de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Que les poètes retrouvent la grâce !

Que les poètes retrouvent la grâce !

On n’a jamais autant parlé du Printemps des poètes. Lancée par Jack Lang avec le poète André Velter alors responsable de la collection Poésie/Gallimard, cette manifestation culturelle, qui existe depuis 1999 et se déroule un peu partout en France et au Québec, n’en demandait peut-être pas tant vu la contre-publicité que risque de produire l’affaire. Entendez : la pétition signée par un collectif de 1200 acteurs de la scène culturelle. Publiée dans Libération réclamant l’éviction de l’écrivain Sylvain Tesson de sa qualité de parrain de cette édition qui doit se dérouler du 9 au 25 mars. Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’il écrit, des récits au succès populaire assuré (ce qui est déjà impardonnable), mais ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans de son annulation. Un propagateur des idées, des thèmes, de l’idéologie d’ordinaire véhiculées par l’extrême droite. La polémique menaçant de prendre les proportions d’une bataille d’Hernani (l’effet de loupe procuré par les réseaux sociaux aboutit rapidement à un effet de meute), elle vaut d’être examinée de plus près.

Dans ce genre de rassemblement (salons du livres, festivals etc), un parrain n’est ni un président, ni un programmateur, ni un directeur artistique. Juste une personnalité publique sollicitée pour sa notoriété, sa popularité et sa légitimité. Donc si quelques uns doivent être voués à la vindicte dans cette histoire, ce sont les membres du Conseil d’administration du Printemps des poètes qui sont allés le chercher ; il est dirigé par Sophie Nauleau, écrivaine et productrice à France Culture, déjà mise en cause il y a quelques années lorsque la fanfare de la garde républicaine avait osé accueillir les invités à la conférence de presse de l’édition 2018 dans la cour du ministère de la Culture ; des poètes s’en étaient indignés alors qu’il y avait un formidable détournement à tenter de ces marches militaires, une performance, un happening dont les dadaïstes canal historique ne se seraient pas privés, en vers et contre tout. Il est piquant de constater, au vu de la liste des parrains depuis 2009, qu’y ont figuré en tout et pour tout…  aucun écrivain ou poète (Denis Podalydès nous pardonnera de le considérer avant tout comme un homme de théâtre même s’il écrit aussi) ! Exclusivement des comédiens, des acteurs, des peintres.

Pour une fois qu’un écrivain est invité à parrainer, il faut qu’il soit aussitôt dénoncé, démis, rejeté, censuré car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa faute, sa plus grande faute : il n’est pas de gauche. Ce qui n’est pas faux. De droite, certainement. Et alors ? Pire encore : il serait « une icône réactionnaire » voire même « l’incarnation de l’idéologie réactionnaire » ce qui ne saute pas aux yeux à la lecture de la Panthère des neiges, La Chevauchée des steppes, Berezina, Sur les chemins noirs, Avec les fées… Mais en cherchant bienn’a-t-il pas préfacé un volume d’œuvres du royaliste et catholique Jean Raspail publié par Bouquins réunissant notamment Moi, Antoine de Tounens roi de Patagonie et Le Jeu du roi ? Suspect même si le controversé Camp des saints, (horresco referens), n’y figure pas.

Rachida Dati, la ministre de la culture, lui a apporté son soutien dans cette épreuve, position aussitôt relayée dans les colonnes du Journal du dimanche (vade retro, bolloras !). De quoi alourdir son casier judiciaire. D’autant que le lointain prédécesseur de la ministre, Jack Lang soi-même, y a été de son coup de gueule sur X contre le texte qui a enflammé le débat :

« Un tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières ».

Et l’appui de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie l’a achevé. Si jamais la ministre de l’Education, des sports et des Jeux Olympiques dit un mot en sa faveur, Sylvain Tesson est un homme mort (heureusement pour lui, il n’a pas fait sa scolarité à Stanislas encore que les Frères des écoles chrétiennes oeuvrant au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison, faudrait voir…).

Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans. Mais qui sont-ils, ces hommes et ces femmes du refus au paroxysme de l’inclusivité (« S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité » ) ? Baptiste Beaulieu, Jean d’Amérique, Fatima Daas, Chloé Delaume ainsi que des enseignants, des artistes, des libraires, des ingénieurs culturels, des travailleurs de la culture et des poètes, des poètes, des poètes… Que tant de « vaniteux agents du culte », comme les raille André Markowicz, traducteur insoupçonnable de tessonisme, sur son compte Facebook aient pu s’accorder autour du « ramassis de niaiseries » que concentre leur pétition, laisse pantois sur le niveau de la pensée ordinaire dans certains milieux de créateurs et leur degré d’intolérance, d’exclusion et de sectarisme.

Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif, en est vraiment l’incarnation, alors vous pouvez rentrer chez vous, il n’y a rien à craindre. Ou mieux, rendez-vous tous du 9 au 25 mars à la 25 ème édition du Printemps des poètes par lui parrainée. Le thème de cette édition ? La grâce… Espérons qu’elle sera de la fête mais pas uniquement sur l’affiche et que les lecteurs, on finirait par les oublier, n’auront pas à chercher partout ailleurs l’asile poétique.

(« Sylvain Tesson pénétrant dans le bureau du maire de Nancy place Stanislas par la face nord avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin (les autres passent par la porte) » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1546

commentaires

1 546 Réponses pour Que les poètes retrouvent la grâce !

renato dit: à

À propos de la pétition contre Sylvain Tesson.

Ces pétitionnaires ne semblent pas très conscients de la réalité (c’est-à-dire de ce qui se passe réellement), ce qui est une limite monstre pour les artistes. Puis-je leur demander ce qu’ils comprennent à la réalité s’ils n’ont pas encore compris que les pétitions, les boycotts et les anathèmes de toutes sortes produisent un effet positif sur le tiroir-caisse ?

23.1 — 8.06

J J-J dit: à

Encore un non événement au centre du monde, comme aurait dit Jair Bolsonaro, le grand poète brésilien !… Et le pire qui plus est, ce mardi des 70 ans de cousine Yolande, on continue à caguer par le trou du cul du monde, comme si le monde continuait à tourner. Mais où va-t-on, bon sang ?
Bàv à tous.tes et à cousin Sylvain (JE, 23.1.24_8.40)

Jazzi dit: à

 » Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. »

Un message personnel adressé à certains erdéliens ?

Jazzi dit: à

Le printemps des poètes

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. 
VICTOR HUGO

Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
– Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l’eau. 
GÉRARD DE NERVAL

Nuit de juin ! Dix-sept ans ! – On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête…
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête… 
ARTHUR RIMBAUD

(in « Le goût du printemps », d’un auteur inconnu…)

Jazzi dit: à

Alberto Caeiro*

Lorsque viendra le printemps,
si je suis déjà mort,
les fleurs fleuriront de la même manière
et les arbres ne seront pas moins verts qu’au printemps passé.
La réalité n’a pas besoin de moi.

J’éprouve une joie énorme
à la pensée que ma mort n’a aucune importance.

Si je savais que demain je dois mourir
et que le printemps est pour après-demain,
je serais content de ce qu’il soit pour après-demain.
Si c’est là son temps, quand viendrait-il sinon en son temps ?
J’aime que tout soit réel et que tout soit précis ;
et je l’aime parce qu’il en serait ainsi, même si je ne l’aimais pas.
C’est pourquoi, si je meurs sur-le-champ, je meurs content,
parce que tout est réel et tout est précis.
On peut, si l’on veut, prier en latin sur mon cercueil.
On peut, si l’on veut, danser et chanter tout autour.
Je n’ai pas de préférences pour un temps où je ne pourrai plus avoir de préférences.
Ce qui sera, quand cela sera, c’est cela qui sera ce qui est.

* alias Fernando Pessoa, in « Le Gardeur de troupeaux »,
traduit du portugais par Armand Guibert.

J J-J dit: à

Signalons qu’on trouve-ait tous les textes liés au « goût de » (Mercure de France), chez Gibert du bld St Michel (si cette librairie existe encore), au 3e étage sur un pilier dédié, où ils sont/étaient tous rassemblés, mesemble-t-il. En face, il y a un rayon « poésie ». Les ouvrages de ST sont plutôt dans le rayon des écrivains voyageurs.
Quant à la photo, on se demande si les deux auteurs n’ont pas demandé à Passoul de venir les filmer dans leurs escalades littéraires, pour la pub de son excellent papier… Si c’est le cas, bravo !… Que ne se dévouerait-on pas à la RDL pour être au cœur des événements. Le balcon donnant sur la place Poniatowski a l’air joli, juste repeint. Bàv, —

J J-J dit: à

@ jzman, et si vous nous citiez l’un de vos fameux poèmes, ça nous changerait un brin, non ? Vu que moij, en aij -amais écrit, je peux pas vous remplacer.
Riskions point d’être invité à y présenter mes paperasses. Quant à la calomnie, môssieu, vous ne savez guère ce que vous dégainez, hein ! J’avions vu les plus grands poètes prêts d’en être a-kablés !

