Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?
Voilà une expérience que l’on devrait proposer à tout auteur d’un essai qui a fait date dans son domaine : lui proposer d’y revenir dix ans après et de dresser un bilan de l’évolution de la question qu’il avait traitée. Ce qui ne va pas sans risque. Cette expérience, Pap Ndiaye historien spécialiste des Etats-Unis et professeur à SciencesPo, s’y est prêté tout récemment à la demande du Monde qui y a consacré une double page. L’objet : La Condition noire, un livre de 435 pages publié en 2008 chez Calmann-Lévy et réédité depuis en poche chez Folio, le premier à proposer une synthèse si vaste, si fine, si détaillée et si complète de la « »question noire » » en France métropolitaine.
Revenons sur l’auteur et le livre avant de voir comment il jette un coup d’œil rétrospectif sur cette enquête et sur son actualité. Pap Ndiaye est un Français né à Antony en 1965 d’une mère Française née à Pithiviers, élevé à Bourg-la-Reine et qui n’a connu le Sénégal de son père qu’à 20 ans, comme sa soeur la romancière Marie Ndiaye qui lui a donné une belle préface en forme de nouvelle. Pur produit de l’école républicaine, de l’école communale à l’Ecole normale supérieure, il est historien, professeur à SciencesPo, spécialiste des Etats-Unis. La précision a son importance car elle l’a poussé à adopter un esprit comparatiste (avec l’Amérique du Nord mais aussi la Grande-Bretagne) dans ce qu’il présente dès la couverture comme un « Essai sur une minorité française ». Ainsi ce n’est pas seulement le ton qui est donné, mais la thèse qui est déjà avancée. Car il y a principalement deux perspectives dans ce domaine : minoritaire ou identitaire.
Même s’il ne s’interdit pas d’établir des passerelles entre les deux, Ndiaye envisage, historiquement et sociologiquement, les Noirs de France sous l’angle d’une minorité. Qu’il épluche la presse sur le sujet, qu’il interroge des acteurs de cette réalité dans la région parisienne ou à Lille, ou qu’il enquête dans le monde associatif, c’est toujours dans le prisme minoritaire. Son projet s’ancre sur un postulat en forme de paradoxe : en France, les Noirs sont visibles individuellement, mais invisibles collectivement. On ne les voit pas comme groupe social et le monde universitaire lui-même ne s’est pas avisé qu’ils pouvaient constituer un objet de recherche quand ils l’étaient de longue date outre-Atlantique et outre-Manche. Le fait est que dans nos librairies, on trouve bien davantage de livres sur les Noirs américains que sur les Noirs français.
Dans son étude, l’auteur fait évidemment litière des prétendues singularités biologiques des Noirs, d’une culture fondée sur la conception romantique d’un peuple noir, du choix même de la notion de « peuple » qu’il conteste tout en rejetant également celle de « communauté » qui suppose des liens culturels identitaires forts entre les membres du groupe concerné. C’est pourquoi il parle de « minorité », qui évacue la question des liens identitaires pour ne se concentrer que sur une expérience sociale partagée. On le suit dans nombre de ses analyses, tant elles sont argumentées, même si on ne le suit pas lorsqu’il préfère utiliser « minoré » plutôt que « minoritaire » de crainte que les Noirs en conçoivent un sentiment d’infériorité, alors que Juifs et Protestants ne souffrent pas de se voir appliquer ce vocable. On s’en doute, le lexique a son importance et il n’est guère de mots que Ndiaye n’emploie à la légère. Il nous invite d’ailleurs à suivre le parcours américain de nigger à negro, puis de negro à black (dans The Human stain/ La Tache de Philip Roth, ghost avait suffi à son antihéros pour être dénoncé) avant, comme on s’en doute, de se faire l’historien du concept de négritude en français, rendant à Césaire ce qui fut parfois exclusivement attribué à Senghor.
C’est une étude sérieuse, très sourcée, mais qui ne néglige pas pour autant des pistes qui peuvent apparaître futiles alors qu’elles s’inscrivent parfaitement dans l’analyse de l’auteur, telles les pages consacrées aux « échappés » comme on nomme les Noirs à la peau claire aux Antilles, ainsi que le marché des cosmétiques pour s’éclaircir la peau; ses nombreux clients recourent aux onguents et crèmes dépigmentantes non pour ne plus être noir mais pour éclaircir leur noirceur. D’autres pages, sur l’évolution des prénoms chez les Noirs nés en France métropolitaine (plus français et plus internationaux), sur « les veilleurs de nuit les plus diplômés du monde » e tles ratés de l’ascenseur social, ou sur la récupération politique du mythe du Juif négrier par l’écrivain Raphaël Confiant et l’humoriste Dieudonné, sont édifiantes. Tout cela, toute cette culture et cette érudition, pour dire quoi ? Que la politique française a tout à gagner à considérer la question noire en France d’un point de vue minoritaire et non identitaire.
« Quel effet ça fait d’être un problème ? » se demandait W.E.B. Du Bois dans Les Ames du peuple noir (La Découverte, 2000). Pap Ndiaye répondait par ce livre impressionnant qui n’est pas qu’une histoire de la victimisation même s’il convient, en dépit de formulations toujours mesurées, que le fait d’être noir en France est « un handicap social objectif ». D’autant que depuis une vingtaine d’années, comme s’ils renouaient avec le dynamisme de l’entre-deux-guerres à la décolonisation, lesdites victimes se posent à nouveau en « sujet noir », organisé, militant et réactif. Mais ils le font en Noirs français qui tiennent à leur identité française, à l’opposé d’une logique communautariste.
Et le sport ? Pap Ndiaye ne l’a évidemment pas négligé d’autant que c’est dans ce domaine que la question noire est naturellement la plus spectaculaire et, partant, la plus apte à propager les stéréotypes raciaux. Dans la dizaine de pages qu’il y consacre, il met en pièces toute explication biologisante à la légendaire aptitude des Noirs à l’effort physique (au XIXème siècle, on prétendait plutôt le contraire, Gobineau évoquant leur « faiblesse musculaire »). Sans méconnaître la part de bon sens franchouillard dans l’observation de la composition de l’équipe de France de football, l’auteur la rattache aussitôt à un présupposé selon lequel les Noirs seraient donc inférieurs dans les domaines intellectuel ou artistique. L’explication est à chercheur ailleurs : dans l’organisation de la société, les conditions socio-économiques,les structures sportives et l’histoire de l’immigration. Avant, ce n’étaient pas des Noirs mais des Français d’origine polonaise (Kopa), italienne (de Piantoni à Platini), espagnole (Amoros, Fernandez). Le nombre de Noirs chez les Bleus est donc dû à « un moment de l’histoire sociale de notre pays et des grands courants migratoires internationaux« .
Quant au racisme dans les stades, puisqu’ils ne sont pas des zones de non-droit, considérons les supporters comme les justiciables qu’ils sont, cessons de croire que le droit n’a de valeur que formelle dans les gradins et forçons-y son application, comme ce serait le cas hors de ce sanctuaire qui échappe trop souvent aux foudres de la loi. Pour ce qui est du racisme au sein même du sport, c’est une autre histoire, plus subtile. Les mentalités auront vraiment évolué aux Etats-Unis par exemple lorsque les entraîneurs de football américain ne dirigeront pas systématiquement leurs jeunes joueurs noirs vers les postes de running back(ceux qui courent pour marquer) et qu’ils leur confieront la place enviée de quarterback (le stratège qui oriente l’attaque en lui lançant le ballon) toujours dévolue à un blanc.
Voilà de quoi traitait l’essai de Pap Ndiaye il y a dix ans. Lorsque Le Monde lui propose d’y revenir aujourd’hui dans un grand entretien intitulé « Pour déracialiser la société, il faut en parler » (13 juillet 2019), il constate que « le bilan est mitigé ». Il y a certes eu une floraison de chercheurs en histoire et en sciences sociales et de travaux universitaires consacrés au sujet ; mais dans le même temps le monde associatif a été pris par la fièvre identitaire avec ce que cela suppose de réduction, de rétrécissement et de repli.
L’exposition « Le Modèle noir de Géricault à Matisse » a attiré quelque 450 000 visiteurs au Musée d’Orsay (jusqu’au 21 juillet). Sur Netflix, on a pu voir deux séries remarquables qui donnent vraiment à réfléchir sur la question noire : l’une indirectement (L’affaire O.J. Simpson), l’autre directement (Dans leur regard). Mais encore ? Si les statistiques ethniques existent bien en France contrairement à une idée répandue, elles sont très contrôlées. Elles permettent par exemple au sociologue Fabien Jobard d’établir dans une enquête sur le contrôle au faciès de la police gade du Nord ou dans les Halles qu’un noir ou un arabe a six à huit fois plus de « chance » d’être contrôlé qu’un blanc. Sur l’utilisation du mot « race » dans le vocabulaire quotidien, Pap Ndiaye est prudent. Etant entendu que cela n’a pas de sens d’un point de vue biologique, son usage en a dès lors qu’il s’agit de décrire des phénomènes discriminatoires, à condition toutefois que cela n’essentialise pas des individus ou des groupes.
Interrogé sur l’affaire qui a défrayé la chronique il y a peu (la censure par des associations noires d’une représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne coupable de blakface), il se félicite qu’elle ait pu finalement avoir lieu et exprime son hostilité à toute tentative de censure de la liberté de création tout en appelant les artistes et les créateurs à « être davantage à l’écoute des sensibilités minoritaires », à ce qui peut blesser ou humilier d’autres que soi. Quant à la lutte de syndicats étudiants tels que l’Unef ou Sud en faveur des « luttes décoloniales »et la dénonciation de « l’idéologie néo-libérale et raciste » sur la question, il juge leur charge « outrancière ». Au fond, d’une manière générale sur ce terrain brûlant, Pap Ndiaye appelle à la mesure, à commencer par l’usage immodéré et incontrôlé du lexique de la « race ». Un excès qui ne peut que contre-productif et desservir la cause qu’il prétend défendre comme c’est le cas sur nombre de campus américains où le politiquement correct restreint dangereusement la liberté d’expression. Et pas que là-bas ! (le président Macron a pris des risques l’autre jour lorsque, évoquant « la République de la délation », il a dit : « Il suffit que je sorte une photographie, dise des choses sur vous, sur n’importe qui, ça devient les Dix petits nègres… ») Au fond, dix ans après son essai, il pose le problème différemment : comment dénoncer les discriminations dont sont victimes les minorités tout en décloisonnant leur entre-soi ?
L’histoire est un instrument identitaire. Or quelques jours après, dans un autre débat lancé par Le Monde (« Le passé éclaire-t-il le présent ? »), un autre historien Patrice Guéniffey, spécialiste lui de la Révolution et de l’Empire, faisait écho à cette problématique sans la citer et en l’élargissant. Constatant que la mémoire nationale est aujourd’hui fragmentée et que la perte du récit commun représente une mutation essentielle dans l’histoire des mentalités collectives, il en prenait acte ainsi :
« La recherche de ce que j’appellerais « l’être commun »- le sens de former une communauté- a été perdue de vue. L’histoire, aujourd’hui, se fragmente en « studies », qui rencontrent une vague audience dans des communautés ciblées au préalable, qu’elles soient religieuses, sexuelles ou ethniques. Chacun a son histoire, une histoire qui n’est pas celle de ses voisins, et qui est d’ailleurs souvent conflictuelle avec la leur ».
