de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Philippe Sollers

Pour saluer Philippe Sollers

Lui qui maitrisait les ficelles de la comédie littéraire, il aura raté le spectacle de sa sortie. A-t-on idée aussi de tirer sa révérence à 86 ans le jour du couronnement du roi Charles III ! Porté à 22 ans sur les fonts baptismaux de la littérature par Mauriac et Aragon (et réformé du service militaire pour « terrain schizoïde aigu » grâce à Malraux !), excusez du peu, Philippe Joyaux, auteur d’une Curieuse solitude (1958) était bien parti. Philippe Sollers, son pseudonyme, est moins bien arrivé. Bien sûr, entre temps, le romancier, critique, chronique et essayiste a publié un grand nombre de livres et un très grand nombre d’articles, lesquels une fois colligés donneront encore des livres. De quoi faire œuvre d’autant qu’il avait compris mieux que tant de ses pairs de sa génération la nécessité d’occuper la place médiatique, de faire du bruit, de se produire pour la promouvoir, quitte à tenir le rôle de l’écrivain de service, celui qu’on appelle pour dépanner, ludion dans des émissions bien peu littéraires. On ne sait ce qui restera de l’oeuvre mais on ne doute pas de ce qui restera de l’image : le plus séduisant et le plus brillant pilier de la vie littéraire.

Plus sa notoriété d’écrivain augmentait auprès du grand public, moins il était lu, situation semblable à celle de Godard pour le cinéma. A son crédit, on retiendra la revue littéraire d’avant-garde Tel Quel, Femmes, Portrait du joueur, La guerre du goût, Complots, un grand nombre de livres d’auteurs prometteurs publiés dans sa collection « L’Infini » chez Gallimard et un inépuisable talent de lecteur ; à son débit, son grand art de la citation qui avait une fâcheuse tendance à couvrir l’essentiel de la surface dans certains de ses textes, des chroniques au Journal du dimanche d’une banalité à déshonorer l’idée de lieu commun, quelques faux-livres que c’était pas la peine, inévitable dès lors que l’on considère que « chez moi, tout est œuvre », version éditoriale du dicton paysan : « Tout ce qui entre fait ventre ». Et entre les deux, les oeuvres expérimentales (Lois, Paradis) sous l’influence de Joyce (Finnegans Wake) et Pound (Cantos) que Philippe Forest, dans sa nécrologie,  nous enjoint d’admirer sans réserve. Lorsque Sollers décida qu’il était temps d’en finir avec l’avant-garde pour ne pas risquer de sombrer dans l’arrière-garde, on le crut réconcilié avec le roman « conventionnel » alors que ce n’était qu’un tour de passe-passe, un de plus de l’illusionniste :

«  Le roman doit d’abord être une “histoire”, a story… Personnages typés. Enquête plus ou moins policière. Dévoilement d’une cause, d’un ressort, d’un motif, autrement dit d’une culpabilité. Surmontée ou pas, peu importe. Sois coupable et raconte. Pas de culpabilité, pas de story, ou à peine. Pas, ou peu, de story, rien du reste ! »

Pathétiques (à l’exception du précieux Une conversation infinie, ses entretiens avec sa fidèle parmi les fidèles, Josyane Savigneau), ses livres des dernières années paraissaient dans l’indifférence quasi générale. Assez peu animé par la haine de soi, libertin aux fulgurances de plus en plus confuses, railleur aux formules aussi brillantes que creuses, il était devenu son sujet préféré. Il parait que Gallimard doit bientôt publier son imposante correspondance avec Francis Ponge. Espérons qu’il y sera aussi question de Francis Ponge.

Sauvé par son humour et sa culture, il maniait comme peu d’écrivains l’arme de l’ironie. Il s’en tirait toujours en invoquant le troisième degré, le paradoxe, la contradiction et tout le toutim et retombait sur ses pieds ceux-ci l’eussent-ils mené de la Cité interdite à celle du Vatican. Au fond, il et pouvait tout se permettre au nom de la dérision. Les exemples les plus vaches ne manquent pas. Je me souviens d’un documentaire de Fabrice Gardel et Antoine Vitkine sur Canal + (Prix Goncourt : faites vos jeux, 2004). L’enquête menée auprès des principaux représentants du cirque littéraire était cruelle. Mais dans le genre assassin, avec humour et finesse, Philippe Sollers les écrasait tous. Sanglant, le vénitien. Cruel, le joueur quand il se fait commentateur du spectacle. Surtout lorsque, confortablement assis dans le jardin de la Nrf face au château de la Pléiade, il enfonçait les gens de Gallimard, qualifiée de « banque centrale de la littérature française ». Ca se voulait une stratégie : se proclamer réfractaire en investissant le coeur même de l’institution.

Fou de littérature, se délectant dans le secret, il ne détestait pas poser en dernier des Mohicans avec un fume-cigarette pour seule flèche apparente avant d’en décocher d’autres, bien plus profondes, toutes de formules saignantes. Une autre fois, dans d’autres circonstances, on l’avait vu cracher sur un cadavre encore chaud. Pourquoi pas puisque tout lui serait pardonné car il savait retourner les critiques en les recyclant dans la logique de la provocation au nom du spectaculaire intégré. On pouvait donc lire sous la signature de Philippe Sollers, dans un passage de son « Journal du mois » (in le Journal du dimanche) où il reprochait à BHL d’avoir comparé l’éminence grise littéraire Françoise Verny à Jean Paulhan et Jacques Rivière dans son éloge funèbre prononcé à l’église Saint-Augustin :

« C’est très exagéré. On ne voit pas cette brave femme éthylique, devenue dévote, fonder la NRF, recevoir des lettres d’Antonin Artaud, préfacer Histoire d’O, être l’amie de Claudel, de Proust, d’Henri Michaux, de Céline. Je l’ai connue : elle ne lisait rien. « 

Et de la réduire ainsi au rang d’une pocharde inculte égarée dans l’édition. Formulée de son vivant, l’accusation eut été moins inélégante. Il n’était jamais aussi vrai que lorsqu’il parlait de Venise. Son Dictionnaire amoureux de Venise (Plon) en témoigne. Il y offrait davantage de belles pépites qu’il ne donnait matière à exaspérer (mais rien sur le Lido). De Venise, il s’était fait en quelque sorte l’ambassadeur permanent depuis qu’il n’était plus Philippe Joyaux. A travers toutes ces entrées rien moins que subjectives (L’Arétin, Maurice Barrès, les chambres d’hôtels, les églises, le ghetto, Monet etc), à nous offertes à travers un procédé narratif qui était sa marque de fabrique (la citation des grands auteurs, fouillée, longue, serpentine), il nous parlait finalement moins de Venise que de lui. Comme autoportrait, c’était  vraiment réussi. Piquant, informé, érudit et surtout très libre. Il avait rarement été aussi touchant depuis son premier roman Une curieuse solitude publié sous la présidence de René Coty.

L’article le moins intéressant de ce dictionnaire, c’était encore celui consacré à « Sollers, Philippe né en 1936 ». Car il s’était nommément réservé deux pages, quand Mozart n’y existait que par Da Ponte, et Musset par George Sand. Qu’importe, il faut le chercher et le trouver partout dans les dédales de ce Venise sauf à sa propre adresse. On n’apparait jamais mieux que masqué, n’est-ce pas ? Mais c’est à l’île de Ré, son autre refuge, qu’il sera enterré près de la maison de famille des Joyaux à Ars. Sur sa tombe toute prête à l’accueillir, lui qui enjoignait de toujours « garder son enfance au bout des doigts », a fait graver ces mots réconciliateurs de Hegel :

« La rose de la Raison dans la croix du présent»

(« Photos Passou)

P.S. On retrouvera ici avec profit un documentaire sur Philippe Sollers, 52 mn, daté de 2022, écrit et réalisé par Gilles Bindi & Sylvie Pierre-Brossolette

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 007 Réponses pour Pour saluer Philippe Sollers

J J-J dit: à

Ci jointe infra la liste des 34 métiers qui ne seront jamais remplacés par l’IA… Ca tombe bien, je fais partie des plongeurs en eaux troubles…
______
Abatteurs et emballeurs de viande
Aides-couvreurs
Aides-maçons, maçons de blocs, tailleurs de pierre, carreleurs et marbriers
Aides-menuisiers
Aides-peintres, poseurs de papier, plâtriers et stucateurs
Aides-plombiers, plombiers, tuyauteurs et monteurs d’appareils de chauffage
Athlètes et compétiteurs sportifs
Boulonneurs de toits dans l’industrie minière
Coiffeurs
Conducteurs d’engins de pavage, de surfaçage et de damage
Coupeurs et élagueurs à la main
Cuisiniers en restauration rapide
Découpeurs et régleurs de viande, de volaille et de poisson
Fabricants de moules et de noyaux de fonderie
Installateurs et réparateurs de lignes électriques
Installateurs et réparateurs de vitres de véhicules
Plongeurs
Maçons en ciment et finisseurs de béton
Mécaniciens d’autobus et de camions et spécialistes des moteurs diesel
Mécaniciens de motocyclettes
Opérateurs d’engins de battage
Opérateurs d’extracteurs de pétrole et gaz
Opérateurs de derrick, pétrole et gaz

D. dit: à

Il y a aussi les aides-farcisseurs d’endives.

Patrice Charoulet dit: à

Damien

Moi, c’est le contraire. Je ne lis presque aucun roman et raffole des Journaux intimes…des grands écrivains français (ou de langue française : Casanova, Italien, a écrit son chef-d’oeuvre , on le sait, en français.)
Hétérosexuel complet, mari fidèle 45 ans à la femme de ma vie, qui ne sera pas remplacée, je ne participerai pas au lynchage de Matzneff.Si je désapprouve son tourisme sexuel, n’ayant aucun goût pour les très jeunes filles et les très jeunes garçons (Quelle horreur !), ne pratiquant d’ailleurs jamais pas la sodomie, j’apprécie chez Matzneff tout ce qui ne concerne pas ses activités sexuelles. Et, avant tout amateur de langue française, le comparant à d’autres, j’estime que Matzneff n’est pas dans les derniers rangs des écrivains français vivants. Je me dépêche de préciser « vivants », car je crois savoir qu’il a un cancer généralisé. La meute va pouvoir jubiler dans peu.

renato dit: à

Voyons, un robot peut charger un camion qui pourra arriver au chantier — sans chauffeur —, où un robot déchargera le camion et d’autres se chargeront de la mise en œuvre… et ainsi de suite…

Pour des travaux décoratifs (non artistiques), des robots sont déjà à l’œuvre (taille du marbre au laser).