Janssen J-J dit: à

@ Puis-je leur demander ce qu’ils comprennent à la réalité s’ils n’ont pas encore compris que les pétitions, etc. (RM)

@ DHH/Rosalinde, comment nomme-t-on déjà, cette figure de style un brin alambiquée qui fait la question et la réponse dans sa foulée ? (add -perso- J-J J ///… procédant plus d’une certitude mentale propre au dialogue intérieur de chacun.e, qu’appelant une réponse extérieure…, hormis le risque assumé de conforter le préjugé courant à l’encontre de l’émetteur, par le canal de quelques insultes de récepteurs se laissant facilement dégonder). Bàv,

William Boquet dit: à

@Jazzi dit: à
» Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. »

Affaire ridicule, phrase idiote et hors de propos

Janssen J-J dit: à

Il essayait toujours après le café du matin de mettre en veilleuse, par des mots appropriés et apaisés, la fureur qui l’assaillait toujours au pied levé, à la lecture du blog littéral.
… E. T. lui avait dit un jour, lors de l’attente au délibéré de sa soutenance « Maffesoli », que les « bélier ascendant sagittaire » étaient toujours en proie au bruit et à la fureur feu/feu. Il avait retenu cette leçon sans y croire le moindrement, juste étonné que cette créature eut pu être « consultée » par le grand président M., et dument faite docteure es-lettres par une université bien complaisante. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Mais ce bout de phrase est issu du texte assoulinien, WB, prenez vous-en à « l’hôte » mais pas à jzman qui ne fait que l’introniser, vu que la Graisse n’a plus aucun mystère, pour lui, hein ? 🙂
Bon-… je sors, merci, ça suffit.

Jazzi dit: à

Printemps

Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule

C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid

Notre printemps est un printemps qui a raison.

(in « Le Phénix », 1951)

William Boquet dit: à

@Affaire ridicule, phrase idiote et hors de propos

-> une illustration de la barbarie au sens actuel, qui se voudrait ici badine

Marie Sasseur dit: à

Les autres passent par la porte…

Excellent !

Merci Passou.
Un peu de légèreté.

« Tentative d’épuisement d’un balcon d’occident ( Bardsey) »

Extrait
 » sept heures, le soleil dans une fente de nuages.
Rouleaux sombres vers l’ouest.
La fumée du cigare piège un rayon.
Les bruyères se dorent.
Rais rasants, squelette de l’île :
damier de murets, galets, pelouses.
Huit heures : le soleil coule. Plomb sur la mer.
Les mouettes se taisent.
Deux d’entre elles encore dans le ciel.
(…)

La suite in  » avec les fées  » S. Tesson, ed Équateurs, La beauté, p.117

rose dit: à

La grâce
film russe de 2024.
De Ilya Povolotsky 1h59 quinzaine de cinéastes Cannes 2023 avec Maria Lukyanova, Gela Chitava
Un père et sa fille adolescente sillonnent la Russie à bord d’un van. Ils organisent des projections en plein air dans les villages reculés. Lors de leur périple, de brèves rencontres ponctuent leur solitude. Mais leur vie va basculer sur les rives de la mer de Barents…

«Une œuvre éblouissante, qui s’empare de toutes l’étendue de l’écran pour l’habiter comme rarement et régénère le regard de fond en comble.» Le Monde

rose dit: à

faudrait voir…).

Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans.
Cette succession de titres à mourir de rire.
Mille deux cents personnes qui ne t’aiment pas, c’est beaucoup. Serait mieux une qui t’aime.

Nota bene : La panthère des neiges de Vincent Munier, c’est un boulot formidable. L’autre livre est nul à chier. Comme le poème ci-dessus.

Patrice Charoulet dit: à

« La Princesse  de Clèves »

Incroyable ! Au cours d’une émission consacrée à la philosophie , sur France Culture, la femme de lettres Paule Constant, que je ne connaissais pas bien qu’elle soit membre du jury du prix Goncourt, a déclaré tout à coup, comme il était question du livre de Mme de La Fayette, « La Princesse de Clèves »(1678). «C’est mon roman préféré.» On ne peut pas dire que cette déclaration avait pour but de plaire aux auditeurs de cette radio et, d’une manière plus générale, à l’ensemble de ses contemporains. Les admirateurs de Céline sont légion. Les fervents de Proust, de Flaubert ou de Stendhal sont nombreux. Ceux qui placent, en 2024, le roman de 1678 à la première place doivent se compter sur les doigts d’une seule main. Je suis du nombre.
Pendant que j’y suis , je signale une chose peu connue : L’admirable Fénelon (1651-1715), par chance publié en Pléiade, fut nommé précepteur du fils de Louis XIV, et écrivit pour lui « Les
Aventures de Télémaque », dans l’intention de former le meilleur roi possible. Cela déplut à Louis XIV , qui se crut critiqué, et exila l’auteur dans son diocèse de Cambrai.
Ce livre connut un grand succès (scolaire y compris) jusqu’à la fin du XIXe. Je présume qu’il n’est plus lu dans aucun collège ou lycée français. C’est regrettable.
« La Princesse de Clèves » , j’imagine, ne doit pas avoir un sort plus enviable dans l’enseignement secondaire actuel.

closer dit: à

Qu’un écrivain doué (dixit Passou) et même plutôt bon selon moi, dont les thèmes ont beaucoup à voir avec la poésie et la grâce, parraine un Printemps des Poètes sur le thème de la grâce justement, ça me paraît assez logique, voire indiscutable, non?

Passou a l’élégance de le reconnaître.

rose dit: à

La Princesse de Clèves était dans les textes de bac de français session 2022 si je ne me trompe.
Très beau texte.

rose dit: à

Ce doit être difficile mille deux cents personnes qui s’insèrent dans l’entre-soi.

Jazzi dit: à

Mais où sont passés les pétitionnaires de gauche du blog à Passou ?

Soleil vert dit: à

Tentative de Home-jacking à la mairie de Nancy 🙂

Pablo75 dit: à

« Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême-droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême-droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. »

Voilà, tout est dit.

La vraie question est: pourquoi les gens qui se disent de gauche sont si cons? Pourquoi les idées de gauche, à priori logiques (même si elles dégénèrent souvent en délires qui s’écrasent contre le mur des faits) attirent autant de cons? Pourquoi les utopies de gauche sont des pièges à cons beaucoup plus efficaces que le cynisme de la droite – malgré l’histoire accablante du communisme dans le monde depuis un siècle (100 millions de morts)?

Après, que les cons de gauche fassent des conneries, comme celle, pathétique, de s’ériger en seuls juges moraux du Bien et du Mal dans des affaires qui n’intéressent que 0,1 % de la population française, ou celle de lancer des pétitions ridicules dont le seul effet est de faire de la pub à ceux qu’ils attaquent, rien de plus normal, puisqu’ils sont cons.

Samuel dit: à

Pourquoi les ogres gauchistes font-ils tant de misères au sylphe réac, béni des fées, Sylvain Tesson ?

morales sed laisse dit: à

Bon, Passou, de la pétition contre Philippe Tesson, on en a beaucoup parlé sur le précédent post…
Arnaud Viviant est passé ce matin sur France Inter dans un débat organisé avec votre collègue du jury Goncourt, Pascal Bruckner. Il l’avait annoncé sur son compte fb, hier en disant que ça va saigner au micro! Y-a-t-il eut du sang?
Et tous ces affidés de traiter Bruckner d’ extrême droitier. Être enseignant et diplômé n’ est pas forcément un signe d’ intelligence…
Viviant est un piètre écrivain et un critique littéraire de mes deux!

D. dit: à

Dans l’intention et dans la méthode, on est pas loin du fascisme. Que dire d’autre ?

morales sed laisse dit: à

en disant que ça va saigner au micro! Y-a-t-il eut du sang?

Quel bravache à la con!

Bolibongo dit: à

La grâce, il ont du confondre avec Lagrasse, ce repaire de gauchistes poétouses, c’est pourquoi la pétition des ronchons! 🙂

racontpatavi dit: à

Oui, MSL,
hier nous avons déjà presque épuisé la conversation sur cette affaire- dans un vers d’eau – de Ph. Tesson.
Les amateurs et les pratiquant de la poésie ont bien changés depuis le années 70-80.
On côtoyait des poètes de gauche et de droite qui avaient connu la guerre, des anciens résistant ou fils et filles de résistants qui connaissaient les nuances des engagements des uns et des autres. La grande majorité se retrouvait sur les idéaux d’ une poésie qui résistait par la nouveauté de son expression et de son langage aux servitudes des idéologies et des idées toutes faites. Ce ne semble plus être le cas dans cette régression partisane et étroite que l’on constate aujourd’hui.

D. dit: à

Ce matin j’ai pris le métro ligne 12 de la Régie Autonome des Transports Parisiens. Dite RATP !
La rame dans laquelle je suis monté a été conçue, sur les tables à dessiner, dans les années 60 et mise en service début des années 70. Il y a plus de 50 ans. Quelle modernité ! Mais j’ai lu sur un pannonceau qu’un nouveau matériel arriverait un beau jour. Quand, précisément, cela reste très flou…
A l’heure de pointe, j’ai attendu cette rame 4 minutes. Elle était très trés remplie. Ensuite, elle s’est arrêtée 1 minute dans chaque station, pour régulation, paraît-il. Au bout de 10 stations, c’est dix minutes perdues pour des centaines de voyageurs qui pour la plupart sont des travailleurs. Est-ce acceptable : absolument pas. A fortiori lorsque cela est susceptible d’être répété chaque matin, ce que je soupçonne fortement.
Les sièges : revêtus d’une sorte de tissus feutré bleu et orange, un troisième coloris nous était offert, celui de la crasse. Pas des traces mais des surfaces bien larges d’un beau gris-noirâtre maronnasse lustré. Sur quasiment tous les sièges ! Cette situation durerait depuis au moins deux ans. En d’autres termes, ce qui devrait être entretenu ne l’est pas. Ce qui est définitivement usé, sali, écoeurant dans son aspect, est laissé, car c’est bien assez bon pour les masses de travailleurs. Lesquels ont pourtant subi une incroyable succession d’augmentations de leurs forfaits. Bien supérieure à l’inflation.
A j’oubliais : escalator en panne à Concorde. Pas un petit, un de peu importance, mais celui haut et long, très emprunté, du changement ligne 12 vers ligne 1.
Ce service serait pourtant celui prévu pour les Jeux olympiques qui débuteront dans quelques mois.
Si la RATP n’a pas honte, permettez-moi d’avoir honte pour elle, un moment du moins, au nom de la France des Français.

et alii dit: à

comment qu’il dit Passou:
avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin
cordée?
ON LE SORT PAR LA SORTIE DES MACRONARTISANS

Marie Sasseur dit: à

En causer, et faire le buzz, d’un côté ou d’un autre, à droite à gauche , sur les réseaux, c’est une chose.

