Pour saluer une certaine idée de la France
Ce que c’est que d’être devenu un monument national quand on est écrivain : inutile de préciser l’identité de celui que l’on évoque sous l’érotique étiquette d’O, vain d’ajouter que Pauline Réage n’y est pour rien. Quasi centenaire, sanctifié dans la frivolité médiatique et la mondanité littéraire qui lui faisait cortège depuis longtemps, Jean d’Ormesson, qui vient de disparaître à 92 ans, l’écrivain de service à la télévision et à la radio, celui dont son ami François Nourrissier assurait qu’il pouvait interrompre ses vacances en pleine d’août pour se rendre à une émission un dimanche à huit heures du matin, était devenu intouchable. On n’avait même plus envie de le critiquer. De toute façon, il était inaccessible pour une raison qui relevait de son talent particulier : il désamorçait tous les reproches qu’on pouvait lui adresser en se les adressant publiquement à lui-même sans s’épargner.
Désarmant, anecdotique et charmant, cela a du lui être une vraie torture que de passer pour l’écrivain du bonheur. C’est mal porté en librairie, alors que la souffrance tous les deux ou trois ans sur trois cents pages, quel boulevard ! Ses souvenirs, réécrits pour la énième fois en ne reculant devant aucun « j’ai souvent raconté » ou « comme je l’ai déjà écrit » (durs sont les adieux à la scène), se lisaient agréablement. Epatant de bout de en bout ! Cabotin comme ce n’est plus permis, courtois et bien élevé comme on n’en fait presque plus, il pratiquait l’autodérision et l’ironie sur soi avec doigté. Passionné de Chateaubriand et de Paul-Jean Toulet, un tel homme ne pouvait être entièrement mauvais. Sa mémoire allait par sauts et gambades, s’autorisant toutes les digressions. Ce qui lui faisait parfois accomplir des raccourcis historiques et des ellipses que son âge pouvait excuser.
S’il se contentait de mémoires au-plaisir-de-Dieu, dans le prolongement d’une inspiration des Buddenbrook de Thomas Mann et de la Dynastie des Forsyte de John Galsworthy, privilégié né avec une cuillère d’or dans la bouche, en racontant son microcosme décati du faubourg Saint-Germain avec la nonchalance et la désinvolture d’un vagabond passant sous une ombrelle trouée, on laisserait tomber. Mais le fait est qu’il nous attrapait en faisant la part belle aux apprentissages, aux rencontres, aux découvertes, aux lectures du pensionnaire de l’Ecole Normale supérieure et du haut-fonctionnaire de l’Unesco. Un peu de name-dropping, mais pas trop.
Rien n’était savoureux comme la présentation de ses proches amis de jeunesse, Jean-Paul Aron, Claude Lefort, Jean Laplanche, J.B. Pontalis ou Louis Althusser qui fut son caïman rue d’Ulm, ce qui ne l’a pas rendu marxiste pour autant. Plus tard, il se liera avec Kazantzakis, Fuentes, Cortazar, Styron, Carpentier, Caillois, Kemal, Vargas Llosa, Hampate Ba, Borges… Le bureau a du bon parfois. Ingrat Jean d’O qui surnommait l’Unesco « un fromage sur un nuage ». Mais il sera beaucoup pardonné à celui qui s’est tant démené pour faire élire Marguerite Yourcenar, Dany Laferrière, Alain Finkielkraut à l’Académie française.
Son récit de saviez était le plus souvent amusant, pour reprendre un adjectif affectionné par son milieu (à condition d’oublier ceux dans lesquels il renouait avec ses marottes cosmogoniques). Et si décalé ! Le philosophe Jean Hyppolite a eu raison d’observer qu’à Normale sup, son étudiant-là, avant de passer l’agrégation de philosophie, donnait à jamais l’impression de survoler les horreurs du monde en première classe et d’exprimer des vérités devant une invisible tasse de thé, fussent-elles tragiques. Jean d’O n’eut pas seulement eu de la chance : il a toujours bénéficié d’une incroyable indulgence. Peut-être parce qu’il en témoigna lui-même aux autres. Il en fallait pour se commensaliser avec tant d’ardeur et une telle fréquence avec Paul Morand et Aragon, lui qui, de ses années normaliennes, voua une admiration éternelle à L’étonnement philosophique de Jeanne Hersch, qu’il ne cessa d’offrir et de conseiller avec un autre, le plus beau des livres d’histoire à ses yeux, la biographie de Frederic II Hohenstaufen par Ernst Kantorowicz.
Au-dessus des partis, chapelles et tendances, tout en demeurant foncièrement un homme de droite comme en témoignèrent ses années à la direction générale du Figaro et dans ses chroniques (ce qui ne l’empêcha pas d’être le dernier visiteur du jour du président Mitterrand à l’Elysée, pirouette bien dans leur manière à eux deux), Jean d’Ormesson appartient au patrimoine. Il faudrait le classer dans l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ainsi sera-t-on sûr que, dernier des Mohicans, il sera protégé pour l’éternité, au moins. Son nom était devenu une marque et un label. Empaillé à l’Académie française, pléiadisé sous peau de mouton, il était l’incarnation d’une certaine idée de la France, à laquelle on ne songe pas sans nostalgie tant la vision en est ouatée.
De ce monde révolu il était le totem identifiable entre tous : un accent dental, une élocution théâtrale, le nez de Raymond Aron, les yeux de Michèle Morgan et des formules made in Grand Siècle plein ses poches, notamment l’une de Chateaubriand qu’il ressortait quel que fut le sujet de la conversation : « Il faut être économe de son mépris étant donné le grand nombre de nécessiteux ». Mais le trait ne lui avait pas suffi à calmer sa rare colère à la lecture d’une enquête implacable qu’Ariane Chemin lui avait consacrée un été dans Le Monde, série dans laquelle il apparaissait plus calculateur dans les étapes de sa carrière que sa désinvolture le laissait croire.
Il nous a contaminé dans cette vision romantique du monde selon laquelle on rompt plus facilement avec le réel des choses d’ici-bas qu’avec les rêves éveillés qui enveloppent les souvenirs. Surtout quand on sait que l’amour aura été la grande affaire de sa vie. Le château de Saint-Fargeau de la famille Plessis-Vaudreuil d’Au plaisir de Dieu, la série télévisée plus encore que le roman, n’appartient pas seulement à sa mythologie personnelle mais à la nôtre, question de génération. Que sera la France de demain sans lui ? Autrement dit : y–aura-t-il une vie dans ce pays après Jean d’Ormesson ?
Il était la légèreté incarnée, dans la vie (mais sans que cela masque pour autant, comme chez d’autres, de la mélancolie) comme dans ses écrits. Car sa présence mondaine et médiatique était telle qu’on aurait fini par oublier : entre deux représentations de soi, entre deux séjours prolongés à Venise et Saint-Florent (Corse), cet homme qui aura eu toutes les facilités de la vie, il lui arrivait aussi d’écrire des livres. Nombreux et divers, on voudra retenir ceux des premiers temps (Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, La Gloire de l’empire, Au plaisir de Dieu, Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée et même Mon dernier rêve sera pour vous en 1982). Ils étaient le charme même. Après, ça s’est gâté. Le lui disait-on qu’il répondait avec le sourire, haussant les épaules mais pas le ton : « On ne peut pas plaire à tout le monde. D’ailleurs, comme disait Chateaubriand… »
(Photos D.R.)
726 Réponses pour Pour saluer une certaine idée de la France
quand baroz dit ‘mon con’ keupu dit présent
Il faut reconnaître que Johnny sur scène était impressionnant, monumental
dpuis ses 2 hanches en zinc il était sur un piédestal même
Si ça plaisait à Laeticia de dire « mon homme », pourquoi pas ?
