de Pierre Assouline

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La République des livres
Que va faire le Président ?

Que va faire le Président ?

Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? référendum ? loi sur la moralisation de la vie publique ?… Et quoi encore ? On se demande ce que va bien pouvoir trouver le Président de la République pour atténuer les effets de la crise morale dévastatrice provoquée par l’affaire Cahuzac. D’autant que le feuilleton est parti pour durer. Rien à voir avec l’affaire Stavisky, comme on le lit un peu partout –on ne sache pas que l’escroc et maître-chanteur ait été ministre de la République. Il n’est même pas sûr que, comme le suggèrent les mêmes commentateurs, l’affaire ait partie liée avec l’atmosphère des années trente, en dépit de l’air du temps populiste encouragé par un slogan (« Tous pourris ! ») et une solution (« Qu’ils dégagent ! ») démagogiques qu’un Mélenchon, plus Crapouillot que jamais, a été exhumer du magasin aux accessoires. Ca fleure bon plutôt les remugles de la IVème à l’agonie.

Au vrai, notre Président serait bien inspiré de lire Le Président et de voir le film qui en fut tiré sous ce titre même. Georges Simenon l’a publié en 1958 aux Presses de la Cité (réédité au Livre de Poche), Henri Verneuil l’a tourné en 1960 (sortie en mars 1961). Mieux que de la fidélité, il y a une parfaite osmose entre les deux œuvres, également réussies, l’une parce que le grand art de la condensation de Simenon y est à son meilleur, l’autre parce que Jean Gabin y incarne puissamment le rôle-titre et y porte la réalisation d’un excellent faiseur.

Un ancien président du Conseil, veuf, une fille mariée, un petit-fils qu’il ne voit plus, 82 ans, qui vit seul retiré dans sa campagne, dicte ses Mémoires à sa secrétaire. Pendant ce temps-là à Paris, le gouvernement essuie une grave crise politique, une de plus. En écoutant la radio, le Président apprend que Philippe Chalamont, son ancien directeur de cabinet à Matignon, devenu député du XVIème et chef du groupe des Indépendants de gauche au Palais-Bourbon, est sur le point d’être nommé à son tour à la tête du gouvernement. Le Président se souvient alors que, lorsqu’il était aux affaires, alors qu’il préparait dans le plus grand secret une dévaluation du franc avec son ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France, mais en présence de son principal collaborateur, Chalamont avait vendu la mèche à son beau-père, un important banquier, lui permettant de réaliser un magistral coup de Bourse qui lui fut extrêmement profitable.

Le Président l’accable, le confond dans son bureau et lui arrache sa confession rédigée de sa main. En gardant secret ce document compromettant (dissimulé au cœur de sa bibliothèque dans un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs…), il estime tenir Chalamont dans l’avenir et l’empêcher de nuire en faisant carrière prétendument au service de l’Etat. Vingt années se sont écoulées et le passé le rattrape par le biais de l’actualité. L’indélicat est convoqué par le Président qui le menace de tout déballer. Il lui suffirait de communiquer aux journaux l’aveu écrit et signé de sa trahison. Or malgré la menace qui pèse sur lui, Chalamont accepte de former un nouveau gouvernement. Le vieux réalise alors la vanité de son pouvoir. Il brûle la lettre et attend la mort.

C’e n’est pas un traité sur la morale, le moralisme, la moraline ,et encore moins un essai sur l’éthique en en politique, mais bien un roman de la solitude volontaire, doublé d’une méditation sur le pouvoir, aux dialogues rares et brefs, dans lequel le présent et le passé se côtoient en permanence dans l’évocation des coulisses peu ragoûtantes de la scène politique. Le point de vue du vieux président fait ressortir en contrepoint le caractère relatif d’évènements dont l’importance s’est diluée avec le temps. L’homme est certes isolé mais n’en souffre pas car il place son indépendance au-dessus de toute autre principe. Ses valeurs morales sont d’une telle exigence qu’il passe pour un janséniste laïc. Au vrai, il ne peut se déprendre de la politique, ce virus. Seule la lecture des Mémoires de Sully l’en distrait.

Le mythe de la bonne province, comme on le dirait du « bon sauvage », est très fort ; elle est le contrepoint à l’horreur parisienne. On y voit Taupin, conseiller général de l’Eure et son ancien camarade de lycée, faire le siège de Matignon lorsqu’il y était et lui demander d’intervenir discrètement dans une adjudication afin de favoriser son beau-frère.  « Non, répond simplement le Président. – Mais enfin, toi tu peux tout !  – C’est précisément pour cela que je ne peux tout me permettre ! ». On y entend le Président déplorer que la politique, qui devrait être une vocation, soit devenue un métier. Sa dernière apparition à la Chambre est historique : pour y défendre sa conception de l’Europe, qui n’est pas celle du grand capital, il se livre à un plaidoyer lyrique et pathétique qui laisse ses adversaires sans voix. Il y a là des leçons à retenir et des enseignements à tirer pour un Président, disons : normal, soucieux de mener une République, disons: exemplaire.

Dans le roman, il s’appelle Augustin. On ignore son nom ; dans le film, il est Emile Beaufort. De toutes façons, tout le monde l’appelle M. le Président, qu’il soit en activité ou retiré. Simenon s’est bien évidemment inspiré de Clemenceau, l’un des très rares hommes politiques qu’il ait admiré (il a écrit des pages d’une grande violence contre le général de Gaulle), mais mâtiné de traits empruntés à Aristide Briand, onze fois président du Conseil sous la IIIème. Le Président est retiré dans sa maison de Bénouville (Seine-Maritime) ; le Tigre l’était dans sa maison de Bernouville (Eure) avant de finir ses jours en Vendée. Le clin d’œil est parfois appuyé ; ainsi quand il soupire « Ah la la ! dire qu’on finira tous de la même manière !… »  et qu’il regarde le portrait de Clemenceau accroché au mur. Mais la maîtresse que Simenon colle à son Président, la comtesse Marthe de Créveaux, qui le dégrossit en lui organisant des réceptions diplomatiques, littéraires et artistiques dans son salon, est, elle , inspirée de la comtesse Hélène de Portes, égérie de Paul Reynaud, président du Conseil. Une manière de brouiller les pistes.

Le Président (1958) est, avec Maigret chez le ministre (1954), l’un de ses rares romans « politiques ». On y sent le regret que la noblesse de l’idéal originel (service de la communauté, sens de l’Etat, souci du collectif) se soit estompée au profit de l’égoïsme et de l’intérêt personnel. Il faut dire que l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) y est propice. Péguy avait vu juste avec sa mystique dégradée en politique. La question n’est pas antidérapante : on se lance dans la morale et on finit dans la purification éthique. Nuages au-dessus de la République, sale temps pour la démocratie.

Simenon hait la politique, mais à sa manière. Il a la fibre antiparlementaire, antilibérale, anticapitaliste. Lui qui n’a jamais voté, il hait moins la politique que la chose politique. Ceux qui la servent ne sont à ses yeux que des menteurs, des médiocres, des ambitieux. Ils croient être les acteurs quand ils ne sont que le jouet de ce qu’il abhorre le plus : les internationales. Une note de Quand j’étais vieux en 1961 nous renseigne ; il y a dit son aversion en précisant qu’il réagit comme le Clérembault de Romain Rolland, un antimilitariste qui se surprenait à suivre au pas une musique militaire en aout 1914 ; Simenon, lui, vibrait en suivant l’actualité politique, guettant le faux pas qui fera trébucher le politicien et mordre poussière. Mais il est sans illusion : balayé par l’opinion, il sera aussitôt remplacé par un autre. Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. Dans Quand j’étais vieux encore, à la date du 11 décembre 1960, il évoque Le Président avec une pointe de regret, à propos non de la politique mais de la critique, celle-ci le considérant à l’époque comme l’un de ses grands livres : « Or, dans Le Président, il y a encore une part de « voulu ». Je n’ai pas su être vrai d’un bout à l’autre ».

Simenon, c’est le grand neutre. Il n’exprime jamais de conviction politique dans ses romans, que ce soit à travers le narrateur ou par le biais des personnages secondaires. Trop intime, trop personnel. Il a retenu la leçon de son père. C’est là plus ailleurs qu’il faut chercher la clef de la « pudeur Simenon ». Cela dit, rien n’interdit d’y débusquer la politique entre les lignes. Si le romancier ne veut rien laisser transparaitre, l’homme n’en est pas moins un homme de droite, attaché moins à des idées qu’à des sentiments, populiste et conservateur plutôt que réactionnaire, nostalgique d’un monde de paysans, de notables et d’artisans, catégorie à laquelle il veut croire qu’il appartient ; il le rêve comme un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler. L’Histoire immédiate l’angoisse. Individualiste petit-bourgeois, il n’en consacre pas moins sa plume à défendre les exclus, les humiliés, les victimes et les petites gens.

Un mot encore. Le manuscrit du Président est daté de « Noland (Vaud), 14 octobre 1957 », en lieu et place de « Echandens (Vaud). Il en fut ainsi de 1957 à 1963 : dans sa naïveté, Simenon avait cru bon suivre le conseil d’une société fiduciaire lausannoise en prétendant ne pas exercer d’activité lucrative… Au fond, le no man’s land était son pays. Non le pays intérieur, qui avait nom Outremeuse, quartier populaire de Liège, mais le pays de résidence. Son Président, il l’a écrit en Suisse et situé en France. Autant dire nulle part.

(« Qui vous savez dans le rôle du Président » photo D.R. ; « Qui vous savez dans le rôle du Président. » photo Chesnot)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 052 Réponses pour Que va faire le Président ?

Darts dit: à

Bein 36 (quai des orfèvres) ?

JC dit: à

Euh…. Rien !

Phil dit: à

Le portrait de ce Chalamont (Blier) aurait été bienvenu aussi. Les « Chalamont » sont les plus nombreux.

le p'tit gars du lundi dit: à

N’est-ce pas dans ce film que Gabin a cette réplique mémorable à l’Assemblée : « Vous me dites qu’il y a des patrons de gauche. Oui, il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité de l’espèce » ?

