Pour saluer une certaine idée de la France
Ce que c’est que d’être devenu un monument national quand on est écrivain : inutile de préciser l’identité de celui que l’on évoque sous l’érotique étiquette d’O, vain d’ajouter que Pauline Réage n’y est pour rien. Quasi centenaire, sanctifié dans la frivolité médiatique et la mondanité littéraire qui lui faisait cortège depuis longtemps, Jean d’Ormesson, qui vient de disparaître à 92 ans, l’écrivain de service à la télévision et à la radio, celui dont son ami François Nourrissier assurait qu’il pouvait interrompre ses vacances en pleine d’août pour se rendre à une émission un dimanche à huit heures du matin, était devenu intouchable. On n’avait même plus envie de le critiquer. De toute façon, il était inaccessible pour une raison qui relevait de son talent particulier : il désamorçait tous les reproches qu’on pouvait lui adresser en se les adressant publiquement à lui-même sans s’épargner.
Désarmant, anecdotique et charmant, cela a du lui être une vraie torture que de passer pour l’écrivain du bonheur. C’est mal porté en librairie, alors que la souffrance tous les deux ou trois ans sur trois cents pages, quel boulevard ! Ses souvenirs, réécrits pour la énième fois en ne reculant devant aucun « j’ai souvent raconté » ou « comme je l’ai déjà écrit » (durs sont les adieux à la scène), se lisaient agréablement. Epatant de bout de en bout ! Cabotin comme ce n’est plus permis, courtois et bien élevé comme on n’en fait presque plus, il pratiquait l’autodérision et l’ironie sur soi avec doigté. Passionné de Chateaubriand et de Paul-Jean Toulet, un tel homme ne pouvait être entièrement mauvais. Sa mémoire allait par sauts et gambades, s’autorisant toutes les digressions. Ce qui lui faisait parfois accomplir des raccourcis historiques et des ellipses que son âge pouvait excuser.
S’il se contentait de mémoires au-plaisir-de-Dieu, dans le prolongement d’une inspiration des Buddenbrook de Thomas Mann et de la Dynastie des Forsyte de John Galsworthy, privilégié né avec une cuillère d’or dans la bouche, en racontant son microcosme décati du faubourg Saint-Germain avec la nonchalance et la désinvolture d’un vagabond passant sous une ombrelle trouée, on laisserait tomber. Mais le fait est qu’il nous attrapait en faisant la part belle aux apprentissages, aux rencontres, aux découvertes, aux lectures du pensionnaire de l’Ecole Normale supérieure et du haut-fonctionnaire de l’Unesco. Un peu de name-dropping, mais pas trop.
Rien n’était savoureux comme la présentation de ses proches amis de jeunesse, Jean-Paul Aron, Claude Lefort, Jean Laplanche, J.B. Pontalis ou Louis Althusser qui fut son caïman rue d’Ulm, ce qui ne l’a pas rendu marxiste pour autant. Plus tard, il se liera avec Kazantzakis, Fuentes, Cortazar, Styron, Carpentier, Caillois, Kemal, Vargas Llosa, Hampate Ba, Borges… Le bureau a du bon parfois. Ingrat Jean d’O qui surnommait l’Unesco « un fromage sur un nuage ». Mais il sera beaucoup pardonné à celui qui s’est tant démené pour faire élire Marguerite Yourcenar, Dany Laferrière, Alain Finkielkraut à l’Académie française.
Son récit de saviez était le plus souvent amusant, pour reprendre un adjectif affectionné par son milieu (à condition d’oublier ceux dans lesquels il renouait avec ses marottes cosmogoniques). Et si décalé ! Le philosophe Jean Hyppolite a eu raison d’observer qu’à Normale sup, son étudiant-là, avant de passer l’agrégation de philosophie, donnait à jamais l’impression de survoler les horreurs du monde en première classe et d’exprimer des vérités devant une invisible tasse de thé, fussent-elles tragiques. Jean d’O n’eut pas seulement eu de la chance : il a toujours bénéficié d’une incroyable indulgence. Peut-être parce qu’il en témoigna lui-même aux autres. Il en fallait pour se commensaliser avec tant d’ardeur et une telle fréquence avec Paul Morand et Aragon, lui qui, de ses années normaliennes, voua une admiration éternelle à L’étonnement philosophique de Jeanne Hersch, qu’il ne cessa d’offrir et de conseiller avec un autre, le plus beau des livres d’histoire à ses yeux, la biographie de Frederic II Hohenstaufen par Ernst Kantorowicz.
Au-dessus des partis, chapelles et tendances, tout en demeurant foncièrement un homme de droite comme en témoignèrent ses années à la direction générale du Figaro et dans ses chroniques (ce qui ne l’empêcha pas d’être le dernier visiteur du jour du président Mitterrand à l’Elysée, pirouette bien dans leur manière à eux deux), Jean d’Ormesson appartient au patrimoine. Il faudrait le classer dans l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ainsi sera-t-on sûr que, dernier des Mohicans, il sera protégé pour l’éternité, au moins. Son nom était devenu une marque et un label. Empaillé à l’Académie française, pléiadisé sous peau de mouton, il était l’incarnation d’une certaine idée de la France, à laquelle on ne songe pas sans nostalgie tant la vision en est ouatée.
De ce monde révolu il était le totem identifiable entre tous : un accent dental, une élocution théâtrale, le nez de Raymond Aron, les yeux de Michèle Morgan et des formules made in Grand Siècle plein ses poches, notamment l’une de Chateaubriand qu’il ressortait quel que fut le sujet de la conversation : « Il faut être économe de son mépris étant donné le grand nombre de nécessiteux ». Mais le trait ne lui avait pas suffi à calmer sa rare colère à la lecture d’une enquête implacable qu’Ariane Chemin lui avait consacrée un été dans Le Monde, série dans laquelle il apparaissait plus calculateur dans les étapes de sa carrière que sa désinvolture le laissait croire.
