’a indiqué christiane. Je m’en souviens fort bien parce qu’elle s’en prenait à moi pour une raison qui n’avait aucun rapport avec mmoi mais avec les idées aberrantes qu’il se faisait de moi de manière obsessionnelle comme tous les persécuteurs qui ne sont jamais que des pervers narcissiques. Je n’ai pas d’autres sources d’information.
Quant à TKT, dont parlait Phil, il est en vie puisqu’il dépose de temps en temps encore des billets sur son blog. TKt était à moment donné très lié avec Marusa qui était très désireuse de revenir en Europe. Elle l’avait contacté pour voir s’il mordait à l’ameçon ou pas. Je le sais par le frère de Marusa qui m’a dit un jour à Bergün que Tkt l’avait contacté à Bergün pour Marusa qui lui avait donné ce n° de tel. Et puis, sans jouer les prétentieux du tout, mais je pense que Tkt ne lui a pas plu donc elle s’est détourné de lui pour se cristalliser sur mézigue… Et c’est comme ça que Marusa et moi nous nous sommes rencontrés. Màc aussi a rencontré ici la femme avec qui il vivait dernièrement. Je ne me souviens plus de son pseudo, mais la Rdl est une véritable agence matrimoniale… C’était une communiste pure et dure et antisémite sur les bords. Maniatis en était offusquée de voir une telle liaison. Mais c’était typique de Màc, toujours la provocation avec le destin. C’est un vrai personnage de roman, Màc, et il faut que je réussisse à le caser quelque part dans mon roman, et la Rdl aussi. Parce que c’est très important pour comprendre notre époque.
Marusa aussi a eu un destin tragique. Elle désirait revenir en Europe. Elle est bien revenue en Europe mais dans une boîte en bois de quelques centimètres cube remplie de ses cendres que j’ai personnllement portée dans mes mains pour la mettre en terre dans le petit cimetière de Bergün. Des cinq que nous étions chez moi à déjeuner en 2009, il n’en reste plus que trois. C’est presque un roman d’Agatha Christie. Mais le tueur, c’est Dieu.
W.
vous écrivez : »Mais c’est sa compagne qui nous l’a dit ici comme l’a indiqué christiane ».
Je n’ai jamais dit cela, W. J’ai évoqué une femme, malade comme lui, à son étage, avec qui il avait construit une belle amitié.
Ce n’est certainement pas moi qui ai pu annoncer une issue fatale…
Oursivi,
je ne peux répondre à aucune de ces questions (que je ne lui ai jamais posées). Nous échangions surtout sur sa maladie, l’hôpital et la littérature. Une amitié qui était née sur la RDL. Puis le temps a endormi toute cette absence. Sur la RDL il y a eu d’autres disparitions ou peut-être des changements de pseudo. J’aime laisser le passé s’endormir et devenir léger comme une brume, comme un rêve.
« des pervers narcissiques. »
Disons plutôt que ceux qui savent lire entre les lignes disent ce qu’ils lisent. Il y aurait une anthologie à constituer.
Oui, vous avez raison, christiane. Mais je crois me rappeler qu’une femme est venue nous dire qu’il était mort. Faudrait retrouver la période. C’était en 2009, je crois. Parce que j’avais invité des amis de Paris à Marusa chez moi, à qui j’en avais parlé, je me souviens. En tout cas, Odradek n’est plus jamais reparu parce que ses persécutions ont disparu du jour au lendemain, remplacées par celles d’autres intervenautes, malades comme lui de leur narcissisme. J’ai d’ailleurs personnellement toujours pensé qu’il y avait un lien étroit entre ce narcissisme de persécuteur obsessionnel et son cancer.
Par exemple, ce soir ceux qui savent lire entre les lignes verront ce qu’il y a d’immonde dans le discours de Blabla. Les autres non, comme d’habitude.
Widergänger dit: 7 février 2017 à 23 h 30 min
Ceux qui savent lire entre les lignes peuvent aussi s’amuser. Par exemple de ce post, qui explique bien des choses ici exhibées. Celui qui croit en la toute puissance de sa parole finit toujours par être piégé par cette croyance.