Lire Tesson , ce que ces fesse bouqueux, devraient commencer de faire, tout Markovicz qu’il soit, et autres racontetaviesurfb, moralesenberne, petitixmaisgrandenculeusedemouche,
en est une autre.

Tu fais bien de partir souvent, Sylvain Tesson, et surtout loin de ces communiquants 2.0.

Bolibongo dit: à

j’ai attendu cette rame 4 minutes.

D’où provient donc l’ expression :  » ça rame! »

Marie Sasseur dit: à

Au fait, 300 000 tirages ? pour  » avec les fées « , et ce, avant cette cabale de célèbresanonymes, c’est sûr que ce ne sont pas tous ces ronds de cuir, pouètes fonctionnaires, et traine misère , qui en sont les responsables.

Une fée Morgane, plus sûrement, lol.

morales sed laisse dit: à

Il s’agit de Patrick Reumaux décédé récemment.

Jazzi dit: à

Avez-vous encore des projets Madame Colette ?

« Des projets, mon garçon ? Mais bien sûr. À soixante-treize ans moins un quart, on a toujours des projets. Je n’en manque pas. Je projette de vivre encore un peu, de continuer à souffrir d’une manière honorable, c’est-à-dire sans éclats ni rancune, de reposer ma vue sur des fronts comme le tien, – tu ressembles à ma fille en moins bien – de rire en secret pour moi toute seule, et aussi de rire ouvertement quand j’en ai sujet, d’aimer qui m’aime, de mettre en ordre ce que je laisserai, le dépôt en banque comme le tiroir aux vieilles photographies, le peu de linge, le peu de lettres… »

(in « L’Étoile Vesper », 1946)

Jazzi dit: à

Charles Juliet

« Le printemps s’installe. Les températures sont de plus en plus clémentes et le petit pré sur lequel s’ouvre la maison est maintenant parsemé de violettes et de primevères. Dans les bois, l’extrémité des branches, après s’être couverte d’un velours mauve, se met à blondir.
Hier, lors d’une promenade dans les collines, je me suis étendu dans un pré. Au-dessus de moi, une alouette se livrait à son curieux vol immobile et babillait avec ardeur. En contrebas, dans les vignes, des hommes étaient au travail et des bruits me parvenaient qui se confondent pour moi avec la venue du printemps.
Les sèves s’activent, des faims nouvelles avivent le sang, et le corps est tout ébranlé par ce remuement du désir qui s’éveille. Parfois, j’ai une folle envie de fuir, de me lancer sur les routes, de partir à la rencontre de cette vie ardente dont j’ai la lancinante nostalgie.
Mais cela dure peu, car je sais bien que ce n’est pas en m’aventurant au hasard des routes que j’aurai chance d’approcher ce que je brûle d’atteindre. Les seuls chemins qui valent d’être empruntés sont ceux qui mènent à l’intérieur. Et lorsqu’on pénètre dans sa nuit, la première chose qu’on découvre, c’est qu’on est captif d’une geôle. Y demeurera-t-on toute son existence ? Ou réussira-t-on à s’échapper ? »

(« Dans la lumière des saisons », 1991)

Phil dit: à

Idée saugrenue d’escalader les grilles de Jean Lamour forgée sous l’Ancien Régime, de surcroît en tenue cégétiste. Un émule du festival du théâtre mondial créé par l’inoxydable Jack Lang, nancéien qui n’apprendra jamais l’arabe. Les pouètes.

Pablo75 dit: à

« Gacela del amor desesperado » poème de Federico García Lorca chanté par Amancio Prada:

https://www.youtube.com/watch?v=tG684gSHLqA

Gacela del amor desesperado
Poème de l’amour désespérée

La noche no quiere venir
para que tú no vengas,
ni yo pueda ir.
La noche no quiere venir.

La nuit ne veut pas venir
pour que tu ne viennes pas
ni moi je puisse aller.
La nuit ne veut pas venir.

Pero yo iré,
aunque un sol de alacranes me coma la sien.
Pero tú vendrás
con la lengua quemada por lluvia de sal.

Mais moi j’irai,
même si un soleil de scorpions me mange la tempe.
Mais toi, tu viendras
avec la langue brulée par une pluie de sel.

El día no quiere venir
para que tú no vengas,
ni yo pueda ir.
El día no, no quiere venir.

Le jour ne veut pas venir
pour que tu ne viennes pas
ni moi je puisse aller.
Le jour ne veut pas venir.

Pero yo iré
entregando a los sapos mi mordido clavel.
Pero tú vendrás
por las turbias cloacas de la oscuridad.

Mais moi j’irai,
en livrant aux crapauds mon oeillet mordu.
Mais toi, tu viendras
traversant les troubles cloaques de l’obscurité.

Ni la noche ni el día quieren venir
para que por ti muera
y tú mueras por mí.
Para que tú mueras por mí.

Ni la nuit ni le jour veulent venir
pour que moi je meure pour toi
et toi tu meures pour moi.
Pour que toi tu meures pour moi.

Ni la noche ni el día quieren venir
para que por ti muera
y tú mueras por mí.
Para que tú mueras por mí.
Para que yo muera por ti.

(De « Diván du Tamarit », livre posthume écrit entre 1931 et 1934, et publié en 1940).

lmd dit: à

Jazzi demande plus haut : «Mais où sont passés les pétitionnaires de gauche du blog à Passou » ? Je me le demande aussi ; quel plaisir y a-t-il à ferrailler avec avec une poignée de réactionnaires remontés comme des coucous ? Il n’y en a pas. Il y des voisins de tables plus aimables et plus rigolos.

et alii dit: à

OUAIS UNE CORDEE DE MONTE EN L’AIR

et alii dit: à

un monte-en-l’air [n]
un cambrioleur
Origine et définition
En argot, et depuis la fin du XIXe siècle, le monte-en-l’air est un cambrioleur, mais pas n’importe lequel.
En effet, pour avoir droit à cette appellation, il fallait entrer dans les appartements en montant par les façades, en s’aidant des balcons, reliefs divers et autres tuyaux d’écoulement.
Autrement dit, il fallait monter en l’air (d’où l’appellation) le long des murs ou bien donner l’impression, au propriétaire désagréablement surpris, d’arriver par les airs.
Compléments
On peut noter que celui qui arrive par les airs ‘vole’, tout comme il ‘vole’ des objets dans l’appartement qu’il visite. Si, aujourd’hui, on a bien deux acceptions complètement différentes du verbe ‘voler’, la racine latine ‘volare’ est la même.

et alii dit: à

PARRAIN :c’est à dire un mafieux

Pablo75 dit: à

« Divan du Tamarit », en espagnol « Diván del Tamarit », « diván » étant une collection de poèmes en arabe et « Tamarit » le jardin potager que la famille de Lorca avait aux alentours de Granada.

et alii dit: à

Saviano sait ce qu’est un parrain:
Roberto Saviano, est le parrain du Festival international de journalisme de Couthures-sur-Garonne,

Pablo75 dit: à

C’est un grand poète qui a su renouveler le genre en inventant, au moment où nul n’y croyait plus, une nouvelle forme d’illisibilité.

Eric Chevillard

rose dit: à

Je n’ai jamais fait de sport.
Encore une supputation.

et alii dit: à

Louis Segond Bible
Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre!
jonas

Jazzi dit: à

« @ jzman, et si vous nous citiez l’un de vos fameux poèmes »

Mes poèmes ne sont guère fameux, JJJ !

Enfant je m’amusais à l’ombre des palmiers, dans un jardin face à la Méditerranée.
Ma mère avait pour moi un amour sans partage, qui m’a fait à jamais triompher des naufrages.
Quand le bonheur est grand et la beauté parfaite, la douleur est immense de devoir tout quitter.
Très tôt l’enfant sait bien que va finir la fête : il pleure, il geint, hélas il n’y peut rien changer.

Enfant je m’amusais autour d’un olivier, sur des planches herbeuses, à l’ombre d’un clocher.
Malgré la mer au loin et le ciel sans nuages, j’ai su très tôt, hélas, qu’il faut partir au large, si l’on veut, pour toujours, fixer à tout jamais, les moments les plus beaux et ceux les plus parfaits.

Enfant je m’amusais à côté du figuier…

Reposerai-je un jour à l’ombre d’un cyprès ?

Bloom dit: à

Allez, 3J, passez donc d’une fenêtre de l’Hôtel de ville de Rochefort à un autre, et rdv au gnouf pour les oranges. Eh oui, boudiou, vous n’êtes ni Rufon, ni Tessin, à qui tout est permis car le monde leur appartient, sur la terre et au ciel, amen, comme dit sa Suffi No-Low du haut de sa Délégation de service public.

low du haut de son

Bloom dit: à

unE autre

Bloom dit: à

low du haut de son

est tombée du bal con.

