Que les poètes retrouvent la grâce !
On n’a jamais autant parlé du Printemps des poètes. Lancée par Jack Lang avec le poète André Velter alors responsable de la collection Poésie/Gallimard, cette manifestation culturelle, qui existe depuis 1999 et se déroule un peu partout en France et au Québec, n’en demandait peut-être pas tant vu la contre-publicité que risque de produire l’affaire. Entendez : la pétition signée par un collectif de 1200 acteurs de la scène culturelle. Publiée dans Libération réclamant l’éviction de l’écrivain Sylvain Tesson de sa qualité de parrain de cette édition qui doit se dérouler du 9 au 25 mars. Ce qui lui est reproché ? Non ce qu’il écrit, des récits au succès populaire assuré (ce qui est déjà impardonnable), mais ce qu’il est censé représenter aux yeux des partisans de son annulation. Un propagateur des idées, des thèmes, de l’idéologie d’ordinaire véhiculées par l’extrême droite. La polémique menaçant de prendre les proportions d’une bataille d’Hernani (l’effet de loupe procuré par les réseaux sociaux aboutit rapidement à un effet de meute), elle vaut d’être examinée de plus près.
Dans ce genre de rassemblement (salons du livres, festivals etc), un parrain n’est ni un président, ni un programmateur, ni un directeur artistique. Juste une personnalité publique sollicitée pour sa notoriété, sa popularité et sa légitimité. Donc si quelques uns doivent être voués à la vindicte dans cette histoire, ce sont les membres du Conseil d’administration du Printemps des poètes qui sont allés le chercher ; il est dirigé par Sophie Nauleau, écrivaine et productrice à France Culture, déjà mise en cause il y a quelques années lorsque la fanfare de la garde républicaine avait osé accueillir les invités à la conférence de presse de l’édition 2018 dans la cour du ministère de la Culture ; des poètes s’en étaient indignés alors qu’il y avait un formidable détournement à tenter de ces marches militaires, une performance, un happening dont les dadaïstes canal historique ne se seraient pas privés, en vers et contre tout. Il est piquant de constater, au vu de la liste des parrains depuis 2009, qu’y ont figuré en tout et pour tout… aucun écrivain ou poète (Denis Podalydès nous pardonnera de le considérer avant tout comme un homme de théâtre même s’il écrit aussi) ! Exclusivement des comédiens, des acteurs, des peintres.
Pour une fois qu’un écrivain est invité à parrainer, il faut qu’il soit aussitôt dénoncé, démis, rejeté, censuré car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa faute, sa plus grande faute : il n’est pas de gauche. Ce qui n’est pas faux. De droite, certainement. Et alors ? Pire encore : il serait « une icône réactionnaire » voire même « l’incarnation de l’idéologie réactionnaire » ce qui ne saute pas aux yeux à la lecture de la Panthère des neiges, La Chevauchée des steppes, Berezina, Sur les chemins noirs, Avec les fées… Mais en cherchant bien, n’a-t-il pas préfacé un volume d’œuvres du royaliste et catholique Jean Raspail publié par Bouquins réunissant notamment Moi, Antoine de Tounens roi de Patagonie et Le Jeu du roi ? Suspect même si le controversé Camp des saints, (horresco referens), n’y figure pas.
Rachida Dati, la ministre de la culture, lui a apporté son soutien dans cette épreuve, position aussitôt relayée dans les colonnes du Journal du dimanche (vade retro, bolloras !). De quoi alourdir son casier judiciaire. D’autant que le lointain prédécesseur de la ministre, Jack Lang soi-même, y a été de son coup de gueule sur X contre le texte qui a enflammé le débat :
« Un tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières ».
Et l’appui de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie l’a achevé. Si jamais la ministre de l’Education, des sports et des Jeux Olympiques dit un mot en sa faveur, Sylvain Tesson est un homme mort (heureusement pour lui, il n’a pas fait sa scolarité à Stanislas encore que les Frères des écoles chrétiennes oeuvrant au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison, faudrait voir…).
Ils sont donc quelque 1200 combattants de la liberté à l’héroïsme facile à exiger l’annulation de cet écrivain-voyageur, essayiste et géographe de formation de 51 ans. Mais qui sont-ils, ces hommes et ces femmes du refus au paroxysme de l’inclusivité (« S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité » ) ? Baptiste Beaulieu, Jean d’Amérique, Fatima Daas, Chloé Delaume ainsi que des enseignants, des artistes, des libraires, des ingénieurs culturels, des travailleurs de la culture et des poètes, des poètes, des poètes… Que tant de « vaniteux agents du culte », comme les raille André Markowicz, traducteur insoupçonnable de tessonisme, sur son compte Facebook aient pu s’accorder autour du « ramassis de niaiseries » que concentre leur pétition, laisse pantois sur le niveau de la pensée ordinaire dans certains milieux de créateurs et leur degré d’intolérance, d’exclusion et de sectarisme.
Au-delà du cas Tesson, de quoi cette polémique est-elle le nom ? On tue l’entretien que nous sommes ou que nous devrions être en diabolisant l’Autre dès lors qu’on le catégorise à l’extrême droite. Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. Une telle logique est d’autant plus nuisible au débat d’idées qu’elle galvaude et, partant, banalise la notion d’extrême droite (pour s’en tenir à cet extreme-là) qui recouvre bien une dangereuse réalité politique à combattre. Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif, en est vraiment l’incarnation, alors vous pouvez rentrer chez vous, il n’y a rien à craindre. Ou mieux, rendez-vous tous du 9 au 25 mars à la 25 ème édition du Printemps des poètes par lui parrainée. Le thème de cette édition ? La grâce… Espérons qu’elle sera de la fête mais pas uniquement sur l’affiche et que les lecteurs, on finirait par les oublier, n’auront pas à chercher partout ailleurs l’asile poétique.
(« Sylvain Tesson pénétrant dans le bureau du maire de Nancy place Stanislas par la face nord avec son habituel compagnon de cordée Jean-Christophe Rufin (les autres passent par la porte) » photo Passou)
1 546 Réponses pour Que les poètes retrouvent la grâce !
dédée, après sa cure d’endives –
https://gifer.com/fr/5Hj
Ce blog est envahi de bulles de savon gonflées à l’hélium de vanité frustrée dont la bouche originelle est le mauvais génie.
Nos aiguilles d’indifférence les feraient éclater.
Je me demande si je doisj me sentir interpelé par l’hélium. J’aimerais,
Ne faites pas diversion, JJJ !
(Il est joli garçon le jeune homme en lien…)
« Je me demande si je doisj me sentir interpelé par l’hélium. »
Il vous appartient de le dire, JJJ !
mais, renato,c’est à Rachida Dati que vous devez écrire;ce n’est pas ou plus une petite bourgeoise qui cache ses fantasmes:
« Le SMS salé de Rachida Dati à un sénateur » express,
« Le SMS salé de Rachida Dati à un sénateur »
Vous donnez dans le ragot, et alii ?
JJ-J : Berthe Sylva pour les neurasthéniques ? Vous voulez rire !
Bonne biographie de Louise Michel in Notre Guerre Civile de Judith Perrignon.
MC
Uchida : Mozart, K.466
Bon roman de Judith Perrignon sur le décès et funérailles nationales de Victor Hugo.
Sur Louise Michel, voyez aussi ou plutôt, Michelle Perrot. J-J J.com
[nb @ SV, un dernier Trevanian vient de sortir aujourd’hui chez Gallmeister, traduit par Fabienne Gondrand (« Nuit torride en ville »,… des nouvelles, datant de 2000). Un nouveau régal pour ce WE, j’espèrj -]
@ Il vous appartient de le dire, JJJ !
Je fais bin ma gonflette à l’EPO tous les matins, mais ça pas l’air de me les durcir comme des bulles à l’hélium, hélas… Et vous, jzmn, où en êtes-vous, question muscu pectorale ?
Bnàv,
vous souffrez,vous souffrez?eh bien claquez (ou crevez)maintenant
🎬 peut-être faudrait-il envisager de changer de billet avant que tout cela dégénère et tourne mal?
https://m.facebook.com/larepubliquedeslivres/photos/a.458527370889424/8682087641866648/?type=3
En passant, un 2 février.
Merci RM, jamais vu cette Netsako Uchida diriger de son piano. N’a certes pas la beauté du visage de l’Argentine, mais quelle grâce et quelle maestria pianistique dans les vibratos de ce concerto.
Bien à vousj, vous augurez bien de ma folle journée musicale.
L’industrie de l’armement se porte à merveille. La France commande pour elle-même 109 canons Caesar (comme elle vient d’en filer bon nombre à l’Ukraine, faut bien se renflouer).
Erreur stratégique à mon sens, mais à ce stade de loose, une de plus ou une de moins… ce sont des drones et des missiles dont il faut se doter.
Mitsuko Uchida
Ce matin, je zappais innocemment entre les radios et je suis tombé sur un intervenant qui partait en guerre contre le fait d’aider les ukrainiens au détriment de nos agriculteurs…Je me suis dit « ce doit être un syndicaliste agricole ou un représentant du RN »…
Eh bien non, c’était Marc Fesneau, actuel ministre de l’agriculture! Ils ne se sont aperçu de rien pendant dix ans et maintenant, c’est tout juste si ce ne sont pas eux qui ont lancé les tracteurs sur les routes pour faire pression sur Bruxelles…L’impudeur de ces gens là est sans limite.
Closer, le ministre de l’agriculture sous Hollande ( Le foll) assez défaitiste exprimait clairement que l’avenir du secteur était aux fermes de mille vaches et en toute logique extrapolant à l’agro-industrie. La France est je crois le pays qui reçoit le plus de subventions européennes. Comme pour les aides aux entreprises, plus les exploitations sont grandes et plus elles reçoivent alors qu’elles connaissent moins de difficultés que le petites et moyennes exploitations. Mort aux petits, donc.
Sur le blog de Françoise Morvan : un point de vue roboratif sur la polémique Tesson et aussi une analyse réjouissante sur le néo celtisme de l’auteur
Sur le blog de Françoise Morvan : un point de vue roboratif sur la polémique Tesson et aussi une analyse réjouissante sur les récents écrits néo celtiques de l’auteur
Oups !
Le concerto no 20 est vraiment sublime et j’aime beaucoup Mitsuko Ushida. Merci Renato.