Il nous a contaminé dans cette vision romantique du monde selon laquelle on rompt plus facilement avec le réel des choses d’ici-bas qu’avec les rêves éveillés qui enveloppent les souvenirs. Surtout quand on sait que l’amour aura été la grande affaire de sa vie. Le château de Saint-Fargeau de la famille Plessis-Vaudreuil d’Au plaisir de Dieu, la série télévisée plus encore que le roman, n’appartient pas seulement à sa mythologie personnelle mais à la nôtre, question de génération. Que sera la France de demain sans lui ? Autrement dit : y–aura-t-il une vie dans ce pays après Jean d’Ormesson ?
Il était la légèreté incarnée, dans la vie (mais sans que cela masque pour autant, comme chez d’autres, de la mélancolie) comme dans ses écrits. Car sa présence mondaine et médiatique était telle qu’on aurait fini par oublier : entre deux représentations de soi, entre deux séjours prolongés à Venise et Saint-Florent (Corse), cet homme qui aura eu toutes les facilités de la vie, il lui arrivait aussi d’écrire des livres. Nombreux et divers, on voudra retenir ceux des premiers temps (Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, La Gloire de l’empire, Au plaisir de Dieu, Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée et même Mon dernier rêve sera pour vous en 1982). Ils étaient le charme même. Après, ça s’est gâté. Le lui disait-on qu’il répondait avec le sourire, haussant les épaules mais pas le ton : « On ne peut pas plaire à tout le monde. D’ailleurs, comme disait Chateaubriand… »
(Photos D.R.)
726 Réponses pour Pour saluer une certaine idée de la France
Clopine dit: 7 décembre 2017 à 14 h 54 min
Définitivementuncasàpart
Mais on est des masses, comme cela ! Seulement dilués dans la population.
Et si on nous regroupe, on va encore trouver des cas à part des cas à part…
Cela n’empêche pas de créer, bien au contraire, justement.
Michel Aupetit, combien de divisions, Delaporte ?
Le Point nous rassure, sur cette nomination qui ne me convainc pas tout à fait, en faisant le panégyrique du nouvel archevêque, comme suit :
« Mais Mgr Aupetit a d’autres cordes à son arc pour rassembler le peuple catholique de Paris, diocèse dans lequel il a déjà été, précédemment, vicaire général – comme le fut André Vingt-Trois aux côtés du cardinal Lustiger – puis, même, évêque auxiliaire. À ces fonctions, il a accompagné les chantiers du cardinal – l’organisme qui pilote la construction de nouvelles églises –, a présidé Radio Notre-Dame et aussi la commission d’art sacré. Un médecin connaisseur de « la pâte humaine », réputé pour son contact chaleureux et ses paroles incisives, expert à la fois de la bioéthique que des questions de patrimoine et de culture… C’est un personnage au spectre large qui prend la tête du diocèse phare de l’Église de France. »
Jazzi, faudrait demander à Freud, sans doute. C’est le genre de questions qui m’a tourmentée pendant bien trop de temps, en fait…
Sergio, bienvenu au club, donc. Mais faites attention tout de même : tout ça n’est pas forcément anodin, ni gentil. Je veux dire que la souffrance rôde, qu’elle tourne là autour, la hyène, et que le seul manteau protecteur qu’on pousse enfiler est la solitude, avec sa cape de désenchantement…
« Michel Aupetit, combien de divisions, Delaporte ? »
Le nouvel archevêque va certes nous parler de bioéthique, puisque telle est sa spécialité. Mais il faudra aussi qu’il nous parle de Dieu et des Ecritures, et ça, c’est à mon avis le plus important. C’est ce que les fidèles, et même les autres, attendent de lui. C’est bien d’avoir un spécialiste de bioéthique, mais ce serait encore mieux d’avoir un vrai croyant, quelqu’un qui ait vraiment la foi… ce qui, apparemment, est tout de même le cas, soyons juste.
Mgr Aupetit est l’auteur de plusieurs livres :
« Ses ouvrages L’embryon, quels enjeux ? et plus récemment Construisons-nous une société humaine ou inhumaine ? interpellent le lecteur sur la société que nous construisons aujourd’hui et sur le nécessaire équilibre à trouver pour conserver sa dignité d’homme. »
La Barre Ormesson, à côté de Deuil, pas loin de Fosses.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_La_Barre_-_Ormesson
C’était écrit….
Clopine dit: 7 décembre 2017 à 15 h 30 min
le seul manteau protecteur qu’on pousse enfiler est la solitude, avec sa cape de désenchantement…
Oui mais…
En cette matière il y a deux choses : d’une part le groupe social, qui protège sa cohérence en nous excluant, collectivement ou par la voix de son chef institutionnel ; d’autre part les amis que l’on peut se faire, parce qu’ils veulent mieux nous connaître et comprendre, certes peu nombreux ; mais il peut arriver que certaines de ces amitiés soient extrêmement durables… C’est l’essentiel !
Oui Sergio…, très ancien venu au club me semble-t-il, contrairement à ce que vous affirmez -; eh bien, j’allais avoir la même réaction que la sienne, à la lecture de votre longue mise au point, merci. Vu qu’on a tous quelque chose de Tennessee, càd de singulier et d’irréductiblement singularisant, (affirmation d’une effroyable banalité), chacun tient à son irréductible différence de prunelle, mais sans chercher à tout prix à s’en faire un « cas à part ». Vous comprenez bien que de le revendiquer et le justifier aussi maladroitement, puérilement, puisse provoquer à la longue un brin d’agacement, sinon d’exacerbation (!) -sauf pour bouguereau- vu que personne icite, -dont la plupart ont autant sinon bien plus souffert que vous-même, n’éprouve ce besoin narcissique de s’en justifier en permanence.
