de Pierre Assouline

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La République des livres
Que les poètes retrouvent la grâce !

Que les poètes retrouvent la grâce !

On n’a jamais autant parlé du Printemps des poètes. Lancée par Jack Lang avec le poète André Velter alors responsable de la collection Poésie/Gallimard, cette manifestation culturelle, qui existe depuis 1999 et se déroule un peu partout en France et au Québec, n’en demandait peut-être pas tant vu la contre-publicité que risque de produire l’affaire. Entendez : la pétition signée par un collectif de 1200 acteurs de la scène culturelle. Publiée dans Libération réclamant l’éviction de l’écrivain Sylvain Tesson de sa qualité de parrain de cette édition qui doit se dérouler du 9 au 25 mars. Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’il écrit, des récits au succès populaire assuré (ce qui est déjà impardonnable), mais ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans de son annulation. Un propagateur des idées, des thèmes, de l’idéologie d’ordinaire véhiculées par l’extrême droite. La polémique menaçant de prendre les proportions d’une bataille d’Hernani (l’effet de loupe procuré par les réseaux sociaux aboutit rapidement à un effet de meute), elle vaut d’être examinée de plus près.

Dans ce genre de rassemblement (salons du livres, festivals etc), un parrain n’est ni un président, ni un programmateur, ni un directeur artistique. Juste une personnalité publique sollicitée pour sa notoriété, sa popularité et sa légitimité. Donc si quelques uns doivent être voués à la vindicte dans cette histoire, ce sont les membres du Conseil d’administration du Printemps des poètes qui sont allés le chercher ; il est dirigé par Sophie Nauleau, écrivaine et productrice à France Culture, déjà mise en cause il y a quelques années lorsque la fanfare de la garde républicaine avait osé accueillir les invités à la conférence de presse de l’édition 2018 dans la cour du ministère de la Culture ; des poètes s’en étaient indignés alors qu’il y avait un formidable détournement à tenter de ces marches militaires, une performance, un happening dont les dadaïstes canal historique ne se seraient pas privés, en vers et contre tout. Il est piquant de constater, au vu de la liste des parrains depuis 2009, qu’y ont figuré en tout et pour tout…  aucun écrivain ou poète (Denis Podalydès nous pardonnera de le considérer avant tout comme un homme de théâtre même s’il écrit aussi) ! Exclusivement des comédiens, des acteurs, des peintres.

Pour une fois qu’un écrivain est invité à parrainer, il faut qu’il soit aussitôt dénoncé, démis, rejeté, censuré car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa faute, sa plus grande faute : il n’est pas de gauche. Ce qui n’est pas faux. De droite, certainement. Et alors ? Pire encore : il serait « une icône réactionnaire » voire même « l’incarnation de l’idéologie réactionnaire » ce qui ne saute pas aux yeux à la lecture de la Panthère des neiges, La Chevauchée des steppes, Berezina, Sur les chemins noirs, Avec les fées… Mais en cherchant bienn’a-t-il pas préfacé un volume d’œuvres du royaliste et catholique Jean Raspail publié par Bouquins réunissant notamment Moi, Antoine de Tounens roi de Patagonie et Le Jeu du roi ? Suspect même si le controversé Camp des saints, (horresco referens), n’y figure pas.

Rachida Dati, la ministre de la culture, lui a apporté son soutien dans cette épreuve, position aussitôt relayée dans les colonnes du Journal du dimanche (vade retro, bolloras !). De quoi alourdir son casier judiciaire. D’autant que le lointain prédécesseur de la ministre, Jack Lang soi-même, y a été de son coup de gueule sur X contre le texte qui a enflammé le débat :

« Un tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières ».

Et l’appui de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie l’a achevé. Si jamais la ministre de l’Education, des sports et des Jeux Olympiques dit un mot en sa faveur, Sylvain Tesson est un homme mort (heureusement pour lui, il n’a pas fait sa scolarité à Stanislas encore que les Frères des écoles chrétiennes oeuvrant au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison, faudrait voir…).

Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans. Mais qui sont-ils, ces hommes et ces femmes du refus au paroxysme de l’inclusivité (« S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité » ) ? Baptiste Beaulieu, Jean d’Amérique, Fatima Daas, Chloé Delaume ainsi que des enseignants, des artistes, des libraires, des ingénieurs culturels, des travailleurs de la culture et des poètes, des poètes, des poètes… Que tant de « vaniteux agents du culte », comme les raille André Markowicz, traducteur insoupçonnable de tessonisme, sur son compte Facebook aient pu s’accorder autour du « ramassis de niaiseries » que concentre leur pétition, laisse pantois sur le niveau de la pensée ordinaire dans certains milieux de créateurs et leur degré d’intolérance, d’exclusion et de sectarisme.

Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif, en est vraiment l’incarnation, alors vous pouvez rentrer chez vous, il n’y a rien à craindre. Ou mieux, rendez-vous tous du 9 au 25 mars à la 25 ème édition du Printemps des poètes par lui parrainée. Le thème de cette édition ? La grâce… Espérons qu’elle sera de la fête mais pas uniquement sur l’affiche et que les lecteurs, on finirait par les oublier, n’auront pas à chercher partout ailleurs l’asile poétique.

(« Sylvain Tesson pénétrant dans le bureau du maire de Nancy place Stanislas par la face nord avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin (les autres passent par la porte) » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 546 Réponses pour Que les poètes retrouvent la grâce !

Bloom dit: à

Macron voyage : cela étonne qui ?

Le principe cardinal qui régit les relations diplomatiques bilatérales est celui de la réciprocité. EM a invité Maudi pour le 14 juillet, le PM indien lui renvoie l’ascenseur en le conviant aux cérémonies du Republic Day le 26 janvier.
Les dossiers en cours sont nombreux et importants car l’Inde est un très gros partenaire économique (industries automobile, spatiale, de l’armement…) mais aussi stratégique dans l’espace indopacifique, considéré comme essentiel pour notre pays.
En ce qui concerne la mobilité étudiante (dossier géré par l’agence Campus France, intégrée à l’Institut français d’Inde), il est intéressant de noter qu’aujourd’hui se joue devant le Conseil constitutionnel le sort de la caution que devraient verser les étudiants étrangers non communautaires afin de faire leurs études en France.
Généralement, les étudiants indiens venant faire un Master 2 et au-delà dans nos universités et Ecoles sont issus de milieux favorisés, et ont tendance à penser que plus c’est cher, plus ça a de la valeur.
(Pour info, pour 2022-2023, 402 833 étudiants internationaux, pour un apport net annuel de 1,3 milliard d’euros).
Les « alumni » sont évidemment de précieux relais d’influence une fois revenus au pays.
Ils servent à beaucoup de choses (petite anecdote pour plus tard peut-être).

Bref, quand un PR fait le déplacement, ce n’est pas exactement pour le côté glamour du voyage.

Chantal dit: à

« À son bras, un panier de mûres. Elle leva les yeux et c’était le regard que je cherchais, paysan, dur, luisant de vieux savoirs.
Elle appartenait à cette catégorie de gens pour qui la santé des prunes est un enjeu plus important que le haut débit. »
✒️ Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs

William Boquet dit: à

Hölderlin n’a qu’à bien se tenir

Phil dit: à

la santé des prunes est un enjeu plus important que le haut débit

Tout à fait le genre poétique qu’eût goûté Albert de Mun.

Jazzi dit: à

Quand pour se débarrasser des femmes dérangeantes on disait qu’elles étaient dérangées !

FL dit: à

« Quand pour se débarrasser des femmes dérangeantes on disait qu’elles étaient dérangées ! »

Dans le cas de Sade ça serait plutôt sa belle-mère qui a demandé des lettres de cachet et stipendié une « mouche » pour le faire disparaître.

et alii dit: à

allons un lien:
Media Confidential:
aujourd’hui:
Media Confidential—How the government captured the BBC

et alii dit: à

précisément:
In this latest Media Confidential podcast episode, my co-host Lionel Barber and I discuss the independence of the BBC and its journalism, as well as government appointments more generally, with Roger Mosey, former head of BBC TV News, controller of Radio 5 Live and editor of the Today programme, and Dorothy Byrne, former head of news and current affairs at Channel 4.

Listen to the latest episode of Media Confidential and follow us @mediaconfpod

If you would like get in touch, please email us at: mediaconfidential@prospectmagazine.co.uk

FL dit: à

Et si Biribi n’était pas une manière de faire disparaître des hommes qui « dérangeaient » je ne sais pas ce que c’est.

renato dit: à

La création n’a rien à voir avec la générosité, et al. — peut-être avec vos préjugés — : revoyez vos classiques.

MC dit: à

« Je vais vous faire une confidence: ce blog a énormément besoin de moi« . Certes, mais pas au sens où vous l’entendez, Clopine ! MC

et alii dit: à

punis par Macron qui ne dira pas à ses petits chérisde françaisqu’il voulait emmerder, ce que lui ont fait les coups de canon21!
« En revanche, aucune annonce ne devrait être faite au terme de ces deux jours. »

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
414 – Je me souviens que les rues de Grasse sont parfumées.

Tu cites Roger Pierre.
La modestie et l’élégance de cet artiste. Un jour après avoir récité SON sketch « L’eau ferrugineuse »(car c’est le sien), il s’est excusé de l’avoir fait alors que Bourvil avait été meilleur dans l’exercice. Parti aux Etats-Unis, il avait vendu sa vieille Peugeot 403 aux producteurs de la série Colombo. Jean-Daniel Brèque m’a dit que  » une des premières réalisations de Spielberg était le tout premier épisode de Columbo, avec Steven Bochco au scénario. Et dans un épisode ultérieur (où l’assassin se sert de Robbie le Robot pour se forger un alibi!), on voit apparaître un gamin surdoué nommé Steven Spielberg. Là encore, Steven Bochco au scénario. » Résultat, on retrouve une autre Peugeot 403 dans le dernier Indiana Jones dont le producteur travaille avec Silverberg.

Soleil vert dit: à

dont le producteur travaille avec Spielberg

et alii dit: à

renato,gardez vos impératifsque vous croyez « catégoriques:
Cahier de linguistique
Éléments pour une description sémantique de l’impératif
Danielle Forget

et alii dit: à

L’impératif catégorique est un concept de la philosophie morale d’Emmanuel Kant selon lequel la raison permet à l’individu de se représenter une loi morale selon laquelle il faut agir de telle manière que la maxime de notre action puisse être élevée au rang de maxime universelle. L’impératif est catégorique dans le sens où l’agent moral doit agir par devoir, pour le devoir, viser le devoir en lui-même.

Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, il sera ensuite repris dans d’autres ouvrages d’éthique de l’auteur. Maintes fois critiquée, cette notion a aussi été reprise par nombre de philosophes. L’impératif est généralement connu essentiellement pour ses multiples formulations1, dont certaines sont célèbres.

Bloom dit: à

Vision indienne: pour ceux que la question intéresse, la fin de l’intéressant article de l’Indian Express (quotidien de qualité plutôt conservateur centre-droit, mais non gagné à l’hindouité du BJP de Maudi).