Puisqu’il serait vain désormais d’espérer réécrire ce fameux récit commun, c’est à dire national, dira-t-on qu’en république le communautarisme finira par l’emporter sur la communauté ? N’attendons pas dix ans pour en reparler.
(« Ayuba Suleiman Diallo », 1733, tableau de William Hoare, National Portrait Gallery, Photo de Ben Stansall ; « Etude d’homme » de Theodore Gericault ; « Olympia » de Manet ; « La petite danseuses de quatorze ans », 1881, sculpture d’Edgar Degas, National Gallery of Art, Washington ; « Le châtiment des Quatre piquets dans les colonies 1843 de Marcel Antoine Verdier, Musée d’Orsay, Photos de François Guillot)
1 270 Réponses pour Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?
Il paraît qu’il faut lire White de Bret Easton Ellis
https://www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/bret-easton-ellis
L’intérêt aussi des romans policiers de Maurizio de Giovanni dans les années 30 c’est qu’il ne cache l’irruption brutale des chemises noires qui brisent les vitrines d’ un commerce, ou l’invisible poids qui pèse sur le rédacteur en chef de l’édition locale du journal « Roma, » à cause des nouvelles dispositions légales du Ministère de l’Intérieur de 1928,dispositions qui entretiennent une menace constante sur les journalistes , ce qui mène à l’autocensure, au silence ou au mensonge, et très souvent au chômage. Il y a enfin l’église catholique, qui maintient les couples dans l’étouffoir du mariage . Pas de divorce. L’Eglise veille,Delaporte, à ce que les couples gardent une apparence de fidélité, ce qui transforme les vraies passions amoureuses en jeu de cache- cache clandestin, et souvent en honte.
… d’autant, que, question « assiduité », la vôtre ne cède en rien en la mienne…
Sur ce fil, interventions de Jansen J-J = 19
Clopine = 3.
Je n’aurais pas le culot, donc, de mettre l’intérêt présumé des nombreuses unes, vis-à-vis des modestes autres, dans la balance.
… Vous me permettrez donc de simplement tenter de justifier ma présence ici par la vôtre, bonnement.
A moins que cela ne vous soit intolérable ?
Pat V dit: 18 juillet 2019 à 14 h 51 min
Cela n’a aucune importance [l’endroit où il habite] ( surtout avec les fouilles merdes qui gravitent sur ce blog ).
En même temps, Mac Couine, il serait difficile d’avoir l’idée de te chercher ailleurs que dans la matière à laquelle tu fais si élégamment allusion. S’agissant de toi, que voudrais-tu qu’on fouillas d’autre? Mais rassure-toi, on ne fouillera pas. On se fout complètement de l’endroit où tu crèches qui, par ailleurs, n’est pas bien difficile à trouver. Vis où tu peux, meurs où tu dois.
C’est pour ça qu’Edel quand il part en vacances il mate des photos, trouvées dans la maison en location, et se fait un film . De toutes celles qu’il n’a pas eues. À cause du contrat ( de mariage).
« Il y a enfin l’église catholique, qui maintient les couples dans l’étouffoir du mariage . Pas de divorce. L’Eglise veille,Delaporte, à ce que les couples gardent une apparence de fidélité, ce qui transforme les vraies passions amoureuses en jeu de cache- cache clandestin, et souvent en honte. »
Popaul, quelle manière ringarde de vitupérer l’Eglise catholique ! Vous n’imaginez pas ce faisant qu’un couple légitime puisse vivre une vraie passion amoureuse ? Vous êtes plein de préjugés, PaulEdel, ridicules, ineptes, laborieux ! Croyez-vous qu’aujourd’hui même, comme il y a cent ans, il faille que les amours soient forcément illégitimes pour être sincères ? Quelle perte de vitalité, mon pauvre Popaul. Allez, zou ! bonsoir !
Allez zou, bonsoir.
Et relisez Saint Augustin, Edel. Delaporte en a perdu son latin…;-)
@comme il y a cent ans
Vous en êtes un rejeton bien plus contemporain, bambino ; vous sévissez sur les « réseaux sociaux ». à la pointe, quoi
Chaloux, c’est conviction? Moi j’y préférerais vis où tu veux,meurs où tu Peux. A propos :
https://www.google.com/amp/s/cervieres.com/2015/03/10/vas-ou-tu-veux-meurs-ou-tu-dois/amp/
« Vous n’imaginez pas ce faisant qu’un couple légitime puisse vivre une vraie passion amoureuse ? »
Parle-nous de madame Delaporte, Delaporte ! C’est l’amour fou ?
Pablo75 dit: 18 juil qu’il soit let 2019 à 19 h 10 min
Ne lisant pas des romans contemporains et encore moins des polars
Mindieu tu m’étonnes qu’il soit copain de chaloux.
Vieux d’un siècle, deux momies.
Pourtant nous sommes sur un prestigieux blog littéraire ! mais peu n’importe. Paul emploie le présent de narration, donc : en 1928 en Italie pas de divorce et étouffant contrôle sociale à connotation religieuse sur la vie des couples — sur ça ajouter le regard de la police dite d’alcôve : il fallait « faire » des enfants vite et bien.
qu’il faille que les amours soient forcément illégitimes pour être sincères ?
Delaporte & compagnie
Mais se sont quand même souvent les plus beaux.
Un titre : how do you think it feels?
https://www.youtube.com/watch?v=bx-mH9ZjnuM
Vas où tu veux, meurs où tu dois.
La dernière fois que j’ai entendu cette maxime, elle se voulait illustrer l’ineluctable d’une fatalité. Une proche me racontait alors un accident.
C’est aussi le titre d’une chanson du stéphanois, le gars des terrils; un écho de rebelle qui perdura longtemps…
Jusqu’à ce qu’un belge, chanteur sentimental raconte une anecdote remarquable.
Ayant voyagé avec le pirate, et bien échangé,
ce dernier, au moment du débarquement lui dit en substance : il vaut mieux que l’on ne nous voit pas ensemble , tu comprends, l’image, moi à côté d’un chanteur de variétés, on ne va pas comprendre.
J’aime toujours écouter le pirate. Me rappelle les années où je lisais Conan le barbare. Et les années où je soutenais l’ASSE du beau Dominique, l’ange vert.
Mais j’aime aussi ecouter le Belge, chanteur de variété.
https://youtu.be/_0lymEElmv4
Va où tu veux.
Impératif.
C’est comme va vis et deviens.
Beau film sur des Blacks…
Quand la branloire pérenne chère à Montaigne échoue au bois sacré
https://www.youtube.com/watch?v=DrLbhW7f0i8
what about Malick.
I guess he would have his place in Arizona; these old peaceful and horrible happiness of godness love which is so holy in a mormon life.
@Malick
Une vigie à moto (crotte) ? On est prévenu cette fois-ci ; le filming du portable :
https://www.youtube.com/watch?v=_sThXCC12UU
« Être noir aux États-Unis est une question d’identité socio-historique et culturelle, pas uniquement la description d’une couleur de peau. »
Rouge, de même, « Poncahontas »…
pado dit: 18 juillet 2019 à 23 h 24 min
(…)les amours (…).
Mais se sont quand même souvent les plus beaux.
« Les plus belles », tête de phion illettrée.
Amours, délices et orgues.
pado dit: 18 juillet 2019 à 23 h 13 min
Mindieu tu m’étonnes qu’il soit copain de chaloux.
Vieux d’un siècle, deux momies.
Vraie parole d’ignare. Les momies te corrigent. Voir ci-dessous.
Bérénice dit: 18 juillet 2019 à 23 h 04 min
C’est ainsi qu’il m’a été transmis.
Misty :
@Chantal à 15 h 54 min
Joie de les revoir !
@Rose à 21 h 29 min
magnifique !
et la lettre de Books
Journalisme : constat amer
je ne suis pas journaliste et n’ai écrit que pour un petit plus ou moins gratuit (qui ne me paya jamais-pas plus que pour la traduc et c’était une revue de prestige,là )la femme du patron était parait-il historienne ; donc voici le constat!
: le journalisme est corrompu. Corrompu par la surabondance d’informations, la course à l’audience et la recherche de profits. Patterson cite nombre d’études qui font le lien entre l’accélération du temps des médias et l’exactitude des informations qu’ils rapportent. Il note aussi la domination des reportages fondés sur la contradiction, opposant des « il a dit » à d’autres « il a dit », sans vérifier des points de vue présentés comme strictement égaux.
, Patterson cherche à réformer le journalisme, à le faire passer de métier à profession », précise Glyn Davis, professeur de sciences politiques et ancien vice-recteur de l’université de Melbourne, sur le site The Conversation.
Patterson préconise l’amélioration de la formation des journalistes sur deux points : leur connaissance des procédés, afin qu’ils soient plus à même d’évaluer l’influence de leurs choix de traitement sur l’information elle-même et sur le public, et leurs connaissances fondamentales. Les journalistes doivent être des spécialistes des sujets qu’ils traitent. Ils ne doivent plus se trouver en position d’infériorité face à leurs sources, et donc éventuellement à la merci de leur agenda ou de leur idéologie. Ces adeptes du « journalisme fondé sur la connaissance » seront donc capables dans le champ de leur expertise non seulement de rapporter les faits mais de les recontextualiser, d’en expliquer toute la complexité afin de donner toutes les clés au lecteur, auditeur, téléspectateur.
Pire, pour Robert Jensen, ancien professeur de journalisme à l’université du Texas à Austin, en niant la place des idéologies et de l’économie dans la fabrique de l’information, Patterson présente un journalisme relevant du « rêve technocratique ».
si les soi-disant lacaniens ont été élèves de l’école et travaillé en cartels, ils devraient pouvoir préciser-au moins avec des liens;ce n’est qu’un exemple ;moi,j’ai mis les liens;
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwChmPHnWhRXtMpvDgTxGVCZgKr
Ces adeptes du « journalisme fondé sur la connaissance » seront donc capables dans le champ de leur expertise non seulement de rapporter les faits mais de les recontextualiser, d’en expliquer toute la complexité afin de donner toutes les clés au lecteur, auditeur, téléspectateur. books
partager disent-ils!
The Ideology Problem: Thomas Patterson’s Failed Technocratic Dream for Journalism
https://www.mediaethicsmagazine.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3999018:the-ideology-problem-thomas-patterson-s-failed-technocratic-dream-for-journalism&catid=187,100&Itemid=486&utm_source=Quotidienne&utm_campaign=3a2b77eb4e-EMAIL_CAMPAIGN_2018_12_18_09_18_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dd2f7ed84c-3a2b77eb4e-36881565
puisque j’ai évoqué les freudiens, j’ai connu deux femmes psychanalystes noires;l’une d’elles-j’azi oublié son nom-ne se sentait pas noire;elle peignait aussi;l’autre fut connue:c’est Solange Faladé voir wiki:
Solange Faladé, née à Porto-Novo le 15 août 1925 et morte à Paris le 22 juin 2004, est un médecin, une anthropologue et une psychanalyste française d’origine béninoise. Elle est la première femme africaine psychanalyste et l’une des premiers psychanalystes africains. Proche de Jacques Lacan, elle exerce des responsabilités institutionnelles dans plusieurs associations lacaniennes, puis fonde en 1983 sa propre société psychanalytique, l’École freudienne.
