de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

On commettrait une erreur de jugement en ne voyant en Simon Leys qu’un grand sinologue. Ou uniquement l’expert qui a pourfendu les illusions meurtrières des maoïstes occidentaux. Ou le lanceur d’alertes des China watchers. Celui qui vient de disparaître à l’âge de 78 ans des suites d’un cancer était tout cela, bien sûr, mais c’est celui qu’il était en sus et au-delà de ces qualités de spécialiste qui nous manquera. Entendez : un intellectuel d’une remarquable tenue intellectuelle et d’une rare exigence morale. De ceux qui mettent leurs actes en accord avec leurs idées, espèce en voie de disparition. Quelque chose de voltairien en lui dans l’ironie, la causticité, la férocité parfois, la curiosité toujours. Ses prises de position, appuyées sur une connaissance tant des textes que du terrain jamais prise en défaut, étaient gouvernées non par l’idéologie mais par sa conscience d’intellectuel, d’une rectitude parfois métallique.

Elevé au sein d’une grande famille belge, fils d’un sénateur  et échevin,  neveu d’un spécialiste d’épigraphie arabique, orné en droit et en histoire de l’art à l’Université catholique de Louvain, Pierre Ryckmans, son identité à la ville, avait découvert la Chine à 19 ans lors d’un voyage d’étudiants belges en délégation durant un mois. Quelques années après, il se mit à les étudier, langue, littérature, art et civilisation, au cours de longs séjours à Singapour, Taiwan et Hong-Kong. Pour n’être pas blacklisté en Chine, et espérer y retourner aussi souvent que possible afin d’y étudier « sur le motif », il avait, dès son premier essai sur Les habits neufs du président Mao publié en 1971 à l’instigation des situationnistes de Champ libre, adopté le pseudonyme de Simon (comme l’apôtre Pierre à l’origine) Leys (comme le personnage de Victor Segalen, mais aussi en hommage à un peintre anversois, comme le révèle Philippe Paquet dans sa nécrologie de la Libre Belgique, la plus complète qui lui ait été consacrée).

Las ! Il s’en trouva parmi les intellectuels maolâtres (la bande de la revue Tel Quel), dont il avait dénoncé l’aveuglement dans un pamphlet, pour le dénoncer, lui, mais autrement, dans un registre plus policier, en diffusant sa véritable identité. L’intelligentsia, à l’époque largement dominée par une gauche qui avait encore du mal à juger les totalitarismes communistes, ne lui pardonnait pas son entreprise de démythification de la Révolution culturelle, ne pouvant s’empêcher d’y voir la main de la CIA. Aux intellectuels occidentaux qui se laissaient berner par la propagande chinoise, convaincus de sa qualité de révolutionnaire et de culturelle, il martelait qu’en réalité ce n’était qu’ « une lutte pour le pouvoir, menée au sommet entre une poignée d’individus, derrière le rideau de fumée d’un fictif mouvement de masses”. Leur aveuglement le stupéfiait. Ce qui ne fit qu’augmenter l’ire de ses détracteurs. Cela avait plutôt pour effet de dynamiser son esprit iconoclaste, d’autant que, dans ces moments-là, rien ne lui importait comme une certaine idée du primat du politique, puisé dans sa lecture passionnée de l’oeuvre de George Orwell.

Piqué au vif, il poursuivit dans la même veine avec Ombres chinoises (1974) et Images brisées (1976), n’hésitant pas à croiser le fer aussi souvent que nécessaire. Traîné dans la boue par une certaine presse de gauche, notamment par Le Monde, il fut soutenu dès le début par des intellectuels tels que Etiemble et Jean-François Revel, lequel préfaça par la suite la réédition d’un volume de ses grands essais chez Bouquins/ Laffont. Le grand public découvrit la vigueur de son esprit critique lors d’un « Apostrophes » d’anthologie au cours duquel, faits, dates, noms, chiffres, arguments à l’appui, mais sans cuistrerie, il étrilla calmement mais implacablement la communiste italienne Maria-Antonietta Macciocchi dont le livre De la Chine s’écroula dès le lendemain en librairie, et dont la réputation ne se remit jamais de cette exécution en direct :

« De la Chine, c’est … ce qu’on peut dire de plus charitable, c’est que c’est d’une stupidité totale, parce que si on ne l’accusait pas d’être stupide, il faudrait dire que c’est une escroquerie

Puis il revint à ses chères études, toutes d’érudition, sur la poésie chinoise notamment qu’il connaissait de l’intérieur pour la pratiquer. Il y a deux ans toutefois, dans le Studio de l’inutilité, le pamphlétaire se souvint de ce phénomène dont il ne se lassait pas de s’étonner, à savoir la cécité des Sartre, Foucault, Barthes, Kristeva, Sollers, alors qu’une partie d’entre eux avaient séjourné en délégation d’intellectuels invités en Chine en 1974 tandis qu’une purge sanglante s’y déroulait. « Une erreur de jeunesse » commentera Sollers plus tard en espérant n’avoir plus à y revenir.53e8927735702004f7ddfa90

Il enseignait la pensée chinoise dans des universités australiennes depuis les années 70 sans se limiter à la production de pamphlets politiques ; son œuvre de traducteur, non professionnel mais assidu, témoigne d’une authentique vocation de passeur avec ce que cela suppose de générosité ; Les Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère de Shitao, penseur du pinceau et disciple de la grande pureté, lettré du XVIIème siècle auquel il consacra sa thèse, que Pierre Bérès avait tenu à publier chez Hermann en 1984, demeurent un souvenir puissant dans la mémoire de ses lecteurs d’alors. Mais sa curiosité dépassait son univers de prédilection, sa passion de la mer lui ayant permis par exemple d’exhumer, tout aussi inoubliable quoique de portée plus modeste, Deux années sur le gaillard d’avant (1990) de Richard Henry Dana. Grand lecteur tous azimuts, critique littéraire sans concession d’autant qu’il vivait loin de tous les milieux littéraires possibles, il assurait n’avoir jamais aussi bien lu qu’en Australie, même s’il enseignait à l’université, car là-bas, disait-il, il avait le temps. Quand il s’emparait d’un classique, comme il le fit du Quichotte, c’était pour le revisiter de fond en comble et lui consacrer cinquante pages dans l’espoir d’enrichir notre intelligence de l’oeuvre. Cette mise à distance encourageait également un humour et une ironie qui lui faisaient souvent tourner en dérision non le sérieux mais l’esprit de sérieux.

Un jour, il y a longtemps, de passage à Paris, il avait demandé à un ami commun à me rencontrer. J’en étais flatté en me demandant bien ce que je pouvais lui apporter. Peut-être par rapport à la biographie de tel marchand de tableaux car je savais qu’il avait rêvé d’être peintre et qu’il refoula cette vocation. Dès le début du dîner, nous évoquâmes son compatriote Simenon, sur qui je n’avais encore rien écrit, et à l’œuvre duquel il vouait une admiration sévère et critique, comme en témoignera son discours devant l’Académie royale de Belgique lorsqu’il fut élu au fauteuil du romancier. Mais tel n’était pas son objet.

Il avait écouté toute une semaine sur France-Culture un « A voix nue » que j’avais fait avec Antoine Blondin et voulait partager sa passion pour cette prose lumineuse et généreuse, ses éclairs de joie enivrée et ses mélancolies les plus sombres. Il était ravi de trouver quelqu’un avec qui s’enchantait toute une soirée de Monsieur Jadis et de Un singe en hiver, romans dont il pouvait réciter des pages avec un rare bonheur dans le regard et une passion intacte pour la langue française dès lors que sa littérature faisait chanter la poésie en elle. Alors Simon Leys redevenait Pierre Ryckmans sans que jamais l’un n’ait porté ombrage à l’autre.

(« Simon Leys en 1994 » photo William West et dix ans avant, photo Reporters)

Cette entrée a été publiée dans documents, Littérature de langue française, vie littéraire.

1047

commentaires

1 047 Réponses pour Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

GABET dit: 12 août 2014 à 15h09

DANS CES ANNEES OU REGNAIT L’HYPOCRISIE LA PLUS TOTALE, SIMON LEYS A PERMIS AU FILS DE COMMUNISTE QUE J’ETAIS, DE NE PAS DESESPERER.
SACRE BELGE!

ST dit: 12 août 2014 à 15h15

Il avait une passion pour Blondin. Décidément, Simon Leys était un être parfait !

de nota dit: 12 août 2014 à 15h36

« Grand lecteur tous azimuts, critique littéraire sans concession d’autant qu’il vivait loin de tous les milieux littéraires possibles »

« A la différence des spécialistes brevetés et des sommités diplômées, il voyait l’évidence; à la différence des politiciens astucieux et des intellectuels dans le vent, il n’avait pas peur de la nommer; et à la différence des politologues et des sociologues, il savait l’épeler dans un langage intelligible »

Ainsi Leys fait-il l’éloge de Georges Orwell, mais finalement c’est aussi bien lui-même qu’il portraiture. On sait quelle admiration Leys avait pour Orwell homme et écrivain, et c’est, je crois, l’exemple d’Orwell qui inclina Leys à vivre loin des milieux littéraires, et pour étayer ma conviction: dans le livre qu’il consacre à Orwell, Leys cite un extrait d’une lettre d’Orwell à Stephen Spender, où il lui rappelle comment il l’avait attaqué à une époque où il ne le connaissait pas encore:
« …lorsque j’ai finalement eu l’occasion de vous connaître, même si je ne vous avais pas trouvé sympathique, j’aurais pourtant fatalement été amené à changer mon attitude à votre égard, car, lorsque vous rencontrez quelqu’un en chair et en os, vous réalisez aussitôt qu’il est un être humain, et non pas une sorte de caricature incarnant des idées.C’est en partie pour cette raison que je ne fréquente guère les milieux littéraires, car je sais par expérience que, du moment que j’ai fait la connaissance d’un individu quelconque, et que je lui ai parlé, je deviens définitivement incapable de le traiter avec brutalité intellectuelle, alors même que je m’en sentirais le devoir-tout comme ces députés travaillistes qui sont perdus à tout jamais pour la cause du parti une fois qu’ils se sont fait taper sur l’épaule par un duc »

JC..... dit: 12 août 2014 à 15h56

Merci pour lui, Passou ! … et pour nous.

