de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Philippe Sollers

Pour saluer Philippe Sollers

Lui qui maitrisait les ficelles de la comédie littéraire, il aura raté le spectacle de sa sortie. A-t-on idée aussi de tirer sa révérence à 86 ans le jour du couronnement du roi Charles III ! Porté à 22 ans sur les fonts baptismaux de la littérature par Mauriac et Aragon (et réformé du service militaire pour « terrain schizoïde aigu » grâce à Malraux !), excusez du peu, Philippe Joyaux, auteur d’une Curieuse solitude (1958) était bien parti. Philippe Sollers, son pseudonyme, est moins bien arrivé. Bien sûr, entre temps, le romancier, critique, chronique et essayiste a publié un grand nombre de livres et un très grand nombre d’articles, lesquels une fois colligés donneront encore des livres. De quoi faire œuvre d’autant qu’il avait compris mieux que tant de ses pairs de sa génération la nécessité d’occuper la place médiatique, de faire du bruit, de se produire pour la promouvoir, quitte à tenir le rôle de l’écrivain de service, celui qu’on appelle pour dépanner, ludion dans des émissions bien peu littéraires. On ne sait ce qui restera de l’oeuvre mais on ne doute pas de ce qui restera de l’image : le plus séduisant et le plus brillant pilier de la vie littéraire.

Plus sa notoriété d’écrivain augmentait auprès du grand public, moins il était lu, situation semblable à celle de Godard pour le cinéma. A son crédit, on retiendra la revue littéraire d’avant-garde Tel Quel, Femmes, Portrait du joueur, La guerre du goût, Complots, un grand nombre de livres d’auteurs prometteurs publiés dans sa collection « L’Infini » chez Gallimard et un inépuisable talent de lecteur ; à son débit, son grand art de la citation qui avait une fâcheuse tendance à couvrir l’essentiel de la surface dans certains de ses textes, des chroniques au Journal du dimanche d’une banalité à déshonorer l’idée de lieu commun, quelques faux-livres que c’était pas la peine, inévitable dès lors que l’on considère que « chez moi, tout est œuvre », version éditoriale du dicton paysan : « Tout ce qui entre fait ventre ». Et entre les deux, les oeuvres expérimentales (Lois, Paradis) sous l’influence de Joyce (Finnegans Wake) et Pound (Cantos) que Philippe Forest, dans sa nécrologie,  nous enjoint d’admirer sans réserve. Lorsque Sollers décida qu’il était temps d’en finir avec l’avant-garde pour ne pas risquer de sombrer dans l’arrière-garde, on le crut réconcilié avec le roman « conventionnel » alors que ce n’était qu’un tour de passe-passe, un de plus de l’illusionniste :

«  Le roman doit d’abord être une “histoire”, a story… Personnages typés. Enquête plus ou moins policière. Dévoilement d’une cause, d’un ressort, d’un motif, autrement dit d’une culpabilité. Surmontée ou pas, peu importe. Sois coupable et raconte. Pas de culpabilité, pas de story, ou à peine. Pas, ou peu, de story, rien du reste ! »

Pathétiques (à l’exception du précieux Une conversation infinie, ses entretiens avec sa fidèle parmi les fidèles, Josyane Savigneau), ses livres des dernières années paraissaient dans l’indifférence quasi générale. Assez peu animé par la haine de soi, libertin aux fulgurances de plus en plus confuses, railleur aux formules aussi brillantes que creuses, il était devenu son sujet préféré. Il parait que Gallimard doit bientôt publier son imposante correspondance avec Francis Ponge. Espérons qu’il y sera aussi question de Francis Ponge.

Sauvé par son humour et sa culture, il maniait comme peu d’écrivains l’arme de l’ironie. Il s’en tirait toujours en invoquant le troisième degré, le paradoxe, la contradiction et tout le toutim et retombait sur ses pieds ceux-ci l’eussent-ils mené de la Cité interdite à celle du Vatican. Au fond, il et pouvait tout se permettre au nom de la dérision. Les exemples les plus vaches ne manquent pas. Je me souviens d’un documentaire de Fabrice Gardel et Antoine Vitkine sur Canal + (Prix Goncourt : faites vos jeux, 2004). L’enquête menée auprès des principaux représentants du cirque littéraire était cruelle. Mais dans le genre assassin, avec humour et finesse, Philippe Sollers les écrasait tous. Sanglant, le vénitien. Cruel, le joueur quand il se fait commentateur du spectacle. Surtout lorsque, confortablement assis dans le jardin de la Nrf face au château de la Pléiade, il enfonçait les gens de Gallimard, qualifiée de « banque centrale de la littérature française ». Ca se voulait une stratégie : se proclamer réfractaire en investissant le coeur même de l’institution.

Fou de littérature, se délectant dans le secret, il ne détestait pas poser en dernier des Mohicans avec un fume-cigarette pour seule flèche apparente avant d’en décocher d’autres, bien plus profondes, toutes de formules saignantes. Une autre fois, dans d’autres circonstances, on l’avait vu cracher sur un cadavre encore chaud. Pourquoi pas puisque tout lui serait pardonné car il savait retourner les critiques en les recyclant dans la logique de la provocation au nom du spectaculaire intégré. On pouvait donc lire sous la signature de Philippe Sollers, dans un passage de son « Journal du mois » (in le Journal du dimanche) où il reprochait à BHL d’avoir comparé l’éminence grise littéraire Françoise Verny à Jean Paulhan et Jacques Rivière dans son éloge funèbre prononcé à l’église Saint-Augustin :

« C’est très exagéré. On ne voit pas cette brave femme éthylique, devenue dévote, fonder la NRF, recevoir des lettres d’Antonin Artaud, préfacer Histoire d’O, être l’amie de Claudel, de Proust, d’Henri Michaux, de Céline. Je l’ai connue : elle ne lisait rien. « 

Et de la réduire ainsi au rang d’une pocharde inculte égarée dans l’édition. Formulée de son vivant, l’accusation eut été moins inélégante. Il n’était jamais aussi vrai que lorsqu’il parlait de Venise. Son Dictionnaire amoureux de Venise (Plon) en témoigne. Il y offrait davantage de belles pépites qu’il ne donnait matière à exaspérer (mais rien sur le Lido). De Venise, il s’était fait en quelque sorte l’ambassadeur permanent depuis qu’il n’était plus Philippe Joyaux. A travers toutes ces entrées rien moins que subjectives (L’Arétin, Maurice Barrès, les chambres d’hôtels, les églises, le ghetto, Monet etc), à nous offertes à travers un procédé narratif qui était sa marque de fabrique (la citation des grands auteurs, fouillée, longue, serpentine), il nous parlait finalement moins de Venise que de lui. Comme autoportrait, c’était  vraiment réussi. Piquant, informé, érudit et surtout très libre. Il avait rarement été aussi touchant depuis son premier roman Une curieuse solitude publié sous la présidence de René Coty.

L’article le moins intéressant de ce dictionnaire, c’était encore celui consacré à « Sollers, Philippe né en 1936 ». Car il s’était nommément réservé deux pages, quand Mozart n’y existait que par Da Ponte, et Musset par George Sand. Qu’importe, il faut le chercher et le trouver partout dans les dédales de ce Venise sauf à sa propre adresse. On n’apparait jamais mieux que masqué, n’est-ce pas ? Mais c’est à l’île de Ré, son autre refuge, qu’il sera enterré près de la maison de famille des Joyaux à Ars. Sur sa tombe toute prête à l’accueillir, lui qui enjoignait de toujours « garder son enfance au bout des doigts », a fait graver ces mots réconciliateurs de Hegel :

« La rose de la Raison dans la croix du présent»

(« Photos Passou)

P.S. On retrouvera ici avec profit un documentaire sur Philippe Sollers, 52 mn, daté de 2022, écrit et réalisé par Gilles Bindi & Sylvie Pierre-Brossolette

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 007 Réponses pour Pour saluer Philippe Sollers

B dit: à

Bolibongo, si vous y tenez, c’est déjà plus élégant que vos cerveaux mouillés. mouillés dans le sens  » compromis »? Qui ne le serait pas, j’ai moi-même un compte offshore, je n’en dirai pas plus. Le benefice de ces lectures ? Une envie de découvrir les auteurs cités.

renato dit: à

Le suicide ce n’est qu’une solution de vie comme tant d’autres, généralement définitive. Se passe aux USA, un jeune homme parle avec une nonne de son intention de se suicider, et elle lui répond : « Cela pourrait vous faire une expériences, pourquoi ne pas essayer ? »

B dit: à

Pablo, cynique?! Je ne statuerai pas pour le reste mais Sollers cynique, pour quels motifs? A quelles occasions? De quelles façons? Je ne repère pas son cynisme

Bloom dit: à

Sollers sur Lascaux et Bataille, dans Contre Attaque, 2016

« Encore une fois, pour savoir écrire, il faut savoir lire. Et pour savoir lire, il faut savoir vivre. Sinon, on écrit à peu près n’importe quoi. Un exemple, à propos des grottes de Lascaux. Tu sais, ou tu ne sais pas, qu’elles ont été découvertes, par hasard, par un jeune homme dénommé Marcel Ravidat, en septembre 1940. Il se promène dans les bois avec son chien lorsque, tout à coup, ce dernier se met à courir après un lapin qui est entré dans un trou. Curieux : en lançant des pierres pour essayer de faire sortir le lapin, il entend que c’est creux en dessous. Comme il était à 500 mètres des ruines du château de Lascaux, il pense avoir affaire à une sortie de souterrain. Quatre jours plus tard, il y retourne avec trois copains. Agrandit le trou et descend. Soixante-dix ans plus tard, l’un de ses amis raconte : « On est descendu tous les trois derrière lui et avec notre lampe à huile on a avancé. Il n’y avait aucun obstacle. On a traversé une salle et puis, arrivé au bout, on s’est trouvé devant la paroi et on a vu qu’il y avait plein de dessins. On a tout de suite compris que c’était une grotte préhistorique. On s’est dit : “On le garde pour nous” et c’est ce que l’on a fait pendant une semaine. On y venait tous les jours, on y cassait la croûte. Jusqu’au jour où les parents de Jacques (Marsal) lui ont demandé : “Que fais-tu ? Tu rentres plein de poussière.” Il a alors vendu la mèche et puis on est allé voir notre ancien instituteur, Léon Laval. On lui a tout raconté. Au départ, il n’a pas voulu nous croire. Et puis, on a réussi à le convaincre et il est monté là-haut avec une petite lampe et on est descendu avec lui. Quand il est remonté, tout le pays l’a su. » En 1955, à son tour, Georges Bataille descend dans les grottes. Plus tard, il écrira ce livre admirable qui s’appelle Lascaux ou la naissance de l’art (Skira). Juste un extrait : « Autrefois, la véritable naissance de l’art, l’époque à laquelle il avait pris le sens d’une éclosion miraculeuse de l’être humain, semblait beaucoup plus proche de nous. L’on parlait de miracle grec et c’était à partir de la Grèce que l’homme nous paraissait pleinement notre semblable. J’ai voulu souligner le fait que le moment de l’histoire le plus exactement miraculeux, le moment décisif, devait être reculé bien plus haut. Ce qui différencia l’homme de la bête a pris en effet pour nous la forme spectaculaire d’un miracle, mais ce n’est pas tellement du miracle grec que nous devrions désormais parler que du miracle de Lascaux. (…) Lascaux ne cessera jamais de répondre à cette attente de miracle, qui est, dans l’art ou dans la passion, l’aspiration la plus profonde de la vie. (…)Ce qui est sensible à Lascaux, ce qui nous touche, est ce qui bouge. Un sentiment de danse de l’esprit nous soulève devant ces œuvres où, sans routine, la beauté émane de mouvements fiévreux : ce qui s’impose à nous devant elles est la libre communication de l’être et du monde qui l’entoure, l’homme s’y délivre en s’accordant avec ce monde dont il découvre la richesse. Ce mouvement de danse enivrée eut toujours la force d’élever l’art au-dessus des tâches subordonnées qu’il acceptait, que la religion ou la magie lui dictaient. Réciproquement, l’art de l’être avec le monde qui l’entoure appelle les transfigurations de l’art, qui sont les transfigurations du génie. Il y a dans ce sens une secrète parenté de l’art de Lascaux et de l’art des époques les plus mouvantes, les plus profondément créatrices. L’art délié de Lascaux revit dans les arts naissants, quittant vigoureusement l’ornière. » Ces artistes avaient du génie. C’est d’un intérêt puissant puisque c’est avant toute civilisation, qu’elle soit juive, chrétienne, musulmane. Moi aussi, j’ai vu Lascaux et ça m’a profondément marqué. Je continue ày penser, c’est une empreinte très forte. J’en parle dans Tremblement de Bataille (2002) : « En réalité, Bataille veut insister sur les figurations les plus énigmatiques, celle de la préhistoire (il est quand même celui qui aura su parler aussi justement de Manet que de la grotte de Lascaux). Ce qu’il a à dire de bouleversant est plus proche des peintures du paléolithique que de l’affadissement stéréotypé de nos jours. Ainsi de cette scène du “puits” sur laquelle il revient sans cesse : un bison blessé et rageur, un homme à tête d’oiseau s’effondrant le sexe dressé, un oiseau posé sur un bâton, un rhinocéros massif qui s’éloigne… Qui est descendu là-bas une fois est marqué à jamais par ce cri de silence. Bataille, lui, dans une caverne comme dans un bordel, continuait à voir le ciel étoilé. » »

