Que les poètes retrouvent la grâce !
On n’a jamais autant parlé du Printemps des poètes. Lancée par Jack Lang avec le poète André Velter alors responsable de la collection Poésie/Gallimard, cette manifestation culturelle, qui existe depuis 1999 et se déroule un peu partout en France et au Québec, n’en demandait peut-être pas tant vu la contre-publicité que risque de produire l’affaire. Entendez : la pétition signée par un collectif de 1200 acteurs de la scène culturelle. Publiée dans Libération réclamant l’éviction de l’écrivain Sylvain Tesson de sa qualité de parrain de cette édition qui doit se dérouler du 9 au 25 mars. Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’il écrit, des récits au succès populaire assuré (ce qui est déjà impardonnable), mais ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans de son annulation. Un propagateur des idées, des thèmes, de l’idéologie d’ordinaire véhiculées par l’extrême droite. La polémique menaçant de prendre les proportions d’une bataille d’Hernani (l’effet de loupe procuré par les réseaux sociaux aboutit rapidement à un effet de meute), elle vaut d’être examinée de plus près.
Dans ce genre de rassemblement (salons du livres, festivals etc), un parrain n’est ni un président, ni un programmateur, ni un directeur artistique. Juste une personnalité publique sollicitée pour sa notoriété, sa popularité et sa légitimité. Donc si quelques uns doivent être voués à la vindicte dans cette histoire, ce sont les membres du Conseil d’administration du Printemps des poètes qui sont allés le chercher ; il est dirigé par Sophie Nauleau, écrivaine et productrice à France Culture, déjà mise en cause il y a quelques années lorsque la fanfare de la garde républicaine avait osé accueillir les invités à la conférence de presse de l’édition 2018 dans la cour du ministère de la Culture ; des poètes s’en étaient indignés alors qu’il y avait un formidable détournement à tenter de ces marches militaires, une performance, un happening dont les dadaïstes canal historique ne se seraient pas privés, en vers et contre tout. Il est piquant de constater, au vu de la liste des parrains depuis 2009, qu’y ont figuré en tout et pour tout… aucun écrivain ou poète (Denis Podalydès nous pardonnera de le considérer avant tout comme un homme de théâtre même s’il écrit aussi) ! Exclusivement des comédiens, des acteurs, des peintres.
Pour une fois qu’un écrivain est invité à parrainer, il faut qu’il soit aussitôt dénoncé, démis, rejeté, censuré car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa faute, sa plus grande faute : il n’est pas de gauche. Ce qui n’est pas faux. De droite, certainement. Et alors ? Pire encore : il serait « une icône réactionnaire » voire même « l’incarnation de l’idéologie réactionnaire » ce qui ne saute pas aux yeux à la lecture de la Panthère des neiges, La Chevauchée des steppes, Berezina, Sur les chemins noirs, Avec les fées… Mais en cherchant bien, n’a-t-il pas préfacé un volume d’œuvres du royaliste et catholique Jean Raspail publié par Bouquins réunissant notamment Moi, Antoine de Tounens roi de Patagonie et Le Jeu du roi ? Suspect même si le controversé Camp des saints, (horresco referens), n’y figure pas.
Rachida Dati, la ministre de la culture, lui a apporté son soutien dans cette épreuve, position aussitôt relayée dans les colonnes du Journal du dimanche (vade retro, bolloras !). De quoi alourdir son casier judiciaire. D’autant que le lointain prédécesseur de la ministre, Jack Lang soi-même, y a été de son coup de gueule sur X contre le texte qui a enflammé le débat :
« Un tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières ».
Et l’appui de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie l’a achevé. Si jamais la ministre de l’Education, des sports et des Jeux Olympiques dit un mot en sa faveur, Sylvain Tesson est un homme mort (heureusement pour lui, il n’a pas fait sa scolarité à Stanislas encore que les Frères des écoles chrétiennes oeuvrant au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison, faudrait voir…).
Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans. Mais qui sont-ils, ces hommes et ces femmes du refus au paroxysme de l’inclusivité (« S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité » ) ? Baptiste Beaulieu, Jean d’Amérique, Fatima Daas, Chloé Delaume ainsi que des enseignants, des artistes, des libraires, des ingénieurs culturels, des travailleurs de la culture et des poètes, des poètes, des poètes… Que tant de « vaniteux agents du culte », comme les raille André Markowicz, traducteur insoupçonnable de tessonisme, sur son compte Facebook aient pu s’accorder autour du « ramassis de niaiseries » que concentre leur pétition, laisse pantois sur le niveau de la pensée ordinaire dans certains milieux de créateurs et leur degré d’intolérance, d’exclusion et de sectarisme.
Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif, en est vraiment l’incarnation, alors vous pouvez rentrer chez vous, il n’y a rien à craindre. Ou mieux, rendez-vous tous du 9 au 25 mars à la 25 ème édition du Printemps des poètes par lui parrainée. Le thème de cette édition ? La grâce… Espérons qu’elle sera de la fête mais pas uniquement sur l’affiche et que les lecteurs, on finirait par les oublier, n’auront pas à chercher partout ailleurs l’asile poétique.
(« Sylvain Tesson pénétrant dans le bureau du maire de Nancy place Stanislas par la face nord avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin (les autres passent par la porte) » photo Passou)
1 546 Réponses pour Que les poètes retrouvent la grâce !
Vous faite semblant et al. ou vous êtes vraiment stupide ?
de temps de gagné
« Tel Quel, Sollers ont réfuté Gadda. »
Alors que François Wahl poussait à la roue.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/comment-lire/pour-carlo-emilio-gadda
Importance d’Umberto Eco.
C’est un hommage aux traducteurs.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/comment-lire/pour-carlo-emilio-gadda
Au moment de la campagne référendaire pour la légalisation de l’avortement (1978), Pasolini s’est déclaré contre, ce qui en a contrarié plus d’un, moi y compris. Il y a eu un article très polémique de Calvino à ce sujet.
Pour le dialecte, voir Gadda, Zanzotto, Pasolini (ça pour le XXe siècle).
Incidemment, Zanzotto a collaboré avec Fellini, pour Casanova.
Pour l’épisode Pasolini versus les étudiants à la suite de la bataille de Valle Giulia du 1er mars 1968, la question était celle de l’origine prolétarienne des policiers, dont beaucoup (la majorité) avaient choisi cette profession pour ne pas se retrouver chômeurs à vie.
@ RM, il est clair que les zomos contre la légalisation de l’avortement ont a priori toujours qq chose d’étrange. Mai z’en y réfléchissant un brin, leur attitude a sans doute qq cohérence : d’abord, « ilss aiment les mamans (leur maman), et les mamans en général, mais aussi leurs garçons, dont un quota sera toujours susceptible de se transformer en beaux jeunes hommes propres à ravir les fantasmes de leur vieillesse et la perpétuation de leur espèce inféconde.
(IDEM pour le deuxième sexe, bin sûr…, cela va s’en dire (sic) @ masseur & MC…, restons LGBTQI+.
Bàv,
possible renato que vous soyez devenu un artiste pour erdéliens cognitivement attardés pour toutes sortes de raisons qui ont peu à voir avec le martini, la tour de pise ,Adami,et la torta della nonna!
parfois, il vaut mieux savoir faire l’imbécile que de supporter le fardeau des semi intelligents
bonsoir
Pour moi faire l’imbécile ce n’est pas un problème, et al., mais vous votre semi-intelligence la supportez bien ?
Non, il n’y en a pas, Fumaroli restant un homme de goût jusqu’au bout des ongles ! MC
Le texte de Pasolini, J J-J, il faudra demander l’aide de DeepL :
merci, renato, je ne cherche pas de perroquet
Oups ! « Le texte de Pasolini » contre l’avortement.
Évidemment, et al., avec tout votre copier-coller le « style » perroquet vous connaissez bien.
du moins ai-je la délicatesse de ne pas vous parler de choses ni de gens que vous ne connaissez pas (heureusement pour vous)bonne nuit
Vous intentez par là quelque chose comme une connaissance dont le mari est le frère d’un psy ?
Du panache
« Sylvain Tesson, parrain du Printemps des poètes, répond à ses adversaires »
A ceux qui manquent de vocabulaire
Pour info, et al., pas besoin de s’identifier comme infirmière, il suffit d’en connaitre une ou d’avoir passé quelques mois dans un hôpital pour comprendre qu’attribuer une vocation à quelqu’un est un bon moyen pour exploiter l’exploiter.
juste parce que cela peut vous aider: je ne comprends pas du tout ce que vous voulez dire
Pas étonnant du tout.
1 exploiter de trop…
renato, vous êtes peut être tres intelligent, mais intenter une connaissance ?:après tout je sais que vous prétendez instruire et rééduquer tout le monde,a fortiori les infirmières,maisj’en « connais »de charmantes sans avoir ressenti la nécessité d’une vocation ;quant à exploiter des femmes je ne doute pas que ça vous préoccupe,vous aussi:et vous ne dites pas réappropriation culturelle »?
Et voilà ! Allemagne, en Thuringe le parti anti immigration perdent ; en Finlande les extrémistes exclus du ballotage pour la présidence.
29.1 — 9.00
intenter:
https://www.cnrtl.fr/definition/INTENTER
Incroyable l’énergie que cette femme consomme en poursuivant les feuilles mortes qui jouent avec le vent.
En effet, Ort.
Vus récemment « Sur les Chemins Noirs » (au cinéma) et « La Panthère des neiges » (à la TV).
Deux films formatés, décevants et d’un lyrisme écologique grandiloquent, qui dissuadent de lire les ouvrages dont ils sont adaptés.
On chercherait en vain « la grâce » dans tout ce fatras !
j’ai eu tprt de ne pas noter quand j’ai trouvé que la RDL m’ennuyait et me semblait toxique pour moi; quoi qu’il en soit,je passe:
vocation,
wiki, voyez les théories
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vocation
JJJ, en quoi l’amour de sa propre mère serait susceptible de vous rendre défavorable à l’avortement ?
Et les homos feraient des fils dans la perspective d’en faire de futurs amants, dites-vous.
Quid des hétéros avec leurs filles ?
Ressaisissez-vous, vous avez le LGBTQI+ un peu faiblard et confus…
C’est vrai que cette pauvre Grace nous manque. Nous n’avons que Sasseur pour nous dire ce qui est bien ou mal. On conviendra , quoi qu’on en pense c’est bien peu comme argument moral. MC
Je me doutais-j bien de votre réaction, jzman, qui m’amuse un brin matinalement. Anéfé, je n’ai pas lu le papier de Pasolini en italien, je cause donc en méconnaissance totale de sa prise de position « houellebecquienne ». Désolé pour lui et pour RM, pas le temps de traduire…
Je n’aij, à vrai dire, pas de réponse à vos deux questions qui me semblent un brin à côté de ma plaque et confusionnistes. Je reprenais juste une « explication » souvent entendue au bistrot du coin sur les « gays » et leurs mères. Il semblerait que ce soit un lieu commun largement répandu dans les sphères du pouvoir patriarcal hétéro-wasp.