Que les petites abeilles erdéeliennes dont le miel est souvent venin amer, en fasse leur nourriture en se dégageant de l’opinion de ces voyous, les misérables Sartre, Foucault, Barthes, Kristeva, Sollers qui vénéraient stupidement un tyran chinois et accablait l’honnête homme belge !

ST dit: 12 août 2014 à 16h15

« Une erreur de jeunesse » commentera Sollers plus tard en espérant n’avoir plus à y revenir.

Il avouera même dans un roman : « C’était la chose marrante à faire à l’époque ! »

pado dit: 12 août 2014 à 16h20

Ben voilà, je suis passé au travers.
Mais comme le disait JC dernièrement c’est chouette d’avoir un écrivain à découvrir.
Je commence par quoi ?

réponse belge dit: 12 août 2014 à 16h30

« que feraient les français, sans eux ? »

mais des frites!tout comme nous autres.

Sergio dit: 12 août 2014 à 16h35

On a cassé du totalitarisme droitier d’avant-guerre : fort bien. Ensuite on a cassé du bolchévisme d’après-guerre : re fort bien. Mais pour la période actuelle, qu’est-ce qu’il y aura à casser ? Du ruquiérisme ?

JC..... dit: 12 août 2014 à 16h51

@Sergio,
Aujourd’hui, partout, on casse de l’islamique méchant, lutte interne et lutte externe et ça ne fait que commencer…. ahahaha !

@pado
Vas-y franchement, Leys c’est du bon ! Evite « La Mer dans la littérature française », deux tomes énormes, splendides, chez Plon, si tu n’es pas fana de cette Salope ! Il faut lire « les habits neufs », « la mort de napoléon » et ceux signalés par Passou.

D. dit: 12 août 2014 à 18h10

renato, il se trouve que j’ai travaillé deux ans dans une usine de chips. Effectivement, nous faisions de nombreux tests sur les emballages. Je ne peux pas trop vous en parler parce que c’est de l’ordre du secret industriel. Sachez tout de même que le mélange gazeux introduit dans le paquet doit avoir une composition bien précise pour 1) ne pas oxydes les chips 2) ne pas gonfler trop fort lorsque les paquets arrivent en altitude. En effet un de nos concurrents avait rencontré des problèmes avec des paquets livrés dans des refuges de montagnes et qui avaient tous explosés à l’altitude de 3000 mètres en répandant des fragments de chips un peu partout. Tout ce mal que les gens se donnent pour que tout ça soit maîtrisé, c’est dommage de le voir gâché par des inconséquents que je ne nommerai pas mais dont on vient de parler.

D. dit: 12 août 2014 à 18h17

La Chine est un pays que j’aime, contrairement à ce que TKT a laissé entendre par le passé. Mais on ne peut pas donner à sa culture la même importance qu’à la culture judéo-grecquo-romano-chrétienne. A ce que je sache les Chinois n’ont pas découvert le Christ tous seuls et ils n’ont jamais bâti ni chateaux-forts ni cathédrale.
Leur cuisine est intéressante mais elle ne priviligie pas la qualité du produit comme dans la nôtre.
Cela dit je pratique le Kung-fu depuis longtemps et c’est l’Art martial que je préfère parce qu’il dérive du Taï-chi qui est une sorte de yoga chinois, mais basé sur une autre philosophie.

renato dit: 12 août 2014 à 18h36

« … ce qu’on peut dire de plus charitable, c’est que c’est d’une stupidité totale, parce que si on ne l’accusait pas d’être stupide, il faudrait dire que c’est une escroquerie »

« De la Chine », une escroquerie stupide, en effet.

Clopine dit: 12 août 2014 à 18h43

D. « la Chine est un pays que j’aime’, voyez-vous, ça m’apparaît un tantinet exagéré. Eu égard aux dimensions de ladite. D’emblée, vous unifiez le pays… Or, s’il y eut bien un point commun entre la révolution français et la révolution maoïste, ce fut bien la « jacobinisation » d’un pays a priori bien plus mosaïqué que ça. Perso, j’ai lu Han Suyin quand j’étais ado : une hagiographie de Mao. « le fleuve tranquille », ou un truc comme ça : un gros bouquin, dans les vert-bleu au niveau de la couverture… J’étais bien jeune, mais ça m’avait déjà laissée sceptique.

Comme m’avait laissée sceptique la manifestation de soutien à Khomeiny qu’avait organisée la Lcr (euh… La mamy du NPA, quand ce dernier avait quitté son refuge français pour revenir dans son beau pays. C’est ainsi : quand on vieillit, on est plus content de nos refus que de nos accords. Je n’y étais pas allée, moi, manifester ce jour-là (et pourtant dieu sait que j’aimais, que j’aime toujours, prendre les rues. Ne serait-ce que pour faire la nique aux voitures ! ahahah). j’avais eu raison.

pado dit: 12 août 2014 à 18h46

Clopine,

Un peu tardivement (votre présence requise) mais, réponse promise, réponse due.
Ceux que le passé rdlien n’intéresse pas ou peu peuvent zapper tout de suite, ce sera peut-être un peu long (désolé JC)

Donc vous nous dites :

« Màc, excédé par la République des Livres, fonde un nouveau blog littéraire : la république des Libres. Il le veut collégial et « embauche » SMDR »
Ou
« C’est vers cette époque que Màc, pour tout un tas de raison dont la principale était son match contre W., a décidé d’émigrer »
ou
« Parce qu’en fait, le blog « la république des libres » était prévu, au départ, pour fonctionner collégialement. Chose que personne n’a su à l’époque (je considère depuis qu’il y a prescription), c’est que MàC avait tenté de me coopter… Et j’avais refusé, sentant toute l’antipathie de SMDR à mon endroit »
ou
« SMDR n’a jamais su que Màc m’avait fait cette proposition, et j’aurais été cruelle, à l’époque où la république des libres a explosé, de le lui révéler, non ? »

Les faits :

Depuis le 11 novembre 2008 Màc est censuré (« modéré » disent-ils) et ne peut accéder à la rdl (aucun rapport ni avec ML, ni avec passou bien sûr)
17 novembre 2008 : Màc est exclu de tous les blogs du Monde.fr (la raison réelle est très bien expliquée dans un post de Lazarillo)
17 Novembre 2008 : 15h00 : Création du blog rdlibres par SMDR (en accord et en commun avec Màc)
17 Novembre 2008 : 17h41 : Annonce par SMDR de la création de ce blog sur la rdl

Pour votre gouverne Clopine, SMDR avant la création a contacté plusieurs personnes, dont vous, pour l’aider à administrer le blog, à ma connaissance elle attend toujours votre réponse.

Au bout de dix jours vous commencez à gonfler tout le monde sur la rdlibres (en cherchant au fin fond de mes outlook je dois encore avoir des mails de Màc)
Petite vengeance mesquine, le 7 janvier 2009 vous faites un portrait assassin de SMDR sur votre blog.
Ce qui ne vous empêche pas de fréquenter assidument la rdlibres.

Ah oui ! une absurdité qui me laisse pantois :

« et puis parce que Màc exigeait qu’on abandonnât, du même coup, ce blog-ci. »

Vous avez rêvé ça où ?

Pour la fin du blog, hors une lassitude assez compréhensible, les faits ont été rapportés par Lucien Bergeret et M. Court.

Pour finir (souvenirs), ne pas oublier Harmonia qui lui a participé à l’administration.

Polémikoeur. dit: 12 août 2014 à 18h54

Bien sûr, il y a « Lay’s »,
une marque de chips homophone !
Désolentillement.

Bihoreau de Bellerente dit: 12 août 2014 à 19h02

Qu’aurait pensé Simon Leys des propos ahurissants prêtés à notre président par son «ami» Jean-Pierre Mignard au sujet de la Ve République? «…vieillotte, née dans un vieux pays rural, encore essentiellement marquée le (sic) coup d’État militaire…» Et le Hollande d’attribuer son impopularité au caractère clivant de la Constitution.

Je le savais niais, mais à ce point…

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/08/12/25002-20140812ARTFIG00185-francois-hollande-n-admire-pas-la-ve-republique-selon-l-un-de-ses-amis.php

Giovanni Sant'Angelo dit: 12 août 2014 à 19h09


…une vie de saint-intellectuel,!…

…pour avoir dénoncer, la lutte du pouvoir au sein de la nomanclatura chinoise,!…
…procédé pour oublier la poutre sur sa propre €urope,…à la brindille sur le col à Mao,!…
…& la révolution pour un Tibet libre,…pour & contre le retour de nos émigrés à casa di rè,…chez eux,!…avec armes & bagages,…gratos,!…

…D,…pour faire rire,…les palais chinois,…aux empereurs ,…ni châteaux-forts, ni cathédrales,!…

…au moins ils ont déjà inventer la poudre,…à moins que c’est un détail des  » feux grégeois « ,…le mercure & commerce,!…
…Non, pas les songes du voyage de Marco-polo,!…

…peuplés les terres australes,…d’immigrés volontaires,…les ivrognes, les librespenseurs, les saint-intello’s,…encore des poires,!…au rabais,!…Ah!,Ah,!…etc,!…

…mandarins, fous, évêques, mercures,…enfin tous ces ballons à gonfler,!

…Oui,…envoyez les cerfs-volants,…Ah!,…

D. dit: 12 août 2014 à 19h36

Il est vrai que je suis une pierre d’angle ici. Il est normal qu’on cherche refuge en moi.

