Pour saluer Philippe Sollers
Lui qui maitrisait les ficelles de la comédie littéraire, il aura raté le spectacle de sa sortie. A-t-on idée aussi de tirer sa révérence à 86 ans le jour du couronnement du roi Charles III ! Porté à 22 ans sur les fonts baptismaux de la littérature par Mauriac et Aragon (et réformé du service militaire pour « terrain schizoïde aigu » grâce à Malraux !), excusez du peu, Philippe Joyaux, auteur d’une Curieuse solitude (1958) était bien parti. Philippe Sollers, son pseudonyme, est moins bien arrivé. Bien sûr, entre temps, le romancier, critique, chronique et essayiste a publié un grand nombre de livres et un très grand nombre d’articles, lesquels une fois colligés donneront encore des livres. De quoi faire œuvre d’autant qu’il avait compris mieux que tant de ses pairs de sa génération la nécessité d’occuper la place médiatique, de faire du bruit, de se produire pour la promouvoir, quitte à tenir le rôle de l’écrivain de service, celui qu’on appelle pour dépanner, ludion dans des émissions bien peu littéraires. On ne sait ce qui restera de l’oeuvre mais on ne doute pas de ce qui restera de l’image : le plus séduisant et le plus brillant pilier de la vie littéraire.
Plus sa notoriété d’écrivain augmentait auprès du grand public, moins il était lu, situation semblable à celle de Godard pour le cinéma. A son crédit, on retiendra la revue littéraire d’avant-garde Tel Quel, Femmes, Portrait du joueur, La guerre du goût, Complots, un grand nombre de livres d’auteurs prometteurs publiés dans sa collection « L’Infini » chez Gallimard et un inépuisable talent de lecteur ; à son débit, son grand art de la citation qui avait une fâcheuse tendance à couvrir l’essentiel de la surface dans certains de ses textes, des chroniques au Journal du dimanche d’une banalité à déshonorer l’idée de lieu commun, quelques faux-livres que c’était pas la peine, inévitable dès lors que l’on considère que « chez moi, tout est œuvre », version éditoriale du dicton paysan : « Tout ce qui entre fait ventre ». Et entre les deux, les oeuvres expérimentales (Lois, Paradis) sous l’influence de Joyce (Finnegans Wake) et Pound (Cantos) que Philippe Forest, dans sa nécrologie, nous enjoint d’admirer sans réserve. Lorsque Sollers décida qu’il était temps d’en finir avec l’avant-garde pour ne pas risquer de sombrer dans l’arrière-garde, on le crut réconcilié avec le roman « conventionnel » alors que ce n’était qu’un tour de passe-passe, un de plus de l’illusionniste :
« Le roman doit d’abord être une “histoire”, a story… Personnages typés. Enquête plus ou moins policière. Dévoilement d’une cause, d’un ressort, d’un motif, autrement dit d’une culpabilité. Surmontée ou pas, peu importe. Sois coupable et raconte. Pas de culpabilité, pas de story, ou à peine. Pas, ou peu, de story, rien du reste ! »
Pathétiques (à l’exception du précieux Une conversation infinie, ses entretiens avec sa fidèle parmi les fidèles, Josyane Savigneau), ses livres des dernières années paraissaient dans l’indifférence quasi générale. Assez peu animé par la haine de soi, libertin aux fulgurances de plus en plus confuses, railleur aux formules aussi brillantes que creuses, il était devenu son sujet préféré. Il parait que Gallimard doit bientôt publier son imposante correspondance avec Francis Ponge. Espérons qu’il y sera aussi question de Francis Ponge.
Sauvé par son humour et sa culture, il maniait comme peu d’écrivains l’arme de l’ironie. Il s’en tirait toujours en invoquant le troisième degré, le paradoxe, la contradiction et tout le toutim et retombait sur ses pieds ceux-ci l’eussent-ils mené de la Cité interdite à celle du Vatican. Au fond, il et pouvait tout se permettre au nom de la dérision. Les exemples les plus vaches ne manquent pas. Je me souviens d’un documentaire de Fabrice Gardel et Antoine Vitkine sur Canal + (Prix Goncourt : faites vos jeux, 2004). L’enquête menée auprès des principaux représentants du cirque littéraire était cruelle. Mais dans le genre assassin, avec humour et finesse, Philippe Sollers les écrasait tous. Sanglant, le vénitien. Cruel, le joueur quand il se fait commentateur du spectacle. Surtout lorsque, confortablement assis dans le jardin de la Nrf face au château de la Pléiade, il enfonçait les gens de Gallimard, qualifiée de « banque centrale de la littérature française ». Ca se voulait une stratégie : se proclamer réfractaire en investissant le coeur même de l’institution.
Fou de littérature, se délectant dans le secret, il ne détestait pas poser en dernier des Mohicans avec un fume-cigarette pour seule flèche apparente avant d’en décocher d’autres, bien plus profondes, toutes de formules saignantes. Une autre fois, dans d’autres circonstances, on l’avait vu cracher sur un cadavre encore chaud. Pourquoi pas puisque tout lui serait pardonné car il savait retourner les critiques en les recyclant dans la logique de la provocation au nom du spectaculaire intégré. On pouvait donc lire sous la signature de Philippe Sollers, dans un passage de son « Journal du mois » (in le Journal du dimanche) où il reprochait à BHL d’avoir comparé l’éminence grise littéraire Françoise Verny à Jean Paulhan et Jacques Rivière dans son éloge funèbre prononcé à l’église Saint-Augustin :
« C’est très exagéré. On ne voit pas cette brave femme éthylique, devenue dévote, fonder la NRF, recevoir des lettres d’Antonin Artaud, préfacer Histoire d’O, être l’amie de Claudel, de Proust, d’Henri Michaux, de Céline. Je l’ai connue : elle ne lisait rien. «
Et de la réduire ainsi au rang d’une pocharde inculte égarée dans l’édition. Formulée de son vivant, l’accusation eut été moins inélégante. Il n’était jamais aussi vrai que lorsqu’il parlait de Venise. Son Dictionnaire amoureux de Venise (Plon) en témoigne. Il y offrait davantage de belles pépites qu’il ne donnait matière à exaspérer (mais rien sur le Lido). De Venise, il s’était fait en quelque sorte l’ambassadeur permanent depuis qu’il n’était plus Philippe Joyaux. A travers toutes ces entrées rien moins que subjectives (L’Arétin, Maurice Barrès, les chambres d’hôtels, les églises, le ghetto, Monet etc), à nous offertes à travers un procédé narratif qui était sa marque de fabrique (la citation des grands auteurs, fouillée, longue, serpentine), il nous parlait finalement moins de Venise que de lui. Comme autoportrait, c’était vraiment réussi. Piquant, informé, érudit et surtout très libre. Il avait rarement été aussi touchant depuis son premier roman Une curieuse solitude publié sous la présidence de René Coty.
L’article le moins intéressant de ce dictionnaire, c’était encore celui consacré à « Sollers, Philippe né en 1936 ». Car il s’était nommément réservé deux pages, quand Mozart n’y existait que par Da Ponte, et Musset par George Sand. Qu’importe, il faut le chercher et le trouver partout dans les dédales de ce Venise sauf à sa propre adresse. On n’apparait jamais mieux que masqué, n’est-ce pas ? Mais c’est à l’île de Ré, son autre refuge, qu’il sera enterré près de la maison de famille des Joyaux à Ars. Sur sa tombe toute prête à l’accueillir, lui qui enjoignait de toujours « garder son enfance au bout des doigts », a fait graver ces mots réconciliateurs de Hegel :
« La rose de la Raison dans la croix du présent»
(« Photos Passou)
P.S. On retrouvera ici avec profit un documentaire sur Philippe Sollers, 52 mn, daté de 2022, écrit et réalisé par Gilles Bindi & Sylvie Pierre-Brossolette
1 007 Réponses pour Pour saluer Philippe Sollers
Paul Edel
Pas lu et ne lirai pas.
Quelle trajectoire lamentable : passer de premier à l’agreg de lettres modernes a ce piteux personnage.
à ce piteux personnage.
Vadeboncoeur
Je plussoie sur cette photo formidable du japonais.
Mais où est situé le soleil pour avoir des ombres pareilles ?
si vous faires la liste:
« « En tant qu’artiste et immigré, son art revêt une grande importance pour la compréhension du déplacement, des frontières, de la façon dont les individus traversent les frontières », explique Victor Espinosa, auteur de l’ouvrage Martín Ramírez: Framing His Life and Art.
