de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Il faut que tout change pour que rien ne change

Il faut que tout change pour que rien ne change

S’il est vrai qu’une phrase lue dans un livre suffit à engager une vie, on en connait qui passent leur vie à creuser une phrase. Ils confesseront volontiers que toute leur vie n’aura pas suffi à en épuiser le sens. Encore ne s’agit-il pas là de traducteurs du Bartleby le scribe qui s’affrontent depuis 1853, pour savoir si « I would prefer not to », la formule-clé de l’anti-héros d’Herman Melville, doit se traduire par « Je préfèrerais ne pas », « je ne préfèrerais pas », « Je préfèrerais pas » ou « j’aimerais mieux pas ». Personnellement je me garderais bien de ne trancher pas la querelle.

De quoi s’agit-il alors ? D’une phrase échappée du Guépard (1958), le roman posthume de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, et du mémorable film qu’en tira Luchino Visconti en 1963. Le plus souvent, elle est reprise sous une forme simplifiée : « Il faut que tout change pour que rien ne change ». L’apparent paradoxe de sa forme la rend plus séduisante mais augmente son mystère. Elle est utilisée à tous propos par les éditorialistes et les essayistes. Et, au cas où cela vous aura échappé, elle est d’une brûlante actualité… Pour revenir au texte original, traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, Tancrède (Alain Delon) s’adresse ainsi à son oncle le prince de Salina (Burt Lancaster)

: »Si nous ne sommes pas là, nous non plus, ils vont nous arranger une république. Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change ».

J’ai eu le privilège de connaitre un universitaire du nom de Philippe Godoy, un paroissien de l’église Saint-Roch à Paris qui, après avoir enseigné pendant dix ans à l’université de Catane (Sicile), fut professeur de littérature comparée à Louis Lumière-Lyon II ; les œuvres de Verga, Pirandello, Sciascia, le passionnaient ; il n’avait de cesse de les révéler aux lecteurs français ; mais secrètement, lui qui connaissait comme nul autre les palais de l’aristocratie sicilienne, il creusait l’essence de la fameuse réplique si diversement commentée au risque de contre-sens. Dans son essai Le Guépard ou la fresque de la fin d’un monde (2008), analyse la plus fine qu’il nous ait été donné de lire sur ce roman exceptionnel sublimé avec génie par le cinéma, Philippe Godoy invitait à la replacer dans son contexte pour la restituer ainsi :

 » Si (à condition que) les formes ne changent pas, l’évolution des esprits et des mentalités s’imprime plus harmonieusement dans le quotidien ».

Au passage, il créait le néologisme « gattopardesque » d’après l’original italien (Il Gattopardo) qui sera peut-être promis à une certaine fortune. Qu’est-ce qui l’est, au fond ?

« Le sentiment de la décadence, de la perte d’un monde, du déclin d’un milieu, de l’agonie d’une société, et du désenchantement nostalgique qui l’accompagne, mais aussi la conviction d’être le sel de la terre ».

Difficile de ne pas penser aux réflexions de cet esprit en apprenant son décès tout récemment à quelques jours de ses 76 ans. Un authentique humaniste capable, lors d’une controverse publique à propos d’un anachronisme relevé dans l’adaptation de Visconti, de la résoudre comme toujours par le recours au contexte : comment y expliquer les innombrables baisemains alors qu’ils sont absents du roman : pas tout à fait absents de la version française mais totalement de la version originale italienne où le mot même n’apparaît pas ?

« Probablement l’imprégnation des rites de la mafia en Italie du sud et en Sicile, risqua Philippe Godoy. On y baise la main tant par respect que par soumission au pouvoir. Dans Les Grelots du fou de Pirandello, le personnage principal ne cesse de dire à une dame « je vous baise les mains » car elle est la femme du patron ».

Chaque fois que le Guépard était rediffusé à la télévision, nous nous téléphonions juste après la fin comme si nous le découvrions pour la première fois, afin d’y discuter encore de « la phrase », de sa portée universelle et intemporelle, en vieux amis qui ne cessent de se raccompagner l’un l’autre pour le plaisir de la conversation, jusque tard dans la nuit. Notre manière de vérifier la définition qu’Italo Calvino donnait de tout classique :

« Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur. Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ».

Lampedusa, à relire d’urgence ! Visconti, à revoir d’urgence !

 

(Images tirées du Guépard de Luchino Visconti)

1287

commentaires

1 287 Réponses pour Il faut que tout change pour que rien ne change

Bloom dit: à

La citation exacte de Tintin, p.1 des 7 boules de cristal, 4e vignette
« Ca finira mal toute cette histyoire, vous verrez… »

renato dit: à

Bien sûr, quelqu’un a mentionné Erice (Eryx), mais personne n’a mentionné Trapani. Les bizarreries de la ville bien à part, on peut y déguster un excellent couscous au poisson (appelé cùscu-su dans le dialecte local).

Chaloux dit: à

Ce n’est pas toujours, et c’est même rarement la gauche qui sauve le pays.
Voyez les bons offices du coup d’état du 13 mai qui apporte dans son sillage de Gaulle qui, lui, sauve vraiment la France pour la seconde fois. Le destin d’un pays n’est pas un fusil à un coup, on le saurait.
Quant à la gauche, comme elle aime se bercer d’illusions et réécrire l’histoire. Voyez par exemple l’extraordinaire réhabilitation de Robespierre, lui aussi un petit ange.

B dit: à

De Gaulle , c’est d’un autre monde et d’un autre temps. Les fonctionnements et les règles si elles existent encore ont changé.

B dit: à

ais peut-être après tout qu’E Macron va y aller d’un  » Je vous ai compris! »

FL dit: à

Relu l’article de Barthes dans « Essais critiques ». En fait il parle des « Annales » de Tacite. 50 morts pour trois principats. Mais on voit plus que ça. On passe de la qualité à l’être. « La mort prend » dit-il.

On pourrait l’appliquer à Shakespeare sans problème.

Rosanette dit: à

On a le gay d’Orsay comme on avait eu en son temps le con d’Orsay(Douste Blazy

FL dit: à

* On passe du nombre à l’être.

Jazzi dit: à

« le gay d’Orsay »

De l’humour douteux…

Bloom dit: à

Nous l’appelions Douste blabla…

renato dit: à

Compte tenu que cela ne m’intéresse que marginalement, Bloom, mais vôtre idée de coup d’état me semble un procès d’intention, car puisque le NFP est une coalition, c’est à eux, il me semble, d’avancer un nom, pas au PR. Bon, il y a sans doute une exception française derrière et donc je me trompe…

Bill Evola dit: à

L’ancien député LFI a brandi le spectre d’une manifestation populaire si Emmanuel Macron ne reconnaît pas la victoire du Nouveau Front populaire. Des élus de tous bords dénoncent ses propos, considérés par certains comme insurrectionnels.

Alors qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas pris contact avec le Nouveau Front populaire en vue de la nomination d’un premier ministre issu de leurs rangs, la coalition de gauche s’impatiente. Adrien Quatennens, ancien député LFI du Nord, a ainsi déclaré sur X : «Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du NFP.» Pour manifester ce mécontentement, l’ex-élu a suggéré la tenue d’«une grande marche populaire en direction de Matignon».

Du Trumpenchon, comme c’est tragiquement drôle! 🙂

Rosanette dit: à

@Bloom
On a dit qu »il avait manifesté un niveau indécent d’ignorance ,comme de croire que pendant la guerre l’Angleterre aurait été occupée

Kilékon dit: à

Trumpenchon et notre Bloomer va casser du faf à Matignon! 🙂

Jazzi dit: à

Il n’est plus autorisé depuis 2004 de cumuler un mandat de parlementaire national avec un mandat de député européen.
Des choix cornéliens pour beaucoup car le second doit être mieux rémunéré que le premier, non ?

D. dit: à

Mon Cher Evola,

Des connaissances des résultats dimanche dernier à 20h, je prévoyais tout cela. Il suffit de me relire.

Bill Evola dit: à

Adrien Quatennens est un cogneur, de femme en particulier, et voilà t’y pas que la radio nationale à midi nous bourre le mou avec la faiblesse de la vois des femmes au parlement.
Obono, Rousseau, Kirikou, etc. ce n’est quand même pas rien!

D. dit: à

Imaginez Mélenchon arriver en Seine avec une flotille de péniches, ce en pleine cérémonie d’ouverture des JO, en direct-mondiovision, le GIGN et le Raid tentant tour à tour de le neutraliser, lui disparaissant au milieu des fumigènes rouges vifs, Macron disant c’est pas moi c’est lui.
Ce serait pas beau, ça, comme cérémonie ?

Bill Evola dit: à

Ce matin, sur la radio nationale d’ état socialiste, nous avons eu droit aux affirmations péremptoires de l’ Hanouna du service public, Sonia Deviller.

Bill Evola dit: à

la voix des femmes

D. dit: à

Dans 16 jours, précisément, la cérémonie !

duralex said laisse dit: à

Vu sur le net :

Création d’une taxe sur les pets

« Danemark : introduction d’une taxe carbone sur l’élevage, une première mondiale »

A l’instar du Danemark, Marine Tondelier souhaite la création d’une taxe sur les émissions de méthane humaines. Ce sera une des premières mesures prises par le gouvernement NFP.

