Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?
Voilà une expérience que l’on devrait proposer à tout auteur d’un essai qui a fait date dans son domaine : lui proposer d’y revenir dix ans après et de dresser un bilan de l’évolution de la question qu’il avait traitée. Ce qui ne va pas sans risque. Cette expérience, Pap Ndiaye historien spécialiste des Etats-Unis et professeur à SciencesPo, s’y est prêté tout récemment à la demande du Monde qui y a consacré une double page. L’objet : La Condition noire, un livre de 435 pages publié en 2008 chez Calmann-Lévy et réédité depuis en poche chez Folio, le premier à proposer une synthèse si vaste, si fine, si détaillée et si complète de la « »question noire » » en France métropolitaine.
Revenons sur l’auteur et le livre avant de voir comment il jette un coup d’œil rétrospectif sur cette enquête et sur son actualité. Pap Ndiaye est un Français né à Antony en 1965 d’une mère Française née à Pithiviers, élevé à Bourg-la-Reine et qui n’a connu le Sénégal de son père qu’à 20 ans, comme sa soeur la romancière Marie Ndiaye qui lui a donné une belle préface en forme de nouvelle. Pur produit de l’école républicaine, de l’école communale à l’Ecole normale supérieure, il est historien, professeur à SciencesPo, spécialiste des Etats-Unis. La précision a son importance car elle l’a poussé à adopter un esprit comparatiste (avec l’Amérique du Nord mais aussi la Grande-Bretagne) dans ce qu’il présente dès la couverture comme un « Essai sur une minorité française ». Ainsi ce n’est pas seulement le ton qui est donné, mais la thèse qui est déjà avancée. Car il y a principalement deux perspectives dans ce domaine : minoritaire ou identitaire.
Même s’il ne s’interdit pas d’établir des passerelles entre les deux, Ndiaye envisage, historiquement et sociologiquement, les Noirs de France sous l’angle d’une minorité. Qu’il épluche la presse sur le sujet, qu’il interroge des acteurs de cette réalité dans la région parisienne ou à Lille, ou qu’il enquête dans le monde associatif, c’est toujours dans le prisme minoritaire. Son projet s’ancre sur un postulat en forme de paradoxe : en France, les Noirs sont visibles individuellement, mais invisibles collectivement. On ne les voit pas comme groupe social et le monde universitaire lui-même ne s’est pas avisé qu’ils pouvaient constituer un objet de recherche quand ils l’étaient de longue date outre-Atlantique et outre-Manche. Le fait est que dans nos librairies, on trouve bien davantage de livres sur les Noirs américains que sur les Noirs français.
Dans son étude, l’auteur fait évidemment litière des prétendues singularités biologiques des Noirs, d’une culture fondée sur la conception romantique d’un peuple noir, du choix même de la notion de « peuple » qu’il conteste tout en rejetant également celle de « communauté » qui suppose des liens culturels identitaires forts entre les membres du groupe concerné. C’est pourquoi il parle de « minorité », qui évacue la question des liens identitaires pour ne se concentrer que sur une expérience sociale partagée. On le suit dans nombre de ses analyses, tant elles sont argumentées, même si on ne le suit pas lorsqu’il préfère utiliser « minoré » plutôt que « minoritaire » de crainte que les Noirs en conçoivent un sentiment d’infériorité, alors que Juifs et Protestants ne souffrent pas de se voir appliquer ce vocable. On s’en doute, le lexique a son importance et il n’est guère de mots que Ndiaye n’emploie à la légère. Il nous invite d’ailleurs à suivre le parcours américain de nigger à negro, puis de negro à black (dans The Human stain/ La Tache de Philip Roth, ghost avait suffi à son antihéros pour être dénoncé) avant, comme on s’en doute, de se faire l’historien du concept de négritude en français, rendant à Césaire ce qui fut parfois exclusivement attribué à Senghor.
C’est une étude sérieuse, très sourcée, mais qui ne néglige pas pour autant des pistes qui peuvent apparaître futiles alors qu’elles s’inscrivent parfaitement dans l’analyse de l’auteur, telles les pages consacrées aux « échappés » comme on nomme les Noirs à la peau claire aux Antilles, ainsi que le marché des cosmétiques pour s’éclaircir la peau; ses nombreux clients recourent aux onguents et crèmes dépigmentantes non pour ne plus être noir mais pour éclaircir leur noirceur. D’autres pages, sur l’évolution des prénoms chez les Noirs nés en France métropolitaine (plus français et plus internationaux), sur « les veilleurs de nuit les plus diplômés du monde » e tles ratés de l’ascenseur social, ou sur la récupération politique du mythe du Juif négrier par l’écrivain Raphaël Confiant et l’humoriste Dieudonné, sont édifiantes. Tout cela, toute cette culture et cette érudition, pour dire quoi ? Que la politique française a tout à gagner à considérer la question noire en France d’un point de vue minoritaire et non identitaire.
« Quel effet ça fait d’être un problème ? » se demandait W.E.B. Du Bois dans Les Ames du peuple noir (La Découverte, 2000). Pap Ndiaye répondait par ce livre impressionnant qui n’est pas qu’une histoire de la victimisation même s’il convient, en dépit de formulations toujours mesurées, que le fait d’être noir en France est « un handicap social objectif ». D’autant que depuis une vingtaine d’années, comme s’ils renouaient avec le dynamisme de l’entre-deux-guerres à la décolonisation, lesdites victimes se posent à nouveau en « sujet noir », organisé, militant et réactif. Mais ils le font en Noirs français qui tiennent à leur identité française, à l’opposé d’une logique communautariste.
Et le sport ? Pap Ndiaye ne l’a évidemment pas négligé d’autant que c’est dans ce domaine que la question noire est naturellement la plus spectaculaire et, partant, la plus apte à propager les stéréotypes raciaux. Dans la dizaine de pages qu’il y consacre, il met en pièces toute explication biologisante à la légendaire aptitude des Noirs à l’effort physique (au XIXème siècle, on prétendait plutôt le contraire, Gobineau évoquant leur « faiblesse musculaire »). Sans méconnaître la part de bon sens franchouillard dans l’observation de la composition de l’équipe de France de football, l’auteur la rattache aussitôt à un présupposé selon lequel les Noirs seraient donc inférieurs dans les domaines intellectuel ou artistique. L’explication est à chercheur ailleurs : dans l’organisation de la société, les conditions socio-économiques,les structures sportives et l’histoire de l’immigration. Avant, ce n’étaient pas des Noirs mais des Français d’origine polonaise (Kopa), italienne (de Piantoni à Platini), espagnole (Amoros, Fernandez). Le nombre de Noirs chez les Bleus est donc dû à « un moment de l’histoire sociale de notre pays et des grands courants migratoires internationaux« .
Quant au racisme dans les stades, puisqu’ils ne sont pas des zones de non-droit, considérons les supporters comme les justiciables qu’ils sont, cessons de croire que le droit n’a de valeur que formelle dans les gradins et forçons-y son application, comme ce serait le cas hors de ce sanctuaire qui échappe trop souvent aux foudres de la loi. Pour ce qui est du racisme au sein même du sport, c’est une autre histoire, plus subtile. Les mentalités auront vraiment évolué aux Etats-Unis par exemple lorsque les entraîneurs de football américain ne dirigeront pas systématiquement leurs jeunes joueurs noirs vers les postes de running back(ceux qui courent pour marquer) et qu’ils leur confieront la place enviée de quarterback (le stratège qui oriente l’attaque en lui lançant le ballon) toujours dévolue à un blanc.
Voilà de quoi traitait l’essai de Pap Ndiaye il y a dix ans. Lorsque Le Monde lui propose d’y revenir aujourd’hui dans un grand entretien intitulé « Pour déracialiser la société, il faut en parler » (13 juillet 2019), il constate que « le bilan est mitigé ». Il y a certes eu une floraison de chercheurs en histoire et en sciences sociales et de travaux universitaires consacrés au sujet ; mais dans le même temps le monde associatif a été pris par la fièvre identitaire avec ce que cela suppose de réduction, de rétrécissement et de repli.
L’exposition « Le Modèle noir de Géricault à Matisse » a attiré quelque 450 000 visiteurs au Musée d’Orsay (jusqu’au 21 juillet). Sur Netflix, on a pu voir deux séries remarquables qui donnent vraiment à réfléchir sur la question noire : l’une indirectement (L’affaire O.J. Simpson), l’autre directement (Dans leur regard). Mais encore ? Si les statistiques ethniques existent bien en France contrairement à une idée répandue, elles sont très contrôlées. Elles permettent par exemple au sociologue Fabien Jobard d’établir dans une enquête sur le contrôle au faciès de la police gade du Nord ou dans les Halles qu’un noir ou un arabe a six à huit fois plus de « chance » d’être contrôlé qu’un blanc. Sur l’utilisation du mot « race » dans le vocabulaire quotidien, Pap Ndiaye est prudent. Etant entendu que cela n’a pas de sens d’un point de vue biologique, son usage en a dès lors qu’il s’agit de décrire des phénomènes discriminatoires, à condition toutefois que cela n’essentialise pas des individus ou des groupes.
Interrogé sur l’affaire qui a défrayé la chronique il y a peu (la censure par des associations noires d’une représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne coupable de blakface), il se félicite qu’elle ait pu finalement avoir lieu et exprime son hostilité à toute tentative de censure de la liberté de création tout en appelant les artistes et les créateurs à « être davantage à l’écoute des sensibilités minoritaires », à ce qui peut blesser ou humilier d’autres que soi. Quant à la lutte de syndicats étudiants tels que l’Unef ou Sud en faveur des « luttes décoloniales »et la dénonciation de « l’idéologie néo-libérale et raciste » sur la question, il juge leur charge « outrancière ». Au fond, d’une manière générale sur ce terrain brûlant, Pap Ndiaye appelle à la mesure, à commencer par l’usage immodéré et incontrôlé du lexique de la « race ». Un excès qui ne peut que contre-productif et desservir la cause qu’il prétend défendre comme c’est le cas sur nombre de campus américains où le politiquement correct restreint dangereusement la liberté d’expression. Et pas que là-bas ! (le président Macron a pris des risques l’autre jour lorsque, évoquant « la République de la délation », il a dit : « Il suffit que je sorte une photographie, dise des choses sur vous, sur n’importe qui, ça devient les Dix petits nègres… ») Au fond, dix ans après son essai, il pose le problème différemment : comment dénoncer les discriminations dont sont victimes les minorités tout en décloisonnant leur entre-soi ?
L’histoire est un instrument identitaire. Or quelques jours après, dans un autre débat lancé par Le Monde (« Le passé éclaire-t-il le présent ? »), un autre historien Patrice Guéniffey, spécialiste lui de la Révolution et de l’Empire, faisait écho à cette problématique sans la citer et en l’élargissant. Constatant que la mémoire nationale est aujourd’hui fragmentée et que la perte du récit commun représente une mutation essentielle dans l’histoire des mentalités collectives, il en prenait acte ainsi :
« La recherche de ce que j’appellerais « l’être commun »- le sens de former une communauté- a été perdue de vue. L’histoire, aujourd’hui, se fragmente en « studies », qui rencontrent une vague audience dans des communautés ciblées au préalable, qu’elles soient religieuses, sexuelles ou ethniques. Chacun a son histoire, une histoire qui n’est pas celle de ses voisins, et qui est d’ailleurs souvent conflictuelle avec la leur ».
Puisqu’il serait vain désormais d’espérer réécrire ce fameux récit commun, c’est à dire national, dira-t-on qu’en république le communautarisme finira par l’emporter sur la communauté ? N’attendons pas dix ans pour en reparler.
(« Ayuba Suleiman Diallo », 1733, tableau de William Hoare, National Portrait Gallery, Photo de Ben Stansall ; « Etude d’homme » de Theodore Gericault ; « Olympia » de Manet ; « La petite danseuses de quatorze ans », 1881, sculpture d’Edgar Degas, National Gallery of Art, Washington ; « Le châtiment des Quatre piquets dans les colonies 1843 de Marcel Antoine Verdier, Musée d’Orsay, Photos de François Guillot)
1 270 Réponses pour Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?
« Delaporte vous ne viendriez pas faire un tour avec moi à la plage »
Quelle plage proposez-vous, chère Chantal ?
Oui je sais ce qu’était un nazi. Il y résurgence , mais les guerres permettent aux psychopathes de se laisser aller. C’est donc un terme remplacé par une terminologie psychiatrique.
oui, c’est là un vrai nazi et nous l’avon tous compris depuis des plombes. Il a bien poussé entre temps, le naillon en herbe et culottes bouffantes. Pourquoi ne veut-il pas l’admettre ? Y’a pourtant point de honte, ces gens-là, fins lettrés, incarnent l’avenir, il sera le premier à vouloir conduire la loco, en temps utile.