D. dit: 12 août 2014 à 19h59

Michel Alba me manque. Où est-il donc ? J’ai l’impression qu’il se désintéresse soudain de la RdL. Ce type est quand même une sacrée pointure.

D. dit: 12 août 2014 à 20h01

En tous cas j’espère que la Ministre de la Santé a dit vrai au sujet d’Ebola. Sinon c’est la cata.

MORASSE dit: 12 août 2014 à 20h16

Merci Pierre Assouline de ce billet. Avez-vous remarqué pourquoi le Monde, le même jour, en faisait des tonnes à propos d’un glacier disparu ? Et pourquoi la presse bien pensante ne parla qu’à peine, en passant, de cet « écrivain belge ». Un risible connard vient de se pendre et son éloge prend le pas sur tout… Quelle signification sinon la révélation d’un monde où vous êtes juste toléré ce qui vous honore. Bien à vous !

Olivier Chararas dit: 12 août 2014 à 20h35

ce salopard de De Soultrait au Val de Grâce et son enculé de technicien on fait un bon job.

Olivier Chararas dit: 12 août 2014 à 20h47

Merci aussi aux salopards du nouvel obs, de france culture, de france 2, de la comedie francaise et de canal : la liste n’est pas exhaustive.

pado dit: 12 août 2014 à 20h50

MORASSE dit: 12 août 2014 à 22 h 16 min

Toujours la forme à ce que je vois.
Très heureux.

pado dit: 12 août 2014 à 20h54

Bon, j’ai une réponse promise à Clopine sur les aventures des années que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître qui est en attente de modération depuis 20h46.
Faut voir.
Vous notez l’heure Clopine, au cas où.

D. dit: 12 août 2014 à 20h59

C’est tout à l’honneur de François Hollande de ne pas apprécier la Vème république.
Mais alors qu’est-ce qu’il attend pour nous proposer la VIème ? Qui sinon lui est en meilleure place pour ça ?

Bihoreau de Bellerente dit: 12 août 2014 à 21h20

D. 12 août 22 h 59
«C’est tout à l’honneur de François Hollande de ne pas apprécier la Vème république. Mais alors qu’est-ce qu’il attend pour nous proposer la VIème ? Qui sinon lui est en meilleure place pour ça ?»

Hollande voudrai une présidence à la Auriol-Coty où on ne lui reprocherait rien parce qu’il ne ferait rien sauf inaugurer les chrysanthèmes comme avait dit le Général. Alors, pas besoin d’une VIe République, la IVe fera l’affaire!

renato dit: 12 août 2014 à 21h23

Supporter la réalité et, éventuellement, la comprendre :

le glacier est une info locale, avec tout ce qui va avec ;

l’écrivain belge c’est une info pour spécialistes et amateurs (dont je suis) ;

le « risible connard » c’est une info planétaire.

Naturellement dans une société rêvée par les intellectuels nous aurions une autre ordre de priorités, cela dit il ne faudrait pas oublier la séquence Sartre, Foucault, Barthes, Kristeva, Sollers, et se souvenir de leur bévue…

intellectuel rêveur dit: 12 août 2014 à 21h33

« Naturellement dans une société rêvée par les intellectuels »

Une société rêvée, artificielle, naturellement…

ST dit: 13 août 2014 à 22h37

« C’est tout à l’honneur de François Hollande de ne pas apprécier la Vème république. »

Pour moi, le problème est d’avoir changé tant de fois de Républiques. Arriver à cinq, et au « coup d’Etat » permanent, ça fait beaucoup, c’est trop. Chaque président veut changer un truc. Etre passé du septennat au quinquennat nous a fait entrer déjà dans la sixième République. Et voilà que Hollande veut encore changer tout ça. Changer les règles du jeu comme bon vous semble, ce n’est pas très démocratique. Imitons plutôt les Américains qui ont une République et s’y tiennent : ça leur réussit plutôt bien, comme je le constate.

B comme BERLIN dit: 13 août 2014 à 22h53

« Bihoreau de Bellerente dit: 12 août 2014 à 21 h 02 min
des propos ahurissants prêtés à notre président par son «ami» Jean-Pierre Mignard au sujet de la Ve République? »

Mais en cash, Monsieur, combien me prêteriez-vous ?
Que nib !.
Beaucoup plus facile de prêter des propos, n’est-ce pas !!! !! !.

Bloom dit: 13 août 2014 à 23h26

Quand elle a appris la nouvelle de la mort de Simon Leys, mon épouse, chinoise lettrée, a été bouleversée. Il faut savoir que ses écrits son tenus en très haute estime par l’intelligentsia chinoise.
Car, n’en déplaise à Passou, Pierre Ryckmans/Simon Leys était avant tout un sinologue, un savant, un linguiste et un traducteur de grand talent, comme le démontrent ses traductions de Shen Fu (« Six récits au fil inconstant des jours », une pure merveille) et des Entretiens de Confucius, qu’il s’est permis de traduire en français ET en anglais, dans l’édition Norton, édition de référence universitaire américaine.
Ses productions critiques, ses essais sont d’une haute tenue, mais moins exceptionnels que son oeuvre sur la Chine.
Quand notre conseiller culturel, poète, angliciste et sinologue m’a prêté le Traité de Shitao traduit et commenté par PR/SL, à Canberra, à une encablure d’où résidait le grand maitre (jalousement protégé des intrusions du monde extérieur par une épouse aimante et rétif aux emails), un continent entier s’est ouvert.
L’homme qui raya de la carte le maoïsme de salon (car enfin, ils n’étaient pas sérieux tous ces gens) était un grand savant à l’érudition jubilatoire et communicative.
On ne remerciera jamais assez Simon Leys pour avoir contribué, avec d’autres, à rejeter dans les ténèbres extérieures cette Asie de pacotille que l’occident s’est inventée comme remède à ses angoisses.

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 0h31

Il est plus beau sur la photo 1 que sur la photo 2 : il s’est bonifié en vieillissant.
Comme les grands crus, il a produit quelques millésimes !

Widergänger dit: 13 août 2014 à 0h49

On veut nous faire croire ici que Sollers, Gérard Miller et tant d’autres qui se sont laissés prendre au piège maoïste n’étaient que de pauvres ères !

C’est bien un signe des temps du politiquement correct de droite, ça encore ! une époque à chier !

Il est bien évident au contraire que la caution maléfique que ces militants masqués dans les habits de Mao ne doit jamais cacher les raisons tout à fait solides, ici en France et plus généralement en Occident, qui les poussaient à se révolter contre le CONsensus de l’époque ici en France. Caution de jeunesse, caution pardonnable. Ils n’ont fait qu’écrire, des mots, des mots, encore des mots mais ils n’ont tué personne, ils se sont servi e Mao pour contester les pouvoirs en place ici de la bourgeoisie oppressante et oppressive. Je ne vois rien là qui soit honteux, bien au contraire ! L’admiration quelque peu béate et naïve d’un Bloom et son discours réactionnaire à leur propos ne doit jamais nous faire perdre de vue qu’ils se battaient avec des dés pipés mais pour la bonne cause, la Cause du Peuple.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 1h09

L’histoire du maoïsme européen est recouvert par les clichés aujourd’hui, les clichés que stimulent tout le fond et l’arrière fond réactionnaire de la bourgeoisie financière mondialisée triomphante. Mais cette histoire n’a pas encore vraiment été faite. J’ai fréquenté ce milieu maoïste au Portugal pendant la révolution des œillet, j’avais une amie portugaise maoïste à Lisbonne, j’allais distribuer des tracts à la sortie des usines avec elle dans la banlieue de Lisbonne. Elle se battait pour la justice, pour l’égalité, pour la fraternité, contre la dictature sanglante, colonialiste de Salazar/Caetano. Elle ne connaissait rien de la Chine, et moi non plus à cette époque-là, on s’en foutait complètement de la Chine. Ce qui importait, c’était les luttes politiques d’ici contre l’horreur et le mal, la torture, l’oppression de toute sorte, la pauvreté, le malheur du peuple. Il n’y a rien là de scandaleux ni de honteux !

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 1h37

«Elle se battait pour la justice, pour l’égalité, pour la fraternité… Elle ne connaissait rien de la Chine, et moi non plus à cette époque-là, on s’en foutait complètement de la Chine. Ce qui importait, c’était les luttes politiques d’ici contre l’horreur et le mal, la torture, l’oppression de toute sorte, la pauvreté, le malheur du peuple. Il n’y a rien là de scandaleux ni de honteux !»

Au contraire! C’est laisser une arme à feu entre les mains d’un enfant – ou d’un irresponsable,c’est pareil – en espérant qu’il le range sagement là où il faut. Le maoïsme n’était qu’une autre manifestation d’une névrose trop bien connue, le besoin du livre-qui-a-réponse-à tout. Affligeant! Dieu merci, ça se soigne, mais comme l’acné, ça laisse parfois des traces pour le moins inélégantes.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 1h43

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 3 h 37 min

Au contraire! C’est laisser une arme à feu entre les mains d’un enfant – ou d’un irresponsable,c’est pareil – en espérant qu’il le range sagement là où il faut. Le maoïsme n’était qu’une autre manifestation d’une névrose trop bien connue, le besoin du livre-qui-a-réponse-à tout. Affligeant! Dieu merci, ça se soigne, mais comme l’acné, ça laisse parfois des traces pour le moins inélégantes.
__________
Rien de névrotique quand on est pauvre, étudiant en mathématiques à Lisbonne, des parents ouvriers, des jeunes gens comme voisins revenant traumatisés à vie des horreurs vues dans les colonies portugaises, la torture dans les prisons de Lisbonne, l’arriération des campagnes, à prendre les armes et à soutenir de toute la force de ses convictions politiques la lutte contre la terreur et la barbarie !

