Que va faire le Président ?
Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? référendum ? loi sur la moralisation de la vie publique ?… Et quoi encore ? On se demande ce que va bien pouvoir trouver le Président de la République pour atténuer les effets de la crise morale dévastatrice provoquée par l’affaire Cahuzac. D’autant que le feuilleton est parti pour durer. Rien à voir avec l’affaire Stavisky, comme on le lit un peu partout –on ne sache pas que l’escroc et maître-chanteur ait été ministre de la République. Il n’est même pas sûr que, comme le suggèrent les mêmes commentateurs, l’affaire ait partie liée avec l’atmosphère des années trente, en dépit de l’air du temps populiste encouragé par un slogan (« Tous pourris ! ») et une solution (« Qu’ils dégagent ! ») démagogiques qu’un Mélenchon, plus Crapouillot que jamais, a été exhumer du magasin aux accessoires. Ca fleure bon plutôt les remugles de la IVème à l’agonie.
Au vrai, notre Président serait bien inspiré de lire Le Président et de voir le film qui en fut tiré sous ce titre même. Georges Simenon l’a publié en 1958 aux Presses de la Cité (réédité au Livre de Poche), Henri Verneuil l’a tourné en 1960 (sortie en mars 1961). Mieux que de la fidélité, il y a une parfaite osmose entre les deux œuvres, également réussies, l’une parce que le grand art de la condensation de Simenon y est à son meilleur, l’autre parce que Jean Gabin y incarne puissamment le rôle-titre et y porte la réalisation d’un excellent faiseur.
Un ancien président du Conseil, veuf, une fille mariée, un petit-fils qu’il ne voit plus, 82 ans, qui vit seul retiré dans sa campagne, dicte ses Mémoires à sa secrétaire. Pendant ce temps-là à Paris, le gouvernement essuie une grave crise politique, une de plus. En écoutant la radio, le Président apprend que Philippe Chalamont, son ancien directeur de cabinet à Matignon, devenu député du XVIème et chef du groupe des Indépendants de gauche au Palais-Bourbon, est sur le point d’être nommé à son tour à la tête du gouvernement. Le Président se souvient alors que, lorsqu’il était aux affaires, alors qu’il préparait dans le plus grand secret une dévaluation du franc avec son ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France, mais en présence de son principal collaborateur, Chalamont avait vendu la mèche à son beau-père, un important banquier, lui permettant de réaliser un magistral coup de Bourse qui lui fut extrêmement profitable.
Le Président l’accable, le confond dans son bureau et lui arrache sa confession rédigée de sa main. En gardant secret ce document compromettant (dissimulé au cœur de sa bibliothèque dans un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs…), il estime tenir Chalamont dans l’avenir et l’empêcher de nuire en faisant carrière prétendument au service de l’Etat. Vingt années se sont écoulées et le passé le rattrape par le biais de l’actualité. L’indélicat est convoqué par le Président qui le menace de tout déballer. Il lui suffirait de communiquer aux journaux l’aveu écrit et signé de sa trahison. Or malgré la menace qui pèse sur lui, Chalamont accepte de former un nouveau gouvernement. Le vieux réalise alors la vanité de son pouvoir. Il brûle la lettre et attend la mort.
C’e n’est pas un traité sur la morale, le moralisme, la moraline ,et encore moins un essai sur l’éthique en en politique, mais bien un roman de la solitude volontaire, doublé d’une méditation sur le pouvoir, aux dialogues rares et brefs, dans lequel le présent et le passé se côtoient en permanence dans l’évocation des coulisses peu ragoûtantes de la scène politique. Le point de vue du vieux président fait ressortir en contrepoint le caractère relatif d’évènements dont l’importance s’est diluée avec le temps. L’homme est certes isolé mais n’en souffre pas car il place son indépendance au-dessus de toute autre principe. Ses valeurs morales sont d’une telle exigence qu’il passe pour un janséniste laïc. Au vrai, il ne peut se déprendre de la politique, ce virus. Seule la lecture des Mémoires de Sully l’en distrait.
Le mythe de la bonne province, comme on le dirait du « bon sauvage », est très fort ; elle est le contrepoint à l’horreur parisienne. On y voit Taupin, conseiller général de l’Eure et son ancien camarade de lycée, faire le siège de Matignon lorsqu’il y était et lui demander d’intervenir discrètement dans une adjudication afin de favoriser son beau-frère. « Non, répond simplement le Président. – Mais enfin, toi tu peux tout ! – C’est précisément pour cela que je ne peux tout me permettre ! ». On y entend le Président déplorer que la politique, qui devrait être une vocation, soit devenue un métier. Sa dernière apparition à la Chambre est historique : pour y défendre sa conception de l’Europe, qui n’est pas celle du grand capital, il se livre à un plaidoyer lyrique et pathétique qui laisse ses adversaires sans voix. Il y a là des leçons à retenir et des enseignements à tirer pour un Président, disons : normal, soucieux de mener une République, disons: exemplaire.
Dans le roman, il s’appelle Augustin. On ignore son nom ; dans le film, il est Emile Beaufort. De toutes façons, tout le monde l’appelle M. le Président, qu’il soit en activité ou retiré. Simenon s’est bien évidemment inspiré de Clemenceau, l’un des très rares hommes politiques qu’il ait admiré (il a écrit des pages d’une grande violence contre le général de Gaulle), mais mâtiné de traits empruntés à Aristide Briand, onze fois président du Conseil sous la IIIème. Le Président est retiré dans sa maison de Bénouville (Seine-Maritime) ; le Tigre l’était dans sa maison de Bernouville (Eure) avant de finir ses jours en Vendée. Le clin d’œil est parfois appuyé ; ainsi quand il soupire « Ah la la ! dire qu’on finira tous de la même manière !… » et qu’il regarde le portrait de Clemenceau accroché au mur. Mais la maîtresse que Simenon colle à son Président, la comtesse Marthe de Créveaux, qui le dégrossit en lui organisant des réceptions diplomatiques, littéraires et artistiques dans son salon, est, elle , inspirée de la comtesse Hélène de Portes, égérie de Paul Reynaud, président du Conseil. Une manière de brouiller les pistes.
Le Président (1958) est, avec Maigret chez le ministre (1954), l’un de ses rares romans « politiques ». On y sent le regret que la noblesse de l’idéal originel (service de la communauté, sens de l’Etat, souci du collectif) se soit estompée au profit de l’égoïsme et de l’intérêt personnel. Il faut dire que l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) y est propice. Péguy avait vu juste avec sa mystique dégradée en politique. La question n’est pas antidérapante : on se lance dans la morale et on finit dans la purification éthique. Nuages au-dessus de la République, sale temps pour la démocratie.
Simenon hait la politique, mais à sa manière. Il a la fibre antiparlementaire, antilibérale, anticapitaliste. Lui qui n’a jamais voté, il hait moins la politique que la chose politique. Ceux qui la servent ne sont à ses yeux que des menteurs, des médiocres, des ambitieux. Ils croient être les acteurs quand ils ne sont que le jouet de ce qu’il abhorre le plus : les internationales. Une note de Quand j’étais vieux en 1961 nous renseigne ; il y a dit son aversion en précisant qu’il réagit comme le Clérembault de Romain Rolland, un antimilitariste qui se surprenait à suivre au pas une musique militaire en aout 1914 ; Simenon, lui, vibrait en suivant l’actualité politique, guettant le faux pas qui fera trébucher le politicien et mordre poussière. Mais il est sans illusion : balayé par l’opinion, il sera aussitôt remplacé par un autre. Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. Dans Quand j’étais vieux encore, à la date du 11 décembre 1960, il évoque Le Président avec une pointe de regret, à propos non de la politique mais de la critique, celle-ci le considérant à l’époque comme l’un de ses grands livres : « Or, dans Le Président, il y a encore une part de « voulu ». Je n’ai pas su être vrai d’un bout à l’autre ».
Simenon, c’est le grand neutre. Il n’exprime jamais de conviction politique dans ses romans, que ce soit à travers le narrateur ou par le biais des personnages secondaires. Trop intime, trop personnel. Il a retenu la leçon de son père. C’est là plus ailleurs qu’il faut chercher la clef de la « pudeur Simenon ». Cela dit, rien n’interdit d’y débusquer la politique entre les lignes. Si le romancier ne veut rien laisser transparaitre, l’homme n’en est pas moins un homme de droite, attaché moins à des idées qu’à des sentiments, populiste et conservateur plutôt que réactionnaire, nostalgique d’un monde de paysans, de notables et d’artisans, catégorie à laquelle il veut croire qu’il appartient ; il le rêve comme un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler. L’Histoire immédiate l’angoisse. Individualiste petit-bourgeois, il n’en consacre pas moins sa plume à défendre les exclus, les humiliés, les victimes et les petites gens.
