de Pierre Assouline

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La République des livres
Que les poètes retrouvent la grâce !

Que les poètes retrouvent la grâce !

On n’a jamais autant parlé du Printemps des poètes. Lancée par Jack Lang avec le poète André Velter alors responsable de la collection Poésie/Gallimard, cette manifestation culturelle, qui existe depuis 1999 et se déroule un peu partout en France et au Québec, n’en demandait peut-être pas tant vu la contre-publicité que risque de produire l’affaire. Entendez : la pétition signée par un collectif de 1200 acteurs de la scène culturelle. Publiée dans Libération réclamant l’éviction de l’écrivain Sylvain Tesson de sa qualité de parrain de cette édition qui doit se dérouler du 9 au 25 mars. Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’il écrit, des récits au succès populaire assuré (ce qui est déjà impardonnable), mais ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans de son annulation. Un propagateur des idées, des thèmes, de l’idéologie d’ordinaire véhiculées par l’extrême droite. La polémique menaçant de prendre les proportions d’une bataille d’Hernani (l’effet de loupe procuré par les réseaux sociaux aboutit rapidement à un effet de meute), elle vaut d’être examinée de plus près.

Dans ce genre de rassemblement (salons du livres, festivals etc), un parrain n’est ni un président, ni un programmateur, ni un directeur artistique. Juste une personnalité publique sollicitée pour sa notoriété, sa popularité et sa légitimité. Donc si quelques uns doivent être voués à la vindicte dans cette histoire, ce sont les membres du Conseil d’administration du Printemps des poètes qui sont allés le chercher ; il est dirigé par Sophie Nauleau, écrivaine et productrice à France Culture, déjà mise en cause il y a quelques années lorsque la fanfare de la garde républicaine avait osé accueillir les invités à la conférence de presse de l’édition 2018 dans la cour du ministère de la Culture ; des poètes s’en étaient indignés alors qu’il y avait un formidable détournement à tenter de ces marches militaires, une performance, un happening dont les dadaïstes canal historique ne se seraient pas privés, en vers et contre tout. Il est piquant de constater, au vu de la liste des parrains depuis 2009, qu’y ont figuré en tout et pour tout…  aucun écrivain ou poète (Denis Podalydès nous pardonnera de le considérer avant tout comme un homme de théâtre même s’il écrit aussi) ! Exclusivement des comédiens, des acteurs, des peintres.

Pour une fois qu’un écrivain est invité à parrainer, il faut qu’il soit aussitôt dénoncé, démis, rejeté, censuré car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa faute, sa plus grande faute : il n’est pas de gauche. Ce qui n’est pas faux. De droite, certainement. Et alors ? Pire encore : il serait « une icône réactionnaire » voire même « l’incarnation de l’idéologie réactionnaire » ce qui ne saute pas aux yeux à la lecture de la Panthère des neiges, La Chevauchée des steppes, Berezina, Sur les chemins noirs, Avec les fées… Mais en cherchant bienn’a-t-il pas préfacé un volume d’œuvres du royaliste et catholique Jean Raspail publié par Bouquins réunissant notamment Moi, Antoine de Tounens roi de Patagonie et Le Jeu du roi ? Suspect même si le controversé Camp des saints, (horresco referens), n’y figure pas.

Rachida Dati, la ministre de la culture, lui a apporté son soutien dans cette épreuve, position aussitôt relayée dans les colonnes du Journal du dimanche (vade retro, bolloras !). De quoi alourdir son casier judiciaire. D’autant que le lointain prédécesseur de la ministre, Jack Lang soi-même, y a été de son coup de gueule sur X contre le texte qui a enflammé le débat :

« Un tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières ».

Et l’appui de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie l’a achevé. Si jamais la ministre de l’Education, des sports et des Jeux Olympiques dit un mot en sa faveur, Sylvain Tesson est un homme mort (heureusement pour lui, il n’a pas fait sa scolarité à Stanislas encore que les Frères des écoles chrétiennes oeuvrant au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison, faudrait voir…).

Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans. Mais qui sont-ils, ces hommes et ces femmes du refus au paroxysme de l’inclusivité (« S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité » ) ? Baptiste Beaulieu, Jean d’Amérique, Fatima Daas, Chloé Delaume ainsi que des enseignants, des artistes, des libraires, des ingénieurs culturels, des travailleurs de la culture et des poètes, des poètes, des poètes… Que tant de « vaniteux agents du culte », comme les raille André Markowicz, traducteur insoupçonnable de tessonisme, sur son compte Facebook aient pu s’accorder autour du « ramassis de niaiseries » que concentre leur pétition, laisse pantois sur le niveau de la pensée ordinaire dans certains milieux de créateurs et leur degré d’intolérance, d’exclusion et de sectarisme.

Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif, en est vraiment l’incarnation, alors vous pouvez rentrer chez vous, il n’y a rien à craindre. Ou mieux, rendez-vous tous du 9 au 25 mars à la 25 ème édition du Printemps des poètes par lui parrainée. Le thème de cette édition ? La grâce… Espérons qu’elle sera de la fête mais pas uniquement sur l’affiche et que les lecteurs, on finirait par les oublier, n’auront pas à chercher partout ailleurs l’asile poétique.

(« Sylvain Tesson pénétrant dans le bureau du maire de Nancy place Stanislas par la face nord avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin (les autres passent par la porte) » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 546 Réponses pour Que les poètes retrouvent la grâce !

et alii dit: à

Imran Khan condamné à 10 ans de prison pour avoir divulgué des secrets d’État
L’ancien Premier ministre pakistanais condamne son procès, le qualifiant de « plaisanterie » dans un contexte de répression contre son parti politique à l’approche des élections générales.
la preuve réside dans une citation
L’affaire concerne un câble diplomatique qui aurait disparu alors qu’il était en sa possession. Khan avait publiquement cité le câble comme preuve de l’existence d’un complot derrière sa chute du pouvoir en 2022 , mais avait nié l’avoir pris au ministère des Affaires étrangères
https://www.theguardian.com/world/2024/jan/30/imran-khan-pm-sentenced-prison-pakistan

renato dit: à

Ils savaient eux-mêmes, lmd, que leurs concerts étaient un désastre, que ce n’était pas vraiment de la musique (versus plaisir des séances d’enregistrement). ce qui a vraiment causé la fin du groupe.

Bloom dit: à

renato, c’est les Beatles avec Billy Preston, auteur d’un somptueux solo sur Get Back.
Scotland Yard leur a ordonné de s’arrêter après 40 mns.
Pas meilleurs mélomanes que défenseurs de la veuve et de l’orphelin, la Metropolitan Police. Si John Peel était aux anges, Robert Peel a dû lui faire des vrilles dans sa tombe.

Bloom dit: à

Rosanette a pleinement raison, aucun talent de romancier, ni ambition de l’être. Trop de mauvais écrivains dans ce pays, urgent ne pas ajouter le malheur de la culture aux tragédies de l’agriculture.
Traduction, critique et portraits sont mes terrains de jeu.
A ce propos, la biographie de Kafka de Reiner Stach est bien plus qu’une biographie, c’est un magistral livre de critique, de philosophie, d’histoire ainsi qu’un exercice d’empathie rare.
Dommage que la qualité de l’objet livre (couverture, papier) soit aussi médiocre, aux antipodes de celle du propos. Pour le même prix, les éditeurs anglais ou américains offrent au lecteur une couverture cartonnée, une typographie et un papier de qualité qui ne semble pas sorti d’un magasin de hard discount.

B dit: à

Bloom, sans intention de vouloir vous offenser, une vie suffit-elle à abriter toutes les expériences , amitiés,rencontres que vous semez au gré des billets? Je vous lis souvent en considérant que vous utilisez ce que vous avez lu ( et vous êtes un ogre en matière littéraire) pour construire une fiction qui s’approche ou s’éloigne d’une réalité .

Bloom dit: à

apparition des « forces de l’ordre »

Mort aux vaches!
Death to the pigs!
Today’s pigs are tomorrow’s bacon!

B dit: à

Today’s pigs are tomorrow’s bacon

et pas que, tout est bon dans le cochon, jusqu’aux soies.

Bloom dit: à

Aucune offense, B.
Tout est hélas vrai…De nombreux moments, reliées par ce que l’anglais appelle le « drive » (to be driven). J’ai effectivement constaté que cela pouvait effrayer…
Tommorrow is always another day, disait mon pote Robert.

et alii dit: à

(il se croyait autorisé à m’appelait par mon prénom, le gonze!),
remarque qui m’impressionne, par ce qu’elle confirme de la « psychologie »des rapports entre les contributeurs; ni l’âge, ni les fonctions, ni les « relations réelles » -et donc moins encore supposées – ne donnent tous les droits sur un tiers; même le choix du prénom relève d’une convention, ce qui me rappelle une artiste -théâtre- aujourd’hui morte, qui me demanda de l’appeler par son second prénom, qu’elle me redit (en corrigeant une autre femme)quelques heures avant sa mort; j’en fus bouleversée; comme si elle m’avait annoncé sa mort dans ce » secret » avec moi partagé;

Patrice Charoulet dit: à

Députés d’opposition

On peut être favorable au gouvernement ou non, on peut soutenir la majorité ou l’on peut être opposant. Nous vivons dans une vraie démocratie. Ce n’est le cas ni en Chine, ni en Corée du Nord, ni en Russie.
J’ai voulu entendre le discours du nouveau Premier ministre, le mardi 30 janvier 2024, à 15h. Je n’ai pas pu. Pendant une heure plusieurs députés d’opposition n’ont pas cessé de crier ou de hurler pour empêcher Gabriel Attal de s’exprimer. C’est navrant et c’est mal user des libertés dont notre démocratie peut bénéficier. Quel spectacle !

Bloom dit: à

Les eaux contaminés puis filtrées et recontaminées, autrement plus pécamineux que des désordres parlementaires dont tout le monde se fiche, vu le petit niveau des participants.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

À Montréal depuis quelques jours, je constate ici aussi un grand remplacement. Les descendants des braves colons du XVIIe siècle s’y font rares, surtout au centre-ville. Mais dans ce quartier bobo qu’est devenu, me dit-on, le Plateau Mont-Royal, on entend beaucoup de voix hexagonales. La bouffe est à l’avenant.