Jean Langoncet dit: à

(envoyer les chars n’a manifestement pas suffi à occulter le sacre de mai)

D. dit: à

Le plan de lutte contre la fraude fiscale établi par le gouvernement me semble judicieux et nécessaire. Ce qui risque de poser problème c’est qu’au rythme où vont les événements, il risque fort de ne plus y avoir de gouvernement dans quelques mois. Ni de président.

tristan dit: à

Jazzi dit: à

« Charles II »

III, Passou.

Tout augmente!

JC..... dit: à

MARDI 9 MAI 2023, 5h55

CONTRASTE

Il est saisissant.

Un peuple britannique chaleureux autour de son Roi CHARLES III couronné, versus un peuple français totalement absent autour d’un petit JUPITER sur les Champs Elysées.

La République n’a pas besoin de peuple puisqu’un seul despote le représente, à lui tout seul ! Minable….

Damien dit: à

La lettre de Debord sur Sollers. Quel ridicule ! C’est vraiment l’esprit de sérieux qui étonne. Comme si ça pouvait avoir une incidence quelconque que Sollers parle de Debord. Cela me rappelle un professeur de philosophie qui avait attaqué en justice Althusser, lui reprochant de ne pas l’avoir cité dans un texte sur Rousseau, je crois (« L’impensé de Jean-Jacques Rousseau », où Althusser essayais d’imaginer ce que Rousseau n’avait pas pensé, vaste programme !). Là, Debord se plaint d’être cité. Pourquoi lisait-il ce canard qu’il détestait ? Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre que Sollers le cite ? Après tout, il l’avait écrit ce livre, chacun pouvait l’acheter (certes, il n’y avait aucun service de presse, donc Sopllers, comme il le raconte, était allé dans une librairie et en avait fait l’emplette, payant de sa poche l’opuscule). Voilà. Cela ne méritait pas cette lettre incongrue. Après tout, même si Sollers était vraiment con, une merde qu’il allait écraser avec son talent, néanmoins il avait le droit comme un autre de parler du livre de Debord. On est en démocratie, quand même. Debord, c’est là le hic, n’aimait pas la démocratie. Bien sûr, Debord reste une grande référence, y compris pour les universitaires. Aux jeunes de ma famille, j’offre ses « Commentaires », quand ils ont fini leurs études. Et j’écoute leurs réactions, c’est instructif. Non, Debord était un grand auteur, davantage que Sollers, mais quelle casse-couilles ! Quelqu’un l’avait traité de « pou malfaisant », référence au pou de Lautréamont : eh oui, c’est exactement cela ! un pou ! J’imagine que le flegmatique François Bott a dû se marrer en recevant cette missive intempestive. Non, Debord aurait plutôt dû faire comme le professeur rival d’Althusser, attaquer en justice le journal. Ne rien dire et attaquer en justice le journal. Mais il aurait pu être condamné pour procédure abusive. Tout est certes « abusif » dans ces affaires, dans cette lettre de Debord, dans ces réitérations de Sollers parlant de Debord — il en parle jusque dans son Dictionnaire amoureux de Venis, car Debord a fait un film sublime sur Venise, mais pas Sollers. Vraiment, Debord c’est une autre dimension. Alors, qu’avait-il à se rabaisser avec cette lettre qu’il a sans doute écrite un jour de débauche ? Voilà ce que j’en pense,je ne sais pas si vous comprendrez, mais c’est clair dans mon esprit. 6 h 41. Bonne journée, et écrivez des lettres !

rose dit: à

Le délire.
Papa, Maman aucun intérêt, le délire collectif : à la découverte de l’envergure, où le je est minusculé.

Dans le F comme fidélité sûrement,

Puis, se retrouver jubilant dans « Q »est-ce être de gauche pour vous ? »
Un devenir minoritaire éminemment vivant.
Ô joie !

https://youtu.be/c2r-HjICFJM

Bonne journée, je trouve qu’il serait nécessaire un délai avant que d’assassiner le mort, puisqu’il est mort.

rose dit: à

Dans C, il dit, et c’est tellement jubilatoire
« Plus qu’ils sont bêtes plus qu’ils sont contents »

Comme ça qu’il le dit.
Mais le D, comme désir, c’est quelque chose. N’attendez pas l’homme comme moi, ni un courrier, c’est bien ailleurs que cela se passe.
Et les japonais dans leur conception du monde sont déjà dans le devenir (dans G).

Voilà, hein, c’était en 1988. Il est un narrateur omniscient, il sait tout. Il voit tout.

Gentillesse avec les petits. En marche vers l’individualité bonne comme cette philosophe hongroise qui connait le sujet du mal.
Double hélice : commencer le travail par soi-même, tout en, comme les japonais, s’intéresser en premier au monde.

Pas facile mais concevable : la structure doublement hélicoïdale est celle de l’ADN.

Aujourd’hui, je laisse tout tomber et vais désherber le tombeau, sis dans le jardin de fleurs.

lmd dit: à

Damien en pantoufles cause de Guy Debord !

Janssen J-J dit: à

@ Samuel et les autres…,
Qui pourrait mettre ici un lien sur la peinture problématique du palais de tokyo, au risque de susciter la censure du robot passoulinien ?
– pmp, je ne la trouve pas en ligne -. Merci.

J J-J dit: à

Miriam Cahn. On ne sait pas trop quoi penser de cette « artiste » peintre suisse, au juste, vu qu’on en ignorait l’existence jusqu’à présent. Il est sans doute dommage pour la cause artistique (?) que ce soit l’oeuvre d’une femme suisse et que ce soit grâce au front national que son « oeuvre » ait été ainsi popularisée.
http://www.artnet.fr/artistes/miriam-cahn/
En revanche, on nous garantie que le dernier livre de sophie marceau est un chef-d’oeuvre. Qu’on aurait là une authentique grande écrivaine qu’on n’avait pas encore soupçonnée. La littérature féminine française sera toujours plus forte que la peinture suisse.

MC dit: à

Vérification Celinienne faite, Montandon est cité dans l’Ecole des Cadavres, avec quelques autres. Mais lui, son texte est « longuement cité », Phil. Du moins selon Regis Tetamanzi.

MC dit: à

Dans Bagatelles, 17 pages de Coston! Et ceci: «  plusieurs pages de Bagatelle et de l’Ecole sont entièrement constituées de citations antisemites, « à travers les âges » traduites de l’Anglais. Plus étonnant.. des pages entières de Bagatelles et de l’Ecole sont en effet constituées de citations recopiées, traduites, ou même collées directement dans le ms… » selon Regis Tettamanzi…

pourmapar dit: à

« Ce qu’il a à dire de bouleversant est plus proche des peintures du paléolithique que de l’affadissement stéréotypé de nos jours. »

Çà, c’est du Sollers! 🙂
Quelle platitude en parlant de Georges Bataille et du phénomène de la graphie des grottes.

Clopine dit: à

Perso je n’ai rien lu de Sollers, sauf les trucs habituels sur Proust et Venise, bref. Par contre, je me souviens de copines venues au féminisme « grâce » à Sollers, enfin particulièrement remontées contre ce dernier. A l’époque, on évoquait des trucs sexuels, sadomasochisme, libertinage, tout un tas de trucs d’hétérosexuel dominant, le tarif habituel accroché au pouvoir et à l’argent. Je ne sais absolument pas si c’est vrai ou pas (et pour tout dire je m’en fous) m’enfin, dans le bas peuple dont je suis c’était là l’image de Sollers :intello parisien en position de dominance et en profitant pour assouvir la moindre de ses pulsions sexuelles. Un vrai sergent recruteur du MLF !

et alii dit: à

COMMENSALITE ET JUDEITE/
[…] Apostrophes avec Sollers et Kirk Douglas. Évidemment, Sollers s’en est très bien sorti, mais à quel prix ! D’abord ils avaient dîné ensemble avant, et visiblement on l’a « briefé » sur la carrière de Douglas dont lundi il ne connaissait rien. Et surtout, en grande putain, Sollers n’a pas arrêté de souligner que l’acteur était juif, lui lançant un « Shalom » et des « Fuck » d’une vulgarité étonnante. Tout en ronds de jambe et en copinage forcé. Cette putasserie ne m’impressionne pas. Les piques volaient de partout comme des flèches dans une bataille d’Indiens, mais bien trop subtilement pour que les gens remarquent autre chose qu’une excellente émission. Autour de la vedette Douglas, dure, agressive, orgueilleuse, yankee et juive, Sollers faisait merveilleusement illusion, grâce à Pivot qui en a fait le représentant de la littérature française ! Volkoff et Garcin inexistants, c’est Séguéla qui a pris toute la merde sur lui, se lançant dans une démonstration sur le fait qu’il n’est pas vraiment une « star », ce qui n’a pas du tout plu à l’intéressé. Le « fils du chiffonnier » s’est froissé !

Phil dit: à

l’Ecole

seul des pamphlets pas lu dear M. Court, prix déraisonnable pour l’avoir dans son jus d’époque. Bagatelles a reparu dans une fausse édition belge, fâcheuse habitude dans ce considérable petit pays. Merci pour vos précisions sur « les emprunts et inspirations », dans l’attente de l’incipit passoulinien. L’histoire littéraire selon Sollers semble résumer les ébats qui agitèrent le prestigieux blog à passou.

C.P. dit: à

Cher Phil, Marc Court a raison : Montandon est cité dans « L’Ecole des cadavres », -livre beaucoup plus faible que « Bagatelles pour un massacre »-, en particulier aux pages 225-227 (je possède l’édition Denoël de 1938). Le passage concerne le trait racial juif, notamment le « nez convexe », que Montandon relève encore chez André Maurois (Herzog) et Léon Blum. Ce passage est ridicule. J’interviens parce que et alii a très bien rappelé « Apostrophes avec Sollers et Kirk Douglas ». Qui voit un « nez convexe » dans le visage de Kirk Douglas, à l’état civil Issur Danielovitch Demsky ? Pour ses collègues acteurs : Izzy. Même le très « républicain » John Wayne l’appelait ainsi, et le jugeait « THE BEST HORSEMAN ». Au passage, mon film préféré avec Kirk Douglas demeure « Lonely are the Brave ».