Pablo75 dit: à

« Hier, au tournoi de tennis de Madrid, Tsitsipas a battu Borges 6-3, 6-3, sous les applaudissements et les hourras du public. Alors, que l’on me permette de rappeler, d’une part, que Borges est aveugle, d’autre part, qu’il est mort depuis trente sept ans. Donc, à mon sens, l’exploit est plutôt du côté de l’écrivain argentin qui, dans ces conditions très défavorables, on l’admettra, a tout de même réussi à prendre six jeux à un jeune joueur grec surentraîné. »

Eric Chevillard

et alii dit: à

hier, j’avais un frelon qui se cognait sur mes carreaux;
or je viens d’apprendre que:
« Mais comment cette espèce a-t-elle pu envahir l’Europe ? Une étude publiée par une équipe de l’University College Cork (Irlande) dans le Journal of Hymenoptera Research en octobre 2022 suggère que l’origine de l’invasion n’est autre que l’arrivée d’un seul spécimen depuis la Chine. Cet événement s’est produit en 2004, lorsque le premier frelon a débarqué dans le Lot-et-Garonne (France) dans un conteneur de poteries. »
https://sciencepost.fr/linvasion-de-frelons-asiatiques-en-europe-a-bien-pour-origine-larrivee-dun-seul-specimen/
ça c’est formidable;
bien que Derrida ait écrit « pas folle la guêpe »,je suis sure que des waspies doivent comploter!

et alii dit: à

« pas folle la guêpe », c’est à propos de « wasp » dans « la carte postale »

Pablo75 dit: à

« ne pratiquant d’ailleurs jamais la sodomie »
Patrice Charoulet dit:

On est rassuré d’apprendre que notre ami Patrice a une sexualité parfaitement catholique. Vus ses posts, on craignait qu’il soit appelé par ses concitoyens le Casanova de Dieppe à la libido débridée…

et alii dit: à

White Anglo-Saxon Protestant (abrégé par l’acronyme WASP et pouvant se traduire en français par protestant blanc anglo-saxon) est un terme sociologique désignant les Américains blancs protestants appartenant à l’élite de la nation américaine. Ils descendent des colons britanniques et plus largement ouest et nord-européens, dont la pensée et le mode de vie ont structuré la nation américaine depuis les Treize Colonies du xviie siècle1.

D’après une origine parfois controversée, l’acronyme est inventé par le sociologue et professeur à l’université de Pennsylvanie E. Digby Baltzell (en) lors de sa thèse de doctorat, puis déposé par son directeur de recherche2.

Damien dit: à

Vous êtes sûr que Matzneff a un cancer généralisé ? Et moi qui n’en savait rien ! Quand il était jeune, il était obsédé par le suicide. Et voilà qu’arrivé au terme de sa vie, tout se fissure. Rejeté de partout, persona non grata, haï et vilipendé, il n’a plus qu’un souffle de vie, avec ce cancer qui l’achève. Personne ne le plaindra, en tout cas pas moi. Il a abusé les gosses et les petites filles toute sa vie inutile et oisive, et aujourd’hui il paie l’addition. Il est reconnu par tous comme un criminel. Il aurait dû être jugé et aller en taule. Ses livres ont été retirés de la vente. Il ne peut plus rien publier. Il n’a plus d’éditeurs, et encore moins de lecteurs qu’avant, à part certains malades mentaux. La prose de Matzneff est délictueuse. Que valent ses livres ? Pas grand-chose à mon avis. Un petit style fleuri, sans grandeur, une fluidité pour raconter toujours la même chose, pour mentir sur ses amours. Ses jeunes filles n’étaient pas toutes heureuses avec lui. Pour elles, commençait l’enfer. Matzneff était un narcissique, qui ne se préoccupait pas des autres, pourvu qu’il ait son plaisir, son « déduit ». Tant pis si c’était du viol. Il a tout raconté dans son misérable Journal, se faisant passé pour un dieu nietzschéen à qui tout était permis. Le style ne suivait pas, qui était celui d’un « petit maître ». — Voilà ce que disait de lui Matthieu Galey, dans son extraordinaire Journal :

« Matzneff, Léon Bloy de poche, dilettante et polémiste de droite, armé de latin et d’autosatisfaction, c’est un modèle qu’on ne suit plus en littérature. Soldé, il va passer directement du fond de tiroir chez l’antiquaire. Sa seule chance de survie : c’est le rossignol qui se mue le mieux en objet d’art. »

Entre Matthieu Galey et Matzneff, vous voyez la différence, j’espère… Oui, un « rossignol ». Un style parodique. Le journal de Matzneff est d’un ennui prodigieux. Un peu comme le discours de certains fous, qui n’arrivent plus à sentir l’odeur friable de la vie. Matzneff voulait qu’on l’aime, et se désespérait de tous les malheurs qui allaient lui arriver — et finalement ces malheurs lui sont arrivés. Il a eu ce qu’il méritait. Entre nous, quel horrible bonhomme !!! Bonne journée.

Jazzi dit: à

Le léZard est allé faire la fête ce week-end à l’école du Breuil, un jardin extraordinaire, qu’il gardait jusqu’ici secret et où il va régulièrement se faire bronzer…

Pablo75 dit: à

« Il est reconnu par tous comme un criminel.[…] Ses livres ont été retirés de la vente. Il ne peut plus rien publier. Il n’a plus d’éditeurs… »
Damien dit

Tu as tout faux, mon pote. Va voir su Amazon si ses livres ont été retirés de la vente. Et lis cela: « Gabriel Matzneff publie le 15 février 2021 un livre intitulé Vanessavirus, en réponse au Consentement. Toutes les maisons d’édition ayant refusé le livre, l’écrivain se finance par un système de souscription afin de s’autoéditer. Dans ce livre de 85 pages, selon une source anonyme, il rend hommage à cinq personnalités pour leur soutien depuis les révélations de Vanessa Springora : Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Catherine Millet, Dominique Fernandez, Franz-Olivier Giesbert ».

Damien dit: à

C’est toi qui déconnes. Il n’a plus d’éditeur, et donc il a recours au compte d’auteur. Quant aux personnalités que tu cites, aucune d’entre elles ne l’a véritablement soutenu, en y joignant l’efficacité. C’est du bla-bla-bla médiatique, sans plus. Matzneff reste bien sur la touche. Sans doute y a-t-il des pédophiles qui se sentent proches de lui, et qui peut-être l’ont aidé. Mais c’est tout. Pablo, vouloir affirmer le contraire n’est qu’une lamentable provocation de votre part, comme si vous vouliez défendre ce criminel pédophile et partager ses forfaits. Pablo : je ne suis pas votre pote, à ce compte-là.

Chantal dit: à

oh merci Jazzi pour le bon plan, je prends note d’un jour m’y rendre en catimini …

Patrice Charoulet dit: à

@Damien

Vous avez raison de citer Matthieu Galey, très bonne plume, qui cite Bloy, très bonne plume (je le dis bien qu’athée total depuis un demi-siècle). Il y en a d’autres que ces deux-là. Mais vive(nt) les oeuvres intimes ! Et foin des romans !

JC..... dit: à

LE GOÜT DE LA MERDE

Se préoccuper de Matzneff le Con, c’est perdre son temps d’une façon peu agréable. Goût de l’ordure partagée.

Franchement, vivant ou mort, on s’en fout du présent de Gaby le Nul, comme de l’avenir de ce pauvre gland mou ! Il est mort d’avoir vécu le passé qu’il a vécu, ce salaud !

Passons sur le cadavre, puis lavons nos chenilles.

Jazzi dit: à

« Vous avez raison de citer Matthieu Galey, très bonne plume »

Ne pas oublier les journaux de Renaud Camus et Marc-Edouard Nabe, bonnes plumes itou !

Pablo75 dit: à

athée total
Patrice Charoulet dit: à

Pléonasme !!

Pablo75 dit: à

« Il est reconnu par tous comme un criminel.[…] Ses livres ont été retirés de la vente. Il ne peut plus rien publier. Il n’a plus d’éditeurs… »
Damien dit

De tes 4 phrases, 3 sont fausses (seule la dernière est partialement vraie- partialement parce qu’il est devenu son propre éditeur).

Et ce n’est pas de la provocation de ma part et encore moins de l’admiration pour Matzneff, mais souci de la vérité. Quand on écrit en public il faut être précis et s’abstenir de dire n’importe quoi.

Chantal dit: à

Ah oui, j’ai aussi entendu le podcast ce matin, le personnage du nageur est intéressant, un de mes ami l’a acheté dès sa sortie pour l’anniversaire de sa fille.

j’adore la voix du type de l’émission d’affaires sensibles

renato dit: à

Le comique dans la publicité :

« Une bande son résolument moderne qui vous plongera au milieu du XVIIe siècle » …

et alii dit: à

RENATO/ET LE LIEN SVP?

Patrice Charoulet dit: à

@Pablo

Vous me taxez de pléonasme. Je sais ce que que c’est qu’un « a » privatif. Mais il est loisible de joindre au mot « athée » divers adjectifs.
Athée endurci, militant, déclaré (Renouvier), confirmé (Bourdaloue), par alternance (Sollers),
constant, paisible, serein, souriant, perpétuel, réfléchi, prémédité, rigoureux, déterminé, absolu,
parfait, profond, viscéral, joyeux, rigide, intransigeant, inébranlable, intrépide,…
On peut même écrire 3OO pages sur l’athéisme. Les nuances de l’athéisme ne manquent pas.
Je vous accorde que sur les monothéismes, on a écrit…des millions de pages.

renato dit: à

Voyons et al. ! j’étais au bistrot, la pub est passée à la télé, alors le lien… !

Patrice Charoulet dit: à

Pégreleux.

Sur le blog de Philippe Bilger, un commentateur de grand talent, latiniste, helléniste, organiste,
évoquant une récente manifestation parisienne écrit « 5OO pégreleux en béret basque ». J’ai d’abord failli lui répondre, un peu courtement : « J’adore! ». Mais , heureux possesseur de 18O dictionnaires unilingues, j’ai fait mieux, j’ai cherché le mot « pégreleux ». Ni l’immense TLF , ni l’immense Grand Robert en 6 volumes (que je viens d’acheter 6OO euros), ni le richissime Dictionnaire de l’argot, de Jean-Paul Colin, Larousse, 763 p. , ne contiennent ce mot. Mais je le trouve dans le Dictionnaire San-Antonio, éd. Fleuve Noir.
« Pégreleux (un) : 1 . Homme. 2. Paysan. »
Je le trouve aussi dans Jacques Cellard et Alain Rey, Dictionnaire du français non conventionnel, Hachette, 198O .
« Pégreleux , n.m. Petit voleur, truand ou voyou de petite envergure. Par extension, individu sans énergie, sans dignité. « L’existence vous apparaît grandeur nature. On comprend alors que la fatalité régit nos actes. Nous ne sommes qu’une bande de pégreleux qui se font enchetiber par la vie. »
(San Antonio, Laissez tomber la fille, p. 17)

Hist. Vers 195O ? Variante suffixée de « pégreur » ou « pégreux » (fin du 19e siècle), lui-même par suffixation de « pègre ». Le glissement de sens de « malfaiteur » à « individu inintéressant », est particulier à ce mot, (lui-même rare), et tient sans doute à l’attraction de la série en « pé- » désignant les «paysans » naïfs (V. Péquenot, etc.) »

B dit: à

libido débridée…

Associater libido débridée à sodomie, c’est démodé. L’époque est à l’e…..ce sous toutes ses formes propres et impropres!

B dit: à

l’en….ge. Correcteur!