Oui, le monde est toujours immonde pour les percuteurs. On n’y peut rien, mais on peut le raconter. C’est ce qui compte.
t un jour aussi, je vous bénirai.
Ne t’en fais pas, Blabla, je vais te raconter aussi. Pablo a raison. Ta parole est l’incarnation du mal.
« t un jour aussi, je vous bénirai. »
L’immonde est là et tu le répètes. A tes risques.
Celui qui s’exhibe sera exhibé. On verra si tu es de taille.
Dans la bonne ville de Troyes, la visite de Fillon na été d’un sinistre achevé, avec sur son passage des cris de protestation et de haine. A Paris, au Sénat, il y a eu une manifestation à son encontre :
« Une centaine de collaborateurs du Sénat, de gauche et de droite, ont manifesté mardi devant l’entrée du Palais du Luxembourg pour dénoncer la précarité de leur statut en scandant « Nous ne sommes pas des Penelope ». »
Fillon voulait un départ nouveau pour sa campagne, hélas pour lui elle ne fait que s’enliser plus profondément, condamnant la droite qu’il représente à un fiasco inaltérable.
N’ai jamais noté qu’il était en quoi ce fût persécuteur, mais comme êtes un brin parano, je comprends mieux.
Christiane j’envie votre légèreté qui conduit votre résilience d’une main douce, les yeux fermés.
Disons qu’entre les informations pléthoriques voire cliniques qui nous sont arrivées disant mieux Mac et lui offrant une forme d’éternité que de s’être gravé avec précision et cette forme totalement évanescente laissé en le sillage de certains, je suis troublé. Le seul qui avait lui aussi eu semblable curiosité et s’était enquis d’en savoir plus aussi de m’en parler était PMB… Succession de fantômes parfois même oublieux de hanter qui que ce soit.
Marrant, chez Homère, Pénélope semblait tout faire pour qu’il revienne, désormais, elle semble tout faire pour qu’il dégage. Homérique aux mérites ? À voir.
Ai toujours beaucoup de retard, suis sous la musique sournoisement fluide de « Soumission ». Après Gide, cela sonne un peuCollection verte, on voit toutes les ficelles mais on peut soupçonner un côté globalement visionnaire au propos.
J’aurais bien aimé en parler avec Mac, tiens.
Eh merde, saloperie de techniques qui nous rendent tristes de la disparition de gens qu’on aura même jamais rencontrés.
Chaloux dit: 8 février 2017 à 0 h 05 min
Celui qui s’exhibe sera exhibé. On verra si tu es de taille.
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Heureusement qu’il n’est pas écrivain, le chialoux avec sa chialousie parce qu’elle ne ferait pas fortune, la chialeuse…
Je suis impatient de découvrir la taille de l’exhibition, pour mon roman c’est l’idéal. Encore d’une taille supérieure, j’imagine, à la fameuse lettre recommandée à un collège où je n’ai jamais enseigné d’une adresse inexistante… Le monde est toujours immonde pour les persécuteurs, c’est l’enseignement des nazis. Je leur donne ma bénédiction d’avance.
Fillon, de toute façon, les micro-trottoirs le prouve, il a perdu la face auprès de l’énorme majorité des Français. Il est cuit. Personnellement je remercie tous ceux qui ont contribué à la faire chuter. Il y a quand même une justice en ce bas monde.
Ce n’est pas pour autant qu’on est sorti de nos impasses politiques. La gauche hamonnienne, c’est pas du gâteau non plus.
Ici, il y a un fait patent qui donne à penser. Les chaînes satellitaires sont en majorité arabes. Très peu de chaînes francophones, une française et une suisse et encore pas terribles (France24 et je ne sais plus quelle chaîne suisse). Et sur une chaîne arabe en langue française, j’ai pu voir une émission qui dégommait à la kalachnikov l’autorité de la police française (affaire d’Aulnay), vantait les vertus de la « racaille » (sic!) de nos banlieues, les faisant passer pour des anges de vertue outragés par des ordures de policiers, victimes du mépris et du racisme des Français ! Aucune analyse de fond, aucune distance critique. De l’émotion pure ! Du fascisme pur ! Qui évidemment se donnait des gages de vertue en dénonçant les vilains responsable du FN qui devient dans leur bouche l’expression même de toutes les monstruosités qui accablent ces pauvres jeunes victimes de la torture dans les commissariats de police de la République. Et ça a duré plus d’une heure ! Et ailleurs, sur les chaînes arabes, c’est le Coran à tout va ! Le prêche sans fard. Quand on voit ça, on se dit que le malheur se rapproche de nous.
