de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Zeev Sternhell

Pour saluer Zeev Sternhell

(Le grand historien israélien, spécialiste de l’histoire des idées politiques de la France et du fascisme notamment, voix écoutée et respectée de la gauche, vient de disparaitre chez lui à Jérusalem à l’âge de 85 ans. A cette occasion, en guise d’hommage à cet homme de qualité qui m’a honoré de son amitié des années 1980 aux années 2010, un fort tempérament gouverné par un absolu de l’exigence historique, la passion des archives en dehors desquelles point de salut pour le chercheur, une aptitude à fouiller dans les bibliothèques dans les rayons où presque personne n’allait plus, un côté franc-tireur isolé qu’il cultivait, une intransigeance qui lui valurent bien des soucis avec ses collègues français, et parfois de violentes polémiques jusqu’à des procès, on lira ci-après le compte-rendu de son autobiographie paru dans ces colonnes il y a six ans. Il est suivi d’un autre, encore plus ancien, relatif à son travail sur les anti-Lumières).

Pour une fois, on ne reprochera pas à un intellectuel de s’être résigné au livre d’entretien sur « saviesonoeuvre » en lieu et place de Mémoires dûment sortis de sa plume même. D’abord parce que, eu égard à la matière brassée par ses recherches, à l’extrême diversité de ses sources, à son érudition souvent impressionnante mais touffue, à la complexité théorique qui y est parfois à l’œuvre, il n’est pas toujours aisé de suivre Zeev Sternhell dans ses raisonnements ; d’autre part parce qu’il ne s’est jamais considéré comme un écrivain d’histoire ; enfin parce que ses thèses sur le nationalisme français ayant souvent suscité des controverses, du moins en France, il était de bon augure qu’un interlocuteur le poussât dans ses retranchements. Voilà pourquoi Histoire et Lumières. Changer le monde par la raison (361 pages, Albin Michel), recueil d’entretiens de l’historien israélien avec le journaliste du Monde Nicolas Weill, était espéré et attendu. Cette longue conversation, dont on ne doute pas qu’elle a été longuement réécrite et peaufinée par son auteur, savant d’une grande précision et d’une rigueur certaine, était la forme la plus adaptée pour populariser sa vision du monde.

Dans sa dimension purement autobiographique, le livre est passionnant. On y découvre dans toutes ses nuances la matrice d’une pensée. Car il est difficile, pour lui comme pour tout autre, de dissocier ses engagements d’universitaire et d’intellectuel de son cheminement intime. Né en 1935 dans une famille juive de la grande bourgeoisie de la région de Cracovie, tôt orphelin de parents qui furent déportés, réfugié auprès de sa famille à Avignon pendant la guerre, il a conservé de ce temps-là un « sentiment de solitude » qui ne l’a pas quitté durant toute son enfance et sa jeunesse. Même s’il a fondé une famille par la suite, il en est resté quelque chose en lui, dans sa solitude de chercheur. C’est en prenant acte de ce trait de caractère qu’il a renoncé à faire de la politique après avoir inspiré la création du parti Meretz et cofondé le mouvement La Paix maintenant :

« Je me suis rendu compte que je ne pouvais réussir que là où je ne dépendais que de moi-même » explique-t-il.

Le fameux procès que lui intenta Bertrand de Jouvenel, après sa mise en cause dans Ni droite, ni gauche (1983) n’aurait pas probablement pas eu lieu si Sternhell lui avait rendu visite avant pour l’interroger sur son rapport à l’Allemagne nazie ; or il veut s’en tenir aux textes dans leur jus et les analyser à l’abri de toute justification a posteriori. Il fuit les témoins de l’Histoire pour ne s’intéresser qu’à ce qu’ils ont écrit. Il va jusqu’à se méfier de l’empire que ses propres souvenirs d’enfance pourraient avoir sur la vie qu’il s’est construite ; c’est la raison pour laquelle il n’a pas vu Shoah, le film de de Claude Lanzmann. Le fait est qu’il travaille toujours en solitaire, ce qui n’est pas sans danger car cela peut aussi conduire à une forme d’autisme intellectuel. Il ne frotte son intelligence à celle des autres que dans les textes et le silence des bibliothèques, ou à la rigueur dans le cadre de colloques, réunions dont on sait qu’elles sont souvent des juxtapositions de monologues. Zeev Sternhell, qui vit à Jérusalem où il a longtemps dirigé le département de Sciences politiques de l’université hébraïque, n’est pas seulement, par sa seule volonté, un chercheur solitaire : il est géographiquement isolé de son terrain d’enquête et des bibliothèques et centres de recherches français, ce qui est particulièrement douloureux pour qui a, comme lui, le goût de l’archive. Mais cet isolement a des répercussions sur le plan intellectuel. Un tel parti pris méthodologique, qui se traduit par une absence d’empathie, reflète une absolue indifférence au facteur humain dans les engagements politiques. Loin de s’en défendre, il le revendique. Tout pour les idées !

Il est aussi déterminé dans son attitude « archisioniste » (en ce sens que les Juifs ne devaient plus être à la merci du bon vouloir d’autres peuples mais devaient fixer eux-mêmes leur destin) que dans son opposition radicale à la colonisation des territoires occupés en 1967 qu’il désigne comme « une plaie », « un cancer » et autres métaphores du même type, ce qui lui a valu un attentat terroriste d’un excité de Brooklyn à la porte de son domicile à Jérusalem. Ses pages sur sa fidélité désenchantée à la gauche israélienne, jusqu’à devenir l’une de ses consciences malgré un constat implacable sur sa déliquescence, ses trahisons et sa marginalisation, sa critique des inégalités croissantes en Israël, sont saisissantes d’authenticité.

Admirateur inconditionnel de la laïcité à la française (« une merveille »), tenant les bigots en horreur, il se définit comme un homme de gauche et un laïque absolu, la gauche des droits de l’Homme, de la Révolution française et de la Commune, depuis toujours, et certainement pour toujours ; car s’il y a bien un trait de caractère qui définit Zeev Sternhell, c’est sa constance en toutes choses ; il creuse le même sillon sur la durée et il faut vraiment un séisme intellectuel de très grande ampleur pour lui en faire creuser un autre.

Son expérience d’officier, les quatre guerres israélo-arabes auxquelles il a participé, n’ont pas seulement solidifié sa force de caractère ; elle ont appris à l’historien en lui à établir la relativité des points de vue, à ne jamais accorder foi à une source, à se méfier des mémoires et des témoignages. Il se défie de toute historisation des événements qui n’aurait pour effet que de blanchir le nazisme, ce qui ne l’empêche pas de mêler son vécu à l’analyse :

 « Il faut toujours se rappeler que chaque juif ayant survécu en Pologne a été aidé par quelqu’un, un catholique. On ne pouvait pas y parvenir tout seul »

 Et la France ? C’est l’autre grand thème qui traverse de bout en bout cette autobiographie. La France, et non le fascisme français, en est le fil rouge. Après les années avignonnaises, l’émigration en Israël, un mémoire de maîtrise sur Tocqueville, quatre années d’assistanat à l’université hébraïque de Jérusalem, ce fut à 29 ans la rue Saint-Guillaume à Paris, Sciences Po, et la lecture par hasard des Déracinés qui font de Maurice Barrès « le père du roman politique français ». En y découvrant le culte de « la terre et les morts », il y entendit les échos de l’idéologie du « sang et du sol » (Blut und Boden) allemand. Il s’y jeta à rebours de la science politique empirique, persuadé, quant à lui, du primat des idées « à l’état pur », et donc hélas souvent débarrassées du contexte historique, elles seules permettant d’expliquer la politique. A force de vouloir remonter le plus loin possible en amont, il se construisit un strict cadre conceptuel ramenant tout aux Lumières, qu’on les adule ou qu’on les combatte, quitte à ce que la philosophie politique prenne le pas sur l’Histoire.

fr-390-139-61c1fIl y a bien à ses yeux dans les élites européennes une tradition des Anti-Lumières qui court du XVIIIème siècle à la guerre froide, et même au-delà puisque le néo-conservatisme américain y est inclus, à la… lumière de laquelle il relit la critique radicale de la démocratie. Mais Sternhell a tellement tendance à remonter à cette source que non seulement il discrédite d’un revers de main les politologues qui ne le suivent pas sur ce chemin (« leur horizon ne remonte pas plus loin qu’une génération en arrière »), souvent par lui méprisés comme « historicistes », que son grand bond en arrière lui fait parfois négliger l’importance de la première guerre mondiale dans l’élaboration des totalitarismes. Tout historien des idées s’accordera avec lui pour trouver une cohérence entre d’un côté Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, Kant et de l’autre, entre Burke, Herder, Taine, Renan, Croce, Spengler. Pour autant, tout débat politique doit-il se relire à l’aune de leur affrontement ? Il y a là quelque chose de binaire qui ne cadre pas avec la complexité, la richesse et la diversité des sources auxquelles le chercheur s’est abreuvé. Au moins a-t-il la bonne foi de reconnaître :

« Je parle de Lumières et d’Anti-Lumières comme de concepts. Je n’en fais pas des moments spécifiques de l’histoire européenne ou grecque. Cela non plus n’est pas toujours facile à comprendre… »

En effet… D’autant que tout à sa logique de démonstration conceptuelle, il nous entraîne sur le terrain des idées dans leur dimension la plus abstraite. (bizarrement, il n’associe le sacré et l’obéissance qu’à la religion, ce qui est pour le moins réducteur). On le suit avec un intérêt croissant lorsqu’il explique pourquoi il faut considérer la droite hostile aux Lumières comme étant elle-même révolutionnaire. Mais il élargit tant et si bien la perspective, incluant tant et tant d’éléments et de facteurs dans sa définition du fascisme, que l’on en vient à se demander plutôt qui n’a pas été fasciste. Les réflexions et les travaux d’Ernst Nolte et François Furet sont par lui balayés pour avoir privilégié la thèse d’un fascisme né en réaction à la révolution de 1917 et à la Grande guerre. S’il y revient souvent, au moins ne s’acharne-t-il pas contre eux, comme il le fait sur Raymond Aron ou Isaiah Berlin. Même le portrait de son ancien professeur de Science Po, Raoul Girardet, auquel il fut pourtant lié, est biaisé : avant d’être brièvement incarcéré en attendant son procès pour son activisme Algérie française, il le fut plus longuement sous l’Occupation ; si sa qualité de résistant avait été précisé, cela aurait rendu plus compréhensible qu’il n’avait « aucune nostalgie de Vichy », et pour cause !