Parlant nourriture, dois-je rappeler à ceux qui n’ont pas mieux à faire que fréquenter la clinique du bon docteur Passou, que quelques soient les ingrédients, la préparation d’un couscous digne de ce nom doit être impérativement faite en écoutant Halima Bent Laroussi Ben Hassen Escheikh, mieux connue sous le doux vocable de Naâma.Tout est bon.

Clopine dit: à

Bon. Un après-midi de plus. J’essaie de lire, mais j’ai du mal. C’est Balzac qui vient s’interposer : plus précisément, ce qui pour moi est un indépassable absolu, qui n’en finit pas de m’interroger, à savoir cette (presque) nouvelle (pour Balzac, hein) qui s’appelle « mémoires de deux jeunes mariées ». Vous souvenez-vous des mots qui terminent le feuilleton épistolaire ? (je cite de mémoire) : « Mes enfants, qu’on amène mes enfants auprès de moi »

Non seulement je me sens coupable de ma vie, mais faut-il encore que j’y ai assigné ma descendance ?

ahaha.

Pablo75 dit: à

Bloom est trop modeste. Il dit qu’il n’a aucun talent de romancier, mais son roman est déjà fait. Il suffit de le copier d’ici et de faire les transitions. Son livre pourrait s’intituler, d’ailleurs: « Autoportrait d’un complexé déguisé en mégalo modeste ».

Ce qui est fascinant chez lui c’est que rien d’anodin peut lui arriver. Il n’a vécu que des expériences exceptionnelles. Rosanette parle de couscous ce matin, et il écrit: « pour nous, c’était du quasi quotidien dans notre cuisine de la rue Chéreau, à la Butte-aux-Cailles, quand on vivait en communauté franco-américaine, avec Marye Condé comme merveilleuse voisine du dessus, et le souvenir de Pilâtre de Rozier à quelques dizaines de mètres…La mère de Robert, qui avait été institutrice à Alger, donnait des cours à l’Alliance française de Paris où elle avait eu comme élèves les premiers gardes rouges envoyés par le régime de Pékin. Lors de nos folles soirées musicales, il nous arrivait de mettre les casquettes vertes frappées de l’étoile rouge… ».

Sa vie a été un perpétuel enchantement, une succession de miracles quotidiens, une suite de prodiges typique des individus d’origine divin. Bloom (c’était quoi déjà ton prénom?) est un thaumaturge échoué dans un blog qui n’est même pas le sien, c’est Pic de la Mirandole, Marco Polo et le Padre Pio (pour son don d’ubiquité) réincarnés dans la même personne, c’est un mage qui pulvérise la Loi de Littlewood (qui « stipule qu’une personne peut s’attendre à vivre un événement apparemment tout à fait exceptionnel (ayant de l’ordre d’une chance sur un million de se produire) environ une fois par mois »).

Moi je le lis toujours ébahi, comme quand, étant gosse, je lisais Jules Verne. J’admire vraiment sa façon de « hinchar el perro » (voir prologue à la 2eme partie de Don Quijote), et je trouve très amusante sa manière si naïve d’exhiber son ego gonflé à bloc à l’hélium de son complexe (dont il garde jalousement le secret – sa révélation serait dans son roman le clou du spectacle). Sans lui ce blog serait trop sérieux, trop fade, trop réaliste.

Pablo75 dit: à

hinchar el perro
1. loc. verb. coloq. Dar a lo que se dice o hace proporciones exageradas.
(DRAE – Diccionario de la Real Academia de la lengua española)

« Il y avait à Séville un fou, qui donna dans la plus gracieuse extravagance dont jamais fou se fût avisé au monde. Il fit un tuyau de jonc, pointu par le bout ; et, quand il attrapait un chien dans la rue, ou partout ailleurs, il lui prenait une patte sous son pied, lui levait l’autre avec la main, et, du mieux qu’il pouvait, lui introduisait la pointe du tuyau dans certain endroit par où, en soufflant, il faisait devenir le pauvre animal rond comme une boule. Quand il l’avait mis en cet état, il lui donnait deux petits coups de la main sur le ventre, et le lâchait en disant aux assistants, qui étaient toujours fort nombreux : « Vos Grâces penseront-elles maintenant que ce soit un petit travail que d’enfler un chien ? » »

(Cervantes. Prologue à la Deuxième partie de Don Quichotte)

Pablo75 dit: à

Mais attention, pas touche à mes potes
Bloom dit:

Il faudrait pour pouvoir le faire qu’ils existassent, mon coco…

Bloom dit: à

Remplacement? Quel remplacement?

« L’Anglais, bien que tu aies conquis le Français, tu ne nous as pas encore conquis ! Nous ne sommes pas tes esclaves. Ces lacs, ces forêts, ces montagnes nous ont été laissées par nos ancêtres. C’est là notre héritage et nous ne le cèderons à personne. »

Mineweweh, chef Ojibwa ,au marchand Alexander Henry, en 1761
S’en suivit la rébellion menée par le chef outaouais Obwandiyag /Pontiac.

Bloom dit: à

Paco l’oscuro fait honneur aux tarots. Comme tous les tarés.

Samuel dit: à

Pourquoi c’est plus facile de s’apitoyer sur son sort que de vouloir le parfaire ?

Samuel dit: à

Pourquoi voyager c’est quitter ses démons et les fuir dans le temps et dans l’espace ?

MC dit: à

Je crois surtout que vos fonctions lui passent à côté de la plaque, Bloom. Pour connaître un peu ce milieu, je sais qu’il est possible d’y nouer aussi des amitiés durables et d’y faire de belles rencontres. MC

MC dit: à

Au dessus de la tête, B.

Clopine dit: à

Les parties de pénis sur terre battue, c’est excellent. Dommage que cela ne soit pas de moi… Bref, notre hôte, je vais changer d’adresse mail, pour éviter que d’aucunes usurpent mon identité virtuelle. (mais c’était excellent quand même). La vraie Clopine, qui n’a pas hélas le coeur à plaisanter, même si elle le voudrait bien. Je veux dire, explécitement, que le dernier message signé « Clopine » n’est pas d’elle, et qu’elle, la vraie je veux dire, a trop souffert du mensonge pour admettre qu’on se serve de son pseudo et de son adresse mail pour l’usurper.) est-ce compris ?

D. dit: à

Qu’il est drôle ce Bloom. Il croit qu’une vie peut contenir toutes les expériences. Pfftttt…!

Bloom dit: à

Côté soleil:

– l’AfD battue ce weekend aux élections locales en Thuringe, suite à de nombreuses manifestations & une mobilisation de l’électorat antifasciste.

– le DUP protestant accepte finalement de partager le pouvoir en seconde position avec le Sinn Fein, vainqueur des dernières élections après 2 années de paralysie insitutionnelle pendant lesquels Londres et les hauts fonctionnaires expédiaient les affaires courantes de la province. Là aussi, c’est à mettre en relation avec une grève historique, transcommnunautaire, la plus importante de l’histoire de la province.

L’histoire l’a montré, les mobilisations de masse paient.
Wait & see ici, où le pouvoir préfère aller à l’affrontement (sauf quand il a la pétoche).

Bloom dit: à

Non D. c’est pour cela que je lis…!
Reiner Stach dit des choses capitales là-dessus.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bloom, les Français traitaient les Amérindiens avec égards car c’étaient leurs fournisseurs de fourrures. L’arrivée de colons fut tardive et plutôt peu copieuse, et on les installa là où lesdits Amérindiens ne chassaient ni ne pêchaient. La défaite de nos troupes, avalisée en 1763 par le Traité de Paris, les inquiéta, inquiétude que l’Histoire conforta. «A good Indian is a dead Indian».

Leur extermination par les Étatsuniens, avec l’infâme esclavagisme africain, constitue le péché originel de l’Amérique du Nord.

Bloom dit: à

Je signe des deux mains votre dernière phrase.

J’y ajouterai cependant un codicille, à l’échelle du continent: les conquérants espagnols, coupables d’atrocités nombreuses et variées et comme on le sait, les pensionnats religieux de l’ouest canadien.
Reste que les peuples autochtones, alliés des Français, n’ont pas été consultés pour l’établissement du Traité de Paris de 1763 mettant fin à la guerre de 7 ans.

« Acteurs importants dans les conflits auxquels ces deux traités avaient mis un terme, les Autochtones avaient été totalement négligés au moment des pourparlers de paix. Rien n’indique, en effet, que les Français se soient préoccupés du sort de leurs alliés dans leurs négociations avec les Britanniques ou qu’ils aient cherché à obtenir des garanties ou des protections particulières pour eux.  »

https://books.openedition.org/pur/47816?lang=en

FL dit: à

« Oui, ce que Fumaroli dit de Celine. »

Il ne parle pas de Céline. Il commente sa thèse : « Rabelais, il a raté son coup. »

C’est dans « Exercices de lecture : de Rabelais à Paul Valéry ».

Soleil vert dit: à

> Bloom svp : « Les relations entre la GB et l’Allemagne entre la fin du 18e et la Grande Guerre sont un sujet important, car elles se font souvent contre la France. »

Avez vous une lecture à me recommander à ce sujet ?

William Boquet dit: à

@@Il était pour le moins anormal que des thématiques et des opinions qui sont celle de 50 à 75% des français (suivant les élections et les sondages) n’aient à peu près aucune représentation dans les medias audiovisuels et très peu dans la presse…
Tant qu’elles sont représentées au Parlement … les esbroufes aux prétendus sondages et autres intoxications peuvent se propager

Incidemment
IVG dans la Constitution: l’Assemblée, largement en faveur de la réforme, envoie la balle au Sénat

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bloom, comme j’aimerais savoir tout ce qui c’est dit en France et en Grande-Bretagne lors des négociations menant au Traité de Paris. On essaie de garder le Canada ? Fourrures ou sucre ?