« Me no loco »
Professeur à l’Ohio State University, Victor Espinosa a consacré dix ans d’études à l’artiste. Il questionne la prétendue schizophrénie de Martín Ramírez. Selon lui, le ressortissant mexicain fut diagnostiqué après une brève consultation psychiatrique en l’absence de traducteur alors qu’il ne parlait pas anglais. Victor Espinosa explique que Martín Ramírez répétait Me no loco (« je ne suis pas fou »), mais que les médecins ont conclu l’inverse.
« Un tel diagnostic rend impossible toute sortie de l’institution, indique Victor Espinosa. Martín Ramírez n’avait personne de son côté pour remettre le diagnostic en question ou réagir de quelque manière que ce soit. »
https://fr.globalvoices.org/2017/10/04/215873/
lettre donc timbres:
Le travail de Martin Ramírez honoré sur Forever Stamps
Œuvre d’art créée pendant que Ramirez était institutionnalisé
https://about.usps.com/news/national-releases/2015/pr15_018.htm
« Passer de premier de l’agrég de lettres modernes à ce piteux personnage ». C’est que l’agrégation ne garantit pas le génie créateur, comme disait ici quelqu’un. Bien à vous. MC
« Quelle trajectoire lamentable : passer de premier à l’agreg de lettres modernes a ce piteux personnage »
Un excellent futur président de la République ou, à défaut, un maire de Paris idéal.
Dans les deux cas, je vote pour lui, contre Marine Le Pen et Anne Hidalgo…
Les ravages de l’idéologie sur les esprits faibles : Adèle H., JJJ, rose, Clopine… sont incommensurables !
Rose, je vais lire cette « fugue américaine » car je ne crois pas une seconde que le comité de lecture Gallimard publie n’importe quoi.et puis, la vie des pianistes m’intéresse. J’attends toujours un livre sur Samson François.
Paul,
Vous êtes un homme courageux.
Vous nous en rendrez compte peut être sur votre blog ?
Les esprits faibles.
En ce moment, qu’c’est ce que je me marre avec Jacques Barozzi.
Les dinosaures :
-Ouais, hein, y aura toujours des dinosaures hein maman que y aura toujours des dinosaures ?
-Oui, mon chéri (dans le permafrost, in petto)
En ce moment, je rigole bien avec le maintien des dinosaures en vie.
Marc Court,
Le génie créateur est une rareté.
Le Bompiani c’est la foire aux vanités. Tu te rends compte de tout ce que tu n’as pas lu. De tout ce que tu ne liras jamais. De tout ce que tu ne connais même pas.
La rose sent le Sollers à plein nez…
Enfin « le bûcher des vanités » plutôt que « la foire aux vanités ».
Oh, Jazzy ! Dès que l’on n’est pas d’accord avec ta façon d’être au monde (c’est-à-dire une acceptation de l’ordre comme il va, du moment qu’il coïncide avec tes aspirations, comment dire ? Un peu égoïstes -mais nous en sommes tous à peu près là, bien sûr, sauf que…) on est un « esprit faible » ? Pas capable de penser par lui-même ? D’accepter ses déterminismes et d’éprouver de la curiosité pour les domaines qui nous sont a priori étrangers ? Bref, serions-nous tous, toutes, des C. ? Attention à ne pas t’identifier : c’est Macron que 70 à 80 % de la population détestent. Pas toi. Et ce n’est pas parce que la majorité ressent comme un sursaut de révolte devant l’individu qu’il faut hausser les épaules (dans le même genre, si un livre, ou un film, par exemple tiens Harry Potter, est aimé par tous, il doit forcément être mauvais. Alors que Rawling est simplement géniale, ahaha…).Parce que l’individu en question n’est rien. Ce qu’il faut se poser comme question, c’est ce qui le conduit à défaillir à ce point à sa mission (ici, représenter le peuple français. Ce serait risible en parlant de Macron, si ce n’était pas si triste.)
Moi ce que je trouve triste, c’est la rigidité.
Je réponds mais le robot censure
Triste quand même de laisser des gens sur le bord de la route. Ta belle mère, un bon pote,,ta meilleure amie. Ils ont stationné aux années soixante, et pof, le moteur a calé.
À côté, tu as ceux qui s’intéressent, sont curieux, en mouvement et qui appellent de tous leurs voeux l’évolution.
Clopine,je songeais ce matin que les gens un peu âgés aiment volontiers discuter des gens qu’ils n’aiment pas et des choses de même;je me trompe peut-être, mais qu’en pensent ici les erdéliens?
c’est Macron que 70 à 80 % de la population détestent.
Le ressenti, ce triste et profond ressentiment…
Les moutons sont heureux.
tout ce que tu n’as pas lu.
ET MERCI DE NE PAS ME DIRE/
LA LECTURE VICE IMPUNI(larbaud)
d’ailleurs ROUDINESCO a dit des enfants que l’on voudrait faire parfaits (sur le monde)
j’ai des vices et j’y tiens!
Rose, de toute manière, soit l’humanité évolue, soit elle crève. Je viens de faire, aller et retour, 300 kilomètres sur autoroute, en bagnole. Pas le moindre petit insecte sur le pare-brise. Les scientifiques (attention, je ne sais pas lesquels, je n’ai pas vérifié si oui ou non c’était dans le dernier rapport du GIEC) disent « 80 % d’insectes en moins en Europe ».
Quand j’avais dix ans, nous allions à Paris, ma mère faisait arrêter la bagnole un peu avant pour nettoyer le pare-brise, constellé de cadavres de moucherons…
A part ça, tout va bien.
je me rends compte qu’un des problèmes de l’écologie c’est la communication. Comment se faire entendre des gens quand on n’a que des choses fort désagréables à dire ? Comment ne pas culpabiliser les gens (« c’est « bien » de manger des carottes, c’est « mal » de bouffer un hamburger, bref) alors que c’est collectivement que tout va mal ?
…
Comment empêcher Pierre Assouline de prendre l’avion dix fois par an, sans attenter ni à sa liberté de déplacement, ni à son estime de soi (pas question de lui dire qu’il est, ce faisant, juste un gros salaud n’en ayant rien à battre du sort de l’humanité) ? Hein ?
(ahaha).
Bref.
L’historienne estime, dans une tribune au « Monde », que la bataille entre Isabelle Filliozat, apôtre de la bienveillance, et Caroline Goldman, adepte de la fermeté, témoigne d’une incapacité à comprendre qu’on élève moins sa progéniture avec des protocoles prétendument « scientifiques » qu’avec sa propre histoire. »
c’est aussi la fille d’une psy!
Ein Zeichen sind wir, deutungslos.
Il ne s’agit pas d’être d’accord ou pas avec moi, Clopine, il s’agit d’être en phase avec la réalité et de ne pas se perdre dans ses illusions.
JJJ descend avec des arguments indignes et gratuits le livre de Bruno Lemaire, je me contente de rétablir une vérité factuelle…
Que de grands mots creux et vains : « Macron que 70 à 80 % de la population détestent », « défaillir à ce point à sa mission ici, représenter le peuple français »…
Moi non plus, je ne crois pas à la responsabilité familiale collective.
Alleluyah !
G.K
Jazzi, vous débloquez plein tube.
Gare à ne pas me faire pitié !
L’évolution c’est le mouvement et le mouvement c’est la vie.
Équation facile à comprendre.
@ C’est Golème Noyal, – tiens, on nous l’avait pas encore faite, celle-là. Pas des plus réussites, m’enfin, on y voit une clin d’oeil bienveillant de kilekon, plutôt qu’une malveillance à la jzmn, ce formidable lecteur de notre grand romancier ministre ! Bientôt un « nouveau goût de Le Maire », à paraître aux éditions du mercure au chrome, assurément !)… Il est temps de troquer macron pour un vrai président littéraire !
https://www.programme-tv.net/news/societe/327015-ca-ne-fait-pas-serieux-emmanuel-macron-reagit-a-la-sortie-de-fugue-americaine-le-dernier-roman-de-bruno-le-maire/
(*** nb/ une liste du plus au moins de nos goûts charentais pour les fromages forts : époisses, munster, maroile, pont l’évêque -> non…, pas du chabichou des deux-chèvres pour le vieil homme, svp).
Maintenant, si qqu’un, dont Jazzi exprime cela, c’est que lui en a besoin.
Mais gare, quand même !
Tiens ! on met en ligne un vers d’Hölderlin et le troupeau passe indifférent…
Isabelle Filliozat, son père est psy aussi.
Ne connais pas Caroline Goldman, quel patronyme !
Mais Filliozat défend son beefsteak qui n’est pas du plaqué or.
Quand j’ai écrit, hier « ce monde est pourri » (politique), c’est un problème de pouvoir : l’argent corrompt et pourrit par la racine. Filliozat est confronté à cela aussi, et cela pervertit au-to-ma-ti-que-ment.