J J-J dit: à

merci jzmn… en effet, pas un chef d’oeuvre, mais au delà qui cette tempete dans un verre d’eau peut-elle encore intéresser parmi le prolétariat moyen ? Manu aurait mieux fait de se taire.
*** J’en profite pour saluer l’avocat Georges Kiejman, jazzman.
Je n’ai rien à ajouter sur Céline et Sollers, sauf à dire que Céline est le titre d’un très bon petit (polar-triller soft) de Peter Heller, dans la veine des Jim Harrison et autres road’movies entre colorado, wyoming et montana… Des personnages bien attachants.

et alii dit: à

JE VEUX REVENIR SUR LISTE 0 CAUSE DES LISTES NOIRES
et qu’il y eut une liste noir d’hollywood
« La liste noire de Hollywood (en anglais : Hollywood blacklist) est une liste d’artistes à qui les studios hollywoodiens refusaient tout emploi, parce qu’ils les soupçonnaient de sympathie avec le parti communiste américain. Elle fut créée le 25 novembre 1947 à la suite d’une annonce de la Motion Picture Association of America (MPAA). Si la liste fut abolie en 1960, ses effets se sont encore fait ressentir pendant le reste des années 1960. Charlie Chaplin, mis sur la liste au début des années 1950, dut quitter les États-Unis. Au cours des années 1950, la plupart furent obligés, pour survivre, de travailler clandestinement, souvent sous couvert d’un prête-nom. Ce fut le cas pour des scénaristes comme Dalton Trumbo ou Michael Wilson. Ceux qui acceptèrent de se rétracter et de donner le nom de leurs amis communistes purent travailler à nouveau, comme ce fut le cas pour Elia Kazan et Edward Dmytryk. » wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_noire_de_Hollywood
mais il y a une page liste noire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_noire

et alii dit: à

je ne sais plus qui parla de « liste » mais il pourra rechercher lui-même les articles que j’avais mentionnés et qui ne sont pas passés ici

rose dit: à

C-P

Mon préféré avec Kirk Douglas est le péplum Spartacus.
Comment voir son nez lorsque l’on est rivée sur sa fossette au menton ?

Il a été plus que centenaire à Mexico, le grand Kirk.

et alii dit: à

Vision à New York
Philippe Sollers
Ce livre est une réflexion claire, passionnée, sur la condition d’écrivain aujourd’hui. Il expose une manière de vivre dont l’étrangeté consiste à mettre sans cesse en question le coeur de l’identité : l’aventure même, qu’on peut dire métaphysique, de la littérature moderne, de Proust à Joyce, de Kafka à Antonin Artaud. « {A travers une musique comme effrénée de l’Oscillation, il y a chez Sollers, j’en suis persuadé, un thème fixe : l’écriture, la dévotion à l’écriture. Ce qui est nouveau, ici, c’est que cette soumission inflexible à la pratique d’écriture} ({quelques pages de} Paradis {tous les matins}) {ne passe plus par une théorie de l’Art pour l’Art, ni non plus par celle d’un engagement mesuré et ordonné} ({des romans, des poèmes d’un côté, des signatures de l’autre}){ ; elle semble passer par une sorte d’affolement radical du sujet, sa compromission multipliée, incessante et comme infatigable. On assiste à un combat fou entre l’} »{inconclusion} » {des attitudes, outrées, sans doute, mais dont la succession est toujours ouverte} (« {Je n’ai rien de définitif} ») {et le poids de l’Image, qui tend invinciblement à se solidifier ; car le destin de l’Image, c’est l’immobilité. S’attaquer à cette immobilité, à cette mortification de l’Image, comme le fait Sollers, c’est une action dangereuse, extrême, dont l’extrémité ne serait pas sans rappeler les gestes, incompréhensibles pour le sens courant, de certains mystiques : El Hallaj.} » (Roland Barthes, {Sollers écrivain}, 1979.)
https://www.grasset.fr/livres/vision-new-york-9782246254812

Damien dit: à

LA CHUTE

« Il n’a jamais obtenu les grands prix littéraires, ni le Nobel, ni été élu à l’Académie française (qui n’a pas voulu de qui ?), on espère qu’il entrera vite dans « La Pléiade », c’est peut-être même déjà en cours. » Livres Hebdo

La Pléiade pour Sollers ? Il y a peu de chances, en fait, ses ventes ont toujours été très basse. Personne ne se l’arrachait. Une Pléiade Sollers finirait au pilon. N’est pas Jean d’Ormesson qui veut. Lui, il vendait. Il y a même eu deux tomes, eh oui. Je dois dire que « Au revoir et merci », sans prétention, se lisait agréablement, mais que dire pas exemple du « Juif errant », cette daube ? D’O n’a pas su rester dans la simplicité, il avait des ambitions pour lui-même. Sollers et lui se ressemblaient un peu, ce même goût pour un XVIIIe frelaté, cette même vanité, cette paresse stupide, les yeux dans le vague. Et puis, dans Livres Hebdo (à ne pas confondre avec Charlie Hebdo, messieurs les terroristes !), ils parlent de l’Académie. En fait, ce n’est pas forcément Sollers qui a refusé. Les académiciens auraient-ils supporté, m^me pendant les trois quarts d’heure que dure un discours facétieux, cette diva obèse au rire sardonique, un tic qui confinait au fléau ? Non sans doute. Alors, il a préféré ne pas essayer. Ils ne désiraient pas voir arriver chaque jeudi l’un des leurs, l’après-midi, déjà bourré de whisky ou de bloody mary à la vodka. Pour succéder à Jean d’O, il y avait mieux, sans doute, du moins on l’espère pour eux. — Le film d’Alain Cavalier est très beau, « L’Amitié ». Il y a Florence Delay, dedans. Elle aussi est de l’Académie. Elle a publié récemment un petit livre d’aphorismes, c’est délicat et charmant, sans gravité. Il y a un monde entre Florence Delay et un Sollers, grosse bête aigrie. Elle habite entre le Panthéon et le jardin du Luxembourg, non loin de là où vivait Sollers. Elle est mariée au producteur Maurice Bernar, qui est très vieux aujourd’hui, mais encore vaillant. Pas le genre de Sollers du tout. Beaucoup plus délicat, pas ivrogne pour un sou. Le blog Pile/Face avait raconté la mésaventure de Sollers aux Bernardins, où il devait donner une conférence sur Bataille. Sollers était arrivé saoul et, au moment de monter sur scène, juste en avançant le pied sur l’estrade, il s’était cassé la figure. Une chute retentissante. Sollers, ça l’avait mis en rage. Il s’est mis à insulter le public, qui lui a ri au nez. On a les images, c’est très triste. De là date la fin de Sollers, qui n’a pas su prendre le virage #metoo. Il était distancé par l’actualité, ne comprenait plus rien. La séparation entre lui et un éventuel lectorat était définitive. Et on ose venir nous parler de Pléiade ? Il faudra d’abord y faire entrer Lobos Antunes, il me semble, le Portugais. Lui le mérite assez bien. Il y a une liste, Sollers n’y figure pas. A propos de listes, un admirable classique japonais, que personne n’a cité, ce sont les « Notes de chevet » de Sei Shonagon. Un délice littéraire sur les choses de la vie, à la cour impériale. Bonne fin de journée, et ne chutez pas !!!

Phil dit: à

Dear CP, le Sollers Apostropheur à la sauce Mauriac vient de la belle époque cathodique où le professeur Minkowski déclarait au Pivot faussement ingénu préférer « naturellement Starsky » à Hutch dans la série tivi. Les chaumières françaises, pas encore passées au soleil vert, goutaient fort la saillie sans porter plainte.
Les libraires meurent aussi comme disait Lang, ne désespèrons pas d’obtenir le troisième pamphlet à bon prix dans son papier d’époque.
As for the considerable Kirk Douglas, « Saturn 3 » me ravit, en combinaison cosmique sauveur d’une drôle de dame.

rose dit: à

Où l’on découvre que Kirk Douglas est juif.

Jazzi dit: à

Le léZard a adoré retourner lézarder à Saint-Tropez sur les pas sensuels et chaloupés de la sublime BB !
Mais attention, ceci n’est pas une nécrologie…

rose dit: à

C’est pas grave.
J’ai bien un voisin, sa compagne lui a dit l’autre jour d’un ton comminatoire et définitif « tu es noir ».
La prochaine prochaine fois, je demande l’autorisation à la cantonade, je le prends dans mes bras, je lui fais un grand hug et je lui dis « c’est pas grave. »
Il fait partie des minoritaires en devenir tels d’autres comme les hommes qui ont adopté le féminin.

et alii dit: à

Ecrire consiste donc à dispenser des signes de pensée, à piquer dans la prose des panneaux indicateurs de ce qui est censé plein de signification. Philippe Sollers fait un abondant usage d’expressions telles que : « c’est prouvé », « c’est parfaitement vérifiable » (toujours préférables à une fatigante démonstration), « comme par hasard » (qui sert à montrer, négligemment, qu’il y aurait beaucoup à tirer de telle coïncidence, pour peur que l’on s’y attarde, que l’auteur sait bien, lui, de quoi il retourne, mais qu’il n’en dira rien, inutile de s’appesantir) […] »
Pierre Jourde, La Littérature sans l’estomac (L’Esprit des péninsules, 2002)

et alii dit: à

Jourde lse positions
La boursouflure est une maladie qui atteint les gens situés dans la position qu’occupe Sollers : assez intelligents pour avoir un peu conscience de leur manque d’épaisseur littéraire réelle, mais intellectuellement déformés par l’importance artificielle qui leur est donné.

D. dit: à

Mais non, et alii. C’est le contraire. Vous mélangez tout.

D. dit: à

Comme par hasard. Une fois encore.

D. dit: à

Bon en résumé Sollers est très utile parce que on passe un tant fou à l’étudier sous toutes les coutures en étant plus ou moins d’accord. Sollers est quantique, il est ceci cela et il n’est pas ceci cela. A la fois. Sollers est pratique.

Damien dit: à

Si, au lieu de mourir à 86 ans, Sollers était mort juste avant d’entreprendre « Femmes », il aurait conservé son auréole de saint avant-gardiste, intransigeant et « béni des fées », comme lui écrivait Breton. Après tout, Huguenin est mort prématurément, lui, et est resté pour ses lecteurs un écrivain rare et miraculeux, adulé par Gracq qui fut son prof. Huguenin, sinon, que serait-il devenu ? Ils ont fini mal, les Edern Hallier, les Sollers, et tant d’autres… Comme de vieilles divas au bout du rouleau, de vieilles prostituées germanopratines qui faisaient le tapin sans vergogne. Il aurait fallu un peu de pureté, messieurs !!! Qui se serait dévoué pour aller tirer un coup de revolver contre Sollers, installé à la Closerie des Lilas, mangeant ses oeufs ou, le soir, buvant son bloody mary ? Pas moi, en tout cas, même si ça aurait soulagé tout le monde. Vous imaginez, le monde sans les entretiens entre Sollers et Savigneau, sans « La fête à Venise »… Le nez de Cléopâtre ?  » « Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé… » Hélas pour lui, Sollers n’a rien changé du tout. Céline, si. Rika Zaraï non plus. J’aime bien Rika Zaraï pourtant. Elle était bien mignonne quand elle poussait la chansonnette. Et Sacha Distel chantant « Scoubibou-bidou », qui rappelait Sollers à Modiano. Bonne soirée à tous, et détendez-vous.

rose dit: à

H.

Le grangeon est un concept.
Au niveau du territoire, c’est difficile.
Tu y arriveras m’a dit timidement un voisin de droite.
Je vais socialiser avec lui timidement.

Les grecs.
Va te faire voir chez les grecs. Ils ont tout inventé jusqu’à l’epsilon.
Comment les avons-nous maltraités lors de la crise économique.
Que les anglais leur rendent la frise du Parthénon et conservent une pâle copie en stuc.

Aurai aimé dialoguer avec lui s’il n’avait pas sauté par la fenêtre. J’en sais un bout sur :

La vierge Marie. Elle a Joseph comme mari même si c’est le saint esprit qui l’a fécondée. La vierge Marie n’est pas une femme sans mari.

J’en sais encore plus sur les prétendants. D’abord, Pénélope a un mari qu’elle attend, elle n’a pas à choisir un des rivaux.
Ensuite, celui qui sait qu’il est à la bonne place n’a pas à combattre, puisqu’il va gagner. Foin de toute rivalité, obsolète.

