Quel est votre meilleur livre de l’année ?
D’accord, nous ne sommes pas des Anglais ni des Américains. Les listes ne nous obsèdent pas, non plus que les nomenclatures, palmarès, classements et, d’une manière générale, tout ce qui pourrait relever de la taxinomie littéraire. N’empêche qu’à l’heure du bilan annuel, ce serait bien de savoir quel livre (roman, document, français, étranger et tutti frutti) vous a paru être le meilleur. Entendons-nous bien : la littérature n’est pas une catégorie olympique. Il ne faut donc pas lire « meilleur » dans son acception sportive. Ni performance, ni exploit.
Quoi alors? Votre meilleur livre de l’année n’est pas le meilleur livre de l’année mais celui qui vous a le plus durablement marqué que ce soit par ses qualités d’écriture, la force d’imprégnation de ses personnages, l’originalité de sa composition, sa puissance d’évocation, sa capacité à se détacher du lot, à s’extraire du tout-venant de la librairie, la prise de risque ou la mise en danger de l’auteur. Où l’on voit des critères personnels rejoindre des critères universels. Rien de plus subjectif, rien de plus arbitraire. Encore qu’un tel jugement ne relève pas du « j’aime/j’aime pas » qui tient lieu désormais de critique en ligne et de prescription tous azimuts. Il faut et il suffit qu’il soit paru entre le 1er janvier et ce jour en langue française ou même, voyons large, dans toute autre langue.
Après avoir hésité entre Esquisse d’un pendu (Verdier) de Michel Jullien et Naissance (Grasset) de Yann Moix, en ce qui me concerne, c’est fait : Le garçon incassable de Florence Seyvos publié par les éditions de l’Olivier. Un roman auquel je pense encore souvent des mois après l’avoir lu. Il m’a touché et troublé au-delà de ce que j’imaginais. Et pour ne pas me répéter, je renvoie à ce que j’en disais dans ces colonnes le 25 juillet. Mon seul regret : paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée.
Et vous ?
(Photo Sakamaki)
387 Réponses pour Quel est votre meilleur livre de l’année ?
Le meilleur roman de l’année 2013: Confiteor de Jaume Cabre ( Actes Sud .
« Sur la scène intérieure,Faits »De MARCEL COHEN qui a confié dans un entretien que:
« La littérature, c’est aussi, c’est peut-être même d’abord, une très grande méfiance à l’égard de la littérature »
Et c’est certainement cette méfiance qui lui a permis d’écrire sur un sujet-la disparition d’êtres chers pendant la guerre- déjà amplement et parfois exemplairement traité,un livre singulier, d’une pudeur bouleversante,un livre qui ne se paie pas de mots.
Oh ben non, on avait dit pas les affaires.
Contes 2013
Larousse 2013
Ha Tutti frutti ça c’était bien ; mais fallait connaître les passes, hein !
Astérix chez les Pictes.
« En même temps toute la terre et tout le ciel », de Ruth Ozeki, est un bijou littéraire dans la ligne de Murakami.
Je souligne toujours les hommages de notre hôte à des écrivains féminins, car ils sont, il faut bien le reconnaître, rarissimes et souvent issus des devoirs d’amitié. Celle d’aujourd’hui semble échapper à la règle : Florence Seyvos est reconnu comme « ayant du métier »… Encore un effort, Pierre Assouline, et vous verrez que, peut-être, l’avenir de la littérature coule d’une encre féminine, de plus en plus aguerrie. Connaissez-vous Tracey Chevalier ? Elle possède elle aussi, je crois, tout ce qu’il faut pour vous plaire…
Ah bon sang, vous les RDliens, réjouissez-vous, Clopine est revenue !
Tu montreras ma tête au peuple, de François-Henri Désérable. Magnifique.
Et aussi : Nue, de Jean-Philippe Toussaint.
Quel est le meilleur livre de l’année ? Eh, ma foi, aucun !
N’attachant aucun prix à la date de parution, je ne regarde jamais la situation du point de vue de l’éditeur, ou de l’imprimeur si vous préférez, mais m’attache plutôt au goût de la découverte ou de la redécouverte par le lecteur.
En ce qui me concerne, 2013 est marqué en premier par « Roman avec cocaïne » d’Aguéev. Puis « le Livre Rouge » de Carl Jung, « Pensées pour moi-même » de Marc Aurèle, « Patrimoine » de Roth, « Mosby et autres nouvelles » de Bellow. Pour ne pas énerver les humanistes flamboyants du blog, je ne parlerai ni des livres ou essais politiques, ni des livres économiques, ni des livres scientifiques !
En effet, je ne suis pas de ceux ou de celle qui ont la lecture à œillères « communautariste », type « l’avenir de la littérature coule d’une encre féminine » ! Je trouve cela si stupide …
« paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée. »
Et moi qui croyais que les prix littéraires récompensaient les livres de l’année, seulement ceux de la rentrée de septembre ?
En théorie oui, mais en pratique, hélas…
Puisqu’on en est, si tôt, à la joie de lire des imbécillités littéraires … jetez donc un coup d’œil à droite sur le tweet d’il y a deux jours :
« A la tête du Centre National du Livre depuis un mois, Vincent Monadé nous explique comment il compte « aider la chaîne du livre à passer la crise ». »
Cette buse, ennemi d’Amazon et d’Internet, défenseur des allumeurs de réverbères, a le culot d’écrire : « Sans librairies, il n’y a pas d’auteurs »
Vous avez bien lu !!! « Pas de librairies, pas d’auteurs ! » Le patron du CNL…. vive la France du progrès, ouverte, dynamique !
La pratique, c’est vous, Passou !
Parmi les lectures qui m’ont marquées dernièrement, je me souviens, en particulier, des « Vies de Job », qui n’est pourtant pas un perdreau de l’année…
Mes meilleurs romans de l’année ?
Les films que j’ai vus au… cinéma !