– Par ailleurs, dans mon bistrot préféré, les gens savent distinguer ce qui gouverne la pratique sexuelle des pères avec leurs filles. Le plus souvent, ils évoquent les pratiques incestueuses de leurs voisins (en faisant silence sur les leurs), sans pour autant en faire une histoire de LGBTQI+, car ils savent que ça ne rentre pas dans ce genre de catégories. Sur ce plan, ils sont moins confus et faiblards que nos grands spécialistes des grossesses non désirées de nature incestueuse et adelphique. A chacun sa merdre, hein, comme dirait ma sœur, repartie à la neige-tesson.
(pour en savoir plus, voy. le couple en relai des 2 etalii) – Bav,
(JE, 29.1.24, 9.50)
Le 23 janvier dernier, pour la première fois, on a retrouvé un léopard des neiges (terme consacré, cf. le merveilleux récit de Mathiessen en 1978) dans une plaine au Népal à seulement 146m d’altitude.
Dans l’article ci-dessous, les questions que posées par ce phénomène aberrant.
L’animal est pour l’instant sain et sauf au zoo de Khatmandou.
https://owsa.in/nepals-snow-leopard-comes-to-town-is-it-climate-change-or-is-it-the-smugglers/
Tout à la fois marxiste et chrétien ou catho-communiste, Pasolini était avant tout un archaïste-futuriste, JJJ.
Autant dire un singulier inclassable.
Est-ce plus clair ?
Pour changer un brin, sur un autre blog littéraire déserté par passoul qui n’aime pas la SF, une « histoire d’os », roman inédit d’Horace Walpole.
Bàv, SV-Christiansen 🙂
Dans les années 70, on mettait beaucoup de moquette sur les sols et assez peu de murs intérieurs restaient simplement peints, mais ils étaient tapissés, parfois même avec des revêtements textiles moletonés.
C’était un gain non négligeable en terme d’isolation thermique et phonique.
A partir de la fin des années 90, on a perdu ces habitudes.
Aujourd’hui on trouve par exemple beaucoup de carrelages au sol des pièces d’habitation, avec un tapis ou deux parfois, mais il reste d’importantes surfaces de carrelage brut. Il n’y a pas pire pour conduire le froid et augmenter considèrablement sa consommation d’énergie de chauffage.
J’aimerais donc un retour aux parquets épais, aux tapis, aux belles moquettes épaisses en laine. Ça me semble très-raisonnable.
Pas vraiment, Jzmn.
Vous lisez l’italien sans Doppler ? Je vous envie !
Bàv,
un archaïste futuriste
sa mère à la maison, les ragazizi à la plage (traduction dope l’air)
« La Métamorphose » d’Ovide.
—
Tabernak de cibouère, y s’rait-il transformé en Grégoire Samsa, l' »Ungeziefer » de Kafka?
Perso, j’ai lu en aglais « MetamorphoSES » /ziz/, pluriel de MetamorphoSIS (zis/, titre calqué sur le latin Metamorphōsēs (Transformations), du banni au bord de la Mer noire auquel David Malouf, l’écrivain australien, a consacré un roman sur l’exil & la rencotre avec un enfant sauvage, Une Vie imaginaire.
Et à la différence d’un certain Besson (avec un « B », pas un « T »), j’ai aussi beaucoup aimé « LA Métamorphose » (die Verwandlung), l’un des neufs récits complets de l’écrivain juif pragois d’expression allemande, Franz Kafka, fonctionnaire des assurances.
Pasolini « futuriste » je ne vois pas trop car il n’a jamais cherché à préfigurer un monde futur ne il a évoqué l’état futur de la société. Il était plutôt « moderniste », au sens politique et (vaguement) religieux du terme.
3J, si vous kiffez la SF type politique-fiction, vous pouvez essayer La Bataille de Dorking (The Battle of Dorking: Reminiscences of a Volunteer) de George Tomkyns Chesney, publié en 1871, texte prophétique s’il en est.
Horace Walpole est une valeur sûre, en littérature comme en goût architectural (cf. son Strawberry Hill). Je me souviens que les étudiants adoraient le grand-guignol du Château d’Otrante, juste derrière L’Italien ou le Confessionnal des pénitents noirs d’Ann Radcliffe, leur préféré.
Question grand-guignol, on est servi ces temps-ci. Avoir le pays à sa botte, quand ce n’est pas l’Italie), requiert un peu autre chose que la sale comm qu’on voit se promener ‘sensza vergogna’ sur les plateaux et sur les airials…
Pour quelqu’un qui est vilipendé, réduit au silence par une meute acharnée à le détruire, pour une victime pathétique d’une gauche haineuse et de médias serviles envers une intelligentsia wokiste, islamogauchiste, toute puissante, je trouve que Tesson s’en sort plutôt bien. Reçu partout, pérorant, flatté et triomphant, il occupe les écrans ux heures de grande écoute. Question victime, on peut faire mieux, non ? Finalement, c’est peut-être Céline Coulon qui a le plus finement analysé le phénomène… Quant à l’insupportable omniprésence de la gauche dans les médias, voir sur YouTube l’émission « rhinocéros » consacrée à France Inter (par exemple). Ce qui se passe, c’est l’image inversée de la réalitéqu’on nous présente, jusqu’ici même. Bon, appelez moi Cassandre et n’en parlons plus, mais tout de même : la réalité est têtue !
Pour ne pas en finir avec l’ affaire du Printemps des Poètes…et la pouète qui nous assomme à la fin avec son poème sociétalo politico lyrique.
Cela ne change pas des colloques poético-littéraires. La révolution et moi moi.
« histoire d’os », roman inédit d’Horace Walpole.
C’est aussi un polar de Donald Westlake. Beaucoup d’humour.
Il était plutôt « moderniste », au sens politique et (vaguement) religieux du terme.
Son théâtre pour ce que je m’en souviens et ce que j’en ai lu rappelle la tragédie grecque.
A propos du Westlake
«C’est drôle, brillantissime et complètement déjanté. Quant à savoir si c’est l’œuvre d’un prof ou d’un cancre, peu importe. C’est certainement celle d’un surdoué.»
Michel Abescat, le Monde
Bloom impressionnant,
Le site m’interdisant le lien, voici le contenu de la quatrième de couverture :
Paru en mai 1871 en Angleterre, l’ouvrage The battle of Dorking connut un retentissement remarquable et donna lieu à l’édition de nombreuses brochures qui le réfutaient, le complétaient ou le critiquaient.
Dès août 1871, il est traduit en français et longuement préfacé par Charles Yriarte. Signe de l’intérêt que l’Europe toute entière prend à cette fable qui, après la foudroyante victoire allemande sur la France, en 1870, trouve toute sa raison d’être.
Cette courte nouvelle d’uchronie se présente sous la forme d’un récit : en 1921, un ancien volontaire anglais raconte à ses enfants comment , 50 ans auparavant, après l’annexion du Danemark et de la Hollande par le Reich allemand, la flotte anglaise a été défaite sur mer par la flotte prussienne. Puis comment l’Angleterre envahie est définitivement battue lors de la bataille de Dorking, malgré le courage et la détermination des miliciens et des volontaires, par les armées prussiennes. Et simultanément le monde se recompose : les Etats-Unis absorbent le Canada ; l’Espagne, Gibraltar…
A la fois récit d’anticipation, texte politique et prémonitoire, destiné à faire prendre conscience à tous du danger que représente, à terme, l’émergence de la puissance allemande en Europe, voilà bien un texte à découvrir….
> B ou MS (vous semblez avoir des expressions communes) : « C’est aussi un polar de Donald Westlake. Beaucoup d’humour. »
IL a aussi versé dans « le mauvais genre » et son Anarchaos semble être du meilleur cru.
Incroyable,vous venez de me faire découvrir un auteur.
Je cite cet extrait déniché par un pote :
« Si on traite un homme comme un animal, il devient un animal. Il existe en chaque être humain quelque chose qui aspire désespérément à la stupidité, qui brûle d’abandonner la taraudante responsabilité d’être une créature au cerveau rationnel, qui hurle l’envie de n’être qu’instinct, appétit et aveuglement. »
Je vais poser de la moquette partout dans ma villa. Et pas n’importe laquelle. Je vais choisir de la pure laine épaisse dans des tons très clair, blanc cassé ou écru.
Dans les salles de baibs et les cabinetq d’aisance, je vais plutôt opter pour du parquet massif de bois très résistants à l’humidité. Ça va être beau.
@ B /// « histoire d’os », roman inédit d’Horace Walpole. C’est aussi un polar de Donald Westlake.
Ne pas oublier non plus le célèbre roman de Pauline Réage. Mais là, c’était un brin + salé qu’humoristique.
@ SV /// Incroyable, vous venez de me faire découvrir un auteur.
Ben voui, c lui qu’a inventé la « sérenpidité » !
Bàv, (***les 2 etalii vont nous mettre le lien pour ceux qui voient pas le rapport)
quand on tome sur du « carrelage », en cognant sa tête, on peut prévoir d’appeler les pompiers
quand on tome
faut tomer deux fois avant d’en faire un fromage
et alii ne met que les liens qu’elle a dû chercher pour son entente:je suis aussi « fille de » :
fille du printemps!
quand on tombe, on sait souvent rebondir:spring, spring
Pourquoi le couscous dans les pays arabes est le plat des pauvres alors que les français le mangent comme si c’était un plat de luxe ?!
Paul, je ne m’inquiète absolument pas de la présence des medias du groupe Bolloré. Ils correspondent à une demande de pluralisme et ils jouent ce rôle. Il était pour le moins anormal que des thématiques et des opinions qui sont celle de 50 à 75% des français (suivant les élections et les sondages) n’aient à peu près aucune représentation dans les medias audiovisuels et très peu dans la presse…
Dans le JDD d’hier, un entretien avec Olivier Rolin sur son dernier livre, qui met en scènes deux personnages secondaires des « Misérables » de Victor Hugo (« notre Shakespeare » dit-il), pourrait même vous intéresser.
euh…
Donald Westlate => serenpidité
Horace Walpole => serendipité
GT Chesney (la bataille de Dorkin), j’allons aller y jeter un œil de perdreau. Une découverte par hasard ?
@ SF / et qu’en pensent SV, MC & Dédé (le fume-moquette en son abri antisémite de chat vil), ces trois autres grands fanes de Sigmund-Freud ?
Content que cela vous inspire, Soleil Vert.
Si l’envie vous prend, il y a ensuite L’Enigme des Sables (The Riddle of the Sands), d’Erskine Childers (1903), roman dont Ken Follett dit qu’il fonde le roman d’espionnage.
