de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Quel est votre meilleur livre de l’année ?

Quel est votre meilleur livre de l’année ?

D’accord, nous ne sommes pas des Anglais ni des Américains. Les listes ne nous obsèdent pas, non plus que les nomenclatures, palmarès, classements et, d’une manière générale, tout ce qui pourrait relever de la taxinomie littéraire. N’empêche qu’à l’heure du bilan annuel, ce serait bien de savoir quel livre (roman, document, français, étranger et tutti frutti) vous a paru être le meilleur. Entendons-nous bien : la littérature n’est pas une catégorie olympique. Il ne faut donc pas lire « meilleur » dans son acception sportive. Ni performance, ni exploit.

Quoi alors? Votre meilleur livre de l’année  n’est pas le meilleur livre de l’année mais celui qui vous a le plus durablement marqué que ce soit par ses qualités d’écriture, la force d’imprégnation de ses personnages, l’originalité de sa composition, sa puissance d’évocation, sa capacité à se détacher du lot, à s’extraire du tout-venant de la librairie, la prise de risque ou la mise en danger de l’auteur. Où l’on voit des critères personnels rejoindre des critères universels. Rien de plus subjectif, rien de plus arbitraire. Encore qu’un tel jugement ne relève pas du « j’aime/j’aime pas » qui tient lieu désormais de critique en ligne et de prescription tous azimuts. Il faut et il suffit qu’il soit paru entre le 1er janvier et ce jour en langue française ou même, voyons large, dans toute autre langue.

Après avoir hésité entre Esquisse d’un pendu (Verdier) de Michel Jullien et Naissance (Grasset) de Yann Moix, en ce qui me concerne, c’est fait : Le garçon incassable de Florence Seyvos publié par les éditions de l’Olivier. Un roman auquel je pense encore souvent des mois après l’avoir lu. Il m’a touché et troublé au-delà de ce que j’imaginais. Et pour ne pas me répéter, je renvoie à ce que j’en disais dans ces colonnes le 25 juillet. Mon seul regret : paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée.

Et vous ?

(Photo Sakamaki)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

387

commentaires

387 Réponses pour Quel est votre meilleur livre de l’année ?

de nota dit: 26 décembre 2013 à 21h25

« Sur la scène intérieure,Faits »De MARCEL COHEN qui a confié dans un entretien que:
« La littérature, c’est aussi, c’est peut-être même d’abord, une très grande méfiance à l’égard de la littérature »
Et c’est certainement cette méfiance qui lui a permis d’écrire sur un sujet-la disparition d’êtres chers pendant la guerre- déjà amplement et parfois exemplairement traité,un livre singulier, d’une pudeur bouleversante,un livre qui ne se paie pas de mots.

Cet espace à votre disposition pour louer dit: 27 décembre 2013 à 0h17

« En même temps toute la terre et tout le ciel », de Ruth Ozeki, est un bijou littéraire dans la ligne de Murakami.

Clopine Trouillefou dit: 27 décembre 2013 à 0h18

Je souligne toujours les hommages de notre hôte à des écrivains féminins, car ils sont, il faut bien le reconnaître, rarissimes et souvent issus des devoirs d’amitié. Celle d’aujourd’hui semble échapper à la règle : Florence Seyvos est reconnu comme « ayant du métier »… Encore un effort, Pierre Assouline, et vous verrez que, peut-être, l’avenir de la littérature coule d’une encre féminine, de plus en plus aguerrie. Connaissez-vous Tracey Chevalier ? Elle possède elle aussi, je crois, tout ce qu’il faut pour vous plaire…

Jacques dit: 27 décembre 2013 à 0h39

Tu montreras ma tête au peuple, de François-Henri Désérable. Magnifique.

Et aussi : Nue, de Jean-Philippe Toussaint.

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 6h06

Quel est le meilleur livre de l’année ? Eh, ma foi, aucun !

N’attachant aucun prix à la date de parution, je ne regarde jamais la situation du point de vue de l’éditeur, ou de l’imprimeur si vous préférez, mais m’attache plutôt au goût de la découverte ou de la redécouverte par le lecteur.

En ce qui me concerne, 2013 est marqué en premier par « Roman avec cocaïne » d’Aguéev. Puis « le Livre Rouge » de Carl Jung, « Pensées pour moi-même » de Marc Aurèle, « Patrimoine » de Roth, « Mosby et autres nouvelles  » de Bellow. Pour ne pas énerver les humanistes flamboyants du blog, je ne parlerai ni des livres ou essais politiques, ni des livres économiques, ni des livres scientifiques !

En effet, je ne suis pas de ceux ou de celle qui ont la lecture à œillères « communautariste », type « l’avenir de la littérature coule d’une encre féminine » ! Je trouve cela si stupide …

Jacques Barozzi dit: 27 décembre 2013 à 6h16

« paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée. »

Et moi qui croyais que les prix littéraires récompensaient les livres de l’année, seulement ceux de la rentrée de septembre ?

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 6h22

Puisqu’on en est, si tôt, à la joie de lire des imbécillités littéraires … jetez donc un coup d’œil à droite sur le tweet d’il y a deux jours :

« A la tête du Centre National du Livre depuis un mois, Vincent Monadé nous explique comment il compte « aider la chaîne du livre à passer la crise ». »

Cette buse, ennemi d’Amazon et d’Internet, défenseur des allumeurs de réverbères, a le culot d’écrire : « Sans librairies, il n’y a pas d’auteurs »

Vous avez bien lu !!! « Pas de librairies, pas d’auteurs ! » Le patron du CNL…. vive la France du progrès, ouverte, dynamique !

