de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Que va faire le Président ?

Que va faire le Président ?

Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? référendum ? loi sur la moralisation de la vie publique ?… Et quoi encore ? On se demande ce que va bien pouvoir trouver le Président de la République pour atténuer les effets de la crise morale dévastatrice provoquée par l’affaire Cahuzac. D’autant que le feuilleton est parti pour durer. Rien à voir avec l’affaire Stavisky, comme on le lit un peu partout –on ne sache pas que l’escroc et maître-chanteur ait été ministre de la République. Il n’est même pas sûr que, comme le suggèrent les mêmes commentateurs, l’affaire ait partie liée avec l’atmosphère des années trente, en dépit de l’air du temps populiste encouragé par un slogan (« Tous pourris ! ») et une solution (« Qu’ils dégagent ! ») démagogiques qu’un Mélenchon, plus Crapouillot que jamais, a été exhumer du magasin aux accessoires. Ca fleure bon plutôt les remugles de la IVème à l’agonie.

Au vrai, notre Président serait bien inspiré de lire Le Président et de voir le film qui en fut tiré sous ce titre même. Georges Simenon l’a publié en 1958 aux Presses de la Cité (réédité au Livre de Poche), Henri Verneuil l’a tourné en 1960 (sortie en mars 1961). Mieux que de la fidélité, il y a une parfaite osmose entre les deux œuvres, également réussies, l’une parce que le grand art de la condensation de Simenon y est à son meilleur, l’autre parce que Jean Gabin y incarne puissamment le rôle-titre et y porte la réalisation d’un excellent faiseur.

Un ancien président du Conseil, veuf, une fille mariée, un petit-fils qu’il ne voit plus, 82 ans, qui vit seul retiré dans sa campagne, dicte ses Mémoires à sa secrétaire. Pendant ce temps-là à Paris, le gouvernement essuie une grave crise politique, une de plus. En écoutant la radio, le Président apprend que Philippe Chalamont, son ancien directeur de cabinet à Matignon, devenu député du XVIème et chef du groupe des Indépendants de gauche au Palais-Bourbon, est sur le point d’être nommé à son tour à la tête du gouvernement. Le Président se souvient alors que, lorsqu’il était aux affaires, alors qu’il préparait dans le plus grand secret une dévaluation du franc avec son ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France, mais en présence de son principal collaborateur, Chalamont avait vendu la mèche à son beau-père, un important banquier, lui permettant de réaliser un magistral coup de Bourse qui lui fut extrêmement profitable.

Le Président l’accable, le confond dans son bureau et lui arrache sa confession rédigée de sa main. En gardant secret ce document compromettant (dissimulé au cœur de sa bibliothèque dans un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs…), il estime tenir Chalamont dans l’avenir et l’empêcher de nuire en faisant carrière prétendument au service de l’Etat. Vingt années se sont écoulées et le passé le rattrape par le biais de l’actualité. L’indélicat est convoqué par le Président qui le menace de tout déballer. Il lui suffirait de communiquer aux journaux l’aveu écrit et signé de sa trahison. Or malgré la menace qui pèse sur lui, Chalamont accepte de former un nouveau gouvernement. Le vieux réalise alors la vanité de son pouvoir. Il brûle la lettre et attend la mort.

C’e n’est pas un traité sur la morale, le moralisme, la moraline ,et encore moins un essai sur l’éthique en en politique, mais bien un roman de la solitude volontaire, doublé d’une méditation sur le pouvoir, aux dialogues rares et brefs, dans lequel le présent et le passé se côtoient en permanence dans l’évocation des coulisses peu ragoûtantes de la scène politique. Le point de vue du vieux président fait ressortir en contrepoint le caractère relatif d’évènements dont l’importance s’est diluée avec le temps. L’homme est certes isolé mais n’en souffre pas car il place son indépendance au-dessus de toute autre principe. Ses valeurs morales sont d’une telle exigence qu’il passe pour un janséniste laïc. Au vrai, il ne peut se déprendre de la politique, ce virus. Seule la lecture des Mémoires de Sully l’en distrait.

Le mythe de la bonne province, comme on le dirait du « bon sauvage », est très fort ; elle est le contrepoint à l’horreur parisienne. On y voit Taupin, conseiller général de l’Eure et son ancien camarade de lycée, faire le siège de Matignon lorsqu’il y était et lui demander d’intervenir discrètement dans une adjudication afin de favoriser son beau-frère.  « Non, répond simplement le Président. – Mais enfin, toi tu peux tout !  – C’est précisément pour cela que je ne peux tout me permettre ! ». On y entend le Président déplorer que la politique, qui devrait être une vocation, soit devenue un métier. Sa dernière apparition à la Chambre est historique : pour y défendre sa conception de l’Europe, qui n’est pas celle du grand capital, il se livre à un plaidoyer lyrique et pathétique qui laisse ses adversaires sans voix. Il y a là des leçons à retenir et des enseignements à tirer pour un Président, disons : normal, soucieux de mener une République, disons: exemplaire.

Dans le roman, il s’appelle Augustin. On ignore son nom ; dans le film, il est Emile Beaufort. De toutes façons, tout le monde l’appelle M. le Président, qu’il soit en activité ou retiré. Simenon s’est bien évidemment inspiré de Clemenceau, l’un des très rares hommes politiques qu’il ait admiré (il a écrit des pages d’une grande violence contre le général de Gaulle), mais mâtiné de traits empruntés à Aristide Briand, onze fois président du Conseil sous la IIIème. Le Président est retiré dans sa maison de Bénouville (Seine-Maritime) ; le Tigre l’était dans sa maison de Bernouville (Eure) avant de finir ses jours en Vendée. Le clin d’œil est parfois appuyé ; ainsi quand il soupire « Ah la la ! dire qu’on finira tous de la même manière !… »  et qu’il regarde le portrait de Clemenceau accroché au mur. Mais la maîtresse que Simenon colle à son Président, la comtesse Marthe de Créveaux, qui le dégrossit en lui organisant des réceptions diplomatiques, littéraires et artistiques dans son salon, est, elle , inspirée de la comtesse Hélène de Portes, égérie de Paul Reynaud, président du Conseil. Une manière de brouiller les pistes.

Le Président (1958) est, avec Maigret chez le ministre (1954), l’un de ses rares romans « politiques ». On y sent le regret que la noblesse de l’idéal originel (service de la communauté, sens de l’Etat, souci du collectif) se soit estompée au profit de l’égoïsme et de l’intérêt personnel. Il faut dire que l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) y est propice. Péguy avait vu juste avec sa mystique dégradée en politique. La question n’est pas antidérapante : on se lance dans la morale et on finit dans la purification éthique. Nuages au-dessus de la République, sale temps pour la démocratie.

Simenon hait la politique, mais à sa manière. Il a la fibre antiparlementaire, antilibérale, anticapitaliste. Lui qui n’a jamais voté, il hait moins la politique que la chose politique. Ceux qui la servent ne sont à ses yeux que des menteurs, des médiocres, des ambitieux. Ils croient être les acteurs quand ils ne sont que le jouet de ce qu’il abhorre le plus : les internationales. Une note de Quand j’étais vieux en 1961 nous renseigne ; il y a dit son aversion en précisant qu’il réagit comme le Clérembault de Romain Rolland, un antimilitariste qui se surprenait à suivre au pas une musique militaire en aout 1914 ; Simenon, lui, vibrait en suivant l’actualité politique, guettant le faux pas qui fera trébucher le politicien et mordre poussière. Mais il est sans illusion : balayé par l’opinion, il sera aussitôt remplacé par un autre. Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. Dans Quand j’étais vieux encore, à la date du 11 décembre 1960, il évoque Le Président avec une pointe de regret, à propos non de la politique mais de la critique, celle-ci le considérant à l’époque comme l’un de ses grands livres : « Or, dans Le Président, il y a encore une part de « voulu ». Je n’ai pas su être vrai d’un bout à l’autre ».

Simenon, c’est le grand neutre. Il n’exprime jamais de conviction politique dans ses romans, que ce soit à travers le narrateur ou par le biais des personnages secondaires. Trop intime, trop personnel. Il a retenu la leçon de son père. C’est là plus ailleurs qu’il faut chercher la clef de la « pudeur Simenon ». Cela dit, rien n’interdit d’y débusquer la politique entre les lignes. Si le romancier ne veut rien laisser transparaitre, l’homme n’en est pas moins un homme de droite, attaché moins à des idées qu’à des sentiments, populiste et conservateur plutôt que réactionnaire, nostalgique d’un monde de paysans, de notables et d’artisans, catégorie à laquelle il veut croire qu’il appartient ; il le rêve comme un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler. L’Histoire immédiate l’angoisse. Individualiste petit-bourgeois, il n’en consacre pas moins sa plume à défendre les exclus, les humiliés, les victimes et les petites gens.