Vous êtes néanmoins sur la voie d’un certain progrès de guérison, en ayant raccourci votre ridicule pseudo. Quant à la sagesse de cette vieille religieuse du film de Cavalier à qui vous plagiez une repartie sublime faite à la jeune Thérèse…, vous n’y êtes pas encore, hélas. Mais ça viendra, car tout le monde est perfectible. Ce que l’on peut apprécier chez vous, c’est ce que vous ne « justifiez » pas, ce que vous ne savez pas de vous-même, ce qui échappe en somme à la Bellegueule de votre auto-contrôle.
le seul manteau protecteur qu’on pousse enfiler est la solitude, avec sa cape de désenchantement…
des histoires de godmichet en webcam payant hencore..perso je préfère gratuit..et c’est mon droit
-sauf pour bouguereau-
no comprendo (à part comme au théatre..pas forcément porno)
« A quel moment l’idole des jeunes est-elle devenue l’idole des vieux ? »
Quand les jeunes sont devenus vieux, Annibal.
Chateaubriand dans le prologue de Mémoires d’outre-tombe souligne la distance qui sépare, dans l’écriture autobiographique, le moment que l’on écrit du moment où l’on écrit, que l’imagination reconstitue. Deux temporalités bien distinctes. Une expérience d’écriture qui se fonde parfois sur l’échec et s’en nourrit, une sorte de censure intérieure. Un détour pour finalement parler de soi…
Pierre Michon écrit à propos d’un certain sentiment d’exclusion, de cette séparation psychique et sociale qu’il a ressentis (Œil de la lettre) :
« J’ai l’impression parfois que beaucoup d’écrivains de notre génération qui sont originaires de trous perdus dans la campagne et en banlieue sont comme des immigrés de l’intérieur. On est peut-être les derniers rejetons pauvres de l’école laïque : ceux qui apprenaient en classe Racine et Hugo comme une langue étrangère. Cette littérature, cette belle chose qui n’était pas à nous, nous avons voulu violemment nous l’approprier. »…
En cette matière il y a deux choses : d’une part le groupe social, qui protège sa cohérence en nous excluant
nous..nous..et si le nous est plus nombreux..qui qu’est l’esclu?..ha!
Les enfileurs de perles, fausses, étant de sortie, et en masse, nous implorons les mouches adultes disponibles de les remplacer provisoirement …
Et Susan Sontag, dans Renaître* (sélection dans ses carnets et ses journaux de 1947 à 1963), risque cette pensée : « Pour écrire vous devez vous autoriser à être la personne que vous ne voulez pas être (de toutes les personnes que vous êtes) »
Un autoportrait kaléidoscopique…
* traduit de l’anglais par Anne Wicke – édité par C.Bourgois
Mais non, Delaporte. Les plus pauvres ont été mieux relogés
t’es un sacré amphumeur d’peuplade baroz..
avec sa cape de désenchantement…
non mais franchmen..c’est a se fesser
« A quel moment l’idole des jeunes est-elle devenue l’idole des vieux ? »
C’est vrai qu’aujourd’hui les idoles du rock’n roll sont devenus vieux, et n’intéressent plus que les vieux. Quand ils ne sont pas déjà morts. Celui qui veut écouter du rock, il va puiser dans la production des années 60 ou 70, là où c’était au top. Jimi Hendrix est mort et les Stones sont devenus des papys. On n’en finit pas de réveiller les morts.
t’es un vieux con dlalourde..rgarde comment que rénateau sait rester jeune
https://www.theguardian.com/cities/gallery/2017/nov/10/pump-up-velo-palermo-teenagers-bikes-stereos-in-pictures
« Pour écrire vous devez vous autoriser à être la personne que vous ne voulez pas être (de toutes les personnes que vous êtes) »
Profession de foi…. hélas ….on ne peut plus congre !
la « bonne clopine » de bouguereau, est-ce + clair comme compliment du 1er degré ?
Bo Diddley
https://i.pinimg.com/originals/9a/62/23/9a6223111bfdb5fc40249c8fb9c4f7e2.jpg
renato dit: 7 décembre 2017 à 8 h 21 min
… le feu…
Après les parcs naturels et les vignobles cet automne, le coeur de Los Angeles aujourd’hui. Terrible
« Cette littérature, cette belle chose qui n’était pas à nous, nous avons voulu violemment nous l’approprier »
Très belle remarque de PM… les prolétaires qui ont voulu s’approprier de force la culture littéraire légitime, on pourra bien toujours en ricaner icite, mais ceux-là ne comprendront jamais la beauté de l’effort d’une plume comme celle d’une marie-hélène lafon, par exemple.
Quand les prolétaires s’approprient, ou plutôt tentent, de s’approprier la « culture aristocratique », la seule question raisonnable est celle ci : « Pourquoi ? pour quelle raison, au juste ? »
Oui, JJJ. Il pensait certainement aux années quatre-vingt, à Pierre Bergounioux et Richard Millet (Corrèze), Annie Ernaux (Normandie), au contraire des écrivains humanistes du début du siècle comme Jules Romains pour qui l’entrée dans le monde des « Hommes de bonne volonté » était semble-t-il, plus facile… M.Court en ajouterait d’autres !
Marie Hélène Lafon sait tresser, en fine agrégée de grammaire qu’elle est, la langue la plus châtiée, classique à celle désuète et goûteuse du patois entendu dans son enfance.