Dans un souci d’équité, les pauvres qui se nourrissent mal bénéficieront de dix pets quotidiens non taxés.

Le site des impôts précisera dans les jours qui viennent les modalités de cette exemption. Voir sur https://pets.impôts.gouv.fr

Petit Rappel dit: à

Daniele Obono a une manière bien à elle d’apprécier l’ironie. On se souvient du procès fait à Valeurs Actuelles, qui avait eu le malheur de s’attaquer sous l’angle del’uchronie feuilletonesque à sa Majesté…

J J-J dit: à

– Hanouna du service public, Sonia Deviller. on doit rire ?
– un dictionnaire de pataouète vient de paraitre : Charoulet va sans doute l’offrir à rozanette. Il ne copûte que 26 euros, et lui, galant gentleman, en a déjà suffisamment accumulé…
– RM, pas été vraiment convaincu par vos arguments, via ceux de Gadda, qui n’était quand même pas la lumière attendue, en matières de femmes. Le 8e a eu du mal à passer. Attendions la 9e sans impatience.
– et autres fumerolles, CT. Tous les smartphones ont tort. Il faut les déconnecter définitivement, pas coucher avec, car c le début de la fin, sinon.
Salmi Gondi. Mug. Bàv,

et alii dit: à

Critique de film |Juif, homosexuel, antisioniste : l’assassinat qui a secoué la Palestine
Que voir au Festival du film de Jérusalem : Le nouveau documentaire « Jacob de Haan : une voix hors du temps » suit l’énigmatique Jacob Israël de Haan, un homme gay qui était également une figure importante de la secte ultra-orthodoxe la plus soudée
« Le Dr Jacob Israël de Haan était un homme hors du commun, qui suivait sa foi et ne craignait ni les changements extrêmes ni les confrontations avec des forces puissantes. Il est né aux Pays-Bas dans une famille juive religieuse, a abandonné la religion pour le marxisme, a obtenu un doctorat en droit, s’est marié, a vécu en tant qu’homosexuel, a publié des poèmes et des proses explicitement et ouvertement homoérotiques et a pratiqué leur réalisation (en tant qu’homosexualiste , comme on l’appelait dans le Yishuv hébreu au début du XXe siècle), est revenu à la religion, est devenu membre du mouvement sioniste, a immigré en Israël et s’est épris de l’Edah HaChareidis antisioniste, qui s’opposait à la création d’un État juif, devenant l’un de ses porte-paroles les plus éminents.

renato dit: à

Je n’ai pas l’intention de vous convaincre, JJ-J, c’est mon opinion, et Gadda n’a pas grand-chose à voir là-dedans.

Pour les symphonies de la 9 à la 20, il ne se passe rien d’extraordinaire, mais pourquoi s’en priver ?

D. dit: à

Sonia Devillers, moi je ne peux pas.
J’aurais essayé maintes fois mais non, c’est pour moi rédhibitoire.
Je change de station. On a encore le droit de le faire mais profitons-en. Au rythme où vont les choses.

Rosanette dit: à

@JJJ
ce livre m’intéressera évidemment
je vais me le procurer à mon retour à paris ;peut etre son acquisition tentera -t-elle aussi M charoulet en vue de compléter sa collection ,Peut -etre ce français est-il inconnu de lui et cette lecture sera -t-relle une découverte
Dans le même esprit je possède déjà deux ouvrages :le trésor des racines pataouetes(ou pied-noires je ne sais plus) de Roland Bacri ;intelligent et hilarant, et surtout l’ouvrage de base ,la thèse de l’universitaire Lanly sur le vocabulaire et la grammaire de la langue pied-noire a la syntaxe si particulier
Cet ouvrage est paru bien après que ce Lanly dont j’ignorais les travaux eut été membre d’un jury devant lequel je comparaissais ;j’ai le souvenir de sa grande mansuétude à mon égard , qui fut sans doute décisive dans la note que j’ai eue …..

Patrice Charoulet dit: à

« Le président veut gouverner avec la droite .» (Elisabeth Borne, ces jours -ci)

renato dit: à

« Le président veut gouverner avec la droite. »

J’ai entendu parler du gouvernement omelette. C’est plutôt amusant. Je n’arrive pas à me faire une idée de la forme, mais c’est plutôt amusant.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pendant que nos politiciens bafouillent, sir Keith Starmer, vainqueur des législatives britanniques le 4 juillet, reçoit le 5 du Roi la mission de former un gouvernement ce qu’il fait tout de suite. Quelques minutes plus tard, il emménage à Downing Street. Le 9 la Chambre des Communes se réunit et se met au travail.

Il est vrai que son parti a obtenu une large majorité de députés, mais avec seulement 33,7% des suffrages. Pas d’émeutes.

B dit: à

« Le président veut gouverner avec la droite .» (Elisabeth Borne, ces jours -ci)

Quelle surprise!

Marie Sasseur dit: à

cneffpaysages dit: à
Décidément quel beau billet, – qui parle d’un de mes livres préféré !

Oui,sur le plan littéraire, avec les extraits proposés on y lit des trouvailles et du vocabulaire, chez Tomasi,  » prince de Lampedusa, duc de Palma, baron de Montechiaro et de la Torretta, grand d’Espagne de première classe  »
Après,  » cela ne vous aura pas échappé « , l’actualité de ce recit est très discutable, on peut certes y voir une provocation de Passou qui fait sa Marie-Antoinette, regrettant des privilèges menacés par la récente déconvenue du parti royaliste aux dernières élections législatives françaises.
Là où j’ai du mal à vous suivre, Sniff, c’est lorsque que vous faites ce constat :

« Mais il faut aussi rappeler que sans Giorgio Bassani, le „Gattopardo“ n’aurait jamais vue la lumière du monde!  »

Certes, cet éditeur a permis la publication de ce texte posthume, en Italie en 1958 , mais sans que l’on puisse affirmer que sans Bassani cela n’aurait pu se produire .
Et puis surtout, le guépard a bien existé. Ce n’est pas une synecdoque. Que ce soit en blason déjà, et puis le prince Giulio Fabrizio de Lampedusa, a véritablement existé.
Mais c’est intéressant. Car cela tendrait à faire penser que des personnages historiques n’existent que parce qu’ils ont été romancés. Et les autres tombés dans l’oubli. C’est particulièrement vrai pour la noblesse italienne , non infeodee a un royaume  » centralisé « , avec des princes et princesses très confidentiels.
C’est d’ailleurs ce qui a permis a JB Andrea, dans son roman prix Goncourt, d’inventer une comtesse de toute pièce, avec un nom bien réel. Sans compter que ce roman présente un contexte politique bien plus proche de celui qui nous préoccupe…
Cette recherche historique sur l’aristocratie italienne est assez récente, j’ai lu avec intérêt, ceci :

https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1998_num_45_1_1900

J J-J dit: à

@ Rénatom : « Pour les symphonies de la 9 à la 20, il ne se passe rien d’extraordinaire, mais pourquoi s’en priver ? » – Je crois savoir comment les trouver et écouter maintenant… Revenez nous éclairer avec la 21e, le cas échéant… Merci ent tous cas pour votre patience, et par ailleurs, ne prenez pas à mal mes observations sur Goliarda Sapienza à votre encontre, c’était juste que je n’avais pas compris la mobilisation de C.E. Gadda pour justifier votre déplaisir. Bàv et bonne soirée.

Marie Sasseur dit: à

for ever j’aimerais revoir Syracuse, pour m’en souvenir, et Agrigente, et Ragusa, et Vigàta.
L’année prochaine.

Bonnes vacances.

Jean Langoncet dit: à

@Le président veut gouverner

Heu ! Non, rien …

Jean Langoncet dit: à

(quoi qu’en disent les esprits chagrins, Borne a gouverné, elle ; elle a même tenu tête, hélas pas aussi complètement que les institutions le lui permettaient, à micron le caméléon absolutiste)

Clopine dit: à

fumerolles, j’aime bien. Y’a des mots comme ça « roufougnousses », « coquelicots », « tératologique »… Leur point commun ? Etre longs, et convoquer les labiales et les dentales… On en oublie leur signification, juste pour le plaisir de les dire : une langue vivante (et le reste, bien sûr. La cavité buccale qui leur sert de caisse de résonance, les cordes vocales, tout ce petit orchestre des mots, bon je sais c’est loin des exégèses sur Haydn ou tel ou tel musique, mais c’est cependant, à mon sens, la première à exister pour les humains. )

J J-J dit: à

@ ah j’ai oublié de donner le nom de l’auteur à PC, rozanette : Jean-Pierre Goudallier (Maisonneuve et Larose Hémisphère), mais j’imagine que vous, vous le le connaissiez déjà. Bàv,

Clopine dit: à

J’adorais les coquelicots, petite fille. D’autant que ma mère avait un truc épatant, que je vous recommande dans vos balades avec vos petits-enfants. Elle cueillait un coquelicot sur le bord de la route, elle rabattait les quatre pétales rouges, et coupait un petit bout de la tige verte et poilue. Puis le grand moment arrivait : elle demandait un cheveu, qu’il fallait arracher, toc ! Après, elle embobinait les quatre pétales avec ce cheveu, histoire de créer une taille, elle arrachait un peu des étamines histoire de créer un pseudo-visage, elle passait un bout de la tige à travers les pétales : vous aviez une petite poupée, une danseuse, sur un seul pied comme dans un conte d’Anderse, et qui vous souriait dans son tutu rouge… Les mots sont porteurs de rêves, les fleurs sont porteuses d’images… Bénie soit ma mère, la femme si simple (alors que je suis si compliquée !), qui a toujours su éblouir le quotidien.