Clopine dit: à

Finalement, la seule justification de mon passage sur terre (outre le fait fondamental que la vie, n’importe quelle vie, est à elle seule sa propre justification), est que j’aurais été un « allié d’ascension » de mon fiston. Le terme est de Rose-Marie Lagrave. Particulièrement bien choisi. Bon, vous vous en foutez. Z’avez tort ! Car à quoi pourrait bien servir la culture bourgeoise, sinon à permettre l’émergence, sur les reliquats désuets de sa mise au tombeau, d’autres formes d’intelligence, d’autres pertinences ? Bref. Passou attend-il un nombre « convenable » de commentaires sur son sujet (la mort de Sollers), avant de passer à autre chose ? La terre sur le tombeau de Sollers n’a pas fini de retomber que le monde entier sait ce qu’il en est : une poussière, retournée à la poussière.

et alii dit: à

L’une des Bibles hébraïques les plus complètes qui existent arrive sur le marché plus tard ce mois-ci avec l’estimation la plus élevée jamais réalisée pour un livre ou un manuscrit, qui rivalise avec celles des meilleures œuvres impressionnistes et modernes. Le Codex Sassoon porte le nom du collectionneur Judaica et Hebraica David Solomon Sassoon, né à Bagdad en 1880, qui au cours de sa vie a tenté de construire une bibliothèque religieuse complète. Il a acheté ce codex – un ancien texte manuscrit sous forme de livre – dans les années 1920. Il occupait une place de choix dans sa collection et est la dernière entrée du catalogue de collection de 1932 de Sassoon, connu sous le nom d’ Ohel Dawid.. Il a été remis par l’investisseur et producteur de films suisse Jacqui (Jacob) Eli Safra, sous la propriété duquel le manuscrit a été certifié comme provenant du 10ème siècle. C’est le plus ancien exemple survivant d’un seul codex contenant tous les livres de la Bible hébraïque avec leur ponctuation, leurs voyelles et leurs accents, selon Sotheby’s. KJ Art newspaper

Pablo75 dit: à

il est loisible de joindre au mot « athée » divers adjectifs.
Patrice Charoulet dit

Oui, mais pas « total ». Athée, on l’est ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de nuances dans la quantité d’incroyance. Je ne connais pas des athées à 75’4 %.

L’athéisme est la CROYANCE selon laquelle avec 1,5 kg de neurones on peut comprendre l’Univers entier, sa cause et son but.

L’athéisme est une FOI folle dans les possibilités de compréhension de notre cerveau, soumis à la dictature chimique de notre corps en général et de nos hormones en particulier et à l’influence du moment de l’Histoire qu’on vit, de notre entourage social, notre éducation, etc, etc. Bref, il faut être très, très prétentieux, pour ne pas dire complétement stupide, pour être athée – et « total » qui plus est…

Pablo75 dit: à

Finalement, la seule justification de mon passage sur terre (outre le fait fondamental que la vie, n’importe quelle vie, est à elle seule sa propre justification)
Clopine dit:

Encore une qui se croit capable, avec son kg et demi de neurones, de comprendre l’Existence, la mort, l’Univers, le but de la Vie et tout le reste. C’est fou la quantité de vaniteux avec un orgueil de primates qui se vantent de connaître les secrets du Tout auquel ils appartiennent.

Pablo75 dit: à

Sartre s’est toujours trompé, or Sartre niait l’existence de Dieu, donc Dieu existe.
(Bernard Frank)

Clopine dit: à

Pablo75, merci de ne pas être insultant. Ah bon, c’est trop demander ?

Damien dit: à

Je n’ai absolument pas raconté n’importe quoi sur Matzneff, un sujet que je connais aussi bien que vous, sinon mieux. Il ne faut pas s’égarer dans les précisions, mais faire la synthèse d’un cas qui relève de la criminalité et de la psychiatrie. J’ai donc donné un avis personnel sur Matzneff, qui rejoint évidemment le sens commun, alors que vous, vous cherchez la petite bête pour tenter de sauver ce personnage qui fait honte à l’humanité. Non, mais vous avez lu son Journal ? Est-ce le Journal d’un écrivain ? C’est surtout l’oeuvre d’un psychopathe sexuel, bref un serial pédophile. Serons-nous d’accord sur ce point ? J’ai gardé dans ma bibliothèque « Les Moins de seize ans » et « Les passions schismatiques », je crois. ceux-là, je ne m’en débarrasse pas, ce sont des curiosités qui nous montrent jusqu’où peut aller la folie de l’esprit humain. Comme « Mein Kampf » de Hitler ou « Bagatelles » de Céline. J’avais feuilleté le magnifique exemplaire de « Mein Kampf », édité scientifiquement, et fait pour faire des jaloux. Après tout, j’ai bien des oeuvres de Trotsky, le criminel d’Odessa. Je crois qu’il y a toujours des gens qui de disent trotskystes, sans complexes, alors que plus personne ne se prétend hitlérien. Bizarre. Il y a là une anomalie. Aux élections, il y a des trotskystes qui se présentent, qui font des discours, qui ont un programme. Eh oui. Je possède le livre sur la révolution russe, de Trotsky. Je ne l’ai pas encore lu. Je voudrais auparavant lire une biographie de Hitler. Chapoutot a écrit des choses intéressantes sur le IIIe Reich. Quand j’étais jeune, j’avais lu les Mémoires de Speer. Pas une réussite. Il a beaucoup menti. C’était un arriviste. Il n’a pas été condamné à être pendu. C’est dommage d’avoir pendu les autres, je trouve. Il aurait fallu les interroger jusqu’à la fin de leurs jours, leur permettre d’écrire leurs mémoires, comme Hoess, le commandant d’Auschwitz. Après tout, Godard disait : l’objectivité, c’est cinq minutes pour Hitler, et cinq minutes pour les Juifs. L’objectivité, ça n’existe pas. Non, alors n’allez pas me chercher des poux dans la tête sur Matzneff. J’ai le droit de déclarer ce que j’en pense, et même publiquement. Saviez-vous que Matzneff était juif, par sa mère, je crois ? En tout cas, sa religion (si, il en avait une !!!) était l’orthodoxie. Il pratiquait, paraît-il. Incroyable. Parce que vous savez où il ira ? En enfer. — Jazzi, avez-vous été voir le film de Sokourov, avec Hitler, Staline, et les autres ? C’est grandiose, même si ça frise le n’importe quoi. On sent derrière tout ça un grand metteur en scène. Comprendre l’histoire, mais peu à peu. L’histoire, c’est aussi cela, le doute. Seul Churchill est admis au paradis, à l’invitation de Dieu. Et puis il y a le Christ, aussi. Il ne dit pas grand-chose, il a soif et mal partout. Pourquoi pas ? Bonne soirée ! Ah oui, Pablo, le débat est clôt.

AB dit: à

Trotskystes -survie de-. Même cas pour les Petainistes.

MC dit: à

Trotskystes: ils survivent, c’est vrai. Les Petainistes aussi! MC

Pablo75 dit: à

Matzneff, un sujet que je connais aussi bien que vous, sinon mieux.
Damien dit:

Bien mieux, c’est sûr. Moi le sujet ne m’intéresse pas. Mais je n’aime pas lire des propos faux.

vous, vous cherchez la petite bête pour tenter de sauver ce personnage qui fait honte à l’humanité.
Damien dit:

Ne dévies pas la conversation. Le sujet étaient tes 3 mensonges et demi sur Matzneff, et pas du tout le jugement moral ou littéraire sur lui ou son oeuvre.

En tout cas je constate que tu connais très bien Matzneff et que tu as tout lui de lui. Étant donné que « c’est surtout l’oeuvre d’un psychopathe sexuel, bref un serial pédophile » selon toi-même, on se demande pourquoi tu l’as lu avec une telle avidité. Tu es psychiatre? L’excuse de ton intérêt pour son oeuvre (« ce sont des curiosités qui nous montrent jusqu’où peut aller la folie de l’esprit humain ») est vraiment nulle. Je crois que tout le monde a compris ici que si tu as tant lu Matzneff c’est tout simplement parce qu’il t’excitait. Je t’avertis que toutes les considérations politiques assommantes avec lesquelles tu essais de cacher cela, ne marchent pas.

Jean Langoncet dit: à

@Trotskystes: ils survivent, c’est vrai. Les Petainistes aussi! MC

Ah zemour de La Télé se réappropriant l’histoire de France avec un Pétain sauveur des juifs français … Et les autruches à pic à glace qui reprennent du poil de la bête ; quelle époque mon bon Mr. Synthétique, vous faites bien d’assimiler la maire de Paris à la Commune afin de n’être pas en reste
https://theslingsandarrows.com/wp-content/uploads/2015/10/Complete-Crumb-Comics-8-776×1024.jpg

Pablo75 dit: à

La terre sur le tombeau de Sollers n’a pas fini de retomber que le monde entier sait ce qu’il en est : une poussière, retournée à la poussière.
Clopine dit:

Tu en sais des choses, toi !! Qu t’a dit que son esprit n’est pas ailleurs? Tu as des sources d’information secrètes ou tu es comme les gosses d’un an qui croient que ce qui disparait de leur champ visuel n’existe plus?

Pablo75 dit: à

Etre humain, c’est être une maison d’hôtes. Tous les matins arrive un nouvel invité. Une joie, une dépression, une méchanceté, une prise de conscience momentanée vient comme un visiteur inattendu. Accueillez les tous et prenez-en soin! Même s’ils sont une foule de chagrins, qui balaient violemment votre maison et la vident de tous ses meubles, traitez chaque invité honorablement. Peut-être vient-il faire de la place en vous pour de nouveaux délices. La pensée sombre, la honte, la malice, rencontrez-les à la porte en riant, et invitez-les à entrer. Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent, parce que chacun a été envoyé comme un guide de l’au-delà.

Djalâl ad-Dîn Rûmî

C.P. dit: à

On peut aussi juger du « style » de Matzneff. « Un petit style fleuri », dit Damien. Mais oui !
« Ivre du vin perdu », -qui a eu un relativement bon tirage et qui a reçu des éloges de Sollers-, est, dans le récit de la relation avec Angiolina (Francesca Gee), à se taper le cul par terre si l’on parle de littérature. C’est Delly (des premiers romans), avec un peu de sexe en plus. Je n’ai pas le courage d’en recopier des extraits, il y en a sur internet.

Jean Langoncet dit: à

@Je rappelle aux citoyens français des 1 à 19 que nous avons jusqu’au 25 mai maximum pour notre déclaration d’impôt en ligne 2023. Les départements 20 à 100 disposent d’un peu plus de temps, il faut dire que Bruno Le Maire est un peu débordé par les temps qui courent. Il lui faut un peu de temps pour tout vérifier.

Mauvaise langue. Ma déclaration a été pré-remplie automatiquement et bien : zéro … C’est tout ce que j’ai à déclarer. Bonne soirée, aux vieilles filles et rentières amnésiques aussi
https://www.castorastral.com/livre/cest-jai-a-declarer/

Damien dit: à

Ce n’est pas parce que j’ai lu Matzneff, parmi des centaines d’autres livres, que j’approuve ce qu’il écrit ou fait. Moi au moins, je parle de ce que je connais. Je vais devoir m’excuser d’être un grand lecteur et de connaître beaucoup de sujets ? C’est la meilleure ! Et d’en parler avec justesse ? Et d’être précis dans mes allégations ? Pablo, vous me décevez. Matzneff est un type tout à fait fascinant, comme M le maudit — c’était d’ailleurs son surnom, dans sa bande de potes, une compagnie de dégénérés, je ne vous dis pas. Je ne suis pas psychiatre, mais j’aurais pu. J’ai beaucoup étudié les traités de maladies mentales. J’en connais un rayon. Et ma clinique, c’est dans les livres que je l’ai trouvée. Matzneff est un objet d’étude, à défaut d’être un génie. Lui, il croyait en être un. Or, pas du tout. Il était incontestablement quelqu’un de très intelligent, et il a mis cette intelligence en action pour se créer un système où il serait le centre du monde. Une pleine mégalomanie, quelque chose de soignée. On voit cela apparaître dans son Journal au moment de son mariage avec Tatiana. Au début, il est content de lui, il a épousé une gamine de 15 ans. Mais au bout de quelques semaines, rien ne va plus. Il trouve qu’elle a déjà vieilli. Que fait-il, à part la tromper. Il introduit dans leur couple un jeune Anglais très beau. Ce ménage à trois ne résistera pas très longtemps. Chez Matzneff, il y a une compulsion d’échec, au détriment des autres. Lui, il claque la porte et part se régénérer ailleurs, laissant ses partenaires dans le malheur. Il les jette après usage. Ce n’est pas pour autant qu’il est heureux. D’ailleurs, il a raté sa vie. La société l’a condamné. Il a échappé de peu à la prison. Il est très vieux désormais, et tout le monde le hait. Il rase les murs, comme M. Il est M. Bonne soirée, Pablo et les autres. Et lisez !