Un mot encore. Le manuscrit du Président est daté de « Noland (Vaud), 14 octobre 1957 », en lieu et place de « Echandens (Vaud). Il en fut ainsi de 1957 à 1963 : dans sa naïveté, Simenon avait cru bon suivre le conseil d’une société fiduciaire lausannoise en prétendant ne pas exercer d’activité lucrative… Au fond, le no man’s land était son pays. Non le pays intérieur, qui avait nom Outremeuse, quartier populaire de Liège, mais le pays de résidence. Son Président, il l’a écrit en Suisse et situé en France. Autant dire nulle part.

(« Qui vous savez dans le rôle du Président » photo D.R. ; « Qui vous savez dans le rôle du Président. » photo Chesnot)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1052

commentaires

1 052 Réponses pour Que va faire le Président ?

charles dit: à

« ça soulagera ceux qui ont perdu un ami, un père, un frère, un mari, un député (Bobby Sands était deputé de Fermanagh South Tyrone). »

Pas qu’eux !! ils sont nombreux dans le royaume à fêter l’évènement

Sergio dit: à

Philippe Régniez dit: 8 avril 2013 à 15 h 25 min
d’un connaisseur ?

Oui et au reste perseverare diabolicum, comme chacun sait…

Sergio dit: à

Le problème des comptes en Suisse, c’est qu’on est tout le temps dénoncé par les voisins…

Jacques Barozzi dit: à

Avant d’arrivée à « l’idée d’un Dieu », Bihoreau de Bellerente, nos ancêtres avaient inventé des dieux et demis-dieux. Il est vrai qu’ils étaient loin d’être parfaits, nom de Zeus !

Oui, c’est mesquin, Bloom, de cracher sur la tombe de Maggy. Laissons les Anglais juger de sa place dans l’histoire de leur île. Also be fairplay !

Merci à ML pour l’attention porté à un manuscrit qu’il n’a pas lu.

ueda, je ne connais rien à l’oeuvre de Derrida, mais c’est un peu ça.
Ici, une anecdocte, structurante et porteuse de sens tout à la fois.

Lorsque j’ai reçu mon premier cahier de classe, à l’école primaire, le soir en rentrant à la maison je l’ai montré fièrement à ma mère. Sur la page de couverture, le maître (ou la maîtresse) avait écrit : Jacques Barozzi. Ma mère a aussitôt pris un stylo rouge et rayé rageusement le Jacques pour le remplacer par Jacky. Me disant sêchement qu’elle ne m’avait pas baptisé Jacques mais Jacky ! Vous imaginez ma mortification le lendemain en rendant mon cahier ? Moyennant quoi, une quinzaine d’années plus tard, en publiant mon premier article ou publiant mon premier livre, j’ai pris le pseudo que vous pouvez toujours lire ici.

Dans mon roman, L’Héritage, ayant tué d’entrée de jeu ce pauvre jacques, il ne me restait plus qu’à observer de la manière la plus distanciée possible ce personnage masqué qui s’appelait Jacky. en me souvenant bien de la leçon de Sartre : A la fin, nous sommes la totalité de nos actes (de mémoire).

Une autre « originalité » de mon manuscrit, c’est qu’il repose en grande partie sur le principe de l’inversion. Ainsi, au lieu de finir sur une table de matière, il commence par le sommaire que voici :

SOMMAIRE

LA TRAVERSÉE DES DÉCEMBRES

Le goût des commencements
La convocation des fantômes
La glycine de la villa Apraxine
Mon nom de Venise
La maison des Arcades
La folie de ma mère
Dans la tribu du Suquet
A la limite des oliviers
Un jeune homme révolté

TU ES MA SALLE DES PAS PERDUS

L’initiation au voyage
Cannes & Nice for (n)ever
Le choix de Paris
La vie en prose
La crise de la trentaine
Errances parisiennes
Fuite colombienne
Dernier amour
Message personnel

QUAND LE RÉEL REJOINT L’IMAGINAIRE

Premières nouvelles
La vie de couple
Je n’irai pas à vos funérailles
L’Enfer est plus drôle que le Paradis
Confession ou fiction ?
La mort à l’envers
L’énigme de la rue B.
Le marché des enfants
La révélation

Comptes et décomptes dit: à

JC dit: 8 avril 2013 à 15 h 28 min

Comptes et décomptes, vous y étiez ?

Non, et vous ?
Mais vous savez fort bien que les logiciels actuels de comptabilisation sont très performants, donc 300 000 soit moins que la manif précédente d’où radicalisation et violences de casseurs.

Sigismond dit: à

répondez, nom de dieu, Philippe Régniez : approuvez-vous les menaces de mort de ces hurluberlus ?

Jacques Barozzi dit: à

« Philippe Régniez dit:
Sergio, remarque intéressante, d’un connaisseur ? »

Probablement d’un divorcé ?

Jacques Barozzi dit: à

Il vous a répondu, Philippe Régniez : « perseverare diabolicum »

Jacques Barozzi dit: à

« répondez, nom de dieu, Philippe Régniez : approuvez-vous les menaces de mort de ces hurluberlus ? »

Il vous répondrait qu’il ne fallait pas gazer madame Boutin, Sigismond (même si ça ne s’est pas passé ainsi, j’y étais en observateur) ?

JC dit: à

Ne soyez pas naïf, comptes et décomptes, la mesure politique ne dépend pas de la qualité de l’instrument, mais de la qualité de l’observateur. Il se trouve que là, le logiciel est peu vertueux et les ordres clairs : faites croire qu’il n’y avait que 300.000 imbéciles, attardés, etc, etc …

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 avril 2013 à 15 h 47 min

Probablement d’un divorcé ?

Oh ben non, tout le monde le fait… En tous cas se marier avec une femme, ça c’est sûr c’est une erreur cosmique…

Jacques Barozzi dit: à

Et pendant ce temps-là, que va faire le président ?

Jacques Barozzi dit: à

cosmique ou comique, soyons clair, bordel !

sigma dit: à

Ainsi, au lieu de finir sur une table de matière, il commence par le sommaire que voici :
la première page d’écriture de bien des livres est le sommaire
n’allez pas nous dire maintenant qu’il commencera par la neuvième de couverture , ou l’hymne à l’âge woaw!
good luck

Sergio dit: à

Philippe Régniez dit: 8 avril 2013 à 15 h 50 min
divorcé combien de fois ?

Faut dire là maintenant y a des pros c’est superbement remarquable…

Philippe Régniez dit: à

Sergio, Ah, les femmes… on ne peut pas vivre avec, et on ne peut pas vivre sans… les femmes ? si c’était si bien, Dieu en aurait une…

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 avril 2013 à 15 h 59 min
cosmique ou comique

Ben… Ca fait rire les autres !

Jacques Barozzi dit: à

Quelle idée il a eu Henry de se faire préfacer par Onfray !
ça risque de lui coûter un papier par Passou ?

Jacques Barozzi dit: à

Pas des romans, sigma.

Philippe Régniez dit: à

Information littéraire :

Parution de : Jean-Luc BARRÉ, Dominique de Roux, l’homme des extrêmes, Perrin, 2013.

Jacques Barozzi dit: à

« si c’était si bien, Dieu en aurait une… »

Les dieux en avaient ainsi que des amants. Et Marie, qui c’est-y qui l’a engrossée par la grâce du Saint Esprit ?

Philippe Régniez dit: à

PS reprise dans leur collection de poche Tempus de la biographie de Dominique de Roux par Jean-Luc Barré, Dominique de Roux, l’homme des extrêmes, parue initialement chez Fayard en 2005.

sigma dit: à

Jacques Barozzi 16 h 02 min
vous avez peut-être raison : mais qui peut l’affirmer ?

Alexia Neuhoff dit: à

« Vous oubliez la contestation générale [Bigre ! Civitas + Gud = une poignée d’agités] que soulève le projet de loi du « mariage pour tous », les réceptions hostiles et bruyantes que reçoivent les membres du gouvernement à chacun de leurs déplacements, etc [la même poignée d’agités qui empêche un parlementaire de s’exprimer dans un amphi d’université. La « pourriture » pourrait bien être là].

Comptes et décomptes dit: à

JC dit: 8 avril 2013 à 15 h 56 min

Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt

Jacques Barozzi dit: à

A la base du Livre, le graffiti, Philippe Régniez…
Nous ne sommes que de pauvres pécheurs, ainsi en a t-Il voulu !

JC dit: à

Comptes et décomptes, je ne vous le fais pas dire ! La lune ! la lune…!