Les relations entre la GB et l’Allemagne entre la fin du 18e et la Grande Guerre sont un sujet important, car elles se font souvent contre la France.
Saprée figure de proue, ce Childers. Protestant irlandais nationaliste né en Angleterre, il participe à la guerre des Boers, utilise son voilier l’Asgard pour importer via Howth (cf.’Finnegans Wake’) 15 000 Mauser en provenance d’Allemagne pour armer les Volontaires irlandais (en réponse au 25 000 fusils importés aussi d’Allemagne par les unionistes de l’Ulster Volunteer Force via Larne trois mois plus tôt), avant de s’engager dans la Royal Navy où il participe à la bataille de Gallipoli et est décoré pour bravoure, devient le Ministre de la propagande du premier parlement (illégal) irlandais ce qui lui vaut de représenter la république (sans état) irlandaise au Traité de Versailles….
Opposé à l’accord anglo-irlandais, il choisit le camp des opposants (Sinn Fein/IRA, de Valera vs.Collins) pendant la guerre civile et sera fusillé à Dublin en 1922 par les troupes de l’Etat libre d’Irlande, armées par l’ancienne puissance coloniale (!)
The riddle of Ireland…
Tome de sa voix! 🙂
@ machin au couscous.
il n’y aurait pas de Français dans les pays arabes ? Mais pourquoi ?…
Une réédition du « Château d’Otrante » de Walpole vient de sortir en librairie. J’ai failli l’acheter…peut-être que je le ferai finalement.
Paul, je ne m’inquiète absolument pas de la présence des medias du groupe Bolloré. Ils correspondent à une demande de pluralisme et ils jouent ce rôle. Il était pour le moins anormal que des thématiques et des opinions qui sont celle de 50 à 75% des français (suivant les élections et les sondages) n’aient à peu près aucune représentation dans les médias audiovisuels et très peu dans la presse…
closer dit: à
Ouais.
samuel est-il une icone du questionnement?
Y A-t-il une différence entre trouver grâce et trouver la grâce?
@ les liens qu’elle a dû chercher pour son entente, /// hein, tante ?… à cul’air
(taxifolia caulerpa mia)
@ OR j’expire / quels sont ces deux personnages adjacents des misérab ?
@ « le groupe Bolloré ne menace pas le pluralisme de la liberté d’essspression »…
Ah bon ?… il la reflète, sans doute ? anéfé, 92% des français de souche sont pour le durcissement des lois anti-migratoires censées bouter tous les immigrés hors de France…
Il fallait bien qu’une presse inexistante reflétât les intérêts de cet indiscutable sondage. Merci monsieur Bolloré de rétablir les équilibrismes défaillants…, et fermons les fenêtres, nous avons une envie pressante de caguer aux Water Closer,
https://www.youtube.com/watch?v=GGzRGGg6qxY
Bàv,
on dit « en cet an de grâce 2024 »
pourquoi pas en ce printemps de grâce 1945 ?
Tout ce que je puis dire est que l’ Amirauté Britannique utilisera vers 1910 le même procédé romanesque avec pas moins que Conan Doyle pour auteur pour faire toucher du doigt les faiblesses de la Navy dans une guerre contre l’ Allemagne. -entre autres, trop peu de sous marins- ce texte n’a à ma connaissance jamais été traduit bien qu’ayant bénéficié d’un joli succès , venant en temps et en heure. MC. PS Curieux tout de même cette liste gothique avec Walpole , Le Château d’Otrante, et Radcliffe, avec « Le Confessionnal des Pénitents Noirs « , qui exclut semble-t-il Le Moine de Lewis. Le Melmoth de Maturin, on peut comprendre….
Où est-ce un oubli?
SUR l’usage, voir wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/An_de_gr%C3%A2ce#:~:text=L'an%20de%20gr%C3%A2ce%20est,actes%20du%20pouvoir%20civil%20ou
entre trouver grâce et trouver la grâce?
Il vous faut briser la glace.
briser la glace.
C’est du Titi et glo Minet?
Je n’exclus rien. On ne peut pas toujours citer tout le monde, d’autant que je faisais référence à un cours qui comprenait uniquement Walpole, Radcliffe, Shelley et Stoker.
Ca commence à bien faire, ce wokisme de l’exclusion, de l’effacement.
Commencez à me chauffer grave, MC.
Anno Domini MCMXXI
Ce recueil de la poétesse russe Anna Akhmatova fut publié en 1922. Le premier mari d’Anna Akhmatova (elle en était séparée depuis 1916), l’écrivain Nicolas Goumilev, fut fusillé en 1921 pour avoir trempé dans un complot anti-révolutionnaire. Akhmatova aurait pu s’exiler, mais si elle accepta de publier le présent recueil à Berlin -où avait également paru « Le plantain »-, elle refusa toujours d’émigrer tant elle avait conscience du lien profond qui l’unissait à son peuple, comme si le miracle perpétuellement renouvelé qu’est sa poésie ne pouvait se produire en dehors de la communauté parlant sa langue. Chaque poème d’ « Anno Domini » insiste sur la part qui se mêle à la vie, et ce thème
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/anna-akhmatova-chapelet-et-anno-domini-mcmxxi
je connais le « papier glacé »,pas de papier gracieux,ni graciste
I. − Adjectif
A. − [Correspond à grâce I]
I. − Adjectif
A. − [Correspond à grâce I]
1. Rare. [En parlant d’une année] De grâce (cf. an* de grâce). Il arriva que, dans cette gracieuse année 1482, l’Annonciation tomba un mardi 25 mars (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 301).
CNRTL
Alors, le couscous, un plat de luxe, faut pas exagérer. Même « royal », avec les merguez, les boulettes, le poulet et le mouton, c’est pas extrêmement luxueux.
Je crois que renato comme moi rafole du couscous royal, surtout quand il y a beaucoup de pois chiches dedans. C’est l’un des rares points de convergence que nous avons lui et moi.
Le coup de grâce
YOURCENAR
grace était un prénom qu’aimait Marguerite
J’ai ordinairement assez peu d’affinité avec la culturesn maghrébine, sauf peut-être avec celle des paysans ruraux vivant en montagne. Mais s’agissant du couscous, j’en suis absolument fou, sans pouvoir expliquer pourquoi. Le couscous comble en quelque sorte le grand fossé. Donc il m’en faut beaucoup.
De toutes façon, avec le siège de Paris et de Rungis, vous êtes pas prêts d’en remanger, du couscous. Moi j’ai stocké des dizaines de boîtes en prévision, alors je suis tranquille.
J’ai pris du Saupiquet. Je n’aime pas recommander des marques, ce blog n’est pas fait pour ça, mais franchement j’en suis très content alors pourquoi le cacher ?
J’ai pris du Saupiquet.
Meilleurs que le couscous Gharbit qui est bon comme là- bas?!
couscous Gharbit, la grâce du grain de semoule!
« . New York’s American Museum of Natural History announced on Friday it is closing two major halls of Native American objects starting January 27, in response to new federal regulations requiring the consent of Indigenous tribes before exhibiting or researching the cultural items, such as funerary objects. “Actions that may feel sudden to some may seem long overdue to others,” said museum president Sean Decatur. Under the new laws, which went into effect January 12, institutions were given five years to prepare human remains and related funerary objects for repatriation. Other American museums are taking similar steps. »
break with artnews
excuses breakfast
ça bouge, en dessous:
des plaques tectoniques indienne et eurasienne pourrait occasionner de nouveaux séismes dans la région de l’Himalaya.
https://www.caminteresse.fr/sciences/la-plaque-tectonique-sous-le-tibet-sur-le-point-de-se-separer-en-deux-11192079/
Fl « Musil : personne n’a jamais lu le deuxième tome (je pense de « L’Homme sans qualités ». »
Il y a au moins un écrivain à l’avoir lu et à s’en être inspiré : Tommaso Landolfi, dans son roman Un amore del nostro tempo (publié en 1965)
ah bon?
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Oui le garbit est pratique aussi en abri antiatomuque
Pour une victime pathétique d’une gauche haineuse et de médias serviles envers une intelligentsia wokiste, islamogauchiste, toute puissante, je trouve que Tesson s’en sort plutôt bien. Reçu partout, pérorant, flatté et triomphant…
Clopine dit:
C’est dire si la « gauche haineuse » et les « médias serviles envers une intelligentsia wokiste, islamogauchiste, toute puissante » sont nuls…
Bloom. Il se trouve que j’ai étudié trois de ces romans, que, sur un sondage de l’epoque, le Walpole n’y brillait pas, et le Radcliffe non plus. C’est l’origine de mes remarques. On peut certes parler wokisme, mais pas à tort et à travers. MC
@ racontpatavi
Je ne vous assignais pas à cette frange nauséabonde.
Il est vrai, et je ne m’en étais pas rendu compte, que si l’on n’avait pas lu l’article en question on pouvait sans doute lire dans ce sens le paragraphe dans lequel je m’adressais à vous.
De cela, je suis désolée.
(Pour achever de rendre compréhensible mon malheureux paragraphe : ce texticule, bien obséquieux envers S. Tesson, se montrait aussi méprisant qu’agressif envers les pétitionnaires, auxquels le « journaliste » de V.A. supposait notamment les cheveux gras — logique sans doute pour de sales gauchistes.)
Sous ce rapport, j’aurais dû mettre un lien ou citer largement cet article. On peut par ailleurs regretter que personne n’ait porté à la connaissance des lecteurs de la Rdl la teneur et la tonalité de certains soutiens de S. Tesson : si l’on dénonce d’un air scandalisé la violence verbale des uns, il faudrait s’intéresser à celle des autres.
Personne sauf Paul Edel, mais de façon très elliptique, puisqu’il a mentionné le terme frappant de « cafards » qui y est employé pour désigner les signataires de la pétition.
Mais chacun sait que mettre un lien, citer, c’est contribuer à propager.
Dans votre grande mansuétude de fréquenteur des « Maitres de la Langue », souffrez qu’il existe d’autres verdicts, MC.
Pour le reste, on se marre un peu & on renverse le stigmate.
Chacun son sens de l’humour.
@ racontpatavi (suite)
Comme je le précisais, l’emploi du mot « cafards » dans l’article de V.A. était malin.
Après avoir été condamnés pour injures (racistes), ils font sans doute un peu plus attention : il faut se débrouiller pour dégrader, avilir l’adversaire en maniant le double sens — pour se ménager une porte de sortie si l’insulté se montre procédurier. Les lecteurs comprendront fort bien mais on peut toujours s’abriter derrière l’ambiguïté.
« Cafards » vous rappelle quelque chose, vous y voyez de la déshumanisation — comme « aux temps les plus sombres de notre histoire »® ?