B dit: à

L’athéisme est la CROYANCE selon laquelle avec 1,5 kg de neurones on peut comprendre l’Univers entier, sa cause et son but.

L’athéisme est une FOI folle dans les possibilités de compréhension de…

C’est vrai, mieux vaut coller une étiquette DIEU sur tout ce qui hors de portée d’exploration et de compréhension. On touche à une rationalité pragmatique et utile. L’ancien testament laissé en désuétude, nous économisons une autre étiquette, Diable, Malin, Satan, Mephistopheles. Loin de nous ces folies!

B dit: à

Matzneff est une créature de Dieu , tout comme le frelon asiatique. Le frelon à de l’avenir, GM n’en a plus.
( c’est nul, inutile de préciser)

Jazzi dit: à

Un jour tu ris, un jour tu pleures, ainsi va la vie.
Hier, il faisait beau et j’étais dans un jardin enchanté.
Aujourd’hui il fait gris et il pleut et j’ai vu un film d’une infinie désolation !
« La Colline » documentaire de Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova :
C’est une colline au coeur du Kirghizistan, avec ses oiseaux noirs, ses fumées âcres et, de jour comme de nuit, des femmes, des hommes et quelques enfants. Une déchetterie. Il y a Alexandre, ancien sniper traumatisé et sa femme Lena qui vivent au milieu de ce chaos ; Tajikhan, le corps marqué par le travail et le coeur brisé par la mort de ses enfants ; Keyrat, son fils qui grimpe sur la colline de nuit et Djazira, lumineuse adolescente. Chacune, chacun, interroge sa vie.
https://www.bing.com/videos/search?&q=la+colline+film+documentaire&pc=ATUR&ptag=ATUR04RAND&ru=%2fsearch%3fq%3dla%2520colline%2520film%2520documentaire%26FORM%3dATUR02%26PC%3dATUR%26PTAG%3dATUR04RAND&view=detail&mmscn=vwrc&mid=12DCD3C69775A403D9F812DCD3C69775A403D9F8&FORM=VDQVAP&rvsmid=F43EAD5419D0D2205634F43EAD5419D0D2205634&ajaxhist=0

Pablo75 dit: à

C’est vrai, mieux vaut coller une étiquette DIEU sur tout ce qui hors de portée d’exploration et de compréhension.
B dit:

Celui qui voudrait définir Dieu serait comme un aveugle qui veut compter les grains de sable de la mer.
(Jean Climaque)

Dieu est sans nom: car de lui personne ne peut rien dire ni connaître.
(Maître Eckhart)

L’homme est un mystère, et Dieu est son mystère.
(Rumi)

Clopine dit: à

Pablo75, quand on utilise le tutoiement, généralement, c’est pour l’une de ces deux fins : soit marquer une intimité, soit marquer une supériorité, celle du patron qui s’adresse à l’employé (qui lui le vouvoie), par exemple…

Ici, je ne tutoie guère que Jazzy, parce que nous nous connaissons (je l’ai accueilli chez moi, du temps où il n’était pas encore attaqué par la sorte de -légère- paranoïa qui s’instaure chez lui, par identification à Macron, bref) et que je l’aime beaucoup.

Par contre, vous ?

Donc, j’en conclus que votre récent tutoiement à mon égard ne vient que de votre volonté de me « réduire », de me « mettre à ma place », bref de vous conduire à mon égard comme le patron vis-à-vis de son petit employé, le dominant vis-à-vis du dominé, le puissant vis-à-vis de l’humble…

Je vous demande donc deux choses : un, d’arrêter de m’insulter quand ce que je dis ne vous plaît pas, deux, d’arrêter de me tutoyer, car je ne le vous permets pas.

Merci.

et alii dit: à

ai grandi multilingue et j’ai appris dès ma plus tendre enfance à passer sans effort d’une langue à l’autre. Aujourd’hui encore, je me retrouve à faire des allers-retours, parfois même dans la même phrase-dire . Vous remarquerez que je l’ai fait juste en-thay . Parce que je sais à quel point il est frustrant de laisser tomber des expressions en langue étrangère dans son discours et de s’attendre à ce que l’auditeur comprenne, je vais traduire : entence-say , en anglais, est le nom singulier « phrase », et en-thay est l’adverbe temporel « alors ».

L’autre langue terreuse, libre et lyrique à laquelle je fais référence est dérivée à l’origine du latin, d’où son nom commun, Pig Latin. Parmi les linguistes, il est connu sous le nom de Demotic Ay-speak, par souci de précision et pour supprimer toute allusion aux cochons (qui n’ont rien à voir avec la langue). D’autres membres de ma communauté linguistique vous diront que je suis extrêmement fier de ma maîtrise de la langue et que je défends la langue chaque fois qu’elle est mal utilisée. Je préfère même y lire des romans, car je me sens chez moi. J’ai d’abord rencontré le P.-L. version de « anna-Yay arenina-Kay » d’Olstoy-Tay dans la traduction abrégée faite par les élèves de cinquième année de Mme Erwin. Le traducteur principal, Billy Nolan, était un orateur parfaitement compétent.

Récemment, je suis revenu au roman, cette fois dans sa forme originale intégrale, traduit par Evelyn Hummel, qui est apparemment une adulte. Une grande partie de la joie enfantine transmise au texte par Nolan et ses collègues traducteurs a été perdue, je suis désolé de le signaler. M. Hummel commence lourdement le premier chapitre : « All-yay appy-hay amilies-fay are-yay alike-yay . . . .” Nolan, en revanche,
Dans ma vie professionnelle, je suis devenu écrivain, mais je n’ai jamais abandonné les langues de mon enfance – même si l’anglais, la langue des parents oppresseurs, était à proscrire. J’ai écrit mes premiers mémoires entièrement en latin cochon et je ne me suis jamais senti aussi libre. Lorsque j’ai terminé un manuscrit dont j’étais satisfait, j’ai engagé un expert pour le traduire en français, une langue que je ne parle pas. Voulant publier le livre à la fois aux États-Unis et au Royaume-Uni, j’ai ensuite traduit moi-même la version française en anglais en devinant simplement les significations. Les lecteurs avertis s’en souviendront, les travaux qui en ont résulté ont remporté de nombreux prix. Ce qui m’intéressait encore plus, c’était la vitesse et la réfraction obtenues en regardant un texte à travers ces lentilles différentes.
(Divulgation complète : en tant que linguiste et universitaire de premier plan en latin porcin, j’ai été embauché comme coach d’intimité pour les scènes d’amour d' »anna-Yay arenina-Kay ».) Malheureusement, les acteurs du film n’étaient pas à la hauteur des défis du scénario de Hummel. Pour donner le rythme correct à cette langue musicale, vous devez pratiquer le phonème « ay » crucial, afin de faire chanter vos phrases. Si vous ne le maîtrisez pas, vous êtes désavantagé en parlant de dialogue dans lequel littéralement chaque mot se termine par ce son.
Cris et murmuresÉdition du 22 mai 2023
Traduction
Par Ian Frazier new Yorker

et alii dit: à

CLOPINE,je voudrais vous dire merci de votre mise au point sur le tutoiement, parce que c’est une question que je crois importante, et que je suis choquée par la rapidité et leur facilité (pour eux-et surtout elles-) dans un collectif à tutoyer des personnes qu’elles ne connaissaient pas la veille;
je ne crois pas que ce soit « gratuit », et il me semble qu’il faut être attentif aux glissements du vous au tu, avant les situations parfois si contrariantes dans lesquelles il peut entraîner sans avoir été l’objet d’un consentement explicite

Clopine dit: à

Oui, Et Alii, et c’est un charme de la langue française qui n’existe pas en anglais, je crois. Car même en amour, cette histoire de « vouvoiement-tutoiement » peut être délicate…

Ceci (chanson sans conséquence, mais non sans charme fou) : https://www.youtube.com/watch?v=yDvSWmk2_gc

Moi, je vouvoie.

Aurelien Terrassier dit: à

Philippe Sollers fut un écrivain talentueux mais il a néanmoins minimisé les actes pédophiles de son ami et n’a pas même pas regretté ni de l’avoir édité, ni d’avoir insulté Denise Bombardierhttps://pileface.com/sollers/spip.php?article2228& Ca serait bien de le préciser que ce grand ami de BHL passé du maoïste au libéralisme a quand même dérapé dans sa carrière.

closer dit: à

Clopine, Pablo tutoie parce que c’est parfaitement naturel en espagnol entre personnes que ne sépare pas une hiérarchie évidente (âge par exemple et encore). Je peux vous dire que c’est en train de devenir le cas en français. Quand le DG de ma boîte m’a tutoyé alors qu’il ne m’avait jamais rencontré, j’ai répondu de même, et c’était il y a très longtemps.
Monsieur Charoulet va être choqué!

D. dit: à

Dis-moi et alii, aimes-tu les endives ?

D. dit: à

Être athée c’est être un jouet du diable. Pour un temps où bien pour l’éternité. C’est tout. L’adoration est due à Dieu. Sa miséricorde est infinie mais pour l’avoir il faut reconnaitre sa faute. Sinon vous n’aurez rien et bientôt infiniment moins que rien. Le libre arbitre. L’obstination dans l’orgueil qui ne se fie qu’à ses propres forces.

Jazzi dit: à

J’aime bien et j’ai le tutoiement facile !
Une tradition chrétienne et communiste… que partage spontanément les enfants !

Jazzi dit: à

que partagent !

D. dit: à

Pardon, et alii. Veuillez m’excuser. Je m’attendais à Pablo.

D. dit: à

Je m’adressais. Rhahhhh. Fichu correcteur de mortel de berde de mes coquilles

renato dit: à

En Italie aussi le tutoiement est devenu habituel même entre personne qui ne se connaissent pas ou peu, mais puisque nous vivons en France et le vouvoiement on se tient à ce qui aurait dit Ambroise de Milan : « Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit ».

renato dit: à

Shit !
et le vouvoiement on se tient à > et le vouvoiement est l’habitude on se tient à

et alii dit: à

un bref article d’introduction à la question du tutoiement décidément tres complexe et dont le débordement sur ce fil nous lasserait plus qu’il ne nous inspirerait une écoute à propos:
Le tu révolutionnaire [article]
sem-linkPhilippe Wolff
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1990_num_279_1_1296

B dit: à

Pablo, l’homme est un mystère est un peu anthropocentriste, non? Le reste est tout à fait explicable, d’ailleurs comme c’est si simple et expliqué l’homme va pouvoir après tant d’efforts pouvoir s’en passer.

Pablo75 dit: à

« Pablo75, quand on utilise le tutoiement, généralement, c’est pour l’une de ces deux fins : soit marquer une intimité, soit marquer une supériorité, celle du patron qui s’adresse à l’employé (qui lui le vouvoie), par exemple…[…] Donc, j’en conclus que votre récent tutoiement à mon égard ne vient que de votre volonté de me « réduire », de me « mettre à ma place », bref de vous conduire à mon égard comme le patron vis-à-vis de son petit employé, le dominant vis-à-vis du dominé, le puissant vis-à-vis de l’humble… »
Clopine dit:

Tu as tout faux comme d’habitude, ma poule… Ta grille de lecture exclusive puant le marxisme le plus éculé est complétement ridicule appliquée à tout et n’importe quoi comme tu fais constamment. C’est comme si moi j’adoptais une grille de lecture aussi débile que la tienne et très à la mode en ce moment et te disais que tu as une interprétation suprémaciste, voire raciste, de la politesse, puisque pour toi la politesse de la Race Supérieure Française doit s’imposer à celle des sauvages venant du Sud de l’Europe. Ton marxisme mal digéré des années 70 est aussi crétin que le wokisme actuel (tu as, d’ailleurs, oublié de me traiter aussi de machiste obnubilé par une vision patriarcale de la femme).