En s’attaquant à l’ancien catéchisme de Science Po sur la question, à savoir que le fascisme fut un phénomène d’importation en France, quelque chose d’étranger à ses mœurs et ses traditions, il a pris le taureau par le cornes. Mais dans ces entretiens, il y revient plus vivement encore, dénonçant « le système de mandarinat français », dans lequel il voit un « réseau » solidaire et corporatif avec René Rémond aux manettes, englobant sans nuances la nébuleuse des historiens du contemporain de Sciences Po-Paris et de Paris X-Nanterre. Bref, une cabale à base de copinage ! Le grand patron de la politologie française aurait, selon lui, peu apprécié qu’à sa fameuse théorie des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), Sternhell ait osé rajouter une quatrième catégorie plus extrême : fasciste. Et c’est encore et toujours sa définition du fascisme, jugée trop extensive et abstraite, qui fait problème. Pierre Milza, Serge Berstein, Michel Winock auraient repris le flambeau de René Rémond en faisant bloc à la parution de Ni droite ni gauche (ce à quoi ils répondront par un livre collectif sous forme de mise au clair et au point)Ce qui vaut au dernier d’entre eux une mise en cause qui frôle la calomnie ; il l’accuse de déloyauté car celui-ci ayant été son éditeur, il n’aurait pas dû se démarquer de ses thèses en les critiquant dans un article du Débat ; or Michel Winock a toujours soutenu que son ami et auteur Sternhell l’avait libéré de ses obligations envers lui : « Tout cela est faux du début à la fin » polémique l’historien israélien ; à quoi Winock répond par anticipation dans une annexe de la réédition en poche de Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France (503 pages, 11,50, Points/Seuil) en y reproduisant la lettre de 15 avril 1983 dans laquelle Sternhell, justement…

Contrairement à ce qu’il veut croire, ce n’est pas parce qu’il est un historien étranger, et qu’il assène des vérités dérangeantes, que le milieu de ses collègues français y a parfois mal réagi ; l’américain Robert Paxton, dont les révélations en 1983 sur la France de Vichy étaient autrement plus perturbantes, a longtemps représenté chez nous la doxa sur le sujet ; en fait, si Sternhell fait problème en France comme en Israël, c’est aussi par sa forme, son expression, la radicalité de ses positions, sa méthodologie que Raymond Aron qualifia de « a-historique », son absence de doute et sa manière de récuser les thèses adverses ; et gageons qu’avec ce nouveau livre, particulièrement vif et nerveux, où des intellectuels comme Alfred Fabre-Luce et Bertrand de Jouvenel sont traités de pronazis, cela ne s’arrangera pas, ce dont il se moque bien. Lui n’en démord pas, volontiers provocateur, exhumant leurs articles et textes de l’époque quitte à se voir reprocher « le terrorisme des citations ».

Et il enfonce le clou sur les anciens combattants regroupés dans la ligue des Croix-de-feu, puis au sein du Parti social Français du colonel de La Rocque dont il persiste à vouloir faire un mouvement fasciste, en cela d’accord, comme il le fait remarquer, avec la totalité des historiens étrangers travaillant sur la question, et en contradiction avec nombre d’historiens français travaillant sur la même question, qui taxeraient plutôt ces mouvements de conservateurs ; ils se défendent de voir du fascisme partout où il y a une critique virulente de la république parlementaire ; la modélisation du fascisme par Zeev Sternhell  est selon eux si vague, et surtout si généalogique et héréditaire, elle amalgame si facilement les antilibéraux, qu’elle inclut dans le lot beaucoup de monde, partis, mouvements, ligues et personnalités, de Esprit à l’Action française. Or à trop ouvrir le compas on risque de casser l’instrument. Malgré l’imprégnation fasciste de certaines élites des années 30, c’est tout de même le Front populaire qu’à cette époque, les Français ont porté au pouvoir. Il a fallu l’occupation de la France par l’armée allemande pour qu’une dictature s’y installe, ce que jamais Sternhell ne rappelle lorsqu’il compare les « fascismes » français et italien.

Reste à savoir ce qu’est au juste le fascisme. Un nationalisme avant tout, sans aucun doute, mais encore ? Contrairement à beaucoup d’autres, Zeev Sternhell n’inclut ni le parti unique, ni l’expansionnisme territorial parmi ses critères : dans le cas du premier, il y voit un instrument d’accès au pouvoir mais non d’exercice du pouvoir ; et on notera qu’il n’inclut pas davantage le déterminisme biologique. Quels critères alors ? La suppression des libertés publiques, la volonté de créer un homme nouveau sur les décombres de valeurs humanistes, la concentration de l’autorité dans les mains d’un chef, le rejet des principes des Lumières, de la démocratie, du socialisme marxiste et du libéralisme. Juste de quoi lui permettre d’affirmer que le régime de Vichy était fasciste, et que la France fut de longue date le berceau, la matrice, le laboratoire où fermentèrent les idées directrices des fascismes.

On voit par là que le débat est loin d’être clos ; encore faut-il s’entendre sur le sens des mots ; on s’en rend compte par exemple lorsqu’on l’entend dire que, dans la France d’aujourd’hui « l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » ce qui en surprendra plus d’un, attentif à l’actualité. Sur ce sujet, et sur quelques autres plus saillants, on aurait aimé d’ailleurs que son interlocuteur l’interrompe et le relance, quitte à le mettre face à ses contradictions. Le débat d’idées y aurait gagné en intensité ce qu’il aurait perdu en agressivité, accusations et insinuations contre les personnes, ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité. Cela aurait au moins eu pour effet de réduire la place accordée aux règlements de compte.

Lorsqu’il s’agit de textes «  »vieux » » de quelques années, la mention «  »Edition revue et augmentée » » réserve de bonnes surprises. Ainsi de l’étude décisive de Zeev Sternhell Les anti-Lumières. Une tradition du XVIIIème siècle à la guerre froide (928 pages, 12 euros, FolioHistoire).  La thèse qui y est développée avait fait du bruit lors de sa première parution en 2006 chez Fayard. Le chercheur y montrait et y démontrait comment les principaux théoriciens de l’opposition aux Lumières (Taine, Burke, Carlyle, Meinecke, Herder, Renan, Maistre, Maurras, Sorel, Spengler, Vico, Berlin, Croce…) n’avaient eu de cesse de s’épauler par delà les époques en ce citant, en s’étudiant, en s’influençant les uns et les autres. Sous la plume de Sternhell, on avait l’impression d’assister à une véritable course de relais où tous ses anti se passaient le témoin. C’est peu dire que cette tradition avait fini par constituer une culture en soi, et que celle-ci avait eu une part essentielle dans l’enténèbrement du XXème siècle.

C’est probablement à Nietzsche que revient la paternité de l’expression et du concept d' » »anti-Lumières » », de Gegen-Aufklärung qui fut au début platement traduit en français par «  »réaction à la philosophie des Lumières » » alors que les Anglais avaient naturellement adopté Counter-Enlightenment. Ce n’est pas qu’un mouvement contre-révolutionnaire puisque la critique émerge un bon demi-siècle avant la chute de l’Ancien régime. Il s’agit bien d’hostilité aux idées défendues par les philosophes, Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, les Encyclopédistes et leur allié Kant.

Les uns comme les autres pensaient non dans l’immédiat mais dans la durée car ils posaient des questions fondamentales sur la nature humaine et la vie de l’homme en société. Surtout lorsque, à sa grande surprise, il retrouve sous la plume d’un Isaiah Berlin, soit après les deux guerres mondiales, les thèses exposées par Maurice Barrès au début du siècle sur le relativisme de toutes choses tenues par les Lumières pour des valeurs universelles (la liberté, le mal, la justice…). C’est bien cela qu’il fallait chercher dans cette querelle des Anciens et des Modernes. Les Lumières plaçaient la raison, la justice, le bonheur au-dessus de toutes autres valeurs. Il y avait chez leurs partisans un refus absolu du fatalisme en histoire, et de la résignation. En cela, le débat des pros et des antis n’a jamais cessé d’être actuel. Zeev Sternhell le démontait à travers une synthèse magistrale appuyée sur une lecture critique de tous les textes fondateurs de ces penseurs.

En quoi Sternhell a-t-il modifié son texte pour l’édition de poche ? Il a réécrit toute l’Introduction pour mieux mettre en valeurs les thèses du livre. Rousseau s’inscrit dans le cadre de cette refonte non seulement sur le XVIIIe siecle mais surtout sur la signification des Lumières et leur postérité, le totalitarisme et ce qu’il appelle le «  »libéralisme bloqué » ». Les uns (l’historien Jacob Talmon) ont voulu voir en Rousseau le fondateur du totalitarisme de gauche, les autres (le philosophe Isaiah Berlin) celui du totalitarisme tout court; ce dernier voit même en lui le plus grand ennemi de la liberté. Il fallait plus nettement mettre le holà à ce type d’interprétations, plus durement, ce qu’il s’est employé à faire dans l’édition de poche. Pour river leur clou aux « Rousseau bashers » (dénigreurs de Rousseau) en appelant à la rescousse Benjamin Constant et Nietzsche. Il a retravaillé le chapitre 8 «  »Les anti-Lumières et la guerre froide » » sur Isaiah Berlin ainsi que l’épilogue afin de mieux montrer les liens entre le libéralisme bloqué des années 50-60 et l’actuel nép-conservatisme.

«  »Spengler et Sorel avaient raison: les Lumières peuvent être de tous les temps même si, pour eux, ce sont évidemment des périodes de décadence. Pour moi, les anti-Lumières peuvent être aussi  de toutes les époques. Dans les deux cas, il s’agit de structures intellectuelles » a dit ensuite Sternhell.

Il estime qu’en France, la paternité intellectuelle du néo-conservatisme revient bien à François Furet en raison de son interprétation de la Révolution française, inspirée de Taine bien davantage que de Tocqueville. Aujourd’hui, le néo-conservatisme s’exprime surtout dans les colonnes de la revue aronienne Commentaire ainsi que dans quelques autres, moins prestigieuses. Sans oublier le poids de Derrida et de l’école déconstructionniste, à peine mentionnés dans ce livre, dans la guerre à l’héritage des Lumières. Et quand on lui demande quelles grandes figures portent la postérité des Lumières, aujourd’hui en France, il cherche longuement avant de citer Jürgen Habermas et John Rawls… A croire que chez nous, c’est une pensée qui ne passe plus. Comme si on y prenait acte depuis peu d’une démission intellectuelle des élites dans la défense des Lumières.

( « Zeev Sternhell, Jérusalem 2015 » photo Thomas Coex ;  « Manifestation du parti Franciste en 1933 » photo D.R.; « Maurice Barrès à son bureau » photo D.R. ; « Robert Brasillach, Jacques Doriot, Claude Jeantet pendant l’Occupation » photo D.R. ; « Hippolyte Taine » photo D.R.)

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commentaires

1 350 Réponses pour Pour saluer Zeev Sternhell

Marie Sasseur dit: à

@Marie Sasseur et D. font la paire…

L’autre manche, à 23 ou 24, on peut meme dire que je challenge une équipe avec que des remplaçants, c’est clair. 😝

Marie Sasseur dit: à

#Pourquoi encourager le multipseudo.

Pourquoi encourager celui-,là plutôt que l’autre ? je préfère le thé à la menthe, à des cocktails plus ou moins bien dosés.

Pour le resto, oui, deja deconfiné, pour la plus vieille table d’Aix en Provence.

Jazzi dit: à

Et à Nice, vous avez été à la plage du Château, Marie Sasseur ?
La meilleure et la plus…gay !

Jazzi dit: à

Photo !

Marie Sasseur dit: à

Ouf merci de m’eviter une deconvenue, pour la prochaine fois.

Time is over, a demain.ou pas.

Passou dit: à

Jazzi, Brouillés…

Closer, « Sternhell inspirateur de BHL »? c’est une litote de le dire ainsi…

Ed dit: à

« Générosité, hospitalité, méchouis et thé à la menthe garantis ! »

Et viols et égorgements pour les jeunes femmes, gros taré, va.

renato dit: à

Œufs brouillés. Bonne idée, je sors acheter de la crème fraîche.

Chantal L dit: à

Renato, bonjour

Ai lu tardivement l’histoire de votre bon-homme de 67 ans…

Quand donc a lieu son intervention ? A Schweitzer, c’est vrai qu’ils ne vous donne l’heure que la veille… A savoir qu’au-delà de cette mesure un peu gênante, ils sont d’une amabilité et d’une gentillesse exceptionnelle, là-bas… J’avais pris un somnifère la veille de mon opération de l’oeil (itou), là-bas, l’automne dernier. Bien évidemment, ne me suis pas réveillée à temps et ils m’ont tout de même opérée, le même jour, mais en fin de matinée… Le somnifère restant + l’anesthésiant + le décontractant : j’étais dans un état de pure zénitude. A discuter avec le chirurgien pendant qu’il faisait de la couture sur ma paupière, comme si on se trouvait sur une terrasse de café ! Ils ont vraiment des produits fabuleux, maintenant !