…
…Mr. bérénice,…
…ma réponse à vos questions de hier au soir de 21 h 00 mn,…
…sur le précédent sujet,…etc,…Chardonne à Morand,…
…
…
…mon meilleur livre de l’année!,…le Blog à Pierre Assouline !,…voilà,…
…et puis c’est tout!,…etc,…
…
Ma grande découverte de l’année n’est pas un livre de l’année, c’est l’Éloge des Voyages Insensés de Vassili Golovanov, paru il y a quelques années chez Verdier. Un très grand écrivain à côté de qui la plupart des autres sont des aptères, comme dirait Céline.
Côté livres de l’année, De la Création de Gao Xingjian, au Seuil. Chacun des livres de cet écrivain est un éblouissement. Voyez La Montagne de l’Âme.
celui que j’ai préféré ? : CANADA de Richard Ford
… suivi de près par FUGITIVES d’Alice Munro
Le meilleur livre humoristique de l’année 2013 ?
Ecrit par deux auteurs socialistes, bien connus pour leur récits fantastiques, messieurs Hollande et Sapin :
« La DESCENTE, c’est quand ça MONTE moins ! »
Un livre collectif, à mourir de rire…
JC….. dit: 27 décembre 2013 à 9 h 27 min
Vous vous trompez de titre JC.
Il s’ agit du fameux roman : » Dans la lande ça sent déjà le sapin » univers glauque à la lecture duquel on peut revenir sans encombres dans le Val pas si fourré que ça des bonnes intentions à la Comtesse de Ségur.
Bonjour Pierre Assouline, je profite de mon passage pour vous présenter mes meilleurs voeux… Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel (« près, loin ») ; mais mon meilleur livre de l’année reste quand même celui que j’ai publié en novembre « petites histoires familiales et nombreuses »,
D’autant que ce fut le seul de l’année.
De livre, veux-je dire.
Ahahah.
Bon, allez, j’arrête de plaisanter et je dois dire que les « prodigieuses créatures » de Tracy Chevalier m’ont remarquablement marquée.
Au revoir, je file avant les trolls…
Ah ! la P… trolleuse qui arpente son trottoir, espérant vendre ses charmes littéraires ! Vraiment, c’est la crise !
« le garçon incassable », Passou, c’est aussi le « héros » de Canada avec tout ce qui lui arrive !
Que les enseignes se cassent la gueule tandis que les librairies indépendantes s’en tirent plutôt bien, en somme, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
Que les américains plagient les romanciers français, aussi !
Vive la crise !
Vivent les twit’s !
je m’en remet difficilement :
http://artdelire.blogspot.be/2008/12/christian-roux-placards.html
vive la loi du plus fort, la loi de la jungle: faut être moderne
le meilleur livre de l’année, du pervers de pq, qui s’est mis une cravate t essaie d’imiter le petit u pour faire digne:vive le néant vive la mort
Lu un truc de Bourdieu sur Manet : un type « embaumé de son vivant par soi-même » !
Economique ! Direct chez Grévin/ Tussaud, sans travail… ! Hurkhurk …
Mon pauvre J.F., si tu n’as pas compris que tu vis dans la jungle depuis tout petit…. il est trop tard pour toi. Embaumé vivant. Comme Bourdieu !
Un livre trouvé en tête de gondole à mon Super U , rayon où je passe voir ce qu’offre la « grande distribution » :
« Médecin de campagne » de Louis Tamain, Terre de poche, De Borée (cette collection n’y a été qu’une semaine !), des rééditions.
Au reveire !
A L’AN QUE VEN QUE SE SIAM PAS MAI QUE SIGUEM PAS MENS
» A l’an qui vient que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins «
tu vis dans la jungle depuis tout petit
ah! c’est vrai que t’as été abusé dans ton enfance !
Mon meilleur roman de cette année : Confiteor du catalan Jaume Cabré (chez Actes Sud). De cette ambition et de cette qualité-là, on n’en lit pas souvent.
Chez Paul Edel, le 4.12.2013 un post semblable, -« questionnaire: meilleures lectures de l’année.. » curieux de lire les convergences/différences entre la discussion sur la RDL et chez P.E.
http://pauledel.blog.lemonde.fr/2013/12/04/questionnairemeilleures-lectures-de-lannee/
Passou,
Je crois qu’il faut étendre le concept de « permis de voter à points », au permis de bloguer en RdL, lui aussi « à points » !
L’avantage ? les cons dans mon genre ne viendraient plus polluer, entrainant dans leur chute une tapée d’anges maudits…
C’est angoissant, cette question, quand on ne se la pose jamais.
J’hésite entre « Les Papiers d’Aspern » de Henry James et « L’Eau vive » de Jean Giono. « Nue » de Jean-Philippe Toussaint n’est pas mal non plus.
« Lu un truc de Bourdieu sur Manet » (JC)
Il arrive parfois chez lui que l’éprouvante montagne théorico-méthodologique accouche de quelques précieuses souris.
Il faudrait faire comme Liberace quand il jouait Tchaikovski: couper les « longueurs ».
Ou comme dans les livres pour enfants: Balzac sans les descriptions.
Allez, je me lance : « Breakfast at Tiffany’s » de Truman Capote. Autrement plus original et dérangeant que la comédie q’en a tirée Blake Edwards.
Je joue aussi pour le plus mauvais roman de la dernière décennie. Sans aucun doute possible : « Les Bienveillantes », de Jonathan Littell.
Je vote aussi pour le must philosophique du précédent millénaire : « Le Monde comme volonté et représentation « , d’Arthur Schopenhauer.
Liberace répare les erreurs de Tchaïkovski : qu’il en soit remercié !
« Une année qui commence bien » de Dominique Noguez
…
…en plus,…çà ne vous regarde pas!,…
…qu’est ce ces manières d’inquisiteur,…
…et qu’est ce que çà peut vous faire,…des fois,…enfin,…
…
La p de clèves
Allons, JBrown, « Les Bienveillantes » est un très bon roman, je comprends que vous n’ayez pas aimé, vous devez être coincé, je ne sais par contre pas trop où. D. n’a pas aimé non plus, il l’a lu debout et gratuitement, chez Gallimard.
