Pour saluer Philippe Sollers
Lui qui maitrisait les ficelles de la comédie littéraire, il aura raté le spectacle de sa sortie. A-t-on idée aussi de tirer sa révérence à 86 ans le jour du couronnement du roi Charles III ! Porté à 22 ans sur les fonts baptismaux de la littérature par Mauriac et Aragon (et réformé du service militaire pour « terrain schizoïde aigu » grâce à Malraux !), excusez du peu, Philippe Joyaux, auteur d’une Curieuse solitude (1958) était bien parti. Philippe Sollers, son pseudonyme, est moins bien arrivé. Bien sûr, entre temps, le romancier, critique, chronique et essayiste a publié un grand nombre de livres et un très grand nombre d’articles, lesquels une fois colligés donneront encore des livres. De quoi faire œuvre d’autant qu’il avait compris mieux que tant de ses pairs de sa génération la nécessité d’occuper la place médiatique, de faire du bruit, de se produire pour la promouvoir, quitte à tenir le rôle de l’écrivain de service, celui qu’on appelle pour dépanner, ludion dans des émissions bien peu littéraires. On ne sait ce qui restera de l’oeuvre mais on ne doute pas de ce qui restera de l’image : le plus séduisant et le plus brillant pilier de la vie littéraire.
Plus sa notoriété d’écrivain augmentait auprès du grand public, moins il était lu, situation semblable à celle de Godard pour le cinéma. A son crédit, on retiendra la revue littéraire d’avant-garde Tel Quel, Femmes, Portrait du joueur, La guerre du goût, Complots, un grand nombre de livres d’auteurs prometteurs publiés dans sa collection « L’Infini » chez Gallimard et un inépuisable talent de lecteur ; à son débit, son grand art de la citation qui avait une fâcheuse tendance à couvrir l’essentiel de la surface dans certains de ses textes, des chroniques au Journal du dimanche d’une banalité à déshonorer l’idée de lieu commun, quelques faux-livres que c’était pas la peine, inévitable dès lors que l’on considère que « chez moi, tout est œuvre », version éditoriale du dicton paysan : « Tout ce qui entre fait ventre ». Et entre les deux, les oeuvres expérimentales (Lois, Paradis) sous l’influence de Joyce (Finnegans Wake) et Pound (Cantos) que Philippe Forest, dans sa nécrologie, nous enjoint d’admirer sans réserve. Lorsque Sollers décida qu’il était temps d’en finir avec l’avant-garde pour ne pas risquer de sombrer dans l’arrière-garde, on le crut réconcilié avec le roman « conventionnel » alors que ce n’était qu’un tour de passe-passe, un de plus de l’illusionniste :
« Le roman doit d’abord être une “histoire”, a story… Personnages typés. Enquête plus ou moins policière. Dévoilement d’une cause, d’un ressort, d’un motif, autrement dit d’une culpabilité. Surmontée ou pas, peu importe. Sois coupable et raconte. Pas de culpabilité, pas de story, ou à peine. Pas, ou peu, de story, rien du reste ! »
Pathétiques (à l’exception du précieux Une conversation infinie, ses entretiens avec sa fidèle parmi les fidèles, Josyane Savigneau), ses livres des dernières années paraissaient dans l’indifférence quasi générale. Assez peu animé par la haine de soi, libertin aux fulgurances de plus en plus confuses, railleur aux formules aussi brillantes que creuses, il était devenu son sujet préféré. Il parait que Gallimard doit bientôt publier son imposante correspondance avec Francis Ponge. Espérons qu’il y sera aussi question de Francis Ponge.
Sauvé par son humour et sa culture, il maniait comme peu d’écrivains l’arme de l’ironie. Il s’en tirait toujours en invoquant le troisième degré, le paradoxe, la contradiction et tout le toutim et retombait sur ses pieds ceux-ci l’eussent-ils mené de la Cité interdite à celle du Vatican. Au fond, il et pouvait tout se permettre au nom de la dérision. Les exemples les plus vaches ne manquent pas. Je me souviens d’un documentaire de Fabrice Gardel et Antoine Vitkine sur Canal + (Prix Goncourt : faites vos jeux, 2004). L’enquête menée auprès des principaux représentants du cirque littéraire était cruelle. Mais dans le genre assassin, avec humour et finesse, Philippe Sollers les écrasait tous. Sanglant, le vénitien. Cruel, le joueur quand il se fait commentateur du spectacle. Surtout lorsque, confortablement assis dans le jardin de la Nrf face au château de la Pléiade, il enfonçait les gens de Gallimard, qualifiée de « banque centrale de la littérature française ». Ca se voulait une stratégie : se proclamer réfractaire en investissant le coeur même de l’institution.
Fou de littérature, se délectant dans le secret, il ne détestait pas poser en dernier des Mohicans avec un fume-cigarette pour seule flèche apparente avant d’en décocher d’autres, bien plus profondes, toutes de formules saignantes. Une autre fois, dans d’autres circonstances, on l’avait vu cracher sur un cadavre encore chaud. Pourquoi pas puisque tout lui serait pardonné car il savait retourner les critiques en les recyclant dans la logique de la provocation au nom du spectaculaire intégré. On pouvait donc lire sous la signature de Philippe Sollers, dans un passage de son « Journal du mois » (in le Journal du dimanche) où il reprochait à BHL d’avoir comparé l’éminence grise littéraire Françoise Verny à Jean Paulhan et Jacques Rivière dans son éloge funèbre prononcé à l’église Saint-Augustin :
« C’est très exagéré. On ne voit pas cette brave femme éthylique, devenue dévote, fonder la NRF, recevoir des lettres d’Antonin Artaud, préfacer Histoire d’O, être l’amie de Claudel, de Proust, d’Henri Michaux, de Céline. Je l’ai connue : elle ne lisait rien. «
Et de la réduire ainsi au rang d’une pocharde inculte égarée dans l’édition. Formulée de son vivant, l’accusation eut été moins inélégante. Il n’était jamais aussi vrai que lorsqu’il parlait de Venise. Son Dictionnaire amoureux de Venise (Plon) en témoigne. Il y offrait davantage de belles pépites qu’il ne donnait matière à exaspérer (mais rien sur le Lido). De Venise, il s’était fait en quelque sorte l’ambassadeur permanent depuis qu’il n’était plus Philippe Joyaux. A travers toutes ces entrées rien moins que subjectives (L’Arétin, Maurice Barrès, les chambres d’hôtels, les églises, le ghetto, Monet etc), à nous offertes à travers un procédé narratif qui était sa marque de fabrique (la citation des grands auteurs, fouillée, longue, serpentine), il nous parlait finalement moins de Venise que de lui. Comme autoportrait, c’était vraiment réussi. Piquant, informé, érudit et surtout très libre. Il avait rarement été aussi touchant depuis son premier roman Une curieuse solitude publié sous la présidence de René Coty.
L’article le moins intéressant de ce dictionnaire, c’était encore celui consacré à « Sollers, Philippe né en 1936 ». Car il s’était nommément réservé deux pages, quand Mozart n’y existait que par Da Ponte, et Musset par George Sand. Qu’importe, il faut le chercher et le trouver partout dans les dédales de ce Venise sauf à sa propre adresse. On n’apparait jamais mieux que masqué, n’est-ce pas ? Mais c’est à l’île de Ré, son autre refuge, qu’il sera enterré près de la maison de famille des Joyaux à Ars. Sur sa tombe toute prête à l’accueillir, lui qui enjoignait de toujours « garder son enfance au bout des doigts », a fait graver ces mots réconciliateurs de Hegel :
« La rose de la Raison dans la croix du présent»
(« Photos Passou)
P.S. On retrouvera ici avec profit un documentaire sur Philippe Sollers, 52 mn, daté de 2022, écrit et réalisé par Gilles Bindi & Sylvie Pierre-Brossolette
1 007 Réponses pour Pour saluer Philippe Sollers
« LA GRANDE CONFRONTATION », Allary Editions 185 pages
Le témoignage personnel de l’auteur Raphael Glucksmann, député européen, sur la guerre permanente des puissances autocratiques contre une Europe démocratique, faible et corrompue, guerre entamée depuis fort longtemps.
Bien écrit, bien construit, vous gagnerez à le lire en lieu et place d’ouvrages bien moins intéressants que l’on vous vante à tort, et qui ne vous apporteront rien sur l’état du monde actuel, en grand désordre politique.
Achetez le ! Vous ne le regretterez pas.
Entre légion étrangère et centre pénitentiaire, le léZard a frétillé de la queue à la vision de deux nouveaux films homo érotiques de la semaine…
On attend de votre part, Pierre Assouline un article à propos de la parution du YVES BONNEFOY en pléiades chez Gallimard.
Merci! 🙂
Jazzi, si on t’attrape la queue, elle reste entre les mains ?
Front national ne me dérange pas.
La nécessité de faire Front devant Macron, et l’Europe dans ce qu’elle a de mondialiste, est vitale.
Front national. Très bien. Merci Monsieur Charoulet de nous aider.
Front national. Front. National.
« Front national ne me dérange pas. »
Cela ne m’étonne point : le FN, même sous sa nouvelle identité (RN), est contre l’OTAN et contre l’envoi d’armes de défense à l’Ukraine ; vrais fascistes donc, et pro-poutiniens même s’ils le nient. Par ailleurs, un d’ici, nous a dit qu’il aurait aimé avoir Poutine comme grand-frère : un nazi comme grand-frère ce serait le top ?
Hier, dans la rue, dans le centre de Cheville, une jolue femme d’environ 35 ans me dévisage et me dit, émerveillé « Mais…vous êtes bien (untel) ?! ». Pour m’amuser je lui ai désagréablement répondu oui, et alors ? Et j’ai passé mon chemin.
D. dit: à
Un jour Borges croisa dans la rue un type qui lui a demandé s’il était Borges. Et l’auteur de El Aleph lui a répondu:
– A veces… (parfois).
Il arrive que l’on me demande si je suis RM, je réponds presque toujours que je ne connais pas ce RM… presque car s’il s’agit d’une belle femme je réponds « oui » sans hésitation : tutto il lasciato è perso.
(2023) Quand on lui demande son nom place de la Nation, il répond effrontément s’appeller Jean-Jacques J., adhérent du grand Rassemblement. Parfois.
—-
(1913-1914-2002) Dans le 1er tome de la biographie de Kafka, rappelons que Storch s’inscrit en faux contre les analyses de Canetti dans « l’autre procès » (celui de Berlin à l’Askanisher Hof). Il lui reproche gentiment de n’avoir pas pris assez de temps d’en méditer le contenu, parallèlement à la nature des propres tourments de Felice, durant la fin des années 13/14. R. Storch suggère en effet que Felice, aussi peu enthousiaste à la perspective de fiançailles concrètes toujours ajournées, dût se résoudre à mettre Franz au pied du mur face à la pression de sa famille dont elle n’avait plus la force de porter à elle seule les déboires de toutes sortes, quasi ignorés de son amoureux de papier.
Jason, un nouveau beau morceau de nostalgie sur la plage d’Edel… De superbes bribes de souvenirs. La quintessence d’un peintre vieillissant au sommet de son art.
« Attitude courageuse d’ Adele Haenel! « N’en rajoutons pas! Disons simplement que le Cinéma ne lui est plus nécessaire maintenant qu’elle a acquis ce personnage de dénonciatrice publique, que les faits soient avérés ou pas…. MC
Merci Janssen J-J…
Ghriba – terme qui signifie « étrange » en arabe
Mc, comme d’habitude, abject. Insupportable suppôt du patriarcat, au nom du père, du fils et de ce saint-esprit dont il croit être le représentant. Heureusement dans trente ans Haenel sera glorifiée (comme Beauvoir) alors que la plus petite parcelle de Marc Court sera livrée aux chats, dans leurs litières.