Drôles les extraits du dernier voyage de Sylvain Tesson chez les Celtes, cités par Françoise Morvan.
a France commande pour elle-même 109 canons Caesar (comme elle vient d’en filer bon nombre à l’Ukraine, faut bien se renflouer).
comme votre copain s’est entrainé en Syrie puis se perfectionne en Ukraine en lorgnant sur la Moldavie , les pays Baltes, les gens prennent peur vu que la mafia politique russe dirigé par un seul homme pas franchement attaché à la démocratie qu’est pas près de crever et qui ne s’embarrasse guère de considérations humanistes; c’est un peu normal que les pays européens dans leur ensemble en redoutant que Trump triomphant permettra à Poutine de garder les territoires occupés soit 25% ou 1/4 de l’Ukraine, tentent de s’organiser. Quoi de plus naturel quand militairement on est plus fort que d’écraser des centaines de milliers de vies d’un côté et de l’autre pour assouvir son fantasme d’empire russe reconstitué. Depuis les mérovingiens rien n’a bougé sauf à l’est.
de plus en cas d’attaque, la France disposait d’un stock de trois jours de munitions pour se défendre, avant conflit russo-ukrainien. Cool!
FERMES DE MILLE VACHES/
Le plateau de Millevaches (en occitan Miuvachas), parfois appelé « Montagne limousine »Note 1, est un grand plateau granitique français situé en Nouvelle-Aquitaine, dans l’historique Limousin, dont il constitue la partie la plus élevée.
Il s’étend pour sa majeure partie sur un large quart nord-est du département de la Corrèze, occupe aussi le quart sud de la Creuse et déborde sur l’extrême sud-est de la Haute-Vienne. Ses milieux naturels et écosystèmes sont protégés au sein de nombreuses réserves naturelles, sites Natura 2000, ZNIEFF etc. En outre, le plateau s’inscrit intégralement dans le périmètre du parc naturel régional de Millevaches en Limousin. »
mille vaches suites:
L’étymologie du terme local vacca3 lui attribue des origines celtes ou encore de langues germaniques : batz, qui voudrait dire « source », pour former le nom mille vacca, « mille sources4 », qui aurait donné par extension « Millevaches ». Cette étymologie est très populaire et très utilisée dans la communication et par le tissu collectif — mettant en valeur les ressources naturelles en eau ; le plateau de « Mille Sources » étant aussi appelé le « château d’eau de la France » — mais se retrouve contestée par une absence de référence historique ou linguistique reconnue5.
Déjà, en 1908, le géographe Onésime Reclus écrivait6 :
« Le nom singulier de Millevaches, digne de la Suisse pastorale et laitière, vient probablement d’un calembour involontaire ; d’un très vieux terme quelconque d’une langue quelconque jadis parlée sur notre sol par une nation quelconque anéantie depuis ; de la désignation primitive, un jeu de mots fit des syllabes néo-latines exprimant une idée tout autre que celle que contenait l’ancien radical. Ceci est commun dans tous les pays qu’habitèrent successivement divers peuples parlant des idiomes parfois très différents de vocabulaire et d’esprit. »wiki
je n’ai pas encore lu:
https://bnl-bfm.limoges.fr/files/original/78e6ca9425d9592dfe71cbc6e7c91ef6882f2bd5.pdf
Uchida : Mozart, K.466
renato dit:
Il y a plusieurs très bonnes versions des Concertos 20 et 21 de Mozart.
Quand j’ai envie de les écouter, j’écoute celles de Geza Anda:
Mozart: Piano Concerto No. 20 in D Minor, K. 466 – I. Allegro
Mozart: Piano Concerto No. 21 in C Major, K. 467 – II. Andante · Géza Anda · Camerata Salzburg
Pablo75 dit: « Il y a plusieurs très bonnes versions des Concertos 20 et 21 de Mozart. »
La Mère Denis cause musique. On entend « ça c’est vrrrai ça ! » et on voit un éléphant dans un tutu de danseuse.
Pratique Histoire et origine de la crêpe de la Chandeleur : Fête chrétienne, remontant également à des traditions païennes, la Chandeleur annonce le retour de la lumière et du soleil, que l’on célèbre avec les crêpes, rondes et dorées. Deux délicieuses recettes à cette occasion : les Galettes de sarrasin à l’orientale et les plus classiques Crêpes Suzette.
« À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur. » Le dicton est souvent suivi à la lettre par les jardiniers. La forme ronde et la couleur dorée des crêpes représentaient le disque solaire et le retour à la lumière. Le retour du printemps également.
C’est en 472 que la fête de la Présentation de Jésus au Temple a été associée aux « chandelles » (d’où le nom de Chandeleur) par le pape Gélase Ier qui organisa le 2 février des processions aux flambeaux, reprenant des rites païens au compte de l’Église. En effet, en l’honneur des morts, les Romains veillaient Pluton et les dieux à l’aide de torches. Autre croyance, celle des Celtes qui vénèrent la lumière et la roue solaire. Autrefois, dans les églises, des torches étaient bénies. Les fidèles les rapportaient chez eux et les exposaient à leur fenêtre le 2 février.
et que ça saute!
Pour apporter prospérité au foyer, il était d’usage de faire sauter la première crêpe de la main droite avec une pièce en or dans la main gauche : un autre disque jaune qui rappelle à nouveau le Soleil.
Crêpière, Poêle à Crêpes – Une crêpière, aussi appelée poêle à crêpes, est une poêle à fond plat et large, munie de bords de faible hauteur. Une bonne crêpière doit offrir une cuisson homogène sur toute sa surface. En effet, elle se doit de cuire uniformément la pâte à crêpe et la colorer joliment sur un temps de cuisson court. Parmi les meilleures crêpières, ou poêles à crêpes, on retrouve notamment les poêles à crêpe en fonte ou en tôle. En effet, ces deux matériaux proposent une excellente diffusion de chaleur. Compatibilité aux différents feux, dimensions, matériaux, marques, découvrez notre large gamme de poêles à crêpe professionnelles.
Les Feux de la Chandeleur est un film dramatique franco-italien réalisé par Serge Korber, sorti le 24 mai 1972.
Avec sa femme Marie-Louise et ses deux enfants Jean-Paul et Laura, Alexandre Boursault, notaire de province, aurait été le plus heureux des hommes si sa femme n’affichait ouvertement ses opinions gauchistes et ne participait à toutes sortes de manifestations
Ciel, Alexia s’est sasseurisée !
Jazzi dit:
Sasseur s’étant calmée, Alexia Neuhoff La Conne (pour qui toute critique du progrès ne peut venir que de l’extrême-droite), s’ennuyant dans la vie et dans cette République (« Ce blog est mou du genou. On est au bord de l’asthénie ») veut la place de Grande Masochiste du Blog, pour recevoir des fessées publiques. Soit…
Attention à tes grosses fesses, ma poule !!
Non, JJJ, ce n’est pas un roman, on y reconnaît l’utilisation massive des Archives de la Police, fors peut-être le dialogue fictif et très bref des pages 208-209,vraiment sans importance. . Par ailleurs, Michèle Perrot y est abondamment citée comme d’autres, dont l’hugolien Hovasse, défendu ici par Paul Edel . Enfin La Quatrième de couverture donne pour source une série pour France Culture. Et’ ce n’est pas le rôle de France Culture d’écrire des romans..
Dont acte, MC… J’avais lu ce beau livre, mais pas eu sous la main avant de poster mon clin d’oeil… Heureusement que vous veillez tjs au grain avec fermeté et courtoisie, et que vous n’êtes jamais sans munitions. Je n’ai pas lu Hovasse. Est-ce grave, docteur ? Je vais faire confiance à votre ordonnance, même si je ne me soignerai pas à votre médecine de qualité. Et pour Louise M., je m’en tiendrai à Mme Perrot, un générique tout aussi utile, si vous le voulez bien.
Bàv,
Pablo75 dit: « Alexia Neuhoff […] s’ennuyant dans la vie etc. »
Que nenni, gros bêta ! Tu fais épisodiquement ma distraction. J’ai autant de mal à t’imaginer dans les dentelles du divin marquis qu’à m’attribuer ces « grosses fesses » à la Rubens que tu fantasmes. Coquiiiiin !
« Ce blog est mou du genou. On est au bord de l’asthénie »
–
alors que non, pur mensonge.
Bientôt on va parler du chorizo de Pablo. C’est bien parti pour.
Mérovingiens avec une majuscule, Bérénice.
Silvoplé.
Compatibilité aux différents feux, dimensions, matériaux, marques, découvrez notre large gamme de poêles à crêpe professionnelles.
–
Il se passe toujours quelque chose aux Galeries Lafayette, que j’aurais ajouté, moi.
j’ai admiré le MUCEM et vu que l’un des architectes,rudy ricciotti ,était
Président des éditions Al Dante (poésie, proses poétiques et expérimentales, essais théoriques, etc.), il fait aussi partie du comité éditorial de la revue L’Architecture d’aujourd’hui.
Jazzi dit: à
Ciel, Alexia s’est sasseurisée !
–
t’es vraiment gore, Jazzi.
Riciotti c’est une pointure. Je vous le dis, moi.
Ce matin, je zappais innocemment entre les radios.
–
…les mains pleines.
Mort d’une légende !
« Michel Jazy, légende de l’athlétisme français, est mort
Deux fois champion d’Europe du 1 500 mètres et du 5 000 mètres dans les années 1960, Michel Jazy s’est éteint, jeudi. »
https://francoisemorvan.com/le-printemps-des-poetes-ou-lart-detre-a-louest/
Classieux enterrement de première classe, pour la désormais ex-directrice et pour le parrain.
Sur ce que je connais un peu:
« Ce qu’il écrit sur Synge (qu’il ne cesse de convoquer comme expression pittoresque de la celtitude) est, du début à la fin, imprégné du même mépris : Synge, « le dingo des îles magiques » est, d’après lui, l’auteur d’un « théâtre incompréhensible », un auteur « illisible », le « barde des îles païennes » (sic) qui y composa « sa pièce de théâtre la plus farouche, la plus absconse, au titre indépassable : Le Baladin du monde occidental. » Titre en effet indépassable puis qu’il s’agit d’un double contresens imposé par le premier traducteur français. » F. Morvan
Sur le contresens en question, dans l’Irlande du début du XXe s, « palyboy » était un équivalent de « trickster » (filou, escroc). C’est donc du Filou / de l’Arnaqueur du monde occidental, et non du Baladin qu’il s’agit. Une seule lecture de la pièce suffit à lever le contresens.