Il arrive parfois chez lui que l’éprouvante montagne théorico-méthodologique accouche de quelques précieuses souris.
ah bon alors on note et dira pareil
Toutes ces demoiselles… Faut avoir des grands bras pour pas en laisser échapper une seule !
Le Moto-revue du salon ; mais alors, hein, il faut tout lire ! Il y a au moins douze mille pages…
Comment répondre à cette question à moins d’avoir lu tous les livres de l’année? Il faut plutôt demander: quel est votre livre favori publié en 2013? On s’attend à mieux de votre part monsieur Assouline. Vous n’êtes pas un vulgaire vendeur de camelote…
Votre billet précise peut-être la question mais elle demeure racolante.
Le meilleur c’est çui qu’on écrit, nicht wahr ?
Oui enfin Finnegans c’est quand même encore assez olympique…
Je triche un peu. Le livre le plus attachant et le style le plus inédit par, , tout de même, un prix de l’année, c’est « Une Promesse » de Sorj Chalandon.
Happy new year, Mr. A.
Touite
Un mois après la mise en liquidation judiciaire de l’enseigne du groupe Actissia, le tribunal de commerce de Paris a validé la cession de onze des cinquante-deux librairies Chapitre, qui cherchaient un repreneur.
Salut à De Nota
« Mais comment peut-on s’appeler Shia LaBeouf ? » (touite)
Cajun misspelling, with a Jewish touch.
Le meilleur roman de l’année ? Je ne le sais pas, mais j’ai demandé à mon patron qui m’a répondu par un rébus :
Mon premier est un herbicide chevalin.
Mon second est une saison parsemée de colchiques.
Mon troisième est la deuxième syllabe des ânes.
Mon troisième est le cri du chat chanteur qui n’aurait pas de mi dans sa gamme.
Mon tout est une belle promenade dans les mœurs paysannes bousculées par une catastrophe qui exacerbe les instincts les plus bestiaux de la race humaine.
Donna Tartt, « The Goldfinch » ; puis, une relecture
(Azar Nafisi, « Leggere Lolita a Teheran »).
«Le numérique n’est pas un danger. Ceux qui lisent ainsi sont des lecteurs. Mais il ne faut pas qu’il y ait monopole, éviter toute « orwellisation » de notre culture. Les librairies doivent donc vite développer leurs réseaux de vente en ligne. La lecture est vitale, c’est un acte de résistance. Une vie sans livre est régressive et misérable.»
« orwellisation » ?! pourquoi les gens ne pensent pas les mots avant d’en faire (bêtement) usage ?
SF dit: 27 décembre 2013 à 16 h 54 min
Je triche un peu. Le livre le plus attachant et le style le plus inédit par, , tout de même, un prix de l’année, c’est « Une Promesse » de Sorj Chalandon.
Happy new year, Mr. A.
Mon patron me dit qu’il lit très peu. Forcément, il écrit, il ne peut pas tout faire à la fois. Il a quand même lu « Le quatrième mur » parce que ça parlait de Sabra et Chatila, devoir de mémoire oblige. Il me dit que Chalandon abuse des phrases courtes. C’est très bon pour décrire une action dans un sauve qui peu, mais autrement, une belle phrase bien ciselée, longue à souhait, genre Proustien, c’est reposant après la bataille. Il a été aussi ravi par certains raccourcis métaphoriques émaillant par-ci par-là le texte. De la bel ouvrage.
Au fait pour mon premier, c’est facile, hein ?
Que les enseignes se cassent la gueule tandis que les librairies indépendantes s’en tirent plutôt bien, en somme, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
ou un voeux pieu ?
(étonné qu’à l’occasion du sujet l’ambiance soit moins au matraquage policier que d’hab, mais bon c’est vrai qu’on n’en est qu’au début)
bonne soirée !
Allons, JBrown, « Les Bienveillantes » est un très bon roman (TKT)
Vous n’êtes pas difficile. C’est un roman de débutant, avec quelques très grosses blagues qui en obèrent lourdement la qualité et la crédibilité. J’en ai pour ma part relevé cinq ou six, et la liste n’est pas close. Je n’ai rien contre les romans de débutants. Comme disait mon ami La Palisse, il faut bien que les débutants débutent. Le problème est plutôt dans le fait que l’Académie française et les Goncourt aient décerné leur prix à un ouvrage aussi faiblard. Il faut croire que Gallimard a fait le forcing et que la concurrence était encore plus nulle, ou les deux.
U,ça c’est gentil.Savez quoi?Depuis trois semaines maintenant,à la librairie,je passe mes journées à lire,le cul sur un tabouret,adossé au mur,désinvolte,détendu,je me suis déjà cogné guerre et paix,herzog,jane eyre,hurlevent,l’usage du monde,au coeur des ténèbres et j’ai commencé la montagne magique!je suis payé pour lire,putain c’est le luxe!Et quand je pense que chômeur ça va continuer,j’ai honte.
« La lecture est vitale, c’est un acte de résistance. Une vie sans livre est régressive et misérable. »
Olivier Frébourg, tweeter, il y a 11 heures
Au nom de tous ceux qui ne lisent pas, et qui vivent ainsi des vies « régressives et misérables », j’attribuais une vertu singulière à cet Olivier inconnu : une vertu exprimée en trois lettres brèves…
Point de vue censuré ! Pourquoi ? Lui seul, éditeur, pourrait insulter les gens qui n’ont pas le goût ou les moyens de lire ?… Comportement misérable.
Nothomb (Amélie) : La nostalgie heureuse. Albin Michel, 2013. Elle ne se prend pas la tête, elle écrit ce qui lui plaît et, surtout, surtout, elle n’est pas normalienne, comme la plupart des zozos de ce forum.
…
…en donner à réfléchir,…
…
…il seraient temps que la chambre des députés classât les maris comme gibier,…etc,..
… ( et par sollicitude décline la prohibition de la chasse aux maris par leur femmes ),…
… » les femmes qui considèrent les hommes comme animaux nuisibles, dont la destruction est permise en tout temps, sucrent leur café et salent leur potage avec de l’arsenic,-ou les détruisent avec des boulettes comme on fait pour les chiens errants et pour les rats qui n’errent pas assez « ,…
…
…dans « les Guêpes » mars 1845,…c’est bien çà!,…
…bon,…aujourd’hui,…le médecin s’en charge dans la douzaine de prescriptions,…sans même savoir, qu’après coup,…le résultat rase aussi bien que le vitriol,..