MENTEUR.
Gigi la visqueuse et Béré la salope, les deux alzheimer de la RDL s’en donnent à cœur joie. C’est la surboum dans leur établissement spécialisé!
Hurkhurkhurk!
Béré, vous avez 60 ou 62 ans, j’ai beaucoup moins.
Tiens ! un anthropo-machin !
Oui, Lavande, c’est rafraîchissant et tonique. Un peu dans le genre de Chevillard. Je viens de m’apercevoir qu’on pouvait laisser un commentaire. J’ai écrit le premier.
rien de plus chiant sur ce blog que d’assister à des disputes entre 2 personnes, agissant comme si les insultes qu’ils se balancent à la figure pouvaient intéresser tout le monde…
dans les caraïbes hollandaises Delaporte, un paradis !
« rien de plus chiant sur ce blog que d’assister à des disputes entre 2 personnes »
Aussi obscènes que de faire l’amour en public ! C’est du pur exhibitionnisme…
Moi je trouve Durillon très lourdingue, avec son flot d’anecdotes controuvées, et lues cent fois ailleurs. C’est un bien petit métier que ce métier. Cependant, le risible Jazzi essayant de se mettre un auteur Gallimard dans la poche (pas marché avec le premier, essayons avec celui-là)… nous promet en effet un joli feuilleton d’été…
Hurkhurkhurk!
Vie de Frantz Fanon
« dans les caraïbes hollandaises »
Delaporte est radin, Chantal. Jamais il ne voudra payer les billets ni l’hôtel !
« un joli feuilleton d’été… »
Le compliment est à double tranchant, Chaloux. Tu ne l’avais pas remarqué ?
@ rien de plus chiant sur ce blog que d’assister à des disputes entre 2 personnes,
et c’est l’hamlet qui balance ça à la cantoche de pablito57. Sûr qu’il a raison…, c d’un ianch et d’un rlou, you-yourse !
closer, je confirme, Chantal est bien roulée !
Vivre aus côtés de ces malades aux « cerveaux cassés » … enquête le Monde. Pas facile pour personne, dit l’article, surtout à l’âge de 52 ans.
16h05 et mon cul c’est du poulet?
rhooo ! tant pis pour lui 🙂
16h05 et mon cul c’est du poulet?
Au mieux…
…au pire?
De la poule, Chaloux. Vous aimez?
j’ai lu tros femmes puissantes sans voir qu’il y avait des problèmes de -ou le- robinet,
vous les avez résolus?
@pablo.
3e concerto de Mendelsshon que tu connais certainement. dans une version que je trouve très bonne. (Et que tu connais certainement).
« Jazzi dit: 19 juillet 2019 à 16 h 19 min
closer, je confirme, Chantal est bien roulée ! »
Elle a une teub ?
« ou le robinet »
problèmes:
http://www.mathkang.org/exokangans/page_exos.php?semaine=26
Chaloux dit: 19 juillet 2019 à 12 h 49 min
Le cracheur-injurieur dans toute la splendeur de son exercice.
Jamais une idée, toujours la bave aux lèvres.
@x dit: 19 juillet 2019 à 15 h 48 min
Gauz, né en Côte d’Ivoire en 1971. Je ne connaissais pas. Il méprise Senghor, se retient pour Césaire. Une violence dans ses propos qui décoiffe !
« On a la même culture, je n’ai aucun mal à me glisser dans sa peau. La couleur ? Je n’en ai jamais rien eu à faire. La couleur, c’est pour les dessins, pas pour les humains. Mes cousins qui sont nés en France, ce sont des petits Blancs. Ça n’a rien à voir avec la couleur. »
L’entretien donne envie de lire Camarade Papa.
« D’abord, raconter une histoire de cette vieille rencontre entre le monde occidental et le monde africain, le monde de la forêt plus précisément. Ensuite, dans cette fresque coloniale, je voulais faire apparaître ce que ne dit pas l’Histoire. »
Des notes étonnantes :
« La chaleur, les couleurs… Il n’y a pas de couleurs en Afrique, ça n’existe pas ! C’est vert ou gris. La couleur est exceptionnelle. »
Je pense en le lisant au film de Tavernier « Coup de Torchon » et ces paysages grisâtres et poussiéreux. Film tourné au Sénégal. Tavernier y impose un rapport aux couleurs qui contredit les clichés sur l’Afrique. La savane, le vent sec du désert.
Une plongée dans l’Afrique coloniale française de 1938 avec un Philippe Noiret, policier médiocre, lâche et violent, qui se traîne, désabusé, dans une bourgade perdue. Un polar noir, poisseux. Voyage au bout de la nuit de L-F.Céline semble avoir inspiré Tavernier. Le scénario ? Jean Aurenche. Impeccable (« L’horloger de Saint-Paul »).
Et au film « Timbuktu » (évoqué par Alexia, je crois ou Chantal ou Lavande ou Vedo ou ?)
https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=8yOfimHhARw
Même son sombre que la voix de Gauz…
pado, pas d’orthographe, pas de grammaire, aucune culture. Désormais tu m’amuseras tout seul. Perte de temps pour moi.
Chantal, si vous m’invitez à venir avec vous sur la plage,, il faudrait que ce soit une vraie invitation, c’est-à-dire tous frais payés. Sinon c’est une pseudo-invitation d’opérette qui ne vaut rien. Les Caraïbes hollandaises, de plus, ne m’attirent pas du tout. Mais alors pas du tout ! Désolé.
non pas de teub.
je suis en train de lire les raisins de la misère aux éditions du Rouergue : Delaporte, la vraie.
20 avril 1828
René Caillié entre à Tombouctou
Le 20 avril 1828, le jeune René Caillié (28 ans) découvre Tombouctou, une cité interdite aux chrétiens, sur les bords du Niger. Elle était seulement connue d’après la description d’un voyageur du XVIe siècle, Léon l’Africain !
Fils d’un boulanger misérable des Deux-Sèvres, René Caillié (on écrit aussi Caillé) a grandi en rêvant aux noms mystérieux inscrits sur les cartes d’Afrique. Il se fait enrôler comme moussaillon sur une escadrille qui quitte Bordeaux pour le Sénégal le 27 avril 1816. Elle compte cinq navires dont la frégate La Méduse, vouée à une tragique célébrité.
René Caillié arrive à Saint-Louis-du-Sénégal. Là, il a connaissance d’une expédition anglaise partie sur les traces d’un célèbre explorateur écossais, Mungo Park, disparu depuis plus de dix ans dans l’Afrique intérieure. Démuni de tout, il tente de rejoindre l’expédition en question mais, trop épuisé, doit renoncer et retourne à Bordeaux.
tombouctou
https://www.herodote.net/20_avril_1828-evenement-18280420.php
Liste des langues présentes au Mali classées par familles linguistiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_au_Mali
1. Yinka Shonibare
Cet artiste britannico-nigérien, membre de la Royal Academy of Arts de Londres, travaille sur la question d’identité, essentielle pour lui, artiste issu de deux pays. Il utilise notamment le wax, tissu traditionnel africain, pour habiller des mannequins sans tête représentant la bourgeoisie anglaise du XVIIIe siècle. Un clin d’oeil historico-politique chargé de sens.
un prénom d’artiste?
10. Cheri Samba
Ses oeuvres ornent les murs du Centre Pompidou comme du MoMA : Cheri Samba, peintre congolais, est l’un des artistes africains les plus connus de sa génération. Ses toiles, figuratives, colorées, portant souvent des inscriptions comme sur une bande dessinée, décrivent la vie quotidienne au Congo. Difficile de ne pas percevoir la satire sociale qui se dégage de la plupart d’entre elles !
https://blog.artsper.com/wp-content/uploads/2018/11/cheri_samba_magnin_a_47-644×433.jpg
Merci, Jazzi, pour tes recherches. Des trois je ne connais que le roman de Marie NDiaye Trois femmes puissantes. Le lisant j’ai été sensible au sort de ces femmes, (la première face à un père tyrannique/ la deuxième, c’est plutôt l’histoire de cet Européen contraint de quitter l’Afrique avec sa femme sénégalaise) pour échapper à leur condition. Filiation, décalage culturel entre enfants et parents, sordide de la vie, fatum tragique du dernier récit. Les héroïnes sont africaines, certes, mais l’Afrique n’y est qu’en filigrane, l’espace n’est pas géographique mais mental même si on rencontre la peinture de certains quartiers populaires de Dakar, les problèmes de l’émigration.
Son écriture est singulière, précise, retenue, âpre et douce, presque anonyme visant à l’universel de l’humain.
Cindy Shermann :
Sherman ! Avec un seul N, pardon
Cindy Sherman 02 :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/02/cindy-sherman-as-lucille-ball_19.html
– mais le meilleur, chr., ce fut Rosie-Carpe (fémina 2001), beau premier roman qui, cette année là creva l’écran. M’avait ravi et fait mal, empoigné ! plus que les 3 femmes fortes.
– Quant à René Caillé, son buste trône sur la place de Mauzé sur le Mignon. J’y étions ce jour de juin 2017, c’est pas loin de « chez moi » et de chez ségolaine, faut dire…
https://www.youtube.com/watch?v=uSK2zdUyi6s
Nos enfants du pays…
– Sinon, où peut-on voir Chantal en vrai ou en photo, jzmn et ed. ? Sur la plage de l’Espiguette ? Ils bluffent !… Personne ne l’a jamais vue en maillot, on dit qu’elle reste tout l’été entre Ostende et Knock et Zebbruge… Bande de menteurs et menteuses.
RENATO? J4AIME BIEN CINDY mais on aurait dit que vous aviez envoyé ce lien pour naomi
https://www.google.com/search?q=NAOMI+CAMPBELL&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjk98bgscHjAhXhBGMBHd3kDE8Q_AUIESgB&biw=1240&bih=871#imgrc=zYzXS0qBMpxj2M:
@ l’inégalé isaac stern, dans l’opus 64, tu connais, pado ? je l’aye dans sept autres versions, mais c la meilleure. T’en penses quoi, hamlet ? et toi, ed. ?… sublimissimes les glissendi à 4.57 notamment, non, t’es pas d’accord ? Et en plus, c’était à Jérusalem, et alii et MS ! L’fun, non ? Dis moi vit’, chéri 57 !
https://www.youtube.com/watch?v=gSbfsJJUEpk
être un problème ? je ne pourrais pas m’y résoudre !
Janssen J-J dit: 19 juillet 2019 à 18 h 41 min
oui 3J, il joue comme un Dieu ! on atteint là un instant où l’humanité vise des sommets pour se hisser au niveau des dieux de l’Olympe et où la mort et la vie entremêlent leur voix dans une ultime supplication d’un horizon inconnu.
pour les glissendi je ne sais pas si tu connais ce vieux renard Alfredo Anaya, le métissage des arts, le moment grandiose où la musique s’écrit et la littérature se joue comme un concerto de l’ami Felix, écoute à 1mn14 cette maitrise pour faire glisser le papier, et à 1mn45 cette note sublime où l’on entend la mort, c’est du Faulkner !
oui, c’est très beau mais ce n’est peut-être pas à Jerusalem:juste with the Jerusalem Symphony Orchestra,
merci quand même, ça détend et restaure
The Mann Auditorium, or in Hebrew the Heichal HaTarbut Auditorium is the largest concert hall in Tel Aviv, Israel, and home to the Israel Philharmonic Orchestra (the Culture Palace), is the home of the Israeli Philharmonic Orchestra. When they .
Janssen J-J dit: 19 juillet 2019 à 18 h 20 min
magnifique on croirait entendre le philharmonique de Berlin à ses plus belles heures !
3J, pour en revenir à l’article de passou, tu connais le cajon ? et la musique afro péruvienne ? regarde à 1mn40 le déhanchement du joueur de cuillères à soupe, ne peut-on parler d’une fusion des continents !
Chromelodeon :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/harry-partch-chromelodeon_12.html
Benin has received a €20 million loan from the French Development Agency to open a new museum showcasing restituted objects. President Emmanuel Macron has said that France will return 26 works looted from the African country in the 19th-century.
@Pablo. Connais-tu le cecilium, un instrument inventé pour le théâtre d’Eu? Une ville que j’adore.
CAN 2019 : Sadio Mané, cet enfant de Bambali qui veut couronner le Sénégal
PORTRAIT. Devenu l’une des plus grandes stars du foot mondial, l’attaquant des Lions de la Téranga peut offrir au Sénégal la première CAN de son histoire.
https://www.lepoint.fr/afrique/can-2019-sadio-mane-cet-enfant-de-bambali-qui-veut-couronner-le-senegal-19-07-2019-2325568_3826.php?M_BT=8578862840#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20190719
Je suis une maniaque d’orthographe (mais je me soigne et j’essaie de ne pas trop casser les pieds à mon entourage).
