de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

On commettrait une erreur de jugement en ne voyant en Simon Leys qu’un grand sinologue. Ou uniquement l’expert qui a pourfendu les illusions meurtrières des maoïstes occidentaux. Ou le lanceur d’alertes des China watchers. Celui qui vient de disparaître à l’âge de 78 ans des suites d’un cancer était tout cela, bien sûr, mais c’est celui qu’il était en sus et au-delà de ces qualités de spécialiste qui nous manquera. Entendez : un intellectuel d’une remarquable tenue intellectuelle et d’une rare exigence morale. De ceux qui mettent leurs actes en accord avec leurs idées, espèce en voie de disparition. Quelque chose de voltairien en lui dans l’ironie, la causticité, la férocité parfois, la curiosité toujours. Ses prises de position, appuyées sur une connaissance tant des textes que du terrain jamais prise en défaut, étaient gouvernées non par l’idéologie mais par sa conscience d’intellectuel, d’une rectitude parfois métallique.

Elevé au sein d’une grande famille belge, fils d’un sénateur  et échevin,  neveu d’un spécialiste d’épigraphie arabique, orné en droit et en histoire de l’art à l’Université catholique de Louvain, Pierre Ryckmans, son identité à la ville, avait découvert la Chine à 19 ans lors d’un voyage d’étudiants belges en délégation durant un mois. Quelques années après, il se mit à les étudier, langue, littérature, art et civilisation, au cours de longs séjours à Singapour, Taiwan et Hong-Kong. Pour n’être pas blacklisté en Chine, et espérer y retourner aussi souvent que possible afin d’y étudier « sur le motif », il avait, dès son premier essai sur Les habits neufs du président Mao publié en 1971 à l’instigation des situationnistes de Champ libre, adopté le pseudonyme de Simon (comme l’apôtre Pierre à l’origine) Leys (comme le personnage de Victor Segalen, mais aussi en hommage à un peintre anversois, comme le révèle Philippe Paquet dans sa nécrologie de la Libre Belgique, la plus complète qui lui ait été consacrée).

Las ! Il s’en trouva parmi les intellectuels maolâtres (la bande de la revue Tel Quel), dont il avait dénoncé l’aveuglement dans un pamphlet, pour le dénoncer, lui, mais autrement, dans un registre plus policier, en diffusant sa véritable identité. L’intelligentsia, à l’époque largement dominée par une gauche qui avait encore du mal à juger les totalitarismes communistes, ne lui pardonnait pas son entreprise de démythification de la Révolution culturelle, ne pouvant s’empêcher d’y voir la main de la CIA. Aux intellectuels occidentaux qui se laissaient berner par la propagande chinoise, convaincus de sa qualité de révolutionnaire et de culturelle, il martelait qu’en réalité ce n’était qu’ « une lutte pour le pouvoir, menée au sommet entre une poignée d’individus, derrière le rideau de fumée d’un fictif mouvement de masses”. Leur aveuglement le stupéfiait. Ce qui ne fit qu’augmenter l’ire de ses détracteurs. Cela avait plutôt pour effet de dynamiser son esprit iconoclaste, d’autant que, dans ces moments-là, rien ne lui importait comme une certaine idée du primat du politique, puisé dans sa lecture passionnée de l’oeuvre de George Orwell.

Piqué au vif, il poursuivit dans la même veine avec Ombres chinoises (1974) et Images brisées (1976), n’hésitant pas à croiser le fer aussi souvent que nécessaire. Traîné dans la boue par une certaine presse de gauche, notamment par Le Monde, il fut soutenu dès le début par des intellectuels tels que Etiemble et Jean-François Revel, lequel préfaça par la suite la réédition d’un volume de ses grands essais chez Bouquins/ Laffont. Le grand public découvrit la vigueur de son esprit critique lors d’un « Apostrophes » d’anthologie au cours duquel, faits, dates, noms, chiffres, arguments à l’appui, mais sans cuistrerie, il étrilla calmement mais implacablement la communiste italienne Maria-Antonietta Macciocchi dont le livre De la Chine s’écroula dès le lendemain en librairie, et dont la réputation ne se remit jamais de cette exécution en direct :

« De la Chine, c’est … ce qu’on peut dire de plus charitable, c’est que c’est d’une stupidité totale, parce que si on ne l’accusait pas d’être stupide, il faudrait dire que c’est une escroquerie

Puis il revint à ses chères études, toutes d’érudition, sur la poésie chinoise notamment qu’il connaissait de l’intérieur pour la pratiquer. Il y a deux ans toutefois, dans le Studio de l’inutilité, le pamphlétaire se souvint de ce phénomène dont il ne se lassait pas de s’étonner, à savoir la cécité des Sartre, Foucault, Barthes, Kristeva, Sollers, alors qu’une partie d’entre eux avaient séjourné en délégation d’intellectuels invités en Chine en 1974 tandis qu’une purge sanglante s’y déroulait. « Une erreur de jeunesse » commentera Sollers plus tard en espérant n’avoir plus à y revenir.53e8927735702004f7ddfa90

Il enseignait la pensée chinoise dans des universités australiennes depuis les années 70 sans se limiter à la production de pamphlets politiques ; son œuvre de traducteur, non professionnel mais assidu, témoigne d’une authentique vocation de passeur avec ce que cela suppose de générosité ; Les Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère de Shitao, penseur du pinceau et disciple de la grande pureté, lettré du XVIIème siècle auquel il consacra sa thèse, que Pierre Bérès avait tenu à publier chez Hermann en 1984, demeurent un souvenir puissant dans la mémoire de ses lecteurs d’alors. Mais sa curiosité dépassait son univers de prédilection, sa passion de la mer lui ayant permis par exemple d’exhumer, tout aussi inoubliable quoique de portée plus modeste, Deux années sur le gaillard d’avant (1990) de Richard Henry Dana. Grand lecteur tous azimuts, critique littéraire sans concession d’autant qu’il vivait loin de tous les milieux littéraires possibles, il assurait n’avoir jamais aussi bien lu qu’en Australie, même s’il enseignait à l’université, car là-bas, disait-il, il avait le temps. Quand il s’emparait d’un classique, comme il le fit du Quichotte, c’était pour le revisiter de fond en comble et lui consacrer cinquante pages dans l’espoir d’enrichir notre intelligence de l’oeuvre. Cette mise à distance encourageait également un humour et une ironie qui lui faisaient souvent tourner en dérision non le sérieux mais l’esprit de sérieux.

Un jour, il y a longtemps, de passage à Paris, il avait demandé à un ami commun à me rencontrer. J’en étais flatté en me demandant bien ce que je pouvais lui apporter. Peut-être par rapport à la biographie de tel marchand de tableaux car je savais qu’il avait rêvé d’être peintre et qu’il refoula cette vocation. Dès le début du dîner, nous évoquâmes son compatriote Simenon, sur qui je n’avais encore rien écrit, et à l’œuvre duquel il vouait une admiration sévère et critique, comme en témoignera son discours devant l’Académie royale de Belgique lorsqu’il fut élu au fauteuil du romancier. Mais tel n’était pas son objet.

Il avait écouté toute une semaine sur France-Culture un « A voix nue » que j’avais fait avec Antoine Blondin et voulait partager sa passion pour cette prose lumineuse et généreuse, ses éclairs de joie enivrée et ses mélancolies les plus sombres. Il était ravi de trouver quelqu’un avec qui s’enchantait toute une soirée de Monsieur Jadis et de Un singe en hiver, romans dont il pouvait réciter des pages avec un rare bonheur dans le regard et une passion intacte pour la langue française dès lors que sa littérature faisait chanter la poésie en elle. Alors Simon Leys redevenait Pierre Ryckmans sans que jamais l’un n’ait porté ombrage à l’autre.

(« Simon Leys en 1994 » photo William West et dix ans avant, photo Reporters)

Cette entrée a été publiée dans documents, Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

1 047 Réponses pour Pour saluer Pierre Ryckmans et Simon Leys

Jacques le F dit: à

Clopine Trouillefou dit: 13 août 2014 à 10 h 05 min

Que voilà de la fine analyse!

ST dit: à

« Ça, y sait pas lire, le ST, une vraie buse…! » W

Vous nous avez raconté votre vie de crétin maoïste pris dans le folklore de l’époque : on n’a besoin de rien d’autre, mon pauvre Widergang !

JC..... dit: à

pado dit: 12 août 2014 à 20 h 46 min
« Très intéressante mise au point. »

Exact.