…question de réduire les pensions qui dans ces temps là!,…n’existaient pas!…sauf en héritage etc,…de transmissions alambiquées!,…& à l’inverse,…faut être tartes à plumes,…etc,…
…
Le talent, une monnaie contemporaine ; de SAG par ICAN
Et une huile d’Olive, de pure forme bien que réduite: http://www.authenticite.fr/images/poste/268.jpg
Cette année je retiens L’Echange des rincesses, le tome 1 de Casanova en Bouquins qui reprend le manuscrit acquis par la BNF et La Récréation de Frédéric Mitterand.
Bravo Clopine pour votre publication. Où la trouve t on ?
Clopine Trouillefou dit: 27 décembre 2013 à 10 h 12 min
Bonjour Pierre Assouline, je profite de mon passage pour vous présenter mes meilleurs voeux… Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel
C’est la meilleure de clopine de mamouth, celle-là. Pierrot aurait copié sur popaul !
Arden, de Frederic Verger.
A la lecture d’ un quotidien national de ce jour, on apprend que parmi les cadeaux les plus revendus se trouve le dernier prix Goncourt…Un livre, c’est vraiment peu de chose!?
@ marcel.
Chalandon, phrases courtes, simplissimes, mais émaillées de juxtapositions inédites Ex: il grelotte un coup de sonette – la serpillière qui flaque – les ronces qui mûrent -etc… On est loin de l’insoutenable du Quatriéme mur…
par ICAN’N’
coordonner n’est pas gérer … http://www.icann.org/fr/about/participate/what
Ah! Les algorithmes lettrés (ou presque…http://www.youtube.com/watch?v=8bf7wIbN11M)
TKT dit: 27 décembre 2013 à 14 h 51 min
« je ne sais par contre pas trop où. D. n’a pas aimé non plus, il l’a lu debout et gratuitement, chez Gallimard. »
–
Quelle léger style avez-vous là, Thierry. Quelle aisance ! Un 38 tonnes sur un chemin vicinal.
Avez-vous songé à publier ?
Perso, mon bouquin non-fiction de l’année c’est le catalogue Black & Decker, section jardinage…sinon, an absolute truth de Le Carré pour la fiction…je vois que le garde-champêtre étale sa confiture, à défaut de vitriol en cette période sainte, mais à-il seulement lu tous ces livre dont l se vante hein? Perso, j’en doute car il n’en a , à l’évidence rien retenu ni appris…Tristram Shandy indeed! Quel Trou duc…mais quel trou duc….
Je vote pour « Le colosse de Maroussi » 2013, traduction définitive de Georges Belmont. Les lecteurs ignorants la langue cible ne peuvent bénéficier des interprétations diverses proposées par des traductions différentes.
Vous avez tout à fait raison.
Le Banquet, 174b
(trad. Vicaire)
Aristophane intervint : « Bien dit, Pausanias. Tu as raison de vouloir en tout cas nous épargner les désagréments de la boisson ! Moi même je suis de ceux qui se sont bien arrosés hier ! »
À ces mots, Eryximaque fils d’Acoumene intervint : « Vous avez tout à fait raison, dit-il. Et il en est encore un, parmi vous, que je voudrais entendre. »
(trad. Cousin)
— Tu me fais grand plaisir, dit Aristophane, de vouloir qu’on se ménage; car je suis un de ceux qui se sont le moins épargnés la nuit passée.
— Que je vous aime de cette humeur, dit Éryximaque fils d’Acumènos.
(original)
-Τὸν οὖν Ἀριστοφάνη εἰπεῖν, τοῦτο μέντοι εὖ λέγεις, ὦ Παυσανία, τὸ παντὶ τρόπῳ παρασκευάσασθαι ῥᾳστώνην τινὰ τῆς πόσεως· καὶ γὰρ αὐτός εἰμι τῶν χθὲς βεβαπτισμένων.
-Ἀκούσαντα οὖν αὐτῶν ἔφη Ἐρυξίμαχον τὸν Ἀκουμενοῦ ἦ καλῶς, φάναι, λέγετε.
On ne dit pas « perso j’en doute », Abdelkader, mais plutôt : « permettez-moi d’en douter ».
Mon patron me fait dire qu’il enverra gratos son bouquin aux cinq premiers qui lui enverrons la solution du rébus de 17 h 03 min à jean.calbrix@free.fr
j’ai aimé Cinq Jouirs de Douglass Kennedy.
Le dernier Gavalda est remarquable.
David Foenkinos, j’avais pas mieux.
Je remercie Monsieur Assouline de s’intéresser à l’opinion de gens qu’il ne connaît pas et je vote pour « Critique de l’opinion publique » de Ferdinand Tönnies.
…
…& du commun des religions du monde,…
…
…les guêpes juillet 1846,…page 135,…
…sérieusement,__ne vaudrait’il pas mieux prier Dieu sous la voûte étoilée du ciel__que de lui bâtir un temple ainsi fait de vanité ?
…
…les portraits des bienfaiteurs ainsi figurés aux vitraux,__avec leurs noms écrits en gothiques à côté des portraits
…O bourgeois!__successeurs des rois,__roi toi-même aujourd’hui!__
…
…en gros détruire quelques lambris,…pour s’emparer du trône avec les ménagements de substitutions ad hoc,…
…Rouen en son église de Bon-Secours,…
…gardée par la corporation de la mendicité & professions trust & C°,…
…la morale fendue,…encore!,…déjà,…
…l’humanisme,…au gode-ceinture!,…etc,…l’électricité gratuite,…encore à la chandelle du verbe!,…etc,…
…pour le garde-champêtre déjà a poils !,…c’est, tu veux ou tu veux pas, j’en ferait pas une maladie,…etc,…
…
Abdelkader dit: 28 décembre 2013 à 0 h 15 min
« Quel Trou duc…mais quel trou duc…. »
Encore, être un trouduc, c’est utile ! alors qu’un Abdel, ça se croit, et ce n’est rien qu’un vent mauvais et puant … Pécaïre !