Bref, donc… si je peux lui être utile, à ce monsieur, vous me dites. J’ai une voiture et j’attendrai la fin de son intervention pour le ramener chez lui…

A vous de voir comment on pourrait communiquer…

Par exemple, P. Assou (bonjour Monsieur Assouline !) pourrait vous passer mon mail, par exemple, ou vice versa…

(ai apprécié Glenn Gould… merci à vous… si vous en avez d’autres de cet acabit dans votre escarcelle, je prends !)

Chantal L dit: à

… j’ai bloqué le système, ou c’est juste qu’il faut attendre que Renato soit revenu de l’épicerie ?

D. dit: à

Tiens vous mettez de la crème dans les oeufs brouillés, vous, renato. Chose que je n’ai jamais faite. Pourquoi pas.

Mimi Pinson dit: à

Vous avez été au restaurant, vous ?

Oui, Jazzi!
Tout était complet avec beaucoup de tables réservées
Salades de fruits de mer en entrée, joue de boeuf et mille feuilles crème à la pistache et à la framboise en dessert avec un rosé de Provence.
Au bord de la rivière, juste le lendemain de la fin du confinement!

bouguereau dit: à

j’aimerais bien havoir des poules comme les bobos dédé..ils ont pas tout faux

D. dit: à

Complètement allumé le jazzi à m’identifier à Sasseur ou d’autres. Il ne se rend même pas comte que c’est de la diffamation publique.
Alors que lui en est au moins à son 3eme pseudo sur ce blog. Soit dit en passant. Il s’était temps que tu te calmes, jazzi.

D. dit: à

La poule, c’est compliqué, Jazzi, j’en sais quelque chose. Ça a l’air simple en apparence mais ça demande des aménagements, de la logistique. On a tout un tas de clichés sur les poules. Par exemple que ça mange du grain. Oui ça en mange, à défaut de barbaque, parce que même si les poules n’ont pas de dents, elles se jettent avec avidité sur la moindre limace, le moindre lézard et iraient bouffer ton entrecôte sauce marchand de vin si elle le pouvaient.

D. dit: à

Pas Jazzi, Bouguereau. Rhaaaah.

Janssen J-J dit: à

@ Il n’y a pas plus d’Ozymandias-Khaled-Taleb à Laghouat que de beurre en broche !

Nous le savons toussent, jzmn, mais nous aimons jouer avec les Arabes et les Juifs, sans se foutre en leur gueule, ni sur la gueule. Al’hors, pourquoi s’en priver ? – Pourriez-vous nous décrire votre « genre » d’homme, jzmnn, pour éviter une bévue ultérieure ? Nous n’avons guère icite que 75 et 57 comme modèles de tarlouzes. Et c’est pas bin appétissant, vous le reconnaîtrez violonters (sic) !

@ sur la bière allemande… Ne cherchons pas plus haut que 1923, à l’époque dite du « putsch dit de la Brasserie »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Putsch_de_la_Brasserie
Et souvenons-nous de ce passage du Tournant de Klaus Mann, ce jour où, en 1932, dans une patisserie ou une brasserie à Munich, il croise Adolf et comprend déjà tout du bonhomme : « Mon goinfre de voisin, écrit-il, avait le terrible regard d’un homme qui est dans l’incapacité physique de voir autre chose que ce qu’il veut engloutir – que ce soit une portion de crème fouettée ou un pays… »
__________
@ Sinon,… sternhell zeev -> BHL -> donc, prise de distance de passoul ?… Pourquoi ne l’avoir pas dit plus explicitement dans le billet ? – Ces coquetteries, sous le couvert d’une nécro perso… Faut Décodex, c un brin pénib’, des fois.

bouguereau dit: à

Et viols et égorgements pour les jeunes femmes, gros taré, va

..au turc ou je vais souvent a midi..y’a 2 belles jeunesses qui se disent en cas dcoup dfeu..’bon! faut se détende du troudballe!’

D. dit: à

La joue de boeuf j’aime moyen. Le goût est fort et pas très fin. En hachis parmentier à la limite. Par contre le rosé de Provence, ça oui. Ça descend tout seul. Mais mauvais pour le Kung-Fu.

bouguereau dit: à

Pas Jazzi, Bouguereau. Rhaaaah

..j’aime quand t’es détendu du..dédé

bouguereau dit: à

le rosé de provence..c’est un peu comme le gateau basque a dirfiloo..ça dépend

bouguereau dit: à

elles se jettent avec avidité

les poules c’est les descendantes des raptor dédé..mais un oeuf du jour..c’est quelquechose

Chantal L dit: à

… vous avez dû faire un détour par une winstub, vu la chaleur, je pense, Renato…
Je reviendrai par là plus tard…

bouguereau dit: à

Marie Sasseur et D. font la paire…

..de clef usb.. »et bien profond » qu’il dirait dirfilou

D. dit: à

Tu as raison, Bouguereau, la poule descend des dinosaures comme tous les oiseaux et elle est sur une branche proche de l’ancêtre commun des oiseaux, un dinosaure prédateur.
Quand on bouffe du poulet, on bouffe du raptor. C’est vrai.

bouguereau dit: à

Jazzi, Brouillés…

..c’est des choses difficile a pardonner..et même a son père qu’il dirait sarkozi

Brinqueballe dit: à

ou c’est juste qu’il faut attendre que Renato soit revenu de l’épicerie ?

Rien dans la tête ni dans le frigo celui-là, c’est pas la crème du blog!?

Brinqueballe dit: à

Je reviendrai par là plus tard…

Quand la crème sera fouettée, Chantal.

D. dit: à

Décès de Marc Fumaroli.

bouguereau dit: à

« Robert Brasillach, Jacques Doriot, Claude Jeantet pendant l’Occupation » photo D.R.

3 playboys..ho cette dégaine du collabo français..un archétype de casting..géant!

Mimi Pinson dit: à

D. dit: à

Décès de Marc Fumaroli.

Que Passou se hâte de faire un papier.

( Il a déjà publié celui du Figaro sur son facebook!)

bouguereau dit: à

Décès de Marc Fumaroli

lart contemporain perd un de ses ardents défenseurs

renato dit: à

Chantal, puisque le bistrot où j’ai mes habitudes à subit des dégas d’eau — il devrait reouvrir sous peu —, le matin tôt je prends un café chez le cafetier de la rue des Têtes, donc notre rendez-vous est passé à la trappe. Pour l’adresse ce sera fait après reponse à D.

Brinqueballe dit: à

Décès de Marc Fumaroli

lart contemporain perd un de ses ardents défenseurs

Le lard du cochon sans doute le boug!

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
Et viols et égorgements pour les jeunes femmes, gros taré, va

..au turc ou je vais souvent a midi..y’a 2 belles jeunesses qui se disent en cas dcoup dfeu..’bon! faut se détende du troudballe!’.

Trois en un. Aujourd’hui la bousemerde, cette grosse fiente, a reconnu son indulgence pour trois petits travers humains, vraiment secondaires : la pédophilie, le viol et l’égorgement.

Après l’aveu de son admiration pour Soral, c’est pas mal.

Bravo!

renato dit: à

D., je porte la crème à ébullition puis j’ajoute les œufs juste cassés et salés et remoue ; si vous avez une truffe — même noire —, décorer de quelques lamelle c’est excellent.

Mimi Pinson dit: à

La république des livres
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POUR SALUER MARC FUMAROLI

Il était né le 10 juin 1932 à Marseille et avait passé son enfance au Maroc avant de se consacrer à une carrière universitaire après une agrégation de lettres classiques et un doctorat à la Sorbonne, où il deviendra professeur. Marc Fumaroli se fit d’abord connaître des spécialistes par plusieurs travaux savants sur l’éloquence, en particulier L’Âge de l’éloquence: rhétorique et «res literaria » de la Renaissance au seuil de l’époque classique, ce qui lui valut d’être élu en 1986 au Collège de France sur une chaire de rhétorique et société en Europe (XVIe-XVIIe siècles).

Tout en poursuivant ses travaux sur le classicisme, tant dans les lettres que dans les arts, en insistant sur le rôle de la langue française, notamment dans La Diplomatie de l’esprit, de Montaigne à La Fontaine (1995) ou dans Quand l’Europe parlait français (2001), il part en guerre contre la promotion étatique d’une certaine médiocrité parée du nom de «culture», défendue notamment par le ministère du même nom.

En 1991, il publie un essai érudit, mais d’une portée pamphlétaire, L’État culturel. Essai sur une religion moderne, où il dénonce la «politique culturelle» française contemporaine qui puiserait, selon lui, ses racines lointaines dans le régime de Vichy et se poursuivrait tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, jusqu’au ministère de Jack Lang, en passant notamment par l’épisode Malraux.

On a souvent mal compris sa thèse qui n’est nullement une charge contre la présence de l’État dans le domaine culturel. Bien au contraire. Encore en 2010, il expliquait que «seul l’État, avec sa législation et son personnel d’experts confirmés et dévoués au bien public, est en mesure d’en préserver la cohérence, l’intégrité, le sens et la leçon». En réalité, ce qu’il visait dans L’État culturel était la tendance de certains hiérarques du ministère de la Culture, sous le noble prétexte de «démocratisation culturelle», de vouloir se prendre pour des mécènes d’avant-garde, alors que la limite des moyens budgétaires aurait dû cantonner l’État à veiller sur la conservation du patrimoine national dont il a la responsabilité.

Selon lui, cette débauche de subventions publiques aboutit à une farce culturelle niveleuse où le ministère se mit à soutenir le rock, le rap, le tag «et autres emprunts à la culture de masse américaine», autant de productions commerciales n’ayant nullement besoin de l’appui des finances publiques puisque le succès de ces « variétés» était déjà bien assuré par les puissants diffuseurs privés. Il était encore loin de se douter combien son propos était visionnaire et l’avenir allait lui donner l’occasion de démontrer combien il avait vu juste.

Lorsque l’ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac, Jean-Jacques Aillagon, invita des artistes «kitsch» comme Jeff Koons, Murakami ou Damian Hirst, à exposer leurs œuvres à Versailles, Marc Fumaroli y vit l’illustration de ses thèses, comparant cette dérive spectaculaire du musée public à une «transformation du palais et du parc en annexe du Nain bleu». Il dénonça à plusieurs reprises «cette abdication de l’État, au sens européen, au profit du marché». Cette démission, manifeste dans le mélange des genres entre privé et public, signait selon lui la fin de l’idée même qu’on pouvait se faire de la notion de «patrimoine culturel national».

Ce combat, qui lui valut beaucoup d’adversaires dans le petit milieu de la «culture», aussi bien en France que dans d’autres pays d’Europe, notamment en Italie où il jouissait aussi d’une grande influence intellectuelle, ne l’empêcha pas de poursuivre une œuvre substantielle, publiant plusieurs biographies sur Chateaubriand, Quentin de La Tour, Rabelais ou La Fontaine (Le Poète et le Roi), ainsi qu’un intrigant Voyage, intitulé Paris-New York, où dix-huit ans après L’État culturel, il revenait d’une façon tout aussi polémique sur les corruptions et les dérives de l’art contemporain. L’un de ses derniers ouvrages, La République des lettres, portait sur les grands savants de l’Europe humaniste, les Pétrarque, Érasme, Peiresc qu’il connaissait comme personne.

Marc Fumaroli fut élu le 2 mars 1995 à l’Académie française, où il succéda à Eugène Ionesco, puis en 1998 à l’Académie des inscriptions et des belles-lettres au fauteuil de Georges Duby. Il avait fait du combat pour les Humanités celui de toute sa vie.