Gilles Deleuze -bon dieu, mais quel bonheur !, elle à vingt cinq ans, et moi à soixante six !!!)- détaille très précisément la différence entre puissance et pouvoir. Détaille et distingue. Puis sépare les deux.
Clopine ressent tellement qu’à la fin elle se retrouve cocufiée par la vie réelle.
si je comprends bien le renvoi suggéré par p.ASSOULINE à « legume des jours » , il a raté lui, , notre Passou;
« Patience et longueur de temps en absurdistan. Les collégiens sont les plus terribles, encore que leurs mères soient pas mal non plus :
non pas leurs mères », mais LE MAIRE aussi »
il n ‘était pas dans la confidence, alors;
Et la rosse qui éternue dans sa pensée grangeon!
nous sommes un signe, sans grande signification, rm, ne l’oublions pas !
La responsabilité familiale collective est pourtant partout dans la Bible. Et aux échelons supérieurs : tribu, peuple. Cela peut sembler injuste mais c’est en réalité juste. L’individu, quelquesoit sa volonté et sa pensée propres est indissociable de sa famille, de sa tribu, de son peuple. Et quand un individu voit l’errance et le péché de son groupe social, sa vocation est celle de prophète ou de victime expiatoire avec une plus ou moins grande force. Ce qui peut lui sembler injuste ou insurmontable est en réalité une bénédiction. Il faut un peu de transcendance pour appréhender cela.
Certains peuvent en manquer, parfois totalement, et les enseignements matérialistes et scientistes des 3 siècles passés ne peuvent que perdre davantage l’homme par rapport aux réalités divines et spirituelle, l’ennemi, le Grand déchu, ne pouvant que s’en réjouir.
Et un certain nombre de commentaires qui ne manqueront pas de suivre ne feront que célébrer la victoire temporaire du Grand déchu.
Je me suis dit « chic, Hölderlin », mais la chose est finie en queue de poisson.
https://lesempio.blogspot.com/2010/11/holderlin-wenn-menschen-frohlich-sind.html
Que vous importe qui je suis ?
…
Parfois, fort rarement mais ça m’arrive, j’ai l’impression que mes mots sont plus forts que moi. Et pour de vrai, c’est précisément cela que je cherche. Tant ils sont les seuls, ces misérables mots, à soumettre mon cerveau. Car ce dernier, dont je cherche à me servir puisque j’en ai un, se révèle incapable de réconforter ma finitude. Ahahah.
« Gare à ne pas me faire pitié ! »
Tout de suite les menaces !
« Ce qui fait de l’Etat un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis. »
Pas si fou que ça, Hölderlin !
Pkoi gare, gare, rose ?
Parce que les gens patients, le jour où leur patience est mise à rude épreuve, avant hier, racisme anti vieux, hier machiste, aujourd’hui esprit faible, et bien ils larguent les amarres et bon vent !
Rien à voir avec les trains, c’est plutôt en mer que cela se passe.
Eh bien non, ce ne sont pas des menaces, c’est juste que ça suffit et ma marge de tolérance est toujours beaucoup trop grande.
Moi ici je suis prophète. Mais tout baptisé l’est : prêtre, roi et prophète. Il faut savoir entendre la signification de ceci.
De même que tout non-baptisé n’est ni prêtre ni roi ni prophète en cette nouvelle alliance.
L’Encyclique Lumen Gentium 34 nous explique en quoi consiste le fait d’être prêtre pour un chrétien : « Voulant poursuivre également, par le moyen des laïcs, son témoignage et son service, le Christ Jésus, prêtre suprême et éternel, leur apporte la vie par son Esprit, et les pousse inlassablement à réaliser tout bien et toute perfection. A ceux qu’il s’unit intimement dans sa vie et dans sa mission, il accorde, en outre, une part dans sa charge sacerdotale pour l’exercice du culte spirituel en vue de la glorification de Dieu et du salut des hommes. »
Le paragraphe suivant, Lumen Gentium 35 nous dit comment être prophète : « Le Christ, grand prophète, qui par le témoignage de sa vie et la puissance de sa parole a proclamé le royaume du Père, accomplit sa fonction prophétique jusqu’à la pleine manifestation de la gloire, non seulement par la hiérarchie qui enseigne en son nom et avec son pouvoir, mais aussi par les laïcs dont il fait pour cela également des témoins en les pourvoyant du sens de la foi et de la grâce de la parole (cf. Ac 2,17-18 Ap 19,10), afin que brille dans la vie quotidienne, familiale et sociale, la force de l’Evangile. Ils se présentent comme les fils de la promesse, lorsque, fermes dans la foi et dans l’espérance, ils mettent à profit le moment présent (cf. Ep 5,16 Col 4,5), et attendent avec constance la gloire à venir (cf. Rm 8,25). Cette espérance ils ne doivent pas la cacher dans le secret de leur cœur, mais l’exprimer aussi à travers les structures de la vie du siècle par un effort continu de conversion ».
Le paragraphe 36 nous dit enfin ce qu’est la royauté pour un chrétien : « En effet, le Seigneur désire étendre son règne également par les fidèles laïcs , son règne qui est règne de vérité et de vie, règne de sainteté et de grâce, règne de justice, d’amour et de paix(4) règne où la création elle-même sera affranchie de l’esclavage de la corruption pour connaître la liberté glorieuse des fils de Dieu (cf. Rm 8,21). »
Ben qu’est-ce qu’on s’en fout, D. Enfin, bibi.
Vous savez quoi ? Plus j’y pense, plus je place Rawling aux côtés de Dickens, voire d’Hugo, (celui des Misérables), guère plus, guère moins. Heureusement que la littérature l’a eue ! Sinon, quel désert…
Ah oui, sinon, face à la lumineuse Rowling anglaise, nous on a le ricanant Houellebecq…
Vous en foutre relève de votre libre arbitre.
Rawlings ? la mère d’Harry Potter ou celle de Jody et le faon… Je me souviens d’avoir aimé ce petit roman jadis, de là à faire de sa mère une grande lumineuse, non, je ne pense pas.
A mon sens, vous avez tort… Car le travail sur la langue de Rowling (notamment tous ses noms fabuleux qui caractérisent les quatre maisons de Poudlard, plus ceux des sorts, etc.) et cet humour incomparable (sinon à celui de Dickens, justement, pensez au début des Grandes Espérances, avec le petit Pip élevé « à la main » par sa grande soeur…) réussit à allier ce qu’il y a de meilleur dans la littérature anglaise pour jeunesse et le classicisme universel des grands romans civilisationnels. M’enfin, ce que j’en dis… Et surtout : pas l’ombre d’héroïc fantasy là-dedans. Appel à l’intelligence des lecteurs… Bref.
@ Vous savez quoi ?
Je n’aime pas trop ce type d’interpellation du registre popu, je sais qu’on l’emploie beaucoup pour signifier « savez-vous que ? », mais bon, plus j’y pense, plus la réponse immédiate est toujours a priori négative. Une fois, j’ai coupé une personne et l’ai prise au dépourvu en lui répondant du taco tac : « oui je sais, inutile de préciser ». Elle a détourné ses talons belges, un brin vexée.
Merci pour la précision, CT, mais que répondre à un acte de foi envers de si grandes espérances ?
Parlez-nous plutôt des grands « romans civilisationnels » de Bruno Le Maire, jzman a tant besoin de certitudes 🙂 Brefl,
et Houellebecq ne ricane pas toujours. Non !
(N’allons point le confondre avec céline des touches)…
je n’ai jamais lu JK Rawlings, à vrai dire, mais j’ai vu ses films, donc je n’engagerai pas de discussion… J’ai essayé Tolkien qui m’est tombé des mains au bout de 50 pages, à la différence des 7 tomes de Proust. Les grandes sagas anglaises, je n’y arrive pas. Je l’avoue. N’en prenez pas d’ombrages, ce faisant. Je me suis sciemment retiré de leur monde.
« avant hier, racisme anti vieux, hier machiste, aujourd’hui esprit faible »
Et passablement homophobe, rose !
Pourquoi l’indifférence d’autrui à notre égard ne nous laisse jamais indifférents ?
desjeunes donc,mais attention
» Il s’avère que les proportions les plus proches des «mains de bébé» proviennent des pattes du varan du désert, un lézard qui vit encore sur ces terres et qui est considéré comme une créature protectrice par les tribus nomades de la région. Emmanuelle Honoré a par la suite déclaré que ces empreintes avaient été réalisées par un seul et même lézard, accompagné d’au moins deux adultes.
le site de Wadi Sura II, dans le désert occidental égyptien en 2002,
sur slate!