Jacques Barozzi dit: 27 décembre 2013 à 7h32

La pratique, c’est vous, Passou !
Parmi les lectures qui m’ont marquées dernièrement, je me souviens, en particulier, des « Vies de Job », qui n’est pourtant pas un perdreau de l’année…

Giovanni Sant'Angelo dit: 27 décembre 2013 à 8h08


…Mr. bérénice,…
…ma réponse à vos questions de hier au soir de 21 h 00 mn,…
…sur le précédent sujet,…etc,…Chardonne à Morand,…


…mon meilleur livre de l’année!,…le Blog à Pierre Assouline !,…voilà,…
…et puis c’est tout!,…etc,…

Chaloux dit: 27 décembre 2013 à 8h13

Ma grande découverte de l’année n’est pas un livre de l’année, c’est l’Éloge des Voyages Insensés de Vassili Golovanov, paru il y a quelques années chez Verdier. Un très grand écrivain à côté de qui la plupart des autres sont des aptères, comme dirait Céline.
Côté livres de l’année, De la Création de Gao Xingjian, au Seuil. Chacun des livres de cet écrivain est un éblouissement. Voyez La Montagne de l’Âme.

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 8h27

Le meilleur livre humoristique de l’année 2013 ?

Ecrit par deux auteurs socialistes, bien connus pour leur récits fantastiques, messieurs Hollande et Sapin :
« La DESCENTE, c’est quand ça MONTE moins ! »

Un livre collectif, à mourir de rire…

lire une carte de france dit: 27 décembre 2013 à 8h53

JC….. dit: 27 décembre 2013 à 9 h 27 min

Vous vous trompez de titre JC.
Il s’ agit du fameux roman :  » Dans la lande ça sent déjà le sapin  » univers glauque à la lecture duquel on peut revenir sans encombres dans le Val pas si fourré que ça des bonnes intentions à la Comtesse de Ségur.

Clopine Trouillefou dit: 27 décembre 2013 à 9h12

Bonjour Pierre Assouline, je profite de mon passage pour vous présenter mes meilleurs voeux… Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel (« près, loin ») ; mais mon meilleur livre de l’année reste quand même celui que j’ai publié en novembre « petites histoires familiales et nombreuses »,

D’autant que ce fut le seul de l’année.

De livre, veux-je dire.

Ahahah.

Bon, allez, j’arrête de plaisanter et je dois dire que les « prodigieuses créatures » de Tracy Chevalier m’ont remarquablement marquée.
Au revoir, je file avant les trolls…

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 9h16

Ah ! la P… trolleuse qui arpente son trottoir, espérant vendre ses charmes littéraires ! Vraiment, c’est la crise !

J.Ch. dit: 27 décembre 2013 à 10h19

« le garçon incassable », Passou, c’est aussi le « héros » de Canada avec tout ce qui lui arrive !

Jacques Barozzi dit: 27 décembre 2013 à 10h31

Que les enseignes se cassent la gueule tandis que les librairies indépendantes s’en tirent plutôt bien, en somme, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?

jean-françois dit: 27 décembre 2013 à 10h58

le meilleur livre de l’année, du pervers de pq, qui s’est mis une cravate t essaie d’imiter le petit u pour faire digne:vive le néant vive la mort

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 10h58

Lu un truc de Bourdieu sur Manet : un type « embaumé de son vivant par soi-même » !

Economique ! Direct chez Grévin/ Tussaud, sans travail… ! Hurkhurk …

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 11h10

Mon pauvre J.F., si tu n’as pas compris que tu vis dans la jungle depuis tout petit…. il est trop tard pour toi. Embaumé vivant. Comme Bourdieu !

Aredius44 dit: 27 décembre 2013 à 11h10

Un livre trouvé en tête de gondole à mon Super U , rayon où je passe voir ce qu’offre la « grande distribution » :
« Médecin de campagne » de Louis Tamain, Terre de poche, De Borée (cette collection n’y a été qu’une semaine !), des rééditions.

Au reveire !

A L’AN QUE VEN QUE SE SIAM PAS MAI QUE SIGUEM PAS MENS

 » A l’an qui vient que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins « 

discrètement dit: 27 décembre 2013 à 11h15

tu vis dans la jungle depuis tout petit

ah! c’est vrai que t’as été abusé dans ton enfance !

Murièle Camac dit: 27 décembre 2013 à 11h20

Mon meilleur roman de cette année : Confiteor du catalan Jaume Cabré (chez Actes Sud). De cette ambition et de cette qualité-là, on n’en lit pas souvent.

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 11h22

Passou,
Je crois qu’il faut étendre le concept de « permis de voter à points », au permis de bloguer en RdL, lui aussi « à points » !

L’avantage ? les cons dans mon genre ne viendraient plus polluer, entrainant dans leur chute une tapée d’anges maudits…

John Brown dit: 27 décembre 2013 à 12h57

J’hésite entre « Les Papiers d’Aspern » de Henry James et « L’Eau vive » de Jean Giono. « Nue » de Jean-Philippe Toussaint n’est pas mal non plus.

u. dit: 27 décembre 2013 à 13h01

« Lu un truc de Bourdieu sur Manet » (JC)

Il arrive parfois chez lui que l’éprouvante montagne théorico-méthodologique accouche de quelques précieuses souris.

Il faudrait faire comme Liberace quand il jouait Tchaikovski: couper les « longueurs ».
Ou comme dans les livres pour enfants: Balzac sans les descriptions.

John Brown dit: 27 décembre 2013 à 13h07

Allez, je me lance : « Breakfast at Tiffany’s » de Truman Capote. Autrement plus original et dérangeant que la comédie q’en a tirée Blake Edwards.

John Brown dit: 27 décembre 2013 à 13h13

Je joue aussi pour le plus mauvais roman de la dernière décennie. Sans aucun doute possible : « Les Bienveillantes », de Jonathan Littell.

John Brown dit: 27 décembre 2013 à 13h16

Je vote aussi pour le must philosophique du précédent millénaire : « Le Monde comme volonté et représentation « , d’Arthur Schopenhauer.

Si c'est trop long, c'est pas bon dit: 27 décembre 2013 à 13h17

Liberace répare les erreurs de Tchaïkovski : qu’il en soit remercié !