Widergänger dit: 13 août 2014 à 2h10

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 3 h 52 min
Et vous faites ça en devenant maoïste ???
_________
Mais est-ce que vous vous rendez compte un peu de ce qu’étaient les luttes politiques au Portugal en 1974-75 ? Évidemment qu’on le réalisait en devenant membre du parti maoïste portugais de l’époque. L’atmosphère était insurrectionnelle. Les militaires défilaient avec les tanks et leurs armes dans les rues de Lisbonne dans les manifestations pour faire pression sur le pouvoir. J’ai même défilé moi-même comme une bonne partie, la meilleure part, de la jeunesse de l’époque de France et d’ailleurs en Europe, contre tous les Bihoreau de Bellerente de la terre, le poing levé pour foutre en l’air cette société de merde de rentiers et d’exploiteurs !

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 3h48

Et bien vous aviez tort. Vous donniez aux vrais démocrates des ennemis supplémentaires en apeurant ceux qui seraient descendu dans la rue mais qui craignaient Mao autant que Salazar, qui ne lui arrivait qu’à la cheville côté horreurs. On appelait ça des alliés objectifs dans le temps. Comme Sollers, repentez-vous. Contrairement à Mao, je ne vous enverrez pas pelleter du fumier et dormir avec les porcs.

JC..... dit: 13 août 2014 à 4h09

Faisons simple : les communistes, les maoïstes d’Europe de l’ouest de l’époque furent des enfants.

Eduqués, soi-disant intelligents, mais infantiles. Dangereux. Criminels. Des idiots…

On ne peut pas reprocher à des enfants de faire l’enfant et de s’engager par enthousiasme éperdu ! Faut qu’ils se forment et se développent…

Mais défendre sa jeunesse, ce n’est pas justifier à toute force ses engagements criminels. C’est y voir clair sur une vie, lourdes erreurs comprises …

Le pire est de continuer à défendre, aujourd’hui, ces niaiseries ! Défendre sa jeunesse c’est un acte normal.

Il y eut des Justes qui, au delà de la mode, virent ce qu’étaient ces sornettes. Respect ! Admiration pour la hauteur de vue.

Les autres, le jeune qui devient nazi ou khmer rouge, on est bien obliger de lui reprocher de ne pas avoir fait qu’adhérer à la mode locale … mais de n’avoir rien compris et enfoncé ceux qui étaient soumis à ces horreurs, sur place !

Ce serait bien d’abandonner aussi la notion de Cause du Peuple : le Peuple ça n’existe plus. C’était déjà à l’époque une pré-niaiserie… Il ne reste plus que la populace communautarisée, aujourd’hui ! Le monde a changé. Hollande ne change pas….

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 4h10

Aucune différence entre les Mao, les cathos intégristes et tous les autres fous de Dieu: le besoin d’absolu, le refus de voir le monde tel qu’il est accouplé au désir de le voir parfait, et surtout le besoin d’un Livre et d’un Guide. À vingt ans ça s’explique paraît-il. De quoi retirer le droit de vote aux moins de 25 ans. Remarquez qu’ils ne votent plus à cet âge.

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 4h15

Hollande fut élu parce que le Nain teigneux avait écoeuré trop de Français. Son insignifiance ahurit. Où sont les vrais gaullistes, capables de penser au Pays avant de penser à eux? Capables de se tenir loin des paillettes? Capables de dire non aux puissances d’argent? Je ne vois que monsieur Fillon, et ce depuis longtemps. Dieu nous le garde!

JC..... dit: 13 août 2014 à 4h22

Le traitement mediatique de ces deux morts récents est exemplaire : il montre à quel point la communication, l’information, de notre société française est aux mains de gens qui exècrent Simon Leys, et avec lui tous ceux qui en général « dérangent » l’ordre pépère des journaleux humanistes intellectuels blagueurs, sinistres lèches-culs du pouvoir.

Un pitre qui meurt, c’est toujours plus facile à comprendre, à commenter, à pleurer, quand on est con, que la vie et l’intelligence d’un sinologue comme Leys ! Survie des honnêtes hommes…

Toujours plus facile de pleurer sur la photo réussie de jolis petits gazaouis blessés dans les bras de papa, pendant que maman pleure, que de revenir aux sources du mal que représente la volonté déclarée de projet de génocide religieux, le terrorisme d’attentats, et les sympathiques tunnels de la haine … Compris, coco ? Le buzz d’abord !

de nota dit: 13 août 2014 à 4h34

Dieu est sourcilleux.Hier,il convoque Robin Williams et regarde comment les hommes réagissent… »les hommes?Les journalistes!Abruti! »Oui,te fâches pas,les journalistes…et là,à les en croire, c’est carrément un mythe du cinéma qui disparaît,Dieu ça la mis en pétard,il faut raison garder qu’il a dit,je vais vous montrer moi ce que c’est qu’un mythe du cinéma qui disparaît et vlan!voilà qu’il convoque Laureen Baccall!
Remarquez,avec la convocation simultanée du glacier et de Simon Leys,il s’était déjà offert un bon divertissement,la mort du premier occupant plus de place dans les médias que celle du second,voyant ça Dieu il a dit « mais quelle époque! »Il n’a pas dit « c’était mieux avant » car il n’est pas réactionnaire,il est bien au-delà Dieu.

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 4h34

JC… dit vertement ce que beaucoup pensent mais n’osent pas dire. Il y aura toujours des faibles incapables de quoi que ce soit de haut, et il faut les amuser. Un bouffon meurt, on pleure ensemble sans même l’avoir connu. La princesse de Galles (et non pas la princesses Diana, elle n’était pas fille d’un souverain comme Anne) meurt et la planète pleurniche. Qui a pleuré lasoeur albanaise morte quelques jours après? Bien peu de gens.

Bon, on changera pas le monde mais on peut empêcher les irresponsables de le diriger. À bas la chienlit!

JC..... dit: 13 août 2014 à 4h37

Ce qui est déplaisant est de voir que la majorité des Français reste infantile !

Cette majorité populaire a « élu » (cela veut dire adhéré à ce que lui imposait la presse, la TV, la mode : un homme normal) excédée par les pitreries du président précédent.

Aucun Juste n’a été entendu en France dans un discours de vérité qui aurait pu être dit : « Euh … les gars ! Elire un Con Nul à la place d’un Nain Agité, vous appelez ça une solution ? »

Le communisme, le maoïsme, les tyrans « élus », correspondent bien à l’incapacité des « peuples » à sortir de la vase quotidienne, réfléchir et décider sereinement. On pense pour eux, on leur propose un Prophète et un Livre …

Alors on élit, sans avoir lu, on se bat pour une idée irréalisable.

On n’écoute pas, on ne croit pas l’honnête homme paisible, sage, au jugement sûr.

Comme Simon Leys, l’honnête homme reste seul. Il reste écrivain, écrivant des écrits vains …

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 4h47

Le découragement ne mène nulle part. Résistons à la vulgarité, n’achetons pas cette pacotille grotesque, n’accordons pas notre appui à ces clowns qui vont pitrer (néologisme) à la télé le samedi soir quand on devrait siroter un alcool de chez nous après un dîner entre personnes de qualité, famille ou amis. De Gaulle ne servait pas de scotch, la bonne fine à l’eau lui suffisait. Mais voilà: en 1968, une jeunesse trop hormonée et la racaille gauchisante, sans parler des ambitieux tous horizons confondus (dont l’ignoble Tonton) se sont mis à brailler. Beau désastre. Ah, comme il a su leur botter le cul à ces morveux, à ces veux comme il appelaient. Il aurait dû mourir à Noël 1968, en pleine gloire.

JC..... dit: 13 août 2014 à 4h47

On peut revenir en arrière et dire que Simon Leys fut ce que l’on peut appeler un Grand Rebelle.

(non, je ne pense pas au jolis Petits Rebellinoux d’Alcôves que l’on nous présente et qui enchantent les mémères bourdieusiennes, essayant de sortir la tête du bourbier de leur enfance …)

renato dit: 13 août 2014 à 4h57

Je ne sais pas quoi dire les maoïstes & co étaient cons, mais les réacs ici présents ne sont pas mieux. Par ailleurs, l’offre politique (et pas seulement) française actuelle est d’une tellement mauvaise qualité qu’il serait bon de se demander s’il n’y a pas eu une grande illusion quelque part… par le passé.

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 4h59

Ou, Simon Leys fit oeuvre utile, loi ne l’engeance Tel-Quelliste et ces autres m’as-tu-vu m’as tu-lu qui épatent les nigauds et les cyniques qui sont prêts à tout pour le pouvoir et ce qui vient avec: fric, filles, paillettes. Le Nain teigneux et BHL ensemble, de quoi vomir. Au moins de Gaulle avait choisi Malraux, qui malgré ses errements valait quelque chose. Il m’arrive de penser que Bloy et Bernanos vivent en moi. Je consulte dès cet après-midi! En autant qu’on ne m’enferme pas…

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 5h00

Bon, vivement un café: je ne sais plus taper. Ou penser?!?

JC..... dit: 13 août 2014 à 5h07

Puisqu’on est dans les retours arrières -né en 1962 je n’ai pas connu- évoquons Victor Kravchenko (1905-1966), un autre rebelle « dérangeant »…

En 1946, cet ingénieur russe joue au transfuge et raconte tout dans son livre autobiographique « J’ai choisi la Liberté » dans lequel il fait des révélations sur la collectivisation, le stalinisme, les procès, les camps de prisonniers soviétiques du Goulag, leur exploitation, les exécutions.

Le livre est publié dans un contexte tendu entre les pays du bloc communiste et les pays occidentaux.

Sa publication est dénoncée par l’Union soviétique et les partis communistes internationalistes qui lui sont liés. On lui fait un procès, l’accusant de mensonge !!! Procès qu’il gagne malgré les faux témoignages des bien-pensants de l’époque… Il mourra ruiné à NYC en 66.