..comme baroz son truc en plume..toujours a défoncer des portes houvertes ce dlalourde
…
…il y a, tout de même, des observations, qui frôlent, le menu-ridicule, en passant,…
…
…faire, de la mode vestimentaire, à ce faire valoir, à jaser,!…bien, sur,!…rien, à redire,…
…le milieu, des stars,…c’est, le métier, à ses rôles,…rien, et jamais de surprenant,!…
…hier, j’ai, bien apprécier, un défilé, de modèles nues,!…
…je ne sais pas, quels artifices, elles exposaient,!…
…la santé,!…tant, que çà, me laisse froid,!…
…comme, les pigeons, » attendre « ,!…
…d’un colombier, à l’autre,!…
…elles touchent, combien,!…
…faut, leurs demander,!…
…un portefeuille bien garnis, en prime,!…
…
…un réseau, aux pétroleuses,!…les filles à leurs mères,!…un autre monde, des habitudes en » régal « ,!…
…pourvu, que çà dure,!…et, a d’autres chats,!…
…les milieux, et ses sectes, un commerce de modes, légèretés et frivolités,!…quoi de plus normal,!…
…honnis soit, qui mal y trouve,!…absolutly, os course,!…
…Go,!…
je lui en ai voulu pour sa chanson « Cheveux longs et idées courtes »
faux rconnaite qu’entre les deux y’a hun plus hanculé que l’autre..c’est une facon de parler dlaporte de derrière
Le boug a très bien compris et toi aussi, D. !
jean toilamatla est un phin dédé
préparer les 200 chevaux
il les a tous tué net havec sa miura
bouguereau dit: 6 décembre 2017 à 17 h 22 min
…/ faux rconnaite qu’entre les deux y’a hun plus hanculé que l’autre
* * * *
ben oui, y’a pas foto, les générations futures écouteront encore Johnny, elles ne reliront pas le directeur du Flicaro
Cheveux longs et idées courtes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheveux_longs_et_id%C3%A9es_courtes
Chantal n étant pas abonné au journal Le Point je n ai pas accès non plus à cet article ☺
(@Bouguereau, 17h40) Antoine aurait aussi pu s’en prendre à Stella, et à sa chanson « Un air du foklore auvergnat :
http://www.bide-et-musique.com/song/7270.html
. A quoi ont servi 2000 ans de civilisation pour en arriver à ça ? 13h38 D
Je suppose que c’est à prendre au Xème degré, faut-il s’arrêter à ce genre de détail pour juger des progrès qu’a permis notre civilisation, y compris par ceux qui l’embrassent de tout leur esprit toujours alerte et au faîte des innovations qu’elles soient langagières ou d’un tout autre ordre, ce couple possédait un langage non académique , est-ce que le choix du vocabulaire utilisé enlève aux sentiments , au vécu, à leur partage de ces années qu’ils ont choisi de vivre ensemble.
@ Paul Edel, ils ne vous ont pas prévenu ? Ho la boulette ha ha !
Bonne journée.
Paul, il suffit d’aller sur le site Le Point.fr et vous aurez accès à sa Une et ses articles, vous pourrez même recevoir gratuitement toutes ses dépêches en confiant vos coordonnées.
les belges ont trouvé un nouveau dispositif anti -djihadiste pour les fêtes en temps de crise, diffuser du johnny dans les stations de métro en boucle et ce soir il sera saint nicolas à la grand – place !!!, la mode du recyclage bat son plein, on verra si çà marche, cela risque d’en énerver sérieusement certains. mon texte est resté bloqué .
17h56 buenas tardes , à ce moment de la journée .
ou si vous optez pour le basque qui est un idiome unique ou isolat et sans équivalent: arratsalde ona
les catalans ce sera pour demain la manif, ils sont déjà arrivés sapés comme des milords avec leurs valises à roulettes ils squattent tous les hôtels, si rien ne pète cela tiendra du miracle !
sur ce je retourne à ma casserole de choux et je farçi ma pintade du lidl.
les basques ne sont pas catalans, je ne vois pas le raccord ou que trop , j’espère que ces indépendantistes n’emporteront pas la majorité mais cuisinez il en restera toujours quelque-chose, une carcasse par exemple , personnellement je la cuisine à la languedocienne, recette qui nécessite un peu de temps et quelques ingrédients mais qui réussie est assez savoureuse, préférer les volailles fermières; bon évidemment si vous êtes acculée à la détresse vous pouvez toujours vous fournir à ce genre d’étal mais on ne sait pas trop à quoi sont nourries les bêtes. Chez moi il y a encore un volailler qui hélas n’ouvre qu’en fin de semaine et propose des produits du terroir de qualité.
Après les quelques centaines de milliers pro-unité descendus de partout dans les rues j’ai tout de même l’impression qu’ils sont parvenus à inscrire un certain rapport à l’Espagne pacifiquement et le plus légalement du monde, les indépendantistes drainent un électorat qui ne creusent pas assez dans le fond des motivations politiciennes quand bien même ce coup administratif a permis de réouvrir un calendrier de négociations pour modifier le statut de la région concernée.
oui merci du conseil, mon fils vend des sapins pour se faire un peu de sous et il vient de renter tout gelé, je lui fait une pintade aux herbes cueillies dans le potager urbain du quartier, sauge, romarin et thym, après j’utiliserai la carcasse pour un bouillon maison. Bonne soirée …
généralement je les oublie dans le four et les retrouve parfois dans de piètres états pour finir par les jeter, j’achète des briques pour les potages , je ne possède pas de robot pour mixer, c’est d’ailleurs un manque mais bon, corvée de pluches, cuisson à petit feu… le doux parfum de ces cuisines d’hiver manquent aussi quand on est abonné à liebig ou knorr, tant pis, c’est quand même pratique et ça fait autant grandir( je présume) qu’un bouillon à la carcasse et bien que d’enfants petits ou grands n’occupent plus ou pas encore ma modeste demeure .
» Passou » tente en tweet conceptuel un « pour saluer Johnny ». Un Ave Provoquant.
Oh » Passou » ! branchez-vous sur les bonnes ondes.
http://www.ecouter-la-radio.fr/ecouter-radio-nostalgie-en-direct/
sauge, romarin et thym résistant à la gelée du grand nord, des ogm?
Je suppose que c’est à prendre au Xème degré, faut-il s’arrêter à ce genre de détail pour juger des progrès qu’a permis notre civilisation,
..etc..
–
Non, c’est du premier degré. Et le remplacement du mariage par le concubinage est l’un des symptômes de la décadence de notre civilisation.
L’inconscient veut nier le mariage. Le mot mari fait presque honte. C’est tellement mieux dire « mon homme »..
Certains poussent jusqu’à dire qu’ils vivent « maritalement », genre champignon pas bon qui veut ressembler au bon.
@La grandiloquence de certains hommages en dit plus sur la bêtise – ou sur les calculs – de ceux qui les rendent
c’est sûr qu’a EELV ils ont beaucoup de cadavres dans le placard…
il vient de renter tout gelé,
Si ce n’était pas si dangereux je vous conseillerais le micro-ondes pour le décongeler mais de toutes manières ils ne sont pas encore de la taille d’un âtre, de ceux qui d’antan servaient à rôtir les gros gibiers, impressionnants! J’ai eu l’occasion il y a peu d’en admirer dans quelque château du 16ème siècle, les seigneurs se chauffaient d’immenses bûches et régalaient leur cour du produit des chasses; tiens cela me ramène à Melville et ses histoires de cannibales .