Allô, Lacan – Certainement pas – Poche
Jean Allouch
Note moyenne
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Jean Allouch – – Allô, Lacan – Certainement pas.
Clopine, je ne critique jamais qui que ce soit, mais ici votre réaction féministe est exagérée.
On peut avoir le même sentiment que celui de Marc Court. Direction : une seconde carrière pour Adèle Haenel, politique. Pourquoi pas ?
Il y a bien d’autres exemples, certes masculins, et à partir d’autres motivations, je le sais et je ne LA confonds pas avec eux. Souriez, quoi ! Reagan, Schwarzenegger, Clint Eastwood maire de Carmel…
Ce sour c’est petuts sandwuches aux enduves.
Non je n’ai pas envie de sourire. Marc Court alias Lucien Bergeret a jadis exprimé, en toutes lettres, sur un blog (dont certes l’auditoire n’a jamais dépassé les vingt pleu-pleus, m’enfin !) l’envie précise de m’humilier. Perso je ne peux même pas m’imaginer avoir envie d’humilier qui que ce soit… Le gentil réactionnaire Marc Court, avec son savoir dont il se glorifie, n’est en vrai qu’un pauvre type, dont une fille comme Adèle Haenel aura hélas tout à souffrir, je veux dire que les équivalents de Court sont légions, et que les filles comme Adèle se comptent sur les doigts d’une main.
Clopine, Marc Court n’a rien dit de vous en s’interrogeant sur Adèle Haenel. Voyez aussi la réaction de Maïwenn Le Bosco.
Je m’arrête, mais quant aux doigts de la main : j’ai quatre filles et six petites-filles dont quatre sont déjà de jeunes femmes. Les croyez-vous soumises ?
11 Mai:
Le procès de Klaus Barbie, qui s’ouvre le 11 mai 1987 devant la cour d’Assises du Rhône, constitue un événement historique et juridique majeur : c’est la première fois en France qu’un homme comparait pour crime contre l’humanité.
Trois faits sont retenus contre l’ancien chef de la Gestapo de Lyon : la rafle de l’Union générale des israélites de France (UGIF) le 9 février 1943, la rafle des enfants d’Izieu le 6 avril 1944 et le dernier convoi ayant quitté Lyon pour Auschwitz le 11 août 1944. Klaus Barbie sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
barbie a dit:
« Ladislas de Hoyos s’exécute et Monsieur Klaus lui explique donc, droit dans les yeux, ce qui lui tient à cœur de dire aux téléspectateurs français : « Je ne suis pas Barbie. Je vous l’ai dit, je suis Klaus Altman. » Je ne suis pas Barbie. Je vous l’ai dit, je suis Klaus Altman.
«Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève»
Attitude toute gaullienne d’une qui espère que le monde du cinéma la supplie de revenir !
Elle peut toujours attendre, la pauvrette…
C.p. j’espère bien que non, et même, j’en suis sûre. D’où la panique voire la haine chez les vieux mâles…
La Femme qui aimait les hommes
Liste loin d’être exhaustive des amants de B.B.
La vie privée de Brigitte Bardot fait l’objet d’une très forte médiatisation, notamment pendant sa carrière professionnelle. Disant avoir connu 17 hommes durant sa vie, elle se marie à quatre reprises.
Pour ses 18 ans, comme il le lui avait promis pendant son adolescence, son père l’autorise à se marier avec Roger Vadim. Le mariage est célébré à l’église Notre-Dame-de-Grâce de Passy (16e arrondissement de Paris) le 21 décembre 1952. Mais lors du tournage de Et Dieu… créa la femme, en 1956, elle tombe amoureuse de son partenaire, Jean-Louis Trintignant.
Elle éprouve dès lors davantage d’amitié que d’amour pour Roger Vadim, qui réalise avec difficulté les scènes d’amour entre elle et Trintignant. Ce dernier quitte sa femme, Stéphane Audran, pour vivre avec Brigitte Bardot, qui fait de même avec Vadim. Elle écrit plus tard : « J’ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie ». En 1957, alors qu’il effectue son service militaire, Jean-Louis Trintignant met un terme à leur relation, découvrant que Brigitte Bardot a une liaison avec Gilbert Bécaud ; brève liaison, précédant celle tout aussi éphémère avec Sacha Distel.
Le 18 juin 1959, elle se marie avec Jacques Charrier, qu’elle a rencontré sur le tournage de Babette s’en va-t-en guerre. Apprenant peu après qu’elle est enceinte, ne désirant pas d’enfant et effrayée à l’idée d’être mère, elle envisage un avortement (précédemment par deux fois enceinte de Vadim, elle eut recours à l’IVG), mais aucun médecin n’accepte d’interrompre sa grossesse. Le 11 janvier 1960, elle donne naissance à l’unique enfant de sa vie, Nicolas Charrier. Les conditions de son accouchement dans son appartement du 71 avenue Paul-Doumer dans le 16e arrondissement de Paris sont particulièrement difficiles, le logement étant notamment barricadé pour échapper à l’objectif des journalistes. Elle déclare par la suite : « Ma grossesse était neuf mois de cauchemar. C’était un peu comme une tumeur qui s’était nourrie de moi, que j’avais portée dans ma chair tuméfiée, n’attendant que le moment béni où l’on m’en débarrasserait enfin ». Elle ajoute (peu après dans un entretien) : « J’aurais préféré accoucher d’un petit chien ».
Le couple divorce le 30 janvier 1963, Brigitte Bardot entretenant une relation avec Sami Frey depuis le tournage de La Vérité (1960). Elle affirme : « Sami, un être rare, sensible, angoissé et érudit qui resta longtemps l’homme de ma vie ». Frey ayant mis un terme à leur histoire à l’été 1963, Brigitte Bardot a une aventure avec le musicien brésilien Bob Zagury.
En mai 1966, elle rencontre Gunter Sachs, qu’elle épouse le 14 juillet à Las Vegas. Rentré en France après un voyage de noce à Tahiti, l’actrice refuse de vivre dans l’appartement de son époux. Bardot tourne À cœur joie, Gunter veut produire un film et le présenter au Festival de Cannes ; les organisateurs acceptent à la condition que l’actrice soit présente, ce qu’elle refuse dans un premier temps. Afin d’éviter un divorce, elle consent à participer à l’évènement, où elle remet une récompense à Michel Simon. La star ne reviendra jamais à Cannes. L’entente du couple ne cesse alors de se détériorer. En parallèle, elle interprète la chanson Harley-Davidson (1967), composée par Serge Gainsbourg, dont elle devient la muse et avec qui elle entame une relation extra-conjugale qu’elle qualifie d’« immense passion ». Mais pour essayer de sauver son mariage avec Gunter Sachs, elle demande à Gainsbourg de ne pas sortir Je t’aime… moi non plus et chante pour lui Bonnie and Clyde ou encore Comic Strip. Brigitte Bardot tourne en Espagne, Gunter l’accompagne. Leur réconciliation ne dure qu’un temps et l’un et l’autre enchaînent les aventures extra-conjugales. Ils divorcent trois ans après leur mariage, le 1er octobre 1969.
Par la suite, elle noue une relation avec Patrick Gilles, puis avec Christian Kalt, Laurent Vergez, Mirko Brozek et Allain Bougrain-Dubourg. En 1992, lors d’un dîner organisé par son avocat, Jean-Louis Bouguereau, à Saint-Tropez, elle fait la connaissance de Bernard d’Ormale, industriel et conseiller de l’homme politique Jean-Marie Le Pen, « un coup de foudre mutuel » écrit-elle plus tard ; ils se marient le 16 août 1992.
(Wiki)
Un guide d’art de rue à Kiev Ukraine
https://backpackingman.com/street-art-kiev/
qu’un pauvre type, dont une fille comme Adèle Haenel aura hélas tout à souffrir,
Mais voyons, l’agressive qui souffre, la femme victime par procuration de toutes les femmes outragées qui souffrent, est-elle donc morte, Adèle, de la rencontre improbable d’un MC?
La Femme qui aimait les hommes
Liste (non exhaustive) des amants de B.B., quatre fois mariée :
Roger Vadim
Jean-Louis Trintignant
Gilbert Bécaud
Sacha Distel.
Jacques Charrier
Sami Frey
Bob Zagury
Gunter Sachs
Serge Gainsbourg
Patrick Gilles
Christian Kalt
Laurent Vergez,
Mirko Brozek
Allain Bougrain-Dubourg
Bernard d’Ormale
J’ai essayé plusieurs fois de vous donner la liste des nombreux amants et maris de Brigitte Bardot, mais ça ne passe pas !
Trop long, peut-être ?
B.B., la femme qui aimait les hommes…
« D’où la panique voire la haine chez les vieux mâles… »
Une femme libre comme Brigitte Bardot a surtout souffert de la haine et de la jalousie de femmes dites « vertueuses », Clopine…
Les mâles, comme lui disait Bernard Pivot, elle les faisait plutôt bander !
« Alors qu’Adèle Haenel vient d’annoncer, dans une lettre à Télérama, l’arrêt de sa carrière en invoquant une «complaisance généralisée du milieu du cinéma vis-à-vis des agresseurs sexuels», la philosophe Sabine Prokhoris, estime que l’actrice confond notoriété et légitimité politique. »
(Le Figaro Culture)
est-elle donc morte, Adèle
Faut-il saucissonner ainsi la question MSL? 🙂
Jazzi dit: à
B.B., la femme qui aimait les hommes…
Elle aimait tout simplement…
Et à considérer la haine générale envers les hommes de l’Adèle, on ne peut que constater son incapacité à aimer…
son incapacité à aimer…
Doit-on dire, à les aimer, Jazzi?
( Aime-t-elle les femmes?)
( Aime-t-elle les femmes?)
C’est de notoriété publique, Bolibongo.
Cette actrice de talent s’engouffre dans une impasse infernale pavée de frustrations, hélas !
« Marc Court alias Lucien Bergeret. » Voilà que ça la reprend! Pourvu que ça ne dure pas. Enfin. MC
Merci, CP….mais je crains que votre tâche ne soit impossible. La mienne aussi, notez, puisque en plus je ne la visais pas ! Bien à vous. MC
Mon avenir dans les litières pour chats me fait songer à Pythagore et ses métempsycoses…Quant à apparier Haenel, qui n’a rien ou peu écrit, et Beauvoir, qui trempait régulièrement sa plume dans son encrier , faudrait voir , comme dit l’autre…. MC
Sur Pythagore, Porphyre, Jamblique, et la récente bio de Christoph Riedweg, aux Belles Lettres…,
Et peut-être Clopine, qui sait?
Même les vétérans sont faux chez Poutine. Les soi-disant vétérans de la guerre contre les nazis, étaient en réalité des vétérans du KGB et de la répression soviétique à Prague ; l’un d’eux dirigeait un groupe de chars qui entrés dans la capitale tchécoslovaque en 1968, ont tiré sur des étudiants : la crème de la crème !
qui aime qui ? BB ou AH ?… BB et les femmmes entr’elles ?… c’était point « de notoriété publique » (sic). M’enfin, qui sait koi, au juste ?