Mais Christiane, de quoi parlait le billet « Les intermittences du coeur » si ce n’est du film « Réparer les vivants »?
« la fameuse lettre recommandée à un collège où je n’ai jamais enseigné ».
Tu avoues quoi, là? Un mensonge supplémentaire?
« Heureusement qu’il n’est pas écrivain »
Certes, toi, Blabla, tu es écrivain. Quel bouffon…
Et quand on voit les mensonges les plus énormes et les plus éhontés proférés par l’autorité palestinienne à l’Élysée au sujet du prétendu droit international qu’on met en réalité cuul par dessus tête. Des mensonges dignes de la LTI avec l’assentiment qui plus est de l’ONU ! Il y a de quoi être inquiet.
Si cette malheureuse Chialeuse avait deux sous de jugeote, elle saurait qu’on ne peut pas enseigner là où elle me voit enseignant sinon avant un âge canonique, sauf exception qui confirme la règle. Et ici, quelqu’un sait de quoi je parle, parce que lui il sait où j’enseigne.
@oursivi dit: 8 février 2017 à 0 h 20 min
Bonsoir, Oursivi,
Oui, avec le temps tout s’estompe, nous vivons en amitié douce avec nos morts. Tout s’apaise. Ils font partie du quotidien. On pense à eux, au fil des jours. Telle parole nous revient, tel sourire, tel rire partagé, une lettre, une photographie, un livre, un vêtement, un parfum, un objet anodin…. Les années passent, oui. Plus on vit, plus ceux qui nous ont quittés deviennent nombreux comme si parfois, ils étaient en attente quelque part au-delà de la vie. Le temps s’amenuise. On vit avec nos souvenirs et la douceur « des roses de la solitude » comme l’écrivait Jacqueline de Romilly. Il suffit d’aller à leur rencontre. Ils sont là, tout près.
Une conscience de notre fragilité. Les repères se brouillent, disparaissent. Ainsi les dates où j’échangeais avec Odradek ou celles où je me baladais avec MàC en parlant peinture ou bouquins… On hésite, on cherche. On essaie juste de rester fidèle à ce que l’on était, à ce que nos amis ont aimé chez nous et nous chez eux. Le temps emporte tout, eux et nous et même nos souvenirs. Et parfois, une douceur dans l’air, une lumière et le passé revient, le passé retrouvé.
« Vous vous demandez si j’ai encore de ces ferveurs. Naturellement, ce ne sont plus tout à fait les mêmes. L’âge venant, mes interlocuteurs sont devenus plus jeunes, mes ferveurs plus sages et j’ai plus souvent attendu des voix qui
m’étaient chères, de l’optimisme et du courage plutôt que du savoir et de la lucidité. (…) Mais il ne me déplaît pas que vous pensiez que le grand âge n’exclut nullement la possibilité de ces ferveurs naïves, toujours renaissantes,
qui sont la vie même. » (Les Roses de la solitude
, p. 58-59)
Bonne soirée. Je m’en vais lire un peu…
@Passou dit: 8 février 2017 à 1 h 32 min
Mais bien sûr Passou. C’est que, un peu émue et même beaucoup, j’avais tapé dans votre moteur de recherche « réparer les vivants » et je ne comprenais plus les dates, ne retrouvais pas le triste poème de MàC sous ce billet plus ancien. Puis, j’ai relu le billet et trouver la bonne indication… « Les intermittences du cœur »… toute une méditation… Ah, que d’émotions ce jour… MàC n’a jamais été aussi présent… Tous ces souvenirs qui remontent du passé proche ou lointain, tous ces amis qui se serrent les uns contre les autres pour être moins tristes. Merci de nous avoir dit. On ne savait plus que penser, qu’espérer…
choc terrible ; pour nous le chagrin , pour lui les champs de marguerite et les roses trémieres, comme si c’était juste !
in Libro de las preguntas, de Neruda, pour son pere, pour qui c’est un coup dur, sa maman, sa, ses femmes aimees rompues et les autres, pour ses enfants qui devront se passer d’un pere tendre et doux, mais capable de changer de pseudo, bordel, subrepticement.