Paul Edel dit: à

Pour répondre à la question de JC :« Est-ce que Jean-Sol et Momone sentaient BON ? » sur le post précédent ..
J’ai souvent vu jean- paul Sartre et Simone de Beauvoir déjeuner à la « coupole » vers 13 heures à Montparnasse, dans les années 1972-1975. ils s’installaient toujours à la même table, à droite, côté nappes, prés de la porte du fond. Assis l’un à côté » de l’autre sur la banquette coléle au mur. Un serveur replet les installait, toujours le même . Sartre,petit,massif, voûté , marchait mal,le pas traînant, genre retraité en chaussons. Il avait un mauvais teint , les cheveux rares et comme collés par la sueur. Il portait un affreux gilet café au lait dans une espèce de suédine ou de peau de chamois et des manches tricotées aux manches roulées sur ses poignets. Il mangeait avec difficulté comme s’il voyait mal ce qu’il y avait dans son assiette . le plus émouvant était de voir simone à ses cotés, en total contraste : droite, haute, coquette, turban parfait, maquillée, toute à son service, toute prévenance . Elle aidait son compagnon à couper la viande, à rassembler les légumes sur la fourchette. Je pensais : « le deuxième sexe est passé en premier » et vient en aide aux « mains non pas sales mais tremblantes ». j’étais si admiratif devant patiences de Simone de Beauvoir, et sa volonté d’être enjouée , bien à l’écoute et si « vaillante » ,elle m’a tant impressionné que je me suis précipité dans les librairies pour tout lire d’elle ; et je n’ai jamais été déçue par cette intelligence courageuse, cette écriture robuste, cette intelligence claire , mémorialiste si lucide de toute une époque. Les serveurs étaient discrets , la clientèle aussi , observant ce couple avec discrétion en s’efforçant de ne jamais les déranger.il y avait toujours un moment où l’un des patrons,(Fraux ? Laffont ? ) un grand homme à cheveux blancs, à costume impeccable , venait les saluer , et veillait à ce que le service soit impeccable. J’étais fasciné par le côté vouté et affaibli de sartre, -Voltaire devenu vieux – et me chuchotais intérieurement : est-ce la Corydrane, le tabac et l’alcool qui l’ont si durement touché et abimé ? souvent je relis de sartre « le diable et le bon dieu » et je trouve qu’il était bon dans le genre hugolien drame historico romantique !
Ses difficultés d’élocution étaient aussi évidentes que sa volonté de parler et de discuter ; je me souviens que je n’aimais pas la tonalité sourde et si métallique de sa voix comme s’il parlait avec un morceau de boite de conserve dans la gorge. Je pensais alors que ça donnait à ses phrases un côté jugement tranchant à la Fouquier- tinville. Ses phrases courtes et hachées renforçaient cette impression de jugements abrupts.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« … un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler »

C’était le côté ingénu de Simenon, un péché véniel tous comptes faits et partagé par beaucoup de gens. Dommage qu’avant l’industrialisation la réalité des ces gens dont on ne parle que rarement ne fût jamais une promenade de plaisir : alimentation, logement, santé, droits.

Jacques Barozzi dit: à

« l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) »

Et partout la rumeur prenant le pas sur la vérité. Le Monde et Libération ayant manqué le train Médiapart donnent désormais dans la surenchère. Certes l’affaire Cahuzac n’est pas l’affaire Stavisky, Passou, et la Ve fort différente de la IVe république, mais l’ambiance fin de règne avec le retour des vieux démons, les Juifs, les Francs-Maçons et même les homos pas encore mariés, est plus que troublante. Pour la touche contemporaine, il y a juste à remplacer Gabin par Depardieu dans le casting. On ne refait pas l’histoire, mais l’on sait tous comment celle-là finit, mal, très mal en général…

Jean Louchtrabec, anonyme dit: à

La question n’est pas : que va faire le Président ? mais : que va faire JC ? C’est le seul capable de sauver la nation et peut-être le monde, le seul qui ait la science infuse.

bouguereau dit: à

t’as l’culte du chef lassouline comme simenon avait une mentalité de loufiat de msieu l’baron, c’était plus fort que lui que les gens devaient rester à leur place qu’il savait avec maéstria refaire tous les petits puzzles sordos qui avait été scoué..et je crois savoir que le film de verneuil avait été un bide et que les critiques de l’époque n’avait pas trop kiffé..et c’est bien que président ne soit qu’un role rapport a ta légende des photos..gabin est plus crédibe en notaire sortant de l’auberge des trois faisan..et je ne suis pas certain que depardieu fasse l’affaire en vdqs..tout cas ferrara ou pas..j’irais pas

Jean Louchtrabec, anonyme dit: à

On ne refait pas l’histoire, mais l’on sait tous comment celle-là finit, mal, très mal en général…

Tu me fais peur, baroz. Tu veux dire qu’un retour de Sarko est possible ?

bouguereau dit: à

Médiapart donnent désormais dans la surenchère

cte blague

jhb dit: à

Copé vient de former un gouvernement fantôme. Il nomme Takkiedine au Budget. Ouf. Tout va s’arranger.

Jacques Barozzi dit: à

Pour la tonalité de la voix, celle du Castor, stridente, cassante,n’était pas des moins surprenantes, Paul Edel ! Sa « Cérémonie des adieux » est aussi un beau contre-point à ses « Mémoires d’une jeune-fille rangée ».

carthusia dit: à

que pense von traube de cette affaire ?

Phil dit: à

le film de verneuil avait été un bide

une guerre de retard et l’oubli passe. Clemenceau, c’est le traité de Versailles et la France préfére balayer avec la nouvelle vague en 60.
les spectateurs d’aujourd’hui voient de gaulle à la boisserie joué par gabin. Les autres regrettent le paris des années 60, avec des ds partout et le peuple qui sort jamais sans cravate.

Jacques Barozzi dit: à

« Le Président », c’est pas une marque de camembert industriel ?

Quand Libé fait sa une sur une prétendue affaire de compte en Suisse détenu par Fabuis, sans plus d’info qu’une pseudo enquête de Médiapart sur le sujet, c’est pas de la surenchère, le boug ?
Je me souviens du départ de Cahuzac du gouvernement, avec tous les honneurs politiques et médiatiques, il y a seulement quelques jours ! Depuis, les crachats ont remplacé les vivats. Surprenant, non ?

bouguereau dit: à

« le deuxième sexe est passé en premier »

elle est bien polo ta description..et faire du sesque le premier vu qui coupe la viande de l’enfin calmé du bocal..scuz..mais on dirait du simenon 1914..dans la cuisine des domestiques, au sous sol..le baron n’a pas voulu virer le garde chasse out of date..mais à l’étage il bave trop..le lieu public c’est une espèce de romancier automatic..les touristes américains en avaient pour leur thune

Jacques Barozzi dit: à

La morale de l’histoire, ne jamais avouer !
Comme pour la loi du silence de la Camorra ?

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« … les touristes américains en avaient pour leur thune »

Bof, maintenant ils ont les boutiques, c’est vrai qu’on trouve les mêmes avec les mêmes produits à New York et à Los Angeles, mais il faut avouer qu’acheter à l’étranges c’est chic… enfin, t’es pas une bouse qui fais ses emplettes sur la 5e avenue…

bouguereau dit: à

c’est pas de la surenchère, le boug ?

j’opinais tellement de chval baroz que le mot surenchère me parait tellemnt dévalué que j’ai pitié pour edwy..l’probloc du biznèce d’internet c’est que pour faire scandal faut supputer qu’il y a eu rapport avec un oran outang..et tout ça pour deux trois thunes..

Jacques Barozzi dit: à

« … les touristes américains en avaient pour leur thune »

Aujourd’hui, ce sont les touristes russes et asiatiques qu’il faut satisfaire. Là, Depardieu est mieux placé. A moins qu’Alain Delon soit encore opérationnel ?

JC dit: à

Témoignage humain remarquable de Paul, merci !
(je m’en vais déterrer du fumier la statue de Jean-Sol ! Dieux, vous nous avez fait si versatiles…)

Jacques Barozzi dit: à

Pour Bébel, c’est trop tard, il a disjoncté en mettant les doigts dans une prise brésilienne !

JC dit: à

Bougboug, si tu fantasmes sur des rapports zoophiles avec un ourang-outang (je ne cherche pas pourquoi) j’ai un neveu qui te plairait….

Jacques Barozzi dit: à

Ce n’est pas Plenel qui fait de la surenchère, le boug, mais les petits copains à la traine de la presse papier !

Jacques Barozzi dit: à

Quel ministère déjà pour le boug, JC, dans ton gouvernement de substitution ?

AN dit: à

Pierre Assouline à propos de G. Simenon :
« Indépendant, solitaire, farouche, qui refuse tout embrigadement politique et sur un plan profond, humain, un conservateur, un réactionnaire, quelqu’un de très attaché à la terre et aux valeurs ancestrales. Tout dans son oeuvre et dans sa vie le montre. »
R.T.B.F., 1996 – Réalisation: Marianne Sluszny, Guy Lejeune
P.A., RdL 2013 : « Simenon, c’est le grand neutre […]conservateur plutôt que réactionnaire… »

bouguereau dit: à

Pour Bébel, c’est trop tard

c’est vrai qu’il finit trés mal..c’est triste..il pourrait jouer chirac ?

carthusia dit: à

pour fabius j’y crois pas vraiment au compte suisse , par contre son mobilier n’a rien de socialiste , mais c’est de famille.

bouguereau dit: à

Ce n’est pas Plenel qui fait de la surenchère, le boug

..mais si..c’est robert redford !

JC dit: à

Il y a du Mussolini dans Depardiou : souhaitons lui une fin moins acrobatique…

jhb dit: à

c’est vrai qu’il finit trés mal..

On finit tous très mal. La prise brésilienne est congénitale.

Jacques Barozzi dit: à

Il n’y a plus que Roger Grenier et M. Court qui ont dans leur bibliothèque « un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs » !

jhb dit: à

carthusia dit: 8 avril 2013 à 10 h 31 min

C’est quoi, un « mobilier socialiste » ?

carthusia dit: à

bah il est déjà puni depardieu, sa nouvelle résidence russe a flambé ..

bouguereau dit: à

test

JC dit: à

« pour Fabius j’y crois pas vraiment au compte suisse , par contre son mobilier n’a rien de socialiste , mais c’est de famille. »

« Au Goulag ! »
Dzerjinski, 1917

Jacques Barozzi dit: à

« un Mélenchon, plus Crapouillot »

Que reste t-il alors pour Marine LP, Passou ?