Je serai toujours du côté de la protestation d’Adèle H., pmp, qui mettra toujours mâle à l’air les mectons, cela se comprend…, malgré qu’il soit toujours plus difficile d’être un avocat de gauche que de droite (GK – réflexion drôle et pourtant, simple).
c’est eribon didier qui rend hommage à « la vieillesse » de Beauvoir, au nom de sa propre mère ayant cessé de combattre et protester, seule, en son ehpad.
de toute façon, elle en avait assez du monde du cinoche et préférait le théâtre où les femmes y semblaient plus talentueuses et compréhensives. L’honneure était sauve, ce n’était pas non plus un argument, un fait vécu plutôt.
« Marc Court alias Lucien Bergeret a jadis exprimé, en toutes lettres, sur un blog (dont certes l’auditoire n’a jamais dépassé les vingt pleu-pleus, m’enfin !) l’envie précise de m’humilier. »(Clopine)
J’ignore si MC possède un blog; par contre, je sais avec certitude, qu’il n’a rien à voir avec la personne qui signe Lucien Bergeret, c’est-à-dire avec moi.
Dans la vraie vie, hors Internet que je fréquente de moins en moins, je m’appelle Annie.
Mon nom de famille ne vous dirait rien.
Je suis très différente de monsieur Court à tous points de vue.
Encore un mot: j’ai certes dit et même écrit tout le mal que je pense,à tort ou à raison, de vous mais je n’ai jamais parlé de vous humilier.
Haîssez-moi autant que vous voudrez mais cessez d’importuner Marc Court avec ces billevesées.
Se disputer autour de Adèle Haenel ?
Elle est libre de ses choix.
Qualifier d’attitude gaullienne !
Mais quelle comparaison !!!
De Gaulle a fait un référendum.
A dit que du résultat dépendrait sa décision.
A parlé au peuple « Français, je vous ai compris ». A quitté le gouvernement dans une dignité absolue.
Ce que dit Haenel, elle va le respecter : ce n’est pas un effet d’annonce.
La suite va être passionnante ; je l’attends de pied ferme.
Et à considérer la haine générale envers les hommes de l’Adèle, on ne peut que constater son incapacité à aimer…
Bolibo go
Qui se permet de juger cela et en fonction de quoi ?
Récemment, disais « je n’ai pas renoncé à l’amour », durant une discussion entre femmes, qui m’ont souri.
En // et dans la même période, constatais l’imbécillité crasse de trois des hommes de mes amies, chouette, très chouette, magnifique.
Ma question en mon for intérieur fut de me demander « mais comment supportent-elles un connard pareil ? »
Bien sûr, n’ai rien moufté.
Je raconte juste le dernier : trois en quinze jours, c’était énorme.
Ma copine passe devant chez moi. Son amoureux a plus de quatre vingt piges. Je lève le bras gauche glorieusement en l’air, trois doigts brandis vers le ciel, l’autre main montrant les tomates.
Et je crie de joie – je suis assez, pas mal, beaucoup démonstrative, tragédienne de nature comme la maman de Georges Kiejzman et celle de jazzi concomitamment.
Je demande « c’est quoi ça, hein c’est quoi ? »
Et ce parfait abruti de me répondre « ah tu les connais hein les doigtés ? ».
Rien que de l’écrire je suis anéantie. Re-anéantie.
J’ai regardé ma copine, assommée (moi je) elle souriante et débonnaire.
J’ai répondu : ben non, trois.
Tu vois pas, un deux trois ?
Et j’ai enchaîné : cela fait trois jours que j’ai planté mes tomates, trois jours ! Tu les vois mes tomates. En racontant ceci, me suis remémoré le second, sa femme a quitté la salle de conférence quand même et amen, j’ai oublié le premier, mais il faut bien vivre !
Et même si Adèle Haenel est lesbienne ce qui est son droit le plus strict et participe de sa liberté individuelle, cela prive t’il les hommes d’un minimum d’intelligence ?
De manière générale et aussi particulière, je ne renonce pas.
Et je vois bien AH militante, mais pas politique : le milieu est bien trop pourri.
psychologues etc
, dans une étude qui comprenait plus de 100 participants autistes. La stigmatisation intériorisée et la discrimination quotidienne, ont-ils constaté, ont créé un stress qui a entraîné une mauvaise santé mentale 5 . Botha dit que la recherche est en partie à blâmer. « Si vous décrivez continuellement les personnes autistes en termes inhumains, vous autoriserez un traitement inhumain. »
Ces laboratoires sont remarquablement diversifiés – voici pourquoi ils gagnent en sciences
Le langage déshumanisant a façonné la recherche sur l’autisme pendant des décennies. Certaines des remarques les plus désobligeantes sont venues d’Ole Ivar Løvaas, un psychologue clinicien américain d’origine norvégienne.
Løvaas, décédé en 2010, a fondé l’analyse comportementale appliquée (ABA), une approche thérapeutique visant à rendre les enfants autistes indiscernables de leurs pairs. Løvaas était également un partisan de la «thérapie de conversion» gay et transgenre. Aujourd’hui, les thérapies ABA restent le type d’intervention pour l’autisme le plus courant couvert par l’assurance aux États-Unis. Les stratégies utilisées pour modifier le comportement des enfants se sont pour la plupart améliorées — peu de prestataires utilisent encore la fessée ou les décharges électriques. Mais même si des études indiquent que les thérapies peuvent enseigner des compétences de communication et de socialisation 6 , l’approche a été examinée en raison du manque de données solides à l’appui. Certaines recherches indiquent même la possibilité qu’ils puissent entraîner des traumatismes et des abus – y compris un lien avec le développement de symptômes de stress post-traumatique 7.
« C’est ce que les personnes autistes disent depuis des décennies », explique Doherty. « Mais nous ne sommes pas crus. Nous ne sommes pas considérés comme des agents crédibles de connaissance de nos propres vies.
https://www.nature.com/articles/d41586-023-01549-1?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=39115944e4-briefing-dy-20230511&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-39115944e4-47153932
A Set of Pieces for Theatre Orchestra :
Voir aussi, peut-être ,Vera Nikolski et son livre Feminicene. Compte-rendu appétissant dans le Fig par Eugénie Bastie
en capacité:
aujourd’hui on en est à:
« À son tour, l’implication des personnes autistes dans la recherche était fortement corrélée à une probabilité plus faible de capacitisme. »
il se trouve que le « capacitisme »n’a guère aidé les autistes, ni les chercheurs, ni les autres!
pas politique : le milieu est bien trop pourri.
Qui se permet de juger cela et en fonction de quoi ?
La rose fait les questions et les réponses dans son grangeon. 🙂
Le premier me revient.
Un cauchemar.
Sa compagne est intelligente même si sur le plan moral pourrait mieux faire. (n’en a aucune intention, c’est son libre choix).
Une dame qui a perdu son chat, enfui suite à une piqûre chez la vétérinaire sa gare devant chez le couple. Lui se met à hurler et menace de briser le pare brise de celle qui court dans le quartier pour retrouver sa a chatte aimée.
J’ai expliqué qu’elle avait perdu son chat et qu’elle allait revenir, parce que là elle le cherchait.
Une crise de nerfs pire que la pire hystérie en syndrome pré-menstruel.
J’ai eu honte pour lui.
Mais pourquoi voudriez-vous que nous supportions cela ?
Ben non, hein.
Forza Adèle Haenel.
Ben non.
Vous Bolibongo vous jugez mais en fonction de quoi vous autorisez-vous à juger ?
La question que je pose Bolibongo est celle-ci :
Bolibongo dit
[…]
Et à considérer la haine générale envers les hommes de l’Adèle, on ne peut que constater son incapacité à aimer…
Comment peut-on/est-on en capacité de porter un tel jugement concernant Adèle Haenel ?
D’accord, j’ai raté lamentablement ma vie. Mais franchement, je crois qu’Adèle Haenel est en train de réussir la sienne.
C’est déjà ça.
« ah tu les connais hein les doigtés ? »
Trop drôle, rose !
Un peu d’humour salace ne fait de mal à personnel…
Bardot lui aurait mis vigoureusement la main au panier.
n’oubliez pas qui est:
J. R. Moehringer – l’auteur – prix Pulitzer en 2000- de Spare (Le Suppléant)
la bio du prince HARRY
sur le Point
Le trauma dû aux hommes, la rose.
Elle aime les femmes.
Tout va bien pour elle.
Amen.
J’ai vu à peu près tous les films d’Adèle Haenel.
Une actrice qui a une forte présence à l’écran, un jeu et un regard intense, qui donne à penser qu’elle puise au plus profond d’elle-même son inspiration.
Son travail a été largement reconnu et primé par les professionnels de la profession.
Elle a fait son coming out assez vite et toujours choisi ses rôles en fonction de ses convictions : militante activiste d’act’up, femme militaire, révolutionnaire…
Peut-être a t-elle fait le tour du problème et désire t-elle se consacrer à la politique.
Un peu comme Glenda Jackson, qui après une brève carrière éblouissante est devenue députée et a disparu définitivement des écrans, à ma grande désolation.
Chacun son destin.
Cela étant dit, je ne partage pas du tout les idées extrémistes d’Adèle Haenel : à la haine je préfère nettement la paix des sexes…
Qui, Bolibongo, à part soi-même, est à même de dire l’incapacité à aimer autrui ?
L’humour salace passé les quatre-vingt berges, jazzi, c’est dégueulasse.
à la haine je préfère nettement la paix des sexes…
Exact Jazzi.
Moi aussi.
Et parfois la haine est un amour retourné…
Cela n’est pas définitif.
Robert De Niro, 79 ans, septième enfant aujourd’hui… Ou hier ?
Bolibongo
Cette petite annonce pour vous (oublie-moi, oublie-moi).
https://www.instagram.com/reel/CosIzT5tlSu/?igshid=NTc4MTIwNjQ2YQ==
Amen.
Il n’y a pas d’âge pour l’humour, rose : c’est du racisme anti vieux !
Voilà ce que je disais du dernier film marquant d’Adèle Haenel et de sa compagne, la réalisatrice Céline Sciamma (elle se sont séparées dernièrement) :
20 septembre 2019 à 13 h 31 min
« Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma.
Depuis son premier long métrage, « Naissance des pieuvres » (2007), qui nous contait l’éveil au désir de trois adeptes de la danse synchronisée, Céline Sciamma, ancienne élève de la Fémis, creuse inlassablement un même sillon sur la thématique des femmes entre elles et de leurs amours lesbiens.
Une dizaine d’années après ces « adolescentes en eau », où se distinguait déjà la toute jeune et gracile Adèle Haenel, la cinéaste s’attaque ici à un film historique, situé en Italie à la fin du XVIIIe siècle.
C’est ainsi que nous retrouvons cette dernière sous les traits de la jeune fille en feu : le feu de la colère à laquelle va se substituer le feu de la passion amoureuse.
Héloïse, notre héroïne, a été retirée précipitamment du couvent par sa mère, une comtesse exilée depuis vingt ans sur une île déserte (l’occasion pour Valeria Golino d’interpréter un rôle tout en demi teinte, partagé entre autorité et affection).
Son aînée s’étant jetée du haut d’une falaise pour échapper au mariage arrangé par sa mère avec un riche Milanais, celle-ci se voit alors contrainte de se rabattre sur la cadette.
A cet effet, elle commande son portrait à une jeune femme peintre française, personnage inspiré par la haute figure de madame Vigée-Lebrun, pour l’envoyer au futur époux.
Remarquable Noémie Merlant, prénommée Marianne dans le film, qui sous le prétexte de venir lui tenir compagnie, doit observer discrètement Héloïse et la peindre en secret.