Un mot encore. Le manuscrit du Président est daté de « Noland (Vaud), 14 octobre 1957 », en lieu et place de « Echandens (Vaud). Il en fut ainsi de 1957 à 1963 : dans sa naïveté, Simenon avait cru bon suivre le conseil d’une société fiduciaire lausannoise en prétendant ne pas exercer d’activité lucrative… Au fond, le no man’s land était son pays. Non le pays intérieur, qui avait nom Outremeuse, quartier populaire de Liège, mais le pays de résidence. Son Président, il l’a écrit en Suisse et situé en France. Autant dire nulle part.
(« Qui vous savez dans le rôle du Président » photo D.R. ; « Qui vous savez dans le rôle du Président. » photo Chesnot)
1 052 Réponses pour Que va faire le Président ?
Et qui vous a dit que je voulais faire dans la sprezzatura ? ce n’était qu’une observation…
La sprezzatura, rose, c’est je me fiche un peu des règles, de la norme, des bienséances. Je parle selon mon cœur, c’est ça la désinvolture.
Hamlet, de la manière dont vous semblez l’avoir lu, c’est une évidence. Mais Flaubert est bien plus subtil que vous ne seriez en mesure de la concevoir, même à votre meilleur.
Rose, ce n’est pas une question, c’est une épreuve. « Foutible » est joliment Baudelairien.
de LE concevoir.
Bonne soirée,
prima amore.
Rose, je ne sais pas comment on peu oser dire ça (« foutible », ce mot atroce) à une femme, même sur un blog. C’est parfaitement ignoble et classe tout de suite le type qui l’a écrit dans la lie de l’humanité. J’ai honte d’être un homme quand je lis des trucs pareils ici, je vous le dis !
Voyons Baldassarre Castiglione :
« Trovo una regula universalissima, la qual mi par valer circa questo in tutte le cose umane che si facciano o dicano più che alcun altra: e cioè fuggir quanto più si po, e come un asperissimo e pericoloso scoglio, la affettazione; e, per dir forse una nova parola, usar in ogni cosa una certa sprezzatura, che nasconda l’arte e dimostri ciò, che si fa e dice, venir fatto senza fatica e quasi senza pensarvi… Da questo credo io che derivi assai la grazia: perché delle cose rare e ben fatte ognun sa la difficultà, onde in esse la facilità genera grandissima maraviglia; e per lo contrario il sforzare e, come si dice, tirar per i capegli dà somma disgrazia e fa estimar poco ogni cosa, per grande ch’ella si sia. Però si po dire quella essere vera arte, che non pare essere arte; né più in altro si ha da poner studio che nella nasconderla: perché, se è scoperta, leva in tutto il credito e fa l’omo poco estimato »
Et Leopardi :
« Ma avendo io già più volte pensato meco, onde nasca questa grazia, lasciando quegli che dalle stelle l’hanno, trovo una regola universalissima; la qual mi par valer circa questo in tutte le cose umane, che si facciano, o dicano, più che alcuna altra; e ciò è fuggir quanto più si può, e come un asperissimo e pericoloso scoglio la affettazione; e, per dir forse una nuova parola, usar in ogni cosa una certa sprezzatura, che nasconda l’arte, e dimostri, ciò che si fa, e dice, venir fatto senza fatica, e quasi senza pensarvi. Da questo credo io che derivi assai la grazia: perché delle cose rare, e ben fatte ognun sa (p. 44 dell’ediz.) la DIFFICULTÀ, onde in esse la FACILITÀ genera grandissima maraviglia; e per lo contrario, lo sforzare, e, come si dice, tirar per i capegli, dà somma disgrazia, e fa estimar poco ogni cosa, per grande ch’ella si sia. »
Joliment baudelairien… Tu parles !
C’est simplement pour bien faire la différence entre votre mépris et la sprezzatura. Juger comme ça des millions de gens du haut d’un blog, est-ce que vous vous rendez seulement compte de votre ridicule ? Le pire, c’est que je n’en suis pas sûr.
Rose, je pense que la personne qui a écrit ceci vous présenterait volontiers ses excuses. Cela dit, si je peux me permettre un avis, ce n’est pas une question d’âge ni d’apparence, mais un état d’esprit. Cela, le peu subtil (décidément) ML ne vous l’expliquera pas, mais vous n’avez certainement besoin de personne pour le savoir.
Je suis subtil, hélas…!
Hélas, non, certes pas…
Je n’ai pas encore compris comment le Berbère, l’Algérien, le Maroquin, l’Iranien, tombent automatiquement dans la « catégorie » « Arabe » dés qu’on parle avec l’un de ces primaires — et je le maintiens : primaires. Mais mon incompréhension ce n’est rien si l’on songe aux raccourcis sans queue ni tête de l’ineffable ML.
Vous êtes infantile Chaloux, c’est toujours pareil avec les gens comme vous. On s’ennuie.
Soyez plus pr »écis si vous voulez me critiquer. Ce sera plus honnête au lieud e lancer des anathèmes comme le malheureux Chaloux. J’attends.
Il n’a peut-être pas le temps d’écrire vingt volumes.
« … lancer des anathèmes » ? vous êtes tombé de la balançoire étant petit ou c’est en tapant sur votre tête avec la petite cuillère que vous êtes arrivé à ces niveaux de pertinence ?
Ayrault établit une corrélation entre la confiance et la trasparence du patrimoine des ministres. C’est très naïf. Je n’aurais comme beaucoup de Français pas plus confiance dans ce gouvernement après la loi prévue du 24 avril. Ce n’est pas le problème de fond. Mais des mesures pour renforcer l’intégration européenne. On est toujours dans l’évitement des problèmes de fond en France. On s’ennuie là aussi, c’est pas qu’avec les Chaloux de toute obédience…
Vous vous croyez sûrement très fin… Le pauvre homme, comme disait Molière…
Bien sûr que vous le maintenez. On n’en attendait pas moins de vous… Tellement suffisant et bête, planté sur ses ergots. Insignifiant !
Je crois que je peux attendre longtemps, vous voyez, vous n’avez rien dans votre petite tête. En plus j’avais distingué les Arabes des Iraniens puisque j’avais distingué chiffre arabes et venant de Perse. Vous voyez bien que vous écrivez zne fait n’importe quoi. Uniquement pour écrire des saloperies ici ; vous ne savez faire que ça, cracher sur les gens, ça vous classe !
La mauvaise langue dit: 8 avril 2013 à 19 h 54 min
Ça fait pas mal d’abrutis de cathos sur terre alors ! Quelques millions. J’espère que vous les avez comptés… les primates de cathos… Innénarrable, la Rdl…
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Espèce d’enculé de ML. Répète un peu ça, salopard…
Ah ! mais l’insignifiance est un bon objectif ; l’échec par manque de talent par contre c’est n’est vraiment pas à se réjouir… Bonne soirée
Pauvre petit nain.
Je disais ça de ML, entendons-nous bien machin-Lycaon à poil long.
« En plus j’avais distingué les Arabes des Iraniens puisque j’avais distingué chiffre arabes et venant de Perse. »
Ce qui démontre que vous ne comprenez rien et que votre égocentrisme vous perd car je ne parlais pas de vous…
Si tu crois que les catholiques vont se laisser traiter comme ça, petite ordure à barbichette…
Pardon, je m’emporte inutilement. Le mieux est d’encaisser et de se taire.
Donc j’encaisse, et je me tais.
D. ne comprend pas le style indirect libre. C’est trop subtil pour lui !
Égocentrisme maintenant ! N’importe quoi sur la Rdl ! N’importe quelle connerie y passe. De pauvres erres qui viennent sur la Rdl non pas pour discuter de politique ou de littérature mais pour insulter le mon entier et le couvrir de leurs crachats. France moisie !
Voilà la « France moisie » maintenant ! et en avant avec les mécanismes de réponse intégrée !
Le pauvre homme…
La France est moisie depuis l’époque de Flaubert, c’est pas d’aujourd’hui. Il le sentait déjà, lui ! Et il en avait du flair, le Flaubert, comme dirait Gabin avec sa gouaille légendaire.
Flaubert voulait que ses livres ait une odeur de moisi. Ça vous en bouche un coin, hein bande d’ignares…!
Ignares et crachoteux…
http://www.epistemocritique.org/spip.php?article253
Bouvard et Pécuchet : le monde comme représentation ?
Gisèle Séginger
Mélenchon croit à l’Enfer, c’est un scoop… ! !L’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, décédée lundi, «va découvrir en enfer ce qu’elle a fait aux mineurs», a estimé dans un tweet Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche.