Dans le spectacle d’Avignon « Points de non-retour » (sur la guerre d’Algérie) le psychanalyste est noir.
22.34 @ « dire que je croyais vous faire sourire »…
Mais voui, vous aviez réussi…, mais après (@22.42 puis 22.44), hélas, ça s’est un brin gâté comme toujours… Comment parviendrais-je jamais à vous faire comprendre que ma légère ironie à votre égard n’est pas acerbe, seulement amusée, sinon bienveillante ? J’ai évolué à votre cntact, vous savez et bien compris votre malheur existentiel, grâce à Yalom.
@ 19.19 Heureusement, pour compenser, il y a eu ce mot d’anthologie de bérénice, qui m’a mis des lacrymales de joie : « la cécité vous rend aveugle, cyclope ! ». J’en ai dormi d’aise toute ma nuit, tel le sot Polyphème…
A vous toutes, mes soeurs de lait, une bien belle journée !
faladé et l’appropriation:
Par Dénis AMOUSSOU-YEYE 27 Jui 2013 à 01:17 11028
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Très peu de Béninois ont entendu parler de cette psychanalyste béninoise avant les trois journées d’hommage qui lui ont été consacrées les 20, 21, 22 juin derniers.
Elle fait partie de ces compatriotes qui sont plus connus à l’étranger, notamment en France, que dans leur pays. Ces journées n’ont pas permis de la connaître mieux : il y avait au départ une certaine « scission » entre le vécu du petit frère, de la petite sœur, de la filleule, des parents béninois, très difficile à livrer dans des sociétés aussi pudiques que les sociétés gbé et Yorouba du Sud-Bénin, et l’« appropriation» de ses disciples français de l’Ecole freudienne qu’elle a fondée depuis Dakar. Si la Journée du jeudi 20 était laissée aux premiers, celle du vendredi 21 était le domaine réservée des psychanalystes français de cette Ecole freudienne (8 en tout) qui ont fait le voyage, sans que les vases communicants entre les deux préoccupations, sentimentales d’un côté et épistémologiques de l’autre, aient vraiment fonctionné ; malgré la difficile tentative de jeter un pont entre l’anthropologie du Fâ plus ou moins bien livrée par les Professeurs Honorat AGUESSY, René AHYI, Thérèse AGUESSY, Gratien AHOUANMENOU, et la psychanalyse freudienne. En effet, de l’enfance et de la jeunesse de Solange FALADE, nous ne sûmes pas grand-chose, sauf qu’à 9-10 ans (l’imprécision est symptomatique du flou inconsciemment ou délibérément entretenu), elle partit en France avec son jeune frère Max pour aller poursuivre ses études. Dans quelle école primaire avait-elle été d’abord scolarisée au Dahomey d’alors ? Quel fut son cursus secondaire en France, ses études universitaires ? Nous n’en savons pas grand-chose.
Maître Robert DOSSOU et son compère Roger AHOYO ont su nous camper la militante, premier président en 1951 (elle avait 26 ans) de la naissante Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Petite-fille authentique du Roi BEHANZIN, elle avait hérité ce complexe familial qui tenaille tous les descendants du roi résistant vaincu par le Général DODDS : un désir compulsionnel de s’acculturer aux valeurs et à la civilisation françaises (ce syndrome de Stockholm a été porté à son paroxysme par le prince OUANILO, outrageusement acculturé, pour cela rejeté par les siens en 1928, et croit-on secrètement empoisonné) qui cache mal un nationalisme farouche. Ce fut le cas du père, Maximien FALADE, authentique fils du Roi BEHANZIN, ardemment français, mais qui a développé toute sa vie un nationalisme ombrageux mal toléré par le colonisateur. Dans cette famille yorouba-aïzo (Maximien fut adopté par FALADE, un notable local de Zinvié qui épousa sa mère), on ne parlait ni fon, ni yorouba mais le français de France avec ses expressions marquées par le classicisme gréco-romain.
https://lanouvelletribune.info/archives/benin/societe/14967-un-souvenir-de-solange-falade
« A vous toutes, mes soeurs de lait, une bien belle journée ! »
Et tes frères, ils peuvent aller se faire voir !
Est-ce du racisme, du sexisme ou du machisme ?
suite:
Par Dénis AMOUSSOU-YEYE 27 Jui 2013 à 01:17 11028
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Très peu de Béninois ont entendu parler de cette psychanalyste béninoise avant les trois journées d’hommage qui lui ont été consacrées les 20, 21, 22 juin derniers.
Elle fait partie de ces compatriotes qui sont plus connus à l’étranger, notamment en France, que dans leur pays. Ces journées n’ont pas permis de la connaître mieux : il y avait au départ une certaine « scission » entre le vécu du petit frère, de la petite sœur, de la filleule, des parents béninois, très difficile à livrer dans des sociétés aussi pudiques que les sociétés gbé et Yorouba du Sud-Bénin, et l’« appropriation» de ses disciples français de l’Ecole freudienne qu’elle a fondée depuis Dakar. Si la Journée du jeudi 20 était laissée aux premiers, celle du vendredi 21 était le domaine réservée des psychanalystes français de cette Ecole freudienne (8 en tout) qui ont fait le voyage, sans que les vases communicants entre les deux préoccupations, sentimentales d’un côté et épistémologiques de l’autre, aient vraiment fonctionné ; malgré la difficile tentative de jeter un pont entre l’anthropologie du Fâ plus ou moins bien livrée par les Professeurs Honorat AGUESSY, René AHYI, Thérèse AGUESSY, Gratien AHOUANMENOU, et la psychanalyse freudienne. En effet, de l’enfance et de la jeunesse de Solange FALADE, nous ne sûmes pas grand-chose, sauf qu’à 9-10 ans (l’imprécision est symptomatique du flou inconsciemment ou délibérément entretenu), elle partit en France avec son jeune frère Max pour aller poursuivre ses études. Dans quelle école primaire avait-elle été d’abord scolarisée au Dahomey d’alors ? Quel fut son cursus secondaire en France, ses études universitaires ? Nous n’en savons pas grand-chose.
Maître Robert DOSSOU et son compère Roger AHOYO ont su nous camper la militante, premier président en 1951 (elle avait 26 ans) de la naissante Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Petite-fille authentique du Roi BEHANZIN, elle avait hérité ce complexe familial qui tenaille tous les descendants du roi résistant vaincu par le Général DODDS : un désir compulsionnel de s’acculturer aux valeurs et à la civilisation françaises (ce syndrome de Stockholm a été porté à son paroxysme par le prince OUANILO, outrageusement acculturé, pour cela rejeté par les siens en 1928, et croit-on secrètement empoisonné) qui cache mal un nationalisme farouche. Ce fut le cas du père, Maximien FALADE, authentique fils du Roi BEHANZIN, ardemment français, mais qui a développé toute sa vie un nationalisme ombrageux mal toléré par le colonisateur. Dans cette famille yorouba-aïzo (Maximien fut adopté par FALADE, un notable local de Zinvié qui épousa sa mère), on ne parlait ni fon, ni yorouba mais le français de France avec ses expressions marquées par le classicisme gréco-romain.
Le petit parcours soi-disant sans détours de la matinée du samedi 22, n’a pas permis non plus un retour, malgré la prestation magistrale du Frère Melchior alias Albert TEVOEDJRE. Les Blancs sont repartis avec leur Maître, sans que pour autant nous ayons mieux connu notre fille, notre sœur, notre mère. Oui ! Solange FALADE avait pratiquement l’âge de ma mère, à un an près. Elle est entrée dans mon « désir » en 1966 alors que j’avais 20 ans. De savoir qu’il y a une psychanalyste béninoise, la première femme africaine noire à l’être, m’a rendu plus proches et moins mythiques la théorie et la pratique de Sigmund FREUD qu’une émission de Radio-Dahomey nous répercutait de France depuis 1963.
Je m’étais rendu incontinent au Centre Culturel Américain alors établi à Porto-Novo, pour ramasser tout ce qui me tombait sous la main comme livres de psychanalyse. Je me souviens de deux livres de deux grands maitres : Karen HORNEY (les voies nouvelles en psychanalyse) et Erich FROMM (la peur de la liberté). Ma décision était prise : je serai psychanalyste. Impossible, me rétorquait-on ; il fallait d’abord être médecin ! Lot de consolation, je me suis orienté vers la psychologie. Il se passa alors quelque chose qui était totalement de l’ordre de l’acte manqué comme le disent les psychanalystes eux-mêmes : je ne suis jamais parvenu à me faire psychanalyser par Solange FALADE, ni à Dakar ni à Paris. Peut-être fuyais-je inconsciemment cette nouvelle confrontation avec la Mère. Mon transfert s’opéra sur la « tante », moins mythique, mais tout aussi « désirée » : Gérardine FALADE admirée et idéalisée depuis ses brillantes prestations lors des rediffusions hebdomadaires de cette émission-culte de Radio-France : le match des incollables. Et puis l’oubli couvrit de son voile perfide le souvenir des FALADE ; malgré un béguin vite sublimé pour Christiane et d’autres filles de la grande famille de Zinvié.
La vie a continué, malgré la présence obsédante de la mort. Maman Solange FALADE est morte en 2004 à l’âge de 79 ans, probablement en France, mais fut enterrée dans sa terre natale au Cimetière de Porto-Novo. Comment faire notre deuil
En fait, Roth utilise le terme ‘spook’ et non ‘ghost’, traduit par ‘zombie’ je crois . A spook, c’est un revenant, mais dans le contexte américain, c’était au 19e une façon péjorative de faire référence à un noir. « Do they exist or are they spooks? demande Coleman Silk au sujet des deux étudiants encore absents à son cours.
Pap Ndiaye est un excellent spécialiste des EU. Il y a fort à parier que son dernier livre est à la hauteur de ses précédents travaux.
Ne pas oublier tout de même que les plus grands auteurs noirs du 20e s, James Baldwin et l’immense Richard Wright sont venus vivre à Paris car le racisme était intolérable aux EU. Les cendres de Richard Wright reposent au Père Lachaise.
A force de s’être fait ausculter l’origine du monde par Lacan, et alii ne s’en est jamais remise !
Pas de liens sur Noirs et Juifs et alii ?
remords
j’ai oublié de vous indiquer:
Cliniques méditerranéennes
https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes.htm
je ne suis pas la domestique des gens qui ne veulent pas apprendre à travailler
le chat noir de mon amie américaine s’appelait spooky
Lavande dit: 19 juillet 2019 à 10 h 13 min
Dans le spectacle d’Avignon « Points de non-retour » (sur la guerre d’Algérie) le psychanalyste est noir.
–
Lavande, j’ai dans mes ascendants à une époque très reculée (Antiquité) des nubiens et des éthiopiens de sang royal. Pour information.
Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.