C’est Yeats qui a poussé Synge à se rendre sur les Iles d’Aran, habitées à l’époque par une population isolée de la côte ouest de l’Irlande, elle-même dépeuplée par la Grande famine de 1845-50 et le peu de possibilités économiques hormis la pèche vivrière, de l’élevage extensif et de la récolte de la tourbe.
Surtout, Yeats et Synge ont en commun d’être issus de ce que l’on appelle the Protestant Ascendancy, la classe des possédants coloniaux qui exercera un pouvoir économique et politique quasiment sans partage sur l’Irlande au moins jusqu’au début du 20e siècle. Mais leur puissante sensibilité artistique est fascinée par le vieux fonds gaélique, le paganisme que l’Eglise catholique romaine et apostolique aura vainement échoué à éradiquer dans certaines régions. C’est ainsi que Synge se retrouve sur Inishmore, Inishmaan et Inishneer pour y apprednre à connaitre et partager le quotidien de personnes dont le mode de vie n’a quasiment pas changé depuis des siècles. Il y pratique son gaélique et surtout récolte des façons locales de parler l’anglais, « langue étrangère » pour les « Aranais » (« in general,I was surprised at the abundance and fluency of the foreign tongue »), qu’il injectera ensuite à haute dose dans ses pièces.
Le livre qu’il en tire (The Aran Islands) est pour une large part composé d’échanges avec les habitants, de remarques sur ce qu’il les entend se dire entre eux, et parfois à son propos. C’est un livre de « perlocution » selon la défintion qu’en donne le linguiste Austin, sur l’effet psychologique que produit le discours des locuteurs émetteurs sur le récepteur.
Il fera de même dans les Monts du Wicklow, au sud de Dublin.
Que la Renaissance irlandaise ait principalement été le fait de protestants (Yeats, Lady Gregory, Synge, O’Casey) étonne à peine.
Primo, ils pouvaient socialement et économiquement faire publier leurs écrits et monter leur pièces, secundo, ils étaient, comme les envahisseurs normans du 12es (tous les Fitz-, comme Fitzgerald), devenus plus irlandais que les Irlandais, eux-mêmes, et last but not least, leur talent confinait au génie.
Synge éprouvait un authentique respect pour cette paysannerie catholique au franges du monde occidental. Il a écrit des pièces qui comptent parmi les plus syncrétiques de la langue anglaise, où l’idiome gaélique, le particularisme local et l’anglais standard se mêlent pour sonder la profondeur et laisser exploser la truculence de personnages à la fois très irlandais et très universels. En ceci, il rejoint les grands écrivains américains comme Faulkner, Steinbeck, Wright, Penn Warren, ou encore Morrison.
Dernière chose, sur un certain « celtisme », une certaine « celtitude ».
Je me souviens de l’emblème du mouvement néo-fasciste Ordre nouveau, ex-Occident.
Pas de « de »
hormis la pèche vivrière, l’élevage extensif et la récolte de la tourbe.
Playboy…
normanDs
On tient à te rassurer, Jazzy, tu es une légende aussi.
@jazzi
Pas d’accord avec vous sur Zone d’Intérêt
A défaut d’un espace commentaire chez vous que je n’ai pas trouvé sous votre critique, je squatte ici pour vous dire ce que j’en ai pensé
J’ attendais beaucoup de ce film et j’ai été un peu déçue
Le scénario exploite, sur un sujet voisin, le même ressort dramatique que « La Conférence », à savoir montrer la vie ordinaire de ceux qui sont des parties prenante « innocentes », indifférentes et tranquilles d’un crime inouï .
Pour le cinéaste jouer de ce décalage à travers des situations diverses ,vise à faire mesurer ,mieux qu’en montrant le crime lui-même, son caractère exceptionnel de scandale absolu
Quoi de plus banal, en effet, comme dans La Conférence, qu’une réunion de technocrates de haut niveau avec ses rituels obligés, en vue de mettre la dernière main à un projet interministériel…. génocidaire ? Quoi de plus banal, comme dans ce film, que la vie d’une famille nombreuse, avec une mère très KKK ,heureuse dans sa jolie maison annexée à l’usine dont le père est directeur,…. Sauf que l’usine est une usine de mort et que la responsabilité managériale de son gestionnaire est d’assurer la logistique de gazages à flux tendus. ? Quoi de plus banal que cette scène où des commerciaux viennent présenter à un entrepreneur qui devrait etre interessé un produit nouveau lui permettant de gagner du temps dans les opérations dont il a la responsabilité … à savoir l’incinération de cadavres après gazage ? Quoi de plus normal, comme dans cet épisode du film, pour le garçon travailleur compètent et ambitieux qu’est ce père de famille, que de se réjouir d’ être choisi pour une mission délicate au vu de ses brillants résultats dans le poste qu’il occupe , et qui est fier de relever le défi qu’on lui propose ,l’extermination en un temps record de 500 000 juifs hongrois
Mais l’exploitation de cette mise en parallele de la quotidienneté ordinaire de gens ordinaires et de l’horreur non montrée mais suggérée dont ils sont partie prenante , ne peut être pertinente que pour un public déjà préparé , déjà lesté sur le sujet d’un bagage suffisant pour lui permettre à partir de simples allusions, d’images ou de phrases apparemment anodines, de se référer, parce qu’il les connaît , aux réalités mortifères auxquelles ces mots ou ces images renvoient .
Aux autres le Canada n’évoque rien, la cheminée qu’on voit a un air ordinaire de cheminée d’usine ,et on peut ne pas comprendre de quoi est faite la fumée qu’elle crache ;les hurlements déchirants et interminables qu’on entend alors que l’écran tout entier est occupé par le profil immobile d’une tête de SS casquettée ne signifie pas pour tout le monde que ces cris sont ceux de désespérés qu’on pousse dans la chambre à gaz sous la surveillance impassible de ce SS ; et quand la mère de l’héroïne apprend ,que derrière le haut mur qui isole du camp la maison mitoyenne de sa fille il y a des juifs, elle relève sans la moindre émotion que c’est là qu’a du aboutir une dame chez qui elle faisait le ménage ;cela ne lui inspire que le regret de n’avoir pu acquérir aux enchères ses rideaux ;et le spectateur averti comprend que cette femme a été déportée, qu’à cette heure elle est sans doute morte , probablement gazée, que sa maison a été pillée sans états d’âme par les voisins, qui ont mis aux enchères entre eux les biens qui s’y trouvaient .
Ainsi, avec le parti pris de construction dramatique adopté par le scénariste il existe un risque indéniable d’affaiblissement du message en fonction des publics et, on le voit à ces exemples, le film n’a pas évité cet écueil
Certes ce risque d’incompréhension ne concerne pas les spectateurs avertis, qui sont tout à fait au clair sur le contexte, eux à qui il suffira d’un mot, d’une image, pour retrouver dans leur mémoire les réalités criminelles auxquelles il est fait allusion .
Penseront-ils pour autant voir un bon film ?
Et là est la source de ma déception
J’ai eu pour ma part le sentiment que ,pour les besoins du film, ce bonheur tranquille d’une famille heureuse nous était présenté, avec des gros sabots ;.en effet les personnages ne font pas l’objet d’une approche psychologique fine, qui se nuancerait et s’enrichirait au fur et a mesure de la progression du récit , captant sur toute sa durée l’attention du spectateur, ;en fait, avec les personnages principaux, on a moins affaire à des individualités qu’ à des emplois au sens théâtral du terme , emplois dans lesquels ils restent figés tout au long du film.
Aussi lorsqu’on qu’on a compris le sens du du film , qu’on a eu, dès les premières scènes les premiers exemples du parallèle recherché entre la vie de la famille et ce qui se passe d’horrible de l’autre côté du mur qui clôture leur joli jardin, le film devient ennuyeux ,
Car, faute d’épaisseur vraie donnée aux personnages, les scènes et les dialogues, que le film propose comme illustrations du scandale qu’il a mis en images, finissent par s’accumuler à l’envi ,de manière répétitive, sans rien apporter de nouveau ,Et le spectacle formaté des vies au jour le jour de ces personnages stéréotypés perd de son intérêt et devient lassant
La traduction de cette pièce de Synge est d’un certain Maurice Bourgeois, gageons qu’il l’ait lu.
« La pièce a été représentée pour la première fois au Théâtre de l’Abbaye en 1907. (…) La traduction du titre de la plus célèbre pièce pièce de Synge, qui est peut-être aussi la plus célèbre pièce du répertoire irlandais, pose des problèmes qui révèlent à eux seuls toute la complexité de la langue de Synge. Maurice Bourgeois, son premier traducteur, a trouvé pour The Playboy of the Western World, un équivalent qui est resté une sorte de référence obligatoire, Le Baladin du monde occidental. Il s’en explique (…) en préface de sa traduction, parue chez Gallimard en 1942 : (…) Le mot mi-humoristique et mi-poétique » playboy » fait partie de l’anglo-irlandais populaire et traduit le gaélique » buachaill barra « , littéralement » garçon de jeu » (…). Quant à » the Western world « , ce n’est autre chose que la traduction du gaélique » an domhain shiar « , qui désigne la côte ouest de l’Irlande (…). Tout est dit : le playboy est celui qui a en lui l’esprit du jeu, l’énergie, la force de création qui peut mener au mensonge ou à la poésie ; le Western world, le monde de l’ouest, c’est le monde de l’Irlande qui porte cette poésie, cette liberté, cet élan fantasque. » Françoise Morvan, « Le Baladin du monde occidental (Le Beau parleur des terres de l’ouest) », Note sur le texte, pp. 217-218.
2. « Cavaliers de la mer », « L’ombre de la vallée », « La fontaine aux saints », « Les noces du rétameur », « Le baladin du monde occidental » et « Deirdre des douleurs ».
http://www.vers-les-iles.fr/livres/Irlande/Synge_Theatre.html
Quant à cette pauvre Morvan, bunkerisee dans des postures idéologiques, elle aura mal lu Tesson, en découpant ce qui est souvent de la dérision, lui qui fait du celtisme, une pure construction imaginaire, qui oppose régulièrement les plus fervents adeptes.