Mais non, vous n’y êtes pas ! Pourquoi voir le mal partout ? On voulait dire « mouchard, délateur » — on les traite seulement de vilains rapporteurs, il n’y a pas de quoi en faire un drame. On ne peut plus rien dire avec ces gens qui manquent d’humour !
Même mécanisme, finalement, dans la publication facebook « humoristique » de N. Bianco que vous aviez relayée ici. Elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère — pourquoi se gêner, puisque c’est pour rire : sous couvert de rigolade, on peut donc laisser entendre que signer ou soutenir la pétition c’est être un(e) nostalgique des Pol Pot et approuver les méthodes des Khmers rouges (entre autres).
Mais apparemment, l’injonction à faire preuve d’humour quand on vous « chambre » si finement n’est valable que pour les autres (qui, c’est bien connu, n’ont pas d’honneur à défendre.)
Quelqu’un d’autre ici a-t-il lu Tommaso Landolfi et Un amore del nostro tempo en particulier ? (puisque c’est de ce roman dont il était question, voir plus haut)
Publié en v.o. chez Adelphi (évidemment !), il a été traduit en français par Bernard Guyader (nrf Gallimard, coll. « Du monde entier ») — mais je ne peux rien en dire, ne connaissant pas la version traduite.
(Au passage : l’écriture « chiadée » (je cite) et la richesse lexicale, c’est là qu’on les trouve. Ou chez Gracq. Mais encore faut-il avoir des éléments de comparaison.)
@Mais chacun sait que mettre un lien, citer, c’est contribuer à propager.
ce sont des effets mais c’est tres réducteur ou « à double tranchant » dit-on aussi que de le formuler ainsi,c’est en soi une question tres intéressante,au temps d’internet;
je parlais hier avec une dame tres âgée qui me remontrait que la ponctuation, ça compte,avec l’exemple d’une dictée par PIVOT
Tabernak de cibouère, y s’rait-il transformé en Grégoire Samsa, l’ »Ungeziefer » de Kafka?
Je revérifierai. Ça m’avait étonné moi aussi. Mais je pense bien avoir « La Métamorphose ».
« Au moment de la campagne référendaire pour la légalisation de l’avortement (1978), Pasolini s’est déclaré contre, ce qui en a contrarié plus d’un, moi y compris. »
Michel Tournier aussi était contre.
Je ne suis pas sûr que le terme « réactionnaire » convienne pour Pasolini. Mais clairement la manière dont le monde évoluait ne lui convenait pas.
A part mais 68 et l’avortement il y a aussi « la forme d’une ville » exprimant son désarroi face aux nouvelles formes architecturales.
Il dit tout de même du bien de… l’architecture mussolinienne.
« Salo » exprime les déceptions du Pasolini vieillissant.
* Je pense bien avoir lu « La Métamorphose ».
* Non, il n’y en a pas, Fumaroli restant un homme de goût jusqu’au bout des ongles ! MC
Si MC il y en a une. Je l’ai à la maison.
« Je ne vous assignais pas à cette frange nauséabonde. »
Eh bien, me voilà rassuré pour un petit moment seulement! 🙂
mais dois- je dire ici que je ne comprends pas bien ce terme de « nauséabond » qui me semble indiquer un ressenti plutôt qu’une analyse un peu distanciée de cette tempête dans un vers d’eau.
J’ai essayé de lire tous les avis.
Doit-on se justifier et se glorifier de ne pas lire V.A. ou plus précisément Ph. Tesson comme c’est mon cas?
Et en ce qui concerne le « poète aux cheveux gras », j’ai eu, dans ma jeunesse, les cheveux longs mais pas gras 🙂 et lors d’ une action de sensibilisation et de rencontre dans une école du secondaire public,( comme me l’avait demandé les institutions du département) une professeure en me voyant avec désormais les cheveux courts, s’est exclamée : « je croyais que les poètes avaient les cheveux longs! »
Comme quoi, les préjugés sur les acteurs de la poésie et les poètes sont également plutôt bien répartis…
* mai 68
les institutions culturelles…
Si vous l’avez, Je suis preneur, FL Bien à vous . MC.
« Si vous l’avez, Je suis preneur, FL Bien à vous . MC. »
Vous voulez dire la référence ?
Les Français sont surreprésentés.
Ça fait terriblement penser à ces palmarès anglais où hormis la culture américaine rien ne semble exister.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_cent_livres_du_si%C3%A8cle
De Landolfi je n’ai pas lu La spada.
Puisque nous parlions de Horace Walpole, cela intéressera sans doute Monsieur Charoulet de savoir que Madame de Sévigné était l’un de ses écrivains préférés: « there is scarce a book in the world that I love so much as her letters. »
Cité par Geneviève Haroche-Bouzinac dans sa récente et très belle biographie de la divine Marquise.
L’édition française de « L’Homme sans qualités » est effectivement en deux tomes.
Demain je mange des nems au poulet.
Je n’ai pas l’air, mais je peux être très international.
La premiere édition française de l’hsq est en quatre tomes, non trois comme indiqué sur cette page Wikipedia.
J’écoute en différé «Signes des temps» animé par Marc Weitzmann et portant sur ce qu’il est convenu d’appeler «L’Affaire Tesson».
Quatre invités, un prof au Collège De France, le directeur du Point, un maître de conférence à l’Université Paris 8, et – ouf – une femme, poétesse d’origine marocaine, qui défend bec et ongles la désormais tribune de Libération, bâclée comme tout un chacun sait désormais.
La poétesse, pauvre petit animal poursuivi par tous les mâles présents, tente de défendre ceux qui s’opposent à ce que Sylvain Tesson soit le parrain du Printemps des poètes. Elle n’y arrive pas. Les hommes, tous champs confondus, pas tellement plus.
Controverse. Publicité. Esbroufe. Éclat. Très français.
@Il était pour le moins anormal que des thématiques et des opinions qui sont celle de 50 à 75% des français (suivant les élections et les sondages) n’aient à peu près aucune représentation dans les medias audiovisuels et très peu dans la presse…
Tant qu’elles sont représentées au Parlement … les esbroufes aux prétendus sondages et autres intoxications peuvent se propager
Soleil vert dit: à
> B ou MS (vous semblez avoir des expressions communes)
SV, pourtant nous n’avons pas le même lexique et ne partageons aucune pratique. Je doute qu’elle soit intéressée par un auteur disparu un 31 décembre il y déja pas mal de temps.Par un pur hasard, comme je suis seule aussi ces jours là, j’étais tombée sur l’avis de décès. Il fut avec Vernon Sullivan, bien que je lise peu, de ceux qui m’ont tenu compagnie dans les années 2000 et pour qui j’éprouvais une belle amitié.
D,vous etes passionnant!
BdB, en résumé, quels sont les arguments de cette femme poétesse?
Vu à la TV Enquête sur un scandale d’Etat, cette histoire s’inspire de faits réels , je crois et quand bien même les têtes auraient été renouvelées, personne à Anvers, au Havre… ou une poignée de fonctionnaires chargés de « surveiller » des tonnages impossibles.
qui sont celle de 50 à 75% des français (suivant les élections et les sondages)
quelles sont ces thématiques ignorées par la presse audio, visuelle et papier? Il me semble qu’en cherchant un peu aucun désastre n’est tenu au secret.Nous cacherait-on que le monde va bien, mieux, que les hommes sont meilleurs que leurs aïeux?
Madame de Sévigné a tout de même abandonné sa fille aînée aux bons soins des religieuses, ce qui expliquerait, certes assez courtement, qu’elle ait reporté tout son amour sur la seconde. Pas réussi à lire cette correspondance.
Ben voyons ! Le problème n’est évidemment pas de rendre compte de la montée réelle de l’extrême droite. Le problème, c’est comment les médias en rendent compte. En servant la soupe, ou non. Et puis, quand on sait à qui appartiennent ces mêmes medias qui enfoncent leurs louches dans les délectables tréfonds des pires penchants humains, pour en retirer encore et toujours plus de pognon, oui j’ai nommé Bolloré, on peut légitimement se demander s’il n’y a pas collusion entre le » rendre compte des vraies aspirations du peuple » et « les bénefs à se faire en temps de fin de civilisation ».
Z’avez jamais relevé cet apparent paradoxe : la silicone Valley nous promet à tous une meilleure vie, un avenir radieux, la technologie va résoudre tous les problèmes, internet y’a rien à faire qu’à ouvrir la bouche, etc. Et pourtant, y’a pas d’endroit sur terre où les abris anti atomique ou anti fin du monde soient plus nombreux. Ça fout le tracsir, non ?
Il devait la lire dans l’édition Perrin, le Walpole, ou une Perrin legerement prolongée. Cela rend son mérite plus grand. FL. Oui, ce que Fumaroli dit de Celine. B , Êtes-vous sûre que ce soit l’ainée ? D’ordinaire, c’est la cadette, dans ces bonnes familles, et à cette époque. MC
B dit:BdB, en résumé, quels sont les arguments de cette femme poétesse?
Rim Battal, poétesse. Autrice de X et excès et L’eau du bain aux éditions Castor astral est ainsi résumée sur la page Internet de l’émission: « Sylvain Tesson ne représente pas la vitalité de la poésie française, il y a un problème de représentation ».
Anciens parrains: Robert Birou, Ghislaine et Pierre Rudent, Sandrine Bonnaire, représentent-ils la vitalité de la poésie française ?
Rim Battal appréhende une victoire de l’extrême droite en France et tire sur tout ce qui bouge. Ce soir, et pour quelques jours, je suis à Montréal et je me prépare à aller dîner chez un ami qui m’a communiqué le menu: le foie-gras sur laitue, les parpadelle à la sauce Sergio, l’ardoise de fromages, le gâteau au citron.
Ort « Le namedropping, les références prestigieuses [est] forcé, plaqué, faux. Le recours aux grands noms le dessert au lieu de le parer: la comparaison est trop inégale. »
Nietzsche signalait le danger, dans Le Voyageur et son ombre :
111. Vorsicht im Zitieren./Citer avec prudence
« Les jeunes auteurs ne savent pas que les bonnes expressions et les bonnes idées ne se présentent bien que parmi leurs semblables, qu’une excellente citation peut anéantir des pages entières et même tout un livre, en avertissant le lecteur et en semblant lui crier : « Prends garde, je suis la pierre précieuse et autour de moi il n’y a que du plomb, du plomb pâle (gris) et ignoble (misérable). Chaque mot, chaque pensée ne veut vivre que dans sa société : telle est la morale du style choisi. »
(« Die jungen Autoren wissen nicht, daß der gute Ausdruck, der gute Gedanke sich nur unter seinesgleichen gut ausnimmt, daß ein vorzügliches Zitat ganze Seiten, ja das ganze Buch vernichten kann, indem es den Leser warnt und ihm zuzurufen scheint: « Gib acht, ich bin der Edelstein und rings um mich ist Blei, bleiches, schmähliches Blei! » Jedes Wort, jeder Gedanke will nur in seiner Gesellschaft leben: das ist die Moral des gewählten Stils.)