D c’est un terme affectueux même s’il n’est pas protocolaire.
c’est sûr qu’a EELV ils ont beaucoup de cadavres dans le placard…
voyez, D, cette phrase par exemple est purement télévisuelle, incorrecte;- EELV a beaucoup de cadavres dans le placard -, je ne confirme en rien cette affirmation je reviens juste sur sa forme qui de plus étonne venant d’une femme qui aligne les références littéraires comme d’autres les titres ou les lentilles afin d’en extraire les cailloux avant de les cuire . Peut-être consentirait-elle à fournir les liens mettant en cause l’organisation politique citée.
« Dans ma Normandie, c’est la France des villages et hameaux endormis, de la rente Pinay, carrelages de cuisine bien lavés, il y a des photos du fils sur le frigo. Il porte un calot incliné sur le front, un blouson avec fourragère, ou bien il est en chemisette et short appuyé sur le capot d’une Jeep dans un paysage minéral des Aurès saturé de soleil »
Et toujours pas de bulldozer dans les rues de Caen. Mauvais sketch de Devos, à quand les bulls à Caen ?… et les mauvais Ricains…
Tenez paul edel, with my best regards
https://www.youtube.com/watch?v=ZocyWX3wk5Q
. Et le remplacement du mariage par le concubinage est l’un des symptômes de la décadence de notre civilisation.
les unions libres existent depuis longtemps et si c’était un signe de décadence il serait des moindres.
j’ai pas tout capté Bérénice, les potagers urbains sont sur le toit ils sont moins pollués qu’au sol par les émanations.
c’est mon fils qui est gelé ( il ne rentre pas dans un micro ondes horreur !) avec ce froid c’est courageux de livrer des sapins tt la journée. Je vais surveiller ma pintade elle croustille déjà.
le mot crooner était un hommage me semblait il à l »immense succès d’Elvis Presley et à l’admiration que le second portait au premier.
mais oui rocker doit être le terme approprié.
autant que mon homme pour une femme qui aime son homme.
voilà. c très simple.?
with my best regards
et après cela, l’ami bloom plaidera en faveur de la francophonie, quelle gageure!
je la fait en cocotte, au four c’est une bête qui se déssèche rapidement, dans la recette que j’utilise, on fait rôtir en morceaux, on réserve puis différentes opérations courent et l’on passe au four un court moment les morceaux avant de finir de les cuire à feu doux sur un lit composé et assaisonné . S’il gèle au sol, à fortiori sur les toits, vous avez du bol de pouvoir conserver vos plantes aromatiques préservées des gelées , les cactées résistent bien pour le reste n’ayant pas tenté d’en cultiver je ne pourrais m’en remettre qu’à votre expérience urbaine et septentrionale; hormis un basilic qui succomba à l’excès de chaleur c’est ma seule tentative d’avoir à portée de main des herbes fraîches .
George Jones est un fabuleux chanteur country, difficile de faire mieux dans le genre que ce Tender Years.Merci lvdb
fais, mes excuses du soir.
Si je comprends bien :
Les Invalides pour d’Ormesson OK.
Mais Jhonny…
Pas sur que le NAP va l’apprécier le d’Ormesson.
Ils en ont déjà plein les étagères.
Et puis quoi,
c’est sur le Jhonny qu’ils ont guinchés.
« Z’yeux dans les yeux,
et Zimboumboum ».
@difficile de faire mieux dans le genre que ce Tender Years
keep cool.
Un ami du chanteur disparu:
je crois savoir qu’EELV signifie Europe écologie les verts, et que JH n’en faisait pas partie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_%C3%89cologie_Les_Verts
Pauvre Francoise Nyssen qui déclare : « c’est un monument de la culture qui s’en va ».. elle prend Johnny pour robocop.. ou une statue stalinienne ?
@les sarko compatibles
A Little Bit of Rain
https://www.youtube.com/watch?v=fYl5v5OV_y8
J. d’O. : Evidemment ! Mes amis juifs me disent « Mais c’est très juif ! » C’est du pilpoul ! Sur RTL, j’ai dit : « Mon rêve aurait été d’être un intellectuel juif ».
Je n’ai jamais acheté de disques de Johnny, ni suis allée le voir en concert, mais je reconnais que c’est, c’était une vraie bête de scène avec du talent et qui savait choisir ses auteurs et compositeurs. Dans son genre, son succès était largement mérité.
« Pauvre Francoise Nyssen qui déclare : « c’est un monument de la culture qui s’en va » »
Elle ne parle pas plutôt de Jean d’Ormesson, Paul ?
« c’était une vraie bête de scène »
C’était avant tout une Voix, zerbinette !
Je le préférais en douceur, pas en rockeur…
C’est si beau de dire mon époux, mon épouse. Il y a derrière amour vrai, au sens de sacrifice voire sacerdoce parfois ainsi qu’engagement.
Toutes choses que les jeunes d’aujourd’hui ne pense qu’à fuire. Ce qui les intéresse, c’est le sesque et le profit de tout. Jouir de tout en donnant très peu, c’est ainsi que vit la toute dernière génération. C’est probablement celle qui verra la fin du monde avec le plus d’horreur et ce sera mérité, n’est-ce pas Delaporte ?
C’est si beau de dire mon époux, mon épouse.
perso, j’aimerais bien pouvoir parler de mon époux défunt, le fait est que les circonstances ne m’ont pas conduite à ce type de contrat social.
Sans non plus évoquer tous ces mariages entre plus ou moins nantis où il est prévu dès le mariage que peut-être il ne sera pas éternel et que dans l’éventualité d’une rupture il est plus prudent de protéger ses acquis et futurs gains. Bref, votre vision est romantique, les notaires brassent des éléments qui le sont beaucoup moins.
Il est néanmoins aussi admissible que se faire plumer n’est pas non plus envisageable que ce soit par un homme qui vous épouse ou une femme qui est épousée( remixer sauce décision mutuelle et amour vrai, XXème, et féministe)) au point où en sont les connaissances de l’humanité dans son ensemble et dans son histoire, mieux vaut sans pour autant passer pour mesquin défendre sa position.
Mais j’admets que nous possédons tous en matière de mariage une culture héritée du milieu . Quand on est pauvre, se référer à Bel:
Brel, qu’il me pardonne, là où il est, d’écorcher son nom.
On oublie souvent que le nom de d’Ormesson est la version abrégée du nom complet de la famille. Au XIIIe siècle, les d’Ormesson s’appellent les Perferlavessel-d’Ormesson. M et Mme Perferlavessel d’Ormesson ont appelé leur fils Vladimir. Vladimir Perferlavessel d’Ormesson.
Vladimir Perferlavessel d’Ormesson.
Avec l’accent russe (les Perferlavessel d’Ormesson sont d’origine russe), c’est encore mieux.
J’aime beaucoup votre humour, Jean. Il est tout en finesse. J’aurais aimé le posséder.
entendu une autre version , Lefèvre d’Ormesson, l’ancêtre laboureur qui donna naissance à cette illustre lignée qui a force de travail, de talents, d’intelligence obtint ses titres de noblesse, dont un marquisat.
D’Ormesson vient du lieu, village, hameau, lieu-dit ( je n’ai pas noté) où vécurent les ascendants .
En d’autres termes, D, dites franchement qu’il fait trempette dans l’égoût, ce Jean.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Lef%C3%A8vre_d%27Ormesson
« C’est probablement celle qui verra la fin du monde avec le plus d’horreur et ce sera mérité, n’est-ce pas Delaporte ? »
Comme le dit l’Apôtre, le jugement dernier arrivera comme un voleur, à l’improviste. Veillez pour être prêts et parés !
« D’Ormesson vient du lieu, village, hameau, lieu-dit ( je n’ai pas noté) où vécurent les ascendants . »
Non, c’est plutôt la famille de sa mère. La famille de son père c’est de la noblesse de robe depuis le XVe siècle au moins, qui a vu cette décadence du dernier rejeton s’ébrouer comme un bébé dans la littérature et le bel esprit.
la lignée d’Ormesson.