Jacques Barozzi dit: à

« qui peut l’affirmer ? »

Passou, sans aucun doute, sigma.

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 avril 2013 à 16 h 05 min
Et Marie, qui c’est-y qui l’a engrossée par la grâce du Saint Esprit ?

Finalement la religion c’est pas mieux que les maths, on arrive toujours à trouver des trucs qui marchent pas…

John Brown dit: à

L’art de bien se laver

 » Il faut apprendre à sortir plus propre de circonstances malpropres, et aussi, quand c’est nécessaire, savoir se laver à l’eau sale.  »

( Nietzsche, « Humain , trop humain » , II , I , 82 )

sigma dit: à

les divinités ont des parèdres , non des commères .

Comptes et décomptes dit: à

JC dit: 8 avril 2013 à 16 h 12 min

Mais les images de la manif existent, les logiciels existent, qui vous empêche les organisateurs de recompter et de fournir des preuves que leur compte est bon ?

Comment ça rien !

DHH dit: à

Pour Marie il y a eu PDA(procreation divinement assistée)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…relire les farces et attrapes – nigauds .

…cette transparence occulte nuit à l’art du prestidigitateur d’illusions sociales d’état,…

…si le bateau de la république est sabordé,…c’est les connivences à l’€uro système,…
…les grenouille qui veulent se faire aussi grosses que les vaches,…
…faut bien en changer,… » tout explose « , de Claude François,…etc,…c’est la joie-sociale,…

John Brown dit: à

 » Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. »

La formule est déconcertante. Comme si, pour s’occuper de l’homme, on pouvait faire l’impasse sur les hommes. Cela pourrait s’admettre, à la rigueur, d’un philosophe, mais sûrement pas d’un romancier. Ce que dit Assouline du roman de Simenon montre que l’auteur, pour peindre son vieux président, s’est inspiré de plusieurs hommes politiques réels. C’est bien des hommes que Simenon est parti pour peindre, non pas l’homme, d’ailleurs, mais un homme.

bougreau dit: à

la question est : divorcé combien de fois ?

on ne divorce qu’une seule fois philippe, la suite est luxure ad libido..sinon on a un pape dans la manche, si j’osais..et ça srait trés grave comme dirait dracul

Sigismond dit: à

Régniez ne répond pas = fourbe et trouillard

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà nous fait une belle jambe,…à l’autre maintenant,…pour se remettre en appétit,…
…etc,…of course,…Ah,…Ah,…

bougreau dit: à

Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes

des hommes c’est d’l’hommerie jean marron..duex ça s’encule déjà..comme feu satcheur pour simenon et lassouline there is no such zing as society

Philippe Régniez dit: à

bouguereau. exact, très exact.

Camille Claudel a avorté 4 fois, personne n’en parle comme cause de ses dérèglements mentaux.

Philippe Régniez dit: à

» Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. »

Formule qui n’a rien de déconcertant.

u. dit: à

« QUAND LE RÉEL REJOINT L’IMAGINAIRE »

Le titre de cette troisième partie ne me paraît pas si bon, Jacques.

Alors que ceux de tous les chapitres sont très concrets, on a soudain devant soi des termes abstrait qui donnent l’impression d’une explication théorique.
Ce ne sont pas des mots d’écrivains mais des mots d’universitaires qui en font la critique: « au terme de ce parcours narratif (hein), le texte barozzien opère un retour paradoxal par lequel le réel rejoint l’imaginaire », etc.

My hunch: le lecteur d’une maison d’édition se met à tousser.

bougreau dit: à

Pour Marie il y a eu PDA(procreation divinement assistée)

mais on l’est tousse..sinon ça marcherait pas ça crève les noeils

John Brown dit: à

 » nostalgique d’un monde de paysans, de notables et d’artisans, catégorie à laquelle il veut croire qu’il appartient ; il le rêve comme un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler.  »

Cela a fait le succès de l’oeuvre : la nostalgie de Simenon rejoint celle d’un vaste secteur du public, tout aussi déboussolé que lui par l’accélération des mutations techniques, économiques… Maigret, c’est le rassurant papa (ou pépé) qui fait tout dans la lenteur.
Simenon n’aurait pas aimé Cahuzac, politicien étonnamment moderne, en phase avec la mondialisation, véritable citoyen du monde.

bougreau dit: à

Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes

..et ben aristote il dirait que c’est que dla branlette l’homme tout seul..du privé pire que jean marron dans son chalet de necessité..vaut mieux faire l’impasse la dessus que faire vitrine.. voilà ce qu’il dirait

bougreau dit: à

la fuite du publique pour un homme c’est dla desertion épicétou..du bovarisme n’ayons pas peur des mots..de la virilité avec petit robinet

tourbe et brouillard? dit: à

fourbe et trouillard

u. dit: à

de la virilité avec petit robinet

Encore du Barozzi.

Sergio dit: à

Jeanbrun, ou Chambrun ? Y a une nuance bon Dieu !

Sergio dit: à

« nostalgique d’un monde de paysans » : encore la terre qui ment pas on croirait du Richard Millet…

sigma dit: à

« QUAND LE RÉEL REJOINT L’IMAGINAIRE » ça situe tout de site dans la lacanistique
Est ce bien nécessaire ?

pantone dit: à

Jeanbrun, ou Chambrun ? Y a une nuance bon Dieu !

De gris ou de marron ?

Petits oiseaux dit: à

encore la terre qui ment pas on croirait du Richard Millet…

Ah ! L’Angélus

Jacques Barozzi dit: à

C’est-à-dire, ueda, qu’après la partie 1, l’enfance de jacky, et la partie 2, Jacky à Paris, la troisième partie concerne plus précisément le théme de l’écriture de jacky et l’on ne sait jamais s’il s’agit de matériaux autofictifs ou purement imaginaires : ça ressemble à… mais en est-ce ?

Jacques Barozzi dit: à

Mais à vrai dire, ce troisième titre m’a posé problème et ne me satisfait pas vraiment. Et c’est intéressant de voir, ueda et sigma, que vous confirmez m’a première impression. Amusant aussi de voir que vous vous projetez : titres universitaires pour l’un, lacanien pour l’autre, alors que pour moi ils me semblent surtout poétiques, dans l’ensemble !

erlandier dit: à

Philippe Régniez dit: 8 avril 2013 à 16 h 33 min
Camille Claudel a avorté 4 fois

Vous en avez les preuves, bien sûr. Merci d’avoir signé Philippe Régniez cette ridi(troudu)culité, sinon certains auraient pu prendre cette affirmation au sérieux.

hamlet dit: à

un des piliers du capitalisme repose sur l’incompétence des hommes politiques.

ce que les hommes politiques admettent eux-mêmes lorsqu’ils se disent impuissants face aux pouvoirs de la finance.

le summum de l’intelligence aura été obtenue dans l’art de l’addition permettant d’échapper à l’imposition de l’expert comptable.

cette façon d’admettre son inutilité est à la fois touchante et apaisante pour l’esprit.

l’idée de l’homme capable de se dresser contre les puissances du mal appartient désormais aux ressorts de la comédie burlesque.

l’humanité dans son goût pour les situations tragi comiques a tenté de donner les clés de son destin à des hommes et des femmes dont ils savaient d’avance leur incompétence, ils l’ont fait essentiellement plus par amour pour le comique que par réelles convictions.

le fait de vivre sous l’égide de l’incompétence a rendu l’humanité triste, sceptique et résignée.

la mélancolie et le fruit de la résignation comme fait avéré de l’incompétence des hommes dans la capacité de prendre en main leur destinée.

Cette mélancolie est aujourd’hui la seule et la plus viable des richesses réellement partagées par l’humanité.
Elle aura le mérité de permettre l’entrée de l’humanité dans une nouvelle ère, une ère post-humaine.

Nietzsche a été l’auteur du XXè siècle, il aura marqué de ses idées l’époque allant de 1914 à 1968.
après 1968 l’homme a appris l’art de vivre dans la déception perpétuelle.

cette déception a rendu obsolète l’époque trop humaine de Nietzsche.
l’ère post-humaine appartient à l’ordre des idées post niestschéenne.

l’époque nietzschéenne aura finit son existence comme Nietzsche l’a finie lui-même, gâteuse dans un fauteuil, incapable de reconnaitre son pied de sa main.

Holland et les autres seront les derniers politiciens gâteux de l’époque nietzschéenne de l’humanité.

bienvenue dans une nouvelle ère….

amen.

bougreau dit: à

..si tu zapes le gode ceinture, t’arriveras jamais à rien baroz..dracul t’enfumes pour pas que t’en parles..alors que lui pendant ce temps là en fait des passages récurrents

Jacques Barozzi dit: à

passages récurrents ou pénétrations récurrentes, le boug ?