JC dit: à

« un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs » !

J’envisage de relier le mien…un tic nerveux, la reliure… Mes relevés de compte bancaire, je les relie en pleine peau de Cahuzac.

bouguereau dit: à

test2

idle dit: à

Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? référendum ? loi sur la moralisation de la vie publique ?… Et quoi encore ? On se demande ce que va bien pouvoir trouver le Président de la République pour atténuer les effets de la crise morale dévastatrice provoquée par l’affaire Cahuzac.
J’ai bien une proposition à lui soumettre, mais elle risque de déplaire à certains, alors que d’autres en serait heureux.
Proposition : nommer Jean luc Mélenchon ministre du budget, après tout, il lui doit bien ce poste, non? Et en plus, sa popularité remontrait dans les sondages. Enfin un président socialiste digne du parti socialiste noble.

bougreau dit: à

test3

jhb dit: à

Libé, c’est pas de la surenchère, c’est du bidon. Quand Médiapart sort une affaire, ils dissimulent peut-être leurs preuves au début pour faire durer le suspense et appâter le client mais au moins ils ont du biscuit. Libé, rien. « On raconte que… il n’est pas impossible que… » Pas du journalisme, du petit commerce racoleur.

JC dit: à

Infirmiers ?
Emparez-vous d’Idle ! localisation : 10h40

bougreau dit: à

bon l’administrateur sorcier..va revoir ta liste d’esclusion..salut

Jacques Barozzi dit: à

Dans cette scène, des années 60, les femmes peuplent uniquement le poulailler !

un plaidoyer lyrique et pathétique

test4 dit: à

ta gueule keupu

Jacques Barozzi dit: à

voir le lien dans la note.

Tout à son affaire dit: à

La pipelette baroz est toute heureuse et frétillante.
Un sujet pour concierge lui convient si bien

test5 dit: à

blog de meeeerde

Jacques Barozzi dit: à

Pourquoi Bernard Blier héritait-il toujours des rôles de salaud ?

test6 dit: à

Pourquoi Bernard Blier héritait-il toujours des rôles de salaud ?

parce que c’était un bon acteur.

Jacques Barozzi dit: à

« Un sujet pour concierge lui convient si bien »

C’est sympa pour Passou, Tout à son derrière !

jhb dit: à

test6 dit: 8 avril 2013 à 10 h 46 min
test6 dit: 8 avril 2013 à 10 h 48 min

Sait pas compter jusqu’à 7 ?

xlew.m dit: à

Le président Noland va déclarer d’intérêt public l’urgente élaboration d’implants capitulaires dans les textes de lois régissant la vie républicaine pour revigorer l’institution parlementaire, la pratique constitutionnelle et la fonction présidentielle. Chaque représentant du peuple (chambres haute et basse réunies en conclave à double-tour à Versailles, « on est prié de laisser son toupet ou sa perruque au vestiaire ») devra s’arracher un cheveu de son scalp (les chauves devront compenser comme ils le pourront, heureusement le biotope du poil humain est vaste et varié) et s’en servir comme d’une plume afin de rédiger avec son sébum, sinon avec son sang, un mémorandum, un projet, une note, une notule, n’importe quel bidule (fin, soyeux, touffu, grenu, épais, dispersé, rare, on s’en fiche, on est dans l’urgence) du moment qu’il prouve qu’il se fait des cheveux pour la démocratie et qu’il est pour que repousse le poil lustré du bien public, cette bête blessée et toute pelée. l’élue ou l’élu, la ou le plus convaincant(e), gagne non pas un séjour pour une personne au Beau-Rivage de Lausanne, ou au Raffles de Singapour, mais un stage d’une semaine au camping municipal de Malmö (la Suède étant le seul pays européen où les politiques ont l’impossibilité de s’enrichir durant leur mandat.)

idle dit: à

JC dit: 8 avril 2013 à 10 h 42 min

Infirmiers ?
Emparez-vous d’Idle ! localisation : 10h40

Trop tard, il est mort idle, c’est son fantôme qui pianote, un fantôme reste difficile à atteindre.
Bisous à JC et sans rancune, étaient les derniers mots d’idle.

jhb dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 avril 2013 à 10 h 48 min
Passou, Tout à son derrière !

Précise ta pensée, mon frère.

idle dit: à

Pour JC :

« Why don’t you write a play-/ Why don’t you cut your hair ?/ Do you trim your toe-nails round/ Or do you trim them square ?/
Tell it to the papers,/ Tell it every day/ But, en passant, may I ask/
Why don’t you write a play ?

What’s your last religion ?/ Have you got a creed ?/ Do you dress in Jaeger-wool/ Sackcloth, silk or tweed ?/
Name the books that helped you/
On the path you’ve trod./ Do you use a little g/
When you write of God ?

Do you hope to enter/ Fame’s immortal dome ?/
Do you put the washing out/ Or have it done at home?/
Have you any morals ?/ Does your genius burn ?/ Was you wife a what’s its name?/ How much did she earn?

Had your friend a secret/ Sorrow, shame or vice-/
Have you promised not to tell/ What’s your lowest price ?/ All the housemaid fancied/ All the butler guessed/ Tell it to the public press/
And we will do the rest.

Why don’t you write a play? »

La mauvaise langue dit: à

Le problème de l’Europe, bien vu dans le film.

Le conseil des ministres en conseil d’administration, bien vu aussi.

Faire l’Europe, bien vu encore.

Les problèmes demeurent. Il est urgent de faire l’Europe des peuples et de renforcer l’intégration d’abord au plan de la fiscalité européenne. L’Allemagne tend à dominer l’Europe, il est aussi temps que ça change. Les Français ne pensent qu’à la France, c’est tragique dans un monde globalisé où les mafias sont en train de prendre le pouvoir si nous n’y prenons garde. La situation est bien plus grave et inquiétante que du temps du Président de Simenon. Les Français, trop repliés sur eux-mêmes, agissent en irresponsables. Pensons Europe, pensons mondialisation si nous voulons sauver la France d’un prochain désastre dont l’affaire Cahuzac n’est qu’un épiphénomène. C’est à une véritable révolution idéologique qu’il faut appeler : comme l’écrit J. Attali, pas de croissance sans riches ! Nous devons mettre en œuvre une éthique de l’argent qui n’est plus celle héritée du message du Christ.

Jacques Barozzi dit: à

« Nous devons mettre en œuvre une éthique de l’argent qui n’est plus celle héritée du message du Christ. »

Faut aller dire ça à Rome, ML. Paul Edel peut vous réserver une chambre.

on est pas en Russie! dit: à

Et dire que c’ est le jour du versement de la retraite mensuelle!

La mauvaise langue dit: à

Non, Baroz, nous n’avons que faire du Pape. Ce n’est pas de lui qu’il s’agit, mais de nous. Nous avons un rapport à l’argent qui est suicidaire. La richesse n’est pas un péché, mais au contraire la pauvreté contre laquelle il faut lutter avec la croissance et pour ce faire permettre à ceux qui ont de bonnes idées de les faire valoir et de devenir riches. C’est le contraire même de la mélanchonade qui pourrit notre vie publique et la mentalité réactionnaire de gauche des Français.

JC dit: à

Vous souhaitez une mondialisation efficace ?
Un respect des lois sans allégresse guyanaise perturbante ?
La mise au pas des communautés non-chrétiennes ?
Un Retour sur Investissement durable ?

INVESTISSEZ DANS LA MAFIA

Nous sommes tous des Corleone !
(actes de naissance falsifiés à votre disposition pour 10.000 euros, diplômes en sus)

le président dit: à

« La politique devrait être une vocation. »