« Tout le monde croyait que ce qui nous liait, Dominique Aury et moi, c’était Maurice Scève. Elle l’avait fait renaître – avant Thierry Maulnier, avant Pierre-André Boutang. À la fin des années 1960 j’établis la première édition complète de ces œuvres que Dominique avait commencé de réhabiliter dans deux de ses anthologies avant la guerre et pendant la guerre. En vérité, ce qui nous liait, ce n’était pas Maurice Scève, ce n’était pas non plus Janine Aeply, c’était Cervantès. Ce qui nous liait était notre détestation commune et absolue du Don Quichotte. »
Pascal Quignard. Compléments à la théorie sexuelle et sur l’amour (2024).
Quel crétin !!
Ce qui nous liait était notre détestation commune et absolue du Don Quichotte. »
Pablo, je sais votre admiration pour Cervantes néanmoins cette anomalie prouve une fois de plus que personne n’est à l’abri du très en usage: impossible de plaire à tout le monde. Et ces deux amis aiment surement des auteurs qui vous laisseraient de marbre sans pour autant penser de vous que vous êtes le dernier des abrutis. Il serait intéressant d’avoir accès aux motifs de cette absence de goût pour Cervantes, pensez-vous que ce soit pure jalousie, rage, colère, desespoir, cécité, surdité?
Il faudrait que l’auteur de cette photo en frontispice nous dise s’il y a eu ou non escalade de la façade ou juste un coin de balcon pour faire comme si. La tenue vestimentaire étriquée, le badge qui pendouille ne semblent pas indiqués pour ce type d’exercice.
, Êtes-vous sûre que ce soit l’ainée ? D’ordinaire, c’est la cadette, dans ces bonnes familles, et à cette époque. MC
Oui, il y a erreur, c’est la fille de Me de Sévigné qui laissa une de ses filles qui deviendra religieuse.
AN, c’est un premier étage et les vêtements sont souvent dans leur composition pourvus d’élasthane donc souples quelle que soit leur destination primitive.
Il faut remercier Ort.
Il a lu Tesson, il n’a pas aimé et il dit pourquoi.
Ce qui est différent d’autres attitudes, consistant à rester dans le commentaire de commentaire, ou à lire » tous les avis » sur fesse bouc, ou Libération, à qui revient dans cette » affaire » la palme de la honte journalistique, et tous ayant un point commun : n’avoir rien lu , ou presque, de Tesson, mais tout d’un con gonzo, qui oeuvre par » sources anonymes ».
Bien sûr que Tesson est critiquable, discutable, dans ses choix de point de vue pour transcrire un réel.
Et choisir de n’en faire émerger que ce qui reste.
On voit bien, hélas, comment les ultras de l’occident chrétien, groupuscules identitaires ont pu chercher une légitimité dans ses écrits. tout comme des groupuscules paramilitaires et des » cafistes « …performances physiques et tout le barda…et puis bien sûr, tous les neos croisés , contre l’Orient dangereux…
Pire, il aggrave son cas, en affirmant qu’avec ses compagnons d’aventure, ils étaient sujets a une certaine paresse intellectuelle et n’avaient pas assez la fibre sociologique pour « étudier les statistiques de la représentation LGBT dans les igloos d’eskimos »
Si on ajoute à geographe » de plein vent », un brevet de parachutiste et un DEA de geopolitique, assez pour se permettre quelques coups de pinceaux surréalistes, et » dessiner » des morceaux du Tibet, de la Sibérie, de l’Arizona, d’Israël, de l’Afghanistan, d’Abkhasie, etc. son conte est bon. Tout y est, prêt pour alimenter un bon feu de camp…ou faire une pétition.
Voici la mienne.
Choisir les chemins noirs, des chemins qui ne figurent sur des cartes IGN au 1/25000 qu’en pointillés noir, chemins publiés, ou sur les parties de cartes où les courbes de niveau sont très proches, la figuration de passages de bêtes… est un parti pris. Celui de ne pas embrasser la totalité du milieu où il évolue.
S’inscrivant dans une geohistoire, les vestiges qui émergent donnent l’impression d’une réalité décalée, l’hyper ruralité d’une France » périphérique « . Mais elle existe.
Ce recit autobiographique, une fuite, un pèlerinage, c’en était un à double titre, une reconstruction physique d’abord, intervenait comme il l’indique au début ? pour ne plus y revenir, après le décès de sa mère… » ma mère était morte, et je m’étais cassé la gueule ».
Pourquoi Ort n’a vu que Hölderlin , cité « entre deux laçages de godasses », et comme un reproche, alors que Petrarque, J-H Fabre, etc. et d’autres nombreux, font leur apparition au détour d’un sentier…
Là encore, choix d’un lecteur, qui hache et trie, pas un lecteur pour Tesson.
Laissons tomber le limonadier, Ort n’est pas géologue, ça se voit.
Les références litteraires sont très nombreuses dans les récits de Tesson, qui privilège la forme du journal.
Dans les voyages, voyages d’aventure, les temps d’attente sont longs, très longs; ces temps d’attente ou » d’affût », Tesson n’en fait la plupart du temps qu’une seule chose: lire.
Alors lui reprocher, ce qui pour d’autres est considéré comme le nec plus ultra : payer ses dettes, c’est fort de café.
D’autant que ses lectures, nombreuses, sont d’un éclectisme rare.
Il ne fait pas mystère de ce réemploi.
Surtout qu’il doit beaucoup à certains :
Il n’aurait pas été le même homme, sans la définition du nomadisme par T E. Lawrence, sans » la vigoureuse formule d’Alexandra David-Neel, lançant aux cœurs timides que, « une fois en chemin, tout se simplifie » », mais,aussi Conrad.
Et précise
» citer des auteurs serait un exercice d’un âge âge révolu. Il me semble au contraire, que tenir dans sa besace quelques beaux mots d’auteurs est un viatique pour le voyage et pour la vie ».
Alors oui, Tesson , avec ses mots, de ces lectures en tous genres, y compris des rapports d’expeditions, « glane des phrases qu’il hisse en bannières au sommet de ses hunes intérieures ».
Une aventure vaut mieux qu’un grand discours.
Je n’ai qu’un merci à adresser, de nouveau, à Tesson, pour avoir dit, mieux que je n’aurais sur le faire de quelques moments trop rares, et bien mieux qu’un « que c’est beau! », sans relief.
…je ne vais pas tout corriger, lire: chemins oubliés
J’allais vous corriger, B, mais vous m’avez devancé, preuve de conscience professionnelle! Sévigné est restée veuve avec deux enfants à 25 ans, Charles et sa fille, idolâtrée toute sa vie. Sa petite fille aînée a été placée chez les bonnes soeurs au grand chagrin de la Marquise qui l’avait partiellement élevée. A la lecture de la bio citée, Charles, nullement négligé par sa mère mais forcément moins connu faute de correspondance parvenue jusqu’à nous, apparaît beaucoup plus sympathique que sa soeur.
«… c’est un premier étage et… »
Que voulez-vous B ? il est fort possible que AN enfile sa tenue de sport pour monter un escalier.
Admirable entretien !
Sur YouTube, on trouvera un admirable entretien de Philippe Bilger avec Jérôme Garcin. On le sait ,
Jérôme Garcin a animé pendant 35 ans la célèbre émission « Le Masque et la Plume ». C’est aussi un bon écrivain.L’émission avait d’abord été animée par François-Régis Bastide et Michel Polac, puis par Pierre Bouteiller. Des critiques s’opposent sur des livres, des films ou des pièces de théâtre de façon très libre.
Dans cet entretien passionnant, on apprend mille choses sur Jérôme Garcin. Tous ses ascendants étaient médecins et il comptait être médecin. Elève au lycée Henri IV à Paris, il fit deux prépas littéraires, passa le concours d’entrée à Normale sup, eut de très bonnes notes en français et en philo, mais un zéro pointé en latin. Il ne fut jamais prof. Il avait fait son mémoire de maîtrise en philo sur Kierkegaard.
Des événements l’on spécialement marqué : la mort de son juneau, renversé par une voiture à six ans. Et la mort de son père, âgé de 45 ans, après une chute de cheval.
Jérôme Garcain a d’abord été critique littéraire au journal « Les Nouvelles littéraires », qui appartenait alors à Philippe Tesson, et qui eut comme rédacteur en chef Jean-François Kahn.
Petit salaire, pour un jeune homme, mais « il fallait bien vivre ». Serge Moati, qui dirigeait FR 3, lui
confia une émission littéraire , dont le nom est bien oublié maintenant,sur cette chaîne de télé.
Il dirigea aussi très longtemps les pages littéraires du « Nouvel Observateur ».
Bien des gens l’ont surtout connu comme animateur du « Masque et la Plume ». Dans cet entretien, on apprend plusieurs choses. Garcin déclare avoir lu tous les livres, vu tous les films et toutes les pièces de théâtre dont les critiques avaient à parler dans l »émission. Il n’a jamais eu d’assistant. Il a lu et trié tout le courrier des auditeurs. A son gré, son émission tranchait sur les autres, qui sont souvent complaisantes et font penser à « un robinet d’eau tiède ». Cela a toujours été mon impression, moi qui écoute cette émission depuis sa création.
Interrogé très judicieusement par Philippe Bilger Jérôme Garcin parle avec une grande franchise de ses livres…intimes, qui sont « des livres maigres ». Il n’y vomit pas (contrairement à d’autres) sur ses proches disparus. Il les a écrits «par fidélité, par gratitude ». Ce sont « des exercices d’admiration. »
J’espère vous avoir donné envie d’écouter cet admirable entretien . Je n’ai pas tout dit. Voilà un homme qui gagne à être connu. Merci Jérôme Garcin, merci Philippe Bilger.
Soleil green est un peu concon, à tout confondre ; s’il pouvait m’oublier lui aussi , entre deux cr de lecture pour collégiens.
Monsieur Charoulet oublie que Philippe Bilger juge la presse dite d’extrême droite plus intéressante que les autres et qu’il intervient sur CNews…
Vous baissez la garde Monsieur Charoulet!
Attention, une partie du barrage repose sur votre vigilance!
@J’espère vous avoir donné envie
De fuir, charolais, de fuir.
On saura peut-être un jour de quelle ferme à trolls, vous futes l’idiot, ou le bot.
Pour en finir avec vos échanges et controverses sur le couscous et et sa qualité en fonction des marques de graine présentes sur le marché.
vous avez tout faux,
vous passez à côté du problème
Car le vrai couscous, l’authentique, ne se fait pas avec de la graine industrielle, Saupiquet ou autre, mais se roule à la maison avec de la semoule de blé dur…..et c’est vraiment autre chose .