Pour toi berguie, le/la XXIX
Qué distancia en metros redondos
hay entre el sol y las naranjas?
Quién despierta al sol cuando duerme
sobre su cama abrasadora?
Canta la tierra como un grillo
entre la música celeste?
Verdad que es ancha la tristeza,
delgada la melancolía?
pour vous mes potes, pour nous qui avons du chagrin, comme si j’espérais mieux ne pas ouvrir l’ordi., ce jour, comme on cache ses yeux derriere ses doigts, en espérant qu’on n’y verra rien. Rien du tout, même en sillonnant toute la rue sainte dominique ce jour apres midi de la mauvaise nouvelle, la, le XXVIII eme
Por qué no recuerdan los viejos
las deudas ni las quemaduras?
Era verdad aquel aroma
de la doncella sorprendida?
Por qué los pobres no comprenden
apenas dejan de ser pobres?
Dónde encontrar una campana
que suene adentro de tus sueños?
Pablo Neruda
Je suis triste…
Nous avions échangé ici même et plus tard par mail ou nous parions de G.Brassens..
Nous nous étions trouvé des têtes de turc et des gens à insulter et nous en riions encore bien après..
En deux mots, nous foutions le bordel sur ce blog…
Merci à vous Pierre….
Je tiens à rassurer tout le monde : je vais parfaitement bien grâce à une vie exemplaire, mis à part l’aspect moral…
LA VIE CONTINUE
Nous venons d’exclure un jeune orgueilleux, beau gosse, assistant parlementaire du centre, qui provocant a déclaré à l’Institut, devant les meilleurs d’entre nous ébahis :
– J’ai niqué Macron, j’ai pompé Hamon, j’ai papouillé Mélenchon, j’ai sucé Mariton, j’ai enfilé Wauquiez, j’ai démoli Ciotti, mais j’ai pas fait Fillon !
De sang froid, nous avons voulu en savoir plus :
– Tiens, mais pourquoi donc ?
– Refusant l’idylle, Fillon m’a renvoyé dans mes buts me confiant : « Je veux pas me mettre mal avec Pénélope, c’est une femme d’excellent rapport, une gagneuse hors pair …. »
Malgré les défauts d’intelligence de certains l’inégalité étant une caractéristique de la diversité humaine, tout le monde admettra qu’un vivant est en meilleure situation qu’un mort.
Repose en paix, mon pauvre MàC !
‘tain, j’ai vu récemment à la télé le film « Le parrain III ».
Ici ils en sont au V. Entre ceux qui l’ont vu, les autres qui auraient pu le voir, manque même pas la veuve.
Et avec toussa, va manquer du monde pour brasser » l’assouline ».
Rose,
c’est très beau cette attention à ses proches. Les poèmes de Neruda, auriez-vous une traduction des séquences que vous avez choisies ?
J’ai trouvé celle-ci sur le net. Je ne sais de qui est la traduction…
« Tout est silence d’eau et vent
Il m’est arrivé souvent de renaître.
Je naissais du fond d’étoiles vaincues. Je reconstruisais le fil des éternités. Mes mains les peuplaient.
Tout a été tendresse et sources et je n’ai eu d’autre utilité que nocturne.
Le deuil qui passe avec le cormoran, le vol des grands oiseaux gris qui aiment l’hiver, et chaque cercle de sargasse, ténébreux, et chaque vague grave qui secoue son froid, et encore et surtout la terre et son herbier caché, secret, fils des brumes et du sel, rongé par le vent acide, corolles minuscules de la côte collées au sable sans limites : toutes les clefs mouillées de la terre marine connaissent chaque phase de ma joie et savent que je veux dormir là, là entre les paupières de l’océan et de la terre…
Je veux partir entraîné vers le bas par les pluies que le vent sauvage de la mer émiette et dissémine, puis me laisser porter par les lits souterrains vers le printemps qui s’éveille en sa profondeur. Je vais vivre. Je ne vais pas mourir. Je pars en ce jour rempli de volcans vers l’homme en foule, vers la vie.