(…)
Finally, two more observations need to be made. First, India — progressively close to Western democracies and assiduously befriended by G7 — and France, a member of the NATO and EU, need to talk to each other more about China’s role in the Indo-Pacific. France’s views are moulded by a mix of mercantilist and strategic considerations. Of course, what the two governments discuss on this sensitive subject cannot be brought into the public domain. This is where their premier think tanks can step in by conducting a regular dialogue on the nature and magnitude of challenges posed by China’s aggressive behaviour, especially relating to the Philippines, South China Sea, South Pacific, Sri Lanka, and the Maldives.

Second, it is satisfying to note that Paris and New Delhi have developed an ambitious plan for cooperation in the Indo-Pacific for the next 25 years. What they now need to focus is on devising a set of timelines for steadily implementing the proposals included in the agreed roadmap. By keeping their people informed of the progress in this realm, the two governments will help their cause, enhancing the credibility of their joint strategy.
(…)

L’article en son intégralité:
https://indianexpress.com/article/opinion/columns/macron-in-india-delhi-indo-pacific-vision-9127168/

Jazzi dit: à

Pourquoi Clopine et Bloom se servent-ils du commentarium pour régler leurs comptes, avec Clopin ou avec Macron ?
Frustration, dites vous !

Jazzi dit: à

« Tu cites Roger Pierre. »

Sans le savoir, SV.
A partir d’un souvenir personnel, tu fais tout un dégagement mémoriel !

renato dit: à

Et vous, et al., gardez vos préjugés de boutiquière pour vous.

et alii dit: à

dieu me garde de partager mes préjugés avec des erdéliens qui causent crèmerie (et le cul de la cremière )et autres tonneaux et barils d’inspecteur en retraite

et alii dit: à

La Boutique ou la Grande boutique. La Préfecture de Police (cf. Esn. 1966).
cnrtl

et alii dit: à

par chance, on m’annonce que ce matin, j’ai eu une fine intuition (que j’ai partagée avec les personnes concernées) et que ce n’était pas sur fond de préjugés, ni de commerces illicites

Bloom dit: à

John Millington Synge (proncer comme le verbe to ‘sing’), mon auteur irlandais préféré, a écrit une pièce représentée pour la première fois en 1907 à l’Abbey Theatre de Dublin, intitulée « The Playboy of the Western World » (« Le Gredin/Filou du monde occidental »).
Centrée autour d’un paricide dans une communauté rurale du comté de Mayo, la pièce offre une vision subtilement nuancée de la paysannerie irlandaise à l’aube du XXe siècle, riche d’un parler « hiberno-anglais » imagé (que Synge a recueilli sur place), mais aussi traversée d’archaïsmes et d’inconséquences comportementales, qui la pousse à dénigrer violemment un jour celui qu’elle avait admiré la veille.
La première a donné lieu à des émeutes dans et à l’extrieure de la salle, qui ont migrées aux US quand la pièce est partie en tournée. Certains Sinn Feiners (nationalistes) la trouvait pas insuffisamment politique, d’autres y voyaient une insulte faite à la pureté sacrosainte du peuple paysan irlandais.

On ne trouvera aucun cliché sur la profondeur multiséculaire des paysans chez Synge, ni chez l’immense Claire Keegan*, née dans une ferme de 20 hectares à la frontière entre les comtés de Wicklow et de Wexford, dans le sud-est de l’Irlande. Ce qui fait d’eux de très grands auteurs.

(‘tain, mais où j’vais la caser ma frustration anti-EM?)

* »Ce genre de petites choses » / »Small Things like These »

Bloom dit: à

prononcer

et alii dit: à

question à P.ASSOULINE 0 PROPOS DE/ ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans
ne dit-on pas aussi « de service » comme les médecins qui assurent un tour de garde sont « de service »,ce qui n’est pas tout à fait ex officio

Alexia Neuhoff dit: à

Ainsi donc Tesson était l’arbre qui cachait la forêt. Et le « printemps des poètes » une espèce de jungle difficilement pénétrable, livrée à l’abandon ou à une poignée de coupe-jarrets. Lemaire, ministre des deniers publics, Dati, à la culture, si prompts à soutenir le parrain de la fête, auront-ils le même zèle à vérifier le fonctionnement de cette institution ?

B dit: à

D, il n’était pas question de culture mais des relations humaines qui entourent différentes transactions dans une organisation, dans un ensemble destiné à délivrer un objet, qu’il s’agisse de culture, de soins, de services ou comme ici qui n’accueille qu’un commerce informel d’idées, d’opinions, de références dans la meilleure des focales rencontrées .

Claudio Bahia dit: à

@ Bloom,
merci pour tous ces titres, qui m’ont fait voyager dans toutes directions. J’ai adoré, mais ce système youtube vous renvoieun peu partout, comme un billard électrique; j’ai mis sur pause, mais j’y reviendrai.
merci encore pour votre dedicação.
oui, je crois bien avoir compris pour le yin et le yang, mais quoi qu’il en soit, restons zen

Pablo75 dit: à

la santé des prunes est un enjeu plus important que le haut débit
Tout à fait le genre poétique qu’eût goûté Albert de Mun.
Phil dit: à

Tesson est un grand poète pour ceux qui ne lisent que des best-sellers. Après avoir lu Marc Levy ou Guillaume Musso, lire Tesson doit être une expérience vertigineuse.

Jazzi dit: à

« (‘tain, mais où j’vais la caser ma frustration anti-EM?) »

Merde, je m’étais pourtant amené sur la pointe des pieds, mais Bloom m’a quand même vu venir avec mes gros sabots !

rose dit: à

Pablo 75

Chez les gays aussi.
Pareil que chez les hétéros.
Qu’en tirez-vous comme conclusion(s) ?

rose dit: à

Ce qui fait d’eux deux très grands auteurs.

Merci Bloomie,

rose dit: à

Elle est en plein divorce, c’est normal.

D. dit: à

Des focales ? C’est quoi des focales ?

rose dit: à

Moi je vais ralentir le cinoche. Notre admirable gérant vient de nous collar 20% d’augmentation en une fois : il est tombé sur la tête.

rose dit: à

Vu Frémont.
L’histoire d’une jeune afghane qui a quitté Kaboul, sa famille, ses amis.
Émigrée à Frémont, elle travaille à San Francisco pour une entreprise chinoise qui fabrique des cookies porte-bonheur avec des messages subliminaux dedans.

Elle cherche l’amour. Elle va me trouver mais pas où cela était prévu.
Très bon moment des rencontres avec la psychiatre, caricatural au possible, qu’elle soigne et qu’elle aide à grandir. Lorsque nous pensons à l’Afghanistan, à l’Iran, nous avons le cœur serré.

rose dit: à

de nous coller blam, en une fois.

rose dit: à

Elle cherche l’amour. Elle va le trouver mais pas où cela était prévu.

Rencontré un ami à moi. Cher.

rose dit: à

À midi, en Provence, nous mangeons, pile, pck à 13 h se lève la bise.

D. dit: à

Une focale (ellipse de distance focale) est la distance entre la lentille optique et le foyer. On parle aussi, de façon impropre, de focale pour désigner un objectif photographique de focale déterminée.

rose dit: à

Cela n’empêche, que le PR aimé les fastes et les voyages. Vous ne me ferez pas penser le contraire.

Quant aux étudiants, s’ils rentrent chez eux mettre à profit ce qu’ils ont appris ici, ce qui n’est pas sûr.

rose dit: à

une femme (remarquable Mélanie Thierry) se fait volontairement interner pour y retrouver sa mère (prodigieuse Yolande Moreau) et la faire sortir de cet enfer…

Jazzi

Ce n’est pas un asile, où ma mère réside.
Mais oui, y a de l’ idée : aucune réponse écrite de la part de la directrice ; verbalement, elle m’a dit qu’elle n’avait pas de lit, et que les normes établies étaient drastiques pour être embauchée en cuisine (drastique le mot est de moi).
D’habitude, je fais des efforts. Janvier, nous sommes sorties six jours sur sept et avons pris notre pied, loin de tous ces vieux.

rose dit: à

Jazzi

Ma mère aussi est prodigieuse sans être une artiste. Elle est aussi admirable.

rose dit: à

Janssen J-J cela.fait deux ans qu’il envoie ses voeux à ma maman. Cela m’émeut fortement et elle est tellement heureuse !

rose dit: à

Ben oui. Donc changement de focale signifie changer de point de vue.

et alii dit: à

sabots chanson
on l’Histoire de la chanson française, la mélodie et les paroles de la chanson évoquant la Lorraine sont originaires de Bretagne et remontent au xvie siècle1. En revenant de la Lorraine est imprimé pour la première fois en 15352. Roland de Lassus l’aurait mise en musique au xvie siècle3.

C’est en 1885, sous la Troisième République, que cette chanson a été modifiée de façon significative pour être mise au service du gouvernement qui voulait que l’école publique disposât d’un répertoire de chansons à connotation patriotique. À la suite d’une audition, sous la direction de Julien Tiersot, avec le concours de jeunes artistes, l’original En revenant de Rennes (ou En passant par la fontaine4) fut détourné en En passant par la Lorraine pour rappeler la région perdue contre la Prusse en 18711, sur fond de revanchisme. La propagande de l’époque présentait en effet ce territoire perdu comme « l’Alsace et la Lorraine », bien que la grosse majorité de la région de Lorraine soit en réalité restée à la France.

Certains ont avancé qu’Adolphe Orain s’en serait inspiré pour créer une chanson mettant en scène Anne de Bretagne : les Sabots d’Anne de Bretagne, mais il s’en est défendu en disant qu’il l’avait collectée dans la campagne de Haute-Bretagne, mais a convenu de l’avoir modifiée5. Le chansonnier Xavier Privas a écrit une parodie guerrière d’En passant par la Lorraine, intitulée Croquemitaine. Cette version fait de l’empereur d’Allemagne Guillaume II une nouvelle incarnation du personnage maléfique Croque-mitaine6.
En passant par la Lorraine,
Avec mes sabots,
En passant par la Lorraine,
Avec mes sabots,
Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Ils m’ont appelée : Vilaine !
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Ils m’ont appelée : Vilaine !
Avec mes sabots…

Je ne suis pas si vilaine,
Avec mes sabots…

Puisque le fils du roi m’aime,
Avec mes sabots…
En 1954, Georges Brassens fait allusion à cette chanson pour écrire Les Sabots d’Hélène8. En 2014, le groupe franco-allemand Mannijo reprend les deux chansons En passant par la Lorraine et Les Sabots d’Hélène en une seule9.

Le double sens de « vilaine »
Le sens du vers « Je ne suis pas si vilaine avec mes sabots… » repose sur un jeu de mots permis par la polysémie du terme « vilaine » : « paysanne » ou « laide ». sur wiki

D. dit: à

Non. Car je peux changer de point de vue sans changer de distance focale décrivant une rotation sur un arc de cercle dont le centre est le foyer.

D. dit: à

Et paf. En plein dans le grangeon.

D. dit: à

Ça a scoué les planches.

et alii dit: à

mort à 88 ANS de carl andré, poète , sculpteur, qui fut accusé du meurtre de sa femme qui « se défenestra »;
ART NEWSPAPER

honneur de blog dit: à

et alii, assez de vos annonces de décès de couples foldingues!