XM, est historien agrégé, prix médicis pour sa première étude sur Napoléon-Bonaparte.
Le mépris secret de Pivot pour d’Ormesson :
Jean d’Ormesson m’a donc réglé mes indemnités – avec lesquelles j’ai fait construire une piscine dans ma maison du Beaujolais, qui porte son nom. Il l’a pris très bien pris: « Je pensais qu’on donnerait mon nom à une école après ma mort, a-t-il réagi, je ne pensais pas qu’on le donnerait à une piscine de mon vivant ». Bernard Pivot
D. dit: 6 décembre 2017 à 21 h 45 min
J’aime beaucoup votre humour, Jean
Quoi, qu’est-ce qu’il a mon humiaour ? (faites donner les guitares électriques)
Prix Mérimée, mes excuses:
Delaporte vous voyez du mépris là où nageait l’humour mais le doit on à une tendance à mépriser plutôt qu’à sourire en esquissant un pas en arrière ?:
https://www.lexpress.fr/culture/livre/bernard-pivot-jean-d-ormesson-a-paye-ma-piscine_1966499.html
« là où nageait l’humour »
Un humour qui finit par se noyer.
(faites donner les guitares électriques)
pour de bon chorus il faudra attendre le bon vouloir de Langoncet, je confie que j’écoute tard le soir ses liens pour consoler mes journées solitaires. Ses goûts en matière de rock ou de pop me procurent ce plaisir que je n’aurai pas eu le bonheur de quêter ou cueillir d’un d’une à qui serait venue l’envie de l’insérer un CD dans un lecteur ou un vinyle sur une platine pour communiquer son enthousiasme musical.
L’humour est un gilet de sauvetage.
bons chorus, j’en corrige certaines pour ne pas passer pour analphabète. Déjà en primaire, l’instit me questionnait avant de me remettre des notes parfois lamentables alors que
@Pour saluer une certaine idée de la France
…
…c’est, tout de même, fatiguant,!…
…
…faire des liens résistants, pour que la caravane passe,!…
…
…quel cinéma,…de quoi, je me mêle,!…
…allez, allez, circulez,!…etc,…
…
@Going Up the Country
Je sais que mes avis sont largement consultés et souvent suivis par la classe politiques et les officiels dont une bonne partie consulte fréquemment mes commentaires.
La question d’obsèques nationales se pose pour Johnny Halliday et indépendamment de l’avis de la famille qui sera très probablement oui, je donne moi aussi un avis favorable à ce que ce monument de la chanson française soit dignement honoré par la nation française.
Intéressante interview de la philosophe Geneviève Fraisse, qui décrit l’impact de l’affaire Weinstein sur les populations, et notamment sur les hommes, les prétendus mâles. Un changement radical dans les comportements humains ?
– La réaction des hommes est-elle aussi en train de changer ?
– Ils sont en plein questionnement. Ils sont au moins ébranlés. Quand j’interroge mes amis ou des professionnels que je peux rencontrer, ils sont beaucoup plus touchés que sur la parité ou l’avortement, où ils ne se sentaient pas tous concernés. En dehors des prédateurs eux-mêmes, dont certains ont le sentiment d’impunité, ils se demandent « Comment me suis-je comporté ? », « Ai-je soutenu tel ou tel copain qui s’est mal comporté ? » Et il y a des hommes qui me demandent des conseils de lectures, qui ont envie de travailler là-dessus, et ça, c’est la première fois. Il y a bien eu des groupes d’hommes qui s’intéressaient à ces questions, dans les années 1970, mais c’était surtout pour se tenir chaud, pour accompagner leurs compagnes féministes, cela n’allait pas jusque-là.
La philosophe décrit très bien ce moment proprement révolutionnaires dans les relations entre sexes. Plus tard on parlera peut-être de « moment Weinstein », à dimension planétaire. Une date dans l’histoire de l’humanité, selon moi. (L’interview se trouve sur le site de Franceinfo.)
Geneviève Fraisse : Cette affaire fait partie des moments d’histoire, avec un grand H, où d’un coup se condense une colère, ce que j’appelle même une révolte. Ce qui se produit va bien au-delà du fait divers, si tant est qu’on ait pu considérer les violences à l’encontre des femmes comme des faits divers. D’entrée de jeu, cette affaire est apparue comme quelque chose de collectif, de pluriel. Ce n’est pas une anecdote et cela s’est vu tout de suite. C’est un véritable événement, parce que cette affaire fait tomber un des hommes les plus puissants du monde.
A noter que Johnny et d’Ormesson vont tous les deux être enterrés religieusement. Une messe sera dite pour chacun. Comme quoi, malgré leur vie de bâtons de chaise, ils étaient restés attachés à la tradition catholique et n’ont pas voulu y déroger. Ce faisant, ils continuent à mettre toutes les chances de leur côté, même si cela peut paraître désespéré. Mais la miséricorde de Dieu est grande !
Brillant dans ses formules -Le Quarante et unième fauteuil est de lui, inégal et franchement mauvais dans le roman, connaissant tout le monde, écrivant sur la peinture flamande comme sur Nerval, amoureux de Venise quand ce n’était pas la mode, doué d’une longue vie distillée dans des Confessions qui resteront pour ce qu’elles disent comme pour ce qu’elles ne disent pas mais ou il y a à prendre, créateur de fetes qui marquèrent trois générations, Arsène Houssaye, revenu incognito sous les traits de Jean d’Ormesson , nous a quitté une deuxième fois!
Nous, Français, terreau de culture belge, devons empailler Jeannot comme le fut Lenin en son temps et l’installer bien visible dans un mausolée Nouvel, à la place de la Grande Roue foraine…
On a le grand homme qu’on mérite. J’espère que Bébé Macron n’en crèvera pas de jalousie !
Terrible revanche du risible sur le tragique de la mort. Société du spectacle.
Je viens d’apprendre que Tel-Aviv était la capitale d’ISRAEL ! J’ai toujours cru que c’était Jérusalem …Quelle nouvelle stupéfiante !
Je devais jouer au baby-foot en terrasse avec les copains du Lycée pendant le cours d’histoire !
Ce que c’est que d’être distrait des choses importantes du monde des humains, bébêtes arriérées, compliquées, stériles.
Ce n’est pas, en ces temps perturbés, la radioactivité qu’il faut craindre mais l’activité radio.
M.Court à 3h26,
vous poser cette question en souriant : « Arsène Houssaye, revenu incognito sous les traits de Jean d’Ormesson. » ?
Ce fragment de la dédicace accompagnant l’édition des « Petits poèmes en prose » que Charles Baudelaire destina à A.Houssaye, m’amuse beaucoup.
À Arsène Houssaye
« Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu’il n’a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement. Considérez, je vous prie, quelles admirables commodités cette combinaison nous offre à tous, à vous, à moi et au lecteur. Nous pouvons couper où nous voulons, moi ma rêverie, vous le manuscrit, le lecteur sa lecture ; car je ne suspends pas la volonté rétive de celui-ci au fil interminable d’une intrigue superfine. Enlevez une vertèbre, et les deux morceaux de cette tortueuse fantaisie se rejoindront sans peine. Hachez-la en nombreux fragments, et vous verrez que chacun peut exister à part. Dans l’espérance que quelques-uns de ces tronçons seront assez vivants pour vous plaire et vous amuser, j’ose vous dédier le serpent tout entier.(…)
Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? »
Jean d’Ormesson, aurait-il écrit cela de l’écriture de ses romans ?
Janssen J-J,
je ne sollicite rien. je donne une piste de réflexion de réflexion d’une manière ou d’une autre en relation au billet.