Description
Journal yiddish (germanisant) américain. « Keneder odler? »
Article de M. Ceder
Il est de coutume pour chaque écrivain juif nouveau-venu à New York de rendre visite aux Juifs noirs de Harlem ; mais peu d’entre eux ont eu des discussions avec des Noirs chrétiens au sujet des Noirs de confession israélite. Le magazine « Ebony » exprime sa protestation face à l’absence d’intégration des Juifs noirs dans les communautés juives majoritaires. Ebony, magazine de 120 à 150 p., supplément du « Life », publie une interview du rabbin noir Wentworth Matthew, qui explique le rejet du terme de « nègre » et la revendication du terme d’Africain-Américain ; évoque l’accueil fait aux Juifs noirs par le rabbin réformiste Irving Bloch dans sa communauté et l’insistance de ce ministre sur l’indifférence de la couleur de la peau pour caractériser l’appartenance juive. Ebony évoque l’origine éthiopienne des Juifs noirs et rappelle que l’empire abyssinien compte 70000 familles juives. La communauté juive-noire américaine compterait une dizaine de milliers d’âmes, dont la situation dans certaines villes de province est meilleure qu’à New York, notamment du point de vue de l’intégration dans les communautés. (note manuscrite : 14 millions de Noirs aux Etats-Unis ).
Travailler fatigue a dit le poète, et alii !
Chez les anglo-saxons le chat noir est un symbole de bonheur et prospérité.
Exactement le contraire en France.
J’ai accepté par deux fois d’avoir un chat noir et à chaque fois ils n’ont vécu que 5 ans…
Juifs Noirs? Mythes et réalités des « tribus perdues d’Israël en Afrique »
Depuis de nombreuses années, l’historienne-anthropologue Edith Bruder enquête sur une galaxie de groupes africains, répartis sur l’ensemble du continent, et qui revendiquent des origines, une identité, juives.
Outre les Falasha, bien connus, citons: les Igbo du Nigeria, les Abayudaya d’Ouganda, les Lemba d’Afrique du Sud….
Par-delà le mystère de leurs origines, les Juifs africains posent en termes radicaux la question très actuelle de l’identité juive dans la double définition – religieuse et ethnique – qu’elle se donne.
https://www.franceculture.fr/emissions/tout-un-monde/juifs-noirs-mythes-et-realites-des-tribus-perdues-d-israel-en-afrique?xtor=SEC-500-GOO-%5Bsearch-dyn%5D&gclid=Cj0KCQjw1MXpBRDjARIsAHtdN-0InEtsn-CGcG8xa8sFuNxdQl2c33sfb4HgUVZ8hpqHwguI4zBi99waAuX0EALw_wcB
La canicule qui s’annonce pourrait être bien plus meurtrière que celle d’il y a un mois.
« Par quel étrange processus, depuis le début du XXème siècle et surtout dans les dernières décennies, des synagogues de fortune sont-elles sorties de terre au cœur de villages d’Afrique noire ? Edith Bruder, chercheuse associée à la prestigieuse School of Oriental and African Studies de l’université de Londres, a longuement étudié ce phénomène remarquable : sur tout le continent, du Cap-Vert à l’Ouganda et de Tombouctou à l’Afrique du Sud en passant par le Nigeria, des groupes ethniques très divers se proclament les descendants de communautés juives installées en Afrique depuis les temps les plus anciens.
Ce livre montre comment, par dizaines de milliers, les Igbo, Lemba, Abayudaya et bien d’autres s’approprient une identité spirituelle et ethnique juive, bouleversant ainsi le paysage religieux de l’Afrique – mais aussi celui du judaïsme mondial. Edith Bruder décrypte le substrat mythologique de leur discours – qui fait remonter l’origine de leurs clans aux Tribus perdues d’Israël – et analyse l’influence des préjugés religieux et coloniaux de l’Occident. Une histoire passionnante, où se trouvent associées les deux figures qui furent longtemps pour l’Europe les archétypes de l’Autre : le Juif et le Noir. »
De l’exil à la Terre promise : des Juifs noirs en Israël, du melting pot culturel à l’ethnicité judéo-noire
Jonas Zianga
Dans L’Autre 2012/1 (Volume 13), pages 29 à 40
https://www.cairn.info/revue-l-autre-2012-1-page-29.htm
il y avait un juif noir qui hantait le parc des buttes chaumont
pado dit: 18 juillet 2019 à 23 h 24 min
Mais se sont.
oui, oui… Oui-Oui?
Chaloux, vous auriez pu étant donné votre immense intérêt pour la Culture vouloir en savoir plus . Surement
etiez vous defaillant le jour où l’on ou un livre vous a délivré cette citation. Utile . Sans vouloir me couronner de lauriers, j’ai découvert le contenu du lien comme amusant et comme votre citation ne me disait rien ( suis je bete) j’y ai découvert de quoi alimenter ma comprehension et tout ceci avec humour, ce qui ne gâche rien à la decouverte. Mais merci quand même quand bien meme de mots vous ne vous montrez que rarement avare. Je ne sais si ceux là rendent justice à nos existences.
« Chez les anglo-saxons le chat noir est un symbole de bonheur et prospérité. »
Pas chez Edgar Allan Poe, D. !
Bob, un, une, avec ce métissage des voiles et des vapeurs frequent, on s’en tout, un amour. Une amour, qu’importe
Et maintenant plus fort, et alii. Noir, juif et homo ! J’en connais au moins un, sauriez-vous le retrouver ?
problème
Un mathématicien est un aveugle dans une pièce sombre à la recherche d’un chat noir qui n’y est pas.
Le chat noir de Poe, en audio, D. !
https://www.youtube.com/watch?v=Iwl6sxiEnog
pour Levinas, le judaïsme n’est pas une condition;c’est une incondition
Delaporte, à moins que ce ne soit indiscret, où allez-vous passer vos vacances ?
Je vous verrais bien à la campagne en train d’aider bénévolement des agriculteurs, lesquels pourraient enfin prendre 2 semaines de vacances grâce à vous !!
Béré, le « livre » auquel vous faites allusion c’est mon père.
Je ne vois pas bien ce qu’il y a de commun en France entre l’antillais, le réunionnais, l’afro ou sud-américain, et le ressortissant africain récemment arrivé de son pays. Pas la franche camaraderie entre eux, la plupart du temps. De quoi parle-t-on ici? Mystère
Le communautarisme qui pose problème n’est certainement pas celui-là.
Chaloux, puisque je ne dispose d’aucune de vos coordonnées, seulement du nom de quelques une de vos nombreuses conquêtes, un petit pas pour l’homme, immense pour l’humanité, n’oubliez pas tout de même de me dédommager de ce que cette lamentable connexion neuronale aura occasionné dans ma vie , ne serait ce que du cote bassement materiel. Pour le reste vous n’aurez qu’à remercier vos ami(e)s si fiables et au dessus de tous soupçons , crus sur parole et peut-être meme écrits et témoignages. Après tout, nous ne sommes que des prolos, vous des bourges ou des artistes tout à fait respectables . Quel monde tout de même, je répugne à employer cette méthode mais vous vous montrez si rétif à admettre vos torts et rétréci prompt à faire passer les autres pour idiots, fous, je n’oserai pas étaler sur ce blog la moisissure dorée sur tranche dont beaucoup sont atteints. L’hypocrisie à encore de beaux jours à vivre encore, l’essentiel ? Que cela ne se sache pas ou seulement dans ces milieux autorisés que certains affectionnent. Bon baisers de Bruges.
Des polars en territoires juifs, et alii !
http://www.cclj.be/actu/et-si-vous-lisiez-polars-cet-ete
J’adore usage de l’article défini pour designer les hommes comme s’ils se ressemblaient tous. Ne serait ce pas un peu raciste?
Jazzi dit: 19 juillet 2019 à 11 h 45 min
ne vous adressez plus à moi;jamais .
VOYEZ VOS COPINES et vos copains
je m’absente
Jansen J-J : certes, mais il faut reconnaître que l’humour, la légèreté, l’ironie passent mal entre les lignes. Et si vous réfléchissez à l’ambiance qui règne généralement ici, le côté insensé des inimitiés et la violence des attaques, vous comprenez que toute communication reposant sur l’implicite de la connivence risque fort d’être très mal interprétée. Donc, la prochaine fois que vous chercherez un sourire de complicité entre vous et moi, même à mes dépens ( je suis tout-à-fait capable de rire de moi-même, c’est une pratique salvatrice), pensez que vous vous adressez à quelqu’un qui reçoit sa dose, ici, de mépris et d’insultes variées. Le fait que ce soit une règle commune à tous n’atténue en rien, hélas, la parano qui en résulte. Le mieux est donc, à mon sens, d’avancer franchement et avec le moins de second degré possible : car quelque soit le degré, ici, il est difficile de monter l’escalier.
Evidemment, du coup, ça plombe les communications, qui deviennent aussi ennuyeuses qu’une conférence de Court…
Faut se faufiler doucement, s’asseoir au premier rang, croiser sagement les bras et en profiter sournoisement pour jouer, avec les orteils du pied gauche, « tiens voilà du boudin » sur le sol. L’oreille avertie de l’ami connecté saura comprendre… Ou pas !
« VOYEZ VOS COPINES et vos copains »
Ils sont tous à la gay Pride de Tel Aviv, et alii !
https://www.facebook.com/watch/?v=2192232824167429
6h44 – 11h06
Je suis abasourdi par tes arguments mon chaloux, tu es une vraie tête pensante, un monstre de réflexion.
Je te rappelle ta devise
« fatuité, vacuité et mythomanie »
Tu me le prouves encore aujourd’hui.
Jazzi : noir et juif (converti) Sammy Davis Jr.
Homo je ne sais pas.
« noir et juif (converti) Sammy Davis Jr. »
Et borgne en plus, Lavande !
Noir et homo, James Baldwin.
A la dernière gay Pride à Tel Aviv, quelques rares noirs…
pado dit: 19 juillet 2019 à 12 h 19 min
Toi, pauvre petit sac à merde illettré incapable de regarder par-delà 1919, tu prouves encore que tu n’es qu’un petit parasite sans orthographe, sans grammaire et sans aucune culture.
Et je te pisserais à la raie si elle ne semblait si complaisante à l’exercice.
Chaloux, nombreux sont ceux qui démunis de culture sont plus honnetes et respectables que vous et vos relations choisies. C’est du moins mon opinion.
Béré, votre opinion dont je n’ai rien à foutre.
les 555 sonates de Scarlatti magnifiquement interprétées par ce vieux sorcier Scott Ross :
comment ça christiane et clopine à la gay pride?
faut-il qu’israel les excite plus que les erdéliens
erratum :
les 555 sonates de l’ami Domenico magnifiquement interprétées par ce vieux sorcier Scott Ross :
debussy vous savez quoi
https://www.francemusique.fr/concert/interpretation/le-petit-negre
erratum (désolé) :
les 555 sonates de l’ami Domenico magnifiquement interprétées par ce vieux renard Scott Ross :
Debussy:c’est un
(Ragtime)
erratum (désolé) :
les 555 sonates de l’ami Domenico magnifiquement interprétées par ce jeune écureuil Scott Ross :
Régis Perray dans son Petit dictionnaire autobiographique Les mots propres (210 définitions, 60 pages en français et en anglais) :
« […] CONGO. En sortant de l’avion à Kinshasa, je suis devenu un être de chaleur, de sueur, comme une douche instantanée, incandescent de vie, sous le soleil ou sous les pluies lourdes et tièdes aux parfums de terres. j’étais équatorial.
COULEUR. je n’étais pas une couleur, je suis devenu blanc à Kinshasa.
FORÊT.Puis la route est devenue un chemin et l’herbe était si grande que nous allions être entourés. Alors, on a fait demi-tour avant la forêt et avant la guerre.