Je n’ai devant moi que semences, douceur, et pousses rayonnantes.
Je cesse de conter. Me voici avec des mots, des peuples, des chemins qui à nouveau m’attendent, et dont les mains constellées frappent à ma porte. »
(Fin du) Canto General
Ce poème de NERUDA, semé dans nos coeurs par Sœur Christiane de la Sensibilité, me laisse froid comme la lecture du mode d’emploi d’un téléviseur japonais !
Que de mots pour ne rien dire …
Info :
« Sils-Kaboul » — théâtre Populaire Romand — La Chaux-de-Fond.
Renato, votre info est un appel au voyage dans le temps, qui date.
C’est en rapport avec la cérémonie en cours ?
Oups ! Mauvais lien, pardon :
» (…) cette lettre ( de Petrarque) est un exemple entre mille de la prodigieuse facilité de Pétrarque. À sa descente du mont Ventoux, brisé de fatigue et mourant de faim, pendant qu’on lui apprêtait son repas dans une méchante auberge, il n’imagina rien de mieux pour se délasser que d’écrire, au courant de la plume, dans une langue qui n’était pas la sienne, ces pages ravissantes. »
« (…) Qu’est-ce qui te retient donc ? Rien autre à coup sûr que la route plus unie et, comme elle semble au premier aspect, plus facile des voluptés terrestres et infimes. Mais quand tu te seras longtemps égaré, il te faudra ou gravir, sous le poids d’une fatigue différée mal à propos, vers la cime de la vie bienheureuse, ou tomber lâchement dans le bas-fond de tes péchés ; et si (m’en préserve le Ciel !) les ténèbres et l’ombre de la mort te trouvent là, tu passeras une nuit éternelle dans des tourments sans fin. » On ne saurait croire combien cette pensée redonna du courage à mon âme et à mon corps pour ce qu’il me restait à faire. Et plût à Dieu que j’accomplisse avec mon âme le voyage après lequel je soupire jour et nuit, en triomphant enfin de toutes les difficultés, comme j’ai fait aujourd’hui pour ce voyage pédestre ! Je ne sais si ce que l’on peut faire par l’âme agile et immortelle, sans bouger de place et en un clin d’œil, n’est pas beaucoup plus facile que ce qu’il faut opérer pendant un laps de temps, à l’aide d’un corps mortel et périssable, et sous le pesant fardeau des membres.(…) »
THEATRE DE GUIGNOL
Afin de ne pas monter en épingle les ‘broutilles’ de notre futur Président de la République François Fillon, et Madame, allez voir la pièce de théâtre écrite par le remarquable auteur Didier Migaud de la Cour des Comptes, pièce intitulée : « LES FRANCAIS SONT DES NULS »… Vous y apprendrez tout ce qu’il faut savoir sur l’exception incompétente française et le monstrueux gaspillage qui s’en suit.
Une pièce rarement commentée, mais qui tient l’affiche depuis plusieurs générations au frais du contribuable endetté par les escrocs du service public …
J’ai retrouvé ce passage du bouquin de S. Tesson.
« Sur les chemins noirs », qui fait l’éloge de la fuite. La stratégie de l’évitement. D’un certain évitement.
Un épicurisme certain.
« Cache ta vie »
http://guykarl.canalblog.com/archives/2009/10/03/15292076.html
Je venais, désirant souhaiter un océan de douceur(s) à Nancy Huston (et famille), suite à la nouvelle du décès de Tzvetan Todorov (le jour de mon anniversaire, a-t-on découvert), mais une peine n’arrive jamais seule. En dépit d’être devenue pratiquement étrangère à ce blog et sa suite, je suis touchée d’apprendre la disparition de Màc. Ce sera désormais non un marteau sans maître, mais un cheval… Douceurs également, donc, à un père éprouvant le tragique de la perte d’un fils.
Nous nous étions trouvé des têtes de turc et des gens à insulter et nous en riions encore bien après..