Mais révoltée par le fardeau que lui a légué sa soeur, celle-ci ne veut pas se soumettre au dictat de sa mère, qui rêve pourtant d’une vie meilleure pour elles deux à Milan, et refuse obstinément de poser.
Entre la jeune femme indépendante et la belle aristocrate rebelle un sentiment puissant va naître, avec l’aide discrète d’une jeune servante.
Trois types de femmes, de conditions sociales différentes, autour desquelles Céline Sciamma va tisser avec force et subtilité sa trame.
Une trame romanesque et sensuelle, sorte de Lady Chatterley dont l’amant serait une femme, son film nous fait plutôt songer dans sa forme, parfaitement maitrisée de bout en bout, depuis le scénario jusqu’au cut final, à « La leçon de piano » de Jane Campion et aux « Cris et chuchotements » d’Ingmar Bergman.
Prix du scénario au dernier festival de Cannes, ce « Portrait de la jeune fille en feu » aurait tout aussi bien mérité le prix de la mise en scène…
Le 23 août 2010, la grossesse à l’âge de 56 ans de Gianna Nannini est devenue publique, déclenchant un débat sur l’opportunité d’avoir des enfants à un âge plus avancé. Dans une interview accordée à un hebdomadaire TV, la chanteuse répond aux critiques : « Du coup tout le monde a oublié la liberté et le droit que chacun de nous a de faire ce qu’il veut, quand et avec qui il veut ».
https://www.fullsong.it/uploads/model_8/News/gianna_nannini_incinta.jpg
Bon, mères et pères bien à part, Glenda Jackson :
https://lesempio.blogspot.com/2011/01/julio-cortazar-queremos-tanto-glenda.html?q=glenda
@Toute sa vie, Philippe Sollers a voulu rester un inclassable, un indompté, doué d’un indéniable brio. La publication de sa correspondance avec Dominique Rolin (son grand amour caché) a montré une autre facette de lui, plus émouvante : le jeune homme doué et ambitieux était un amoureux sincère et un fou de littérature. Cachant sa vérité et ses souffrances intimes, il était né pour un autre siècle. Moins exposé, moins sollicité par le monde et ses chimères, il eut été plus profond, s’épargnant d’être contraint à se faire le parangon des modes intellectuelles et le commentateur de l’actualité fugitive, lui qui semblait ne se complaire qu’en compagnie de Joyce, Lautréamont et Mozart.
Lautréamont …
Je ne comprends pas ce que veut dire réussir ou rater sa vie. C’est incroyablement subjectif. Pour moi Macron à raté sa vie. Sa femme aussi. La plupart des grands patrons aussi.
Sur YouTube la mode des « shorts » prend des proportions désolantes. Ces petits clips de moins d’une minute au format vertical genre sentie submerger tout parce qu’il est facile de les faire. Certains en postent plusieurs par jour ou découpent leurs anciennes vidéo en une multitude de shorts. Ça suffit maintenant ces conneries. J’ai décidé de ne plus mettre aucun « j’aime » aux shorts.
genre selfie. submergent.
Les poètes inconnus et excentriques ont des vies incroyablement réussies. Pour moi du moins.
Athair ar Neamh, Dia linn
Athair ar Neamh, Dia liom
M’anam, mo chroí, mo ghlóir
Moladh duit, a Dhia
Fada an lá, go sámh
Fada an oích’, gan ghruaim
Aoibhneas, áthas, grá
Moladh duit, a Dhia
Móraim thú ó lá go lá
Móraim thú ó oích’ go hóich’
Athair ar Neamh, Dia linn
Athair ar Neamh, Dia liom
An ghealach, an ghrian, an ghaoth
Moladh duit, a Dhia
Móraim thú ó lá go lá
Móraim thú ó oích’ go hóich’
Athair ar Neamh, Dia linn
Athair ar Neamh, Dia liom
M’anam, mo chroí, mo ghlóir
Moladh duit, a Dhia
Voilà où nous en sommes : une nouvelle grande saga nordique fait jour au petit jour.
Ici, même blabla constant et dépassé : oser écrire je suis contre la guerre des sexes alors que l’on a éliminé les femmes dans sa vie n’a aucune cohérence.
Je suis également contre la guerre des sexes et pour l’égalité et la parité entre les hommes et les femmes.
C’est un travail que nous menons. On verra bien comment vous les hommes, vous adapterez. Nous, les femmes sont déjà super adaptées et en évolution.
Fini, définitivement, le chasseur de lion, le pied posé victorieusement sur sa proie, carabine à la verticale : seuls s’en sortiront ceux qui composeront allègrement avec je féminin.
Les matamores ici, on verra bien. Se mettre en mouvement après des années d’immobilisme,c’est ardu mais c’est faisable : le mouvement, c’est la vie.
Saga nordique
Ce que je ne comprends pas c’est comment dire j’ai raté ma vie alors qu’elle n’est pas finie : chacun a toutes ses chances tout le temps de « rattraper », d’infléchir, de réorienter.
Clopine, je vous vois bien faire quelque chose d’exceptionnel maintenant.
la grossesse ….de Gianna Nannini est devenue publique, déclenchant un débat sur l’opportunité d’avoir des enfants
Hier, quelqu’un m’en a parlé.
La seule chose difficile, outre la pma pour les homosexuel/les, les femmes mexicaines ont bien d’autres urgences à régler, est de se faire féconder par le sperme de son fils décédé.
Là, on confine au délire total et absolu. Et c’est non.
Être vieille et pratiquer du racisme anti-virus.
Encore un point de vue original.
Vous n’avez pas été infirmière toute fraîche de 23 ans avec un vieux dégoûtant qui vous dit « fais-moi le, fais-moi le. »
du racisme anti vieux.
Le virus c’est terminé.
Grâce au vaccin disent certains. En tout cas, mettre les français au pas, cela n’a pas marché.
Je n’ai pas vu les films de Céline Sciamma.
Ne savais pas que son couple avec Adèle Haenel avait rompu.
Et de lanière générale, je m’en fous.
Par contre, hier, une dame âgée toute fraîche et magnifique, comme ma maman, un an de moins qu’elle, est venue me voir au grangeon.
Seconde visite.
M’a apporté les photos de l’été 62, avec don mari et des deux enfants.
Elle magnifique en robe à pois.
Tant qu’elle ne va pas mourir, elle reviendra me voir.
M’a dit « c’était le paradis ».
M’a demandé « mais vous vivez là ? »
« Eh oui », répondis-je.
Nous sommes allées dire bonjour aux voisins, 97 et 94 ans, longue vie à eux : lui l’a reconnue, été 62. Elle s’en est foutue et a dit « oh ma mémoire, je ne retiens que ce qui m’intéresse ».
Ainsi la vie va.
de manière générale également je m’en fous.
Bonne journée,
(« Photos Passou)
Mais qui est donc l’auteur de la photo de Passou prenant Sollers en photo ?
« oser écrire je suis contre la guerre des sexes alors que l’on a éliminé les femmes dans sa vie n’a aucune cohérence. »
Encore une belle connerie de dite sans réfléchir, rose !
Pour aimer les femmes faut-il nécessairement les baiser ?
Voilà un point de vue machiste…
Samedi 13 mai, c’est la Nuit des musées à Paris
Ne sortez pas sans lui !
https://www.lelezarddeparis.fr/nouvelle-paternite-du-lezard
« … mettre les français au pas… » ?!
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public
12.5 — 7.54
Muscle Memory /
https://lesempio.blogspot.com/2019/02/donna-huanca-muscle-memory_93.html
Il n’est pas juste de réduire la dénonciation d’Adèle Haenel à une posture féministe vis-à-vis des agressions sexuelles dans le milieu du cinéma. Elle se situe largement au-delà : « Il n’y a plus d’avenir vivable pour personne à très court terme dans le cadre du capitalisme », écrit-elle. Elle désigne ainsi le coupable majeur, le système dont le reste découle, les positions dominantes des financiers, de certains mâles qui, en toute impunité, abusent de leur pouvoir ou de leur argent pour dégrader la planète, les femmes, les humbles, etc. C’est cet ordre « mortifère » qu’elle dénonce ainsi que ses complices, ces « larbins du capital [qui] ricanent et applaudissent » (cf cérémonie des Césars).
« Il n’y a plus d’avenir vivable pour personne à très court terme dans le cadre du capitalisme »
Mais dans quel cadre le cinéma aurait-il donc un avenir viable et vivable ?
« Le gars qui dit qu’il est arrivé, c’est qu’il allait pas bien loin » (J Carmet, Brèves)
Langue française
J’assiste le jeudi 12 mai à un débat politique intéressant sur Facebook où des politologues commentent l’actualité. Ce débat a la particularité d’offrir aux spectateurs le droit de commenter
en direct ce qu’ils entendent. Les meilleurs commentaires apparaissernt au bas de l’écran signés par leurs auteurs. Très bonne idée.
Ce débat a un titre où apparaissent deux erreurs Je lis « présidentielles » puis « l’extrême-droite en embuscade ».
Or, si l’on dit bien « les législatives, les municipales, etc. » on doit dire « la présidentielle ».Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’élire le président de la République. Il n’y a qu’une seule élection.
D’autre part « extrême droite » s’écrit sans trait d’union.
Deux erreurs dans un titre, c’est beaucoup.
J’aimerais bien lire la lettre qu’Adèle Haenel a adressée à Télérama annonçant et expliquant son retrait du monde du cinéma. Elle se trouve sur le cite de Télérama mais il faut être abonné pour y avoir accès . Quelqu’un peut-il la copier et la mettre en ligne ?
La prise de position d’A.H. est radicale et courageuse, elle mérite qu’on la lise exactement avant de la commenter.
HOMMAGE, Ô DESESPOIR …
Pour saluer Adèle Haenel et rendre hommage à sa très belle interprétation clitoridienne et gauchiste du monde ! Bienvenue au Bar des Connes irrécupérables.
est radicale et courageuse,
Elle met les voiles plutôt, comme l’autre chanteuse ( la boulette) pour d’ autre raisons à mis le sien.
Aliénation?
Mais qui nous dira si elle est la fille de Yannick Haenel, la ( une des ) groupie protégée de Sollers?
La fille Haenel n’a pas tort de désirer vivre dans la cité idéale. Elle exige cette utopie réalisée, qui demanderait un radical changement de l’homme. Une cité idéale, qui n’aurait plus rien d’humain. En fait, cette demoiselle a des goûts de luxe, elle ne transige pas. Elle veut ce qui pourrait se faire de mieux. C’est son caprice, son chantage. Donc, je la comprends, mais ne partage pas sa vision du monde. C’est une révolutionnaire prête à couper tout ce qui dépasse, et en premier lieu des têtes. Ce pauvre Polanski, qu’est-ce qu’elle lui a collé, sans aucune charité !!! Haenel, c’est un nouveau Robespierre, adepte du génocide cambodgien, ou même de la révolution culturelle de Mao Zedong. C’est ça, cette fille, cette pauvresse. Au lieu de travailler à améliorer l’humanité, elle se retire. Coïtus interruptus ! Elle a eu raison de témoigner, mais là, elle va trop loin. C’est la folie des grandeurs. Alors, une sainte ? Sans doute, non. Mais plutôt une paumée, complètement à la ramasse, qui aurait besoin d’un électrochoc. Son cas, désormais, intéresse la psychiatrie. — Ceci étant, j’aimerais beaucoup lui parler. Echanger quelques idées, peut-être. Mais je mettrais un imperméable. Bonne journée.
Ambiance clitoride, ce matin! 🙂
C’est une révolutionnaire prête à couper tout ce qui dépasse,
les têtes, mais pas que.
Les nœuds aussi!