JACQUES DE SAINT-VICTOR
(article paru dans Le Figaro du 24 juin 2020)

Jazzi dit: à

« Pourquoi ne l’avoir pas dit plus explicitement dans le billet ? »

Passou n’a pas son pareil pour dézinguer d’un côté celui dont il tresse par ailleurs les lauriers, JJJ. Juste une question de style !
L’été dernier, pour parler, sans en rien dire, de mon « Goût de la Méditerranée », il est même allé jusqu’à déterrer un livre épuisé sur le même sujet…
Ah, il est fort le Passou !

Pablo75 dit: à

Il est évident, Christiane, que Marie Sasseur et D. font la paire…
Jazzi dit:

En tout cas ils se connaissent. Et ils ne se critiquent jamais mutuellement. On sent aussi que D. donne des conseils à M.S, qu’elle suit…

Jazzi dit: à

« la pédophilie, le viol et l’égorgement. »

Tu as oublié la sodomie, Chaloux !
Le boug, il est à fond pour la détente du trou de balle…

christiane dit: à

vedo dit: « Je comprends mieux nos échanges, il y a un an, sur Cézanne et Renoir. »
Oui, je me souviens , vous trouviez plus de lumière et de joie dans les sainte-Victoire de Renoir, et vous n’aviez pas tort. Cézanne c’est d’abord une chose mentale (construction – opposition de blocs lumière et ombre – confusion volontaire entre broussailles, terre, roches, air… traités de la même façon), une certaine austérité, presque une ascèse. On le sent beaucoup dans ses séries, dans ses études de corps, ses visages, ses natures mortes, ses tables bancales. Tons terreux souvent, sauf les aquarelles. Renoir, c’est la couleur, la joie de vivre, la sensualité.

(J’abonde dans le sens de Chaloux).
Sauf que je ne suis pas tentée par l’élucidation par l’écriture de cette époque de ma vie. Pour moi cette nuit, ce n’était pas de l’écriture mais une parole en direct, brute, offerte à Chaloux. Des morceaux de phrase d’un monologue face au flou du souvenir, des hésitations. Ainsi, je revois un escalier étroit mais je crois que nous ne sommes pas montés à l’étage. Ce que je n’ai pas oublié ce sont ses expressions, ses gestes. Et cette confidence à propos d’une page supprimée à la fin de « Que ma joie demeure ». Il voulait que le corps de Bobi disparaisse mangé par les bêtes de la forêt (insectes, oiseaux et mammifères), désagrégé par la pluie, les saisons. Ce n’était pas morbide, juste un grand cycle naturel après la mort par la foudre.
Cet homme parlait de la mort d’une façon étrange, comme d’un partenaire de vie, sans tragique. Je n’avais pas encore lu ses romans noirs dont a parlés récemment.

« Pour le Thoronet, le livre superbe de Pouillon a déjà été mentionné ici. »
Oui, Rose était chef d’orchestre !

« N’oublions pas ma promesse. »
Pas de problème ! laissons faire le temps…

Janssen J-J dit: à

Je voudrais pas briser l’ambiance, mais enfin, gérard fulmart au lit, fallait Echenoze pouroser.
Qu’il repose en paix, cet homme ! J’ai remarqué qu’il n’était jamais intervenu dans les querelles d’erdéliens. Aurait dû, c’est laquée la vie, qu’on dirait à StGDP. Un décent. Petit rappel nostalgérique pour el saluer un brin…, on n’est pas Deschiens !
http://larepubliquedeslivres.com/louable-nostalgie-de-la-republique-des-lettres/

bouguereau dit: à

Il était encore loin de se douter combien son propos était visionnaire et l’avenir allait lui donner l’occasion de démontrer combien il avait vu juste

..c’est hévidemment faux..il a pris un train déjà en marche depuis longtemps..et décidément en étant plutôt moins inspiré que ses prédécesseurs..je regrette qu’une telle pointure ait pus être sur ce sujet si peu original au phiniche..sinon apporter son pente à long..

bouguereau dit: à

(J’abonde dans le sens de Chaloux)

..glouglouglou

rose dit: à

christiane dit: à
Merci, Janssen JJ
Cette nuit je réécoutais dans « L’heure bleue » de Laure Adler, Ariane Mnouchkine, en direct du théâtre du Soleil.
A la fin de l’émission, Laure Adler remarque qu’il y a un livre de Primo Levi entrouvert sur la table.
Ariane Mnouchkine cherche le passage et commente.
« Il se demande pourquoi les Juifs n’ont pas quitté l’Allemagne en masse au moment de l’avènement d’Hitler ?… Parce qu’ils ne pouvaient pas y croire… Il emploie cette phrase (elle traduit de l’allemand) : « ne peut pas être ce qui ne doit pas être » et elle continue à commenter : « On n’arrive pas à croire ce qui n’est pas possible. L’impossible si on n’y fait pas gaffe peut devenir possible. »

C’est ce que vit ma mère avec son fils.
Elle n’a pas d’autre solution que le déni.
Et moi, à la voir souffrir, je souffre autant qu’elle.
Les choses que l’on juge impossibles qui so t devenues possibles.

christiane dit: à

Pablo75
Jazzi dit : « Il est évident, Christiane, que Marie Sasseur et D. font la paire… »
Pablo75 dit : « En tout cas ils se connaissent. Et ils ne se critiquent jamais mutuellement. On sent aussi que D. donne des conseils à M.S, qu’elle suit… »

Oui, j’avais remarqué. Ce qui m’a étonnée c’est le ton froid avec lequel il a abordé le départ de Lavande, l’indication qu’il avait oublié ses raisons, son aversion pour Grenoble.
Ce n’est pas habituel dans les remarques de D.
J’y ai même pensé quand D. m’a demandé s’il y avait une photo de moi sur internet.
C’était l’écho d’une remarque que j’avais fait en tombant par hasard sur une photo d’une certaine personne à son pot de retraite.
Enfin, peu importe… homme ou femme, différent ou de même nature, c’est une personne sympathique. Si c’est le clone de M.S., ça nous envoie un peu de légèreté et d’humour. Si c’est un quidam qui n’a aucun rapport avec elle, longue vie à lui (ou à elle).

Idem, pour OZY, farce ou vérité, il fait rêver. Et les rêves de cette nature sont bons. (en tous cas meilleurs que ses déchaînements intempestifs de violence verbale !). Un jeu de travesti ? La RDL est un immense théâtre…

Janssen J-J dit: à

@ Juste une question de style…. allons-biquet, un brin quand même ?
Reusement que vous êtes toujours là, jzmn, pour me déniaiser. J’aurais tellement voulu faire homo, parait qu’on est dénigaudé plus vite dans la vie pour piger les tordus ..! et dieu sé pourtant que j’fais des efforts pour me détendre, hein !… ai bin peur que ça soye trop tard. Enfin bon, y’a pas d’âge… qui m’ont dit, 75+57 (Thoronet vs Tholonet).

christiane dit: à

Rose, c’est exactement cela cette parole de Primo Levi. Le déni est une protection ultime…

bouguereau dit: à

Tu as oublié la sodomie, Chaloux !

..il en grince des dents

bouguereau dit: à

La RDL est un immense théâtre…

havec lpédro c’est un zoo

rose dit: à

Ma mère ne pouvant pas croire que son fils la trahit et il la trahit.
Pensais hier qu’il la baise.
Il lui a rendu son alliance. Gardé la bague aux 60 diamants.
Rendu qq. fringues.
Gardé l’ipad. Les deux téléphones. Les autres bijoux.
Ai rendu mon tablier.
Axée sur ma mère.
Suis devenue l’armée des ombres.
Pour le reste, la coupe est pleine.

rose dit: à

oui christiane, c’est ce qu’a dit le neurologue. Le déni protège.

christiane dit: à

bouguereau,
tu dis que j’aime la soumission ? je ne crois pas mais j’ai la mémoire ou très très longue et rancunière ou volatile, et, dans ce dernier cas j’aime découvrir quelque chose de chouette chez quelqu’un dont j’avais une mauvaise impression.
Et puis, mes colères passées, quand tout redevient calme, j’écoute comme neuve la parole de l’autre.
Je ne me retrouve pas du tout non plus dans le portrait que JJJ dresse de moi. Il est furibard parce qu’il est amoureux. Pas grave !
Ed revient pour nous parler d’égorgement !!! ah la la… c’est moche.

Jazzi dit: à

« La Fontaine (Le Poète et le Roi »

Lu, excellent.
Fumaroli, d’origine italienne ou corse ?

christiane dit: à

Rose,
« Suis devenue l’armée des ombres.
Pour le reste, la coupe est pleine. »

Je comprends !!!

bouguereau dit: à

Le boug, il est à fond pour la détente du trou de balle…

le plus fort c’est maurice dans son burlingue..matant au loin un genre de ligne bleu des vosges avec des pleins et des déliés..comme polo ses mouettes jaffant des tête de hareng par la fnête de sa soupente..un vrai morceau d’écrivain réalité..(coucou polo)

Chaloux dit: à

Même chose pour Le musée imaginaire de Marcel Proust. Assouline ne désirait voir sous aucun prétexte les œuvres citées dans La Recherche. Quel intérêt? Rien à foutre. Préférait rester dans le flou (l’article à ce qu’il me semble le revendiquait), et il fallait vraiment dissuader d’éventuels lecteurs d’effectuer l’emplette de ce petit pavé inutile (lequel est évidemment très intéressant).
Incompréhensible…, vraiment, -quelle idée de vouloir occulter cet aspect essentiel de l’œuvre de Proust!-.
Incompréhensible, mais seulement pendant quelques temps, quelques mois, jusqu’à l’apparition de son Auto-dictionnaire Proust, une trouvaille assoulinesque à propos de laquelle il y aurait bien des choses à dire.
Ce pauvre Assouline avait juste peur que les ventes ne lui échappent.
Si j’en avais le temps, j’écrirais un bouquin sur sa façon de faire de la critique littéraire, et même de la politique. Ce serait un régal.

Quelqu’un d’autre, bientôt, peut-être…

Hurkhurkhurk!

Pablo75 dit: à

Si c’est le clone de M.S., ça nous envoie un peu de légèreté et d’humour. Si c’est un quidam qui n’a aucun rapport avec elle, longue vie à lui (ou à elle).
christiane dit:

Pour moi c’est l’homme qu’on voit avec elle dans la photo des gants différents dont Jazzi a mis le lien l’autre jour. Un ami bien plus sage et intelligent qu’elle (ce qui n’est pas très difficile, soit dit en passant), mais qu’elle écoute (ils communiquent en dehors du blog, évidemment).

Pablo75 dit: à

Á mon avis, P.Assouline connaît très bien et depuis longtemps D. et M.S. Si ce n’était pas le cas elle aurait été virée de ce blog depuis longtemps, tellement ce qu’elle a fait ici est abject.

bouguereau dit: à

Si j’en avais le temps, j’écrirais un bouquin sur sa façon de faire de la critique littéraire, et même de la politique. Ce serait un régal

ha zut..mon larbin il est cruel..ête amoureux de 3j..c’est toute sa vie

Chaloux dit: à

Jazzi dit: à
Tu as oublié la sodomie, Chaloux !

Il était inutile de le dire, Jazzi. La mythologie du G…-ceinture avec lequel bousemolle nous a pompé l’air pendant des années, n’est pas particulièrement hétérosexuelle, et même pas du tout. La bousemolle est une vieille tante complètement dépravée.
Si tu connaissais sa tronche de vieille larve, tu l’imaginerais facilement, quêtant le coup de queue dans des backrooms immondes, à trois heures du matin, en offrant son vieux Q plein de boutons (« le turc » tous les jours doit laisser des traces sévères)….

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Le problème c’est qu’il va bientôt y avoir plus de fauteuils libres qu’occupés à l’Académie Française !

bouguereau dit: à

Á mon avis

y’a toujours un air de passo dans les post à pédro..