GUERRE. Des corps broyés, déchiquetés, blessés. Aujourd’hui, des lignes de croix dans les cimetières et toujours des corps figés dans la terre de guerre.
OCÉAN. Après la ligne d’air et d’eau, il y a toujours une terre.
OUEST. Je reviens toujours à l’Ouest, les pieds dans la terre sable,au bord de l’immense océan.
NANTES. Quand je reviens à Nantes, je contemple la Loire et je me sens bien au bord du monde.
SISYPHE. Quand je serai grand, j’aiderai Sisyphe à se reposer.
SOL. Mon corps vit sur le sol une gravité apaisante. Être assis et contempler l’horizon. S’offrir du temps, le temps du repos.
Oublier les sols négligés, oublier la terre qui recouvre les proches enterrés. Être au sol, reposé.
TERRE. Quand je suis étranger, loin de chez moi, je suis toujours sur l’arrondi de la terre.[…] »
http://www.marseilleexpos.com/blog/2012/02/21/regis-perray-les-bouts-du-monde/
« et alii dit: 19 juillet 2019 à 13 h 04 min
debussy »
quand on aime Debussy on ne dit pas Debussy, mais l’ami Claude !
sur ce qu’on appelle « la musique nègre »
https://www.persee.fr/doc/jsa_0037-9174_1932_num_24_2_1860
19 juillet 2019 à 13 h 10 min
excuses l’ami hamlet!
définition « BOUCLES D’OREILLE » : Partie de l’épouse qui remue durant le coït.
Gieseking. Sans vouloir dire de mal… C’est tout de même un brin meilleur…
Je n’ approuve ni l’abus sur mineur, ni le viol. Ni le vol, ni l’abus de confiance, ni l’exploitation des femmes par les hommes dans un but d’enrichissement ni vu ni connu quand bien même votre potentiel serait à la source de cette lumineuse idée, de ce concept sans precedent. Redistribution, zero, en cela vous me paraissait en phase ave le schema dominant. Pathologique de votre maîtresse toujours pas remise de sa descendance et qui par jalousie entrave le progression de proie facile non Protégee par les sommités mouillées dans cette triste affaire. Concretion de nuisibles qui s’estime sortie de la cuisse de Jupiter. Ah ce milieu d’origine ne sème pas que des exemples exemplaires de bonté. Quelle obscure objet de désir, sûrement est ce que le mal l’emporte toujours sur le bien. Vous avez gagné, qu’allez vous des lors inventer pour satisfaire vos vices? Sublimer ?
Quand on aime Debussy on ne dit pas Le Petit Nègre mais Le Petit Noir !
Dialogue, nm : Monologue régulièrement interrompu par un tiers.
d’ailleurs le titre est en anglais
[The little nigar. FL 122] anglais
C’est tout de même un brin meilleur…
exact!merci
définition « Aborigènes » n.p. : Personnes de moindre importance qui encombrent les paysages d’un pays nouvellement découvert. Ils cessent rapidement d’encombrer ; ils fertilisent le sol.
Absurdité n. : Affirmation manifestement incompatible avec son opinion propre.
Le cake-walk ou cake walk est une danse populaire née parmi les Noirs de Virginie, pour imiter avec ironie l’attitude de leurs maîtres se rendant aux bals. Apparu vers 1870, il fut importé en Europe vers 1900 via le music-hall.
Le rythme du cake-walk fut repris par le ragtime.
Dans le sud des États-Unis, les esclaves disposaient de rares moments de détente. Le dimanche, ils profitaient parfois de l’absence des maîtres pour faire vivre ce qui leur restait de tradition africaine. Ces moments si rares comptaient beaucoup pour eux. Parfois, les colons conciliants assistaient à ces rendez-vous et récompensaient les meilleurs danseurs par un gâteau, d’où le nom de cake-walk (« marche du gâteau ») donné à ce type de danse syncopée, en forme de marche.
def « Autosatisfaction » : Évaluation erronée.
« Canon » : Instrument utilisé dans la rectification des frontières nationales.
Cerveau : Appareil avec lequel nous pensons que nous pensons.
Chaloux, et moi donc, d’un pourri dans votre genre et passablement derangé si meme erudit, comment est ce que vous pourriez m’atteindre en dehors de l’envie que vous me donnez de vous cracher visage et encore faudrait il que j’accepte de vous rencontrer ne serait ce qu’en interceptant votre regard quand au hasard vous vous massacrant un véhiculées nouveau riche.
Cynique : Grossier personnage dont la vision déformée voit les choses comme elles sont, et non comme elles devraient être.
Pavaner à la avec de massacrant. Correcteur fantaisiste.
Excellentes définitions, hamlet. D’où les sors-tu ?
Courte absence, et alii ! Je vous manquais déjà ?
Émancipation : Changement de tutelle de la tyrannie d’autrui au despotisme de soi-même.
Médire : Faire le portrait d’un homme comme il est, quand il n’est pas là.
Violon : Instrument qui titille les oreilles humaines par le frottement d’une queue de cheval sur les boyaux d’un chat.
Jazzi dit: 19 juillet 2019 à 13 h 31 min
comment ça d’où je les sors ? elles sont de moi bien sûr !
non elles sont de Legrand & Bierce…
Correcteur fantaisiste.
Ma pauvre vieille, il n’y a pas que le correcteur qui le soit… fantaisiste…
Menteur : Personne qui pratique l’expression de la vérité avec une conscience assez lâche.
Adoration : quantité d’amour nécessaire pour perpétrer des massacres.
Je ne sais plus où, Yourcenar déplore l’interdit qui pèse sur le mot « nègre » à ses yeux très noble.
D’ailleurs, on n’emploie plus « nègre » mais on dit « négritude ». Devrait-on dire « noiritude »?
@12.03, je vais essayer, je comprends. Pa sûr de ne pas retomber dans mes travers. Soyez indulgente.
@ jzm, 10.31, ma vraie soeur sur mon coeur et ma clé USB. Pardon de vous avoir oublié ce matin, mais vous étiez inclus, voyons dhonc ! Tout de suite…, les grands mots, sans remèdes.
Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, les bas amusements de ces sortes d’affaires 🙂 Et… suivez bien mon regard !
Quoi ? l’éternité.
Bérénice dit: 19 juillet 2019 à 13 h 28 min
« J’aime mes ennemis. Ils me lèchent avec leur langue râpeuse ».
Marcel Jouhandeau.
Je suis persuadé que votre langue est anormalement râpeuse, mais pour le reste abstenez-vous, merci.
(@Pablo. Relu un peu de Jouhandeau, ces jours-ci. Je me demande si ce que je préfère chez lui n’est pas son sens du sacrilège.)
Et… suivez bien mon regard !
Gigi la vieille vicieuse. (Ça doit plaire à Jazzi).
Ben voyons, Chaloux, insistez donc dans la mauvaise foi. Pourri et dérangé vous êtes vous resterez, n’en déplaisent aux critiques jazz man, de votre musique je ne percois que noirceur, virtuose peut être mais c’est l’expression de la votre, de celle qui vous habite. Allez vous faire voir chez les grecs et bien que cela ne me paraisse plus nécessaire, c’est déjà fait. Restez donc en bonne compagnie, celle qui vous ressemble, suffisante, nuisible, pourrie , égoïste, malhonnête, et putassiere. Enrichissez vous, vous ceverez quand même si tant est que vous ne soyez pas déjà mort à vous même depuis longtemps. Nazi.
Bravo, la vieille!
Comme si je devais me soumettre à vos souhaits, ordres et desirs. Et puis quoi encore? Sale con.
c’est au bord de la mer méditerranée, chez sa tante Clémentine que Debussy débute ses premières leçons de musique.
ce n’est peut-être pas trop tard ?
Moi aussi j’en ai des définitions, hamlet, mais elles sont de moi !
Partouze : Transports en commun.
Joséphine Baker :
Chaloux, Yourcenar a traduit en français James Baldwin. Et aussi des paroles de chants négro spirituals…
Vous confondez, la vieille c’est Sasseur, n’est ce pas le sobriquet qui lui a été decernee? Son fils est adorable et sa fille desirable, j’espere qu’elle vous invite en sa villégiature vantée des ce matin et que tout trois vous trouverez de quoi satisfaire vos appetits en nourritures terrestres .
Le plus drôle chez Jouhandeau se sont ses démêlés avec sa femme Elise, Chaloux ! Mais parfois, à la longue, ça devient pénible…
Retour à 1907.Picasso découvre les masques africains au musée ethnographique du Trocadéro. Il réalise que ce sont « des choses magiques… des intercesseurs…. ». Il peint Les Demoiselles d’Avignon…
Un souvenir ancien de lecture : Raymond Roussel ( d’abord publié en feuilleton, dans un hebdomadaire), cet extravagant récit imaginaire :Impressions d’Afrique (« impression à fric » ?) où la géographie africaine est fictive.
Dans la préface à l’une des rééditions, Roussel indiquait qu’il valait mieux commencer le roman au chapitre X…). Il sera ensuite publié en un volume puis Roussel l’adaptera pour le théâtre. (Marcel Duchamp, Francis Picabia, Guillaume Apollinaire, Michel Leiris, Gabrielle Buffet… assisteront à la représentation.)
Ce roman me dérouta par l’emploi de procédés d’écriture dignes de l’OuLiPo – (qui revendiquera d’ailleurs l’influence de Roussel), Roman bizarre conçu à partir de l’accouplement de mots pris chacun dans des sens différents.
Plus tard, j’y repensai comme la préfiguration de Marelle de Julio Cortázar à cause des deux débuts, deux cheminements possibles de lecture.
Ce n’était pas comme je le croyais un récit de voyage mais plutôt un jeu où le langage est dédoublé, disloqué et où l’imagination de Roussel s’en donnait à cœur-joie ! Je n’y découvris pas l’Afrique mais m’amusai de l’étrangeté du roman.
Quel est le premier récit qui donne accès à la réalité de l’Afrique, Jazzi ?
Sasseur et Bérénice, qui était SMDR et qui Daaphnée ?
« Je suis tout à fait capable de rire de moi-même, c’est une pratique salvatrice »
Bobine.
Quel dommage que les exemples en soient si rares sur la RDL! On se prend à évoquer Marot
« En rien que béguine die ».
Les béguines du Nouvel Obs étant les Clopines d’aujourd’hui…
Oui, merci Jazzi, je connais Yourcenar au moins aussi bien que toi, mais je ne vois pas en quoi ce que tu écris contredit mon post sur le mot « nègre ».
Quant à tes « définitions », méfie-toi de ta paternité, c’est le genre de trucs que j’ai entendu cent fois, elle ont souvent plus d’un père…
@hamlet dit: 19 juillet 2019 à 13 h 21 min
« Dialogue, nm : Monologue régulièrement interrompu par un tiers. »
!!!
Catachrèse ? : la vidéo de la pub Kenzo :
Elise n’est pas ce qui m’amuse le plus.
Quant à Clopine, nous avons souvent aussi l’occasion de rire d’elle. Ce qui lui fait au moins un point commun avec nous!
Nazi.
Béré, je m’étonne et m’émeus de votre nouvelle signature. Cela est-il destiné à perdurer?
Hurkhurkhurk!
Moi j’ai traversé la Méditerranée et je suis entré en Afrique par Carthage, Christiane.