J J-J dit: à

@ CT – mais oui TAF. Ce plaisir là n’est en rien incompatible avec les symphonies de mister Haydn ou du docteur Jekyll. Il avait beaucoup d’humour décalé, lui aussi, Joseph, il riait à gorge éployée à tout bon mot qu’on lui rapportait (concupiscence, notamment), durant qu’il composait une symphonie pour se détendre. C’est avé ré !… Bàv,

Bloom dit: à

Ne surtout pas idéaliser la démocratie britannique: des 4 derniers PM, seuls 2 ont été élus au suffrage universel, scrutin uninominal à un tour (Johnson & Starmer), les 2 autres ont été élus par les membres du parti conservateur, soit 141 600 personnes, ont gouverné et en ce qui concerne Truss, foutu le pays à genoux en 49 jours d’exercice du pouvoir, record de brièveté absolu outre-Manche.
Pour le gouvernement immédiat, il est issu du Shadow Cabinet, le gouvernement en miroir que l’opposition se doit de consituter pour le bon focntionnement des débats à la Chambre des Communes.
Different folks, different strokes.

Bloom dit: à

Question tératologie, on est plutôt bien servi ici.

(fonctionnement)

J J-J dit: à

@ CT /// Et la mienne, après nous avoir cueilli un bouton, nous demandait de deviner s’il s’agissait de poussin, poule ou coq (autrement dit , de quelle couleur allait-on découvrir les pétales de la fleur : blanche, rose ou rouge), avant de l’ouvrir… On se trompait rarement vu la grosseur du bouton vert, mais on lui demandait de recommencer sans cesse, jusqu’à ce qu’on la lasse et d’y procéder nous-mêmes entre nous. Nous avions dans les 3 ou 4 ans.
Je vais tenter de lui faire passer le même test, vu le retour des coquelicots dans nos champs. Peut-être RETROUVERA-t-elle la mémoire du TEMPS jadis ?… Bonne piste, merci, hein, Marcel !

Clopine dit: à

Ma mère avait plein de trucs comme ça. Quand c’était un peu disette à la maison, elle s’arrangeait pour en faire un atout. Par exemple, elle achetait les biscuits les moins chers, granuleux, faits avec de la médiocre faine, en gros paquets (on était nombreux autour de la table), et, ces soirs-là, elle nous « autorisait » deux doigts de vin dans le verre d’eau. On trempait les biscuits, on les suçait avec le plaisir (défendu) d’avoir un peu de vin dans la détrempe… Du coup on était tout contents… J’ai dans ma mémoire toutes les ruses de ma mère. Mais à qui les raconter ?

renato dit: à

Sautons donc, JJ-J, le passage de 9 à 20 et passons à la 21.

L’évolution vers la rationalisation idéale de la pensée musicale n’est pas encore pleinement consciente dans l’esprit de l’auteur, mais nous pouvons prendre plaisir à suivre le processus au fur et à mesure qu’il se déroule.

Haydn commence ici à préciser les caractéristiques originales de son style symphonique, avec l’intention de créer une nouvelle syntaxe à opposer à celle de l’ancienne fugue — la syntaxe du développement thématique consistant à déduire les conséquences les plus larges, les plus imprévues, de brefs motifs ou thèmes initiaux opposés les uns aux autres par le rythme, la mélodie, l’harmonie et le timbre, de façon à donner, surtout dans le premier mouvement, un caractère dialectique au discours.

Au lieu d’un principe constructif fructueux pour assurer l’unité de l’architecture, les prédécesseurs immédiats de Haydn ont vu dans la fugue la manifestation d’un formalisme académique stérile : avec pour résultat que la musique risquait de perdre sa structure dans la succession de motifs, de thèmes, de dessins mélodiques sans aucune relation entre eux. Haydn fut peut-être le premier, dans une situation faible et incertaine, à ressentir le besoin d’insuffler au nouveau langage la logique interne dont la Fugue était dotée. Ainsi, à la réaction expressive des préclassiques face à ce formalisme succède la réaction de Haydn qui organise rationnellement les moyens d’expression. Dans cette attitude critique, Haydn adhérait aux aspirations les plus progressistes de son temps.

Hormis le premier mouvement, les autres mouvements ont reçu un arrangement formel qui est resté presque immuable, jusqu’à ce que le troisième Beethoven (1816-1826) ouvre de nouvelles voies.

https://youtu.be/O1JhtXj8QZ0?si=PNNV9_OMu6QGP4oX

Clopine dit: à

A mon fils, peut-être…

renato dit: à

Et puisque vous avez mis l’accent sur Gadda, en fait le Lombard, dans ma courte « causerie », JJ-J, voici un indice. il est traduit par moi, donc pas aussi bien qu’un orateur professionnel le ferait, mais… :
Cueillir le baiser menteur de l’Apparence, s’allonger avec elle sur la litière, respirer son haleine, boire ses éructations et sa puanteur de prostituée. Ou au contraire l’étouffer dans la rancœur et le mépris comme dans une mare d’excréments, nier, nier : qui est Seigneur et Prince dans le jardin de son âme. Les tours fermées s’élèvent contre le vent. Mais entrer dans la rancœur est une démarche stérile, nier les vaines images, c’est se nier soi-même. S’arroger la sainte faculté de juger, à certains moments, c’est lacérer la possibilité : comme on déchire une feuille de papier couvert de honte en y lisant une écriture de mensonges.

renato dit: à

Oups ! indice tiré de la Connaissance de la douleur, pardon, etc.

Rosanette dit: à

@JJJ
non je ne connaissais pas .Mercide cette pression

Rosanette dit: à

correction:
« merci de cette précision »
le correcteur fait n’importe quoi

rose dit: à

Et Noto, et le Stromboli.
Et..

rose dit: à

Bénie soit ma mère, la femme si simple (alors que je suis si compliquée !), qui a toujours su éblouir le quotidien.

Si heureuse de lire cela !

Rosanette dit: à

lire « precision »et non pression

rose dit: à

J’ai dans ma mémoire toutes les ruses de ma mère. Mais à qui les raconter ?
Ben, à nous.

Une des ruses de la mienne de mère consistait à cacher la cervelle d’agneau ds des beignets
. Horreur et putréfaction. Une autre lorsque l’on demandait d’aller au ciné « oui, oui, on va aller au Lion d’or. » Je vais chercher les autres.

rose dit: à

J J-J
Vous vous mettez en mode ON, sobre, et vous lui parlez. Comme ça dans un rayon de 360°.
Elle a 1000 et une chose ancrées dans sa mémoire. Vous allez être épaté.

Chaloux dit: à

Macron ne démissionnera pas, il ira jusqu’au bout du déshonneur.
Quoi? Se priver de trois étés à Brégançon? Ah ben non alors!
Le problème quand on a choisi le mal (ou que l’on a été choisi par lui) et que le marché est signé, c’est qu’il n’est plus possible d’en sortir.

B dit: à

Après, » cela ne vous aura pas échappé « , l’actualité de ce recit est très discutable, on peut certes y voir une provocation de Passou qui fait sa Marie-Antoinette, regrettant des privilèges menacés par la récente déconvenue du parti royaliste aux dernières élections législatives françaises.

Avec ce pressentiment qui est le mien j’y vois plus une analogie avec la situation présente, faire en sorte que tout change en prenant certes des risques pour faire en sorte que rien ne bouge, en l’occurrence que le futur gouvernement reste à peu d’éléments près confié à la même force politique ( de droite). Peut-être est-ce que je cultive une certaine méfiance, un certain scepticisme ombré de pessimisme motivés par un passif récent.

D. dit: à

voilà que renato veut sauter jjj, maintenant. J’vous jure…

B dit: à

Se priver de trois étés à Brégançon?

Au moins il n’aura pas à inviter Poutine qui pour ne pas plus meurtrir l’Ukraine bombarde un hôpital d’enfants et prévient toujours de ne pas fournir les moyens à riposter à l’intérieur de ses propres frontières, ce qui constituerait une grave ingérence ou un crime de lèse-majesté appelant aux châtiments et à des crimes plus graves encore envers ceux qui auraient dérogé à ses prérogatives.

Nicephore dit: à

rose dit: à
Vous nous bassinnez avec votre mère.

renato dit: à

Avant d’interpréter, D., il faudrait vous faire à l’idée que les gens ne sont pas tous aussi grossiers que les grenouilles de bénitier de votre sorte.

Kilékon dit: à

Nicephore dit: à

rose dit: à
Vous nous bassinnez avec votre mère.

Et vous n’avez pas pied dans ce bassin! 🙂

FL dit: à

Mon estimation est peut-être farfelue mais étant donné que le théâtre du Globe contenait 3.000 places, et en supposant que Shakespeare jouait chacune de ses pièces une centaine de fois la première année. Ça voulait donc dire que 300.000 spectateurs voyaient la pièce dès la première année.

On n’était pas dans le confidentiel.