Flaubert avait encore la naïveté de croire qu’on pouvait « guérir le cœur humain. » On n’en est plus là.
mon pauvre ami s’il suffisait de faire lire Montaigne et Rabelais aux individus pour se prémunir de leurs défauts, leur orgueil, leur vanité, leur égoïsme, leur ambition, leur vénalité…
je confirme,j’ai lu Montaigne!Et plusieurs fois!Eh bien,je suis toujours aussi médiocre! Mais je m’en fiche!ça ne m’empêche pas de vivre joyeusement;remarquez,je dis ça,c’est peut-être parce que j’ai lu Montaigne…
D. dit: 8 avril 2013 à 19 h 33 min
il est nécessaire de reprendre la lignée mérovingienne
Bon mais avec des cornes sur le casque, alors…
« Le Président (1958) est, avec Maigret chez le ministre (1954), l’un de ses rares romans « politiques ». On y sent le regret que la noblesse de l’idéal originel (service de la communauté, sens de l’Etat, souci du collectif) se soit estompée au profit de l’égoïsme et de l’intérêt personnel. Il faut dire que l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) y est propice. »
Mais de quelle époque de nos républiques ne peut-on en dire autant ? Je ne pense pas que, sous ces rapports, la quatrième république ait été bien pire que celle qui l’a précédée ni que celle qui l’a suivie. Quant à « l’idéal originel « , tel que le définit Assouline, on aurait du mal à le situer historiquement.
John Brown dit: 8 avril 2013 à 22 h 21 min
Quant à « l’idéal originel « , tel que le définit Assouline, on aurait du mal à le situer historiquement.
Euh… Y aurait bien Maximilien et Saint-Just… C’était pas mal en son genre l’Incorruptible on l’appelait…
En ce jour de commémoration du jour de la Shoah en Israël, des photos rares d’un ghetto en Pologne sous l’objectif du photographe de Hitler :
http://www.jewpop.com/culture/des-photos-rares-dun-ghetto-en-pologne-sous-lobjectif-du-photographe-de-hitler/
« La France est moisie depuis l’époque de Flaubert, »
Je repasse ici, et suis interloqué.
J’ai horreur de l’anti-France.
Ce mépris pour les champi.
L’omelette aux champi, le frometon bien bleu…
Je ne comprends pas.
Et chez vous ça pousse donc depuis 150 ans?
Heureux homme.
Je suis victime d’une civilisation obsédée par l’hygiène et la propreté.
J’en rêve moi, des champi.
J’aimerais en avoir sous les bras, des champi.
Ça fait vingt ans que j’en ai la nostalgie, d’une femme assez naturelle pour avoir le courage de ses champi.
Tu parles, à la place on vapo, on spray.
On pulvérise sur l’intime comme une senteur de wc.
Et Marcela qui parle du « groin » de son amant de quelques mois.
Au moins il avait à s’en mettre, sous la truffe.
Comme je les aime vus de loin, mes Français.
Cahuzac, voilà un nom qui respire l’ammoniac, le préau d’école et le dessous de bras.
Ici, c’est bambou, thé vert, algue marine, haricot sucré.
Misère.
Cahuzac, c’est simplement un nom du sud de la France.
C’est vrai, quoi, franchement ! On ne s’entend plus râler, ici, ça devient infernal.
Mettez-la sourdine, bon dieu.
Cahuzac, c’est simplement un nom du sud de la France.
Bravo ! Enfin une vérité ! Il est fort, hein.
ML est un homme brillant, une intelligence hors pair. D’ailleurs, il lit Attali. C’est pas u. qui pourrait en dire autant.
La mauvaise langue dit: 8 avril 2013 à 22 h 35 min
Cahuzac, c’est simplement un nom du sud de la France.
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Ouais, Tibéri aussi.
etpis pasqua.
En effet…
Les photos sont ceux du ghetto de Kutno, à l’ouest de Varsovie, pas loin de Włocławek. Y vivait une grande communauté juive. J’y suis passé quand je suis allé en Pologne voir le shtetl où était né mon grand-père, à Raciąż. Ils ont tous fini à Treblinka.
« etpis pasqua »
C’est beau comme un évangile apocryphe, comme une messe clandestine à Qumrân..
Langue chargée, je comprends votre fardeau, jusqu’au milieu de la nuit.
C’est comme un soulèvement, une prière pour la délivrance.
Pour une kénose non de Dieu mais de ce τόδε τι, de ce « cela », parmi les posts.
Qu’il dégage, qu’il ne soit plus ici-présent.
N’est-ce pas?
Le souhait qu’il acquièsce à son propre évidement.
Pour oublier ce sentiment pâteux, surtout pas de tisane.
Il faut continuer, vodka glacée ou nihonshû (karakuchi si possible), avec un petit chazuke.
Fini, tous ces « inquiétant, dangereux, perturbant », etc.
Fini, tous ces affects lourds et indigestes.
Voici l’ivresse légère revenue, et l’acuité qui l’accompagne.
L’important est la qualité du premier rayon matinal.
(Même à Paris, 1/4 heure de chants d’oiseau dans le froid avant qu’ils ne reprennent le pli de l’enfer alentour)
Et le jour va recommencer.
Pour toi, pour moi, pour elle.
Où était D.ieu pendant la Shoah ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=f5a2FTdrMNY#!
Mais Flaubert est bien plus subtil que vous ne seriez en mesure de la concevoir, même à votre meilleur.
Chaloux
Alors qu’à son meilleur le Chachal il conçoit tout et rien, surtout rien d’ailleurs
« Alors qu’à son meilleur le Chachal il conçoit tout et rien »
Je vous en prie, Conceptons.
Pour les veilleurs de la nuit, Chaloux apporte la voix qui lui est propre.
On la partage, on ne la partage pas, mais on la reconnaît.
Chaloux joue du piano, il lui arrive de plaquer ici un accord, qui s’en plaindra?
(« Chachal » est vraiment désagréable.
Appelez moi plutôt dada, ou ce que vous vous voulez.
Je suis une brute, toujours placide, mais Chaloux et quelques autres sont sensibles)
lu le tweet Proust.
et gare que l’on ne me traite pas de proustologue , ni de proustolâtre de préciser que dans le volume NRF, il y a le Flaubert de Proust par H. Raczymow
Comment pouvez-vous imaginer une seconde Chaloux en pianiste et vous en brute ?
La subtilité de Chaloux pourrait à la rigueur aider au déménagement de ces dits pianos (encore que dans le break volvo !) Mais en jouer, vous galéjez.
Quant à vous en brute ?
A la rigueur en troisième ligne, style Dusautoir, cultivé, pas fier de l’être mais im-placable.
ce soir, je me suis pris plusieurs mousses, en préliminaires, hein…et ce weekend, je m’ouvre un Phelan Ségur que j’ai dans cave depuis des années…je me l’étais promis…d’habitude, je ne médis pas sur les morts, mais pour elle je fais une exception, non mais…j’ai attendu ce moment depuis 1979…ce midi, je suis sorti me fumer une cloppe devant le bureau…un courrier en bicyclette descend la rue en trombe, chantant a hue tête ‘ding dong, the witch is gone’…qu’elle puisse rejoindre en enfer ses copains Pinochet, Pik Botha, Ronald Reagan et tous les autres fils de pute qui nous bouffent notre oxygène…Amen…
« Chaloux joue du piano, il lui arrive de plaquer ici un accord, qui s’en plaindra? »
u.
Euh, moi, entre autres.
0h51
Ah abdel !
Parfois (rarement) la Finance a du bon
Que le Saint-Just gouvernemental préposé à la terreur financière fournisse un personnage de roman, avec son récent crash, pourquoi non?
cela dit, plus que Stavisky, c’est à Grévy que les dernières 24 heures font penser. cet accrochage mordicus au fauteuil de député évoque irrésistiblement Monsieur Gendre, Daniel Wilson, qui, à la différence de son beau-père, ne démissionna pas de son fauteuil de député suite au trafic de décorations ou il avait été pris la main dans le (Cahu?)sac. Il s’y trouvait encore sous Boulanger.
Quant à prendre un président, le tigre serait ici un trop grand modèle….
Bien à vous.
MCourt
Je serai à Paris le weekend prochain et ai déjà pris rendez-vous avec les amis pour fêter dignement la disparition de the Milk Snatcher, qui prenait aux pauvres pour donner aux riches.
Elle avait quel âge déjà ? Vu ? donc, à bien regarder peut-on parler de Némésis historique ? Si un évènement imprévu avait brisé sa carrière en révélant ses limites, alors oui, il y aurait eu quelque chose à fêter, mais elle a dirigé le Parti, de 1975 à 1990, et fut Premier ministre de 1979 à 1990… et tout compte fait elle a bien vécu. D’accords, à partir de 2001 elle souffre de démence, mais combien de gens sans histoires souffrent de démence dans leur vieillesse ?
Lorsque je lis que de vieux imbéciles vont fêter ma mort entre connards avinés, je ne regrette pas, moi une femme, d’avoir agi pour sortir l’Angleterre des sales pattes de voyous de votre type, qui la paralysaient au nom de leur « humanisme » gauchiste, syndical et corrompu.
La joie stupide de ces pauvres cons délirants est rafraichissante à celle qui a bien, et durement, travaillé pour redresser son pays !
Amusez vous bien, les perdants nostalgiques, les joyeux lurons du guépéou … je prépare votre arrivée en Enfer.