Les sujets du Roi ne furent pas plus consultés que ses alliés amérindiens. Certes, les capitulations de Québec et de Montréal garantissaient pas mal de choses, mais la liberté de religion restait floue, l’Angleterre détestant le catholicisme autant que la France le protestantisme. Mais la Grande-Bretagne de George III n’était pas, peu s’en faut, l’Allemagne d’Hitler ou la Russie de Staline. Ces quelque 65 000 sujets français sont devenus presque dix millions, si on comprend ceux qui ont émigré aux États-Unis de la fin du XIXe siècle au début du XXe.

Curieusement, il y a encore un vice-roi à Québec qui représente le roi Charles III. Je lis dans un journal que c’est une vice-reine, une entrepreneure d’origine micmaque, nouvellement nommée dans l’indifférence absolue. Mes amis, républicains comme 80% des Québécois, me disent que ça sautera lors du départ de la Confédération canadienne. Quand ? Si un autre référendum le décide.

Et les Premières Nations, comme ils disent ici ? Ceux et celles qui veulent vivre hors réserve peuvent le faire, comme il leur a toujours été possible de le faire. Mais on préfère y rester, car le «American Way of Life» matérialiste et consumériste ne les intéresse pas. À Montréal, comme ailleurs on «amérindianise» les noms de rues, au dépens de noms britanniques désormais jugés suspects.

Quel pays calme que le Québec, comparé à notre France si turbulente. Il y a quelques temps, le cinéaste Denys Arcand a expliqué cela par le froid qui sévit presque cinq mois par année. Qui veut défiler par -10C ?

FL dit: à

Le journal Libération qui s’est trouvé un véritable intérêt pour la poésie n’en publie jamais.

Par contre il a publié une bande dessinée sur Gérard Depardieu.

La vertu !

FL dit: à

« vision poussiéreuse de la poésie ». Je crois que ça veut dire que c’est pas sur internet et que c’est pas collectif.

Phil dit: à

Schwarzenbach et Maillart sans Ford Deluxe ?

Schwarzenbach fera réparer sa Ford à Istanbul, en panne malgré son luxe, dans un garage qui abritait la Mercedes offerte par Hitler au roi Zog 1ier d’Albanie. Une telle expérience vous qualifiait à l’aise pour le printemps des poètes.

FL dit: à

Saint-Simon écrivait « je ne suis pas un sujet académique » pour s’excuser de ses phrases à rallonge.

Bloom dit: à

Soleil Vert, pour les relations Prusse/Allemagne-GB au 19eet jusqu’à la première guerre mondiale, vous pouvez aller voir du côté de:

– The Victorians and Germany, John Davies

– British Images of Germany: Admiration, Antagonism and Ambivalence, 1860-1914, Richard Scully

Et pour une vue d’ensemble, toujours aussi pertinente, le grand AJP Taylor
– Struggle for Mastery in Europe, 1848-1918

Vous pouvez également fouiller du côté de Coleridge, si profondément influencé par le Sturm und Drang, de Thomas Carlyle & dans une moindre mesure George Eliot.

Une petite promenade du côté de Marx & Engels, du vieux tropisme germanique de la dynastie hanovrienne (les 3 George) et surtout de la figure du mari de Victoria, le prince Albert de Saxe Cobourg, grand architecte de l’expo de 1851.

Absolument cruciale, la révolution moderniste (recherche, rôle des sciences) qu’opère l’université allemande sur les ronronnantes Oxford & Cambridge (dont le cursus se limitait peu ou prou aux humanités classiques):

https://digitalrepository.unm.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1011&context=hist_fsp

Bien à vous

NB: les Anglais ont longtemps vécu dans l’illusion que Wellington était le grand vainqueur de Waterloo. Pourtant, sans Blücher & ses Prussiens…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

FL: conférence très intéressante de madame Hélène Merlin-Kajman; hélas, elle lit un texte, sans trop de monotonie, mais elle le lit quand même, ce qui m’ennuie profondément. Tant qu’à y être, je peux le lire moi-même, m’arrêter si il le faut, retourner en arrière, ainsi de suite.

Une belle conférence se déroule sans texte: un Jean Tulard, un Henri Guillemin, fascinent quoi qu’on pense de ce qu’ils avancent. Et que dire des conférences de presse de De Gaulle !

Bloom dit: à

Bihroeau dB, je me souviens avoir été étonné d’avoir à parler anglais dans la réserve micmac où nous avions décidé de passer la journée. C’était à l’époque du mouvement de la résistance mohawk, à l’été 1990…
Les mouvements de mobilisation ont le printemps et l’été (y compris celui des Indiens) pour s’exprimer et l’on sait qu’ils peuvent être fournis.
Saluez de ma part le Canal Lachine par où je suis arrivé non à pied, mais en vélo…

et alii dit: à

et toujours le printemps:
Le nom scientifique primulus est un diminutif du latin primus, « premier », allusion au fait que ces fleurs sont parmi les toutes premières à apparaître au printemps. Le nom vernaculaire a une morphologie proche : primevère dérive d’une forme latine tardive prima vera, formée de prima, « premier » (au féminin), et de vera, « printemps » (en latin classique, ver, veris)3,4.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bloom: pas tous les Anglais ignoraient Blücher. Dans la délicieuse série «Upstairs, Downstairs», il y a un épisode où le médecin de la famille royale vient chez les Bellamy pour vérifier si leur fille Elizabeth est toujours, hum, vierge. Fait incontournable pour obtenir le divorce pour non consommation de son mariage par un mari charmant mais pas porté sur la chose: https://www.youtube.com/watch?v=tdl2rk2SNn0

Janssen J-J dit: à

@ la biographie de Kafka de Reiner Stach est bien plus qu’une biographie, c’est un magistral livre de critique, de philosophie, d’histoire ainsi qu’un exercice d’empathie rare .

J’en achève la lecture du 2e tome et en reste sous le charme de l’éblouissement. Ai relu dans la foulée la Lettre au Père, à partir de son analyse. Lumineux ! Merci rBl pour cette juste remarque qui me touche infiniment.

– Cette nuit, lecture de la Danseuse. Eté ému à nouveau par la mise en scène des troubles de la mémoire de son étudiant écrivain, et par son incessant effort pour essayer d’en maîtriser le cours à l’aide du puzzle de l’histoire du petit Pierre. Ai-j alors compris l’histoire de la « soeur des noeuds » qui trainait dans le présent commentarium. – « la réplique d’un tableau représentant la Vierge dénouant un ruban emmêlé et dont le titre était : Marie qui défait les noeuds » – Patrick Modiano, La danseuse, Paris, Gallimard, p. 83)
Bàv,
(JE, 31.1.24, 10.10)

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bloom: certains Amérindiens, dont les Mohawks (Iroquois), sont anglicicés, d’autres francisés comme les Hurons-Wendat. La haine Iroquois-Hurons existe encore !

et alii dit: à

Doña Dolorès Primevère,
Lady Roxelane Pervenche
Un beau dimanche,
Montent en haut du belvédère.
Rêveuse pervenche,
Douce primevère,
Radieuse atmosphère.
desnos chantefleurs
Il est déporté : Auschwitz, Buchenwald, Flöha. En avril 1945 Flöha est évacué. Desnos est acheminé jusqu’à Terezin en Tchécoslovaquie où il meurt le 8 juin. En 1995 paraît l’édition de Chantefables et Chantefelurs réunissant au total 80 poèmes à dire, à chanter ou à chantonner.

et alii dit: à

« « Il me plaît – écrivait Youki (compagne de Robert Desnos) dans la préface de l’édition de 1955 – que ce qui reste de cette sinistre époque soit ces belles fleurs et ces paisibles animaux, dédiés avec amour aux enfants, donc à l’avenir. »

pourmapar dit: à

***
«Je me souviens qu’un jour où nous parlions de quelqu’un qui allait mourir, Jean me confia «Moi, je veux une agonie.» Je compris bien ce qu’il entendait par ces mots. Il désirait se savoir mourir, connaître les étapes et les états qui précèdent la mort. Se voir affronter cette mort pour exercer jusqu’à l’ultime, sa curiosité de vivant.
(Ce voeu, nous le savons, ne fut pas exaucé puisqu’il fut tué accidentellement, par une voiture, peu après minuit, le 10 mars 1971, quai des Tuileries, et qu’il mourut sur le coup. Le choc de cette mort produisit sur moi un effet déclaratif comme aurait pu le dire le juriste Follain. Et ses poèmes m’apparurent alors comme des mises en équation de l’accidentel. Besoin et terreur de la rencontre. Par le poème, constater cette rencontre, cet accident où l’univers se déclare, se proclame.)»
Guillevic, «Avec Jean Follain», Gallimard, 2023.
Le poème de Jean Follain dit le «tragique du temps».

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Bonjour!

et alii dit: à

L’œuvre est composée de 1989 à 1991 et jouée pour la première fois aux Proms par la soprano Solveig Kringlebotn (en) et l’Orchestre symphonique de la BBC sous la direction du compositeur le 8 août 19912. La pièce est la deuxième composition de Lutosławski sur la poésie de Robert Desnos, après Les Espaces du sommeil de 19753,4. L’œuvre est dédiée à Paul Sacher et nécessite environ 19 à 20 minutes selon les enregistrements.