« il y a deux façons de faire de la politique. On bien on vit « pour » la politique, ou bien «de » la politique. Cette opposition n’a absolument rien d’exclusif. Bien plutôt on fait en règle générale les deux à la fois, idéellement certes, mais aussi la plupart du temps matériellement.
Celui qui vit « pour » la politique fait d’elle, dans le sens le plus profond du
terme, le « but de sa vie », soit parce qu’il trouve un moyen de jouissance dans la simple
possession du pouvoir, soit parce que cette activité lui permet de trouver son équilibre
interne et d’exprimer sa valeur personnelle en se mettant au service d’une « cause » qui
donne un sens à sa vie. C’est en ce sens profond que tout homme sérieux qui vit pour une cause vit également d’elle. Notre distinction a donc pour base un aspect extrêmement important de la condition de l’homme politique, à savoir l’aspect économique. Nous dirons donc que celui qui voit dans la politique une source permanente de revenus « vit de la politique » et que, dans le cas contraire, il vit « pour » elle. Sous le régime fondé sur la propriété privée il est nécessaire que soient réunies certaines conditions, triviales si vous
voulez, afin qu’un homme puisse vivre « pour » la politique en ce sens. L’homme politique
doit, dans des conditions normales, être économiquement indépendant des revenus que
l’activité politique pourrait lui procurer. Cela veut dire qu’il est indispensable de posséder une fortune personnelle ou d’occuper une situation sociale privée susceptible d’assurer des revenus suffisants. Il en est du moins ainsi dans les conditions normales, car les partisans du chef de guerre s’inquiètent tout aussi peu des conditions d’une économie normale que les compagnons de l’agitateur révolutionnaire. Dans les deux cas on ne vit que de butin, de vols,de confiscations, du cours forcé de bons de paiement sans valeur, – car tout cela est au fond la même chose. Ces situations sont cependant nécessairement exceptionnelles; dans la vie économique de tous les jours, la fortune personnelle procure seule l’indépendance économique. L’homme politique doit en outre être « économiquement disponible » [abkömmlich],ce qui veut dire que l’acquisition de revenus ne l’oblige pas à consacrer constamment et personnellement, en tout on partie, toute sa puissance de travail et de pensée à sa subistance.
Or celui qui est le plus, « disponible » en ce sens, c’est le rentier, par conséquent la personne qui perçoit des revenus sans aucun travail, soit qu’à l’instar des seigneurs d’autrefois ou des grands propriétaires fonciers et de la haute noblesse d’aujourd’hui il les tire de rentes
foncières – dans l’Antiquité et au Moyen Age on les tirait également de rentes constituées
par les esclaves ou les serfs -, soit qu’il les tire de titres ou d’autres sources analogues. Ni l’ouvrier, ni non plus – cela doit être particulièrement signalé l’entrepreneur moderne, et surtout le grand entrepreneur, ne sont disponibles en ce sens. L’entrepreneur surtout est lié à son entreprise et il n’est donc pas disponible, l’entrepreneur industriel encore beaucoup
moins que l’entrepreneur agricole, étant donné le caractère saisonnier de l’agriculture. La plupart du temps il lui est difficile de se faire remplacer, même temporairement. De même le médecin n’est pas non plus disponible et il l’est d’autant moins qu’il est plus éminent et qu’on
vient le consulter plus fréquemment. Pour des raisons de pure technique professionnelle les
difficultés sont déjà moindres dans le cas de l’avocat, ce qui explique qu’il a joué comme
homme politique professionnel un rôle incomparablement plus grand et souvent directement prépondérant. Mais il n’est pas nécessaire de développer plus longuement cette casuistique;tirons plutôt au clair quelques-unes des conséquences de ce que nous venons d’exposer
Le fait qu’un État ou un parti sont dirigés par des hommes qui, dans le sens économique
du mot, vivent exclusivement pour la politique et non de la politique signifie nécessairement que les couches dirigeantes se recrutent de façon « ploutocratique ». En disant cela tous ne cherchons nullement à faire accroire que la direction ploutocratique ne profite pas de sa situation dominante pour vivre également « de » la politique et pour exploiter sa position
politique au profit de ses intérêts économiques. Cela va sans dire. Il n’existe pas de couches dirigeantes qui ne l’aient fait d’une façon ou d’une autre. Notre propos signifie simplement que les hommes politiques professionnels ne sont pas toujours directement contraints de réclamer un dédommagement pour leurs services politiques alors que l’individu dépourvu de fortune est obligé de prendre cet aspect en considération. D’un autre côté nous ne cherchons pas non plus à insinuer que les hommes politiques sans fortune n’auraient d’autre souci au cours de leur activité politique que de se procurer, seulement ou même surtout, des avantages économiques privés et qu’ils ne pensent on ne songent pas en premier lieu à la cause qui est la leur. Rien ne serait plus faux. On sait par expérience que le souci de sa
« sécurité » économique est précisément – de façon consciente ou non – le point cardinal
dans l’orientation de la vie d’un homme qui possède déjà une fortune. L’idéalisme politique que n’arrête aucune considération ni aucun principe se rencontre, sinon exclusivement du moins principalement, chez les individus qui, à cause de leur pauvreté, restent en marge des couches sociales qui ont intérêt à conserver l’ordre économique d’une société donnée. Cela se voit surtout pendant les périodes exceptionnelles, donc révolutionnaires. Tout ce que nous
voulons faire ressortir, c’est le fait suivant : le recrutement non ploutocratique du personnel politique, qu’il s’agisse des chefs ou des partisans, est lié à cette condition évidente que l’entreprise politique devra leur procurer des revenus réguliers et assurés. Il n’existe donc jamais que deux possibilités. Ou bien l’on exerce « honorifiquement » l’activité politique, et
dans ce cas elle ne peut être menée que par des personnes qui sont, comme on dit,
« indépendantes », c’est-à-dire par des personnes qui jouissent d’une fortune personnelle, avant tout par des rentiers. Ou bien l’on ouvre les avenues du pouvoir à des personnes sans fortune et, dans ce cas, l’activité politique exige rémunération. L’homme politique professionnel qui vit « de » la politique peut n’être qu’un pur « prébendier » ou bien encore un« fonctionnaire » rémunéré. En d’autres termes il peut percevoir ses revenus, soit sous la forme d’honoraires ou d’émoluments pour des services déterminés – les pots-de-vin n’étant
qu’une forme dénaturée, irrégulière et formellement illégale de cette sorte de revenus -, soit sous la forme d’une rémunération fixe en nature ou en espèces, soit sous les deux formes à la fois. Il peut donc revêtir le caractère d’un « entrepreneur » à la manière du condottiere, du fermier et de l’acheteur de charges d’autrefois on encore du boss américain qui considère ses dépenses comme un placement de capitaux qu’il transforme en source de revenus par l’exploitation de son influence politique; ou bien il peut simplement toucher un traitement fixe à la manière du rédacteur ou du secrétaire d’un parti ou du ministre et du fonctionnaire politique modernes. Le dédommagement typique que les princes, les conquérants victorieux ou les chefs triomphants du parti accordaient autrefois -à leurs partisans consistait en fiefs,
donations de terre, prébendes de toutes sortes et, avec le développement de l’économie
financière, plus particulièrement en gratifications. De nos jours, ce sont des postes de toutes sortes dans les partis, dans les journaux, dans les coopératives, dans les caisses de sécurité sociale, dans les municipalités ou dans l’administration de l’État que les chefs de parti distribuent à leurs partisans pour leurs bons et loyaux services. Toutes les luttes partisanes
ne sont donc pas uniquement des luttes pour des buts objectifs, mais elles sont aussi et
surtout des -rivalités pour contrôler la distribution des emplois.
Toutes les luttes entre les tendances particularistes et les tendances centralistes en Allemagne tournent elles aussi, et même surtout, autour de cette question. Quelles seront les puissances qui contrôleront la distribution des emplois, celles de Berlin ou bien au contraire celles de Munich, de Karlsruhe ou de Dresde? Les partis s’irritent beaucoup plus des passe- droits dans la distribution des postes que des entorses à leur programme. En France, un mouvement préfectoral, fondé sur les forces respectives des partis politiques, a toujours été
considéré comme un bouleversement beaucoup plus important qu’une modification dans le
programme gouvernemental, et en fait il suscitait beaucoup plus de bruit dans le pays
puisque le programme gouvernemental n’avait en général d’autre signification que verbale.
Nombre de partis politiques, notamment ceux d’Amérique, sont devenus, depuis la disparition des vieilles divergences sur l’interprétation de la Constitution, des organisations qui ne s’occupent que de la chasse aux emplois et qui modifient leur programme concret en fonction des voix à capter. En Espagne, du moins jusqu’à ces dernières années- les deux grands partis se succédaient au pouvoir selon le principe d’une alternance consentie, sous la
couverture d’élections « préfabriquées » en haut lieu, pour permettre aux partisans de ces
deux formations de profiter tour à tour des avantages que procurent les emplois
administratifs. Dans les territoires des anciennes colonies espagnoles, les soi-disant «élections » et les soi-disant « révolutions » n’ont d’autre but que celui de s’emparer de
l’assiette au beurre où les vainqueurs espèrent trouver pitance. En Suisse les partis se répartissent pacifiquement entre eux les emplois suivant le principe de la répartition proportionnelle. D’ailleurs, même en Allemagne, un certain nombre de projets de
constitution dits « révolutionnaires », par exemple le premier projet élaboré dans le pays de Bade, se proposent d’étendre le système suisse à la répartition des postes ministériels et considèrent par conséquent l’État et les emplois administratifs simplement comme des institutions destinées à procurer uniquement des prébendes. Ce fut sur tout le parti du Centrum qui s’enthousiasma pour les projets de ce genre et, dans le pays de Bade, il inscrivit même à son programme l’application du principe de la répartition proportionnelle des emplois selon les confessions religieuses, sans se soucier de la capacité politique des futurs
dirigeants. La même tendance apparut dans tous les autres partis à la suite de l’augmentation croissante du nombre des postes administratifs, conséquence clé la bureaucratisation généralisée, mais aussi à cause de l’ambition croissante des citoyens attirés par la sinécure d’une situation administrative devenue aujourd’hui une sorte d’assurance spécifique pour
l’avenir. Ainsi, les partis apparaissent de plus en plus aux yeux de leurs adhérents comme
une sorte de tremplin qui leur permettra d’atteindre cette fin essentielle : assurer l’avenir »

Max Weber »Le savant et le politique »

u. dit: à

Nous vivons des heures graves, qui invitent à l’examen de conscience.

JC, toi qui voyages autrement qu’en pétarette, peux-tu nous confirmer que tu n’as pas de compte en Suisse?

Et Dedé, c’est vraiment pour parler Ufology qu’il rend visite si fréquemment à TKT?

Depuis deux jours, j’ai des démangeaisons, des tics, des hoquets.
C’est désagréable pour l’entourage.
Suis-je normal?
Vais-je tenir un cap?
Pourrais-je voir les retombées positives de ma boîte à outils?

Polémikoeur. dit: à

Bonne question, que celle du titre !
Que la réponse dorme entre des pages,
peut-être mais lesquelles ? Quel que soit
le talent dispensé dans le livre de Simenon
et le charme du film adapté, un coup de gueule
devant la Chambre serait-il de quelque effet ?
Sans insister sur l’écart oratoire entre le Gabin
sur pellicule et l’intervention télévisée post conseil
des ministres : l’un tient le crachoir, l’autre semble
en attente de sa tisane. Où chercher alors la réponse,
dans un manuel de tactique militaire ou un traité des poisons ?
Décorruptiquement.

La mauvaise langue dit: à

J’entendais l’autre jour dans une vidéo Cochet l’écolo qui prônait comme projet politique le retour au moyen-âge avec des artisans comme l’idél de Simenon (grande analogie d’ailleurs entre le projet écolo et les idéaux ringards et récationnaires de Simenon. Sauf que ce n’est plus viable dans un monde mondialisé. La France et l’Europe ont d’énormes atouts pour l’avenir : les débouchés en Afrique et dans le monde arabe qui est à la croisée des chemins. C’est ce que Bariak Obama est allé plaidé à Jérusalem et à Ramalah la semaine dernière. Les Arabes entendront-ils le message de la paix et du progrès économique ? Ou au contraire continueront-ils leur politique suicidaire d’agression permanente contre Israël qui seul dans la région peut les tirer vers le haut ? L’avenir le dira. Mais c’est l’enjeu crucial des années à venir.