@JC….. dit: 7 décembre 2017 à 17 h 47 min
C’est pourtant ce que tu fais !!!
Tu es injuste, D., les deux derniers maires ont développé l’habitat social dans les beaux quartiers…
–
Ah oui, et pour qui je vous prie ? Jamais pour ceux (petits) de mon entourage en tous cas.
Je connais un retraité célibataire qui perçoit 1800 balles par mois, ça fait 17 ans qu’il est inscrit pour avoir un logement social où qu’il soit, beau quartier ou ghetto en devenir, toujours rien vu venir.
…
…la culture, » aristo « ,…
…
…encore, l’esprit, aux comédies de Bop Hope,!…
…
…récemment, bon, difficile à expliquer,!…
…il y a, des choses, qu’on ne peut pas, expliquer, comme çà, sur ce blog,!…
…
…et, pourtant, le meilleur, à respecter, les droits, pour tous, les meilleurs,!…
…
…la bonne volonté,…mais, vivre ensemble,!…à faire, des cauchemars, la nuit,!…
…
…conclusions, il faut penser, en amont,…les vivre ensemble, en aval,!…générations, ou êtes vous,!…
…
…des situations comiques, aussi, à d’autres humoristes, sans paroles,!…
…etc,!…scotch,…
brisez-là le mythe du quartier populaire habitable.
–
Je briserai rien du tout, je parle pas de la rue de Lappe et de la Bastoche où on pouvait se faire planter allegro, je parle de ces petits immeubles de 3 étages à façade en crépi qu’on trouvait partout jusque dans les arrondissements 3,4,5,9 par exemple
« Je connais un retraité célibataire »
Il avait qu’à coucher quand il était encore frais, comme moi !
« je parle pas de la rue de Lappe et de la Bastoche où on pouvait se faire planter allegro »
Dans les romans de Francis Carco, D. ?
Les villas des stars hollywoodiennes en feu !
La colère de Dieu ?
Mais lequel ?
« t’es un sacré amphumeur d’peuplade baroz.. »
Je vis depuis plus de quarante ans à Paris, toi aussi le boug ?
Je marche dans les rues de Paris quotidiennement.
Je vois, je sais…
« Ce que c’est que d’être devenu un monument national quand on est chanteur : inutile de préciser l’identité de celui que l’on évoque sous l’érotique étiquette de Jo, vain d’ajouter que Sylvie Vartan n’y est pour rien. Quasi centenaire, sanctifié dans la frivolité médiatique et la rockité musicale qui lui faisait cortège depuis longtemps, Johnny Haliday, qui vient de disparaître à 92 ans, le rocker de service à la télévision et à la radio, celui dont son ami Eddy Mitchell assurait qu’il pouvait interrompre ses vacances en pleine d’août pour se rendre à un concert un dimanche à huit heures du soir, était devenu intouchable. On n’avait même plus envie de le critiquer. De toute façon, il était inaccessible pour une raison qui relevait de son talent particulier : il désamorçait tous les reproches qu’on pouvait lui adresser en se les adressant publiquement à lui-même sans s’épargner. »
bel hommage passou ! à celui qui aura marqué de son empreinte son époque, ou l’inverse.
j’aime bien ce chapitre (je me suis juste permis d’ajouter un « ! » après « patrimoine » et aussi « national » après « patrimoine », un patrimoine c’est plus classieux quand il est national :
Au-dessus des partis, chapelles et tendances, tout en demeurant foncièrement un homme de droite comme en témoignèrent ses années à la direction générale de CBS et dans ses chansons (ce qui ne l’empêcha pas d’être le dernier visiteur du jour du président Mitterrand à l’Elysée, pirouette bien dans leur manière à eux deux), Johnny Haliday appartient au patrimoine national! Il faudrait le classer dans l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ainsi sera-t-on sûr que, dernier des Mohicans, il sera protégé pour l’éternité, au moins. Son nom était devenu une marque et un label. »
ce passage aussi je l’aime bien :
« Désarmant, anecdotique et charmant, cela a du lui être une vraie torture que de passer pour le chanteur du blues. C’est mal porté chez les disquaires, alors que la souffrance tous les deux ou trois ans sur trois cents pages, quel boulevard ! Ses souvenirs… souvenirs, réécrits pour la énième fois en ne reculant devant aucun « j’ai souvent raconté » ou « comme je l’ai déjà écrit » (durs sont les adieux à la scène), se lisaient agréablement. Epatant de bout de en bout ! Rocker comme ce n’est plus permis, courtois et bien élevé comme on n’en fait presque plus, Johnny pratiquait l’autodérision et l’ironie sur soi avec doigté. Passionné de Chuck Berry et d’Elvis Presley, un tel homme ne pouvait être entièrement mauvais. Sa mémoire allait par sauts et gambades, s’autorisant toutes les digressions. Ce qui lui faisait parfois accomplir des raccourcis historiques et des ellipses que son âge pouvait excuser. »
c’est fou comme les chroniques nécrologiques peuvent être cyclables et recyclables…
c’est tellement attendu tout ça (téléphoné comme ils disent au foot), qu’on pourrait presque toutes les écrire avant leur mort.
quelqu’un sait où on peut lire un truc un peu original dans ce pays ?
aujourd’hui j’ai appris un truc sympa ! j’ai appris que la fille de Régis Debray était trader à New York. j’ai failli m’en étouffer de rire.
heureusement qu’il reste des trucs drôles, j’espère que ça entrera dans sa nécro au Regis.
parce que que la fille de Régis Debray soit trader à New York ça en dit très long sur plain de trucs, genre sur la transmission des idées, l’école et l’héritage des savoirs, etc… tout un tas de trucs qui pourrait l’intéresser.
pourraient : au pluriel ! pourim au singulier.
pourim au singulier
pas pendant les fêtes de hanoucca
c parce que les enfants ne veulent absolument pas ressembler à leurs parents. La fille trader à NYC.
et pourtant H. a raison, elle a exactement reproduit ce qu’il aurait tant voulu ne pas être tout en y rêvant secrètement, le régisseur 2 Braies. Où peut-on lire autre chose d’inattendu ?… le marc de café peut-être ? Comment vont les enfants ?