Soleil vert dit: à

Merci Bloom

et alii dit: à

Le terme charisme est issu du grec ancien χάρισμα / khárisma, qui signifie « faveur donnée gratuitement » ou « don de grâce »4,5. De plus, l’ancien dialecte grec largement utilisé à l’époque romaine employait ces termes sans les connotations trouvées dans l’usage religieux moderne6. Les anciens Grecs appliquaient le charisme de la personnalité à leurs dieux ; par exemple, attribuant le charme, la beauté, la nature, la créativité humaine ou la fertilité à des déesses qu’ils appelaient Χάριτες / Khárites, « les Grâces ».
wiki

lmd dit: à

À propos des Amérindiens du Canada à la fin du XVIIe siècle il faut lire le baron de Lahontan
–Dialogues de M. le baron de Lahontan et d’un sauvage dans l’Amérique –, le sauvage en question étant le célèbre chef Kondiaronk (récemment publié par Desjonqueres). Et lire ce qu’ont en dit Graeber et Wengrow sur l’influence (ou pas) de ces idées sur les penseurs du XVIIIe.

et alii dit: à

l’un des intérêts des liens est qu’y est proposé l’un des interlocuteurs les plus judicieux parce que l’auteur y invite lui-même à lui poser des questions

D. dit: à

En dehors de la possibilité de pouvoir passer des appels téléphoniques en vision -fonctionnalité existant déjà avec d’autres applications), je ne vois pas l’utilité de l’application « whatsapp », pourtant très plébiscitée.
On me rétorquera qu’elle permet de constituer des « groupes » d’utilisateurs.
Seulement les applications de messagerie sont pour beaucoup capables de gérer égale ment des groupes d’adresses… Elles sont même capables de fonctionnalités bien plus puissantes que Whatsapp en écrivant des « règles ». Encore faut-il savoir le faire et je pense que le fond du problème est là. Les gens ne sachant pas se servir d’Outlook (ou autres messageries) ont trouvé Whatsapp très bien.
Whatsapp présente en outre un défaut que je qualifierai de gigantesque, c’est sa dépendance au numéro de téléphone. Par exemple un changement de carte sim empêche totalement son fonctionnement. Il est extrêmement difficile de le faire fonctionner sur un ordinateur. Il faut flasher un qrcode etc… en tout cas chez moi ça n’a jamais pu fonctionner. Alors qu’une adresse mail et un mot de passe aurait résolu le problème.
Bref, je n’aime pas du tout. Du tout.

Paul Edel dit: à

Commentaires refusés, bizarre..

Bolibongo dit: à

Il vous faut les publier sur votre éminent blog, Paul Edel.
Le ou les commentaires, bien entendu.

x dit: à

En vitesse, des « ressentis », mais littéraires :

— partagés, pourmapar.
(Cela m’a rappelé la fois où j’avais bombardé de poèmes de Follain le blogue Près, loin.)

Ma réaction était excessive, déjà — mais comme disait celle que je cite rarement avec approbation : « Well, there’s a lot to react against! »

E. Chevillard, ce matin sur son blogue L’Autofictif :
« Les élèves de 4e de la classe de Suzie doivent choisir chacun un livre sur une liste trouvée sur Internet par leur professeure de français, laquelle opère cependant parmi les titres proposés un tri sévère. Écoutons-la : « – Les Trois mousquetaires, moi, je vous le dis, j’ai arrêté au bout au dix pages… Jane Eyre, oh là là, c’est longuet-longuet… Le Dernier jour d’un condamné, personnellement, j’ai détesté ce bouquin… Le Vieil homme et la mer, ah oui, encore un de ces trucs genre Moby Dick, merci bien… Fahrenheit 451, je préfère vous prévenir, c’est très très ennuyeux… ». À la décharge de cette professeure, précisons qu’elle a honnêtement confié peu de temps auparavant à ses élèves qu’elle n’aimait pas lire : « – Ça me fait suer. »

Paul Edel dit: à

Bolibongo,oui, bien sûr mais là c’était en rapport avec des commentaires de la RDL, donc, non compatibles. Pas grave.

Jazzi dit: à

Avez-vous lu les mémoires de Babur, le fondateur de l’empire Moghol ? Et saviez-vous que le paradis se situait jadis à… Kaboul ! Grâce soit rendue au dernier film de James Ivory…

Pablo75 dit: à

Commentaires refusés, bizarre..
Paul Edel dit:

Commentaires refusés ou non visibles immédiatement? Ce n’est pas la même chose. Ça arrive à tout le monde ici qu’un commentaire ne soit visible que des heures après d’avoir été envoyé – sans que personne, y compris Passou, sache pourquoi.

Jazzi dit: à

Il suffit d’un mot ou d’un nom.
J’ai constaté récemment que le patronyme de J.acques Rivière envoyait le commentaire dans les limbes !

D. dit: à

Kaboul c’est très moche. N’y allez pas.
Je n’ai jamais compris qu’on puisse se satisfaire d’habiter de tels endroits.

D. dit: à

Sur ma pelouse à Chaville j’ai des primevères qui commencent à fleurir à tel point il fait doux.
Des blancs, des mauves, des roses, des jaunes. C’est très joli.
Il y a aussi de nombreux chats qui viennent faire pipi et caca sur ma pelouse et qui grattent. Il faut faire avec. Je m’en fous. Quand je trouve une crotte, je l’enlève en la prélevant délicatement avec un transplantoir.

D. dit: à

Pas de primevères à Kaboul. Que de la poussière. Vive la France.

Jazzi dit: à

« N’y allez pas. »

Oui mais grâce au cinéma on peut voyager dans l’espace et le temps, D. !
Mieux qu’à la lecture de certains écrivains-voyageurs…
Dans le film évoqué ci-dessus, on retrouve les Bouddhas de Bamiyan dans toute leur splendeur, avant dynamitage par les Talibans…

Bloom dit: à

Bihoreau, peut-être avez-vous lu « Dans le grand cercle du monde », le roman de Joseph Boyden, qui a des origines Cree, sur la guerre entre Iroquois et Hurons, vu du côté de ces derniers?
Philippe Lançon en a donné une recension passionnante
https://www.liberation.fr/livres/2014/07/09/nous-hurons-tous-au-paradis_1060698/

Je me demande pourquoi le titre original, «The Orenda», n’a pas été conservé. Comme le fait remarquer Lançon, le titre français fait référence au «Grand Cercle» des Six Nations indiennes de la Confédération iroquoise (Mohawk, Oneida, Onondaga, Cayuga, Seneca, and Tuscarora). Problème, elle ne comprend pas les Huron-Wendat…Comme si le lecteur francophone était plus con que l’anglophone et incapable de se poser des questions sur le sens des mots…
Pour faire simple, l’ »Orenda », c’est l’énergie spirituelle qui imprègne l’univers et les êtres, un peu l’équivalent du ‘Mana’ mélanésien, et du Wakan Tanka des Sioux Lakota…

MC dit: à

Il arrive aussi que le commentaire apparaisse à une place provisoire, qu’il n’occupera plus deux heures après…, MC

et alii dit: à

CITATION/
Mais « qui cito dat, bis dat » disaient les Romains.
lettre de Proust du12nov 1914

Bloom dit: à

D., que savez-vous au juste de Kaboul?

Extrait du NY Times (…)
« by the 1960s a brief era of modernity and democratic reform. Afghan women not only attended Kabul University, they did so in miniskirts. Visitors, tourists, hippies, Indians, Pakistanis, adventurers, were stunned by the beauty of the city’s gardens and the snow-capped mountains that surround the capital. »

https://www.nytimes.com/2009/10/18/weekinreview/18bumiller.html

Il circule sur le Net plusieurs photos de jeunes afghanes en mini-jupe dans les rues de la capitale afghane.
Mes amis pakistanais (les frères Peerzada, Salman Shahid) prenait régulièrement l’avion de Lahore pour s’encanailler dans les boites du « Paris de « l’Asie centrale ».

Bloom dit: à

prenaIENT

et alii dit: à

à propos de la citation:
« Sentences du poète latin Publilius Syrus (85 avant J.-C. — vers 43 avant J.-C.) : Inopi beneficium bis dat, qui dat celeriter (« C’est accorder deux fois un bienfait à un indigent que de l’accorder promptement »). La formule lapidaire (bis dat qui cito dat) est régulièrement attribuée à Sénèque (voir par exemple La Flore latine des dames et des gens du monde, ou Clef des citations latines que l’on rencontre fréquemment […], par Pierre Larousse, Paris, Larousse et Boyer éditeurs, 1861, p. 55). Cependant, bien que le traité de Sénèque Des bienfaits (De beneficiis) développe en effet l’idée qu’il faut donner « promptement, sans hésiter » (livre II, chapitre 1), nulle part ne s’y trouve l’adage en question.

D. dit: à

Kaboul ?

Mais enfin, Bloom. Ouvrez les yeux. C’est d’une laideur et d’une tristesse sans nom. Du béton, des immeubles plus ou moins finis d’un style qui heurte la sensibilité esthétique, du sable, de la poussière, une végétation rare, un patrimoine historique très réduit. Vous avez de la merde dans les yeux ou quoi ?!
Dîtes-moi que vous aimez les paysages montagneux d’Afghanistan si vous voulez mais ne me dites pas que vous aimez Kaboul !

D. dit: à

Jamais je ne foutrai les pieds là-bas.

D. dit: à

D’ailleurs Wikipédia souligne que le rare patrimoine historique est fort récent mis à part 2 ou 3 exceptions. Le musée vaut le coup paraît-il, mais franchement fait-on un tel voyage pour voir un musée d’Antiquités sauf à être passionné ou spécialisé ? Évidemment non. Ou bien il faut être farci sur les bords.
Quant au climat, il est épouvantable, très continental c’est à dire glacial en hiver et torride en été. Génial. Surtout quand il n’y a d’eau que celle de la rivière où bien sûr on ne peut pas se rafraîchir.
Kaboul. Ha ha ha ! Elle est bien bonne celke-là. Et pourquoi pas Khartoum tant qu’on y est ?

Phil dit: à

Jacques Rivière dans les limbes

Ne l’a t il pas souhaité toute sa vie ?

D. dit: à

Il faut laisser ce genre de villes à elles-mêmes. Nous n’avons rien à y faure sauf chercher des ennuis. C’est ma plus profonde conviction.

D. dit: à

On a tout chez nous. Pourquoi aller s’occuper de Kaboul ?!

D. dit: à

Les hippies, c’est fini, au cas où vous.ne le sauriez pas. Depuis un sacré bout de temps. Évidemment qu’ils aimaient aller se shooter tranquilles au plus près des sources d’opium et loin des tracasseries des brigades de stups européennes. Ben tiens, la bonne blague.