William Boquet dit: à

@» Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. »
Affaire ridicule, phrase idiote et hors de propos

Incidemment : quand les Grecs ont créé les Barbares

Inventée par les Grecs, la notion de « barbare » servait à désigner les peuples qui ne partageaient pas la culture hellénique. Ce jugement, qui a longtemps été associé aux Perses, a pourtant favorisé la curiosité des Grecs envers les autres cultures. 
https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/antiquite/quand-les-grecs-ont-cree-les-barbares-80922.php

Bloom dit: à

Pas drôle. Il en est qui tombe du toit de leur chalet, suite à une « alcoolisation ponctuelle importante ».
Ou d’un palmier aux Fidji, comme Keith Richards, l’édenté au bandana rouge jamais avare d’un riff killer à la Honky-Tonk Woman. S’il était tombé d’une des falaises blanche de Douvres, il aurait pu devenir soit « Cliff » Richards soit une « Shadow », ou les deux.
Btw, le concert de ’76 à la porte de Pantin est disponible sur U-Tube. J’y étais et ai trouvé le show assez minable & vulgaire.
https://www.youtube.com/watch?v=k3_-Ei2Y850

Bloom dit: à

blancheS

Jazzi dit: à

Alain Carignon
·
« Nous aurons vécu un monde dans lequel 600 personnes ont pétitionné pour interdire à Sylvain Tesson de présider le Printemps des Poètes. Il faudra se rappeler longtemps de ce marqueur important de l’époque. De sa dérive totalitaire, de sa bêtise crasse. Elles n’atteindront pas cet autre écrivain aux semelles de vent : ses échappées qui font rêver tant de lecteurs le mettent hors de portée de toute médiocrité. Mais qu’elle se soit exprimée dans les termes des commissaires politiques de l’extrême gauche disqualifie durablement ses auteurs. »

William Boquet dit: à

@Alain Carignon

De l’art de planter des couteaux dans le dos à l’insu de son plein grès

Jazzi dit: à

Sous un régime capitaliste, le crime bénéficie à la victime.
Sous un régime communiste, il n’y a qu’à se souvenir des procès de Moscou…

Alexia Neuhoff dit: à

lmd dit: « Il y des voisins de tables plus aimables et plus rigolos. »
D’accord avec lmd. Surtout si, au menu, on nous ressort un vieux gratin dauphinois passablement faisandé.

renato dit: à

«… réclamant l’éviction de l’écrivain… »

Puisqu’on suppose qu’on vit entre gens civilisés, on ne réclamer pas une éviction on demande un débat. L’éviction c’est un coup de réactionnaires, que cela plaise ou pas aux signataires de la pétition… enfin, il est vrai que leur sens de la réalité n’est pas ce qu’il y a de mieux sur la scène, cependant faire la différence entre éviction et débat est à la portée d’un quelconque pilier de comptoir plutôt alcoolisé.

renato dit: à

réclamer > réclame !

Pablo75 dit: à

Il ne faudra pas s’étonner des futures victoires de Bardella et compagnie dans les prochaines élections. Tous les jours la Réalité fait la publicité du RN dans la presse aussi abondement que gratuitement. Aujourd’hui dans Le Figaro:

– Mort d’une agricultrice en Ariège : les trois occupants de la voiture étaient sous OQTF [obligation de quitter le territoire]

– Saint-Nazaire : 2 cambrioleurs sans-papiers arrêtés en flagrant délit puis relâchés

– Des professeurs exercent leur droit de retrait après une violente bagarre dans un collège de Marignane

– Saint-Denis : les rixes entre jeunes ont entraîné 60 gardes à vues et 24 déferrements en quinze jours
Le tribunal de Bobigny note une utilisation décomplexée des armes blanches chez ces bandes qui s’affrontent.

– Saint-Denis : après la mort violente de deux jeunes, l’arrêté contre les attroupements prolongé
L’interdiction a été prolongée pour 48h alors que depuis jeudi une vingtaine de personnes ont été interpellées par la police, dans un contexte de tensions inter-quartiers.

– L’ex-djihadiste Jonathan Geffroy condamné en appel à 18 ans de réclusion criminelle
Originaire de Toulouse, converti à l’islam et rapidement radicalisé, Jonathan Geffroy, 41 ans, a rejoint la Syrie en février 2015 avec sa femme marocaine Latifa Chadli et leur enfant alors âgé de 3 mois.

– Saint-Denis s’enfonce dans la spirale de la violence.

Et pendant ce temps-là la Gauche s’occupe de faire des pétitions pour que Sylvain Tesson ne préside pas le Printemps des poètes…

Pablo75 dit: à

Après 47 ans de collaboration dans El País, le philosophe Fernando Savater, l’un des intellectuels espagnols les plus lucides, est viré par ce journal, pour avoir dit dans des interviews faites après la sortie de son nouveau livre, « Carne gobernada », que ce quotidien est devenu le porte-parole du pire gouvernement de la démocratie espagnole (ce qui est indiscutable et le sera bien plus bientôt, quand Bruxelles dira à Sánchez stop à ses dérives financières et à sa façon typiquement fasciste d’ignorer le Droit espagnol et communautaire).

https://www.elconfidencial.com/cultura/2024-01-22/fernando-savater-despedido-de-el-pais_3816065/

D. dit: à

Je trouve que Justine Triet ressemble de visage à Amélie Nothomb.

Jazzi dit: à

Mais à quoi peut bien ressembler Alexia Neuhoff, D. ?

D. dit: à

Saint-Denis…Grenoble… j’ai déjà écrit ce que je pensais de ces deux villes.
Concernant Grenoble, la pseudonymée « Lavande » s’était indignée de mon discours par lequel je la qualifiais de petite Chicago des Alpes. Pourtant les crimes n’ont cessé de s’y succéder, toujours plus nombreux et violents. On peut toujours rester dans le déni. Evidemment. Ça n’efface pas les faits survenus et les politiques qui les induisent.
Quant à Saint-Denis…camp retranché du terrorisme islamiste en novembre 2015…qu’il a fallu assiéger une nuit entière à l’arme lourde… warf ! Elle est belle la nécropole des Rois de France… Déjà que la Révolution française l’avait complètement saccagée et profanée.
Saint-Denis, allégorie de la profanation !

x dit: à

renato, il est trop tard pour « demande[r] un débat » quand on a été mis devant le fait accompli. On peut supposer qu’une consultation préalable aurait évité le recours à la pétition.

D. dit: à

Eh bé oui. Quand on tue Dieu et qu’on mène des des politiques inconsidérées pendant des décennies, on le paye cash.

D. dit: à

A quoi ou à qui, Jazzi ?

Jazzi dit: à

A tu et à toi, D. ?

D. dit: à

Comprends pas. Une poussée délirante, peut-être… il est un peu parano des fois le Jazzi.

D. dit: à

Je suis d’accord avec x, renato. Chaque chise en son temps. Quand c’est trop tard c’est qu’on a laissé passer le bon moment. Alors ça ne sert plus à rien du tout.

D. dit: à

Vive Marine Le Pen !

Vive Jordan Bardella !

D. dit: à

Ehpad je veux bien. Mais Ephad ?

D. dit: à

Je me demandais pourquoi et dans quelles ciurconstances s’était mis à croire en Dieu ?

Durant un voyage en scierie, peut-être😂 ?

(Bon je sors, Popaul va pas être content, je le sebs)

D. dit: à

Constance fait ce qu’elle veut, après tout.

Samuel dit: à

Pourquoi le bon Dieu ne prouve pas sa bonté ?

D. dit: à

C’est bien Necker, Jazzi. Ça a bonne réputation. J’avais conduit un gosse et ses parents là-bas en plein confinement. Hidalgo et sa clique avait trouvé le moyen de foutre un nouveau sens interdit rue de Sèvres, j’avaus dû faire tout un tour de manège avant de pouvour rentrer. Très pratique et très écologique.

Il va mieux ?

Samuel dit: à

Pourquoi le nom de Dieu ne nomme personne ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

C’est fou comme ce débat m’ennuie. Comme presque toute la poésie. Dans ma jeunesse, les mecs qui aspiraient à devenir célèbres grâce au rock – et ainsi se taper plein de minettes – grattaient quelque guitare en hurlant quelque malaise. D’autres poètisaient, avec les minettes un peu instruites.

Où sont les Racine, les Corneille, les Hugo, les Baudelaire ?

D. dit: à

Le bon Dieu n’a rien à prouver. Manquerait plus que ça. Et la foi, t’en fais quoi ?

Clopine dit: à

Je n’aurais pas la prétention de croire que notre hôte a pensé à moi, dans l’écriture de son article. Il est sans doute sincère, et pense au (petit) monde qui le concerne lui ; je n’en fais que partie, et encore, allez savoir. Pourtant même si je suis seule à n’être « pas d’accord », je persiste ; bon, c’est pas Tesson, hein. Là je le suis, notre hôte. C’est la droitisation de la pensée qui me fait peur. Moi, j’ai toujours cru que notre hôte était avant tout humaniste, avant même d’être bourgeois. Et le voilà qui… Bon, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Je suis sûre qu’il y aura, dans ces prochains jours, un article pour défendre le travail d’Edwy Plenel, tous les jours attaqué… Pas vrai, Pierre Assouline ?

Samuel dit: à

Pourquoi il fait Dieu comme il fait jour selon Didier Decoin ?

D. dit: à

Évangile selon Saint- Matthieu
Chapitre 4, versets 1 à 11.

1Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
2Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
3Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
4Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
5Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
6et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
7Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
8Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
9Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
10Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
11Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient. (…)

…où l’on voit qu’assigner Dieu à la fourniture de preuves est une démarche venant de l’Archange déchu. Ceux qui maintenant, consciemment, le suivent dans une telle démarche, auront à en rendre compte au jour du Jugement dernier.