Widergänger dit: à

Ferme ta gueule, bouffon, ou je t’en colle une !

chantal dit: à

JC …

ce cadeau est le summum du cynisme ./

ST dit: à

« Ferme ta gueule, bouffon, ou je t’en colle une ! »

Vos menaces d’opérette nous font bien rire !

JC..... dit: à

Chantal,
Ce cadeau, surtout « limité » ..c’est amusant : je vous trouve, sur ce coup, …sinistre ! Struggle for life !

Court dit: à

Clopine et la Mauvaise Langue, se rejoignent dans l’Amour juvénile des dictatures…On n’est pas sur qu’il leur a passé!
MC

JC..... dit: à

Passou,
Vous verriez un inconvénient à ce que j’organise des combats de boxe « virtuel », disons l’érection d’une salle wagramo-passoulinienne ?
Il faut que la violence s’exprime !

Widergänger dit: à

Ah tiens, le revoilà, l’autre taré de Court ! Ah il en rate pas une celui-là. Plus crétin, tu meurs…

Bic cristal dit: à

ST dit: 13 août 2014 à 12 h 44 min

Dupont,
ici ton passé, ton présent et ton futur (je n’en doute pas) de corbeau adepte des petites saloperiesne sont un secret pour personne

Widergänger dit: à

Vos menaces d’opérette nous font bien rire !
_________
Moi aussi, bouffon !

ST dit: à

« l’érection d’une salle wagramo-passoulinienne ? »

Faisons l’amour, pas la guerre !

ST dit: à

« Moi aussi, bouffon ! » W

Pourtant, vous ne paraissez pas très détendu ! Plutôt crispé, le Widergang ! Suffocant !

chantal dit: à

c’est çà JC vive l’euthanasie bouffez votre chat avant de crever .. no regrets ..

bouguereau dit: à

Mieux vaut être cul-de-jatte qu’acéphale

j’aime beaucoup

JC..... dit: à

« Faisons l’amour, pas la guerre ! »

L’amour ? C’est la guerre !

JC..... dit: à

Chantal,
vous exagérez dans la tristesse ! Pourtant, tous les Belges que je connais sont si gais !

bouguereau dit: à

la chance que nous avons eue est qu’elles soient précisément restées des utopies, nom de zeus…

comme t’aurais dérouillée si la révolution avait eu lieu..fessée en place publique avec les gros livres de staline..avec droit d’entrée pour les non carté..gratos pour les camarades

chantal dit: à

jc vous ne pigez rien à l’ironie métallique belge.

bouguereau dit: à

aussi nous nous étonnons parfois de l’énorme appétit qu’ils ont développé pour le capitalisme et le peu de leçons qu’ils tirent finalement de notre désindustrialisation.

..une femme tronc sans tête et cul de jatte..con comme une valise..suffit d’mettre un manche..le progré

JC..... dit: à

chantal dit: 13 août 2014 à 13 h 36 min
« jc vous ne pigez rien à l’ironie métallique belge. »

C’est un problème qui m’handicape depuis toujours ! Etes vous libre en Septembre ? On est dans l’humanitaire, là …

bouguereau dit: à

t’a un appart à la consigne de namur chantal ?

bouguereau dit: à

Pourtant, tous les Belges que je connais sont si gais !

c’est des droles de pistolets..

bouguereau dit: à

allez fais pas la gueule chantal..j’ai tellement mangé de carbonade flamande de fromages d’abbaye qui puent des pied que je suis partial..tous mes premiers coups étaient belge presque

chantal dit: à

pas assez grand pour mettre les bouts qui restent de JC, je ne trouve plus le code d’entrée une épigraphe d’un roman de gare publié au poulpe.

Clopine dit: à

Les maos ne m’ont pas beaucoup « démarchée », ce sont surtout les trotskystes qui l’ont fait. Ils m’avaient même chargée d’expliquer le concept de « révolution permanente » aux filles du groupe femmes, histoire de m’encarter ave une perspective d’avancement rapide dans le parti. Rétrospectivement, j’en ai froid dans le dos. C’est à cause de cette insistance que j’ai fait la connaissance des anarchistes ; c’était toute une époque, on lisait « la rue », et Daniel Guérin, et il me paraissait tout à fait raisonnable de devoir emprunter les voies de l’anarchie pour assurer une véritable égalité entre les êtres humains…

bouguereau dit: à

Rétrospectivement, j’en ai froid dans le dos

daniel guérin..ha je l’avais oublié celui là..les anars se donnaient aussi rencart dans un bistrot la première fois c’est ça ? jle sais j’en ai connu un fameux de rade à rencart..

bouguereau dit: à

mais chais pas..on m’a dit que c’était un truc belge de donner une adresse de bistrot pour une raison sociale..nous ça nous parait normal hin chantal?

chantal dit: à

dans une strotje derrière la gare, le magot est dans le kebab en tournebroche ..

closer dit: à

Clopine, vous devez bien avoir une idée de qui est Pado, pour être aussi bien renseigné???

[Elena] dit: à

En complément, un article très complet et équilibré de Ian Buruma ds la New York Review of Books :

http://www.nybooks.com/articles/archives/2013/aug/15/simon-leys-man-who-got-it-right/?insrc=hpma
Il peut être utile de garder à l’esprit (pour ne pas se fourvoyer tout autant qu’autrefois les apologistes du grand timonier dans le retour de balancier) qu’il donnait une double cause à la volonté de ne pas savoir :

“What people believe is essentially what they wish to believe. They cultivate illusions out of idealism—and also out of cynicism.”

Faire abstraction des souffrances d’autrui au nom de l’idéologie à la mode, quelle que soit l’étiquette, me paraît tjs aussi fréquent.
À relier aussi avec le dernier § de la nécrologie de La Libre Belgique (retraite anticipée pour cause de marchandisation de l’université).
Enfin, à la différence de tt ce qui s’est dit ici, la dimension spirituelle de son attitude n’est pas occultée. Alors que pour certaines figures intellectuelles on a eu affaire à des dévotions successives (manifestations de la même religiosité de fond, besoin d’un « Dieu bouche-trou » comme disait Bonhoeffer ?), ici manifestement les mises en garde bibliques contre les idoles avaient servi.

closer dit: à

L’amûûûr te perdras WG!!! Pour une belle lisboète tu as failli sombrer dans la barbarie maoïste…

Tes explications sont foireuses, tu le sais parfaitement. Tu t’es planté lamentablement en 1974/1975, c’est tout. Autant l’avouer.

Nectar Bourmot dit: à

Widergänger traitant Court de taré, ça fait chaud au cœur

Nectar Bourmot dit: à

Il aurait du en faire autant pour JC et bouguereau, non ???

bouguereau dit: à

..mais ta gueule keupu

chantal dit: à

je suis attablée avec une demi – pinte, je relis François Cheng ou dire la Chine en F.R.A.N.C.A.I.S., soudain surgit clopin qui m’assomme avec un pied de porc.

J’ai bon là ?

bouguereau dit: à

raclure de keupu..

Sergio dit: à

L’égalité c’est encore de l’identité… Et remarquable, encore !

Nectar Bourmot dit: à

ta gueule keupu… raclure de keupu : des arguments de poids, le choix des mots, quelle classe !

Sergio dit: à

SE dit: 13 août 2014 à 14 h 24 min
la balle dans la nuque facturée.

D’autant que ça peut se réutiliser…

pado dit: à

closer dit: 13 août 2014 à 14 h 04 min
Clopine, vous devez bien avoir une idée de qui est Pado,

pado est pado depuis……avant les événements.

felix d dit: à

« Les habits neufs du président Mao » publié en France à l’instigation des situationnistes de Champ Libre…
Utile rappel.
Malgré tous leurs défauts, et avec leurs analyses quelquefois obscurcies par les cuites, les « situs » n’ont au moins pas donné dans la Maolâtrie ridicule de ces années-là. Sollers dites-vous, évoque une erreur de jeunesse. Bon. Mais vous en connaissez beaucoup qui se sont excusés d’avoir été aussi bigleux ?

Court dit: à

Oh , vous savez, les tarés de Wiederganger forment parfois une excellente compagnie. Paul Edel est depuis peu du nombre, c’est dire!

MC

SE dit: à

Faire abstraction des souffrances d’autrui au nom de l’idéologie à la mode, quelle que soit l’étiquette, me paraît tjs aussi fréquent.