..haprés vient un ‘merci a toi pierre’..ben mon colon
que des braves gens!
holala..c’est trop laid
que des braves gens!
Et gentils tout plein. Pleins de bonnes intentions.
Encore un petit peu de Neruda pour JC qui l’aime tant :
« Si cada dia cae
dentro de cada noche
hay un pozo
donde la claridad està encerrada.
Hay che sentarse a la orilla
del pozzo de la sombra
y pescar luz caida
con paciencia. »
« Si chaque jour
tombe dans chaque nuit
il existe un puits
où la clarté se trouve enclose.
Il faut s’asseoir sur la margelle
du puits de l’ombre
pour y pêcher avec patience
la lumière qui s’y perdit »
Pozo
désolée je mélange l’espagnol et l’italien!
Lavie, profitez de l’obituaire de passage pour expliquer vos fulminations autour de montaigneàcheval, histoire de ne pas aboyer quand la caravane des notules passe.
Widergg, la soeur Marie des Roses, brave bolchévique de l’université française qui ferait passer Mélenchon pour Trump.
Phil, je repensais justement à « une tête de turc ».
De mémoire elle était infirmière urgentiste du côté d’ Hossegor.
Je dis Hossegor, à cause de la photo. Un bon spot pour surfeurs.
Ach, la vie est mal faite.
En outre Phil, nous en avons suffisamment causé.
Je n’aime pas trop vos posts qui invertissent la situation.
Cependant je viens de faire un check des commentaires que je n’avais pas lus, ceux encore accessibles. Eh oui, Phil on a tous des » intermittences ».
C’est bien le peinturage. J’ai un faible pour Bonnard. A cause des retouches.
Lavie, à part la villégiature du président publié par Gallimard avec sa bien aimée du musée, ne vois pas où Hossegor nous mène
Sœur Marie des Roses !!! Ah ! la délicieuse vipère : la meilleure de la Tcheka, la princesse de la Guépéou, la Reine du KGB, l’égérie de Polpot, la folle communiste….
Elle habitait dans le Luberon, la bolchorétro, si mes souvenirs sont bons.
Passez au laser, lavie, l’inversion est à la mode. La France est en passe d’élire un réverso flanqué d’une dalida
Phil, ce tube de Dalida me rappelle un karaoké en Turquie.
Merci Lavie, c’est indémodable et le petit doigt me dit que montaigneàcheval l’écoute aussi sans déplaisir.
Les touristes polissent son buste sur la butte.
« La traversée des fleuves » du paternel est aussi une belle valse d’identités. l’avez-vous lu(e) ?
Soeur Marie des Roses… Tombée amoureuse de Màc, l’accompagnant dans « la république des livres », où elle officiait en qualité de copropriétaire, et ne m’ayant jamais proposé autre chose qu’un rôle fantasmé de concurrente ou de rivale, malgré mes protestations. Elle fut la cause d’un tourment infligé à Montaigne à Cheval : j’avais ironisé sur une lecture qu’elle avait faite de je ne sais plus quel auteur, dans un message mis en ligne sur mon blog. Je précise « sur mon blog », parce que je me gardais bien de m’exprimer sur la République des Libres, où elle était maîtresse et gardienne.
c’en fut trop pour elle : elle prit prétexte de ma critique pour « démissionner », Màc me prit violemment à partie sur le thème de la « traîtrise », et je crois bien avoir ainsi servi commodément de sarajevo pour que le blog « la république des libres » s’éteigne définitivement.
Aujourd’hui, je pense que de toute façon, la tenue d’un blog comme celui imaginé par Màc demande bien trop d’investissement personnel pour qu’il puisse être collectif, comme ce que souhaitait au départ Màc.
Et si en plus les querelles sentimentales et d’ego s’en mêlent…
Pauvre soeur Marie des Roses : je n’étais ni une rivale, ni une concurrente, mais elle n’a jamais pu admettre que je ne correspondais pas au schéma qu’elle préétablissait pour moi, que je n’entrais pas dans la case qu’elle prétendait m’attribuer.
Elle fut particulièrement odieuse avec moi, faut bien le dire. A tel point que je l’ai confondue avec la Vie dans les Bois, tout aussi mauvaise et éhontée dans sa posture de « poussez-vous de là que je m’y mette ».