« Que va faire le Président ? »
Quelle question !
Le Président va faire tout ce qu’il faut pour répondre aux demandes incessantes du pays : acheter une boite de peinture blanche et repeindre les transparents élus politiques de tous bords, en purs de chez purs, garantis !
Cela s’appelle la Moralisation (déclarative), le reste, les bricoles, emploi, sécurité, économie, perspectives d’avenir, justice … ça attendra : le Changement, c’est pour plus tard !
L’épicière de Grantham trouve encore des néo-nécrophiles pour lui chatouiller le con frippé.
Le grandguignol de 5h31 serait bien incapable de sortir des caricatures de la presse de droite pour expliquer le thacherisme, les ‘wets’, le NUM, le CBI, la community charge, le contracting out, le General Belgrano, ‘Goose Green Taken’, le dernier des Cambridge 5, ami personnel de TINA, celui qui a foutu dehors la vieille peau.
Il a juste entendu un truc qu’il répète parce que là-haut, c’est le vide sidéral, the light is on but there’s no one home.
Des étrons comme le 5h31, un milliard d’Indiens en coulent un tous les matins au réveil; ils lui donnent un nom ‘Maggie…’et hop, ils tirent la chasse. Bye bye wee turd.
Nous savions que Bloom était mal élevé, mais alors, là… sa misogynie éclate dans un feu d’artifices de grossièreté folle.
Ah ! ces parasites d’Etat ! On écrit des discours mais on est bien en peine de rester propre sur soi…
Le mythe Tas de Chair ou comment ls dépenses publiques ont augmenté lors de ses 3 mandats
« Despite the rhetoric of « rolling back the state », Margaret Thatcher was less successful in cutting public spending than many of her supporters (and opponents) like to believe. As the IFS graph below shows, real-terms spending rose in every year of her premiership apart from two. Only in 1985-86 and 1989-90 did spending fall, by 1.1 per cent in the former and 2.3 per cent in the latter. On average, it increased by 1.1 per cent a year. Under the coalition, by contrast, it is forecast to fall by an average of 0.4% a year in real terms (departmental spending is being cut by 11% but debt interest and high unemployment mean the total reduction is far smaller).
http://www.newstatesman.com/politics/2013/04/how-public-spending-rose-under-thatcher
Tas de Chair, mysogine:
‘The feminists hate me, don’t they? And I don’t blame them. For I hate feminism. It is poison.’
– as said to her adviser Paul Johnson, according to a 2011 piece he wrote for « The Spectator ».
JC, puisque vous savez lire, allez donc faire un petit tour chez Paul Jorion, cela vous aidera peut-être à mieux comprendre, ce qui se passe autour de vous.
JÉRÔME CAHUZAC OU LA SCHIZOPHRÉNIE STRUCTURELLE, par Un Belge
8 avril 2013 par Paul Jorion |
»That Bloody Woman »
Margaret Thatcher thought she understood Scotland… but no prime minister was ever so hated there.
http://www.newstatesman.com/uk-politics/2009/02/scottish-scotland-thatcher
Billy Bragg (y connait pas, la wee turd? hone à lui), le jour où T d C a annoncé sa démission:
I was in bed in a hotel in Dublin called Blooms. A friend of mine rang from England and said, « Switch on the telly, » so I leaned over and switched it on. And there she was, tearfully resigning. And I must say that cheered me up no end. (..)
The best thing was that I had a gig that night in Belfast. I came on stage holding the Belfast Telegraph above my head, and said, « She’s resigned » – and the place just went mad. (…)
Belfast was a great place to be that night – people were literally dancing in the streets. It had an incredible vibe (…)
honTe
Janus, cette analyse de P.J., je la partage : elle conforte l’idée que Cahuzac est bien ancré dans ce siècle, à l’aise dans de nouvelles règles de jeu …
Excellent article de l’ami Sorj sur Bobby Sands:
http://www.liberation.fr/portrait/0101498161-irradiant
Madame Bloom aurait pris un avion ce matin pour le Paraguay via Porquerolles. Ses derniers mots sur notre sol ont été :
« Tout changer, maintenant ! N’importe lequel, plutôt que de continuer à supporter mon épouvantable conjoint ! »
J’ai choisi ce jour pour faire notre coming out. Avant de me renconter, moi Lola, 33 ans, créature androgyne et troublante, JC n’aimait que les motards tatoués. C’est pourquoi il m’appelle « mon Harley » à chaque fois qu’il cul-mine.
Voilà, c’est dit. Ne nous jugez pas.
A quel bel article de « l’ami » Sorj Chalandon ! Il m’a rendu sympathique le Bobby Sands, pédagogue de l’IRA, se laissant mourrir de faim en prison …
Puis, j’ai repensé au 17 mai 1974 à Dublin et Monaghan en Irlande, au troisième jours de la grève loyaliste de l’Ulster Workers’ Council en Irlande du Nord. Quatre voitures piégées (trois à Dublin, une à Monaghan) explosent à 17 h 30 (Dublin) et 18 h (Monaghan), faisant 33 morts (26 à Dublin, 7 à Monaghan) et 258 blessés.
Et encore, à tous les attentats tuant des innocents commis par les terroristes de l’IRA … Tiens celui de Mountbatten… Il décède le 27 août 1979, à 79 ans, dans l’explosion de son bateau Shadow V (une bombe télécommandée de 23 kg près du moteur de l’embarcation), dans la baie de Donegal (Mullaghmore, Irlande), qui tua également l’un de ses petits-fils, Nicholas Knatchbull (14 ans), ainsi qu’un jeune garçon originaire du comté de Fermanagh, Paul Maxwell (15 ans), qui était un membre de l’équipage.
Les parents de Nicholas, sa mère (Lady Patricia, fille ainée de Lord Mountbatten), son père (John Knatchbull), ainsi que son frère jumeau, Timothy, ont été grièvement blessés, tout comme sa grand-mère paternelle Lady Brabourne, âgée de 83 ans, qui mourut cependant le lendemain des suites de ses blessures.
Gloire à Bobby Sands et complices ! Gloire à Bloom qui ne voit les morts que d’un oeil …
Ah ! les partisans…..
Contrairement au président du Conseil joué par l’auguste Gabin, M. Thatcher ne désignait jamais quelqu’un d’un coup de menton, ni ne le pointait de l’index. Dans mon souvenir elle levait plutôt légèrement la main, comme une chef d’orchestre en fait, elle se la pétait peut-être bien un peu, plus royale dans l’apparence, la tenue et la diction que la reine mais ne se laissait jamais aller à la noire colère. Son anglais était d’une clarté extraordinaire, pour moi (avec un don majeur pour faire comprendre les plus subtiles inextricabilités des mécanismes de l’économie, un talent inné pour faire passer pour limpides les idées d’un Milton Friedman par exemple). Je ne pense pas qu’elle elle ait jamais stigmatisé une personne en tant que telle, pour elle-même, à la différence du « président » de Simenon incarné par le grand Gabin, puisque ce dernier, dans sa diatribe du palais Bourbon, ne peut s’empêcher d’en coller une au « pouvoir de l’argent », aux « banquiers cosmopolites » (je crois même que l’adjectif « israélite » apparaît dans son discours). Un hasard biographique m’a fait connaître le « winter of discontent » de 78-79, il faut avoir vécu (même môme, la vision des tonnes d’ordures dans les rues, les cadavres que l’on enterrait plus dans les hôpitaux, les scènes de proto-guerre civile à la télé, cela marquait) la vie en Grande-Bretagne cet hiver-là ; les « flying-pickets » qui étaient de véritables ‘troupes de chocs’ syndicales (dixit la BBC, pas soupçonnable de favoritisme envers la dame de fer), paralysaient le pays (ceux des ouvriers ou chauffeurs qui n’étaient pas d’accord en subissaient les conséquences, souvent physiques), le taux d’inflation était de 25 %, alors que chaque année les salariés des entreprises publiques voyaient leur traitement augmenter de 5 %, le charbon anglais était le plus cher du monde à produire (et le plus « sale », les conditions d’extraction n’avaient guère changé depuis le terrible récit de G. Orwell « The Road to Wigan Pier »). La main-mise syndicale sur le pays n’avait rien à envier à celle des camionneurs qui avait contribué à paralyser le Chili de S. Allende, d’une certaine façon. Ce que je regrette en revanche, c’est qu’une personne de ce niveau intellectuel, dotée d’une telle puissance de travail, n’ait pas réussi à offrir d’autre alternative que celle de développer l’industrie financière pour pallier la disparition des traditions du grand passé industriel du pays (la communauté des mineurs était aussi, c’est vrai, la détentrice d’un savoir, d’une culture que l’on aurait dû ‘conserver’). La dérégulation (applaudie par les travaillistes post-thatchériens, ne l’oublions pas et par la classe ouvrière anglaise dans sa majorité) fut rondement et certainement menée au mieux des intérêts de chacun, mais Thatcher sembla ne pas pouvoir embrayer sur de nouvelles perspectives (à son crédit, la révolution numérique était encore dans les limbes à l’époque.)
bloom, si vous permettez , misogyne!qu’êtes vous pressé de placer cet y !? à 6 h 41 min
il n’y en a pas dans « misanthrope » , alors ?et voyez le tweet Goncourt !
bonne journée !