Marie Sasseur dit: à

Tant qu’il ne fait pas nuit…

Réac, par opposition à Google glasses…

« Or, cette confiance dans les trois avènements que je viens de citer : le Dieu religieux, les promesses politiques, les prouesses techniques m’apparaît une fausseté. Ces trois messianismes, je les tiens pour des écrans de fumée qui nous épargnent de mieux nous conduire, ici et maintenant, de ménager ce dont nous disposons, de conserver ce qui tient encore bon.

Ici on appelle à la révolution, ici on aspire à l’au-delà, ici on travaille à augmenter la réalité.

Foi révolutionnaire, espérance messianique, fétichisme technique.

Pendant ce temps : fonte des glaces, mort des bêtes, recul du réel.

Les fables, les chimères, gagnent du terrain. Le monde, lui, se retire.

Eh bien moi, je suis du côté du réel. Des arbres, des sols, des bêtes. Pas des écrans, ni des prophètes, ni des drapeaux rouges.

Je ne sens aucune impatience pour ce qui n’est pas encore advenu.

J’ai l’impression que la révolution politique est parfois le mouvement qui transforme une situation qui aurait pu être meilleure en une situation qui ne peut pas être pire.

J’ai l’impression que Dieu pourrait se résoudre à la manifestation de tout ce qui vit et chatoie, là, devant nos yeux dans l’expression des formes vivantes, données et non promises.

J’ai l’impression que les spéculations sur l’intelligence artificielle sont la figuration d’un cauchemar.

Bref, j’aime la magie du réel et voudrais me pouvoir contenter de son chatoiement et déplore que nous nous accommodions des salissures que l’humanité laisse derrière elle en nous réfugiant dans d’artificielles espérances. »

https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Or-revois-ruine-chaos-detresse-2018-10-29-1200979353

renato dit: à

Il y avait tout le temps, x, simplement il n’y a pas eu évolution et nous en sommes encore aux stigmatisations et aux dictats typiques du siècle dernier.

MC dit: à

Quelqu’un peut-il s’y retrouver , dans ce labyrinthe Clopinien? « Bon , ce n’est pas Tesson, la je me suis notre hôte. C’est la droitisation de la pensée qui me fait peur. Moi, j’ai toujours cru que notre hôte était humaniste avant d’être bourgeois ».( Ça se corse, au vu de la formule il semble que le bourgeois humaniste n’a pas cours chez Clopine: Montaigne, Pasquier, Erasme, fuyez!) La suite est encore plus singulière : « Bon, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Je suis sure qu’il aura dans ces prochains jours » ( notez le ton pythique et ce futur d’assertion), « un article pour défendre le travail » ( on est tenté de l’appeler
plutôt une calomnieuse diatribe mais c’est ce qu’elle a écrit! )d’ « Edwy Plenel, tous les jours attaque ( le pauvre homme!). Pas vrai ´Pierre Assouline? » ( Ici on peut se demander de quoi il est question : du Chevalier blanc Plenel tous les jours attaque? Ou du même tous les jours pilonne en raison de l’affaire Tesson? On laisse ainsi espérer un revirement de celui qui signe ce blog. «  Le chemin est encore ouvert au repentir », lit-on dans Phedre. On peut penser qu’ici c’est En pure perte, enfin…

,

. MC

une main dit: à

« C’est la droitisation de la pensée qui me fait peur. »

C’est plutôt incompréhensible votre énoncé, Clopine, non?
La pensée de quoi, la pensée de qui?

La pensée juste, la pensée vraie n’est ni de droite ni de gauche. Elle est vraie ou elle est fausse.

D. dit: à

Je crois me souvenir qu’à Delphi la Pythie venait en mangeant du thon, qu’on appelait le thon pythique.

D. dit: à

Elle le fumait, aussi, en douce.

D. dit: à

J’ai quand même l’impression que chez Charoulet, la vraie pensée est de droite.

Bolibongo dit: à

Vous avez adopté ce soir le ton qui noise mon cher D!

William Boquet dit: à

Tiens Calimero a du flair ; essai en cours de poivrons rouges farcis au germon … Sinon, on peut toujours jeter un oeil à quelques références du siècle passé et pas si différent de nos actualités, avec, pourquoi pas, la Romilly dans Les Barbares dans la pensée de la Grèce classique

D. dit: à

Quand ell’chante à sa manière
Taratata, taratata, taratatère…

rose dit: à

C très clair ce qu’écrit Clopine.
Elle dit que Pierre Assouline est un bourgeois. Sylvain Tesson aussi.
Et donc, ils se serrent les coudes, entre bourgeois.

une main dit: à

La pensée juste, la pensée vraie n’est ni de droite ni de gauche. Elle est vraie ou elle est fausse.

Deux et deux font quatre disait Molière…

B dit: à

pourquoi les gens qui se disent de gauche sont si cons?

Merci bien, j’en connais qui se situent à droite et rivalisent avec eux. Peut-être pas la même connerie, mais il faudrait mesurer l’épaisseur de leur couche, en analyser la teneur et la densité. Sans parler des imposteurs, des sales cons, des petits cons, des matuvus, des pourris, des menteurs, de tous ces gens que vous semblez soutenir pour leur idées et qui sont douteux.

rose dit: à

Vu Les colons de Felipe Galvez-Haberle

https://maps.app.goo.gl/f1pnP3YYQ26gNAFx7

Film « utile »en ce sens où raconter ce massacre commis me semble essentiel.
Première partie. Un écran panoramique serait nécessaire pour « rendre » l’ampleur des paysages, leur immensité.
Il n’y a pas d’autruche là-bas mais des guanacos, en Patagonie.
Seconde partie en Terre de feu.
Je ne crois pas qu’il se soit s’agit là des indiens Mapuches, situés plus au nord de Chiloë et Puerto Montt, mais des Patagons (les majuscules ici, ne sont pas superfétatoires).
La sauvagerie humaine est à son maximum et lorsqu’en dédicace on parle des troupeaux violents et sauvages, les hommes sont pareils.
La Terre de feu est toujours coupées en deux Argentine et Chili se la partagent.
La troisième partie se déroule à Punta Arénas, au nord ouest du canal de Magellan Le Grand, au Chili. Ces grandes maisons bourgeoises sont sises à côté de la grande place Magellan où trône sa sculpture en majesté.
La dernière partie est à Chiloë, longue île au nord-ouest des fjords du Chili qui remontent jusqu’à Puerto Montt (le nom du président de l’époque Pedro Montt, un lien ?).
Elle se dit, cette île, conviviale et même paradisiaque, au climat doux et les hommes aussi.
Rosa refuse de tenir sa tasse de thé et combien, combien, combien elle a totalement raison. On n’oublie pas son passé même s’il est apaisé. Les cicatrices restent et témoignent. Je l’ai admirée Rosa.

B dit: à

Ceci dit, Pablo et les autres, c’est bien de savoir qu’on est con, de ne pas prétendre à une autre place que celle du con ou de la conne de service, c’est franchement ridicule de l’être et de se placer hors du panier.

William Boquet dit: à

(rien à voir avec des piquillos)

FL dit: à

* leur enseignante

B dit: à

Jazzi, découvert et emprunté une correspondance de Baudelaire à la bibli, il écrit à st Beuve, Alfred de Vigny, à Theophile Gautier, à Victor Hugo, à Nadar , à madame Manet mère…

Bloom dit: à

Ce monisuer Carignon, ça ne serait pas le politicien de droite grenoblois qui a grenouillé pour finalement écoper de 4 années de taule pour corruption, abus de biens sociaux, et subornation de témoins?
Il faudrait aussi citer Michel Noir, spécialiste de l’abus et du recel de biens sociaux. Il n’y a que l’embarras du choix car il en a publié, des chefs d’oeuvres, dont quelques)-uns en anglais, comme « Broccoli for the Brain », par exemple, la pensée du buissonnement.
Ah, le bon temps des crapules associées!

Bloom dit: à

monsieur…svp

FL dit: à

Donnez « Les Métamorphoses » d’Ovide à lire à vos enfants.

Chantal dit: à

La bande des Rascar Capac doit coller au plafond, un des leurs en tête de frégate. Sans compter l’hyper inspiré transformiste Charles Gonzales !

Sur Bruxelles, mer clame et féministe en diable, les midis de la poésie endiablés par Laurence Rozier, Laurence Vielle et Lisette Lombé, diversité, avant-gardisme et slam sur le thème de la cohabitante l-égale.

On attends Emmanuel Carrère à Bozar début février, toujours les + gros cachetons aux têtes d’affiches françaises … on est vraiment cons.

Alexia Neuhoff dit: à

Pierre Assouline, comme tout habitant du 75016 (qui ne vit pas sous les toits, les chambres de bonnes ou les loges de concierge) est un bourgeois d’origine ou s’est embourgeoisé. Il est de droite (républicaine). Soit. C’est son droit, son choix, conforme à son statut. Il fait figure de puissant dans son domaine et navigue dans un monde de nantis et de dominants. Du moins n’a-t-il aucune complaisance à l’égard de l’extrême-droite. Ce n’est pas peu dans le climat actuel de brouillages idéologiques.

Marie Sasseur dit: à

Il faudrait citer ceux que lit S. Tesson, plutôt que ceux qui ne le lisent pas.
Ses voyages sont évidemment litteraires, on se souvient de la longue liste de bouquins embarqués dans cet ermitage russe.

Remarquables par le foisonnement de références litteraires ( Simenon, embarqué dans le denier périple, faut pas exagérer quand même le studieux de l’entreprise…), références multiples et transgenres, étonnantes, et inconnues souvent, ses recits et journaux, méritent mieux que cette foire parisienne sur internet.

FL dit: à

Je me demande ce que dit Mme Dupont des « Métamorphoses » d’Ovide. Je vais aller lire ça.

FL dit: à

Ah ils suggèrent que « La Métamorphose » serait inspirée par celles d’Ovide.