Riciotti c’est une pointure. Je vous le dis, moi.
Un homme aurait ainsi de plus grands pieds que vous? Face aux tempêtes il est utile d’avoir de très grands pieds comme Abo.
Dans les champs de la poésie, un billet s’est égaré,
Sur le printemps éphémère, il a trop vogué.
Ses mots, autrefois frais, désormais usés,
Trop de commentaires l’ont fait chanceler.
Y’en a marre, clament les esprits las,
De ce billet qui ne s’éteint pas.
Dans les rivières de l’inspiration, il s’est embourbé,
Ses vers fanés ne font que traîner.
Que le printemps de la poésie renaisse,
Que de nouveaux mots dansent avec finesse.
Adieu, billet trop longtemps établi,
Laissons place à la fraîcheur de l’inédit.
Sur les feuilles jaunies de ce vieux recueil,
Persiste encore l’écho d’un monde en deuil.
Mais dans les cieux de l’imaginaire,
Une symphonie nouvelle se prépare.
Dans le vent léger des vers à venir,
Se murmure l’espoir de renouveau à saisir.
Laissons choir les mots défraîchis,
Pour que jaillissent des phrases embellies.
Que le printemps de la poésie renaîsse,
Dans un bouquet de mots qui caresse.
Et que chaque ligne, fraîche et sincère,
Emporte nos cœurs vers des contrées lumineuses à découvrir.
live science: tourbière
Un nouvel examen de plus de 1 000 « corps de tourbières » – des restes humains conservés dans des endroits pauvres en oxygène et aux sols humides et spongieux – révèle que la tradition consistant à laisser des corps dans les tourbières européennes s’étend sur des millénaires, de l’âge de pierre aux temps modernes, et que ces les individus ont souvent connu une fin violente.
Cependant, tous ces corps n’ont pas fini dans les tourbières pour la même raison. Certains sont probablement les restes de sacrifices rituels, comme l’ homme de Tollund, âgé de 2 400 ans, superbement conservé au Danemark ; certaines sont probablement des enterrements de déviants ou de criminels exécutés ; et d’autres sont probablement le résultat de décès accidentels, tels que des noyades dans ces environnements aquatiques, selon l’étude publiée mardi 10 janvier dans la revue Antiquity .
Quelques corps des tourbières, en particulier des momies préservées avec peau et cheveux , retiennent beaucoup l’attention. Mais ce serait une erreur de négliger les ossements humains ou les restes humains partiels conservés dans les tourbières, a déclaré le premier auteur de l’étude, Roy van Beek
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGwJvpfgngTrMQRZjcjfZFHZrxD ,
Les taux des stades les plus contagieux de la syphilis – appelés primaires et secondaires – ont augmenté dans tous les groupes d’âge et dans toutes les régions du pays. Mais les taux étaient particulièrement élevés dans des groupes minoritaires raciaux et ethniques spécifiques, notamment parmi les Indiens d’Amérique et les autochtones de l’Alaska.
Sûr que si Tesson était tombé sur cette traduction de Synge :
« Le plus drôle des hommes sur pied que j’ai mis les yeux dessus », ce n’est pas de « baroque illisible » qu’il aurait qualifié cette farce irlandaise, mais d’un truc genre « moi y’en à parler paysan breton » aux Irlandais.
Faut qu’elle se décoince, Morvan.
Si Tesson était parti chercher les fées, sur la West coast, il doit tout ignorer, heureux homme, de cette carabosse qui, jalouse de son Synge, concoctait sur son blog, une potion amère, lol.
Non, sa traduction laborieuse n’est pas la plus » belle « .
Me fait penser à un passage tres drôle, comme il a décrit des Irlandaises, aperçues, le long du chemin, dans leur jardin d’hortensias et armées de sécateur, » what an angoisse ! »
Non, JJJ! Je crois d’ailleurs que le troisième volume n’est pas encore sorti. Mais le reste se recommande par son sérieux. Bien à vous. MC
Merci Bloom pour le lien Morvan. Elle porte le coup de grâce à ce Tesson qui en est totalement dépourvu.
Pegeen: I’m thinking you’re an odd man, Christy Mahon. The oddest walking fellow I ever set my eyes on to this hour today.
Pegeen: Je trouve que t’es un type bizarre, Christy Mahon, le bourlingueur le plus bizarre sur qui j’ai posé les yeux à cette heure ce jour.
Synge se lit dans l’original. Ne pas connaitre l’anglais pour qui publie ses jugements sur l’Irlande & les Irlandais est grotesque.
Langue française
JOINDRE
Quand ce verbe signifie « unir, allier », il se construit généralement avec « à ». Ex. « Joindre la prudence à la valeur ». De bons auteurs emploient « avec ». Ex. « Il avait joint le savoir avec la valeur » (Bossuet) « Il joint la force avec l’agrément » (Bouhours)
Synge se lit dans l’original. Ne pas connaitre l’anglais pour qui publie ses jugements sur l’Irlande & les Irlandais est grotesque.
________
Déblatérer sur Tesson, sans l’avoir lu, l’est encore plus.
Pour la tradale de Synge, je remets ce lien , super intéressant.
Traduire une langue duelle : le cas de l’anglo-irlandais de Synge dans The Playboy of the Western World
Jean-Michel Deprats
https://journals.openedition.org/palimpsestes/1529?lang=en
P.A : « Mais si Sylvain Tesson, écrivain doué mais inoffensif… »
Ce n’est pas l’avis de Mme Morvan, ni le mien, ni de tant d’autres qui savent (encore) lire… entre les lignes notamment.
@ Aussi lorsqu’on qu’on a compris le sens du du film , qu’on a eu, dès les premières scènes les premiers exemples du parallèle recherché entre la vie de la famille et ce qui se passe d’horrible de l’autre côté du mur qui clôture leur joli jardin, le film devient ennuyeux (rosanette),
Allons bon !… Ennuyeux !… une douche froide pour nos cinéphiles enthousiastes et pourtant avertis du « sujet »…
Le point de vue juif est sans doute plus fondé que le goy… Quant à la « performance des acteurs », celui-là s’en f… un brin !
Mais pourquoi nous parler du Canada ?
Bàv,
« Des lecteurs, écrivains et autres, s’étaient indignés parce qu’il s’agissait d’un auteur d’extrême droite mais pas un seul n’avait pris en compte le fait qu’il ne s’agissait pas d’un auteur mais d’une sorte de sous-journaliste à prétentions promu auteur par un dévoiement de la poésie employée comme faire-valoir et cache-misère. »
Quelques-uns ont quand même essayé.
Admirable restauration d’un château abandonné et vandalisé en Dordogne, racontée par la charmante Alice Guyot. Comme quoi la France, c’est encore la France !
@jjj
parce que Canada est le nom qu’on donnait a Auschwitz a l’entrepôt ou des détenues triaient le contenu des baggages des déportés, les meilleures pièces d’habillement étaient réservées a l’usage de la nomenKlatura ;dans le film la mère de famille se retrouve en possession d’un vison qui a cette origine et aussi de sous vêtements médiocres dont elle gratifie ses domestiques
Merci Rosanette pour cette précision que… j’ignorais. Bàv,
Ce qui est étrange chez les gens engagés à droite et au-delà, c’est qu’ils sont prompts à dénoncer le sectarisme, la mauvaise foi, la bien-pensance des gens de gauche (entre autres tares) comme si eux-mêmes en étaient incapables.
Je me souviens avoir toujours imaginé que Michel Jazy avait remporté la médaille d’or… Or, j’apprends ce jour qu’il n’obtint que la médaille d’argent, aux JO de Rome en 1960. J’avais cinq ans, et le maître d’école nous expliquait à quel point nous devions être fiers de cette victoire.
Georges Perec n’avait pas encore écrit sa propre série. Aujourd’hui, notre coureur de fonds parisien va vers ses 71 balais, il court encore dans tous les cinémas du quartier pour nous en rapporte des nouvelles d’actualité. Il nous prépare son reportage pour les prochains JO de Paris s/ les bords de la Seine. AH lui a déjà offert l’une des meilleures places dans les tribunes officielles.
Bàv,
Je ne crois pas que les gens aient besoin d’être « engagés à droite ». Ils se suffisent à être, et ne comprennent juste pas bien que d’autres n’y trouvent pas leur place « naturelle ». D’où une manière d’agressivité contre le prétendu sectarisme des quelques engagés qui menaceraient leur identité héritée de la nature,
il faut se méfier des généralités à passou (même s’il utilise le « nous » pour parler de sa personne) : les types d’extrême droite sont parfois des gens futés
un exemple au hasard : l’avenue Steptan Bandera qui traverse Kiev d’est en ouest (anciennement avenue de Moscou) arrive à de ses deux bouts à Babi Yar lieu de la shoah par balles.
c’est futé non ?
ils sont tellement futés qu’ils ont même réussi à avoir l’appui de notre président et notre armée pour libérer le Donbass et la Crimée de l’oppression russe.
quand on pense à toute cette population de Crimée qui prie tous les soirs pour voir arriver enfin leur libérateurs ukrainiens…
heureusement qu’on est là pour les aider…
Ce qui est étrange
Elisabeth Sauvy, sœur d’Alfred, première grand reporter française, précurseur des tours du monde journaliste, éliminée de toutes les anthologies d’écrivains-voyageurs, concept un peu « Brisant » pour
lecteurs poussifs à la pensée surveillée.
nota bene:
canada:il y a des canadiens qui ne le savent pas (sic)
Phil va initier une pétiSSion pour la réhabilitation d’Elisabeth Sauvy.
et pourtant:
Découvrez notre nouveau Musée au centre-ville de Montréal
https://museeholocauste.ca/fr/donnons-une-voix/
@Bonne soirée aux wokin’ deads en retard de quelques génocides
https://www.youtube.com/watch?v=M5OYF1loI7I
Titre vaguement ironisant d’un article datant de 2016 à propos du discours ci-dessus ; qu’en dire en 2024 ? Sinon que Bibi la fripouille et ses extrémistes religieux d’extrême droite sont encore là et comptent sur les trumpistes, notamment français, pour se maintenir : « Et si Obama avait fait ce touchant discours en 2009 avant ou après Le Caire – The Times of Israël » (article à suivre, deux liens ne pouvant exister dans un même commentaire …)
Et si Obama avait fait ce touchant discours en 2009 avant ou après Le Caire – The Times of Israël
@Bibi la fripouille et ses extrémistes religieux d’extrême droite sont encore là
Eux ne sont inoffensifs pour personne, notamment les israéliens
Le Canada, c’était à Pitchipoï…
Je devais aller voir le Glazer (« vitrier » en yiddish) cet aprèm mais j’ai eu un contretemps. Après avoir lu le roman de Martin Amis, son second sur le sujet, Time’s Arrow, où je trouve qu’il incarne le mieux la « banalité du mal » Arendtienne, avec son écriture âpre et impersonnelle, j’ai hâte de voir ce que donne l’adaptation.