Essayez et vous verrez
je ne comprends pas le monde mode:
un grand nombre de maisons ont des hommes en guise de créateurs.
en guise de? ET ca marche ? et les femmes sont déguisées en quoi?
QUI PEUT ON mettre en guise de poète à LA NOEUD REFEU?
se roule à la maison avec de la semoule de blé dur…..et c’est vraiment autre chose
—
Chez un ami Kabyle, nous utilision un drap pour rouler la semoule.
Mon ami Robert A. mettait toujours du Yorick dans sa semoule.
utilisionS
PARDON/ l’ âne heureux feu
je ne retrouve pas le nomd’une semoule qui ressemble au couscous, un nom comme boutboul:ah ça, je vois maintenant boulboul, couscous typique de MEDEA
Et pourtant, y’a pas d’endroit sur terre où les abris anti atomique ou anti fin du monde soient plus nombreux.
–
Faudrait voir à Chaville, quand même.
Placer le couscous d’orge Belboula dans un grand plat et l’arroser avec un grand verre d’eau.
https://choumicha.ma/recette/951-couscous-belboula.html
Je suis même en train de faire construire une piste poymur soucoupes volantes. Alors hein. On pourra pas dure que je fais pas travailler le Btp sinistré.
dit: à
D,vous etes passionnant!
–
En effet.
Couscous Dari Belboula orge
JE DEMANDERAI A LA CUISINI7RE? CEST PLUS SUR
Les amis de Bloom sont innombrables !
Comme les grains de semoule dans le couscous ?
SUR LE POINT/
Vincent Reynouard, itinéraire d’un faux martyr et vrai nazi
La France vient d’obtenir l’extradition de ce négationniste, qui depuis sa prison en Écosse a continué à vendre ses ouvrages, cultivant son image de victime. Portrait.
on dit à marseille:o povre!
cet ORBAN? C ‘EST UN VRAI hongre
Un Hongre est un cheval castré. Ce terme est appliqué aussi aux ânes et aux mules mâles. À moins qu’un cheval ne soit utilisé à des fins de reproduction, il doit être castré. L’hongre peut rendre les chevaux plus équilibrés et plus faciles à manipuler. Un étalon qui est hongre plus tard dans sa vie peut conserver un comportement plus agressif, semblable à celui d’un étalon.
“THE ICE-FIELDS ARE crossed for ever by a man in chains. In the farther distance, perhaps, a herd of reindeer drifts, or a hunter makes a shadow on the snow. But that is all. Siberia: it fills one twelfth of the land-mass of the whole Earth, yet this is all it leaves for certain in the mind. A bleak beauty, and an indelible fear (…)”
Colin Thubron, In Siberia
« Ces étendues de glace sont à jamais traversées par un homme dans les chaînes. Au loin, peut-être, un troupeau de rennes à la dérive, ou un chasseur qui marque la neige de son une ombre. Rien d’autre. La Sibérie occupe un douzième de la masse terrestre de la planète Terre, c’est là la seule certitude qu’elle offre à l’esprit. Une beauté morne et une peur irrépressible. »
Introït sublime. La première note renvoie évidemment à « la prison sans murs » où le régime tsariste envoyait ses opposants, avant que les soviétiques leur emboitent le pas et massifient la pratique avec le Goulag.
Thubron est aussi étranger au tourisme que l’était Bouvier et que l’est Bruno Philip.
In Siberia, 2008
la liberté d’expression, c’est aussi pour chat GPT:
Rie Kudan, romancière de 33 ans, a reçu le prestigieux prix Akutagawa le 17 janvier à Tokyo. Lors d’une conférence de presse, devant un parterre de journalistes, elle a déclaré tout naturellement : « Concernant ce roman, j’ai beaucoup utilisé l’intelligence artificielle générative comme ChatGPT. Je dirais qu’environ 5 % de ce roman sont des phrases créées par l’IA que j’ai reprises telles quelles. » Sa déclaration a d’abord suscité l’étonnement des journalistes, avant de diviser l’opinion au sein de la population.
LE POINT
confidence:
:
La déclaration de la romancièe a suscité la confusion dans le monde de la culture. D’autant plus que l’autrice confiait que l’IA était pour elle, en plus d’un outil d’écriture, une sorte de confident : « J’ai eu des moments où j’ai consulté l’IA avec des choses que je ne pourrais dire à personne. »
JACQUES LACARRIERE
Instants d’éternité
Au début des années 1970, Jacques Lacarrière (1925-2005) partit à pied de Saverne, dans les Vosges, par un beau matin du mois d’août. En novembre, il arrivait tranquillement dans les Corbières, à Leucate, d’où il put retrouver sa chère Méditerranée. Entre temps, il s’était arrêté quelques jours à Sacy, en Bourgogne, où il résidait habituellement. C’est cette longue promenade, en diagonale, d’un millier de kilomètres, du nord-est au sud-ouest de la France, qu’il relate dans son savoureux ouvrage Chemin faisant. L’ironie du destin aura voulu que ce grand connaisseur de la Grèce, de ses mythes autant que de ses paysages, meure des suites d’une banale opération du genou !
« Ce que j’ai redécouvert en marchant, ce ne sont pas seulement ces rencontres chaque jour différentes, ces visages inconnus qui deviennent si vite familiers, ces réponses de plus en plus sensibles à mon attente, ce sont les heures du jour, vécues tout autrement qu’à Paris ou même qu’à Sacy. Levé de bonne heure avec le soleil, disons même dès potron-minet, couché tôt le soir dans le hasard des crépuscules, je vis au rythme des saisons. Chaque aube est nouvelle pour moi puisque je sais que le jour sera fait de nouvelles rencontres. Et chaque heure est changeante qui me révèle de nouveaux paysages, de nouvelles lumières et, sur la bouche de ceux qui me parlent, des mots nouveaux et souvent insolites. Marcher ainsi engendre peu à peu, dans les rapports humains, dans le regard qu’on porte aux moindres choses et surtout à l’égard du temps, un affranchissement, une disponibilité singulière qu’on ne peut soupçonner sans la vivre soi-même. Il m’a fallu des semaines, une fois de retour à Paris, pour me faire à un autre temps, un autre rythme, pour me réhabituer à ne plus rencontrer les autres – amis ou inconnus – que par des rendez-vous. Le mot, je m’en avise, a tout d’un ultimatum. J’ai toujours eu une résistance viscérale aux rendez-vous (n’aimant que les rencontres inopinées, les arrivées à l’improviste) et ce voyage en France n’a rien fait pour arranger les choses. Car à tout ce qu’il m’a donné, à ce qu’il a fait sourdre par lui-même – les itinéraires choisis librement sur la carte, l’errance improvisée sur le grand portulan des chemins, le miracle de tous les imprévus – il faut ajouter cette libération du temps comme si les heures, échappées du morne sablier des rendez-vous et des calendriers, prenaient une substance, une épaisseur qui leur soient propres.
Un des effets les plus singuliers de cette métamorphose intérieure du temps fut d’ailleurs de me faire très vite renoncer à la lecture. J’avais, tout au début du voyage, emporté avec moi la Divine Comédie de Dante dans l’édition de La Pléiade, la seule pratique et possible en voyage. Je me voyais déjà ouvrant le livre sur quelque pente ensoleillée ou à l’ombre d’un chêne séculaire, dans le silence de la campagne. Cela arriva en effet, très peu d’ailleurs, en raison du temps incertain et surtout parce que l’idée m’en vint de moins en moins. Les pèlerins, les errants d’autrefois emportaient souvent avec eux un ouvrage – la Bible presque toujours – qui était leur livre de chevet ou plutôt de talus et soupente. […]
Je me disais : moi aussi j’aurai mon livre des chemins, mon bréviaire des sentes, mon évangile des herbes et des fleurs, bref ma bible des routes et La Divine Comédie me parut très bien convenir. J’avais depuis longtemps envie de la relire. Mais très vite, je finis par oublier le livre, ne plus penser à lui ou y penser comme à un compagnon présent mais de moins en moins essentiel. Dans la journée, j’aimais m’étendre au pied d’un arbre (chêne ou non, séculaire ou non) sans penser à rien d’autre qu’à la forme changeante des nuages, aux messages des oiseaux, aux crissements des insectes invisibles, aux bruits lointains signalant une ferme, un hameau, un village. Et le soir – même quand l’atmosphère du café où j’avais pu trouver refuge rappelait le Purgatoire ou l’Enfer de Dante – je préférais rester là, avec les clients quand il y en avait ou seul, à lire le journal local, écouter les bruits et les silences d’un café, ce temps insidieux, anonyme des lieux qui soudain sont désertés de leurs cris vivants, leur brouhaha, et leur rumeur humaine comme un rivage dont la mer vient de se retirer. Car même là, en ces endroits souvent sinistres, je me sentais plus réceptif qu’en allant m’isoler dans ma chambre pour lire un livre que je pourrai toujours retrouver à la fin du voyage. Les livres et les routes demeurent mais les rencontres, les paroles, elles, sont éphémères. Et c’est cet éphémère que je venais chercher dans la pérennité géologique des chemins ou la mouvance des visages. Cet éphémère égrené dans le fil des jours et qui se mue ainsi en petites éternités, à chaque instant recommencées. »
(« Chemin faisant », Editions Fayard, 1973)
NICOLAS BOUVIER
Fulgurances de la lenteur
Il a fallu du temps pour que l’œuvre de Nicolas Bouvier (1929-1998) trouve son public. Mais désormais, L’usage du monde et Le Poisson-Scorpion sont devenus des classiques, que l’on ne saurait réduire à la seule littérature de voyage. Ecrivain-voyageur ou voyageur-écrivain, notre auteur suisse ? Dans tous les cas, un piéton céleste particulièrement… inspiré !
« Sans cet apprentissage de l’état nomade, je n’aurais peut-être rien écrit. Si je l’ai fait, c’était pour sauver de l’oubli ce nuage laineux que j’avais vu haler son ombre sur le flanc d’une montagne, le chant ébouriffé d’un coq, un rai de soleil sur un samovar, une strophe égrenée par un derviche à l’ombre d’un camion en panne ou ce panache de fumée au-dessus d’un volcan javanais. De retour en Europe ou lors des longs bivouacs hivernaux qui parfois ponctuent un voyage, ces images se bousculaient dans ma tête, fortes de leur fraîcheur native et demandaient impérieusement la parole.
Vocabulaire : gamin bouffeur de livres à la chandelle clandestine puis étudiant, j’avais eu mes éblouissements : London , Rimbaud, Melville, Michaux, mais le véritable goût des mots m’est venu lorsqu’il a fallu les choisir, drus, lourds dans la main, polis comme des galets pour enluminer mes modestes icônes avec l’or, le rouge, le bleu qui convenaient ici pour tenter de faire du spectacle de la route un de ces Thesaurus Pauperum à majuscules ornées d’églantines et de licornes.