Hamlet en Zarathoustra, ça fait peur !

Âarnsalaan, frère de Mansûr dit: à

La teneur de ce commentaire est urinaire :

hamlet dit: 8 avril 2013 à 17 h 00 min

sigma dit: à

titres universitaires pour l’un, lacanien pour l’autre, alors que pour moi ils me semblent surtout poétiques, dans l’ensemble !
et si c’était les deux pour les deux ?

hamlet dit: à

si sur ce blog on ne peut même plus rigoler…
c’est la fin des haricots.

Ludovic Ludo dit: à

hamlet, ne seriez-vous pas un tout petit peu concon ?

bougreau dit: à

keupu a encore réglé le destin de l’humanité sur la déficience de ses hormones..il voudrait qu’on finisse tousse avec lui sur son bassin de lit sinon ça srait pas juss..

D. dit: à

Il n’a jamais été question de rigoler sur ce blog.

bougreau dit: à

si sur ce blog on ne peut même plus rigoler…
c’est la fin des haricots.

..son infirmière a un karsher

Philippe Régniez dit: à

Vous pouvez vous référer, entre autres, aux travaux de Gilles Perrault, agréé auprès de la Cour de Cassation, également sculpteur et ancien chef d’atelier au musée du Louvre et à Versailles, à l’occasion de ses méticuleuses recherches sur une statuette attribuée à Rodin, selon lui « une sculpture expiatoire d’un avortement » de Camille Claudel. Vous pouvez aussi contacter le musée Rodin qui s’associe aux travaux du chercheur.

Attention, un concon peut en cacher un autre !...... dit: à

Ludovic Ludo dit: 8 avril 2013 à 17 h 08 :
« hamlet, ne seriez-vous pas un tout petit peu concon ? »

Ludo, sois pas médisant, tu vas y avoir droit…

M. Bref dit: à

« une sculpture expiatoire d’un avortement » de Camille Claudel.

Entre un et quatre, y a une nuance, Trommelfeuer !

Multiplication des petits pains dit: à

Philippe Régniez dit: 8 avril 2013 à 17 h 12 min

Un avortement PR, pas quatre et plus de quinze ans avant son internement.

hamlet dit: à

l’électeur socialiste est un individu qui essaie de dissimuler sa déception et sa tristesse dans les concerts de rocks, les concerts de musique baroque, la pratique du vélo et du roller, la lecture de la correspondance de Flaubert, l’utilisation du ipad, du iphone, et la déambulation dans les rayons de la fnac et des expositions de peintres impressionnistes.

de ce fait l’électeur socialiste est devenu le sujet de plaisanterie préféré dans le milieu de la finance et les cabinets d’audit comptables.

u. dit: à

Maggie, ou le terrorisme de l’épicier.

u. dit: à

« de ce fait l’électeur socialiste est devenu le sujet de plaisanterie préféré dans le milieu de la finance et les cabinets d’audit comptables. »

En sa présence, ils se retiennent quand même de ricaner, vu tout ce qu’il achète.

hamlet dit: à

c’est bon si on ne peut même plus plaisanter.
on peut aussi plaisanter avec autre chose que des blagues vulgaires à 2 balles !

Co-propriété dit: à

Association Boug’-Baroz face à Hamlet.
Une utilisation ridicule du gode-ceinture

Jacques Barozzi dit: à

A propos de la Dame de fer : « Selon un sondage YouGov datant de 2011, 27% des britanniques considèrent qu’elle a été la meilleure Premier ministre depuis 1945, devançant Winston Churchill (20%). 50% considèrent qu’elle a été une bonne ou excellent dirigeante. »

John Brown dit: à

Quatre avortements, Camille Claudel ? C’est bien peu. Que d’histoires pour un avortement de plus ou de moins. On n’en fait pas tant quand il s’agit de noyer une portée de chatons.

hamlet dit: à

il faut choisir entre la lourdeur et la légèreté !

la futilité de l’existence ne peut être aborder qu’avec le vocabulaire de Nietzsche et Heidegger.

l’homme est le berger de l’étant de l’être….
il surveille son être au monde comme le berger surveille son troupeau : avec un berger allemand…

u. dit: à

C’est comme Henri qui vend du pinard à Onfray.

Ça ne l’empêche pas de rigoler.

(Je garde l’idée de la galerie de philosophes nietzschéens, nietzschéens dernière manière: plaid et fauteuil)

Jacques Barozzi dit: à

à feu Zhu qui avait le zhu en feu, remerciements posthume !

Partisan des blagues à deux balles.... dit: à

Vulgaires, ce sont les meilleures : pas de moraline, please !

bougreau dit: à

comme djonny est surement devant mozart et mick jéjère mais pourquoi baroz toujours se repaitre de l’exibitionnisme du peuple..laisse le se gratter là où il a la galle

hamlet dit: à

la philosophie qui a été autrefois le moyen d’éveiller les consciences et devenue le meilleur moyen de l’endormir.

ce qui fait que la philosophie est devenue, en moins d’une génération, l’activité préférée
de l’électeur socialiste.

l’électeur socialiste trouve dans la philosophie le réconfort et en hiver le soleil qu’il n’y a pas dehors.

de ce fait, la France qui autrefois s’empressait de monter des barricades dans les rues, s’est vue dotée de bataillons de philosophes qu’ils écoutent en s’endormant.

le progrès essentiel du discours philosophique d’aujourd’hui réside dans le fait qu’il a remplacé la berceuse d’autrefois.

Méditation vespérale dit: à

le commentateur hamlet est un individu qui essaie de dissimuler sa déception et sa tristesse dans les posts humoristiques, les concepts de ludisme baroque, la pratique du pipeau et du trolley, la lecture de la correspondance de Maubert, l’utilisation du clavier azerty, la déambulation dans les crayons emmêles et les expositions de peintres exhibitionnistes.

de ce fait le commentateur hamlet est devenu le sujet de plaisanterie préféré dans le milieu de la république des livres.

Philippe Régniez dit: à

Il est évident que la statuette ne traite matériellement que de l’un des 4 avortements.

hamlet dit: à

c’est bon j’ai compris je me casse !

ta gueule keupu.

Exil cérébral dit: à

Maggie avait ouvert dès les années 2000 un compte déclaré aux Iles Alzheimer.

Jacques Barozzi dit: à

« l’exibitionnisme du peuple », c’est ce que l’on appelle la démocratie, le boug ?

JC dit: à

« de ce fait le commentateur hamlet est devenu le sujet de plaisanterie préféré dans le milieu de la république des livres. »

De fait, ça soulage…

Jacques Barozzi dit: à

« Il est évident que la statuette ne traite matériellement que de l’un des 4 avortements. »

La statuette que feu Zhu m’a offerte ?

hamlet dit: à

comme disait Nietzsche : les vérités sont difficiles à accepter celui qui les prophétise finit écarteler sur le bûcher des vanités.

désolé mais je ne veux pas finir comme ça !

allez vous chercher un nouveau Nietzsche ailleurs !
je refuse ce rôle.

car quelque soit le temps que ça m’prenne, quelque soit l’enjeu je veux être un homme heureux…
bing bing boum boum…

John Brown dit: à

« un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs »

tout le charme de l’érotisme du temps d’arrière-grand-papa ; Plus utile dans la bibliothèque de l’honnête homme que toute la production de M. Sartre.

u. dit: à

Le philosophe est un bûcheron qui chemine vers la clairière, sans pouvoir fuir le dispositif qui l’arraisonne.

Le dispositif de la bûche de noël, où il est placé tous les ans entre deux délicieux champignons.

Bihoreau de Bellerente dit: à

En 1979 le Royaume-Uni était à genoux; c’était soit la voie vers l’Albanie, soit la voie vers les États-Unis. Une majorité a choisi
les States et pour l’y mener une femme couillue. Ces pauvres
Argentins lui ont donné la chance inouïe de se faire réélire alors
que c’était loin d’être certain. Au moins, elle n’a pas mis la main
dans le cookie jar…

hamlet dit: à

Jonas le Taiseux ne supportait pas les hésitations d’un Dieu qui malgré sa puissance de feu était obligé de se répéter pour se convaincre lui-même de ces paroles.
je suis Jonas ! je ne supporte plus les hésitations de Dieu.