Ce n’est plus aussi facilement possible en raison de la diffusion en simultané d’informations et d’images rendue possible par les progrès technologiques alors qu’en ces temps, en dehors des itinéraires balisés et de regard orienté et facilité que ces derniers ouvraient, les positions comme celles de Simon Leys étaient le produit d’une acuité rare et attaquée si j’ai bien compris, (je lis ce nom pour la première fois), j’ai connu des gens et pas tout à fait des tortionnaires cyniques et stupides qui se réclamaient de la doctrine maoïste, travaillaient, malgré leur origine et statut qui leur auraient sans cet engagement assuré le confort et l’aisance d’une vie bourgeoise, dans des quartiers ouvriers. Beaucoup de gens sincères et engagés ailleurs que dans les salons littéraires se sont laissés berner et séduire par la possibilité d’un système qu’ils pensaient sans failles, sans le défaut du totalitarisme.

Et inversement dit: à

bouguereau dit: 13 août 2014 à 14 h 12 min
..mais ta gueule keupu

Clopine dit: à

à part Màc lui-même, non, je ne vois pas… Si c’est lui, je le remercie encore de l’envoi des conférences d’Onfray : je les ai refilées tout récemment à Clopinou qui en a écouté quelques unes et m’a indiqué tous les « raccourcis », dirons-nous, qu’Onfray opère. Donc, Màc était très généreux en m’envoyant ces coffrets, mais en même temps, il se débarrassait, quoi !

Clopine dit: à

Mais si Pado est Màc, au-delà de la conservation des mails et du rétablissement de vérités historiques que je n’avais certes pas captées sur le moment, angélique libellule que j’étais à l’époque, il pourrait me confirmer ou m’infirmer cette hypothèse, à savoir que SMDR était folldingue amoureuse de lui. Je n’ai jamais eu de certitude à ce sujet, mais c’est comme cela que je m’expliquais l’agressivité de cette dernière (voir brèves de blog, qui le démontre !)

Nectar Bourmot dit: à

Court dénonce ses petits copains et s’auto-congratule en essayant de relever la tête, aïe !

Phil dit: à

eh bé. On enterre Lys et la Bacall et ça cause fesses et coucheries sur le prestigieux blog à passou. Paraît que les étrusques procédaient ainsi en période croque-morts.

hamlet dit: à

globalement les auteurs qui ne se trompent pas sont souvent moins intéressants que ceux qui se mettent le doigt dans l’oeil.

la lucidité est sans doute la qualité humaine la plus gonflante, heureusement qu’elle soit si peu partagée : les gens sont souvent lucides pour une seule chose rarement pour deux ou trois.

bagnino ( plus sympa que maître nageur) dit: à

Eh oui, des chochoteries adolescentes Phil.

C’est Clopine à la plage… des commentaires!

UNE BACALL , DES BECOTS dit: à

oui, apparemment, ici, parler de la prodigieuse et ensorcelante Loren Bacall ou de Robin Williams est une sorte d’hérésie qui ose trancher avec les incroyables masturbations en vase clos sur des thèmes rabâchés et au fond parfaitement sans le moindre intérêt. Je vais regarder « The Big Sleep », au lieu de lire des little slips.

bagnino ( plus sympa que maître nageur) dit: à

et ça cause fesses et coucheries sur le prestigieux blog à passou.

On échange des CD, c’est mignon tout plein!

SE dit: à

Un trou dans la cote de maille et c’est la mort du signifié. La somme des savoirs se frotte à l’expérience, friction cuisson réduction, la grandeur de l’Homme qui a vu lu écrit traduit compris l’ours en fond de sauce qui crame au fond de ses casseroles, les motifs changent l’hypocrisie demeure, personnellement je vois qu’on y voit mieux la tête dans le sac.

Clopine dit: à

Le Boug’, non, c’était dans un garage !

… Je me souviens avoir été chargée, pour un hors-série de « la Rue », d’un article sur « anarchie et féminisme »; bon, pour le 19è et avant, ça allait, j’avais les noms et les bases. Mais après… Comment concilier ce que j’apprenais tous les jours – les « piliers » du groupuscule étaient tous d’anciens espagnols de la CNT, alors on va dire que c’était plutôt un anarchisme viril qui s’exprimait – et les théories féministes des années 70, souvent en provenance des Etats-Unis, et qui se fichait bien des théories fédéralistes, de la lutte anti-étatique et de l’abandon du bulletin de vote – au contraire, la première revendication était d’étendre au maximum les droits fondamentaux ? C’était une impasse absolue, d’autant que de l’autre côté, l’incompréhension aussi régnait. Les féministes n’arrivaient pas à comprendre comment et pourquoi la démarche intellectuelle de l’anarchie, qu’on pourrait résumer d’un slogan « ni Dieu, ni maître » – m’attirait tant, alors qu’il était urgent de dénoncer le machisme et d’invoquer plutôt « ni violées, ni dominées », ce qui, quelques années plus tard, s’est enfin exprimé d’un slogan radical « ni putes, ni soumises » ?

J’étais tiraillée. Intellectuellement, j’étais attirée par le travail quasi-philosophique des penseurs anars du 19è, Proudhon en tête mais pas que, mais je sentais bien que la lutte, la vraie de vraie, celle qui me concernait moi, c’était celle que je menais quand j’arpentais les rues (en sabots, grands dieux,devant les CRS !) pour réclamer le droit à l’avortement…

Je n’ai jamais pu arriver au bout de l’article demandé. Oh, « ils » ont pris quand même la première partie, mais « ils » ont relevé trop de distorsions dans la seconde, qui a été classée « verticalement » (à la poubelle !). Le torchon commençait à brûler entre les militants libertaires et moi (même si j’y ai gardé des amis, et de quelle aune !)

tonton dit: à

SE dit: 13 août 2014 à 14 h 49 min
les positions comme celles de Simon Leys étaient le produit d’une acuité rare

Faut pas pousser non plus,
avoir les capacités et pouvoir écrire un bouquin dans le petit milieu intellectuello-universitaire de l’époque étaient certes sûrement compliqué,
mais être au courant de la situation l’était beaucoup moins, comme toujours.
Il est possible de pas voir ou de refuser l’information, mais l’information est disponible (enfin par chez nous).
Et puis l’attitude de quelques copains(ines) maos, communistes ou trotskistes vous donnait vite le goût de vous renseigner un peu plus en détail.

hamlet dit: à

Clopine, vous êtes une femme têtue non pas comme une normande mais comme toute la Normandie et toutes les générations de normands depuis Guillaume le conquérant.

cela dit vous avez bien fait de rester camper sur vos positions, vous aviez raison : maintenant j’écoute Onfray en faisant le ménage et la cuisine et je dois l’avouer : ça passe mieux.

Onfray c’est le « take away » de la philo, à croire que le podcast a été inventé pour lui seul.
Si par exemple Janké est plutôt à consommer sur place, bien assis, un crayon à la main, Monfray c’est le fast food philosophique à emporter : la philo à écouter en faisant son jogging.

c’est d’ailleurs incroyable ce que le libéralisme marchand est capable d’inventer pour s’adapter à la demande des consommateurs : de la philo take away, qui l’aurait imaginé possible ?

Sergio dit: à

UNE BACALL , DES BECOTS dit: 13 août 2014 à 15 h 16 min
les incroyables masturbations en vase clos

On doit même pouvoir le faire sous vide, non ?

SE dit: à

Phil quel âge avez-vous? Si last photo était bonne, je sortirais la perche à prendre leçon.

Widergänger dit: à

Moi je connais les dessous de l’histoire et bien plus encore mais je ne vous le dirai pas, nah !

SE dit: à

Faut pas pousser non plus,

Après lu le billet et différents commentaires, on peut aussi comprendre qu’il se démarquait de nombre des ses pairs et contemporains, un certain courage à se dissocier du courant majoritaire d’alors.

Phil dit: à

Dear clopine, j’ai bien connu la soeur des roses. C’était une poissonnière. Notez que des poissonnières peuvent arriver tout en haut de l’Etat.
tout ça nous rapproche des poètes disparus. évidemment personne ne prévoyait que le patron du cercle allait y passer. l’univers impitoyable d’olihood. Jack Palance, tronche en pied de biche, l’avait bien joué dans son long knife. Les jeunes tabletteux et autres humanoïdes are in great danger.

Clopine dit: à

Vous aurez rectifié de vous-même : c’était le drapeau noir qui commençait à brûler, pas le torchon !

hamlet dit: à

toutes ces grandes erreurs c’est fini ! par bonheur maintenant nous n’avons plus que des penseurs lucides qui ne se trompent plus.
BHV, Comte Sponville, Ferry, Finky, qui d’autre ? Onfray ?