«… la révolution culturelle de Mao Zedong… »
La révolution kulturelle du dictateur chinois et de sa bande d’incultes (voir les vies dépravées de ces fonctionnaires dégénérés du PCC, dont l’emblème est Mao Zedong, fruits pourris produits par le monopole du pouvoir dictatorial.)
Seulement les crétins on pu croire en cette mascarade — je parle de Sollers, là —.
La bande des quatre : Zhang Chunqiao, Yao Wenyuan et Wang Hongwen et Jiang Qing, quatrième femme de Mao Zedong. Dans les fait la bande des cinq, car Mao Zedong, qui était piloté par son pénis appartenait, à cette faction
C’est marrant je vous croyais sympathisant du communisme, renato. Je me suis trompé.
lmd, je ne suis pas abonné à Télérama, mais j’ai acheté le numéro (4 euros). Je ne saurais pas copier et mettre en ligne la lettre. Elle est plus intéressante que les fragments que l’on en donne. Au passage sont épinglés Depardieu, Polanski, Boutonnat. Je ne connaissais pas la collaboration théâtrale et chorégraphique d’Adèle Haenel avec la franco-autrichienne Gisèle Vienne.
« … sympathisant du communisme… »
Attention, D. ! l’abus d’endives peut porter atteinte à la correcte perception du réel !
Mais enfin Rose, il n’y a nul besoin de faire des choses exceptionnelles pour « réussir sa vie ». C’est l’orgueil qui dicte sournoisement un tel précepte. Regardez la petite Thérèse de Lisieux, proclamée ensuite Docteur de l’Eglise et, tenez-vous bien, patronne secondaire de la France, dont la courte vie fut faite d’une multitude de petites bonnes choses.
Oui vous avez raison, renato. J’en consomme trop, y compris en tisannes et séchées en cigarette. Il faut que je fasse attention. Modération en tout.
« J’assiste le jeudi 12 mai à un débat politique intéressant sur Facebook où des politologues commentent l’actualité. »
Êtes-vous sûr d’avoir choisi le bon verbe, Patrice Charoulet ?
Etiez-vous présent à ce débat ?
Revoyez la définition du verbe assister : « (latin assistere, se tenir auprès de, aider) 1. Être présent à quelque chose (spectacle, cérémonie, événement…) en tant que témoin ou spectateur : Assister à un match de boxe. »
Oui D., l’on ne peut que recommender « rien de trop », comme Apollon et la Fontaine…
Absolument. Juste ce qu’il faut et pas davantage.
Arrête d’embêter Monsieur Charoulet, Jazzi.
« J’en consomme trop, y compris en tisannes (sic) et séchées en cigarette. »
Et sous forme rigidifiée, en godemiché, D. ?
C.P. merci, vous avez raison, il suffit d’acheter le numéro. Mais ce qui serait utile serait que tous aient lu la même chose et pas les morceaux que chacun choisit de citer selon son opinion sur les questions posées (et qu’il a pu trouver ici ou là).
Avec Télérama, achat exceptionnel, n’oubliez pas d’acheter la Gazette Drouot, hebdomdaire autrement plus intéressant que le télécathéchisme!
Lettre pour lettre, relisez plutôt celle-ci !
Franz Kafka (1883-1924).
Lettre à son ami Oskar Pollak du 27 janvier 1904 :
« Cher Oskar !
Tu m’as écrit une lettre charmante qui demandait, soit une réponse rapide, soit pas de réponse du tout ; quinze jours ont passé depuis sans que je t’aie écrit, ce serait impardonnable en soi si je n’avais des raisons. D’abord je ne voulais t’écrire que des choses bien pesées parce que ma réponse à cette lettre me paraissait plus importante que toutes les autres (malheureusement je ne l’ai pas fait) ; ensuite j’ai lu d’un trait le Journal de Hebbel (près de mille huit cents pages), alors qu’autrefois je ne le prenais toujours que par morceaux, auxquels je ne trouvais aucun goût. J’ai quand même commencé de façon suivie, au début en me jouant, pour me sentir finalement comme l’homme des cavernes qui, ayant roulé une grosse pierre devant l’entrée de sa caverne, par jeu et pour rompre l’ennui, est pris d’une sourde frayeur en voyant que la pierre le prive d’air et le plonge dans l’obscurité. Il tente alors avec une étrange ardeur de la déplacer, mais maintenant elle est dix fois plus lourde et, pour retrouver l’air et la lumière, l’homme angoissé doit tendre toutes ses forces. De même je n’ai pas pu toucher une plume de tout ce temps, car à embrasser du regard une telle vie, qui s’élève continuellement sans faille, si haut qu’on peut à peine la suivre avec sa longue-vue, on ne peut pas garder la conscience en paix. Mais il est bon que la conscience porte de larges plaies, elle n’en est que plus sensible aux morsures. Il me semble d’ailleurs qu’on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Pour qu’il nous rende heureux, comme tu l’écris ? Mon Dieu, nous serions tout aussi heureux si nous n’avions pas de livres, et des livres qui nous rendent heureux, nous pourrions à la rigueur en écrire nous-mêmes. En revanche, nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — un livre doit être la hache qui brise la mer gelée qui est en nous. Voilà ce que je crois.
Mais toi tu es heureux, ta lettre rayonne positivement, je crois que tu n’étais malheureux autrefois qu’à cause de ces relations qui ne te valent rien, c’est bien naturel, on ne prend pas de bain de soleil à l’ombre. Mais que je sois responsable de ton bonheur, ne le crois pas. Au mieux, je le verrais ainsi : un sage, dont la sagesse était cachée à ses propres yeux, rencontra un fou et s’entretint un moment avec lui de choses apparemment très lointaines. La conversation finie, comme le fou veut rentrer chez lui — il vivait dans un pigeonnier —, l’autre lui saute au cou, l’embrasse et lui crie : merci, merci, merci. Pourquoi ? La folie du fou avait été si grande qu’elle avait montré au sage sa sagesse…
J’ai l’impression de t’avoir fait du tort et d’avoir à te demander pardon. Mais je n’ai connaissance d’aucun tort.
Ton Franz »
Pourquoi les petites joies font-elles le grand bonheur comme les petits ruisseaux font la grande rivière ?
Le compte-rendu du Monde est suffisamment éloquent.
Adèle Haenel a décidé de « politiser [son] arrêt du cinéma ». Dans une lettre à Télérama publiée mardi 9 mai, l’actrice expose les raisons pour lesquelles elle « se met en grève » de ce milieu.
Trois ans après qu’elle a quitté la salle des Césars pour s’opposer au sacre de Roman Polanski, rattrapé par des accusations anciennes de viol, l’actrice du Portrait de la jeune fille en feu ou des Combattants veut « dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et (…) la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde ».
« Dans un contexte de mouvement social historique, on attend de voir si les pontes du cinéma comptent – comme les sponsors de l’industrie du luxe – sur la police pour que tout se passe comme d’habitude sur les tapis rouges du Festival de Cannes », poursuit-elle, à une semaine de son ouverture.
« Remplir de vent l’espace médiatique a un but, celui de rendre l’ordre bourgeois aussi naturel que le bleu du ciel et de rendre inaudibles, marginales, les voix de celleux qui organisent la résistance (…). Continuer de rendre désirable ce système est criminel », ajoute-t-elle. « Il y a urgence : il n’y a plus d’avenir vivable pour personne à très court terme dans le cadre du capitalisme. Il est urgent de vocaliser cette alarme le plus fort possible. »
« Mais elles et eux toustes ensemble pendant ce temps se donnent la main pour sauver la face des Depardieu, des Polanski, des Boutonnat », ajoute Adèle Haenel, citant le célèbre acteur, le réalisateur et le patron du Centre national du cinéma (CNC), tous accusés de violences sexuelles qu’ils contestent.
A la fin de 2019, l’actrice aux deux César avait brisé l’omerta dans le cinéma français en dénonçant « l’emprise » du réalisateur Christophe Ruggia alors qu’elle était adolescente, conduisant à sa mise en examen pour « agressions sexuelles sur mineur ».
En 2021, Adèle Haenel assurait la voix off de l’adaptation du roman de Didier Eribon, Retour à Reims, sortie en salles, mais sa carrière était sinon à l’arrêt. Elle dit vouloir désormais poursuivre sa collaboration théâtrale avec Gisèle Vienne, une metteuse en scène contemporaine.
(Le Monde avec AFP)
Patrice Charoulet, à l’aide de ses dictionnaires, pourrait-il commenter l’usage des termes suivants : « écocide », « les voix de celleux », « Il est urgent de vocaliser cette alarme », « Mais elles et eux toustes ensemble » ?
Merci.
Bolibongo, oui, mais je ne peux pas me payer un Sol LeWitt.
lmd, j’ai lu la lettre d’Adèle Haenel et, dans ce que je mentionne plus haut, il ne me semble pas en trahir le fond. CP pourra éventuellement le confirmer.
Alexia Neuhoff, c’est vrai, et en effet la lettre est au fond politique, reliant plus le cinéma que le théâtre aux dérives du capitalisme.
Alexia Neuhoff, c’est vrai, et en effet la lettre est au fond politique, reliant plus le cinéma que le théâtre aux dérives du capitalisme.
Propriété
« Selon la Déclaration des droits de l’homme, la propriété est un droit inviolable et sacré. »
(Dictionnaire de l’Académie française, 2001)
Merci CP. Adèle Haenel, si elle abandonne le cinéma, se tourne vers le théâtre. Elle conclut sa lettre par ces mots : « Face au détachement, à la vacuité et à la cruauté que l’industrie du cinéma érige en principe de fonctionnement, le sens, le travail et la beauté qu’elle [Gisèle Vienne] met en permanence en jeu sont une lumière qui me permet de garder la foi dans ce que peut vouloir dire la puissance de l’art ».
Quelques mois avant sa mort, en 1988, Basquiat peint Eroica I et Eroica II, deux toiles complémentaires en référence à la Symphonie n°3 de Beethoven. Au plafond, quelques hauts-parleurs dissimulés diffusent l’œuvre culte du compositeur allemand. C’est sur cette salle qui nous plonge dans l’intimité de Jean-Michel Basquiat, que l’exposition se clôt. Comme lorsque le 12 août 1988, son cœur s’est arrêté de battre. La musique aura donc accompagné l’artiste jusqu’à la fin de ses jours et l’exposition “Basquiat Soundtracks” le retranscrit avec une justesse déconcertante.
https://www.numero.com/fr/art-design/exposition-jean-michel-basquiat-soundtracks-philharmonie-paris-musique
Alexia, je serais désolé que vous imaginiez que mon observation concernait votre propre commentaire. J’ai lu plusieurs articles de différents journaux sur la e prise de position de A.H. et faute de donner la lettre en entier, chacun entrecoupe les mêmes citations d’éclairages particuliers : «À l’adresse de «l’ordre bourgeois» elle pointe ,,,» écrit le Figaro ; et dans Telé 7 jours on écrit «la réalisatrice [Maïwenn] a été interrogée par Yan Barthès sur la lettre d’Adèle Haenel adressée à Télérama pour faire part de son retrait du monde du cinéma. « Je l’ai lue. Je trouve ça triste de tenir un discours aussi radical. Je trouve ça triste pour elle qu’elle voit ce monde-là par ce prisme là.»
Il est parfaitement usuel que des organismes de presse défendent leurs ligne éditoriale ou soient attentifs aux opinions de leurs clients acheteurs. Mais comme le flux des discussions en ligne est nourri de citations opportunément pêchées dans ce flot, je me dis que cela vaudrait la peine que tous lisent le texte complet, original.