« Postérité et évocations artistiques à l’époque contemporaine »

« La Métamorphose », nouvelle de Franz Kafka publiée pour la première fois en 1915. »

Ca me paraît pas si évident que ça.

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tamorphoses_(Ovide)

et alii dit: à

cordée au fait
la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique mixte) Brel y a adhéré

et alii dit: à

cordée suite:
mouvement de jeunesse qui n’a existé, de 1942 à 1955, qu’à Bruxelles : la Franche Cordée. Il fréquentait surtout le domicile du fondateur, Hector Bruyndonckx, que l’on peut considérer comme son premier maître à penser, 25, avenue des Gloires Nationales, à Ganshoren. Les réunions se tenaient au Chalet d’Alsace, 113, avenue Broustin, à Ganshoren (aujourd’hui, Chalet espagnol. Le local de réunion se trouvait au 1er étage. C’est là que Brel a chanté pour la première fois devant un public).
https://www.dhnet.be/archives-journal/2013/10/09/les-mouvements-de-jeunesse-OS6C25JFPRCANPAJK52SBE6BXY/

Marie Sasseur dit: à

Et Alien empêtré dans ses cordes à nœuds. C’est vrai que le premier de cordée, encore un parisien voyageur ! a manqué sur le billet du sportif méritant.

Rosanette dit: à

@Rose
éloignee ces jours ci de la RDL pour cause d’immersion dans l’apprentissage de mon Mac tout neuf qui a succédé
à mon PC agonisant ,et me contentant de survoler de loin ,au hasard, les commentaires de ces jours-ci, j’ai decouvert sous le billet précédent un post de vous ,plein de petits coeurs à mon intention
et je vous dis merci

rose dit: à

Rosanette

C’était fait de tout cœur.
Bon apprentissage à vous, de votre nouveau Mac.

Jazzi dit: à

« pourquoi les gens qui se disent de gauche sont si cons ?
Merci bien, j’en connais qui se situent à droite et rivalisent avec eux. »

A droite c’est des salauds, B, nuance !

closer dit: à

Pas étonnant FL; Montaigne parlait latin avant de parler français…

Jazzi dit: à

« Il va mieux ? »

L’opération s’est bien passée, mais le pronostic est réservé, D….

closer dit: à

Je ne crois pas que Passou soit de droite, même républicaine. Je dirais plutôt centre gauche; macroniste de gauche si l’on veut.

closer dit: à

« Pierre Assouline, comme tout habitant du 75016 (qui ne vit pas sous les toits, les chambres de bonnes ou les loges de concierge) est un bourgeois d’origine ou s’est embourgeoisé. »

A mourir de rire de la part de quelqu’un qui habite le 75007…

Janssen J-J dit: à

@ Elle dit que Pierre Assouline est un bourgeois. Sylvain Tesson aussi.

Oui, mais elle accorde à celui-là l’espoir de pouvoir se « racheter » en faisant une concession alternative à un confrère journaliste d’investigation, plutôt situé au centre-gauche. Car elle ne se résout pas à mettre exactement le journaliste et le poète sur le même plan « idéologique ». Voyez,

D. dit: à

La gauche du 75007 c’est la pire. Dema dez à Dati, vous verrez.

et alii dit: à

Alors que des classes mixtes garçons-filles existent à Stanislas, Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix, pour ses enfants, de la non-mixité, d’après nos informations. Une décision qui interroge car la ministre est chargée de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école.
MEDIAPART

renato dit: à

«… elle accorde à celui-là l’espoir de pouvoir se « racheter » … »

Vous plaisantez, je suppose ?

Jazzi dit: à

L’homosexualité, un vice exclusivement aristocratique ?

Le 9 septembre 1724, Jean-Baptiste François Joseph, comte de Sade alors âgé de 22 ans (et futur père du célèbre marquis ) fut interpelé par la police à la sortie des jardins des Tuilerie, un haut-lieu réputé de rencontres masculines.

« Le sieur comte de Sade, de la province de Languedoc, demeurant à Paris, rue de Seine à l’hôtel de Bretagne.
Environ les huit heures et demie du soir, ledit Sieur de Sade après avoir fait plusieurs tours aux environs des bosquets, s’est assis sur un banc prochain et voyant passer un jeune homme devant luy, il luy auroit donné le bonsoir et dit de s’asseoir près de luy, ce qu’il auroit fait et dans plusieurs propos d’infamie qu’il luy a tenu, il luy a dit que quoiqu’un homme luy avoit déjà br … le v …, il luy mettroit s’il vouloit, que s’il n’avoit peur que ses gens s’aperceussent de l’inclination qu’il avoit pour ses plaisirs, il l’emmèneroit souper et coucher avec luy, et à l’instant l’auroit voulu emmener derrière quelques bosquets, ce que le dit jeune homme n’auroit voulu accepter, luy répliquant que s’il vouloit ils iroient plutôt dans sa chambre qui n’étoit pas éloignée où ils seroient libres, à quoy ledit Sieur de Sade auroit acquiescé et s’étant levés tous deux pour s’y acheminer, le Sieur Saint Aynier qui les avoit observé et connu par le signal du jeune homme (qui était une mouche) qu’il étoit avec un infame qui le sollicitoit vivement, auroit arrêté ledit Sieur qui n’est pas disconvenu de ce que dessus et attendu sa qualité, il l’auroit relâché après avoir pris son nom et sa demeure et qu’il a promis de se trouver devant le magistrat ».

(Source : Manuscrits de la bibliothèque de l’Arsenal, archives de la Bastille, administration du lieutenant de police, gallica. Ms-10255 bnf.)

Jazzi dit: à

TuilerieS

Chantal dit: à

Soyons de bon compte, la poésie de Tesson est un bon catalogue franchouillard qui emprunte quelques platitudes aux poètes émotifs et surannés , il fait un bon ambassadeur de marinières et de vues de côtes déchiquetées, moins sulfureux que Loti, moins Captain igloo que Kersauzon, moins magique que Saint Ex, il pose ses godillots en nous expliquant que les fées se trouvent dans les perles de rosées sur le pelage des fauves, c’est un point de vue. Pour moi les fées c’est autre chose, une sorte d’éblouissement fugace comme les taches de soleil qui filtrent au travers du feuillage d’un arbre, ou bien plus kitch la fée marraine de Peau d’âne un poil manipulatrice qui tape sur tous le vieux coussins du canapé oedipien pour s’asseoir à côté de Jean Marais dans son hélicoptère au dessus de Chambord. Pour les insomniaques une vidéo chiadée de Tesson qui ne vaut pas un reportage d’escapades sur France 5 https://www.youtube.com/watch?v=Tq25foOUVf0

MC dit: à

Closer,Montaigne pousse même le vice jusqu’à dire qu’ « au Collège incontinent mon latin s’ abâtardit ! ». Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

Bad histoire belge de chantal qui se baffre d’un lien déjà posté au moins deux fois sur ce blog en l’espace de 2 jours…

Un dernier pour la haute route…

On préfère le merveilleux réel de Tesson, surtout quand le « chiadé » du style tient plutôt à la richesse lexicale pour le dire.

« L’ancrage réactionnaire de Sylvain Tesson se comprend mieux dans ce plaidoyer pour un vivier lexical florissant pétri de références. Et c’est une joie pour l’esprit de l’écouter prendre plaisir à faire des liens avec une fulgurance spectaculaire d’associations d’idées. »

https://lapepinieregeneve.ch/tesson-le-merveilleux/

D. dit: à

Bon ben je vais vérifier les poules et au dodo.

x dit: à

Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’elle écrit (quoique…), mais ce qu’elle représente : une propagatrice des idées véhiculées par l’extrême-gauche.
Rappelez-vous.
Le 26 novembre 2022, ce n’est pourtant pas si vieux.

« C’est dans la deuxième partie de l’émission, consacrée aux engagements politiques de l’écrivaine, que la hargne a atteint son sommet. On ne s’étonnera pas qu’Alain Finkielkraut soit en désaccord politique avec une femme qui n’a jamais caché son attachement aux valeurs de la gauche. Mais qu’il se livre avec Pierre Assouline à une dénonciation publique en déformant le sens de ses propos et de ses engagements indique que l’on a transgressé ici les règles du débat intellectuel. Ces règles appellent l’exactitude de la restitution, l’examen des arguments, la contextualisation du propos, l’analyse de sa signification sociale et politique. Tous ces principes ont été bafoués. Car, pour la disqualifier, tous les coups étaient permis. »
(Gisèle Sapiro, Annie Ernaux : un engagement qui dérange, sur le site de En attendant Nadeau)

Deux poids, deux mesures ?

Janssen J-J dit: à

@ Vous plaisantez, je suppose ?

Non, j’essaie juste de l’expliquer. Bonsoir.

William Boquet dit: à

N’en déplaise à beaucoup ici, je vous salue sur cette observation fondamentale du vieil Antiphon : « par nature, nous sommes tous et en tout de naissance identique, Grecs ou Barbares… »

Le 24 janvier 2024 à 00:02 ; déjà

Pablo75 dit: à

Pourquoi le bon Dieu ne prouve pas sa bonté ?
Samuel dit:

À quoi servirait ce monde-ci s’il le faisait? Réfléchis un peu…

Pablo75 dit: à

Où sont les Racine, les Corneille, les Hugo, les Baudelaire ?
Bihoreau, duc de Bellerente dit

Avec toi on a déjà notre Sainte-Beuve. C’est déjà ça…

Pablo75 dit: à

C’est la droitisation de la pensée qui me fait peur.
Clopine dit:

Ce qui devrait te faire peur c’est la droitisation de la réalité…

renato dit: à

«… j’essaie juste de l’expliquer. »

Ça je l’avais compris, reste sue l’usage du terme « racheter » laisse un drôle d’arrière goût.