Est-on responsable de ses enfants ? En principe, oui…
« rose dit: 7 décembre 2017 à 20 h 40 min
c parce que les enfants ne veulent absolument pas ressembler à leurs parents. »
non non non, ça m’étonnerait que les gamins de d’Ormesson votent à gauche.
trouvez-moi une autre raison du genre « c’est parce qu’elle a lu ses bouquins », celle-là de raison elle est nulle.
sur un blog littéraire vous êtes sensés être des lecteurs nom d’une pipe !
trouvez-moi une bonne raison de devenir trader quand on est le fille d’un type qui nous bassine depuis des lustres sur la transmission des héritages culturels !
et voilà, vous êtes capables de palabrer des heures sur des trucs sans intérêt, et dès qu’on vous pose une question un peu compliquée hop ! y’a plus personne !
allez ! ressortez-moi vos bouquins ! voir ce que vous avez retenu de toutes vos lectures !
non, vous n’avez rien retenu, tous ces livres que vous avez lus n’auront strictement servi à rien, comme pour la file de Régis.
@l’idole des jeunes
the kids are alright
https://www.youtube.com/watch?v=sTpyocmlzcM
», celle-là de raison elle est nulle. »
merci Hamlet 21h04
à 18 h 09 min, Langoncet, as mater of, fact.
Isabelle Marie Anne de Truchis de Varennes wrote an song for a mate of there, and to see tonight the Angels’ town, to be prey to the Creek… this Sunset of flames looks so awful.
Merci. J’avais bien relevé l’allusion à la pochette d’une compile de Canned Heat vue hier soir
c’était là
Jean Langoncet dit: 6 décembre 2017 à 23 h 51 min
oops
https://www.youtube.com/watch?v=p0PjECSyJ7w
dexter, peut-être quelques éléments de réponse là dedans :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Debray
j’aime pas trop spéculer sur vos questions avec des réponses qui vous satisferont jamais, vaut mieux que vous donniez tout de suite votre petite idée. J’irai point lire « filles de révolutionnaires » chez Stock pour vous satisfaire, ni même aller acheter ce bouquin pour vous engraisser la famille Servan Shreiber, hein… Ça va bien 5 minutes.
Y’a encore ça sur la toile, c’est gratos, de la copine de martine, aude lancelin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Debray
dexter, peut-être quelques éléments de réponse là dedans :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Debray
j’aime pas trop spéculer sur vos questions avec des réponses qui vous satisferont jamais, vaut mieux que vous nous donniez tout de suite votre petite idée. J’irai point lire « fille de révolutionnaires » chez Stock pour vous satisfaire, ni même aller acheter ce bouquin pour vous engraisser la famille Servan Shreiber, hein… Ça va bien 5 minutes. il y a aussi un papier de la copine de Martine, Aude Lancelin.
Il y en a un qu’on aurait pu convoquer, c’est Boris Vian. En avant la zizique… et par ici les gros sous.
« Telle est actuellement la diffusion de la chanson ‘populaire’ moderne et sa prolifération […] que l’on peut dégager des principes for bien définis ; et leur application stricte, effectuée par des commerçants purs et simples, peut arriver à tenir lieu d’inspiration. Ainsi, comte tenu d’une mode que l’on pressent, des exigences d’un interprète en pleine ascension et qui prévoit ce que son public attend de lui, des besoins d’un éditeur aiguillonné par la concurrence ou décidé à jouer à la chanson comme à la Bourse, il est possible de créer de toutes pièces, à froid ou presque, un « tube »
@mon lapin
Ou bien, évidemment, Adorno.
Il suffit de remplacer film par « chanson », spectateurs par auditeurs
« Ce qui importe ce sont moins les contenus idéologiques spécifiques que le fait qu’il existe quelque chose qui occupe la conscience expropriée en détournant son attention du secret de Polichinelle.
Pour le mécanisme social de l’action sur le public, il est sans doute moins important de savoir quels sont les enseignements idéologiques particuliers qu’un film suggère à ses spectateurs que le fait qu’en rentrant chez eux ils s’intéressent aux noms des acteurs et à leurs problèmes matrimoniaux. »
Et dans ce cas-là, pas la peine de parler de « culture » : « distraction » est plus adéquat.
(Prismes)
Si l’on veut évoquer les constantes métamorphoses caméléonesques on peut avoir recours à Hannah Arendt et La Crise de la culture ; alors que les œuvres restent, les produits culturels sont destinés à être consommés pour remplir le temps vide du loisir :
« Panis et circenses s’entr’appartiennent vraiment […] tous deux doivent être constamment produits à nouveau […] Les critères d’après lesquels on les devrait tous deux juger sont la fraîcheur et la nouveauté »
…
…le système, à la pensée, unique,!…pour le populaire d’abrutis « ,!…
…
…de beaux jours, devant soi, comme une éternité,!…
…passer, son ivresse, de se confiner, à ses aptitudes,!…( sic )…etc,!…
…
@Et dans ce cas-là, pas la peine de parler de « culture » : « distraction » est plus adéquat.