Tous nos grands penseurs sont des gens lucides, d’ailleurs c’est tous des libéraux de droite.

même si Onfray se dit libertaire.

désignation exacte = hédoniste nietzschéen libertaire…
traduction littérale = gros bourgeois de droite libérale.

sauf qu’il se croit être ce qu’il dit qu’il est.
c’est là où réside le manque de lucidité actuel de nos philosophes médiatiques actuels : faire croire qu’ils sont ce qu’ils disent qu’ils sont.

et tout e monde le gobe.
Sartre s’est peut-être fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude mais au moins, lui, il n’a jamais enfumé les gens à ce point, en tout cas pas sciemment.

mais comme les éditeurs appartiennent au système marchand libéral de droite, autant c’était facile d’éditer un Simon leys, autant un type qui dénoncerait l’enfumage actuel de nos philosophes médiatiques qui sont tous les poules aux oeufs d’or de leurs éditeurs, ce type là il est pas près de voir le jour.

Sergio dit: à

Phil dit: 13 août 2014 à 15 h 32 min
des poissonnières peuvent arriver tout en haut de l’Etat.

Oui enfin malgré son nom Jeanne-Antoinette Poisson péchait plus qu’elle ne pêchait…

pado dit: à

Clopine dit: 13 août 2014 à 15 h 06 min
Mais si Pado est Màc………………….. il pourrait me confirmer ou m’infirmer cette hypothèse, à savoir que SMDR était folldingue amoureuse de lui. Je n’ai jamais eu de certitude à ce sujet, mais c’est comme cela que je m’expliquais l’agressivité de cette dernière

Clopine,
je ne suis pas Màc et vous le savez
(pas de pot d’ailleurs sinon j’aurais été âchement bon en géo et j’aurais kiffé grave)

Pour votre supposée histoire d’amour vous repartez dans vos délires.
Par contre, que vos premières attaques vers SMDR (et non elle vers vous) soient liées au fait que Màc ne s’intéressait pas assez à votre petite personne, là je crois qu’il est possible de creuser.

JC..... dit: à

« J’étais tiraillée. »

Aaaaaah ! Les Tirailleurs …..

Bihoreau de Bellerente dit: à

Il arrive qu’il faille être réac’, c’est à dire qu’il faille réagir contre une connerie. Action-réaction. Lorsque le désarroi de notre belle jeunesse, de notre peuple admirable, de nos braves ouvriers, ne nos méritoires paysans, bref, lorsque le désarroi de ce qui compte autour de nous devient tel qu’il est inévitable qu’un grand bouleversement se produise, et bien arrive le Sauveur: Hitler, Mao, Franco, Mussolini, Reagan, de Gaulle. Certains ont quelque valeur. Leur oeuvre? Mmmm…

Je préfère un peu moins d’égalité à un peu moins de liberté. Pas besoin d’une Rolex en or pour avoir réussi ma vie. Je veux pouvoir choisir. Je regarde avec une pitié toute bernanosienne les agités qui
hurlent combien ils veulent notre bonheur, et je leur dit: vous voulez mon bonheur? Et bien non, c’est le mien, fabriquez-vous en un!

Tiens, je vais aller raccommoder deux ou trois chaussettes en écoutant du Trenet. Après, je songerai à une ratatouille bien ailée avec les p’tits nouveaux.

Clopine dit: à

N’importe nawak, je ne suis jamais venue ici pour ça (on va dire que j’ai ce qu’il me faut à la maison !)

JC..... dit: à

« Par contre, que vos premières attaques vers SMDR (et non elle vers vous) soient liées au fait que Màc ne s’intéressait pas assez à votre petite personne, là je crois qu’il est possible de creuser. » (pado)

Exact !
Le féminisme à la pointe de la baïonnette, jalouse …

Il suffit de le titiller dit: à

Bihoreau de Bellerente dit: 13 août 2014 à 15 h 42 min

Ben voilà mon héron préféré,
là c’est bien.

Antonio Corrado dit: à

JC….. dit: 13 août 2014 à 15 h 43 min

De la part d’un tel admirateur de SMDR et surtout de ses idées il est possible de considérer cela comme une caution.

JC..... dit: à

SMDR était une véritable conne : l’une n’empêche pas l’autre !

Médaille « WC Fields » aux deux !!!

Clopine dit: à

Mais si vous préférez le penser plutôt que d’admettre la sourde détestation de SMDR à mon endroit… relisez donc Bdb, article « conversation », cela vous donnera une idée de ce que je veux dire.

Et j’ai le droit de dire que Màc avait une autre envergure intellectuelle que SMDR, ce qui le rendait plus attirant pour moi : si vous le prenez pour une insulte, alors, que voulez-vous que j’y fasse ?

ueda dit: à

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, hein, renato.

Et puis merde. Comme dit le grand Boug’, allez tous vous faire enculer.

Widergänger dit: à

Pado, il est drôle… Un vrai petit futé, le gars pado !

Clopine dit: à

Et puis je croyais que ça n’intéressait personne, ces histoires d’anciens combattants, ici ?

bouguereau dit: à

Je préfère un peu moins d’égalité à un peu moins de liberté

mettre les 2 si benoitement en concurence cest se congratuler dans sa culotte de tenir un pti bout du manche..mais obliger nonos a bénir ça post mortème c’est d’un enculé mondain

Clopine dit: à

Pado, je ne me suis jamais intéressée à ces histoires de pseudo : ça me fatigue, je ne sais pas qui vous êtes, c’est tout. Je suis plus attirée par ceux qui jouent « franc jeu », choisissent un pseudo et n’en changent pas, ou donnent carrément leur patronyme comme Jacques. les autres, ces jeux d’ombre et de miroir, ça ne m’attire vraiment pas.

C’est comme ma lecture des com », en fait : si vous saviez à quel point je zappe ! Seules les personnalités les plus fortes, et les plus constantes dans la relation de leurs passions ou de leurs intérêts, attirent l’oeil, forcément. Les demi-teintes sont souvent pour moi « mélangées ». Et, oserai-je vous l’avouer ? Vos participations ne m’ont jamais véritablement attirée, ou agacée. En fait, je vous distingue à peine…

bouguereau dit: à

N’importe nawak, je ne suis jamais venue ici pour ça (on va dire que j’ai ce qu’il me faut à la maison !)

d’aller partout ailleurs c’est se mettre en danger qu’une forte poitrine ou une teub plombé te tombe sur le coin de la gueule..et pourtant l’amour peut y gagner..c’est autre chose que l’aritmétique a la gland de bioro..l’amour c’est l’inflation

ueda dit: à

ueda dit: 13 août 2014 à 16 h 03 min

Usurpation.

JC..... dit: à

« Et puis merde. Comme dit le grand Boug’, allez tous vous faire enculer. »

Il n’est pas impossible qu’un jour prochain ce blog mythique s’appelle « La République des Enculés » pour tenir compte du déplacement des centres d’intérêt !

Dans ce cas, je donnerai ma démission immédiatement car seuls les livres, et encore pas tous, structurent mes plaisirs …!

Clopine dit: à

… Evidemment ( c’est humain), quand je zappe, c’est à dire quand je fais circuler le rouleau des com », mon nom aussi m’attire, je pense que nous en sommes tous là. Et puis les pseudos que j’estime, à cause de la tenue de leur auteur, de leur dignité, comme ceux de DHH; Et puis je lis aussi, systématiquement, ceux des filles – et les interventions assouliniennes, of course. Et celles de Paul Edel, toujours éclairantes. Je réponds aux questions de Jacques, et parfois je rigole aux saillies trollesques; mais tout le reste est bien souvent un brouillard, parfois coloré, le plus souvent bien gris, ou seules quelques lampes sont dotées d’un halo.

Nectar Bourmot dit: à

tiens, ta gueule bouguereau

hamlet dit: à

il faut une époque où l’acuité était rare.
aujourd’hui elle est devenue chose commune.
on en viendrait presque à regretter l’époque où elle était rare.

ceux qui avaient tort ont perdu.
ceux qui ont eu raison ont gagné.

les riches et le puissants ont gagné le combat, cent familles possèdent la quasi totalité des richesses de ce monde.

ce monde est enfin devenu lucide et réaliste.
grâce aux Onfray qui passe leur vie à compter les points…

youpeee ! vive Michel Onfray, Simon Leys et Hergé !!! les belges et les non belges !
et tous les gens lucides de la planète !!!

bienvenu dans un monde de grande lucidité !

ueda dit: à

Petit rappel : je ne supporte pas qu’on usurpe mon pseudo.