« Avant d’être un but de guerre, c’est à dire une affaire d’hommes, Carthage est d’abord l’invention d’une femme. […] Elissa la rebelle, qui aurait quitté sa ville de Tyr après que son frère, le roi Pygmalion, « le plus scélérat des hommes », eut assassiné son mari par cupidité. Des sources convergentes établissent la création de Carthage par Elissa en 814 avant Jésus-Christ (bien qu’une tradition fixée à l’époque grecque classique évoque Carthage avant la chute de Troie, vers 1184 avant Jésus-Christ). Elissa, partie avec son trésor et quelques aristocrates tyriens, navigue vers l’ouest, fait escale à Chypre, où elle embarque le grand prêtre de la déesse Astarté (et quelques jeunes prostituées sacrées pour ses compagnons), gagne dans ses navigations le surnom d’Errante (avant de devenir pour toujours Didon en Afrique). En vue des côtes africaines, elle engage ses vaisseaux dans un golfe (l’actuel golfe de Tunis) et aperçoit une péninsule attirante, en forme de flèche. Elle débarque.
Virgile l’éclaireur, le poète latin qui chanta les peines des cœurs simples mais aussi les armes et l’homme, le « maître divin » de Victor Hugo, a immortalisé cette arrivée et la fondation de Carthage dans L’Eneide en rappelant que « c’est une femme qui a tout conduit ». Virgile et son Eneide trempée aux sources de la légende des siècles et qui résiste si bien au temps. Tout nous ramène à lui et pas seulement cette mosaïque du Bardo, à Tunis, qui le représente assis, un rouleau de papyrus dans les mains, entouré des muses de l’histoire et de la tragédie : Troie bien sûr, « toute couverte de ses ruines fumantes », présente sur les fresques d’un temple de Carthage, mais aussi les femmes, ces vies dédiées à l’amour et à la mort, les douleurs de l’histoire, ses promesses, et les lunes vagabondes. De Carthage, Virgile nous dit la découverte par les phéniciens, dans un bois sacré, d’une « tête de cheval ardent, signe qui promettait à la nation la gloire guerrière et une éternelle abondance ». Encouragés par ce cheval, dont la souple silhouette galopera longtemps sur les monnaies frappées à Carthage, les fugitifs décident de fonder une ville. « Arrivés aux lieu où tu verras maintenant d’énormes murailles et la citadelle imposante de la nouvelle Carthage, ils achetèrent tout le terrain qu’ils pouvaient entourer avec une peau de taureau : d’où lui vient le nom de Byrsa. »
Sans doute faut-il expliquer cette histoire de Byrsa, car elle est révélatrice de l’habileté diplomatique et commerciale de la Phénicienne. Didon a commencé par négocier l’implantation de sa ville avec les autorités numides. Elles lui concédèrent un lopin de terre susceptible d’être recouvert par une peau de bœuf (bursa, « peau de bœuf » en grec, « bourse » en français). Jamais à court d’intelligence, elle accepte leur proposition, qu’elle retourne en sa faveur en faisant découper la peau de l’animal en très fines lanières qui, mises bout à bout, sont longues de quatre kilomètres, et capables de circonscrire un terrain assez vaste.
Après la fondation de Carthage, le roi des Libyens, un certain Hiarbas, la demande en mariage. Elle feint de lui donner sa main, pour préserver l’avenir, mais par fidélité au cadavre de ce mari égorgé laissé derrière elle, elle organise un simulacre de cérémonie expiatoire avant ses noces et, au dernier moment, monte sur le bûcher qu’elle avait elle-même allumé, non loin de ce qui sera l’espace sacrificiel du Tophet*. Toute l’histoire à venir paraît écrite dans ces instants prémonitoires, comme d’habitude. La première femme annonce la dernière. Même grandeur d’âme, même courage, même force d’amour. L’histoire de Carthage est aussi une histoire de cœur. »
(« Carthage » de Daniel Rondeau, NiL éditions, 2008)
* Le tophet de Carthage, ancienne aire sacrée dédiée aux divinités phéniciennes Tanit et Baal, est situé dans le quartier carthaginois de Salammbô, à proximité des ports puniques.
« Hybride de sanctuaire et de nécropole », il regroupe un grand nombre de tombes d’enfants qui, selon les interprétations, auraient été sacrifiés ou inhumés en ce lieu après leur mort prématurée. Le périmètre est rattaché au site archéologique de Carthage classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il ne s’agissait pas de te contredire mais de t’indiquer des sources possibles, Chaloux !
Mes définitions de mots, qui ont été publiées, sont protégées par un copyright…
sont protégées par un copyright…
Si l’illusion te fait plaisir, je n’ai rien contre.
N’empêche, je sceptique. Tu empoches combien pour ça?
puisqu’on en parle :
Longévité n. – Prolongation inconfortable de la peur de la mort.
Jaloux adj. – Qui s’intéresse indûment à la préservation de quelque chose qui ne peut être perdu que s’il n’est pas bien gardé.
Ambroce Bierce, le dico du dia’b
Si à l’ordre géographique, du nord au sud, on préfère l’ordre chronologique, Christiane, on peut aborder l’Afrique par ce texte de Salluste, que m’avait recommandé DHH.
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SALLUSTE
D’où viens-tu Kabyle ?
Homme politique, militaire et historien romain, Salluste (-86 à -35), fut élu préteur en -47 et accompagna alors Jules César en Afrique. Celui-ci lui confia le gouvernement de la nouvelle province romaine de Numidie (un territoire englobant le nord de l’Algérie d’aujourd’hui et s’étendant au-delà des frontières actuelles de la Tunisie et du Maroc). Des trois grands ouvrages qu’il écrivit, deux nous sont parvenus dans leur totalité : La Conjuration de Catilina et La Guerre de Jugurtha, qui comptent, bien avant le texte de Léon l’Africain évoqué précédemment, parmi les plus anciennes relations écrites sur le continent africain. Ce dernier récit, s’attache à nous conter une guerre de Rome en Afrique du nord contre le roi numide Jugurtha, entre 112 et 105 av. J.-C. Petite tentative de géographie antique sur l’origine de la Kabylie actuelle et des peuplades autochtones ayant donné naissance aux Kabyles d’aujourd’hui.
« Dans la division du globe terrestre, on fait généralement de l’Afrique la troisième partie du monde ; quelques auteurs n’en comptent que deux, l’Asie et l’Europe, et rattache l’Afrique à cette dernière. Elle a pour limites à l’Ouest, le détroit qui unit notre mer à l’Océan, à l’Est un large plateau incliné que les habitants nomment Catabathmos*. La mer y est mauvaise, sans mouillages ; le sol, fertile en céréales, bon pour l’élevage, stérile aux arbres ; l’eau, tant de pluie que de sources, fort rare. Les hommes y sont sains de corps, agiles, durs au travail ; presque tous meurent de vieillesse, sauf ceux qui tombent sous le fer, ou sous la dent des fauves ; car il est rare que la maladie les emporte. Ajoutez à cela le grand nombre des animaux malfaisants. Quant aux premiers habitants de l’Afrique, à ceux qui vinrent s’y joindre, aux croisements qui en sont résultés, bien que cette opinion diffère de la tradition généralement adoptée, je vais résumer très brièvement l’exposé qu’on m’a traduit de livres puniques, attribués au roi Hiempsal**, et qui concorde du reste avec ce que pensent les indigènes eux-mêmes, en laissant la responsabilité de leurs dire.
Les premiers habitants de l’Afrique furent les Gétules et les Libyens, gens grossiers et barbares, qui se nourrissaient de la chair des bêtes sauvages, ou de l’herbe des près, à la façon des troupeaux. Ils n’étaient gouvernés ni par la coutume, ni par la loi, ni par un maître ; errant à l’aventure, dispersés, ils s’arrêtaient seulement où les surprenait la nuit. Mais après la mort d’Hercule en Espagne – c’est du moins l’opinion des Africains – son armée, composée de peuples divers, privée de son chef, et tiraillée entre plusieurs rivaux qui tous voulaient le commandement, ne tarda pas à se débander. Dans le nombre, les Médes, les Perses, et les Arméniens passèrent en Afrique sur des vaisseaux et occupèrent des contrées voisines de notre mer. Les Perses toutefois tirèrent plus vers l’Océan, et ils se firent des cabanes en retournant la coque de leurs barques, car il n’y avait pas de bois de construction dans le pays, et ils ne pouvaient s’en procurer en Espagne par achat ou par échange : l’étendue de la mer et l’ignorance de la langue interdisaient tout commerce. Peu à peu ils se mêlèrent au Gétules par voie de mariage : et comme dans leurs différentes tentatives pour trouver un territoire convenable, ils s’étaient souvent déplacés, ils se donnèrent eux-mêmes le nom de Nomades. Du reste, aujourd’hui encore, les habitations des paysans Numides, qu’ils appellent mapalia, avec leur forme allongée, les flancs recourbés qui leur servent de toit, ressemblent à des carènes de navires. Aux Mèdes et aux Arméniens se joignirent les Libyens – car ils habitaient plus près de la mer d’Afrique, les Gétules étant plus près du soleil, non loin de la zone torride – et ils eurent de bonne heure des villes fortes ; car n’étant séparés de l’Espagne que par un détroit, ils avaient établi avec ce pays un commerce d’échanges. Le nom des Mèdes fut peu à peu altéré par les Libyens, qui dans leur langue barbare y substituèrent la forme Maures. La puissance des Perses s’accrut rapidement ; et plus tard, sous le nom de Numides, une colonie de jeunes gens, que le surpeuplement contraignit d’abandonner le foyer paternel, prit possession du pays voisin de Carthage qu’on appelle Numidie. Puis l’ancien et le nouveau peuple, se prêtant un mutuel appui, soumirent par les armes ou par la crainte les pays limitrophes, et se procurèrent renom et gloire, surtout ceux qui s’étaient avancés du côté de notre mer, car les Libyens étaient moins belliqueux que les Gétules. Finalement, presque toute la partie inférieure de l’Afrique tomba en possession des Numides ; les vaincus prirent le nom du vainqueur, avec lequel ils se confondirent.
Plus tard les Phéniciens, les uns pour décharger leur pays d’un excès de population, d’autres par esprit de conquête, rangeant de leur côté la plèbe et les gens avides d’aventures, allèrent fonder sur la côte Hippone [Bizerte ou Bône ?], Hadrumète [Sousse], Leptis [Lempta ou Lebda ?], d’autres villes encore, et celles-ci, bientôt prospères, devinrent l’appui de leurs métropoles. Pour Carthage, j’aime mieux n’en rien dire que d’en dire trop peu, puisque mon sujet m’entraine ailleurs.
Donc, attenant au Catabathmos, qui sépare l’Egypte de l’Afrique [pour les anciens l’Egypte faisait partie de l’Asie], en suivant la mer se trouvent d’abord Cyrène, colonie de Théra [l’actuelle Santorin], ensuite les deux Syrtes, avec Leptis entre deux, puis les autels des Philènes, jadis limite de l’empire carthaginois dans la direction de l’Egypte, puis d’autres villes puniques. Les autres régions jusqu’à la Mauritanie sont occupées par les Numides ; les plus près de l’Espagne sont les Maures. Au-dessus de la Numidie se trouvent, dit-on, les Gétules, qui vivent les uns dans des huttes, les autres, plus barbares, en nomades ; derrière eux, les Ethiopiens, enfin des régions embrasées par les ardeurs du soleil. »
(« La Guerre de Jugurtha », traduit du latin par Alfred Ernoult, Société d’Edition Les Belles Lettres, 1941)
* Mot grec signifiant « descente » et qui désigne le plateau s’étendant entre la Cynéraïque et l’Egypte.