En ce moment je lis avec plaisir une série sur le Monde, tirée d’un livre de Muriel Gilbert, correctrice, sur les fantaisies et les richesses de la langue française et l’article d’aujourd’hui sur les couleurs m’a fait penser à vous Ed. Savez-vous la différence entre des chattes noir et blanc et des chattes noires et blanches ?
https://www.lemonde.fr/festival/article/2019/07/18/le-feu-d-artifice-des-adjectifs-de-couleur_5490805_4415198.html
Si j’osais je dirais que je suis en plein dans le sujet de l’article !
… de l’article de Passou, bien sûr !
« Savez-vous la différence entre des chattes noir et blanc et des chattes noires et blanches »
Oui !
Bravo ! Les vôtres sont comment ?
Muriel Gilbert relève l’erreur dans un livre d’Annie Ernaux quand même !
Lady Day :
« La chatte noir et blanc », c’est affreux. Annie Ernaux a eu raison de ne pas se laisser faire par la grammaire. Et la moindre des choses, serait de lui demander si elle a décidé de passer outre ou non. Dans une lettre de Yourcenar à sa correctrice Jeanne Carayon, l’écrivain se justifie d’un néologisme sur le verbe gésir. Elle y parle « d’une forme inédite ».
Démarche à l’anglo-saxonne :
‘Championing change and celebrating diversity in classical music’
https://www.chineke.org/
Lavande, vous faites bien de ne pas trop « casser les pieds » avec votre entourage avec ça. Franchement ! Vous êtes déjà assez « normative » comme cela, pas vrai ?
L’orthographe peut être effectivement, à un certain degré de maîtrise, un « jeu de lettres » qui la fait entrer dans des jeux de… lettrés. Mais c’est surtout, comme tout ce qui touche à la langue, un redoutable outil d’exclusion et de « distinction », dirait Bourdieu (je vous recommande sa lecture, Lavande…)
Et franchement, vous que Christiane trouve si « étonnante » (alors que, pour moi, ce qui me plaît chez vous est justement votre bon sens, votre réalisme, votre « place dans la cité » et votre bon coeur, bref, des vertus bien réelles mais rien, absolument rien d’étonnant, ni votre goût du théâtre et des tissus, vos souvenirs de bonne élève et votre dévouement à votre famille, et surtout ne prenez pas en mauvaise part mes paroles, car elles sont de fort sincères compliments !), ne vous laissez surtout pas aller à devenir ce lieu commun de la personne qui « corrige » les autres et relève systématiquement les impairs et les manques.
Insupportables concierges de la langue, et celle-ci vue par le plus petit bout de la lorgnette, ces règles parfois absurdes (redoublement de consonnes causés par le prix payé à la ligne des anciens scripteurs…) et dont la seule vertu est de posséder, pour les meilleures d’entre elles, l’histoire qui les a engendrées et dont on peut ainsi apercevoir, à yeux nus, la trace, comme dans les « s » perdus des hôpitaux par exemple…
Perso, je possède (sans grand effort, car il suffit de lire…) ce qu’on appelle une « excellente orthographe ». Eh bien, plus je vais, plus je trouve qu’il ne faut en avoir, comme pour tout ce qu’on nous assène comme étant « méritant » (voir là-dessus l’excellente vidéo mise en ligne ici il y a quelques jours), ni gloire ni honte.
Et surtout de l’indulgence, n’est-ce pas ! Tant l’expression de soi, d’une idée, d’un sentiment, devrait primer la bête soumission aux règles, tendues sur le chemin des humbles comme autant de pièges à loup…
Excusez-moi, Lavande. Me voici dans ce que je reproche tant ici aux « autres » : le prêchi-prêcha.
Mes chattounes sont beige :))
…
redoublementS;
et me voici me contredisant moi-même. Car j’ai besoin de la corriger, cette faute…
Des chattes noir et blanc ne me choquent absolument pas. C’est probablement ce que j’aurais écrit instinctivement…L’article mis en lien par Lavande explique parfaitement la logique de cette règle. Des chattes « noires et blanches » sont des chattes dont certaines sont noires, d’autres blanches et d’autres « noir et blanc »…Des chattes « noir et blanc » sont toutes « noir et blanc ».
C’est clair, logique, irréfutable.
Armand Djikoloum, hautboïste français
https://tch16.medici.tv/en/replay/#filter?slug=first-round-with-armand-djikoloum
(ceux qui ne sont pas hautboïstes n’écouteront pas nécessairement la redoutable étude de H. Holliger qui termine le programme ; on peut apprécier davantage HH interprète que compositeur. Mais la Fantaisie n°2 de Telemann et la sonate de Poulenc, ça ne se refuse pas)
@cet homme en noir
https://gallica.bnf.fr/essentiels/diderot/supplement-voyage-bougainville/pleurez-malheureux-taitiens
(Aussi irréfutable qu’en l’espèce « cet homme en noir » est blanc)
Non, ça n’a rien d’irréfutable. Quand on ne donne pas de nom aux chats, ce qui était le cas chez moi, on disait « la noire », la grise, – et donc la chatte noire, la chatte grise et la chatte noire et blanche. Il y a là un usage oral qu’il est parfaitement justifié de faire passer à l’écrit, je dirais par fidélité envers la chatte noire et blanche, morte il y a tout juste quarante ans. C’est toute l’intimité qu’on a eu et que l’on continue d’avoir avec cet animal d’une patience à toute épreuve, qui risquerait de se perdre en chemin.
Croyez-vous que mon histoire de chattes méritait plus de 20 lignes de commentaires, Clopine ? M’avez-vous déjà vue reprendre quelqu’un sur ce sujet ici ? Certes, j’ai répondu hier à et alii, parce que justement elle me reprochait une faute … commise par Pat V.
Le commentaire « étonnante » de Christiane venait simplement du fait que j’avais parlé d’un artiste (Keith Haring) alors qu’habituellement je ne fais aucun commentaire dans le domaine « peinture » où je suis totalement incompétente. Du coup elle était surprise.
Pas de quoi …fouetter un chat !
(et qu’il ne saurait s’agir d’un domino mais vraisemblablement d’un jez)
Les 3J, j’ai vu Isaac Stern dans l’un de ses derniers concerts…Il plaisantait sur lui-même, sur son âge. Très franchement, ce n’était plus l’immense artiste qu’il avait été quelques années auparavant. J’ai bien peur que votre video appartienne à sa dernière période. Pour retrouver le grand Stern, celui que j’ai connu aussi, celui qui laissait « tomber » son archet sur les cordes et produisait instantanément la note parfaite, il faut écouter par exemple son interprétation du concerto de Sibelius avec le Philadelphia Orchestra dirigé par Eugène Ormandy. En prime vous aurez aussi le concerto de Tchaïkovski…
Jean Langoncet : Johnny Clegg, le Zoulou blanc :
https://www.atlantico.fr/video/3576369/quand-nelson-mandela-rejoignait-johnny-clegg-sur-scene
Oui, cela gratte toujours un peu, Lavande, n’est-ce pas, quand quelqu’un parle de vous en votre présence, même en s’adressant directement à vous il y a là l’irruption de l’autre, et de sa parole, et donc de son jugement(lire à ce sujet l’invitée de Beauvoir, ça va jusqu’au meurtre cette histoire…)
C’est parfois insupportable, de voir le regard de l’autre posé sur vous, pas vrai ? ON a envie de secouer ce regard, et de se secouer, et de réfuter tout de suite, sous n’importe quel prétexte, ce qui est dit là…
Mais pourtant, vous pratiquez souvent de même avec moi, Lavande. Souvenez-vous…
( https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/gauguin/espritdesmortsveille.htm )
Vous avez raison Ed (d’avoir des chattes beige)…Imaginons qu’elles aient une touche de blanc, elles seraient « beige et blanc » et non beiges et blanches, qui sonne faux.
Ça y est, Clopine est repartie dans sa paranoïa.
Laissez tomber Lavande…
Pas de paranoïa ici, Closer. (pour une fois !) Vous n’y êtes pas. Tout juste pourrait-on me reprocher une mémoire de mule du pape. (et, dans l’histoire, c’est la mule qui a raison, bien sûr.)
Clopine croit qu’elle a un regard. Elle n’a qu’un poids.
Pour le reste, qui sonne faux pour une oreille mal accordée.
Tu sais koi, pablo, y’ a une superbe interprétation de Tchaïkovski à l’accordéon. Si tu la connais pas, je suis sûr que tu m’en remerciera, y’a juste un petit problème avec la finale du rinforzando. Seul Karl Boehm avait réussi à les égaler. Dis-moi ce que t’en penses. Et ta chatte blanche et noire ? Bien à toi, ma pablita, mes bisous, hurk.
Mais non, mais non Clopine, je ne vous trouve pas insupportable !
Tout au plus je trouve que vous avez l’art de transformer un petit monticule en une grosse colline (je n’irai pas jusqu’à une grosse montagne).
Ma chatte était tricolore c’était plus simple d’autant plus qu’il n’y en avait pas deux.
Mais vous êtes sur un blog littéraire, Lavande : donc c’est quelque part le plus beau compliment que vous puissiez me faire. Songez un peu à ce que les écrivains font, tout le temps, et qui est précisément ce que vous décrivez là. Si vous aimez la littérature, évidemment… Ce dont parfois je doute, vous m’en excuserez !
Poussière : moi c’est encore plus simple : je suis dramatiquement allergique aux poils (chats, chiens, chevaux, ânes etc.) donc je n’en ai pas du tout, hélas.
Lavande
Magnifique…
Lors de la reprise, il y a un bref moment où leurs deux chemises se superposent et l’effet patchwork et rayures est incroyable.
Hé bien doutez, doutez si ça vous fait plaisir !
En fait on avait simplifié les choses en l’appelant le chat blanc, sans doute à cause des poils qu’on voyait le plus, sur elle ou ailleurs.
Oui Rose, j’ai une immense admiration pour Johnny Clegg.
Regardez ce superbe documentaire d’Arte :
https://www.telerama.fr/television/a-voir-en-replay-johnny-clegg.-le-zoulou-blanc,n6344863.php
Oh, oh…
Ce « Hé bien », en êtes-vous vraiment sûre, Lavande ?
Prenons donc notre respiration, aspirons ce « h » et mettons-le à sa bonne place, après l' »é »…
(bon allez, j’arrête. On m’accuserait de m’amuser aux dépens d’autrui. Or, je suis bonne fille, pour de vrai. Tâchons de nous en souvenir.)
@ Pour retrouver le grand Stern, celui que j’ai connu (…), il faut.
Quel talent, et quelle vie étourdissante avez-vous eue ! Je suis en pamoison. Quoi, vous avez touché le grand Stern !…
Et moi qui n’ai entendu que le petit sur mon tourne disque, et jamais été voir le Jerusalem chamber orchestra qui n’est même pas stationné à telaviv, si ça se trouve !
Est-ce grave docteur, d’apprécier sa « dernière période » dite Alza où il s’agrippait à son archer plutôt que de le balancer ?
N’est-on pas un peu demeuré de n’avoir point proposé la bonne séquence ? Tant de vies ratées, Closer… mais baste, l’essentiel est que vous les ayiez toutes réussies, hein, comme dirait CT ! Bravo, maestro. Ca nous rajeunit point, toussa.
Mais il est vrai, par ailleurs et toutes choses égales, qu’admirer intensément Johnny Clegg n’est pas le goût, accolé à celui des règles orthographiques, et de la bienséance en tout genre, le plus iconoclaste du monde.
19h59, j’ai remarqué chez Pablo unecespece de rigidité à l’écrit, comme si écrire ne lui était pas donné et par contagion voici que vous faites preuve de la même. Est ce un mimétisme ou une sorte de mise à niveau pour être plus facilement reçu et compris de votre comparse mélomane et grand amateur de livres? C’est à se demander si l’écheveau téléphonique a été installé jusqu’à ces coins reculés ou chacun de vous réside mais forcement oui sinon comment communiquerez vous ici sans un tel raccordement au monde civilisé ou décrit comme tel. Vous êtes marrant tous les deux, vous devriez tout de même partager un repas ensemble dans un endroit charmant plutôt que braver la froideur la déshumanisation permises par l’utilisation de ces blogs, un peu de chaleur humaine ne peut nuire, on est tous un peu des animaux et la chaleur de l’étable réconforte. Je ne comprends pas comment et pourquoi la correspondances entre les êtres ne les rapprochent pas plus physiquement et qu’il faille se contenter de mots qui ne disent que peu de l’identité réelle du scripteur sentimental, ambitieux qui ne peut leur confier que de faibles éclats d’une authentique magnificence affective autant qu’on te=ectuelle. Quel dommage que tant de distance vous sépare et vous prive de la rencontre . Quelle vie sépare des êtres pourtant si proches par la pensée et qui pour communier doivent se résoudre à clamer leur amitié aux oreilles du public indiscret et avide de confidences, de potins, d’aveux.
tu connais, pado ?