Je suis con, c’est une vérité que j’ai reconnue publiquement ici, mais il y a des limites au chambrage (c’est comme ça qu’on dit ?)

Hébus dit: à

JC 15h56

Vous êtes méchant,
une anarcho-stalinienne c’est très rare et il faut savoir écouter les pensées insolites.
Peut-être ce que ne supportait pas Clopine.

Clopine dit: à

… Et, pour préciser encore ma pensée, vous êtes en plein dans le brouillard bien gris, Pado. Alors, pensez si je sais qui vous êtes ! Et ne tentez pas d’apprécier la profondeur de mon indifférence : la sonde la plus longue n’y suffirait pas.

Bihoreau de Bellerente dit: à

Des aliénés annoncent la résurrection du Califat. Nous, Français pur jus, qu’attendons-nous pour annoncer la résurrection de la Monarchie absolue, modèle Louis XIV? Tant qu’à se marrer… On pourrait chasser nos Mahométans vers Bagdad, où Damas. Et comme on se passait de pétrole sous le Roi-Soleil, on serait libres! Plus besoin d’être gentils avec les Arabes!

ueda dit: à

Seul le camarade JC a le droit de se revendiquer plus con que moi.

Mais il ne le fera pas, il manque un peu de lucidité sur ce point, dirait Daaphnée.

hamlet dit: à

Clopine, il y a une chose que j’aimerais savoir : ce que vous aimez le plus chez Onfray ? ne serait-ce pas par hasard sa lucidité doublée de son réalisme à toute épreuve ?

comment vous m’avez dit déjà ?
qu’il aidait les gens à penser leurs plaies ?

vous saviez que, grâce à des types comme Onfray vous vivions une époque de grande lucidité ?

Onfray c’est un peu notre Simon Leys à nous ?

ueda dit: à

ueda dit: 13 août 2014 à 16 h 15 min

Usurpation évidente.

JC n’est pas con, juste un peu lourdaud. (Tout le contraire de moi, qui suis gracieux mais mal comprenant.)

Bihoreau de Bellerente dit: à

Et on récupérerait le Canada! Notre puissance économique augmenterait sans qu’on ait à lever le p’tit doigt!

bouguereau dit: à

Le Boug’, non, c’était dans un garage !

haaa on voit le genre..avec des canapés foncedé ..un bar et 2-3 frigo de récup plein de kro..des grands postères de macros aux bahamasses sifflant des pinacolada..une vieille chaine hifi et des tapis par terre qui pue dèp..? jle connais ce garage

ueda dit: à

@ WG

J’ai mis la main sur le livre de Mme Liang (trad. de Li Qingzhao).
Je lui tire mon chapeau, d’autant qu’elle a du obéir aux injonctions impériales d’Etiemble: conserver (ou inventer) des rimes.

Cette exigence m’a toujours paru absurde.
Combien de poètes sur 100 traducteurs?
C’est un encouragement au mirlitonage.
Elle s’en sort très bien.

@ hamlet
Ta gueule, crevure.

— Amis de Lagrasse, voyez à quelles embardées peut se voir conduit un brave petit timonier comme votre serviteur.

Pépé la Jactance dit: à

Excellent commentaire trouvé sur Médiapart :

11/08/2014, 18:00 | Par Stephanie

Un sinologue passionnant, et qui a vraiment connu la Chine, contrairement aux maoïstes français qui s’enthousiasmaient pour la « révolution culturelle », une épouvantable répression lancée par Mao pour reconquérir le pouvoir à une époque où il commençait à lui échapper…

Les chefs maos made in france, ironie de l’histoire, ont presque tous fini par passer complètement de l’autre côté, avec autant de certitudes idéologiques qu’avant : l’un est devenu intégriste catholique, l’autre journaliste social-libéral, un autre rabbin israélien, un autre chantre effréné du libéralisme, un autre anti-communiste professionnel (avec le même simplisme que quand il était mao), etc. Un fan-club du totalitarisme devenu le fan-club du Medef avec la même arrogance et le même refus du débat de fond… Étranges parcours idéologiques !

Quelques-uns ont heureusement su tirer la leçon de leurs erreurs, et renouer avec des valeurs démocratiques de gauche. Simon Leys le souligne, avec une honnêteté qui lui fait honneur, dans une interview de 2009 : « Les trop rares maoïstes qui ont eu le courage de confesser leurs erreurs sont invariablement des gens qui se sont trompés sous l’inspiration d’un idéal généreux – idéal pour lequel ils ont souffert, ils se sont sacrifiés, ils ont risqué tout ce qui leur était cher. En revanche, la majorité (qui, elle, a péché par opportunisme, exhibitionnisme, pour être « dans le vent ») ne regrette rien, car elle a tout oublié. »* On ne saurait mieux dire !

hamlet dit: à

ueda dit: 13 août 2014 à 16 h 20 min

@ hamlet
Ta gueule, crevure.

plaît-il ?

vous savez que je ne vous aime pas du tout, ueda.

SE dit: à

bienvenu dans un monde de grande lucidité !

L’inventaire en direct de la misère et des maux ne suffit pas à changer quoique ce soit, il peut servir de table de comparaison, se sentir vivre parce qu’on ne meurt pas au mauvais endroit, le début d’un croquis qui deviendra dessein ou sera effacé par une lumière trop dense, le travail acharné du temps qui plutôt qu’à dérouler l’être, à l’inverse le recroqueville et le vrille comme la crosse d’une jeune fougère, avant qu’il se dessèche et redevienne poussière.

bouguereau dit: à

Et comme on se passait de pétrole sous le Roi-Soleil, on serait libres! Plus besoin d’être gentils avec les Arabes!

..et dracul on lui met un bonnet d’âne et des clochettes au cul comme un gille de binche

Gros pif dit: à

hamlet dit: 13 août 2014 à 16 h 23 min
vous savez que je ne vous aime pas du tout, ueda.

Personne n’aime ueda, même JC se fout de sa gueule. Bon maintenant allons nous coucher .

Clopine dit: à

Hamlet, j’admire sa pugnacité, et sa carapace : quand je vois ce que je prends à cause de lui ici, je me dis qu’il doit forcément être sensible, quoiqu’il en dise, à cette avalanche de critiques. Je n’ai certes pas sa force…

J’admire aussi sa relation à son public de retraités, de ménagères, de petites gens. Les professeurs universitaires qui se moquent d’Onfray seraient bien incapables d’intéresser ce public-là au monde des idées : ils couperaient plutôt les mains qui attrapent les livres, si elles ont les ongles sales !

J’admire aussi sa voix et sa diction, son savoir et sa force de travail.

Je trouve qu’il « tire les gens vers le haut », enfin, ces gens-là.

Par contre, au niveau de la rigueur philosophique, il y a vraiment à redire, parce qu’Onfray a une manière bien à lui d’appuyer ses démonstrations hédonistes sur des textes qui, en réalité, ne s’inscrivent pas vraiment dans ce courant. La simplification des concepts par leur déstructuration en idées simples et juxtaposées ne rend pas compte des pensées de certains auteurs, le cas le plus dramatique étant sans conteste, non son hagiograhie de Camus, mais l’inscription qu’Onfray fait de ses propres théories dans une lignée nietzschéenne. De plus, le recours systématique à ce que Clopinou appelle « l’anaRchromisme », à savoir l’examen des pensées passées à l’aune des thématiques d’aujourd’hui, ce qui parfois est abusif même si c’est aussi un exercice à pratiquer (puisque tout de même, c’est bien notre présent qui nous intéresse), est parfaitemen sujet à caution.