Pablo75 dit: à

Edwy Plenel, tous les jours attaqué…
Clopine dit:

L’autre jour l’actrice et réalisatrice Maïwenn a été condamnée à 400 € d’amende pour avoir giflé Plenel et lui avoir craché à la figure dans un restaurant (pour se venger de ce que Mediapart avait écrit sur elle). Commentant le verdict, elle a dit: – Je le referai si je le revoie. 400 € ce n’est pas cher le plaisir de gifler un type comme lui.

renato dit: à

sue > Que

et alii dit: à

LETTRE DE PHILOMAG
 » Eh bien, je propose qu’on fasse de l’ordre-de-naissance un nouvel existential de la condition humaine. C’est en tout cas la modeste réflexion métaphysique qui m’est venue en sortant du train, à la Gare de Lyon, après avoir assisté à ce petit duel d’expérience entre nos enfants. »

x dit: à

Par ailleurs, on trouve assez régulièrement dans les bonnes revues littéraires britanniques cette indication : « I must declare an interest ».
Il s’agit le plus souvent de signaler, dans le corps de l’article, un type particulier de conflit d’intérêts : par exemple la possibilité d’une rivalité (en tant que spécialistes d’un même domaine exigu, « pointu ») entre la personne qui rédige le compte-rendu critique et l’auteur de l’ouvrage qui vient d’être publié — lequel remet peut-être en question les conclusions de la première ou bien appartient à une autre « chapelle », pratique une autre approche, etc.

Tradition du fair play ou scrupulosité, toute forme de lien (professionnel et/ou familial, amical — it’s a small world) susceptible de donner lieu à des conjectures quant à la parfaite impartialité de la recension est signalée d’emblée par son auteur, dont c’est d’ailleurs l’intérêt bien compris (le courrier des lecteurs, d’un niveau élevé, peut donner lieu à des échanges polis mais aussi mordants qu’informés).

rose dit: à

Scrupule. Cela suffit.
Par contre, frilosité.

Clopine dit: à

Il y a un bout de phrase que je comprends pas dans le papier de notre hôte : (diaboliser l’Autre) « tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être ». ??? Être un « entretien » ? Ne serait-ce pas plutôt le verbe « avoir » ou « empêcher »qu’il conviendrait d’utiliser ? (diaboliser l’Autre) « empêche tout entretien entre nous, surtout celui que nous devrions avoir « . Ou bien je ne comprends pas ce qui est dit là ? (ce qui est fort possible, voire probable).

rose dit: à

Deux poids, deux mesures ?
Un homme, une femme.

Clopine dit: à

Mais en tout cas, je me dis que ce qui chagrine le plus notre hôte, ce sont les 1200 signatures. Ça fait du monde tout de même. Et justement le monde intellectuel et culturel qui est le monde de notre hôte : ses pairs, en quelque sorte. Au bon vieux temps du Parti Socialiste, ça ne serait pas arrivé, ma bonne dame. La culture permettait de jouir d’une autorité morale, en évitant de scruter de trop près les origines sociales de ceux qui s’en réclamaient, bref en permettant d’allier intérêt de classe et revendication culturelle justifiant la domination…Ben moi je dis que c’est justement là que le parti socialiste a eu tout faux. Qu’il a ouvert grand la porte à l’extrême droite. Qu’il en porte la responsabilité historique. Bon sang, toute ma vie, j’ai voté PS au second tour des élections présidentielles. Bien que d’extrême gauche, je voulais soutenir l’alliance, celle du « peuple de gauche ». Mais voilà : à force de mépriser les classes populaires, on en arrive à plaindre cette pauvre ministre macronistes qui a pourtant bien le droit, la pauvre, de scolariser ses enfants où elle veut… Ben voyons. C’est juste totalement insultant pour tous les profs et tous les élèves du public. Mais évidemment, on ne va pas se battre pour le service public, pas vrai ?

Clopine dit: à

Précisons : le PS a ouvert la voie au Macronisme, qui sert aujourd’hui la soupe idéologique à l’extrême droite tout en jurant ses grands dieux qu’il n’en est rien. Ben voyons.

rose dit: à

Chantal,

J’ai aussi trouvé le film très plan-plan.
Mais, je suis mal placée pour juger puisque aux fées, je crois.

rose dit: à

On peut reconnaître à Macron d’être un type décomplexé.

rose dit: à

Je t’en foutrai des fées, moi.
Vous en voulez su voyage ?
https://youtu.be/GB7vG-ogJbc?feature=shared

Elle lui fait oignon farci. Lui se jette dans la neige pour la faire rire : des gens heureux. Qui de plus, apprennent à faire du café italien.

puck dit: à

bel article sur la mort du débat contradictoire dans nos démocratie.
auxc US ils sont embourbés dans ces histoires, ils sont complètement perdus, ils ne savent plus qui croire,ils ne font plus confiance aux médias mainstream qui ont, il faut le dire, bien changé depuis le watergate.

en fait c’est la peur qui a tué le débat, les gens ont peur et ils ne sont pas sûrs d’avoir raison, d’être dans le bon camp : aux prochaines élections les américains vont avoir le choix entre un Trump qui n’aime pas la guerre et les néoconservateurs qui n’aiment rien d’autre que la guerre et la violence.

il faut imaginer le dilemme dans sa tête : avoir à choisir entre Trump et le déclenchement d’une 3è guerre mondiale ?

le choix entre un type qui a attaqué le Capitole et une bande de types qui veulent attaquer la Chine et la Russie…

chaque camp balance à la figure de l’autre la désinformation, le complotisme, le conspirationnisme etc…

j’ai écouté Emmanuel Todd, il a dit un truc qui pour le coup a été une véritable révélation.
Jusque-là j’écoutais des politiciens dire que le conflit en Ukraine était un moyen pour les US de faire la guerre à la Russie sans que cela coute la vie d’un seul américain.
alors déjà j’étais choqué qu’aucun média ne remarque ce cynisme, mais j’étais encore plus choqué par ce cynisme, d’autant qu’au delà de ces politiciens américains qui osaient l’avouer je suis certain qu’ils le pensent tous.

et là j’ai écouté l’hypothèse de Todd, il suivait ses idées et se posant ces mêmes questions il est arrivé à une conclusion dont l’évidence l’a lui-même surpris :

en fait on trouve beaucoup de juifs parmi les néoconservateurs américains, la plupart sont des juifs venant d’Europe centrale qui ont souffert de l’antisémitisme de cette Europe centrale.

à partir de là on peut facilement imaginer que ce désir de faire souffrir le peuple ukrainien jusqu’à vouloir tous les sacrifier jusqu’au dernier ce n’est pas dans le but de satisfaire des objectifs géostratégiques visant à couper l’Allemagne de la Russie pour ne pas constituer une bloc puissant qui ferait concurrence à l’Amérique, qui émanciperait l’Allemagne du protectorat amércian blabla etc…

mais en vérité cette volonté de sacrifier tout les ukrainiens jusqu’au dernier viendrait du désir inconscient de ces néoconservateurs juifs de vouloir venger leurs ancêtres.

et là je me suis dit : bon Dieu mais c’est bien sûr ! comment n’y ai-je pas pensé avant !

B dit: à

. Mais voilà : à force de mépriser les classes populaires, on en arrive à plaindre cette pauvre ministre macroniste

Clopine, je me demande quelles sont ses compétences pour le poste, ses reflexes à l’interview plus que compromettante parlent pour elle mais peut-etre ne e sentait elle pas encore investie par sa mission , qu’elle soit mandatée pour le sport dont elle a de plus tiré une petite fortune, passe encore mais à l’éducation, de qui se fiche Attal ou Macron?

https://diplomeo.com/actualite-amelie-oudea-castera-ministre-education-nationale-sports ( la droite bien née)

B dit: à

le PS a ouvert la voie au Macronisme

pas d’accord, le casse du siècle en moins anar par l’audacieux Macron. Le Macronisme assorti de l’intensification des flux migratoires depuis 2015, des conséquences de la pandémie sur l’endettement du pays ainsi que les difficultés résultant de la guerre en Ukraine sont responsables de la percée du RN qui avec trois mots d’ordre promet de mettre fin aux désordres mondiaux.

B dit: à

 » tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être »

pas compris non plus.

Marie Sasseur dit: à

AOC est le pur produit d’une endogamie de l’enarchie technocrate. Avec une médaille d’or pour l’incompétence et le mensonge.

B dit: à

On peut reconnaître à Macron d’être un type décomplexé

S’il continue à nous bombarder de discours, il risque de finir comme le barde Assurancetourix . Je me disais en pensant à ces innombrables interventions que la parole est comme une matière, plus elle abonde moins elle a de valeur. Mais par la multiplicité de ses communications joue-t-il au pompier? apres le nous sommes en guerre, la planète brûle et je ne sais plus quoi, ce serait tout à fait opportun.

rose dit: à

Bel Entretien que nous sommes de Pierre Assouline.

Passe encore : non, ne passe pas du tout.
B.
Merci pour les deux chronologies, celle des faits et la familiale. Une cuillère en argent dans la bouche, le cul (c’est récurrent) bordé de nouilles et les petits copains de promo. Re-merci, car cela amène la réponse à la question que je me posais « comment on en arrive là ? ».

pas d’accord, le casse du siècle en moins anar par l’audacieux Macron.
B.
D’accord avec vous. Pas la peine, ou si peu, de convoquer les cinquante dernières années : là, nous sommes face à une vaste entreprise de démolition initiée par Macron.

rose dit: à

Ce qui est surtout marrant dans ses prises de parole, que je n’écoute pas, c’est son silence absolu décidé lors de son premier mandat, surtout envers les journalistes. Sept ans après, on constate l’évolution.