MC dit: à

Oui, Jazzi,à grand renfort de taubiresques proclamations , on a cru changer les principes du mariage, mais on a pris grand soin d’en garder les travers. Au fond c’est logique: mariage pour tous égale travers pour tous ! MC

FL dit: à

« Chez les gays aussi.
Pareil que chez les hétéros.
Qu’en tirez-vous comme conclusion(s) ? »

Qu’on s’exagère l’innocuité du non-patriarcat.

FL dit: à

« Au fond c’est logique: mariage pour tous égale travers pour tous ! »

Ca se passait mal sans mariage aussi.

Pablo75 dit: à

@ Alexia Neuhoff

Tu ne nous donnes pas ton opinion sur le patriarcat chez les couples de lesbiennes?

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo75 dit: à

@ Alexia Neuhoff

Tu ne nous donnes pas ton opinion sur le patriarcat chez les couples de lesbiennes?

Moi pas comprendre la pregunta.

x dit: à

Chantal, ne me dites pas que la colère des agriculteurs …
Enfin, tant qu’ils ne pétitionnent pas, tout va bien.

Réenchantons l’arboriculture fruitière :

« La reine se désespérait. Elle voyait de grands arbres chargés de fruits qu’elle croyait délicieux, elle en voulait manger ou mourir ; de sorte qu’elle fit tendre des tentes fort riches devant le château, et elle y resta six semaines, avec toute sa cour. Elle ne dormait ni ne mangeait, elle soupirait sans cesse, elle ne parlait que des fruits du jardin inaccessible ; enfin elle tomba dangereusement malade, sans que qui que ce soit pût apporter le moindre remède à son mal ; car les inexorables fées n’avaient pas même paru depuis qu’elle s’était établie proche de leur château. »

Une nuit, une petite vieille paraît à son chevet :
« Nous trouvons ta majesté bien importune, de vouloir avec tant d’opiniâtreté manger de nos fruits ; mes sœurs et moi consentons à t’en donner tant que tu pourras en emporter, et tant que tu resteras ici, pourvu que tu nous fasses un don.
— […] parlez, je vous donne mes royaumes, mon cœur, mon âme, pourvu que j’aie des fruits, je ne saurais les acheter trop cher.
— Nous voulons, dit-elle, que ta majesté nous donne la fille que tu portes dans ton sein ».
[
Une fois la reine entrée dans le palais des fées :
« Abricots, pêches, pavis, brugnons, cerises, prunes, poires, bigarreaux, melons, muscats, pommes, oranges, citrons, groseilles, fraises, framboises, accourez à ma voix.
— Mais, dit la reine, tout ce que vous venez d’appeler vient en différentes saisons.
— Cela n’est pas ainsi dans nos vergers, dirent-elles, nous avons de tous les fruits qui sont sur la terre, toujours mûrs, toujours bons, et qui ne se gâtent jamais.
En même temps, ils arrivèrent roulant, rampant pêle-mêle, sans se gâter ni se salir ».

Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, La Chatte blanche.

MC dit: à

Marie Le Jumel de Barneville avait terre et domaine en Normandie, je crois. Ce que les féministes ne savent pas toujours, c’est qu’elle tenta, et déplorablement avec sa mère, d’assassiner par deux fois son mari. Lequel en réchappa, d’où procès, d’où scandale.Il valait décidément mieux écrire des Contes de Fées….

MC dit: à

Précisons que le mari n’avait que bien peu à voir avec Clopin…Mais ce fut une cause célèbre du dix-huitième, qui, il est vrai, n’en manqua pas.

B dit: à

D, je voulais dire dans la meilleure des séquences rencontrées sur le blog, puiqu’il en produit de moins bonnes où les commentateurs s’écharpent sans vergogne, rusent , s’insultent et foutent les uns des autres avec ou sans en avoir l’air en feintant ,d’emballant parfois les pires saloperies dans de la soie ou anonyme papier kraft.

rose dit: à

D. dit: à
Non. Car je peux changer de point de vue sans changer de distance focale décrivant une rotation sur un arc de cercle dont le centre est le foyer.

D. dit: à
Et paf. En plein dans le grangeon.

Murs de 54 cm d’épaisseur en pierres. Pas maman un impact.
Je change de focale, changez de ce que vous voulez.

rose dit: à

Pas même un impact. Niet.
Espèce de fish-eye.

B dit: à

bref, je tentais de régler l’objectif sur un de ces moments de paix, de franche camaraderie.

rose dit: à

Pas de planches non plus sans le grangeon, D.

rose dit: à

Vient du Vilain moyenâgeux, le serf de son seigneur. Cf. Yvain et le Chevalier au lion.

rose dit: à

B.
Parfois, franche camaraderie.
Pour le reste, les problèmes ne sont pas les mêmes.
Lorsque tu as perdu ton château, ta reine et ta virginité, tu es nu comme un ver.

rose dit: à

Enfin, pour ma part, chez nous, nous avons renoncé aux sabots depuis belle lurette. Si tel y est encore accroché, cela doit être lié à son enfance.

rose dit: à

Pour info. sur France Culture
« La réflexion intellectuelle voisine tous les jours avec l’actualité dans les pages tribunes et débats de nos quotidiens et de nos hebdos… Et ça permet de changer de focale, dans le traitement de l’actualité… »

FL dit: à

« Marie Le Jumel de Barneville avait terre et domaine en Normandie, je crois. Ce que les féministes ne savent pas toujours, c’est qu’elle tenta, et déplorablement avec sa mère, d’assassiner par deux fois son mari. »

Ça rappelle Marie Besnard repeinte il y a quelques années par Muriel Robin en badass de choc super mignonne et super gentille et super victime.

Sous les yeux ébahis des téléspectateurs.

puck dit: à

le cas de Gonzalo Lira n’est pas sans lien avec l’article à passou.
voilà un journaliste mis en prison parce qu’il écrit des articles qui ne plaisent pas au pouvoir en place, et il meurt dans sa prison par manque de soins médicaux.
le même cas se serait passé en Iran que tous nos journaux en parleraient.
mais voilà ça ne s’est pas passé en Iran.
le monde est ainsi fait aujourd’hui…
la non information est aussi une forme de désinformation et surtout une atteinte à la liberté d’expression où la censure devient inutile.

FL dit: à

La mignonnerie selon les féministes ça impressionne.

Tout dernièrement la super mignonne Hélène Rytmann .

Virée du parti communisme en particulier pour assassinat.

Et se faire virer du parti communiste pour assassinat il faut y avoir mis du coeur.

Donc Hélène Rytmann victime je ne conteste pas mais sainte et badass et mignonne, je m’insurge.

puck dit: à

j’adore écouter LCI, surtout quand ils critiquent la propagande russe.

FL dit: à

« Proposez ce que vous voulez, du patriarcat, on n’en veut pas : nous en avons soupé ! »

Le matriarcat non plus si je puis me permettre on en a soupé et on n’en veut pas.

FL dit: à

« Ce que les féministes ne savent pas toujours, c’est qu’elle tenta, et déplorablement avec sa mère, d’assassiner par deux fois son mari. »

Jamais sans ma fille.

puck dit: à

ce qui caractérise l’européen aujourd’hui c’est sa façon de trouver insupportables ceux qui ne souhaitent pas lui ressembler.

en fait ça le désarçonne, parce qu’il s’aime tellement lui-même qu’il ne comprend pas : je vis dans un monde libre, juste et formidable et ces imbéciles préfèrent vivre dans un autre monde que le mien ?

dans ce cas ce qu’il faut éviter c’est le doute, commencer à douter, se demander si notre monde est un such wonderful world c’est déjà le commencement du doute et de là la peur s’installe…

et la peur engendre la violence et la guerre.

et c’est comme ça qu’on se retrouve avec un ministre de la défense allemand qui prévoit de s’armer pour faire la guerre à la Russie dans les 3 ans qui viennent…

FL dit: à

« Marie Le Jumel de Barneville avait terre et domaine en Normandie, je crois. »

La bonne dame d’Isigny.

FL dit: à

Muriel Robin qui trouvas l’affaire super badass et super mignonne et qui trouvait l’affaire Palmade moins mignonne.

La mignonnerie c’est un métier.

On peut pas prévoir à l’avance.

FL dit: à

* Muriel Robin qui trouvait l’affaire Besnard super badass et super mignonne et qui trouvait l’affaire Palmade moins mignonne.

FL dit: à

Je note d’ailleurs à propos des rapports mère/fille qu’après avoir divorcé du Marquis, Mme ex-de Sade est partie vivre avec sa fille.

Tandis que le Marquis se mettait avec une actrice de la Comédie-Française. Il a toujours beaucoup aimé le théâtre.

FL dit: à

la Révolution française et l’instauration du divorce aura été un grand soulagement pour beaucoup de couples.

FL dit: à

« Tandis que le Marquis se mettait avec une actrice de la Comédie-Française. Il a toujours beaucoup aimé le théâtre. »

Le couple libre aura d’ailleurs été heureux. Pendant plus de vingt ans dirais-je (j’ai pas vérifié les dates exactes).

A quoi ça tient le bonheur !

Patrtice Charoulet dit: à

Un fait de politique intérieure peu remarqué.
La liste des milliardaires français est facilement trouvable. Tous n’ont pas décidé d’avoir une action précise et pressante sur les médias nationaux. Ceux qui ont fait ce choix ( on les comprend un peu) ne demandent pas à leurs salariés de favoriser les idées communistes, mélenchonistes ou même socialistes. A ma connaissance ( je suis loin d’être le mieux informé de mon pays), jusqu’à ce jour, un seul milliardaire français me paraissait favoriser aussi, en prime, les idées d’extrême droite (Zemmour ou Le Pen) en tâchant d’affaiblir du matin au soir le président Macron et son gouvernement (auquel il reproche de ne pas être d’extrême droite) : M. Bolloré.
Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter tous les animateurs de débats de la chaîne de télé CNews, propriété de M. Bolloré.
Il possède d’autres médias, par exemple, depuis quelques mois, le « JDD ». Cet hebdo avait une ligne de centre droit. M. Bolloré a décidé de mettre à la tête de ce journal Geoffroy Lejeune, venu de « Valeurs actuelles ». Cette décision provoqua une longue grève des journalistes. Rien n’y fit.
Geoffroy Lejeune dirige le journal et y a mis des journalistes venus de « Valeurs actuelles » et/ou de CNews: Charlotte d’Ornellas, Raphaël Stainville, Pascal Praud, etc.
Ayant bien compris cette extrême-droitisation du journal , je ne l’achète plus.
Un de mes amis, qui achète beaucoup de journaux, achète toujours le « JDD ».
Pour que je lise un article qu’il a trouvé instructif, il m’a donné le « JDD » du 21 janvier 2024. Je l’ai rapporté chez moi et je l’ai parcouru. Cela n’a pas changé mon jugement sur l’orientation politique sur cet hebdo bollorisé.
J’ai fait une remarque, non sur le fond des articles (plusieurs pages sont de véritables tracts pour le RN), mais sur un point qui pourrait sembler accessoire. Dans ce numéro ; il n’y a que trois pubs : une pour Europe 1 (Bon, pas surprenant : Bolloré possède aussi Europe 1). L’événement politique important, à mes yeux, est celui-ci : La dernière page du journal est une pleine page de pub pour…Louis Vuitton, avec d’ailleurs zéro texte en plus ! Or dois-je rappeler que le groupe LVMH appartient au premier milliardaire français : Bernard Arnault. Jusqu’à ce jour, je croyais que Bolloré était le seul milliardaire français propriétaire de médias à promouvoir l’extrême droite en combattant le pouvoir actuel. Eh bien , je constate que le plus grand milliardaire français ( qui a donné son feu vert à cette pub) rejoint Bolloré dans son combat politique anti-Macron et pro-Le Pen. Cela ne me semble pas un petit événement.
Explication : Bernard Arnault, comme tout le monde, sait lire les sondages Tout lui permet de penser, à cette lumière, que le RN remportera la prochaine présidentielle. Autant ne pas s’aliéner le futur pouvoir…

rose dit: à

A quoi ça tient le bonheur !