EnOOOrme engueulade avec mon pote P., ce matin. P., vous ne connaissez pas. Issu de la moyenne (père entrepreneur menuisier, ouvriers là-dedans, bonne vieille droite tradi, bref), virant à gauche puis extrême-gauche, pas loin d’être un établi sauce Linhardt bref, un type en qui j’ai a priori toute confiance…
Et le voilà qui me balance que l’augmentation de près de 50 % de attentats antisémites en France, depuis le 8 octobre, sont « dans l’ordre des choses », parfaitement normaux quoi ?
Je lui rétorque que pas du tout, c’est juste l’inverse, que c’est le jeu de l’antisémitisme d’assimiler juifs et la clique Netanyahou, bref qu’il m’est insupportable d’habiter un pays où on va aller agresser son voisin parce qu’il se nomme Levy ou Cohen, et le voilà qui me sort un sombre raisonnement comme quoi, ben voilà, le combat anticolonialiste des palestiniens passe par là …
NON MAIS T’ES MALADE ?
Grosse, grosse colère, et grosse fatigue ce soir, là.
Je sais même plus comment dire !
qui se souvient de denise glaser?
Denise Glaser naît dans une famille de commerçants juifs qui tient à Arras, dans le Pas-de-Calais, le magasin de vêtements et de tissus « À la maison bleue ». Yvonne Stein, sa mère, est la fille des créateurs du magasin. Son père, Roger Glaser, grièvement blessé durant la Première Guerre mondiale, a reçu la Croix de guerre à la fin du conflit. Elle a un frère, Jean, qui deviendra médecin3,4.
À l’adolescence, Denise rêve de devenir pianiste5, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de leur judéité, ses parents voient leur magasin confisqué et aryanisé : de 1942 à 1944, il devient le siège de la Deutsche Werbestelle, office qui gère le Service du travail obligatoire4.
Réfugiée à Clermont-Ferrand en 1943, Denise étudie la philosophie et y fait une rencontre capitale, celle du couple d’enseignants et résistants Dominique et Jean-Toussaint Desanti qui, plus tard, la présenteront à Frédéric Rossif à l’ORTF4. Elle rejoint alors leur réseau de résistance, le Mouvement national contre le racisme, dont le but était d’aider des enfants risquant la déportation6.
Toujours en 1943, recherchée, elle se réfugie en Lozère, à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban dirigé par les docteurs Lucien Bonnafé et François Tosquelles, où se cachaient de nombreux juifs et résistants. Elle y rencontre Paul Éluard7.
Selon ses dires, Denise Glaser restera à jamais marquée par la Shoah3, déclarant en 1964 : « Les fours crématoires, j’y pense continuellement8. »
Ce serait drôle, se dit-elle un jour, si je devenais méchante… Rien que l’idée la faisait vaciller. Tromper l’autre, en profiter, l’humilier, lui faire du mal… Et se dire qu’après tout, ben c’est l’ordre des choses… Les choses, chez elle, étaient dans le désordre, et elle n’avais vraiment jamais pensé à devenir méchante.
Comme elle ne savait pas vraiment comment faire pour y parvenir, le manque d’habitude quoi, elle commença par le commencement.
Et elle devint mielleuse, sa langue commençait à s’incurver jusqu’à devenir fourbe, bifide et serpentine, ça lui semblait le meilleur moyen pour devenir méchante.
Elle avait de bons professeurs. Sur le net, y’avait la république des livres, et là, question méchanceté et langue fourbe et mielleuse, y’avait un mammifère de toute première catégorie. (entre autres !)
Bon, bonne soirée, je soigne ma colère comme je peux.
Je me souviens de Denise Glaser, de son émission Discorama le dimanche midi, que je regardais de retour de match (quand on jouait à la maison & jusqu’en senior, où on jouait l’après-midi).
Deux grandes grandes dames:
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i08149223/josephine-baker-par-denise-glaser
Pourquoi dans mon esprit, j’ai toujours confondu Denise Glaser et Denise Fabre ?
C’est aussi mon souvenir de D.Glaser,Bloom;je vois sur la page wiki que P Assouline ne l’a pas oublié;merci à vous;
« L’intégration du conte de fées dans le régime littéraire officiel permet l’arrivée de nouvelles autrices, car, informés par une expérience spécifiquement féminine (l’inceste, par exemple, dans Peau d’Âne), les contes sont le véhicule d’un savoir féminin sur le monde. »
Il a pas dû être informé du procès d’Outreau.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/comment-lire/si-peau-ane-etait-conte
évidemment, j’aurais pu écrire oubliée;
aujourd’hui, je pensais à une manière des gens d’un collectif, mais pas seulement,de me traiter, et je me disais que c’était « parce qu' »ils se considéraient chez eux( ce qu’ils me contestaient ;vous aussi!,alors que moi, je ne me crois nulle part chez moi; sur la RDL non plus; et delà aussi, mon attention à certaines personnes, çà ceci ou cela;
en matge de l’appel de Clopine
il est possible que vous soyez chez vous:je ne sais pas; je ne vais pas ressortir maintenant le thème del’hospitalité
en marge
Je prends bonne note de votre déception, Rosanette.
Je constate néanmoins que vous en parlez très bien et en détail.
Contrairement à vous, je pense que tous les spectateurs du film comprennent très bien de quoi il ressort : où l’on se trouve et à quelle époque.
La mère de famille dit, non sans fierté, qu’on l’appelle la Reine d’Auschwitz.
Et l’on sait d’où proviennent les cendres que les jardiniers polonais répandent généreusement sur les belles fleurs de son jardin.
Pour ma part, ce parti pris de ne jamais nommer les Juifs ni montrer le sort qu’il leur est réservé de l’autre côté du mur (la stratégie mise en place lors de la Conférence à laquelle vous faites allusion), fait que l’on pense constamment au sort qui est réservé aux victimes de l’autre côté du mur, relayé notamment jour et nuit par la terrible rumeur véhiculée par la bande-son.
Ce traitement en creux du sujet principal met particulièrement en relief l’obscénité de ce qui nous est donné à voir : la vie paisible et confortable d’une famille allemande exemplaire.
Vous dites qu’il n’y a aucune évolution psychologique des personnages.
Pas d’accord.
Le père a d’étranges vomissements, l’épouse refuse de suivre son mari dans son nouveau poste, l’imaginaire des enfants se fait de plus en plus morbide et la grand-mère, après s’être réjouie de la réussite de sa fille, disparait sans un mot…
Il serait intéressant de savoir si le film est une fidèle adaptation du livre éponyme de Martin Amis ?
Un beau futur papier de Passou ?
Bonne soirée aux mous du genou et d’ailleurs
https://www.youtube.com/watch?v=dJslCsekjIg
Donc rappelons-le les hommes se font violer et les hommes font l’objet de violences sexuelles incestueuses. Tout particulièrement quand ils sont enfants.
Et donc Mme d’Aulnoy comme nous l’a appris un intervenant sur ce blog était une délinquante.
Beaucoup de commentaires à la suite de mon article, sur un autre site spécialisé en littérature & cinéma…
https://www.facebook.com/groups/1091587071006057/posts/2688074928023922/?comment_id=2688892081275540¬if_id=1706884748502456¬if_t=group_comment
Madame Morvan oublie de dézinguer le festival interceltique de Lorient qui réunit des troupes de musiciens et de danseurs de toutes les terres celtes, de la Galice à l’Ecosse, le parcours de Sylvain Tesson. Ce festival est évidemment une manifestation d’extrême droite visant à exalter une identité mythique celto indo européenne. Qu’est-ce qu’on attend pour l’interdire ?
« qui se souvient de denise glaser? »
66 – Je me souviens du Discorama de Denise Glaser, le dimanche à l’heure du déjeuner.
(…)
101 – Je me souviens de Michel Jazy et de Alain Mimoun.
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens
Il est question d’antonomase. 38:30.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/comment-lire/si-peau-ane-etait-conte
une pétiSSion
TeSSon a déjà donné, dear Miss Neuhoff
54:00
Et donc nous racontons encore à nos enfants les mêmes contes qu’il y a cinq cents ans.
https://larepubliquedeslivres.com/que-les-poetes-retrouvent-la-grace/comment-page-7/#comment-1355150
Un demi-millénaire.
Jjj, je m’adresse au juriste d’excellence.
Je souffre énormément du grand remplacement dont les gouvernements français et européens sont responsables.
Étant parfaitement de souche et en mesure de le prouver, en ma qualité de remplacé à venir je souhaiterais obtenir un dédommagement pour le préjudice subi.
Me conseillez vous d’ester en justice ?
Préjudice moral important. Je précise.
En ta « qualité de remplacé à venir » on ne peut que te conseiller de réserver ta place au cimetière, D.
@« qui se souvient de denise glaser? »
Je me souviens de son visage, de ses regards, des intonations de sa voix, dans une France passablement compassée ; jusqu’à ce jour, j’ignorais son appartenance communautaire à laquelle certains ici la ramène
… enfin, la République française n’est pas tout à fait un mirage tout le temps
@@Jazzi dit: à
» Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. »
Affaire ridicule, phrase idiote et hors de propos
Bonne nuit aux atrides de la RDL
00:32 le 3 février 2024 (selon un calendrier encore régulièrement partagé)
On dirait que Christian Bobin, dans son livre posthume « Le Murmure » (Gallimard, 2024), parle de Sylvain Tesson:
« Les faussaires de la poésie sont les coucous de l’écriture. Ils sont nos pires ennemis. Je ne parle pas des mauvais poètes. Non : je parle de ceux qui prennent la défroque du poète pour mieux servir le monde. »
» Désormais en France, est d’extrême droite tout ce qui n’est pas de gauche aussi vrai que dans l’Antiquité était barbare tout ce qui n’était pas grec. »
Affaire ridicule, phrase idiote et hors de propos
William Boquet dit
Le désaccord des crétins comme toi montre qu’elle est excellente.