Vous connaissez le second prénom du Catalan Manuel ? Eh ! Facile ! c’est celui du défenseur espagnol de la liberté d’expression : FRANCO. Et c’est un sioniste judéophile qui vous le dit !
Les meilleurs livres de l’année selon The New Yorker
http://nyr.kr/1fpzab2
Et une liste de plus, une ! Cette fois, les meilleurs livres sur la limonade. Autrement dit, le top de la littérature alcoolisée.
http://thebea.st/19RwBOJ
« -(roman, document, français, étranger et tutti frutti)
-s’extraire du tout-venant de la librairie
-la prise de risque ou la mise en danger de l’auteur »
Ne pas sortir des pistes balisées; on vous a assez prévenu !
« Quelques îlots d’humanité.
Et l’avion circule dans la nuit
(Je n’avais rien à reprocher à l’ameublement de l’hôtel) »
(in tête de gondole, 2013)
Et un « Canada », dry, un, pour la cinq !
…
…Jean-Baptiste Alphonse Karr,…les Guêpes,…
…
Rajoutons Antoine Blondin et quelques autres auteurs non anglo-saxons, et voilà de quoi faire un excellent « Goût de l’alcool », Passou, à votre santé !
…
…il n’est pas assez bien,…pour toi,…
…y a trop de jeux,…entre vous,…
…à moins que, pour faire charette d’esprits,…
…il est bien monté pour la routine,…
…ces bourgeois,…de l’usure,…
…un km à pieds çà use les poils du con-cul,…
…etc,…
« Un livre, c’est vraiment peu de chose!? »
C’est peut-être le prix Goncourt qui est peu de chose…
permettez moi d’insister, Passou, lisez au moins UN livre d’Alice Munro (FUGITIVES, par exemple) et donnez nous vos impressions
Je dirais volontiers « Une enfance de Jésus » de Coetzee, très mal lu par la critique qui l’a rangé dans la catégorie des paraboles sans s’inquiéter davantage de ce que ça raconte.
Sinon, la réédition au Seuil, dans la collection Points Signatures, des Hauts-Quartiers de Paul Gadenne, qui était épuisé depuis belle lurette.
Quelle léger style avez-vous là, Thierry. Quelle aisance ! Un 38 tonnes sur un chemin vicinal.
Avez-vous songé à publier ?(D)
Mais D, n’ avez-vous pas lu comme nous tous ici sur ce blog que TKT est une auto qui date?
Un très grand écrivain à côté de qui la plupart des autres sont des aptères, comme dirait Céline
si les cons volaient cheuloux srait..
http://www.youtube.com/watch?v=JYE54g-mUzw
Je passe une seconde, au milieu de mille occupations.
Et qu’est-ce que je vois?
Le marchand de merde vient de passer.
..sa chance à chénel de voler sra quand ironman joura au freezbee avec les plaque d’égout
je passe une seconde, au milieu de mille occupations
..cheuloux il a fait l’actor studio
Toi, mon gros Boug, risque pas de t’arriver.
On n’a jamais vu une larve s’envoler.
Ou alors c’est parce qu’il y avait beaucoup de vent.
Il va de soi que tous ceux qui se proclament « humoristes » ne sont pas drôles. Dieudonné, par exemple.
De même certains qui ne se croient pas humoristes en sont de véritables. Ils ont le don de nous faire poiler, quoiqu’ils disent. Valls, par exemple.
Certains franchissent la limite d’âge et on l’humour gâteux pour maison de retraite. Bedos, par exemple.
On devrait interdire le spectacle de tous ces soi-disant humoristes qui remplissent des salles, des Conseil d’Administration, des ministères … ils sont dangereux !
Et il en faudrait…du vent….
ce blog était propre depuis quelques jours, boudegras de retour vient de la salir comme d’hab’
de LE salir, bien sûr
Oui, c’est vrai. Le Boug est un être (si c’est un être) qui ne peut s’exprimer que par trainées.
Et il en faudrait…du vent….
peuh..tu connais pas goering
répondons-lui dans sa langue : Meuhhhhh !!!
Non : plutôt « Schplaff ».
Bonne journée, grosse bouse.
Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10 h 43 min
« Je passe une seconde, au milieu de mille occupations.
Et qu’est-ce que je vois?
Le marchand de merde vient de passer. »
Faire passer l’admirable Bouguereau pour un élu de la République, marchand de boite à outils foireux, est infâme !!!
Chaloux, honte sur vous : le Boug ne mérite pas une telle insulte…
..sa chance à boudegras de voler sra quand il aura oublié toutes ses bouteilles de gnôle, c’est pas demain
JC, non Le Boug est juste un petit surveillant à blouse, fourni en plateaux repas (à condition qu’il fasse son chiffre) par un parti révolutionnaire naufragé.
Perso, mon bouquin non-fiction de l’année c’est le catalogue Black & Decker, section jardinage…
les beuteur neuts c’est du sérieux avec gaga..
C’est l’heure ou l’édenté croit qu’il peut mordre… Laissons le rêver.
La montagne magique verse une larme : le sanatorium de Davos (Suisse) cher à Thomas Mann est en dépôt de bilan.
tous ces dépôts de bilan,ça devient irrespirable!
Le Boug est juste un petit surveillant à blouse
cheuloux se plaint que ses bretelles sont trop rmontées..j’ai trop l’coup d’main
Le Boug, quand on s’apprête à répondre avec si peu d’esprit, on ne répond pas.
Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel
..lassouline passe en deuz
Je suis tellement impressionné par la personnalité révolutionnaire du Boug que j’écris une nouvelle « Le Dauphin » où, dans une république régalienne, un petit assistant devient malgré ses défauts le Dauphin du roi des Khons. Suivi depuis son adolescence tumultueuse, son psychiatre s’appellera Gianni Santa Grappa del Nato…
« et quand qu’on en a des caisses on bétonne » cheuloux bosse chez bouïgue
Ouvrir la fenêtre ?