Même aujourd’hui, son bouquin peut être lu avec intérêt, alors que l’homme lui-même n’a, évidemment, rien à voir avec l’ampleur d’un Leys. Juste une histoire de rebelle, combattu par les hyènes de salon…

JC..... dit: 13 août 2014 à 5h10

Renato, il est évident que l’engagement aveugle rend con. Dieu merci, nous sommes épargnés, ici !

Vous, surtout … n’est ce pas…ahahaha !

tout n'est pas perdu dit: 13 août 2014 à 5h10

« l’incapacité des « peuples » à sortir de la vase quotidienne, réfléchir et décider sereinement. »

heureusement que jicépécul est là

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 5h14

Bonjour à tous, le cercle des réacs s’est quelque peu activé cette nuit et tôt ce matin, croyant qu’en laissant sortir un peu de vapeur on se calmerait. On sait bien que non, mais ne vit-on pas d’espoir? Au moins, Simon Leys aura eu quelques pensées dignes de lui. Vous savez combien j’accorde à ce site une grande valeur thérapeutique. À quand une thèse sur la linéarité signifiante des propos ici tenus? La France a tellement besoin de ça. La reprise y trouverait son compte et Hollande remonterait un peu dans les sondages. À moins qu’il ne change de tailleur. Le Nain teigneux, lui, était impec’ côté vêture.

JC..... dit: 13 août 2014 à 5h16

QUOI !
On aurait découvert l’existence de « hyènes de blog »… après les brèves de blog ?

Vite, Passou, un livre nouveau : « Brêles de blog » ?

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 5h21

Bon, un peu de pain grillé (ici le boulanger est un peu loin pour la baguette fraiche…) avec du vrai beurre et la marmelade de madame Bernier, un autre café, et du travail dans le jardin, tout en oubliant pas qu’il y aura bien huit personnes à dîner. J’ai beau me prévaloir de mes 66 ans, de ma canne et de mes vertiges, je ne peux pas laisser mes p’tits jeunes tout faire…

renato dit: 13 août 2014 à 5h27

Enfin, JC, que vous êtes un gros con n’est désormais un secret que pour ueda. N.B. que gros con ça peut gratifier car être gros en quelque chose c’est mieux que rien.

Et l’autre là, qui se justifie via le Portugal, mais être jeunes et révoltés n’est pas un bon argument pour justifier une erreur d’évaluation et de jugement. Tout le monde avait en mémoire les dictatures (vécues ou racontées par des témoins), et les faits de 56 avaient dévoilé une situation autant tyrannique. Les réacs, de l’autre côté produisent des JC. S’il n’y a pas eu une illusion quelque part par le passé, on doit penser quoi ?

Enfin, terminons sur une note positive. Burroughs disait qu’il fallait prêter attention aux écrivains car Kerouac était le type qui avait vendu plus de Levi’s…

lecteurs impatients dit: 13 août 2014 à 5h27

un livre nouveau : « Brêles de blog »

dédicacé par le brêle de PQ porte-parole du borgne

la journée commence bien dit: 13 août 2014 à 5h29

« Enfin, JC, que vous êtes un gros con n’est désormais un secret que pour ueda. N.B. que gros con ça peut gratifier car être gros en quelque chose c’est mieux que rien. »

Bien envoyé!

Widergänger dit: 13 août 2014 à 5h49

Que de niaiseries ! Que de niaiseries, ms pauvres enfants ! Vous êtes bien tous des enculés du dollar !

renato dit: 13 août 2014 à 5h54

« Vous êtes bien tous des enculés du dollar ! »

Tiens ! je l’attendais celle-là.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 5h56

Ce n’est pas parce que Rosanvallon a écrit Le peuple introuvable (Histoire de la représentation démocratique, Gallimard, 1998) que la Cause du Peuple n’existe plus. Elle veille, toujours là, dans les souterrains de la société en décomposition. Il suffit d’une hasard, d’une occasion favorable pour que tout à nouveau s’enflamme et que renaisse la flamme qui porte loin. L’histoire n’est faite que de hasards. Et le hasard seul est créateur. Autrement dit, il n’y a pas d’autres forces en action dans l’histoire que celles du hasard.

JC..... dit: 13 août 2014 à 6h00

« Enfin, JC, que vous êtes un gros con n’est désormais un secret que pour ueda. N.B. que gros con ça peut gratifier car être gros en quelque chose c’est mieux que rien. »

Allons, allons, calmons nous ! « Gros con », c’est exagéré… de la nuance, bon sang ! Il y a pire …

renato dit: 13 août 2014 à 6h03

Bon, maintenant il a découvert le hasard… et merdre ! il va tout nous expliquer… comme il nous a expliqué la modernité… Bon, je vais chercher mon journal (qui a très bien traité Ryckmans – Leys, d’ailleurs).

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2014 à 6h03

My friendship with Wei Lien-shu, now that I come to think of it, was certainly a strange one. It began and ended with a funeral.

When I lived in S——, I often heard him mentioned as an odd fellow: after studying zoology, he had become a history teacher in a middle school. He treated others in cavalier fashion, yet liked to concern himself with their affairs; and while maintaining that the family system should be abolished, he sent his salary to his grandmother the same day that he drew it. He had many other strange ways, enough to set tongues wagging in the town. One autumn I stayed at Hanshihshan with some relatives also named Wei, who were distantly related to him. However, they understood him even less, looking on him as if he were a foreigner. « He’s not like us! » they said.

http://www.coldbacon.com/writing/luxun-calltoarms.html

JC..... dit: 13 août 2014 à 6h09

« Les réacs, de l’autre côté produisent des JC. » (l’ineffable Renato, penseur instruit)

Je suis prêt à le croire si on m’explique ce que c’est qu’un « réac », car mes origines m’intéressent…

Par exemple, est ce que Simon Leys était un « réac » parce qu’il disait qu’il s’inscrivait en faux, en réaction, contre la doxa de l’époque, faites de couillons écoutant les Sirènes du vivre-rouge dans la disette … uhuhu !?

Widergänger dit: 13 août 2014 à 6h21

Bihoreau, c’est un grand comique. Il doit venir tout droit des Guignols de l’info, c’est pas possible autrement !

JC..... dit: 13 août 2014 à 6h27

Pour en finir, deux extraits, page 21 et 114, de « Les idées des autres » une compilation choisie par Simon Leys, chez Plon

COGLIONE
-« Ridiamo insieme di questi coglioni che possiedono l’orbe terracqueo. »
(Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde)
Leopardi

-« Qui pardonne est un chrétien, qui oublie est un coglione ».
Proverbe corse

TRAVAIL
« Pas de zèle »
Maxime taoïste

JC..... dit: 13 août 2014 à 6h39

JOIE ! JOIE ! JOIE !

Fleur de joie : une nouvelle Hypatie, médaille Fields de mathématiques, est née

Mercredi 13 août, Maryam Mirzakhani, 37 ans, iranienne et professeur à Stanford aux Etats-Unis, a été primée à Séoul (Corée du Sud) lors du 27e congrès international quadriennal des mathématiques, devant près de 5 000 participants.

Elle partage cet honneur avec le Franco-Brésilien Artur Avila, le Canadien Manjul Bhargava et l’Autrichien Martin Hairer.

Maryam Mirzakhani vient interrompre une longue série mathématique : depuis 1936 que cette récompense existe, 52 hommes, âgés de moins de 40 ans – comme c’est la règle – l’avaient reçue.

renato dit: 13 août 2014 à 6h41

Voilà que JC ne suit pas le fil. Ce n’est pas parce que l’on admire Leys que l’on passe à travers des gouttes. Par ailleurs, les gens comme Leys ne sont pas responsables de l’usage que les autres font de leur travail… et ils ne donnent aucune garantie de bonne conduite à personne non plus…

renato dit: 13 août 2014 à 6h45

… donc, peut-être que JC ne possède pas le monde, mais comme couillon c’est difficile de faire mieux…

Widergänger dit: 13 août 2014 à 6h50

Non, moi, je n’ai jamais lu le petit livre rouge pas plus d’ailleurs que mon amie portugaise à l’époque ni ses copains maoïstes. Ce qui les intéressaient c’était de mettre définitivement fin à la dictature et de construire un Portugal démocratique. Le maoïsme dans cette histoire c’est très anecdotique. En plus c’était en 1975, bien après le débat Sollers et ses amis de Tel Quel avec Simon Leys. Je ne suis pas du tout de la génération de Godard… Je croyais que vous en étiez aperçu…!

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 6h52

Le maoisme français fut une maladie de jeunesse des enfants de la bourgeoisie, le peuple dont on cause a bon dos…

Widergänger dit: 13 août 2014 à 6h59

Faudrait regarder ça de plus près, Baroz ! Ne jamais oublier que c’est aussi la fine fleur éclairée de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie qui fit la Révolution. Mort aux clichés !

renato dit: 13 août 2014 à 7h02

Le maoïsme européen ce ne fut que l’illusion que 56 n’était que la faillite d’une « application » et non pas de la « possibilité »… Ou, plus simplement, le besoin — impérieux chez certains — d’avoir une personnalité à rendre légendaire — le très connu culte de la personnalité.