Pas assez patient, lui, le philosophe.
Nous aurions pu converser et serions allés de l’avant de concert.

rose dit: à

Coucher avec Leïla Bekhti.
Je le conçois. Magnifique concept, magnifique femme, magnifique actrice, magnifiques prolégomènes, tout à l’avenant.
Un beau projet.
Pourtant, moi, quand je fais des lasagnes, je ne sais pas pleurer sur commande et surtout, jamais je ne remplacerai du gruyère râpé par de la mozzarella, surtout que, sur les lasagnes, c’est du parmesan que l’on met ; et surtout, si on mange les lasagnes lorsqu’ils sortent du four, le fromage n’a pas le temps de durcir.

Mais, bis repetitat, je conçois bien ce concept que l’homme puisse désirer une femme magnifique. Suffit peut-être de ne pas manger de lasagnes. Pour éviter de la voir chialer comme une madeleine.

Les hommes, ceux qui n’ont pas encore adopté leur part féminine, ont un tel degré de tartitude, que 1/un écrit dans les commentaires :
« C’est un génie ! ».
Enfin, à chacun ses préférences.
Moi, je suis pour la liberté de penser.

rose dit: à

Conclusion :
Moi, j’aurais été un homme, parfois, fortuitement on échappe au pire, des années se passent avant de le réaliser, aujourd’hui ce n’est pas tendance, jamais je n’aurais accepté qu’une meuf me fasse iech comme cela avec un plat de lasagnes.
Et encore moins le coup de la mozzarella : « retourne chez ta mère » que je lui aurais dit dans les années trente.

Puisque le prétendant sans rival, qu’il sache ce qu’il veut ; mais encore plus ce qu’il ne veut pas.

Pas encore le courage d’écouter le sketch de Coluche, cela viendra. Quoique stupéfaite par la réaction « on devrait me remercier pck j’ai eu le courage de la violer », et, couche supplémentaire « je n’ai pas porté plainte contre elle ». Certains en perdent leur latin, la distinction entre sainte nitouche et bonne Samaritaine.
Ceux qui étaient dans la caverne de Platon, certes, ne désiraient pas tous sortir : néanmoins, ils avaient une lampe à huile. Musc de bison, graisse d’orignal, etc.

D. dit: à

Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé… 

pareil avec le zizi de Marc Antoine.

rose dit: à

Très bien.
La guerre est/a été en tous temps de grande utilité.

Les héros.
Les résistants.

FL dit: à

Ben oui.

La paix c’est bien. Mais il faut être deux.

FL dit: à

Je conseille à tous les professeurs de nos lycées de faire étudier les discours de Churchill et ceux de Malraux. Et des pages des mémoires de de Gaulle. En cours de français, anglais et histoire.

Vous allez avoir des articles dans les journaux gauchistes.

renato dit: à

« La science historique nous laisse dans l’incertitude sur les individus. Elle ne nous révèle que les points par où ils furent attachés aux actions générales. Elle nous dit que Napoléon était souffrant le jour de Waterloo, qu’il faut attribuer l’excessive activité intellectuelle de Newton à la continence absolue de son tempérament, qu’Alexandre était ivre lorsqu’il tua Klitos et que la fistule de Louis XIV put être la cause de certaines de ses résolutions. Pascal raisonne sur le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, ou sur un grain de sable dans l’urèthre de Cromwell. Tous ces faits individuels n’ont de valeur que parce qu’ils ont modifié les évènements ou qu’ils auraient pu en dévier la série. Ce sont des causes réelles ou possibles. »
Marcel Schwob, Vies imaginaires — de la préface.

C.P. dit: à

Phil, n’attendez pas grand-chose de « L’Ecole des cadavres ». Livre dédié à Julien l’Apostat, mais comme apostasie répétitive il n’y a qu’hostilité envers presque tous, même une extrême droite française « enjuivée », sauf envers l’Allemagne, celle alors de Hitler hélas. Prémonition certes, en 1938, d’une nouvelle guerre, mais dont Céline fait tomber la responsabilité sur une Internationale Juive. Et au fond une amertume comparable à celle de l’acte III de « L’Eglise », dont on ne parle pas ici.

Reniement du cinéma*** -dont Jacques Barozzi avait bien dit le goût dans « Voyage »- à cause évidemment des producteurs américains juifs et « démocrates ». Peu de comique relevable, pas de « Ballets » ni d’hommages littéraires comme à Dabit, Simenon, Malraux dans « Bagatelles ». Luther et Voltaire ne sont cités que pour leur antisémitisme. Quatre pauvres photos à la fin.

Ah si ! un passage qui m’avait fait sourire :
« C’est le Tour de France, moi qui me fait chier, avec ses étapes en mélos, ses apéros dithyrambiques. Je le trouve morne, ampoulé, rampant le Tour, poudreux, fadasse, archaïque, à côté des vicissitudes du Traité de Verdun 843. C’est pas de la réclame, c’est sincère. Il me possède,moi, âme et substance, le Traité de Verdun 843. Je suis pas seul d’ailleurs, vous-mêmes qui gloussez, petits marles espiègles, vous en crèverez bientôt du Traité de Verdun 843. Il a pas fini de vous ébahir, de vous éblouir le Traité de Verdun 843. Vous en baverez des grenades par extraordinaire émotion. C’est autre chose que les Rois de la Jante ! que les duels Byrrh, Suze, Bartali, Pernod, dans tous les cols de la Faucille ! Ah pardon ! jamais rien ne vous fut offert aux « Actualités », de plus merveilleusement actuel que les fastes du Traité de Verdun 843. »

*** C’est après 1937 et la rencontre ratée avec Jean Renoir à propos de « La Grande Illusion », film démoli par Céline en somme à cause du personnage joué par Dalio. Et cependant Renoir est resté fidèle à Céline l’écrivain, trouvant même « D’un château l’autre » supérieur à « Voyage » qu’il avait tant aimé.

rose dit: à

La paix c’est bien. Mais il faut être deux.

Non. J’y suis FL, seule.

et alii dit: à

le titre « The Partisan »: n’est-ce pas un tres bon titre?

renato dit: à

C’est toujours hilarant d’écouter les délires du clown blanc néonazi depuis la Place Rouge.

Jean Langoncet dit: à

@Pas trouvé, Jean Langoncet. C’est celui avec la photo d’un roi ?

Non, celui avec une image extraite du film Les chinois à Paris ; on y voit notamment Jean Yanne, Paul Préboist et Michel Serrault en tenue traditionnelle et col Mao (la Russie tombera-t-elle dans la dépendance de l’empire du milieu ?)

C.P. dit: à

Phil, je ne sais pourquoi mes commentaires ne passent plus. Quatre fois, à cause d’un titre ?

Si j’avais votre adresse, je vous enverrais sans problème un de mes deux exemplaires de « L’Ecole… ». Ce sont des épaves, mais encore lisibles.
Mon adresse et l’affichage de mon numéro de téléphone fixe sont très faciles à trouver.

Christian Pouillon

Patrice Charoulet dit: à

Pierre Assouline a raison : Sollers abuse des citations.

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: à
C’est pas grave.
J’ai bien un voisin, sa compagne lui a dit l’autre jour d’un ton comminatoire et définitif « tu es noir ».
La prochaine prochaine fois, je demande l’autorisation à la cantonade, je le prends dans mes bras, je lui fais un grand hug et je lui dis « c’est pas grave. »
Il fait partie des minoritaires en devenir tels d’autres comme les hommes qui ont adopté le féminin.

Ce n’est pas grave, en effet, rose
https://www.youtube.com/watch?v=xQPqbUaNH_U

Jean Langoncet dit: à

@C’est du Malraux. C’est aussi beau que du Churchill.

Bonne soirée aux nez concaves

FL dit: à

Marcel Proust est aussi bon dans le discours prolétaire que dans le discours de duchesse. Il aurait pu écrire du Zola ou du Céline.

 »
– Bon sang de bon sang mais c’est donc un Boche.
– Je vous ai dit que vous causiez trop haut, dit le plus vieux aux autres en m’apercevant. Vous avez fini avec la chambre ?
– Ah ! ta gueule t’es pas le maître ici !

 »

45:50

https://www.youtube.com/watch?v=koNQg2Dg21M

Eh oui c’est du Marcel Proust

rose dit: à

Itzhak Rabin a été assassiné le jour où Gilles Deleuze s’est suicidé. Cela me console un peu.
4 novembre 1995.
Qu’ils aient été deux à franchir le pas en se tenant la main.

rose dit: à

*
Nous sommes à l’âge de la communication, mais tout âme bien née fuit et rampe au loin chaque fois qu’on lui propose une petite discussion, un colloque, une simple conversation. (Gilles Deleuze, Qu’est-ce que la philosophie ?)
In L’imprimante

(Les raout littéraires tambien)

JC..... dit: à

MERCREDI 10 MAI 2023, 6h05

« C’est toujours hilarant d’écouter les délires du clown blanc néonazi depuis la Place Rouge. » (renato)

Exact ! Pantalonnade à pleurer de rire … le clown fait fureur devant ses soumis, ravis d’obéir au fou.

Damien dit: à

Un truc marrant, ce sont les films de GK Galabov et Sophie Zhang, tournés à la gloire de Sollers, et qu’on ne trouve que sur son blog officiel. Des films staliniens d’admiration non contenue. Sollers est assis à son bureau de l’île de Ré et lit ses manuscrits, d’une voix monotone. C’est entrecoupé de peintures classiques et de morceaux de musique de Bach, Mozart, etc. C’est uniquement pour les fous de Sollers. Je vois qu’il n’y en a plus, du moins ici. Eh bien, moi, j’aimais bien voir ces films publicitaires, qui me divertissaient vraiment. La musique était bonne, et les photos aussi, les toiles de maîtres : impossible de se tromper. On sentait toute la naïveté de Sollers et de ses deux acolytes qui essayaient de faire passer Sollers lui-même pour un tel classique, ce qu’il n’était pas. C’est là où Sollers se pavane en tee-shirt à l’effigie de Mozart, comme un touriste qui arrive à Vienne… Sollers et son troisième âge, aussi, le mari de Julia Kristeva, les deux vieux époux, fidèles enfin l’un à l’autre. C’est du même tonneau. Nietzsche aurait bien rigolé. Bonne journée. — Il y a très peu de vidéos sur Primo Levi, en revanche. Mais lui, ses livres sont là, dignes de l’Enfer de Dante. Je suis certain que primo Levi ne s’est pas suicidé. Sa chute est un accident malencontreux.

rose dit: à

Primo Levi meurt le 11 avril 1987 à la suite d’une chute qu’il fit dans l’escalier intérieur de son immeuble.

Patrick Edlinger non plus.
Il a aussi chuté malencontreusement dans son escalier à la Palud sur Verdon.

rose dit: à

Être fidèles, enfin, lorsque lui ne bande plus et elle ne mouille plus.
Bon Dieu !
D’abord, elle, elle mouille tellement longtemps encore après que lui ait arrêté de bander et commence sérieusement* à perdre la mémoire.

* Gravement.**

L’enfant adorée va le placer sous tutelle, le jeter avec une violence incommensurable dans un EHPAD, section le cantou, dont il n’aura quasiment aucune chance d’émerger, sans le consulter. Il va se faire enculer par sa propre fille qui n’usera pas de vaseline.
Un classique.
Avec la variante « je te punis papa ».