Jazzi
Je vous laisse à vos délires personnels qui vous nourrissent pas mal et me garderai bien de porter quelconque jugement sur vous.
La Zarra va gagner l’Eurovision. Je viens de le voir dans les astres.
D.
Cela m’a intéressée ; c’est une histoire d’âge.
Ici, c’est un qui m’a mis face à mes convictions.
Et puis l’époque favorise.
Mais suivant les tendances, nous nous la sommes soigneusement bouclé.
Bien cordialement,
des nouvelles du jour de jmb, CC d’ailleurs @ A. P. E. (de la graine à l’rdl, pour celzéceusses qui espèrent en P. Ass.)
______
(« polo à son lavabo..pendant que sa vie qui se vidange comme une clepsydre avec la déviation de coriolys contraposto gascogne-ouessant qui va bien..polo qui fait l’horloge biologique parlante..mais reprends toi polo..reprends toi! je n’irais pas jusqu’à te souhaiter le divine axident à palmade..j’en ai pas les moyens..mais pense à te reveiller en momie dans ton « alfa »..mal au cheveux..assassin..coupable jusqu’a la perf!..mais plus en vie qutoi polo!..faut qutu luttes a pas phinir vieux bouteillon de niokmam coincé avec les cadavres de tsingtao du fleuve jaune polo ..chais pas polo..je sais qu’a sinmalo ils en ont marre des touristes..crèves zen quelquesuns en douce..quelques unes..sans te faire prende hévidemment..ça doit pas ête trop dur..la police -autochtone- devrait regarder ailleurs te laisser faire..un temps..celui de faire un landru dans les embruns égaux et libres! ..ne me remercie pas polo..j’ai l’âme bretonnante et charitabe »)
Teddy, c’est mon héros !
« le travail sur la langue de Rowling est fabuleux » . Et Clopine se mit à comprendre l’ anglais….Remercions L Bergeret de sa réponse.Cordialement. MC
Je suggérerai à Stromae, pour comprendre, apprivoiser et dépasser l’immense douleur qui l’habite de rencontrer Julien Doré, chez lui, en son territoire.
https://www.instagram.com/reel/Cj3XVL6I7pr/?igshid=MTc4MmM1YmI2Ng==
Dimanche 15 mai 2023, 7h23
Brahms :
14.5 — 7.43
Article du 8 mai 2003, vingt ans déjà
https://www.telerama.fr/sortir/en-2003-dans-telerama-le-vrai-visage-du-monstre-gauguin-7015454.php
Amen que les temps changent ! Amen et Alleluyah.
Eh oui l’énergie sexuelle donnée à corps perdu par les femmes !
Fini l’interview Assouline-Kiejman.
Absolument passionnante.
À réécouter.
Pas tout compris de l’accusation de Klarsfeld sur l’attitude dilatoire de Kiejzman alors que celui-ci, blessé, dit avoir voulu percer l’abcès.
Nombre de remarques de Kiejzman d’une grande finesse, d’une grande subtilité.
Repos à lui et retrouvailles avec son père qu’il aimait !
Merci pour le lien.
Il est étrange de trouver une personne naïve à notre époque.
Cela me donne envie de la guérir d’une si belle maladie.
Italo Svevo
« Eurovision : geste controversé et départ anticipé, la triste fin de La Zarra
La candidate française termine son Eurovision avec une décevante 16e place et un geste controversé. »
Les prévisions de D. sont toujours aussi imparables !
L’image des classes moyennes françaises selon Le Parisien !
https://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/les-classes-moyennes-oubliees-de-linflation-on-nest-pas-a-plaindre-mais-on-na-pas-beaucoup-daides-13-05-2023-4CLFOU3WTNF3FF4AZJSYA62UJU.php
Hello,
Les classes moyennes ne sont jamais contentes de la direction prise par leur ascenseur. Elles s’anxiogènent de la perspective de se retrouver dans la catégorie des classes popu, et n’osent pas avouer s’enrager de ne plus pouvoir rejoindre les classes dominantes.
Nous sommes le dimanche 14 mai 2023, sauf erreur.
(…) d’une alliance objective à l’annulaire de « jazzi » avec « une main » (de l’ex-mme sasseur), cela couvait depuis longtemps et devenait une fiançaille inévitable et impossible.
Svevo connut aussi la maladie mentale, dit-on.
Aimiez-vous Brahms, Françoise Auriculaire ?
La parisien des libérés de la gauche faisandée. le journal du nouveau maire de paris en col roulé du fémur, roulez jeunisses !
La Date à et « son geste de déception qu’on fait entre amis ». « pas négatif ».
Pas du tout vulgaire non plus.
La Zarra. Fichu correcteur.
Écoutez renato, tout le monde ici il en a marre que vous utilisiez un commentaire entier pour donner la date et l’heure. Vous n’avez rien d’autre à faire ?!.
Et en plus si c’est pour vous tromper, mon vieux…
16ème place à l’Eurovision.
17ème puissance économique.
Logique.
18ème quoi au fait ?
Dans l’anglosphère d’aujourd’hui, JK Rawlins reste une écrivaine mineure comparée à Zadie Smith, Ali Smith, feu Hilary Mantel, Claire Keegan et Sally Rooney, pour ne citer qu’un infime échantillon de ce riche gisement de talents divers et variés. Sans parler des poétesses comme Kate Tempest ou Carol Ann Duffy.
Des Américaines comme Jhumpa Lahiri et Julie Otsuke, sont hors compétition.
Ah j’ai trouvé : 18ème pour la qualité de ses routes.
Wow ! D. est tout le monde !
Je n’avais jamais vu chanter julien doré sur l’instagram, apparemment c’est un chanteur musclé, plein de tatouages, avec des cheveux longs, d’allure assez féminin. Pas trop mon genre, quoi. Et donc, il aurait eu une aventure commune avec Stormae ?
et Edna O’Brien, rbloom !
(et Julie Otsuka, plutôt)…
Merci pour nous donner heure et date précises, rm !
Allez donc faire vos ablutions, le chavillois.
Le doigt de La zarra c’est plus « rond » que l’appel de l’ Adèle?
Clap de faim.
Vivre en grande incertitude désormais, il faut apprendre, sans trop sombrer dans l’éco anxiété des classes moyennes,
https://laviedesidees.fr/Les-incertitudes-du-GIEC
du blé à moudre pour nos célinistes
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/05/13/celine-pleiade/
et encore un brin pour jzmn et al. amateur.es,
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/05/13/blocs-abime-celine/
Etrange chose que la vie !
Depuis des années et des années, je croise régulièrement l’un de mes voisins, sensiblement plus âgé que moi, avec lequel je n’échange rien de plus qu’un « bonjour » ou « bonsoir ».
Quand je rentre, le soir, habituellement il sort et, intrigué, je me demande toujours où il va à cette heure-là.
Hier après-midi, à la porte Dorée, je le vois arriver en Vélib et se garer.
Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois je l’interpelle et lui pose une question.
Je lui trouve un léger accent étranger.
S’ensuit alors une long échange, où il répond aimablement à toutes mes intrusives questions…
C’est un documentariste argentin de 78 ans, très sportif : foot, salle de sport, marche, vélo…
Je lui dis que pour ma part j’écris et lui demande ce que je peux voir de lui.
Il m’indique ce film, sur youtube : « Gombrowicz, l’Argentine et moi. »
Mais qui est ce « moi » lui demandé-je aussi sec ?
Moi, me répond t-il en riant !
En effet.
Et ce film passionnant m’en dit plus sur Gombrowicz, l’Argentine et lui, tout en me le rendant encore plus intrigant…
https://www.bing.com/videos/search?&q=Gombrowicz%2c+Argentine+et+moi+d%27Alberto+Yaccelini+youtube&view=detail&mid=B02409066CEFA11D5D14B02409066CEFA11D5D14&FORM=VDQVAP&rvsmid=50581C4BB9866F9D8BD050581C4BB9866F9D8BD0&ajaxhist=0
Merci Jazzi pour ce texte sur ton voisin argentin.
Pourquoi un proche voisin est toujours plus étrange qu’un lointain étranger ?
Dans ce superbe film documentaire, Paul, un des jeunes écrivains argentins de l’époque, évoque l’homosexualité de Gombrowicz ?
Intrigant !
Witold Gombrowicz & Rita Labrosse :
https://lesempio.blogspot.com/2011/05/witold-gombrowicz-and-rita-labrosse.html?q=Gombrowicz
Le pire dans le Bompiani ce sont les ouvrages dont tu connais le titre et dont tu réalises en lisant la notice que tu ne savais même pas ce qu’il y avait dedans.