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 7h05

A Libération ils étaient tous maos et le grand timonier s’appelait Serge July. Des enfants de la bourgeoisie, le peuple, lui, préférait lire le Parisien libéré…

« Libération
Le 18 juin 1971, des militants proches de la Gauche prolétarienne (Jean-Claude Vernier et Jean-René Huleu) fondent l’Agence de presse Libération (APL) dont l’objectif est de fournir des informations brutes sur l’effervescence du mouvement social trop peu relayée par la presse « traditionnelle », mais surtout, de porter le point de vue des acteurs sociaux directement impliqués à la base, de redonner « la parole au peuple »
C’est en filiation directe de La Cause du peuple que le 18 avril 1973, le titre historique Libération, fondé à l’origine en 1927 par l’anarcho-syndicaliste Jules Vignes puis repris en 1941 par la Résistance française, va renaître de ses cendres.
Prolongeant la démarche anarcho-mao-spontex de La Cause du peuple, un premier numéro de « Libération » paraît, sur quatre pages, le lundi 5 février 1973, avec cette profession de foi, en encadré : « La politique pour « Libération », c’est la démocratie directe. Aujourd’hui, élire un député, c’est vouloir que le peuple ne dise son mot, qu’une fois tous les cinq ans. Et encore, pendant ces quatre années, « l’élu du peuple » peut-il faire ce qu’il veut ? Il n’est pas placé sous le contrôle de ses électeurs ; il ne représente que lui-même. Mais si des gens du peuple veulent dire pourquoi il voteront, ils pourront le faire dans « Libération ». Cette forme de débat est possible dans les colonnes du journal. Pour sa part, l’équipe de « Libération » refuse de cautionner un système qui coupe la parole au peuple. »
(Wiki)

renato dit: 13 août 2014 à 7h05

« une maladie de jeunesse »

Sartre n’était vraiment pas un jeune homme à l’époque…

renato dit: 13 août 2014 à 7h07

« Mon pauvre renato …. je vous plains ! »

Je ne mérite pas autant d’honneur ! mais merci.

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 7h08

Non, renato, mais Sartre devait faire oublier son stalinisme et se refaire une nouvelle jeunesse…

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h09

Allez ! On pardonne, car on a été formé chez les Jésuites, mais …. on n’oublie pas !

B comme BERLIN dit: 13 août 2014 à 7h09

« Widergänger dit: 13 août 2014 à 8 h 50 min
Je ne suis pas du tout de la génération de Godard… »

Dommage, cela vous aurait donné une excuse pour sucrer les fraises, tel que vous le faîtes !.

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h09

ne pouvant s’empêcher d’y voir la main de la CIA

c’était souvent vrai attation lassouline..et c’était en tout bien tout honneur même quelquefois, raymond par exempe ne s’en cachait pas..c’est dire aussi que ce mot là est à remette dans un contesque de libre échange comme dirait jicé

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h11

Sartre n’était vraiment pas un jeune homme à l’époque…

c’est pas pasque tu carbures au viagra que faut le dauber rénateau..sinon y’a jean marron qui va venir te dérouiller avec son exoesquelette

renato dit: 13 août 2014 à 7h14

Se refaire une nouvelle jeunesse ? mais Jacques, après les faits de 56 et Prague 68, prêter un brin d’attention n’aurait pas été un luxe… même pour un philosophe…

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h15

« La main de la CIA »

Que la main de la CIA se ballade dans la culotte de ceux qui luttaient contre la doxa mao-collectiviste, cela est une réalité !

La main de Moscou pendant ce temps là trainait dans la culotte de la CGT et du PCF, surveillés de près par les salariés du KGB.

Chacun dans son rôle … de lobbying idéologique. Normal.

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h15

l’équipe de « Libération » refuse de cautionner un système qui coupe la parole au peuple. »

non mais t’as vu la gueule du peuple avec serge ? allons baroz..c’est toujours pareil, yen a toujours des qui croit que la révolution c’est un ascenseur social..le maoisme c’est la dernière perversion néolibérale épicétou..

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h17

Chacun dans son rôle … de lobbying idéologique. Normal

ha !..sauf que jicé tout ça se passe dans un pays qui a une certaine culture démocratique pour faire vite..chez les grecques les italiens..ça fait des dégats hin rénateau

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h20

C’est pas une question de « culture démocratique », boogie ! C’est une question de climat …

B comme BERLIN dit: 13 août 2014 à 7h20

Moi, ce que j’ai toujours aimé chez le KGB, c’est les gonzesses qu’il exportait…
Que de la bonne !!! !! !.

renato dit: 13 août 2014 à 7h21

« La main de la CIA »

Laissez la main de la CIA tranquille et regardez pour une fois la main du KGB… ça pourrait être instructif et salutaire…

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h22

bref..la question a se poser c’est pas que l’histoire est faite de hasard..pour donner tort rapidement au hamas comme dirait dracul..mais pourquoi que des calçonnade comme celle là..car ce sont des calçonnades..ne sont plus possibe aujourdhui..que même un mélanchon trés pépère en prenne plein sa gueule..t’as tort jicé, les média nous empéche de rigoler..le cerveau c’est mieux que la pignole

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h23

Laissez la main de la CIA tranquille et regardez pour une fois la main du KGB… ça pourrait être instructif et salutaire…

t’es contre le libre échange rénateau..

Clopine Trouillefou dit: 13 août 2014 à 7h25

Il y avait un seul truc de bien, chez les maos français, dans les années 70 : les tables de litté. On trouvait tout, de Lénine à Marx, dans une petite collection jaune pâle, pour un prix si dérisoire que je n’ai jamais compris comment ils faisaient…

Pado : ben dites donc, vous avez gardé vos archives, vous ! Voilà, vous avez démontré la faiblesse de ma mémoire. Mais néanmoins, tentez de croire en ma sincérité : les choses, pour moi, s’étaient passées ainsi. Je n’avais pas compris que Màc était censuré : je croyais sincèrement qu’il s’auto-censurait, par dépit…

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h26

Boug,
Mais tu rigoles : les caleçonnades sont possibles, même aujourd’hui. Regarde autour de toi, gouvernements, partis, disours, hésitations planifiées …

T’es qu’un optimiste vérolé, Bougboug, les caleçonnades sont moins grossières qu’ à l’époque des maoïstes, c’est tout !

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h27

« C’était la chose marrante à faire à l’époque ! »

on peut pas totalement lui donner tort..roulez jeunesse..mais voilà c’est qu’un début de posture politique..aprés l’plus marrant c’est avoir des thunes pour les femmes de ménage et les voyages a venises..

renato dit: 13 août 2014 à 7h27

«…je n’ai jamais compris comment ils faisaient… »

Exploitation, ce mot ne vous dit rien ?

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h29

pour un prix si dérisoire que je n’ai jamais compris comment ils faisaient…

c’était des manadgeur et des comptabe de choc c’est pour ça clopine..pas des branleurs comme au médef..a tout siffler en fontaine a champagne

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h31

Suis un peu le fil, Clopine !

L’efficace KGB « payait cash » la propagande destinée aux idiots utiles français et européens ; la CIA travaillait comme un boeuf en Italia de gauche en faisant de même, à l’inverse naturellement !

Business as usual…

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h31

badiou lui c’est le mec qu’est resté en hlm et qui mange du canigou..un fin de race enragé ! et ben fait le compte jicé..sa balance a l’international est exédentaire ! vdqs épicétou!

B comme BERLIN dit: 13 août 2014 à 7h32

Quant aux maoïstes « fumelles », ça récitait leurs mantras du grand timonier même quant on les enculait.

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h34

C’est utile pour les générations à venir de garder en cage quelques fins de race de notre époque …. magnifiques idiots utiles.

Cela les divertira. Tout en ne leur servant pas de leçons : ce serait trop beau !

renato dit: 13 août 2014 à 7h34

« L’efficace KGB « payait cash »… »

Alors il y avait quelqu’un qui déviait le flux de l’argent… d’accord, fallait au moins payer le papier…

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h36

les caleçonnades sont moins grossières qu’ à l’époque des maoïstes, c’est tout !

la position française à l’outrance et à la cinglerie c’est affaiblie..je parle là du concomitant avec notre asservissement..la grandeur de la france se mesure au taux de fumés qu’lle est capabe de sortir annuellement..c’est mieux que le nombe de b2 et de raptor les aminches..qui eux sont esclusibement fait pour la paix !..c’est d’un chiant!

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h37

B comme BERLIN dit: 13 août 2014 à 9 h 32 min
« Quant aux maoïstes « fumelles », ça récitait leurs mantras du grand timonier même quant on les enculait. »

Faisons du bouguereau :
« Parce que t’en a une petite, Bonux ! Les miennes gueulaient ‘Assez’ ! »

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 7h38

A Libération, au début, du rédacteur en chef à la femme de ménage ils avaient tous le même salaire, ça n’a pas duré longtemps… et la claviste pouvait couper la parole au journaliste. Je connaissais une journaliste travelotte, fils d’ambassadeur, qui allait manifester en patins à roulettes revêtue des robes de soirée de sa mère…

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h39

rénateau..en italie les cinglé étaient pas mal..mais surtout trop rapide à la gachette..des ahuris épicétou!..en france on discute de la lutte armée..du calibre..des scie a métaux pour les caténer..ça met des plombes..des piges !..même charles pasqua est daccord

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 7h41

Ce matin, Yves Michaud à France Inter…
 » on est intelligent collectivement »
…et renato qui geint dans la masse ou dans la nasse…

renato dit: 13 août 2014 à 7h43

« on discute de la lutte armée..du calibre.. »

Enfin, Laverdure avait vu juste…

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 7h44

En Italie ça gueulait :
 » Se nait qu’un debout, continuons le komba », même que renato s’en souviens!

bouguereau dit: 13 août 2014 à 7h45

Les miennes gueulaient ‘Assez’ !

dans l’ensemble elle étaient plutôt mignonne..enfin elle était plus grande que moi..je me souviens des gars aussi.leur look était moins bons mais il en avait un qui tranchait sur ceux des babas..bref ça emerveillait la province..maintenant paris est à la ramasse de la californie..ça cause engliche pour nommer les concêpes a france cul..bref que des zouzous partout!

JC..... dit: 13 août 2014 à 7h52

Ce matin, Yves Michaud à France Inter…
» on est intelligent collectivement »

Super nouvelle, renato mio ! On est intelligent, ensemble…. toi et moi !
(ça fait une moyenne, hein, naturellement…)

renato dit: 13 août 2014 à 7h53

Mais il est vraiment con ce type… c’est vrai qu’il passe d’une mode culturelle à l’autre sans se laver les mains, mais il y a quand même une limite… Par ailleurs, toujours à se cacher derrière le tablier de sa maman, et puis il cause… il cause… il cause… là ancore Laverdure avait vu juste.