J3 18h41
Sublime, mais as-tu déjà écouté (j’en suis sûr) celle de A-S Mutter, plus rapide mais tout aussi géniale.
https://www.youtube.com/watch?v=K67o86CS5uo
Correspondance, rapproche, and so on. Mrs excuses les plis solaires.
@ transformer un petit monticule en une grosse colline (colombine ?)
– c’est promettre beaucoup, mais qu’en sort-il souvent ? Du vent…
mais qu’est-ce qui vous prend, CT, de vous attaquer à L. ?. Je vous avais pourtant demandé d’arrêter la panaroplia, et là j’ironisions point, ça suffit ast’heure. Bourdieu vous rend barge ! Un combl’ anchien !
Hé bien ou Eh bien : les deux s’écrivent mais le premier est plus archaïque. Que voulez vous je suis un peu de la vieille école.
le théâtre d’Eu? Une ville que j’adore.
Mon chaloux
Chevénementiste et royaliste, un petit côté « suivre le chef »
Journalisme…
» Encore un siècle de journalisme , et tous les mots pueront »
Le siècle est passé.
Chaloux dit: 19 juillet 2019 à 21 h 42 min
Non, ça n’a rien d’irréfutable.
P’tain il est nul en orthographe ce mec.
Correspondance, rapproche, and so on. Mrs excuses les plus applaties, correcteur cinock.
C’est surtout que vous êtes en colère, Lavande. Mais bien élevée. Les gens en colère, mais bien élevés, bredouillent toujours un peu. Et en appellent, évidemment, à l’archaïsme », s’il le faut.
Ce n’est pas grave, vous savez. Une petite tasse d’une infusion décontractante, et hop, voici une bonne nuit pour vous, Lavande, à pied d’oeuvre pour avaler Jean Vilar tout cru, dans vos rêves (que je vous souhaite paisibles, hein !)
« La droite et la courbe sont un tracé et du même genre »
Héraclite 6ième/5ième siècle avant JC
« Tout mythe se rapporte à l’inexplicable du réel, et il est toujours inexplicable que quoi que ce soit réponde au désir. »
Lacan, 20ième siècle
« était-ce un petit pas pour l’Homme ou pour un homme ? Je dirais même plus : « l’H » ou « un » ? »
Assouline l’Obscur, 21ième siècle
Je vous suggère de plancher sur ces trois citations où l’on voit qu’Assouline réussit le tour de force d’opérer une déconstruction circulaire intersectorielle de concepts récurrents dans la pensée occidentales, la droite, la courbe, le genre, le réel, le désir. Avec son « Homme » et son « homme », il liquéfie tout simplement les présupposés de la pensée dominante. Tout le monde avait perçu qu’Assouline avait réalisé un tournant nodal de sa pensée à la lecture de Legendre. En voici la confirmation…
@ as-tu déjà écouté (j’en suis sûr) celle de A-S Mutter,
mais non, j’y connais rien, je bluffe, autant que toi t’es pas widerganger, pas vrai, pado ?
Merci de m’avoir branché sur anne-sophie, elle est plus jolie qu’isaac en robe fourreau bleure, pour sûr, ça y fait beaucoup… à la qualité de l’op 64 de félix…, et pi… ça nous change des roucoulades de 60 à son copain 57 ou 75, hein ! Fallait reprendre les choses en main comme dit B., ça devenait franchement génant, leurs trips partis de tous ces CDBF du CdF !
69 pour 60, bin sûr…
22h38
Clo-Clo a gagné son pari du jour, s’embrouiller avec la seule commentatrice de la rdl avec qui cela semble impossible.
Pari gagné Clo-Clo, félicitations.
Courage Lavande, demain sera un autre pari brayon.
JJJ, Chantal est venue chez moi prendre un café, je la connais de visu (espérons que et alii est déjà au lit !).
Non, Ed, c’est une vraie femme !
T’excite pas les 3J! J’ai écouté Isaac Stern deux fois en concert, la première fois, il était encore en pleine possession de ses moyens (extraordinaires)…La seconde, hélas, il fatiguait passablement et en était conscient. J’ai l’impression que dans ton Mendelssohn il n’est pas à son meilleur. J’ai le droit?
Pado, étonnant, non ?
Ce n’est pas chez moi que Chantal viendrait boire un café (soupir…(copyright Clopine)).
Closer, Yeah. Vous venez de gagner un ticket pour une invitation !
(euh, je suis vieille et pas bien roulée. Mais distrayante, cependant.)
@22.54 ; sauf si vous lui promettez un album dédicacé d’isaac avec un capuccino, ça pourrait la brancher. C’est une vraie femme, d’après jzmn, il s’y connait, on se demande bien comment il s’y prend pour les attirer chez lui, hein (le goût de landru ? – allez, je rigole hein ;-))
Clopine dit: 19 juillet 2019 à 21 h 18 min
il y a des conséquences imprévues (non souhaitées et à mon avis non souhaitables) aux réformes (de simplification) de l’orthographe, tout comme à une évolution « naturelle » trop rapide, si l’on ne fixe rien : la difficulté qu’elles induisent pour la lecture de textes « anciens », c’est-à-dire antérieurs à cette évolution. Ce seraient donc Proust et quelques autres qui en feraient les frais.
On m’a expliqué que c’était, en gros, ce qui s’était passé pour le néerlandais (Chantal ou d’autres rectifieront ou affineront mes propos le cas échéant). Une succession de réformes (1934, 1947, 1955, 1996 et 2006) ont eu pour effet (cumulatif) d’ « éloigner », de rendre ardus les textes écrits avant le 2ème tiers du 20ème siècle, et de couper radicalement les lecteurs non spécialistes de tout ce qui remonte au-delà de 1860 (Max Havelaar).
… Et puis il faut bien reconnaitre une vertu à l’homosexualité, Closer, qu’on souligne rarement : elle facilite à l’extrême les relations amicales.
…
j’ai une anecdote à ce sujet. Une méprise : un type que la rumeur publique désigne à l’envi comme homosexuel, ce qui, du coup, vous permet à vous, fille, de l’approcher sans avoir à déblayer la rhétorique « oui j’ai envie de lui parler mais il va croire que je le drague alors bon ». Et puis le type en question se révèle hétéro pur jus. Le naturel avec lequel vous pouviez l’approcher, l’aisance de votre comportement, la liberté des sujets abordés et votre manière de, du coup, pouvoir triturer la bretelle de votre soutien-gorge sous le tee-shirt sans penser à mal, s’en prennent de suite un sacré coup. Et vous retomber illico dans le sous-bois de la prédation, où l’on vous assigne le rôle de biche, bien sûr.
@Pablo. J’espère que tu suis bien les conseils musicaux de Gigi la visqueuse, premier prix de poire au conservatoire de Sainte-Tubulure-en-Charente. Pas une comme elle pour se mettre en position, de manière à faire correctement siffler la poire -non destinée à l’oreille- qui sert à rappeler les troupeaux dans le soir charentais. Mais l’aspect artistique de cet instrument ne doit pas nous faire oublier son usage prophylactique. En effet, la Gigi en profite, quand elle travaille son instrument, pour entretenir sa fabuleuse collection de dilatations variqueuses, toutes sises où Gigi pense. Des vertes, des noires, des engorgées, des étranglées, des momifiées, elle les a toutes, fruits murs et même pourris de l’abus de charcuteries, -et de fort mauvaises habitudes, contractées, ainsi qu’un certain nombre de maux dont on taira les noms, dès l’internat, et poursuivies dans la légion où, auprès de vigoureux et peu continents collègues, Gigi accomplit, comme une sainte, un douloureux et musical service militaire. Tu vois, mon cher Pablo, que tu te priverais grandement si tu ne suivais mon conseil de suivre les conseils de Gigi la visqueuse, musicienne et martyre.
Ce soir, j’M poussière qui fait la voix off, ou bien les didascalies. Un boulot de première sous les casseroles qui volent.
Moi aussi Lavande, je le connais par coeur, et j’ai trouvé Nelson Mandela tellement beau quand il monte sur scène : rayonnant !
C’est l’écrivain qui décide des règles à appliquer dans son oeuvre, et pas une petite roulure sans orthographe, ni grammaire, ni culture.
Douleur et musique s’enchaînent dans la biographie de Gigi la visqueuse comme jamais dans celle d’un autre spécialiste musical. Douleur, musique, douleur, musique, douleur, musique. Puis musique, musique, douleur, musique, douleur douleur… ad libitum…
Pourtant, il y a quelques jours, ai écouté qu’il n’y avait rien de mieux que la musique pour lutter contre la douleur.
Ce soir, je doute.
Et bien, doutez, rose, doutez. Il en sortira toujours quelque chose.
Peut-être pour immense douleur, le silence.
« Et vous retomber (sic) illico dans les sous-bois de la prédation »
Grandiose, celle-là!
PS
Qu’on se le dise, Lavande n’a pas le droit de répondre à Christiane! Le monopole du dialogue avec icelle revient de plein droit à la Maison Clopine and Co…Ce qu’on appelle le Canal Historique Brayon, probablement!
@les sous-bois de la prédation
Avec moins d’humus : la honte de la jungle – l’intégrale
https://www.youtube.com/watch?v=fV_tsrkxYjU
Clopine, qu’est-ce que vous pouvez être c.hiante parfois. En revanche, j’ai bien aimé cette histoire de faux homo et vrai prédateur.
Lavande, j’ai regardé ce reportage sur Johnny Clegg hier. Oui parce que mon surnom à une époque, c’était renoi blanche. Bon lui, il en a fait carrière. J’ai encore raté un truc dans ma vie. Et bien figurez-vous que je me suis fait c.hier comme un rat mort devant ce reportage MAIS il m’a amené à un autre docu, vraiment bien, même si moins sympatoche, sur le tourisme de masse en Méditerranée. C’est mon lecteur YouTube qui a enchaîné les vidéos, ne me demandez pas le rapport.
@closer
Elles ne sont pas beige partout. J’invite chacun à définir leurs couleurs à partir de la photo de Poupinette sur rockandvolk.blogspot.com
qu’est ce qu’elle a dû faire braire ses collègues, la Boldoclopine… Et la fête qu’ils ont dû faire après son départ. maintenant, c’est pour ici…
Amenée
Elle va m’engueuler sinon.
Felix macht glücklich
Pour changer, UN AUTRE concerto pour violon de Mendelssohn, le premier, en ré mineur (eh, oui, tout petit déjà) :
https://www.youtube.com/watch?v=V5bsQsqHY1M&list=RDV5bsQsqHY1M&start_radio=1&t=40
(Je l’avais entendu à Leipzig avec le Kammerorchester Basel et Carmignola en soliste, mais il ne l’a pas enregistré.)
Quand j’étais plus jeune, j’avais un chat blanc, Babounet. Avec lui, pas de problème de grammaire. Une couleur, un mâle. BIM. Repose en paix la cream (son surnom).
Pardon, n’ai aucune intention de vous réduire au silence.
La cream.
Ah
Une crème, cette bête.
@jazzi
Je sais, mais comme TU disais qu’elle était bien roulée. Bref, c’était pourri mais je n’ai pas pu m’en empêcher. En tout cas, elle fait déjà fantasmer tout le monde : Closer et jjj, minimum. Delaporte aussi (enfin j’espère).
Et d’où vous invitez les gens à prendre un café ? Je peux venir moi aussi ?
IL ARRIVE que je préfère les chiens à tout ça:
https://www.google.com/search?q=black+and+white+whisky+chien&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=Lb1b42gj98notM%253A%252CJ5GFRdgrBp19YM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kS8FuqrLRHQIYZ_GJXzHFhqXPQCYA&sa=X&ved=2ahUKEwjf3aGR-8HjAhXn2eAKHYXUBTUQ9QEwA3oECAgQBg#imgrc=Vc2O-_yDkSu3nM:&vet=1
Là ce soir je stérilise mes bocaux « le Parfait » remplis de coulis de fruits rouges (cassis-groseilles à maquereaux).
J’aime bien ça.
Un côté fourmi, bien sûr c’est en décembre, voire en janvier-février, que j’ouvrirai les bocaux en question, histoire de napper des génoises ou sucrer les fromages blancs.
Mais c’est aussi autre chose. Une sorte de plénitude, qui vous vient non d’un poste d’enseignant, non d’une vie de lettré, non d’un à-côté d’homme de lettres, mais d’un rapport immédiat et sensoriel avec le monde sensible.