Chaloux dit: à

Tout autre chose, je suis en train de lire, fasciné, « Orphée, poèmes magiques et cosmologiques », Les Belles Lettres 2023.
Et je lis ceci sous la plume d’un certain Conon le mythographe (p. 14):
(Rappelons que Orphée est assassiné par des femmes, pour diverses raisons, hautes et basses, ses restes dispersés au hasard).

Voici :

« Une peste ravagea la région parce que les femmes n’avaient pas été punies, et les habitants, qui demandaient que le fléau fût écarté, reçurent la réponse d’un oracle: s’ils trouvaient et ensevelissaient la tête d’Orphée, ils seraient soulagés. Et ils eurent grand peine à la retrouver et ce fut grâce à un pêcheur, à l’embouchure du Mélès. Même alors, elle chantait; elle n’avait pas souffert de la mer et ne portait aucune des marques dégradantes que la mort inflige aux corps humains, mais elle avait gardé, même après longtemps, toute la fleur et toute la vigueur que donne le sang vivant. Ils la prirent et l’ensevelirent (…). »

On peut donc déduire de ce texte, sans trop de chances de se tromper, qu’aujourd’hui encore, dans son tombeau perdu de Leibèthres, en Thessalie, au pied du mont Olympe, la tête d’Orphée, ayant gardé « toute la fleur et la vigueur que donne le sang vivant », continue de chanter.

N’y a-t-il pas là, pour un poète, matière à révélation?

Kilékon dit: à

Et vous n’avez pas pied dans ce bassin! 🙂

Rose ou la noyade assurée.

Marie Sasseur dit: à

J’ajoute que mon évocation du roman de JB Andrea me paraît assez pertinente, qui voit l’émergence du fascisme en Italie et des ralliements plus ou moins intempestifs…
Il faut préciser que Giuseppe Tomasi de Lampedusa a vécu lui-même à l’époque fasciste, et a vu son palais détruit en 1943.
Il a écrit son roman en 1956, en plusieurs versions.
On ne peut évidemment écarter l’idée que la destruction du monde de Salina trouve écho dans la destruction du monde de l’écrivain. Qui penchait comme évoqué dans lien suivant, pour la monarchie.

https://lettres.ac-creteil.fr/spip.php?article1581

« Et, au cas où cela vous aura échappé », Passou en Marie-Antoinette, c’était bien vu.

J J-J dit: à

J’ai dans ma mémoire toutes les ruses de ma mère. Mais à qui les raconter ?
Ben, à nous.

Oui, à nous, que nous sommes toute ouîe, et si ça en gêne d’aucun.es, qu’ils passent leurs bassines. Non, pas de hontes. Les souvenirs de nos mères ,comme disait Edward Luis, valent bien mieux que tous vos Macrons. C’est la sienne qui dit avoir honte pour la France, la pauvre ! —

Samuel dit: à

Quand on pense que l’être humain a pour origine une eau sale et vile qu’on appelle le sperme, on ne pourra plus vouer du respect pour nous-mêmes et pour les autres après cela.
Quelle merde cette humanité !

Samuel dit: à

Toutes les femmes enculées par les bites légitimes de leurs maris afin de tomber enceintes, enfanter et devenir mères… Quelle misère.

D. dit: à

Pardon, il y avait une virgule.
Sautons donc, jjj. J’avions pas vu.

D. dit: à

Je suis d’accord avec toi, Samuel.
C’est immonde.
Le sexe appartient à Satan. C’est pour cela qu’il a des poils et sent très vite mauvais. Chaque copulation est une victoire du Malin.

Samuel dit: à

Se marier avec une gonzesse sous le coup du désir charnel et se rendre compte après un ou deux mois qu’elle est tout sauf désirable.
Quelle honteuse et pitoyable déception.

Samuel dit: à

Si les juifs, les chtétiens et les musulmans d’aujourd’hui avaient pu voir Moïse, Jésus et Mahomet sortir des chiottes en remontant leurs frocs salis de merde, continueraient-ils à croire en eux ?

D. dit: à

Nous sommes tous ici nés du péché.
Inutile de le nier. De génération en génération depuis Adam et Eve.

Samuel dit: à

Tu as raison d’être d’accord avec moi Dédé car moi, vois-tu, j’ai toujours raison. Même contre la raison, j’ai raison.

D. dit: à

La déféfation est naturelle, Samuel. Il suffit de ne pas y faire trop attention. Moi-même je fais caca régulièrement et je m’essuye avec du « Just’1 » de Lotus que je me fais livrer par Auchan. Je n’en éprouve aucune honte particulière. C’est un excellent papier hygiénique, cher mais très économique au final.

D. dit: à

Mes poules font caca partout, en revanche. Je les aime pourtant énormément.

l'ombelle des talus dit: à

J’aime bien Roy Orbison

Jean Langoncet dit: à

@j’aime bien Roy Orbison

+1

J J-J dit: à

Mes foules font fafaf partout, surtout felle qui f’habille en bleu marine. Fautons lui par deffus. furk.

B dit: à

« Et, au cas où cela vous aura échappé », Passou en Marie-Antoinette, c’était bien vu.

Je n’ai vu que le film et je e suis attachée à:  » privilèges menacés par la récente déconvenue du parti royaliste aux dernières élections législatives françaises. » Dans le film, hormis l’entrée de quelques nouveaux riches stupides dans « la Maison », les privilèges et le prestiges du prince ne sont pas remis en cause, ne souffrent pas de la révolution en cours. Mais je peux me tromper dans mon interprétation de l’intention qui est celle de Pierre Assouline.

https://www.lemonde.fr/livres/article/2005/07/07/le-guepard-le-prince-romancier-et-le-comte-cineaste_670308_3260.html

B dit: à

me, prestige.

J J-J dit: à

je me souviens-j que Gottlieb les avait représentés ainsi…, à la sortie des chiottes, au fond du jardin, M., J. et M.

Chaloux dit: à

Bernard du Boucheron est mort à 95 ans. J’avais bien aimé son premier texte, Court Serpent?

rose dit: à

Éclat de rire toni-truand grâce à qu’il est con.

rose dit: à

Vu Le Moune et le fusil qui se déroule au Bouthan pays ouvert à la démocratie depuis 2008.
Hyper-bienvenu, salvateur, roboratif etc.en ces temps troublés bien accentués par des bloggeurs en déroute.
Le Moine et le fusil https://g.co/kgs/YQ1EK2i

rose dit: à

Vu Le Moine et le fusil.
Deux AK 47 de Oo7, James bond, de factO.
J’ai pleuré, tellement c’était beau.
Noyade assurée.
Ai pensé au bassin octogonal des Tuileries.

rose dit: à

L’eau qui t’arrive à la cheville et noyade assurée.
Nota : pencher pour la monarchie etc.en 2024 faut avoir raté un train quelque part. Une connection. Un embranchement. Ou avoir pris celui de Franckfurt am Oder en lieu et place de Franckfurt am Main.

rose dit: à

Passou qui fait sa Marie+Antoinette.
Cela c’est mal terminé.
Quand l’on n’aime pas se commettre !

rose dit: à

Allez bonne soirée, y compris aux esprits chagrins, hauts les cœurs et de belles choses en bandoulière, et bonne fin de semaine aux travailleurs!

renato dit: à

Haydn, symphonie 22

Au cours des premières années de son service à l’Esterhàzy, Haydn s’était appliqué au genre symphonique, s’orientant progressivement vers la forme en quatre mouvements qui deviendrait plus tard le prototype de la Symphonie tout court, non sans de brusques retours au schéma de la sonate d’église et à la fonction concertante d’un ou plusieurs instruments, une influence encore évidente du goût baroque. La 22 qui à bien des égards, est expérimentale, présente ici des traits à la fois passéistes et expérimentaux, qui coexistent sans contradiction. Singulier est, par exemple, le choix de l’ensemble instrumental qui, pour la seule fois dans toute la symphonie de Haydn, préfère à la paire de flûtes ou de hautbois celle des cors anglais, qui s’ajoutent au basson, aux cors et aux cordes. En revanche, le schéma de la Symphonie regarde vers le passé, vers la Sonate d’église, puisque les deux premiers mouvements se succèdent selon le schéma baroque Adagio-Allegro, et non selon le schéma classique Allegro-Adagio.

https://youtu.be/S1KmoKfp6Ow?si=DyYCKRLpZAJXWnLb

JC,,,,, dit: à

Mélenchon Président ! Maduro Président ! Mao Zedong Président ! Pol Pot Président ! Adolf Président ! Staline Président ! Benito Président ! Dracul Président !

…… Macron Président ! ….euh, non ! Rien….

J J-J dit: à

@ J’avais bien aimé son premier texte, Court Serpent?

Merci de nous apprendre cette bien triste nouvelle… Aimé Court-Serpent moi itou, bien qu’oublié depuis longtemps… Je ne lus que ce roman de cet auteur bien discret, du reste. Ce fut un coup de tonnerre, à l’époque de sa parution. J’ignore si BDB poursuivit une œuvre littéraire.