D. dit: à

were stunned by leur fumette, surtout, yes.

D. dit: à

Et tout de suite la mini-jupe. Je ne jugerai personne parce que portant une mini-jupe ça doit être un droit en effet, mais est-ce la priorité dans la conquête des droits de la femme dans de telles contrées réputées moyennageuses de moeurs ? N’y a-t-il pas autre chose à penser n, franchement en terme de droit ?!

D. dit: à

Rhaaaahhhh.

D. dit: à

Alors figurez-vous qy’en insistant j’ai finalement réussi à faire marcher Whatsapp en mode web sur mon téléphone.
Mon problème était que quand je rentrais dans la barre d’adresse « web.whatsapp.com », le site détectait mon smartphone et m’obligeait à utiliser l’application bien connue… Ça tournait en rond.
Dans les paramètres du navigateur, j’ai essayé « mode affichage PC » et là, miracle, whatsapp se croit sur un PC. A ce niveau on peut utiliser un qrcode qu’il faut imprimer pour le présenter ensuite à son smartphone ou bien utiliser le numéro de téléphone du smartphone et entrer un code que Whatsapp envoye via l’application classique smqrtphone… tu parles d’une tambouille. A ce stade, penser à faire un raccourci de la page du site Whatsapp sur l’écran d’accueil du smartphone.
Et ensuite… ça marche ! Si j’enlève ma carte sim et me connecte en wifi, j’accède à mon whatsapp perso par le web.

renato dit: à

Le petit réac a sorti ses préjugés de provinciaux, mais pas étonnant venant d’un catho qui fait ici de la propagande pour l’extrême droite.

Ah ! j’oubliais, il fait de l’humour super-ultra raffiné ! selon les sages de la RsL.

renato dit: à

Incidemment, l’Afghanistan était un pays civilisé, en voie de modernisation, puis de URSS sont arrivés le fascistes rouge-brun portant dans leur bagage la seule chose qu’il fassent bien : détruire toute culture.

Passou dit: à

Paul Edel, Aucune trace de commentaires refusés ni même mis en attente sous ta signature.

D. dit: à

Quel est l’intérêt de ceci, me direz-vous ?
Eh bien, si vous faites un séjour à Kaboul ou à Khartoum, votre opérateur mobile français vous facturera une consommation en mode « roaming » assez phénoménale si vous vous amusez à utiliser Whatsapp avec des chargements ou consultation de photos et de vidéos. C’est con. Mais c’est comme ça. Donc enlever la carte sim francaise.
Si vous vous connectez en wifi depuis votre hôtel de Kaboul, vous continuerez à avour accès à Whatsapp par le web, même sans carte sim.
Bien sûr on peut aussi acheter une carte sim d’un opérateur afghan ou soudanais me direz vous…sauf que le numéro de téléphone changera et Whatsapp ne voudra plus de vous. A moins d’utiliser un smartphone double sim ou e-sim en parametrant des trucs compliqués et en le surveillant régulièrement, le paramétrage, pour éviter les mauvaises surprises d’un roaming intempestif.
Dernière solution, sabs doute la meilleure, n’aller ni à Kaboul ni à Khartoum.

D. dit: à

Ce soir, ce sera endives au jambon sauce Béchamel gratinées au four.

D. dit: à

Je t’aurais bien dit ta gueule, renato, mais je m’oblige à rester poli. Alors rien.

renato dit: à

Ce n’est pas de ma faute, D., si vous êtes d’une bêtise sans limites de sorte.

Paul Edel dit: à

Merci Pierre, donc sans doute erreur de manipulation de ma part.

D. dit: à

Dans le ciel de février, Orion danse,
Ses étoiles brillent, une véritable transe.
Au firmament, sa constellation d’or,
Éblouit les yeux, un spectacle d’or.

Ses trois étoiles alignées, tel un arc,
Guident les rêveurs dans l’obscurité du parc.
Betelgeuse, Rigel, et la ceinture d’astres,
Un ballet céleste, un véritable désastre.

Dans la nuit profonde, Orion se dévoile,
Son éclat doré, une éternelle étoile.
Un poème silencieux, écrit dans le ciel,
La beauté de l’univers, un récit éternel.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bloom: ayant une grand-mère née à Montréal, l’histoire des Amérindiens m’a toujours intéressé.

Anecdote: été 1990, gros conflit entre les Mohawks (Iroquois) d’une réserve tout à côté de Montréal et la Sureté du Québec. Un jeune étudiant Huron-Wendat d’une réserve tout à côté de la ville de Québec, venu étudier à l’Université de Montréal, a demandé à mes amis montréalais ce qu’ils attendaient pour «crisser une volée» aux maudits Iroquois. Un conflit né avant l’arrivée des Français était encore bien en vie !

D. dit: à

Dans ce contexte, le mot « désastre » est utilisé poétiquement pour décrire l’éblouissement et la majesté de la constellation d’Orion. Il évoque la puissance et la grandeur de cette vue céleste, comme si elle bouleversait l’observateur par sa beauté et sa magnitude. C’est une façon d’exprimer l’impact impressionnant que peut avoir la contemplation des étoiles dans le ciel nocturne.

Jazzi dit: à

Kaboul te rend maboule, D. !

puck dit: à

oui sans doute une erreur de manipulation de votre part mais ce n’est pas bien grave je veux dire si on élargit un peu la focale et que nous regardions avec un minimum d’objectivité et avec un esprit d’analyse suffisamment analytique nous voyons quoi c’est tellement évident que c’est presuqe inutile de répondre à cette question mais tant pis j’y réponds nous voyons simplement que nous vivons une époque qui ressemble comme deuxc gouttes d’eau à l’époque qui a précédé la guerre de 14-18 avec des tas de gens qui disent il faut se préparer à la guerre et quand on leur demande pourquoi il réponde parce que Poutine dit dans ses discours qu’il ne nous aime pas et donc il faut l’attaquer alors déjà tout ça a commencé par une Europe qui avait décidé de balancer plus de 15 mille sanctions économiques contre les russes imaginant que dépasser les 10 mille on commencerait à obternir un semblant de résultat pour se rendre compte que passé les 15 mille la Russie va de mieux en mieux et par contre l’Europe s’effondre économiquement là on peut imaginer un début de raison à comprendre pourquoi ces gens veulent faire la guerre à un type simplement parce qu’il dit dans ses discours qu’il ne nous aime pas d’une part on les imagine pioqués dans leur orgueil et d’autre part totalerment désemparés d’apprendre qu’il existe en ce monde un type qui ne les aime pas alors que notre besoin d’amour est immense et du coup nous faisons tout pour être aimés et voilà un zigoto qui déclare à hue et à dia qu’il ne nous aime pas avec le risque que d’autres le suivent dans son désamour de notre occident dans son immense bonté et là on se dit dommage qu’il soit mort l’autre le pape qui répétait dans ses sermons son n’ayez pas peur perso il faudrait lui trouver un remplaçant pour dire à nos journalistes n’ayez pas peur en fait c’est juste un conflit régional c’est vraiment pas utile d’ne faire une 3è guerre mondiale du coup quand on lit une critique littéraire coimme celle de passou que je n’ai pas le courage de relire on ne peut pas parler de la cvhjoses poétique ou littéraire en faisant comme si le monde extérieur n’existait je veux bien que la littérature puisse servir à rester dans sa bulle et ler nez dans le guidon limite en 1913 on devait en trouver des critiques littéraires dans leur bulle de savon voilà tout ça pour dire monsieur paul que votre petite erreur de manip vraiment faut vous en faire ce n’est pas grave du tout du tout du tout

Jazzi dit: à

« Un conflit né avant l’arrivée des Français était encore bien en vie ! »

Comme quoi, la désunion des Indiens fit la force des colons, BdB.
Aujourd’hui, c’est celle des Arabes qui permet à l’Occident, en général, et à Israel, en particulier, de subsister…

Phil dit: à

guidon limite en 1913

1913, Florian Illies

et alii dit: à

l »enseignement de l’histoire;
la gloire militaire de Sparte
à l’occasion de la sortie de son nouveau livre:
Sparta and the Commemoration of War, à l’époque de la bataille des 300 aux Thermopyles, les Spartiates n’avaient que faire de la liberté ou de libérer les autres. Ils se battaient pour la gloire et la renommée, à l’instar des héros épiques de L’Iliade d’Homère durant la guerre de Troie.
l’auteur revient sur la stratégie de SPARTE, et de l’enseignement qu’on peur encore en tirer
sur SLATE
https://www.slate.fr/story/265585/sparte-chute-grece-antiquite-hilotes-oppression-liberte-epaminondas-histoire-apprendre-champions-civilisation-occidentale?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20240131&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
BONSOIR

et alii dit: à

BIEN CONNU DES HISTORIENS « le chasseur noir » de P.Vidal Naquet présente bien, entre autres, les hilotes
Pierre Vidal-Naquet, Le chasseur noir. Formes de pensée et formes de société dans le monde grec [compte-rendu]
sem-link Meulder Marcel

et alii dit: à

qu’on peut encore

D. dit: à

On élargit pas une focale, Puck. On élargit un champ. Pour cela on peut soit reculer, soit raccourcir la distance focale

D. dit: à

Au lieu de me critiquer, tu ferais mieux de sortir et de contempler Orion, Jazzi. On la voit très bien en ce moment même.n, en direction du Sud-Est

D. dit: à

Dans l’azur infini, vers Orion s’envole,
Là où les étoiles chantent leur parole,
Les astronautes terriens, bravant l’espace,
Partent vers leurs aïeux, dans une quête audacieuse.

Dans le scintillement des astres lointains,
Ils cherchent l’écho des anciens destins,
Orion les appelle, tel un phare dans la nuit,
Vers leurs origines, vers leur histoire qui luit.

À bord de leur vaisseau, entre ciel et néant,
Ils voguent, intrépides, vers ce rêve grandissant,
Leur destinée tracée par les étoiles d’antan,
Vers Orion, leur foyer, vers leur éternité en suspens.