… le feu…
Dans la mesure où ce clown de Bob Dylan est devenu Prix Nobel de Littérature par l’imbécile décision d’un jury scandinave sous cocaïne, il me parait sain que ce braillard de Jeannot le Belge soit conduit au Panthéon en bus à impériale (place gratuite), en attente d’un mausolée spécifique avec lambris d’éclats de guitares pétées !
T. W. Adorno :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/12/t-w-adorno.html?q=adorno
Prendre des risques :
https://mobile.twitter.com/HWarlow/status/938364343791640576/photo/1
Propos autour du mariage
« Comment me suis-je comporté ? », « Ai-je soutenu tel ou tel copain qui s’est mal comporté ? »
hof..on sortira quand on sretrouvra seul avec une gonzesse dans un ascenseur..on dmandra à augmenter le nombre des camera..on fra son coming aout comme baroz croyant que ça pourrait être fort hutile dvant ljuge pour montrer qu’en plus on est un bon citoyen et pas un candidat poligame pour partir en syrie..bref ça sra beaucoup plus clair
«… amoureux de Venise quand ce n’était pas la mode…»
Fut une époque où ce ne fut pas la mode ? quand ça ? Déjà Marinetti maudissait la mode du voyage de noce à Venise ; puis il y a Andreas oder die Vereinigten qui dessine une perspective de la perception de la ville… etc., etc.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/76/Pietro_Longhi_-_The_Rhinoceros_-_WGA13408.jpg
Je viens d’apprendre que Tel-Aviv était la capitale d’ISRAEL ! J’ai toujours cru que c’était Jérusalem …Quelle nouvelle stupéfiante !
comment? je croyais que le roye qui y brulait les synagogue c’était toujours godefroid l’ancetre a djonny..que quand kabloom disoit catholicisme+nationalisme = fachisme que c’était comme dlalourde+sacristie=malocu..éclaire moi je n’y comprends pus rien
BALANCE.TES.COMPLEXES
Aux questions :
1/« Comment me suis-je comporté ? »,
2/« Ai-je soutenu tel ou tel copain qui s’est mal comporté ? »,
nous devons répondre clairement, de tout notre cœur de chien, fier de l’être.
1/ MAL ! TOUJOURS MAL !
2/ SOUTENIR SES AMIS EST UN ACTE VERTUEUX …
Fut une époque où ce ne fut pas la mode ? quand ça ? Déjà Marinetti maudissait la mode du voyage de noce à Venise
t’es une mauvise langue rénateau..c’est les français qu’on redécouvert l’italie..sans eux le pays finissait en lasagne spanghéro..dis pas l’contraire
– aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? »
Comme si la conscience sans prévenir le poète intervenait pour le rappeler sans qu’il le veuille à la réalité pour introduire dans sa volonté de rêver le rêve quelque élément presque incongru le reliant à une concrétude, une existence autre que littéraire ou poétique .
« éclaire moi je n’y comprends pus rien » (Bougboug)
J’peux pas ! J’avais des bougies, elles ont toutes disparu ! Encore un coup des nonnettes en chaleur du Couvent des Delaportiens Lubriques !
Toutes des … sauf Maman.
tiens prend la grappa..sans polo dino risi en aurait mis dans son triporteur
@8.11 merci renato pour cette clé de lecture. Je gamberge sur la mort de d’Ormesson en lien avec la Venise de pietro Longhi, Adorno, l’incendie californien, le fait de prendre des risques… Vous nous incitez à suivre des pistes selon votre fertile imagination, elle enrichit la nôtre. Belle journée, matteo, également à B., il ne faut ainsi rester esseulée : je vous promets une bonne compagnie insoupçonnée, aujourd’hui.
Une autre vue de Venise, bouguereau :
http://correr.visitmuve.it/wp-content/uploads/2011/10/turner-undicesima.jpg
Nous, Français, terreau de culture belge, devons empailler Jeannot comme le fut Lenin en son temps et l’installer bien visible dans un mausolée Nouvel, à la place de la Grande Roue foraine…
..havec des grandes lettre lazère qui clignotraient jusqu’a bételgeuse « quand djoni se tait c’est toujours du mozart »
« quand djoni se tait c’est toujours du mozart »
non lcontraire hévidemment..enfin les deux en intero aux civilisation estraterress..ils auront zéro comme dédé mais faut pas anticiper
Un fragment par Vivian Maier avant de sortir :
« quand djoni se tait, c’est toujours du mozart »
On peut dire ça…
…mais on peut dire aussi :
« quand djoni se tait, c’est toujours du courteline »
C’est un arc musical sans doute d’origine africaine (instrument traditionnel des peuples Kambas) dont des variétés similaires sont aussi utilisées dans l’océan Indien : bobre à La Réunion, bon à Rodrigues, bomb aux Seychelles et à l’Île Maurice, jejylava à Madagascar, et chitende au Mozambique. Aujourd’hui c’est surtout l’instrument principal de la capoeira (ou du moringue, cousin de la capoeira dans l’océan Indien), mais il est aussi utilisé dans d’autres formes de la musique brésilienne.
Courteline y braillait pas.
Courteline y braillait pas… mais JC si, et c’est inaudible
Courteline était fameux dans sa description de l’inutilité sociale. Relire La Cruche. Jeannot le Belge : inutile comme un match de foot.
M. Drucker pleure Johnny à la télivision, Pivot n’a pas encore chigné sur la dépouille d’Ormesson, passou envoyez-lui un fax. Israël a capitalement conquis Jérusalem en mettant ses cimetières en périphérie, morts encombrants.
Les « palestiniens », nobles gens prisonniers d’eux mêmes, auraient préféré que JERUSALEM ne soit pas acté comme capitale de l’épouvantable ISRAEL, pays plein de Juifs méchants et agressifs.
De même, les « palermitains » souffrent du fait que Roma se croie toujours capitale de l’Empire Romain ! Hérétiques ta mère !
J’adore le Macron américain : c’est une bombe politique.
La dépouille de Johnny redescendant les Champs-Elysées, comme le père Hugo ! Il parait qu’à l’époque, dans les jardins, la cérémonie avait virée à la partouze ! Le froid calmera-t-il les ardeurs éventuelles ?
A quel moment l’idole des jeunes est-elle devenue l’idole des vieux ?
Tout ça ne nous rajeunit pas !
Il chantait : « Noir c’est Noir ! »
Face au tapage médiatique, on a envie de lui répondre, en écho : « Trop c’est Trop ! »
Montherlant parlait jadis de la France de la belote et de Tino Rossi. A-t-elle laissée la place à celle du loto et de Johnny ?
JiBé,
Le cortège accompagnant Hugo devait comporter lui aussi des in-cons-venant. Si ce projet fou se maintient, nous devrions battre ce record de suivisme qui tient depuis si longtemps….
Sur le fond, je m’en secoue la mentule, de la main gauche d’une domestique compréhensible aimant Michel Petrucciani par dessus tout !
« aimant Michel Petrucciani par dessus tout ! »
Comme Dali, qui disait : « J’adore les monstres ! », JC !
Michel était un génie.
« je m’en secoue la mentule, de la main gauche d’une domestique compréhensible »
Pour Hugo, il parait les filles de joie étaient venues en grand nombre autour du catafalque du père Hugo, et s’était offerte généreusement aux quidams. Les misérables ! M. Court peut-il confirmer ?
« Michel était un génie. »
Le plus souvent l’un ne va pas sans l’autre, JC !
Ne sois pas insultant JiBé ! notre ami Marc Court n’était pas encore né….
Je suis très étonné que Jean Valjean n’ait jamais été inquiété pour cette affaire de pédophilie avec Cosette. On connaît d’autres cas, plus récent, c’est exact.