Giovanni Sant'Angelo dit: 27 décembre 2013 à 13h31


…en plus,…çà ne vous regarde pas!,…
…qu’est ce ces manières d’inquisiteur,…
…et qu’est ce que çà peut vous faire,…des fois,…enfin,…

TKT dit: 27 décembre 2013 à 13h51

Allons, JBrown, « Les Bienveillantes » est un très bon roman, je comprends que vous n’ayez pas aimé, vous devez être coincé, je ne sais par contre pas trop où. D. n’a pas aimé non plus, il l’a lu debout et gratuitement, chez Gallimard.

élève attentif de u dit: 27 décembre 2013 à 14h06

Il arrive parfois chez lui que l’éprouvante montagne théorico-méthodologique accouche de quelques précieuses souris.

ah bon alors on note et dira pareil

Bihoreau de Bellerente dit: 27 décembre 2013 à 14h21

Comment répondre à cette question à moins d’avoir lu tous les livres de l’année? Il faut plutôt demander: quel est votre livre favori publié en 2013? On s’attend à mieux de votre part monsieur Assouline. Vous n’êtes pas un vulgaire vendeur de camelote…

SF dit: 27 décembre 2013 à 15h54

Je triche un peu. Le livre le plus attachant et le style le plus inédit par, , tout de même, un prix de l’année, c’est « Une Promesse » de Sorj Chalandon.

Happy new year, Mr. A.

u. dit: 27 décembre 2013 à 15h56

Touite

Un mois après la mise en liquidation judiciaire de l’enseigne du groupe Actissia, le tribunal de commerce de Paris a validé la cession de onze des cinquante-deux librairies Chapitre, qui cherchaient un repreneur.

Salut à De Nota

u. dit: 27 décembre 2013 à 15h58

« Mais comment peut-on s’appeler Shia LaBeouf ? » (touite)

Cajun misspelling, with a Jewish touch.

Marcel dit: 27 décembre 2013 à 16h03

Le meilleur roman de l’année ? Je ne le sais pas, mais j’ai demandé à mon patron qui m’a répondu par un rébus :
Mon premier est un herbicide chevalin.
Mon second est une saison parsemée de colchiques.
Mon troisième est la deuxième syllabe des ânes.
Mon troisième est le cri du chat chanteur qui n’aurait pas de mi dans sa gamme.
Mon tout est une belle promenade dans les mœurs paysannes bousculées par une catastrophe qui exacerbe les instincts les plus bestiaux de la race humaine.

renato dit: 27 décembre 2013 à 16h38

Donna Tartt, « The Goldfinch » ; puis, une relecture
(Azar Nafisi, « Leggere Lolita a Teheran »).

renato dit: 27 décembre 2013 à 16h44

«Le numérique n’est pas un danger. Ceux qui lisent ainsi sont des lecteurs. Mais il ne faut pas qu’il y ait monopole, éviter toute « orwellisation » de notre culture. Les librairies doivent donc vite développer leurs réseaux de vente en ligne. La lecture est vitale, c’est un acte de résistance. Une vie sans livre est régressive et misérable.»

« orwellisation » ?! pourquoi les gens ne pensent pas les mots avant d’en faire (bêtement) usage ?

Marcel dit: 27 décembre 2013 à 17h38

SF dit: 27 décembre 2013 à 16 h 54 min
Je triche un peu. Le livre le plus attachant et le style le plus inédit par, , tout de même, un prix de l’année, c’est « Une Promesse » de Sorj Chalandon.

Happy new year, Mr. A.

Mon patron me dit qu’il lit très peu. Forcément, il écrit, il ne peut pas tout faire à la fois. Il a quand même lu « Le quatrième mur » parce que ça parlait de Sabra et Chatila, devoir de mémoire oblige. Il me dit que Chalandon abuse des phrases courtes. C’est très bon pour décrire une action dans un sauve qui peu, mais autrement, une belle phrase bien ciselée, longue à souhait, genre Proustien, c’est reposant après la bataille. Il a été aussi ravi par certains raccourcis métaphoriques émaillant par-ci par-là le texte. De la bel ouvrage.

Au fait pour mon premier, c’est facile, hein ?

kicking dit: 27 décembre 2013 à 17h49

Que les enseignes se cassent la gueule tandis que les librairies indépendantes s’en tirent plutôt bien, en somme, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?

ou un voeux pieu ?

(étonné qu’à l’occasion du sujet l’ambiance soit moins au matraquage policier que d’hab, mais bon c’est vrai qu’on n’en est qu’au début)

bonne soirée !

John Brown dit: 27 décembre 2013 à 17h51

Allons, JBrown, « Les Bienveillantes » est un très bon roman (TKT)

Vous n’êtes pas difficile. C’est un roman de débutant, avec quelques très grosses blagues qui en obèrent lourdement la qualité et la crédibilité. J’en ai pour ma part relevé cinq ou six, et la liste n’est pas close. Je n’ai rien contre les romans de débutants. Comme disait mon ami La Palisse, il faut bien que les débutants débutent. Le problème est plutôt dans le fait que l’Académie française et les Goncourt aient décerné leur prix à un ouvrage aussi faiblard. Il faut croire que Gallimard a fait le forcing et que la concurrence était encore plus nulle, ou les deux.

de nota dit: 27 décembre 2013 à 18h09

U,ça c’est gentil.Savez quoi?Depuis trois semaines maintenant,à la librairie,je passe mes journées à lire,le cul sur un tabouret,adossé au mur,désinvolte,détendu,je me suis déjà cogné guerre et paix,herzog,jane eyre,hurlevent,l’usage du monde,au coeur des ténèbres et j’ai commencé la montagne magique!je suis payé pour lire,putain c’est le luxe!Et quand je pense que chômeur ça va continuer,j’ai honte.