Je sais que je parle à des sourds, et des aveugles, moins sourds pourtant et moins aveugles que le dominé de base.
Mais pourtant : vous si prompts, sur la Rdl, à échanger vos recettes de plats du soir, on ne vous entend jamais sur ce qui les compose ?
@ Chaloux
« Relu un peu de Jouhandeau, ces jours-ci. Je me demande si ce que je préfère chez lui n’est pas son sens du sacrilège. »
Tu lis quoi de lui?
Sur Mendelsshon
J’ai jamais accroché aux concerts pour piano de Mendelsshon, alors que je ne me fatigue pas d’écouter son concerto pour violon (le 2eme). J’écoute la version dont tu as mis le lien et que je ne connaissais pas (il y a des beaux passages).
Je ne connaissais pas non plus le cecilium. Étonnant instrument. Aucun grand compositeur a composé pour lui?
Les « conseils musicaux de Gigi la visqueuse, premier prix de poire au conservatoire de Sainte-Tubulure-en-Charente » je ne le suis pas, non : cela fait des années que j’ai arrêté de lire ce « machin ». On ne sait pas si c’est un mec, une femme, un trans, un malade mental, un robot-troll, un schizophrène. En tout cas, il n’a pas l’air d’un humain normal. C’est peut-être un extraterrestre exilé sur Terre par une civilisation qui se débarrasse comme ça de ses cons pour qu’ils ne puisent pas se reproduire. Ou c’est tout simplement une limace qui arrive à écrire sur un clavier. D’ailleurs, je trouve que cela lui va très bien ta dénomination de « Gigi la visqueuse ». C’est tout à fait ça le sentiment qu’il-elle donne: quelque chose de visqueux, de gluant, de glaireux.
» Une sorte de plénitude qui vous vient non d’un poste d’enseignant,Non d’une vie de lettré, non d’un à coté d’homme de lettres d, mais d’un rapport immédiat et sensoriel avec le monde sensible »
Je crois que c’est Chateaubriand qui écrivit qu' »on ne peint bien qu’avec son cœur », et figurez-vous qu’il fut les trois!
On tombe ici au niveau d’une mauvaise dissertation de philo de classe Terminale avec cette opposition très scolaire de la Vie et des Livres, comme s’il n’arrivait pas à la première de féconder les seconds! L’effort de pensée clopinien touche ici à ses limites, qui ne sont pas très larges…
Pour en revenir au sujet, on nous annonce une Histoire du Sénégal en vingt cinq volumes chargée de passer à la moulinette critique l’histoire de ce pays vue ou « prise en otage » par les colonisateurs.Vingt cinq volumes sont prévus, trois sont sortis. A suivre donc en priant pour que ce travail ne soit pas disponible que là-bas.
MC
MC
Quant à notre Pétomane Jaloux à l’Âme de Nazi, qui a toujours rêvé d’être un grand comique et n’a réussi qu’à être un minable clown involontaire de blog, je vois qu’il vient de découvrir juste avant qu’alzheimer détruise définitivement les rares neurones saines encore de sa cervelle de moucheron, le « Dictionnaire du Diable » de Bierce, qui est un best-seller depuis plus d’un siècle et qui est traduit en français depuis plus de 60 ans !
Ils pourraient monter un numéro de cabaret la Limace et lui, sous le nom artistique de « Gigi la Visqueuse et le Pétomane pathétique ».
on ne peint bien qu’avec son cœur
en nettoyant ses pinceaux au white spirit ?
BONSOIR ,les humoristes
L’autre jour j’ai entendu par hasard à la radio « Telegraph road » de Dire Straits. Cela faisait plus de 30 ans que je ne l’entendais pas. La cherchant sur Youtube, j’ai trouvé cette version, qui est meilleure que l’original, je trouve (surtout dans sa 2eme partie – à partir de 9min30):
Mark Knopfler – Telegraph road
Live Córdoba 2010
https://www.youtube.com/watch?v=hd_sqUK70gg
pour les taches
Découvrez les nombreuses utilisations du White-spirit.
https://www.toutpratique.com/248-nettoyant-naturel/5853-white-spirit-quoi-nettoyer-avec-le-white.php
« Delaporte aussi (enfin j’espère). »
Aujourd’hui, j’ai réchappé des Caraïbes : pas très amusant d’aller là-bas, sur la plage, avec Christiane, pour faire l’amour sur le sable chaud en savourant chaque seconde, j’imagine ? Je suis quelqu’un qui préfère la ville. La ville est aussi polluée que la plage, et vice versa. Je redoute la pollution. En ville, on risque moins qu’à la campagne, au fond. Quand je pense à l’autre folle qui voulait m’embarquer pour les Caraïbes. Je suis sûr qu’il y a des crocodiles, là-bas. Je n’ai pas envie d’être bouffé par un crocodile (ou un alligator, c’est caïman la même chose !). Ni même par un requin mangeur d’hommes. Ou finir dévoré par des fourmis rouges, dans une lente agonie, comme dans un roman de San-A. Telles sont les Caraïbes. A la limite, me promener tranquillement sur la Promenade des Anglais à Nice, ou à Deauville, sur les planches, en hommage à Un homme et une femme. A la rigueur, mais c’est tout.
@tranquillement sur la Promenade des Anglais
White Room (freckles involved)
https://www.youtube.com/watch?v=VR90gQ-SIaY
Sylvie Chalaye, une anthropologue française des représentations coloniales, souligne la spécificité africaine de ce héros dans le répertoire classique occidental : « Rares sont les pièces qui construisent leur tension dramatique sur la couleur de peau du héros. C’est le cas d’Othello […] C’est la tragédie de l’esclave, même après son affranchissement. Mais ce n’est pas la lecture que l’on fait aujourd’hui de la pièce. On veut y voir une autre tragédie et on occulte l’origine africaine d’Othello et son histoire d’esclavage pour ne retenir qu’une pièce sur la jalousie4. »
En pleins débats sur l’abolition de l’esclavage, dans le temple du théâtre londonien, un acteur noir – et américain – incarnait le rôle-titre d’une pièce emblématique du barde britannique, vénéré en son fief : Othello ou le Maure de Venise. Une situation sans précédent dans le royaume de William Shakespeare et de la scène européenne. Car plus de deux cent ans auparavant, en 1604, la toute première représentation de la tragédie shakespearienne, qui mettait pourtant en vedette un personnage mauresque, n’avait eu droit qu’à un acteur blanc maquillé de noir, Richard Burbage, membre de la troupe du dramaturge, les Lord Chamberlain’s Men. En ce temps-là, dans l’Angleterre élisabéthaine, il n’existait pas d’interprètes professionnels de couleur et même si cela avait pu être, les conventions sociales leur auraient interdit l’accès à la scène.
https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/articles/ira-aldridge-le-jour-ou-un-acteur-noir-joua-pour-la-premiere-fois-othello-de-shakespeare/55419
Le barde britannique aurait été inspiré par l’ambassadeur marocain à la cour de la reine Élisabeth Ière d’Angleterre, Abd el-Ouahed ben Messaoud. Dans cette tragédie, Othello, général vénitien d’origine mauresque, a épousé Desdémone, une femme blanche. Son père, furieux de la fugue amoureuse de sa fille, accuse Othello de l’avoir déshonorée – « damné que tu es, tu l’as enchantée » – faisant directement référence à sa couleur de peau : « sein noir de suie d’un être comme toi ». L’homme de confiance d’Othello, Iago, va bientô
Ira Aldridge, le first black Othello de l’Histoire arrive ainsi à point nommé. Pourtant, cet artiste n’avait que peu d’expérience du jeu à son arrivée dans la capitale britannique. Né en homme libre à New York en 1807, il entre, dès l’âge de 13 ans, à la African Free School, fondée par des abolitionnistes, où il reçoit une formation classique. Au début des années 1820, il intègre la première compagnie de théâtre afro-américaine des États-Unis, le African Grove Theatre. Il parvient, en 1824, à se faire engager dans la troupe du Royal Coburg Theatre à Londres adoptant le nom « Keene », en référence à son idole, Edmund Kean. Le destin fait bien les choses puisqu’il lui succèdera dans ce rôle emblématique qui lui apportera renommée et consécration, malgré les critiques.
En effet, les mentalités ne sont pas encore assez façonnées à cette nouvelle idée. Les couvertures de presse au lendemain de la représentation témoignent de cette atmosphère qui oscille entre l’acceptation (discutée) et l’évidence (du talent). Quand la revue littéraire The Atheneum ose écrire que l’actrice Ellen Tree interprétant Desdémone – l’épouse de Othello -, a été « tripoté sur la scène par un homme noir » et que The Times se permet cette remarque que l’on jugerait tout bonnement raciste aujourd’hui – « En raison de la taille de ses lèvres il lui est totalement impossible de prononcer l’anglais » – d’autres journaux ne peuvent que se prosterner devant la qualité de la prestation de l’acteur. Le Morning Post concède à contrecœur que la performance d’Ira Aldridge « était sans aucun doute suffisamment bonne pour être considérée comme intéressante » et le Spectator va jusqu’à dire que cet Othello « a montré un grand nombre de sentiments dans son jeu ».
Un exemple en héritage
Ira Aldridge ne jouera le Maure de Venise que deux soirs de suite à Londres. Loin de se décourager de l’accueil pour le moins glacial, le jeune comédien parcourt les provinces anglaises – Manchester, Liverpool, Sheffield, Newcastle – où son rôle d’Othello est particulièrement bien accueilli. Sa prononciation intensément critiquée et la liberté qu’il prenait avec le texte shakespearien révulsait Londres mais pas ses alentours. Ira Aldridge bénéficia ainsi d’un terreau favorable pour sortir de ce personnage de couleur et des tragédies anti-escalavagistes. Il interpréta Richard III (en n’hésitant pas à peindre son visage en blanc), Shylock dans Le Marchand de Venise, Iago dans Othello, Macbeth, Le Roi Lear et même Roméo dans Roméo et Juliette. Sa renommée grandissante lui permit d’abattre les barrières raciales et de montrer la capacité des acteurs noirs à jouer tous les rôles. En 1850, il orchestra, dans ce but, une adaptation du Titus Andronicus de Shakespeare. Incarnant le machiavélique Aaron le Maure, généralement haï du public, il en fit le héros du drame et une figure digne et tragique. Enfin considéré comme un acteur à part entière, The Times lui octroie un titre élogieux en guise de consécration : « Le Roscius Africain ». Le magazine fait référence au grand acteur romain. Ira Aldridge ne se limite alors plus à l’île britannique mais parcourt le continent européen jouant en Allemagne, en Pologne, en Suisse, en Serbie et même en Russie.
Il est considéré aujourd’hui comme l’un des 33 plus grands interprètes du répertoire shakespearien de la scène britannique. Une plaque de bronze trône, en son honneur, au Shakespeare Memorial Theatre à Stratford-upon-Avon. Décédé le 7 août 1867, à l’âge de 60 ans, Ira Aldridge restera à jamais associé à Othello, comme le poète et romancier français Théophile Gautier l’exprima si bien : « Il était Othello lui-même, tel que Shakespeare l’imagina… silencieux, réservé, classique et majestueux. »
Cet événement historique fait presque toujours figure d’exception. Encore aujourd’hui, peu d’acteurs noirs endossent le rôle. Sylvie Chalaye, anthropologue des représentations coloniales, spécialiste des dramaturgies afro-caribéennes, s’indignait de cet état de fait dans Le Monde en 2015 quand Philippe Torreton fut annoncé pour le rôle dans une mise en scène de Luc Bondy : « Rares sont les pièces qui construisent leur tension dramatique sur la couleur de peau du héros. C’est le cas d’Othello. (…) C’est la tragédie de l’esclave, même après son affranchissement. Mais ce n’est pas la lecture que l’on fait aujourd’hui de la pièce. On veut y voir une autre tragédie et on occulte l’origine africaine d’Othello et son histoire d’esclavage pour ne retenir qu’une pièce sur la jalousie. On s’autorise toutes sortes d’interprétations pour justifier le fait de distribuer un Blanc dans le rôle. » Preuve que le whitewashing a de beaux jours devant lui.