Tweet suite !
Elle est très belle cette carte postale de Davos, en touite.
Elle m’a fait penser à un autre sanatorium (*):
« La Dent-du-Midi, l’Aiguille-Verte et le Mont-Blanc font face aux figures exsangues émergeant des couvertures alignées sur la galerie du sanatorium.
Au premier étage de l’hôpital-palais, cette terrasse à balcon de bois découpé, que garantit une véranda, est isolée dans l’espace, et surplombe le monde.
Les couvertures de laine fine – rouges, vertes, havane ou blanches – d’où sortent des visages affinés aux yeux rayonnants, sont tranquilles. Le silence règne sur les chaises longues. Quelqu’un a toussé. Puis, on n’entend plus que de loin en loin le bruit des pages d’un livre, tournées à intervalles réguliers, ou le murmure d’une demande et d’une réponse discrète, de voisin à voisin, ou parfois, sur la balustrade, le tumulte d’éventail d’une corneille hardie échappée aux bandes qui font, dans l’immensité transparente, des chapelets de perles noires. »
(Le Feu)
D’un Goncourt, l’autre:
« S’il y a du nouveau ! Le facteur m’apporte une lettre des Fischer qui me reparlent du Prix Goncourt comme d’une chose quasi faite. Je vous envoie cette lettre. C’est embêtant, tout de même cette hâte pour cette récompense qui n’est intéressante à mes yeux que pour les 5.000 francs. Collez, mon fidèle petit secrétaire chéri, et bouchez les trous, il y en a dans le feuilleton d’aujourd’hui, que je viens d’aller acheter : « le bon dieu d’acrobate », et. . . du sergent à propos de la lampe électrique, et son exclamation à propos de la cigarette. Vous rembrasse, vous rebénis. »
in lettre d’H. Barbusse à « son » secrétaire, datée du 29 octobre 1916
(*) une autre « montagne magique »:
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/travaux/Comm.%202008/07-2008-Tob%C3%A9.pdf
JC, vous n’y arriverez pas. Votre lecteur dégueulera au milieu de la page 2.
Le Boug vient de recevoir un appel de la place du Colonel Fabien:
« Mets-y les bouchées doubles, ou t’auras pas ton plateau. »
J.Ch. dit: 28 décembre 2013 à 10 h 58 min
Un qui doit aimer plutôt la gnôle que les commentateurs, à voir sa trogne rabelaisienne, c’est l’éboueur de la RdJazz. Pourtant Yusef Lateef mort, on pouvait espérer autre chose dans son hangar vide … Allez ! Ne soyons pas méchant, l’heure de l’apéro approche à grand pas, moment sacré entre tous.
Chaloux, parmi mes actes héroïques professionnels, je m’étais fait une spécialité de traiter avec douceur et tendresse les petites CGT et PCF, souvent vives et bien roulées. L’anormalité ne m’angoisse pas. Plus d’une m’a confié, la trahison de classe accomplie : « Je suis dégueulasse de coucher avec un capitaliste ». Bien entendu, je rectifiai aussitôt : « Un Libéral, numéro Six, un Libéral ! » On est tous frères et sœurs, n’est il pas vrai ?!
Marcel, lui est hors-concours.
http://www.paris-normandie.fr/article/fontaine-le-bourg/apocalypse-en-plein-terroir
J’avais vingt ans et, à la recherche d’un boulot, je commençais toujours mes lettres de motivation en écrivant : « J’ai deux passions, la littérature et le cinéma… ».
Au départ, je m’orientais déjà vers un secteur très limité et particulier !
Je passais mes journées à lire et à hanter les salles de cinéma.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai quitté Cannes pour Paris.
Mais ces dernières années j’avais déserté les salles obscures, ne conservant que le seul plaisir de la lecture.
Récemment j’ai replongé dans mon goût pour le 7e art, et, corrolairement, cette année, je n’ai pratiquement plus rien lu !
D’où ma difficulté à répondre aux questionnaires de Paul et Passou…
Comme si je ne pouvais plus pratiquer désormais que l’alternance !
Deviendrais-je monogame ?
JC, vous me rappelez ma rugueuse jeunesse. J’avais dix-neuf ans et je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. J’étais en Sorbonne, et poursuivi par une « Marie-Noëlle » qui essayait de me recruter pour son parti (hautement) révolutionnaire et pour son lit qui ne devait pas l’être tellement. Longtemps après, je me suis demandé si le plumard ne constituait pas un chapitre des directives recrutatoires dudit parti à ses ouailles psychopompes : probable.
Quand le chapitre séduction n’est plus envisageable, sans doute passe-t-on sur proposition du chef de cellule, au statut de mouchard, comme le Boug.
Marcel, une bonne et une mauvaise nouvelle : -tu ressembles au Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï,
-tu ne ressembles pas au Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï !
Chaloux,
Le Boug est un saint, un starets, au même titre que Raspoutine…
Un saint-doux…
J’aime bien les conseils de Passou, mais tout de même, je reste prudent avant de dépenser le moindre sou ! Le sujet de ce livre « Un garçon incassable » … ça me parait un peu tiré par les langes, non !?
Quelqu’un l’a lu ? Qu’en penser, sincèrement ?!
M’étonnerait pas que le nom de l’auteur soit un pseudo du Boug.
J’ai énormément aimé
Un prince à Casablanca
que j’ai lu à la suite de votre recommandation.
Vous ouvrez largement mes horizons !
Avec mes voeux !