Jacques Barozzi dit: à

Je ne parle pas du pape, mais des Italiens de la rue, qui semblent mieux vivre la crise que nous, ML !
Vous dites exactement ce que prônait Sarko, ML : travailler plus pour gagner mieux. Vous avez, comme Attali, une mauvaise lecture du message chrétien, qui n’est pas contre la richesse mais pour une meilleure répartition de celle-ci.

Jacques Barozzi dit: à

Message identique dans le communisme, Dieu en moins, ML.

La mauvaise langue dit: à

Non, Baroz. Je n’ai pas le temps de vous l’expliquer, mais ça n’a vraiment aucun rapport avec Sarko. Élargissez votre point de vue, croyez-moi.

TKT dit: à

Bouguereau, je n’ai pas le souvenir que « Le Président » ait été un film sans succès. Depuis des décennies il est repris par les chaînes de TV. Je l’ai vu maintes fois et toujours, avec plaisir. C’est un bon film, avec un Jean Gabin au meilleur de son métier.
Quant aux affaires qui mêlent le désir d’échapper aux impôts ou d’expatrier de l’argent non déclaré (car non déclarable), c’est un problème qui concernent tous les pays du monde. L’affaire Cahuzac est dérangeante, mais ce qui me choque, c’est de voir Le Monde devenir un journal de dénonciations, ainsi que de voir des anciens banquiers (le Suisse Rudolf Elmer) trahir le secret professionnel et vendre des listes de clients. Cet homme crache dans sa propre soupe.
La chasse aux comptes secrets me fait penser au Mac Carthisme et la fameuse chasse aux sorcières.
Je serais curieux de connaitre les sommes gagnées au noir, par des gens voulant échapper aux impôts (garagistes, restaurateurs, plombiers etc…), ainsi que les chômeurs travaillant au noir, et last but not least, ceux qui sur leur lieu de travail, passe leur temps à surfer sur internet, ce qui à mon sens est une manière de braquer son employeur.
Si le gouvernement Français proposaient aux détenteurs de comptes secrets de rapatrier leur argent, en payant un impôt entre 10 et 20%, puis une fois déclarés ces comptes généreraient de nouveaux impôts, chaque année, tout en finançant des entreprises françaises. Les Italiens et les Espagnols l’ont fait. C’est plus intelligent à mon sens, que de vouloir lyncher des gens qui n’ont pas confiance dans la politique de leur pays en matière de gestion des dépenses nationales.
D’autre part, il est très difficile de rapatrier de l’argent noir, de le dépenser, bref au lieu de mettre de l’argent dans les paradis fiscaux, il serait aussi plus positif de payer les impôts et d’investir par exemple, dans l’immobilier. Souvent l’argent mis de coté au noir, est perdu pour tout le monde.

Intéressant aussi est l’origine des sommes mis en Suisse, par Cahuzac. 600 000 € en 20 ans, ce n’est pas grand chose, 15 000 000 par contre, on n’est plus dans la même liga.

Quant on aura fait tomber Singapore, l’argent noir ira à Hong Kong, je vois mal le gouvernement Chinois empêcher la fraude fiscale étrangère.

Les riches Indonésiens ne font aucune confiance en leur gouvernement (ni en la monnaie nationale), gouvernement composé par ailleurs de gens pris dans le même milieu socio-culturel.
La corruption en Indonésie ne doit pas être vraiment pire qu’en Malaisie, sauf qu’au moins en Malaisie, le gouvernement investit dans les infrastructures.

En Suisse, les impôts sont relativement faibles et en général les contribuables sont contents des infrastructures et des dépenses nationales.

JC dit: à

Ueda,
les yeux dans les yeux, droit dans mes bottes, le petit doigt sur la couture du pantalon, la main sur la Bible, l’autre sur le Coran, l’oeil sur la bonne, je te le jure : « Je n’ai pas de compte en Suisse ! »

JC dit: à

« et last but not least, ceux qui sur leur lieu de travail, passe leur temps à surfer sur internet, ce qui à mon sens est une manière de braquer son employeur. »

Thierry, votre attaque frontale de Bloom est lamentable !

Jacques Barozzi dit: à

Euh, j’ai fait un peu science-éco, ML, pas vous apparemment. Ce qui est donné en partage aujourd’hui, c’est la misère. Des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres. Attali la si bien compris, qu’il a créé une banque pour ces derniers. Ce que les usuriers, juifs ou pas, avaient inventé bien avant lui.

La mauvaise langue dit: à

Vous savez bien, Baroz, combien le message du Christ stigmatise les riches. C’est même à cause de ça qu’on s’en est pris si violemment aux Juifs par le passé. C’est ça qui est le mal, contrairement à ce que dit Mélanchon, qui a un message démagogique au possible mais qui prend en ce moment auprès des Français parce que la crise fait souffrir évidemment. C’est une période dangereuse de notre Vè République. Les tribuns comme Mélanchon ont choisi délibérément la stratégie de l’affrontement, de la tension sociale et du pire. Or, une révolution ne règlera pas les problèmes.

La mauvaise langue dit: à

Il ne s’agit pas de faire sciences éco ou pas. Il s’agit de comprendre les enjeux d’aujourd’hui. Sortons de cet infantilisme primaire qu’on rencontre trop souvent sur la Rdl ! Pitié ! On ne peut parler de rien autrement, on est toujours confronté à une bêtification d’adolescents incapables de penser sérieusement deux minutes. Ça finit par être lassant.

Jacques Barozzi dit: à

ML, Attali n’était-il pas le conseiller de Sarko, pas de Hollande, semble-t-il ?

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Crayonné automatiquement.

Referendum alsacien, le FN et le Parti de la Gauche sur la même position…

« Eva Joly n’est pas à la hauteur de l’enjeu », disent les Vert. Pas besoin d’être fin politique pour le voir… déjà à l’époque des primaires de triste mémoire

La mauvaise langue dit: à

En effet, Attali suit une éthique de l’argent pour permettre aux pauvres de s’enrichir. Plus largement, il faut permettre à ceux qui ont des idées à faire valoir de les mettre en œuvre au lieu de leur mettre des bâtons dans les roues en stigmatisant ceux qui s’enrichissent comme le fait Mélanchon et tant d’autres à gauche avec les 75% de fiscalité, qui est une mesure absurde et contre-productive de richesses pour notre pays. C’est ça qu’il faut changer.

La mauvaise langue dit: à

Vous avez des propos, Baroz, qui relèvent de la cours de récréation. Ce n’est pas sérieux. Attali avec tout un aréopage a proposé des mesures qui en grande majorité sont entrées dans les faits, sauf les mesures de gauche que son rapport proposait…! Vous voyez combien votre mauvais esprit vous égare au lieu de regarder objectivement les choses. Moi, je ne suis ni pour ni contre Attali. C’est infantile de penser de cette façon. Je regarde ce qu’il dit, ce qu’il fait.

Jacques Barozzi dit: à

ML, le danger ce n’est pas Mélenchon, mais Marine Le Pen. Le petit Catalan Valls sera-t-il notre seul recours possible ? A suivre…
Car le gouvernement actuel ne s’en remettra pas !

Jacques Barozzi dit: à

« que-va-faire-le-president ? »

Quoi qu’il fasse, la réponse est déjà dans la question de Passou.

La mauvaise langue dit: à

Si nous ne réussissons pas à réformer le pays pour permettre le retour de la croissance, c’est en effet le retour des extrêmistes de gauche comme de droite qui risquent de prendre le pouvoir en 2017. La France serait alors totalement dans l’impasse avec une montée en flèche du chômage qui est déjà très haut, un désinvestissement des marchés en France et un chaos politique très grave. C’est ce qui est en jeu avec l’affaire Cahuzac et l’irresponsabilité des gauches et des médias qui tapent à bras raccourci sur les ministres sans prendre soin d’avancer des preuves (Fabius) ; c’est très inquiétant.

La mauvaise langue dit: à

Non, Baroz, Mélanchon est aussi dangereux que Le Pen. C’est à égalité, aussi dangereux l’un que l’autre pour nous conduire à la faillite bancaire.

Jacques Barozzi dit: à

Hollande rejoindra Jospin dans le silence historique. Et Aubry a raté son tour, comme Royal.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« Le petit Catalan… »

Vous oubliez la mère d’origine Tessinoise, elle a son importance, la mère…

La mauvaise langue dit: à

Il est aussi extrêmement grave que seul Médiapart soit à l’origine de la chute d’un ministre. C’est extrêmement inquiétant pour le fonctionnement réel de notre démocratie. Libé fait maintenant de la surenchère avec Fabius, c’est également extrêmement inquiétant.

Jacques Barozzi dit: à

« C’est à égalité »

6% pour l’un, 30% pour l’autre.

RCT dit: à

(actes de naissance falsifiés à votre disposition pour 10.000 euros, diplômes en sus)

Le trafic de diplômes, on connait dans le Var, pas vrai, con? L’affaire de l’université du Sud-Toulon-Var, putaaiinn…comme on les a pas graissé les bridés…

Phil dit: à

mauvaise langue, Cahuzac semble moins déprimé que vous.
Simenon admirait Clemenceau, maître d’oeuvre du désastreux traité de Versailles. Il est tout de même plus fortiche dans les histoires de maquerelles butées au fond de péniches pourries.

TKT dit: à

Jacques Barozzi, Attali était le conseiller de François Mitterrand.

Jacques Barozzi dit: à

« Il est aussi extrêmement grave que seul Médiapart soit à l’origine de la chute d’un ministre. C’est extrêmement inquiétant pour le fonctionnement réel de notre démocratie. Libé fait maintenant de la surenchère avec Fabius, c’est également extrêmement inquiétant. »

Tout ça je l’ai dit ici avant vous, ML, mais c’était certainement des enfantillages de cour de récréation !

La mauvaise langue dit: à

Royal n’était pas à la hauteur. trop démago, très dangereuse. Aubry, je ne l’aime pas du tout, je la juge également très dangereuse. Je ne vois personne capable de nous sortir de notre merdier actuel. Un vide politique inquiétant, propice à tous les extrêmes qui achèveront le travail de sape (type Mélanchon, Cochet, Le Pen, qui sont tous des fous dangereux).