AU UK à l’annonce de la mort de la sorcière, les gens sont allés danser dans les rues !
Le pauvre jc inconsolable , même un lâché de femen sur pq n’arrivera pas à lui faire sécher ses larmes de faf
Oui, frère nippon, tu m’as compris. A aucun moment je n’ai réclamé la censure de ML, j’ai seulement formé le vœu fou qu’il se tût.
En revanche, j’étais favorable à la suppression de mes propres posts, et ce fut fait.
Chez certains sujets, l’alcoolisation aiguise l’esprit. Dans mon cas, c’est l’inverse, elle accentue mon penchant naturel vers l’autocrétinisation, penchant nécessaire quoique non suffisant à la rédaction de commentaires. Et tu en sais quelque chose, car je t’ai percé à jour : quelle autre pulsion qu’un désir passager d’aveulissement intellectuel peut inciter un humain à lire ce qui s’écrit dans ce forum ?
Je devine que tu partages ma honte, frère u., et je t’en blâme autant que moi.
Que va faire le Président ?
Exiger que tous les commentateurs et l’hôte de ce blog rendent public leur patrimoine.
Pour ma part, je n’ai rien à déclarer.
Maggie’s farm
http://www.dailymotion.com/video/xjnf34_bob-dylan-maggies-farm-live_music
« chaque jour, j’attache moins de prix à l’intelligence »
Raczymow n’a pas oublié de citer ce…. constat de Proust ,que je proposerais volontiers pour une stèle de la RdL: stèle de quoi ? de fondation? de commémoration ?
Je ne pense pas qu’elle elle ait jamais stigmatisé une personne en tant que telle, pour elle-même, à la différence du « président » de Simenon
oh yeaah « it’s just biznèce djonny »..sapré alex
Alors Jacky, pour répondre à votre importante question et se mettre en conformité avec les nouveaux paramètres moraux de la Rd que vous appelez de vos voeux : j’ai trois voitures, dont une Tata (toutes immatriculées à Singapour), un vélo, un mas en ruines dans le Gard, une bibilothèque numérique offshorée aux îles Fidji et une cuisinière vaudoise (voui, une humaine pas un « piano ») qui me fait de la cuisine suissouillarde à domicile, ce qui est normal pour un « franchouillard » comme moi, comme dirait l’autre, là. Voilà mon seul patrimoine, pas de quoi pétrir un moine et lui faire rendre toute la graisse indument collectée depuis tant d’années aux dépens du squelette du tiers-état et de la peau du peuple français en général. Mais qui cherche à me pétrir, me trouvera.
Jacky, je n’ai rien à déclarer…comme Frère Jérôme et autres !
J’ai déjà déclaré ma flamme.
Mais je n’ai pas déclaré mes cinq cartouches de Gitanes en passant la frontière espagnole.
« … stèle de quoi ? de fondation? de commémoration ? »
Une stèle dans le but de maintenir vivant le souvenir de la sottise de HR ?!
N ‘étant pas habitué-e à la grossièreté ,je ne reprendraipas la formule consacrée » ta gueule keupu »
au « pouvoir de l’argent », aux « banquiers cosmopolites » (je crois même que l’adjectif « israélite » apparaît dans son discours)
.et par quel poisson volant arrive tout ce scandal ?..c’est lassouline le grotansémite
grotantisémite
Je déclare une villa dans l’une des îles d’Hyères, un scooter, une assurance-vie, un bateau et un compte au CIC.
Il n’y a pas seulement la grossièreté ici bas, il y a aussi la malséance — et là pas besoin d’être grossier, il suffit d’être HR.
Et un raton-laveur.
L’accueillant à l’aéroport, ce matin, elle me tombe dans les bras : « Je n’en peux plus, je n’en peux plus…! Que faire ? ». Je tente de la raisonner : « Voyons, madame Bloom, voyons ! N’allez pas au Paraguay. Rentrez chez vous, il n’est pas méchant votre époux ! Un peu perdu… là-bas… un peu seul. Un travail à la con, en plus…. » Elle s’insurge : « Vous ne le connaissez pas ! c’est un bourreau… » Je tente : « de travail ? » « Vous plaisantez, il blogue jour et nuit, le bavard ! »
Nous partons boire un coup à la santé des bourreaux, passés, présents et à venir.
Je détiens 60% de parts dans 6 bistrots de Colmar.
oui au plaidoyer de Dascola où on lit
En ce sens, une anthropologie pluraliste ne consiste pas à opposer un Occident introuvable à un reste du monde indéfini,
« Je plaide donc pour un universalisme à la fois réel et réaliste, c’est-à-dire qui se refuse à universaliser les notions relatives au moyen desquelles nous pensons pouvoir décrire dans les termes de la cosmologie issue de la modernisation les cosmologies qui sont restées à ses marges ; un universalisme qui s’attache plutôt à inventer des outils analytiques moins dépendants de la conception anthropocentrique des rapports entre humains et non-humains que le naturalisme a engendrée. »
Dans le garde-robe ou au jardin le raton-laveur ?
Je déclare avoir été propriétaire de 9 bistrots à une époque, mais j’ai bu une partie de mon fonds.
Vous oubliez le 40% dans 4 restaurants… papillon…
xlew; je ne voudrais pas vous bousculer, mais il y a 100% de taxes sur la vente des voitures immatriculées à Singapore. Vous auriez dû vous acheter une voiture made in Malaysia, la marque Proton est bumiputra confirmée, puis la faire immatriculer à Johor-Bahru, la ville qui fait face à la cité du lion…
Avec la lecture des déclarations de fortune, de nos Politiques, je fus très étonné d’apprendre le niveau de prix de l’Immobilier français.
Un ministre a même déclaré n’avoir que pour 1’400 € de bijoux, soit des Swatch et des boutons-de-manchettes en soie ?
et encore quelques lignes de Dascola
« . La première de ces
leçons, et la plus importante peut-être, est que la nature n’existe pas partout et toujours ; ou
plus exactement que cette séparation radicale établie par l’Occident entre le monde de la
nature et celui des hommes n’a pas grande signification pour d’autres peuples:
Hélas, JC, question patrimoine, rien de rien. Plutôt que de travailler la terre, comme me le conseillait ma brave grand-mère, j’ai fait la cigale, chantant inlassablement durant la belle saison. Cette loi ne me concerne pas. Bonheur !
Thatcher: une épicière passe…
et enfin
« . Une autre leçon encore que les Achuar m’ont
apportée, c’est leur manière de vivre une identité collective sans s’embarrasser d’une
conscience nationale. Contrairement au mouvement d’émancipation des peuples qui, à
partir de la fin du XVIIIe siècle en Europe, a voulu fonder les revendications d’autonomie
politique sur le partage d’une même tradition culturelle ou linguistique, les Achuar ne
conçoivent pas leur ethnicité comme un catalogue de traits distinctifs qui donnerait
substance et éternité à une destinée partagée. Leur existence commune ne tire pas son sens
de la langue, de la religion ou du passé ; elle se nourrit d’une même façon de vivre le lien
social et la relation aux peuples qui les environnent, humains comme non humains. Cette
façon d’instituer des collectifs offre ainsi un précieux témoignage de ce que les
nationalismes ethniques sont moins un héritage des sociétés non modernes qu’un effet de
contamination d’anciens modes d’organisation communautaire par les doctrines modernes
Quelle purge, ce Dascola, delta !
Vous êtes mal informé, papillon, et surtout vous vous nourrissez de fantasmes car un bistrotier sérieux ne boit pas son fond ou alors vous racontez votre histoire, et imaginer votre foie m’est pénible…
@Barozzi
faut-il que vous soyez dans votre genre un Monsieur Purgon pour le dire ainsi quand il discerne si bien les bonnes questions des vraies fausses bonnes idées .
et imaginer votre foi m’est pénible…
Pour les papillons, D., ML, PH. Régniez…, renato ?
Dascola
—
delta, il semblerait que ayez comme moi une faiblesse passagère côté voyelles! Il est bien joli, n’est-ce pas, ce petit bourg alsacien que nous visitons? ‘Alza’ comment déjà?
Ce n’est pas tant les idées d’universalisme qui ont un effet purgatif, delta, mais les mots (le jargon) pour les dire !
Bof, au contraire de son maître Descola vit une relation tourmentée avec les mots.
vous avez raison, Bloom, et ce n’est pas que je n’ai pas entendu P.Descola en personne ; et lu aussi !
et je fais ce lapsus depuis toujours, et à l’oral aussi, alors que cela me déplaît beaucoup
d’écorcher un patronyme .
bon, il me le pardonnera, puisque je vais même sur son blog : vous aussi, vous n’allez être plus royaliste que le roi, j’espère .
bloom, à quoi ressemblerait l’angleterre aujourd’hui sans tatchère ?
quoi , alza ce ? c’est encore l’actulité,comme c’est bizarre , n’ya-t-il pas une école alsacienne aussi ?