Henry James sur Jane Austen:
« « Votre dissertation est intéressante en tant que tentative de critique scientifique de la délicieuse Jane – quoi qu’en lisant les deux ou trois premières pages, j’ai tremblé que vous n’exagériez le côté scientifique. Mais vous n’exagérez rien, vous êtes même en fait, je pense, un peu trop frileux, trop timoré. Personnellement, j’aurais plus parlé de son génie – de la vivacité extraordinaire avec laquelle elle a vu ce qu’elle a vu et de son inconsciente acuité à le mettre en forme. »
Cette « inconsciente acuité à le mettre en forme » est un coup de génie, et dit tant de choses sur la littérature…
Bonne journée,
je ne voudrais pas perturber la douce rêverie du sanatorium passoulinien, mais ce jour j’ai eu vent d’un libraire de mon quartier qui est un jeune phénomène drôle, érudit décalé, plein d’humour ravageur, voici son livre, pardon son prix de l’année :
http://www.librairie-ptyx.be/prix-ptyx-2013/#.Ur6wJA7jkwU.facebook
Chantal, vos fréquentations laissent à désirer. Laisseriez vous votre jeune énergumène travailler « à son rétablissement » dans ma clinique de logicien…?!
jc, j’oubliais que vous n’aimez pas la concurrence en matière de provocation, c’est dommage pour vous d’être confronté à un jeune gars qui fait tourner sa librairie en faisant bouger les lignes …
Finalement, il n’y a pas de mauvais objet, il n’y a que de mauvais sujets.
Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10 h 48 min
Toi, mon gros Boug, risque pas de t’arriver.
On n’a jamais vu une larve s’envoler.
Ou alors c’est parce qu’il y avait beaucoup de vent.
Chaloupinet, tu oublies que la larve deviendra papillon, certes peut-être un bombyx à tête de mort, mais toi mon gros bourdon, t’en tomberas amoureux.
Vous n’avez jamais songé à vous (nous) raser, Marcel ?
Tu vois mon garde-champers favorit, un trouduc c »est une absence entouree de presence…ton portrait en faith…merry Xmas!
Marcel, mon bon, je vois qu’on se tient les coudes entre vieilles barriques à tendance révolutionnaire.
Mais tu oublies un peu vite que la larve n’est pas l’apanage exclusif du papillon.
Wiki, le grand ami de Pierre Assouline, t’informe :
« La larve est le premier stade de développement de l’individu après l’éclosion de l’œuf ou la naissance chez un grand nombre d’espèces animales, ayant un développement post-embryonnaire appelé « indirect ». On rencontre ce type de développement principalement dans la plupart des embranchements notamment chez les arthropodes (insectes, crustacés), les mollusques,les annélides, et les chordés (urochordés, « poissons », amphibiens) mais aussi les fœtus de marsupiaux. »
Pour ce qui est du Boug, je pencherais volontiers pour le mollusque.
Et Wiki d’ajouter:
« Son corps est généralement mou ».
Je veux bien le croire.
« Et parfois dépourvu des structures locomotrices de l’adulte (pattes, ailes). Certaines larves sont immobiles. »
C’est bien ça.
Tweet : Si vous êtes écrivain et guère effrayé à l’idée d’habiter Detroit (Michigan), cette maison est pour vous. Gratos !
Hips, clopine devrait en parler à clopin, ( elle qui voudrais devenir écrivaine féminine à l’américaine ! Une opportunité à ne pas louper.
NB : cliquer sur la vidéo permet de se faire une idée du voisinage, esprit (D) étroit s’abstenir ..
Je pensais qu’on était enfin débarrassé de Marcel et de Bouguereau mais j’avoue avoir été naïf. Quelles plaies ces deux-là.
Jamais rien de constructif, tout en dehors du sujet, commentaires sur les commentaires des commentaires, mauvais esprit et tutti quanti comme dirait renato.
Heureusement que Chaloux compense cela par son génie, son érudition et son esprit d’à-propos.
Ah non, Richard Ford, c’est très peu longtemps à Detroit.
Et puis, que ferait la brayonne, hi! han!, dans ce voyage au bout de la nuit, dans un tracteur Ford 8830 ?
oui, D, 14:29, boudegras c’est le dieudonné de ce blog, on ne comprend pas l’indulgence de Passou à son égard
des journées, il faut lui demander à Clopine, moi je n’ai jamais prétendu aimer les usines, les grèves et les neiges .. toutefois, au michigan il y a les grands lacs ..
chantal dit: 28 décembre 2013 à 14 h 58 min
aimer les usines
Ha si quand ça fait des champs de ruines à la Roman Polanski dans le Pianiste c’est romantique…
D. dit: 28 décembre 2013 à 14 h 29 min
tout en dehors du sujet
Justement ! C’est la meilleure manière d’en définir les contours, comme on dit…
sergio spécial boîte à ski :
ta gueule raclure
ta gueule raclure ou le réveil d’un pochtron
c’est quantique, cheuloux mesure son petit thermomètre il n’est capable de traduire sa pauvre imagination que par antiphrase : il me sent gros et dur et profond ; rodgeur et 5 sur 5 dédé !
vous aurez noté le vocabulaire choisi récurrent, les arguments de haute tenue, les réflexions approfondies, la qualité poétique des propos de boudegras, rien qu’un petit marlou de banlieue
Justement ! C’est la meilleure manière d’en définir les contours, comme on dit…
c’est d’une précision diabolique !
champs de ruines à la Roman Polanski dans le Pianiste c’est romantique…
c’est cruel mais juste
un tel jugement ne relève pas du « j’aime/j’aime pas » qui tient lieu désormais de critique en ligne
ce billet est un exercice de style sur la critique amateur..car bon sang lassouline, ce qui t’énerve dans ce « j’aime ou j’aime pas » c’est éprouver le besoin de le dire..si c’est « le meilleur livre est..et je me comprends..et je n’éprouve pas le besoin de le dire car en le disant je me livre »..évidemment cheuloux parle en se livrant mais en tortillant du cul..on le savait
.. »la montagne de l’âme »..non mais sans déconner cheuloux..la tienne faut être un âne pour la grimper
Mon seul regret : paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée
tu prouves que t’aurais pu influer sur le cours des choses..et que nous on en a une petite
clopine parle du sien -haha- elle nous trouve con et nous casse le pot en passant..c’est réglo et raccord
de nota « tous ces dépôts de bilan,ça devient irrespirable! »
au contraire c’est bien ( moderne), la liberté quoi
tu causes dans le vide boudegras, comme ton pote dieudonné !
ta gueule gravelure.
le néant et cheuloux me répondent illico
..ça fait peur
Tu peux le dire, Le Boug, que je te sens gros, dur, et profond, mais pas comme tu crois.