Incantation de l’espace, décantation du texte. Pendant des années j’ai suivi ce mouvement pendulaire qui passe du « voir » au « donner à voir », la parole naissant, non de l’exotisme qui n’est que preuve de malentendu, mais d’une géographie concrète patiemment investie et subie. […]
Pour les vagabonds de l’écriture, voyager c’est retrouver par déracinement, disponibilité, risques, dénuement, l’accès à ces lieux privilégiés où les choses les plus humbles retrouvent leur existence plénière et souveraine.
Il faut se garder d’opérer ici une distinction entre grandes et petites randonnées : le monde commence exactement sous nos fenêtres et j’approuve Confucius lorsqu’il dit : « Un voyage, fût-il de mille lieues, commence sous votre chaussure. » Les dérives planétaires ne sont finalement qu’une succession de cantons traversés qu’on a mis bout à bout. C’est une infinité de petites étapes dont chacune avait son coloris, son odeur, sa charge de surprise et son pouvoir de décision (rester, trouver du travail, poursuivre, faire demi-tour) qui m’ont conduit en trois ans de Genève à Tokyo puis, dans un second souffle, de Tokyo à Kyoto en parcourant à pied les cinquante-trois relais traditionnels de l’ancienne route impériale qui passe aujourd’hui par les champs. Un bon mois torride avec, presque chaque soir pour me reposer, l’hospitalité d’un temple villageois et, pour me rafraîchir, les averses de la mousson de juin. J’ai précisément en mémoire chacune des chambres de cette lente promenade, même celles qui n’étaient, à la belle étoile, que l’ombre d’un banian ou d’un arbre pipal. A ce rythme, les transitions s’annoncent naturellement, les visages, costumes, musiques, nourritures changent rarement sans crier gare, l’exotisme s’évapore avant même d’être perçu et la route vous tient une leçon cohérente, salubrement réductrice. La lenteur et l’espace agissent, ajustent et purgent comme une drogue à la fois émétique et hallucinatoire. Le bagage matériel et mental s’affine et s’amenuise sans qu’on y soit pour rien. Les accessoires inutiles – dérobés ou perdus – s’envolent avec les pédanteries de la certitude et les syllogismes consolateurs. Au terme du traitement, le voyageur a pratiquement disparu. Un matin de décembre 1954, en Inde centrale, une croisée de chemin solitaire m’a tenu ce langage :
Cette route a beaucoup pour elle
dans tous les axes de la boussole
c’est l’espace et l’éternité
…
Tu te pousses à petite allure
un mois passe comme rien
tu consultes la carte
pour voir où t’a mené la dérive du voyage
deltas vert pâle comme des paumes ouvertes
plissements bruns des hauts plateaux
les petits cigares noués d’un fil rouge
ne coûtent que cinq annas la botte
où irons-nous demain…
Je me suis contenté d’écrire sous dictée cet éloge d’un lieu. Six heures du matin ; grand beau ; le ciel n’était pas encore passé au blanc. A une portée de fusil, des vautours tournaient au-dessus d’une forteresse de terre rouge. J’étais au bord de ce chemin poussiéreux comme dans le ventre de ma mère. Parfaitement vide, entièrement décentré. Des projets de départ, le voyage avait tout emporté. Je me retrouvais rien, moins que rien, sans origine ni destination, entièrement absorbé par l’ici et le maintenant. Les moines gyrovagues de la tradition orthodoxe et les bonzes itinérants ont connu et recherché ces instants où la dispersion et l’érosion de la route conduisent paradoxalement à un Da sein où le seul fait d’être au monde remplit l’horizon jusqu’au bord. »
(« Réflexion sur l’espace et l’écriture », Quarto Gallimard, 2004)
« Il faut se garder d’opérer ici une distinction entre grandes et petites randonnées : le monde commence exactement sous nos fenêtres et j’approuve Confucius lorsqu’il dit : « Un voyage, fût-il de mille lieues, commence sous votre chaussure. » Nicolas Bouvier, opus cité par jazzi supra.
Jazzi,
Mes petites randonnées m’enchantent, autant avec mes pieds qu’avec mon appareil photographique. Le corps et l’esprit sont en extrême éveil à ce moment là.
Je relis Rigoni Stern.
Les amis de Bloom sont innombrables ! Comme les grains de semoule dans le couscous ?
Jazzi dit:
Pour chaque thème dont on parle ici, il en a au moins un qui est extraordinairement brillant dans le domaine. Et, bizarrement, de très bons amis épatants et prestigieux, il en a dans chaque coin du monde. Ils sont tous exceptionnels, occupant toujours des postes essentiels dans la société, ayant toujours des réussites remarquables dans la vie.
Ce qui montre bien à quel point il est complexé, lui.
(Quelqu’un qui aurait copié tout ce qu’il a écrit ici sur ses « amis », aurait un portrait indirect de Bloom hilarant. Utilisant ses posts il pourrait faire un extraordinaire « Portrait d’un mégalomane » – et je suis très sérieux en écrivant cela; je pense même que pour se guérir de son complexe, c’est lui-même qui devrait le faire; s’il avait un peu d’humour et un sens solide de l’autodérision, il pourrait faire un « Autoportrait d’un complexé déguisé en mégalo » extraordinaire; ayant la culture, l’expérience et un matériel littéraire presque infini, en plus du temps pour le faire, c’est serait du gâchis d’y renoncer).
En plus de Bloom, il y a dans ce blog quelques écrivains en puissance qui pourraient faire des oeuvres remarquables s’ils avaient l’envie, l’énergie intime, la motivation, la méthode, et une volonté à toute épreuve.
Jazzi est l’un d’eux, mais aussi, évidemment, Clopine, qui pourrait faire un grand livre composé de petits textes – par la taille – (un livre avec une technique littéraire « pointilliste »). Et Renato, qui pourrait écrire des « Mémoires ». Ou Phil, un livre d’aphorismes sur la vie et la littérature.
Et d’autres que j’oublie maintenant…
On dit que le grand remplacement n’existe pas. C’est particulièrement malhonnête.
Tous les jours je le constate, ce grand remplacement. Et les décisions du Cc n’ont fait que le confirmer.
est-il possible aussi de reconnaître que BLOOM EST UN AMI dont la présence est rassurante?
CITATION/(à propos d’un maître de la citation)
« « Le vrai voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » Cette citation nous invite à regarder au-delà de l’évident et à découvrir l’extraordinaire dans l’ordinaire, une perspective précieuse pour les artistes et les photographes en quête de trouver la beauté dans l’apparemment banal.
« L’art de raconter des histoires consiste à effacer les limites entre le passé et le présent, le réel et l’imaginaire, le possible et l’impossible. » Benjamin comprenait que l’art et l’écriture ont le pouvoir de transcender les barrières du temps et de la réalité, nous permettant d’explorer des mondes alternatifs et de défier les limitations conventionnelles. Cette citation met en évidence la capacité de l’art à élargir notre compréhension du monde et à éveiller notre imagination. »
https://estancportbou.com/decouvrez-les-5-citations-les-plus-inspirantes-de-walter-benjamin/
Boulghour ou couscous ? boulghour sans hésitation.
…
Publier ? il ne manquerait plus que ça !
Louis Carré
L’art de citer selon Benjamin
Politique et métaphysique de l’histoire dans les Thèses de 1940
https://popups.uliege.be/0774-7136/index.php?id=916
citation:
Les citations dans mon travail sont comme des voleurs de grand chemin qui s’élancent tout armés et dépossèdent le flâneur de sa conviction.
W. Benjamin, Sens unique (1928)
ZZ Ward
Selon Adorno, il aurait même envisagé de supprimer son propre texte et de publier une oeuvre qui aurait été constituée exclusivement de citations. Sans aller aussi loin, on note que Benjamin voulait réunir les citations, les matériaux, les interprétations et la théorie dans une constellation où ce sont les « détails » qui sont mis en avant [les citations], contrairement à ce qui se fait dans les publications usuelles. Le lecteur doit alors faire preuve d’imagination.
Benjamin parle de son travail sur les passages parisiens. Il y accumule les citations, jusqu’à ce qu’elles forment presque le corps du livre (ce qu’il appelle une « grande construction »). A la limite, le texte ne serait plus qu’un montage de citations [comme Idixa]. La méthode est celle du montage littéraire : je n’ai rien à dire, seulement à montrer.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0804302344.html
[Citer, plagier, copier, tel est le triptyque qui met l’oeuvre en mouvement; mais – si c’est une oeuvre – elle ne s’arrête pas là]
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1002170007.html
Je reconnais solennellement et devant témoins que oui Bloom est un ami que sa présence est rassurante. Voilà.
Donc c’est possible, et alii.
Sévigné
Sa petite-fille Marie-Blanche entrera au couvent malgré les réticences de la marquise exprimées à sa mère. L’enfant est jugée « plaisante », « sympathique » n’est pas dans le vocabulaire de l’époque sauf pour l’encre. Il faut regretter la destruction des lettres de Mme de Grignan par sa fille Mme de Simiane. Malgré quelques lettres sauvées du bûcher chez d’autres correspondantes, les comtesses fauchées restent vaniteuses. Un préfacier aux lettres rééditées pendant la guerre, occupation en place de l’autre, considère la prose de la fille d’un cristal moins clair que celui de la mère.
Vous avez tort de préfèrer le boulghour au couscous, renato. Franchement ce genre de prises de position publique ne vous profitera pas.
Les décisions du Cc ont été prises en faveur des Etrangers et en défaveur des Français. Donc c’est une preuve de plus du grand remplacement en marche. C’est tout bête et tout logique.
Quand le couscous est cuisiné à partir de boulghour on l’appelle berbouche
Quand à la recette a base de couscous, mouillée de ce que vous appelez Yorik et moi Lben c’est plutôt un dessert chaud, qui se mange un pau sucré, et ,obtenu après evaporation de la graine préalablement roulée avec un peu de beurre et mélangée avec des fevettes et des raisins secs.
la designation traditionnelle de ce plat, qu’on peut effectivement mouiller de Yorik dans l’assiette, c’est »Couscous au beurre »
Critique d’un lecteur de Philippe Tesson sur le site de Babelio…
» On m’avait annoncé de grandes chevauchées lyriques, un romantisme à couper le souffle… Mais c’est plus le Guide du Routard que Chateaubriand. Trop de chutes de ton. Pour qualifier ma déception, je reprends son bon mot de retour d’une Galicie défigurée par le béton : « j’étais parti chercher le roi Arthur et l’enchanteur Merlin, je me retrouvais chez Leroy-Merlin ».