Pourtant, il est toujours réjouissant de l’entendre attaquer, bille en tête, ce qui fait d’habitude consensus chez les intellectuels. Ce délicieux sentiment « d’entre-soi » que pratiquait, par exemple, Daaphnée à outrance (ne jamais être explicite, laisser entendre une connivence avec celui à qui vous avez envie de plaire). En ce sens, la séance inaugurale de la douzième saison de ses conférence, sur France Cl a été particulièrement jouissive, puisqu’elle déboulonnait des figures aussi « reconnues » que Foucault ou Derrida (surtout Derrida, qu’est-ce qu’il s’est mangé !) Mais voyez : expliquer tout le mouvement structuraliste par la SEULE volonté de « piquer la place de Sartre qui avait fait son temps », certes ça se comprend facilement, mais c’est néanmoins aussi réducteur que de prendre Clopine Trouillefou pour une imbécile illetrée…

bouguereau dit: à

Un sinologue passionnant, et qui a vraiment connu la Chine, contrairement aux maoïstes français qui s’enthousiasmaient pour la « révolution culturelle »

c’est beaucoup mieux quand tout ça est écrit en anglais dans un article américain par des gens qu’on voté bush pour aller faire le plein gratos

hamlet dit: à

notre époque est passée reine pour faire le compte de toutes les erreurs passées.

on compte aujourd’hui, dans notre beau pays, la France, non pas les grands champions mais les plus grands arbitres.

le champion de l’arbitrage toutes catégories poids lourdingue c’est Michel Onfray.
ce type aurait dû être magistrat, ou arbitre en patinage artistique.
il possède un sixième sens pour repérer les types qui dans leur vie ont commis des erreurs, tous les idéologues, les violents, les totalitaristes.

ce qui fait de nous les champions de l’arbitrage !!!

du coup nous savons tous pourquoi et comment il ne faut pas commettre à nouveau les mêmes erreurs.

le seul moyen pour ne jamais se tromper c’est d’être un libertaire.

l’idéal bien sûr serait d’être libertaire nietzschéen et hédoniste mais il ne faut pas mettre la barre trop haut du premier coup.

déjà commencer par être un vrai libertaire c’est un premier pas.
pour ça il faut d’abord lire Tocqueville et aimer les USA….

Clopine dit: à

Par contre, elle fait des fautes de frappe. Ceci pour dire que je sais comment s’écrit « illettrée ».

Sergio dit: à

Clopine dit: 13 août 2014 à 16 h 03 min
anciens combattants

Faudrait un insigne…

JC..... dit: à

Hébus dit: 13 août 2014 à 16 h 13 min
JC 15h56
« Vous êtes méchant »

Non !
Sévère.

Mais juste …

hamlet dit: à

u. c’est pas moi qui ai écrit ça, au contraire je vous adore.

Widergänger dit: à

C’est quoi un « gille de binche » ?

pado dit: à

Clopine dit: 13 août 2014 à 16 h 08 min
Pado………..Vos participations ne m’ont jamais véritablement attirée, ou agacée. En fait, je vous distingue à peine…

Personnellement je m’en tape, mais je me souviens d’une époque (rdlibres) où j’avais écrit un commentaire sur ma vision des trolls, très éloignée de la votre, j’avais essayé de le poster sur votre blog, il avait été systématiquement censuré, comme quoi vous pouvez vous intéresser à moi.
Bien évidemment depuis je n’ai plus jeté un oeil sur votre blog.

bouguereau dit: à

un brave petit timonier comme votre serviteur

la vérité c’est que c’est des sales copieur de robespierre..vive mélanchon !

JC..... dit: à

« Je trouve qu’il « tire les gens vers le haut », enfin, ces gens-là. » (Clopine)

Tirer vers le haut ?
Tirer vers le bas ?

Tirer à l’horizontale, c’est plus confortable disait un pote sénégalais …

Lucienne Devillerwetz dit: à

J’ai connu Simon Leys dans sa jeunesse. C’était un autre homme. Il avait changé, peu de gens le savent.

bouguereau dit: à

C’est quoi un « gille de binche » ?

à knock le zout tu passrais pour un plouc dracul..autant dire que yavé et tous les anges te sifflent..eux savent bien que la seule terre promise c’est la belgique

Widergänger dit: à

Ah ! qu’ils sont drôles ! Clopine surtout, inénarrable ! Vous mettez le moulin à paroles en marche, il fait pas mieux.

ST dit: à

« Le seul moyen pour ne jamais se tromper c’est d’être un libertaire. » hamlet

Condition nécessaire… mais hélas pas suffisante. Exemple : Onfray.

Widergänger dit: à

Ben, il était comment, dis, dans sa jeunesse, Lucienne ? Raconte, quoi !

pada dit: à

ceux d’entre vous qui igoraient que pado a une sœur ne peuvent plus dire maintenant qu’ils ne le savent pas.

bàv
pada

Widergänger dit: à

pada pado, dada dodo…

Edith Pado..... dit: à

…et trois oncles : Padam, Padam, Padam …

bouguerelle dit: à

..ma mère..et moi jsuis la soeur à bouguereau..vdqs épicétou

hamlet dit: à

Clopine, il faudra expliquer à Clopinou que son comptage de points une fois que le match est terminé ce n’est pas du tout de l’anachronisme.

au contraire c’est le coeur même de notre monde marchand libéral qui exige ce mécanisme.
si Onfray ne pondait pas que des évidences inutiles il ne se vendrait pas.

Clopine !!! écoutez -moi deux secondes.
Clopinou doit absolument comprendre comment on arrive à faire de la philosophie un produit marchand, commercialisable.

c’est hyper important pour son esprit critique !
Clopinou a une carte d’adhérent fnac ?

il faut bien que Clopinou étudie l’évolution de la société et de son rapport à la culture, Onfray n’arrive pas par hasard, il arrive après Debord, et après BHL, c’est la suite logique.

BHL avait un segment de marché étroit, Onfray a fait explosé le segment !
ce type c’est une bombe marketing !

vos retraités, vos chômeurs, vos ménagères de plus 50 ans, vous imaginez un peu le ratissage ?

Clopine il faut l’expliquer à Clopinou : Onfray est à la philo ce que Steve Job est à l’informatique.

et croyez-moi réussir à faire le iPad philo il faut être un génie de l’entreprise marchande.
même Badiou n’a pas réussi à ratisser aussi large.

Clopine dit: à

Mon pauvre Pado, si vous saviez ! J’ai tenté de ne censurer personne, sur mon blog, et j’étais toujours, toujours, preneuse d’une conversation intéressante, c’est-à-dire débarrassée de trop d’affectifs (car j’ai eu ça aussi, vous savez ! Or, je n’ai pas envie d’avoir des « fans », ça me fait peur), ou, à l’inverse, de haine. Et aucune insulte n’était admise. Et puis est venu jc, et là, évidemment : j’ai dû fermé les commentaires.

Mais j’ai mis très très longtemps à savoir comment, concrètement, ça marchait, les commentaires. Je ne savais pas, au départ, manipuler le bouton « modération des commentaires », et puis les trolls qui venaient prenaient bien soin d’envelopper d’abord de fleurs leur venin. J’ai commis un max d’erreurs d’interprétation. Envoyé un mail furieux qui accusait de trollisme un commentateur qui n’exagérait pas ses compliments, qui était sincère, ce que je ne pouvais croire une minute.

De toute façon, même les commentaires « élogieux » m’embarrassaient, m’embarrassent toujours. Je ne sais pas les recevoir, voilà tout, je rougis et je tape du pied :je voudrais qu’on passe à autre chose.

e vous présente officiellement toutes mes excuses si j’ai « zappé » un commentaire de vous, s’il était, comme vous le dites, l’expression de votre opinion sur un sujet. Mais s’il est arrivé après les ravages de jc, alors là, je n’y peux rien. C’est Clopin qui m’a très sérieusement demandé (il va rarement sur mon blog, m’enfin il lisait les com ») de « fiche ce type-là à la porte », et j’ai été soulagée, pour de vrai, qu’un autre que moi prenne cette décision anasthasienne. Mais quel soulagment de n’avoir plus, tous les jours que dieu fait, à lire les déjections débiles, les provocations pénibles, du jc qui sévit aussi ici (mais ici, je zappe sans problème, c’est pas moi le probloc.)

Voilà, êtes-vous satisfait ainsi, Pado ?

ueda dit: à

 » la séance inaugurale de la douzième saison de ses conférence, sur France Cl a été particulièrement jouissive, puisqu’elle déboulonnait des figures aussi « reconnues » que Foucault ou Derrida (surtout Derrida, qu’est-ce qu’il s’est mangé !) »

Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire par « déboulonner ».

Je constate seulement que MO est parvenu à faire rire sur un auteur que vous ne connaissez pas.

ST dit: à

On aura compris que je n’aime pas beaucoup Onfray, quoiqu’il y ait certainement un nombre effarant de profs qui sont pires que lui. Mais la façon si sensible dont ne cesse d’en parler Clopine, avec un courage si frais et si inlassable, me ferait parfois changer d’avis. Grâce à elle, je vais me remettre à Onfray. Je vais le podcaster, m’en imbiber, faire l’effort suprême pour voir si ça se savoure…

Widergängerin dit: à

Quant à moi, je ne suis que la demi-sœur de Widergänger, mais un fort esprit de famille nous unit.

bouguereau dit: à

Ceci pour dire que je sais comment s’écrit « illettrée »

..et inflassion

JC..... dit: à

« Clopine il faut l’expliquer à Clopinou : Onfray est à la philo ce que Steve Job est à l’informatique »

Excellent ! Comme Edouard Leclerc à la distribution…. philosophe avec parking.