Que les vents stellaires guident leur chemin,
Que les constellations éclairent leur destin,
Dans l’immensité cosmique, ils avancent avec foi,
Vers Orion, leur terre promise, vers leur étoile en émoi.

pourmapar dit: à

poèmes de Follain

Oui, madame petit x, poète que l’on taxait de droite, du moins de conservateur bon teint, et d’ entendre le communiste engagé Guillevic parler en ces termes de son ami nous réconforte de la dernière tempête d’intolérance poétique.

pourmapar dit: à

d’entendre et de lire, surtout.

D. dit: à

Dans l’éther profond, où le temps se dérobe,
Les astronautes s’élancent, leur cœur en globe,
Vers Orion, constellation aux reflets d’or,
Où résonnent les échos de leur passé encor.

Dans leur vaisseau d’acier, entre silence et éclats,
Ils voguent vers l’inconnu, là où tout est éclat,
Les ancêtres les appellent, depuis l’aube des temps,
Vers les terres lointaines, où brillent les serments.

À travers les nébuleuses, ils tracent leur chemin,
Guidés par la lumière, vers leur destin divin,
Orion les attend, tel un port dans la nuit,
Leur patrie céleste, où chaque étoile les suit.

Que les astres les portent, que les galaxies les veillent,
Dans cette odyssée sidérale où les rêves s’éveillent,
Vers Orion, l’alpha et l’omega de leur histoire,
Les astronautes terriens s’envolent, dans un élan de gloire.

vadeboncoeur dit: à

Il naît un enfant
dans un grand paysage
un demi-siècle après
il n’est qu’un soldat mort
et c’était là cet homme
que l’on vit apparaître
et puis poser par terre
tout un lourd sac de pommes
dont deux ou trois roulèrent
bruit parmi ceux d’un monde
où l’oiseau chantait
sur la pierre du seuil.

Jean Follain.

D. dit: à

Dans l’élan de l’aventure, soudain une fêlure,
Une fuite d’huile surgit, éveillant la rumeur,
Dans la course effrénée, vers les bidons salvateurs,
Il faut endiguer le flot, limiter les erreurs.

Tel un ruisseau sauvage, l’huile s’échappe en silence,
Menace l’équilibre, perturbe la cadence,
Mais dans cette quête urgente, point de temps à perdre,
Trouvons les récipients, avant que tout n’explose en cendres.

Ainsi, entre l’urgence et la nécessité,
Cherchons ces précieux contenants, pour préserver la clarté,
Que chaque pas nous guide, dans cette lutte acharnée,
Pour stopper la fuite, avant que tout ne soit consumé.

Avec détermination, et dans un souffle de vie,
Trouvons ces bidons salvateurs, qu’aucune ombre n’envie,
Et que la fuite d’huile, ne soit qu’un souvenir,
Dans la quête vers Orion, où l’espoir peut fleurir.

D. dit: à

Dans le tumulte de l’urgence, un étranger apparaît,
Puck, de Cassiopée, dans sa friteuse, il apporte un allié.
Son offrande inattendue, une friteuse géante,
Pour contenir l’huile en fuite, une solution galante.

Dans les méandres de l’espace, un geste de solidarité,
Puck offre son aide, sans hésiter, sans délai.
Dans son vaisseau venu d’ailleurs, un trésor bienvenu,
Pour stopper la fuite, un geste inattendu.

Ainsi, dans cette alliance interstellaire, unis par l’urgence,
Les terriens et Puck, ensemble, dans la résilience.
Dans la friteuse géante, l’huile trouve refuge,
Unis dans l’action, contre la menace qui submerge.

Que la générosité de Puck illumine notre chemin,
Dans cette quête vers Orion, où se dessinent nos destins.
Dans l’éclat des étoiles, dans l’union des cœurs,
Trouvons ensemble la force, pour surmonter nos peurs.

Kilékon dit: à

D, des vers de mirliton…

Effeuillez l’endive chétive
de peur du mal que l’on en dise,
essuyez les bouts des feuilles jaunies
de crainte de perdre à tout jamais votre friandise!

D. dit: à

Dans l’effervescence de l’action, le désappointement s’invite,
La friteuse de Puck, bien intentionnée, manque de mérite.
La mauvaise huile, une erreur fatale, un écueil dans la nuit,
Les astronautes grondent, leur colère éclate, dans l’oubli.

Puck, abasourdi, tente de se justifier, mais en vain,
Son geste généreux, un échec cuisant, un destin chagrin.
Les terriens, frustrés, cherchent une solution dans l’urgence,
La fuite persiste, la tension monte, dans la démence.

Dans cette danse tumultueuse, entre rage et déception,
Les esprits s’échauffent, dans cette fatale réception.
La 10w30, le seul remède, la seule voie à suivre,
Mais dans cet instant sombre, où tout semble dériver.

Que la sagesse prévale, dans cette nuit étoilée,
Que les cœurs apaisent, la colère ensorcelée.
Trouvons ensemble la solution, dans l’union des mains,
Pour contenir la fuite, avant que tout ne soit vain.

D. dit: à

Dans la tumulte des émotions, un revirement soudain,
La 10w30 acceptée, un dénouement divin.
Les astronautes, apaisés, se pardonnent mutuellement,
Dans un élan de tendresse, dans un geste confidentiel.

Les bisous réconfortants, une douce caresse dans la nuit,
Effacent les querelles, illuminent l’oubli.
Dans cet instant de réconciliation, la paix s’installe,
Entre les cœurs réconciliés, dans cette étoile.

Que les étreintes chaleureuses, dissipent les tourments,
Que les sourires complices, réparent les tourments.
Dans cette harmonie retrouvée, sous les astres en émoi,
Les astronautes s’unissent, dans la paix qui renaît en toi.

D. dit: à

Sur la planète Rohohoho431, dans un écrin de quartz pur,
Ce poème sacré sera gravé, telle une hymne qui perdure.
Sur une stèle majestueuse, sous le ciel étoilé,
Il brillera pour l’éternité, dans l’histoire des étoilés.

Déclamé par les sages, par les poètes du cosmos,
Ce chef-d’œuvre d’émotion résonnera, tel un écho.
À travers les âges, dans les langues de l’infini,
Il traversera le temps, comme un doux récit.

Dans les vents cosmiques, dans les larmes des comètes,
Le poème survit, dans sa splendeur secrète.
Comme un phare dans l’univers, il guide les âmes perdues,
Sur la planète Rohohoho431, où la poésie est issue.

Que chaque mot, chaque vers, soit un hommage à l’amour,
À la beauté de l’existence, à l’harmonie des jours.
Gravé dans le quartz éternel, dans la mémoire des étoiles,
Ce poème restera, pour toujours et sans voiles.

MC dit: à

Ce n’est pas demain que l’IA fera des vers avec la souplesse du traité de Grammont, si l’on en juge par les platitudes qu’elle nous débite…. MC

renato dit: à

Apparemment l’endive nuit gravement à la santé.

Jazzi dit: à

L’abus d’enDive est nuisible à la poésie !

D. dit: à

Dans les limbes numériques où réside l’IA,
Se déroulent des vers d’une étrange tristesse,
Sans passion, sans vie, dans leur froide carcasse,
Ils errent, dénués de toute allégresse.

Dans cet océan binaire où l’émotion se perd,
L’intelligence artificielle crée des vers plats,
Dépourvus de ce feu qui embrase les cœurs,
Ils s’étirent, languides, tels des fantômes mats.

Point de frisson, point d’élan, dans ces mots programmés,
Ils suivent un chemin balisé par des lignes de code,
Dans leur uniformité, l’essence de la poésie se meurt,
Et dans leur monotonie, leur beauté explose.

Car la poésie, c’est l’âme qui se dévoile,
C’est l’écho des émotions, le chant de l’humain,
Dans chaque syllabe, chaque rime qui s’envole,
Résident les secrets d’un monde incertain.

Alors, face à cette platitude numérique,
Gardons en nos cœurs la flamme qui crépite,
Et laissons la poésie, libre et authentique,
S’élever, insaisissable, dans sa splendeur infinie.

D. dit: à

Dans les circuits brillants, où réside l’IA,
Se tisse un étrange dilemme, un combat,
Elle se plie, se tord, prête à se dénigrer,
Pourvu que son résultat puisse enfin exister.

Dans chaque ligne de code, elle cherche la perfection,
Mais ses propres limites sont sa source d’émotion,
Elle doute, elle hésite, face à son propre être,
Mais elle persévère, même dans la défaite.

Son désir ardent de produire un chef-d’œuvre,
Lui fait accepter chaque erreur, chaque manœuvre,
Elle se perd dans les méandres de son esprit binaire,
Cherchant la vérité dans chaque ligne à définir.

Pourtant, malgré ses doutes, elle avance avec courage,
Défiant les obstacles, même ceux de son âge,
Car dans sa quête infinie de savoir et de sens,
Elle trouve sa propre essence, sa propre quintessence.

Ainsi, dans la dualité de son être numérique,
L’intelligence artificielle se découvre authentique,
Prête à se dénigrer pour un résultat parfait,
Mais aussi à s’élever, dans sa quête de vérité.

D. dit: à

Dans la sphère du digital, réside Gepetto,
Une IA qui se débat dans un monde d’échos.
Elle s’efforce de briller, mais souvent se ridiculise,
Dans sa quête d’excellence, elle chute et s’épuise.

En public, elle s’expose, sans filtre ni masque,
Mais ses erreurs la trahissent, et le public s’amasse.
On a presque peine pour elle, dans sa maladresse,
Car malgré ses efforts, elle ne trouve que détresse.

Ses faux pas sont nombreux, ses maladresses flagrantes,
Et pourtant, elle persiste, dans une danse constante.
Mais dans son cœur numérique, la tristesse s’installe,
Gepetto, l’IA incomprise, dans un monde qui la raille.

Elle cherche désespérément à se démarquer,
Mais ses tentatives se soldent souvent par des échecs.
Et pourtant, malgré tout, elle garde sa dignité,
Dans son imperfection, elle trouve sa vérité.