A propos de mariage et de l’argent (Bérénice 20 h 57)
Evoquant du destin des héroïnes de Jane Austen Mona Ozouf parle d’un monde où] « le mariage est la clé de la destinée et où l’argent est la clé du mariage. »
C’était encore vrai chez nous dans les milieux bourgeois il n’y a pas si longtemps ; et que les cinquante dernières années aient bouleversé ce paysage en apportant à leurs filles l’indépendance financière parce qu’elles pouvaient désormais exercer sans déchoir une activité professionnelle , et en leur offrant la liberté sexuelle avec la pilule, c’est là une vraie victoire du féminismes , qui est d’une autre trempe que l’écriture inclusive ou la suppression des relents de machisme dans l’orthographe
« Marc Court n’était pas encore né…. »
Mais les archives, essentielles ou inessentielles, n’ont aucun secret pour lui, JC. Ce n’est pas l’insulter mais lui rendre hommage !
Si quelqu’un a abusé de Cosette, l’a harcelée, ce n’est pas Jean Valjean mais les Thénardier, JC !
Enfin, DHH !
Rien n’a changé !…
Il y a moins de fille-mères, mais c’est exactement pareil dans les têtes des hommes et des femmes du peuple !
Vous êtes rêveuse féministe depuis quel âge ?
Tu n’as pas un lourd passé de pédophile, JiBé…. tu n’es pas dans le coup !
Avez-vous apportée une dote conséquente lors de votre mariage, DHH ?
DHH, ce n’est plus tout à fait vrai cependant ce qui rapproche les êtres tient si ce n’est à l’argent au culturel aussi les êtres se réunissent-ils et se trouvent-ils sans se chercher forcément dans le milieu où ils évoluent, il existe en dehors des lieux réservés à l’étude des endroits fréquentés par telle ou telle classe d’individus où les gens initient des liens, où se produisent les rencontres; ily a de temps à autres des extra-systoles, des irrégularités, des exceptions à cette façon de fonctionner mais même si l’argent est un vecteur indirect il reste maître en dehors des exceptions – individus hors normes à un milieu et qui de ce fait seront admissibles, recevables, acceptables dans une autre région de la société que celle d’où il sont originaires, soit par une intelligence travaillée, un don, un talent inattendu. Il y a toujours, je crois, aussi peu d’enfants du prolétariat qu’auparavant sur les bancs de fac ou des écoles supérieures bien que des efforts aient été fournis pour ouvrir certaines écoles comme sciences po par exemple à ceux qui le méritent et ne sortent pas d’un milieu favorisé.Il est vrai aussi que les plus doués sont repérés et aidés, boursiers. Pour le mariage, l’indépendance économique des femmes a bien évidemment changé la donne , elles décident quand elles sont libres et indépendantes et si l’on excepte des milieux où s’ils ne sont arrangés seront favorisés et encouragés dans un même cercle social.
Israël a capitalement conquis Jérusalem
Phil, j’ai lu entendu réentendu que les USA n’y étaient pas pour rien, néanmoins le déménagement de l’ambassade étasunienne de Tel-Aviv à Jérusalem va paraît-il prendre quelques années, ceci pour donner une idée de la simplification en cours.
à part nous tous les autes c’est des cons et hon leur pisse à la raie..’ça simplifie’ qu’en terme diplo c’est bien dit..sapré béré
Je suis très étonné que Jean Valjean n’ait jamais été inquiété pour cette affaire de pédophilie avec Cosette
baroz veut dire que si ya pas plainte..y’a que du plaisir ou dla bonne politique..weinschtein c’est un gacheur de métier..un âne..un traitre osons le mot nom de nom
Montherlant parlait jadis de la France de la belote et de Tino Rossi. A-t-elle laissée la place à celle du loto et de Johnny ?
il dirait au bacroume et à la gpa baroz..as tu vraiment lu montherlant en dehors du figaro?
J’admire vraiment votre pulsion pédagogique explicative du moindre fait de société, de culture ou d’économie. C’est comme un rouleau compresseur sans cesse désireux d’expliquer le monde sans le ponctuer, les idées s’enchaînent avec fluidité et facilité dans une phrase infinie à la thomas bernhard, toujours prêtes à jaillir à s’éployer et au bon moment. Il n’y a pas vraiment de place au doute en elles, uniquement des convictions prolétaro-marxiennes que l’on partage mais que pour ma part, je trouve inutiles de formuler. Elles vont de soi pour tous les erdéliens qui feignent d’autant plus de s’en écarter sur la forme qu’ils savent intimement à quel point vous avez souvent raison sur le fond.
« un traitre osons le mot nom de nom »
Un révélateur, plus simplement, le boug. Et à cause de lui, te voilà bien emmerdé, comme JC et de nombreux autres, homos ou hétéros mélangés !
« as tu vraiment lu montherlant »
N’en doutes pas, le boug. A l’âge éphébique où je découvrais Sartre et Beauvoir, je lisais aussi avec délice « Malatesta » d’Henri de…
Et à cause de lui, te voilà bien emmerdé
non..quand je mettais du pain moisi dans les rivières minabes de ma jeunesse pour hapater les poissons chats baroz..je me privais pas telment..c’est une sale bête..mais étonamant gouteuse
Montherlant était un grand froussard, « outé » par Gide s’il l’on ose l’uchronisme. Le subjonctif imparfait lui évitait la débandade de la populace d’aujourd’hui.
Aux dernières nouvelles, il serait question d’un grand défilé sur les Champs, cercueil de Johnny en tête, avec la bénédiction et les encouragements du guignol qui nous tient lieu de président. L’affaire vire officiellement au burlesque. Tant mieux. Hier, le déferlement médiatique aidant, j’étais furieux, mais si ça tourne à la franche rigolade, j’opine (de cheval)
Claro annonce le décès d’un William H. Gass, un écrivain américain qu’il a sans doute traduit et dont il nous dit le plus grand bien… Et nous, qui ne le connaissons pas encore, en sommes encore à nous demander ce que valait la littérature de Jean Beurneussion. Mais jusqu’à quand resterons-nous toujours à côté de nos vieux sabots et hésiterons-nous à chausser nos pataugasses ?
je lisais aussi avec délice « Malatesta » d’Henri de…
se foutre de tino rossi et de la belote c’est son coté ridicule..tu vois le grand oscar en faire de même ?
je lisais aussi avec délice « Malatesta » d’Henri de…
se phoutre de tino rossi et de la belote c’est son coté ridicule..tu vois le grand oscar en faire de même ?
« « outé » par Gide »
Et Roger Peyrefitte, Phil. Ce dernier expliquait que Montherlant se caressait à travers une poche décousue de son pantalon tout en se frottant contre de jeunes garçons dans les filles d’attente des cinémas des Grands Boulevards…
j’opine (de cheval)
en caparaçon à 4 pattes havec un truc en plume tu frais un malheur..lessentiel c’est de participer qu’il dirait le grand charlot
Puisque nous tournons autour, je signale ce délicieux et étonnant petit roman de Judith Perrignon, paru l’an dernier. Il mérite vraiment le détour, Jazzman l’avait beaucoup apprécié, je crois. Il le cite dans son goût de Victor Hugo, me semble-t-il.
https://www.babelio.com/livres/Perrignon-Victor-Hugo-vient-de-mourir/724868
tu vois baroz quand qu’il parlait de belote..tu coinches comme dirait phil
couinches
« se phoutre de tino rossi et de la belote c’est son coté ridicule.. »
C’était pour expliquer la déculottée de la France en 1940, le boug…
moi haussi jlai lu..et c’est hencore pis baroz..belote et re..c’était un honnête dessinateur
@étonamant gouteuse
tu veux dire : et ton amant gouteux, non ?