Pas moins de trois tweet sur Margaret Thatcher !
Le Gaulliste Passou serait-il devenu Anglais ?
actualité
assez pour aujourd’hui : stop
bonne journée !
Ici, radio Londres !
Alors, qu’au bout du compte, c’est l’Allemagne qui a gagné la guerre !
Une histoire de « cosmologie marginale », dirait l’éthnologue Descola ?
bloom, à quoi ressemblerait l’angleterre aujourd’hui sans tatchère ?
mais non hé..la bonne question c’est à quoi aurait ressemblé le monde sans elle est son « empty hat » de ronald..faut quand même bien mater les aminches que les « années frics » comme iles disent..bref cléopatre au moins avait un nez et auguste une bite..c’est le downsizing phil
Le Gaulliste Passou serait-il devenu Anglais ?
on appuie sur l’acélérateur et le frein..des fois que le peuple se croirait sauvé
Hamlet
« vous savez que si Flaubert vivait de nos jours, vous, Paul Edel et Alba vous seriez les premiers à vous faire allumer dans ses livres que vous aimez tant ? »
je serais dans sa correspondance c’est déjà ça!!.. et puis il a qualifié son roman « madame bovary » comme venant de la couleur « puce »..un bonhomme pareil.. vous imaginez!!!!..ca se respecte.. ce que je sais c’est que étant né dans le pays d’auge, j’aurais fait des pieds et des mains en qualité de journaliste bas normand pour filer à Rouen..le rencontrer et l’interviewer ou_ interviewer louise colet…
Mais l’ écrivain du XIX° siècle avec lequel je me sens des affinités et envie de papoter (outre stendhal compagnon de chaque jour) , c’est le délicat eugène fromentin. nous aurions parlé dessin, paysages,rivages, couleurs d’af,delacroix,,peintres à Rome, nous aurions longuement aprlé ede nerval..corot,,ciels mouillés, ennui romantique, exoitisme,,condensation des images en littératuyre, , fraicheur de la phrase ou du trait de crayon etc.. rique, sa mobilityé du regard.. et puis vivant au XX° siècle, j’aurais tout fait pur rencontrer Barbey d’aurevilly qui venait voir Trebutien à caen prés de l’abbaye aux hommes… il a d’ailleurs décrit dans son journal -Barbey- qu’il a vu en reve et tres porophetiquement la ville de caen brûler.. ce qui est arrivé en juillet 1944. avec ma grand mere sous les décombres dans le quartier saint jean et ses cloitres .. etc.
…
…toute ces histoires à se faire pétrir le mouron est comme » la part des anges » échappés des bouteilles de grand » cru « ,…
…
…faire de la politique c’est aussi donner à la presse d’abrutis son gigot quotidien,…et des prétextes à vendre les » canards « ,…pour les têtes de veaux et échalotes du pouvoir,…
…à la Castafiore du miroir,… » la plus belle pour allez danser « ,…et séduire les îles Caïmans à l’oeil,…les larmes de crocodile de la morale,…et du redressement fiscal,…transparent,…Ollé,…sans chemises sans pantalons,…Ollé,…
…après les offshores, les onshores,…
…
…éolienne sur mer ou sur le continent,…
…bientôt les éolienne » gays « , à deux pédales motrices,…fabriqué son électricité à la veuve poignet ou à bicyclette sous les couvertures offshores,…
…fini,…la crise,…le mariage pour tous en pédales,…avec l’agrégation des matignons à Napoléon le bienheureux à deux balles du code,…
…etc,…Oui, j’ai trouvé cela tout seul,…encore un effort,…Ah,…Ah,…c’est pas du Minc,…perlin pin pin,…
…
Jacques Barozzi dit: 9 avril 2013 à 9 h 48 min
personne n’avait compris bien votre parfumerie privée !il écrit au 66ème dessous, that cher structurellement hannibal
En effet, Jacques Barozzi, la chute du régime de Herr Hitler et ses voyous fut la victoire de l’Allemagne et de son potentiel démocratique. Enfin d’une partie seulement, pour l’Allemagne de l’Est communiste, il fallut attendre la chute du mur et la réunification.
Si le père de Margaret Thatcher tenait une épicerie, il était aussi impliqué dans la politique locale.
Les mêmes qui reprochent à la Baronne Thatcher, ses origines modestes, sont ceux qui reprochent à d’autres, leurs origines plus flamboyantes.
thatcher mah’moneyback a sauvé le monde contre les assistés ces fainéants
Alors, qu’au bout du compte, c’est l’Allemagne qui a gagné la guerre !
En effet, Jacques Barozzi, la chute du régime de Herr Hitler et ses voyous fut la victoire de l’Allemagne
En effet, Jacques Barozzi, la chute du régime de Herr Hitler et ses voyous fut la victoire de l’Allemagne et de son potentiel démocratique
toutafé thierry
dialogue de sourds dit: 9 avril 2013 à 10 h 35 min
c’est que ère itlère n’est pas mort tiens..putain tu comprends rien..mais rien
teez Chaloux, je réponds à votre demande:
Ah oui, José Cabanis ..Cabanis.. « l’âge ingrat.. « la bataille de toulouse ».. .. »Les cartes du temps »… »les jeux de la nuit » des journaux intimes. .. sa solitude dans la vaste demeure familiale.. Une colline en pente douce. ..rideau d’arbres beaux comme des hêtres.. de hautes fenêtres..un jour gris sur des trumeaux.. un homme modeste, lui aussi un peu gris habillé costard belle jardinière …sourire de travers… courtois..chauve.. étroit.. démarche en crabe… ; retiré en lui…précis pour dévoiler sa bibliothèque, son petit bureau.. montrer le berceau et le lit où il est né.. .. les pièces trop meublées mais désertes.il vit seul et pisanthorpe..dans ce château de nollet.. Musée Grévin de souvenirs familiaux..je me souviens de ce demi jour suspendu, la pendulette dorée à motif mythologique .. recueillement.. le long des hauts rideaux à l’ancienne.une demeure qu’on devine plutôt éclairée aux chandelles avec gravures de bataille et portraits d’ancêtres..oui belle demeure patricienne à l’abandon, avec d’infimes bruits furtifs des poules qui grattent du côté de la porte de la cuisine… .et un maître de maison qui erre comme le vieux domestique resté fidèle à des morts , sa mère en premier lieu..… il y a aussi le songe d’ une femme enfuie. fantôme nervalien… ..celle qu’il appelle « Gabrielle », qui revient dans ses plus beaux livres « les jeux de la nuit » et la « bataille de Toulouse.. » « Gabrielle était belle, les cheveux relevés derrière la tête.. et dégageant sa nuque, un collier et une petite croix d’or sur une peau très brune encore de l’été, et elle avait cet air heureux et triomphant qu’elle retrouvait si vite, quand elle n’était pas seule avec moi et se savait admirée.. »
Cabanis avait ses modèles: Saint- Simon l’admirable et Rancé le Réformateur , Lacordaire à Sorèze (tenez visitez Soreze au pied de la montagne Noire, pas loin de Revel…ce Lacordaire qui aima tant « la gloire tranquille de l’obscurité ».. oui ses maîtres notre cabanis écrit ouaté, pudique, précis, méticuleux, d’une incroyable finesse et tout est nimbé de mélancolie.. ce qui n’exclut jamais chez lui la précision psychologique et cet art des lointains, de vagues souvenirs devenus secrets ou vice versa l’art du clair obscur, de la concision…… de la nuit et de la mort qui nus enrobent sans que nous le sachions.. et qui circule et amortit l ‘œuvre d’un chateaubriand ou d’un Proust.. oui je me souviens de Cabanis m’entraînant dans une auto vétuste genre vieille peugeot qui sent le tabac et le chien dans une rase campagne pluvieuse, à un carrefour désolé parmi des champs nus… une bicoque de routiers ; et là il me fit goûter « le meilleur cassoulet » de la région dans une petite salle de restaurant, toute bleuie de fumée. ;avec taches de pinard sur les nappes à carreaux avec une ambiance Gabin dans « gas- oil » avec des tablées de chauffeurs à salopette qui rient fort et dénouent, au passage, le nœud du tablier de la serveuse…. et là Cabanis, avec sa voix douceâtre de curé … comme dans un confessionnal, il me parle de saint- simon, il était déjà en train d’écrire ce livre parfait qui nous reste ..il évoque aussi la bourgeoisie de Toulouse qu’il fréquente professionnellement(il est expert en je ne sais quoi) et cette tribu rotary lève en lui des rafales de perplexité… il lui décoche quelques rares mais