Si tu es totalement maso et tu te plais à te faire un film sorti d’un roman anglais du XIXe siècle et dans lequel tu aimes jouer le rôle de l’esclave face à un despote, c’est ton problème, pas le mien. Chacun se ridiculise comme il veut.

D’ailleurs, ta réaction est d’autant plus ridicule que tu as oublié (« votre RÉCENT tutoiement à mon égard ») que je t’ai tutoyé (comme à presque tout le monde ici) depuis bien longtemps. La preuve (mais en cherchant mieux j’aurais pu trouver des citations bien antérieures):

« Pablo75 dit: 19 juin 2018 à 11 h 03 min
@ Clopine
« Pablo75 est cassant et hautain dans son jugement ».
Non, tout simplement direct. Ou « nature » (si tu préfères la version écolo). »

« Je vous demande donc deux choses : un, d’arrêter de m’insulter quand ce que je dis ne vous plaît pas, deux, d’arrêter de me tutoyer, car je ne le vous permets pas. »

Deux observations. D’abord, tu n’as rien à demander à personne ici et encore moins à permettre ou pas, et cela pour une raison très simple: tu n’es pas la propriétaire de ce blog. Et que je sache, le tutoiement n’est pas interdit ici. Si tu trouves que c’est un endroit plein de rustres et malpolis, tu peux t’abstenir de le fréquenter: c’est gratuit.

Et ensuite, si tu ne supportes pas qu’on te contredise, et tu confonds le fait de te dire les choses directement avec les insultes, tu peux aussi t’abstenir de lire mes posts. Je ne sais pas si tu le sais, mais dans ce site, si libre et donc si rare sur le Net, ce n’est pas obligatoire de lire tout le monde.

Sur ce, je te conseille vivement de changer de grilles de lecture (marxisme, féminisme radical, athéisme) si tu veux comprendre quelque chose aux gens et au monde. Parce qu’il est clair qu’avec tes vieilles idées soixante-huitardes périmées depuis longtemps tu n’as rien compris à la vie.

rose dit: à

Y a le tu du compagnonnage qui est un joli tu, celui du à tu et à toi. Et si tu n’existais pas, je t’inventerais.

Pablo75 dit: à

Pablo, l’homme est un mystère est un peu anthropocentriste, non?
B dit:

Oui, bien sûr, mais elle l’est bien moins que celle de croire que notre cerveau est capable de juger que la vie n’a aucun sens.

(Sur le reste de ton message je n’ai rien compris).

Pablo75 dit: à

Clopine, Pablo tutoie parce que c’est parfaitement naturel en espagnol entre personnes que ne sépare pas une hiérarchie évidente (âge par exemple et encore).
closer dit:

Il y a de ça (même si depuis que je vis en France le phénomène s’est beaucoup « aggravé » en Espagne – depuis les années 80 avec les socialistes au pouvoir et la movida – c’est-à-dire avec le renouvellement de générations très net qu’il y a eu), mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel c’est que j’adore provoquer les Français qui se croient à Versailles au XVIIe siècle et que, par exemple, trouvent normal l’existence des couples qui se vouvoient et vouvoient leurs enfants – chose invraisemblable en Espagne (les Giscard, BHL et son Arielle, et d’autres). J’ai tjs imaginé ces couples faisant l’amour au lit. « Voulez-vous que je vous s…, madame? Pouvez-vous m’….., monsieur? ». J’ai même lu un jour une interview de je ne sais plus quel représentant de la Vieille France qui avouait qu’étant totalement incapable de tutoyer personne il vouvoyait son chien !!!

Cela dit, dans la vie quotidienne j’utilise beaucoup le vouvoiement comme une arme très efficace pour maintenir les distances avec des gens dont je redoute qu’ils me fassent perdre mon temps. Par exemple, j’ai de très bonnes relations avec mes voisins, mais je n’en tutoie aucun (malgré le fait que deux d’entre eux m’ont poussé à le faire en me tutoyant une ou deux fois).

et alii dit: à

à suivre rose, je devrais rappeler « Je et Tu est une œuvre de Martin Buber publiée pour la première fois en 1923. Aussi bien philosophique que théologique (car le ‘Tu’ éternel et absolu est Dieu) ce petit livre insiste sur l’Altérité – le sens de l’autre comme ‘personne’ (Pas de ‘je’ sans ‘tu’) – comme dimension absolument essentielle à toute vie humaine. wiki

et alii dit: à

avant la correction qui serait tres justifiée:
(Ich und Du)
(1923), trad. Geneviève Bianquis, préfaces Gabriel Marcel, Gaston Bachelard, Aubier-Montaigne, 1996, 172 p. (ISBN 2-7007-3088-7). Nouvelle édition avec une Presentation Inédite de Robert Misrahi, 2012, (ISBN 978-2-700-70429-7).

et alii dit: à

et pour corser vos parties de scrabble:
« Les Tu (chinois : 土族 ; pinyin : tǔ zú) constituent l’un des 56 groupes ethniques officiellement identifiés par la République populaire de Chine. La plupart d’entre eux vivent dans le district autonome de Huzhu dans l’est de la province de Qinghai, certains dans la province de Gansu. Ils étaient environ 241 198 dans toute la Chine, au recensement de 20001.

Les Tu sont également nommés en chinois « Mongu’er » 蒙古尔, Měnggǔěr (dérivé de Mongol), également écrit « Monguor », « Mongor » ou Mongour), ou comme Mongols blancs (mongol : ᠴᠠᠭᠠᠨ
ᠮᠣᠩᠭᠣᠯ,

et alii dit: à

La langue des Tu, le monguor, appartient à la branche mongole de la famille des langues altaïques. Le vocabulaire de base est très proche de celui de la langue mongole, mais le langage est plus proche de celui parlé par les minorités dongxiang et bonan. Ce n’est pas une langue écrite. Il existe cependant des transcriptions en pinyin de cette langue, comme « Mangghuerla bihuang keli ».

Il n’y a pas de littérature en langue monguor, et l’apprentissage à l’école se fait en mandarin, bien que certains rapportent que des enseignants parlent en monguor durant les trois premières années2. Ils ont le niveau d’éducation le plus élevé au niveau local3 avec en 1985, 91 % des enfants en âge d’aller à l’école élémentaire à Minhe, bien qu’à cette époque, la région fût très pauvre4.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_(ethnie)

et alii dit: à

Du 24 mai au 29 juin se tiendra à Marseille la nouvelle édition du festival Oh les beaux jours !. Au programme : grands entretiens, dialogues d’auteurs, concerts littéraires ou dessinés, performances, duos entre écrivains et chercheurs,… Il souhaite faire découvrir la littérature à travers la musique, le cinéma, la photographie, les sciences humaines, le sport, ainsi que les grands sujets de société.

et alii dit: à

marseille (suite)
4 grandes rencontres s’interrogeront sur ce qui façonne l’écriture et nourrit l’univers d’Emmanuelle Bayamack-Tam, Italo Calvino, Brigitte Giraud et Yannick Haenel. Les lecteurs oscilleront entre le réel et l’imaginaire, avec, entre autres, l’héroïne de Makenzy Orcel.

Cinq rendez-vous auront pour thème « La famille et au-delà ». Pierre Ducrozet entraînera les curieux sur un siècle et trois générations dans l’histoire passionnante de la musique, entre classique, jazz, rock et électro. Puis, « Le vrai du faux » emmènera les lecteurs sur les enquêtes menées par les personnages des romans de Guillaume Poix et de Julie Wolkenstein, à la recherche d’énigmatiques films de cinéma disparus…

Au cours de sept rencontres, « Vivre la littérature » questionne l’existence d’une conception littéraire du monde et le pouvoir de celle-ci face aux dangers de l’époque. Par la suite, « La part des femmes » interrogera la place de celles-ci, à travers Alice Zeniter et Hélène Frappat et d’autres autrices. « Rendez-vous avec l’histoire » sera l’occasion de parler de la BD d’Arnaud Nebbache évoquant Brancusi aux États-Unis.

et alii dit: à

Mais ce ne fut pas, certes, sans avoir à lutter contre toutes les routines, les préjugés de tous ordres et surtout contre un misonéisme parfois intransigeant. Les femmes de la génération qui monte ne devront pas oublier au prix de quels efforts, de quels sacrifices, de quelles douleurs parfois leurs aînées auront creusé le sillon. » Élise Émile Magne à propos de Constance Pascal.

Constance Pascal a été l’une des premières femmes psychiatres en France, à la fin du XIXᵉ siècle. D’origine roumaine, elle décide très jeune de prendre son destin en main et débute des études de médecine en France.

Connue pour ses travaux sur la démence précoce, elle a fondé l’une des premières écoles françaises pour les enfants présentant de graves difficultés d’apprentissage.

Sa ténacité lui a aussi permis d’obtenir la direction de plusieurs départements de psychiatrie. Soucieuse d’améliorer les traitements ainsi que le confort de vie de ses patients, elle s’est heurtée toute sa carrière à la misogynie et au mépris de certains de ses supérieurs hiérarchiques. Cela n’a en rien entamé sa détermination.

et alii dit: à

précision , chère rose, et chère clopine
« Felicia Gordon, historienne, professeure émérite du Wolfson College à Cambridge, travaille et écrit sur l’histoire des femmes françaises, le féminisme dans ses dimensions sociales, historique et politique ainsi que sur l’histoire de la médecine.

Elle est notamment l’autrice d’une biographie de référence sur Madeleine Pelletier, The integral Feminist, Madeleine Pelletier (1874-1939), Feminism, socialism and medecine (non traduit en français).