Méditons dit: à

Méditation vespérale dit: 8 avril 2013 à 17 h 29 min

Ah mais non, vous êtes bien plus con

bougreau dit: à

« l’exibitionnisme du peuple », c’est ce que l’on appelle la démocratie, le boug ?

c’est certain que le peuple est souvent « vulgaire » baroz..c’est pasqu’il est expert que le peuple sait aussi reconnaitre ceux d’entre les siens qui le sont moins

hamlet dit: à

je suis comme Jonas ! je ne supporte plus les hésitations de Dieu.

ainsi comme mon épitre au Rdliens : face aux certitudes vaniteuses des hommes écoute les hésitations du Seigneur.
Les hommes sont impuissant mais leur orgueil les pousse à être sûr de connaitre leur destin.
Dieu est puissant mais sa bonté nous dit qu’il ne sait pas quoi faire de toi…

amen.

JC dit: à

Quand la crise frappait seulement les peuples lointains, et pas le glorieux peuple françois, tout allait bien : on pouvait supporter les départs de fortunes illicites, l’indécence joyeuse des privilégiés, secteur public, secteur privé confondus. On ouvrait le frigo en grand et vazy, Raymond, empifre-toi…!

Désormais, manquant d’emploi, de pognon, de tranquillité, d’avenir, on parle « moralité », le peuple des cocus parle de « morale » !!! Et c’est un brigand bourré de Désir qui nous y convie ? Con vit Harlem !

Qu’est ce qu’on est petits, grands dieux !

hamlet dit: à

il est où le 1/2 juif ?
barman : un demi svp !

bougreau dit: à

Au moins, elle n’a pas mis la main
dans le cookie jar…

elle ou des gens de son gouvernement ?..ha biyoro..bientôt ça sra l’tiens
et de dire qu’y avait pas d’autre choix..no alternative

u. dit: à

En 1979 le Royaume-Uni était à genoux; c’était soit la voie vers l’Albanie, soit la voie vers les États-Unis.

M. Régniez fait semblant de croire qu’il y a une troisième voie.
Mais c’est hamlet, le dernier chrétien.

hamlet dit: à

comme il est beau Jean Gabin sur cette photo !

il faudra la garder pour montrer aux générations futures à quoi ressemblait un homme capable de se dresser seul contre tous, et montrer du doigt le chemin à suivre.

ah beau berger ! qu’as-tu fait de tes moutons ?
ils se sont perdus ? tombés dans la falaise ?

l’ère post-humaine suppose un nouveau mode d’élevage.

je vous le dis : les anciennes techniques d’humanisation ont toutes échoué, l’école, l’art, la culture, la civilisation !

tout a échoué !
combien de temps faudra-t-il encore perdre avant de l’admettre ?
combien de guerres ? de massacres ? d’enfants mourant de faim dans les bras de leurs mères ?
combien de malheurs l’humanité devra-t-elle encore enduré avant d’admettre que l’homme n’a pas su se civilisé ?

quand tout échoue il faut faire appel à de nouvelles technologies pour définir et mettre en place un nouvel ordre anthropologique !!!

je vous fous les jetons ? non ?
c’est trop marrant j’adore foutre les jetons.

bouhhhh! je suis le fantôme de Jonas….

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« … il faudra la garder pour montrer aux générations futures à quoi ressemblait un homme capable de se dresser seul contre tous, et montrer du doigt le chemin à suivre. »

Dans la fiction… etc.

post-u. dit: à

L’ère des post-

« Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? »

u. dit: à

Il n’a pas une tête à s’appeler plutôt Josef, notre Jeannot?

u. dit: à

En 1979 le Royaume-Uni était à genoux

Au moins, nous sommes plus petits mais tout droits.
Des suce-debout.

hervé dit: à

jhb 8 avril 2013 à 10 h 42 min
. » Quand Médiapart sort une affaire, ils dissimulent peut-être leurs preuves au début pour faire durer le suspense et appâter le client mais au moins ils ont du biscuit.  »

c’est plutôt pour vérifier leurs infos et être sûrs de leurs sources pour pas se planter quoi – en plus si , quand, ya déclenchement d’une enquête policière ou judiciaire, ils ont pas le droit d’en dire des masses

Hollandouille dit: à

Moi, j’ai la tête de Josef Câline…euh….! je réenchante !

u. dit: à

« Elle, peut-être pas, mais son fils et son mari, c’est moins certain. »

Abortion?

remember dit: à

« En 1979 le Royaume-Uni était à genoux;  »

Elle a ruiné le pays et ses habitants au profit d’une minorité de tarés ne pensant qu’à faire fortune, les gens sont pas près de l’oublier

les infirmiers à jc dit: à

JC adore les truands gangsters, surtout les petits pourris moches et co.s qui roulent des mécaniques lui inspirent confiance il les aime

raymond leusoveur dit: à

« il faudra la garder pour montrer aux générations futures à quoi ressemblait un homme capable de se dresser seul contre tous, et montrer du doigt le chemin à suivre. »

ya mieux

les RG dit: à

le pervers de pq est de plus en plus obsédé par le Président, ça devient inquiétant

La mauvaise langue dit: à

« Si le pouvoir veut avoir encore une chance de traverser cette très mauvaise passe et, dans l’intérêt de la démocratie, de durer aussi longtemps que le mandat qui lui a été confié par les électeurs, il lui faut changer de pied, sortir de ses remugles, et mettre le pays face aux vrais enjeux du moment.

Et les vrais enjeux sont, aujourd’hui, européens : La solution du problème du chômage est européenne. Le moteur de la croissance est européen. C’est sur ce terrain qu’il faut oser.

Nous ne pouvons en rester à la situation actuelle, où le bricolage de l’Europe ne tient que par le bon vouloir conjoint de M. Draghi et de Madame Merckel, l’une et l’autre mettant une pression chaque jour plus forte sur les autres gouvernements, accélérant le chômage et la récession, limitant leur souveraineté, en les autorisant, ou en leur refusant, un niveau de déficit. Les crises grecques, espagnole, chypriote, aujourd’hui portugaise, demain italienne montrent ce qui nous attend si nous n’agissons pas très vite : un effondrement de nos institutions au profit des extrêmes. C’est là, bien plus que dans toute autre cause, qu’il faut chercher la vraie raison d’être du mal-être français d’aujourd’hui.

La France doit donc proposer une sortie par le haut. Cela donnera du sens à la politique, au-delà des mesquineries actuelles. Ou nous prenons acte de l’échec de cette Europe-là, et, espérant échapper à la réalité par un grand geste de manche, nous sortons de l’euro, entrant consciemment dans un irréversible déclin. Ou nous osons avancer dans la voie d’une plus grande intégration franco-allemande, et vers un pouvoir fédéral, pour nous donner des marges de manœuvre et organiser la croissance et le retour de l’emploi. Et en particulier, pour mettre en commun les moyens de contrôle de l’exemplarité des élus.

Naturellement, rien de tel ne peut être décidé avant les élections allemandes. Mais, pour les orienter, pour avancer dans la bonne direction, pour sortir par le haut, il appartient à la France de proposer ce mouvement. Maintenant. » (J. Attali)

En bref :

Sortir du nombrilisme franco-français et faire avancer l’intégration européenne pour que l’Allemagne ne nous dicte plus ses conditions. C’est une question de vie ou de mort. Je partage complètement ce point de vue.

rose dit: à

« réaliser un magistral coup de Bourse qui lui fut extrêmement profitable. »

Et les Bourses choyèrent.
Churent.
(dans le caca).

ça baisse dit: à

Maintenant le nouveau dieu de ML est Attali. Rosset, c’était quand même plusieurs crans au-dessus.

rose dit: à

Furent chéries.
Choyées.
Chutèrent.
Ont chu.

bougreau dit: à

pour sortir par le haut

vontraube en messerschmitt..

rose dit: à

Que va faire le Président ? Ne le sais.
Mais bibi sprezzatura…

La mauvaise langue dit: à

L’affaire Cahuzac n’impacte guère les perceptions politiques des Français, que ce soit à l’égard de l’exécutif, de l’opposition, des différents partis – dont le Front national – et des principales personnalités politiques (en dehors de Cahuzac lui-même, évidemment).

François Hollande ne perd qu’un point ce mois-ci dans notre sondage réalisé après les aveux et les réactions qu’ils ont suscité. Il en avait perdu 8 le mois précédent. Avec 34% de bonnes opinions, il « perd » même son record d’impopularité pour un Président à pareille distance de son élection. En effet, en avril 2008 son prédécesseur Nicolas Sarkozy (qui venait de chuter de 9 points en un mois) n’était crédité que de 32%.

D’ailleurs, contrairement à ce que pensaient les Français lors de l’affaire Woerth (55%) il y a trois ans, ils ne pensent pas du tout (70%) que les « affaires » se seraient développées depuis l’élection de François Hollande.

Jean-Marc Ayrault quant à lui ne perd que 2 points alors qu’il en perdait 4 le mois dernier avant l’affaire.