Dans L’Obs, Y. Haenel donne son témoignage sur Sollers. Rien de spécial, sauf qu’il caresse le chat dans le sens du poil. Il nous affirme que Sollers était un homme seul. On va pleurer, presque. Comme Bataille. Donc, il compare Sollers à Bataille, rien de moins. C’est dommage qu’un journaliste comme Y. Haenel soit si plat quand il doit nous parler de Sollers, son ami. Oui, son ami. Donc, Sollers avait des amis ? Donc il n’était pas si seul que ça ? Ah ! Et puis, Sollers avait J. Savigneau, et BHL, et Enthoven. Ce dernier aussi écrit un témoignage sur Sollers, dans un magazine, je ne me souviens plus lequel. Tous ces articles ne valent rien. Seul celui de Passou, un peu critique, est très intéressant et rejoint l’avis global sur Sollers. Mais un Sollers souffrant de la solitude, ça, il fallait trouver ! C’est ridicule. Sollers avec ses amis de Tel Quel, puis de Gallimard, ses auteurs, sa revue L’Infini (qui échoit à Hanel, qu’en fera-t-il ?). Tout ceci m’inquiète. J’estimais que Haenel était un bon critique, meilleur que romancier. Il trébuche sur Sollers. L’angoisse de la page blanche ? L’appréhension à devoir parler de celui auquel il succède. Il se forge une félicité, déjà, qui le fait pleurer de tendresse (La Fontaine). La « solitude » de Sollers ! Cent ans de solitude !… Bonne journée.
Oui Damien!
« Il trébuche sur Sollers. »
Eh bien oui,il faut le dire qu’il en est une groupie au plus trivial sens de ce mot.
Lécheur de bottes, et comment croyez-vous que réagisse sa fille, l’ Adèle, qui constata cette magouille entre hommes?
Que dire sinon son dégoût et sa haine de tous ces mecs ambiteux?
Surtout si papa est de la partie!
C’est chez moi, à côté
Je lui dis que pour ma part j’écris et lui demande
Et toi, que fais-tu ?
Moi, je peins.
ROSE? VOUS VOYEZ BIEN QU’IL VAUT MIEUX UN QUI SAIT QUE CENT QUI CHERCHENT
étant bien entendu que »peste soit l’opinion de savoir »
bon dimanche
Cherché, pas trouvé : Adèle Haenel est la fille d’un traducteur autrichien ; est-il Yannick Haenel ?
Et alii
Vous me criez cela en référence à quoi précisément ?
des cheveux longs, d’allure assez féminin. Pas trop mon genre, quoi. Et donc, il aurait eu une aventure commune avec Stromae.
Ah et les anglais avec leur cheveux longs et leurs jeans collants ?
Non : le sujet est comment gérer le succès et les fans.
rose, vous disiez que vous cherchiez!
aujourd’hui, n’import comment, c’était
LA MARSEILLAISE DES
FEMMES
EST NÉE EN 2010…du projet de création d’une course féminine, initié par Bertrand BOSSARD, c’est un événement engagé et festif qui a trouvé sa place dans le paysage du sport féminin à Marseille et dans toute la Région Sud Provence Alpes Côte D AZUR
il parait qu’elles ont eu 8000 personnes pour les applaudir!
Le Bompiani pense que les « Ariettes oubliées » (1888) sont une suite de mélodies de Claude Debussy ce qui n’est pas faux. Mais c’est avant cela une partie des « Romances sans paroles » (1874) de Paul Verlaine. Qui elles mêmes empruntent (peut-être) leur titre aux « Lieder ohne Worte » (1830-1845) de Felix Mendelssohn.
De la musique avant toute chose.
Et alii
Qui est ici le un qui sait ?
Parmi une quarantaine de mes titres, c’est tout ce qu’ils ont en stock au Bleuet, rose !
https://www.lebleuet.fr/listeliv.php?base=paper&form_recherche_avancee=ok&auteurs=Barozzi+J-Cattin+E
la Marseillaise :
La distance de 5,4 km, qui est à couvrir à allure libre, a également grandement contribué à toucher un large public. Bien loin des gros défis des marathons, trails ou courses en montagne, la notion de sport santé et sport bien-être a fait son chemin dans l’esprit des Marseillaises.
Et alii
G du mal à vous saisir souvent :
Dessinez le :
Un avec une ampoule sur la tête.
À côté, dessinez cent fois le premier avec un point d’interrogation sur la tête.
Regardez votre dessin : vous ne voyez pas que c’est vachement important cent qui cherchent ?
la Marseillaise des Femmes, course emblématique, revient le 17 octobre sur le thème « Cinéma ». Au programme : du sport, du soutien et de belles mises en scène.
Une course engagée pour octobre rose
Car participer signifie aussi s’engager. S’engager dans la recherche aux côtés de la FRM (Fondation pour la Recherche Médicale), mais aussi auprès des Afghanes dont les droits humains sont fortement menacés par l’arrivée des talibans au pouvoir, comme l’explique Amnesty International, partenaire de la course.
Une partie des fonds récoltés grâce à la vente des dossards sera distribuée à ces différents organismes, dont l’association marseillaise Complètement Fadades, à laquelle participent des femmes guéries du cancer ou en rémission.
rose:quel est le « nombre » de vore dossard de « recherche »?
Jazzi
Bravo pour votre rencontre avec votre voisin argentin.
Au Bleuet :
Demandez à votre éditrice d’envoyer un panel de 50 de vos ouvrages.
Mais, lorsque l’on rentre dans cette librairie, on ne va pas y chercher un livre. On y erre et on se perd. C’est un labyrinthe.
On ressort avec tout autre chose que ce que l’on est venu chercher.
Un pote à moi, mécréant de première, est ressorti avec un livre sur le Christ. Est reparti par Simiane la Rotonde.
Moi, j’étais dans ma calèche avec mes douze chevaux, harnachés de rouge.
J’ai pleuré.
Depuis, j’ai fait tellement de chemin que je m’étonne moi même.
Jazzi, je suis tellement hyper fière de vous dans cette interaction avec votre voisin.
Lorsque vous aurez l’interview, on aura la chance d’avoir la primeur.
Mes chevaux n’ont pas pleuré, herbe verte, au champ, z’étaient plutôt contents. Cavaler à Trieste par monts et par vaux*, c’était plus mon désir que le leur.
Turin, Milan, Bergame quatre jours, Florence, Pise, Trieste, Venise, la Slovénie pour les ours nombreux qui y séjournent.
Yannick Haenel n’est pas le père de l’actrice Adèle H. Y. Haenel n’a pas d’enfants, à ma connaissance, il n’a pondu que des livres, dont certains sont remarquables. Claude Lanzmann l’avait vitupéré, à cause de son livre sur Karski, où Haenel racontait sa vision du Polonais responsable à la Croix Rouge. Lanzmann avait aussitôt fait diffuser son propre film sur Karski. Ce qui avait clôt le débat. Haenel a repris le flambeau de la revue L’Infini. Son hommage à Sollers est paru dans L’Obs de cette semaine. Il y prétend que Sollers était un homme seul, sans doute par référence à Georges Bataille. Nouveau débat, dont- Haenel a toujours eu le secret. Bon après-midi à tous !
Sept et alii.
Et alii ♥️
Vous pouvez me faire une grosse tignasse, un joli petit cul, des poils sous les bras, de petits pieds, un ventre rond, et une couronne sur la tête.
Ah.
Son père est autrichien et traducteur.
LE DIAD7ME? ROSE/R2FL2CHISSEZ BIEN/
s’appliquera à une couronne ou à un ornement de tête circulaire. Ainsi, la couronne portée par les rois d’Angleterre est en réalité un diadème, de même que la couronne des barons, surmontée dans certains pays de trois globes.
Et alii ♥️
J’aurais plutôt vu une couronne d’épines, christique. Avec sur le visage un sourire. Ce n’est pas antinomique.
Ou cette plante affreuse que j’essaie d’éliminer de chez moi, invasive, la clématite.