Paul Edel dit: à

Bernard du Boucheron est mort samedi dernier à Neuilly-sur-Seine à l’âge de 95 ans

J J-J dit: à

@ Bernard du Boucheron est mort samedi dernier à Neuilly-sur-Seine à l’âge de 95 ans

Oui, bon… hein !
Macron, lui, pas encore… l’est encore trop djeune pour ça, hein… L’OTAN en emporte le vent…

Patrice Charoulet dit: à

10 députés sur 11 !!!

10 députés sur 11 ,pour les Français de l’étranger, aux dernières législatives sont…macronistes.
J’ai vécu trente ans dans plusieurs pays étrangers , je comprends ces électeurs. De loin, on voit mieux l’essentiel et ce qui convient à la France. Dernière chose ,les Français de l’étranger n’ont pas été matraqués du matin au soir par les médias Bolloré : CNews, C8, Europe 1 , etc.

et alii dit: à

je ne suis pas seule à ne pas croire que la France soit un hochet!

closer dit: à

On se console comme on peut Monsieur Charoulet…

closer dit: à

La voix des français de l’étranger devrait compter double ou triple. Après tout leur regard est moins collé à l’actualité au jour le jour et il ne sont pas pollués par les médias Bollorée d’où vient tout le mal.
Vive les français de l’étranger!
(attention JJJ: second degré!)

et alii dit: à

De fait, un mot sur deux a changé d’orthographe depuis le premier dictionnaire de l’Académie en 1694 ! express

et alii dit: à

qu’y a-t-il dans notre « identité « qu’on ne puisse pas changer sans risque fatal?

D. dit: à

« De loin, on voit mieux l’essentiel et ce qui convient à la France. »

Quand vous en aurez fini avec vos énormités, Charoulet Patrice…?
C’est totalement le contraire.
Je me souviens d’un collègue dont la femme, militaire administrative, avait été mutée en dehors de la France métropolitaine. De droit il l’avait suivie deux ans avec un emploi réservé attribué.
A son retour, il semblait revenir d’une autre planète. Le climat, le dépaysement lui avaient fait beaucoup de bien, clairement ; mais il était revenu complètement en dehors des réalités, perdu tous repères, véritablement incapable de travailler correctement pendant plusieurs mois. Tout est revenu en ordre après et lui-même disait avoir vécu dans un autre monde, avoir deux ans durant gommé de son esprit la France originelle, sans doute inconsciemment, et il s’en était presque excusé.

Janssen J-J dit: à

(attention JJJ: second degré!)
Merci pour la précision, je l’apprécie, closer…
Anéfé, plus on est loin, dans les TOM DOM ou la New Calédonie, mieux on vote « à gauche »… Merci Mistère Bolloré et ses souquenilles de vous tenir à bonne distance de Charoulet…
Mais je dois aller arracher du lierre sur le mur de la voisine qui se plaint que les arabes de nos brigades vertes veuillent plus le faire par fainéantise, et que, du coup, son mur va finir par s’écrouler, si ça continue ainsi (3e degré).

J J-J dit: à

Q / qu’y a-t-il dans notre « identité « qu’on ne puisse pas changer sans risque fatal?

R / Mon sexe de transgenre circoncis, peut-être ?
(4e degré bathmologique)

J J-J dit: à

La 22e symphonie est proprement déconcertante !

et alii dit: à

CHANGER
Paris change ! mais rien dans ma mélancolie
N’a bougé ! palais neufs, échafaudages, blocs,
Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie,
Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.

Aussi devant ce Louvre une image m’opprime :
Je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous,
Comme les exilés, ridicule et sublime,
Et rongé d’un, désir sans trêve ! et puis à vous,

Baudelaire le cygne

FL dit: à

Apprenons le français de l’étranger.

« Je te donne café. Merci mon cher. Le première c’est ça ? »

Ils ont bien compris qu’à l’oral l’inversion n’était pas obligatoire dans les phrases interrogatives.

FL dit: à

Jeté un oeil aux « Ragazzi » de Pasolini. Où ai-je lu qu’il prenait des notes abondantes sur la manière dont les petits voyous romains s’exprimaient ?

Mais après tout c’était une manie chez lui puisque les poèmes en frioulan sont écrits dans une langue qui n’était pas la sienne. A la maison on parlait italien et quand on parlait un dialecte c’était le dialecte vénitien.

Aucune solution de continuité entre les poèmes frioulans et « Les Ragazzi ». Même technique.

FL dit: à

« De fait, un mot sur deux a changé d’orthographe depuis le premier dictionnaire de l’Académie en 1694 »

Ça me fascine qu’on fasse tant d’histoires avec l’orthographe du français puisque quasiment personne ne l’écrit (dix lettres administratives dans une vie j’appelle pas ça écrire) et à la part les bandeaux de BFMTV quasiment plus personne ne le lit.

Bolibongo dit: à

Se marier avec une gonzesse sous le coup du désir charnel et se rendre compte après un ou deux mois qu’elle est tout sauf désirable.

Cela me rappelle Marcel Duchamp avec sa première femme de la famille Levassor! 🙂

FL dit: à

* et à part

Kilékon dit: à

Quelqu’un de par ici serait-il au courant de savoir si Bloomer à cassé du faf cette nuit?

duralex said laisse dit: à

Que tout change pour que rien ne change :

Le torchon brûle entre la rédaction de France Inter et la directrice de la station. Ce jeudi matin à 11 heures, une motion de défiance à l’encontre d’Adèle Van Reeth a été déposée sur le bureau de Sibyle Veil. Le texte remis à la présidente de Radio France acte une rupture de confiance avec la patronne de France Inter. Motif du mécontentement? L’éviction de Yaël Goosz de l’édito politique de la matinale. Celui qui est aussi le chef du service politique de France Inter et qui assurait les interviews politiques depuis plusieurs semaines, doit être remplacé à la rentrée par Patrick Cohen, ex-matinalier de la station et éditorialiste bien connu de l’émission «C à Vous» sur France 5.
( Lu dans la presse de ce matin.)

Manquerait plus que les syndicats dirigent la France comme ils dirigent pitoyablement la radio nationale d’ Etat?

Bloom dit: à

( Lu dans la presse de ce matin.)

Dans Le Figaro, copieur colleur.
On cite ses sources quand on essaie d’exister sur le blogapassou. Minimum syndical.

D. dit: à

Et hop, retour de Patrick Cohen à France Inter. Trop marrant ce petit monde de l’entre-soi des journalistes de radio-tv.

D. dit: à

Est-ce que Radio-France paie bien (dans les délais acceptables) ses prestataires de service du domaine privé ? Parce que j’ai eu des échos sur ce qui se passe dans bon nombre d’administrations et d’établissements sous tutelle de l’Etat. Et c’est extrêmement inquiétant. Au point que des prestataires renommés, et des gros, font le serment de ne plus jamais repondre aux publicités des marchés de l’Etat Français. Et que beaucoup de petites entreprises sont dans une situation extrêmement précaire faute d’avoir été payées. Certaines sur le point de faure faillite.

Ça aussi, c’est à mettre sur le bilan désastreux de la Macronie technocratique.

Nicolas dit: à

« (Le President) qui voulait se trouver seul face à « [son] peuple » a systématiquement fait le vide autour de lui, court-circuitant les corps intermédiaires, s’échinant à affaiblir encore de vieux partis déjà fatigués, sans rien construire à la place, ne s’intéressant ni à son mouvement ni à ses héritiers. Sans histoire politique, il n’a pas de vieux compagnons de route, dotés d’un certain poids politique, à qui rendre des comptes, et donc pas de contre-pouvoirs.

Dans les gouvernements qu’il a nommés, il s’est toujours employé à ce que pas une tête ne dépasse, et s’est toujours refusé, quoi qu’il en ait dit, de faire alliance avec la droite, incapable de partager le pouvoir. Bref, il n’a toujours fait confiance qu’à lui-même, « comme s’il entendait à lui seul accaparer tout entière la fonction d’incarnation », écrivait l’historien Jacques Julliard dans Marianne au début du premier quinquennat. « Ce n’est pas une fonction, c’est un être », expliquait lui-même, en 2017, le futur président de la République à l’écrivain Philippe Besson pendant sa première campagne.

En déclenchant la foudre, Jupiter est devenu Cronos, dévorant ses propres enfants » écrit Solenn de Royer dans Le Monde.

On peut rire du landerneau de la politique française, l’histoire retiendra que Macron n’était pas un animal politique mais une simple crevure.

Amen

et alii dit: à

change
Le pont au Change relie le quai de la Mégisserie, le quai de Grèves et la place du Châtelet au quai de la Corse et quai de l’Horloge sur l’île de la Cité

Les tympans portent la lettre N de Napoléon dans des couronnes de lauriers sculptées par Cabat.

Le premier pont date du IXe siècle, il doit son nom aux chargeurs (joailliers et orfèvres) qui s’étaient installés en 1141 à la demande de Louis VII. Les maisons qu’il portait détruites par un incendie en 1621 ont été reconstruit avec leurs deniers de 1639 à 1647. Ce pont en maçonnerie avait 7 arches (dont 6 en Seine) et était à l’époque le plus large de la capitale; Il fut débarrassé de ses maisons en 1786.