** Douloureusement. Quoiqu’il en souffre pas : en tête, il a ses affaires.***

rose dit: à

*** mais où tu es, rose ?

rose dit: à

Rose :
Je suis absente.
Moi, je ne suis pas ses affaires, je suis son intendance, je l’ai appris hier soir. L’ai fait répéter trois fois.

rose dit: à

Pourquoi trois fois ?
Pour être sûre de bien comprendre.

rose dit: à

Enfin, tu as les dents du bonheur Gilles Deleuze et tu te suicides à soixante dix ans ?
Non.

rose dit: à

Hier, ai lu un texte tellement jouissif, elle mouille tellement si longtemps encore, d’un type qui va à Saint Léonard sur Noblat (Gainsbourg et Poulidor) sur la tombe de Gilles Deleuze, en Limousin, famille de sa femme Denise Fanny Paul Grandjouan, Lévêque ; en partant, il va manger au bistrot de Krist’l.
13 euros, entrée plat fromage dessert café offert, carafon de vin, etc. : 13 euros. Treize euros. Treize.
Il écrit :
« Elle m’emmène ma tête ».

Je me convoque Judith et Holopherne, Salomé et Jean le Baptiste, et je jubile.
Et lui ?
Ben, il mange, hein, et après il va prendre son train.
C’est qu’il faut y aller en Limousin. Peut-être trois correspondances ! Paris/province.

Au menu, y avait tête de veau.
L’ouvrier, lui, a dit pas de tête de veau, et a bu de l’eau.

rose dit: à

La méchanceté c’est empêcher qqu’un d’effectuer sa puissance.
J joie GD.

Les méchants sont des castrateurs.
Les méchantes sont des castratrices.

Ita est, des gens qui coupent ta puissance à toi.

rose dit: à

Pour en finir avec le jugement de dieu.
Artaud un des plus grands.
Pour en finir avec le système du jugement.

Lettre K.
G.D

Janssen J-J dit: à

La chute de votre hommage dédié à l’actuel feuilleton consacré à Brigitte Bardot est d’une justesse impeccable.

Soleil vert dit: à

@C’est du Malraux. C’est aussi beau que du Churchill.

Malraux c’est du Bossuet

Soleil vert dit: à

« Sollers, ça l’avait mis en rage. Il s’est mis à insulter le public »

Vu. Le masque tombe, le fiel accumulé déversé …

lmd dit: à

Et cette peinture vandalisée au palais de Tokyo, c’était un chef d’œuvre ou pas ?

morales sed laisse dit: à

C’est qu’il faut y aller en Limousin. Peut-être trois correspondances ! Paris/province

Il faut sortir de votre grangeon une bonne fois pour toute!
Paris – Limoges, c’est direct, après il y a l’autobus…

Saint Léonard __sur__ Noblat,
DE
Pays de la porcelaine de Limoges.

Jazzi dit: à

« c’était un chef d’œuvre ou pas ? »

C’est mieux, après retouche !

Bolibongo dit: à

Et cette peinture vandalisée au palais de Tokyo, c’était un chef d’œuvre ou pas ?

Ce qu’il y a de moins bien de cette artiste et dont on se souviendra malheureusement que pour cette croûte.
( Toile visible sur le réseau FB.)

Damien dit: à

La mort de Primo Levi reste un mystère entier. Il est cependant peu probable qu’il se soit suicidé, telle est mon opinion pour diverses raisons :
— des raisons psychologiques. primo Levi était un être extrêmement combatif qui est revenu d’Auschwitz grâce à une sorte de force intérieure spéciale. cette force était dans sa nature profonde, et l’a conduit à devenir écrivain, et l’un des meilleurs ;
— il ne s’est pas jeté du haut de l’escalier vers le vide. C’est simplement que, maladroitement, il a trébuché. Le muret était trop bas pour le retenir, et il a été entraîné dans le vide, sans pouvoir se retenir à rien. peut-être avait-il voulu jeter un coup d’oeil aux étages inférieurs, pour appeler quelqu’un ? L’accident est tout à fait plausible, vu la configuration des lieux ;
en conclusion, qu’on arrête de parler dans son cas de « suicide ». Ce n’est pas l’hypothèse la plus crédible. Sachant que, même s’il s’était effectivement donné la mort, cela ne retirerait rien à sa personnalité grandiose et à son génie littéraire. La mort de chaque homme est une chose privée, et ne doit pas être l’objet de galéjades. Primo Levi, revenu de l’enfer, a vécu puis est mort. On n’a rien à ajouter à cela, sinon l’admiration pour cette existence magnifique, cette survie, ce triomphe momentané, avant peut-être celui, suprême, de la résurrection des morts, même s’il n’y croyait pas. Voilà ce que je voulais dire sur Primo Levi. Bonne journée.

Phil dit: à

Ce sont des épaves, mais encore lisibles

Merci dear CP. Céline, titan qui nique, reste bien sûr lisible en déchirures d’époque. belle offre à faire pâlir les libraires des quais de Seine convertis malgré eux à la carte postale. Retrouvons-nous dans un café after-passou, pensez à convier Annelize et pourquoi pas Le Boug, tout ça pour du bon cinéma bis, ceux qui aiment prennent l’avion pour newyork

renato dit: à

Selon quelques-uns de mes amis turinois, dont certains ont été amis de Primo Levi, la new du suicide serait à attribuer au médecin légal, victime de son préjugé : étant donnée l’expérience de Levi (Auschwitz) il ne pouvait que se donner la mort ; opinion qui est devenue la vérité pour le monde des lettres — que comme tout le monde sait n’est qu’un monde de concierges —.

Cela bien à part, Philip Roth admirait Primo Levi et, accompagné par Claire Bloom, passa un week-end avec lui à Turin en 1986.
Ils ont visité l’usine où Levi avait travaillé jusqu’à sa retraite (« L’usine est son environnement car elle répond à l’idée du travail qui a du sens et qui permet l’épanouissement de l’homme à l’opposé du travail d’Auschwitz », souvenir de Francesco Samarini) ; ils se sont promenés Corso Re Umberto, où habitait Levi, qui rappelait à Roth la West End Avenue de Manhattan ; ils ont parlé, mangé ensemble. Et quand Roth est rentré aux USA, ils ont organisé une longue et belle interview épistolaire — que vous pouvez trouver aujourd’hui dans Pourquoi écrire ? , la collection de toutes les non-fiction de Roth ¬. Après trois jours de conversations, Roth trouva Levi serein. Il dira aussi il n’avait pas l’air sénile mais agile comme un enfant ; qul La curiosité et l’intelligence émanaient de son attitude juvénile et en même temps professorale ; qu’il savait écouter.
Enfin, le mois de septembre 1986 Levi apparaît à Roth comme un homme plutôt serein, plein d’idées et de projets : une image en contraste saisissant avec celle de l’homme qui se jettera, ou tombera, de la cage d’escalier de son immeuble le 11 avril 1987.

renato dit: à

Il dira aussi il n’avait > Il dira aussi QU’il n’avait

Samuel dit: à

Pourquoi nos chers disparus meurent vraiment quand on les oublie ?

Janssen J-J dit: à

@ leurs nécrologies sont prêtes dans toutes les salles de rédaction

hélas, vous gâchez toujours vos écrits dans les rebonds ultérieurs. On comprend bien pourquoi, du reste : personne n’aime les compliments d’OD publics, pires encore que les injures habituelles.

J J-J dit: à

@ Sm, … Pour permettre à Evelyn Waugh de nous délecter de ses caustiques et drolatiques perfidies, par ex …

Janssen J-J dit: à

@ une expérience que je ne souhaite pas refaire
Merci pour Goliarda S., pour une fois, rm !

D. dit: à

Je ne comprends pas que l’on puisse choisir de s’habiller intégralement d’une seule couleur. Qu’il s’agisse de rouge, de jaune , de vert, de bleu, de violet, de rose… ça me dépasse.

D. dit: à

ou de mauve, de neige, de marron.

D. dit: à

de beige, pardon.

D. dit: à

d’orange, aussi. J’ai oublié.

D. dit: à

Je pense je pas être le seul à partager mon avis.

rose dit: à

Et de noir ?

et alii dit: à

A PROPOS DE PRIMO LEVI
on ne souligne pas que sa mo le samedi 11 avril 1987, vers dix heures, à la veille de la Pâque juive (Pessah), est un syndrome d’anniversaire (Pessah)ce qu’il ne pouvait ignorer;
et il n’y a aucune contradiction entre « cute », »accident » et « suicidaire », un coup de l’inconscient en quelque sorte ;

et alii dit: à

sa mort

rose dit: à

Si je sors de mon grangeon ce ne sera sûrement pas pour aller à Limoges.

et alii dit: à

sur le syndrome d’anniversaire:comme le peintre , né le 28 mars ou 6 avril 1483 à Urbino dans les Marches italiennes et mort le 6 avril 1520 à RomeN
il avait été remarqué alors les coincidences avec PAQUES

rose dit: à

C-P
Pensez à convier rose également qui serait ravie de voir Phil et Anne Lise.

D. dit: à

Je ne veux prendre parti pour personne mais à lire certains commentaires, Poutine n’est pas compris comme il devrait l’être.
Je me permets de vous rappeler qu’il est un ancien officier supérieur des services secrets soviétiques.
Ce qui se passe en apparence n’a rien à voir, donc, avec ce qui se passe réellement de façon occulte. La naïveté de certains à ce sujet relève du comique. L’affaiblissement supposé et apparent dissimulé évidemment à mon sens des opérations d’envergure en préparation et l’élaboration d’armes, de stratégies et de tactiques inédites. A mon sens. L’avenir nous le dira bientôt.

D. dit: à

Limoges c’est nul. N’y va pas, Rose.

D. dit: à

Le noir n’est pas une couleur, Rose. C’est l’absence de couleur.

Clopine dit: à

Bon sang, y’a des trucs que je ne comprendrai décidément jamais, sur ce blog… Je lance ce qui, d’après moi et les commentaires lénifiants tenus sur ce blog, s’apparentait peu ou prou à la sortie d’Adèle Haenel aux Césars : à savoir que j’évoquais les récits « sulfureux » autour de Sollers, de sa sexualité, et que je tentais de soulever le tapis sous lequel on dissimule généralement, chez les bourgeois, leur saleté.

Et rien. Tout cela est avalé sans encombre, sans ombrage, sans la moindre surprise…

Comme si j’avais vu juste ?

Jazzi dit: à

Lors de sa sortie, Le Mépris reçoit un accueil mitigé de la part du public et de la critique. Néanmoins, Jean-Louis Bory écrit :

« Le véritable Et Dieu… créa la femme, c’est Godard qui l’a tourné, et cela s’appelle Le Mépris. […] Ce que Vadim a imaginé dans son premier film, mais n’a plus été capable de réaliser, ce que Louis Malle a raté dans Vie privée, Godard l’a réussi. Le Mépris est le film de Bardot, parce qu’il est le film de la femme telle que Godard la conçoit et telle que Bardot l’incarne. Si le phénomène Bardot doit représenter plus tard quelque chose dans l’histoire du cinéma, au même titre que Garbo ou Dietrich, c’est dans Le Mépris qu’on le trouvera. Je ne sais dans quelles conditions le tournage a eu lieu ni si Bardot et Godard se sont bien entendus*. Le résultat est là : il y a rarement eu entente aussi profonde (consciente ou non consciente, je suppose, chez Godard) entre une actrice et son metteur en scène. »

D. dit: à

Eh bé oui. Une couleur correspond à une ou plusieurs longueurs d’ondes.