Le Siphonné de La Tilde aurait pu épargner Passou de ses rodomontades à répétition …
Incidemment, relever une idiotie, une facilité, ne signifie pas un désaccord sur le fond, jusqu’à plus ample explication
La vraie idiotie c’est ta présence ici.
@La vraie idiotie c’est ta présence ici.
Se risquer à la rime interne à 02:33 est audacieux
(comme on aime les truffes dans le Périgord en pleine saison https://www.youtube.com/watch?v=5lmRBEgWNuM&list=RDMM&start_radio=1&rv=dJslCsekjIg )
jusqu’à ce jour, j’ignorais son appartenance communautaire à laquelle certains ici la ramène ?nt
il semble, monsieur, que vous n’ayez pas suivi le fil: ou que le vitrier de votre jeunesse vous ait accordé un peu trop vite une dispense ;mais wiki vous aidera ;
… du petit bout de la lorgnette ; c’est la pose pipi tatie mégot et alii ?
Il est 05:03 ; Paris s’éveille, malgré tout
(tentative de pose virgilienne chez Paul Edel le normand ; je ne chiperai pas à renato la primeur d’une révélation)
« Pose » ou « Pause » ?
Accueil / Orthographe française / « Pose » ou « Pause » ?
Pause.
Qq commentaires, Jazzi et alii B et Janssen J-J
https://youtu.be/dqA1B4iFct0?feature=shared
Écouter Raphaëlle Bacqué parler de délétère et de mortel
La conclusion de Berton est nullissime : bien entendu que la fille est responsable, mais celui qui ne dit rien et est complice l’est encore plus ; il laisse faire.
Pause : merci Rosanette pour l’analyse détaillée du film et l’explication de Canada. Mais sait-on pourquoi on a nommé cela Canada dans les camps ? Merci a Jazzi qui argumente sa réponse. Pas vu encore, mais vu Les sept champs de la toundra et auparavant les portraits des réalisateurs filmés En compagnie de Anastasiaapsui
et Markku, cinéastes du Grand Nord par Pascal Privent (nota, lorsque tu vieillis vraiment, tu saisis l’essentiel, et tu sais ce que tu as raté).
Nota : les tarifs du cinéma ont augmenté de 20% par ce la note d’électricité a augmenté de 400% et chez le boulanger 300%.
De 18°, je suis passée à 17 puis à 16. Le poêle ronfle. Polaire et couette en plumes.
J’ai réussi la cueillette des olives, grand moment de bonheur fou, la peau huileuse sous les doigts.
J’ai raté la Chandeleur. Misère de moi.
Janssen J-J merci pour les nouvelles, premier paragraphe au top. Pour le second, je crois que c’est vous qui écrivez un gros roman en cinq volumes.
Bises à tous, à bientôt,
Ce sont des homonymes. Je me pose équivaut à pause.
des réalisateurs filmés En compagnie de Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio, cinéastes du Grand Nord par Pascal Privet (nota, lorsque tu vieillis vraiment, etc.).
Vu aussi Menus-Plaisirs les Troisgros de Frédéric Wiseman, sublimissime. Je voudrai tant que Christian Pouillon intercède auprès de lui pour qu’il vienne à Forcalquier.
Et L’Armée du Salut pour ma maman, quoique je l’ai rêvée il y a deux nuits, heureuse et souriante dans le parc d’un château. Elle pense être châtelaine, je pense que c’est mon château 🏰. Oui. Elle y est châteleine.
De nouveau sur les routes bretonnes
https://pauledelblog.fr/2024/02/02/de-nouveau-sur-les-routes-bretonnes/
3.2 –7.30
Un vrai poète dans son genre !
https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/cest-un-bonheur-de-voyager-avec-vous-pierre-chauffeur-de-bus-ratp-et-guide-de-lhistoire-de-paris-03-02-2024-FVZBS7CMNFBNLMLNQFWWLZ2Z4I.php
Étant parfaitement de souche
Quelle souche? Elles sont nombreuses, nous sommes tous de souche quelque part, le monde immense vase communicant fait remonter ses pauvres à mesure que les riches s’enrichissent. C’est mathématiques, plus il y a de riches et salauds partout plus il y a de pauvres gens qui montent du sud vers le nord. Meme problème sur le continent américain.
« Étant parfaitement de souche »
Mater semper certa est…
L’effet Castera
« Depuis quelques jours, l’air redevient doux dans cette Bretagne , les jours rallongent , les cafés replacent des tables en terrasse. Dans une allée, vers l’estuaire de la Rance, un mimosa gigantesque éclate de ses mouchetures d’un jaune acide. »
Pareil chez nous, Paul, à part qu’à Paris la floraison du mimosa est plus tardive !
Pour remplacer le populaire Attal à l’enseignement, la très impopulaire AOC, ministre des sports où elle aurait du rester. Le vivier serait-il à ce point pauvre qu’il faille charger cette pauvre femme de trois ministères et pour l’un desquels elle ne parait pas taillée sur mesure?
Je dis ça parce que l’école ne s’adresse pas qu’aux privilégiés soit par leur condition sociale, soit par l’héritage naturel.
C’est pas avec cette bonne femme que l’école publique et les gens à qui elle est dédiée va s’améliorer. Castera, démission!
Vont.
« plus il y a de riches et de salauds »???
Vous écrivez d’habitude des choses plus intelligentes, B.
Les pauvres émigrent vers les pays plus riches, c’est tout simple et inévitable. Pas besoin d’y ajouter des salauds qui ne sont pas plus nombreux aujourd’hui qu’hier.
B pour reprendre un des slogans de la manifestation, Oudéa Casse Toi d’là.
J’ai vu un camembert Président rebaptisé Ministre.
Je ne connais pas les détails de cette affaire, mais le fait de vouloir fermer trois classes préparatoires ne me paraît pas une priorité, connaissant la dégringolade du niveau de notre enseignement.
On a le génie de casser ce qui marche (ici les prépas) pour le remplacer par des expériences qui foirent immanquablement.
Tous les riches ne sont pas des salauds, réalisant des profits quels que soient les moyens, c’est aussi ce que je voulais dire. Et c’est sans évoquer les fuites fiscales puisque ces gens immensément riches ne veulent pas offrir aux états de quoi financer un progrès social. Vu hier, une mercedes incrustée de diamants , Arabie ou Emirats, une partie des migrants qui viennent ici, pourrait trouver refuge dans ces pays si les détenteurs de capitaux qui y vivent n’étaient pas aussi puants et de plus despotiques voire assassins.
N’en déplaise à la presse et à la classe politique, il semblerait que le Premier ministre ait dénoué la contestation agricole ?
La méthode Attal, ça marche !
La méthode Attal, ça marche !
Baroz et le cinéma, tout un poème
Closer, il faudrait pouvoir avoir accès au projet du recteur démissionnaire avant de juger. Savoir en quoi le fermeture de 3 classes est inopPortune ou pas. Je suppose qu’il n’est pas tout à fait imbécile , de plus il n’a pas à contenter d’électorat clientéliste, pas élu, pas maire, pas député. Peut-être tentait-il d’adapter son projet à un besoin innovant.
@closer: Riches et salauds, non pas de riches et de salauds.
La méthode Attal, ça marche !
il est présent depuis deux ou trois semaines. La France s’oppose au Mercosur, l’Allemagne qui vend ses véhicules et machines réputées a tout à y gagner pour relancer son marché, tant pis pour les agriculteurs, par exemple.
« le cinéma, tout un poème »
Phil, vu « La Ferme des Bertrand », documentaire de Gilles Perret.
50 ans de la vie d’une exploitation laitière d’une centaine de bêtes en Haute Savoie, sur trois générations.
De la sueur et du lait dont on fait du Reblochon !
Des hommes et des femmes qui oeuvrent sans relâche à la préservation de notre beau patrimoine agricole…
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=319782.html
Closer, à propos du projet et des circonstances de cette démission, quelques info:
Jazzi, lu L’annonce de Marie-Hélène Lafon, le monde rural en Auvergne. Recommandable.
@ lmd et d’RDL, Mark Powell… un artiste dont je découvre lui être assez proche pour les sources de mes aquarelles de portraits sur des supports de vieux papiers jaunis. Le connaissiez-vous et en dire plus, ou ce que vous en pensez à travers ce lien, lcé. Merci par avance. Bàv,
https://www.thisiscolossal.com/2024/01/mark-powell-pen-portraits/
Cha Bada
« Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer est à mon avis un chef d’œuvre.
(attention certains éléments de l’intrigue sont révélés dans ce post)
Je pense que c’est la première fois de ma vie que j’ai eu l’impression qu’un film entier tenait sur sa bande son. Et qu’une bande son avait un tel impact sur moi.
Dès le générique d’ouverture, les sons hypnotisants de Mica Lévi femme compositeur américaine, jusqu’à la musique ultra moderne du générique de fin avec ces cris de femmes qui sonnent à nos oreilles comme une alarme incendie, tout est là pour nous mettre dans une situation presque expérimentale.
Nous allons vivre quelque chose d’auditif au cinéma qui d’habitude repose tant sur le visuel.
Tout le film tient dans le contraste entre ce que nous voyons et ce que nous entendons en toile de fond sonore.
Au premier plan, nous sommes invités à observer une parfaite petite famille de bourgeois allemands, tirés à quatre épingles évoluer dans sa maison impeccable, batifoler dans un lac ou s’ébattre dans son beau jardin rempli de fleurs. Le mari, Rudolf Höss, est le commandant chef du camp d’Auschwitz et pour plus de commodité cette adorable maison jouxte le camp. Zélé serviteur du Führer, il n’a qu’à traverser la route pour passer de la joie à l’horreur. Et Jonathan Glazer a choisi, en revanche, de ne jamais nous faire entrer nous, spectateurs, dans les camps, de ne pas nous « faire voir » justement. En nous interdisant de voir ce qu’il se passe de l’autre côté du mur, il nous place de force dans la même cécité que les personnages du film qui semblent ignorer volontairement la réalité.