Le pont au Change, sur le grand bras de la Seine, est situé en aval du pont Notre Dame et en amont du pont Neuf

Rosanette dit: à

@D
Depuis toujours l’état est un mauvais payeur qui jongle avec sa trésorerie au détriment de ses créanciers.
je me souviens d’un exemple criant :l’entreprise qui avait réussi à construire en 1968 l’université de Vincennes , au pas de charge pendant les mois d’été afin qu »elle puisse accueillir des étudiants à la rentrée a fait faillite suite aux retards de paiements qu’elle a supportés

D. dit: à

Oui, Rosanette. Depuis toujours, mais certainement pas dans de telles proportions très déloyales.

Jazzi dit: à

le léZard vous invite à un voyage exotique et fantomatique. Une véritable téléportation, dans l’espace et le temps, entre le vieux Paris d’hier et le Paris actuel, là où le titi parisien a été massivement remplacé par une population en provenance d’Afrique, du centre et du nord !

Phil dit: à

Rude travail de mémoire perdue que vous faites, dear Baroz Lézard, gare au black…listage.
Dame Clopine vient d’incendier la flèche de la cathédrale de Rouen. Vertigo.

Bloom dit: à

Mauvais présage, ces cathédrales qui flambent, ces flèches qui s’embrasent.
J’y vois l’influence nocive du président Macron, devenu succube d’Asmodée, l’agent de la colère.
Diffick:e ce ne pas songer aux mauvais présages qu’évoque Horatio au début de ‘Hamlet’:

(…)
In the most high and palmy state of Rome,
A little ere the mightiest Julius fell,
The graves stood tenantless and the sheeted dead
Did squeak and gibber in the Roman streets:
As stars with trains of fire and dews of blood,
Disasters in the sun; and the moist star
Upon whose influence Neptune’s empire stands
Was sick almost to doomsday with eclipse:
And even the like precurse of fierce events,
As harbingers preceding still the fates
And prologue to the omen coming on,
Have heaven and earth together demonstrated
Unto our climatures and countrymen.–

Bloom dit: à

Difficile

JC..... dit: à

Test

JC..... dit: à

Mélenchon Président ! Maduro Président ! Mao Zedong Président ! Pol Pot Président ! Adolf Président ! Staline Président ! Benito Président ! Dracul Président !

…… MacRonron Président ! ….euh, non ! Rien….

Bloom dit: à

JC, c’est Jason Compson : dès qu’on lui soulève le crâne, on ne trouve dans son cerveau qu’un catalogue de lieux communs, le tout-venant de la bêtise commune, de la médiocrité vociférante épicétou.

JC..... dit: à

Euh…non ! Rien

D. dit: à

Tant qu’on promènera mercantilement en France une partie du trésor funéraire du Pharaon Thût-Ankh-Amon, il ne faudra pas s’étonner que les malheurs s’abattent sur elle comme une pluie de grêle.

Phil dit: à

Degrelle ou de sauterelles, dédé ?

duralex said laisse dit: à

Voilà la bombe H :
( Tout change pour que rien ne change).

lhttps://i.f1g.fr/media/cms/1194×804/2024/07/11/c39ea99e42a4154b4d52f31abecfd26ec6332cdf33607fb1cec5f5e70ec6f909.jpga bombe H :

MC dit: à

Andre Lanly me paraissait surtout médiéviste, mais c’est en fait un philologue comme la France en a assez peu produit, passant du Patois corrézien au Français d’ Algérie, ou du Moyen Âge à Montaigne, qu’il traduisit en français courant.,.. MC

Rosanette dit: à

@MC
lorsque je me suis trouvée soumise au jugement -bienveillant- d’André Lanly( en 1963 ) il devait à peine commencer sa carrière universitaire et je ne savais rien de ses travaux ; et plusieurs années plus tard j’ai decouvert cette oeuvre sur le parler pied-noir qui m’intéressait , mais sans m’intéressèr au reste de ses travaux que vous me révélez aujourd’hui

D. dit: à

Là n’est pas la question, Monsieur Phil. Des malheurs en très grand nombre.

closer dit: à

Merci duralex pour cet excellent article. Le « front républicain » prioritaire est contre LFI.

Jean Langoncet dit: à

@Le « front républicain » prioritaire est contre LFI.

Heu ! Non, rien …

Jean Langoncet dit: à

@Le « front républicain » prioritaire est contre LFI.

Heu ! Non, rien …

Enfin, si … je tempère : peut-être pour les « français de l’étranger » résidant en Israël ; 80% des votants auraient élu Zemmour à la présidence de la République dès le premier tour de la dernière élection présidentielle – je n’ai pas les chiffres des élections législatives : le RN aurait-il fait une percée parmi ces « français de l’étranger » ? Monsieur Charoulet ?

D. dit: à

Je vais fermer mes poules.

Samuel dit: à

J’aime beaucoup les animaux inutiles, qui ne servent à rien, qui ne font jamais de manières, qui ne sont pas nuisibles, qui ne demandent rien et qui n’emmerdent personne, comme les tortues.
Ces dernières vivent longtemps. Ne rien faire, ne rien désirer, ne rien espérer à la façon des tortues, c’est peut-être cela le secret de la longévité.
Telle est la sagesse des tortues, une sagesse immobile et immuable, qui défie le temps sans se poser de questions.
MERCI LES TORTUES 🐢🐢🐢🐢🐢🐢🐢🐢🐢🐢

Samuel dit: à

Je n’aime pas du tout les poules. Caquetantes et jacassantes, bruyantes et agaçantes, elles ne vivent que pour picorer et pondre. Les c.o.n.n.e.s !
🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓🐓

MC dit: à

Rosanette. Les apprentis medievistes devaient avoir lu outre Batany, les Mots Français de Lanly, à l’époque chez Bordas. D’où ce souvenir. Bien à vous. MC

Samuel dit: à

Les antiques et belles colonnes des temples grecs, égyptiens et babyloniens jamais ne pourront rivaliser avec les féeriques et éternelles jambes de Cyd Charisse.

Samuel dit: à

Paul Valéry, sur son lit de mort et fixant les livres de sa bibliothèque de ses yeux aussi bleus qu’un cimetière marin, a dit ceci : »Tout cela ne vaut pas un joli cul ».

Damien dit: à

Joe Biden annonce le sauveur du genre humain, Vladimir Poutine ! Contre-performance tragique ! A mon avis, il va être obligé de se retirer. Les contributeurs financiers se retirent les uns à la suite des autres. Contre Trump, il faut mettre un politicien madré. Pas un « soliveau », cf. La Fontaine, « Les Grenouilles qui demandent un roi ». « Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue. » Moralité : « Le Monarque des Dieux leur envoie une grue, Qui les croque, qui les tue, Qui les gobe à son plaisir ; Et Grenouilles de se plaindre… » Bref, il annonce Poutine au lieu de Zelensky. Un moment fort !

https://twitter.com/i/status/1811517532194435122

renato dit: à

Haydn, symphonie 23

Le menuet est une sorte de canon entre les voix hautes (violons et hautbois) et les voix basse (altos et violoncelles) à une mesure d’intervalle. Haydn avait déjà écrit un canon semblable dans le menuet de sa Symphonie 3. Son frère Michael et Mozart reprendront cette forme. Haydn lui-même développera plus tard cette technique dans les Canons en diapason du menuet de la Symphonie 44 dite Trauer et dans le Menuet des sorcières du quatuor op. 76.

Le dernier mouvement est particulier dans la manière dont il se dissout de manière inattendue vers la fin, d’abord en pianissimo avec les cordes et se terminant par un singulier pizzicato. En théorie, la seconde partie devrait être répétée, mais le chef d’orchestre peut également choisir d’omettre le da capo afin de ne pas courir le risque d’anticiper la surprise du finale — ce serait le « premier exemple du célèbre sens de l’humour de Haydn ».

https://youtu.be/wvRGH8s1X6g?si=2oLq_08I4-FEkPpX

Jazzi dit: à

Vous pleurez beaucoup au cinéma ces temps-ci, rose !

Jazzi dit: à

Il s’n passe des choses, en Avignon !

« Festival d’Avignon 2024 : Angélica Liddell « vomit sur le public » pour les funérailles irrévérentes et fantomatiques d’Ingmar Bergman en ouverture. La metteuse en scène espagnole fustige l’hypocrisie du monde et s’attaque à la vanité, le dernier démon de Bergman, dans la Cour d’honneur du Palais des papes.