JC..... dit: 27 décembre 2013 à 18h28

« La lecture est vitale, c’est un acte de résistance. Une vie sans livre est régressive et misérable. »
Olivier Frébourg, tweeter, il y a 11 heures

Au nom de tous ceux qui ne lisent pas, et qui vivent ainsi des vies « régressives et misérables », j’attribuais une vertu singulière à cet Olivier inconnu : une vertu exprimée en trois lettres brèves…

Point de vue censuré ! Pourquoi ? Lui seul, éditeur, pourrait insulter les gens qui n’ont pas le goût ou les moyens de lire ?… Comportement misérable.

Ventricule Gauche dit: 27 décembre 2013 à 18h32

Nothomb (Amélie) : La nostalgie heureuse. Albin Michel, 2013. Elle ne se prend pas la tête, elle écrit ce qui lui plaît et, surtout, surtout, elle n’est pas normalienne, comme la plupart des zozos de ce forum.

Giovanni Sant'Angelo dit: 27 décembre 2013 à 19h10


…en donner à réfléchir,…

…il seraient temps que la chambre des députés classât les maris comme gibier,…etc,..
… ( et par sollicitude décline la prohibition de la chasse aux maris par leur femmes ),…
… » les femmes qui considèrent les hommes comme animaux nuisibles, dont la destruction est permise en tout temps, sucrent leur café et salent leur potage avec de l’arsenic,-ou les détruisent avec des boulettes comme on fait pour les chiens errants et pour les rats qui n’errent pas assez « ,…

…dans « les Guêpes  » mars 1845,…c’est bien çà!,…
…bon,…aujourd’hui,…le médecin s’en charge dans la douzaine de prescriptions,…sans même savoir, qu’après coup,…le résultat rase aussi bien que le vitriol,..
…question de réduire les pensions qui dans ces temps là!,…n’existaient pas!…sauf en héritage etc,…de transmissions alambiquées!,…& à l’inverse,…faut être tartes à plumes,…etc,…

barbara dit: 27 décembre 2013 à 21h08

Cette année je retiens L’Echange des rincesses, le tome 1 de Casanova en Bouquins qui reprend le manuscrit acquis par la BNF et La Récréation de Frédéric Mitterand.

Bravo Clopine pour votre publication. Où la trouve t on ?

Marcel dit: 27 décembre 2013 à 21h27

Clopine Trouillefou dit: 27 décembre 2013 à 10 h 12 min
Bonjour Pierre Assouline, je profite de mon passage pour vous présenter mes meilleurs voeux… Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel

C’est la meilleure de clopine de mamouth, celle-là. Pierrot aurait copié sur popaul !

Les livres échappent à la librairie dit: 27 décembre 2013 à 22h04

A la lecture d’ un quotidien national de ce jour, on apprend que parmi les cadeaux les plus revendus se trouve le dernier prix Goncourt…Un livre, c’est vraiment peu de chose!?

SF dit: 27 décembre 2013 à 22h05

@ marcel.
Chalandon, phrases courtes, simplissimes, mais émaillées de juxtapositions inédites Ex: il grelotte un coup de sonette – la serpillière qui flaque – les ronces qui mûrent -etc… On est loin de l’insoutenable du Quatriéme mur…

D. dit: 27 décembre 2013 à 22h40

TKT dit: 27 décembre 2013 à 14 h 51 min

« je ne sais par contre pas trop où. D. n’a pas aimé non plus, il l’a lu debout et gratuitement, chez Gallimard. »

Quelle léger style avez-vous là, Thierry. Quelle aisance ! Un 38 tonnes sur un chemin vicinal.
Avez-vous songé à publier ?

Abdelkader dit: 28 décembre 2013 à 23h15

Perso, mon bouquin non-fiction de l’année c’est le catalogue Black & Decker, section jardinage…sinon, an absolute truth de Le Carré pour la fiction…je vois que le garde-champêtre étale sa confiture, à défaut de vitriol en cette période sainte, mais à-il seulement lu tous ces livre dont l se vante hein? Perso, j’en doute car il n’en a , à l’évidence rien retenu ni appris…Tristram Shandy indeed! Quel Trou duc…mais quel trou duc….

Ricidule Gauche dit: 28 décembre 2013 à 23h15

Je vote pour « Le colosse de Maroussi » 2013, traduction définitive de Georges Belmont. Les lecteurs ignorants la langue cible ne peuvent bénéficier des interprétations diverses proposées par des traductions différentes.

Ἐρυξίμαχον τὸν Ἀκουμενοῦ dit: 28 décembre 2013 à 23h46

Vous avez tout à fait raison.

Le Banquet, 174b

(trad. Vicaire)
Aristophane intervint : « Bien dit, Pausanias. Tu as raison de vouloir en tout cas nous épargner les désagréments de la boisson ! Moi même je suis de ceux qui se sont bien arrosés hier !  »
À ces mots, Eryximaque fils d’Acoumene intervint : « Vous avez tout à fait raison, dit-il. Et il en est encore un, parmi vous, que je voudrais entendre. »

(trad. Cousin)
— Tu me fais grand plaisir, dit Aristophane, de vouloir qu’on se ménage; car je suis un de ceux qui se sont le moins épargnés la nuit passée.
— Que je vous aime de cette humeur, dit Éryximaque fils d’Acumènos.

(original)
-Τὸν οὖν Ἀριστοφάνη εἰπεῖν, τοῦτο μέντοι εὖ λέγεις, ὦ Παυσανία, τὸ παντὶ τρόπῳ παρασκευάσασθαι ῥᾳστώνην τινὰ τῆς πόσεως· καὶ γὰρ αὐτός εἰμι τῶν χθὲς βεβαπτισμένων.
-Ἀκούσαντα οὖν αὐτῶν ἔφη Ἐρυξίμαχον τὸν Ἀκουμενοῦ ἦ καλῶς, φάναι, λέγετε.