Mais je lui dois de m’avoir incité à plus de prudence (enfin, le maximum de prudence dont je suis capable, soupir) dans le dévoilement sur internet. Il faut avoir le cuir épais pour supporter l’opprobre, en échange du droit à s’exprimer. Soeur Marie des Roses, dans son attachement à Màc qui la conduisait à des comportements de garce jalouse, avait tout d’une héroïne de Beauvoir, comme le personnage de Xavière dans « l’invitée ». Elle était donc la preuve vivante, (autant que moi) de l’irréductibilité de l' »autre » ; et même à travers un média aussi flou, distancié, dotn on peut contrer le caractère intrusif, et dont l’usage est fondé sur le seul bon vouloir, qu’un blog littéraire comme celui-ci, elle a donc contribué à m’apprendre deux ou trois choses sur la nature humaine, que dans mon isolement j’ignorais, pauvre gourde bienheureuse que je suis.
L’auteur était le fameux Jean-Henri Fabre …
@Lavande 9:26
Un peu moins nul que le précédent, votre Neruda…
Pour saluer le mot NUL, mot indispensable dans le vocabulaire restreint et les commentaires idiots du fameux trumpétiste, JC l’andouille haineuse
Nous, qui ne sommes rien, saluons un disparu MàC un être valeureux ; Hollande qui se croit Président salue un fait divers, Théo, qui joue un rôle nul.
Que la honte d’être ce qu’il est, suive le Petit Bedonnant Casqué jusqu’à la fin des temps !
Le féminin de Nul est Nulle : exemple, Bousegrasse est nulle.
La prose de la trouillefou est agreable à lire quand elle se donne le beau rôle d’ abusée.
Phil, well, non, pas lu ce book, seulement des reprises.
Vous avez lu cette trad’ de Tristan et Isolde ?
L’élection pestilentielle sent le déni de démocratie.
Jean-Henri Fabre. Un colosse, jamais perdu de vue. Celui qui, en deux phrases, a définitivement enfermé dans le placard l’ancienne entomologie, celle qui consistait à piquer l’insecte sur des panneaux en liège et à le classifier suivant des critères « objectifs » du style couleur des poils aux pattes et autres anneaux abdominaux.
Fabre fut le premier à parler de l’instinct, à vouloir qu’on étudie l’insecte vivant et non pas mort, à l’envisager socialement non par ses critères morphologiques mais bien par l’apparentement des modes de vie, à expliquer les dimorphismes et à respecter la bête, fut-elle minuscule…
Fabre est un de mes héros. Et je viens justement de décider que dans le prochain documentaire de Beaubec Productions (une assoc’ faisant office de boîte de prod’) toutes les images d’insectes auront d’une part, un accompagnement musical basé sur le jazz, d’autre part, une voix off citant Fabre.
C’est la nuit dernière que j’ai décidé ça, et voyez : on en parle ici même ce matin. Coïncidence, comme d’hab » !
(le doc va s’appeler « la dette humaine ». Ca a fit ricaner TKT, mais en fait, ce n’est pas mal du tout comme titre…)
Jean-Henri Fabre est le héros de Clopine. Moi, mon héros c’est Thierry Kron Tron, TKT quoi … On a le héros qu’on mérite…uhuhu !
Le titre « La dette humaine » est particulièrement nul. Gabineries normandes…
Lavie, ne savais pas que Màc avait fait cette traduction, dans les pas d’un père assez présent. En tout cas, certains de ses posts virtuoses mériteraient une conservation.
Clopine définitivement un Cas à Part le 8 février 2017 à 10 h 06 min a bien parlé assurément, mais on peut avoir un souvenir différent de l’affaire et conserver le sentiment que, ce jour-là, elle fut parfaitement odieuse.
Phil, seriez-vous l’un des rares fidèles à ne pas avoir cotisé pr « brèves de blog » ?
Pour le reste, Phil, no way. La psycho, faut laisser ça aux spécialistes. Le billet propose un diagnostic, sorte de checkup, non remboursé par la SS.
Oui Phil, oui!
et si vous trouvez celui sur les marins de l’ile de Sein… j’apprécierai beaucoup.