AU MARCHÉ DE PADIPADO ET DES PAPPADIMS dit: à

et Hamlet est à Shakespeare, ce que Musso est à la littérature

Clopine dit: à

Hamlet, Clopinou est vraiment TRES occupé par autre chose que la philo. Quand il arrive à en faire, par ci par là, c’est pour se délasser. (mon fils m’étonnera toujours, mais c’est ainsi.)Il a l’intention de passer en parallèle, juste pour lui, une licence de philo, et là si vous le souhaitez, je peux lui proposer une conversation internautique avec lui, mais pour l’instant…

Il m’a dit être en ce moment plutôt bergsonnien, m’enfin il s’enthousiasme assez vite pour différents auteurs, alors…

bouguereau dit: à

. Envoyé un mail furieux qui accusait de trollisme un commentateur qui n’exagérait pas ses compliments, qui était sincère, ce que je ne pouvais croire une minute.

ma mère de ma mère..

uedo dit: à

Dissipons d’avance tout malentendu : ueda n’est pas ma sœur, hein.

JC..... dit: à

Hamlet est grand…
Respect, s’il vous plaît !

ST dit: à

« BHL avait un segment de marché étroit, Onfray a fait explosé le segment !
ce type c’est une bombe marketing ! »

Deux bêtes médiatiques ne reculant devant aucune arrogance. Des Sarkozy de la philo.
« Médiatiques », parce que c’est du spectacle. Surtout BHL, inconsistant en philo, alors qu’Onfray fait l’effort d’avoir des fiches – certes mal foutues et de mauvaise foi, mais des fiches quand même. Evidemment, Socrate n’avait pas besoin de fiches. Là est la différence.

SE dit: à

Uedi pas sa cousine, si lien pas boutin.

JC..... dit: à

JC….. dit: 13 août 2014 à 16 h 48 min

Usurpation ! Le faux JC ne trompe personne.
Vous savez bien que je vous aime, Clopine, même si c’est purement sexuel.

JC..... dit: à

ST,
D’accord, BHL est nul en philo…. mais en politique étrangère, il est canon ! Non ?

SE dit: à

Socrate n’avait pas besoin de fiches.

Y’avait qui avant lui?

SE dit: à

JC un mirage, une vision, une exception.

JC..... dit: à

J’adore qu’on musurpe : musurpil’ami, houba ! houba !

Sergio dit: à

JC….. dit: 13 août 2014 à 16 h 48 min
mettre par un âne

Un âne républicain, pom, pom…

hamlet dit: à

Clopine il ne s’agit pas de philo mais de marketing.
je croyais que Clopinou faisait une école de commerce ? genre hec ?

ST dit: à

« D’accord, BHL est nul en philo…. mais en politique étrangère, il est canon ! Non ? » JC

Non, c’est la mouche du coche.

Continuons dit: à

bêtasse …. JC

Une bêtasse peut-elle être réduite à un aérophage de pétasses?

JC..... dit: à

Echange les longs et fastidieux commentaires de Clopine contre une multitude de petits commentaires de jeunes étudiantes francophones, plutôt blondes, grandes et bien faites.

Ecrire à Passou qui fera un premier tri …

bouguereau dit: à

en politique étrangère, il est canon !

..pas mal jicé
comme barac a dit que stive djob c’était einchtein..mais en mieux

ST dit: à

« Y’avait qui avant lui? » SE

Y en avait beaucoup, nommés les pré-socratiques. Consultez vos fiches, vous aussi, cher SE !

bouguereau dit: à

même si c’est purement sexuel

salement !..gaffe ça commence comme ça jicé

Sergio dit: à

Continuons dit: 13 août 2014 à 16 h 55 min
aérophage

C’est une bête qui mange les avions ?

bouguereau dit: à

un aérophage de pétasses

un avion a décollage vertical..genre angliche

Tournée générale dit: à

ST dit: 13 août 2014 à 16 h 55 min
Non, c’est la mouche du coche.

Il est pas mal ce ST, au café du commerce il va faire un malheur avec Barozzi.

JC..... dit: à

« purement sexuel »

Faut agir dans ce monde complexe avec des idées simples :
-les femmes, c’est un tube avec des ovaires au bout, et des saletés une partie du mois.
-les hommes, c’est de la tige mobile avec des balloches dessous, et pas un poil de cervelle.
-le reste, les incertains, c’est à passer au napalm. Ecrire aux Ets Régniez. Fait des prix.

Phil dit: à

c’est clopinet qui fait hec. Clopinou fait bergsonne, ça peut rapporter autant si ça passe dans l’onfrayse.

bouguereau dit: à

Ecrire aux Ets Régniez

que devient philippe!?..il y a des sales bêtes dans son coins..j’espère qu’il a su leur montrer qui est le maitre

hamlet dit: à

cet article de mediapart est stupide débile.

si on célèbre Leys ce n’est pas parce qu’il a vu juste mais parce qu’il n’a pas vu faux.

ça fait une sacrée différence.
en fait c’est un problème de logique.

Leys n’a jamais rien fait à par d’éviter les erreurs des autres.
cela ne veut pas dire qu’il a fait quelque chose qui était plus exact qu’eux, à par les dénoncer il n’a jamais rien fait.
sûr que ceux qui ne font rien ont peu de chance de se tromper.
c’est pour cette raison que personne ne fait plus rien.

d’où cette histoire de capitalisme : les choses ne sont pas positivement justes mais elles le deviennent parce que leur contraire est faux, c’est l’erreur de ce qui est faux qui fait l’exact de ce qui est juste.

c’est débile, je vois pas à quoi ça sert qu’un type comme Popper se soit décarcasser à écrire des bouquins si c’est pour en arrvier à dire qu’un type a juste parce qu’il n’a pas faux.
c’est stupide.

Ben ça alors ! dit: à

Clo dit que, sur la note Lagrasse : «  »Du coup, le blog de Màc a explosé, mais à mon sens, il aurait explosé de toute façon : seul Màc avait l’étoffe d’un chroniqueur littéraire de qualité. Le reste, c’était comme ici : soit des obscurs, soit des aigris, soit des incompétents… » »

De la part d’un obscur membre du « reste » : merci !

JC..... dit: à

Popper peut corner, on est sourds.

je bande des 4 dit: à

Clopine dit: 13 août 2014 à 15 h 43 min
on va dire que j’ai ce qu’il me faut à la maison !

on va surtout penser que monsieur Clopin simule.
il a appris ça dans sa cellule du PCF lorsqu’il était chargé d’infiltrer les cercles nanars de la ville de Rouen. depuis il continue, surtout au lit. pour le reste, il y a toujours la consolation du cidre. Un Mao, ça va, une madame Mao, bonjour les dégâts. God provides.
‘ne vous dérangez pas pour moi, je retourne pédaler dans la semoule de mon Gespenst.)

bouguereau dit: à

De la part d’un obscur membre du « reste » : merci !

c’est cohérent: ..si t’es compétent..t’esploses
c’est cornélienne au cul épicétou

JC..... dit: à

-Aaaah ! Ooooh !… Sta ! Sta…! Aaaaah Stal !…Staaaal !
-Stallone ?
-Staline, eh ! patate libérale …

bouguereau dit: à

on va surtout penser que monsieur Clopin simule

simuler simuler..c’est bien joli..ou alors hop..il profite qu’elle a le dos tourné pour boucler le gode ceinture..c’est teutchy

bouguereau dit: à

stakanoviss jicé..au lit : stakanoviss

JC..... dit: à

Allez, on revient à Simon Leys !
(Et on part pour une compétition de baby-foot … Bonne soirée, gentils petits choux !)

hamlet dit: à

Phil ne vous moquez pas de clopinou svp !

Clopine ne les écoutez pas moi aussi je sais ce que c’est de s’enthousiasmer pour des auteurs.