D. dit: 28 décembre 2013 à 0h04

On ne dit pas « perso j’en doute », Abdelkader, mais plutôt : « permettez-moi d’en douter ».

moi, je m’appelle Débillie parce que ma mère était folle dit: 28 décembre 2013 à 1h37

Le dernier Gavalda est remarquable.

Lectures électives dit: 28 décembre 2013 à 2h42

Je remercie Monsieur Assouline de s’intéresser à l’opinion de gens qu’il ne connaît pas et je vote pour « Critique de l’opinion publique » de Ferdinand Tönnies.

Giovanni Sant'Angelo dit: 28 décembre 2013 à 4h39


…& du commun des religions du monde,…

…les guêpes juillet 1846,…page 135,…
…sérieusement,__ne vaudrait’il pas mieux prier Dieu sous la voûte étoilée du ciel__que de lui bâtir un temple ainsi fait de vanité ?

…les portraits des bienfaiteurs ainsi figurés aux vitraux,__avec leurs noms écrits en gothiques à côté des portraits
…O bourgeois!__successeurs des rois,__roi toi-même aujourd’hui!__

…en gros détruire quelques lambris,…pour s’emparer du trône avec les ménagements de substitutions ad hoc,…
…Rouen en son église de Bon-Secours,…
…gardée par la corporation de la mendicité & professions trust & C°,…
…la morale fendue,…encore!,…déjà,…
…l’humanisme,…au gode-ceinture!,…etc,…l’électricité gratuite,…encore à la chandelle du verbe!,…etc,…
…pour le garde-champêtre déjà a poils !,…c’est, tu veux ou tu veux pas, j’en ferait pas une maladie,…etc,…

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 4h59

Abdelkader dit: 28 décembre 2013 à 0 h 15 min
« Quel Trou duc…mais quel trou duc…. »

Encore, être un trouduc, c’est utile ! alors qu’un Abdel, ça se croit, et ce n’est rien qu’un vent mauvais et puant … Pécaïre !

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 6h57

Vous connaissez le second prénom du Catalan Manuel ? Eh ! Facile ! c’est celui du défenseur espagnol de la liberté d’expression : FRANCO. Et c’est un sioniste judéophile qui vous le dit !

des journées entières dans les arbres dit: 28 décembre 2013 à 7h36

« -(roman, document, français, étranger et tutti frutti)
-s’extraire du tout-venant de la librairie
-la prise de risque ou la mise en danger de l’auteur »

Ne pas sortir des pistes balisées; on vous a assez prévenu !

« Quelques îlots d’humanité.
Et l’avion circule dans la nuit
(Je n’avais rien à reprocher à l’ameublement de l’hôtel) »
(in tête de gondole, 2013)

Jacques Barozzi dit: 28 décembre 2013 à 8h45

Rajoutons Antoine Blondin et quelques autres auteurs non anglo-saxons, et voilà de quoi faire un excellent « Goût de l’alcool », Passou, à votre santé !

Giovanni Sant'Angelo dit: 28 décembre 2013 à 8h52


…il n’est pas assez bien,…pour toi,…
…y a trop de jeux,…entre vous,…
…à moins que, pour faire charette d’esprits,…
…il est bien monté pour la routine,…
…ces bourgeois,…de l’usure,…
…un km à pieds çà use les poils du con-cul,…
…etc,…

renato dit: 28 décembre 2013 à 9h06

« Un livre, c’est vraiment peu de chose!? »

C’est peut-être le prix Goncourt qui est peu de chose…

J.Ch. dit: 28 décembre 2013 à 9h07

permettez moi d’insister, Passou, lisez au moins UN livre d’Alice Munro (FUGITIVES, par exemple) et donnez nous vos impressions

julien dit: 28 décembre 2013 à 9h10

Je dirais volontiers « Une enfance de Jésus » de Coetzee, très mal lu par la critique qui l’a rangé dans la catégorie des paraboles sans s’inquiéter davantage de ce que ça raconte.

Sinon, la réédition au Seuil, dans la collection Points Signatures, des Hauts-Quartiers de Paul Gadenne, qui était épuisé depuis belle lurette.

Lire est est apprentissage dit: 28 décembre 2013 à 9h22

Quelle léger style avez-vous là, Thierry. Quelle aisance ! Un 38 tonnes sur un chemin vicinal.
Avez-vous songé à publier ?(D)

Mais D, n’ avez-vous pas lu comme nous tous ici sur ce blog que TKT est une auto qui date?

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 9h43

Je passe une seconde, au milieu de mille occupations.
Et qu’est-ce que je vois?
Le marchand de merde vient de passer.

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 9h45

..sa chance à chénel de voler sra quand ironman joura au freezbee avec les plaque d’égout

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 9h46

je passe une seconde, au milieu de mille occupations

..cheuloux il a fait l’actor studio

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 9h48

Toi, mon gros Boug, risque pas de t’arriver.
On n’a jamais vu une larve s’envoler.
Ou alors c’est parce qu’il y avait beaucoup de vent.

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 9h49

Il va de soi que tous ceux qui se proclament « humoristes » ne sont pas drôles. Dieudonné, par exemple.

De même certains qui ne se croient pas humoristes en sont de véritables. Ils ont le don de nous faire poiler, quoiqu’ils disent. Valls, par exemple.

Certains franchissent la limite d’âge et on l’humour gâteux pour maison de retraite. Bedos, par exemple.

On devrait interdire le spectacle de tous ces soi-disant humoristes qui remplissent des salles, des Conseil d’Administration, des ministères … ils sont dangereux !

Madame Verdurien dit: 28 décembre 2013 à 9h51

ce blog était propre depuis quelques jours, boudegras de retour vient de la salir comme d’hab’

Professeur Costtard dit: 28 décembre 2013 à 9h52

Oui, c’est vrai. Le Boug est un être (si c’est un être) qui ne peut s’exprimer que par trainées.