Shakespeare devant la Négritude [article]
sem-linkAlain Bourgeois
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1981_num_1_2_1111
Outre les deux « Otello » de Rossini et Verdi, ce drame a inspiré plusieurs autres compositeurs, dans le domaine de la musique de film, et surtout dans l’illustration sonore de la Chanson du Saule (« The Willow Song ») qu’interprète Desdémone peu avant sa mort.
plusieurs contributeurs ont ravivé sous ce fil la figure juive :je n’ai pas lu Pap Ndiaye mais je suppose qu’il n’ignore pas l’histoire de Pithiviers,cité dans le billet, d’où partirent six convois vers Auschwitz,ce qui est connu;il est bizarre que ces contributeurs si prompts à critiquer et exiger des autres n’aient pas eux-mêmes évoqué cette histoire en s’aidant éventuellement de la toile :lorsque j’allais au CDJC, les bibliothécaires aidaient chercheurs et « visiteurs » à trouver les documents et le centre bruissait parfois du nom de Pithiviers et Beaune-la-Rolandequ’ils trouveront sans que je leur mette le lien;
Le nouveau roman de l’écrivaine folle furieuse Joy Sorman, auteure par le passé de La Peau de l’ours (histoire de la métamorphose sordide d’un homme-ours) revient sur des thèmes improbables, cruels et nihilistes :
« Issue d’une lignée de femmes aux gènes malades depuis le XVIe siècle, Ninon court de cabinets de médecins en thérapeutes fantaisistes pour tenter de soigner son mal mystérieux survenu à l’adolescence. Pour elle, ça sera une « allodynie tactile dynamique », extension imaginaire d’une maladie rendant la peau hypersensible, se traduisant par la sensation d’être écorchée vive au niveau des bras. En apprenant le mal de sa fille, sa mère, elle-même atteinte d’une affection des yeux, oscille entre inquiétude et fierté : Ninon entre dans le récit familial, et ce n’est pas trop tôt ! » (Le magazine littéraire)
Je recommande la chose (the thing) à Ed. Cette histoire déjantée devrait plaire à la petite punkette du blog. Où la maladie devient nécessité sans rémission. Un roman bien destroy, fleur bleue et dégueu à la fois, qui ravira les êtres profondément masochistes hantés par le suicide ou la mutilation d’eux-mêmes, voire sans doute l’amputation.
pour que vous ne souçonniez pas une confusion de ma part, voici ce que vous pouvez lire sur la page wiki:
de Pithiviers
Un monument a été édifié, en 1957, sur le site du camp d’internement, rue de l’ancien camp, non loin de la gare. Une urne noire contenant des cendres d’Auschwitz-Birkenau y a été déposée. Sur la stèle sont gravés les noms de Juifs internés dans le camp.
je n’accepte plus la « mauvaise foi » -appelons ça comme ça-des contributeurs qui m’interpellent « pour dire »(ou ne pas dire!)tout particulièrement sur la
judéité en affirmant qu’ils comprendront,et en insinuant que je ne peux comprendre moi-même;il y a des limites à ce qui m’intéresse;je ne désire pas avoir « d’échanges » sur commande avec les contributeurs et contributrices,ne désire pas les rencontrer en aucune occasion;s’ils peuvent comprendre cela, tant mieux;on peut mettre un commentaire qu’on imagine en rapport avec le billet
sans désigner quiconque;ce à quoi j’aimerais me limiter merci
Bonjour Lavande,
étonnante, oui, vous l’êtes pour moi. Votre regard m’a permis tant de découvertes.
Les dessins de Keith Haring que j’avais oubliés me sont revenus grâce à vous. Et le lien que vous avez fait entre ceux-ci et les dessins aquarellés des danseurs de Poto Poto m’a fait chercher ce qui avait pu influencé Keith Haring dans sa création. C’est donc grâce à vous que j’ai découvert son regard sur les grandes figures de Nazca (géoglyphes), ce lien entre les traces mystérieuses de cette civilisation pré-inca et les petits personnages dansant de cet artiste de l’underground new-yorkais, ami de Jean Michel Basquiat.
Vous avez le regard neuf dans bien des domaines (théâtre – art – costumes (du plus petit pour une marionnette jusqu’aux expos de costumes de scène de Garnier ou de la Bastille, ou encore le musée des Arts décoratifs et ses soieries, broderies, dentelles, toiles imprimées… ou les costumes de contes de fée au musée du costume de Moulins, il y a tout juste un an.
Et vos voyages de la Cité des papes à l’Italie.
Vous lire est un enchantement. Eh oui, vous m’étonnez. Mais c’est un compliment et non une restriction. Vous habitez le monde en poète, l’égayant par votre semaison. Discrète et généreuse, exigeante pour la grammaire et la syntaxe dans votre approche de la langue, vos commentaires sont un bonheur.
Merci d’avoir signalé cette série sur le Monde, tirée d’un livre de Muriel Gilbert, sur les fantaisies et les richesses de la langue française.
Laissez « l’insupportable » à ses délires moralisateurs et continuez de nous réjouir (et le « nous » a du sens, à lire les réactions des uns et des autres.)
Merci aussi pour le reportage sur Johnny Clegg. Il a permis à beaucoup de connaître la culture sud-africaine, les danses zoulous et a su lutter contre l’Apartheid, le racisme, l’injustice et pour l’égalité des droits. J’ai dans un coin de ma mémoire sa chanson «Asimbonanga» dédiée à Nelson Mandela.
La nuit est un peu étouffante. Fenêtres ouvertes, venir bavarder avec vous est rafraîchissant… Bientôt le matin et le chant du merle qui ne rate aucune aurore.
Ah, voilà le merle. Je vous quitte pour l’écouter.
C’est exactement cela :
https://www.youtube.com/watch?v=5tFhB_2dmhU
@Passou:
à20 juillet 2019 à 5 h 17 min,j’ai répondu à votre question -titre;ma lassitude est absolue ;le refus explicite(ça fatigue,disent-ils) des contributeurs de « travailler » sur le billet par exemple alors qu’ils peuvent passer des heures à s’auto commenter et se posent en « correcteurs », « directeurs d’étude » d’autres reprochant qu’on les a lésés de leur droit à s’exprimer -les premiers sous entendu-
je ne veux pas « bagarrer » avec eux et elles;cela ne servirait à rien et ça aussi ça fatigue;j’ai beaucoup hésité avant de signaler l’histoire de Pithiviers où je n’ai jamais été ;je comprends que Alba ait préféré partir à ces comédies éhontées(et
les dames qui s’honorent de ceci et de cela n’ont pas à être ménagées sur cette histoire de Pithiviers;elles sont mal placées pour jouer ici la carte morale -et psy! ;ce sont les erdéliens que je rejette, tous;voilà l’effet
« Je sais que je parle à des sourds, et des aveugles ».
Oui, c’est certain personne ici n’a jamais fait de confitures. Les usages de la campagne; on ne sait pas ce que c’est. Elle est vraiment seule à savoir,
la Boldoclopine. Ferait mieux de chercher la gloire sur Marmiton.
BEN OKRI ON AYUBA SULEIMAN DIALLO
I am one on whom providence has worked its magic reversals.
Behind me are silent stories, like a storm.
I have worn History around my neck, like chains.
Freedom is a difficult lesson to learn.
I have tasted the language of death till it became the water of life.
Ben Okri reads Diallo’s Testament, a sonnet inspired by the portrait of Ayuba Suleiman Diallo, the first of a black African Muslim and freed slave. The portrait went on tour around the UK and Okri ran creative workshops exploring Diallo’s story and his position on both sides of the slave trade.
I am one on whom providence has worked its magic reversals.
Behind me are silent stories, like a storm.
I have worn History around my neck, like chains.
Freedom is a difficult lesson to learn.
I have tasted the language of death till it became the water of life.
http://africawrites.org/blog/ben-okri-on-ayuba-suleiman-diallo-2/
pas avoir « d’échanges » sur commande avec les contributeurs et contributrices,ne désire pas les rencontrer en aucune occasion;s’ils peuvent comprendre cela, tant mieux;
Alors ne faites pas semblant.
C’est à dire, faites preuve d’honnêteté, si ce mot vous parle.
JJJ,
Ce matin, rediffusion d’une émission « Répliques » d’Alain Finkielkraut que nous avions aimée :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/gaspard-de-la-nuit-ce-frere-handicape-qui-habite-loeuvre-delisabeth-de-fontenay
Merci pour le conseil de lecture du roman de Marie NDiaye Rosie Carpe (Minuit). Je ne connais pas. Le retour d’une jeune femme en Guadeloupe avec son enfant. Un roman âpre lit-on dans les critiques.
rose, gardez vos insultes discutez avec votre psy,pas avec moi;je viens pour le billet autour duquel j’ai proposé des commentaires en lien et je ne fais pas état de mes affects;donc ne me commentez plus ça n’intéresse personne;(de même que personne n’est stimulé par le propos du billet en soi)
@Pablo. Sur Jouhandeau,ce que j’ai ici, c’est à dire par grand-chose, les chroniques maritales, quelques journaliers-mais surtout ceux de la fin qui doivent être les moins intéressants- et des choses trouvées sur Internet.
Mendelssohn. Moi non plus, pas fan des concertos, mais le 3e, inachevé et bricolé, aurait certainement été un grand chef-d’oeuvre. Ce que je préfère chez Mendelssohn c’est sa musique de chambre.
@Pablo. Sur Jouhandeau,ce que j’ai ici, c’est à dire par grand-chose, les chroniques maritales, quelques journaliers-mais surtout ceux de la fin qui doivent être les moins intéressants- et des choses trouvées sur Internet.
Mendelssohn. Moi non plus, pas fan des concertos, mais le 3e, inachevé et bricolé, aurait certainement été un grand chef-d’oeuvre. Ce que je préfère chez Mendelssohn c’est sa musique de chambre.
ce n’est pas frimer que de répondre à un contributeur qu’on ne veut plus qu’il nous parle,s’adresse à nous sur quelque sujet que ce soit;qu’on ne lui répondra rien de ce qu’on pense par exemple, ni de nos affects ou même d’ une oeuvre évoquée ou d’un lien choisi comme éclairant le billet
Vous faites incessamment état et de vos affects et de vos cuites et alii.
Et vos engueulades entre vous et vous-même, y en a pas le bol.
Ici, ce n’est pas un dépotoir.
Vous abusez du fait que les gens soient particulièrement bien élevés pour nous assaillir de vos états d’âme.
Ecouté ce matin La jeune femme yézidie, prix nobel de la paix 2018, face à Trump lui expliquant ce qu’elle a vécu. Elle lui répond « I never give up ». Elle dit aussi son besoin de vivre dans un endroit où vivre en paix ».
Vos simagrées, de plage pour dire je préfère vivre en ville, ras le bol.
De café pour écrire je ne veux rencontrer personne, on l’a compris.
Je ne vous insulte pas, au même titre que je prends grand soin d’éviter ce mode de communication débilitant.
Arrêtez de prendre les autres pour des imbéciles : comme on est soi-même, on voit les autres.
C’est dit, je ne reviendrai pas là-dessus.
rosde, je vous emmerde;il se trouve que je n’ai jamais eu de cuites!que je ne bois quasiment jamais d’alcool;vous cherchez à être adoubée par la RDL avec l’e carton de la calomnie, de la méprise;allez chez votre psy pour vos affects et maintenant baste ;après st ex, papa,maman ma soeur,assez!
Il y a quelques années de là nous avions parlé de George Bridgetower, violoniste et directeur de la Royal Philharmonic Society. Ami de LvB, il créa, accompagné par LvB au piano, la Sonate pour violon n° 9.
Voir sa bio sur Wiki anglais — ou le roman d’Emmanuel Dongala.
renoncez rose à me voir comme vous êtes,selon la théorie que vous avez exposée et cessez de m’embobiner dans vos confusions de « communications »
je ne veux pas vous connaitre « plus » et ce n’est que trop;trouvez en d’autres,il y en a
non seulement je ne « prends « pas « les autres » mais je les lâche!d’autres l’ont fait avant moi!
vous ne laissez même pas aux autres le droit de « peser » pour eux-mêmes c’est pire que l’inquisition!je n’ai pas besoin de votre avis pour savoir si j’aime ou non, si ça m’intéresse;vous êtes des tyrans
on comprendrait presque vous n’ayez pas fidélisé un homme, rose, avecvos visions de « l’autre »!
une critique qui devrait mettre la puce à l’oreille:
Des scientifiques au supermarché (1)
18 JUIL. 2019 PAR MÉRÔME JARDIN BLOG : médiapart
« L’état de nos connaissances ne saurait être un supermarché dans lequel on pourrait ne choisir que ce qui nous convient et laisser en rayon ce qui contredit nos opinions », affirme une tribune qui… fait très exactement ce qu’elle dénonce.
LvB et la musique africaine. Maintenant je devrais chercher — dans les Cahiers de conversation ? dans la Correspondence ? dans le Catalogue raisonné ? —. Le fait, dans les années 60 Giulio Confalonieri, musicologue, me dit — et indiqua où trouver — qu’il y avait parmi les connaissances de LvB un religieux qui avait séjourné quelque temps en Afrique centrale, écouté la musique locale et pris des notes, ce qui selon GC expliquait certains aspect de la conception beethovenienne du rythme.