à son âge j’étais pas bergsonnien j’étais plutôt épicurien, et aussi un peu nietzschéen.

après quand je me suis marié je suis devenu plutôt stoïcien, du coup lu Aurèle et Alain (pas Finky l’autre).

au bout de 7 ans de mariage j’ai été sceptique, mon épouse aussi mais je la soupçonne d’avoir plutôt été une fausse.

maintenant je vis plutôt au rythme des saisons, hédoniste au printemps, d’ailleurs j’ai un petit jardin d’Epicure à la maison, et stoïcien en hiver.

il me semble que j’ai été bergsonien à une époque de ma vie, mais ça n’a dû durer qu’une petite semaine, je sais pas pour Clopinou mais moi je ne me serais pas vu rester bergsonien plus d’un mois, déjà une semaine j’ai trouvé ça hyper long.

Ornithococo dit: à

MOA MAO MOA MAO

ça m’émeu disait l’autruche en 1919

oh ,chez nandou, pourquoi te quitter ,

ST dit: à

« sûr que ceux qui ne font rien ont peu de chance de se tromper. » Hamlet

C’est pas idiot du tout ce que vous dites là, hamlet. Mais alors, allons un peu plus loin : si ceux qui n’ont rien fait ne se sont pas trompés, c’est que la Vérité se trouve dans la non-action. Cf. les philosophes taoïstes. Et un Simon Leys les connaissait trop bien pour n’avoir pas eu le talent de s’en être inspiré.

bouguereau dit: à

..ta gueule raclure

JC (jeunesse communisse) dit: à

je préfère Lennon et Stallone à Lénine et Staline

renato dit: à

«…épicurien, et aussi un peu nietzschéen … stoïcien … sceptique … »

Il me semblait qu’après vos tourmentes avec madame vous aviez trouvé refuge dans la religion : luthérien, si mon souvenir est bon… faut dire que vous êtes un grand migrant…

hamlet dit: à

Clopine, j’y pense : imaginez que Clopinou, maintenant qu’il devient super intelligent, rentre un soir un soir à la maison, vous surprenne en train d’écouter un podcast d’onfray et vous dise : pourquoi tu écoutes cette daube ?
le fils ingrat ! lui qui doit tout à Onfray ! son vrai père spiritueux, les enfants sont parfois si ingrat.
Si ce jour devait arriver un jour Clopine nous serons toujours là pour lui remttre les idées en place à ce petit Sorel !

Bon le rock c'est sûr dit: à

renato dit: 13 août 2014 à 17 h 29 min

renato, si vous commencez à croire tout ce que nous raconte hamlet de sa personnalité autant commander les fiches de TKT.

Clopine dit: à

Hamlet, je me fais un devoir de répondre aux questions que l’on me pose, et votre badinage peut être plaisant, mais je vous en prie, arrêtez. Vous savez fort bien qu’il ne s’agit, derrière Clopinou, que de m’atteindre moi. On m’a tellement fait entendre que je me livrais trop, voire que je le plaçais lui aussi en pâture… Merci donc d’excuser mon silence.

ST dit: à

« On m’a tellement fait entendre que je me livrais trop »

N’écoutez pas les mauvaises langues, Clopine, ce sont des jaloux qui, contrairement à vous, n’ont aucun talent, que du ressentiment. Livrez-vous comme Montaigne et les plus grands, personne de bien n’y trouvera à redire, croyez-moi.

chantal dit: à

hamlet, si tu pouvais nous expliquer Chesterton sous le billet de Leys et son napoléon de Nothing Hil cela m’éviterais le lien.

du genre pourquoi pas un roi démocratique qui changerait tous les ans ?

Clopine dit: à

ST, merci, mais garde à vous ! Mes « partisans » partagent souvent le dénigrement systématique dont je suis victime, vous savez. Le mieux est de passer outre, et de parler d’autre chose. Du sujet du jour, tenez : la mort, si j’ai bien compris, non seulement d’un intellectuel de haute tenue, mais aussi d’un courage et d’une honnêteté, dénigrés en leur temps par l’équivalent de nos trolls assouliniens !

ST dit: à

« mais garde à vous ! »

Je crois que sur un tel blog, on ne craint rien, même lorsque est connue sa véritable identité. Il y a une véritable impunité. On peut avancer les pires inepties, criminelles ou non, les pires sottises, cela ne porte pas à conséquence. Voyez par exemple Widergang, le mao-judaïque pro-sioniste (« le gazouillis des gazaouis ! »). Il renaît dans sa bauge intellectuelle à chaque fois de ses cendres. Pourquoi d’ailleurs se fait-il plus discret depuis quelque temps ? Il peut revenir, la LICRA ne l’attaquera même pas, et il ne passera pas les fêtes de fin d’année en prison !

Darwin dit: à

Clopine dit: 13 août 2014 à 17 h 49 min
dénigrés en leur temps par l’équivalent de nos trolls assouliniens

Clopine évolue, elle s’admet enfin comme troll.

Bic cristal dit: à

ST dit: 13 août 2014 à 18 h 01 min

Dupont le corbeau redémarre ses saloperies.
Il a de la constance le zoziau.

ST dit: à

Bic cristal dit: 13 août 2014 à 18 h 06 min

Widergang vous accrédité pour le défendre ? Il n’a pas le courage de le faire lui-même ? Quelle bande de lâches !

renato dit: à

«…autant commander les fiches de TKT. »

Pas besoin de fiches, c’est une « confession » qui date d’une quinzaine de jours…

des journées entières dans les arbres dit: à

La pratique des ombres chinoises avec des moufles est une activité très difficile à réaliser. Pour réaliser de belles ombres, vous devez avoir une bonne lumière (Soleil, halogène, explosion thermo-nucléaire…), deux mains libres et une paire de moufles vivante.

http://pedroiy.free.fr/piweb/jeux/ombres_chinoises.htm

closer dit: à

Clopine: Barozzi sait tout mais il ne dira rien!!!

Bic cristal dit: à

ST dit: 13 août 2014 à 18 h 10 min

Je ne défends pas ML, je mets en évidence un corbeau manipulateur.

Clopine dit: à

Closer, vous savez, je m’en fiche pas mal. M’enfin la curiosité m’étant bien entendue chevillée au corps (le péché originel, bien entendu, c’est ça : Eve s’en est mordue les doigts de sa curiosité. Non seulement elle a enfanté dans la douleur par la suite, mais encore avec les bonshommes sur le dos, dans une froide domination. Eh bé n’empêche que voyez : on a beau les cantoner de toutes les manières dans la seule posture qui puisse convenir à ces messieurs, à savoir généralement les jambes ouvertes, ben dès qu’on leur donne ça, elles en profitent pour allonger leur bras jusqu’à la curiosité. Même sous la burka ? Même sous la burka. Il faudrait que les femmes soient en vrai des « vierges pour se faire battre », nom d’allah), j’ai posé la question. Maintenant, qu’on ne me réponde pas, bof. ca ne va certes pas m’empêcher d’aller au barbecue où je suis invitée, ce soir !

à demain

Mme Michu dit: à

Clopine, faudra penser à vous demander si vos airs mater dolorosa ne sont pas d’un style au finish autant lourdingue que le varois mendiant hurleur.

Mme Michu dit: à

‘tain, sont tous tellement bien ailleurs surtout quand on ne leur a rien demandé, mais faut surtout pas se demander pourquoi ils traînent ici tout le temps…

closer dit: à

JC, n’oublie pas de nous faire un compte-rendu de lecture du Christopher Caldwell!

Merci

SE dit: à

Méfiez-vous de l’auteur.
Faites confiance à son oeuvre.
La vraie tâche d’un critique est de sauver
l’oeuvre des mains de son auteur.

Sauver l’ombre des mains de son auteur .

renato dit: à

« Eve s’en est mordue les doigts de sa curiosité. »

Il ne faudrait pas croire aux légendes. Voilà les faits. Adam a cueilli le fruit (pomme, orange ou fige — peu importe, pourvu que ce soit un arbre portant une greffe) ; sur ça, le propriétaire du jardin qui expiait le couple de derrière un buisson (le cinéma n’étant pas encore de ce monde, il faillait bien une distraction), il sortit de sa cachette ; et là, Adam se justifia comme on sait ; sur quoi Ève, vu un serpent qui passait par là par hasard, préféra passer par conne plutôt que rétablir la vérité, et voilà que le serpent devint le « Tentateur ».

Il n’est donc pas question de curiosité, mais une simple chaine d’actions irréfléchies.

renato dit: à

expiait > épiait… hé merdre !

SE dit: à

Desj, Stanley Kubrick ne défendait pas la même conception que vous de la  » belle lumière », fort heureusement, ni Wong Kar-Wai d’ailleurs pour des thèmes différents.

kicking dit: à

tiens, renato derrière son buisson qui fait bling-bling avec ses chaînes..

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