Chaloux dit: à

Sur D, je suis d’accord Pablo. Il y a longtemps, j’avais inventé le personnage de D* (déprime). Assouline ne l’a pas supporté etn m’en a interdit l’usage. Il voulait manifestement protéger D.

Marie Sasseur dit: à

Normal, avec ducon, on a ça en commun: la chasse aux pangolins…lol

bouguereau dit: à

(« le turc » tous les jours doit laisser des traces sévères)

j’y ai mangé une dorade salade ce midi mon larbin..demande a ton agent ricard qu’il te nettoie un peu de tous ces clichés..comment dire..vieillot?..demande à dédède..qui est jeune et belle

Chaloux dit: à

Sondage. Quel hétérosexuel ici a jamais pensé à utiliser un g…-ceinture?
Repondez SVP.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
j’y ai mangé

Oui, c’est ça, ma grosse, je veux bien te croire…

Tu as sûrement beaucoup mangé.

Tu es un gros mangeant.

Hurkhurkhurk

bouguereau dit: à

j’avais inventé le personnage de D* (déprime)

c’t’imagination folle qu’il a mon larbin..et madame bougro..avec ses ballets chiottes et tinettes..sapré larbin..toujours a vouloir distraire son bon maîte

bouguereau dit: à

Sondage. Quel hétérosexuel ici a jamais pensé à utiliser un g…-ceinture?
Repondez SVP.

à part toi..en effet..tout ça pour te mettre à l’aise..huuuuurkurkurkurkurk

Chaloux dit: à

Tu parles qu’elle s’amuse, la bousemolle…

Hurkhurkhurk!

lmd dit: à

Il ne faut pas trop dériver ; pour le Thoronet, c’est l’abbaye qui est parfaite, le livre de Fernand Pouillon est heureux et s’est déjà beau.
Mais une confrontation Cézanne/Renoir à la montagne Sainte Victoire n’a aucune nécessité ; Renoir avait alors commencé son tournant vers la peinture « couvercles de boites de chocolats.»

bouguereau dit: à

en tout cas…comme je veux..sapré larbin

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
à part toi..en effet..

La vieille bousemolle, a oublié qu’elle nous a parlé de g…ceintures pendant des années, sans interruption, plusieurs fois par jour. Moins ensuite, l’avait dû un peu trop s’élargir. Couches, règles de fin de banquet, lignes jaunes… devait regretter un peu, tout de même de s’être donnée tant de plaisir.

Chantal L dit: à

Bien reçu, R.
J’attends la suite…

Marie Sasseur dit: à

L’huissier véreux expose sa sexualité sans tabou ici, quand il ne porte pas les sacs de bobonne.

Si voulez m’en croire: c’est plus que cracra.
Une vraie septicémie, son trip.

Jazzi dit: à

« J’aurais tellement voulu faire homo, parait qu’on est dénigaudé plus vite dans la vie pour piger les tordus ..! »

Pas faux, JJJ. Les vieilles folles ont pas leur pareil pour mettre à bas les réputations usurpées. demandez à Chaloux, qui a pris pour modèles ses copines tapettes !

« et dieu sé pourtant que j’fais des efforts pour me détendre, hein ! »

Pas la peine de vous forcer, on ne devient homo…

Marie Sasseur dit: à

Ah ça la sodomie, ça ne se décide pas. Il y a des encules de naissance.

Jazzi dit: à

On ne devient pas homo, on né homo ou pas !
Raison pour laquelle il n’est pas nécessaire de faire du prosélytisme en la matière…

Jazzi dit: à

« Il y a des enculés de naissance. »

Pas besoin d’être homo pour ça, Marie Sasseur, vous en êtes le plus bel exemple !

Marie Sasseur dit: à

Ah non, moi les enfilés, c’est pas mon genre.
Geste barrière.

Passou n’a jamais censuré sur ce blog, cette vidéo outrageante où la tafiole marquait un goût très prononcé pour la merde.

Chaloux dit: à

Barozze, tu confonds mon désir de vérité avec ta cuculerie. Je ne peux pas t’en vouloir, étant donnée ton exceptionnelle bêtise.

Marie Sasseur dit: à

Passou n’a jamais censuré sur ce blog, etc.

Il ne devait pas être là au mauvais moment.

Jazzi dit: à

« Ah non, moi les enfilés, c’est pas mon genre. »

Par devant ou par derrière, c’est toujours de l’enfilage. Comment avez-vous fait un enfant, MS ?
Les plus gros enculés le sont souvent par défaut de ne pas avoir assez été baisés…
Les enculés par frustration sont les pires, les autres, plus détendus, sont généralement plus épanouis !

Jazzi dit: à

« mon désir de vérité »

Comme c’est joliment dit, Chaloux !

Chaloux dit: à

« Exceptionnelle bêtise »:

La suite n’est pas mal non plus…

Marie Sasseur dit: à

Stop la tafiole. J’ai déjà eu l’occasion, ici, de dire tout ce que vous m’inspiriez.
Et je plains les homos qui pourraient penser qu’il n’ont plus qu’un enculé pour les représenter.

Enfin, moi je vous laisse à votre merde.

Jazzi dit: à

C’est digne d’Ernest Renan, Chaloux.
Quatre ans après la première édition de « La Vie de Jésus », à l’occasion de la treizième édition, entièrement remaniée, il écrit une nouvelle préface : « Pour me disculper en détail de toutes les accusations dont j’ai été l’objet, il m’eût fallu tripler ou quadrupler mon volume ; il m’eût fallu répéter des choses qui ont déjà été bien dites, même en français (…) J’écris pour proposer mes idées à ceux qui cherchent la vérité. »
Modestie et humilité sont vos deux mamelles !

Jazzi dit: à

Ce soir, je mange un couscous, Marie.
Ciao !

Marie Sasseur dit: à

Ce soir c’est festival, de vérités révélées.

Coronavirus EN DIRECT : « Le conseil scientifique est une faillite totale », dénonce Didier Raoult…

Marie Sasseur dit: à

Entre ici Didier.

« Didier Raoult a commencé à parler aux alentours de 17h. Et quand Didier Raoult parle, les députés se taisent. Une audition aux airs de cours magistral entre affirmations scientifiques et anecdotes personnelles. Le professeur Raoult raconte sa vie, étale sa science et ponctue la plupart de ses longues explications par : « J’espère que c’est bien clair. » »

https://www.rtl.fr/actu/politique/les-infos-de-18h-coronavirus-pour-raoult-veran-a-ete-mal-entoure-7800628126

D. dit: à

Je suis en train de regarder sur BFM Raoult en direct de l’Assemblée nationale et c’est un vrai délice. Ce type là est droit, logique, honnête et captivant.

Chaloux dit: à

Sans compter la note de Macron à Kohler, les manœuvres du même Macron pour changer la date des élections régionales. Ce régime est en pleine déconfiture.

Assouline, n’oublie pas de sauter du bateau avant le naufrage!!!

Nous allons bien nous amuser à voir comment tu vas te dépêtrer de ta soumission!!!

Hurkhurkhurk!

poussière dit: à

oui c’est un festival mais je m’abstiendrai de le qualifier

et alii dit: à

mais comment faisiez-vous quand vous n’aviez pas la RDL pour avoir toutes ces conversations que vous appelez échanges?jeux (de cour de récréation)?

Marie Sasseur dit: à

@mais comment faisiez-vous quand vous n’aviez pas la RDL pour avoir toutes ces conversations 

Pas concernée par la Question, dr Lecter. Mes contradicteurs, en live , sont des pointures.

Phil dit: à

Fumaroli appréciait la plupart des écrivains cités dans cette notule, ce qui lui a coûté le poste de la culture. Le dommage est complet pour la génération éduquée par la fête de la musique qui aurait pu entendre un autre son de cloche.

Marie Sasseur dit: à

#Le dommage est complet pour la génération éduquée par la fête de la musique

Moindre mal. Doit pas y avoir beaucoup de parents concernés.

Mais le philopede se met en situation…

Phil dit: à

dear Marie Sasseur, bien le bonjour à vos « pointures »

et alii dit: à

Une proposition de mise en espace d’un texte de Jacques Derrida, « La vérité en pointure », performance présentée au théâtre de Gennevilliers, dans le cadre de la programmation du 30ème anniversaire du Collège International de Philosophie.
https://vimeo.com/75049602
BONSOIR

hamlet dit: à

Musil écrit un truc du genre qu’une idéologie devient toujours absurde quand elle est menée à son terme.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, bonsoir, Jacques et vous, ça a l’air serieux.

hamlet dit: à

Chesterton a dit que le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison, ce qui dément Sternhell : les nazis n’étaient pas des « anti-Lumières » mais des « hyper-Lumières », ce qui leur manquait ne relevait pas de la « raison », mais d’autres chose, ce que dit aussi Arendt dans la banalité du mal.

et alii dit: à

LES DEUX PREMIERS TITRES DE MEYER SCHAPIRO dont vous avez entendu le nom au dé but de la performance sur « la VERITE »:
Vincent van Gogh. New York: Harry N. Abrams, 1950 and reprints. Vincent Van Gogh, Meyer Schapiro; trad. Marie-Paule Leymarie, Paris, Nouv. Ed. françaises, 1956, et réimpressions.
Paul Cézanne. New York: Harry N. Abrams, 1952 and reprints. Paul Cézanne, Meyer Schapiro; trad. Louis-Marie Ollivier, Paris, Nouv. Ed. françaises, 1956, et réimpressions.
WIKI présente cet auteur:
Meyer Schapiro, né le 23 septembre 1904 à Shavel (aujourd’hui Šiauliai) en Lituanie, et mort le 3 mars 1996 à New York, est un historien de l’art américain, connu pour sa défense de l’Art moderne et son approche marxiste de l’histoire de l’art.

Expert en art roman, médiéval, art moderne avec un œil social, matérialiste et politique, il a su rallier des artistes, des philosophes et des membres d’autres disciplines à son approche interdisciplinaire des œuvres d’art. L’étendue de son champ d’étude fait tout l’intérêt de ses écrits. Pour exemple : The Armory Show (1913), dans Style, artiste et société de 1982, fait le lien entre l’art ancien et l’art moderne, en prenant en considération les spectateurs et les enjeux artistiques modernes au sein de la société, subtilement, mais dans un style d’écriture simple et direct. »
en ce temps là, j’allais souvent lire-sur cette question-àla bibliothèque d’art et d’archéologie

hamlet dit: à

l’adoration est la quantité d’amour nécessaire pour perpétrer des massacres.

hamlet dit: à

après Greta c’est Raoult qui vient faire la leçon à nos parlementaires, le prochain c’est Sting.

et alii dit: à

mais bien sur, si P.ASSOULINE REFUSE « mon commentaire de « la vérité en pointure », qu’il l’efface: j’accepte

hamlet dit: à

« Le conseil scientifique est une faillite totale », dénonce Didier Raoult…

un peu sévère : en dehors des épidémies ça marche bien.

nous faudrait un Raoult de l’économie : Lindon ?

et alii dit: à

Style, artiste et société (Meyer Schapiro, 1982) [SAES]

Pour l’acquérir, cliquez

sur le livre

Table
[A partir de Meyer Schapiro (1904-1996)]

Bibliographie de Meyer Schapiro (1904-1996)

Biographie de Meyer Schapiro (1904-1996)

L’art abstrait (Meyer Schapiro, 1996) [AA]

Les mots et les images (Meyer Schapiro, 2000) [MI]

Style, artiste et société (Meyer Schapiro, 1982) [SAES]

SOMMAIRE :

p7 : Sur quelques problèmes de sémiotique dde l’art visuel : champ et véhicule dans les signes iconiques (texte d’une conférence prononcée en 1966).

p35 : La notion de style (Première publication en 1953, réédité en 1962).

p87 : Style et civilisations. Sur un ouvrage d’ A. L. Kroeber. (Première publication en 1957).