cinglants traits d’’ironie.. quel écrivain homme secret.. homme blessé… pris dans une marinade de souvenirs lointains avec des images troubles.. fiévreuses…sensuelles sans doute… qui l’envahissent et l’ emmurent …un homme qui a ses marées d’équinoxe comme d’autres ont des soucis digestifs… en qui bat le silence, attentif à des bruits de délabrement que lui seul perçoit.. mais aussi à l’écoute d’étés longs, chauds, lourds, orageux, insensés avec des chambres à lustres qui donnent sur des allées cavalières et des blancheurs de noces qui passent..puis sous l’averse, dans la même voiture froide sui dent le tabac il me fait traverser Toulouse qui, avec lui et l’hiver, devient une ville noire et embouteillée… murs aveugles toits de tuile ruisselants….platanes au fusain.. les rues avec lui semblent mener nulle part..il est constamment frôlé par des souvenirs de collège d’une douteuse fidélité.. silhouettes fanées de jésuites.. si on l’écoute, tout ce qu’’il dit est cerné avec des feuilles mortes, entassé.. mis au bûcher…. le passé, comme chez Mauriac a des couleurs de veuvage.. rouvrir sans cesse le même cahier de texte..encre violette…. heures d’étude, les cours de récré forment à des cloitres. ; Cabanis ce jour là est enchâssé dans un interminable hiver… mais curieusement ses récits (« jeux de nuit ») sont brulants, incandescents ,avec une fausse douceur de ton
Ces proses furent, à l’époque de leur publication, légèrement dédaignées par la critique littéraire, ou saluées par des articles horriblement convenables,convenus,le genre coup de chapeau d’estime..le « papier d’habitude » . à l’époque, années 60-70.. évidemment le devant de la scène es tenu par le tam tam sartrien et le label Nouveau Roman… les solitaires de port -royal de cette génération( Gracq, cabanis , Mandiargues) avaient droit à la génuflexion mais pas à l’hosanna.. le discret air de clarinette mozartien de Cabanis n’était entendu que par assez peu…si l’ami Roger Grenier..ou un François Bott
…
« Je n’avais aucune illusion à me faire: ma solitude était irrémédiable, depuis que j’avais rencontré Gabrielle, et que tout le reste, peu à peu, s’était effacé derrière elle. Gabrielle n’était à personne, ne se donnait jamais, elle vous côtoyait, et le jeu n’était pas égal entre nous, mais je ne rendrais pus mes cartes. Singulière histoire que la nôtre, difficile à saisir, à cerner, et qu’il eût été vain de vouloir raconter. «
L’académicien s’éteint à 78 ans près de Toulouse. Il avait été le romancier de l’amour en fuite avant de devenir le biographe des grands et il avait murmuré :«PAS de meilleur couvent que la province, pas de plus solitaire cellule de chartreux, il suffit de le vouloir ».
..et que c’est un grand démocrate..évidemment il a fait quelques conneries..mais qui n’en fait pas..t’es parfait peut être
En perdant le pouvoir, Margaret Thatcher, Donald Reagan et Jacques Chirac ont perdu la tête. Une piste pour la recherche contre la maladie d’alzheimer ?
« ses voyous »
oh, parler ainsi des gros industriels qui ont profité de la manne..(la pauvre maggie et ses amis pinochet et consorts seraient horrifiés)
dear tkt, les origines flamboyantes…très bon, les amateurs de crêpes.
did you know ? maggie a pris des cours de diction, pour perdre l’accent d’épicière. epicécommeça. il est temps de se passer un dics d’Alfred Deller en regardant le lac.
et c’est pas des conneries..dédé le sait lui..mais il se tait
http://www.dailymotion.com/video/xshqx7_iron-sky-bande-annonce-vostfr_shortfilms#.UWPiGqK8CqY
@ dialogue de sourds dit: 9 avril 2013 à 10 h 35 :Vos monologues sont toujours d’une grande puissance clownesque.
il est notoire que les pouvoirs (politiques) ont des effets de drogue sur le cerveau et dans l’organisme ils dopent .
l’ alzheimer , c’est plus compliqué
…
…Cinéma,…les acteurs du blé égoïste à la Louis XV,…et du Zorro des connivences d’histoires,…
…
Après le Retour des morts vivants, Iron Sky. Les producteurs d’Hollywood jouent à se faire peur ou est-ce une manière de gagner du fric, le boug ?
Et lorsque un gars qui n’a jamais eu accès au pouvoir est victime d’un accident vasculaire cérébral on l’attribue à quoi la démence qu’en découle ?
pauledel, plaisant portrait de Cabanis.
et le diable ne perd rien pour attendre, gide eût dit..
faudrait penser à publier vos portraits, sur du vrai papier et qu’on trouvera à la fnac dans le rayon nouveautés où se penche un public chlorotique.
y’a pas que la ma^tresse de brecht dans la vie.
La Cité des sciences de naples incendiée (par la mafia ?), vous en dites quoi, renato ?
Les producteurs d’Hollywood jouent à se faire peur ou est-ce une manière de gagner du fric, le boug ?
c’est un authentique nanar..assez fauché..bête et méchant..et qui marche pas trop évidemment..on préfère les faux baroz..l’acharnement de la critique ne fait pas un pli
Ce qui est certain c’est que les gens lancent des maléfices, comment expliquer autrement l’Alzheimer de Rita Hayworth et de Willem de Kooning ?
Et qu’est devenue la maison familiale de José Cabanis, Paul Edel, faut-il la déclarer dans notre patrimoine littéraire ?
Enfin ! Pinochet est un saint homme : c’est clair ! On ne va pas tourner autour de ces déments de rouges, éternellement, à brosser leur tabliers sanglants, non ?!
Au stadium ! Places gratuites, les cocos….
« La Cité des sciences de naples incendiée (par la mafia ?), vous en dites quoi, renato ? »
Présomption d’innocence, y compris en Italia.
Le boug, que dois-je faire de l’héritage que m’a laissé zouzou ?
ce chateau de Nollet, je vais regarder s’il a un site.mais cabanis est respecté par la ville de toulouse,avec Médiathèque à son nom.. à la fin de sa vie il envoyait des cartes postales de la région et il parlait de ses poules qui l’été, venaient picorer dans le salon..
« maggie a pris des cours de diction »
(avec Laurence Olivier !)
pour essayer de prendre l’accent des riches, cette brave femme
renaud camus parle de la cabane de cabanis dans un des volumes de ses « demeures de l’esprit ». mais comme il est personna à gratter, on dira qu’on sait rien.
Phil, j’ai les mémoires de la PM, « 10 Downing Street », sur papier et aussi enregistrées et dites par Lady Thatcher. Elle n’a jamais oublié ses origines et si elle eut l’intelligence de changer d’accent, elle dit avec sa propre voix, dans les enregistrements cités plus haut, que jamais elle eut l’intention de faire disparaitre toutes traces de son milieu familial d’origine.
J’ai une grande admiration pour le personnage de Lady Thatcher et pour sa force de caractère. Pour son héritage politique, il ne reste que les scories, comme son prédécesseur socialiste et ses successeurs, les PM anglais ont la particularité de détruire le pays, chacun à sa manière, mais avec une grande expertise de destruction.
@ Jacques Barozzi: La maladie d’Alzheimer n’est pas un sujet de plaisanterie. C’est très triste de voir le naufrage dont parlait le Général De Gaulle. Cela peut arriver à tout le monde, pas plus honteux qu’un cancer et au finish, cela doit être moins douloureux.
Je n’ai pas aimé le film avec Merrill Streep, je ne vois pas la nécessité de montrer le naufrage.
PS: Chimiste, avant de tomber en Politique, Maggie Thatcher inventa avec trois autres chercheurs, le soft ice. Amusant, impossible quand on sait cela de ne pas penser à elle en dégustant ce produit assez mauvais. Vous tirez la langue, vous lécher cette masse crémeuse garantie chimique…..et vous pensez à la madeleine de Maggie…
On peut aussi prendre le train, le métro, se servir de l’eau privatisée, Maggie est partout (ou ses successeurs), I weep for Britain !
Le boug, que dois-je faire de l’héritage que m’a laissé zouzou ?
en tle carrant bien profond tu frais briller les cuivres baroz
my kingdom for a horse.
maggie était de la trempe de la grande catherine. des couillues.