ça fait peur, attends la suite, là tu vas fouetter
mais pas comme tu crois
sapré cheuloux ..
je l’aie lue aussi la montagne de l’âme de Gao, c’est une paresse intellectuelle de zapper en disant que chaloux est un âne, ..
tout ce qui n’intéresse pas le bougre est con, soit.
Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 15 h 53 min
dieudonné
En voilà un qui a trouvé en son bec un fromage ! Pas besoin de faire HEC il y est citoyen d’honneur…
sa capacité à se détacher du lot, à s’extraire du tout-venant de la librairie
..mine de rien y’a une prime pour les pures pléyeurs..extrais toi de ta clite comme on dit en pays de bray..lourd bourrin de dénota !
il y est citoyen d’honneur…
« un voleur qui en vole un autre yavé ne fait qu’en rire »
This place is irreal.
Cool, Chantal
Any writer, here ?
http://www.ripleys.com/weird/daily-dose-of-weird-wtf-blog/incredible-feats/urban-skiing-skiing-in-detroit/
Sapré Bouguereau, qui exiges toujours des preuves mais n’en donnes jamais le commencement d’une.
Mouchard graveleux,
Parasite intellectuel,
prétentieuse épave,
grosse moule ordurière.
Pauvre beauf.
Casse-toi une bonne fois.
Mets les voiles.
Aie dégagé.
Ici, tu détonnes.
C’est pas ton monde.
T’es pas au niveau.
chantal dit: 28 décembre 2013 à 15 h 23 min
boîte à ski
C’est beau y a des bons ; on aurait pu faire pareil avec Sarajevo, en plus surplombé, pour l’élan, par les collines où étaient les gros canons…
petit céline..dieudonné..ici c’est pas ton monde..
ça fait beaucoup
barricade-toi, boudegras, on arrive, au prochain coup de sonnette, c’est nous
Oui Bouguerasse, ça fait beaucoup.
Mais c’est pas encore assez pisque t’es encore là.
Dégage un bon coup.
Quelle est la meilleure livre de l’année ?
Réponse facile : celle du Royaume-Uni !
Car pour les livres d’Égypte, du Liban, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Syrie … ça turbule depuis le Printemps arabe, qui va te libérer les peuples, que tu vas voir ça, mon frère !
@marc jeannerat(11H 55)
Moi aussi j’ai bien aimé,et ce malgré ses faiblesses, « Un prince à Casablanca »
Peut-être parce que je l’ai lu non comme un roman mais comme un document ethnologique.
J’ai apprécié le portrait pénétrant et nuancé qu’il nous offre de de la bourgeoisie juive marocaine friquée et assimilée de la fin des années 60, à la veille de son déclin et de sa dispersion au cours de la décennie suivante, qui a vu la fin de la vie juive dans ce pays .
Elle y apparaît comme une « classe de loisir » lovée dans son insouciance aveugle , installée dans un triomphalisme tranquille ;l’auteur décrit avec bonheur l’obsession omniprésente de paraître qui habite les femmes de ce monde, dont la vie est rythmée par les rituels du bridge ou de la canasta entre amies; et qui toutes tiennent à afficher les marqueurs de ce qu’elles considèrent comme leur rang, à travers des robes griffées des grands couturiers parisiens et des cadres de vie où s’étalent avec une ostentation qui frise la vulgarité les signes obligés de reconnaissance sociale que sont la porcelaine de Limoges les cristaux de Lalique et un personnel »stylé »
Mais ce que l’auteur montre aussi avec bonheur, c’est que ce microcosme étanche, monde d’entre soi, marqué par la consanguinité sociale, où chacun est étiqueté par ses liens de parenté et son niveau de fortune, loin d’être monolithique , est en réalité rigidement stratifié, chaque couche tenant à faire reconnaître avec condescendance sa différence avec les couches qu’elle considère comme inferieures . La syntaxe sociale du monde décrit par Proust n’est pas loin, sauf que ce sont des Oriane qui peuvent s’appeler Attia ou Benitah qui tiennent ici à se démarquer de Cambremer qui s’appelleraient Sananes ou d’autres noms de même farine ;
Oui qu’il dégage, qu’il pète un coup, s’envole, et qu’on n’en entende plus parler.
tout ce qui n’intéresse pas le bougre est con, soit
ha mais quand on botte le cul a cheuloux on le botte a julia ! (kurkurk)
Le Boug, c’est pas un amas de viande pourrie comme toi qui me bottera le cul. Pauvre tas.
Quelle est la meilleure livre de l’année ?
Réponse facile : celle du Royaume-Uni !
c’est la pinte jicé..
Le Boug, tes trucs c’est toujours pareil. Un vieux traumatisme d’enfant, sûrement. Tu dois être tout en cul, depuis toujours. Ton cul doit être ta croix. Ah, le profil…
Bouguereau, c’est le martyre de l’obèse.
Je trouve que, pour un type qui a été violé dans une bibliothèque tout gamin et par Marilyn Monroe, le Bougboug n’est pas traumatisé au delà du raisonnable.
c’est pas gentil pour Henri Béraud, Chaloux, et c’est trop d’honneur pour boudegras
« La montagne magique verse une larme : le sanatorium de Davos (Suisse) cher à Thomas Mann est en dépôt de bilan. »
Eh, Maître Passou…. ! On le rachète, on en fait une maison de détente pour erdéelien fatigués, ce serait magique !
DHH merci pour votre critique argumentée d’un Prince à Casablanca, ce bref panorama social me fait penser à une autre lecture celle d’Avec les pires intentions d’Alessandro Piperno, dans le milieu romain.
@Chalouc
Ton cul doit être ta croix. Ah, le profil…
c’est le portrait de jicé, de face et de profil
trop d’honneur pour boudegras, oui, parce qu’il est pire que Béraud collabo, c’est dire
Jean-Charles a été dédaigné par Mae West qu’il convoitait grave. Déception. Rancune, jalousie, inimitié… CHAMBRE 1 ! Entravé la nuit !
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