p93 : Léonard et Freud : une étude d’histoire de l’art. (Conférence donnée en 1955).

p139 : Deux méprises de Léonard de Vinci, suivies d’une erreur de Freud. (Première publication en 1955).

p147 : Le symbolisme du retable de Mérode. (Deux articles publiés en 1945 et 1959).

p171 : Les pommes de Cézanne. Essai sur la signification de la nature morte. (Première publication en 1968).

p231 : Fromentin, critique d’art. (Première publication en 1949).

p273 : Courbet et l’imagerie populaire. Etude sur le réalisme et la naïveté. (Première publication en 1940-41).

p329 : Un tableau de Van Gogh (le champ de blé aux corbeaux). (Première publication en 1946).

p349 : L’objet personnel, sujet de nature morte. A propos d’une notion de Heidegger sur Van Gogh. (Première publication en 1968).

p361 : Seurat. (Première publication en 1958).

p383 : L’introduction de l’art européen aux Etats-Unis : The Armory Show (1913). (Essai écrit en 1950).
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0704152252.html

hamlet dit: à

« Le conseil scientifique est une faillite totale », dénonce Didier Raoult…

juste que ces conseillers sont conseillés par des gens qui sont mal conseillés.

vedo dit: à

Christiane, puisque vous avez mentionné votre travail d’institutrice, j’avais une grand-tante, née en 1878 en Alsace, qui a été institutrice de village toute sa vie. Sous Guillaume II, entrer à l’école normale pour institutrices c’était entrer dans un ordre laïque. On ne se mariait pas. Une de ses meilleures récompenses pour les enfants était de raconter un conte de Grimm, donc en allemand. A l’âge de 40 ans, changement complet. La langue natale devient la langue de l’ennemi. 20 ans après, c’est reparti « pour mille ans » dans l’autre sens (avec germanisation dans l’état-civil des noms de famille trop français). Retour cinq ans après. Comme institutrice, elle était à chaque fois en première ligne du front intérieur. Je sais ce que les enfants de l’école ressentaient en l’écoutant. Je lui demandais et redemandais, fasciné, de raconter l’histoire de Rumpelstilzchen. J’attendais et buvais chaque mot, toujours les mêmes, j’aurais été troublé par un changement. (J’étais bien sûr du côté de R qui danse de joie dans la forêt en chantant que personne ne connaît son nom. Encore maintenant, je pense que c’est un des contes les plus profonds pour les enfants qui s’affirment dans leur identité propre).

et alii dit: à

Meyer Schapiro, Hubert Damisch
Les Mots et les Images
Collection : La littérature artistique
http://www.editionsmacula.com/livre/23.html

Nature agnostique de l’image qui ne prend sens que de ce qu’elle conteste, dévoie, pervertit, censure. Sens toujours différé qui ne s’éclaire qu’à considérer en miroir l’image antagonique. Voici l’artiste en position de joueur d’échecs, de stratège – et Schapiro de nous montrer la longue lutte qui opposa au coup par coup, de siècle en siècle, juifs et chrétiens dans la figuration de tel ou tel épisode sacré.

Un second texte, inédit, L’Écrit dans l’image, examine, de l’Antiquité grecque à l’art moderne, l’intrusion paradoxale des mots dans l’œuvre peinte. Mots à l’envers, mots tournés vers Dieu, vers le spectateur, vers le personnage figuré, blocs de texte indépendants de leur cadre livresque, signature en perspective, rouleaux vierges d’inscription pour signifier l’échange verbal – autant d’observations pénétrantes rassemblées par Schapiro au long d’une vie tout entière vouée à la pensée visuelle.

Meyer Schapiro (1904-1996), enseignant à l’université Columbia, est unanimement considéré comme l’un des plus grands historiens de l’art.

hamlet dit: à

« Le conseil scientifique est une faillite totale », dénonce Didier Raoult…

Pablo : les 2 grands hommes qui, ces dernières années, ont sauvé notre nation sont marseillais : Raoult et Zidane !

hamlet dit: à

pendant ce temps Onfray attend toujours d’aller faire la leçon aux parlementaires, il s’est doublé par Greta, maintenant Didier…

le parlement pour Onfray c’est un peu comme le Nobel pour Roth : un truc qu’à force d’attendre ça finit par filer les boules.

une main ... dit: à

Voua allez enfiler encore longtemps des perles de copier/coller, Elalii?
Votre incessant bouche-trou de commentaires ne cessera donc point?
Shapiro un des plus grands historiens de l’art?
Très bien.
Mais dites-nous plutôt en quoi il est un grand historien de l’art, vous serez ainsi notre toto gagnant du savoir!

hamlet dit: à

et alii j’aime bien nos monologues parallèles : ils donnent l’impression de passer de la Sorbonne au troquet d’un face, y’a qu’à traverser la rue.

hamlet dit: à

@une main : c’est déjà bien de faire les copiés collés !

sinon, à ce compte là demandez donc à Pablo de nous déchiffrer les partitions de ses liens YT.

hamlet dit: à

« une main, vous savez, le blog de passou, entre prêches communautaristes, connaisseurs enthousiastes, ou fumistes querelleurs, règlements de compte, lettres anonymes, lieu thérapeutique, séances de rattrapage scolaire, université d’été, parking des solitaires. Le blog- déversoir assume tout, accueille tout, souvenirs ou comptabilise, frustrations, courtisaneries, angoisses ,souhaits, inquiétudes, flinguages crades , fantasmes , colères ,regrets, rêves érotiques, calomnies, douceurs, cas de conscience, informations, rumeurs idiotes, déclarations d’amour, bouffées paranoïaques, recettes de cuisine , batailles cinéphiliques, guide musical, gesticulations , tout se mêle, se tisse, s’enchevêtre, se chevauche pour produire quelque chose de curieusement irréel dans ce mouvement brownien de construction-destruction..

Patrice Charoulet dit: à

L’ AUDITION PARLEMENTAIRE DU PROFESSEUR RAOULT

Les chaînes LCP , LCI  , BFM et France Info ont eu la bonne idée de diffuser ce mercredi 24 juin 2020 , de 17 à 20 h (!) l’audition intégrale du Professeur Raoult, sur le sujet que l’on devine, à moins d’avoir passé trois mois dans une grotte ou dans une cabane sibérienne.
Ayant travaillé de 20 à 65 ans, j’ai la chance d’avoir maintenant quelque temps libre.J’ai tout écouté avec attention. Qui travaillait pendant ce temps n’a pu tout écouter et n’aura droit qu’à quelques bribes à la radio comme à la télé.
Je ne vais pas résumer cette émission, ce qui serait fastidieux. Je ne vais faire que plusieurs observations.
Mais d’abord un aveu sincère. Dans la guerre qui coupe la France en deux je et suis totalement convaincu de la justesse de la stratégie sanitaire de Raoult.
On me dira : Vous n’êtes pas virologue, vous n’êtes même pas médecin, alors taisez-vous ! Cohn-Bendit, Raphaël Enthoven, et vingt journalistes déchaînés contre Raoult sont-ils plus médecins que moi ?
Cette audition a entièrement fortifié mes très fortes convictions.
On a tendance d’ailleurs à réduire le débat à « pour ou contre tel médicament ». Alors que Raoult a prescrit deux médicaments, avec des doses précises, accompagnés de divers soins non moins précis..
La question de la précocité du diagnostic, du test, de l’isolement a aussi son importance.
Cette audition a montré l’inadéquation du comité scientifique désigné par le pouvoir. Raoult a dit pourquoi.
Je critiquerai le Pr Raoult sur un point : Il n’ a pas osé dire un mot contre le Président, le Premier ministre, le ministre de la Santé. Or,
si le comité a été mal choisi, et si l’on a suivi la stratégie sanitaire (erronée) de ce comité et d’experts liés à un grand laboratoire américain, on est loin de mériter des éloges ! J’oubliais (et Raoult l’a dit et redit) : le gouvernement français est le seul gouvernement au monde qui a INTERDIT aux médecins généralistes de prescrire pour ce virus deux médicaments prescrits depuis 70 ans en France et partout ! C’est, à mon humble avis, l’acte le plus grave de ce ministre et de ce gouvernement.

Brinqueballe dit: à

vous serez ainsi notre toto gagnant du savoir!

Au féminin, c’est une totote, une marotte quoi, un hochet voire même en toute fin, un hoquet!
Mais quel toupet cette derviche toupie! 😉

une main ... dit: à

« une main, vous savez, le blog de passou, entre prêches communautaristes, connaisseurs enthousiastes, ou fumistes querelleurs, règlements de compte, lettres anonymes, lieu thérapeutique, séances de rattrapage scolaire, université d’été, parking des solitaires. Le blog- déversoir assume tout, accueille tout, souvenirs ou comptabilise, frustrations, courtisaneries, angoisses ,souhaits, inquiétudes, flinguages crades , fantasmes , colères ,regrets, rêves érotiques, calomnies, douceurs, cas de conscience, informations, rumeurs idiotes, déclarations d’amour, bouffées paranoïaques, recettes de cuisine , batailles cinéphiliques, guide musical, gesticulations , tout se mêle, se tisse, s’enchevêtre, se chevauche pour produire quelque chose de curieusement irréel dans ce mouvement brownien de construction-destruction..

Eh oui, et lorsque l’on vient ici, il nous faut démêler le varech!

une main ... dit: à

produire quelque chose de curieusement irréel dans ce mouvement brownien de construction-destruction..

Peut-être, mais ça sent la marée tout ça!

une main ... dit: à

Mais quel toupet cette derviche toupie!

C’est uniquement écrit pour le plaisir de l’allitération?
( Quelle qualification, Hamlet, pour cette intervention dans l’économie générale du blog?)

une main ... dit: à

tout se mêle, se tisse, s’enchevêtre, se chevauche

Je n’y met que très rarement une main, vous pouvez le constater, Hamlet!

et alii dit: à

@P.Assouline,
je pense avoir pris acte de la plupart des reproches qui me sont adressés:de ne pas être agréable, et de ne pas être cohérente entre autres ;
depuis le début, j’ai considéré que ce serait une erreur de ma part de faire « le coup d’envoi » dont j’ai entendu dire qu’il était « décisif »; mon parti a été plutôt d’attendre de « connaître » les questions-orientations-des contributeurs sans , de mon côté, perdre de vue les billets, et ce qui m’apparaissait à moi comme des pôles d’aimantation du blog:la traduction et les langues, l’autobiographie, la scène expressément politique(ici on n’a ps encore dit que Raoult avait
déjà répondu à l’appel d’Onfray pour sa nouvelle revue, ce que je ne crois pas insignifiant, avant cette séance officielle)avec « sincérité » sur mon « histoire »;je me suis abonnée à l’obs en hypokhagne,(circa 64°ce que mon beau-père qualifia de perversité -sic- alors qu’il s’y abonna exclusivement lui-même!- )et ajoutai un moment libé , vers 😯 ? que je n’ai plus lu qu’épisodiquement –
d’autant que je me suis mise à la toile, encouragée par mon fils qui s’y était mis bien plus tôt ; c’est pour lui un outil de travail essentiel;
je ne me tiens pas pour obligée de dire tout ce que je fis ou « ai fait »(vécu) sur le blog ni de répondre à toutes les critiques (la cuisine par exemple a été une des plus ridicules que j’ai essuyées) parce qu’il y a des étrangers, j’essaie de choisir parfois des expressions pour sortir du répertoire ordinaire des erdéliens ( surtout « con » et « merde ») et ne peux donc satisfaire au régime en vigueur, et ne veux pas changer;si vous trouvez que cela dépare par trop le blog, vous me le signifiez, sans « charité chrétienne » comme on m’a dit; il se trouve qu’à force, j’ai essayé de réfléchir rationnellement à cette manière de se dire « goy » de tel contributeur;je manque peut-être d’expérience mais je la trouve, cette manière injurieuse pour moi ,et mon expérience de la langue française dans « différents milieux »; bref, je pense que c’est allé assez loin avec moi, cette « charité chrétienne »,avec les « invitations-découverte » ;c’est trop tard;j’ai donné quelques adresses -méprisées forcément- de lieux d’étude, de bibliothèques: selon le mot grec l’homme est la mesure de toutes choses:cela résume toute discussion, me semble-t-il; avec mes remerciements pour votre travail et mes voeux que vous puissiez le continuer de manière aussi profitable pour vous que pour moi(nous)simple lectrice.
L.L.T

une main ... dit: à

Et Charoulet, qu’est-ce que c’est, sinon la version plutôt étroitement nationaliste de la Chevrolet?