Je connais à Marseille une sculpture de Sol Lewit semblable à celle qui a fait une «percée aux enchères»…
@ lmd
Adèle Haenel, Télérama n° 3026, 10/05/23, pp. 31-32.
« J’ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma pour dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et, plus généralement, la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu’il est. Disons-le clairement : alors que la biodiversité s’effondre, que la militarisation de l’Europe s’emballe, que la faim et la misère ne cessent de se répandre, quelle est cette obsession du monde du cinéma -collégialement réuni aux César en promotion pour ses films-, de vouloir rester « léger » ? De ne surtout pas parler de « rien ». Dans un contexte de mouvement social historique, on attend de voir si les pontes du un cinéma comptent –comme les sponsors de l’industrie du luxe – sur la police pour que tout se passe comme d’habitude sur les tapis rouges du festival de Cannes. Remplir de vent l’espace médiatique a un but, celui de rendre l’ordre bourgeois aussi naturel que le bleu du ciel et de rendre inaudibles, marginales, les voix de celleux qui organisent la résistance pour que tous les humains puissent vivre dignement et qui essayent d’arracher un avenir à cette planète. Continuer de rendre désirable ce systme est criminel. Il y a urgence. Il n’y a pas d’avenir vivable pour personne à très court terme dans le cadre du capitalisme. Il est urgent de vocaliser cette alarme le plus fort possible. Mais elles et eux toustes ensemble pendant ce temps se donnent la main pour sauver des Depardieu, des Polanski, des Boutonnat* (*NDLR / dans ces affaires, les trois hommes contestent le faits qui leur sont reprochés). Ca les incommode, ça les dérange que les victimes fassent trop de bruit, ils préfèreraient qu’on continue à disparaître et crever en silence. Ils sont prêts à tout pour défendre leurs chefs violeurs, ceux qui sont si riches qu’ils se croient d’une espèce supérieure, ceux qui spectacularisent cette supériorité en se vautrant dans des bruits de cochon, en chosifiant les femmes et les subalternes. Les chefs se lèvent et pètent, les larbins du capital ricanent et applaudissent. Ils sont agrippés à leurs coupes de champagne rosé, prêts à chanter à ces ultra-riches lobotomisés par le pouvoir toutes leurs plus belles chansons pour leur dire qu’ils seront toujous les plus innocents. Que c’est vrai, les pauvres sont pauvres et c’est bien malheureux, que les femmes sont violées et c’est bien malheureux aussi, mais que ce n’est pas la faute ni des riches ni du système qui les exploitent. Et d’ailleurs, la grande industrie produit à dose homéopathique des films sur les pauvres héroïques et des femmes exceptionnelles, histoire de capitaliser toujours davantage sur notre dos sans donner aucune force à notre mouvement. Que tout le monde reste bien à sa place. Je le redis : la HONTE. Face au monopole de la parole et des finances de la bourgeoisie, je n’ai pas d’autres armes que mon corps et mon intégrité. De la cancel culture au sens premier : vous avez l’argent, la force et toute la gloire, vous vous en gargarisez, mais vous ne m’aurez pas comme spectatrice. Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève, je rejoins mes camarades pour qui la recherche du sens et de la dignité prime sur celle de l’argent et du pouvoir. Depuis 2019, je poursuis mon travail artistique dans la collaboration théâtrale et chorégraphique avec Gisèle Vienne. C’est une artiste qui construit une des œuvres les plus puissantes que j’aie jamais rencontrées. Face au détachement, à la vacuité et à la cruauté que l’industie du cinéma érige en principe de fonctionnement, le sens, le travail et la beauté qu’elle met en permanence en jeu sont une lumière qui me permet de garder la foi dans ce que peut vouloir dire la puissance de l’art. »
Bolibongo, oui, mais je ne peux pas me payer un Sol LeWitt.
Moi non plus CP!
Mais il y a la vente De Baecque et associés salle 6 à l’ Hôtel Drouot salle 6 le 16 mai.
Avec un » Barbu-Müller » estimé entre 30 000 / 40 000 euros.
Son découvreur sous le nom d’ Antoine Rabany, B. Montpied, était à la maison il y a peu pour déjeuner.
Une autre sculpture de ce » Barbie-Müller à fait il y a quelques semaines 146 000 euros et la page de garde de la gazette Drouot.
Magnifique collection mis à la vente qui va du surréalisme aux arts populaires et à l’art brut du sud-ouest.
Bien sûr le nom du collectionneur et artiste n’est pas mentionné dans la Gazette, mais je le connais et peux préciser qu’ il fut longtemps critique d’art pour le quotidien du médecin et organisateurs d’ expositions pour
des Quinzaines d’art et des musées nationaux.
Un épis de faîtage en céramique pour 500/700 euros, c’est dans vos prix CP et ça peut faire très décoratif dans votre salon! 🙂
Ce collectionneur avait organisé une exposition avec un passionnant catalogue sur les épis de faîtage…
Oui Monsieur Charoulet. Sacré et inaliénable. Seulement ne comptez surtout pas sur « Renaissance » pour le défendre surtout en ce qui concerne l’immobilier. Car il s’agit de ne pas lever un petit doigt face a la baisse du marché, de ne pas favoriser la moindre aide à l’accession de propriété, de durcir les obligations pour les propriétaires et ainsi les inciter à se défaire de leurs biens. Sans même évoquer la fiscalité déja peu soutenable pour beaucoup d’entre eux. Et au final favoriser les rachats par des investisseurs bailleurs qui en tant que professionnels bénéficieront de largesses et d’aides, groupes cotés en bourse et dont les parts entrent dans le capital de nombreuses banques.
Voilà ce qu’ils en font, vos gens, du droit inaliénable et sacré.
La puissance du rêve, c’est le titre de l’article de la Gazette concernant cette vente.
Bien choisi et bien plus émotionnant que de lutter avec violence contre le capitalisme machiste.
Car j’ai aussi sous le bras le télérama avec ses articles conditionnés et ciblés pour sa clientèle.
Tête rouge ensanglantée en couverture et comme ouverture roborative avec le dessert rédactionnel de Haenel, un gros titre en rouge sang avec à la gauche une tête de femme ensanglantée, encore : La guerre contre les femmes est déclarée par J. Cerf.
Fermez le banc!
Et sur un tel sujet, entre deux partie de droite, mieux vaut soutenir LR que Renaissance, parce que LR à encore un certain respect de la propriété, même celle des petites gens.
partis
Fermez le banc!
Parce que, qu’on le veuille ou non, cet hebdomadaire est toujours resté avec sa morale de curé d’origine, celle que l’on pouvait observer en vente au fond des églises de mon extrême jeunesse années 50 – 60, avec ses têtes horrifiées ou indignées dessinées au début de chacune des critiques de cinéma avec en en-tête, des articles lénifiant de bienséance.
Injonctions morales qui nous reviennent au galop et qui nous laisse à prendre une part sympathique à certains dire de Philippe Sollers.
Jacques Barozzi
Hier raciste anti vieux sans humour aujourd’hui machiste & et parler sans réfléchir.
Mais vous allez où dans vos accusations à l’emporte-pièce à mon encontre ?
Pour ma part, je me demande si de grenouille vous n’êtes pas en train de vous transformer en bœuf ?
La décadence est là.
C’est la faute des wokes. Ils expliquent que les fautes d’orthographe n’existent pas. Et que le wokisme n’existe pas non plus.
Et qu’il ne faut pas traumatiser les élèves avec les mémoires du général de Gaulle.
https://twitter.com/PatricFournier/status/1656727359905562625?cxt=HHwWgoC8jbKw8P0tAAAA
https://twitter.com/PatricFournier/status/1656727363428679706
Moi, j’ai écrit grenouille & bœuf à l’intention de Jazzi et mon com a sauté.
Ouvrir / fermer le ban »
Cette expression fait référence au ban qui désigne depuis le XIIe siècle une publication officielle, comme la liste des invités lors d’un mariage, ou bien, dans le milieu militaire, un morceau de musique marquant le début et la fin d’une cérémonie.
Je partage le point de vue critique d’Adèle Haenel sur le capitalisme, le capitalisme dérégulé en tout cas. Celui qui livre la guerre (à la concurrence), qui porte en lui la volonté de domination, d’élimination (du concurrent) au nom du profit (dividendes), par des moyens agressifs, violents. Ce capitalisme total porte les stigmates du masculinisme, du patriarcat, il adopte le même lexique, le même cadre conceptuel, la même forme de fonctionnement, d’abus de pouvoir. A ceci près que ce ne sont pas seulement les femmes qui en sont les victimes mais la planète (pillages des ressources, pollution), les travailleurs (abandonnés à la porte des usines ici pour mieux exploiter ceux de là-bas sous-payés), les consommateurs (guerre, crises, inflation sont une aubaine pour les spéculateurs pour augmenter les plus-values et engraisser les actionnaires), les Etats incapables (quand bien même ils le voudraient) d’en modérer les dérives ou de récupérer cette fiscalité qui s’évapore dans des paradis fiscaux. Alors les Etats s’endettent pour tenter de compenser les dégâts sur les laissés-pour-compte que ce capitalisme sauvage a générés. Et acheter la paix sociale, permettre à ce système délétère de se perpétuer. Jusqu’à quand ?
« permettre à ce système délétère de se perpétuer. Jusqu’à quand ? »
Probablement jusqu’à la nuit des temps, chère Alexia !
avec ses têtes horrifiées ou indignées dessinées au début de chacune des critiques de cinéma
L’ église, et maintenant les églises ( les croyances en général) de pensées, ont toujours été très fortes pour assujettir l’individu par le biais d’images fortes simplificatrices. Minimiser le langage, réduire sa complexité conceptuelle.
On sait comment la peinture s’est libérée de tout cela pour exprimer sa complexité imageante.
Il a fallut même un concile pour résoudre la bataille des images!
Et le combat continue plus que jamais lorsque l’on constate que télérama veut faire de nous des « fidèles » comme à la messe du voir unique.
Oui, LA PUISSANCE DU REVE, c’est essayer de prendre en compte toute la complexité des images et de leur évolution dans le temps, comme dans les œuvres d’art réussies!
( Le ban, oui, et alii.)
Jazzi dit: à
« permettre à ce système délétère de se perpétuer. Jusqu’à quand ? »
Probablement jusqu’à la nuit des temps, chère Alexia !
Vos espoirs risquent fort d’être déçus. Ne voyez-vous donc pas, en dépit de votre aveuglement, qu’il craque de toutes parts, qu’il montre des signes d’essoufflement, qu’il est parvenu à un point de rupture ? Qu’il est remis en question jusqu’en des sphères où, hier encore, l’on s’en accommodait fort bien.
Merci Janssen J-J, le texte complet a une autre portée, beaucoup plus cohérente et large que les citations choisies par les uns et les autres . Oui, bravo à Adèle Haenel (mais bravo est trop connoté spectacle!)
Tous les qualificatifs attribués au capitalisme ne lui sont absolument pas spécifiques :
– guerre à la concurrence,
– volonté de domination, d’ élimination,
– profits, agressifs et violents
– masculinisme,
– patriarcat,
– abus de pouvoir,
– pillage des ressources, pollutions,
– états incapables, etc.
Le mot « ban » ne veut pas dire « assemblée », « groupe » ? Comme dans « réunir le ban et l’arrière-ban ».
Ban sur le pec !!!