** Hiempsal II, qui après la défaite de Jugurtha fut désigné par les Romains pour régner sur la Numibie.
Pas Marot, Rutebeuf!
Pas Marot, Rutebeuf!
Homme (n.) : Animal si profondément plongé dans la contemplation extatique de ce qu’il croit être qu’il en oublie totalement ce qu’il devrait être. Son occupation principale consiste à exterminer les autres animaux et ceux de son espèce…
#du/même#
« Quand Tintin a posé le pied pour la première fois sur la lune, ce fut un grand pas pour l’humanité mais était-ce un petit pas pour l’Homme ou pour un homme ? Je dirais même plus : « l’H » ou « un » ? »
Jazzi : tu peux m’expliquer ce qu’il veut dire passou ? j’ai rien compris.
en plus il ne parle même pas du premier pas de Milou sur la lune qui fut aussi un grand pas pour les canidés.
Si vous mentionnez nazi, il vous était destiné, la première impression fut malheureusement la bonne. Vous m’êtes apparu ainsi et si je ne vous ai pas plu, vous m’avez plus qu’inquietée. En plus avec ce visage du petit matin fermé, rien à espérer même si toutefois j’ai fondé l’espoir sur une promesse inattendue et combien incroyable. Les épreuves qui ont suivi ont métamorphosé mes espoirs, le cancrelat ce n’était donc que vous et la condamnée sans vouloir excuser mes humeurs, mes erreurs et toutes choses que jamais je ne me pardonneraii, moi . Une histoire comme Kafka a su traduire.
« Son occupation principale consiste à exterminer les autres animaux et ceux de son espèce… »
« L’homme est sale et tue les animaux. »
Jazzi, SMDR ????? Daphné, la vie dans les bois , les mêmes.
« Vibrant plaidoyer d’Andrea Camilleri pour que l’Europe et l’UE se donnent des idéaux, une culture, des valeurs, un récit communs. A méditer pour que cette espérance ne disparaisse pas avec lui »
décidément je ne comprends rien aux tweets de passou.
ça vient peut-être parce que je ne suis pas habitué à l’univers su tweet, je veux dire c’est peut-être normal dans l’univers du tweet de dire des trucs que personne ne comprend ?
l’UE se donnent des idéaux, une culture, des valeurs, un récit communs ?
si ça se trouve il a a dit en sicilien et c’est pas bien traduit ?
« L’homme est sale et tue les animaux. »
L’inverse est également vrai !
https://www.youtube.com/watch?v=9RJ2L-hOU2U
Béré, quoiqu’il arrive il faut maîtriser sa folie. Me traiter de nazi est d’une vieille salope.
Jazzi dit: 19 juillet 2019 à 14 h 35 min
comme texte d’historien c’est plutôt bien.
Jazzi je suis en train d’écrire une « Histoire de l’Humanité en cinq minutes ».
tu crois que ça peut intéressé ton éditeur ? en fait il me faudrait qu’ils me refilent aussi un illustrateur, pour avoir des images qui accompagnent le texte qui a lui seul fait que 2 pages.
le texte commence sur une interrogation heideggeirienne qui dit :
« si l’homme est le berger de l’être qui sont les moutons ? »
« Jazzi : tu peux m’expliquer ce qu’il veut dire passou ? j’ai rien compris. »
Désolé, moi non plus. Il faut sans doute être un spécialiste de Tintin, ce qui n’est pas mon cas !
hamlet passou est probablement comme toi et moi il se pose de solides questions et fait mine d’en rire …
jamais eu une telle flemme, je vais me réincarner en algue bleue, c’est plus cool qu’être humain.
dans mes projets d’écriture j’ai aussi commencé une « sexualité des philosophes de Démocrite à Barbara Cassin », mais pour le moment j’en suis qu’à Spinoza.
@Chantal : ah bon ? j’aime bien l’humour de passou, c’est pas un humour facile d’accès, je veux on rit pas de suite, ça demande tout un cheminement de pensée, avec des aller retours, des pas de côté, des diversions, mais quand on a passé tous ces obstacles et qu’on y parvient, hé ben là croix-moi on rit beaucoup !
pour le dire autrement passou est à l’humour ce que Kant est au jugement critique de la critique du jugement critique, il faut faire des efforts pour le mériter, mais quand on y parvient on est pas déçu du voyage.
Il faut en finir avec l’union européenne qui ne sert que les multinationales et revenir à l’Europe des nations. Au plus vite.
A propos de mariage et d’union officielle préférés à l’adultère, voici le témoignage de Laetitia Casta (Casta Diva !) dans elle, qui nous parle d’elle avec maturité. Ceci s’adresse aux loques humaines de ce blog, les pervers, les crapules débauchées qui médisent du mariage et de l’amour. Non, Messieurs (Jacuzzi et Popaul, en particulier) pas besoin de plonger dans l’immoralité pour savourer une relation. Nous ne sommes plus dans les années 70 où le stupre triomphait, notamment dans les films de Chabrol et de Brigitte Lahaie. On a compris depuis que les choses étaient sérieuses, et que c’étaient les catholiques qui avaient raison. Même les homos ont voulu avoir pour eux le mariage, ce qui a donné une loi, le « mariage pour tous ». Pourquoi pas ? Les amateurs de billevesées peuvent aller se rhabiller, Jacuzzi se remettre à flâner comme une feignasse, et Popaul à s’abstraire sur son blog breton en continuant de me censurer allègrement !
« J’ai toujours pensé qu’il fallait se marier tard », indique-t-elle dans la revue. « Peut-être qu’à 80 ans, j’essaierai l’opium. En réalité, j’ai toujours eu peur du mariage, alors que mes parents ont pourtant connu une union heureuse. J’ai fini par dépasser ma peur, mes a priori. C’est une question d’assurance. J’ai pris beaucoup d’assurance. Et puis, vous savez quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. » Laetitia Casta Diva
quand tu auras trouvé pourquoi l’homme est un problème pour l’homme et son corollaire le sous ensemble flou la femme, viens nous livrer le fruit de ta réflexion, on est suspendus lol.
Chantal quant à dire que passou et comme toi et moi, toi peut-être, mais moi je ne lui ferai pas cette offense.
c’est comme quand l’autre croit que je suis Mr Court, wiw l’offense ! à la place de Court je l’aurais hyper mal pris qu’on me compare à moi, je cveux dire moi si j’étais lui, encore que même moi je ne supporte pas qu’on dise que je me ressemble.
« Chantek était un artiste. Il peignait dans un style qui n’est pas sans rappeler la calligraphie chinoise. Il fabriquait aussi des colliers de perles. Mais c’est surtout sa capacité à s’exprimer qui fascinait ceux qui le rencontraient. « Comment faites-vous pour manger des spaghetti ? » interrogeait-il en observateur souvent étonné de la nature humaine.
Décédé il y a deux ans, à 39 ans, un âge déjà bien mûr pour son espèce, Chantek était un orang-outan et s’exprimait dans le langage des signes. « Ses premiers signes ont été “manger” et “boire” » raconte la docteure Lyn Miles, l’anthropologue qui lui a, un temps, servi de mère adoptive.
« Il avait accumulé un vocabulaire de centaines et de centaines de mots, qu’il pouvait combiner : sujet, verbe, complément… Il pouvait s’asseoir et avoir une conversation. Il inventait même ses propres signes. »
Par exemple, il ne connaissait pas le signe de « ketchup », alors il en a fabriqué un… à partir de « tomate » et « dentifrice ».
Le nouvel obs.
Chantal, je ne pense que dans mon histoire de l’humanité en cinq minutes je parle de la femme, je préfère que ça reste compréhensible pour le plus grand nombre de lecteurs.
Chaloux. Pour quelqu’un qui apprécie les putains, j’apprécie votre remarque à sa juste valeur. Et sans avoir l’intention de condamner les travailleuses du sexe qu’elles exercent dans le luxe ou dans la rue par un jugement de valeur. Il faut satisfaire ces messieurs qui ne peuvent trouver auprès de leurlegitime les services et libertés offertes par ces professionnelles expertes. J’ai déjà part de mon avis quant à ce vocable, n’est on jamais salaud ou Salope que par l’esprit, l’intention, la nuisance occasionnée jusqu’aux sévices corporels entraînant blessures ou mort d’homme. Les jeux érotiques ne procurent que plaisir et ne sauraient entrer dans cette définition de la salope ou du salaud. On les reserve ces mots aux malades, aux sadiques, aux tortionnaires, aux tyrans, aux maniaques ou encore aux escrocs qui n’hésitent pas à ruiner la vie des gens pour le plaisir ou pour s’enrichir à vil prix sans égard pour le morale , sans remords, sans regrets, sans émotions autre qu’une jubilation malsaine à commettre le mal, sans culpabilité ressentie.
@mistoufle grosse pelle singer : je connais Yourcenar au moins aussi bien que toi, in the upper room – z’aller pas lui enlever son bout de graillon, déjà qu’en a point beaucoup à défend’, le p’tit nazillon en culottes bouffantes, dans son CDBF à purins –
Et non, MS alias fraise des bois, valdène, journées entières et autres colifichistes, n’a jamais rien eu à voir avec feues A-D et Dafnaée.
c’est une manière de relativiser, il est plus fortiche que nous dans l’élucubration et la mise en forme, mais l’avantage c’est qu’on attend rien de moi, ce qui n’est probablement pas son cas, le tiens je ne peux pas préjuger.
Hier j’ai pu tranquillement prendre un pot au troquet de mon quartier avec un pote black, crois moi, il était écroulé de rire quand je lui ai demandé : Qu’est – ce que çà fait d’être (encore) un problème !
Chantal vous devez connaître cette définition : le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ; le socialisme c’est l’inverse.
On peut aussi aborder l’Afrique en dilettante !
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MARIE NDIAYE
Vacance sénégalaise
Fille d’une Française et d’un Sénégalais, Marie NDiaye n’a pas connu son père, retourné vivre dans son pays natal peu après sa naissance. Si ce n’est à l’occasion de rares séjours de vacances longtemps plus tard. Elevée dans un « univers 100 % français », Marie NDiaye à longtemps déclaré que pour elle : « l’origine africaine n’a pas vraiment de sens – sinon qu’on le sait à cause de mon nom et de la couleur de ma peau. » Ce n’est que récemment qu’elle a avoué avoir retrouvé le « chemin du baobab ». Un chemin initié avec Trois femmes puissantes, Prix Goncourt 2009. Jusqu’alors, elle n’avait jamais évoqué l’Afrique, malgré une douzaine de titres à son actif. Dans ce roman, constitué de trois récits, avec un passage de relais entre chacun d’entre eux, elle nous donne à voir, par la grâce flamboyante de son écriture, des personnages au plus intime de leurs pensées : Norha, Fanta et Khady Demba. Trois femmes qui ont particulièrement inspiré cet auteure dont l’étrangeté du style fait écho, entre réel et imaginaire, à sa propre « étrangèreté » au monde ainsi qu’à celle de ses personnages. Dans l’extrait ci-dessous, Norah, la première héroïne du roman, française et avocate, arrivée dans la villa cossue des environs de Dakar à la demande pressante de son père, un homme dont malgré l’autorité lointaine elle a toujours subi le maléfique ascendant, croise pour la première fois l’héroïne du troisième récit, une sorte de « cœur simple » dont on suivra le destin impitoyable, qu’elle affrontera jusqu’au bout avec une impressionnante dignité.