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 9h57

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10 h 43 min
« Je passe une seconde, au milieu de mille occupations.
Et qu’est-ce que je vois?
Le marchand de merde vient de passer. »

Faire passer l’admirable Bouguereau pour un élu de la République, marchand de boite à outils foireux, est infâme !!!

Chaloux, honte sur vous : le Boug ne mérite pas une telle insulte…

J.Ch. dit: 28 décembre 2013 à 9h58

..sa chance à boudegras de voler sra quand il aura oublié toutes ses bouteilles de gnôle, c’est pas demain

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10h00

JC, non Le Boug est juste un petit surveillant à blouse, fourni en plateaux repas (à condition qu’il fasse son chiffre) par un parti révolutionnaire naufragé.

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 10h02

Perso, mon bouquin non-fiction de l’année c’est le catalogue Black & Decker, section jardinage…

les beuteur neuts c’est du sérieux avec gaga..

de nota dit: 28 décembre 2013 à 10h05

La montagne magique verse une larme : le sanatorium de Davos (Suisse) cher à Thomas Mann est en dépôt de bilan.

tous ces dépôts de bilan,ça devient irrespirable!

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 10h05

Le Boug est juste un petit surveillant à blouse

cheuloux se plaint que ses bretelles sont trop rmontées..j’ai trop l’coup d’main

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 10h08

Perso j’ai déjà joué au « meilleur livre » chez Paul Edel

..lassouline passe en deuz

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 10h10

Je suis tellement impressionné par la personnalité révolutionnaire du Boug que j’écris une nouvelle « Le Dauphin » où, dans une république régalienne, un petit assistant devient malgré ses défauts le Dauphin du roi des Khons. Suivi depuis son adolescence tumultueuse, son psychiatre s’appellera Gianni Santa Grappa del Nato…

des journées entières dans les arbres dit: 28 décembre 2013 à 10h15

Ouvrir la fenêtre ?
Tweet suite !

Elle est très belle cette carte postale de Davos, en touite.

Elle m’a fait penser à un autre sanatorium (*):

« La Dent-du-Midi, l’Aiguille-Verte et le Mont-Blanc font face aux figures exsangues émergeant des couvertures alignées sur la galerie du sanatorium.

Au premier étage de l’hôpital-palais, cette terrasse à balcon de bois découpé, que garantit une véranda, est isolée dans l’espace, et surplombe le monde.

Les couvertures de laine fine – rouges, vertes, havane ou blanches – d’où sortent des visages affinés aux yeux rayonnants, sont tranquilles. Le silence règne sur les chaises longues. Quelqu’un a toussé. Puis, on n’entend plus que de loin en loin le bruit des pages d’un livre, tournées à intervalles réguliers, ou le murmure d’une demande et d’une réponse discrète, de voisin à voisin, ou parfois, sur la balustrade, le tumulte d’éventail d’une corneille hardie échappée aux bandes qui font, dans l’immensité transparente, des chapelets de perles noires. »
(Le Feu)

D’un Goncourt, l’autre:

« S’il y a du nouveau ! Le facteur m’apporte une lettre des Fischer qui me reparlent du Prix Goncourt comme d’une chose quasi faite. Je vous envoie cette lettre. C’est embêtant, tout de même cette hâte pour cette récompense qui n’est intéressante à mes yeux que pour les 5.000 francs. Collez, mon fidèle petit secrétaire chéri, et bouchez les trous, il y en a dans le feuilleton d’aujourd’hui, que je viens d’aller acheter : « le bon dieu d’acrobate », et. . . du sergent à propos de la lampe électrique, et son exclamation à propos de la cigarette. Vous rembrasse, vous rebénis. »
in lettre d’H. Barbusse à « son » secrétaire, datée du 29 octobre 1916

(*) une autre « montagne magique »:
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/travaux/Comm.%202008/07-2008-Tob%C3%A9.pdf

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10h17

JC, vous n’y arriverez pas. Votre lecteur dégueulera au milieu de la page 2.
Le Boug vient de recevoir un appel de la place du Colonel Fabien:
« Mets-y les bouchées doubles, ou t’auras pas ton plateau. »

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 10h17

J.Ch. dit: 28 décembre 2013 à 10 h 58 min

Un qui doit aimer plutôt la gnôle que les commentateurs, à voir sa trogne rabelaisienne, c’est l’éboueur de la RdJazz. Pourtant Yusef Lateef mort, on pouvait espérer autre chose dans son hangar vide … Allez ! Ne soyons pas méchant, l’heure de l’apéro approche à grand pas, moment sacré entre tous.

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 10h27

Chaloux, parmi mes actes héroïques professionnels, je m’étais fait une spécialité de traiter avec douceur et tendresse les petites CGT et PCF, souvent vives et bien roulées. L’anormalité ne m’angoisse pas. Plus d’une m’a confié, la trahison de classe accomplie : « Je suis dégueulasse de coucher avec un capitaliste ». Bien entendu, je rectifiai aussitôt : « Un Libéral, numéro Six, un Libéral ! » On est tous frères et sœurs, n’est il pas vrai ?!

Jacques Barozzi dit: 28 décembre 2013 à 10h31

J’avais vingt ans et, à la recherche d’un boulot, je commençais toujours mes lettres de motivation en écrivant : « J’ai deux passions, la littérature et le cinéma… ».
Au départ, je m’orientais déjà vers un secteur très limité et particulier !
Je passais mes journées à lire et à hanter les salles de cinéma.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai quitté Cannes pour Paris.
Mais ces dernières années j’avais déserté les salles obscures, ne conservant que le seul plaisir de la lecture.
Récemment j’ai replongé dans mon goût pour le 7e art, et, corrolairement, cette année, je n’ai pratiquement plus rien lu !
D’où ma difficulté à répondre aux questionnaires de Paul et Passou…
Comme si je ne pouvais plus pratiquer désormais que l’alternance !
Deviendrais-je monogame ?