ET SE SOUVENIR QUE/
Un buyao (chinois simplifié : 步摇 ; chinois traditionnel : 步搖 ; pinyin : bùyáo ; lit. » secouer en marchant « ) est un type d’ornement de cheveux traditionnel des femmes chinoises. Il s’agit d’une sorte d’épingle à cheveux chinoise dont le bijou pend lorsque la personne qui le porte marche, d’où son nom qui signifie littéralement » secouer en marchant » L’utilisation du buyao dénote un statut noble. Le buyao apparaît dès la dynastie Han,
ET PENSEZ BIEN? POUR IMPRESSIONNER Sollers que
Selon le Yufu zhi (輿服誌) du Livre des Jin, pendant la dynastie Jin[Laquelle ?], des dames du palais des Han occidentaux, portaient des buyaos dans leurs cheveux comme ornements capillaires. Le Buyao est représenté dans le Rouleau de consignes (en) attribué à Gu Kaizhi sous la forme d’une paire de zans (簪), un type d’épingle à cheveux chinoise, décorée de délicats ornements en forme d’oiseaux et posée sur de délicates branches qui s’étendent comme des fleurs épanouies et lorsque le porteur marche, les fines branches bougent légèrement, faisant trembler les ornements ou les perles de l’épingle à cheveux. Les buyaos portés par les dames de la cour dans le Rouleau de consignes pourraient être des variantes ou des variantes de rang inférieur de ceux portés par les impératrices.
Et des larmes sur les joues qui tombent par terre avec l’eau qui monte.
Les incertitudes du GIEC.
Un chercheur de la DRASSM qui travaille en Nouvelle Calédonie m’a dit que la mer était à 4 km lors des peintures rupestres dans la grotte Cosquer.
Aujourd’hui, Marguerite, à Tarquinia avec les petits chevaux, pas lu, pas allée, les petits chevaux de la grotte sont déjà les pattes dans l’eau, en train d’être noyés par l’eau qui monte
par l’eau qui monte.
s’étendent comme des fleurs épanouies et lorsque le porteur marche, les fines branches bougent légèrement, faisant trembler les ornements ou les perles de l’épingle à cheveux. Les buyaos portés par les dames de la cour dans le Rouleau de consignes pourraient être des variantes ou
Il m’a dit le docteur que c’est en 2025 que je pourrai aller au Japon en avril pour les cerisiers en fleurs pck il y aura l’Expo.universelle.
J’ai noté dans ma mémoire.
rose:surtout ne tirez pas votre épingle du je, le vrai, le vôtre!
voici la mienne (d’épingle):
https://www.inkjadestudio.com/blog/autumn-maple-buyao-%E7%A7%8B%E6%9E%AB%E6%AD%A5%E6%91%87
Absolument magnifique, et alii !
pour rose et son printemps
Nihon Buyô, la danse traditionnelle japonaise
excuse:le lien:
https://www.asie-decouverte.com/blog/article/80-nihon-buyo-la-danse-traditionnelle-japonaise
rose, on n’est jamais mieux trahi que par les siens.
Hector, mon ami de 60 ans, prétend que je suis un être asocial.
Il a lié des liens avec d’anciens ami.e.s que je lui ai présenté et que pour ma part je ne revois plu jamais.
Tandis que lui, il dîne, va au théâtre, voir des expositions où séjourner dans leurs belles maisons avec eux et j’imagine ce qu’il doit leur dire sur mon compte…
Vieux garçon, il affirme que je dois tenir Chedly, mon compagnon depuis 36 ans, en otage sous la terreur et le menacer avec des dossiers !
Je lui réplique généralement qu’un vieux fruit sec et stérile comme lui ne peut pas comprendre ce qu’est l’amour.
Quand dans la conversation je lui annonce par exemple que : « Mon ami untel m’a dit…, » il m’interrompt aussitôt en déclarant : « Mais quels amis, tu n’as pas d’amis ! »
Sous-entendant ainsi : « à part moi, qui ai bien du mérite à te supporter ».
Mais moi, contrairement à lui, il me semble que j’ai gardé intacte la capacité à nouer partout et toujours de nouvelles amitiés…
Mais moi, contrairement à lui, il me semble que j’ai gardé intacte la capacité à nouer partout et toujours de nouvelles amitiés…
Ah, c’est le verseau qui parle, non,
jazzi,
il n’est pas rare que des personnes essaient de nouer amitié avec « nous » pour connaître nos « amis « , entrer dans « notre monde », ou à l’inverse cherchent à nous séparer-par des calomnies, des inventions de leur cru; il faut y être attentif;
Son père à lui, au petit (notation sang pour sang hypocoristique, pas comme GK.) qui a l’ampoule sur la tête.
Pourquoi lui et pourquoi pas moi ?
Son père à lui, qui sans chercher trouve, séducteur en diable :
https://www.instagram.com/reel/CrQpu8GoXsl/?igshid=MzRlODBiNWFlZA==
Jazzi dit: à
rose, on n’est jamais mieux trahi que par les siens.
Bien placée pour le savoir Jazzi.
Bravo quand même. On apprend toujours beaucoup de l’étranger.
Je me souviens que dans la 7e fonction du langage un certain Haenel se moquait de Roland B. et François M. – Et surtout, de ce qu’il mettait en concurrence Philippe S. et Umberco E autour d’une photocopieuse performative. Je ne sais pas si la rdl parle du père d’Adèle ou autre. Je me souviens aussi d’un Karski évoquant le ghetto juif de Stalingrad menacé au président américain qui roupillait à moitié en sa maison blanche.
Tous ces souvenirs s’effilochent et quand on ne va pas vérifier, on n’est plus très sûr… Je n’aurais pourtant jamais pensé à un lien de filiation entre ce romancier et la jeune révoltée.
Comme koi.
nb/ comment peut-on, à 70 ans avoir un ami de 60 ans, aussi jaloux de sa race ? Je me suis souvent posé cette question. Personne ne dit vraiment la vérité. Inutile de chercher des réponses.
Et donc, Haenel (l’écrivain, pas l’actrice Adèle H, comme le film de Truffaut que j’ai revu récemment et qui tient le coup) va reprendre, non pas Tel Quel, mais L’Infini, qui avait suivi et qui n’était plus pareil du tout. Que va-t-il en faire ? Plus personne ou presque ne lit les revues littéraires, ni la Nénéref, ni L’Infini. Elles ont plutôt tendance à disparaître, comme Les Temps modernes. Lanzmann est mort, du coup plus de Temps moderne. C’est ce qui va se produire pour L’Infini, qui ne paraissait presque plus, au compte-gouttes. Son âme damnée, Sollers, n’est plus là pour l’animer, et faire rigoler le public. A quoi bon continuer ? Qu’est-ce que Haenel pourrait dire de plus ? Il n’a pas de projet éditorial, évidemment, ça se saurait. A part la « solitude « de Sollers. A part publier ses amis et les petits copains. Qui voudra publier là-dedans, sans être payé ? Ce serait une sorte d’humiliation, pour les jeunes, l’air de dire : j’ai un roman, vous devez le publier. J’y mets de la bonne volonté, voyez : j’écris même pour L’Infini de Y. Haenel ! Je suis prêt à tout ! L’Infini va perdre le charme que Sollers réussissait à lui insuffler (avec ces publications de documents religieux, notamment). Moi, je ne lisais plus cette revue depuis très longtemps. Son tirage était minime, comme tous les livres de Sollers, qui n’a jamais particulièrement vendu, sauf avec « Femmes ». Mais tout ça c’est fini. Haenel a l’habitude des revues pourraves, il en faisait une, avant. J’en ai lu un numéro, il y avait la tête de Lautréamont — enfin, sa tête attribuée, parce que je crois qu’on ne dispose pas de photo ni de reproduction de la tête de Lautréamont. C’est un « sans-visage ». Et donc Haenel nous met cette prétendue tête de son écrivain préféré, sans crier gare. Il nous a bien floué, à cette occasion. Quant aux textes de la revue, pas d’un grand intérêt, sauf celui de faire partager son goût pour la littérature en général et Lautréamont en particulier. Cette revue ne se vendait pas beaucoup, c’était même fait exprès. Haenel ne veut pas être un écrivain à succès, et il a raison, cependant il passe dans les médias, comme Sollers. En fait, Sollers faisait semblant de vouloir être un grand silencieux, et Haenel aussi (il se satisfait comme il peut de n’être pas souvent invité). Je persiste néanmoins à dire que Haenel a un grand talent, de critique surtout, plus que de romancier, un peu comme Simon Liberati, l’ami des stars. Liberati est à l’aise dans les petites formes, ses articles pour Match aujourd’hui. Celui sur Deneuve était très bien. J’avais acheté Match. Celui qui a suivi était moins bien, on sentait qu’il était parti de l’immense documentation et qu’il s’y était noyé, sans essayer de revenir à la surface. Même sa Rolex a pris la flotte. Liberati, il devrait se lâcher, écrire comme Céline ou San-Antonio. Ce serait beaucoup plus marrant et plus vivant. Il en serait capable, lui le fils de surréaliste. Donc, respects ! Bonne soirée à tous.