« Cela n’a ni sens ni intérêt d’avoir pour père un homme avec lequel on ne peut littéralement pas s’entendre et dont l’affection a toujours été improbable, songeait-elle une fois de plus, calmement néanmoins, sans plus frémir maintenant de ce sentiment d’impuissance, de colère et de découragement qui la ravageait autrefois lorsque les circonstances lui faisaient cogner du front contre les irrémédiables différences d’éducation, de point de vue, de perception du monde entre cet homme aux passions froides, qui n’avait passé en France que quelques années, et elle-même qui y vivait depuis toujours et dont le cœur était ardant et vulnérable.
Elle était pourtant là, dans la maison de son père, elle était pourtant venue quand il l’avait appelée.
Et cette émotivité qu’il méprisait sans retenue, méprisant avec elle sa propre fille et tout l’Occident avachi et féminisé, si elle en avait été un peu moins pourvue elle aurait trouvé n’importe quel prétexte pour s’éviter un tel voyage – … et tu me ferais honneur et un plaisir insigne en voulant bien, si tes forces te le permettent, te séparer pour un temps plus ou moins long de ta famille pour venir chez moi, ton père, car j’ai à te parler de choses importantes et graves…
Oh, comme elle regrettait déjà d’avoir fléchi, comme elle aspirait à rentrer chez elle, à s’occuper de sa propre vie.
Une mince jeune fille en débardeur et pagne élimé lavait des marmites dans le petit évier de la cuisine.
La table était couverte des plats qui attendaient, comprit Norah, de leur être servis à elle et à son père.
Abasourdie, elle aperçut du poulet rôti, du couscous, du riz au safran, une viande sombre dans une sauce à l’arachide, d’autres mets encore qu’elle devinait sous les couvercles transparents et embués, surabondance qui lui coupa les jambes et se mit déjà à peser sur son estomac.
Elle se glissa entre la table et l’évier et attendit que la jeune fille eût fini, avec peine, de rincer un grand fait-tout.
L’évier était si étroit que les parois du récipient ne cessaient de heurter les bords ou le robinet, et comme il était dépourvu de paillasse la jeune fille devait s’accroupir pour poser à terre, sur un torchon étalé, la vaisselle à égoutter.
Encore une fois, la preuve du médiocre souci qu’avait son père du confort de ses domestiques exaspéra Norah.
Elle se lava les mains rapidement tout en adressant à la jeune fille sourires et petits signes de tête.
Et quand elle lui eut demandé son nom et que la jeune fille, après un temps de silence (comme, songea Norah, pour enchâsser sa réponse dans une monture d’importance), eut déclaré : Khady Demba, la tranquille fierté de sa voix ferme, de son regard direct étonna Norah, l’apaisa, chassa un peu l’irritation de son cœur, la fatigue inquiète et le ressentiment. »
(« Trois femmes puissantes », éditions Gallimard, 2009)
Notre Casta Diva parlait, dans cette interview dans Elle recueillie par Besson (lequel déjà ?), de l’acteur Garrel (le fils du cinéaste), qui est en effet très beau et collectionne les succès féminins. Mais je ne suis pas jaloux. Je constate simplement les faits. Eh bien, notre chère Casta Diva (elle aussi est sublime, quel beau couple marié !) parle avec sagesse. Elle est devenue un modèle pour toutes les jeunes filles de bonne famille qui ne savent plus quoi faire de leur vie. Désormais priment la fidélité, la chasteté, la continence, la prière, etc. Et on peut aussi aller à la messe. D’ailleurs, un mariage sans messe, c’est comme « aller à Dieppe sans voir la mer », un « baiser sans moustache ». Bref, la messe est hautement recommandée – ceci dit pour cette feignasse de Jacuzzi et cet amant pervers du stupre chabrolien qu’est Popaul.
Politique : Lutte d’intérêts déguisée en débat de grands principes. Conduite d’affaires publiques pour un avantage privé.
« Quand Tintin a posé le pied pour la première fois sur la lune, ce fut un grand pas pour l’humanité mais était-ce un petit pas pour l’Homme ou pour un homme ? Je dirais même plus : « l’H » ou « un » ? »
Si, ni J2z, ni Hamlet, ni Chantal (malgré l’avantage évident que lui donne sa belgitude) ne comprennent…
Passou, influencé par Legendre, veut rivaliser avec Lacan et Héraclite et passer à la postérité comme « Assouline l’obscur ».
Ministre : Personne qui agit avec un grand pouvoir et une faible responsabilité.
Pour quelqu’un qui apprécie les putains
Pauvre Béré, qui vous a raconté ça? Vous être l’étron au fond de la couche de Gigi la visqueuse.
Lavande, vous qui avez été mariée et avez vécu une belle et entière relation conjugale, vous devriez me soutenir dans ma défense de l’honnêteté maritale, contre ces dépravés bonimenteurs que sont Jacuzzi et Popaul, deux infâmes !
Et je le redis, nazi, détraqué. Sadique, voleur, obsédée sexuel, Maniaque, égoïste, escroc et délateur sinon cafteur à moins que ces indiscrétions ne soient utilisees pour GPS afin de permettre de vous localiser.
J’évoquais la bonne Brigitte Lahaie. San-A. aurait écrit : « Lahaie (du cul !) !
Pauvre type. Parce que vous souffre en plus de constipation?
comme une sentence d’une puissance extra chevènementesque…, ô mon ineffable mentor, ô mon précieux chachalblablavurkhadaasurmonbidé!
Mais au fait, où est passé jean-marcel ? On a ri, mais on a ri avec le foetus baveur.
@Delaporte vous ne viendriez pas faire un tour avec moi à la plage, j’ai la flemme d’acheter Gala, votre revue de presse est poilante !
Tu ne nous as toujours pas parlé de madame Delaporte, Delaporte ! S’est-elle bien remise de ses nombreuses grossesses ?
J’ai beau ne pas être aussi concierge que J2z, je le suis un peu quand même et je me demande bien quel est le problème de Bérénice avec Chaloux! Il y avait eu un premier round il y a quelques mois, puis plus rien…et ça recommence. L’été, la chaleur?
Vous êtes …
Quant à Gigi la visqueuse, cette grosse plouque incapable de lire ce qu’elle a sous les yeux (même Assouline le lui fait remarquer, c’est dire) et qui arrive en hurlant pour nous déclamer ses résultats d’analyses alors qu’il est bien clair depuis longtemps que les restes de son cerveau décomposé ont commencé de lui couler par les oreilles, je n’en dirai pas davantage : en vieillissant, je devins charitable, même avec les plus ridicules de mes concitoyens.
oui je pense qu’il aurait dû dire :
« Quand Milou a posé le pied pour la première fois sur la lune, ce fut un grand pas pour les canidés mais était-ce un petit pas pour le Canidé ou pour un chien ? Je dirais même plus : « l’C » ou « un » ? »
je pense que le « je dirais plus » fait allusion aux Dupondt.
et la lune fait sans doute allusion à Tournesol qui est toujours dans la lune.
au final je pense que c’est plus inspiré par Bruno Latour que par Legendre, parce que le « H » serait admettre que l’homme ait connu un moment de modernité dans son histoire, et que le fait de marcher sur la lune incarne le symbole de l’existence de ce moment moderne.
faudrait demander à passou mais je sens bien la présence de Latour dans ce tweet.
Chaloux, je crois que chacun ici connait votre sens du partage et si vous étiez amoureux. Les ce ornés ne vous dérangent pas trop pourvu que ceux qui vous les font porter soient lettrés, l’honneur d’éradiquer.
L’honneur, sera sauf.
Closer, passion de vieille dame frustrée qui se décomposent (la passion et la vieille dame).
J’ai lu quelque part que le vaisseau spatial qui a aluni la première fois sur l’astre blanc avait des pieds construits pas les Canadiens. Ce sont donc les Canadiens, et non les Américains, qui peuvent revendiquer d’avoir les premiers mis le pied sur la lune. De toute façon, cette expédition de 1969 a été une affabulation : la Nasa a fait confectionner des images dans ses studios et a fait croire aux téléspectateurs que l’homme avait marché sur la Lune. C’était un montage, fait pour arriver avant les Russes. En 1969, aucun homme n’a marché sur la Lune ! Pas même Brigitte Lahaie (des fesses).
« Delaporte vous ne viendriez pas faire un tour avec moi à la plage, »
Attention Delaporte! Derrière Chantal la Tentatrice, se cache le démon de la concupiscence! Attention!
Le libertinage à ceci que pour exception à la règle il supporte tout.
15h32 vous vous êtes regardé?
@ Lavande, dans le dico d’Hamlet j’ai pioché une petite sentence qui fait écho à votre remarque :
Labeur (n) : Un des procédés par lesquels A gagne des biens pour B.
Surtout que Chantal est une femme superbe! Rita Hayworth chantant « Put the Blame on Mame, boy », vous voyez ce que je veux dire?
Béré, vous êtes beaucoup plus âgée que moi. Et certainement assez mal conservée, si j’en juge par l’état de votre cerveau relativement à vos posts. Une vieille folle, ni plus ni moins, comme la Gigi. Savez-vous ce qu’est un nazi, espèce de sale connasse?
(j’emploie davantage ce mot de conn… depuis que je vois que V. Despentes l’emploie sans vergogne).
« L’inverse est également vrai ! »
Les animaux ne font pas de tueries de masse.
Pour ce qui est de la propreté, il suffit de se tenir à l’état des lieux.
Gauz :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/10/09/entretien-gauz/
Joséphine Baker par Dufy (Jean, le frère). Électrique.
quand un des plus grands ténors actuels chante en bis une chanson de son pays en s’accompagnant tout seul lui-même, le monde de demain ressemblera à ça :
Chaloux, vous avez trois ans de plus que moi, je me demande comment des jeunes filles acceptent vos avances. Un peu vieux degueulassee, non?
– mais B. aussi, est une très belle femme comme Chantal!
– hélas, MS n’a jamais eu d’enfants, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire accroire sur la rdl.
– Closer, n’êtes pas très à jour de vos fiches Gala et Causeur.
– On se détend…, c’est le vendredi soir, bientôt les vacances à st malo, houlgate et l’île de groix, loin des p’tits baveux planqués dans les CDBF du CdF, à déBusquer les Moucherons (patrick). You-You, TKP.
Allons pour vieille connaisse, je ferais tout pour satisfaire votre plaisir malsain.
« Les animaux ne font pas de tueries de masse. »
Parce qu’ils sont bêtes, renato. Incapables d’inventer le fil à couper le beurre…
Chaloux, vous avez trois ans de plus que moi
Ah non, certainement pas, quel bordel dans votre tête…
Si vous aimez l’humour absurde j’espère que vous lisez Jacques Drillon.
Excellent.
« comment des jeunes filles acceptent vos avances »
Où as-tu vu ça, vieille follasse… Consulte d’urgence…
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