@FL
ban:voyez vous même:
https://www.cnrtl.fr/definition/academie8/ban
fermez le ban & fermer le ban #locution
Formule de conclusion employée ironiquement après discours ampoulé, après une argumentation ; s’emploie après discours ; (sonnerie ou batterie qui se fait à la fin de certaines cérémonies militaires officielles)
@Parce que, qu’on le veuille ou non, cet hebdomadaire est toujours resté avec sa morale de curé d’origine, celle que l’on pouvait observer en vente au fond des églises de mon extrême jeunesse années 50 – 60, avec ses têtes horrifiées ou indignées dessinées au début de chacune des critiques de cinéma avec en en-tête, des articles lénifiant de bienséance.
Petite précision. Il vous est bien sûr loisible de critiquer Télérama mais dans cette affaire je comprends que c’est le journal qui a sollicité Adèle Haenel dans le cadre d’un reportage et non celle-ci qui a choisi ce journal pour tribune :
« Alors que “Télérama” enquêtait sur la trajectoire de l’actrice, Adèle Haenel a, pour la première fois depuis les César 2020, accepté de parler de sa place dans le cinéma. Elle a répondu à nos sollicitations par un courrier. Nous publions cette lettre en intégralité. »
Ban en Alsace :
@églises de mon extrême jeunesse années 50 – 60
Seriez-vous resté longtemps d’une extrême jeunesse ? Not long enough it seems…
Par le passé les femmes parlaient avec le Pape habillée en noir et avec un foulard, souvent en dentelle. Aujourd’hui c’est plutôt comme ça :
https://www.ansa.it/webimages/img_457x/2023/5/12/9a73504db1ee509ef4007a371c4bb69e.jpg
@Merci Janssen J-J, le texte complet a une autre portée, beaucoup plus cohérente et large que les citations choisies par les uns et les autres . Oui, bravo à Adèle Haenel (mais bravo est trop connoté spectacle!)
Cohérence et largesse qui iraient jusqu’à englober Jazzi, Mr. Synthétique dit MC et D. le charlot pour les rallier à la cause ? (j’ai bien un titre du Buffalo Springfield en tête pour illustrer la chose)
(au boulot et avec le sourire https://www.youtube.com/watch?v=JRV5LoOMyBk )
…largeur…
@Mes devoirs Mon Charoulet du Préau
Vous faites bien d’inviter à considérer (revisiter) quelques fondamentaux comme on dit au rugby ; et comme nous sommes tous américains mais pas tous les jours …
Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
Article 1er
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Article 3
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 6
La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Article 8
La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Article 12
La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Article 13
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
Article 16
Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article 17
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Bon c’est décidé, c’est fermée et irrévocable : Je quitte ce blog.
Qu’est ce que cela veut dire Bolibongo les œuvres d’art réussies ?
Qui détermine si c réussi ou pas ?
Quels sont les critères ?
Il y a un lien avec réussir sa vie ?
donner aucune force à notre mouvement. Que tout le monde reste bien à sa place. Je le redis : la HONTE. Face au monopole de la parole et des finances de la bourgeoisie, je n’ai pas d’autres armes que mon corps et mon intégrité. De la cancel culture au sens premier : vous avez l’argent, la force et toute la gloire, vous vous en gargarisez, mais vous ne m’aurez pas comme spectatrice. Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève, je rejoins mes camarades pour qui la recherche du sens et de la dignité prime sur celle de l’argent et du pouvoir. Depuis 2019, je poursuis mon travail artistique dans la collaboration théâtrale et chorégraphique avec Gisèle Vienne. C’est une artiste qui construit une des œuvres les plus puissantes que j’aie jamais rencontrées. Face au détachement, à la vacuité et à la cruauté que l’industie du cinéma érige en principe de fonctionnement, le sens, le travail et la beauté qu’elle met en permanence en jeu sont une lumière qui me permet de garder la foi dans ce que peut vouloir dire la puissance de l’art. »
Magnifique.
Merci Janssen J-J
Le principal à mes yeux c’est « je ne participe pas à cela ; ita est, « je ne suis pas complice -ni polonais devant les trains (pardon Georges Kiejzman), ni une enflure capable de bassesse.
@« extrême droite » s’écrit sans trait d’union
Mange-merde ou mange merde ? C’est portant pas ça qui manque ; surtout dans l’édition
Retour au théâtre : « … la merdre n’était pas mauvaise » : Ubu roi – une pièce
pour cinq sens
(Mère Ubu n’est pas une potiche)
nota bene à Langoncet:
Une étude publiée jeudi 11 mai révèle qu’un Français sur quatre a déjà fouillé le téléphone de son partenaire à son insu. Un geste qui semble être anodin, mais est illégal : décryptage avec deux avocates.
https://www.huffingtonpost.fr/life/article/fouiller-le-portable-de-votre-partenaire-est-illegal-voila-pourquoi_217702.html?xtor=EPR-5689964-%5Bdaily%5D-20230512
violer l’intimité numérique d’un partenaire est illégal et peut parfois s’inscrire dans un continuum de violences conjugales.
@Un geste qui semble être anodin
Le plus choquant tient dans cette remarque
@ Cohérence et largeur qui iraient jusqu’à englober Jazzi,
non ! il ne voudra jamais, le lézard… il lui en voudra trop à l’Adèle, de lui enlever le tapis rouge de son festival capitaliste annuel de caCannes… ô la méchante vilaine qui s’est engagée du côté du NPA !!!! 🙂
… moij ai bien aimé aussi la solidarité de Corinne Masiero. Et merci à JL, de la rédaciton de la RDL, pour sa précision sur la tactique du journal de Télérama à l’égard d’Adèle H, cette fille courageuse que je l’admire beaucoup.
🙂
merci,JL.l’article,donc la remarque, que j’ai copiés sont de Aida DJOUPA ,et un nouveau mot qui rentre dans le lexique-juridique aussi, sans doute, est
« snooping »; cabotin n’est-ce pas? j’espère que renato appréciera
Pour saluer Ian Hacking, le philosophe des sciences canadien que nous admirions tous, il vient de nous quitter avant hier sans faire beaucoup de bruit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ian_Hacking
Pour aller plus loin avec lui en passant par le CDF, lcé…
https://www.college-de-france.fr/chaire/ian-hacking-philosophie-et-histoire-des-concepts-scientifiques-chaire-statutaire
@Pour aller plus loin avec lui en passant par le CDF, lcé…
Après Télérama qui enquêtait sur « la trajectoire de l’actrice Adèle Haenel », J J-J et « le philosophe des sciences canadien que nous admirions tous* » auraient-ils le projet de nous entraîner sur « L’itinéraire de Hölderlin », vu autrement que sous un aspect pathologique et, par contrecoup, politique ? Ce serait miraculeux et pour tout dire inespéré
*extrait de la page wiki livrée par J J-J : « Ces voyages obsessionnels, sans but, durant lesquels des individus errent pendant des centaines de kilomètres, jusqu’à en oublier parfois leur identité, sont décrits par Hacking comme des « maladies mentales transitoires ». » Hölderlin fut un grand marcheur (auquel on ne faisait toutefois pas avaler n’importe quoi)
Bonne soirée aux scientologues psychologisants, aussi
Nota : L’itinéraire de Hölderlin, sans avoir à se taper l’opus de Blanchot mais avec l’idéal révolutionnaire porté par la France
https://www.universalis.fr/encyclopedie/friedrich-holderlin/5-le-voyage-en-france/
(L’Europe, ce n’est pas seulement deux guerres mondiales et 60 – soixante – millions de morts ; même si ces épreuves peuvent être et sont fondatrices d’autre chose qu’un recroquevillement nationaliste et communautariste …)
Pathologique et, par contrecoup, politique ? Ce serait miraculeux et pour tout dire inespéré.
On y croit.
Deniers poèmes / poèmes de la folie; Hölderlin intemporel ; avec Sollers
Friedrich Hölderlin est né le 20 mars 1770. « Il est très attentif aux temps, Hölderlin, aux dates [autant que Sollers ici ?], aux saisons, surtout aux saisons », nous dit Sollers dans Studio. A quoi pense le poète, confiné dans la tour du menuisier Zimmer — « Monsieur Chambre donc » — à Tübingen, au bord du Neckar ? Entre 1807 et 1843, année de sa mort (le 7 juin), Hölderlin écrit quelques quarante-huit poèmes, certains (une vingtaine) datés du 3 mars 1648 au 9 mars 1940 (les années varient mais douze poèmes sont datés des mois d’avril ou mai). Il signe de divers pseudonymes dont, à partir de 1841, Scardanelli (ne dit-on pas qu’il est fou ?). Il y a cinq poèmes sur l’été, deux sur l’automne, six sur l’hiver et neuf sur le printemps (n’oublions pas qu’il est né le premier jour du printemps) et, par exemple ceux-ci, traduits par Jean-Louis Houdebine, que l’on peut méditer aujourd’hui (ne sommes-nous pas au printemps ?
Le printemps
Il descend des lointaines hauteurs, le jour nouveau,
Le matin, qui s’est éveillé des crépuscules,
Il rit à l’humanité, paré, enjoué,
De dix mille joies l’humanité est doucement pénétrée.
Une vie nouvelle veut se dévoiler à l’avenir,
De fleurs il semble, en signe de jours joyeux,
Que s’emplisse la grande vallée, la terre,
Tandis qu’elle est partie très loin, au printemps, la plainte.
le 3 mars 1648
Avec humilité, Scardanelli
C tellement bien lorsque vous revenez comme cela à la douceur.
tiens néanmoins à vous signaler qu’ici, depuis trois jours avons reculé en hiver.
@depuis trois jours avons reculé en hiver
La liturgie des saints, des saints de glace en particulier m’étant étrangère, je recommande la distraction saisonnière et largement accessible suivante :
https://www.arte.tv/fr/videos/100954-000-A/sois-la-pour-m-aimer-la-tragique-vie-du-chanteur-folk-townes-van-zandt/
liturgie > litanie
SAMEDI 13 MAI 2023, 0h00
Pour saluer le 13 mai 1958, la mort de la vieille dame, la naissance douloureuse de l’enfant, gravement handicapé, mais vivant, toujours inachevé.
à Monsieur Jean Langoncet
Grand merci, cher Monsieur, du ton fort aimable que vous adoptez en vous adressant à moi.
Je ne crois pas avoir lu votre réponse à la question que je vous avais posée.
Laissez-moi donc vous la poser derechef. Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir me dire ce que signifie « du Préau » que vous mettez après mon patronyme? J’aime tout comprendre.
Par Jacques Drillon, qui nous a quittés à Noël 2021
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230510.OBS73135/on-lit-sollers-comme-on-va-au-bordel.html
De Jacques Drillon, écrit en 1994
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230510.OBS73135/on-lit-sollers-comme-on-va-au-bordel.html
N neurologique, GD.
On se met à la pointe de son ignorance, c’est là qu’il faut se positionner.
Espace de Riemann
La géométrie riemannienne est une branche de la géométrie différentielle nommée en l’honneur du mathématicien Bernhard Riemann, qui introduisit les concepts fondateurs de variété géométrique et de courbure. Wikipédia
Delaunay la lumière.
Bonne journée
Lire le téléphone de qui je ce soit : c’est un viol.
De qui que ce soit
Drillon 1994 a fait un portrait de Sollers, élogieux.