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 7h54

Et on ajoute les traits-d’union pour l’ intelligence collective.
Merci qui renato?

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 7h55

« Mais il est vraiment con ce type… »

C’ est à force de le répéter qu’on se persuade!

renato dit: 13 août 2014 à 7h58

Mais je me fous de votre trait d’union. Bon, c’est votre heure du café et cet espace devient infréquentable…

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 7h58

« et puis il cause… il cause… il cause… » = l’ intelligence collective de renato.

DHH dit: 13 août 2014 à 7h59

Esprit d’escalier:
Ce post relatif au fil precedent que j’avais oublier d’envoyer:
Puisqu’on parle de Patrick Boucheron ,je voudrais rappeler un petit bijou dont il est avec un autre universitaire l’auteur,et qui à ma connaissance n’a pas eu encore d’echo sur ce blog
Cela s’intitule « l’histoire au conditionnel » ;c’est une brève achronie , prétexte à une réflexion riche et subtile sur l’histoire et le metier d’historien ;un régal d’intelligence et d’humour qui se présente sous la forme d’un roman par lettres
A la base un événement reel arrivé en 2012 : la bévue des membres du jury d’agregation d’histoire qui se sont cette année là mépris sur la nature du texte qu’ils ont déniché et proposé à l’epreuve de commentaire. Croyant avoir affaire à un texte authentique ecrit au moyen –âge par un participant à un concile, ils on donné à commenter un texte ecrit dans les années 60 du 20 eme siecle par un religieux, imaginant ce qu’aurait pu etre le compte rendu d’un participant à ce concile ,texte d’ailleurs conçu dans une perspective hagiographique de soutien au projet de vatican II.
Patrick Boucheron et son complice, imaginent qu’’un evenement analogue se produit en 2050 ; c’est alors un texte d’Alain Corbin tiré des Conférences de Morteronlles qui fait l’objet de ce bug universitaire
Ces conférences écrites par Alain Corbin sont sensées être le recueil de causeries effectivement tenues mais dont le texte ne nous est pas parvenu ,prononcées pour l’edification culturelle de la population du village de Morterolles par l’instituteur qui y etait installé vers 1880 l
C’est l’une de ces conférences relatives à l’expansion coloniale française alors en plein développement au moment où elle est sensée avoir eté prononcée qui est proposée comme un texte authentique de l’époque à la reflexion des candidats de 2050: gros pataquès qui fait alors scandale quand il est decouvert comme son homologue de 2012.
Ce dernier ,deja occulté en son temps, est evidemment oublié de tout le monde ,sauf de nos deux auteurs devenus des veillards chenus.
Ils apprécient l’evenement à la lumiere de leurs souvenirs de 2012, dont ils vont chercher les traces dans leurs cartons d’archives, ce qui les replonge avec délices dans leur passé d’universitaires actifs et productifs et leur offre la joie stimulante de sortir de leur léthargie intellectuelle de vieillards et de réfléchir à leur metier dans de délicieux echanges épistolaires tous marqués de l’humour que permet le decalage uchronique

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h01

Je suis comme toi, « cet espace devient infréquentable… », je ne supporte pas l’anarchie libertaire !

bonjour les avatars! dit: 13 août 2014 à 8h04

Mais je me fous de votre trait d’union.

C’est pour cul-de-jatte, il vous faut des roulettes?

Clopine Trouillefou dit: 13 août 2014 à 8h05

N’empêche que j’aimerais bien savoir quand même. Admettons que les bouquins soient fabriqués en Chine, pour une cacahuète et demie. Il fallait les transporter, payer les droits de douane, les gérer ?

C’était vraiment très très peu cher, « Que faire » de Lénine valait à peine une poignée de centimes. J’en ai acheté plein !

… En fait, comme Proust désenchanté à la fin de sa vie de ce qu’il avait adoré (la mondanité), enfin, peut-être pas désenchanté mais les yeux déssillés quoi, la plupart de nos enthousiasmes de jeunesse se retrouvent désormais bien douchés.

Quand j’avais quinze ans, dans les rangs de « la gauche », certes il y avait les maoïstes et Godard, mais aussi les trotskystes qui, inlassablement, catéchisaient. ON apprenait à l’époque que Staline, c’était un salaud, mais que Lénine, par contre, c’était un mec bien, qui aurait dû continuer à vivre pour que la révolution russe ne soit pas dévoyée… On est largement revenus, parce que Lénine déployait, dans ces écrits, les mêmes résolutions fanatiques que Staline : il y a fort à parier que, qui que ce fut aux commandes, l’histoire aurait été la même, écrite avec autant de sang.

En règle générale, chacune des organisations d’extrême-gauche avait « son style ». La lcr, c’était la pédagogie : cours d’histoire politique. Lutte Ouvrière, c’était la parole verrouillée au possible, parce qu’ils préparaient, les innocents, le « grand soir », auquel ils croyaient absolument. Alors, ils vous contactaient, passaient deux soirées à vous expliquer leurs idées politiques (réduites au minimum) et puis, zou ! On passait au choix du pseudo et à l’apprentissage de la clandestinité, pour plus tard. Je ne suis pas allée plus loin, parce que j’avais éclaté de rire et que le militant, lui, il ne savait pas ce que c’était que rire…

Les maos étaient beaucoup plus intimidant parce que leur parole était vraiment embrouillée – à cause de la distance entre les théories politiques chinoises et la réalité française. le dogme révolutionnaire maoïste, « ne pas s’appuyer sur les prolétaires mais sur les paysans » était difficilement applicable dans une France où l’exode rural était à son comble… Mais bon : du coup, la révolution était toujours repoussée.

Nous y avons cru, à cette révolution, bien sûr. Mais aujourd’hui, franchement, le sentiment qui domine est de l’avoir échappé belle. Parce que, là où elle a été effective, ça a été tellement désastreux !

Seuls les anarcho-syndicalistes, la CNT, espagnols semblaient n’avoir pas dévié de la pureté des intentions proclamées au départ. Mais faut dire qu’ils ont été vaincus, alors…

Ah, si l’on se retourne vers les utopies de ce temps-là, la chance que nous avons eue est qu’elles soient précisément restées des utopies, nom de zeus…

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h06

DHH,
L’escalier, vous l’avez bien descendu, et avec esprit … je me suis essoufflé au milieu : on est loin de la sobriété d’un rapport d’expert comptable.

sénèque un debout...continuons le Komba dit: 13 août 2014 à 8h09

WGG, vous vous souvenez de la Chinoise de Godard?
Ses panneaux indicateurs de pensée?
Les jolies filles?

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2014 à 8h10

Le col Mao est celui que portait Mao Zedong quand il dirigeait la République Populaire de Chine. Le chef du parti communiste chinois affectionnait en effet les vestes avec un col montant droit et court. Ce col caractéristique de la civilisation chinoise se retrouve également sur les robes traditionnelles appelées « qipao », robes satinées et richement brodées avec une fente sur le côté.
http://www.tendances-de-mode.com/lexique-107

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2014 à 8h11

En effet, comment expliquer que les français appellent un col droit sans rabat un « col Mao », alors que les anglo-saxons, moins enclins à assumer le legs de plusieurs millions de victimes, lui préfèrent le terme de « mandarin collar » ? Et d’ailleurs, en vertu de quel principe un « col Mao » serait-il plus valorisable qu’une moustache d’Hitler ?

http://iphilo.fr/2013/03/31/le-col-mao-moins-tabou-que-la-moustache-dhitler/

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h12

« Ah, si l’on se retourne vers les utopies de ce temps-là, la chance que nous avons eue est qu’elles soient précisément restées des utopies, nom de Zeus … »

Certes, Clopine, certes ! la remarque est juste. Cependant, la conscience politique française en a pris un coup dans l’aile car ces cons là ont préparé par le spectacle de leurs folles illusions, le doute absolu de la politique et donc, le « tous pourris » actuel.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 8h13

Non, il y a eu la possibilité qu’une social-démocratie naisse en Russie avec Kerensky mais Lénine a fait un coup d’état qui l’a ruinée à tout jamais.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 8h16

La Chinoise de Godard c’est à la fois une dénonciation des méfaits du capitalisme et une parodie du maoïsme.

Nectar Bourmot dit: 13 août 2014 à 8h18

Robin Williams et Lauren Bacall sont partis et JC est toujours là, cherchez l’erreur…

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h21

« Et d’ailleurs, en vertu de quel principe un « col Mao » serait-il plus valorisable qu’une moustache d’Hitler ? »

L’un n’empêche pas l’autre. Me promenant dans Porquerolles, vêtu et moustaché de telle sorte, on me salue suivant ses goûts d’un « Salut, Mao ! » ou « Bonne journée, Adolf ! » tout à fait sympathiques …

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2014 à 8h21

Ville au bout de la route et route prolongeant la ville : ne choisis donc pas l’une ou l’autre, mais l’une et l’autre bien alternées.

Montagne encerclant ton regard le rabat et le contient que la : plaine ronde libère. Aime à sauter roches et marches ; mais caresse les dalles où le pied pose bien à plat.

Repose-toi du son dans le silence, et, du silence, daigne revenir au son. Seul si tu peux, si tu sais être seul, déverse-toi parfois jusqu’à la foule.

Garde bien d’élire un asile. Ne crois pas à la, vertu d’une vertu durable : romps-la de quelque forte épice qui brûle et morde et donne un goût même à la fadeur.

Ainsi, sans arrêt ni faux pas, sans licol et sans étable, sans mérites ni peines, tu parviendras, non point, ami, au marais des joies immortelles,

Mais aux remous pleins d’ivresses du grand fleuve Diversité.

http://www.steles.net/page.php?p=52

bonne journée.