Il semblerait que la distance entre Banon et Tarquinia soit de 818,1 km et qu’on puisse la parcourir en 8h 58′ par l’E 80. C’est jouable !
pour accueillir zelensky, une chanson:
https://www.youtube.com/watch?v=V4kTvlgtM7I
Il semblerait que Fred Vargas vienne de commettre un nouveau polar. PE ou autres, vaut-il le coup d’achat ? Merci, lcé.
trouver, j’ai failli l’abandonner », confit l’autrice.
Pauline, Goncourt 2023 du premier roman.
D’oie ou de canard ?
Dans ce superbe film documentaire, Paul, un des jeunes écrivains argentins de l’époque, évoque l’homosexualité de Gombrowicz ?
Intrigant !
Jazzi dit:
Pourquoi intrigant?
Un chef-d’œuvre de la musique qui mériterait d’être plus connu: l’oratorio de Haendel « Alexander’s Feast »,dans la version la plus belle que je connaisse, celle de Peter Neumann avec le Collegium Cartusianum et le Kölner Kammerchor.
L’Ouverture
https://www.youtube.com/watch?v=lW00Cp01daM
L’aria sublime: « He Sung Darius, Great and Good » avec l’extraordinaire Simone Kermes (personne chante cela comme elle):
Et la fin: Chorus: « The Many Rend the Skies »
https://www.youtube.com/watch?v=lW00Cp01daM
Pourquoi nos amis qui devraient plutôt nous comprendre et s’incliner à nous pardonner du fait même de cette amitié, nous jugent-ils sévèrement et sans mansuétude ?
JaZZI? Gombrowicz est resté particulièrement secret sur son homosexualité dans son œuvre. Il n’en dit jamais un mot dans les deux volumes de son « journal », et n’aborde pas l’homosexualité en général dans ses thèmes privilégiés. mais il est évident que son culte de la Forme et de la Jeunesse était particulièrement insistant et restait un des thèmes qui a traversé sinon construit son œuvre. Un de ses meilleurs amis en argentine était Hector Bianciotti. Ses séjours à Tandil était aussi un petit signe car dans les années 50-60, la ville attirait pas mal d’homos. Mais c’est quarante-trois ans après sa mort, que sa maison d’édition polonaise, en accord avec Rita Gombrowicz, la veuve de l’écrivain, publie son journal inédit et intime, dévoilant son l’homosexualité. En fait, Rita ne faisait que répondre à son vœu qui était que cela soit dévoilé après sa mort.
« J’ai hésité longtemps à publier ce journal », a reconnu mercredi à Varsovie en présentant pour la première fois à la presse son journal intime intitulé « Kronos ».
Erreur: l’Ouverture est ici
Correction, il faut lire : « J’ai hésité longtemps à publier ce journal », a reconnu Rita Gombrowicz à Varsovie en présentant pour la première fois à la presse le journal intime de Witold intitulé « Kronos ».
Quarante-trois ans après sa mort, la maison d’édition polonaise de Witold Gombrowicz publie son journal inédit et très intime, dévoilant notamment l’homosexualité de cet écrivain polonais, considéré comme l’un des plus grands auteurs du XXème siècle.
« J’ai hésité longtemps à publier ce journal », a reconnu à Varsovie Rita Gombrowicz, la veuve de l’écrivain en présentant pour la première fois à la presse son journal intime intitulé « Kronos ». « Ses archives sont restées sous mon lit pendant 25 ans », a-t-elle avoué. « Mais j’approche de ma fin de vie (…) et j’ai estimé que le lecteur de Gombrowicz était déjà suffisamment familier avec Gombrowicz pour comprendre son intimité ».
Dans Kronos, dont on connaissait l’existence, mais qui était entouré de mystères, l’écrivain notait à partir de 1953 tout ce qui avait trait à sa vie intime, ses états d’âme et sa vie sociale, avec la plus grande sincérité.
Son journal intime, qui sortira en librairie en Pologne le 23 mai, était pour Gombrowicz l’une des choses les plus précieuses. « Souvent il me disait : si un incendie se déclare à la maison, prends Kronos et les contrats et cours le plus vite possible pour les sauver », a raconté sa veuve.
Selon Mme Gombrowicz, son époux « n’a pas voulu le publier de son vivant pour ne pas s’attirer d’ennuis ». La lecture de Kronos « va éclairer sa conception de l’homme immature, de la jeunesse, exprimée dans Ferdydurke (roman publié en 1937) On va comprendre que tout repose sur son expérience personnelle, sa vie », a ajouté Rita Gombrowicz qui vit actuellement à Paris.
« Je voudrais que ce texte soit considéré vraiment pour ce qu’il est, c’est-à-dire un texte littéraire qui contribue à notre connaissance de l’auteur très important, qu’est Witold Gombrowicz, et non comme un scandale », a de son côté déclaré Mme Vera Michalski-Hoffmann, la directrice de la maison d’édition Wydawnictwo Literackie.
« Pourquoi intrigant ? »
Parce que, comme l’explique très bien Paul Edel, on n’en avait jamais parlé, lui le premier, Pablo75.
Et je m’interroge sur mon si discret voisin…
Demain il va se passer quelque chose de très grave.
« On va comprendre que tout repose sur son expérience personnelle, sa vie, a ajouté Rita Gombrowicz qui vit actuellement à Paris. »
A la prochaine rencontre avec mon voisin cinéaste argentin, je lui dirai qu’il faut absolument interviewer sa veuve, avant qu’il ne soit trop tard !
@ Jazzi
Que Gombrowicz était homosexuel c’est quelque chose qu’en Argentine tout le monde savait. En tout cas, il y a 35 ans je le savais, je ne sais plus si pour avoir lu des témoignages sur « el polaco » de ses jeunes amis argentins (certains homos – dont peut-être ton voisin) ou si c’est parce qu’une amie espagnole que j’avais et qui était très amie de Bianciotti me l’avait dit.
JAM,à la règle du jeu:
« Sollers, le plaisir de vivre »
Jam, c’est le gendre de qui vous savez
« Conversation entre Rose-Marie Lagrave et Annie Ernaux ». Je ne vois pas quel livre pourrait hérisser autant le poil de (certains) commentateurs de la Rdl. Et je ne vois pas à quel point j’aurais pu autant manger du miel, et bu du lait, en le lisant. Je suis rassasiée. Et dans le désert qu’est ma vie désormais, c’est plutôt bon à prendre.
Je ne suis pas très familier de Gombrowicz, Pablo75.
Je n’ai lu que Ferdydurke et je n’avais pas vraiment accroché.
Mais je vais lire son Journal (mon voisin, qui s’en ai servi pour son film, m’a proposé de me le passer) et Kronos.
C’est sans doute le bon moment…
À propos de l’homosexualité de Gombrowicz j’avais entendu de rumeurs dans les année 70, mais puisque je suspecte du bien fondé des ouï-dire et la sexualité des uns et des autres ne m’intéresse point, n’ai pas pris sérieusement la chose.
j’ai adoré Ferdydurke!
(il s’en est servi)
bonsoir
Très belle femme, Rita Gombrowicz, née Labrosse et apparement toujours en vie !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rita_Gombrowicz
Kiki à Paris.
Vous avez donc loupé votre prévision, D., au moins que la chanteuse n’ait gagné dans une dimension parallèle…
@Goncourt du premier roman, Goncourt de la nouvelle, Goncourt de la biographie Edmonde Charles-Roux, Goncourt de la poésie Robert Sabatier, Goncourt de la poésie – prix spécial …
Le printemps est chargé ; si la cancel culture pouvait pour une fois frapper au bon endroit
Au moins, oui.
pour une fois frapper au bon endroit.
Schbing.
Un peu de poésie étrangère pour accompagner la parution du dernier opus de Passou et l’itinéraire du nageur Nakache
« In my own country I am in a far off land.
I am strong but have no power.
I win all yet remain a loser. (…) »
amie espagnole que j’avais et qui était très amie de Bianciotti me l’avait dit.
C’était la belle-sœur de la boulangère que j’avais draguée aux noces de mon voisin de palier avec qui m’avait trompé mon compagnon de quatre vingt deux ans qui cherchait des poulettes pour assurer son intendance. Ou des poulets. Peu lui chaulait.
« Sollers, le plaisir de vivre »
Jam, c’est le gendre de qui vous savez.
Eh non.
Qq chose de grave : il va faire beau et chaud.
Personne ne dit vraiment la vérité
Ce n’est pas vrai.
Par contre, cela peut le devenir en remplaçant vraiment par totalement, me semble -t-il.
Jazzi
Comment Hector peut-il être un ami d’école si vous avez dix ans d’écart ?
Mon amie d’école a un an de différence d’âge avec moi.