Dans la nuit humide, enveloppant progressivement la Cour d’honneur du Palais des papes d’Avignon, les spectateurs prennent place sur des bancs encore mouillés après les averses de l’après-midi. Cette 78ème édition du Festival d’Avignon (29 juin au 21 juillet 2024) est « atypique » pour reprendre le mot de son directeur Tiago Rodrigues. Elle s’ouvre la veille du premier tour des élections législatives, samedi 29 juin. Les mines des différents acteurs du spectacle sont graves, les sourires forcés. Chacun tente de profiter du moment malgré les risques qui planent sur le monde du spectacle vivant, fragilisé par les coupes budgétaires.
La metteuse en scène Angélica Liddell ne réconfortera pas les cœurs ce soir. Elle les apaisera plutôt avec un monologue dantesque presque cathartique, dans lequel elle vomit les convenances hypocrites qui régissent le monde. Dans Dämon. El funeral de Bergman, l’artiste espagnole s’intéresse à ce qu’elle considère comme la dernière œuvre du metteur en scène et cinéaste suédois Ingmar Bergman, ses funérailles. Il les avait « scénarisées », selon Angélica Liddell, après avoir regardé celles du pape Jean-Paul II.
C’est justement le pape Jean-Paul II, de blanc vêtu, qui foule la scène d’un rouge sang. La mise en scène est dépouillée. Une vingtaine de fauteuils roulants vides trônent. Un WC et un urinoir sont collés à la façade du Palais. Des cris ou des chants féminins résonnent alors que des silhouettes fantomatiques se tiennent aux fenêtres du Palais. Des fantômes qui hantent un « théâtre solennel du crime » dont chaque pierre est « infestée de mort » et de sang, est-il inscrit sur la façade.
« Reproduire ses funérailles comme une pièce de théâtre, c’est inviter les spectateurs à se transformer en paroissiens, c’est transformer le théâtre en église, faire en sorte que le théâtre ait la force de la religion », disait Angélica Liddell dans un entretien pour le festival. Cette église à mi-chemin entre la paroisse sataniste, où la nudité, la scatologie et l’obscénité sont de mise, est le reflet de ce qu’Angélica Liddell qualifie comme « la pornographie de l’âme » ou plus précisément « ce dont personne ne parle dans les dîners ».
Alors qu’elle se nettoie l’entrejambe avec une eau qu’elle finit par jeter sur la façade du Palais, Angélica Liddell « vomit sur le public », sa haine des convenances hypocrites. Elle méprise les dîners dans lesquels chacun opte pour un sourire de faïence, fuit les discussions désagréables et porte « des masques au lieu de visages ». « Vous êtes justes impatients de vous étriper les uns les autres ! », hurle-t-elle en espagnol, la langue à l’honneur pour cette édition. « Vous vivez empêtrés dans vos mensonges, vos emmerdes à la con. Comme je plains les gens ! ». Ce déversement de haine interminable, est à la fois douloureux par sa puissance de vérité, et satisfaisant. Avec brio et puissance, Angélica Liddell hurle sans aucun filtre ce qu’on s’interdit tous de crier en public. Par ce texte adroit et pénétrant, elle envoie balader toutes les règles de savoir-vivre, une perte de temps aliénante. Ce temps précieux est comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête d’Angélica Liddell.
« Je sens que bientôt va commencer l’épuisant travail d’extinction ». Le spectacle d’Angélica Liddell est surtout un spectacle sur la mort et l’inévitable dégradation du corps. De nombreuses personnes âgées prennent place sur scène derrière leurs fauteuils roulants, comme des êtres entre la vie et la mort, attendant leur sort. Un enfant se retrouve les yeux bandés, pas encore prêt à assister à l’horreur humaine qui le rattrapera.
« Vous ne pensez qu’à baiser ! Comme je plains les gens, vous avez peur de la mort », méprise Angélica Liddell. L’infidélité, les trahisons, la haine, les violences, font partie intégrante des hommes. « Tant de laideur ne peut passer inaperçue ». Or la mort guette chaque être humain, « serez-vous délivrés de toutes vos hontes et fautes ? », demande la metteuse en scène. La mort c’est ce WC qu’elle pointe du doigt.
Dans cet EHPAD sinistre et spectral, dédale de fauteuils roulants, un homme et une femme couverts de sang tentent de se rejoindre comme des zombies. Sous les tambours, une ronde joyeuse devient une étrange marche funèbre célébrant la mort. Les nouvelles épiphanies de la beauté.
« Vous voulez voir mon autopsie »
« On va finir nu dans une chambre froide. Pourquoi ça vous dérange tant la nudité sur scène ? ». Angélica Liddell met les critiques de théâtre face à leur méchanceté et leur rend la pareille. Elle reprend la même aversion de Bergman pour les critiques, « un ennemi mortel qui s’anéantit lui-même », selon lui. Bergman en avait même frappé un. « Je te méprise, je te hais, je te souhaite le pire », disait-il dans ses Carnets de travail. Le Figaro, Le Monde, Libération… Angélica Liddell lit les pires critiques à son sujet et interpelle leurs auteurs. « Où es-tu Philippe ? Où es-tu connard ? ».
L’artiste espagnole représente ce mal de l’artiste, abîmé et torturé par son public éternellement insatisfait. « Vous voulez voir mon autopsie, mes organes ». « Se soumettre à ce jugement constant est meurtrier », rappelle la metteuse en scène à la fin du spectacle. Le « pouce levé ou baissé », n’arrête pas le temps, principal assassin pour Angélica Liddell. Le pouce était définitivement levé pour le public qui a ovationné l’artiste sous la pluie, dansant sur It’s a Sin des Pet Shop Boys. Ces funérailles de Bergman deviennent une prière pour le salut de son âme et notre salut collectif.
« Dämon. El funeral de Bergman », d’Angélica Liddell jusqu’au 5 juillet au Festival d’Avignon et du 26 septembre au 6 octobre 2024 au Théâtre de l’Odéon à Paris. »

Jazzi dit: à

Un jeune-homme plein d’avenir ?

« Gabriel Attal dirigera le groupe Renaissance à l’Assemblée, Borne et Darmanin se retirent »

Jazzi dit: à

Il sait de quoi il parle, lui qui a été l’artisan de la dissolution de l’Assemblée nationale par Chirac !

« C’est la tradition républicaine » : Dominique de Villepin estime que la gauche doit former un nouveau gouvernement
L’ancien Premier ministre a estimé jeudi que le Nouveau Front populaire, arrivé en tête aux législatives, devait former un nouveau gouvernement. Mais la coalition des partis de gauche, minoritaire à l’Assemblée nationale, risque de se trouver selon lui « devant une dure réalité ».
« Le Nouveau Front populaire, qui peut penser qu’il a gagné et qu’il va gouverner pendant des mois, va se trouver devant une dure réalité », a toutefois expliqué Dominique de Villepin, estimant que « ce n’est pas un cadeau que de former un gouvernement aujourd’hui ». « La vérité, même, c’est un bâton merdeux », a-t-il insisté.
« L’un des risques, si on continue dans la confusion actuelle, c’est que tout le monde se rende compte que personne n’a intérêt à diriger ce gouvernement et que le président se retrouve devant le chaos », a poursuivi l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac (de 2005 à 2007). Emmanuel Macron se trouverait alors « devant une question qui lui sera posée : démissionner », ce qui serait selon lui « la seule façon de dénouer (la situation) ».

rose dit: à

Gabriel Attal est un homme, pas un jeune homme.
Pleurer bcp. Non, qq larmes silencieuses qui coulent. C très important pour moi de revoir des films trente ou quarante ans après.
Et pour Le Moine et le fusil, c’est une telle critique , tout à la fois poétique et pacifiste des nôtres de démocraties !
Ai réfléchi, mais aller vivre au Bouthan, non. Les lavandes sont en fleurs. Les campaniles se détachent sur le ciel bleu d’azur. Non. Pourtant, les regarder vivre, oui.

Jazzi dit: à

« C’est la tradition républicaine » : Dominique de Villepin estime que la gauche doit former un nouveau gouvernement

rose dit: à

Contre Trump, Kamala Harris ?

zerbinette dit: à

mais qui a écrit ce papier ? au juste… FP ?
Faut sans doute une bonne dose de masochisme pour aller voir ça à Paris après les JO. Qu’on en finisse vite… Jamais eu autant de virulence sur cette chaine, je trouve, les propos y sont des pipis de chat, à côté… Et pourtant, aucune auto-censure chez nos artistes du monde flottant. Donc, Ingmar Bergman vomissait les critiques littéraires ?

Jazzi dit: à

« Le Nouveau Front populaire, qui peut penser qu’il a gagné et qu’il va gouverner pendant des mois, va se trouver devant une dure réalité », a toutefois expliqué Dominique de Villepin, estimant que « ce n’est pas un cadeau que de former un gouvernement aujourd’hui ». « La vérité, même, c’est un bâton merdeux », a-t-il insisté.

Jazzi dit: à

« L’un des risques, si on continue dans la confusion actuelle, c’est que tout le monde se rende compte que personne n’a intérêt à diriger ce gouvernement et que le président se retrouve devant le chaos », a poursuivi l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac (de 2005 à 2007). Emmanuel Macron se trouverait alors « devant une question qui lui sera posée : démissionner », ce qui serait selon lui « la seule façon de dénouer (la situation) ».

On se souvient que Dominique de Villepin, copain de Passou, fut le principal artisan de la dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac.

Jazzi dit: à

« Viol présumé : « Un niveau d’alcool anormalement élevé », des témoins racontent la nuit du XV de France à Mendoza »

Sale coup pour l’image du XV de France !
Qui nous disais ici que le rugby c’était plus fair play que le foot ?

jazzi dit: à

disaiT

Phil dit: à

est un homme, pas un jeune homme

Mazette. Comme l’ex mari, affaires étrangères à rose.

closer dit: à

Villepin envisage quatre scénarios JB: un, la nomination d’un gouvernement NFP en raison du fait qu’il constitue le premier groupe de l’AN en nombre; évidemment il sera renversé par une censure; deux autres scénarios avec le centre au centre du jeu, si j’ose dire; enfin le joker de l’union nationale, RN et LFI inclus.