(Prismes)
Tant qu’on peut catégoriser
https://www.youtube.com/watch?v=6fY7CsE2nQk
Peter Szendy, Tubes La philosophie dans le juke-box convoque aussi Walter Benjamin qui évoque ainsi « la plus puissante des tentations qu’éveille le refrain de la chanson populaire », à savoir : “S’envelopper, comme dans un vieux manteau, dans la situation qu’elle nous rappelle…” » [Fragments]
Je ne sais pas s’il s’adressait aux « gens », mais il anticipait les remarques (tout à fait sensées) de J-L M :
« Les tubes […] ont la structure du change, […] de l’équivalent général. Le tube capitalise du temps vécu, n’importe lequel […] Lorsque retourne le moment singulier que le tube commémore, dans son indifférente fidélité à tout et à rien, ce moment revient augmenté des intérêts nostalgiques d’un ‘j’y étais’*. »
« Les tubes, ces inventions capitales du capitalisme avancé, ne cessent de monnayer l’unique dans le cliché. Et vice versa. »
* « ‘J’y étais !’, écrivait Fellini dans ses notes pour un vidéo-clip musical qu’il n’a jamais réalisé : « Temps passés. Époques lointaines… je m’en souviens parfaitement, je les vois. J’y étais, j’y ai toujours été (io c’ero, ci sono sempre stato). »
@la mémoire de l’eau, les incendies et michaux
ni culture, ni distraction
https://www.youtube.com/watch?v=o-VCplmhzlE
@« Les tubes, ces inventions capitales du capitalisme avancé, ne cessent de monnayer l’unique dans le cliché. Et vice versa. »
La dilution passant par l’extension indéfinie du sens du mot « culture » s’accorde parfaitement avec la dissolution du politique et le faux collectif du « tout à l’émotion » (verser des larmes ensemble, sans même avoir besoin du panneau « Pleurez! », chacun dans sa nostalgie personnelle, avec cet avantage que la sentimentalité n’est pas critique)
Et pour manipuler tranquillement, on dénoncera ceux qui ne sont pas effondrés — snobisme !
@Petit Rappel dit: 7 décembre 2017 à 3 h 26 min
Je vous relis après avoir revu, ce soir, à la Grande Librairie ses facéties, ses traits d’esprit, ses réparties fulgurantes. Il était espiègle et fin dans ce jeu de la conversation et, comme vous l’écrivez, « brillant dans ses formules »,
« connaissant tout le monde », écrivant sur la peinture flamande comme sur Nerval, amoureux de Venise « (que j’aurais bien aimé découvrir en sa compagnie !), « doué d’une longue vie distillée dans des Confessions qui resteront pour ce qu’elles disent comme pour ce qu’elles ne disent pas mais ou il y a à prendre » (oui, avec une grande pudeur pour ce qui concerne sa famille).
Mais il a écrit des romans, et abondamment, et tout n’est pas « mauvais » mais certes : « inégal »…
@-snobisme !
natürlich !
@mr. synthétique
mr. natural 719th Meditation
https://www.youtube.com/watch?v=zJBV4pBUmuk
…
…mondanités,!…
…tu revient, quand,!…faut voir, le niveau, des conneries, la limite en exergue,!…
…et, la photochimie,…Time – Live,…en à éditer, des notions, chacun, à ses bases,!…
…bien sûr,…ses progrès, à son niveau, de ses sensibilités,…en suite, de son instruction,…
…difficile, d’évaluer, sans un minimum, de notions de base, of course,!…
…
…Oui,!…des images de vedettes, en styles,psychédéliques,!…comme, les The Beatles ,!…questions d’équidensités,!…
…même, Marilyn Monroe,!…aussi,…
…etc,!…les artistes, et les équidensités,faut bien, choisir, ses clair-obscurs,et contrastes associés,!…Go,!…
…
…Oui,!…il faudrait, en faire pour Madonna,!… des équidensités,!…
…
…images en équidensités colorées,…un art, encore,!…
…etc,…
Dommage collatéral à la mort de Johnny : le supplément littéraire du Figaro n’est pas paru ce jeudi. Tout était réservé à la gueule de Johnny, rien pour les civilisés qui, chaque jeudi, lisent ou feuillettent leur Figaro littéraire. Y a de l’abus ! comme disait Roger Gicquel.
Lu sur le site RTL rubrique culture, concernant jean d’O: « il était le plus intelligent d’entre nous » a dit Valérie Giscard d’Estaing.
Diable, que les journalistes ont la mémoire courte…
@ « il était le plus intelligent d’entre nous » a dit Valérie Giscard d’Estaing.
Very Nice, Very Nice Mr. Lipsett
https://www.youtube.com/watch?v=mY7B2-Wqj6g
@la mémoire courte…
A Trip Down Memory Lane
https://www.nfb.ca/film/trip_down_memory_lane_fr/
Quel charme, tout de même.
Valérie Giscard d’Estaing…favorable à l’ivg
…
…vérifications,!…modération à 7 décembre 2017 à 23 h 21 min,
…
…mondanités,!…
…
…et, les signes, de cultures,
…du style psychédélique, avec les photos des vedettes et stars, du showbiz,!…les images aux équidensités en couleurs,!…
…
…votre modération de la France,en censures,!…
…s’approprier, la créativité des idées écrites,des autres,!…par votre censure,…
…délit de lucre misérable,!…
…Ah,!Ah,!…Go,!…
…un blog à ruses du profit, comme à d’autres cow-boys – unis,!…etc,!…
…bien ) vus,!…Ollé,!…
…
D’une certaine façon, ces deux couilllons qui nous quittent, Jean et Jeannot, se ressemblent : mammifères supérieurs sortis du troupeau pour distraire les veaux et les chevrettes d’en bas !