I want to buy a chevrolet if you give me some of your love, girl! ( Mais qui chantait cela?)

Il wantait pas plutôt une Cadillac?

D. dit: à

J’aime beaucoup les commentaires de P. Charoulet. Voilà l’une des rares personnes avec qui je suis à 100 % sur la même longueur d’onde.

hamlet dit: à

du foutage de gueule, parce que si aucune étude sérieuse a prouvé l’efficacité de la chloroquine l’astrologie est validée scientifiquement depuis des siècles !

le premier à l’avoir valider c’est Newton, il était assis sous un pommier et hop ! il a reçu une pomme sur la tête ? pourquoi ? parce que le soleil avait fait murir cette pomme, sinon elle serait restée sur son arbre et sans cet astre tintin pour les lois gravitationnelles !

preuve évidente que les astres ont un effet sur le monde !

et alii dit: à

JE VOUDRAIS FAIRE REMARQUER aux erdéliens qui m’ont ditqu’ils étaient tous éminents, (et moi nulle forcément)que même internet recourt au concept d’autorité :
http://www.persee.fr › authority sic pour Schapiro
comme on m’a dit qu ‘unsite comme « collège international de philosophie » était sans intérêt et que « non fiction » était inconnu, je vous laisse TOUS et TOUTES FAIRE VIBRER VOS EMINENTES CONSIDERATIONS SUR LES SITES, les artistes les auteurs, les bibliothèques, les musées et leur programmation

et alii dit: à

d’où parle schapiro?
Meyer Schapiro, l’un des grands historiens de l’art du XXe siècle, était un dessinateur impénitent. Ses archives, conservées à Columbia University, comptent des milliers de dessins dédiés notamment à l’étude de la sculpture romane (Moissac), de la peinture moderne au XIXe siècle (Courbet, Manet, Van Gogh, Cézanne, Seurat) ou encore de l’art cubiste et abstrait (Picasso, Kandinsky, Malevitch, Pollock). L’analyse de quelques-uns de ces documents nous permettra d’observer Schapiro au travail, et de révéler ainsi la fécondité exploratoire de cet instrument graphique trop souvent négligé par les historiens de l’art.

Programme des Rencontres du Centre André Chastel 2017-2018

rose dit: à

hamlet dit: à

(…)

Pablo : les 2 grands hommes qui, ces dernières années, ont sauvé notre nation sont marseillais : Raoult et Zidane !
Raoul
2020
Zidane
1998
rose, marseillaise aussi, née native et de coeur.

poussière dit: à

un festival on vous dit !

Jazzi dit: à

Sortez une main de la culotte de D. !

La charité chrétienne est la fille de la générosité juive, et alii.
Reviens à la maison !

Je n’oublie pas, rose, que Gaston Defferre, Maire de Marseille, devenu ministre de l’intérieur, ami de Jean Genet, a mis fin à la dernière loi homophobe encore en vigueur à l’époque.

Jazzi dit: à

Et alii publie une lettre remarquablement bien écrite, argumentée, claire, bon à un moment donné elle s’excite un petit peu sur une histoire de « charité chrétienne »… et tout ça pour faire un adieu définitif à la RDL et remercier bien poliment Passou.

Et revoilà qu’elle papote comme si de rien n’était !!!

Mais qui est donc cette L.L.T. ?

Marc Court dit: à

Non, Jazzi, Marc Fumaroli était d’origine corse et c’était un grand monsieur.
En revanche, je ne suis absolument pas d’accord sur la lecture aseptisée que Jacques de St Victor propose de « l’Etat Culturel ». La phrase cruelle  » Mais ou est Jules II, ou est Michel Ange? » n’est pas inventée. Et le bouquin reste le plus beau brulot dirigé contre le Languisme façon Rue de Valois.
MC

Marie Sasseur dit: à

La fin du langage

-l’homme est la mesure de toutes choses:cela résume toute discussion, me semble-t-il;

-Marc Fumaroli était d’origine corse et c’était un grand monsieur

25 juin 2020, 6h57

Marie Sasseur dit: à

Le « Langisme » dit le bedeau, assez satisfait d’une petite phrase cruelle qui le ravit,et qu’il imagine décisive.
Pour qui ne pratique pas le small talk en petit comité il faut sans doute associer ce terme à l’action politique du ministre de la culture, sous présidence Mitterrand.

« Où est Jules II, où est Michel Ange », ça c’est une question pour agrégé, ou pour  » elite » et qui , (comme on l’a vu récemment avec M. Compagnon ) sont obligés d’aller raconter leurs histoires à des moins vernis culturellement, tellement ils ne font plus illusion en France.

Alors de quoi il s’agit ?
De rave parties ? De quoi exciter les vieux cons ?

Pas seulement . Et qu’on soit de ce bord politique, ou pas ( surtout pas d’ailleurs) force est de constater que le languisme, aura fait beaucoup pour accès du plus grand nombre à la culture, comme rares de ses prédécesseurs( un seul) et AUCUN de ses successeurs.

https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Decouvrir-le-ministere/Histoire-du-ministere/L-histoire-du-ministere/Les-ministres/Jack-Lang2/Axes-prioritaires-de-sa-politique

Phil dit: à

Pas un mot sur Fumaroli dans Libération, le « languisme » va outre-tombe par la rancune.

rose dit: à

Jazzi

Jazzi dit: à
Sortez une main de la culotte de D. !

La charité chrétienne est la fille de la générosité juive, et alii.
Reviens à la maison !

Je n’oublie pas, rose, que Gaston Defferre, Maire de Marseille, devenu ministre de l’intérieur, ami de Jean Genet, a mis fin à la dernière loi homophobe encore en vigueur à l’époque.

C pour cela que je gratouille le rocher sur sa tombe au cimetière Saint Pierre.

La liste est longue.
Même pour les non natifs.
Blaise Cendrars a aimé Marseille et vécu à Ensuès la Redonne !

bouguereau dit: à

Sortez une main de la culotte de D. !

une affaire de sardine hencore..pas comme à dinkêque qu’il dirait son dir à térezoune

bouguereau dit: à

e bouquin reste le plus beau brulot dirigé contre le Languisme façon Rue de Valois

..voilà..ça ne va pas plus loin que ça.. »il mangeait le fer et l’acier..c’est pour ça qu’on la mis dans une cage en osier »

bouguereau dit: à

Pas un mot sur Fumaroli dans Libération, le « languisme » va outre-tombe par la rancune

la presse de druate devrait faire gaffe au fumarolisme dirphilou..elle n’a pas lesclu des henfilment honomastic

bouguereau dit: à

« Où est Jules II, où est Michel Ange », ça c’est une question pour agrégé

même pas..il avait trop maté charlton heston..

bouguereau dit: à

« Où est Jules II, où est Michel Ange »

me souvient de lang faisant un docu sur ‘laurent el maguenifico’..autofictif..tant il lhincarnait bien..leur référence sont exactement les mêmes..le reste est..comment dire..cosmétique?

bouguereau dit: à

et tout ça pour faire un adieu définitif à la RDL et remercier bien poliment Passou.
Et revoilà qu’elle papote comme si de rien n’était !!!

mon larbin a bien fait de même la smaine dernière..lors qu’il eut une visitation tardive de montaigne soimême..hurkurkurkurkurk..de plus en plus tristement

bouguereau dit: à

Et Charoulet, qu’est-ce que c’est, sinon la version plutôt étroitement nationaliste de la Chevrolet?

louis etoye né dans lmeme bled que corbu

bouguereau dit: à

Musil écrit un truc du genre qu’une idéologie devient toujours absurde quand elle est menée à son terme

sauf que musil a houblié de dire que son terme c’est la transmission..les hommes meurent keupu

bouguereau dit: à

Je critiquerai le Pr Raoult sur un point

jai hun peu maté notre raoul..faut rconnaite que c’est un sacré matois..j’ai beaucoup aimé ses ‘vous savez je suis un petit provincial’..’du temps de guy lux et jack lang ça nse srait pas passé comme ça’..chus sur qu’il l’a dit..jlai entendu épicétou

christiane dit: à

Vedo,
vos commentaires, par l’inclusion de vos remarques très personnelles, ouvrent des champs de réflexions sans fin…
Ainsi, en passant, ces reproductions de certaines œuvres de Renoir sur des « boites de chocolats ». Clin-d’œil régressif ravivant des scènes du passé. Objets éphémères finissant parfois épinglés sur un mur…
(ceci, étant dit les sainte-victoire de Renoir ont le geste mou. Cézanne l’emporte par la structure charpentée de ses toiles. Mais il y a d’autres Renoir au charme fou (Portraits et corps, chevelures… paysages où l’eau miroite avec ou sans barque).
Donc, « Ceci est-il de l’art ? »
Œuvre ou non-œuvre ?…
Boites, tasses, assiettes, t-shirts, foulards, sacs, timbres, affiches… que penser de la prolifération de la reproduction ambiguë des œuvres d’art hors de leur unicité ? de ce bouleversement du rapport à l’original dans cette frénésie de la reproduction sur tout support ? Nous ne sommes pas loin des Cartes et Stickers Panini échangés dans les cours d’école pendant les récréations pour compléter une collection.
Pas loin, non plus, de cette œuvre de Marie Bovo reproduite en tête d’un billet de Passou amputée d’une partie de la photo. (Question de Jazzi opportune sur le droit au fragment.)
Droit aussi au remaniement, à l’interprétation quand Duchamp ajoute moustache et barbichette à la « Joconde », de Warhol et ses soupes Campbell et de ses séries de portraits reproduits mécaniquement.
Du réinvestissement à la subversion…

Reste, comme l’écrivait W.Benjamin, l’aura de l’œuvre unique, « cette trame si singulière d’espace et de temps, l’unique apparition d’un lointain si proche soit-il. »

christiane dit: à

bouguereau dit: « jai hun peu maté notre raoul..faut rconnaite que c’est un sacré matois.. »

Bien vu !

christiane dit: à

Jazzi dit: « Et alii publie une lettre remarquablement bien écrite, argumentée, claire, bon à un moment donné elle s’excite un petit peu sur une histoire de « charité chrétienne »… et tout ça pour faire un adieu définitif à la RDL et remercier bien poliment Passou.
Et revoilà qu’elle papote comme si de rien n’était !!!
Mais qui est donc cette L.L.T. ? »

Mais un Phénix !

OVIDE, Métamorphoses, Livre XV

« Il existe un seul oiseau, qui se régénère et se reproduit lui-même.
Les Assyriens l’appellent le phénix ; il ne vit ni de fruits
ni d’herbes, mais de larmes d’encens et du suc de l’amome.
Lorsque cet oiseau a accompli cinq siècles de sa vie,
sur les branches d’une yeuse ou en haut d’un palmier tremblant,
de ses ongles et de son bec sans souillure, il se construit un nid.
Dès qu’il l’a garni de feuilles de lauriers, de brins de nard doux
et de morceaux de cinnamome mêlés à de la myrrhe fauve,
il s’y installe et achève sa vie parmi les parfums.
On raconte que renaît ensuite du corps de son père
un petit phénix, destiné à vivre autant d’années que lui.
Lorsque l’âge lui a donné la force de porter ce fardeau,
il soulage du poids de son nid les branches de l’arbre élevé,
et emporte pieusement son berceau, sépulcre de son père.
Puis, quand à travers l’air léger il a atteint la ville d’Hypérion,
il le dépose devant les portes sacrées du temple d’Hypérion. »

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à

La bousemolle, ce vieil empaffé, l’ami de Soral, du viol, de l’égorgement et de la pédophilie, vous offre ce matin un collier de ses petits kk.