La perception du caractère « efficace » et surtout « juste » de la politique menée est remarquablement stable.

Tous ces indicateurs ne sont pas les signes que l’opinion réclamerait un remaniement d’urgence.

Reste que même si l’affaire Cahuzac n’a guère modifiée la perception qu’avaient les Français de l’exécutif, celle-ci demeure très sévère. Avec seulement 32% de « bonnes opinions » pour le Premier ministre, 35% de Français jugeant la politique du gouvernement « juste » et 18% « efficace » la situation est critique. (Orange)

Chaloux dit: à

L’incorruptible république, livrée par ses propres soins depuis des lustres aux banques et aux affairistes, se mêle de jouer les vertus à l’occasion de « l’affaire » Cahuzac. Tout cela semble bien dérisoire, dans un monde qui n’honore que ceux qui vendent et se vendent et déshonore paisiblement les autres. Ce qui devrait être jugé, c’est cette morale à faire pouffer les petits oiseaux, pensée par la moelle épinière, ce paravent derrière lequel s’élabore inexorablement le modèle d’une société d’une grossièreté et d’une brutalité sans exemple. Ce qui devrait être jugé, c’est notre incapacité à pardonner, et cette manie de l’exclusion, ce couperet de l’incorruptibilité qui est le legs le plus absurde, le plus démagogique et le plus menteur de la Révolution.

La langue chargée dit: à

« Si le président se contentait de proposer des réponses liées aux affaires en cours, il ne satisferait jamais l’opinion : plus elle a mis de l’espoir dans une vague, plus elle enrage de la voir déferler. Et aucune réforme esthétique, aussi musicale soit-elle, ne suffira à calmer l’opinion.

Sans doute faudra-t-il assurer au plus vite une totale transparence des candidats à la moindre fonction exécutive ou législative et donner beaucoup plus de moyens à la police ; sans doute aussi faudra-t-il accélérer l’interdiction du cumul et revenir sur la calamiteuse réduction à cinq ans du mandat présidentiel, qui interdit toute action. Mais, à mon sens, rien de tel ne suffira à calmer l’opinion.

Si le pouvoir veut avoir encore une chance de traverser l’intérêt de la démocratie, de durer aussi longtemps que le mandat qui lui a été confié par les électeurs, il lui faut faire le pas de côté, sortir les chevau-légers du moment et mettre le pays face à ses responsabilités. » (J. Attali)

rose dit: à

« Les mêmes qui l’ont jadis encensé le lynchent aujourd’hui « .
Ouais mais les plus modérés l’aiment bien encore X,Y,Z tentent de convazincre sans succès aucun qu’il n’est pas tant un sa

La mauvaise langue dit: à

Baroz, vos titres ont beau être poétiques, ce n’est pas ce qui fait un livre. S’il n’a pas de colonne vertébrale, il ne pourra jamais tenir debout, même avec de beaux titres. Et franchement « quand le réel rejoint l’imaginaire » est d’une grande platitude, sans vouloir vous vexer. Si vous voulez que votre héritage soit transmis aux générations, faites venir le charpentier avec de bonnes poutres, étayez l’ensemble pendant la reconstruction.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Baldassare Castiglione il faut le lire, pas le citer aveuglement : la sprezzatura n’est pas chose pour empotés…

Diagonal dit: à

Je me demande bien ce que Simenon et Gabin pensent du décès de Mme Thatcher. Sans doute Passoul a-t-il une idée à ce sujet, qui nous changerait des affaires de Fabius et Cahuzac, vu que (le petit) tout se justifie dans (le grand) n’importe quoi. je persiste à penser que les commentaires de la RDL constituent vraiment une oeuvre d’art majeure, en soi, mais à qui appartient-elle au juste, per se ?

La mauvaise langue dit: à

Mélanchon et la mère Joly qui s’imaginent qu’ils vont changer le monde en changeant de République ! C’est affligeant. On en est là en France avec une Norvégienne en plus… En pleine déréliction qu’on est, mes petits chéris.

rose dit: à

Ouais mais les plus modérés l’aiment bien encore ce X,Y,Z & tentent de convaincre les autres Hui sans succès aucun qu’il n’est pas tant un salopard que ce qu’ils imaginent. Et même en salopard on peut bien l’aimer encore.

Non, l’étonnant à mes yeux est qu’un chirurgien esthétique, pay&é pour ravaler la façade de tous ceux qui refusent l’évidence -rare et criante- devienne ministre du budget.

Là est l’erreur.
Qu’il truande c’est banal.

Mais que, mordicus, il accepte le poste de ministre du budget là est l’arnaque.
Quand tu truandes, et que tu le sais très bien, quand on te propose le poste de ministre du budget, tu déclines gentiment ; tu te mets derrière tes retranchements, mais tu déclines fermement.

Oui on peut être un brillant et fieffé escroc et en même temps homme politicien : n’est ce pas intimement lié ?

Que va faire le Président ?
Un fromage coulant et puant à souhait – Lanquetot de préférence – (pourvu que Valérie lui foute la paix, il le mérite le pauvre la paix -j’ai mis la pour éviter toute confusion : demander à Ségo. de l’appeler ce soir ?).

La langue chargée dit: à

« Le mandat de Raymond Barre a été marqué par son action en faveur de l’union économique et monétaire entre les six États membres de la Communauté économique européenne. Le 12 février 1969, un document connu sous le nom de « premier plan Barre », propose ensuite au nom de la Commission européenne une « convergence des orientations nationales » ainsi qu’une « concertation des politiques économiques ». Au Sommet de La Haye, les gouvernements des six États membres de la CEE se donnent pour objectif l’Union économique et monétaire : le plan Barre sert alors de travail préparatoire. Puis, le 4 mars 1970, la Commission européenne présente au Conseil de l’Union européenne une communication appelée « deuxième plan Barre » proposant trois étapes devant aboutir en 1978 à une Union économique et monétaire.
Raymond Barre était un visionnaire. Ce qu’il faut à la France aujourd’hui, c’est troisième plan Barre. (J. A.)

Je partage totalement ce point de vue.

La langue chargée dit: à

Une Norvégienne ! France moisie.

La langue chargée dit: à

Scandinavie pourrie ! Je te les foutrais tous au trou, moi !

La langue chargée dit: à

Tous des antisémites, en plus.

La mauvaise langue dit: à

C’est marrant, Gabin comme la mère Thatcher ont quasi le même geste, le doigt pointé vers le haut comme les prophètes dans les représentations des enluminures du Moyen-Âge. Et comme Jack Palance dans Le Mépris.

La mauvaise langue dit: à

On aurait du mal à les mettre au trou ils y sont déjà…!

rose dit: à

Lycaeides idas nabokovi dit: 8 avril 2013 à 18 h 49 min

Baldassare Castiglione il faut le lire, pas le citer aveuglement : la sprezzatura n’est pas chose pour empotés…

Comme Cioran donc ?
Puis se tirer deux balles dans le crâne ?

Ben merci : je tiens à la vie, férocement.

La mauvaise langue dit: à

Ne vous fâchez pas comme ça, rose. Il n’y a que machin chose nabo nabo kovivi qui sait de quoi il parle en parlant de sprezzatura. C’est le nec plus ultra du nabo, le kovi…

La mauvaise langue dit: à

Eh oui !, c’est le geste des prophètes. Mais nul n’est prophète en son pays… Faites quand même attention à votre compte en banque… J’ai des collègues qui pensent déjà à retirer leur fric de leur compte épargne…

rose dit: à

>ML je n’ai pas lu Castiglione et ne connais rien de la sprezzatura dans les livres. Mais la pratique en vrai.
Avec délices.

La mauvaise langue dit: à

Ils vont probablement le placer en Suisse…

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Moi, rose, si j’étais dans son pantalon, je me contenterais de suivre les conseils de Torquato Accetto…

La mauvaise langue dit: à

C’est une esthétique très à la mode à la Renaissance, rose. Une sorte d’esthétique du négligé. On trouve ça chez tous les grands écrivains de l’époque? notamment dans Les Regrets de J. du Bellay. On le retrouverait aussi chez Godard dans le Mépris qui s’en réclame.

La mauvaise langue dit: à

sprezzare, mépriser en italien…

La mauvaise langue dit: à

Pour que Baroz comprenne ce qu’est le style : homotétie, Baroz, entre ce qu’on dit et la forme qu’on emploie pour le dire. Tel est le style.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Atteggiamento ostentatamente disinvolto, di studiata noncuranza da parte di chi si sente molto sicuro di sé e dei proprî mezzi: « usar in ogni cosa una certa s.,che nasconda l’arte e dimostri ciò che si fa e dice venir fatto senza fatica e quasi senza pensarvi » (Castiglione); « quelli … che, col solo contegno, con una certa sicurezza nativa, con una ssprezzatura signorile, parlando di cose grandi con termini famigliari, riuscivano, anche senza farlo apposta, a imprimere e rinfrescare, ogni momento, l’idea della superiorità e della potenza » (Manzoni).