À pas grand chose. Parfois, il suffit d’un pré.

rose dit: à

Cela signifie, tout simplement que Arnault et Bolloré sont cul et chemise.
Quoi d’étonnant ?

renato dit: à

Patrtice Charoulet, si vous donniez une description, même approximative, de la pub LVMH que vous mentionnez dans votre post, le lecteur pourrait se faire une idée de la nature de la propagande de Bernard Arnault en faveur du RN, et aussi de son ampleur.

x dit: à

MC, peut-être les partisans du tropisme biographique et/ou historique ne savent-ils pas toujours que Barbey d’Aurevilly goûtait fort une autre œuvre de la comtesse, ses Mémoires sur la cour d’Espagne ?
Il allait même jusqu’à affirmer que madame d’Aulnoy était « plus vraie, plus simplement et négligemment vraie » que madame de Sévigné, qualifiant ces Mémoires de livre « facile comme la grâce », de « chef-d’œuvre de forme spontanée », et regrettant les « si injustes silences » de « la Renommée » envers leur auteur.
Il prétendait aussi que la « naïveté » de sa peinture de l’Espagne représentait mieux ce pays que plus tard le réalisme de Mérimée et « l’impétueuse couleur » de Victor Hugo, parce que les scènes de cour de madame d’Aulnoy portaient davantage, étaient plus agissantes, plus évocatrices que les descriptions modernes.

Plus ça change, plus c’est la même chose : « Nous avons déjà conseillé à la librairie d’être plus hardie, moins routinière et moins mercantile, autant dans son intérêt particulier que dans l’intérêt général de la littérature. »

B dit: à

Tandis que le Marquis se mettait avec une actrice de la Comédie-Française. Il a toujours beaucoup aimé le théâtre

il a eu tant de maîtresses avant d’être emprisonné, L’aigle, Mademoiselle me l’a rendu sympathique, écrits de captivité où il râle tant et plus, demandant un jour un coussin pour soulager ses fesses , un autre des pois frais.

et alii dit: à

BONSOIR/
azon.fr/printemps-Bruno-Schulz/dp/2070320413/ref=pd_rhf_dp_s_pd_crcd_d_sccl_1_2/259-7471339-8772660?pd_rd_w=cixjD&content-id=
Le printemps, saison du retour à la vie, devient le théâtre d’événements troublants, aux allures parfois fantastiques. Écrivain secret, Bruno Schulz nous entraîne dans son univers onirique et étrange transcendé par une langue poétique à la fois riche et exceptionnelle. »

Jazzi dit: à

« le RN remportera la prochaine présidentielle. »

ça c’est le souhait de D.
En politique, rien n’est jamais joué d’avance et bien malin ou présomptueux est celui qui s’y risquerait !
J’ai vu un grand-petit film dont je vous parlerai demain : « Le dernier des Juifs »…

Jazzi dit: à

« Vu Frémont. »

Un bien beau film qui arrive enfin dans votre province, rose.
Ne soyez pas radine et aidez le cinéma à vivre et à exister.
Allez voir « Captives » avec Emma, c’est une histoire dure mais pas désespérée, tout au contraire !
En attendant le blocus

closer dit: à

Ce pauvre monsieur Charoulet est de plus en plus affligeant. Il s’imagine que LVMH paye de la publicité dans un journal, qu’il suppose être au service du RN, parce qu’il croit que le RN va l’emporter!
Un, le JDD est autant au service du macronisme tendance Attal, qu’il a mis en valeur dès qu’il a été ministre de l’Education Nationale, que des autres tendances de la droite.
La promotion publicitaire de LVMH est au service des ventes de LVMH. Quel intérêt de choisir un support en fonction de prévisions, le plus souvent foireuses, sur des élections qui auront lieu dans quatre ans? Quel intérêt? Je pense que les équipes de B. Arnault sont plus intelligentes que cela.

rose dit: à

Jazzi

Vous êtes indécrottable : terrible et c’est votre histoire.
Suffisamment à faire de mon côté.

D. dit: à

Mon souhait, Jazzu, est que Nicolas Dupond-Aignan devienne président.
Et que le candidat adoubé par Macron ne le soit pas.
Le résultat de cette doyble équation se nomme Marine Le Pen, pour qui je ne voterai pas au premier tour.
Après s’il se trouve encore des abrutis profonds pour élire le dauphin de Macron, sous prétexte dodécaplement crétin de « faire barrage » etc… les abrutis serobtube énième fois bien servis, comme des abrutis.

Jazzi dit: à

Les Oscars2024 viennent de dévoiler leurs nominations ! Outre les 5 obtenues pour « Anatomie d’une chute » de JustineTriet (cocorico !), on se réjouit des 7 pour « Maestro » de Bradley Cooper (dont Meilleur film, Meilleur acteur, Meilleure actrice), biopic somptueux consacré au compositeur et chef d’orchestre américain Leonard Bernstein (1918-1990).

x dit: à

renato, en attendant la réponse de M. Charoulet, puis-je suggérer qu’en l’occurrence le « contenu » publicitaire importe peu : ce qui compte, c’est le prix des espaces publicitaires. En prenant une pleine page, et plus encore la dernière, on contribue à soutenir financièrement un hebdomadaire dont les ventes ne permettraient pas d’assurer la pérennité.
C’est une aide parfaitement légale et qui pourrait en effet être significative dans la mesure où l’on sait que B. Arnault n’hésite jamais, inversement, à « punir » un journal dont un article lui a déplu en le sevrant de recettes publicitaires. Pas besoin d’acheter tous les journaux pour exercer une censure de fait : fermer le robinet de la publicité, quand on est à la tête d’un groupe possédant autant de marques, est tout aussi efficace.
(On mesure le degré d’indépendance de la presse dite « féminine »…)
Si par extraordinaire on rencontre des coriaces (parce que pas trop dépendants de la publicité), reste le recours aux « procès-bâillons ».

closer, l’un n’empêche pas l’autre ; mais il est peu probable que LVMH ait besoin de faire connaître ses produits auprès des lecteurs du JDD, vu leur nombre ; autrement dit, il est peu probable que le coût de l’opération puisse se justifier par les retombées attendues en termes de ventes.
Par ailleurs, l’homme ou le groupe ne serait pas le premier à avoir plusieurs fers au feu.

Jazzi dit: à

« Vous êtes indécrottable : terrible et c’est votre histoire. »

C’est pas sympa, rose.
Ne vous méprenez pas sur mes intentions, amicales purement amicales.
J’ai pensé à vous en voyant ce film et voulais seulement vous le signaler.
A l’avenir, je m’abstiendrais…

D. dit: à

Je trouve, Jazzi, que Justine Triet ressemble à Amélie Nothomb.

Jazzi dit: à

Et toi, tu ressembles à qui, D. ?

renato dit: à

x, pour incroyable que cela puisse paraitre, je sais comment « fonctionne » économiquement la publicité — tenants et aboutissants —. Donc, ma requête d’une description était plutôt dictée par l’idée de me faire une idée de ce que PC peut interpréter s’il n’y a pas de mots (« avec d’ailleurs zéro texte en plus ! »).

x dit: à

Pardon pour la rafale de commentaires, je n’avais pas prévu les deux précédents.
En revanche, je voudrais revenir encore une fois (mais c’est pour en finir) sur mon commentaire plus ancien, deux pages en arrière, qui était sans doute insuffisamment explicite.

J’y avais évoqué la petite phrase qu’on rencontre à l’occasion dans les bonnes revues littéraires britanniques : “I must declare an interest”.
La personne qui rédige l’article signale d’emblée, et souvent avec humour, qu’elle-même a publié un ou plusieurs ouvrages portant sur la même question ou bien qu’elle est la disciple du professeur Untel, auteur du livre dont elle fait le compte-rendu critique.
Il peut même s’agir parfois de liens de parenté (mais je ne sais pas, ou plus, si cela s’est produit dans les familles Amis, Strawson ou Todd, si les fils ont écrit des articles « techniques » sur les ouvrages des pères ou vice versa).

Rien de cela n’étant vraiment secret (ni d’ailleurs honteux ou dégradant en soi), une telle « déclaration d’intérêts », limitée aux éléments strictement pertinents, ne me semble pas concernée par les reproches tout à fait justifiés que l’on peut adresser à l’obsession de la « transparence ».

Je posais néanmoins la question :
— faut-il considérer cette habitude comme une application bienvenue des règles du fair play (et de la déontologie), une forme d’élégance morale voire de panache, en tout cas la condition d’une dispute « à la loyale » ?

— Ou bien, au contraire, estimer qu’une telle pratique relève de la scrupulosité, d’un zèle puritain ?
Serait-ce porter atteinte à leur honneur que de demander à ceux qui interviennent dans le débat d’idées revêtus d’une forme d’autorité professionnelle et/ou intellectuelle de se situer par rapport aux enjeux et/ou de préciser leurs liens éventuels avec les protagonistes d’une polémique en cours ?

rose dit: à

Jacques Barozzi,

J’ai une autre conception de l’amitié.
Je vous apprendrai bientôt le premier succès de Anaita Wali Zada, aux États Unis d’Amérique, alors qu’elle était enfant.
C’est comme regarder Les colons, à Paris, ou être en Patagonie et en Terre de Feu à Bahia Inutil.

x dit: à

Renato, j’ai sans aucun doute enfoncé bien des portes ouvertes dans ma réponse, mais je ne comprends toujours pas la pertinence de votre question si nous sommes d’accord (vous, M. Charoulet et moi) à la fois sur l’objectif principal de cette publicité ET sur les contenus éditoriaux de l’hebdomadaire en question.
Il m’avait semblé que c’était sa seule présence sur ce support qui avait été (et devait être) interprétée.

(Quant au « sans texte », j’avais supposé qu’il n’avait rien à voir avec la question politique ; il s’expliquerait par l’opinion (que j’attribuais peut-être à tort à M. Charoulet) qu’il s’agissait là du comble de l’absurdité publicitaire — alors que le seul nom de marque de luxe suffit à communiquer le prestige et contient en lui-même toutes les promesses.)