Passou dit: à

« Est-ce Hölderlin ou Kleist qui a posé cette formule
si brève et si dense : « L’entretien que nous sommes » ?
Qu’importe l’auteur quand sa réflexion nous est intelligible
sans lui : que sommes-nous sans cet entretien permanent
que nous entretenons avec les livres et les hommes, ce colloque
permanent avec l’autre ? On n’a jamais raison tout seul.
Ne jamais oublier qu’à l’origine, conversatio ne s’entendait
pas nécessairement comme une prise de parole. Entrer
dans la conversation, c’est accepter tacitement de se mettre
en société….
la suite dans https://tracts.gallimard.fr/fr/products/tracts-de-crise-n-56-l-entretien-que-nous-sommes

closer dit: à

« Ben voyons. »

« Ben voyons » est un élément de langage zemmourien, Clopine…Vous filez un mauvais coton.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
@ « l’entretien que nous sommes »

Meilleure réponse : Hölderlin, la fête de la paix.

La bonne réponse : Passou

L’Entretien que nous sommes – Numilog.com https://excerpts.numilog.com/books/9782072913228.pdf

Mis en ligne précédemment par Revenue de Davos.

rose dit: à

Rares sont ceux qui sont revenus de Davos.
Celles sont archi-rares.
Généralement, tu es à Davos parce que tu vas y passer.

MC dit: à

AOC ,pour la ministre , vous ne trouvez pas que ça a un petit air vinicole? Et contrôle? MC

Clopine dit: à

Merci Marie Sasseur, je me demandais aussi… Je ne connaissais pas la référence. D’habitude, notre hôte nous l’indique, même brièvement. Bon, là il fait dans l’implicite. Histoire de stigmatiser les ignorants ? (pas touche à ma Culture). Ça ne lui ressemble pas, c’est plutôt la posture d’un Court très court, mais vu que plus rien ne ressemble à rien, allez savoir quelles rigidités s’emparent aujourd’hui de notre hôte ?

Janssen J-J dit: à

@ Tentative de Home-jacking à la mairie de Nancy

-> une bande de monte-en-l’air, voui !

@ Jamais compris pourquoi Plenel a toujours suscité tant de haines chez les gens dits de droite t de gauche, depuis le harcèlement du président Mitterrand, notamment. Que dérange-t-il, au juste, notre Edwy ?… D’avoir commis quelques bourdes journalistiques, parmi la masse de ses révélations ? Allons donc !

@ Racheter…
Ne pas tiquer sur ce verbe !… Il y a sans doute quelque chose en elle d’une croyance religieuse laïque. Croyant être lue attentivement par Passoul (ce qui est indubitable), elle lui fait parvenir en off son espoir : le voir se rapprocher d’elle en lui envoyant un signe de reconnaissance. Or, qui n’en est pas là ? Au moinss, n’a-t-elle plus rien à cirer au sujet de la tyrannie des réactions vindicatives des autres. Elle ose… désormais, et c’est une évolution positive dans la remontée de son estime de soi. Essayons d’être un peu compréhensifs avec les gens, de temps à autre, non, même avec ceux que nous n’aimons pas. Car nous ne sommes pas des saints. Et personne du reste, hormis D., n’a jamais vraiment prétendu à atteindre une telle vie d’ange.

@ Qui a dit : « la supériorité des libres penseurs matérialistes sur les spiritualistes tient au fait qu’ils sont généralement beaucoup plus « compréhensifs » à l’égard des « incompréhensibles » de leur espèce, puisqu’ils doivent puiser et expérimenter en eux-mêmes une morale hypostasiée du social qui les assemble ».

(JE, 24.1.24_9.07) – Bien à vous,

MC dit: à

PS Il s’agit bien de la Place Stanislas à Nancy. Merci, Phil.

MC dit: à

Il faut peut-être que je développe pour que Clopine se represente ce qu’est au juste la place Stanislas et les grilles de Jean Lamour??? Un fait est certain, il’n’en existe pas de copie brayonne ou rouennaise. MC

Jazzi dit: à

Aucune possibilité de dialogue, d’échange et d’écoute avec « l’entretien qu’elle est », JJJ !

Janssen J-J dit: à

@ cette volonté de sacrifier tout les ukrainiens jusqu’au dernier viendrait du désir inconscient de ces néoconservateurs juifs de vouloir venger leurs ancêtres.

Hypothèse intéressante… Une révélation ?… peut-être pas… Discutons-là, même si je craindrions qu’on en arrive rapidement au point G. – Pmp, je dirais au moibs la nécessité préalable de faire crédit au postulat, chez Todd-Puck, de l’emprise d’un « inconscient collectif » historicisé par une « communauté » spécifique dans la pratique des relations internationales américaines depuis la fin de la guerre froide.
Or, de mon point de vue, si l’hypothèse reste plutôt forte, l’idée d’un volontarisme belliqueux (fût-il inconscient quoi que partiellement incarné et ancré par une fraction) au nom de la « vengeance des ancêtres » (lesquels ?) reste une conjecture. Et nous n’en voulons pour preuve contre-intuitive que l’exemple édifiant de l’action d’un H. Kissinger, dans l’ombre et aux commandes. A moins qu’on vienne nous raconter, à chaque étape de sa vie politique d’influence, qu’il n’ait été mû que par l’obscur désir de venger sa race… par d’autres « moyens » (cf. Clausewitz/Aron).
Bref’l… Revenons à nous mou-moutes et à nos tessons 🙂
Bàv,

Jazzi dit: à

Vive le cinéma français !

« Carton plein pour « Anatomie d’une chute ». Palme d’Or à Cannes en mai, le film de Justine Triet a été nommé mardi par l’académie des Oscars dans cinq catégories (meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario original, meilleure actrice et meilleur montage). »

J J-J dit: à

@ Marc C., ne vous attribuez donc pas la primeur de ce qui appartient à dirfil. Sur ce coup-là, vous n’apparaissez que comme suiviste aigri, quoiqu’il en coûte à votre érudition coutumière prise en défaut. Epargnez donc à CT cette petite leçon de morale déplacée, ou du moins, essayez de vous en empêcher ou de vous en corriger. Merci pour elle et surtout pour votre image, Bàv.

Marie Sasseur dit: à

@Revenue de Davos.

?
Pas le bon planning Outlook…

Revenue d’ailleurs, mais pas de tout.
D’un paradis blanc
« Sous la neige, le monde se retire. Restent quelques coups de pinceau chinois. Dans le songe blanc, flottent pics, parois, crêtes et piliers, réduits à leurs lignes d’expression. La neige rehausse ce qu’elle touche, c’est la beauté. Pure, elle révèle ce qui suffit. Magique, elle emplit les vides d’un principe invisible, annule l’imperfection, conserve le saillant. La blancheur pardonne à l’inutile – en le masquant. » S. T

Et hier, d’un tableau de Cézanne. Enchevêtrement d’un chaos géologique, vestiges de l’âge de pierre.

Au printemps, dans d’autres tableaux.
Remember
https://fondation-hermitage.ch/home/expositions/en-cours-2/nicolas-de-stael/

Habiter la terre en poète, c’est du réac. C’est du Tesson.

Jazzi dit: à

Quoi, tous les Ukrainiens, qui se battent pour leur liberté, seraient Juifs, JJJ !

J J-J dit: à

@ jzmn, mais ce matin j’ai cru entendre que les Boudin avaient remplacé le film de Justine T. à la nomination française !!! – Faut dire que j’étais pas bien réveillé. Quid ?

Janssen J-J dit: à

@ Jzmn, ce n’est pas ce que j’ai dit, et comme d’habitude, vous n’avez pas suivi les enchaînements séquentiels :-> Todd-Puck-JJJ-Kissinger.
Inutile de vous réexpliquer, à quoi bon ? – Du reste, ce message ne s’adressait réellement qu’au dit Puck. Je n’y répondrais lcé, que s’il s’ensuivait quelque chose de sa part. Sinon, en aij dit bien assez.
Bàv,

et alii dit: à

mais ce mot entretien entraine aussitôt avec lui dans ma pensée « femme entretenue » et en anglais entertainment;et je dirais presque tant mieux

Patrice Charoulet dit: à

Auteurs français

Corneille est plein d’auteurs antiques. La Fontaine ne craignaient pas de dire à sa reconnaissance à
Maître François ( Rabelais), à Maître Clément (Marot) et Maître Vincent (Voiture) et il a cent autres admirations. La Bruyère souhaite écrire « comme Bouhours ».Bouhours veut continuer Vaugelas.
Voltaire, dans son livre « L siècle de Louis XIV «  dit tout ce qu’il doit à vingt écrivains du Grand siècle. Rousseau, qui n’est jamais allé à l’école, devait lire à haute voix à son père, les meilleurs écrivains antérieurs. Le jeune Victor Hugo voulait être « Chateaubriand ou rien ». Le jeuen Montherlant plaçait Barrès « tout en avant et hors de comparaison ». La mère de Maupassant confia son jeune fils à son ami Flaubert qui corrigea des années durant et conseilla l’écrivain novice. Le père du jeune Morand, pas très bon élève, confia son fils à un précepteur brillant nommé Giraudoux

Marie Sasseur dit: à

@ce mot entretien entraine aussitôt avec lui dans ma pensée « femme entretenue »

Heureusement, le dérapage fut contrôlé, ce ne fut pas « femme de ménage ».

closer dit: à

Une retombée positive de ce cirque: on n’aura jamais autant parlé du Printemps des Poètes…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*