Jazzi dit: à

*Le tournage du film s’était très mal passé entre Godard er Bardot :

« Son compagnon (de Brigitte Bardot) Sami Frey répète avec Anna Karina la pièce Pour Lucrèce de Jean Giraudoux. Cette dernière est l’épouse du réalisateur Jean-Luc Godard et les deux couples se retrouvent souvent dans une brasserie parisienne. Des affinités se créent et Brigitte Bardot, qui sait que Godard travaille à une adaptation cinématographique de ce roman, lui fait savoir qu’elle a adoré Le Mépris d’Alberto Moravia. Godard cherche une actrice pour son film, Bardot veut le rôle, mais elle qui, au moment de Et Dieu créa la femme, incarnait aux yeux du cinéaste « la modernité » s’est depuis lors compromise, selon lui, avec Autant-Lara et Clouzot, et l’envie n’est plus là : « Étant donné que Bardot est devenue ce qu’elle est… », a t-il déclaré. Ce qu’elle est devenue, une « star incontournable » avant tout et un producteur américain (installé en Europe), Joseph E. Levine, le sait et ce sera Bardot ou rien, le film se fera avec elle ou ne se fera pas. Le choix n’incombe pas à Jean-Luc Godard et l’actrice au passage reçoit le cachet d’un million de dollars, soit la moitié du budget total. »
« Le tournage du Mépris commence à Rome, aux studios Cinecittà, le 22 avril 1963, il se déplace ensuite à Sperlonga et s’achève près de Capri, à la Villa Malaparte. Le partenaire principal de Bardot, Michel Piccoli, n’est autre à l’écran que le double de Godard. Son rôle est celui d’un scénariste attirant à l’esprit veule, qui sur la proposition d’un producteur américain (incarné par Jack Palance), accepte de réécrire une adaptation de L’Odyssée d’Homère, mis en scène par un réalisateur allemand (Fritz Lang à l’écran), qui, arrivé en Italie, prend conscience que sa femme se détourne de lui. Brigitte Bardot se rend très vite compte que Jean-Luc Godard évolue dans un univers totalement différent du sien : silencieux, masquant ses yeux par de sombre lunettes, ou le regard fuyant, il la tétanise, bien qu’elle ignore qu’elle le pétrifie tout autant. Le réalisateur va pourtant réussir à la diriger. À la suite d’un pari perdu avec lui, Brigitte Bardot consent à renoncer à sa célèbre coiffure et à brider ses cheveux par un serre-tête. L’actrice a très vite conscience qu’en la filmant le réalisateur veut recouvrer Anna Karina, lui demandant même de reproduire sa démarche. Un mimétisme qu’il pousse jusqu’à lui imposer le port d’une perruque noire. Les paroles crues qu’elle prononce devant la caméra, sont celles de l’épouse de Godard dans la vie. Bardot réalise qu’avec ce film le réalisateur met autant en scène sa liaison épuisée que celle brisée conçue par Moravia dans son roman. L’actrice n’est pas coutumière d’être à ce point inhabitée par un rôle et elle n’apprécie guère cet état. Ce film sur la douleur d’un amour n’est pas celui qu’elle s’imaginait à la lecture du livre. Godard, qui confie à l’actrice « ne rien comprendre, la filme comme un sphinx » et celle dont même le célèbre phrasé parait morne, semble ailleurs. Seul Fritz Lang, avec lequel elle partage une même passion pour les animaux, lui fait part de son admiration. En guise de conclusion, le réalisateur l’expose toutefois dans un décor de rêve qui la sublime : la villa de Curzio Malaparte, élevée sur un rocher au-dessus de la Méditerranée, où Bardot/son personnage annonce à son mari que leur liaison est terminée. »

et alii dit: à

rose le noir
voyez et écoutez lespeintres et non D qui cherche sans trouver ,lui,
« – Le noir c’est la reine des couleurs ! Renoir

D. dit: à

Les fameux noirs de Soulage, c’est des faux noirs. C’est tout.
N’écoutez pas et alii.

D. dit: à

Il existe une peinture noire absolue qui coûte une fortune. Vantablack de Surrey NanoSystems. Parce que elle absorbe à 100 % les longueurs d’ondes dans le domaine du visible. Ce que ne font pas les autres peintures soit disant noires.

D. dit: à

Aucun problème pour ceux qui s’habillent tout en noir. Ou tout en blanc. Ils peuvent.

Jazzi dit: à

La Femme qui aimait les hommes (liste non-exhaustive)

La vie privée de Brigitte Bardot fait l’objet d’une très forte médiatisation, notamment pendant sa carrière professionnelle. Disant avoir connu 17 hommes durant sa vie, elle se marie à quatre reprises.

Pour ses 18 ans, comme il le lui avait promis pendant son adolescence, son père l’autorise à se marier avec Roger Vadim. Le mariage est célébré à l’église Notre-Dame-de-Grâce de Passy (16e arrondissement de Paris) le 21 décembre 1952. Mais lors du tournage de Et Dieu… créa la femme, en 1956, elle tombe amoureuse de son partenaire, Jean-Louis Trintignant.

Elle éprouve dès lors davantage d’amitié que d’amour pour Roger Vadim, qui réalise avec difficulté les scènes d’amour entre elle et Trintignant. Ce dernier quitte sa femme, Stéphane Audran, pour vivre avec Brigitte Bardot, qui fait de même avec Vadim. Elle écrit plus tard : « J’ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie ». En 1957, alors qu’il effectue son service militaire, Jean-Louis Trintignant met un terme à leur relation, découvrant que Brigitte Bardot a une liaison avec Gilbert Bécaud ; brève liaison, précédant celle tout aussi éphémère avec Sacha Distel.

Le 18 juin 1959, elle se marie avec Jacques Charrier, qu’elle a rencontré sur le tournage de Babette s’en va-t-en guerre. Apprenant peu après qu’elle est enceinte, ne désirant pas d’enfant et effrayée à l’idée d’être mère, elle envisage un avortement (précédemment par deux fois enceinte de Vadim, elle eut recours à l’IVG), mais aucun médecin n’accepte d’interrompre sa grossesse. Le 11 janvier 1960, elle donne naissance à l’unique enfant de sa vie, Nicolas Charrier. Les conditions de son accouchement dans son appartement du 71 avenue Paul-Doumer dans le 16e arrondissement de Paris sont particulièrement difficiles, le logement étant notamment barricadé pour échapper à l’objectif des journalistes. Elle déclare par la suite : « Ma grossesse était neuf mois de cauchemar. C’était un peu comme une tumeur qui s’était nourrie de moi, que j’avais portée dans ma chair tuméfiée, n’attendant que le moment béni où l’on m’en débarrasserait enfin ». Elle ajoute (peu après dans un entretien) : « J’aurais préféré accoucher d’un petit chien ».

Le couple divorce le 30 janvier 1963, Brigitte Bardot entretenant une relation avec Sami Frey depuis le tournage de La Vérité (1960). Elle affirme : « Sami, un être rare, sensible, angoissé et érudit qui resta longtemps l’homme de ma vie ». Frey ayant mis un terme à leur histoire à l’été 1963, Brigitte Bardot a une aventure avec le musicien brésilien Bob Zagury.

En mai 1966, elle rencontre Gunter Sachs, qu’elle épouse le 14 juillet à Las Vegas. Rentré en France après un voyage de noce à Tahiti, l’actrice refuse de vivre dans l’appartement de son époux. Bardot tourne À cœur joie, Gunter veut produire un film et le présenter au Festival de Cannes ; les organisateurs acceptent à la condition que l’actrice soit présente, ce qu’elle refuse dans un premier temps. Afin d’éviter un divorce, elle consent à participer à l’évènement, où elle remet une récompense à Michel Simon. La star ne reviendra jamais à Cannes. L’entente du couple ne cesse alors de se détériorer. En parallèle, elle interprète la chanson Harley-Davidson (1967), composée par Serge Gainsbourg, dont elle devient la muse et avec qui elle entame une relation extra-conjugale qu’elle qualifie d’« immense passion ». Mais pour essayer de sauver son mariage avec Gunter Sachs, elle demande à Gainsbourg de ne pas sortir Je t’aime… moi non plus et chante pour lui Bonnie and Clyde ou encore Comic Strip. Brigitte Bardot tourne en Espagne, Gunter l’accompagne. Leur réconciliation ne dure qu’un temps et l’un et l’autre enchaînent les aventures extra-conjugales. Ils divorcent trois ans après leur mariage, le 1er octobre 1969.

Par la suite, elle noue une relation avec Patrick Gilles, puis avec Christian Kalt, Laurent Vergez, Mirko Brozek et Allain Bougrain-Dubourg. En 1992, lors d’un dîner organisé par son avocat, Jean-Louis Bouguereau, à Saint-Tropez, elle fait la connaissance de Bernard d’Ormale, industriel et conseiller de l’homme politique Jean-Marie Le Pen, « un coup de foudre mutuel » écrit-elle plus tard ; ils se marient le 16 août 1992.
(Wiki)

D. dit: à

Je trouve tes histoires de cinéma un petit peu ennuyeuses, Jazzy. D’autant plus qu’elles prennent une certaine place (en terme de dimension).

D. dit: à

Le pire ce serait un barbu tout en rouge.

renato dit: à

Soulever le tapis ? Quel tapis ? À mourir de rire !
Je me souviens avoir lu quelque chose qui pouvait s’apparenter à un tapis soulevé plus efficacement dans un court passage de Sollers, la fronde de Catherine Clément… Sans oublier que le faible que PS avait pour les femmes n’était un secret pour personne.

D. dit: à

Soulever le tapis ? Quel tapis ? À mourir de rire !

Oui en effet, renato. Il faudrait un tapis.

rose dit: à

Réaction de taureau.
C-P

Pardon je me rétracte.

Bien cordialement,

Rose

Clopine dit: à

Ce que j’aime, c’est qu’on dise que les hommes ont un « faible » pour les femmes, alors que c’est exactement l’inverse…. Je ne veux pas dire que les femmes ont un « fort » pour les hommes, je veux dire que ces derniers sont capables d’à peu près n’importe quoi, voir même de beaucoup plus que n’importe quoi, comme le viol, l’assassinat, l’emprise, etc., pour assouvir ce « faible ». Ahahah, donc.

C.P. dit: à

Phil, quand vous le voudrez. Appelez-moi. Mais Annelise est à Cap-Ferret.

N’attendez pas grand-chose de « L’Ecole… ». Le livre est dédié à Julien l’Apostat (avec en épigraphe « Dieu est en réparation ») et il est hostile à presque tous, même à l’extrême-droite française, sauf à l’Allemagne de Hitler, hélas.
Prémonition, en 1938, de la guerre, mais Céline prétend évidemment en connaître les responsables…

Pas de comique véritable. Pas de « Ballets », ni d’hommages littéraires comme il y en a au moins dans « Bagatelles » (Dabit, Simenon, Malraux). Reniement du cinéma*** dont Jacques Barozzi avait dit le goût dans « Voyage », par la faute des producteurs américains… et « démocrates »!

*** C’est après 1937 et la rencontre ratée avec Jean Renoir à propos de « La Grande Illusion », film démoli par Céline en somme à cause du personnage joué par Dalio. Cependant Renoir est resté fidèle à Céline l’écrivain, trouvant même « D’un château l’autre » supérieur à « Voyage » qu’il avait tant aimé.

Jazzi dit: à

L’Image de la Liberté.

Printemps 1959.
J’ai sept ans.
Me tenant par la main, ma mère me reconduit à l’école après le déjeuner.
Sur le trottoir de l’avenue des Broussailles, à Cannes, nous croisons trois fraîches et riantes jeunes filles en robe vichy à carreaux, les cheveux longs et blonds, chaussées de ballerines.
A leur passage, ma mère, d’un ton lourd de sens me dit : « Pft, des Brigitte Bardot ! »
Je ne comprends pas très bien ce que cela signifie, mais j’imagine sans peine que dans sa bouche ce n’est pas un compliment.
Non, moi ce qui m’intrigue me pousse à lui poser spontanément la question suivante : « Elles ne vont pas à l’école, elles ? »
« Pour elles, l’école est finie », me répond t-elle aussi sec.
Je suis immédiatement transporté de joie en comprenant que l’école pouvait avoir une fin !
Et c’est ainsi que la notion de liberté s’est inscrite définitivement dans ma tête, cristallisée sous la forme de la statue de Brigitte Bardot.

C.P. dit: à

Phil, c’est quand vous le voudrez. Appelez-moi, mais Annelise est au Cap Ferret.

Mes remarques sur ce pamphlet dont je ne dis pas de bien, loin de là, ne passent pas, je ne sais pas pourquoi.

Jazzi dit: à

La Femme qui aimait les hommes
(liste loin d’être exhaustive)

La vie privée de Brigitte Bardot fait l’objet d’une très forte médiatisation, notamment pendant sa carrière professionnelle. Disant avoir connu 17 hommes durant sa vie, elle se marie à quatre reprises.