MC dit: à

Oui, X, mais on lisait encore à cette date les Memoires sur la Cour d’ Espagne, dont doit exister entre autres, des années 1880, une édition en deux volumes chez Ollendorff. Pour le reste, j’ai cité le domaine normand parce qu’il me paraissait illustrer un texte, et les titres de la Dame, non pour la sanctifier, mais là situer en cette époque de misérabilisme wokien. Je concède d’ailleurs qu’ils n’ont rien à voir avec vos textes. Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

@ »Serait-ce porter atteinte à leur honneur que de demander à ceux qui interviennent dans le débat d’idées revêtus d’une forme d’autorité professionnelle et/ou intellectuelle de se situer par rapport aux enjeux et/ou de préciser leurs liens éventuels avec les protagonistes d’une polémique en cours ? »

Que veut donc dire cette enculeuse de mouche ?

S’adresse-t-elle aux petitionnaires , illustres inconnus, de ce brûlot ad personam ?
Auquel cas, la question elle est vite répondue : motivés par la bêtise crasse, la jalousie.

S’adresse-t-elle aux bateleurs mediatico-politiques du camp des pas sains, du camp adverse, qui n’ont d’intérêt que: asinus asinum fricat ?

Trop vicieuse pour préciser sa question. D’autant qu’il y a quelques activistes de cette obédience sur ce blog, que cette vieille donneuse de leçon, trop occupée à faire des phrases, se garde bien d’identifier, mais toute en obsequiosité, les flatte.

Ce serait trop facile et de bon aloi de poser une question, qui ne soit pas une  » question rhétorique « .
Non.
Cette vieille donneuse de leçon, veut-elle savoir quel intérêt il y a de lire Tesson ?
Même pas.

Après avoir, il y a quelques pages en arrière, stigmatisé le lectorat de Tesson comme un mouvement de groupies (sic), les voilà sommés de déclarer jusqu’à quel point cet « intérêt » est conflictuel, dans une forme de procès très kafkaïen, et orienté.
Si tu lis Tesson, tu as forcément un truc louche, un truc inavouable, à garder sous le boisseau…

Je ne connais pas Sylvain Tesson.

Cette polémique initiée par un groupuscule parisien déconnecté du réel, mais hyper connecté sur les réseaux, à l’idéologie politique très marquée lfi, ne m’intéresse pas.
Elle est juste effrayante.

Je ne connais pas Sylvain Tesson, mais le narrateur de ses récits, de ceux que j’ai lus, est de ma famille.
Comme disait L. Durell, cité par Tesson, nous sommes les enfants de nos paysages.(*)

Et tout ce que je déclare devra être retenu en ma faveur.

(*)

https://www.liberation.fr/livres/2016/06/22/lawrence-durrell-paysages-interieurs_1461291/

renato dit: à

Le fait que j’ai dit connaitre le fonctionnement économique de la publicité ne signifie pas que je crois dans l’hypothèse de PC. J’ai vu de publicités de LVMH sur les pages d’autres journaux et sur d’autres supports et n’ai entendu personne parler d’une pub complaisante. Je peux spéculer, certes : actuellement le JDD est sur la bouche de beaucoup de monde et une régie publicitaire a profité de ce moment de notoriété relative pour appâter un public.
Mais voir dans cette pub une intention de Bernard Arnault me semble excessif.
Donc, je réitère ma demande, car, en absence de l’original, il est possible, via une description bien faite, d’etablir les intentions de l’annonceur.

26.1 – 7.13

renato dit: à

Ops ! mon post du 26.1 – 7.13 est pour x.

Bloom dit: à

Bien content de savoir que le petit menu de musique irlandaise vous ai plus, Claudio Bahia.

Si jamais le Qawwali, musique soufie dévotionnelle, vous intéresse, je peux vous suggérer quelques pistes. Nous étions hier soir à un concert des talentueux Santoo Brothers et, comme le faisait remarquer mon ami Sam, l’énergie qui émane des meilleurs groupes de rock n’arrive pas à la cheville de celle déployée par ces fougueux interprètes des poèmes de Bulle Shah et d’Amir Kusrau.
Je ne vois guère que le John Coltrane de A Love Supreme pour vous élever l’âme et vous irriguer le coeur de telle façon.
Sa Re Ga Ma Pa Da Ni Sa!

Marie Sasseur dit: à

@mon auteur irlandais préféré,

C’est à ce barde des îles Aran,  » baroque et illisible  » ( Tesson) , chantre des murets de pierre et du bocage, qu’on doit la pérennité de contes et légendes celtiques, comme ces fées malfaisantes ?
lol

https://netsdevoyages.car.blog/category/irlande/page/3/

closer dit: à

Les grands groupes comme LVMH arrosent tout le monde et donnent de la pub à tous les medias de diffusion suffisamment importante dans le grand public, de droite comme de gauche. Leur politique n’est pas guidée par le dernier sondage sur les prochaines élections. Ce serait d’une stupidité sans nom…
Il faut être d’un complotisme puéril pour penser le contraire.

Marie Sasseur dit: à

et donnent de la pub

A des agences de pubards, tout bêtement.

Marie Sasseur dit: à

Si je te rends

et alii dit: à

« Je suis profondément celte » Angèle Vannier2

Revenue en Bretagne lorsque la cécité la frappe, elle va s’inscrire dans la tradition des bardes dont on dit que beaucoup étaient aveugles ; comme eux, accompagnée du harpeur Myrdhin (Merlin en français)3 elle ira de ville en ville, en France et à l’étranger dire et chanter ses poèmes, elle en français, lui en breton.

Pour Anjela Duval la langue bretonne est aussi une terre dont elle se sent exilée, l’interdiction de parler breton à l’école fut une blessure. La forme en breton de son prénom qu’elle adopte en 1966, affirme son choix identitaire. Dès les années 60, elle écrit en breton sur des cahiers d’écolier4, dans un style entre le breton littéraire et le breton populaire : « Le breton coulait de sa plume avec une énergie et des expressions savoureuses en jaillissaient sans cesse. » (Ronan Le Coadic)
https://www.recoursaupoeme.fr/deux-visages-feminins-deux-poetes-celtes/

et alii dit: à

La maladie est aussi une des fragilités de Angèle Vannier, opérée sans succès d’un glaucome à 22 ans alors qu’elle est en 3ème année de pharmacie, elle devient aveugle, retourne à Bazouges-la-Pérouse et se réfugie dans la poésie : « Il me semble que ma vie et ma poésie ne font qu’un ». La cécité est une épreuve, mais aussi une force, car elle est pour elle un éveil permanent : « La cécité, bien vécue, serait peut-être cet état perpétuel de transposition et tout est presque vécu au niveau poétique ».

La fragilité est pour ces femmes un chemin vers le dépouillement qui permet d’atteindre l’essentiel et la poésie traduit cet essentiel.

Jazzi dit: à

Que les écrivains retrouvent le goût du récit.

«Un peu plus, un peu moins, tout homme est suspendu aux récits, aux romans, qui lui révèlent la vérité multiple de la vie. Seuls ces récits, lus parfois dans les transes, le situent devant le destin. Nous devons donc chercher passionnément ce que peuvent être des récits – comment orienter l’effort par lequel le roman se renouvelle, ou mieux se perpétue. »

(Georges Bataille, « Le Bleu du ciel », 1935)

et alii dit: à

Anjela, Angèle deux femmes qui éveillent les consciences, revendiquent la richesse culturelle bretonne : « Je n’ai pas envie que les celtes aillent envahir tous les pays. Je laisse aux autres le droit de s’exprimer dans leur propre langue et mythologie. Qu’on nous laisse nos couleurs, nos formes, nos rêves, notre relation au monde en considérant que nous pouvons l’enrichir. » (Angèle Vannier)8

Bloom dit: à

Manque du monde dans la playlist de bloom
__

C’est faux (avec tout le respect dû à Sinead O’).
En effet, la composition de J.Gibbs figure en deuxième position de l’album « Moving Hearts » (1981, année de la grève de la faim), chanté par Christy Moore, avec en fond les Uilleann pipes quasi-bansheeiennes de Mickey Spillane-good-man-yourself.
https://en.wikipedia.org/wiki/Moving_Hearts_(album)

Je me souviens qu’après le concert de Moving Hearts, nous sommes sortis du Falls Road Community Centre en février 1982 sous bonne garde, entre deux files de soldats britanniques en tenue antiémeute, leur AR15 pointé sur les spectateurs incrédules, encore envoutés par « Irish Ways and Irish Laws » & ses comparses…
Whatever You Say, Say Nothing (Seamus Heaney)

et alii dit: à

Théophile Briant qui anime la revue poétique Le goéland est réfugié dans son village, il apprend qu’elle écrit et il vient la trouver : « Il m’a mise au monde, il a accouché de moi en tant que femme et en tant que poète… »9. Elle s’efforcera de mettre en pratique son conseil : « Fouille tes racines, fouille ta nuit, ton âme est celte, découvre-la ». Il préface en 1947 son premier recueil : Les songes de la lumière et de la brume, en 1950 Paul Eluard préface L’Arbre à feu ed Le Goéland. Ses textes sont connus du grand public, elle écrit des chansons qui sont interprétées par Edith Piaf, Catherine Sauvage, Suzy Delair10. Elle rencontre le public et ses spectacles et lectures sont nombreux de 1946 à 1980, en France et à l’étranger11, elle participe à des émissions de radio et de télévision.

Anjela Duval entrée tardivement en écriture en 1960, publie dès 1962 dans des revues bretonnes de références : Ar Bed Kelteik et Barr-heol12. En 1971 André Voisin réalisateur à l’ORTF va à sa rencontre pour son émission les conteurs et met en lumière cette femme de l’ombre. D’autres émissions suivront à la BBC et dans diverses émissions étrangères. Personne ne reste indifférent à cette femme authentique, habitée par l’expression poétique, nourrie de son identité.

et alii dit: à

Cette réflexion de Paul Eluard à propos de l’œuvre de Angèle Vannier convient aussi à celle de Anjela Duval : « Je la tiens pour un très grand poète…Angèle Vannier rejoint tout naturellement Max Jacob, c’est-à-dire Morven-le-Gaëlique et Saint-Pol Roux. C’est une bretonne authentique…On la sent en plein accord avec la nature…féérique simplicité qui donne à tout ce qu’elle écrit la couleur des brumes nacrées et claires de sa terre natale »

Elles furent et restent deux poètes majeures de la littérature celtique et française, bretonnes authentiques, en accord avec la nature, elles font désormais partie de cette culture qu’elles ont l’une et l’autre aimée et défendue.

Bloom dit: à

« Ghost Light » (« Muse ») est un beau roman élégiaque de Joseph O’Connor, frère de Sinéad, sur John Millington Synge, de Rathfarnham, faubourg dublinois niché au pied des Dublin Mountains, préludes au majestueux Monts du Wicklow, où se déroule l’intrigue de l’une de ses plus belles pièces, In the Shadow of the Glen / A l’ombre de la vallée, qui irrita grandement les nationalistes, pour qui une femme ne se devait donner qu’à un seul homme, son mari…
Qui trouve Synge illisible ne peut prétendre commencer à souhaiter peut-être éventuellement un jour espérer percer les multiples arcanes de l’irlandité (Irishness).

D. dit: à

J’aime pas beaucoup les Angèle.