La bande son, elle, en revanche, est criante de vérité. Le contraste entre les scènes banales de famille, le coucher, le petit déjeuner, les jeux dans le jardin et les hurlements des déportés est glaçante. Notre oreille saigne à l’écoute des cris de suppliciés, des tirs, des aboiements des chiens et des nazis qui hurlent eux-mêmes comme des animaux sauvages, des cris de haine auxquels répondent des suppliques et des sanglots.
La bande son est d’autant plus intolérable qu’elle ne semble pas atteindre les personnages qui poursuivent leurs activités cadencées comme un ballet comme si de rien n’était. Ils s’endorment le soir dans le vrombissement incessant de cette énorme machine à tuer comme bercés dans une parfaite insensibilité.
Les nazis, pour une fois, ne sont pas filmés comme de cruels sadiques, aux mâchoires saillantes, faisant claquer leurs talons et grincer leurs dents, mais ce sont des gens tout ce qu’il y a de plus banals, un peu grassouillets, un peu mesquins, affairés à leurs affaires quotidiennes d’humains, prosaïques comme pêcher, fêter un anniversaire ou imiter un cochon en riant.
Les deux histoires semblent se dérouler sans qu’aucune n’atteigne l’autre. Les personnages ne semblent jamais ébranlés par ce qu’ils perçoivent de l’horreur qui jouxte leur bonheur. C’est là que le titre prend tout son sens métaphotique d’ailleurs au-delà de son sens militaire. Le monde que Rudolf et sa femme Hedwig ont bâti à la sueur de leur front, par arrivisme pur, par cooptation, c’est une « zone », un univers à lui tout seul, que rien ne doit menacer car on y défend ses « intérêts ». Son existence même est possible grâce à Auschwitz. C’est parce que le mari a obtenu ce poste de haut gradé, c’est parce qu’il existe des camps d’extermination que ces petites gens, enfants de femmes de ménage, partis de rien, ont réussi pierre par pierre à se bâtir une vie de bourgeois et ils n’ont, par conséquent, absolument aucune empathie pour les vies que la solution finale détruit par milliers à leurs portes. C’est bien grâce à ce système et cette industrie que leurs affaires prospèrent. Peu importe qu’il s’agisse de l’industrie de la mort. Leur herbe n’en est que plus verte et ils sont bien décidés à défendre « leur espace vital » tel que le préconise Hitler lui-même. Les charniers nourrissent bien la terre et c’est cette terre gorgée de sang humain qui donne à Hedwig les belles fleurs dont elle est si fière devant sa mère qui lui rend visite.
Terrible scène entrecoupée des rires victorieux de la mère et de la fille se réjouissant d’en être arrivées là, de vivre dans tant de luxe au vu de leurs modestes origines. Sandra Hüller joue encore une fois à la perfection ce sadisme ordinaire. La mère toutefois s’inquiète un peu, trouve la situation étrange, interroge, « où sont les Juifs ? », « Ah derrière le mur »… Elle se demande si la femme chez qui elle faisait le ménage autrefois n’est pas en train de brûler au moment même où elle respire les jolis lilas d’Hedwig…Mais elle se rassure aussitôt, si la patronne est en train de cramer, c’est certainement qu’elle a du faire quelque chose de mal, un « truc de bolchevique » et qu’elle mérite son sort.
Aussi vite que la pensée lui est venue, elle la chasse, comblée par le bonheur tape à l’oeil de ce petit « paradis ». Le mot est dit. Tels des charognards Hedwig et Rudolf ont pu construire un paradis en profitant de l’enfer des autres. Il y a dans l’air comme un parfum de revanche sociale, tout comme dans cette scène où Hedwig essaie le manteau de fourrure arraché à une déporté et cache dans son tiroir le tube de rouge à lèvres qu’elle retrouve enfoui dans une poche. Alors qu’Hedwig s’amuse comme n’importe quelle femme avec ses nouveaux effets de toilette devant son miroir, on pense avec effroi au geste désespéré qui a poussé cette autre femme qui partait en camp de concentration à fourrer dans sa poche un objet aussi dérisoire qu’un tube de rouge à lèvres.
Au-delà de cette dimension sociale, Joathan Glazer semble nous parler de quelque chose d’universel et qui nous regarde tous. De cet égoïsme qui fait que tant que nous nous retrouvons bien protégés dans notre zone de confort et que nous avons un intérêt à ce que d’autres êtres souffrent pour notre plaisir nous sommes capables de détourner les yeux de ce qui nous dérange et d’en tirer profit, avec un cynisme plus ou moins assumé…
Plus le film avance, plus nous nous concentrons sur la danse macabre des ces êtres sans coeur exécutée avec une régularité implacable, nous guettons la moindre marque d’humanité, un signe quelque chose qui viendrait nous dire que non, ce n’est pas possible autant d’insensibilité, une faille va s’ouvrir, l’humain ne peut pas côtoyer l’horreur dans une parfaite indifférence et à force de nous concentrer , de guetter l’image, il se passe quelque chose d’étrange, nous nous détournons de la toile de fond sonore, nous finissons par ne plus entendre, ou à peine, les hurlement des suppliciés, les appels à l’aide, les pleurs pour ne pas mourir…Comme si nous aussi nous nous endurcissions, comme si nous aussi notre oreille choisissait de les mettre de côté, en sourdine.
Et on attend encore et encore un signe, un seul qui nous prouverait qu’à un moment ou à un autre les personnages du film vont être rattrapés, atteints dans leur chair, dans leur humanité. Ce moment est peut-être dans une des dernières phrases du film, alors que Rudolf qui a eu horriblement peur de perdre son poste de chef de camp et d’être chassé de son petit paradis, est à une fête officielle, il s’extrait soudainement de la réalité et perd l’ouïe. Tout est beau, doré, les nazis se réjouissent, s’autocongratulent dansent et mangent et Rudolf, comme nous, ne les entend plus. Il se déconnecte de la réalité et confie à sa femme qu’il réfléchissait à ce qu’il faudrait mettre en place pour les gazer tous, dans cette pièce dont le plafond est si haut. Parce qu’après tout, c’estbien ce qu’il fait toute la journée, c’est son « métier » de calculer cela et d’y arriver.
La folie de sa pensée ne semble pas le perturber pas plus que sa femme qu’il réveille en pleine nuit pour lui raconter. Mais à nous elle n’échappe pas. La mort est devenue à ce point son quotidien qu’il ne peut plus regarder le réel sans penser à la manière dont il tuerait n’importe quel être humain qui se meut devant lui.
Comment dire mieux et plus simplement la folie profonde qui s’empare de ces esprits ? Leur déshumanisation ?
La fête prend fin et Rudolf bien sanglé dans son uniforme regagne ses appartements. Alors qu’il descend des escaliers du grand bâtiment il se met à vomir ses tripes, comme si, enfin l’horreur se saisissait de lui, comme si de ce tout petit trou qui apparaît à l’écran sur un fond noir, l’histoire le regardait, le jugeait et qu’il en pressentait quelque chose lui qui annonçait fièrement à son épouse qu’on parlerait désormais de la « mission Höss »…
#zonedinteret#
0 PROPOS DE CITATION CORRECTION RESPECT,
je m’étonne que nul n’ait signalé que
« La BBC a présenté ses excuses mercredi après qu’un présentateur ait mal cité un reportage de Reuters, affirmant à tort lors d’une émission en direct que
Décès hier de l’écrivain britannique Christopher Priest. Publié essentiellement en Lunes d’encre chez Denoël, il connut un beau succès en 1975 avec Le monde inverti et un autre de ses romans Le Prestige fut adapté au cinéma. Par la suite il s’orienta vers une littérature à la lisière du fantastique; il avait inventé un lieu (L’archipel imaginaire) cadre de ses explorations. Il déployait une écriture sèche, caractéristique de son style. Méprisé par les essayistes de tout poil, dédaigné par les éditeurs « généralistes » il avait inventé avec J. G Ballard une forme de Nouveau Roman britannique. Je l’ai dit ailleurs il aurait mérité l’intérêt d’un éditeur comme Les Editions de Minuit . Une seule de ses pages valait tout Jean-Philippe Toussaint.
« Nous nous excusons pour cette erreur qui n’est pas conforme à nos normes éditoriales habituelles. La version correcte des événements a été diffusée quelques minutes plus tard », précise la BBC.
Quand vous aimez vraiment, jzmn, vous aimez faire partager votre passion. Prendre soin de vos lecteurs par la main, avec la présente réflexion, fort bien écrite qui plus est.
Merci pour ce beau « plaidoyer » d’une expérience sensible totale au cinéma, je salue votre effort matinal qui rend ce blog à sa dignité native par delà le flot de ses indignités journalières.
Bàv, — (3.2.24_11.31)
This is the second BBC apology for a flipflop since the beginning of the war.
Très belle critique cinéma Jazzi. Bravo.
La Zone d’intérêt
Intéressante la dédicace du livre.
« Les faussaires de la poésie sont les coucous de l’écriture. Ils sont nos pires ennemis. Je ne parle pas des mauvais poètes. Non : je parle de ceux qui prennent la défroque du poète pour mieux servir le monde. » C. Bobin cité.
Il manque décidément une liste incomplète alors?
merci Soleil vert, c’est grâce à votre blog que j’ai découvert Christopher Priest et que vous nous apprenez sa disparition. Oui, « le mode inverti » fut une formidable roman que rien ne m’aurait prédisposé à lire n’étant point trop féru de SF, comme vous le savez. J’ai poursuivi plus récemment avec « Rendez-vous demain », histoire de voir si un deuxième choc intensif eut pu se produire. Hélas, non, pas vraiment, mais je ne regrette pas cette lecture qui s’est évanouie depuis deux ans bien plus rapidement que la première, bien plus lointaine.
Paix aux cendres de CP, merci pour la nouvelle, SV, pour l’occasion de la remémoration de ces deux souvenirs de lectures. Bàv,
« Ils sont nos pires ennemis. »
Mais de qui sont-ils les pires ennemis?
Des vrais poètes?
Qu’est-ce être un défroqué ( une défroque ) poète?
Pas très clair tout cela.