« En perdant le pouvoir, Margaret Thatcher, Donald Reagan et Jacques Chirac ont perdu la tête »
ils ont été décapités? il faut abolir l’échafaud
une petite note d’humour venant du cinéaste Ken Loach : « privatisons les funérailles de Lady Thatcher »… c’est même faire trop d’honneur à cette vieille gourgandine
maggie est partout
et pourquoi que la grande britégne serait pas exportatrice net de viande rouge ? ça srait si dingo qu’on puisse pas y arriver ? merde !..er shit..sorry
« jamais elle eut l’intention de faire disparaitre toutes traces de son milieu familial d’origine »
D’ailleurs même la populace (ces assistés) lui dit merci
Jérémy, les divers accents anglais ne sont pas une question de compte en banque, mais d’origines sociales, culturelles, et surtout, la trace de passage dans les bonnes écoles ou universités. S’ajoute aussi les origines géographiques, bref les British utilisent plusieurs dictions. Achetez vous les discours enregistrés de Winston Churchill ou dits par son fils dans une édition CD. Plusieurs dictions. Le king’s ou queen’s english est censé s’adresser à tout le monde, être compris par tous.
magi
et pourquoi que monsanto serait pas eubove dze law..c’est tout récent..ça vient de sortir vontraube
Un petit vol en hélicoptère, jicé, comme aimait en offir Pine Hochet?
Pourquoi affirmer si catégoriquement qu’Hitler était un saint homme? C’est pas malin de penser tout haut comme ça…
Prendre des cours de diction c’était à la mode un peu partout au cours des années 70. C’est d’ailleurs l’époque où j’ai recommencé à parler le lombard…
il n’ est peut-être pas inutile (?)de savoir que l’n considère aujourd’hui que les premières attenintes par de maladies dégénératives comme l’alzheimer peuvent survenir avant la cinquantaine(disent les hommes de l’at) :inutile de se focaliser sur l’âge .
par ailleurs d’autres maladies peuvent être très handicapantes ou « spectaculaires »dans une société qui est branchée « spectacle » est-ce un hasard si l’autisme savant-qui se manifeste dans la jeunesse – a inspiré les cinéastes ?
@ TKT, la Malaisie, ses voitures Proton, les neutrons de ses fonds souverains, les électrons de la jeunesse de sa population, c’est l’Asie du sud-est qui s’éveille, il suffit de caresser un Malaisien pour que la lumière soit, quand vous l’invitez à descendre à la cave avec vous. La Birmanie donne l’impression de redevenir doucement un pays fréquentable (c’est l’effet Aung, celui d’une grande dame qui sut rester de fer dans la souffrance). Ian McEwan m’a l’air de nous offrir une saine et utile réflexion sur toute la « Thatcher legacy », sur l’apport paradoxal mais puissant qui fut le sien dans le développement d’une culture britannique des années quatre-vingt, « movida-style » (P. Assouline met l’article du Guardian en lien.) Est-ce que dans ces deux pays cela aura les mêmes répercussions sur le design de la littérature locale ? En ce qui concerne celui des voitures, on dirait que l’influence japonaise joue à plein (comme en quarante-deux, diraient les anciens malaisiens.) Je crois que Aung San Suu Kyi lit dans le texte le japonais (Kawabata) et le français (Mallarmé.), encore une différence avec M. Thatcher qui n’était même pas bilingue en Hindi-Bengali.
Pas question de passer après Daaphnée, le boug, je vais le lui renvoyer !
une autre maladie ?
la SLA /La cause de la SLA est inconnue. Elle touche les deux sexes et son incidence augmente avec l’âge à partir de 40 ans.
Aux États-Unis, elle est également nommée « maladie de Lou Gehrig », du nom d’un joueur de baseball renommé, mort de cette maladie en 1941. Il ne faut pas la confondre avec une maladie de nom et de symptômes voisins, mais d’évolution moins grave, la maladie de Charcot-Marie-Tooth.
les copains,excusez-moi d’être hors sujet,mais j’apprends à l’instant que la librairie(« chapitre »,angle place bellecour) pour laquelle je travaille ferme ainsi que 8 autres en France…
Dans une note sur « Que va faire le président ? », tu es en plein dans le sujet, de nota. Rien, hélas !
Tous mes voeux t’accompagnent pour la suite. Et comme moi, il va te falloir changer de métier, si c’est encore possible ?
SLA : sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot — à ne pas confondre avec la maladie de Charcot-Marie-Tooth.
À étiologie inconnue.
une grande dame indeed http://www.youtube.com/watch?v=txBZ8cH1eVc
tkt vous ne m’apprenez rien à ce sujet – il n’en reste pas moins que l’accent posh est l’accent posh
que l’on
atteintes
Sale coup, de nota.
Elle appartient à qui, cette librairie?
Comme c’est agréable de voir les couilles molles de ce blog de prestige se venger sur un cadavre d’homme d’Etat féminin !
Petit, petit, petit … venez petits poulets…Yes ! yes !
Un grand groupe, ueda
de nota,
Désolé ! ne me dis pas que tu es surpris ?….
On le sait depuis quelque temps déjà, manger de la viande rouge en trop grande quantité n’est pas bon pour la santé. C’est même tout le contraire, une consommation exagérée de bœuf, de cheval ou de mouton serait un facteur de risque pour certaines maladies. Plusieurs études médicales montrent en effet qu’un excès de viande rouge augmente le risque de développer des cancers, des diabètes et des maladies cardiovasculaires. Pourquoi un bon steak serait-il si mauvais ? Une équipe de la Cleveland Clinique dans l’Ohio apporte des éléments de réponse. Dans leur étude publiée dans Nature Medicine, les auteurs montrent que la viande rouge n’est pas la seule fautive, et que les bactéries intestinales sont également responsables.
L’année dernière déjà, la même équipe de recherche avait montré que la consommation de cet aliment augmentait le risque de décès par accident cardiovasculaire. Quel élément alimentaire pourrait en être le responsable ? Leurs soupçons se sont portés sur la L-carnitine, un peptide présent en grande quantité dans ce type de viande. Dans l’intestin, la L-carnitine est transformée en oxyde de triméthylamine (ou TMAO). Ce dernier peut altérer le métabolisme du cholestérol, et en particulier entraîner une augmentation du dépôt de cholestérol dans les artères.
Chapitre a acheté deux librairie à Colmar !
Comme Phil – 11h01…
Vous savez quoi,Jacounet? parfois je vous trouve un peu … noeud-noeud.
Ben si.
Bouffer de la viande, il faut avouer que c’est quasiment du cannibalisme inter-espèces !
(ces gens-là devraient être surtaxés)
Sur ceux qui bouffent du curé, une surtaxe de 75% resterait charitable.
Jacques Barozzi dit: 9 avril 2013 à 11 h 50
Dans une note sur « Que va faire le président ? », tu es en plein dans le sujet, de nota. Rien, hélas ! Tous mes voeux t’accompagnent pour la suite. Et comme moi, il va te falloir changer de métier, si c’est encore possible ?
Un métier d’avenir ? Chômeur.
Merci,les gars.
jc,non,je ne suis pas surpris.
U,la librairie qui appartînt d’abord à Flammarion fait partie du groupe actissia,un bidule avec des financiers américains:un fonds d’investissement.
renato,à colmar le droit de bail est à vendre
Pour en revenir à ce redoutable Adolf, on a progressé en Germanie depuis les années 30 : une chancelière a remplacé un chancelier.
Qu’entendez-vous par là, JC, « changer de métier comme moi » ?
Que De Nota devra aller observer les cigognes comme vous, vous attendez, le beau temps revenu, le retour des hirondelles ?
de nota, si vous êtes assez jeune pour vous tirer, tirez-vous !
Thatcher qui n’était même pas bilingue en Hindi-Bengali.
—-
Elle ne parlait pas français, même mal, alors le hindi ou le bengali, vous pensez, c’était mission impossible.
Comme le précise Phil, elle avait déjà fort à faire avec sa propre langue: il lui a fallu se débarasser de son accent de ‘corner shop’s daughter’ du Lincolnshire et apprendre à parler the Queen’s English avec un répétiteur. D’où les nombreux dérapages dans l’hyper-correction, plus posh que posh…
Elle incarne jusqu’à la caricature cette lower middle class de petits boutiquers qui rêve d’intégrer la haute par prononciation interposée. Comme bon petit soldat de la droite conservatrice, elle manifesta un dédain ‘souverain’ pour la culture. Ses rêves de grandeur la poussait à faire un étrange usage du pronom « we » dont on ne sait s’il était régalien ou s’il désignait son couple. (« We are leaving Downing Street after many years… »).
All bad things come to no good.
désolé Daaphnée, j’ai omis de baliser le texte de jacky…
C’était un propos (sympathique) de Barozzi, Daaphnée.
Le grand méchant loup, c’est JC.
Bloom, combien de fois va t il falloir te dire que la culture, ça ne sert à rien….
( ceci étant établi, j’ai convaincu ta femme de rentrer à la maison. Oublie tes idées, tes théorie, ta foi, laisse parler ton affection pour tes proches. Maggie avait raison, il n’y a que cela qui compte … l’idée de « Société » est miteuse, pardon mytheuse)
mmm … bon, mais, U, dites-nous clairement si vous faites collection objets rares ..
Je me disais bien que 4 librairies + 2 bouquinistes sur un parcours que l’on couvre en 5 minutes c’était trop.
Parfois seulement, Daaphnée, c’est bien charitable de votre part !
Pourtant, une rue des libraires c’est bien sympa, renato, on a pas ça à Paris !
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