Et alors ?…. ça mérite de la Nation ? Misère ….
On va rendre hommage national à un clown de tréteaux qui nous a amusé pendant des lustres ? Pourquoi, nom de bieu, ne fait-on rien pour les hommes, soldats, policiers, civils, qui donnent leur vie au travail, au service du bien public ?
On touche le fond …. !
Il n’y a pas de mots assez dur pour qualifier les media au travail -d’abrutissement- en cours …
Christiane: non, Houssaye ne l’aurait pas écrite, cette dédicace, mais elle est de Baudelaire. Houssaye est une puissance d’ailleurs bienveillante dont il faut faire le siège. C’est du moins comme cela que j’interpréterais cette dédicace.
Renato . Rectifions; quand Venise n’était pas encore trop à la mode, et qu’il y avait plus de vénitiens que de touristes. Il a d’ailleurs écrit ce voyage.
Jazzi. Il me semble que le récit des Funérailles de Hugo et de ce qui s’ensuivit ne se trouve que chez Barrès.
Bien à vous.
MC
Par ces actes délictueux au fond, les media prennent le pouvoir que le peuple croit posséder en glissant un bulletin dans un sac poubelle.
Mort de la démocratie….
D’un point de vue sociétal, on a tué Dieu avant d’avoir trouvé son remplaçant. Erreur de gestion … L’Homme ? …Vous voulez rire ?!
En 1968, on espérait une révolution ! On a eu une dislocation.
Education Nationale, Justice, Emploi, pour ne citer que trois exemples d’échec absolu que nous acceptons par fainéantise, comme si cela ne nous concernait pas ….
N’en parlons plus ! parlons littérature, c’est plus important … Distraction d’abord.
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Pour sa deuxième apparition au cinéma — après Éloge de l’amour de Jean-Luc Godard en 2001 — Jean d’Ormesson incarne tout simplement le président de la République dans Les Saveurs du palais, un film de Christian Vincent sorti en 2012. Face à lui, Catherine Frot en responsable des repas de l’Élysée…
Leonardo’s “Salvator Mundi” Is Headed to the Louvre Abu Dhabi
Johnny Hallyday sera inhumé sur l’île de Saint-Barthélemy, dont il était tombé amoureux en 2008, a annoncé le président de la collectivité. RTL
« Ca fait chavirer les foules
Chavirer les foules
Ca fait trembler les grilles
Crier les filles
Chavirer les foules
La voix d’un chanteur qui se brise
Sous le soleil d’un projecteur
Un gospel au fond d’une église
Une guitare qui improvise
Sur un vieux blues en mi majeur »
Dans le fond, enserré, engoncé, emmailloté dans son déguisement d’Immortel, Jean d’O ben… il a un petit côté Elvis Presley décoré et décoratif !
Quand je pense qu’on a laissé partir le « Sauveur du Monde », le crucifié chrétien (lâché au final par son propre père, à la Smet) chez des sauvages, infidèles en plus !
Tout ça parce qu’ils ont l’argent pour se payer un Leonardo ! Une immigration à l’envers, absolument scandaleuse !
Bruce Nauman :
“Their Mortal Remains”
«A quel moment l’idole des jeunes est-elle devenue l’idole des vieux ?»
Où ça ?
Les Français ont le goût du cérémonial ?
En veux-tu, en voilà !
«parce que que la fille de Régis Debray soit trader à New York ça en dit très long sur plain de trucs, genre sur la transmission des idées, l’école et l’héritage des savoirs, etc… tout un tas de trucs qui pourrait l’intéresser.»
Enfin, hamlet ! le moralisme à 2 balle remplit les places et offre de places à l’Assemblée, cela bien à part c’est assez risible, car résolution des problèmes nada. Écoutez plutôt ça :
Quando eravamo giovani :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/01/big-brother-and-holding-company-and.html
Renato adore la musique élaborée (trois accords maxi) surtout interprétée par de jolis petits cultes féminins, affolant la trique mélomaniaque….
Man shall not live by Wagner alone, JC.
@ « Pourquoi, nom de dieu, ne fait-on rien pour les hommes, soldats, policiers, civils, qui donnent leur vie au travail, au service du bien public ? »
@ « Éducation Nationale, Justice, Emploi, pour ne citer que trois exemples d’échec absolu que nous acceptons par fainéantise, comme si cela ne nous concernait pas ».
Avant de repartir au boulot au service de l’Etat, méditons ces profondes opinions du célèbre chroniqueur rentier pour nous donner un peu de courage… et chantons !
https://www.youtube.com/watch?v=wZeRwUZy-SA
Aucune contradiction : les fonctionnaires de la justice, de l’Éducation nationale et de l’emploi ne sont pas au sevice du bien public.
Sinon, JC, vous jouez à l’oreille ou vous lisez au moins la clef de sol ?
Renato… j’adore la musique….euh ….sous toutes ces (!) formes …. Pour moi, la musique, c’est charnel !
Pour ce type de musique, oreille et œil ne suffisent point à satisfaire le mélomane, cher ami….
@ au sevice du bien public ?… Oui !
@Petit Rappel dit: 8 décembre 2017 à 5 h 37 min
Nous ne nous sommes pas compris. Bien sûr qu’elle est de Baudelaire puisque de lettre adressée à Houssaye , elle est devenue préface des « Petits poèmes en prose ». La question, je la retournais à Jean d’O.. Aurait-il dit cela de la pâte de ses romans ? (l’écriture de ses romans étant parfois, un peu brouillonne… mais je n’en ai lu que trois…)
Quant à Houssaye, je ne connaissais même pas son nom… sauf comme destinataire de cette lettre-préface. Vous connaissez des écrivains et des œuvres que peu de lecteurs de ce temps connaissent… C’est une surprise, souvent, de vous lire, comme si avec vous le temps passé était familier et que les costumes et coutumes surgissaient d’un film d’époque.