La mauvaise langue dit: à

Mais il faut savoir mépriser, ce n’est pas donné à tout le monde. Il y faut une sorte de don inné…! Un tempérament adapté au mépris, fait d’humilité et d’orgueil aristocratique. Tout un art. Du très grand art.

La mauvaise langue dit: à

C’est l’art du courtisan de la Renaissance. L’art d’être et du paraître, l’art des reflets (voir Baltazar Gracian également et Clément Rosset qui en parle divinement bien) ou Marc Fumaroli dans sa belle édition de l’Homme de Cour.

La mauvaise langue dit: à

C’est une éthique, une manière d’être et de penser. C’est à partir d’une telle éthique que du Bellay juge la Cour dans bien des sonnets des Regrets.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Exemple de sprezzatura adapté à l’époque.

« Voulez-vous révoquer toute responsabilité esthétique de l’artiste ?
Voulez-vous développer en lui une espèce de syndrome d’aptitude ?
Si l’art est pris en mains par la bureaucratie, il n’est plus rien.
Mais je veux terminer par une image parce que terminer par une image est mon métier. Tout le monde connaît la mortadelle de Bologne, le plus grand saucisson que je connaisse, et elle a une caractéristique : ou elle est excellente ou c’est la pire des choses. »

In Conférence sur l’harmonisation européenne des Écoles d’art, dite « Projet Bologne », tenue le 2 décembre 2006 à Bruxelles.
Traduction H-A Baatsch

Maggie........ dit: à

« Les pennies ne tombent pas du ciel, ils doivent être gagnés sur cette terre. » En 1979, Margaret Thatcher lance une réforme fiscale au Royaume-Uni et souhaite réduire les dépenses de l’Etat.

Chaloux dit: à

« Il faut être économe de son mépris etc. … »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’état doit tout faire  » réalisé et contrôlé « ,…avec le plus grand respect de tout les gens qui sont soue sont administration,…en restant courtois et invisible,…

…s’il laisse la population en  » liberté « , l’état devient un  » bordel « ,…
…or,…l’état n’est plus maître chez lui,…
…c’est l’internationale mondialisation des offshore,…qui s’est organiser en état  » paradis « ,…
…avec la population en Stalag 13,…de moralisation, et autres psy d’inquisition,…pour garder les vaches et les cochons et le dégrossissage de crise,…

…l’Europe avec ses cochonneries pourcentages de déficit,…du n’importe quoi, avec la T.V.A.,…pour tuer le petit commerce,…tout le monde au Supermarché de proximité,…
…des taxes sur tout,…pour des motifs machiavels,…
…le luxe du savoir vivre sous la guillotine  » économique « ,…
…il y bien longtemps que je ne voie plus, une carte de visite avec des fioritures en véritables reliefs dorées a l’or fin,…
…toute une civilisation morte à l’économie de se ronger les os,…Ah,…Ah,…
…nécessité fait loi et offshore,…depuis trente ans au moins,…et personne n’as rien vu,…corporatistes collabo’s,…à branler du Céline,…et sa mort à crédit,…
…etc,…envoyez,…

rose dit: à

Lycaeides idas nabokovi dit: 8 avril 2013 à 19 h 10 min

Moi, rose, si j’étais dans son pantalon, je me contenterais de suivre les conseils de Torquato Accetto…
Mais je n’ai rien de la secrétaire : c’est à la nonchalance que je me référais ! Ouh la la ! La sprezzatura c’est un art de vivre.

Vous m’inquiétez

hamlet dit: à

dans la fiction ?
non dans la réalité aussi.

en fait cela ne fait pas très longtemps que l’homme ne croit plus au progrès.
que le mot progrès est devenu un mot « infâme ».

prenez par exemple, au hasard : Jaurès.
vous avez lu les discours de Jaurès ?
Jaurès le tribun ressemblait à cette photo de Gabin.

à côté des discours de Jaurès ceux d’Obama et de MLKing sont pâles :

« Ce qui reste vrai, à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c’est qu’on se condamne soi-même à ne pas comprendre l’humanité, si on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables.
Cette confiance n’est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n’ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés, les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui appesantissent la marche de l’homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant. Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps, et que la nuit de la servitude et de l’ignorance n’est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d’aurores incertaines. »

qui, aujourd’hui, pourrait prononcer de telles paroles ?
personne !
pourquoi ?
parce qu’il faut un minimum de conviction quand on dit des trucs pareils, sinon tout le monde rigole.
à l’époque ça ne faisait rigoler personne.

rose dit: à

Je ne vois pas cela comme du mépris mais comme du détachement, nuance.

La mauvaise langue dit: à

Surtout un art du paraître…! Parce que dans la réalité, bien peu sont capables d’en vivre.

La mauvaise langue dit: à

Oui, détachement, négligé, désinvolture, mépris, c’est pareil ; ce ne sont que des degrés de la même chose.

rose dit: à

hamlet dit: 8 avril 2013 à 19 h 27 min

mais quand vous écrivez cela on dirait que vous oubliez que les conditions de vie se sont considérablement améliorées pour nombre d’individus.

D. dit: à

Vous vous trompez, ML. La France a toujours pour vocation d’être un exemple et une lumière pour les autres pays. Et dans l’état où elle est, seul un changement de régime peut permettre de redéfinir radicalement des institutions et des processus. J’ai écrit régime, parce que rien ne nous oblige à vivre dans une république. N’oublions pas que presque toutes les plus grandes heures de la France furent sous la Monarchie. Je ne pense pas d’ailleurs que Mélenchon soit viscéralement contre une monarchie. Il ne s’est simplement pas assez penché sur la question. C’est en tous cas un homme droit et juste, qui fait d’une certaine manière mon admiration.

D. dit: à

Simplement, si l’on retourne à la Monarchie, il est nécessaire de reprendre la lignée mérovingienne que l’on a cassée à tort, tous les « monarques » suivants étant illégitimes, à commencer par Charlemagne.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« Mais je n’ai rien de la secrétaire : c’est à la nonchalance que je me référais ! Ouh la la ! La sprezzatura c’est un art de vivre. »

Relisez mes deux post, rose, vous verrez que le déterminant « son » ne se referait pas à vous…

hamlet dit: à

quel homme aurait encore le courage d’employer le mot « humanité » dans un discours ?

la faute à qui ?
la faute aux écrivains : aucun écrivain n’emploie plus le mot humanité.
ce sont tous des humanistes sans humanité.

allez donc demander à François Bon et à Mathias Enard, à Camille Laurens ou à Marie Darrieussecq de vous pondre de jolis discours sur l’humanité des hommes.

ils ne savent même plus, ces crétins, ce que signifie ce mot.
de tout temps les écrivains ont incarné les tensions de leur époque, quel que soit leur camps ils n’avaient pas peur de se mouiller,
aujourd’hui les écrivains sont tous des fiottes pour bobos !
la littérature était liée à l’idée de progrés : pas de progrès = pas de littérature à part celle de fiottes comme Enard.

La mauvaise langue dit: à

Mépris des règles de la rhétorique notamment.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Alors hamlet, on fait sa crise ?

Jacques Barozzi dit: à

Il me semble surtout urgent de garder la constitution de la Ve République !

La mauvaise langue dit: à

Ce mépris est ce que fait le charme de bien des sonnets de du Bellay, comme une sorte de mélopée enivrante.

Chaloux dit: à

Paul Edel, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre texte sur Sartre et Beauvoir. Ce que j’aimerais lire de vous (je passe commande, en quelque sorte, il n’y a plus de bornes à l’insolence), c’est une évocation de votre visite à J. Cabanis, que vous aviez évoquée il y a des années.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

La constitution de la Ve est une très bonne machine ce sont le chauffeurs qui laissent à désirer… et cela donne aux opportunistes l’excuse pour appeler à une VIe…

hamlet dit: à

Chaloux vus tombez bien !
vous savez que si Flaubert vivait de nos jours, vous, Paul Edel et Alba vous seriez les premiers à vous faire allumer dans ses livres que vous aimez tant ?

vous l’avez échappé belle.
perso je le regrette un peu mais pour vous c’est plutôt une bonne nouvelle.

D. dit: à

Les États-Unis sont nés grâce à la France, ne l’oublions pas. Les arts et les sciences ont toujours été en avance en France, et partout tout autour de nous on s’est inspiré de nous, sauf les Arabes, qui ont inventé les chiffres non-romains dans un moment de lucidité.