Au passage, ça ne doit pas être facile d’être le fils d’un père aussi brillant (et qu’en plus on admire)
Du bon sens, Lavie, rien d’autres, pas besoin de grands mots. je ne me souviens plus si montaigneàcheval a ses entrées dans brèvesdeblog, passé englouti.
La vie: j’ai bien les Brèves mais un survol ne m’a pas permis de trouver le post que je cherche.
Par contre j’ai relu des échanges entre MàC et Mauvaise langue … pas piqués des vers comme on dit.
oups, Phil, je devais préciser, les brèves du blog de la RDL.
Jamais mis les pieds ni le reste sur feu le blog dissident des « libres », mauvais choix du nom, apparemment, on dirait que ça a fini en eau de boudin, un mooc qui a foiré, comme une histoire à la Dosto.
En passant vite fait, une constatation : cher Monsieur JC, vous êtes toujours égal à vous-même, ça fait vraiment plaisir une telle insistance dans la médiocrité, prière de continuer pour égayer ce blog, merci
Les gars ! Rien d’humain ne mérite d’être conservé !!! Conservé ?…. pour qui ? pour quoi ?
Oublier est un acte créateur.
Miss Tigris, vous êtes bête.
« Oublier est un acte créateur »
On en aura bientôt (dans mille ans?) la preuve en lisant Dépotoir du Ressentiment, l’oeuvre immense comme le souvenir du culbuto de l’EN.
La rumeur indique que Fillon n’aurait pas convaincu avec son devoilement et ses élans de sincerité devant la presse . Heureusement ! cela prouve que les français ne sont pas idiots. Car Fillon a fait là un acte de contrition qui est un chef-d’œuvre de mauvaise foi jésuitique
Apres avoir à juste titre protesté de la légalité du recrutement comme assistant parlementaire d’un proche , il a joué le pénitent habité de scrupules-que chacun est implicitement invité à juger excessifs – qui ,malgré le caractère irréprochable de l’’embauche de Penelope comme assistante parlementaire , a eu le sentiment retractif qu’il devait au nom de l’etique regretter cette dcision qui le bourrelait de remords
C’est d l’ habileté en gros sabots ,car c’est passer deliberement a côté de la vraie question en s’expliquant sur un point qu’on ne souleve pas . En s’etendant sur ce mea culpa infondé et hors sujet, destiné à montrer qu’il lave plus blanc que blanc , il a evité de cibler de manière précise la seule vraie question que pose l’affaire :Penelope a –telle exercé une verirtable a activité à plein temps en contreprtie de la rémunération qu’elle reçue ,ou a-t-elle detourné à son profit de l’argent public ?
La justification breve et evasibve qu’il a donnée faisant reference au caractere fusionnel d’une vie professionnelle commune enracinée dans leur vie de couple d’une part relève de la noyade de poisson, d’autre part ne ne vaudrait pas periode où, encore plus grassement payée ,elle a travaillé pour le suppleant. Derrière cette phase de la vie « professionnelle » de Penelope ,on est tenté d’imaginer un deal entre Fillon et son suppleant :Je te file le poste mais avec une servitude , transformer en rente au bénéfice de Penelope la quasi totalité de l’enveloppe dont tu disposes pour rémunérer tes assistants
Enfin il semble que l’organisation et la durée de la conférence de presse ait eté bien calibrées, pour éviter les autres questions qui fâchent. Ainsi on s’etonne qu’aucun journaliste ne l’ait interrogé sur le niveau de rémunération de ses enfants pour le travail sans doute reel qu’ils ont réalisé quand ils etaient encore étudiants en droit, et qui dépasse le traitement d’un agrégé en milieu de carriere
Et rien sur l’activité litteraire de Penelope si juteusement payée mais qui n’a pas laissé de trace ni dans les publications ni dans les esprits, et dont on souhaite pour elle qu’elle soit fictive ; sinon il a dû être difficile pour elle de concilier un tel poste à plein temps avec le travail lourd et astreignant qui lui incombait déjà comme assistante parlementaire
Tout cela les gens l’ont compris et ils refusent les rideaux de fumée
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