MC dit: à

L’usage a pu varier: Brunot et Bruneau ont repéré autour de »1660 un « en France on ne tutoie que les valets » .Après…. MC

Jazzi dit: à

« et alii dit : chère rose et chère clopine »

La sororité est-elle le versant contraire du machisme ?

rose dit: à

Et alii ♥️🍓

Jazzi dit: à

« Anne d’Autriche reproche au maréchal de Bassompierre :
– N’avez-vous pas honte, à votre âge, de faire encore la cour aux jeunes femmes ? Regardez comme vos cheveux sont blancs…
– Je suis comme les poireaux : la tête blanche mais la queue verte. »

renato dit: à

16.5 — 8.12

Damien dit: à

Je pense que, sur ce blog, on doit se vouvoyer. Sauf quand on se connaît en vrai. Dans la vraie vie. Non que ce qui s’exprime sur ce blog ne soit pas authentique, mais il y a une médiation qui déforme tout, et c’est ce qui rend les participants très agressifs les uns envers les autres — ce que je ne cesse de déplorer. Donc, Jazzi, et vous Pablo, vous devez me vouvoyer, point barre. On est en France, pas dans une communauté alternative d’extrême gauche où l’on fume du cannabis et où chacun baise avec tout le monde. Je ne suis pas tout-le-monde, je suis Damien la Rocaille, et j’entends me faire respecter — mais gentiment, sans hausser la voix, ni rehausser la voie. Assez de travaux. Breton : Ralentir, travaux ! J’aime beaucoup Breton, même si aujourd’hui les gens en disent du mal, gratuitement. C’est vrai que Prévert, c’est plus facile. J’aime bien Prévert aussi. Breton et Prévert, et je lis Matzneff, du moins je l’ai lu, comme Matthieu Galet, sinon plus. Vous savez, le rossignol qui devient oeuvre d’art. Matzneff a échoué, méchamment. On ne l’éditera plus chez Gallimard ni à la Table Ronde. C’est dommage de ne plus entendre ce fou. On aurait aimé qu’il s’exprimât sur ce mouvement populaire qui l’a lynché. Il le méritait, d’ailleurs, d’être exclu de l’humanité. Pas d’être pendu. Aucun homme ne mérite d’être pendu, même Hitler, même Clopine, et bien sûr Pablo, qui dit des choses intéressantes, parfois, et que Passou préfère aux autres. On va tous se vouvoyer, désormais, pour parler de Sollers, de Matzneff, de Damien, etc. Tous à égalité, comme marque de respect. Moi, les jeunes que je ne connais pas trop, je les vouvoie, et ça les impressionne beaucoup, en général, à part la mauvaise graine. Vous savez, ceux qui fument du cannabis ou qui dealent dans les cités. Tiens, hier je suis allé acheter du thé. Comme toujours, je discute longuement avec le patron de la boutique. On a parlé du thé au cannabis (en vente libre). Lui, le patron, il n’aime pas, il trouve que le cannabis fait disparaître l’arôme du thé, et, quand il a essayé, il n’a ressenti aucun effet. Donc, c’est à déconseiller. Voilà, les amis. Je lance un appel à l’amitié. Soyez polis entre vous, ne vous insultez jamais les uns les autres. Vouvoyez-vous, respectez-vous. Ne vous entretuez pas ! N’allez pas à la guerre (sauf en Ukraine, pour combattre les Russes). Monsieur le Président, je vous fais une lettre… Boris Viande. J’ai commencé à le relire. J’aime moyennement Viande. Sauf certaines chansons. Allez, je bouge. Bonne journée. Et lisez !

Jazzi dit: à

Chaque année apporte son accident à la foire du Trône : un petit garçon gravement blessé sur un manège ce week-end !

Jazzi dit: à

« Donc, Jazzi, et vous Pablo, vous devez me vouvoyer, point barre. »

On t’encule, Damien et n’oublie pas de nous dire merci !

une main dit: à

je devrais rappeler « Je et Tu est une œuvre de Martin Buber

Ah, vous faites la maline, la flagorneuse?
Le Je et le Tu, serait plus juste…

une main dit: à

je devrais rappeler

Enfin, sautons ce pâté de commentaires!

JC..... dit: à

POMPES, FUNEBRES

« Voilà, les amis. Je lance un appel à l’amitié. Soyez polis entre vous, ne vous insultez jamais les uns les autres. Vouvoyez-vous, respectez-vous. » (Damien))

L’amitié n’a que faire de la politesse, l’amitié pratique l’insulte si nécessaire, l’amitié exige le tutoiement. Quant au respect, ce sera au cas par cas, par les amygdales externes de Dionysos !

Et vous, Damien, cessons de rêver voulez-vous, ô cher couillon d’Afrique !!!

honneur de blog dit: à

JC a bloqué le compteur du blog ou quoi? 🙂

et alii dit: à

painted tea bags:
Ruby Silvious Painted Teabags – If It’s Hip, It’s Here
; Ouvrir dans un nouvel onglet
Ruby Silvious Painted Teabags are a project in which the artist recycles used tea bags to use as canvases for her miniature masterpieces.

D. dit: à

Comment que tu vas ce matin, renato ?
Pas trop frais à Colmar ?
Parce qu’ici à Chaville on se les pèle ?

MC dit: à

Matthieu Galet . Ce n’est pas plutôt Matthieu Galley ? MC

Jazzi dit: à

Non, c’est Moitié Galeux, MC !

Pablo75 dit: à

Donc, Jazzi, et vous Pablo, vous devez me vouvoyer, point barre.
Damien dit:

Oui, on doit.

Comme toi tu devrais dire moins de bêtises. Et pourtant…

Pablo75 dit: à

On va tous se vouvoyer, désormais, pour parler de Sollers, de Matzneff, de Damien, etc.
Damien dit:

D. oublie parfois qu’il écrit avec le pseudo de Damien…

Jazzi dit: à

On pourrait tous se tutoyer, camarades !

Patrice Charoulet dit: à

à MC

Ce n’est ni Matthieu Galet, ni Matthieu Galley ; c’est Matthieu Galey.

Jazzi dit: à

Ne doit-on pas dire voussoyer plutôt que vouvoyer ?

Jazzi dit: à

Moitié Galeux, c’est plus simple, tu ne penses pas, Charoulet !

lmd dit: à

Les choses sont bien plus complexes qu’il ne paraît : le choix n’est pas entre tutoyer et vouvoyer mais, en plus, entre vouvoyer et voussoyer. Je n’en dis pas plus…

et alii dit: à

personnellement, je n’ai jamais tutoyé des cousins dont je connaissais l’existence et la proximité généalogique ,mais n’avais pas rencontré avant mon mariage,je n’ai jamais tutoyé mon beau-père ni son épouse,alors que leur gendre, italien parfaitement francophone,les tutoait à leur demande explicite (dont je fus témoin), et je n’ai jamais tutoyé ce beau frère italien (neuro chir)alors que j’ai gardé ses enfants en vacances; je n’ai pas le tutooiement facile, et j’y recours par écrit, comme « effet » soudain, avant de reprendre le vouvoiement;

et alii dit: à

mais que je n’avais pas rencontrés

et alii dit: à

BASSOMPIERRE;
vous souvenez vous deCharles?
3e songeais à l’ORTF d’autrefois et en particulier à ce « speaker » quasi unique (on ne disait pas alors « journaliste », non sans quelque raison) qui s’annonçait lui-même d’une voix sépulcrale (et je l’entends encore) en ces termes (la majuscule n’était pas dans le texte mais de rigueur) : « Speaker Charles Bassompierre ! ».Voilà un homme qui aurait fait merveille dans les pompes funèbres ou comme huissier dans la représentation nationale, ce qui est à peu près la même chose à vrai dire vu les tenues en usage !
https://blogs.mediapart.fr/robert-chaudenson/blog/170615/de-lortf-radio-france

Patrice Charoulet dit: à

à Damien

J’ai vouvoyé mes élèves de la 6e à la Terminale pendant quarante ans, en ajoutant « Monsieur » devant leur patronyme, quand je m’adressais à eux.
J’ignore si nous étions deux en France à parler ainsi.
Je suis perplexe quand on me dit après m’avoir connu depuis cinq minutes : « Tu peux me tutoyer, tu sais. » Il me faut des mois de conversations amicales, pour , un beau jour, passer du « Vous » au « Tu ».
Quant à tutoyer les commentateurs de ce blog, presque tous sous pseudo, ce qui ne facilite pas l’identification, je ne l’imagine même pas. D’autant que les relations amicales ici ne vont pas foisonner, je pense.

Pablo75 dit: à

“Dieu a dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » D’abord, Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie…”

Pierre Desproges

Pablo75 dit: à

Quand Mitterrand a été élu Président de la République il a dit a ses amis les plus proches qu’ils devraient dorénavant le vouvoyer. L’un des plus intimes, lui a dit: – Mais enfin, François, on se connaît depuis l’adolescence, on ne s’est jamais vouvoyés, je ne vais pas me mettre à le faire maintenant…

Et Mitterrand: -Si vous voulez…

Jean Langoncet dit: à

@J’ai vouvoyé mes élèves de la 6e à la Terminale pendant quarante ans, en ajoutant « Monsieur » devant leur patronyme, quand je m’adressais à eux.

Mes devoirs Mon Charoulet du Préau. Saine critique en creux de l’école mixte ; et dire que ces demoiselles ont au passage perdu leurs ailes : dans les documents administratifs, quel que soit l’âge de la femme et sa situation maritale, le terme de civilité utilisé est désormais « madame ».
Incidemment, du tutoiement chez les jez : https://fr.aleteia.org/2021/11/26/emmanuel-macron-tutoie-le-pape-francois/

et alii dit: à

DANS 3LA NUIT DE MAI3?C4EST LA MUSE QUI TUTOIE/
Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore,
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ;
Et la bergeronnette, en attendant l’aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.

et alii dit: à

le poète:
« Est-ce toi dont la voix m’appelle,
Ô ma pauvre Muse ! est-ce toi ?
Ô ma fleur ! ô mon immortelle !
Seul être pudique et fidèle
Où vive encor l’amour de moi !
Oui, te voilà, c’est toi, ma blonde,
C’est toi, ma maîtresse et ma soeur !
Et je sens, dans la nuit profonde,
De ta robe d’or qui m’inonde
Les rayons glisser dans mon coeur.

et alii dit: à

Baudelaire:
« Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
– Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère !

B dit: à

(Sur le reste de ton message je n’ai rien compris).

Placez l’Homme au centre et prioritaire, supérieur, s’octroyant le droit de decider et observez ce qui se passe autour. C’est un débat pourtant d’actualité.

Dire vous au lit n’est pas gênant du tout, c’est lié au commencement. Si l’on éprouve des difficultés à passer à tu, ce sera vous, et alors? quelle importance, quelle incidence cela peut il avoir sur l’acte en lui-même. Et puis Pablo,- Gontrand voudriez-vous me « machiner »- est une demande formulée de façon non verbale.

Jazzi dit: à

C’est quand même drôle.
Le boug tutoyait tout le monde, Passou inclus.
Moi, j’accueille sans problème le tutoiement et y réponds de même : j’y vois plutôt une intention amicale de la part de mon interlocuteur.
closer et renato, supposés, comme moi, être d’infâmes hommes de droite, ne poussent pas de cris d’orfraie quand on les tutoie.
Et voilà que JJJ, Clopine ou rose, qui se veulent résolument progressistes de gauche, exigent qu’on les voussoie absolument !
Le tutoiement leur apparaissant comme un marque d’humiliation, de familiarité, de déclassement…
Il y a là comme un lézard ?

Samuel dit: à

Pourquoi ne pas tutoyer les orgueilleux par mépris et ne pas vouvoyer les humbles par modestie ?

morales sed laisse dit: à

Tu l’as dit, bouffi! 🙂

Bolibongo dit: à

A tue-tête aussi, MSL! 🙂

closer dit: à

Je m’adapte en effet…

D. dit: à

Au lit on dort. On cause pas.

Rosanette dit: à

Que pensez vous des paroles de cette chanson dont il reste a trouver la musique ,et qui a été generée en quelques minutes avec CapGPT par mon fils?

le lion qui voulait voir Paris

Dans la savane, sous le soleil brûlant,
Vivait Léo, un lion très élégant.
Un jour, en rêvant près d’un acacia,
Il se prit à penser à la vie là-bas.

Refrain
Léo le lion, grand roi de la savane,
Rêvait de Paris et de la Seine Paname.
Dans la jungle urbaine, il voulait être roi,
Découvrir la tour Eiffel, quel exploit !

Il prit un billet d’avion, sans hésiter,
Et dit au revoir à sa lionne bien-aimée.
Il enfila un béret rouge sur la tête,
Léo était prêt à commencer la fête.

Refrain
Léo le lion, grand roi de la savane,
Rêvait de Paris et de la Seine Paname.
Dans la jungle urbaine, il voulait être roi,
Découvrir la tour Eiffel, quel exploit !

Oh, Léo, crois tu que Paris t’aimera ?
Auras tu la chance de danser la salsa ?
La vie est-elle plus belle avec du camembert ?
Ou préfères tu la chaleur de ta terre ?