Merci bousemolle!!!!

Phil dit: à

considérable bagouse du professeur Raoult, son secret pour ranimer à coups de paluche, a dû penser M. Charoulet

bouguereau dit: à

Reste, comme l’écrivait W.Benjamin, l’aura de l’œuvre unique, « cette trame si singulière d’espace et de temps, l’unique apparition d’un lointain si proche soit-il. »

walter était un iconolâtre tardif..forcément tardif..

christiane dit: à

une main … dit: « vous savez, le blog de passou, « entre prêches communautaristes, connaisseurs enthousiastes, ou fumistes querelleurs, règlements de compte, lettres anonymes, lieu thérapeutique, séances de rattrapage scolaire, université d’été, parking des solitaires. […] »

Eh oui, et lorsque l’on vient ici, il nous faut démêler le varech! »

Varech…
B. « Vieilli. Épave, débris, tout ce que la mer rejette sur le rivage. (Dict. XIXe et XXe s.).
− HIST. Droit de varech. Dans la vieille coutume de Normandie, droit selon lequel toutes choses rejetées par la mer à terre, appartenaient au seigneur du fief où elles étaient trouvées (d’après.= Marion Instit. 1923). »
définition proposée par le CNRTL

bouguereau dit: à

considérable bagouse du professeur Raoult

le rapeur des ville remise ses chicot en fer..la province tient bon..sur le flow..les chemises de la mort..un look gascon..une haleine darmagnac a tuer le parlementaire plein de redboul..le nouveau maitre kongfou à dédé

DHH, dit: à

@Jazzi
une lettre struturée certes.
Mais si on la résume que dit-elle :je pars parce que je n’ai rien à faire au milieu de ce ramassis d’imbéciles qui ne sont pas à la hauteur de ce que je leur apporte.
Vrai peut-être, mais signe de suffisance sûrement

christiane dit: à

bouguereau dit: « walter était un iconolâtre tardif..forcément tardif.. »
Ah, Marguerite Duras…
« Sublime, forcément sublime… »
(«On croit que, lorsqu’une chose finit, une autre recommence tout de suite. Non. Entre les deux, c’est la pagaille.[…] écrire, vite, avant que tout ne s’enfouisse de nouveau dans l’ombre interne…» M.D. Des journées entières dans les arbres.) 

bouguereau dit: à

naufrageur..trés belle définition de cette raclure de keupu

bouguereau dit: à

Ah, Marguerite Duras…

coup bas pour walter cricri..l’aura est un écho d’une chose qui n’a existé que par effet technique..un miroir eblouit un court instant quand il bascule..il suffit a inquiéter les oiseaux

et alii dit: à

en guise d’hommage à cet homme de qualité qui
qualité, 2 fois dans le billet: voilà qui aurait pu retenir l’attention au moins d’un spécialistede HSQ pour dire qu’est-ce qu’un homme de qualitat , de qualitat, de qualitat

hamlet dit: à

bouguereau dit: sauf que musil a houblié de dire que son terme c’est la transmission..les hommes meurent keupu
 »

les idéologies ne se transmettent pas greubou, elles se chopent comme un virus, ou bien elles pénètrent comme… j’en sais comme quoi faut demander à baroz, non comme un clou avec un marteau.

Marie Sasseur dit: à

# »considérable bagouse du professeur Raoult, » dit l’infect.

Oui, en plus de son alliance.

Beau bijou indeed, qui ramène l’Homme à de justes proportions. Et bien en phase avec la personnalité du Pr Raoult.

Cela dit si vous voulez la même, cherchez à
« Souviens-toi que tu vas mourir »,
Formule latine+ bague sur google, il y a de beaux modèles.

bouguereau dit: à

Vrai peut-être, mais signe de suffisance sûrement

peut être moins que le.. »je pars si personne ne me retiens’ à ses clients

bouguereau dit: à

« Souviens-toi que tu vas mourir »

dirphiloo c’est son alexande..dze gr!t ind!d..dans la culotte

bouguereau dit: à

non comme un clou avec un marteau

..hassez dantisémitisme keupu

D. dit: à

Tu as fait le 777ème commentaire, Bouguereau.
Ça va te porter chance.

christiane dit: à

Marc Fumaroli ?
Il est né en 1932 à Marseille mais il passe les premières années de sa vie à Fès, au Maroc… Mort ce mercredi 24 juin 2020 à l’âge de 88 ans. Professeur au Collège de France, essayiste et historien spécialiste des auteurs du Grand Siècle et du XIXe siècle.

https://www.mondedesgrandesecoles.fr/rencontre-avec-marc-fumaroli-archeologue-du-temps-perdu/

« Trop souvent, pour prévenir tout procès en rhétorique et en subjectivisme, le «chercheur en sciences humaines» recourt à un jargon technique et pseudo philosophique qui le rassure sur sa propre «scientificité» et qui l’éloigne de la vérité, tout en décourageant l’étudiant et le lecteur de bonne foi. Un des grands maux dont a souffert l’enseignement du français, c’est justement la fureur de la théorie linguistique et de son vocabulaire abstrait, préférée d’emblée à la simple grammaire et à l’élémentaire syntaxe. Quel mépris élitiste pour le «commun» ! Il m’a semblé opportun dans les années 70, à la fois pour mieux comprendre les textes et les images de notre passé, et pour en remontrer aux linguistes et pédagogistes de l’heure, de contribuer à réveiller l’ancienne rhétorique et à en faire valoir les vertus oubliées. Fruit d’une longue expérience des pouvoirs et des limites de la parole (le trait distinctif de l’humanité), elle présentait au moins cet avantage d’être simple, forte, et d’avoir fait ses preuves non seulement dans la formation des grands écrivains et artistes mais dans l’éducation des «honnêtes gens», hommes et femmes, à la conversation, à la correspondance, à la négociation, bref à la vie civilisée. »

bouguereau dit: à

HSQ

femme sans qualités..sonne tout de suite sexy aux oreille a dirphiloo..lors que musil..quelle dirait bonne clopine..

hamlet dit: à

« Blaise Cendrars a aimé Marseille et vécu à Ensuès la Redonne ! »

merci Rose pour l’info : c’est un coin magnifique ! la calanque de mon enfance con, on y allait aqueu les vélos, génial pour la plongée, à deux pas de l’Estaqueucon, putain qu’elle est bonne la madeulaine du souvenir con.

Jazzi dit: à

« jai hun peu maté notre raoul..faut rconnaite que c’est un sacré matois.. »

N’en déplaise à Charoulet, Chaloux et consort, si Raoult vole régulièrement dans les plumes de ses confrères du corps médical, égratignant au passage les journalistes, il reste toujours très mesuré par rapport au monde politique, tout particulièrement envers Emmanuel Macron, qui, au plus fort de la gestion de la pandémie et de la polémique contre lui, est allé l’adouber en lui rendant une longue visite à Marseille.

Chaloux dit: à

« il passe les premières années de sa vie à Fès »
C’était prémonitoire.

Bousemolle, mon morbach, est en verve ce matin. Il a reçu son nouveau g…-ceinture spécial troisième âge, il est tout content de se l’enfoncer jusqu’à la garde en attendant le facteur.

et alii dit: à

la deuxième fois:
Le débat d’idées y aurait gagné en intensité ce qu’il aurait perdu en agressivité, accusations et insinuations contre les personnes, ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité. Cela aurait au moins eu pour effet de réduire la place accordée aux règlements de compte.

bouguereau dit: à

toutafé baroz..tempéte dans un verre d’eau qu’il dirait djack à marco.. »resers toi un prosséco..c’est populo »

renato dit: à

Benjamin n’est vraiment pas citable pour Duchamp et Warhol. Le deuxième emploie la serigraphie, une technique déjà pratiquée dans l’antiquité par les Chinois, que comme méthode de reproduction peut être comparé à la gravure et à la lithographie… Enfin, dans L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique Benjamin parle surtout de photo et de cinema.

Quant à Duchamp, son action mériterait un post plutôt organique, et moi pas envie car on trouve des charrettes de litterature dediée ; mais là aussi rien à voir avec Benjamin.

bouguereau dit: à

« et pis merde à montaigne » qu’il dit au pti matin mon larbin.. »hurkurkurkurkurk »..un larbinator épicétou

Jazzi dit: à

Mais qu’est-ce qui t’empêche de retourner vivre à Marseille, hamlet ?
Pourquoi t’accroches-tu à Paris, comme une arapède sur son rocher ?

Chaloux dit: à

Mon pauvre Barozze, la tête te tourne avec la petite phiotte de l’Elysée qui a épousé sa maman. Parle-nous plutôt de l’affaire Kohler, de l’argent public envolé, de sa tentative de repousser les élections régionales.
Faut-il, en outre, pauvre outre, te rappeler que Raoult était entendu par l’Assemblée Nationale, mais, lâche crétin, que sais-tu de ses propos de table? Tais-toi donc, petit lécheur de cul à la bouche pleine de merde.

bouguereau dit: à

et moi pas envie

hassez de vadémécomme rénateau

bouguereau dit: à

Faut-il, en outre, pauvre outre

je vais lui confisquer le vermot baroz

Chaloux dit: à

bousemolle, mon morbach, a bien de l’esprit ce matin. Malheureusement c’est toujours le même. Un vrai coucou suisse, lâchant la même crotte à heure fixe, un carillon Westminster du pet. Prout prout prout, il est onze heures!

– Oui, merci, j’avais vu!

Hurkhurkhurk!

D. dit: à

en attendant le facteur.

Bob, du moment que les gestes-barrière sont respectés. Gel, masque. Chaines éventuellement.

D. dit: à

Le coucou suisse c’était Traube, au départ. Je rappelle.

et alii dit: à

ce qui me frappe dans les expressions de Raoult, c’est qu’il parle « d’étudier la maladie » (et non les gens)
“C’était indispensable de le faire, parce qu’on ne connaissait pas la maladie. À partir du moment où le test n’était pas fait, on ne pouvait pas étudier la maladie”, a-t-il lancé avec l’aplomb qui le caractérise, affirmant: “Pendant tout ce temps, on n’a pas dit la vérité.”
c’est assez rare ! ‘et non de l’arrogance, de l’aplomb, du culot comme il en est accusé);je ne le « défends » pas particulièrement, n’ayant pas les qualités pour juger; mais cela me semble en sa faveur de vouloir juger « papiers sur la table »

bouguereau dit: à

Prout prout prout, il est onze heures!

toujours un peu short mon larbin..mais bel effort

Jazzi dit: à

« que sais-tu de ses propos de table ? »

Contrairement à toi, je n’étais pas sous la table, Chaloux !
Tu peux nous faire un récapitulatif ?

Chaloux dit: à

Jazzi, fais-toi secouer moins fort.

Chaloux dit: à

toujours un peu short mon larbin

bousemolle, mon morbach, serait plutôt string…

(Osé, étant données -à tous- ses fesses tombantes).

HHH!

Jazzi dit: à

Raoult, ministre de la Santé dans le prochain gouvernement ?
Est-ce souhaitable ou non ?
Chaloux, grand spécialiste des ordures en tous genre, adjoint au ramassage et à la voirie parisienne. Très souhaitable !

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