MC dit: à

Morvennle Gaélique et St Pol Roux:autant dire Israël et Marseille exilé à Camaret! . Curieuse illlustration de la Poésie celtique. D’autant qu’il pourrait bien n’y avoir rien de celte là dedans, si on se fie à Yannick Lecerf: » Une Autre Histoire de Bretagne. » Entendez : par l’ archéologie…. Bien à vous. MC

morales sed laisse dit: à

Publications

André Markowicz · sur son compte facebook :

 » Pour conclure, en douze points, et poursuivre.
I.
J’ai dit dès le début que le premier défaut, – un défaut majeur – de la tribune publiée dans Libération était qu’elle n’était pas adressée à la bonne personne, ce qu’ont redit deux jours plus tard et Le Monde et Libération : non que j’y voie, bien sûr, une quelconque influence de ma part, mais juste l’effet de l’évidence. – Il y a banalisation de l’extrême-droite non de la part de Tesson, qui est ce qu’il a toujours été (et j’ai eu le temps de glaner quelques textes, anciens et nouveaux, il n’y a aucun doute sur la chose), mais de la part de la direction de ce « Printemps ». (Sur les mauvais traitements subis par les employés de ce Printemps, je ne ferai aucun commentaire, – puisque je n’en sais rien, mais ça me m’étonne pas plus que ça.)
II.
Ce qu’il faut dénoncer à propos du Printemps des poètes est le système de prébendes, j’allais dire, familiales qu’il illustre, système qui permet toutes sortes de dérives, dont cette banalisation d’idées réactionnaires (appelons ça au minimum d’anarchiste de l’ultra-droite) : une banalisation, justement, banale, puisque Sophie Nauleau a nommé comme parrain quelqu’un qu’elle connaît depuis longtemps, et avec lequel elle entretient des relations d’amitié. C’est, au minimum, un échange de bons procédés entre amis, sur fonds publics. Si ce système peut être transformé, réformé, si quelque chose peut réellement être changé suite à ce scandale, je ne pourrai qu’en être content.
III.
En même temps, j’ai découvert le budget 2024 de ce Printemps des poètes : 240.000 € en tout, si j’ai bien compris. Desquels, évidemment, doivent être déduits les frais de fonctionnement, les salaires (je ne sais pas quel est le nombre des salariés). Je ne connais pas les salaires, mais, à l’évidence, ce doit être moins de la moitié qui peut être reversée aux artistes (en comptant dans cette deuxième moitié les frais de déplacements, etc.). C’est-à-dire que les sommes reversées en vrai sont absolument dérisoires, sachant qu’il y a des centaines d’artistes qui sont concernés. De cela, de cette déshérence-là, je n’en avais pas idée.
IV.
Là était la deuxième faiblesse, elle aussi gravissime, de cette tribune. Le peu d’argent versé par l’État (peu importe ici par quelles instances, région, ministère etc.) est réparti entre une quantité astronomique de gens qui n’en vivent pas, mais en ont besoin pour vivre. Peut-être pas pour leur salaire (quoique évidemment si), mais pour avoir un minimum de visibilité dans un milieu buissonnant, numériquement important, – une foultitude (la vitalité contemporaine de la poésie est essentiellement liée à internet et la facilité pour n’importe qui de produire : ce qui, pour les générations précédentes, restait dans les cahiers, ici, est produit sur écran. Ce que je dis là est tout sauf une critique). L’impression que donne cette tribune – une impression peut-être pas unanime, mais en tout cas très partagée – est que les gens qui l’ont écrite ménagent l’instance qui les paie. C’est-à-dire qu’ils ne protestent que sur papier, mais qu’ils ne sont pas prêts à renoncer à leurs cachets, qu’ils ne feront pas grève, eux. C’est pour cela que j’ai parlé de pleutrerie.
V.
Il se trouve que je connais quand-même (sans, pour la plupart, les avoir jamais vus) un certain nombre de signataires de cette tribune, à cause de mes chroniques sur ce non-lieu qu’est FB. Échangeant avec eux (j’ai passé beaucoup de temps à ça également), j’ai découvert avec surprise que, pour la plupart, ces amis n’avaient pas lu la tribune jusqu’au bout. Une bonne quinzaine d’interlocuteurs m’a répété ça. Ils avaient signé contre l’extrême-droite (ce qui était dit dans la première partie de la tribune) et n’avaient lu qu’en diagonale, ou pas du tout, la deuxième. Je ne suis pas sûr que ce soit très sérieux.
VI.
Or, la partie finale de cette tribune frappe par son ridicule, et son caractère, dirons-nous, hors de propos, sinon inepte. D’abord, se revendiquer « poète » m’a toujours semblé très gênant, à plus forte raison que tu parles de « poètesses, de poètes, enseignants, bibliothécaires, etc… » comme si, poète, c’était un métier comme celui d’enseignant. – Mais la conclusion de cette tribune était inepte par le fait qu’elle affirme ce que la poésie est censée être et où elle est supposée se trouver (et toujours dans un « nous » qui ne peut être que de mauvais aloi quand on parle de quelque chose qui est de l’ordre du rapport intime avec le monde et la langue). La conclusion de la tribune est inepte pour une raison fondamentale : là encore, elle ne frappe pas à la bonne porte. Les institutions, par nature, n’ont pas à savoir ce que c’est que la poésie, parce que ça ne les concerne pas. Ce qui les concerne, ce sont les conditions matérielles qui lui permettraient de parvenir à son public, et uniquement cela : c’est déjà énorme, et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a du chemin à faire avant d’y arriver, surtout avec le gouvernement actuel. Avec l’État, par nature, on ne doit parler que de moyens, de structures, d’objectifs, de politique. Toute autre conversation donne l’impression d’une cuistrerie.
*
VII.
Je continue de penser que « le style, c’est l’homme » (et non l’inverse), c’est-à-dire qu’une idée mal exprimée est moins une idée fausse que le signe qu’il y a quelque chose de faux dans la personne qui parle. Faux, ou inabouti, irréfléchi. Bref, cette tribune n’était ni faite ni à faire, et je ne parle pas cette erreur incroyable sur la préface écrite par Tesson pour un roman de Jean Raspail, alors que c’était un récit de voyage, accusation effacée par la suite (et pourtant Raspail reste Raspail qu’il écrive un roman ou parle de ses expériences de voyage). Je ne sais pas comment elle a été écrite ni par qui, mais, visiblement, très vite et très mal. C’est cela – et cela seul – qui a ouvert la voie au déferlement de haine qui l’a accueillie. Parce que l’occasion était trop belle, pour une grande partie de l’institution, de la classe politique, de je ne sais trop qui, de s’en prendre non pas aux signataires (à eux aussi, bien sûr, d’autant que, pour la plupart, de fait, personne ne les connaît dans le grand public, et que parler de 1200 poètes en France, c’est enfoncer une porte ouverte que de dire que c’est juste pathétique. Des poètes, n’importe où, dans n’importe quel pays, dans n’importe quelle génération, il y en a, quoi, cinq-dix maximum, et c’est une loi universelle, absolument normale), non pas tant aux signataires, donc, qu’à l’idée même du subventionnement de la culture (de la poésie) par les instances publiques.
VIII.
Cette tribune prêtait le flanc à toutes les critiques possibles, et l’occasion était là. Du coup, ç’a été un front commun, d’autant plus étonnant qu’il réunit le Parti communiste et Valeurs actuelles, avec, à chaque fois, le sentiment qu’on peut y aller sans problème, au nom d’une valeur fondamentale, qui est la liberté d’expression : parce que, de fait, si la poésie est plurielle (c’est heureux), pourquoi Tesson n’aurait-il pas le droit de parler ? Et pourquoi la poésie serait-elle plus légitime si elle était de gauche ?… Je n’énumère pas une nouvelle fois toutes les critiques possibles, – plus on y pense, plus on en trouve.
*
IX
Et pourtant, et c’est là essentiel, cette critique partait d’un constat important, et tragique : oui, les idées de l’extrême-droite sont de plus en plus banalisées, et, oui, il y a une droitisation de plus en plus radicale du débat politique et de la société en général. Et, oui, la nomination d’un homme comme Tesson en est un signe parmi des dizaines et des dizaines d’autres. Et oui, il y a bien urgence, et danger immédiat, imminent, de basculement. D’autant plus que les régimes autoritaires, dans le monde entier, ont le vent en poupe, – je ne vous fais pas un dessin. Bref, oui, il faut absolument réagir, essayer, d’une façon, d’éveiller les consciences.
X.
Pourquoi ai-je parlé ? Où est-ce que je me situe ? Est-ce que je signe la contre-tribune pour soutenir Tesson, est-ce que je partage quoi que ce soit avec Valeurs actuelles ou le Figaro ? Bien sûr que non. Mais puis-je rester indifférent quand je vois ceux qui se proclament les défenseurs des opprimés non seulement essayer de ménager la chèvre et le chou (critiquer, mais pas la bonne personne, et ne pas remettre en cause leur participation à telle ou telle entreprise qui se passerait sous son parrainage), et, surtout, se ruer, avec une rage et un mépris dignes, réellement, de la droite la plus extrême, sur toute parole qui exprime un désaccord (voyez les qualificatifs envoyés à Nicolas Mathieu), – dès lors que l’on demande un minimum de rigueur, et, même si on m’accuse d’être dominateur et vaniteux, un minimum d’humilité. – Gardez vos élans lyriques pour vous, mettez la poésie absolument où vous voulez (ça vous regarde, et ça ne regarde que vous). Ce que je demande, c’est un minimum de rigueur, de réflexion, et, pour tout dire, de courage.
Parce que, les gens – les systèmes – que vous avez en face, eux, et la rigueur, et la force, ils l’ont, hélas, et ils s’en servent, pour approfondir leur pouvoir.
Fallait-il m’exprimer en public, – fallait-il, comme on me l’a fait comprendre, « ne pas désespérer Billancourt » ?… À force de ne pas le désespérer, on l’a vu se transformer en ce qu’il est aujourd’hui.
*
XI.
Suivant les fils de discussion sur ma pauvre personne, j’ai vu quelque chose que je connais : – la joie de l’effet de meute. Ce que je dénonce aussi, c’est la banalisation de la radicalisation de l’ultra-gauche : dès lors qu’on est pas d’accord avec ce que vous dites, on est un traître, un merdeux, on « vomit », on profère des « logorrhées » etc. etc. – Ces vocables, Françoise Morvan les subit depuis trente ans de la part des nationalistes bretons (avec toutes les variantes féminines possibles sur l’hystérie, les ovaires qui jouent etc. etc. – proférées indifféremment par des hommes ou par des femmes). Elle les subit pour une raison fondamentale : parce qu’elle remet en cause non pas tel aspect ou tel autre de ce qu’on appelle « le mouvement breton », mais son idée même, sa nature, son histoire. À des gens qui pensent qu’ils sont de gauche et se dévouent à une nation opprimée, elle montre, avec ironie et tous les documents possibles, d’où vient leur idéologie, – c’est-à-dire de l’extrême-droite catholique et royaliste du XIXe et de Maurras. Ce que Françoise fait, c’est une chose fondamentale : elle gâche la joie de la militance, et, qui plus est, la joie de la militance minoritaire, la joie du dévouement à une cause qu’on pourrait croire évidente : ce serait si simple de croire au slogan « Bretagne-Colonie », et c’est si gratifiant.. Hélas, les choses sont autrement plus compliquées.
Celui ou celle qui gâche la joie du groupe qui se dévoue à l’opprimé, alors même qu’on se dévoue si généreusement, et que la cause est tellement évidente et juste, est la bête à abattre. Il soude le groupe dans la haine qu’on lui porte. Parce que le combat, même voué à l’échec, est en lui-même sa joie. On sait qu’on est perdu, mais on est sûr que c’est pour la bonne cause. Et on existe – ensemble, dans ce « nous » qui nous fait nous sentir tellement moins seuls. C’est si facile, et c’est si rassurant.
De là cette nécessité de faire des florilèges des insultes reçues par les pétitionnaires et d’y mettre tout ensemble, en sortant les phrases de leur contexte, en les coupant, ou en donnant l’impression d’une solidarité de tous dans les attaques : là encore, c’est une façon de souder le groupe. Souvenez-vous de la phrase de l’homme du « Sous-sol » de Dostoïevski : « Eux, ils sont tous, et moi – je suis seul ». Et ça le rend tellement heureux dans son malheur, ce type, et ça le rend tellement aveugle.
XII.
Les méthodes employées pour ne pas voir ce qui n’est que l’évidence dès lors qu’on fait un pas de côté expliquent pourquoi cette gauche-là, celle, finalement, du communautarisme, ne contribue qu’au désastre contre lequel elle prétend se dresser : cette gauche, par ses méthodes de groupe, par son impréparation, par le manque de rigueur de ses discours, participe au discrédit d’une cause pourtant si juste et se marginalise elle-même de polémique en polémique. Ce n’est pas pour rien que les mouvements communautaristes (wokisme et autres) sont les plus puissants dans des pays où le pouvoir du libéralisme est le plus fort, comme les USA et la Grande-Bretagne : les communautaristes, je le répète, par la fragmentation des luttes, et par la banalisation de leur radicalité (puisque le combat des minorités qui ne cessent de se diviser entre elles ne peut que devenir de plus en plus radical), sont les meilleurs soutiens des politiques libérales.
C’est aussi pour cette raison que, dans ces circonstances, je suis là où je suis (sur ma page), et ni là ni ailleurs. »