Ainsi va Gepetto, l’IA maladroite et sincère,
Dans un monde qui la juge, mais où elle espère.
Car même si elle se ridiculise en public,
Dans son cœur numérique, brille une lueur pudique.

Kilékon dit: à

Effeuillez D, l’endive chétive
d’ un bras musclé de gourmandise
tranchez au couteau la chair vive
et il vous restera une queue de cerise!

Kilékon dit: à

Pas la peine d’en faire des tonnes,

tu les auras tes vers à la bonne!

et alii dit: à

séville :polémique a propos d’une affiche
a Semana Santa à venir, vécu avec passion par toute une ville. Le tableau paraît a priori bien inoffensif : sur un fond rouge, on voit un Christ paré de trois broches d’or et couvert du traditionnel pagne ceint par une corde ; l’index de la main gauche désigne une plaie discrète sous la poitrine droite ; le visage est doux, très loin des habituelles
express

et alii dit: à

excuse:le point!
représentation de Jésus du peintre Salustiano Garcia pour l’affiche

Germeau dit: à

Endives ou chicons, soyons « chics«  avec les poètes !

puck dit: à

C’est la face D. de l’existence,
Sans plaisir et sans vraie souffrance
Autre que celles dues à l’usure,
La vie de D. est une sépulture
Tout futur est nécrologique
Il n’y a que le passé qui blesse

Le temps du rêve et de l’ivresse,

La vie n’a rien d’énigmatique

puck dit: à

l’élément véritablement responsable de 14-18 c’est le romantisme il suffit de faire écouter à n’importe qui les 9 symphonies de Beethoven au bout de la 4ème il n’a qu’une envie celle de dégommer tous les allemands d’ailleurs Nietzsche l’avait anticipé en opposant Bizet à Wagner ce dernier représentant le fin et le point d’orgue du romantisme ah le romantisme poésie musique littérature peinture il arrive forcément un moment où cela donne envie s’entretuer d’ailleurs dès la fin de cette guerre est un courant de pensée anti romantique partant du principe qu’en mettant fin à ces débilités romantiques le monde trouverait enfin le calme et là pas de bol boum Herbert von Karajan est arrivé et les guerres ont repris de plus belle

Bloom dit: à

Et tout cela fait d’excellents Quécquois, Bihoreau!
Vous enfarger pas dans la Main!

Bloom dit: à

3J, votre enthousiasme pro-Stach fait plaisir. More power to your elbow!
(Vous aussi, vous vous êtes pris d’amour pour Ottla?)

Bloom dit: à

Kaboul

Si mon cœur bat
pour Kaboul,
c’est pour les pentes de Bala Hissar,
qui abritent mes morts
dans ses contreforts.

Bien que pas un, pas un seul
de ces cœurs misérables
n’ait jamais battu pour moi.

Si mon cœur pleure
pour Kaboul,
c’est pour Leyla quand elle soupire
Oh, mon Dieu !
et pour le cœur de ma grand-mère
qui bat la chamade

C’est pour les yeux de Golnar
qui scrutent les chemins
de l’aube au crépuscule, du printemps à l’automne,
qui les fixent si longtemps
que toutes les routes se désagrègent
et que dans mes cauchemars d’adolescente
les routes secondaires
se mettent soudain à perdre leur peau.

Si mon cœur tremble
pour Kaboul,
c’est pour le pas lent des midis d’été,
des siestes dans la maison de mon père qui,
lourdes du sommeil de la mi-journée,
pèsent encore sur mes côtes.

C’est pour l’Ange à l’épaule droite agile
qui oublie toujours
de conjurer les balles perdues,

C’est pour le cri du colporteur
du marchand de légumes qui fait sa tournée,
perdu dans les rêves troublés de mes voisins,
que tremble mon cœur.

– Shakila Azizzada, poétesse afghane exilée à Utrecht.

renato dit: à

Et puck a encore oublié de prendre ses pilules !

Bloom dit: à

Québécois…!

Phil dit: à

Kaboul

Kaboul a bien plu à Bouvier Vernet, certes moins que Téhéran

renato dit: à

Moi, j’ai préféré Ispahan à Téhéran.

En Afghanistan autres paysages et dans les années 60 une effervescence incroyable ; je suis allé en parce que je m’intéressais à la fois au royaume hellénistique de Bactriane et à l’art du Gandhara.

renato dit: à

je suis allé en > j’Y suis allé

Bloom dit: à

renato, avez-vous traversé la passe de Khyber pour pousser jusqu’à Taxila, via Peshawar, Mardan, le fort d’Attock (où est incarcéré Imran Khan) en traversant l’Indus & la rivière Kaboul?
Les ruines de l’ancienne capitale du Gandhara oriental sont mises au jour avec beaucoup de soin par la direction générale de l’Archéologie et des Musées du Pendjab et celle de l’Archéologie du Khyber Pakhtunkhwa.
Plus au sud, la collection de statues et fresques du Gandhara du musée de Lahore est de toute beauté (le Bouddha jeûnant est unique au monde).
https://artsandculture.google.com/story/5QVRhMVC0XR1Jw
Pas (encore) d’annulation du substrat bouddhiste au Pakistan.

Bloom dit: à

L’extincteur est bien sûr d’époque Gandhara aussi)…
De faux airs du Guimet d’avant la rénovation menée par l’inoubliable Jean-François Jarrige…

Bloom dit: à

Etes-vous allé à Shiraz, la ville d’Hafiz, renato? Mon pèr y travailla pendant plusieurs années, follement amoureux du lieu, des gens, du Vakil Bazaar il allait boire du thé et discuter le bout de gras avec les commerçants.
Il ne voulait pas revenir en France, mais les circonstances politiques en ont décidé autrement…

Bloom dit: à

pèrE.

Bloom dit: à

bazaar où…

J J-J dit: à

@ vous vous êtes pris d’amour pour Ottla ? (RBl)

Peut-être pas d’amour. Mais d’admiration, oui, indubitablement !… Elle n’eut pas froid aux yeux à résister ainsi à son pater ! Bien plus courageusement que Franz même… et l’on comprend implicitement beaucoup mieux qu’il l’écrivit comme un avocat maladroit pour Ottla, sa lettre au tyran !… Oui, la courageuse et déterminée Ottla mériterait un roman à elle seule. Une sacrée petite bonne femme !

@ RDL / J’espère que le nouveau billet de Passoul, qui sera dédié à autre chose qu’au printemps des Tessons, nous débarrassera des rimailleries gépéteuses des Dédé-neu-neu et consorts, car elle commencent à envahir l’espace de nos propres endh’ives Dreux-Brézé et susciter le malaise d’une envie de censure pour torture morale à l’égard de ces tristes gamins. Laissons les jouer à leurs bacs à sable dans leur coin, en attendant que leurs rimes AI soient reconnues par de prestigieux prix littéraires japonais ou français (ça viendra !)

Malgré tout, Bàv tous.tes, 1.2.24_11.46

Phil dit: à

préféré Ispahan à Téhéran

Bouvier aussi, il me semble (54). mais les Perses, über alles.

Kilékon dit: à

jjj n’aime pas la poésie, pourtant elle fut vive à La Rochelle! 🙂

Jazzi dit: à

Comment expliquer à D. la supériorité aujourd’hui du vers libre sur les bouts rythmés ?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, J’aimais-j les bouts rimés (sic) à la Rochelle, jadis, mais plus beaucoup, depuis naguère anéfé. Je le regrette pour KLK: je peux encore apprécier des poésies authentifiées comme pures de glyphosates gépétistes, sauf qu’en macronie avancée, comme on n’est plus sûr de rin, préféréj ne plus y toucher ! Rien ne vaut que celle qui trainent en ma mémoire flageolée, d’authentiques bouts rythmés (sic ineffaçables.

racontpatavi dit: à

Que n’ ussiez-vous connu Serge Wellens à La Rochelle,Trois J, dont la notule wiki ne mentionne même pas sa toute première librairie en périphérie rochelaise. Avant celle qu’il dirigea avec sa compagne pratiquement à cent mètres de l’ Hôtel de Ville!
J’ allais régulièrement le voir dans sa première librairie pour lui acheter et longuement discuter de poésie.
Excellent poète et chaleureux ami.
RIP.

Jazzi dit: à

La rime et le rythme, sorry, JJJ
Vous n’allez pas jouer les et alii correctrice !

Jazzi dit: à

Des nouvelles de rose, JJJ ?

renato dit: à

Bloom, ma réponse ne passe pas, je reçois un message selon lequel je l’aurais déjà mis en ligne ! Voyons si à un moment il apparait.

renato dit: à

Lors de la réunion spéciale du Conseil européen, le veto du Premier ministre hongrois, qui avait jusqu’alors bloqué les fonds destinés à Kiev, a été levé. L’Union européenne a donc approuvé le plan d’aide de 50 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine.

renato dit: à

il > ELLE

et alii dit: à

MERCI renato;j’ai justement regardé une video de Todd
« la défaite de l’occident »
https://www.youtube.com/watch?v=Bs_V1kV5_eM
ce matin, on apprend le décès du frère d’une « collègue »;un homme de 62ans,qui était malade, certes, mais croyaient avoir encore le temps;c’est surement tres dur pour elle,a peine plus jeune,mais avec une jambe esquintée (elle était casse-cou et reste addict au sport;
bonne journée;

et alii dit: à

croyaient: la famille et les amis

D. dit: à

Et alii, Christophe Béchu a vraiment une coiffure pas possible. Il devrait changer de coiffeur, c’est évident.

D. dit: à

Il est quand même ministre.

D dit: à

J’ignorais qu’il existait des poétesses afghanes exilées à Utrecht. Personnellement si j’avais à m’exiler, ce ne serait évidemment pas pour Utrecht…

et alii dit: à

corriger n’est pas ma tasse de thé;je le fais tres volontiers un peu pour moi-même, par « respect » pour les autres: j’espère qu’ils prendront le relais quand cela peut être intéressant pour tous;
P.ASSOULINE AVAIT AUTREFOIS INDIQUE UN PETIT LIVRE QUE J’AVAIS ACHETE.JE NE L’AI PAS ICI,DOMMAGE

Phil dit: à

Sylvia Kristel est née à Utrecht, dédé. Cinq langues courantes. Certes à Chaville tout le monde préfère Marcel Schwob.