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10h39

JC, vous me rappelez ma rugueuse jeunesse. J’avais dix-neuf ans et je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. J’étais en Sorbonne, et poursuivi par une « Marie-Noëlle » qui essayait de me recruter pour son parti (hautement) révolutionnaire et pour son lit qui ne devait pas l’être tellement. Longtemps après, je me suis demandé si le plumard ne constituait pas un chapitre des directives recrutatoires dudit parti à ses ouailles psychopompes : probable.
Quand le chapitre séduction n’est plus envisageable, sans doute passe-t-on sur proposition du chef de cellule, au statut de mouchard, comme le Boug.

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 10h40

Marcel, une bonne et une mauvaise nouvelle : -tu ressembles au Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï,
-tu ne ressembles pas au Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï !

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 10h51

J’aime bien les conseils de Passou, mais tout de même, je reste prudent avant de dépenser le moindre sou ! Le sujet de ce livre « Un garçon incassable » … ça me parait un peu tiré par les langes, non !?

Quelqu’un l’a lu ? Qu’en penser, sincèrement ?!

Marc Jeannerat dit: 28 décembre 2013 à 10h55

J’ai énormément aimé
Un prince à Casablanca
que j’ai lu à la suite de votre recommandation.
Vous ouvrez largement mes horizons !
Avec mes voeux !

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10h58

Henry James sur Jane Austen:
« « Votre dissertation est intéressante en tant que tentative de critique scientifique de la délicieuse Jane – quoi qu’en lisant les deux ou trois premières pages, j’ai tremblé que vous n’exagériez le côté scientifique. Mais vous n’exagérez rien, vous êtes même en fait, je pense, un peu trop frileux, trop timoré. Personnellement, j’aurais plus parlé de son génie – de la vivacité extraordinaire avec laquelle elle a vu ce qu’elle a vu et de son inconsciente acuité à le mettre en forme.  »

Cette « inconsciente acuité à le mettre en forme » est un coup de génie, et dit tant de choses sur la littérature…

Bonne journée,

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 11h11

Chantal, vos fréquentations laissent à désirer. Laisseriez vous votre jeune énergumène travailler « à son rétablissement » dans ma clinique de logicien…?!

chantal dit: 28 décembre 2013 à 11h37

jc, j’oubliais que vous n’aimez pas la concurrence en matière de provocation, c’est dommage pour vous d’être confronté à un jeune gars qui fait tourner sa librairie en faisant bouger les lignes …

Marcel dit: 28 décembre 2013 à 12h14

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 10 h 48 min
Toi, mon gros Boug, risque pas de t’arriver.
On n’a jamais vu une larve s’envoler.
Ou alors c’est parce qu’il y avait beaucoup de vent.

Chaloupinet, tu oublies que la larve deviendra papillon, certes peut-être un bombyx à tête de mort, mais toi mon gros bourdon, t’en tomberas amoureux.

Abdelkader dit: 28 décembre 2013 à 12h28

Tu vois mon garde-champers favorit, un trouduc c »est une absence entouree de presence…ton portrait en faith…merry Xmas!

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 12h37

Marcel, mon bon, je vois qu’on se tient les coudes entre vieilles barriques à tendance révolutionnaire.

Mais tu oublies un peu vite que la larve n’est pas l’apanage exclusif du papillon.

Wiki, le grand ami de Pierre Assouline, t’informe :

« La larve est le premier stade de développement de l’individu après l’éclosion de l’œuf ou la naissance chez un grand nombre d’espèces animales, ayant un développement post-embryonnaire appelé « indirect ». On rencontre ce type de développement principalement dans la plupart des embranchements notamment chez les arthropodes (insectes, crustacés), les mollusques,les annélides, et les chordés (urochordés, « poissons », amphibiens) mais aussi les fœtus de marsupiaux. »

Pour ce qui est du Boug, je pencherais volontiers pour le mollusque.

Et Wiki d’ajouter:

« Son corps est généralement mou ».

Je veux bien le croire.

« Et parfois dépourvu des structures locomotrices de l’adulte (pattes, ailes). Certaines larves sont immobiles. »

C’est bien ça.

chantal dit: 28 décembre 2013 à 13h18

Tweet : Si vous êtes écrivain et guère effrayé à l’idée d’habiter Detroit (Michigan), cette maison est pour vous. Gratos !

Hips, clopine devrait en parler à clopin, ( elle qui voudrais devenir écrivaine féminine à l’américaine ! Une opportunité à ne pas louper.

NB : cliquer sur la vidéo permet de se faire une idée du voisinage, esprit (D) étroit s’abstenir ..

D. dit: 28 décembre 2013 à 13h29

Je pensais qu’on était enfin débarrassé de Marcel et de Bouguereau mais j’avoue avoir été naïf. Quelles plaies ces deux-là.
Jamais rien de constructif, tout en dehors du sujet, commentaires sur les commentaires des commentaires, mauvais esprit et tutti quanti comme dirait renato.

D. dit: 28 décembre 2013 à 13h31

Heureusement que Chaloux compense cela par son génie, son érudition et son esprit d’à-propos.

des journées entières dans les arbres dit: 28 décembre 2013 à 13h35

Ah non, Richard Ford, c’est très peu longtemps à Detroit.
Et puis, que ferait la brayonne, hi! han!, dans ce voyage au bout de la nuit, dans un tracteur Ford 8830 ?

Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 13h45

oui, D, 14:29, boudegras c’est le dieudonné de ce blog, on ne comprend pas l’indulgence de Passou à son égard

chantal dit: 28 décembre 2013 à 13h58

des journées, il faut lui demander à Clopine, moi je n’ai jamais prétendu aimer les usines, les grèves et les neiges .. toutefois, au michigan il y a les grands lacs ..