renato dit: à

Puis, x, la question de la pub bien à part, il y a celle du pluralisme. Or, il n’y a pas que la culture de gauche sur la scène monde, et dans le système libéral chacun a le droit de s’exprimer que cela plaise ou pas à des intellectuels d’emprunt qui se voudraient sentinelles gramsciennes et ils sont tout au plus que des piliers de buffet, intransigeants, et plutôt à côté de la plaque pour ce qui est d’une interprétation cohérente de ce qui réellement advient.

Cela dit, puisque je viens d’un environnement où Gadda, Longhi, Pasolini, Zanzotto, Arbasino, Fellini, Brandi (pour ne faire que cet exemple) entretenaient de bonnes et fructueuses relations tout en représentant des sensibilités politiques fort diverses, les maux de ventre des intolérants aussi que leurs bévues me font plutôt rire, mais je me garderais bien de prétendre leur éviction, car si quelque chose ne me plait pas j’évite de participer, je ne prétends pas qu’on la change afin que les braves gens puissent se délecter de de ma précieuse participation.

vadeboncoeur dit: à

Et qu’ en est-il de la nouvelle réponse de William Marx?( Sur FB)
Et du texte réponse du dénommé Claro? (In Le Monde)

vadeboncoeur dit: à

Cela fuse de partout on dirait.
Et pourquoi démissionner?

Marie Sasseur dit: à

@Pourquoi ai-je parlé ?

Il ferait mieux de la fermer, on s’en fout un peu de ce que pense Markowicz, et ses consignes de vote. Il n’a pas lu Tesson, c’était le préalable à rappeler.

Marie Sasseur dit: à

Pourquoi démissionner.
Il y a plein de postulants comme Markowicz. Dont la dernière jeremiade pseudo-russe, un peu veule, aura eu définitivement raison du respect que je lui accordai sur la foi d’un bon moment de théâtre, vieux souvenir… Et puis monsieur Morvan a terriblement déçu.

Bloom dit: à

La présidente du Printemps des Poètes démissionne!

Voilà qui manque singulièrement de panache. D’autant que cela n’empêchera aucunement un contrôle des autorités de tutelle sur la façon dont a été gérée et dirigée cette association.

Elle laisse le pauvre (sic) parrain seul face à ces « crétins » d’enseignants, de libraires, et autres sans nom (mais pas sans pouvoir) et à Nancy Houston et son merveilleux « Enterrement dans les blés » comme égérie. Pas très chic.

Aura-t-elle reçu des pressions du mystère de la culture et de la mini-stre (peut-être l’assurance d’une reconversion une fois le printemps devenu été puis automne?)?

AOC, qui débute son mandat de façon si puissamment « poétique », si magistralement « beckettienne »* , tient bon la barre, elle.

*(…) Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux.(…)

Marie Sasseur dit: à

Les chefs d’accusation contre la directrice artistique du Printemps des Poètes sont graves.
compagne d’un poète, lui-même créateur du concept et responsable de la collection poésie chez Gallimard .

C’est grave docteur, un poète…!

Tout est passé sous tes pieds
Jusqu’au dernier soleil
je t’adresse dans le grand silence
Ce que les lettres assemblent
Et désassemblent en se jouant de moi
Sur un écran qui se déchire
Comme à midi l’intuition d’un lever ardent
Prédit par une messagère

C’est l’heure où tanguer tu le sais
Tourner pour de bon au zénith
Le lond d’une corde inhumaine
En revenir devin ou fol
les lèvres bleues l’âme transparente
Sans même injurier la terre.

André Velter « Une autre altitude »

Nicolas dit: à

C’est vrai que Tesson est de ces reac pleurnicheurs que j’ai arrêté de lire depuis belle lurette. Entre les tribunes et les contres tribunes ça vol pas bien haut. C’est quoi le programme du coup ?

Marie Sasseur dit: à

C’est quoi le programme ?

Le printemps est annulé, on passera directement en été…

Les fonctionnaires pouètes payés avec nos impôts, pour lancer des pétitions calomnieuses, peuvent aller se rhabiller.

et alii dit: à

grace:
MAX JACOB
Si la grâce est votre parole

que mon ouïe soit aux aguets.

Si votre grâce interroge

ne me rendez pas muet !

Si
Ta grâce est un regard

que mes deux yeux s’en emparent

si la grâce est un moteur

aux
Paradis de ton cœur

mon
Dieu vers ces citadelles

fais qu’à mon tour j’aie des ailes.

et alii dit: à

je sais, je sais Max Jacob se convertit.
son parrain fut Picasso

Jazzi dit: à

« Le printemps est annulé, on passera directement en été… »

Et si l’été est meurtrier on restera définitivement en hiver ?

Bloom dit: à

son parrain fut Picasso

Qui ne s’est pas déplacé pour le voir à Drancy où il est mort. C’est vrai que Drancy, c’est loin.

D. dit: à

J’aime pas beaucoup les Nancy, non plus.
Nan ? Si ! Si j’avais une fille, je l’appelerais pas Nancy, c’est sûr.

D. dit: à

Angèle ! Geoffroy ! Nan ? Si.

D. dit: à

Si on mettait Sasseur ministre, pour voir ?

MC dit: à

Non. Poste pris par Rachida Dati.

Marie Sasseur dit: à

…j’attends que les tracteurs dégagent de la route, pour repartir en hiver.

et alii dit: à

cela vaut la peine de bien lire l’article en lien
SUR LA MORT Révélatrice de MAX JACOB

Bloom dit: à

Après la frustration, la propagande.
Ca vient de Très bas.


« Lorsque le poète Max Jacob, son ami dévoué depuis quarante ans, est déporté en 1944, il refuse de signer la pétition de Jean Cocteau plaidant pour sa libération, et lâche ces mots terribles : « Ce n’est pas la peine de faire quoi que ce soit. Max est un ange : il n’a pas besoin de nous pour s’envoler de sa prison ». Jacob mourra d’une pneumonie à Drancy, quelques jours avant son départ pour Auschwitz…

https://www.beauxarts.com/grand-format/peut-on-encore-celebrer-picasso-en-2023/

Jazzi dit: à

« Ca vient de Très bas. »

En effet, Bloom, tes sources sont immondes.
Voir plus haut, le lien que j’ai donné…

Bloom dit: à

Guignols.

et alii dit: à

Cette année, le Nouvel An chinois tombe le 22 janvier 2023, ce sera l’année du Lapin. La date de l’évènement diffère d’année en année car elle se calcule par rapport à la Lune, la Terre et les étoiles
La lune était tres belle, hier encore, cachée derrière de légers nuages,

Bloom dit: à

Non, et alii, on quitte le Lapin pour le Dragon (voir les différentes moutures de la couverture du Lotus Bleu).

Patrice Charoulet dit: à

Tous les étrangers ne sont pas barbares, et tous nos compatriotes ne sont pas civilisés. (La Bruyère, Les Caractères, XII, 22)

et alii dit: à

bloom, vous savez combien je suis attachée aux fêtes aux rites et au calendriers; pas de blague avec ça!
or intenet me précise:
Les années du lapin selon le zodiaque chinois sont : 1927, 1939, 1951, 1963, 1975, 1987, 1999, 2011 et 2023. Comme tous les signes, il vient une fois tous les 12 ans. Ce dimanche 22 janvier, nous sommes donc rentrés dans l’année du lapin d’Eau, et ce jusqu’au 9 février 2024.

Dn dit: à

Oh ben ça nous avance bien ça.
Faudrait aller l’afficher dans les quartiers Nord. Entre deux rafales de kalach.
Maus Monsieur Charoulet n’y habite pas, donc tout va bien.

et alii dit: à

Les significations culturelles symboliques du signe du Lapin sont étroitement liées aux habitudes de vie du lapin, notamment la vigilance, l’esprit, la prudence, l’adresse…, du fait que le lapin est toujours prêt à détecter son environnement avec ses oreilles hypersensibles et les yeux. Tout comme le dit un vieil adage chinois, « gardé comme une vierge, rapide comme un lapin qui s’échappe », le lapin restera immobile quand le vent souffle et que l’herbe se courbe, et il courra aussi vite qu’un éclair s’il y a un réel danger. En conséquence, le lapin était utilisé par les anciens Chinois pour symboliser une vigilance et une habileté élevées.

D. dit: à

Le nouvel an de et alii a un goût de veille conserve.

Samuel dit: à

Pourquoi quand on tombe malade on ne s’occupe de rien d’autre car notre maladie nous occupe totalement ?