Nous ne sommes que ceremonie, la ceremonie nous emporte, et laissons la substance des choses : montaigne
…
…J J-J,…8 h 57 min,!…
…
…fonctionnaires, etc,!…des lèche-bottes, & à d’autres suppliques,!…cinéma & pouvoirs,…
…et, machins, à jouir de bénéfices impartiaux à se sucrer, sans contrôles de gestions,…des pirates dans les gouvernements,!…
…
…les voleurs d’Ali-baba,et suites,!…
…d&démocraties des culs,!…Ah,!Ah,!…
…
La fonction publique de chez nous, la Gaule des veaux, est lamentable à de rares exceptions près … c’est une évidence.
Tout le monde en est persuadé, y compris les fonctionnaires eux-mêmes. Les Français, peuplade stupide, sont incapables de réformer leur Etat et sont les maitres des systèmes bloqués.
Déjà travailler, c’est pénible, mais travailler pour l’Etat français : j’aurais honte !
M. Court devrait courir chez son libraire acheter « Victor Hugo vient de mourir » d’Edith Perignon. Mais comme cela contredirait son opinion, il n’en aura pas la modestie.
Et je ne résiste pas à vous délivrer une citation de notre Johnny national :
« « Les livres qui m’ennuient, que je n’aime pas trop, c’est Proust. Proust, c’est plus pour les femmes que pour les hommes. » (Célébration de Johnny Hallyday, Robert Morel, 1968)
Nos fonctionnaires ne participent-ils pas de « l’exception culturelle française » ?
France, pays des hussards de la République et de la Sécurité Sociale. Riche d’un patrimoine exceptionnel, d’un art de vivre, d’une littérature et d’un cinéma toujours rayonnants bien au-delà de l’Hexagone !
Clopine de salon,
Mis à part les has-been et les fermières normandes, qui peut aimer lire Proust, sinon pour tartiner une tartine déjà beurrée … au beurre rance ?
Hallyday est dans le vrai !
« Riche d’un patrimoine exceptionnel, d’un art de vivre, d’une littérature et d’un cinéma toujours rayonnants bien au-delà de l’Hexagone ! » (JiBé)
J’adore …. à vivre de rire !
@0h39 j.Langoncet .nice trip memory excellent.
Vous devez avoir de sacrées archives,dûment archivées.
@ 10.23 / travailler pour l’Etat français : j’aurais honte
Ah bon ?… et ça ne vous est jamais arrivé ? Au contraire, il y a lieu d’en être fier. Le monde entier envie notre fonction publique en réforme et amélioration permanente.
@10.00 / fonctionnaires, etc,!…des lèche-bottes, & à d’autres suppliques,!…cinéma & pouvoirs,…
J’ai perdu ma carte bleue, on me l’a sans doute volée. A qui dois-je me plaindre et demander de l’aide, une fois que ma banque s’en est lavé les mains ?
@ 10.56 / Marc Court ne risque pas de lire Edith Perrignon… Judith, éventuellement, et c’est déjà fait, mais il n’éprouve pas le besoin de s’en vanter, voilà tout.
« Le monde entier envie notre fonction publique en réforme et amélioration permanente. » (JJJ)
Euh…..AU FOU !
Clopine, j’ai acheté, lu et recommandé Victor Hugo vient de mourir, ouvrage sérieux et fervent s’il en fut.
La référence à Barrès n’est tout de meme pas de mon invention, et je vous avoue que vu l’heure, je me suis fié à ma seule mémoire.
Cela n’empeche pas Judith Pérignon d’avoir écrit un bien bel ouvrage, un peu comme le Coatalem. Mais si page 203-205, elle évoque la présence des filles de joie, elle écrit aussi p 215: « La légende circule qu’elles ont fait l’amour pour rien, les putains, en souvenir du grand homme si généreux ». La Légende, Clopine!elle connaît ses sources, Judith P, et sur ce point, voyez-vous, nous sommes d’accord, elle et moi!
MC
Bonne journée
certains disent haussi que la légende a courue qu’il avait tant donné en doublon..(or! quest ce tu vas chercher) qu’elle pouvaient aussi bien en faire profiter un peu le populo..qu’importe meussieu courte la vérité est que une chose et son contraire pour l’histoire c’est pareil..c’est sa terribe leçon qui jette toujours son froid..sinon ça srait pas l’histoire
Hallyday est dans le vrai !
vaut mieux être un jicé dans le faux..vivant!..qu’un haliday dans l’vrai..mort
France, pays des hussards de la République
..quand que tu voix l’dracul..au dla de 30 piges le hussard est un jeanfoute..vivant!..(etc..)
Sinon, sur la fin et les funérailles d’Hugo, il y a les souvenirs de Léon Daudet, première main.
costumes sortis d’un film d’époque
https://stillsfrmfilms.wordpress.com/2013/11/12/barry-lyndon/
inhumé à St Barth.
bravo pour un petit bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs sur sa tombe.
Ce sera d’un pratique.
En attendant les fans sont mordus icite la station Duroc => Du rock Johnny
Oui, il y a de bonnes choses dans la Tragique Existence de Victor Hugo.
Pour le reste, il ne s’est jamais remis d’avoir épousé « Jeanne était au pain sec dans le Cabinet noir »…Ce qui a influencé en mal sa perception du Père Hugo.
MC
Au cœur de l’Empire du Milieu, on faire lire aux enfants, dans les bonnes familles, Hugo et Maupassant. Jamais entendu parler de Jean d’O…..
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