Jacques Barozzi dit: à

Au départ, TKT, mais ensuite il a retrouvé le chemin de l’Elysée sous Sarko, tout comme le grand communiquant dont j’ai oublié le nom, celui qui lui a présenté sa femme.

desomerta dit: à

JC dit: 8 avril 2013 à 11 h 09 min

Enfin JC revendique ses origines siciliennes

TKT dit: à

Bof, langue moisie, les Fugger sont catholiques…

Bloom dit: à

Merdik Langue fait de la politique. Vide absolu. Très inquiétant.

La mauvaise langue dit: à

Baroz, je ne lis pas tout ce que vous écrivez. Si vous l’avez écrit, c’est très bien, que voulez-vous que je vous dise d’autre ? Faut pas vous fâcher pour si peu…

Jacques Barozzi dit: à

Jacques Séguela !

Les reverrons-nous tsous la banière de Manuel Valls ?
Voir le très balzacien « Serment de Tolbiac », raconté par Ariane Chemin dans le Monde.

La mauvaise langue dit: à

Le pire c’est qu’avec l’affaire Cahuzac cette secte extrêmement dangereuse de Médiapart va récolter un surcroît de nouveaux abonnés. C’est très inquiétant aussi.

Jacques Barozzi dit: à

Moi je lis tout ce qui s’écrit ici et je ne traite personne de débile, ML.

oeuvre dard dit: à

Bloom dit: 8 avril 2013 à 11 h 49 min

Au secours,Le lepénosocialisme revient!

Jacques Barozzi dit: à

« cette secte extrêmement dangereuse de Médiapart va récolter un surcroît de nouveaux abonnés. »

ça aussi je l’ai dit, ML.

La mauvaise langue dit: à

Bloom, sortez un peu de votre habituel infantilisme ! Tout ce qui est excessif est insignifiant.

La mauvaise langue dit: à

Comme quoi, Baroz, les grands esprits se rencontrent…

Jacques Barozzi dit: à

Vous devriez me lire plus souvent, ML, vous gagneriez du temps pour vous consacrer à votre roman.

La mauvaise langue dit: à

Moi, je traite de débile ceux qui le sont. C’est ce qui nous différencie, Baroz. Chacun sa politique.

La mauvaise langue dit: à

Vous n’avez pas fait en sorte Baroz, de me donner envie de vous lire. La faute vous incombe, si faut il y a.

La mauvaise langue dit: à

Vous êtes un petit plaisantin, Baroz.

Jacques Barozzi dit: à

Moi, je renonce au mien, ML, mon manuscrit a été refusé par mon éditrice. Je vais changer de métier.

Polémikoeur. dit: à

Ce que vous écrivez vous colle aux basques.
Scriptamanent.

La mauvaise langue dit: à

C’est pas grave, Baroz. Réécrivez en un autre, ou prenez ce manuscrit pour un brouillon et refaites un roman à partir de là. Il ne faut jamais se décourager, il faut remettre sur le métier cent fois le même ouvrage. Céline écrivait mille pages pour n’en garder qu’une poignée. Écrire est un dur labeur, éprouvant, fatiguant, difficile. Alors au boulot, Baroz !

Polémikoeur. dit: à

Internet se souvient.
Grenièrement.

xlew.m dit: à

Clemenceau effectue un spectaculaire retour en grâce à gauche, le Jaurès de Mitterrand, et le constant appel à sa mémoire, a tendance à s’assoupir au restaurant. Mitterrand lorsqu’il écoutait Massenet avait envie d’ébahir la Sologne, Hollande lorsqu’il se passe Amadou et Mariam sur son pick-up Sony (qui permet de convertir des galettes de vinyle en fichiers MP3) préfère s’enhardir au Mali. Finalement, Cahuzac avec les actions du festival de Bayreuth qu’il détenait faisait un peu tâche dans le paysage musical, guerrier, et progressiste français.

Jacques Barozzi dit: à

« Vous n’avez pas fait en sorte Baroz, de me donner envie de vous lire. »

C’est un peu ce que m’a écrit mon éditrice. Une belle phrase très ampoulée pour saluer l’originalité de la forme, éclatée, de mon roman, L’Héritage, mais au détriment d’un manque « d’unité romanesque » qui la contraint à ne pas retenir le-dit manuscrit pour publication…

La mauvaise langue dit: à

Chacun a sa méthode de travail. Les conseils sont inutiles. Ils ne servent à rien. Il faut se jeter à l’eau, c’est le plus dur. L’eau est souvent glacée… Il faut apprendre à nager quand même.

Bloom dit: à

Tout ce qui est excessif est insignifiant.

Le névropathe, connu comme parangon de pondération, ne se rend même plus compte de l’énormité de son énoncé. Très inquiétant?

Mais qu'ils sont.........drôles dit: à

Superbe journée au comptoir de la rdl. Baroz et Mimi font Politique pour l’apéro. Rions de bon coeur.

La mauvaise langue dit: à

Eh bien Baroz, prenez-en de la graine. Ce qu’elle vous dit, prenez-le au sérieux, et tenez-en compte.

Écrire démembré, éclaté est très à la mode. Mais c’est peut-être le plus difficile. Parce que l’éclatement soit jouer avec son contraire pour pouvoir vivre en tant qu’éclatement. Et savoir jouer de ce genre de contraste, c’est un art en effet, ça ne s’improvise pas. Il faut du doigté, de la sensibilité, du savoir faire qui s’apprend sur le tas en reprenant son ouvrage et en réfléchissant à ce problème de composition et en le réécrivant. Tout n’est pas perdu. Il faut retraivailler votre manuscrit et vous poser les bonnes questions. C’est de toute façon difficile.

La mauvaise langue dit: à

Mais vous avez tort de rire.

JC dit: à

« Que va faire le Président ? »
Posons lui la question, pendant qu’il est là :

« Euh, je vais faire un Choc… mais un choc mou ! »

Epuisé dit: à

« Je vais changer de métier. »
Jacques Barozzi

Il n’a plus le goût de rien

Jacques Barozzi dit: à

Non, ML, trop tard, je suis mort, voilà comment commençait mon défunt roman, dont nul ne connaitra la suite :

« Travaillez, prenez de la peine :

C’est le fonds qui manque le moins.

Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,

Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.

« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage

Que nous ont laissé nos parents :

Un trésor est caché dedans…
»
JEAN DE LA FONTAINE

« Tout au monde, existe pour aboutir à un livre »
STÉPHANE MALLARMÉ

« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament »
RENÉ CHAR

« Décembre a toujours été fatal à notre famille.
Mon oncle Jacky aurait dû se le rappeler.
Le 5 décembre 2012, par une fin de matinée tout à la fois glaciale et ensoleillée, sortant du bureau de tabac de la porte Dorée, il traversa au vert dans les clous et parvint au centre de la partie engazonnée du futur tramway, alors à dix jours de son inauguration officielle, quand il fut brutalement renversé par une rame à l’essai.
Surgissant de la machine, le jeune conducteur de la Ratp le retrouva étendu mort, les bras en croix face au ciel, avec à son côté un paquet de cigarettes sur lequel était écrit : « Fumer tue ». »

Nekki dit: à

Ou vous n’avez pas vu le film, ou votre mémoire vous joue des tours, Passou! Le Président brûle la lettre compromettante AVANT de recevoir Chalamont; et celui-ci, persuadé que la lettre existe toujours et pourra le compromettre définitivement, renonce à former un gouvernement et à devenir premier ministre.

La mauvaise langue dit: à

Le récit que j’écris sur Marusa est éclaté mais il y a une structure de fond qui unit les éclats, une structure qui a du sens en rapport avec ce qui est raconté. C’est ça une dialectique possible de l’éclat et de l’unité. Il faut que l’unité apparaisse éclatée selon une nécessité qui fait sens, sinon tout ne semble qu’artificiel, donc mauvais forcément.

La mauvaise langue dit: à

Mais non, Baroz ! Faut pas vous braquer comme ça. Un peu de souplesse, que diable ! Laissez reposer le manuscrit et quand vous irez mieux, vous le reprendrez tranquillement. Votre histoire est sûrement intéressante mais tout est une question de structure, de forme à penser, à savoir mettre en œuvre. Persévérez, ne baissez pas les bras aussi facilement. Apprenez à vous regarder de l’extérieur, ça ne peut que vous faire du bien, de toute façon.

RSt dit: à

Tout ce qui est excessif est insignifiant.
il y a longtemps que je n’avais pas lu ce mot (citation! guillemets ?)sur la toile
bonne journée donc

christiane dit: à

Une gravité égale dans le billet de P.Assouline et dans ce commentaire de P.Edel (magnifique). Une fragilité, une persévérance…
Mais Sartre avait à ses côtés S.de Beauvoir et n’était heureusement qu’un homme d’écriture, un critique, un spectateur engagé (Vietnam/guerre d’Algérie) qui ne voulait pas être enfermé dans une identité… qui revendiquait le concret tout à sa douleur d’exister (ne se décrivait-il pas comme un être anodin à la fin de La Nausée et des Mots : « Un homme fait de tous les hommes »?) Le néant, c’est la liberté !
Le président est seul…
Simenon, dans ses romans a la liberté de modifier la réalité. Hollande n’est pas un romancier… et les personnages qui l’entourent sont bien réels et tenaces… Je me souviens de la réaction de son père quand il a été élu… Il savait, intuitivement, que cet honneur était un cadeau empoisonné.

Polémikoeur. dit: à

Atelier d’écriture,
tournant qualitatif du blog ?
Constructivilement.

La mauvaise langue dit: à

Gardez si vous voulez la citation de R. Char, mais enlevez le reste. Votre histoire commence bien, je trouve. Mais dites-vous bien que vous avez à écrire une histoire d’héritage unique au monde qu’aucune citation ne peut synthétiser. C’est VOUS et VOUS SEUL qui saurez définir au bout du compte ce qu’il faut entendre par ce mot. C’est VOUS qui devez le définir et c’est votre histoire qui le fera, pas René Char ni personne d’autre. Voilà un postulat de départ. Il faut prendre le pouvoir Baroz, et ne le laisser à personne d’autre !