Reste un cinquième, la démission du PR…

Il a effectivement employé le terme de « bâton merdeux » pour parler de la responsabilité gouvernementale dans le contexte actuel. Etonnant dans la bouche d’un monsieur aussi distingué…

Bloom dit: à

Un nouveau club de délinquant(e)s en col blanc?

Nouvelles concernant le financement lybien & la rétractation de ZT.
Suite à l’exploitation des données téléphoniques de Véronique Waché (ex-figure de BFM-TV) par la justice, il existe de forts soupçons de connivence entre M. Fogiel, Mme Elkrief, le journaliste Bruno Jeudy et le clan Sarkozy, alimentés par les SMS du type « Chère Véronique, je suis là, je pense à vous et si vous avez envie de vous exprimer je suis à votre disposition on peut monter ce que vous voulez ! je t’embrasse fort et transmets mes amitiés à NS », écrit Mme Elkrief à Mme Waché, en octobre 2020, tandis que M. Sarkozy venait d’être mis en examen une 4e fois, en l’occurrence pour « association de malfaiteurs », dans le dossier libyen de financement de sa campagne électorale.
Voir LM pour plus de détails

et alii dit: à

CIPANGO est une revue de l’ INALCO , consacrée à des études en langue française portant sur le Japon.
Sa perspective se veut pluridisciplinaire (histoire, ethnologie, géographie, économie, linguistique, littérature, arts, cinéma…). Elle privilégie les études de fond utilisant principalement des sources originales en langue japonaise.

Actuellement, CIPANGO est la seule revue scientifique sur le Japon éditée en France. Elle accueille les articles de chercheurs rattachés aux institutions françaises, ainsi que, très régulièrement, des contributions émanant de chercheurs étrangers, qu’ils soient japonais, européens ou bien américains.

https://journals.openedition.org/cipango/#:~:text=Actuellement%2C%20CIPANGO%20est%20la%20seule,japonais%2C%20europ%C3%A9ens%20ou%20bien%20am%C3%A9ricains.

Bloom dit: à

« on peut monter ce que vous voulez… »
(« on peut monter qui vous voulez » serait une variante plus crue, mais pas moins exacte, car dans l’enQlage généralisé du bon peuple, cette chaine de débile mentaux et sa concurrente b/gonnorhéeenne sont championne de France de la désinformation.

Bloom dit: à

championneS

Jazzi dit: à

Vous l’avez-vu le dernier Téchiné, avec Isabelle Huppert ? Le léZard, oui…

D. dit: à

Les tortues espèrent toute leur vie deux choses : manger et se reproduire. Ces animaux sont particulièrement inintéressants, ne parviennent pas à s’attacher à un maître (ils ne voent5eb réalité que des mains ou des pieds) et s’avèrent la plupart du temps agressifs d’emblée en mordant. Leur morsure ou pinçure est souvent très douloureuse même chez un animal de 20 cl de long. Chez certaines espèces, elle est grave voire très grave. De plus les tortues, comme beaucoup de reptiles, véhiculent des germes dangereux.
Voilà un bel animal !

Jazzi dit: à

Pourquoi crier « tous pourris ! » et souffler sur les braises de la pseudo affaire Sarkozy ?

« Le 6 février 1934, une manifestation antiparlementaire est organisée à Paris devant la Chambre des députés par des groupes de droite, des associations d’anciens combattants et des ligues d’extrême droite pour protester contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe à la suite de l’affaire Stavisky. »

Jazzi dit: à

« Etonnant dans la bouche d’un monsieur aussi distingué… »

Grand ami de Passou, closer !

Bloom dit: à

Dans l’enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine, la justice vient d’éclairer le rôle de Carla Bruni-Sarkozy. A l’issue d’une journée d’audition devant les juges d’instruction, l’épouse de Nicolas Sarkozy a été mise en examen, mardi 9 juillet, pour « recel de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’escroqueries au jugement en bande organisée ». Elle a été placée sous le statut de témoin assisté du chef d’« association de malfaiteurs en vue de la corruption de personnels judiciaires étrangers » au Liban & placée sous contrôle judiciaire qui lui interdit tout contact avec l’ensemble des protagonistes de cette procédure (à l’exception de son époux Nicolas Sarkozy).
Les détails dans LM

Phil dit: à

Vous êtes en colère, dear Bloom, vous avez raison. Monsieur de Villepin est vulgaire, une vertu de la noblesse d’empire.

D. dit: à

L’illustre famille Galouzeau de Villepin est de l’ancienne bourgeoisie, non noble. Qu’il s’agisse de l’Empire ou du Royaume.

Bloom dit: à

Rien à voir avec Villepin, qui fut un bon ministre des AE mais dleure à jamais un piètre pouet pouet, dear Phil.
Aucune colère, j’ai fait mon job, et je suis bien trop occupé à mettre en forme mes notes sur la figure terrifiante du leader du deuxième Klan, inconnu en France.

Bloom dit: à

demeure à jamais

Kilékon dit: à

Blomer casse-t-il encore du faf?

Jazzi dit: à

Vous aussi, vous regrettez les moeurs de la 4e République, et alii ?
A agiter le bâton à merde on se salit les doigts…

Bloom dit: à

Qui nous ramène au sujet du billet:
« From Sicily, an arid and impoverished island devastated by an earthquake in 1908, about 800,000 people had left in the following decade to sail to the US – among ten million immigrant seeking to become citizens of the New World democracy in that period. »
T. Egan, A Fever in te Heartland, The KKK’s Plot to Take Over America And The Woman That Stopped Them, Vking, 2023.

et alii dit: à

Sur Facebook, un événement baptisé «Le pot de départ de Cyril», et prévu pour le 14 juillet, amasse 189.000 participants à ce jour. «Cyril, une petite semaine pour les cartons, et viens boire un coup le 14 juillet, on organise un feu d’artifice en ton honneur sur la Tour Eiffel», écrit l’organisateur de l’évènement. Lors des célébrations du Nouveau Front Populaire sur la place de la République dimanche dernier, la foule scandait également «casse-toi» , à l’intention de la star de C8.

Jazzi dit: à

Un superbe film indien, « Santosh » de Sandhya Suri, qui sortira le 17 juillet 2024 en salle et dont j’ai vu la bande-annonce, très convaincante !

« Une région rurale du nord de l’Inde. Après la mort de son mari, Santosh, une jeune femme, hérite de son poste et devient policière comme la loi le permet. Lorsqu’elle est appelée sur le lieu du meurtre d’une jeune fille de caste inférieure, Santosh se retrouve plongée dans une enquête tortueuse aux côtés de la charismatique inspectrice Sharma, qui la prend sous son aile. »
Elle lui dit : « il y a deux sortes d’intouchables. Ceux que personne ne voudrait toucher et ceux quepersonne n’a le droit de toucher ! »
https://fr.video.search.yahoo.com/yhs/search?fr=yhs-iba-syn_darkcalculator&ei=UTF-8&hsimp=yhs-syn_darkcalculator&hspart=iba&param2=9dUI1n2R0BLDxNuWfiP4aWyjOZc2NBa%2Bx2opBYQCDMSB7nBAfwbAzkkglZNKi5o21u72Jm8TatlnU7NDGbP7FxvhFOid1H9WMOc6%2BDuZOrCzh%2FOc%2B%2BuxZO3se5dA0c4KEryBZy5sHtkIN4cmNV1vdie%2B3K%2FZH3DyoZF6%2B1aruMsbKlrcXTPF4%2FPUOOobrcqCGXcMMR3y20wyprvc%2F9Ebo6KzA%2B%2FdlEdVQ%2BNLjuY7kpZ0Z3PDEVVnnRBEIqR2rQAQoXsaHaEes9epfx1tQeY8veOTUEK2cZp022v%2BIvlhc6c%3D&param3=HpCyCT2cXaKG4CVDR00rqjbKnyCrpPzUsaYXSbJSKFmB0nWP9fWiYc%2B4zH%2FZXerExC6yFx6C2JRlJQ%2FppnMpvsLGQSQiayTeCasLHTBCjT240vGu8R3AVaFMAxHsJS6MlOOAhpCkn6EMut4U2KF0pCh5JZWAQZeLwyPK2mEqMXTjpSW7jXAkcXh0VJ6bqNgsXgeZcKfr%2Ff2Oht4h%2B1XrgUxUFtuc2CNtOeBXs2%2BYYJPtIlsvaxGyCNXZ8zGb17jXgz89B1vIy%2BO1aYSOZc6TcLlWbSlVqDITAAwYLuKQK5ILMpQr1e35JL5dHDtoS8aV&p=bande+annonce+santosh&type=f2%3A%3B.6850610d4680680b2811f3dcdca6be379af%3B5.ac48527a7075a724c52a8ef8e64166f19c0ca9cd289875f4dbe4803139cfd1da04d094af6b3ead9ef4c4b83#id=1&vid=09084fe832f59c440228e8a9aaf08218&action=click

Jazzi dit: à

Ce film indien figure parmi les révélations du dernier festival de Cannes.
Bien après « Le Guépard » de Luchino Visconti, palme d’or en 1963 !

Patrice Charoulet dit: à

« Il y a des gens avec lesquels il ne faut jamais se commettre. »(La Bruyère)

Kilékon dit: à

Casse du faf et t’auras du rata!

Blomer et son leader Trumpenchon.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*