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h22

Nectar Bourmot,
Les cons vivent vieux : ton avenir de centenaire est assuré…

JC..... dit: 13 août 2014 à 8h35

Finissons là !

Ceux qui disent à propos de l’anniversaire du Pingouin « Soixante ans, c’est l’âge de la maturité politique ! »… ceux là sont des charlots !!!

Chez Hollande, c’est confondre « maturation » et « pourrisement » … Fruit à jeter, d’urgence. Avec toute la caisse gouvernementale !

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 8h37

« Deux mots sur la rééducation : dans la Chine rouge, à la fin de l’année 68, le Grand Timonier de la Révolution, le président Mao, lança un jour une campagne qui allait changer profondément le pays : les universités furent fermées, et les « jeunes intellectuels », c’est-à-dire les lycéens qui avaient fini leurs études secondaires, furent envoyés à la campagne pour être « rééduqués par les paysans pauvres » (Quelques années plus tard, cette idée sans précédent inspira un autre leader révolutionnaire asiatique, un Cambodgien, qui, plus ambitieux et plus radical encore, envoya toute la population de la capitale, vieux et jeunes confondus, « à la campagne ».)
La vraie raison qui poussa Mao Zedong à prendre cette décision restait obscure : voulait-il en finir avec les Gardes rouges qui commençaient à échapper à son contrôle ? Ou était-ce la fantaisie d’un grand rêveur révolutionnaire, désireux de créer une nouvelle génération ? Personne ne sut jamais répondre à cette question. A l’époque, Luo et moi en discutâmes souvent en cachette, tels deux conspirateurs. Notre conclusion fut la suivante : Mao haïssait les intellectuels.
Nous n’étions ni les premiers ni les derniers des cobayes utilisés dans cette grande expérience humaine. Ce fut au début de l’année 1971 que nous arrivâmes dans cette maison sur pilotis, perdue au fin fond de la montagne, et que je jouai du violon pour le chef du village. Nous n’étions pas les plus malheureux non plus. Des millions de jeunes nous avaient précédés, et des millions allaient nous succéder. Une seule chose ressemblait à ce que l’on appelle l’ironie du sort : ni Luo ni moi n’étions lycéens. Jamais nous n’avions eu la chance de nous asseoir dans une salle de classe de lycée. Nous avions simplement terminé nos trois années de collège, quand on nous envoya dans la montagne, comme si nous étions des « intellectuels ».
Il était difficile de nous considérer, sans délit d’imposture comme deux intellectuels, d’autant que les connaissances que nous avions acquises au collège étaient nulles : entre douze et quatorze ans, nous attendîmes que la Révolution se calmât, et que rouvrît notre établissement. Mais quand nous y entrâmes enfin, nous fûmes emplis de déception et d’amertume : les cours de mathématiques étaient supprimés, de même que ceux de physique et de chimie, les « connaissances de base » se limitant désormais à l’industrie et à l’agriculture. Sur les couvertures des manuels, on voyait un ouvrier, coiffé d’une casquette, qui brandissait un immense marteau, avec les bras aussi gros que ceux de Stallone. A côté de lui, se tenait une femme communiste déguisée en paysanne, avec un foulard rouge sur la tête. (Une plaisanterie vulgaire, qui circulait alors entre collégiens, consistait à dire qu’elle s’était entouré la tête de sa serviette hygiénique.) Ces manuels et le Petit Livre Rouge de Mao restèrent, plusieurs années durant, notre seule source de connaissance intellectuelle. Tous les autres livres étaient interdits. »
(Dai Sijie, « Balzac et la Petite Tailleuse chinoise », éditions Gallimard)

Lutte finale dit: 13 août 2014 à 8h46

Le Livre Vert a remplacé le Livre Rouge, le prophète a changé, le combat continue.

Les jeunes réacs aussi doivent grandir dit: 13 août 2014 à 8h53

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 6 h 47 min

Tu partais bien Bihoreau, mais tu dérapes vite.
C’est toujours ça le problème des vieux qui veulent toujours indéfiniment revivre leurs 20 ans (tu n’es qu’un maoiste d’une autre époque)

Rouge de honte tu devrais être dit: 13 août 2014 à 9h03

Widergänger dit: 13 août 2014 à 8 h 50 min
Non, moi, je n’ai jamais lu le petit livre rouge pas plus d’ailleurs que mon amie portugaise à l’époque ni ses copains maoïstes.

Mimi tu réécris des légendes là, déconnes pas.

Tournée pour tout le monde dit: 13 août 2014 à 9h07

Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 9 h 08 min
Non, renato, mais Sartre devait faire oublier son stalinisme et se refaire une nouvelle jeunesse…

Avec baroz le café du commerce n’est pas près de fermer.

Cannes à sucrer dit: 13 août 2014 à 9h23

Widergänger dit: 13 août 2014 à 10 h 25 min
Ah bon ? J’ai pas vu.
Jacques Barozzi dit: 13 août 2014 à 10 h 23 min
Le dernier Godard, quel naufrage, ML

Le muppets show de la rdl.

Widergänger dit: 13 août 2014 à 9h32

« Le muppets show de la rdl. »
_____________
Ben ouais, ben je veux, le muppets show, qu’est-ce qu’elle a ma gueule de muppets show, hein, bouffi ? Elle te plaît pas ma gueule ?

ST dit: 13 août 2014 à 9h44

« Le dernier Godard, quel naufrage, ML ! »

Des naufrages comme ça, j’en souhaite beaucoup ! Non, ce film était magnifique.
Godard, lui, a peut-être fait « La Chinoise », mais c’était bien sûr pour voir les limites du maoïsme. Il n’a jamais été un illuminé irresponsable, un esprit léger comme les autres.
Les mots, les images de certains ont tué, ou du moins ont fait de ceux qui les prodiguait des complices.

Cannes à sucrer dit: 13 août 2014 à 9h50

Widergänger dit: 13 août 2014 à 11 h 32 min
Elle te plaît pas ma gueule ?

Ne mélangeons pas gueule et propos.
Il y a de très belles gueules au café du commerce.

ST dit: 13 août 2014 à 9h52

Widergang est l’exemple parfait du crétin qui, après une jeunesse maoïste, a cru retrouver dans une autre idéologie, le sionisme ou le judaïsme, je ne sais, poussés à l’extrême, les éléments forts nécessaires à soutenir sa faiblesse mentale. Triste tableau !

renato dit: 13 août 2014 à 9h55

Mieux vaut être cul-de-jatte qu’acéphale, il me semble.

Cela dit, est-ce que vous avez finalement appris l’art du dessin ? ça ne rend pas intelligent, comme c’est le cas du poisson, mais ça développe le sens de l’observation : c’est déjà ça de gagné. Bon, c’est aussi vrai qu’il se peut qu’envers et contre l’absence rappelée plus haut, vous ayez « d’assez bons yeux pour voir au milieu des plus épaisses ténèbres, ce qui n’existe nulle part ».

Nectar Bourmot dit: 13 août 2014 à 10h09

le dernier Godard : une cata totale, l’anti-cinéma, le plein la vue pour les badauds cocus

Widergänger dit: 13 août 2014 à 10h12

Moi, j’ai jamais été maoïste de ma vie, mon pau’vieux! Ah les bœufs !

ST dit: 13 août 2014 à 10h14

« Moi, j’ai jamais été maoïste de ma vie, mon pau’vieux! Ah les bœufs ! » W

Vous ne vous souvenez plus de ce que vous écriviez ici même cette nuit ? Alzheimer ?

Souriez dit: 13 août 2014 à 10h20

Bonux, Dupont, Piquette,
toute la grande famille des vieux avant l’âge réunie sur la photo.

chantal dit: 13 août 2014 à 10h23

il y a une sorte de d’étrange entre-deux par rapport à la chine, nous avons conservé en nos musées des pièces de collection qui ont été éradiquées de Chine elle – même.
aussi nous nous étonnons parfois de l’énorme appétit qu’ils ont développé pour le capitalisme et le peu de leçons qu’ils tirent finalement de notre désindustrialisation. Pourtant les images qui nous parviennent des mers remplies d’algues vertes toxiques et des chaos des villes ultra polluées, nous rappellent intensément que si nous traitons la terre comme une poubelle à ciel ouvert, c’est nous que nous ne respectons pas.

J’ai lu l’an dernier une biographie de Madame Tchang Kai Chek par Philippe Paquet, préfacée par Simon Leys un gros bouquin de 800 pages.

http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/12/17/madame-chiang-kai-shek-un-siecle-d-histoire-de-la-chine-de-philippe-paquet_1454677_3260.html

Simon Leys n’est plus, il y aura d’autres voix d’autres échos ..

Bic cristal dit: 13 août 2014 à 10h23

ST dit: 13 août 2014 à 12 h 14 min
Vous ne vous souvenez plus de ce que vous écriviez ici même cette nuit ? Alzheimer ?

Dupont ne sait toujours pas lire.
Il invente, petites saloperies de corbeau.

JC..... dit: 13 août 2014 à 10h25

A ma grande honte, folks, j’avoue que j’ai lu le petit livre rouge de Mao pour savoir en direct de quoi il retournait …

Bandant !

Un look Alcoran pour yeux bridés ! Torah ! Torah ! ou Bible pour démolisseurs de l’Empire romain. Bref, propaganda …

JC..... dit: 13 août 2014 à 10h37

Han Surin … quelle paravent merveilleux de duplicité ! Une canne laquée…

En fait le Grand Bond en avant, c’est Deng …

Jacques le F dit: 13 août 2014 à 10h41

pado dit: 12 août 2014 à 20 h 46 min

Très intéressante mise au point.

JC..... dit: 13 août 2014 à 10h42

Chantal,
je trouve ce cadeau inutile, le licenciement sec étant préférable, …. mais le geste est sympa !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*