Tesson fige tout sur son passage. Dans ses voyages, il collectionne l’immobilité. Il s’évertue à trouver dans la nature ce qu’elle a d’éternel et d’immémorial. Il jouit de souligner l’intemporalité des paysages, l’immanence des éléments. Une manière de se rapprocher des dieux ou plutôt, de s’éloigner des hommes et de les rendre insignifiants. À coups de métaphores, il s’épuise à narrer l’infinie beauté d’un promontoire (il n’est jamais assez rassasié de ce mot) ou d’un rivage.
Le génie de l’homme est célébré à regret, sauf quand il illustre une histoire lointaine qu’il affectionne (ex : l’Irlande). Tesson aime le passé et pour lui, le présent n’est qu’un passé en devenir.
Autre manière de tout figer, cette manie de résumer une idée par une phrase définitive et prétentieuse. Je vous en cite quelques-unes : « La tristesse dans la beauté ne fait jamais de mal à l’âme », « La certitude d’un ordre de la beauté tranquillise les âmes instables » et d’autres perles aux pages 68, 76, 113, 170… Elles sont parfois hasardeuses : « le phoque, contrairement à l’Anglaise, n’essaye pas de perdre du poids avant l’été ».
Les fées ont bon dos ! Elles portent sur leurs frêles épaules les fantasmes et les errances d’un auteur qui peine à l’admettre : « le merveilleux émane du réel ». Et puis, las, il donne cette définition qui nous illumine : « Est féérique ce qu’on déclare l’être ». Allez, ça, c’est fée !
À vouloir percer le mystère, traquer le merveilleux, Tesson en détruit l’essence : l’évanescence. Sa quête est un contresens, prétexte à sa posture. »
Oui des fèvettes, avec un accent grave s’il vous plaît.
Non un accent aigu. Des févettes.
Il y a 55 ans, le 30 janvier 1969, les Beatles donnaient leur dernier concert public, sur le toit d’Apple.
https://youtube.com/playlist?list=PL4fJeg9CXdTdxSzDzGPD22YVI1oqdFxtD&si=nNjjFlYDj_5ciE31
« Un préfacier […] considère la prose [du fils] d’un cristal moins clair que celui [du père].
On reparle des Tesson ?
@ Critique d’un lecteur de Philippe Tesson sur le site de Babelio…
Philippe ou Sylvain ?… on sait bien que c’est de la même engeance, mais pour les débris des boutanches, peut-être pas de la même qualitance.
Merci Rosanette, pour nous, c’était du quasi quotidien dans notre cuisine de la rue Chéreau, à la Butte-aux-Cailles, quand on vivait en communauté franco-américaine, avec Marye Condé comme merveilleuse voisine du dessus, et le souvenir de Pilâtre de Rozier à quelques dizaines de mètres…
La mère de Robert, qui avait été institutrice à Alger, donnait des cours à l’Alliance française de Paris où elle avait eu comme élèves les premiers gardes rouges envoyés par le régime de Pékin. Lors de nos folles soirées musicales, il nous arrivait de mettre les casquettes vertes frappées de l’étoile rouge (que l’on préférait à la jaune, étonnant non?) qui lui avaient offertes en guise de remerciement et de respect.
C’était avant que la Butte-au-Cailles, à un jet de javelot d’où je vins en ce monde, ne devienne l’un des vils repaires du boboïsme parisien.
Critique d’un lecteur de Philippe Tesson
Espérer Chateaubriand est plutôt vain. Bouvier aussi voyage « immobile », a fini étiquetté à droite.
Sylvain, bien sûr…
Le père avait de l’allure!
Bouvier, sans la 2 chevaux, il était à pied, lol.
Les voisins et relations de Bloom sont prestigieux !
La fan zone de l’asile poétique était hier en Suisse et pas sur babelio.
https://www.tdg.ch/sylvain-tesson-lecrivain-rencontre-ses-fans-a-geneve-607145404031
Les fées ont bon dos !
Right.
Come, come, come let us leave the town.
The fairy queen
J’adore ça
« Ce lundi après-midi, tous les âges sont représentés dans la file: «J’apprécie cet écrivain, son éloquence et ses aventures. Je suis émue à l’idée de le rencontrer», confie, tout sourire, Nelly-Simone, 80 ans qui précise s’être rendue cinq fois au Ladakh, comme l’auteur de «La Panthère des neiges». »
« Bouvier, sans la 2 chevaux, il était à pied, lol. »
Et Schwarzenbach et Maillart sans Ford Deluxe ?
Avoir des doigts de fée »,et mains de fée:ce sont des expressions;
pas pour les pieds, ni pour les yeux!
Il est marrant, Pedro. Certainement très doué en cartomancie ou en tirage de thèmes, il va falloir pourtant saisir le ministère de la santé pour pratique illégale de la psychologie de comptoir.
Je garde sous le coude, prêtes à l’emploi tous les immondices qu’il a pu déverser sur mon compte (il se croyait autorisé à m’appelait par mon prénom, le gonze!), à l’époque où il se sentait pousser des ailles (& dieu sait qu’il fallait qu’elles soient puissantes pour faire décoller l’Épais-aux-semelles de plomb) grâce à la présence paternelle de son acolyte ChatGPTlouze, son Ste Beuve, avec qui il lançait leurs attaques en tenaille, tentatives de chantage, et autres manœuvres de châtrés.
Eh, les bouffon(s), je l’attends encore la lettre du Ministre.
Qu’il continue à déverser ses scatologies sur mon compte me glisse dessus, tant il est inepte, nul et non avenu.
Mais attention, pas touche à mes potes, hijo de la Gran Bretaña. Got it?
Oui renato ; j’ai vu plusieurs fois la video du roof top concert de 1969. On y voit les quelques voisins (des employées de bureaux, des retraités ) qui sont montés sur le toit d’à coté profiter de l’aubaine. Si les souvenirs personnels pouvaient se vendre à leur valeur ils auraient une mine d’or.
Ce joli moment, bien filmé, rachète tous les gros concerts foireux.
@Pablo
Parfaitement d’accord avec vous pour Jazzi et Clopine ;ils on le « don », cette capacité rare de voir venir les mots à leur rencontre quand ils ont une impression à exprimer, une histoire à raconter.
En revanche pour moi Bloom c’est autre chose:
Un homme archi cultivé, riche d’experiences diverses acquises a travers le monde , un esprit subtil et distingué, dans ses écrits d’ici
il livre avec clarté, élégance et precision, des analyses et des réflexions, parfois originales, toujours intelligentes et surtout riches des apports de son immense culture
IL est de l’espèce ,rare , dont on fait des brillants critiques peut- être de bons biographes mais pas des vrais romanciers
Ceux -la ont été les élus d’une grâce que les autres peuvent leur envier .
Et, a mon âge, quand je fais l’inventaire de tout ce que j’aurais aimé que la vie m’offre, et qu’elle ne m’a pas apporté ,le regret qui me vient en premier à l’esprit c’est de ne pas avoir eu ce don d’écrire ,cette capacité de secréter des phrases qui en quelques mot nous projettent dans une ambiance ou nous mettent devant des êtres qui deviennent pour le lecteur vivants et familiers; .
j’ai souvent dit ici à Clopine combien je lui enviais son don d’écrire; et quoi qu’elle pense il y au moins une fée, celle qui le lui a offert qui s’est penchée avec bienveillance sur son berceau
Mario Rigoni Stern
·
Un modo diverso, sobrio e silenzioso, per onorare i milioni di vittime del nazismo: visitare la mostra su Primo Levi e le montagne a Torino, presso il Museo della montagna (26 gennaio 2024 – 13 ottobre 2024). “Non c’è bisogno di enfatizzare l’orrore. L’orrore era nei fatti, in ciò che è stato. È sufficiente e necessario raccontare i fatti, con cura e precisione”. Primo Levi.
“Le ossa della Terra. Primo Levi e la montagna, realizzata in collaborazione con il Centro Internazionale di Studi Primo Levi di Torino e curata da Guido Vaglio con Roberta Mori. Un percorso espositivo articolato attorno alle parole di Levi, ma anche a fotografie storiche, oggetti, documenti, volumi ed estratti video provenienti da archivi pubblici e privati, oltre che dai familiari dello scrittore e dal Museo.
Una mostra per scoprire il legame poco conosciuto di Primo Levi con la montagna, nato negli anni dell’adolescenza e tragicamente legato al destino dello scrittore. Fu infatti in Valle d’Aosta che avvenne il suo arresto nel dicembre 1943, che lo condurrà alla deportazione nel campo di Auschwitz. All’indomani dell’8 settembre 1943, l’espressione “andare in montagna” era infatti diventata sinonimo di una precisa scelta di campo, quella di aderire alla lotta partigiana. Dopo la guerra, sarà ancora la montagna a favorire e consolidare l’amicizia di Levi con altri due protagonisti del Novecento: Mario Rigoni Stern e Nuto Revelli. In occasione della mostra, il Museo pubblica un ricco catalogo che, oltre ai testi dei curatori e alle immagini dei documenti e delle opere esposte, accoglie contributi di Enrico Camanni, Massimo Gentili Tedeschi, Giuseppe Mendicino, Alessandro Pastore, Marco Revelli e Domenico Scarpa ».
*** Traduction ***
Une façon différente, sobre et silencieuse d’honorer les millions de victimes du nazisme : visitez l’exposition sur Primo Levi et les montagnes à Turin, au musée des montagnes (26 janvier 2024 – 13 octobre 2024). « Il n’y a pas besoin de souligner l’horreur. L’horreur était en fait, dans ce qu’elle était. Il suffit et nécessaire de raconter les faits, avec prudence et précision. » Cousin Levi.
« Les os de la Terre. Primo Levi et la montagne, réalisé en collaboration avec le Primo Levi International Studies Center à Turin et organisé par Guido Vaglio avec Roberta Mori. Une visite d’exposition articulée autour des mots de Levi, mais aussi sur des photographies historiques, des objets, des documents, des volumes et des extraits vidéo d’archives publiques et privées, ainsi que des proches de l’écrivain et du musée.
Une exposition pour découvrir le lien méconnu de Primo Levi avec la montagne, né dans les années de son adolescence et tragiquement lié au destin de l’écrivain. En fait, c’est dans la Val d’Aoste que son arrestation a eu lieu en décembre 1943, ce qui l’a conduit à son expulsion vers le camp d’Auschwitz. Après-demain le 8 septembre 1943, l’expression « aller à la montagne » était en fait devenue synonyme d’un choix précis de champ, celui de rejoindre la lutte partisane. Après la guerre, ce sera la montagne pour favoriser et consolider l’amitié de Levi avec deux autres protagonistes du neuvième siècle : Mario Rigoni Stern et Nuto Revelli. A l’occasion de l’exposition, le Musée publie un riche catalogue qui, en plus des textes des conservateurs et des images des documents et œuvres exposés, accueille les contributions d’Enrico Camanni, Massimo Gentili Tedeschi, Giuseppe Mendicino, Alessandro Pastore, Marco Revelli et Domenico Scarpa ».
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