Refrain
Léo le lion, grand roi de la savane,
Rêvait de Paris et de la Seine Paname.
Dans la jungle urbaine, il voulait être roi,
Découvrir la tour Eiffel, quel exploit !

Il est arrivé, ébloui par la Ville Lumière,
Les rues pavées, les terrasses, quel mystère !
Il goûta les macarons dans un grand bar,
Léo était enfin le roi du bazar.

Refrain
Léo le lion, grand roi de la savane,
Rêvait de Paris et de la Seine Paname.
Dans la jungle urbaine, il voulait être roi,
Découvrir la tour Eiffel, quel exploit !

Dans les rues de Paris, il a trouvé sa place,
Sur les grands boulevards, il a laissé sa trace.
Mais il pensait fort à la savane, la nuit,
Léo est rentré, pour être le roi chez lui.

MC dit: à

gentil, sans plus, Rosanette.
MC

D. dit: à

Je pense que ni les bérets rouges ni les macarons ne sont représentatifs de Paris. Que Paris n’est pas plus ville-lumière que beaucoup d’autres villes.
Que « Seine Paname » ne veut strictement rien dire. Que « grands boulevards » mériterait une majuscule (bien que de nos jours il n’y ait quasiment rien d’intéressant à voir dessus et qu’ils soient très mal famés).
Pour terminer je ne vois pas ce qu’un bazar vient faire là.

Bloom dit: à

Petit tour à Portora School, Enniskillen , où le Wilde Oscar et Beckett furent internes. Le dernier y apprit le français sous la houlette d’enseignants capables, dans un comté où les lacs occupent un tiers de la superficie…Temps magnifique depuis 15 jours sur l’île d’émeraude.

D. dit: à

Ah oui : on enfile pas un béret. On se contente de le mettre et de le porter.

et alii dit: à

https://laviedesidees.fr/Manon-Garcia-Philosophie-feministe
Savez-vous vraiment ce qu’est l’intersectionnalité ? Et l’épistémologie du positionnement ? Un nouveau recueil d’introduction à la philosophie féministe interroge la relative méconnaissance de la pensée féministe par la philosophie française et met au jour la promesse d’émancipation qui l’anime.

Damien dit: à

J’ai l’habitude de vouvoyer. Sans doute ai-je eu une éducation plus sélective et de meilleure qualité que celle de Jazzi, pour qui le tutoiement est une espérance de sodomie. — Le procès de l’assassinat de Samuel Paty réunira 14 inculpés, dont 6 adolescents. Les adultes sont toujours en prison, pour la plupart. Le Figaro note :

« Avant son assassinat, le professeur avait ressenti « une vive inquiétude (…) devant l’ampleur et l’agressivité de la polémique » qui le visait, selon un rapport de synthèse de fin d’enquête. »

Il n’a pas été suffisamment protégé par l’Education nationale. Il faut être responsable, quand on prend certaines décisions, en particulier de montrer à sa classe les caricatures ineptes du prophète. S. Paty a découvert ce faisant que ce n’était pas anodin et qu’il risquait gros. Mais l’EN n’aurait pas dû l’abandonner si manifestement. Et ça ne donne pas envie d’être prof. Ce procès va sans doute être très intéressant et je le suivrai avec attention et avec le maximum d’objectivité. Allez, bonne soirée, et un peu de gentillesse gratuite. A bientôt.

Rosanette dit: à

vos diverses remarques sur ce lion sont pertinentes mais ne répondent pas a l’ objet de mon post.
Car ce que je voulais faire apprécier avec cet exemple ce n’est evidemment pas la qualité de ce texte , assez mediocre et parfois tiré par les cheveux, , mais la capacité du robot à le fabriquer

D. dit: à

Ah bon ben si t’es pas contente c’est pareil. Non mais.

D. dit: à

Pour qui elle se croit celle-là, encore ?

D. dit: à

Et en plus elle sait même pas taper les virgules comme il faut.

D. dit: à

Et que je te prends des petits pseudos tous mignons tous jeunes pour faire léger mine de rien.

D. dit: à

Et que je mets pas d’accent à médiocre et à évidemment par dessus le marché.

D. dit: à

Et que ça commence pas sa phrase par une majuscule comme tout le monde.

D. dit: à

Et que ça met a à la place de à.

closer dit: à

La performance de la machine en quelques minutes est remarquable, Rosanette. A quoi sert de le nier? Pour se rassurer?

Jean Langoncet dit: à

@Que pensez vous des paroles de cette chanson dont il reste a trouver la musique ,et qui a été generée en quelques minutes avec CapGPT par mon fils?

Je pense que votre fils pense fort à la savane, la nuit, et qu’il voudrait rentrer à la maison, pour être enfin le roi chez lui. Avez-vous demandé son avis à votre belle-fille ?

Jean Langoncet dit: à

Miaou

Jean Langoncet dit: à

@cette chanson dont il reste a trouver la musique

mademoiselle > madame
Pourquoi chatGPT n’écrirait pas de mélodies ? Une piste à réinterpréter avec les usages administratifs en vigueur
https://www.youtube.com/watch?v=LzKPoWIwoj8

renato dit: à

Rosanette, vous tapez « tu peux écrire de la musique ? » dans chatgpt et vous lui donnez vos desiderata.

Patrice Charoulet dit: à

Vouvoyer / vous(s)soyer
« Les formes vousoyer et voussoyer (1845) sont veillies, sauf régionalement. » (Grand Robert, 2001)

J J-J dit: à

@1 Il conviendrait de suggérer à votre fils d’utiliser ChatGPT, on dit que ce logiciel est + performant en poésie que GapCGT. Quelqu’erdélien a-t-il déjà osé vous tutoyer, rosanette ?
@2 Outre-Quiévrain, Fabrice Drouelle a des fanes. @3 « Quelle est la première chose que vous regardez chez une homme ? » -> « Sa femme ! » (d’après C. L)

J J-J dit: à

(Jazzi, pour qui le tutoiement est une espérance de sodomie)
c drôle, comme remarque. Spirituel, même… Et c pas tous les jours. Toujours prendre les devants. Relever.

Rosanette dit: à

Tutoiement , voussoiement, nom de famille précédé du prénom ,ou de Monsieur ,le moeurs ont bien changé dans la manière de s’adresser aux autres .
Quand j’étais élève les profs nous appelaient par nos noms de famille , ignoraient en général nos prénoms et nous disaient « vous «
Quand j’étais prof, dans les premières années j’appelais mes élèves « mademoiselle » suivi du nom de famille, et, quelques années plus tard, de leur prénom suivi de leur nom de famille, mais jamais du seul prénom, et je leur ai toujours dit « vous »
Entre adultes aussi les choses ont bien changé. Des condisciples qui m’appelaient cérémonieusement Madame et me voussoyaient m’appellent par mon prénom, me tutoient et m’embrassent, si je les rencontre par hasard 20 ans plus tard
Il y a aussi tout un rituel d’ordre sociologique du tutoiement entre adultes, où l’usage du prénom assorti du tutoiement est devenu le signe d’appartenance au même monde, éclectique, même pour des gens qui se rencontrent pour la première fois.
Un souvenir cocasse sur ce sujet,
J’ai été un jour témoin d’une scène savoureuse entre deux hauts fonctionnaires qui ne se connaissaient pas , bavardant au sortir d’une réunion ou ils s’étaient rencontrés pour la première fois.
1. Lorsque l’un d’eux, énarque, a compris ,à une allusion de l’autre au détour d’un propos ,qu’il était énarque comme lui , il s’est alors empressé de recourir au tutoiement ,en s’excusant tout contrit d’une ignorance qui l’ avait fait dans un premier temps recourir à un voussoiement évidemment inapproprié, et qu’il regrettait sincèrement(sic).
Et il faudrait aussi parler des surnoms que génèrent les milieux de travail. En général on ne connaît pas le sien, mais c’est le terme universellement employé pour vous désigner par ceux qui parlent de vous hors de votre présence,

Jean Langoncet dit: à

Je passe en mode économie d’énergie ; bonne soirée aux chafouins en réseaux et aux veilleuses de Georges de La Tour

J J-J dit: à

@ vous tapez « tu peux écrire de la musique ? » dans chatgpt

D’une, elle n’osera jamais faire ça, et deuz, si elle le fait, elle lui demandera : « pouvez-vous écrire de la musique ? », dans cette hypothèse, la bestiole fera des efforts bien plus conséquents, car elle a intégré les règles du civisme élémentaire présidant à la conversation entre inconnu.es, et appris à agir en conséquence.

renato dit: à

« tu peux écrire de la musique ? »

Ça ce n’est qu’un premier contact, puis il faudra informer chatgpt : quel type de musique, quelle émotion transmettre, etc.
Enfin, il faut parler avec… ce n’est pas sorcier.

renato dit: à

Musique bien à part, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a avoué à un sous-comité du Sénat américain que sa plus grande préoccupation est le potentiel de l’intelligence artificielle pour pouvoir persuader et désinformer les électeurs en vue des élections américaines de l’année prochaine.

Jean Langoncet dit: à

(Pendant ce temps, une lueur d’espoir et un peu d’air : sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe, le quatrième en 75 ans. Le Conseil de l’Europe constitue une organisation internationale qui rassemble environ 675 millions de ressortissants de 46 États membres, par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l’homme, du renforcement de la démocratie et de la prééminence du droit en Europe. Le Conseil de l’Europe est doté d’une personnalité juridique reconnue en droit international public. https://www.coe.int/fr/web/portal/-/council-of-europe-summit-unites-heads-of-state-and-government-around-ukraine-and-european-values-1 )

Rosanette dit: à

@JJJ vous ecrivez
« Quelqu’erdélien a-t-il déjà osé vous tutoyer, Rosanette ? »
je suis entrée en contact avec deux personnes habituées de ce blog et le tutoiement m’a paru normal entre nous

une main dit: à

aux veilleuses de Georges de La Tour

Éteignez votre bougie vous-même!

une main dit: à

On dit d’ailleurs : moucher une chandelle, une lampe, entre le pouce et l’ index,
verbe transitif direct
( Et cela se fait d’une main!)

et alii dit: à

sur un tweet, une réponse à une question qui revient souvent sur la RDL:

Raphaël Enthoven
@Enthoven_R
·
23h
Les gens qui me dénient la qualité de « philosophe » (ou même de professeur) au motif qu’après l’agrégation je n’ai finalement pas soutenu ma thèse, croient qu’il faut un doctorat pour enseigner, et qu’il faut un diplôme pour être philosophe. 🤗

Jazzi dit: à

« Sans doute ai-je eu une éducation plus sélective et de meilleure qualité que celle de Jazzi, pour qui le tutoiement est une espérance de sodomie. »

Ma mère me vouvoyait et je la tutoyais, Damien.
Tous les soirs avant de me coucher, je devais réciter un Je vous salue Marie et un Notre Père, à genoux, au pied de mon lit…

Jean Langoncet dit: à

@un Je vous salue Marie et un Notre Père

Tiens, pourquoi vouvoyer Marie et tutoyer Dieu ?

Jazzi dit: à

Pour la sodomie, pas besoin de paroles, Damien, juste des actes…

renato dit: à

Dans certaines variantes dialectales de l’anglais subsiste forme archaïque « thou » pour « you » comme sujet singulier d’un verbe.