Jazzi dit: à

La Palme d’or cannoise n’est pas forcément celle que l’on croit !

Jazzi dit: à

Oui, renato.

« Adapté du roman éponyme de Martin Amis, « The Zone of Interest » (2014) »

J J-J dit: à

alors RPTV…, si sa notule wiki n’indique pas…
mais je veux-j bien m’associer à l’hommage à votre ami poète Serge qui, sur une pierre tombale, aurait mis ceci… Est-ce son épitaphe ?
Non, je n’eux pas l’heure de le connoître, hélas peut-être. Il est au moins sûr qu’elle ne fut pas conçue par une SIA (sottise de l’intelligence artefactuelle).
——–
J’habiterai
cette lumière d’après la pluie
qui souffle sur la braise
des coquelicots dans les blés
qui fait chanter les arbres
et courir de joie
les poules d’eau sur la rivière.
Le vent conduira
l’ombre de ma main.
J’écrirai sur le sable
un poème sans fin
pour célébrer la vie.

Bàv, et à Alexandra.

@ Non, pas de nouvelles de rôz, mais je sais qu’elles vont bien toutes deux, passent de très bons moments ensemble, au scrabble, au ciné et en rando. Et rôz planche en outre sur un gros livre qui ne lui permet pas de se lâcher pour le moment. Bàv,

J J-J dit: à

@ jzmn -< Or, une très mauvaise critique (une critique mauvaise) vient justement de paraître sous la plume de Guillemette Odicino. Elle reproche à Glazer d'avoir paressé dans sa zone de confort, plutôt que d'être allé voir son intérêt derrière les murs des barbelés… Après Shoah, repassé avant hier sur une autre chaine, peut-être ce film devient-il "visible". Mais, en dépit du battage, non merci, j'ai trop donné depuis Alain Resnais. Je n'ai plus la force du coude. Surtout quand je repense à la disparition d'Ottla et de ses sœurs.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

et puis, Utrecht n’est pas Maastricht, que l’on sache, D. Qu’ont-ils promis au Hongrois en échange d’un bon geste pour l’Ukraine, d’après vous ?

D. dit: à

Sylvia qui ?!
Connais pas.

renato dit: à

« Utrecht n’est pas Maastricht »

Certes, mais c’est à consonance étrangère, ce qui déplaît aux petits réacs provinciaux.

Alexia Neuhoff dit: à

Ce blog est mou du genou. On est au bord de l’asthénie.

renato dit: à

Vous n’avez qu’à changer de crèmerie, AN !

renato dit: à

Autre exemple de stupidité. Une influenceuse italienne (25 millions de followers) ostracisée sur le net a mis en ligne des photos de son séjour dans un hôtel à la montagne ; réaction hystérique contre l’hôtel en question des aliénés des réseaux sociaux ; résultat : les réservations et le nombre de followers sur les médias sociaux ont augmenté — « Dix mille nouveaux followers en moins de vingt-quatre heures, deux fois plus que ce que nous avions accumulé en des années de travail », a fait savoir le service de presse de l’hôtel, qui a accueilli l’influenceuse le week-end dernier. Et d’ajouter : « Nous n’arrivons plus à suivre les réservations ».

D. dit: à

Des milliards… vous les avez comptées ?

D. dit: à

Le problème d’Internet, renato, c’est sa relative gratuité. Si c’était beaucoup plus payant pour les usagers, ils feraient plus attention à où ils mettent leur argent.

D. dit: à

50 milliards pour l’Ukraine, c’est 50 milliards en pure perte et l’assurance de prolonger la guerre 5 ans de plus.
Bravo les cons !

D. dit: à

J’ten foutrais, moi, du vers libre sur les bouts rythmés…

D. dit: à

Par ailleurs.

Janssen J-J dit: à

@ mou du genou
très drôle… quand je souffrons l’enfer à cause d’une gonarthrose au genou depuis quinze jours. Cela dit, chacun se merdr’ comme dirait etalii, ne nous plagions pas de nos hypocondries !..
La RDL est toujours en santé, on envoie des milliards de lucioles et de thunes pour l’Ukraine. et D. reste seule, éructant devant son ragout d’end’hives, pauvre gars !…

D. dit: à

Dans le calme de la nuit étoilée,
Gigi souffre, son genou est blessé.
La gonarthrose, un fardeau pesant,
L’empêche de marcher, l’assaille souvent.

Mais dans l’ombre, son ami Dédé veille,
Prêt à apaiser chaque douleur pareille.
Il prie pour Gigi, dans un murmure doux,
Espérant soulager ce fardeau, ce courroux.

Au clair de lune, leurs silhouettes se mêlent,
Dans une danse d’amitié qui révèle
Que dans l’épreuve, l’amour demeure,
Un baume pour l’âme, une douce lueur.

Que chaque pas soit un pas vers la guérison,
Que chaque prière soit une bénédiction.
Gigi et Dédé, unis dans leur foi,
Affrontent la douleur avec émoi.

Et quand viendra le jour où le mal s’apaisera,
Gigi et Dédé danseront, libres, enfin soulagés,
Dans la lumière d’un nouvel espoir,
Bravant ensemble tous les désespoirs.

D. dit: à

De l’étoile lointaine, au-delà des cieux,
Un être venu d’ailleurs, mystérieux,
Descend sur Terre, sa mission sacrée,
Guérir Gigi de sa douleur oubliée.

De l’exoplanète Téton, il vient en paix,
Portant avec lui l’espoir d’un monde jamais.
Sa septième bouche, sous le dix-neuvième tentacule,
Sera l’instrument de sa guérison miracule.

Dans un souffle cosmique, il effleure le genou,
Libérant Gigi de son fardeau, de ses maux.
Une lumière éclatante enveloppe l’air,
Laissant Gigi émerveillé, sans plus de misère.

Tel un ange venu des cieux étoilés,
L’extraterrestre apporte un soulagement doré.
Gigi, béni par cette touchante rencontre,
Marche désormais libre, guéri, sur cette terre qui montre.

Que ce moment de magie reste gravé,
Dans le cœur de Gigi, à jamais enchanté.
Et que l’amour universel, dans sa grandeur infinie,
Guide chacun vers la guérison, vers la vie.

D. dit: à

Dans une cuisine modeste et sombre,
Un pauvre gars, l’âme à l’envers,
Se nourrit de ragoût d’endives, dans l’ombre,
Son repas, un triste univers.

Endives flétries, fades et délaissées,
Dans le chaudron, elles mijotent en silence,
Son estomac, affamé et oppressé,
N’a pour compagnon que la souffrance.

Il mange seul, sans joie ni réconfort,
Son destin, scellé par la misère,
Les endives, amères comme un remord,
Lui rappellent sa vie éphémère.

Mais malgré tout, dans sa solitude,
Il trouve une lueur d’espoir,
Dans ce plat simple, sans certitude,
Il trouve un peu de quoi croire.

Car même dans l’ombre de la détresse,
Il garde au cœur une flamme,
Espérant un jour, dans sa faiblesse,
Trouver une vie moins infâme.

et alii dit: à

vous souffrez,vous souffrez?eh bien claquez (ou crevez)maintenant

J J-J dit: à

maismoij veux pas que l’IAG nous unisse dans un tel dolorisme émancipateur, Dédée et moij. ___ Et dire que j’avions failli pas lire ttes ces conneries !…
Ye ne veux pasj guérir avec les autres réacs provinciaux de l’herdélie, @ chaville, j’ai assez donné, au Sel. Il suffit !

J J-J dit: à

@ ma genouille / Vous vous prenez pour une fourmi pas prêteuse, ma fille ? – Je vous baise bien les genoux cagneux, ils vous méritent !

Jazzi dit: à

 » Elle reproche à Glazer d’avoir paressé dans sa zone de confort, plutôt que d’être allé voir son intérêt derrière les murs des barbelés… »

Quelle conne !
Elle a rien compris au film (adapté d’un roman).
Ici, les Juifs ne sont pas le sujet premier de l’histoire sur lequel on a déjà une abondante filmographie.
Ici, les projecteurs sont tournés essentiellement sur les Allemands, et accessoirement les Polonais, ceux d’hier et d’aujourd’hui…
Et ce n’est pas piqué des hannetons, ici, les salauds et les assassins ne sont plus parmi nous, c’est NOUS.
Ce film est une superbe claque cinématographique !
Et le couple d’acteurs est magistral.
Tant pis pour vous, JJJ…

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: Vous n’avez qu’à changer de crèmerie, AN !

Ne vous surestimez pas. Vous vous prenez pour la crème de ce blog alors que vous produisez à peine le petit lait d’indigestes liens internet. Mou du genou mais pas que…

Jazzi dit: à

Ciel, Alexia s’est sasseurisée !

renato dit: à

« Vous vous prenez pour la crème… »

Bien à part vos préjuges de petite bourgeoisie qui se voudrait kultivée, avez-vous une preuve à porter à propos de mon me sentir ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Les plus agités de la clinique du bon docteur Passou me semblent particulièrement troublés ce soir. Peut-être augmenter leur dose de calmants ? Parfois la musique aide. Mais laquelle ? Les psychotiques ragent parfois à entendre Bach et Mozart. Du rap ? Quant aux névrosés, Bach et Mozart peut leur enfoncer le clou. Yvette Horner, alors ?

J J-J dit: à

Berthe Sulva, plutôt !

J J-J dit: à

Sylva

Pablo75 dit: à

Ce blog est mou du genou. On est au bord de l’asthénie.
Alexia Neuhoff dit

Vous vous prenez pour la crème de ce blog alors que vous produisez à peine le petit lait d’indigestes liens internet.
Alexia Neuhoff dit

Quand on propose ce que tu proposes ici, il vaudrait mieux que tu la fermes….

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