Pour ses 18 ans, comme il le lui avait promis pendant son adolescence, son père l’autorise à se marier avec Roger Vadim. Le mariage est célébré à l’église Notre-Dame-de-Grâce de Passy (16e arrondissement de Paris) le 21 décembre 1952. Mais lors du tournage de Et Dieu… créa la femme, en 1956, elle tombe amoureuse de son partenaire, Jean-Louis Trintignant.

Elle éprouve dès lors davantage d’amitié que d’amour pour Roger Vadim, qui réalise avec difficulté les scènes d’amour entre elle et Trintignant. Ce dernier quitte sa femme, Stéphane Audran, pour vivre avec Brigitte Bardot, qui fait de même avec Vadim. Elle écrit plus tard : « J’ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie ». En 1957, alors qu’il effectue son service militaire, Jean-Louis Trintignant met un terme à leur relation, découvrant que Brigitte Bardot a une liaison avec Gilbert Bécaud ; brève liaison, précédant celle tout aussi éphémère avec Sacha Distel.

Le 18 juin 1959, elle se marie avec Jacques Charrier, qu’elle a rencontré sur le tournage de Babette s’en va-t-en guerre. Apprenant peu après qu’elle est enceinte, ne désirant pas d’enfant et effrayée à l’idée d’être mère, elle envisage un avortement (précédemment par deux fois enceinte de Vadim, elle eut recours à l’IVG), mais aucun médecin n’accepte d’interrompre sa grossesse. Le 11 janvier 1960, elle donne naissance à l’unique enfant de sa vie, Nicolas Charrier. Les conditions de son accouchement dans son appartement du 71 avenue Paul-Doumer dans le 16e arrondissement de Paris sont particulièrement difficiles, le logement étant notamment barricadé pour échapper à l’objectif des journalistes. Elle déclare par la suite : « Ma grossesse était neuf mois de cauchemar. C’était un peu comme une tumeur qui s’était nourrie de moi, que j’avais portée dans ma chair tuméfiée, n’attendant que le moment béni où l’on m’en débarrasserait enfin ». Elle ajoute (peu après dans un entretien) : « J’aurais préféré accoucher d’un petit chien ».

Le couple divorce le 30 janvier 1963, Brigitte Bardot entretenant une relation avec Sami Frey depuis le tournage de La Vérité (1960). Elle affirme : « Sami, un être rare, sensible, angoissé et érudit qui resta longtemps l’homme de ma vie ». Frey ayant mis un terme à leur histoire à l’été 1963, Brigitte Bardot a une aventure avec le musicien brésilien Bob Zagury.

En mai 1966, elle rencontre Gunter Sachs, qu’elle épouse le 14 juillet à Las Vegas. Rentré en France après un voyage de noce à Tahiti, l’actrice refuse de vivre dans l’appartement de son époux. Bardot tourne À cœur joie, Gunter veut produire un film et le présenter au Festival de Cannes ; les organisateurs acceptent à la condition que l’actrice soit présente, ce qu’elle refuse dans un premier temps. Afin d’éviter un divorce, elle consent à participer à l’évènement, où elle remet une récompense à Michel Simon. La star ne reviendra jamais à Cannes. L’entente du couple ne cesse alors de se détériorer. En parallèle, elle interprète la chanson Harley-Davidson (1967), composée par Serge Gainsbourg, dont elle devient la muse et avec qui elle entame une relation extra-conjugale qu’elle qualifie d’« immense passion ». Mais pour essayer de sauver son mariage avec Gunter Sachs, elle demande à Gainsbourg de ne pas sortir Je t’aime… moi non plus et chante pour lui Bonnie and Clyde ou encore Comic Strip. Brigitte Bardot tourne en Espagne, Gunter l’accompagne. Leur réconciliation ne dure qu’un temps et l’un et l’autre enchaînent les aventures extra-conjugales. Ils divorcent trois ans après leur mariage, le 1er octobre 1969.

Par la suite, elle noue une relation avec Patrick Gilles, puis avec Christian Kalt, Laurent Vergez, Mirko Brozek et Allain Bougrain-Dubourg. En 1992, lors d’un dîner organisé par son avocat, Jean-Louis Bouguereau, à Saint-Tropez, elle fait la connaissance de Bernard d’Ormale, industriel et conseiller de l’homme politique Jean-Marie Le Pen, « un coup de foudre mutuel » écrit-elle plus tard ; ils se marient le 16 août 1992.
(Wiki)

renato dit: à

Il arrive que des posts ne passent pas, C.P., parfois il suffit de trouver le mot ou les mots que le robot refuse. Le mien à propos de Primo Levi j’ai dû le reformuler deux fois.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Je suggère à tous les gens qui disent « Nous sommes en capacité de.. » de remplacer cela par
« Nous pouvons… ».

lmd dit: à

Clopine vous écrivez «j’évoquais les récits « sulfureux » autour de Sollers, de sa sexualité, et que je tentais de soulever le tapis, etc…».
Un autre a cité la réaction (en 1991) de Guy Debord s’indignant que Philippe Sollers mentionne son nom.
Mais plus personne n’a en tête ce que racontait Philippe Sollers au style direct. Quelques-uns se souviennent de son ton.
___________
Tous s’indignent quand les écolos attaquent un tableau de Van Gogh ou un Monet (sans les abimer) puis, quand un vieux connard attaque une peinture au Palais de Tokyo tout le monde dit c’est bien fait, ou s’en fiche, parce que ce n’est pas un chef d’œuvre, parce que c’est l’œuvre d’une artiste peu connue en France.
_____________
Voilà des exemples des méfaits de la société du spectacle.

C.P. dit: à

renato, c’est certainement cela. J’ai pourtant tenté de reformuler et d »éviter tout ce qui pouvait indisposer le robot, y compris le titre du pamphlet… Peine perdue !

et alii dit: à

en capacité:
je partage cette réaction; ces formules à la mode m’agacent d’autant plus que souvent, elles sont tres prisées d’ignorant-e-s comme on peut le vérifier aisément

rose dit: à

C-P

Cela est parfois arrivé anciennement à Christiane ou à d’autres. Vous pouvez aussi demander à Pierre Assouline d’insérer votre commentaire pour vous.

et alii dit: à

primo Levi témoignage
« e philosophe italien Giorgio Agamben est l’auteur d’une réflexion originale sur le témoignage à partir, en particulier, de celui que Primo Levi nous a laissé dans ses divers ouvrages [1]
[1]
Giorgio Agamben, Ce qui reste d’Auschwitz. L’archive et le…. La thèse paradoxale d’Agamben est que les vrais témoins sont ceux, précisément, qui n’ont pas témoigné, qui ne pouvaient pas témoigner, à savoir ceux qu’à Auschwitz on appelait les « musulmans » et dont Primo Levi dit, dans Si c’est un homme [2]
[2]
Primo Levi, Si c’est un homme, Pocket, 2005., que « c’est ainsi que les anciens du camp surnommaient, j’ignore pourquoi, les faibles, les inadaptés, ceux qui étaient voués à la sélection. » Donc, pour Agamben, le rescapé ne peut témoigner intégralement et le témoin intégral ne peut témoigner ! Il va de soi qu’une telle thèse peut surprendre, voire heurter, ceux qui accordent une immense valeur aux témoignages des rescapés. C’est le cas de Claudine Kahan et Philippe Mesnard qui ont répondu à Agamben en étudiant minutieusement son livre [3]
[3]
Philippe Mesnard – Claudine Kahan, Giorgio Agamben à l’épreuve….
https://www.cairn.info/revue-l-enseignement-philosophique-2010-1-page-20.htm

rose dit: à

Je soutiens D.
L’important est de chercher, plus que de trouver.

Jazzi dit: à

Adèle Haenel met un terme à sa carrière.

«On se lève et on se casse». Après sa sortie fracassante de la salle des César 2020 face au sacre de Roman Polanski, réalisateur accusé par 11 femmes d’abus sexuels, l’actrice annonce se retirer complétement du monde du cinéma. «Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève» déclare-t-elle dans une lettre ouverte adressée à Télérama .
«J’ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma pour dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et, plus généralement, la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu’il est» écrit-elle.

Adieu l’artiste !

C.P. dit: à

rose, ce n’est pas grave, d’autant que ce pamphlet répétitif n’est quasiment nulle part acceptable, même dans sa prémonition en 1938 de la guerre.

Mais il y a dedans un reniement du cinéma*** surprenant si l’on pense à ce que Jacques Barozzi citait du goût de Bardamu dans « Voyage ». Surprenant ? non pas, parce que Céline s’en prend évidemment aux producteurs américains « démocrates ».

*** C’est après 1937 et la rencontre ratée avec Jean Renoir à propos de « La Grande Illusion », film démoli par Céline à cause en somme du personnage joué par Marcel Dalio. Cependant Renoir est demeuré fidèle à Céline l’écrivain, trouvant même « D’un château l’autre » supérieur à « Voyage » qu’il avait tant aimé.

et alii dit: à

rose, souvenez-vous:
La formule célèbre de la Pensée n° 8H r° (Laf. 919, Sel. 751), Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais trouvé, et de la Pensée n° 13N (Laf. 929, Sel. 756), Tu ne me chercherais pas si tu ne me possédais. Ne t’inquiète donc pas, est une conséquence directe de cet état de choses. Elle est d’ailleurs directement dans Pascal dès la Lettre sur la possibilité des commandements, L2, § 31, OC III, p. 656: « celui qui disait : cherchez votre serviteur, avait sans doute déjà été cherché et trouvé. » Elle est tirée du Traité de l’amour de Dieu, et du sermon 84 sur le Cantique des cantiques, de saint Bernard, qui soutient que, puisque toute recherche est l’effet d’une grâce, chercher Dieu, c’est être cherché par lui. Voir Icard Simon, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709), Saint-Cyran, Jansénius, Arnauld, Pascal, Nicole, Angélique de Saint-Jean, Paris, Champion, 2010, p. 411 sq. Voir Descotes Dominique, “Paradoxes spirituels chez Pascal”, in Descotes Dominique (dir.), Pascal auteur spirituel, Paris, Champion, 2006, p. 455-468.
http://www.penseesdepascal.fr/General/Larecherche.php

et alii dit: à

picasso:
« je ne cherche pas, je trouve »!

renato dit: à

Celui qui cherche trouve, celui qui ne cherche pas on le trouve.

rose dit: à

Je veux bien.
Picasso était imbuvable (très tendance).

rose dit: à

S’il y a bien une chose que l’on ne cherche pas c’est dieu.
Enfin, j’ai du taf, moi. Déjà ce texte mortellement long sur la subjectivation et la honte !!! De Agamben.

renato dit: à

Chercher (« parcourir en tous sens, fouiller »), verbe transitif qui définit une tentative dont le résultat n’est pas acquis d’avance.

Damien dit: à

Bientôt un court texte de Houellebecq : « Selon une information du Point, dans un court récit à paraître chez Flammarion, l’écrivain raconte ses dernières frasques: la plainte de la Grande mosquée de Paris et son apparition dans un film pornographique. » (Figaro) Le genre de texte difficile à négocier. Des Mémoires, comme un gentilhomme du XVIIIe siècle. Un marquis de Custine en goguette. Céline faisait ça aussi, de raconter sa vie. Dans « Nord », dans « Féerie ». « Féerie », il y a deux tomes, et il faut lire les différentes versions. Cela fait toute une Pléiade. Des heures et des heures de lecture célinienne, de vie quotidienne du grand Céline. Bref, c’est très français de raconter sa vie. L’autofiction, peut-être. Mais Houellebecq ne fera pas d’autofiction, jamais. Lui, il a du talent. L’autofiction, c’est pour les nuls. Une manière de ne pas mettre en perspective ce qu’on vit, justement. Voilà pourquoi, Angot est si dur à lire, même si elle réussit à transmettre ce qu’elle avait décidé, dans des livres d’ailleurs nécessaires pour dénoncer le viol, l’inceste, le crime. Houellebecq est plus léger. Il va nous dire qu’est-ce que c’est que cette histoire de film porno dans lequel il joue. Cela demande du doigté, si je puis dire. Il aurait fallu qu’il change de style ? Nous verrons. Bonne fin de journée.