Jean Langoncet dit: à

@( Et cela se fait d’une main!)

une main minuscule, éventuellement verte et fructifère, c’est de saison : égourmander, épamprer, écharder, avec délicatesse … l’avenir dépend de votre dextérité à contenir les sauvageons, y compris et surtout les soi-disant bien cultivés

renato dit: à

« … une éducation plus sélective et de meilleure qualité… »

Vu le niveau du discours de ce Monsieur je me pose la question de savoir quelle éducation peut réellement avoir reçu… en admettant qu’il en ait reçue une.

Ort dit: à

De tout temps, les Français…

Lettre de Bussy-Rabutin au révérend père Rapin:
 » En amour, il n’est pas vrai, mon révérend père, qu’on ne tutoye jamais sa maîtresse. Mais vous n’êtes pas obligé de le savoir. »

Clopine dit: à

Jazzy, je croyais que ta mère, comme ton père, était sourde et muette. Qu’elle employait un langage forcément particulier, que seuls ses enfants et elle pouvaient pratiquer, et que donc la communication non verbale (au sens où les gens sans handicap l’entendent) était prééminente chez vous. Et voilà que tu nous dis que ta mère maniait la différence entre le « vous », qu’elle t’adressait, et le « tu » que tu lui renvoyais… N’était-ce pas plutôt une histoire de cordes vocales, d’apprentissage de la langue parlée, enfin bref, rien à voir avec la maniement d’une langue si vieille qu’elle en est à la fois surannée, certes, mais tellement efficace ? Ceci dit sans te blesser, Jazzy. Que tu sois issu d’une telle mère, parfaitement insane suivant tes dires, et que tu aies réussi à construire ta vie comme tu l’as fait, n’est qu’à inscrire à ton crédit.

Janssen J-J dit: à

apparemment, vous avez toujours cru ou espéré en la force d’un droit pénal international dissuasif comme pouvant s’imposer à la conscience universelle des éternels « faiseurs de guerre »… Vous avez en vous, telle feue Mireille D-M, une foi en des forces imaginantes du droit… C’est souvent inscrit dans le patrimoine génétique de ces gens qui n’ont renié ni la « beat generation », ni le rock et la soul. Des êtres généreux, droits et fidèles à leurs convictions, toujours bien équilibrés du balancier.
https://www.youtube.com/watch?v=TRP-PhLub9U

renato dit: à

Il arrive qu’avant de rencontrer quelqu’un, aller à une expo ou à un concert on s’attend à être déçus, puis on arrive in situ et la déception est encore plus grande que notre prévision.

Jazzi dit: à

Ma mère n’était pas insane, Clopine.
Elevée chez les religieuses à Nice, elle savait lire et écrire et était très fine et intelligente.
A son époque, la langue des signes leur était interdite et on leur apprenait à lire sur les lèvres.
Elle lisait beaucoup et m’écrivait de très longues lettres tout au long de sa vie.
Mon ami Hector me dit souvent qu’elle lui faisait penser à Duras.
Mais je dois avouer qu’elle était à moitié folle et j’ai du même la faire enfermer alors que j’étais adolescent : elle menaçait d’allumer le gaz pendant que nous dormirions.
Elle me servait comme une domestique et me vouvoyait.
Je l’adorais, mais je l’ai fui à l’autre bout de la France, dès que j’ai eu mon bac en poche…

rose dit: à

Moi la mère de.Jazzi, je la trouve formidable depuis bien longtemps et avec rien d’insane.

rose dit: à

For-mi-da-ble.

Janssen J-J dit: à

Chacun se construit la biographie imaginaire qui l’arrange, jzmn comme les autres, voilà ce que vous ne comprenez pas, CT… Vous prenez trop les gens aux petits pieds de la grande lettre. Plus mytho que jzmn, tu meurs…
@ rznète / On m’a appris qu’il ne fallait jamais tutoyer un « grand » flic (genre, commissaire voire officier), même quand tu fréquentes professionnellement leur milieu, come détaché… Ces gens dits de la « maison » veulent te faire croire que tu es des leurs,… pour mieux t’endormir le copinage. Mais à la première incartade ou désolidarisation au sujet de leur propension à couvrir toutes leurs saloperies en public (même si en privé, ils sont OK avec toi), TOUS et TOUTES n’hésiteront jamais à te poignarder dans le dos, en dépit du tutoyage de complicité auquel tu auras cédé (je me tutoie, là, n’est-ce pas ? en me parlant à moi-même)… Car, si tu as continué à les voussoyer en dépit de leurs invitations pressantes à les tutoyer, sache qu’ils n’oseront jamais t’enculeer directement
(/// autre anecdote vécue… parmi ces énarques ratés ayant toujours rêvé de devenir des sous-préfets, par ex.///)…

et alii dit: à

Et mes fesses, tu les aimes mes fesses? Revoir Bardot dans Le Mépris

J J-J dit: à

@ bonne soirée aux chafouins en réseaux
Cékila toujours d’heureuses trouvailles lancées à la canto 😉 -> on a précis :

et alii dit: à

Dis, quand reviendras-tu ? est une chanson de Barbara. Elle sort en 1962.

Cette chanson – composée pour le grand amour d’alors de Barbara, Hubert Ballay, diplomate officieux de la post-décolonisation et homme d’affaires1 – a pour narratrice une femme séparée de son amoureux, à qui elle s’adresse dans l’attente de son retour.

rose dit: à

Et tes yeux ?
T’as d’ beaux yeux tu sais !

J J-J dit: à

donc à déçu, déçu et demi. -> mais comme ME disait toujours Philippe, « à goupil endormi rien ne choit dans la gueule ».
J’ai encore un taux trop anormal de somnolences, d’après le toubib spécialisé… Il me faudrait être plus régulier avec le masque à oxygène en prévention des apnées du sommeil matinales, les plus fréquentes (beaucoup plus occurrentes que dans la phase du sommeil profond (2/3e). Le remettre dans la dernière séquence, celle où l’activité cérébrale du sommeil paradoxal est la plus intense et le tonus corporel le plus plat. Là est le danger, Philippe, voilà ce qu’il m’a expliqué.

et alii dit: à

Alouette, gentille alouette, alouette je te plumerai
Je te plumeras la tête, je te plumerais la tête
Et la tête, et la tête alouette, haaa

Alouette, gentille alouette, alouette je te plumerai
Je te plumerai le bec, je te plumerais le bec
Et le bec, et le bec, et la tête, et la tête alouette, haaaa

Alouette, gentille alouette, alouette je te plumerais
Je te plumerai le cou, je te plumerai le cou
Et le cou, et le cou, et le bec, et le bec, et la tête, et la tête, alouette, haaa

et alii dit: à

à tu et à toi

Jazzi dit: à

Mon adorable père fut pareillement élevé par les religieux, Clopine.
D’abord à Nice puis à Marseille où il a appris le métier de tailleur de pierre marbrier.
Dans ce récit autobiographique (où je n’invente rien, JJJ), on a un aperçu de son style épistolaire…
https://www.lelezarddeparis.fr/la-maison-aux-arcades

J J-J dit: à

Plumer le bec.., ou des plumes au cul à Houellebecq, koi ! (Zizi J.)

rose dit: à

ue JJJ, Clopine ou rose, qui se veulent résolument progressistes de gauche, exigent qu’on les voussoie absolument.

Moi, non.
JJJ je ne sais pas.
Clopine, oui.

Janssen J-J dit: à

(où je n’invente rien, JJJ),

Allons, allons, voyons, jzwomane, on s’invente toujours en cherchant son personnage, comme chez Pirandello. Et puis, on se met à y croire dur comme du faire. Demain sera journée mondiale de lutte contre l’homophonie… Qu’allez-vous faire, au juste hormis de voussoyer les pédés pour les respecter ? Et le VIH n’est pas toujours pas vaincu ! Je me souviendrai toujours de Georgina Dufoix et Laurent Fabius, responsables mais pas coupables… J’ignore s’ils sont restés « de gauche » à se vouvoyer, ces gens là…

J J-J dit: à

Moi je suis comme CT, je ne supporte pas qu’on me tutoie sur les réseaux, tant que je n’ai pas vu la personne en face qui se le permet (sauf pour jm-b, qui avait un tutoiement généralisant très particulier, à nul autre pareil à vrai dire, celui d’un ursidé débridé, un brin urticant).

D. dit: à

Thou va te coucha, renato ?
Bonne nuit !

D. dit: à

Tu peux me tutoyer, JJJ. On se connaît depuis des années maintenant.

Janssen J-J dit: à

Certainement pas, D. ! Vous seriez bien le dernier à entrer dans le châs d’une ville aiguille… Depuis que vous avez cessé de jouer avec ma soeur et troqué vos oripeaux avec le damier du damien. Je m’endive personnellement, mais ne quémande.

Janssen J-J dit: à

On s’approche des mille (fork), et sollers phil est passé à la Trappe depuis bien longtemps… Il avait fait son usage, cet homme_là, avec son strapping sur son stra-pontain. Gisant, vous dis-je.

et alii dit: à

turlututu chapeau pointu!

Jean Langoncet dit: à

@On s’approche des mille (fork), et sollers phil est passé à la Trappe depuis bien longtemps…

Du drame de l’incommunicabilité. Sollers est peut-être épuisant pour vous, mais il est ici loin d’être épuisé

Jean Langoncet dit: à

… la paille au cul

Jean Langoncet dit: à

Autant dire que le sujet est à peine effleuré

rose dit: à

Aujourd’hui, je m’y colle. À leur parler.
Mercredi 17 mai 5h33

Ma mère dit « mais comment le bon dieu peut faire des gens aussi noirs ? »
Je lui montre la cafetière, je lui dit noirs comme cela. Plus noirs que ça, cela n’existe pas.
Vais tenter de leur parler.
Comment vais-je m’y prendre ? Je ne le sais pas encore.

Tom, Toronto
Lydia, New York
Catherine, Tours
Madeleine, Nouvelle Zélande

Je suis chez moi in the large world.
Mon amant putatif derrière son écran.
Mes chevaux dans la grange.
Les Claudette sur Alexandrie Alexandra avec Manel bis. Sans talons.
Taille fine, cheveux raides, joie au cœur.

Y m’dit « j’croyais que t’avais cinquante ans », soixante six que je rétorque ». Chuis canadien. Ben t’es asiatique pensé-je, in petto. Qu’il aille pas faire Stromae traumatisé par son africanité en lieu et place d’être fier.

Oeuf a la coque frais avec mouillettes de ficelle, asperges vertes, ragoût de veau, à l’initiale blanquette abandonnée pour un oignon, deux patates trois carottes petite boîte de petits pois, petits champignons ronds de Paris, olives vertes avec noyaux fin d’apéro. Tellement bon que je me suis auto-félicitée, « ah toi tu sais faire la cuisine ». Fin du râgout. Roquefort, yaourt au pruneau et bifidus et probiotiques.

Je me mets à quatre pattes, elle me dit « quelle horreur », dormi d’un trait et roule carrosse, pas de pluie jusqu’à dimanche matin, hein, hein !

Nous, nous, nous, c’qu’on va faire, c’est prendre la navette, sur l’eau, vogue navire, partir aux Saintes maries, s’arrêter à l’Estaque, manger des panisses, boire une bière blonde. On te laisse les conférences, mon bébé. Ce soir, quand on rentrera à Endoume, tu nous auras fait un cassoulet aux endives.

Demain c’est l’Ascension.
Temps de monter au ciel.
« Quel gâchis » me dit-elle.
Ben oui.
Mais nous, les hommes, on les aime debout.
De-bout.

rose dit: à

Autant dire que le sujet est à peine effleuré.

C’est déjà ça.

C’est un bon début.

rose dit: à

L’homophobie, l’homophobie.
Beau lapsus.

Pas vaincu en Afrique, le sida m’a t’elle dit.

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