Vos jugements constants, je m’en tape et alii, et vos remarques assassines aussi.
Regardez-vous dans un nmiroir.
Et lisez ce que les gens qui ont vécu avec vous disent : la cata.
Je vous trouve qq. qualités au sein d’un filon noirci. Comme un gisement aurifère déjà exploité sur lequel on peut espérer la pépite. Mais l’espoir ne fait pas vivre.
Votre cécité vous aveugle, cyclope.
Vous n’avez de cesse que de définir autrui, vous posant en // comme celui qui refuse un café.
Grand bien vous fasse.
Ma vie privée ne vous regarde en rien. Seul ce que j’en dis est public. Le reste est intime. Si jamais ce mot vous dit quelque chose. Une vague notion.
Tout ce que vous fouillez sans mon accord est du viol : un viol. C’est mon point de vue.
Vos qualités et vos liens/vos connaissances en structure d’atomes étoilée, j’y reviendrai ultérieurement.
Pour Christiane 7h05
à propos de « Rosie Carpe »
Christiane, quand un(e) critique parle d’un roman « âpre », cela veut souvent dire que quelque chose l’a un peu hérissé (situations compliquées ? style touffu ?), embarrassé, ou déconcerté. C’est bien le cas de celui qui signe Christw sur le site littéraire Babelio(site fort intéressant et bien fait ) qui a parlé de roman « âpre » à propos de « Rosie carpe » de Marie Ndiaye, par ailleurs un des romans les plus réussis de cette auteure.
Voici ce qu’écrit Christw : « Le style de l’auteur d’ascendance sénégalaise s’avère très personnel et demande de se familiariser avec sa phrase longue et un peu syncopée. On lit « entrelacs de phrases pulpeuses et asymétriques » pour la qualifier: on y trouve en effet la densité qui reflète les états d’esprit contradictoires et les situations difficiles, tendues, déconcertantes. »on devine que la lecture n’a pas été une partie de plaisir…certains passages des romans de Faulkner(qui a dû marquer Marie NDiaye entre nous) sont assez » âpres » à mon gout. Je pense à ces nouvelles réunies dans « « Descends Moïse », où le drame de la haine raciale est le grand thème, avec chez Faulkner, une si lourde fatalité que la double descendance, noire et blanche, des Mac Caslin pèse comme un péché originel, fatalité renouvelée à chaque génération, car le passé s’abat sur le présent de chaque personnage. Oui, c’est parfois rédigé dans un style touffu assez ténébreux, disons le , « âpre ».
RAGTIME
USA 1981
Milos Forman
1906. Les destins croisés d’hommes et de femmes de milieux différents dans le New York du début du siècle qui s’éveille au jazz, au ragtime…
« À travers la rébellion d’un artiste noir humilié, le chef d’oeuvre de Milos Forman offre un portrait ambigu d’une Amerique à la fois terre d’espoir et de ségrégation. » Télérama
t: 20 juillet 2019 à 8 h 32 min
inutile d’y revenir!vous fabulez, et plus!
vous avez raconté vos histoires de famille(enterrement…)sur la RDL et maintenant vous vous réveillez d’un cauchemar en confondant les choses et les gens;allez vous reposer ;et oubliez moi,ce sera facile,je ne vous demande rien d’autre
Christiane
Et, nous en avions parlé lorsqu’elle a eu le prix Goncourt, si elle a nommé ce livre nominé Trois femmes puissantes, c’est justement pck elle a voulu donner une connotation positive à trois destins qui pourraient sembler tragiques, soulignant la force de ces femmes qui se battent au milieu de situations pesantes.
Quand aux écrits de Faulkner, elle l’a aussi signalé, ils sont ses livres de chevet.
Quoique depuis, elle ait pu en changer.
Aussi, il me semble que, par rapport à une situation signalée dans un des coms.ici (trié au milieu de torrents d’injures) elle est française. Point. Avec un père sénégalais. Point. Comme l’américaine qui ne se sent pas africaine. J’en connais des gens ainsi qui ne se torturent pas la cervelle et sont français et heureux. Black, asiatiques ou beurs. Français et heureux.
8h41.
Je l’ai déjà écrit je n’ai rien dit eu egard à ce qui a été vécu.
C’est bien vil de ressortir à l’envi les tragédies d’autrui : mêlez-vous des vôtres.
Deux, je ne suis pas sortie du cauchemar.
Trois : ma vie privée ne vous regarde pas, sauf ce que j’en dis.
Foutez-moi la paix et oubliez-moi.
Vous me saoulez.
Je ne m’adresserai plus à vous.
et alii dit: 20 juillet 2019 à 5 h 46 min
@Passou:
à20 juillet 2019 à 5 h 17 min,j’ai répondu à votre question -titre;ma lassitude est absolue ;le refus explicite(ça fatigue,disent-ils) des contributeurs de « travailler » sur le billet…
Ah bon ! S’il faut en croire cette lamentation matutinale, la RdL serait un centre d’examen où les contributeurs seraient dans l’obligation de traiter [travailler] le sujet distribué par le professeur Assouline, c’est-à-dire [répondre à la question].
« Clopine dit: 19 juillet 2019 à 22 h 07 min
(…) Ce dont parfois je doute, vous m’en excuserez ! (…) »
non Clopine, vous savez bien que ça fait longtemps hélas qu’on ne vous excuse plus rien, en tout cas pas moi, relisez ce que vous écrivez à Lavande, mon Dieu que de prétentions à jouer la psychologue, celle qui sait bien (comme une petite Proust de mes deux) qui sont les autres, alors que vous n’êtes même pas capable de voir vous-même telle que vous êtes.
Si vous voulez résumer en 2 mots la différence entre Lavande et vous, c’est que Lavande a un esprit sain, pas une once d’esprit tordu, alors que chez vous c’est tout le contraire, chez vous tout n’est que fiel, que fausseté, qu’apparences trompeuses, pour dissimuler ce que vous êtes vrainet.
vous dites que Court vous persécute ? Court s’en foutait de vous avant, mais essayez de revenir à l’origine et vous verrez que vous l’aviez bien cherché, que tout ce qu’il dit vous l’avez mérité ! ce n’est que justice !
j’ai écouté la dernière émission sur Céline, pour moi la meilleure, l’époque d’après guerre, époque du mensonge, de la mise en scène, de la fausseté, de la victimisation, du « pourquoi suis-je persécuté ? », du « mais qu’ai-je donc fait de mal pour mériter cela ? » etc etc etc…
et vous savez quoi Clopine ? ça me fait exactement penser à vous ! le même esprit retord !
Il est question plus bas de juifs noirs aux US. C’est un phénomène absolument marginal. Les relations entre juifs et noirs n’ont cessé de se détériorer depuis la lutte pour les droits civiques, où juifs et noirs étaient côte à côte et nombre de Freedom Riders (cf Mississippi Burning) étaient de jeunes juifs qui n’avaient pas oublié l’antisémitisme institutionnel qui sévissait aux US jusqu’après la seconde guerre mondiale. The Nation of Islam, de L. Farrakhan est un mouvement identitaire ouvertement antisémite et de manière générale, la conversion à l’islam vécue comme lavage des souillures de l’esclavage a contribué à accroitre les tensions. Inversement, bon nombre de juifs américains se son radicalisés sur des positions religieuses qui ne favorisent pas un dialogue constructif.
Autre chose, personne ne semble se souvenir que Apollo 11 n’était rien d’autre qu’un V-2 construit par le criminel de guerre Werner Von Braun, ingénieur favori d’Hitler recyclé par le Pentagone. Ne pas oublier qu’il fut l’ancien responsable du camp de concentration de Dora ou travaillèrent et moururent des milliers d’esclaves russes et français. Il est des moments où les Etats-Unis donnent la nausée.
Autres phénomènes marginaux, les juifs propriétaires d’esclaves (cf. Judah Philip Benjamin) et les noirs propriétaires d’esclaves (Black Slaveowners: Free Black Slave Masters in South Carolina, 1790-1860, Larry Koger).
A propos du style de Marie Ndiaye, on pourrait lui appliquer la formule de L.D. (syndrome 3J ?)qui « savour[ait]ces phrases retorses*, pleines d’un suc qui coule avec le naturel, en spires et volutes capricieuses ».
* pour rebondir sur le « retord »(sic) hamletien
« … Werner Von Braun, ingénieur favori d’Hitler… »
Sans remonter si loin, voir les attaques de leur inénarrable président contre les députées élues aux élections de mi-mandat, « coupables », à ses yeux de défendre les droits des migrants, et aussi son attitude lors de la rançon tre avec Nadia Murad ; mais je me souviens que Kerouac avait prévu la décadence politique des USA.
Et merdre ! rançon tre > rencontre.
… Il se trouve que parfois, pas souvent mais parfois, bouvard et pécuchet, les impayables tantines musicologirques de la rdl, ont de bonnes intuitions… Les longs séjours dans les CDBF du CdF et dans les puciers de st ouen, probablement… finissent par porter quelques fruits savoureux. « On ne sait pas si c’est un mec, une femme, un trans, un malade mental, un robot-troll, un schizophrène.
En tout cas »… moi, JJJ, suis ravi. Les deux ballots qu’arrivent pas à se faire une idée, ça perturbe un brin leurs petits neurones.
… @ JPA-Edel, merci d’avoir pris le relais au sujet de Rosie-Carpe pour Ch. Oui, Ch., c’était pas un roman facile, mais justement… on était récompensé de s’y être accroché. Avez vous vécu vers la Croix de Berny ? Et « les trois femmes puissantes », quelque chose, aussi.
@ Ch., le souvenir émouvant de frère Gaspard. Votre fidélité à toute épreuve !
@ … « Travailler le billet de Passoul » !!! Ah voui, y’en a qu’ont vraiment tout compris depuis le début. Et sans affects philosémites…, ‘tation !
@ … Tellement ravi du portrait que j’en remettrions bin une petite louche, faudra le mettre sur le site TKP des hurkidés. A la meilleure place, hein !… après l’histoire de clo-clo et les révélations sur « l’ascension Boucheron ».
#1[@ ma Pablita. J’espère que tu suis bien les conseils musicaux de Gigi la visqueuse, premier prix de poire au conservatoire de Sainte-Tubulure-en-Charente. Pas une comme elle pour se mettre en position, de manière à faire correctement siffler la poire -non destinée à l’oreille- qui sert à rappeler les troupeaux dans le soir charentais. Mais l’aspect artistique de cet instrument ne doit pas nous faire oublier son usage prophylactique. En effet, la Gigi en profite, quand elle travaille son instrument, pour entretenir sa fabuleuse collection de dilatations variqueuses, toutes sises où Gigi pense. Des vertes, des noires, des engorgées, des étranglées, des momifiées, elle les a toutes, fruits murs et même pourris de l’abus de charcuteries, -et de fort mauvaises habitudes, contractées, ainsi qu’un certain nombre de maux dont on taira les noms, dès l’internat, et poursuivies dans la légion où, auprès de vigoureux et peu continents collègues, Gigi accomplit, comme une sainte, un douloureux et musical service militaire. Tu vois, mon cher Pablo, que tu te priverais grandement si tu ne suivais mon conseil de suivre les conseils de Gigi la visqueuse, musicienne et martyre].