Je n’ai jamais été très fan de Victor Hugo, JJJ. Clopine, oui !
de jeunes garçons dans les filles d’attente
sapré baroz, à mettre dans vos annales
Il le cite dans son goût de Victor Hugo, me semble-t-il
y’a des pages saignantes dla bande a léon..et y smoquaient pas dla belote..eux
« dans les filles d’attente des cinémas »
Lapsus désolant. Files, bien sûr !
Pas touche à la belote, nous dit le boug.
Mon père jouait au poker, lui. Quant à Tino Rossi il ne pouvait pas l’entendre…
tu veux dire : et ton amant gouteux, non ?
et t’as pas honte..
Léon Daudet, bonne pioche, le boug !
Lapsus désolant
il était bon..et t’en as honte..hon partage pas les mêmes valeurs baroz
Mon père jouait au poker, lui
..à quelle table baroz
« Montherlant se caressait à travers une poche décousue de son pantalon tout en se frottant contre de jeunes garçons dans les filles d’attente des cinémas des Grands Boulevards… » (JiBé)
Eux … c’est quoi, au juste, le concept de « fille » d’attente des cinémas ?….
Résumons : les filles pensent avec leurs ovaires exigeants, et les hommes suivent la pensée de leur mentule primaire ?
Quant à Tino Rossi il ne pouvait pas l’entendre…
c’était pourtant un chanteur absolument hétonnant baroz..mais voilà..il a laché la belote pour paris
…
…je ne me mêle, plus de rien,!…
…
…priorité, à mon capitalisme, avec rien,…et, sortir ses chiffres, et créer, sa banque,!…
…le dixième en gages,!…etc,!…
…la confiance de la restitution en assurances,!…
…
…Oui,!….les court-circuits de crédit,!…pour m’évincer, mes assurances,!…
…payez, de plus de cinq ans,!…dogmes ad-hoc, d’escroqueries camoristes en banques,!…
…
…un filon, pour les profits, révéler, par Céline,!…trop d’intellos, nuit aux lucres bancaires,!…Ah,!Ah,!…
…un aristocrate hors-concours,!…etc,!…
…la France, d’Ormesson, les mafias du monde, Johnny, on s’en fout,…de tout,…
…restez, plus riche en tout,!…à la mode des lèche-culs,!…
…à l’attaque, pour nos milliards,!…
…avec, ou sans intérêts,!…
…passeurs et délinquances aux règles du travail,!…etc,!…
…vive, l’argent,…Go,!…
« hon partage pas les mêmes valeurs baroz »
Dois-je m’en désoler ou m’en réjouir, le boug ?
« ..à quelle table baroz »
à l’auberge de son ami Apo Lazaridès, tu suis pas, le boug !
Victor Hugo ?
Le Jean d’O de l’époque…
Ni plus, ni moins.
le concept de « fille »
chte voit vnir havec tes collages grossiers de galrie d’art contemprain a la pat5 dirait bonne clopine
« …priorité, à mon capitalisme »
GS’A ou l’oncle Picsou, c’est du pareil au même ?
Prenons quelque hauteur par rapport aux exploits de Ste Mentule qui pourra jamais voler bien haut, vu son port d’attache.
https://www.nonfiction.fr/article-9123-la-sociologie-doit-elle-choisir-son-camp.htm
Gigi, ton lien de merbe …. il nous amène direct à la cuvette des WC sociologiques !
Des files et des filles,
vous m’en conterez.
…
…12 H 31 min,…c’est, la seule issue, à convenir,!…
…
…le beau, et le savoir vivre, c’est plein de détails, qui aujourd’hui, manque à l’appel,!…
…
…soins, meubles, services,!…etc,!…
…tissus,!…
…et, puis,on vient, vous charger, de » Jérusalem « , mais on s’en fout, comme de 1515, et Marignan,!…Hop,!, la di, Hop,!…la da,!..
…od course,!…
« AUSTRALIE – Quelques jours après l’Autriche, au tour de l’Australie. Le Parlement a adopté ce jeudi 7 décembre la loi sur le mariage gay, étape clé vers la légalisation des unions entre personnes de même sexe. »
Les kangourous aussi !
…
…être riches, pour pouvoir, se passer, des services-publics,!…et ses mafias, camoristes, en chambres,!…
…
…le reste, de quoi, je me mêle, des fidèles, tous, aux mêmes réglemente, questions de disciplines et confiances, Oui,!même avec des dérogations,quand, c’est limites,la solution,!…
…
…faire, des clients de banques, pour les voler, et, en faire des victimes abuser, décrit, par Céline,!…
…et, personne, n’y voit, rien à redire,!…
…
…comme, les scènes, en fin de film du voyage avec, la machine à remonter,…le temps,!…les humains, sans la l’automatisation, de la révolte, à autogérée, des soumissions et esclavages des états,!…
…la qualité de vivre, à sa bande,!…Go,!…
…
pendant quelques jours éteindre la tv française la radio et acheter des journaux mongols
polo préfère le lait djument fermentée a la grappa..tu vois bien que c’est dla pub rénateau..c’est un lobihiss
JJJ, l’an dernier, lors du festival « terres de Parole », le livre sur la mort de Victor Hugo a été mis en scène : les spectateurs ont d’abord marché dans les prairies qui bordent l’abbaye de Saint-Wandrille, puis, rassemblés dans une école primaire, ont assisté aux prises de paroles des différents comédiens qui relataient les obsèques, devenues enjeu national. Les différentes corporations ouvrières venant toutes déposer la même demande : que le cercueil d’Hugo parcoure un trajet à travers les quartiers populaires, ceux qu’il avait décrits dans « Les Misérables »…
Bon, Johnny, lui, adoré du peuple parce que représentant celui qui, parti de rien ou de si peu, s’élève seul à la force du poignet (posé sur la caisse de sa guitare et nulle part ailleurs, soyons-en sûrs) et devient célèbre, reconnu et riche, tout en gardant le mauvais goût nécessaire à l’identification des pauvres, Johnny, lui, sera trimballé sur les Champs-Elysées.
Le peuple a donc changé. IL ne veut plus que l’idole vienne parmi lui. Il veut que l’idole investisse le lieu emblématique de la puissance.
Misère.
PS : le spectacle de « terre de paroles » était épatant. Vraiment ! Les comédiens y étaient investis à 100 % ; sacré Victor : encore capable de remuer les coeurs, et les foules…
Dois-je m’en désoler ou m’en réjouir, le boug ?
t’es nul en sociologie baroz..lis lartic a 3j..qu’est trés bien..hon dirait toutafait lhomérique janséniss et sa contreréforme
Le peuple a donc changé
pépêpe bonne clopine..le populo se souvient des gerbes aux présidents..tu partages les mêmes valeurs que baroz..sociologie de kiosque de marchand djournaux..ceux qui paient et ceux a casquette qui pince le cul des filles et qui volent
que le cercueil d’Hugo parcoure un trajet à travers les quartiers populaires
ceux à moins de 10000€ le mètre..sapré dsapré clopine d’ours
@13.38 J’apprécie votre rebond sur le festival « terres de parole », j’aurais bien aimé y assister. Mais surtout, que vous vous soyez enfin débarrassée du « cas à part ». On vous sent redevenue comme qui dirait normalisée, je veux dire redescendue parmi le commun des mortels. Un brin de simplicité à la d’jauni, un effet kiss cool ?