JC dit: à

C’est dans les difficultés que l’on connait ses vrais amis. Raison pour laquelle, nous activons aujourd’hui une association loi de 2013, intitulée :

« COLLECTIF DES AMIS DE JEROME CAHUZAC »

Envoyez votre CV, une lettre de motivation et 150 euros à l’adresse suivante :
Frère JC
Etablissement pénitentiaire d’Ucciardone
Quartier VIP
PALERMO

Que Dieu vous protège…

u. dit: à

Comment Sartre est-il venu sur le tapis?

Un moment qui m’impressionne chez lui: quand confronté à un esprit fanatique comme Benny Levy, qui veut le faire fonctionner uniquement à l’idéologie, il revendique la nécessité, pour lui, de « finir son Flaubert ».

J’aimerais qu’il l’ait dit sur un ton qui n’était pas celui de l’excuse, mais je ne m’en souviens plus.

Jacques Barozzi dit: à

Il n’existe pas de structure aussi maitrisée que celle de ce roman, ML : trois partie de neuf chapitres et pas un mot de trop. Le narrateur, qui s’appelle Jacques Barozzi, présenté comme mon neveu, et qui a hérité de mes manuscrits, papiers de familles et de mon ordinateur, raconte…
Le roman commence par ma mort et finit sur un autre coup de théâtre concernant l’identité véritable du narrateur. Le sens nait du dédoublement entre Jacques et Jacky.
Pas question d’y retoucher !

Jacques Barozzi dit: à

La citation de la Fontaine est très importante, ML. C’est la seule fable que la grand-mère paysanne de Jacky, qui l’avait apprise à l’école, où on ne l’envoyait que les jours de pluie, lui disait dans son enfance…

Polémikoeur. dit: à

Fera-t-il en sorte que la « norme »
soit un peu moins individualiste,
à tout prix, y compris celui
de mordre les lignes ?
Y parviendra-t-il ?
Son « maintenant »
a pris du retard
et beaucoup d’autres
veulent leur « tout de suite ».
Présidéramment.

Dom Corleone dit: à

Il me semble, Jacques, qu’une petite intimidation sans gravité …

La mauvaise langue dit: à

Mais Baroz, ce n’est pas ça une structure !

Là, vous me découpez en rondelle de saucisson du texte. Pensez-vous sérieusement que ce soit ça qu’on appelle structure ? Bien sûr que non !

Une structure se définit par rapport au sens. Il faut qu’il y ait une sorte d’homotétie entre ce que raconte le roman et sa structure. La forme doit donner sens, elle est elle-même le sens, elle conditionne le sens. Autrefois on avait tout un appareil rhétorique donné qui faisait le boulot à notre place. On écrivait une fable, un conte, etc. Par exemple Robert Walser part du conte avec l’Ogre pour écrire L’Institut Benjamenta. Ça fonctionne bien, c’est la structure de base qu’il déforme, qui crée du sens en soi avant même d’écrire un seul mot ! Eh bien c’est ça, mais en plus libre, qu’il faut inventer, une structure porteuse de sens pour le sens de ce que vous avez à dire. Faut chercher. Vous trouverez.

La mauvaise langue dit: à

Dans ce cas, Baroz, il ne faut pas la mettre au début la citation de La Fontaine. Il faut l’insérer quelque part dans le texte, là où VOUS la ferez fonctionner. Il faut l’amener cette citation par le récit, pas en partir. Ça ne marche pas comme ça.

JC dit: à

« Les mêmes qui l’ont jadis encensé le lynchent aujourd’hui ! Je trouve sa faute grave mais je ne renie pas mon amitié pour lui », ajoute Dominique Baert, Maire socialiste de Watrelos concluant qu’après avoir été « un excellent ministre du budget », Jérôme Cahuzac « reste le meilleur d’entre nous ».

Tu es des notres, Dominique !
Oui Cahuzac, c’est le meilleur des Socialistes ….

TKT dit: à

@ Jacques Barrozzi: Jacques Séguela fut le go between entre le Président et Carla Bruni-Tedeschi. Et avant, l’inventeur de la rose électorale…
Aujourd’hui nous avons un Président et un Pape normaux.

La mauvaise langue dit: à

Mais on peut être un fieffé coquin et en même temps un brillant homme politique. Le problème n’est pas là. Le problème est qu’on n’a pas le droit d’être un fieffé coquin quand on est un homme politique, brillant ou nul. Le problème c’est l’honnêteté.

Mais il est clair qu’une vie publique qui a transformé les hommes publiques en membre de conseils d’administration tend à ce genre de problème, qui n’est pas le fait d’une personne, mais un problème structurel. Baroz va comprendre, là, ce qu’est une structure.

Polémikoeur. dit: à

Happé par un tram,
pas drôle de drame.
Faut changer de rame
ou y perdre son âme.
Il cherchait la came,
qui a éteint sa flamme.
Ainsi la vie vous crame.
Electrocardiogrammaticalement.

DHH dit: à

Un souvenir sur Beauvoir:
lorsque j’étais étudiante la fin des annéees 50 j’habitais boulevard Raspail ,pres du carrefour Vavin et pour faire des extras par rapport au Resto U j’achetais parfois de la charcuterie ou du fromage dans une petite epicerie qui se trouvait presque à l’angle du Boulevard Raspail et de la rue qui longe les cimetières .
j’y vois un jour Simone de Beauvoir qui était en train de payer ses emplettes ;C’était l’année des mémoires d’une jeune fille rangée et j’étais médusée par cette rencontre muette .
Lorsqu’elle est sortie et que je suis restée seule dans la boutique, j’ai évidemment évoqué avec l’épicier celle qui venait de sortir.
Mais ce visage au bandeau ne lui disait rien de plus que ceux de ses clientes ordinaires, et son nom non plus, quand je l’ai mentionné, ignorances qui sur l’heure m’avaient semblé inouïes.
En revanche de cette habituée de sa boutique il m’a dit que c’était une très bonne cliente ,car elle lui achetait très régulièrement, chaque fois qu’elle venait , des bouteilles de whisky.
Elle en est morte

Elle et Sartre étaient familiers du bistrot,le Gymnase qui se trouve dans ces parages ,je les y ai vus plusieurs fois à l’heure du dejeuner et lorsqu’ils se levaient et se quittaient, Sartre allait immédiatement au kiosque à journaux demander si son France-Soir était arrivé.

RSt dit: à

mauvaise langue ,
croyez-vous vraiment que l’on commence par poser « la structure » ?
est-ce une question de structure votre faiblesse, en orthographe ? structure de quoi ?normales ? (faiblesse et structure )

u. dit: à

Tu es des notres, Dominique ! (JC)

Les « Amis des Dominiques », possible aussi.

u. dit: à

« Le sens nait du dédoublement entre Jacques et Jacky. »

C’est pas le cas, chez Derrida?
Ça déconstruit, dès l’acte de naissance…

La mauvaise langue dit: à

Non, pas forcément, chacun a sa méthode de travail. Mais je citais Robert Walser qui part de manière manifeste de la structure du conte pour, en la déformant, écrire son roman L’Institu Benjamenta, qui a des allures de contes, très bien analysé par marthe Robert. D’autres écrivains prétendent qu’il partent d’une phrase, comme Valéry, Aragon. Mais quand on regarde leur texte de près, on se rend compte qu’ils écrivent souvent dans le corps du texte même selon des structures préalables, comme Aragon, par exemple dans Aurélien, où, au début, il décalque son roman sur la pièce de Racine, Bérénice, nom de son héroïne. On pourrait citer bien d’autres exemples, chez Proust notamment, qui a en tête, dans le corps du texte, bien d’autres textes qu’il manipule, comme dans la strcuture globale de La Recherche assimilé à une cathédrale comme image, mais qui implique tout un tissage serré que manifeste le côté de Guermantes et son pendant, etc.

u. dit: à

« Mais ce visage au bandeau ne lui disait rien de plus que ceux de ses clientes ordinaires »

Je me demande si c’est le cas aussi pour Marcela.

une journée d'ivan-pavel sartre dit: à

« Deux paquets de cigarettes — des Boyard papier maïs — et de nombreuses pipes bourrées de tabac brun ; plus d’un litre d’alcool — vin, bière, alcool blanc, whiskies, etc. — ; deux cents milligrammes d’amphétamines ; quinze grammes d’aspirine ; plusieurs grammes de barbituriques, sans compter les cafés, thés et autres graisses de son alimentation quotidienne. »

La mauvaise langue dit: à

Mais Robert Walser « déconstruit » la structure du conte pour la « reconstruire » autrement. Mais cette structure a des implication profonde dans le texte même, dans le choix des personnages, dans leur allure, dans leur comportement, dans les événements narrés, etc.

DHH dit: à

excusez-moi
avec mon souvenir sur beauvoir je me suis trompée de fil .
il n’avait sa place que sous le fil precedent et vient comme un chien dans un jeu de quilles dans les echanges sur le sujet du jour

La mauvaise langue dit: à

Mais la graisse en soi n’est pas mauvaise pour la santé. On recommande au contraire le beurre au petit déjeuner pour faire bien fonctionner le cerveau. C’est l’excès qui est nuisible.

La mauvaise langue dit: à

Mais non, DHH, c’est très bien votre anecdote de Simone. Très sympa à lire.

RSt dit: à

Sartre encore?
le 15 avril, c’est anniversaire , avec Genet

La mauvaise langue dit: à

On annonce prochainement deux films sur le dernier président de l’URSS, M. Gorbatchev.

La mauvaise langue dit: à

Le capitalisme n’est pas mort, loin de là. On ne peut changer le monde, fondé sur les échanges de marchandises et l’enrichissement qui s’ensuit.

Le problème n’est pas là. Le problème est de faire en sorte de construire avec l’argent du capitalisme une « poétique » de la planète au service de l’amélioration des conditions de vie sur terre. Il est évident que le capitalisme a largement contribué à cette amélioration. Mais il ne faut pas laisser les marchés détruire nos pays et la planète au nom de l’indispensable capitalisme. Il faut mettre en œuvre une éthique de l’argent qui est une condition de la survie de l’espèce humaine sur la terre. Il faudrait des hommes politiques à la hauteur de ces enjeux de demain. Où sont-ils ? Ils ne sont peut-être pas encore nés.

byebye maggie dit: à

Hard Margaret vient de nous quitter, Soft François pète de santé.