Drillon en 1994
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230510.OBS73135/on-lit-sollers-comme-on-va-au-bordel.html
FRIEDRICH HÖLDERLIN
La nature allemande à la folie
La poétique singulière d’Hölderlin (1770-1843), l’un des chefs de file du romantisme allemand avec Goethe, exprime une vision syncrétique de la nature constituée d’emprunts à la mythologie grecque et au christianisme. Mais une nature revivifiée par la notion de patrie, ainsi qu’il le résuma dans sa lettre en forme de déclaration d’intention adressée à son ami Casimir Böhlendorff, datée de l’automne 1802 : «Mon cher, je pense que nous ne commenterons plus les poètes des temps passés ; c’est la manière même de chanter qui va prendre un caractère différent, et si nous ne réussissons pas, c’est parce que, depuis les Grecs, nous sommes les premiers à chanter selon le patrie et la nature, vraiment originellement. » Donnant ainsi naissance à une nouvelle pastorale sacrée, où les paysages du Neckar, son lieu originel, deviendront la source de son inspiration première. Tel ce poème, qui sonne comme une invitation, dédié à l’un de ses plus fidèles amis.
LA PROMENADE A LA CAMPAGNE
A Landauer.
Viens dans l’Ouvert, ami ! bien qu’aujourd’hui peu de
lumière
Scintille encore, et que le ciel nous soit prison.
Les cimes des forêts à notre gré ni les montagnes
N’ont pu s’épanouir, et l’air reste sans voix.
Il fait sombre, allées et ruelles dorment, et pour un peu
Je nous croirais à l’âge du plomb revenu.
Pourtant un vœu s’exauce, la juste foi n’est point
Troublée
Par un moment : ce jour soit voué à la joie !
Car ce n’est maigre aubaine que nous arrachons au
ciel,
Comme ces dons aux enfants longtemps refusés.
Que seulement, de tels propos, de nos pas, de nos
Peines,
Le gain soit digne, et sans mensonge l’agrément !
C’est pourquoi je garde l’espoir, quand nous aurons
risqué
Le pas rêvé, et d’abord délié nos langues
Et trouvé la parole, et notre cœur épanoui,
Quand du front ivre une autre raison jaillira,
Que notre floraison hâte la floraison du ciel,
Qu’ouverte soit au regard ouvert la lumière.
Car ce n’est pas affaire de puissance, mais de vie,
Notre désir : joie et convenance à la fois.
Des favorables hirondelles, néanmoins, toujours,
L’une ou l’autre prévient l’été dans les campagnes.
Aussi, pour consacrer d’un juste dire, la hauteur
Où l’avisé bâtit une auberge à ses hôtes,
Afin que le plus beau les comble : cette riche vue,
Qu’au gré du cœur, tout ouvert et selon l’esprit,
Danse, festin, chants et joie de Stuttgart soient
couronnés,
Nous gravirons, pleins d’un tel désir, la colline.
Que la lumière de mai, la bienveillante, là-haut dise
Propos meilleurs, par qui les écoute éclairés,
Ou que, s’il plait à d’autres, selon le rite très ancien,
(C’est que les dieux plus d’une fois nous ont souri !)*
Le charpentier prononce au faîte du toit la sentence,
Pour nous, chacun aura, de son mieux, fait sa part.
Mais le lieu est très beau, quand la vallée s’épanouit
Aux fêtes du printemps, quand au long du Neckar
Des saules verdissants, la forêt, la foule des arbres
Aux fleurs blanches flottent dans le berceau de l’air
Et qu’embrumée du haut en bas des collines la vigne
Gonfle et tiédit sous les parfums ensoleillés.
(Odes, Elégies, Hymnes, traduction Philippe Jaccottet, Editions Gallimard, 1993)
*A la sortie de la clinique de Tübingen, où, à l’instigation de sa mère, il avait été interné pour « troubles mentaux », en septembre 1806, Hölderlin trouva refuge chez le menuisier Zimmer, grand admirateur de son « roman grec » Hypérion. Il s’y installa en mai 1807, au premier étage d’une tour dominant le Neckar, et y demeura jusqu’à sa mort, trente six ans plus tard !
Maïwenn, Ariane Ascaride, Isabelle Carré : comment les actrices ont réagi au retrait d’Adèle Haenel
https://www.radiofrance.fr/franceinter/maiwenn-ariane-ascaride-isabelle-carre-comment-les-actrices-ont-reagit-au-retrait-d-adele-haenel-7626956
@ JL, gare au gorille (du Préau) !…
Non, JJJ ne veut point entrainer quiconque dans des affres funestes, il se réjouit cependant du rebond sur le poète Holderlin… Avait zappé le sens profond de cette réf. mystérieuse chez Hacking. Merci pour cet aimable retour erratique à la douceur poétique, en dépit de l’existence de certaines « maladies mentales transitoires ». Toutes nos petites voix intérieures ne sont pas toxiques, en effet.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-savanturiers/les-savanturiers-du-samedi-13-mai-2023-7019900
L’un des visiteurs de l’Amarante sait devoir prendre avec une grande régularité ses neuroleptiques, sans quoi les siennes rappliqueraient fissa pour le tyranniser et le terrifier. L’enfer !… c’est aussi la litanie liturgique chez Télérama ou dans le grand (t’) ailleurs.
@ Lu hier, JL, dans la souillarde, cette métaphore au sujet du bonheur de vieillir… A la différence des jeunes qui ne s’en soucient pas, vous pouvez ainsi descendre dans l’ascenseur depuis votre dernier étage pour fréquenter un temps celui des vos autres couches d’âge vous désirez visiter… Et si l’étage revisité ne vous convient pas ou plus, vous avez toujours la possibilité de remonter au dernier, une expérience dont sont dépourvus ceux qui, trop jeunes, sont condamnés à séjourner au rez-de-chaussée (in, Isabelle Sorente, Le femme et l’oiseau, folio, 7168).
Une société avancée se doit de garantir la vie, la liberté et le bonheur de la recherche.
cf. infra, le CC de la fiche Denoël sur le merveilleux essai d’Hélène Loevenbruck, « le mystère des voix intérieures »
——–
[Résumé : QUI DIT « JE » EN MOI ?
Vous êtes-vous déjà surpris à réciter des phrases dans votre tête ou à entonner des musiques sans produire de son ? Derrière cette « petite voix » si familière se cache le phénomène étonnamment riche du langage intérieur.
Qu’est-ce que la parole intérieure ? Grâce à quel mécanisme arrive-t-on à l’entendre, et est-on tous égaux face à elle ? À quoi sert-elle, au juste ? Et que se passe-t-il quand notre petite voix déraille et devient obsédante, quand elle semble contrôlée par des forces extérieures ?
Hélène Loevenbruck décortique les rouages de la parole intérieure, également appelée « endophasie », et révèle le rôle qu’elle joue dans la pensée et dans la construction de notre identité.
Nourrie de plusieurs années de recherche, sa réflexion sensible se déploie sous la forme d’un monologue intérieur, éclairé d’extraits d’œuvres littéraires. Le fil de son discours s’entrelace avec un second monologue illustrant nos vagabondages mentaux. Tout au long de ce double flux de conscience, les lecteurs sont eux-mêmes engagés dans des expériences intérieures et découvrent les facettes insoupçonnées de ce langage silencieux].
En lisant les résumés du roman de Bruno Lemaire, je suis quand même troublé par les coïncidences de ce roman avec le récit de Thomas Bernhard « le naufragé ». On retrouve dans le texte de notre ministre des finances la figure du grand pianiste d’Horowitz qui, dans le récit de Bernhard donne des cours à Salzbourg à Glenn Gould ; on retrouve aussi un personnage capital, Wertheimer, personnage qui joue un grand rôle dans les deux romans .
Est-ce un hommage de Lemaire à l’écrivain Thomas Bernhard ? Un petit emprunt clin d’œil? Et pourquoi? Dans le récit bouffon de Bernhard, ce Wertheimer a abandonné sa carrière de pianiste, comprenant qu’il ne serait jamais au niveau d’un Glenn Gould. Il finira par se suicider. Je sais que par ailleurs, les Wertheimer, est une grande famille de banquiers européens. Quelqu’un parmi vous a-t-il lu le roman de notre ministre des finances
Mais ici-même, rB, trop d’adeptes des sociétés avançant à reculons, hélas.
Quelqu’un parmi vous a-t-il lu le roman de notre (?) ministre des finances ?
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Que Thomas B. nous préserve de fréquenter ce salmigondis plagiaire écrit en trois jours par ChatGPT, sous quelques consignes du ministre pressé de se faire passer pour ce qu’il n’est pas : un futur cas huzak (en puissance sarko-breitling, moins vulgaire), qui pense à 2027 en se rasant le col roulé tous les matins… c lamentab’ !
Fantastique photo prise par le Japonais Akiomi Kuroda.
« Prenez des femmes qui ont faim et des hommes qui ont bu ; mettez-les ensemble, laissez-les
s’échauffer par leurs cris, par l’attente, par la contagion mutuelle de leur émotion croissante ; au bout de quelques heures, vous n’aurez plus qu’une cohue de fous dangereux ; dès 1789 , on le saura et de reste. » (Taine, les Origines de la France contemporaine)
Cessez donc de dire n’importe quoi, JJJ !
Bruno Le Maire est un homme politique et écrivain français. Normalien et énarque, il obtient une licence d’allemand en 1990, puis une maîtrise de lettres à l’université Paris-IV en 1991 (avec un mémoire intitulé « La statuaire dans À la recherche du temps perdu », sous la direction de Jean-Yves Tadié). En 1992, il est reçu premier de l’agrégation de lettres modernes et enseigne durant deux ans.
Bruno Le Maire a écrit plusieurs livres ayant été plutôt bien accueillis par la critique littéraire et ayant rencontré un certain succès en librairie.
Il est par ailleurs l’auteur de romans érotiques. Le plus connu est Le Ministre. Vers sa vingtaine d’années, il aurait écrit un livre aux éditions Harlequin sur le thème d’une histoire d’amour dans le milieu hospitalier, sous le pseudonyme « Duc William ».
Publications :
Le Ministre, Grasset, Paris, 2004
Des hommes d’État, Grasset, Paris, 2008
Sans mémoire, le présent se vide, éditions Gallimard, 2010
Nourrir la planète, avec Véronique Auger, Le Cherche midi, 2011
Musique absolue. Une répétition avec Carlos Kleiber, Gallimard, 2012
Jours de pouvoir, récit, éditions Gallimard, 2013
À nos enfants, éditions Gallimard, 2014
Ne vous résignez pas ! , éditions Albin Michel, 2016
Paul. Une amitié, éditions Gallimard, 2019
Le Nouvel Empire. L’Europe du vingt-et-unième siècle, Gallimard, 2019
L’Ange et la Bête : Mémoires provisoires, Paris, NRF/Gallimard, 2021
Un éternel soleil, Albin Michel, 2021
Fugue Américaine, roman, Gallimard, 2023. Consacré à Vladimir Horowitz.
Dans le livre Anéantir de Michel Houellebecq (Flammarion, 2022), le personnage dénommé Bruno Juge est ministre de l’Économie et des Finances depuis neuf ans. Il habite dans l’appartement de fonction de son ministère après 25 ans de mariage. On est à la fin de l’année 2026, Emmanuel Macron a été réélu en 2022 et les élections approchent.
(Wiki)
Cessez donc de dire n’importe quoi, JJJ !
Mais il est l’agent secret charentais de C’est Golème Noyal, depuis leur charmeuse rencontre, cela commence bigrement à se savoir! 😉
Pourquoi une voix qui est mienne et qui me parle, me trouble-t-elle ?
230512
violer l’intimité numérique d’un partenaire est illégal et peut parfois s’inscrire dans un continuum de violences conjugales.
Et alii
C’est un viol.
Y compris lorsque c’est commis par votre sœur aînée : il s’agit d’un viol.
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