La mauvaise langue dit: à

C’est sûr, hamlet. Quand on vous lit, vous semblez donner de l’humanité une image tellement dégradée que ça donne pas envie… L’Humanisme, j’ai aussi l’impression que vous ignorez parfaitement ce que c’est ! Lisez Montaigne, lisez Rabelais.

D. dit: à

et les chinois qui on inventé les feux d’artifice.

La mauvaise langue dit: à

Non, les chiffres dits arabes viennent de Perse en réalité. Encore une usurpation de titre par les Arabes, comme l’agrèg de GB.

La mauvaise langue dit: à

Les Chinois ont en effet inventé beaucoup de choses. Mais ce sont les Européens qui ont inventé le monde moderne et ses valeurs qui se sont répandues sur toute la planète.

D. dit: à

J’en étais sûr. Merci Michel, de rétablir la vérité.

La mauvaise langue dit: à

Et alors, hamlet, mais qu’il m’allume, le grand Flaubert. Je ne demande que ça, moi… et je brillerai de tous mes feux…

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Il faut savoir que pour le catho primaire l’Arabie est une région qui va de l’Atlantique au Pacifique… il la voit un peu comme la mozartienne Araba Fenice mais avec une nuance il crois savoir où elle est et il n’arrive pas a se faire une idée de ce qu’elle est…

hamlet dit: à

Charles : j’avoue que je ne sais plus ce qu’est l’humanisme.

Homais : Oui ! ça c’est bien vrai Charly ! l’Humanisme, j’ai aussi l’impression que vous ignorez parfaitement ce que c’est ! Lisez donc Montaigne ! lisez donc Rabelais !
figurez-vous mon cher Charlot, j’ai moi-même un bon ami, agrégé, il a lu Montaigne et Rabelais, et aujourd’hui il est trader à Londres, il trade sur les matières premières le brave homme…..

hamlet dit: à

c’est le gros problème de Cahuzac, il n’avait pas lu Rabelais et Montaigne.

La mauvaise langue dit: à

Ça fait pas mal d’abrutis de cathos sur terre alors ! Quelques millions. J’espère que vous les avez comptés… les primates de cathos… Innénarrable, la Rdl…

hamlet dit: à

mon pauvre ami s’il suffisait de faire lire Montaigne et Rabelais aux individus pour se prémunir de leurs défauts, leur orgueil, leur vanité, leur égoïsme, leur ambition, leur vénalité…

ce serait… comment dire? ce serait… une? comment dire ? ce serait un… miracle ?

une invention géniale, on a trouvé le moyen de guérir les hommes de leur humanité en leur faisant lire les humanistes.

ce serait…. un scoop !

La mauvaise langue dit: à

Sûrement que si ! Au dire de beaucoup, Cahuzac est un brillant homme politique. Un grand chirurgien, très cultivé. L’un n’empêche pas l’autre, encore une fois. Les Médicis étaient de grands banquiers. Il n’y a pas de grande aventure intellectuelle sans argent. C’est grâce aux Médicis qu’en grande partie a eu lieu ce grand mouvement des idées et des cœurs qu’est la Renaissance. Il faut que notre époque soit vraiment descendue très bas pour avoir oublié l’argent dans la donne de la Renaissance. C’est la grande misère intellectuelle qui nous guette avec les Mélanchon, Joly, Cochet, etc. Les grands hommes politiques sont pourris : Cahuzac, DSK, etc. Une époque de pas de bol !

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« c’est le gros problème de Cahuzac, il n’avait pas lu Rabelais et Montaigne »

Vous en savez rien hamlet. Le me souviens que dans les années 80 la police italienne arrêta un camorrista (mafia napolitaine) qui lisait Goethe et écoutait Bach… il faudrait vous faire à l’idée que la délinquance désormais sort des universités, et sait très bien faire tourner la machine tout en lisant les classique… et l’Italie n’est pas une exception…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout ces gens qui sont, sous son administration,…etc,…

…et D roi des mérovingiens,…le butin à rien foutre,…
…il oublie ses francs, et Clovis d’avec son vase à Soissons,…
…tous des  » arabes  » du nord et d’outre Rhin « ,…des je vous ais compris à deux balles de velours,…
…etc,…de la bio synthèse de cloportes en liqueur,…la rhétorique pour les scribes à se glander le nombrilisme à pointe,…
…etc,…

La mauvaise langue dit: à

Vous m’avez mal compris (mais c’est normal, vous avez encore du mal). Je vous demandais simplement de les lire pour vous cultiver et pour comprendre ce qu’est ce grand mouvement de la Renaissance. L’un est au début du Mouvement (Rabelais), l’autre à son déclin (Montaigne). Vous ne les avez pas lu, ça se sent, et encore moins ruminer. Nietzsche recommandait d’être ruminant, à juste titre, pour les livres.

des journées entières dans les arbres dit: à

Diagonal est toujours en vie. Bonne nouvelle.
En recherchant la définition de sprezzatura, que « Passoul » avait donnée dans l’un des ses opuscules, Rosebud, peut-être? avec une recherche motorisée, et mettez un google dans votre moteur, on peut trouver cela, traitant de l’Art:
« En réalité, nous ne savons plus rien, nous ne sommes plus sûrs de rien. Lorsqu’on regarde les oeuvres des anciens, on n’a vraiment pas à faire les malins. »
Ne plus faire les malins, Diagonal, ça non.
D’ailleurs fini le temps où le Maître de céans chevauchait gaillardement dans la campagne ( présidentielle), Royal.

rose dit: à

Bon, les hommes :

j’ai bien compris que le pantalon appartenait à Torquato Acceto ; quant au reste je n’ai rien compris de la sprezzatura.
Désolée, je suis. Les mots – certains – sont à connotation péjorative comme mépris et condescendance et négligé, d’autres sont à connotation méliorative comme douce nonchalance, tendres rêveries.

Je ne désire pas me battre avec vous, ni coucher même si je crois que je suis encore foutible.
Non : j’y préfère la sprezzatura ; ce mot me berce depuis quelques jours et cela va durer encore un moment me semble-t-il intensément.

Maintenant, si vous voulez vous arracher les boyaux avec votre politique, e….. votre tendre et douce le dimanche matin et tout ça, cela ne correspond en rien à ni mes idées, ni mes envies.

Je suis contre la monarchie ; irait vivre à l’île d’Elbe où le climat est doux. Ou sur une autre île que j’aime plus au sud où le cinoche est d’art et d’essai et marche même l’hiver.

Et puis j’ai froid -horriblement- et pas envie de rallumer le feu dans la cheminée et sans cela c’est invivable.

Donc au pieu -avec Camus. Il aime les femmes, cela tombe bien. J’aime les hommes qui aiment les femmes.

Bonne soirée.

Jean est le jumeau de Catherine. Francine a été très malheureuse de son infidélité. Il y a des femmes qui sont celles d’un seul homme et ce n’est pas compliqué. Même pas cela ne s’explique.
En attendant quand elle est morte, Catherine avait 34 ans et a pris le relai pour s’occuper du grand œuvre de son père.

Dans L’homme révolté, Camus, sur la tombe d eson père était sidéré d’être plus vieux que l’homme qui était sous la dalle là. Le jeune homme.

Voilà, je vous aime bien.
Je n’ai pas une ùame d esouer d echarité : j’espère que vous voudrez bien m’en pardonner.

Et puis, je déteste les roustes, et je déteste me faire traiter par Chaloux : j’ai passé tout mon dimanche à me demander si j’étais encore foutible.

Comme c’est oui, cela me désole, vivement que non.

rose dit: à

Et puis honnêtement ce que va faire le président je m’en contrefiche.

Par contre, quand je ne me gèlerai plus les miches -mais surtout le bout des doigts, j’aimerai bien passer un temps avec vous à tchatcher. Là je suis congelée, c’est navrant.
Putain de temps glacial.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

J’ai écrit « cathos primaire » pas « primates de cathos ».
Or, primaire vaut « du premier niveau », mais aussi « simpliste ».

rose dit: à

re-belote : je n’ai pas une âme de soeur de charité.
Pfff. C’est dit. Plus à dire.

Ce n’est pas le vrai diagonal qui est là c’est un autre, un faux.

Je me le suis demandé. Je le sais. Méfiez-vous. Faites gaffe à vous.

rose dit: à

Simpliste comme les prima vera
et les prima donna
et la prima amora ?

La mauvaise langue dit: à

Ça fait toujours des millions de « simplistes »… Ça c’est du vrai mépris mais pas de la sprezzatura…!

La sprezzatura, c’est une sorte de d’ascèse.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*