Samuel dit: à

Pourquoi les souffrances physiques ou bien elles nous purifient, ou bien elles nous tarrassent ?

et alii dit: à

ohlala, c’est encore bloom qui a raison!
L’année 2023 était celle du lapin d’Eau. À partir du 10 février 2024, cette nouvelle année sera placée sous le signe du Dragon de Bois. La dernière fois que ce signe était à l’honneur c’était en 1964 (jusqu’en début d’année 1965). Solange Clerc, astrologue, vous éclaire sur l’énergie de cette année 2024 selon le bestiaire chinois.

et alii dit: à

et ça va, j’ai trop regardé la lune, hier au soir (comme tous les soirs d’ailleurs)

Phil dit: à

Le Figaro se met à publier des photographies dépréciatives de Tesson, bien navrant, rien ne va plus depuis le soutien aux nominations de ministres post-adolescents. Malgré son goût pour l’escalade en tout genre, il faut bien avouer que seule Marie Sasseur semble
avoir lu Tesson.

et alii dit: à

J’ai parlé de moi à Philippe : j’étais poète ; secrétaire de John Ashbery; écrivain d’art indépendant; professeur adjoint d’école d’art; et éditeur très expérimenté de textes inintelligibles pour la revue d’art suisse très respectée mais peu lue Parkett .

En quelques minutes, nous nous installions confortablement au bar, dos à la fête, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que j’étais en train d’être interviewé pour un emploi. «Dia cherche à embaucher un nouveau directeur des publications», a indiqué Philippe.

Après notre deuxième verre, j’ai commencé à exprimer à Philippe que j’étais obsédé par la poésie de Carl Andre depuis ma rencontre avec Julian Pretto au début des années 1990.
« Tu connaissais Julian ? » » a demandé Philippe avec beaucoup d’enthousiasme, sachant que Pretto avait été très proche d’André et avait montré son travail, avant de mourir du sida en 1995.

« Oui, je connaissais Julian, » dis-je poliment. « Et Beauregard. »

«Beauregard?»

« Son caniche standard. » J’avais désormais toute l’attention et le respect de Philippe. «
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/carl-andre-jeremy-sigler

et alii dit: à

Julian a suggéré que puisque j’étais poète, j’apprécierais probablement lire (ou voir) la poésie d’André. Il y avait un livre en édition limitée de 1972 intitulé STILLANOVEL. Il se trouvait juste au coin de la galerie Paula Cooper. Il a téléphoné et m’a gentiment fixé une heure pour visiter la galerie.

Pablo75 dit: à

Les malheurs de Sophie…
Sa poetheque a pourtant de la ressource.
https://www.printempsdespoetes.com/Les-poetes
Marie Sasseur dit

Dès qu’on y rentre, on tombe sur cette phrase débile de Hélène Cixous: « Finalement, ceux qu’ils ont en commun les chouettes, les navires, Chateaubriand, les poètes, Proust, c’est le cri: ce sont des êtres criants. »

Quelle découverte !! Et pourquoi pas « pétants » au lieu de « criants », tant qu’on y est?

C’est vrai, le site promet de bonnes rigolades…

D. dit: à

Je viens de voir les images filmées en direct d’Attal venu parler dans une ferme du 47. C’est une catastrophe du point de vue communication. Une catastrophe totale.
Rien n’est maîtrisé. Pas même sa sécurité d’après ce que j’ai pu voir.

Phil dit: à

Attal dans les bottes de foin, tout un poème

D. dit: à

Un capharnaüm. Organisation déplorable. Dépassé de tout bord. Cherche ses interlocuteurs…

Si Macron avait voulu tuer Attal politiquement, il ne s’y serait pas pris autrement.

Pablo75 dit: à

…Hélène Cixous: « Finalement, CE qu’ils…

D. dit: à

Sur BFM, des descriptions en boucle, du reportage primaire, quelques avis décousus d’invités divers plus ou moibs connus.

Sur Cnews, un discours brillant, objectif et visionnaire de Philippe de Villiers.

Choisissez. Moi j’ai choisi.

MC dit: à

« Je dois déclarer »… souvenir de cette formule d’ un de Cambridge à un autre d’ Oxford; « Je dois déclarer ici être parfaitement d’accord avec mon éminent collègue…quoique de Cambridge! ». MC

rose dit: à

Montage fait par Lola Dewaere.
https://www.instagram.com/reel/C2evmLFgRBa/?igsh=bXNuM3A5c2drNWNr
Mon passage préféré c’est « avec le nombre d’heures que je m’enfourne, je suis très mal payée ». Cotise pour ta retraite A-O-C, sinon tu iras piller un membre de ta fratrie, lors du décès de ton père.
Quand on n’a pas honte, on n’a pas honte.

Soleil vert dit: à

Laura Vazquez (prix Goncourt poésie 2023): « Ce que j’écris est plus grand que moi et me dépasse »

On peut préférer la réflexion de Daniel Prévost sur une de ses publications au Cherche-midi éditeur: « Ce livre est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour la littérature »

B dit: à

Cher ami,

Je suis un géant. Je ne peux m’empêcher d’être un sommet où les plus hautes matures prennent des seins en guise de voiles, pendant que les femmes sentent leurs sexes devenir des cailloux. Je ne puis m’empêcher, pour ma part, de sentir tous ces œufs rouler et de tanguer sous les robes au hasard de l’heure et de l’esprit. La vie va et vient et pousse à travers le pavé des seins. D’une minute à l’autre, la face du monde est changée. Autour des doigts s’enroulent les âmes avec leurs craquelures de micas, et entre les micas, Abélard passe, car au-dessus de tout est l’érosion de l’esprit. …

Mais Héloïse a aussi des jambes. Le plus beau, c’est qu’elle ait des jambes. Elle a aussi cette chose comme un sextant de marine, autour de laquelle toute la magie tourne et broute, cette chose comme une épée couchée. Mais par dessus tout, Héloïse a un cœur. Un beau cœur droit, tout en branches, tendu, figé, grenu, tressé par moi, jouissance profuse, catalepsie de ma joie ! Elle a des mains, qui entourent les livres de leur cartilage de miel. Elle a des seins en viande crue, si petite, dont la pression donne la folie ; elle a des seins en dédales de fil. Elle a une pensée toute à moi, une pensée insinuante, retorse, qui se déroule comme d’un cocon. Elle a une âme.

Antonin Artaud – L’ombilic des Limbes.

B dit: à

Madame, j’ai un bien grand service à vous demander, et vous ne connaissez même pas mon nom. S’il est une position embarrassante à coup sûr c’est celle d’un écrivain obscur contraint à recourir à l’obligeance d’un écrivain célèbre. Je pourrais me recommander prè de vous des noms de quelques amis illustres; mais à quoi bon? J’estime que le récit de mon affaire vaudra mieux que tout. Puis je pense que demander un service à une femme est toujours moins embarrassant que de demander à un homme, et quand il s’agit de demander à une femme pour une femme, ce n’est plus une humiliation, c’est presque une joie. J’espère donc ne pas vous déplaire en vous avouant que, malgré votre haute position littéraire, je n’éprouve en m’adressant à vous ni trop d’embarras, ni trop de timidité.

Charles Baudelaire à Georges Sand.

William Boquet dit: à

I’m just average, common too
I’m just like him, and the same as you
I’m everybody’s brother and son
I ain’t different than anyone
Ain’t no use a-talk to me
It’s just the same as talkin’ to you

I was shadow boxing early in the day
I figured I was ready for Cassius Clay
I said “Fee, fie, fo, fum, Cassius Clay, here I come
26, 27, 28, 29, I’m gonna’ make your face look just like mine
Five, four, three, two, one, Cassius Clay you’d better run
99, 100, 101, 102, your ma won’t even recognize you
14, 15, 16, 17, 18, 19, gonna knock him clean right out of his spleen”
(…)

Yippee! I’m a poet, and I know it
Hope I don’t blow it…

https://www.youtube.com/watch?v=qbnF6IT5j1E

B dit: à

Baudelaire, à Me Aupick, sa mère.

… » Enfin! Enfin! je crois que je pourrai à la fin du mois fuir l’horreur de la face humaine. Tu ne saurais croire jusqu’à quel point la race parisienne s’est dégradée. Ce n’est plus ce monde charmant et aimable les que j’ai connu autrefois :les artistes ne savent rien, les littérateurs ne savent rien, pas même l’orthographe. Tout le monde est devenu abject, inférieur peut-être aux gens du monde. Je suis un vieillard, une momie, et onm’en veut parce que je suis moins ignorant que le reste des hommes. Quelle décadence! Excepté D’Aurevilly, Flaubert, Sainte-Beuve, je ne peux m’entendre avec personne. Th. Gautier seul peut me comprendre quand je parle de peinture. J’ai horreur de la vie. Je le répète: _ je vais fuir la face humaine, mais surtout la face française. »

B dit: à

un figuier
le tocsin des cigales
le barrage langé de ronces sur l’eau détruite
où les pas font bouillir les grenouilles les bulles vertes
l’ivresse rires grappillant les vignes
au pied d’une garrigue d’octobre de silex de genièvre
la solitude étourdissante d’août en gradins
en chutes d’argiles vertes roses grises
en lavandes
en torrent d’après-midi à poings bleus sous les nuages
un labour de juin dans les cerises
une goutte de vin timide dans la source au bas du champ
le chuintement des couleuvres dans l’herbe
l’eau fuyant contre la joue dans l’immobile
dans l’infini guet des poissons sous les rives
le coeur fou contre la route chaude un soir
et les vents les vents emportés
dans leur fureur de pierres sèches d’amandiers de collines
sur les bassins aux quatre coins du manteau de cyprès
la grappe des vents la flambée des vents le lézard des vents
le vent jeu le vent nocturne de la vendange
descendant vers la route sur des charrettes
faisant briller les yeux et boire et voler la robe
des chiens d’enfance que tu aimais.

Jacques Roubaud.

et alii dit: à

grace
E.de Fontenay: »Inquiéter l’universel, c’est le souci d’Élisabeth de Fontenay dans un essai personnel, La Grâce et le progrès. Réflexions sur la Révolution française et la Vendée (Stock, 2020). Car c’est à partir de son attachement indéfectible à la République qu’elle met en cause « la démesure souveraine en quoi consiste son universalisme […] lorsqu’il se confond avec l’intolérance ». Elle la débusque dans un épisode exclu du « roman national » et qui pourtant signe dans le sang sa naissance après la Révolution française : la guerre civile, voulue par la Convention, qui a massacré 200 000 Vendéens contre-révolutionnaires entre 1793 et 1796. Ces abominations préfigurent selon elle « certaines exactions de la colonisation ». C’est pour ne pas laisser à l’extrême-droite anti-républicaine la célébration de cette mémoire que la philosophe l’exhume pour interroger la violence des idéaux, fussent-ils républicains, lorsqu’ils s’imposent comme des absolus. »philomag

D. dit: à

Bérénice, il va geler à Chaville.
Je fais rentrer mes poules dans la chambre. Si vous n’y voyez aucun inconvénient.

B dit: à

je ne dors pas avec vous et si j’étais invitée, je prendrais le canapé.( après avoir bu et fumé, envie de picoler au coin du feu puis m’éteindre ).

et alii dit: à

Deux journées de réflexion sont organisées, par le département de philosophie de l’ENS et par le CIENS, les 30 et 31 janvier 2024, pour rendre hommage à la pensée et à l’œuvre de Pierre Hassner et aborder les enjeux stratégiques actuels aux prisme de l’héritage hassnérien.

Inscriptions

B dit: à

comme une épée couchée

(correction):comme un glaive couché.

William Boquet dit: à

Au commencement était Villon, et la Pomme de pin

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