De la femme de Gombro à celle d’Hector
https://www.youtube.com/watch?v=1of3X4EpsmU
https://www.lexpress.fr/culture/livre/pourquoi-lanzmann-s-en-est-il-pris-au-karski-de-haenel_845729.html
Personne ne disait totalement la vérité, sur le soulèvement du ghetto de Varsovie, euh…
@euh…
Presque une évocation reaganienne (sinon trumpiste) des longueurs du long métrage intitulé les chariots de feuh …
Enfin, c’est une attitude qui se retrouve parfois. Je ne sais s’il y a une systématique ou bien si chaque cas est particulier.
L’homme sait son besoin d’être accompagné dans son vieil âge.
Il trouve une femme, intendante qui pourvoira a ses besoins quotidiens de soin, nourrissage, nettoyage etc.
Il est homosexuel sa vie entière. Arrivé à un âge certain, il part en Algérie, dans un bled s’achète une femme et l’épouse.
Je ne sais comment se passe la signature du contrat ni comme est passé le pacte moral.
À sa mort, elle a hérité de tous ses biens.
Je ne sais non plus s’ils ont eu une vie sexuelle.
Ce que je sais c’est qu’elle a pris soin de lui avec grande honnêteté, et probité.
Drôle d’histoire quand même, passer d’une vie de patachon à une vie bourgeoise rangée, le tout bien organisé.
Händel, Alexander feast, cela ressemble un peu à la messe non ? Une certaine allégresse, une voie féminine de soprano haut perchée, une allégorie de monter au ciel, n’est-il pas ?
« Eppur si muove » qu’il disait Vangelis
@la femme de Bibi
L’expression italienne « E pur si muove ! » ou « Eppur si muove ! » [epˈpuɾ si ˈmwɔːve] qui signifie « Et pourtant elle tourne » (littéralement : « et pourtant elle bouge ») est attribuée, selon la légende, à l’Italien Galilée (1564-1642), mathématicien, physicien et philosophe, qui aurait marmonné cette phrase en 1633 après avoir été forcé devant l’Inquisition d’abjurer sa théorie (vérifiée depuis lors) que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil, doctrine qui était alors considérée comme hérétique par l’Église.
Mmmmhh, Simone Kermès ?
In wiki we trust. Eppur si muove.
Mais je vais lire son Journal (mon voisin, qui s’en ai servi pour son film, m’a proposé de me le passer) et Kronos.
Jazzi dit:
Les 2 vols. du Journal en Folio on les trouve d’occasion facilement chez Gilda (36 Rue des Bourdonnais) pour moins de 10 €. C’est un livre à lire et à relire, donc qu’il faut avoir. « Kronos » ça ne vaut vraiment pas le coup, ce sont des notes biographiques dans un style télégraphique sans grand intérêt sauf pour des fanatiques de Gombro. Un exemple au hasard (de 1963):
« Il pleut de nouveau. Je reprends Cosmos, abandonné depuis le 19 mars 1963. L’inauguration du café Zuntz : Jaesrich, Berlewi, Hölzer. Dîner avec Nabokov. Une attaque contre moi dans Kultura de Varsovie. La cérémonie des adieux pour les Bomhard à l’hôtel. J’écris la scène de la promenade dans Cosmos. Chez Bachmann, dans son appartement au bord du lac. Günter II – ennui. « Doppelkonzert » de Brahms. Nowiński n’est plus directeur de la Banco. Maladie de Karol Świeczewski. Sudamericana décide de publier Ferdy. »
cōz am your inconditionnal fan, that’s why.
Sometimes tired, whatever.
De l’efficacité des noms de scène. Evángelos Odysséas Papathanassíou dit Vangelis ; dans la lignée du nageur fantasmatique et néanmoins documentée de Passou
https://www.youtube.com/watch?v=8a-HfNE3EIo
Rita l’épouse de Witold on la surnomme Kiki ?
@In wiki we trust
Kiki de Montparnasse, à tout hasard et pour rester dans la couleur locale, elle qui connaissait les hommes
Quand j’étais jeune, j’aimais bien les journaux intimes d’écrivains. Ce n’est plus le cas, ceux de Matzneff m’a dégoûté du genre. Je les ai d’ailleurs vendus sur Internet. Même un bouquiniste n’en a pas voulu et m’a pris pour un délinquant quand je les lui ai proposés. Désormais le Journal de Matzneff n’intéressera que les psychiatres ou les chasseurs de pédophiles, ces criminels impunis. — Bref, je ferais une exception pour Gombrowicz, qui était un esprit fascinant, et dont les Journaux sont passionnants, en tant que miroir de son génie, même si dans son oeuvre rien ne se hisse plus haut que les romans, que je n’ai pas tous lus encore. Alors, « Kronos », oui, si j’ai l’occasion je le lirai. Voyez-vous, face aux Américains, il y a Gombrowicz et Krazsnahorkai, selon moi. Il y a aussi les écrivains latinos, et en Italie, Primo Levi, de retour d’Auschwitz où ce fut l’enfer. Si c’est un homme, la trêve, sont des romans fondamentaux, d’une actualité radicale — c’est notre Europe, celle des bonnes âmes et non des eurocrates qui gèrent la misère avec cynisme. C’est Mitterrand avec Maastricht qui a ouvert les portes de l’enfer. — « Fairytale » de Sokourov, film étonnant sur l’histoire, qui montre Churchill, Hitler, Mussolini et Staline — et Napoléon — discutant tranquillement au paradis et échangeant des propos ineptes. Une expérience de cinéma magnifique, nécessaire. Allez-y, c’est sublime !!! Bonne journée, comme un lundi. 5 h 50
S’il s’agit d’en passer par dix sept maris pour connaître et aimer les hommes, je passe mon chemin.
Tarquinia Napoli, Napoli Palermo.
Dix sept, mon d.ieu, mon D.ieu.
Lundi 15 mai 2023 6h 51.
« Fairytale » de Sokourov, film étonnant sur l’histoire, qui montre Churchill, Hitler, Mussolini et Staline — et Napoléon — discutant tranquillement au paradis et échangeant des propos ineptes. Une expérience de cinéma magnifique, nécessaire. Allez-y, c’est sublime !!!
C noté.
Viens de louper Aguirre durant ma pause cinéma, qui ferme pour quinze jours.
M’en mords les doigts quoique je place Klaus Kinski désormais très bas, ce qui m’a quelque peu consolée.
Bon lundi, demain c’est mardi.
Dans mon entourage, ai connu plutôt le contraire, des gens (un ? Deux ?) mariés, papa ou pas papa Papaoutai ? qui un jour se font la valise pour partir avec un homme. Les secrétaires n’ont pas gagné le morceau de l’amante débonnaire : l’amante à l’eau.
rose, Hector est un ami de 60 ans, d’ancienneté et non pas d’âge : nous sommes nés, lui et moi, en 1952…
Eppur si muove. Traditionnellement attribuée à Galileo mais non confirmé par des documents. Premier témoignage, un tableau attribué à Murillo datable entre 1643 et 1645 ; or, Galileo est mort en 1642.
15.5 — 7.26
Mon ami Thierry Kron est actuellement à Chicago, d’où il écrit que la ville est venteuse, ce matin…
Et pourtant elle tourne
https://www.youtube.com/watch?v=2uMrZP5Qjqw
Jazzi, Chicago est venteuse toute l’année. Ce n’est pas pour des prunes qu’on l’appelle Windy Citya.
City…putain de correcteur
Révision d’histoire pour ce matin, les Malgré-nous
https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-2-page-39.htm
Sinon, cette nuit s’est bien passée dans mon lit. Ce matin, score décevant et très amer pour mes ami.es de Turquie (U. Galatasaraï), mais pas surprenant. Ils ne croient plus en la défaite de l’AKP. Difficile de leur redonner de l’espoir. Comme à nos Palestiniens déplacés qui disent leur rage de subir l’envahissement d’Israël depuis 75 ans déjà. Courage fuyons, comme disent les carottes : le précédent réchauffement climatique d’une ampleur analogue à icelle eut lieu voici 650 millions d’années. Dieu était déjà là, à en observer les conséquences : il saura quoi faire pour nous aider.
Je rappelle aux citoyens français des 1 à 19 que nous avons jusqu’au 25 mai maximum pour notre déclaration d’impôt en ligne 2023. Les départements 20 à 100 disposent d’un peu plus de temps, il faut dire que Bruno Le Maire est un peu débordé par les temps qui courent. Il lui faut un peu de temps pour tout vérifier. Sinon, voilà ce que nous risquons avec lui, un véritable blocage po.rnographique :
https://www.nextinpact.com/article/68763/leventuel-blocage-pornhub-youporn-et-sept-autres-sites-x-en-appel
1007
commentaires