(Allez, une 2e couche, on s’en lasse pas, c tellement biau…, « Admirez ma prose, que j’ai mis trois heures à composer en écoutant Mendel »)
#2@à mon Pablito. J’espère que tu suis bien les conseils musicaux de Gigi la visqueuse, premier prix de poire au conservatoire de Sainte-Tubulure-en-Charente. Pas une comme elle pour se mettre en position, de manière à faire correctement siffler la poire -non destinée à l’oreille- qui sert à rappeler les troupeaux dans le soir charentais. Mais l’aspect artistique de cet instrument ne doit pas nous faire oublier son usage prophylactique. En effet, la Gigi en profite, quand elle travaille son instrument, pour entretenir sa fabuleuse collection de dilatations variqueuses, toutes sises où Gigi pense. Des vertes, des noires, des engorgées, des étranglées, des momifiées, elle les a toutes, fruits murs et même pourris de l’abus de charcuteries, -et de fort mauvaises habitudes, contractées, ainsi qu’un certain nombre de maux dont on taira les noms, dès l’internat, et poursuivies dans la légion où, auprès de vigoureux et peu continents collègues, Gigi accomplit, comme une sainte, un douloureux et musical service militaire. Tu vois, mon cher Pablo, que tu te priverais grandement si tu ne suivais mon conseil de suivre les conseils de Gigi la visqueuse, musicienne et martyre.
etc. DLP… Belle journée à toutes (et à jzmn) – !
je veux remercier christiane de nous donner le lien de gaspard d’E de Fontenay, car elle parle très juste et de l’entendre me bouleverse:mes grans parents maternels ont été à Auschwitz (où ils sont morts)avec leurs deux filles dont l’une était ma mère qui n’a guère survécu à ma naissance en Allemagne dans un camp DP où mon père américain venu pour libérer les camps emmena ma mère (et sa soeur)-je ne l’ai découvert que beaucoup,beaucoup plus tard ,n’ayant pas le »droit « de porter le prénom que ma mère me donna à ma naissance-celui de sa mère perdue à auschwitz-et que j’ai repris en divorçant;comme mon patronyme ,celui de ma mère comme DP 5j’ai véri_fié aussi ces histoires chez Grass!-lorsqu’on exposa mon travail d’artiste plasticienne en différents lieux ;ma mère avait dans ce camp signé aussi du patronyme de mon père qui nous emmena à PARIS où ma mère mourut (j’étais bébé placée)j’ai vu aussi les papiers de ma mère à l’hôpital que l’infirmière en cancérologie à laquelle je m’étais adressée retrouva dans les 10minutes et me les montra(je regrettai plus tard de ne pas lesavoir pris et mêtre sauvée avec!)
le prénom6BIBLIQUE que m’avait donné ma mère était alors « interdi »(Klemperer langue…et aujourd’hui,je refuse qu’on m’appelle par ce prénom sur ma carte d’identité:)
pour retrouver tout ça, je suis passée notamment par des recherches sur « la genèse » dans lesquelles me lança avec inspiration mon professeur psy auquel je n’avais jamais parlé de moi (et je lui en suis reconnaissante!)j’ai revu la soeur de ma mère que je voyais enfantau point de rever d’elle et d’avoir « fixé son prénom dans des noms de fleursque je « ne connaissais presque pas »(!)et c’était ça!
voilà assouvie votre curiosité que je ne suis pas comme vous;mon père qui avait promis-parait-il! le mari de ma tante également déportéavec toujours un projet de « mémoires »où je l’aurais aidé- de revenir des U.S n’est jamais revenu;mon gendre, journaliste
américain a parait-il retrouvé l’adresse de ma mère à Lodz d’où elle a été déportée surn+1 camp et finalement Terezin,mais il ne m’a pas envoyé le lien mail de sa recherche;ce qui n’est pas chic mais je m’en moque;c’est grace à tsvetaeva que je sais des choses sur mon nom « typique » d’une certaine façon;donc je n’attends pas après votre psychologie!
merci P.ASSOULINE DE VOTRE PATIENCE.Jai su CHERCHER ET RETROUVER
interdit
je viens de tomber sur un des derniers commentaires d’Alba, triste chose que son départ, triste chose dans un bien triste monde.
« Widergänger dit: 1 juillet 2018 à 0 h 14 min
Sollers a mille fois raison quand il dit que les gens ne savent pas lire. C’est vrai des élèves, hélas, et c’est vrai ici sur ce blog quand on lit les misérables commentaires à hurler de rire des chaloux, Ed, Delaporte et autres Pablo75 qui n’en ratent pas une.
S’il fallait s’en remettre aux jugements de cet imbécile de chaloux, dispraîtraient de la littérature du XXè siècle : Aragon, Beckett, Duras, Michon, Simon, Le Clézio, Modiano, etc., bref pas moins de quatre prix Nobel et l’inventeur avec Breton du Surréalisme. Si c’est pas ça qu’on appelle un gros con, on ne sait plus ce que c’est… Un simple petit merdeux qui se la pète sur les blogs. »
@Paul Edel dit: 20 juillet 2019 à 8 h 33 min
C’est rare que vous citiez, en avant de votre opinion, la critique d’un lecteur. Elle est, dans ce cas, souvent suivie de votre analyse. Là, je sens une réticence. Vous explorez le jugement de ce lecteur à partir du mot « âpre ».
C’est Jazzi qui répondant à ma question sur les romans ayant un lien avec l’Afrique l’avait citée.
C’est d’ailleurs entrer dans un sujet brûlant pour cette Marie Ndiaye. (Dans ses déclarations au Los Angeles Times, qui la présentait comme « First black woman to win the prix Goncourt », on pouvait lire : « I don’t represent anything for anyone. I have met many French people raised in Africa who are more African than I am… » mais elle avait ajouté : « I am very happy to be a woman receiving the Goncourt. » Elle met donc à distance ses racines africaines (père) (comme le confirme Rose).
Ce qui n’est pas le cas de son frère, Pap Ndiaye, historien, professeur à Sciences Po, conseiller scientifique de l’exposition «Le Modèle noir de Géricault à Matisse » et auteur de La Condition noire – Essai sur une minorité française – Calmann-lévy. (Livre contenant en préface une nouvelle inédite de Marie NDiaye, Les Sœurs.) Passou en parle longuement et subtilement dans ce billet.
Sa réponse à la journaliste du Point, Valérie Marin,(« Vous n’avez pas pour habitude d’écrire sur des sujets touchant la condition noire. Comment vous êtes-vous retrouvée «embarquée» dans l’aventure du «Modèle noir» ?) est intéressante :
« Ce n’est pas la première fois que j’aborde ce sujet puisqu’à la demande de mon frère j’avais déjà écrit une préface, sous forme de nouvelle, à son livre La Condition noire. Et, de nouveau, c’est lui, comme historien, qui m’a fait parvenir la demande de l’équipe du musée d’Orsay de m’associer à l’exposition en écrivant un texte à partir d’œuvres choisies, une ou plusieurs. Je n’étais pas sûre d’être à l’aise […]. Je ne me pose pas la question de savoir si l’on fait appel à moi parce que je suis une femme noire et je ne vois pas l’équipe me dire qu’elle m’a sollicitée pour ce qui peut paraître un arbitraire et non pour mon travail. On n’en sort pas si l’on commence à penser ainsi, et cela ne m’intéresse pas de creuser cette question. »
https://www.lepoint.fr/culture/marie-ndiaye-je-ne-suis-a-l-aise-que-dans-la-fiction-29-03-2019-2304706_3.php
Des romans de Marie Ndiaye, je n’ai lu que Trois femmes puissantes. Trois portraits de femmes africaines : fille, mère, épouse. Norah, Fanta, Khady Demba. Trois femmes, vivant mal dans leur famille trouble. Malaise ressenti par ces femmes (malaise et perplexité non élucidés ressentis par la lectrice que j’étais en le lisant). Un récit sombre, un peu décalé traversé d’étrangeté, de contes. Beaucoup de méandres… Très long…
recherches sur la genèse dans la Bible en hébreu bien sur aussi
tombé aussi par hasard sur ce commentaire… très triste monde :
« Pablo75 dit: 29 juillet 2018 à 14 h 40 min
@ Closer
« Le seul baroqueux que je connaisse qui trouve vraiment grâce à mes yeux est William Christie et ses Arts Florissants. »
Tu oublies le meilleur de tous en Bach: Masaaki Suzuki, qui est un disciple de Ton Koopman, beaucoup plus doué que le maître (et surtout pas pressé comme lui – les tempi de Koopman dans les cantates de Bach sont ridiculement rapides).
Je ne connais aucun chef qui rende aussi belles les Cantates de Bach. Rien que pour emm… hamlet, je dirais que celui qui ne les pas écoutées dirigées par lui ne les connais pas.
Après, il y en a d’autres qui ont fait de belles choses aussi, comme Sigiswald Kuijken, qui a enregistré la plus belle version pour moi de la si belle Cantate 21 de Bach:
https://www.youtube.com/watch?v=2GcZzgvCn-E
En général les derniers baroqueux (Fasolis, Emmanuelle Haïm, Minkowski, Pichon et beaucoup d’autres) sont beaucoup mieux que les anciens, les pires étant Harnoncourt (dont les Bruckner sont encore plus lamentables que ses Bach) et Gardiner.
Harnoncourt est l’un des personnages les plus funestes de la musique de ses dernières 60 ans (il est le Boulez du baroque, un fanatique qui haïssait la beauté). Ses enregistrements des cantates de Bach avec des gosses à la voix tremblante et faisant 20 fausses notes par minute sont l’une de plus grandes hontes de l’histoire du disque. »
@et alii dit: 20 juillet 2019 à 10 h 39 min
Merci pour ces précisions, Et Alii. Oui, Elizabeth de Fontenay y est pudique et bouleversante. Ce que vous m’apprenez explique la grande profondeur de sa pensée. Elle sait ce qu’est la souffrance…
@ la formule de L.D. (syndrome 3J ?)
Expliquez-moi, AN, là, j’ai pas bien compris, mais suis tout ouïe, ça peut m’intéresser, et mes esgourdes sont pas totelement bouchées… D’autant que vous êtes encore + ou – vierge à la rdl, point tourdue et encore moins retorse, je le pense 🙂
tombé par hasard sur ce commentaire… bien triste monde…
« Pablo75 dit: 4 juillet 2018 à 10 h 56 min
« J’ai toujours admiré Marc Rothko, et jamais eu le sentiment d’être manipulé dans mes goûts… »
(Janssen J-J)
Mais toi c’est normal: tu es le C.on du Blog. »
et ça ou l(on voit les constate les effets nocifs que peut avoir cette invention nouvelle : youtube :
« Pablo75 dit: 4 juillet 2018 à 10 h 54 min
Et plus beau encore: Fra Angelico & Bach
le livre auquel j’ai fait allusion pour mon prénom est
[+] zoom
LTI, LA LANGUE DU TROISIEME REICH. Carnets d’un philologue (Agora)
EAN:9782266086851
de:Victor Klemperer
Catégorie:Histoire
Et Alii,
mêmes souffrances, semble-t-il :
https://www.lemonde.fr/long-format/article/2018/10/21/elisabeth-de-fontenay-le-secret-m-a-a-la-fois-detruite-et-construite_5372457_5345421.html
aussi tombé par hasard sur ça :
« Pablo75 dit: 3 juillet 2018 à 10 h 26 min
Mais c’est quoi ce charabia? Ce que tu dis là est une belle co.nnerie, doublée d’une monumentale lapalissade, qu’on peut appliquer à toutes les oeuvres musicales.Tu n’avais jamais remarqué qu’avant le début de toutes les oeuvres il y avait un silence, une « pause initiale » de la musique, et qu’elle commençait à sonner après cette « pause »? D’ailleurs, ça peut paraître étonnant, mais ça arrive dans toutes les activités humaines: avant de les exécuter, il y a un moment où on ne les exécute pas encore. Étonnant, non? «
bien des choses qu’on raconte sur l’étrange psychologie des survivants est vrai:il a fallu que j’aille moi-même sur la tombe de ma mère -une scène atroce, c’est le chauffeur de taxi vqui cherchait et il dansa sur la tombe-pour le croire qu’elle était vraiment morte ,même après avoir vu les papiers de l’hosto!
ce que très peu de gens savent, sauf ceux qui sont passés par là, c’est que nous les bébés nés après la « victoire-tu parles-nous avons été pas « tatoués « vraiment,mais scarifiés,un truc énorme qui changeait de couleur avec les saisons,quand j’étais enfant, une sorte de feuille chiffrée!quelle imagination!
@Et Alii,
un bel article encore dans le JDD du 26/02/2011 signé Marie-Laure Delorme à propos de la sortie d’un autre livre d’Elizabeth de Fontenay Actes de naissance, entretiens avec Stéphane Bou (Seuil).
https://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Elisabeth-de-Fontenay-Les-silences-d-une-vie-274803-3236768
oui, Ede Fontenay est une femme trèsémouvante;je l’ai entendue chez Derridaplusieurs fois sur les animaux!
oui, christiane, quand elle parle de rétablir les vrais prénoms de son frère, qu’elle « intuitionne » que c’est important ce salut par la bibliothèque et l’écriture , je partage cette conviction ;enfant, c’est à peine si j’ai posé des questions:on me mentait toujours et ça je l’entendais;un jour j’ai fait une fugue et quand je suis rentrée(on m’avait sauvagement battue, pas ma mère, doncpuisqu’elle était morte)je ne me sentais pas coupable:j’ai juste dit dans l’entrée où toutes lumières étaient grandes allumées(ortographe?°j’ai dit « montrez moi les papiers ,ni SVP ,rien d’autre ,les papiers »mes papiers » et là, je n’ai rien vu juste mon prénom interdit, mais je me doutais que ça clochait;ils étaient estomachés;j’étais en 6ème;
hamlet à 10 h 56 min,
là il a seulement démontré qu’il n’a aucune idée de la direction et de la fonction des accents ; mais peu importe, ce n’est pas ses opinions qui va changer ma vie…
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