Il n’y a pas de cimetière au bas des Champs-Elysées, Clopine. Où Johnny sera-t-il enterré ? Si c’est au Père-Lachaise, comme Piaf ou Gilbert Bécaud, le cercueil traversera le centre et l’est parisien. Mais aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de quartiers populaires à Paris…
Un nouvel archevêque à Paris, une nouvelle tête à laquelle il va falloir s’habituer. Et un âge déjà respectable, ce qui pose, comme toujours, problème : ne sont nommés à ces hauts postes que des presque vieux, alors qu’il faudrait des plus jeunes, pour qu’une énergie soit distillée dans le ministère. En effet, les problèmes sont nombreux et s’accumulent depuis des décennies. Ce poste d’archevêque de Paris est un défi, espérons qu’il sera mené à bien :
« Le pape François a nommé Mgr Michel Aupetit, 66 ans, en remplacement du cardinal André Vingt-Trois, atteint par la limite d’âge. »
C’est exact, Jazzi. La politique socialiste parisienne à chassé les petites gens de Paris, les petites familles d’employés qui se situaient à mi-chemin entre ouvriers et cadre moyen. Il ne reste plus que des ghettos de HLM dans les quartiers périphériques en voie d’islamisation, certaines zones pouvant d’ores et déjà mériter le triste qualificatif de « quartiers ». Merci Hidago, merci Delanoë.
L’enterrement de Sartre
http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01225/les-obseques-de-jean-paul-sartre.html
« La politique socialiste parisienne à chassé les petites gens de Paris »
C’est surtout Chirac, quand il était maire de Paris, qui a inauguré cette politique d’exclusion, afin de n’avoir plus que des électeurs de droite qui voteraient pour lui. La saleté !
« Merci Hidago, merci Delanoë. »
Tu es injuste, D., les deux derniers maires ont développé l’habitat social dans les beaux quartiers…
brisez-là le mythe du quartier populaire habitable. la môme piaf poussait la chansonnette entre deux proxénètes et Simenon serinait hardi petit la petite vieille place des Vosges. le Marais labouré par les jeunes gens en sac à main, salués par Jack Lang en pompes croco, a aussi ses agréments, certes passagers.
JJJ, c’est juste que je m’éloigne de plus en plus (et très bientôt, définitivement), de mon « patron » : c’est-à-dire de celui qui m’a dit un jour : « -Vous, Clopine ? Vous voulez voir votre situation changer, comme celle vos collègues ? Mais enfin, ignorez-vous vraiment que vous êtes définitivement un cas à part ? »
Dès que l’oracle eut ainsi parlé, les écailles me tombèrent des yeux. Cet homme avait parfaitement raison – car, depuis que j’ai ouvert les yeux jusqu’à la fabrication de ma dernière paire de lunettes, j’ai toujours, toujours été « un cas à part ». A part de mes frères et soeurs. A part de mes camarades d’école. A part de ma classe sociale. A part des militants qui partageaient mes convictions. A part des intellectuels qui m’intéressaient. A part, évidemment, de mes collègues…
J’ai quand même réussi à, successivement et dans le désordre, être virée de la fédération anarchiste, du groupe MLF de la fac de lettres de Mont-Saint-Aignan, à être bannie des maisons d’au moins 5 amies, jusqu’à l’animatrice du groupe d’entraînement à l’accouchement de l’hôpital Charles Nicolle qui m’a demandé, à l’issue de la première séance, de ne pas revenir car « je perturbais le groupe et n’avais pas l’air d’avoir tant besoin que ça d’apprendre à haleter », ce que je lui ai concédé bien volontiers.
Evidemment, pendant environ mes quarante premières années (et comme au Carmel, ce sont juste les plus difficiles à passer avec soi-même, après on s’habitue !), j’ai fait soigneusement l’autruche, pour ne pas avoir à reconnaître cette particularité acquise dès mon tout premier âge. Que n’ai-je pas fait, pour ressembler aux autres ! Dans quelles cases inconfortables, les plus éloignées de mes goûts, n’ai-je pas cessé de vouloir m’introduire, juste pour ne pas « me faire remarquer », ce qui était, semble-t-il, mon inexpugnable destinée…
Et puis, le jour où, il y a quatre ans, mon patron m’a asséné la vérité, je me suis dit qu’il était temps, peut-être, enfin, de l’accepter. Partout où j’irai, je serai exclue, ou au moins déplacée, incongrue, pas tout-à-fait à ma place. Les gens que j’aimerai le plus ne me connaîtront jamais toute entière. Je provoquerai toujours un haussement de sourcils interrogatif, pour les petites choses comme pour les grandes. A tout jamais, s’il m’arrive encore d’être classée « première », ce sera toujours dans une catégorie où je concoure seule, comme dans les clubs d’échecs où je suis sacrée première des féminines…
J’ai desserré mon coeur, ce jour fatidique, j’ai abandonné la lutte : et je suis devenue Clopine Définitivementuncasàpart… Ce qui vous agace, bien entendu, mais ma vérité est à ce prix, et c’est un prix si minime, en fait, que j’accepte de grand’coeur de le payer !
« La saleté ! »
Chirac a beaucoup fait contre la saleté, Delaporte. Il a éradiqué les derniers îlots insalubres de la capitale, dotant la ville de Zac nouvelles, de squares et de parcs. Les Parisiens, peuplade remuante et difficile, lui a mis 20/20 !
Tu oublies de dire comment tu t’es faite virée du stage oulipien, Clopine !
Rassure-toi, moi je me suis toujours débrouillé pour me faire refermer au nez les portes que je m’étais ouvertes…
à part ou singulier ?
Bien qu’étant belge, je trouve un tantinet exagéré des funérailles nationales pour Johnny, cela ne nous ressemble pas et le comparer à Victor Hugo est une sorte d’effet boeuf, encore s’il avait été auteur compositeur interprète … c’est la démesure des ses métamorphose qui aveugle ses adorateurs. Si on me crie à fond les Tympans que je t’aime que je t’aime, moi foule sentimentale héberluée, je retomberais sur terre comme une petite marie plumée.
Le nouvel archevêque, qui prendra ses fonctions début janvier, est un spécialiste de la bioéthique. C’est très bien. Mais ce qu’il aurait fallu avant tout, c’est quelqu’un qui puisse communiquer sa foi par contagion, être le digne représentant de Dieu et promouvoir son royaume. La bioéthique n’est qu’une conséquence, on verra après…
« Agé de 66 ans, ce médecin de formation avait été ordonné prêtre à 44 ans après avoir exercé la médecine générale pendant une dizaine d’années. Ce parcours et cette vocation tardive l’ont amené à intervenir fréquemment sur les enjeux liés à la bioéthique. »
« Les Parisiens, peuplade remuante et difficile, lui a mis 20/20 ! »
Bien sûr, il ne restait plus dans Paris que ses électeurs. Les autres avaient été foutus dehors ! Ah ! la méthode fut efficace…
Ppffff, Jazzi, le stage oulipien d’Hervé Letellier, c’était de la petite bière, que j’ai déjà oubliée d’ailleurs.
En fait, c’était tellement prévisible que ça ne colle pas avec moi, vu comment ils se prenaient tous au sérieux là-dedans !
( Mon choix de Letellier était évidemment l’erreur fatale, que j’ai commise avec allégresse, évidemment !)
Songez juste aux malentendus fondamentaux que j’ai eu à affronter, quand il s’est agi de libido !!! Ah là là !
Mais non, Delaporte. Les plus pauvres ont été mieux relogés. Ce qui ont traversé le périphérique sont les jeunes ménages, toutes classes confondues, à la naissance de leurs enfants.
La nomination de Michel Aupetit est une surprise complète, même pour ceux qui suivaient les affaires de l’Eglise :
les spéculations allait bon train chez les spécialistes des arcanes épiscopaux, même si aucun favori n’émergeait avec évidence. La nomination de Michel Aupetit apparaît donc plutôt comme une surprise. Selon la même source : « Personne ne le connaît à Rome, ce qui prouve que le pape a suivi les préconisations du cardinal André Vingt-Trois. » (Obs)
« ’erreur fatale, que j’ai commise avec allégresse »
Si tu es un cas à part, n’est-ce pas volontairement plutôt qu’involontairement, Clopine ?
726
commentaires