Damien dit: à

Date de parution, le 24 mai.

Samuel dit: à

Pourquoi aucun auteur n’a songé à rédiger la biographie de cette espèce vivante vouée à la mort qu’on appelle l’être humain ?

Damien dit: à

Chez Flammarion.

D. dit: à

Brigitte Bardot a fait des choses utiles, notamment par sa fondation de recueil d’animaux.
Sinon elle m’énerve plutôt. Et je ne l’ai pas appréciée en tant qu’actrice. Brigitte Bardot aurait eu un visage un soupçon différent, on en aurait probablement jamais entendu parler.

D. dit: à

Hier, dans la rue, dans le centre de Cheville, une jolue femme d’environ 35 ans me dévisage et me dit, émerveillé « Mais…vous êtes bien (untel) ?! ». Pour m’amuser je lui ai désagréablement répondu oui, et alors ? Et j’ai passé mon chemin.

D. dit: à

Hier, dans le centre de Chaville, une jolie femme d’environ 35 ans me dévisagea et me dit, émerveillée et presque tremblante « Mais…vous êtes bien (untel) ?! ». Je lui répondis qu’en effet et, plongeant intensément mon regard dans le sien, je la fis littéralement fondre. Une folle nuit allait bientôt s’offrir à nous.

et alii dit: à

Le Ricercare est l’un des principaux genres instrumentaux de la Renaissance : il fait référence à l’invention, à la recherche dans l’écriture musicale, dans le sens d’une expérimentation.

et alii dit: à

Hannah Arendt a laissé peu d’héritage institutionnel ou intellectuel évident au cours de ses brèves années au sein du Comité sur la pensée sociale de l’Université de Chicago dans les années 1960. L’étudiant qui a le mieux compris ses idées – et l’exemple de sa vie – comme un appel à l’action dans le monde, était Michael Denneny, décédé récemment, peu après la publication d’un mémoire-anthologie, On Christopher Street . Le livre raconte comment son professeur l’a inspiré à abandonner son doctorat, à la suivre à New York et à trouver ce qui allait devenir le magazine américain le plus important pour les homosexuels – Christopher Street ., ainsi que sa ligne d’édition associée, Stonewall Inn Editions – à la fin des années 1970 et 1980, ces années charnières qui ont d’abord vu l’émergence d’une culture urbaine masculine gay distincte, puis sa quasi-annihilation à cause du sida.
TABLET MAG PAR PAR
BLAKE SMITH

renato dit: à

Maintenant et via youtube l’expérience n’aurait pas de sens, et al., mais je suis sûr que vous ne reconnaitrait pas un ricercare à un écoute à l’aveugle, mais pour ne faire qu’unexemple :

https://youtu.be/FDgmOhhh4Vw

(Vous savez, je suppose, que Schönberg préconisait des concert la nuit… et sans les noms des compositeurs sur le programme !)

Jean Langoncet dit: à

@@C’est du Malraux. C’est aussi beau que du Churchill.

Malraux c’est du Bossuet

Lui aussi gagnait en lyrisme avec un coup dans le nez ?

Patrice Charoulet dit: à

« De l’homme le plus sage faites un tyran ; aussitôt il extravague. » (Alain, Propos, 1925)

Bolibongo dit: à

Une folle nuit allait bientôt s’offrir à nous.

La nuit de l’ enDive.

et alii dit: à

MERCI POUR L’ENTRETIEN Georges K ,Pierre Assouline ,je ruminais justement aujourd’hui des questions de
judéité à cause d’une femme italienne qui est juive-c’est certain- a répété qu’elle était la seule survivante de sa « famille » et ne connaît pas de nom Primo Levi:je trouve qu’elle devrait avoir honte, (et j’ai envie de le lui dire)d’autant qu’elle a baptisé ses filles(et ça ne l’étouffe pas de le dire!)

et alii dit: à

c’esr vrai qu’il y a l’expression « petit juif »
je me demande si elle a un « symétrique » pour le féminin;
merci pour les suggestions

et alii dit: à

sur la page wiki de Georges K, n’est pas mentionnée une revue de droit essentiellement dans laquelle il a publié -et peut-être l’avait-il fondée-surtout sur le droit d’auteur

MC dit: à

Merci, CP, de compléter mes affirmations. Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

et non … pas de culpabilité dans la formule « pardon d’avoir survécu » (G. Kiejman) – Un entretien attachant d’un Passoul parfois… un brin dubitatif. Merci pour ce lien, JL.

rose dit: à

5h55 jeudi 11 mai.

rose dit: à

Dans le texte d’Agamben, beaucoup de culpabilité et surtout immensément de honte de subir une horreur dont on n’est pas responsable : la seule solution convenant étant le silence.
Les deux chercheurs, un homme une femme n’ont pas compris les propos d’Agamden.
Je dirai la tanière, contemporaine de la grotte de Platon.

Ici, cela fait des années qu’un tente de nous entraîner sur le chemin de la honte. Tant et tant, et si peu vécue, qu’un jour, quittant l’abbaye du Boscodon (ô chère Christiane) et longeant le lac de Serre-Ponçon, je le suis fabriqué volontairement un sujet de honte.
Me flanquerais des claques aujourd’hui.

On aurait mieux fait d’aborder le sujet.

rose dit: à

D’en parler.
C’est le grand événement de notre époque contemporaine, la fin du silence : l’explosion sanguinolente des secrets de famille.
La mise à plat sur la table de dissection de l’inceste, du viol, des féminicides & de l’enfance massacrée.

Andréa Bescond le souligne journellement : il n’y a pas de justice en France. Un des derniers exemples est Jean Marc Morandini, mais c’est tous les jours, enfants battus, tués, violés. Femmes battues tuées violées.
L’attitude courageuse d’Adèle Haenel de refuser de participer à ce système, de le dénoncer haut et fort, d’affirmer volontairement que nous, les femmes, nous ne voulons pas vivre comme cela, est une attitude indomptable : non seulement je l’admire, mais en plus je lui tire mon chapeau.
Chapeau bas Adèle Haenel !

Le point marquant le plus vivace de notre époque, très désagréable dans l’étalage nauséabond des miasmes familiaux, est la rupture, totale, assumée, du silence.

Je l’aime notre époque.
Elle est soumise à nombre de lenteurs, dont la justice n’est pas la moindre, mais elle est incroyablement bouillonnante, en mouvement, vivante !

rose dit: à

Je me suis fabriqué.
Parfois, on déconne, et c’est pas malin.

rose dit: à

Comme ce gamin de dix sept ans qui s’enterrer dans le sable et qui a failli y passer.
Hé, ho, quoi de plus important que la vie vivante gamin !
Que ton état de choc te remette grave les pendules à l’heure sur ce qui importe ou pas.

rose dit: à

Une folle nuit allait bientôt s’offrir à nous.

Pas d’attitude plus intelligente que celle qui consiste à s’ouvrir à l’autre.
Parce que congédier une femme, quelle stupidité !

Je rappelle que Cléopâtre a des bains de lait d’ânesse et que la taille du phallus de Marc Antoine est bien le dernier de ses soucis. Autant que surveiller son poids puisque voir cinq femmes nigérianes cuisiner et distribuer cent repas dans la rue comble son intérêt pour la vie. Parce que Cléopâtre, noire ou blanche, est une reine, la couleur de sa peau a bien peu d’importance.

rose dit: à

La déchéance.
Gilles Deleuze parle fort bien de la vieillesse et des deux difficultés auxquelles elle nous confronte : la misère et la douleur, physique.
Parce que morale, Gilles, on a pu y échapper.
Et puis, il envisage ce bonheur fou et conceptuel auquel nous sommes à même d’avoir accès qui est la sobriété.
Jubilation.
Peu, il parle de ses deux enfants et de Fanny qui aurait peut-être aimé voyager.
Il ne leur a pas consacré sa vie.
Son fils a eu une vie courte ; Freud aux orties, c’est bien trop sommaire même si ses concepts à lui envisagés et ses percepts rendent la vie dans une perspective joyeuse à devenir.
Ah, les paradoxes des grands hommes.

Il

rose dit: à

Dans M comme maladie.
Très jeune, il a été confronté à la tuberculose.
Il aborde aussi le fait que les grands penseurs sont de santé fragile.

renato dit: à

Je ne sais pas si Ave Mary. Et l’église a inventé la femme de Michela Murgia est traduit en fr. ; si non il faudrait que quelqu’un si mette, car le livre présente une vision critique de l’Église et de son rôle dans la construction de l’identité féminine. Morgia, de formation catholique a été animatrice, et référente dans l’Azione catholique italienne.

11.5 — 6.49

rose dit: à

Hommage.
Deux semaines en mai (ou juin) et deux semaines en septembre, cela ne fait pas une vie.
La Calcina à côte du consulat suisse (hé, rose, oublie-moi).

Dominique Rollin et puis l’homme, un passeur. Pour certains.

https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2901

rose dit: à

Toutes les visions critiques de l’église sont ouvertement bienvenues.
Cela ne changera rien à notre culte à Naples voué à la vierge Marie.
Si vous critiquez c’est bien parce qu’elle a grande importance.
Si elle est pillée, c’est pour la même raison.

rose dit: à

Hommage chaleureux ci-dessus écrit par Viktor Kritov.
« avec Dominique Rolin, l’autre pôle magnétique de sa vie »
A perdu le pôle.

(Je précise : les gens qui pensent s’approprier en pillant ne s’approprient rien. Pire, ils sont plus pauvres qu’avant suite au pillage.)

Hommage à Philippe Sollers qui vient de trépasser et à Dominique Rolin qui a tricoté ses pieds nuitamment avec icelui.

Patrice Charoulet dit: à

Front national Front national Front national Front national Front national Front national.
J’invite qui ne souhaite pas voir ces gens à l’Elysée dans quatre ans à employer , en parlant comme en écrivant, le vrai nom de ce parti d’extrême droite et non pas son nom ripoliné.
Sur le Net, je n’aime pas du tout les pseudos. En politique je n’aime pas du tout les pseudos.

rose dit: à

L’acheteuse, la rangeuse, la passeuse.
Le lien est très puissant.
Toi qui croies en la vierge Marie, tu croises tes deux mains sur ton ventre, tu la priés et le passage tu te le fais toute seule. Tes deux filles qui sont allées boire un thé matcha dans la cuisine salle à manger séjour reviennent, et toi tu es passée de l’autre côté. Les sorcières, tout le monde n’en a pas besoin.
T’imagine ta vie le nez en l’air à guetter les balais ?

rose dit: à

L’acheveuse.

rose dit: à

La nuit de l’en diva.

rose dit: à

Épuisant.
L’endive ah.

rose dit: à

Là où Deleuze parle de la peine, je peins.

rose dit: à

« Dominique Simonnot étrille. »

J’aime beaucoup Dominique Simonnot. ♥️

rose dit: à

Le traquet oreillard,
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Traquet_oreillard
en black and white (un peu de roux sur la poitrine, à peine) mis en danger à cause de sa zone protégée traquée par les grosses entreprises Boralex, Engie etc. qui rasent des hectares de forêt à Cruis et montagne de Lure pour y installer leurs panneaux photovoltaïques à destination des villes 😡.

JC..... dit: à

LIRE « LA GRANDE CONFRONTATION », Allary Editions 185 pages

Le témoignage personnel de l’auteur Raphael Glucksmann, député européen, sur la guerre permanente des puissances autocratiques contre une Europe démocratique, faible et corrompue, guerre entamée depuis fort longtemps.

Bien écrit, bien construit, vous gagnerez à le lire en lieu et place d’ouvrages bien moins intéressants que l’on vous vante à tort, et qui ne vous apporteront rien sur l’état du monde actuel, en grand désordre politique.

Achetez le ! Vous ne le regretterez pas.

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