Toulon, Var. Le diocèse du Var avait prévu de convoquer (caractère obligatoire) les enseignants et personnels du privé sous contrat, à une journée de « sensibilisation aux questions de laïcité ». A la tribune, notamment, le fameux évêque Dominique Rey, connu pour ses positions ultra-réac et soutien affiché de Marion Maréchal. Le journal Libération s’en est ému. Résultat, la fête est annulée. «Afin de demeurer dans une attitude d’écoute et d’apaisement après la parution dans la presse d’un article à charge contre cette journée de sensibilisation, il nous a semblé plus raisonnable de l’annuler» déplore le directeur diocésain. Vivement que la presse soit entièrement sous la coupe du pieux Bolloré !
vu « La ferme des Bertrand »
Toujours de la mise en scène derrière ces documentaires paysan à la Farrebique, dear Baroz.
Votre Höss est gratiné, la jeunesse allemande va t elle l’avaler comme un vulgaire hollywood chewing gum ? A la sortie de la série « Holocauste », les jeunes d’Outre-Rhin moquaient l’outrance.
@« Pose » ou « Pause » ?
Accueil / Orthographe française / « Pose » ou « Pause » ?
Clic clac Kodak
Jazzi, apparemment le film que tu nous décris est loin du roman-vaudeville qui se voulait bouffon et grotesque de Amis. Où sont passées les passages sur la vie sexuelle d’Hitler et d’Eva Braun ou les beuveries pathétiques de SS présentés comme des ivrognes pantins ?
La dédicace de La Zone d’intérêt
« À ceux qui ont survécu et à ceux qui n’ont pas survécu, à la mémoire de Primo Levi (1919-1997) et à la mémoire de Paul Celan (1920-1970), et aux innombrables juifs et demi-juifs, fondamentaux, de mon passé et de mon présent, et en particulier à ma belle-mère, Elizabeth, à mes deux plus jeunes filles, Fernanda et Clio, et à mon épouse Isabel Fonseca ».
Autrement dit, les émois du journal Libération auraient encore quelque influence sur les initiatives des diocèses du sud. Incroyab !… Votre chute ironique est amusante, quoiqu’un brin étonnante, Alexia. Car enfin, ce brave monsieur Bolloré a décidé de rééquilibrer le pays de ses funestes dégénérescences médiatiques ancestrales !… L’a bin du mérite à vouloir dilapider son argent à la cause de son dieu très chrétien. Comme un salaud d’riche cherchant d’abord à satisfaire le salut des pauvres égarés par les populismes de gauche, hein ?
Je n’ai pas lu de roman d’Amis, mais il semblerait que le film est plus brechtien que vaudevillesque, Paul.
Martin Amis, premier soutien, indéfectible de Salman Rushdie dès la proclamation de la fatwa.
Son « Lionel Asbo, State of England » (2012), abrasif, provocateur, entre amour et crachat.
Amis et Hitchens, la colonne vertébrale de la critique anglaise à la Orwell. Dead and buried.
Alas.
Oui, Jazzi d’après ton analyse le cinéaste a déconstruit le roman et reconstruit autre chose.
Le ton du film est glacial et le jeu des comédien très distancié, Paul.
Et Sandra Hüller, au sommet de la gloire, semble affectée par ce dernier rôle et désire retourner quelque temps dans le silence et l’anonymat…
Sandra Hüller, une anti Marilyn Monroe, qui aurait réalisé le rêve de Norma Jeane Baxter !
https://cinevillepass.be/fr-BE/magazine/sandra-huller-interview
Janssen J-J dit: » Votre chute ironique est amusante, quoiqu’un brin étonnante, Alexia. »
Je me suis fait l’interprète de ce pauvre directeur diocésain varois et frustré, plus quelques commentateurs bien connus de ce blog. Voyez comme je puis être parfois charitable…
POETE
Kodak : Documentaire (Poésie du temps
CENDRARS
https://www.babelio.com/livres/Cendrars-Kodak–Documentaire-Poesie-du-temps/842852)
Et donc Christopher Priest 1943 – 2024.
l’affaire kodak pour Cendrars poète grand voyageur
https://books.openedition.org/pur/56149?lang=fr
La poésie « documentaire » de Blaise Cendrars
Angelos Triantafyllou
Ce que tu dis,Jazzi, de la bande-son est un parfait exemple de ce que Brecht nommait le « Verfremdungseffet », un effet de distance et d’éloignement et d’étrangeté. Ce qui provoque interrogation et réflexion chez le spectateur.
Cet « effet de distanciation » n’est pas seulement un « éloignement » dans la représentation théâtral par le schématisme des décors, une manière de l’acteur de montrer qu’il est en train de jouer sur une scène et pas du réel, c’est également une multiplication de plans différents (ici la bande-son décalée par rapport à l’image sur l’écran en est, semble-t-il, un parfait exemple) mais aussi et surtout surtout une manière d’amener le spectateur à s’interroger sur ce qu’il voit par rapports aux évènements montrés.Le spectateur doit sortir de la salle avec, dit Brecht, « une nouvelle conscience » .On peut appeler ça pédagogie interrogative . On doit donc montrer des évènements historiques de telle manière que le spectateur s’interroge sur le fait qu’il n’y a rien d’inéluctable et de « naturel » dans ce qui est montré. D’après ce que tu écris sur le film on comprend que les motivations du chef du camp est très petit-bourgeois et banal ,il n’y a ni mission raciale exaltante ni mystique, mais un petit-bourgeois qui réussit socialement. Dans le théâtre épique de Brecht, il n’y a jamais de « héros » -voir son Jules César ,sa mère Courage son Galilée, mais des rapports d’intérêts dans une situation sociale bien précise.
qu’il n’y a rien de « naturel » dans un processus historique. qui apparaissent à première vue insolites et qui demandent une explication,car les faits montreés ne vont pas de soi.. que le spectateur doit doncx ne pas ceder à une simple hypnose devant le remarquabe jeu d’un comedien mais trouver ce que conteitn le décalage entre ce qui est exprimé et la situation histrioque présentée..cette dialectique scène salle a l’air d’avoir beaucoup joué dans tya visioon du film. et dans le étatre épique de brecvht, l’oeuvre rpésentée doit montrer un nouvel aspect du réel et faire bouger la conscience du spectateur.C’st donc tout un décentrement. ca a l’air d’être le cas. Je vais aller voir ce film.
Quelques lignes ont sauté, pardon.
… qui faisaient partie de mon brouillon, d’où les nombreuses fautes de frappe..
Jazzi,
Jusqu’à aujourd’hui, 13h30, je vous prenais sensiblement pour un abruti.
Ayant lu votre seconde argumentation sur ce film Sone d’intérêt, je change mon fusil d’épaule.
Ce que j’apprécie le plus, outre votre critique, c’est ce qui est que vous montrez là de votre sensibilité au monde, alors qu’usuellement, je vous trouvais plutôt dans « je préfère ne pas savoir ».
Merci à vous de cette ouverture dont je bénéficie plein pot.
Pour l’instant, je vais aller voir Si je pouvais hiberner, puisque IRL, je goûterai fort de pouvoir le faire.
« « J’ai vécu la vie de mon ami le chat-tigre. La jungle qui tue ne m’a pas eu, elle me fera grâce parce que je l’aime d’un amour fervent, parce que je lui dois tout, parce qu’elle m’a appris à être libre. La jungle est l’ennemi loyal et sûr, qui frappe en face, qui prend à bras-le-corps. L’adversaire hideux et bête, » rhum Cendrars
Zone d’intérêt.
rhum Cendrars.
Jusqu’à ce jour, j’avais mémorisé Blaise.
Ceci étant, pour ne pas plonger tête baissée dans l’admiration, et gare aussi au « chassez le naturel, il revient au galop », cela fait belle lurette que l’on sait, les réalisateurs number one, l’importance de la bande son au cinéma.
Pour ne pas sombrer dans etc.
« je change mon fusil d’épaule. »
Ah, qu’il est joli de penser dans une salle de tir ou à la chasse aux animaux! 🙂
« faire bouger la conscience du spectateur »
C’est le cas, on sort du film en ne se disant plus que les nazis sont des monstres, mais NOUS sommes tous des monstres potentiels, dans l’action ou l’indifférence.
Tout spectateur normalement constitué reçoit le film comme une claque !
D’autres fuient dans l’ennui…
« Jusqu’à aujourd’hui, 13h30, je vous prenais sensiblement pour un abruti. »
Pas grave, rose, ça éloigne la jalousie, contrairement aux génies, et on vous laisse généralement tranquille !
, le poète-journaliste-romancier de l’aventure-scénariste passe son temps entre sa machine à écrire (sur laquelle il frappe de son unique main gauche) et la bibliothèque Méjanes, où il fait plus chaud et où il engloutit – et recopie parfois – toutes sortes de livres.
Refusant de profiter du marché noir, il comble la faim par la lecture et l’écriture. L’Homme foudroyé, Bourlinguer, La Main coupée, Le Lotissement du ciel naissent là. Cendrars quitte Aix en 1948 pour Villefranche-sur-Mer. Il regagnera Paris en 1950.
https://www.terresdecrivains.com/blaise-cendrars
Je dirais même que la bande son est consubstantielle aux débuts du cinéma, interprétée en directe, et parfois improvisée. Elle souligne, « ambiance » ou « contrapuncte », c’est selon.
Manquent les odeurs au ciné.
Beaucoup de ceux qui ont été engagés dans une guerre racontent que ce qui les a le plus marqué, l’odeur des cadavres putréfiés.
La zone d’intérêt, « Interessengebiet » comme appelait les Allemand la partie d’accès restreint autour d’Aushwitz, devait sentir fort le barbecue, comme les crémations autour du temple de Pashupatinath à Kathmandou.
ce qui les a le plus marqué, c’est l’odeur des cadavres putréfiés.
abruti n’est pas aussi vulgaire que con; peut-être chacun -e a-t-il besoin de son abruti
AusChwitz….
je n’aime pas le mot « zone » ! même dans ses pérégrinations en amazone
généralement tranquille !
C vrai, j’apprécie beaucoup.
AusChwitz…
c’est un nom que je n’ai pour ainsi dire jamais entendu dire dans mes familles;je ne crois pas l’avoir prononcé moi-même
Rosanette est une femme que je ne vois pas fuir.
Ce me semble.
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