Polémikoeur. dit: à

Que va faire le Président ?
Un projet de loi et une mise à jour des fiches…
Que peut faire le Président ?
Donner des moyens à des enquêteurs :
ce qu’un Médiapart réussit devrait être
à la portée de la puissance publique !
Captivrement.

Sergio dit: à

De toutes manières on pourrait même pas faire un six février, les flics savent plus monter à cheval…

joël dit: à

A droite, ils considèrent que les gens et les institutions leur appartiennent (c’est la raison pour laquelle les pires d’entre eux « font » président ) – alors qu’ils sont bien pires qu’à gauche (cf karachi etc etc l’énumération serait beaucoup trop longue), ils ne démissionnent pas, au contraire! Ils ne démissionnent jamais: ils revendiquent, ils menacent,même, en gansters pros, mafieux décomplexés (ce qui leur vaut le respect et l’admiration des veaux, des fafs, des pervers comme eux )

joël dit: à

Jean Louchtrabec, anonyme dit: 8 avril 2013 à 9 h 41 min
« La question n’est pas : que va faire le Président ? mais : que va faire JC ? C’est le seul capable de sauver la nation et peut-être le monde, le seul qui ait la science infuse »

oué , le seul, et en plus il a pas l’agrèg

jhb dit: à

Baroz, si, au lieu d’écouter les conseils de ML (qui, sauf erreur, n’a jamais publié de roman), tu proposais ton manuscrit à un autre éditeur ? Tu connais le milieu, pourtant. J’ai été refusé dix fois avant de publier ma première ânerie. Faut faire chauffer l’imprimante.

guillaume dit: à

Thatcher est canée ! quelle grande perte, un trou immense pour l’humanité

Rives Hautes dit: à

Serafino dit: 8 avril 2013 à 13 h 48 min

P’tain, Henri préfacé par Onfray !
D.Hamlet ne boira plus jamais une goutte de grenache blanc.
Z’avez vu ML et JB, pendant vous causez, certains écrivent.

RSt dit: à

mauvaise langue ,
vous devriez aller faire la sieste .Je vous sens fatigué .

RSt dit: à

J acques Bzrozzi devrait publier sous roman sous forme d
‘anthologie , intitulée » Le goût de moi » .

Polémikoeur. dit: à

« Madam Thatcher »…
Elle en a fait de la richesse !
Et beaucoup de pauvreté aussi !
De quoi contenter tout le monde.
Déshumainement.

Jim Nastic dit: à

« Le goût de moi »
RSt

Vous êtes sûr qu’il est assez souple ?

capdenice dit: à

« C’e n’est pas un traité sur la morale, le moralisme, la moraline ,et encore moins… ». Mais que fait le correcteur !

Sergio dit: à

La comtesse de Portes, ou la marquise de Crussol ? Y a une nuance bon Dieu !

Bloom dit: à

Madame Tas de Chair vient de passer l’arme à gauche. La bière va couler du côté de Pontypridd, de Coventry, de Hartlepool et d’Andytown. Bobby Sands et ses 9 companions de jeûne attendaient ce jour depuis 1981.
Nombreux seront ceux qui iront cracher sur sa tombe.
All good things come to an end.

angus, proud again dit: à

Margaret Thatcher gave this country the confidence to believe in itself. A Great PM and the Great Britain.

The greatest woman ever to have entered politics, I think.

Former Conservative prime minister Sir John Major described Baroness Thatcher as a « true force of nature » and a « political phenomenon ».

He said: « In government, the UK was turned around under – and in large measure because of – her leadership.
« Her reforms of the economy, trades union law, and her recovery of the Falkland Islands elevated her above normal politics, and may not have been achieved under any other leader.
« Her outstanding characteristics will always be remembered by those who worked closely with her: courage and determination in politics, and humanity and generosity of spirit in private. »

effet miroir dit: à

Madame Tas de Chair vient de passer l’arme à gauche.

A gauche ? T’es sûr ?

Marin dit: à

Madame Thatcher vient de quitter ce monde
La tête haute
Et les mains propres.

A bas les voleurs.

Samu social club dit: à

C’est par une laconique dépêche de l’AFP que j’apprend la triste nouvelle.

JC dit: à

Nous avons reçu des demandes d’adhésion au « COLLECTIF DES AMIS DE JEROME CAHUZAC » récemment créé, pour lesquels nous aimerions prendre votre avis avant de les admettre.

Il s’agit des sieurs Moscovici, Ayrault, d’un certain François H. Boite postale Elysée PARIS et d’un parvenu Nagy-Bocsa, qui se prétend malien comme un singe…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Il y a bien longtemps, nos lointains ancêtres ont découvert la perfection en se rendant compte qu’ils étaient loin de l’incarner. D’où l’idée d’un Dieu qui lui l’incarnerait. Ils étaient aussi prétentieux que nous nos ancêtres, ils croyaient pouvoir donner l’impression d’être presque parfaits. Les apparences ont besoin du mensonge. Se maquiller, n’est-ce pas mentir aux autres?

Cahuzac, c’est Jonathan Aitken de ce côté-ci de la Manche. Brillants, mais en voulant plus. Ils mentent lorsqu’on découvre quelque chose. Puis, devant l’ampleur de la vérité, ils s’effondrent. Aitken a tout perdu; emprisonné, ils a échappé à une incroyable tentative de sodomisation sauvage qu’on aurait filmée puis diffusée. Aujourd’hui il fait dans les Bonnes Oeuvres, repentance et Jésus à l’appui.

On ne devrait pas faire de la politique pour recevoir, mais pour donner. Malheureusement, telle n’est pas l’imparfaite nature humaine…

Mort d'une inspiratrice dit: à

Porquerolles est en pleurs.
Un phare s’est éteint, le scooter erre, perdu.

Daaphnée dit: à

Cracher sur sa tombe n’y changera rien, Bloom. Malheureusement c’est fait.

Il y a le film « Hunger »de Steve Mc Queen sur le « Blanket and No-Wash Protest ».

JC dit: à

La Queen est triste de la mort de Maggie, je ne vois pas pourquoi je n’en serais pas !

Bloom dit: à

Et les mains propres.

Ouais, pas de sang sur les mains,comme Lady Macbeth. Good flippin’riddance, my man.

Philippe Régniez dit: à

Intéressant pas de côté, Pierre Assouline, les temps sont-ils donc si graves ? Vous oubliez la contestation générale que soulève le projet de loi du « mariage pour tous » (plus d’un million lors de la dernière manifestation), les réceptions hostiles et bruyantes que reçoivent les membres du gouvernement à chacun de leurs déplacements, etc. Il est certes facile de trouver des différences avec l’affaire Stavisky, mais il y a des similitudes, régime pourri et corrompu, milieu pourri et corrompu, société figée, des individus qui n’ont pas les épaules de leur fonction et qui ont recours à des chemins qui ne peuvent les conduire qu’à des précipices… D’ailleurs les journalistes le disent, c’est une fin de règne, et on connait les journalistes (je sais qu’il ne faut pas généraliser) on lèche, on lâche, on lynche. Dernière chose qu’ils ne font que lorsqu’ils savent qu’ils n’auront rien à craindre.

Phil dit: à

JC, vous faites dans la fixette. vous risquez de finir comme Maggie, mais sans avoir été premier ministre. parlez-nous de vos lectures. Le président, un film plaisant, à voir en cinémathèque avant de rejoindre une soirée pinard-saucisson. gabin en 60, à bout de souffle; hurkrhurk

Sergio dit: à

Oui c’est moi Jérôme, pom, pom,
Non je n’ai pas changé, pom, pom…

sigma dit: à

la rdl aussi est une réublique normale :
mais je ne sais pas si l’on dit
weban-asnières ou
rayban anière
passez moi le 22 , psaume 22

JC dit: à

Et si on prélevait un petit bout de Maggie pour la cloner et en faire un homme d’Etat français… ?
Ici, on a besoin d’un femme qui ait des couilles, non ? Quand on voit ce qu’on traîne comme nullités locales !

Sergio dit: à

Faut dire les flics avec le casque Adrian c’était quand même comac…

JC dit: à

Phil, j’ai rien à lire et puis … mêlez vous de vos oignons, mauvais drôle !

Sigismond dit: à

ce ML est insupportable de prétention, de suffisance ; il semble ne jamais avoir de doutes, je crois bien , je crains bien que ce ne soit qu’une machine, un vieux machin

Sigismond dit: à

à Philippe Régnier, vous approuvez donc les menaces de mort ?

Sergio dit: à

Philippe Régniez dit: 8 avril 2013 à 15 h 11 min
« mariage pour tous »

Faut les laisser se marier, comme ça ils verront ce que c’est…

Bloom dit: à

Si Daaphnée, je vous assure que ça soulagera ceux qui ont perdu un ami, un père, un frère, un mari, un député (Bobby Sands était deputé de Fermanagh South Tyrone).
Le film Hunger est très fort, il donne une dimension quasi mystique à la privation. Les peintures murales de l’époque représentaient les grévistes en christs…Il va plus loin que les ‘protests’ que vous mentionnés, qui n’étaient que des préludes à la grève de la faim. J’enseignais le français à Belfast à cette époque, j’ai beaucoup écrit sur cette période…Tragique.

JC dit: à

Bloom se prend pour le grand Bill.
Effectivement, c’est tragique !

Comptes et décomptes dit: à

« (plus d’un million lors de la dernière manifestation) »
Phiphi

En homme respectueux de l’ordre vous devez croire la police Phiphi.
Donc 300000 et n’en parlons plus.
Ah si, il paraît que maintenant vous vandalisez comme des casseurs de banlieue ?
Bel exemple pour vos enfants naturels.

DHH dit: à

pas de rapport pour l’instant entre l’affaire cahuzac et l’affaire staviski ,mais si beaucoup de gens ont interêt à ce que Cahuzac ne livre pas les noms de « ceux qui savaient » l’affaire Cahuzac risque de finir comme l’affaire Staviski,par un »suicide »

JC dit: à

Comptes et décomptes, vous y étiez ?

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