Sergio dit: 28 décembre 2013 à 14h06

chantal dit: 28 décembre 2013 à 14 h 58 min
aimer les usines

Ha si quand ça fait des champs de ruines à la Roman Polanski dans le Pianiste c’est romantique…

Sergio dit: 28 décembre 2013 à 14h08

D. dit: 28 décembre 2013 à 14 h 29 min
tout en dehors du sujet

Justement ! C’est la meilleure manière d’en définir les contours, comme on dit…

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h31

c’est quantique, cheuloux mesure son petit thermomètre il n’est capable de traduire sa pauvre imagination que par antiphrase : il me sent gros et dur et profond ; rodgeur et 5 sur 5 dédé !

Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 14h34

vous aurez noté le vocabulaire choisi récurrent, les arguments de haute tenue, les réflexions approfondies, la qualité poétique des propos de boudegras, rien qu’un petit marlou de banlieue

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h34

Justement ! C’est la meilleure manière d’en définir les contours, comme on dit…

c’est d’une précision diabolique !

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h37

champs de ruines à la Roman Polanski dans le Pianiste c’est romantique…

c’est cruel mais juste

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h42

un tel jugement ne relève pas du « j’aime/j’aime pas » qui tient lieu désormais de critique en ligne

ce billet est un exercice de style sur la critique amateur..car bon sang lassouline, ce qui t’énerve dans ce « j’aime ou j’aime pas » c’est éprouver le besoin de le dire..si c’est « le meilleur livre est..et je me comprends..et je n’éprouve pas le besoin de le dire car en le disant je me livre »..évidemment cheuloux parle en se livrant mais en tortillant du cul..on le savait

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h44

.. »la montagne de l’âme »..non mais sans déconner cheuloux..la tienne faut être un âne pour la grimper

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h47

Mon seul regret : paru le 2 mai, il n’a pas été distingué par les Prix d’automne en raison de l’implacable couperet de la rentrée

tu prouves que t’aurais pu influer sur le cours des choses..et que nous on en a une petite

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 14h49

clopine parle du sien -haha- elle nous trouve con et nous casse le pot en passant..c’est réglo et raccord

le connard de pécul dit: 28 décembre 2013 à 14h53

de nota « tous ces dépôts de bilan,ça devient irrespirable! »

au contraire c’est bien ( moderne), la liberté quoi

Sergio dit: 28 décembre 2013 à 15h14

Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 15 h 53 min
dieudonné

En voilà un qui a trouvé en son bec un fromage ! Pas besoin de faire HEC il y est citoyen d’honneur…

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 15h14

sa capacité à se détacher du lot, à s’extraire du tout-venant de la librairie

..mine de rien y’a une prime pour les pures pléyeurs..extrais toi de ta clite comme on dit en pays de bray..lourd bourrin de dénota !

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 15h17

il y est citoyen d’honneur…

« un voleur qui en vole un autre yavé ne fait qu’en rire »

Un poème pour Bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 15h23

Sapré Bouguereau, qui exiges toujours des preuves mais n’en donnes jamais le commencement d’une.
Mouchard graveleux,
Parasite intellectuel,
prétentieuse épave,
grosse moule ordurière.
Pauvre beauf.
Casse-toi une bonne fois.
Mets les voiles.
Aie dégagé.
Ici, tu détonnes.
C’est pas ton monde.
T’es pas au niveau.

Sergio dit: 28 décembre 2013 à 15h24

chantal dit: 28 décembre 2013 à 15 h 23 min
boîte à ski

C’est beau y a des bons ; on aurait pu faire pareil avec Sarajevo, en plus surplombé, pour l’élan, par les collines où étaient les gros canons…

répondons au gros du tour, dur de la feuille, profond comme néant dit: 28 décembre 2013 à 15h34

Oui Bouguerasse, ça fait beaucoup.
Mais c’est pas encore assez pisque t’es encore là.
Dégage un bon coup.

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 15h34

Quelle est la meilleure livre de l’année ?
Réponse facile : celle du Royaume-Uni !

Car pour les livres d’Égypte, du Liban, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Syrie … ça turbule depuis le Printemps arabe, qui va te libérer les peuples, que tu vas voir ça, mon frère !

DHH dit: 28 décembre 2013 à 15h35

@marc jeannerat(11H 55)
Moi aussi j’ai bien aimé,et ce malgré ses faiblesses, « Un prince à Casablanca »
Peut-être parce que je l’ai lu non comme un roman mais comme un document ethnologique.
J’ai apprécié le portrait pénétrant et nuancé qu’il nous offre de de la bourgeoisie juive marocaine friquée et assimilée de la fin des années 60, à la veille de son déclin et de sa dispersion au cours de la décennie suivante, qui a vu la fin de la vie juive dans ce pays .
Elle y apparaît comme une « classe de loisir » lovée dans son insouciance aveugle , installée dans un triomphalisme tranquille ;l’auteur décrit avec bonheur l’obsession omniprésente de paraître qui habite les femmes de ce monde, dont la vie est rythmée par les rituels du bridge ou de la canasta entre amies; et qui toutes tiennent à afficher les marqueurs de ce qu’elles considèrent comme leur rang, à travers des robes griffées des grands couturiers parisiens et des cadres de vie où s’étalent avec une ostentation qui frise la vulgarité les signes obligés de reconnaissance sociale que sont la porcelaine de Limoges les cristaux de Lalique et un personnel »stylé »
Mais ce que l’auteur montre aussi avec bonheur, c’est que ce microcosme étanche, monde d’entre soi, marqué par la consanguinité sociale, où chacun est étiqueté par ses liens de parenté et son niveau de fortune, loin d’être monolithique , est en réalité rigidement stratifié, chaque couche tenant à faire reconnaître avec condescendance sa différence avec les couches qu’elle considère comme inferieures . La syntaxe sociale du monde décrit par Proust n’est pas loin, sauf que ce sont des Oriane qui peuvent s’appeler Attia ou Benitah qui tiennent ici à se démarquer de Cambremer qui s’appelleraient Sananes ou d’autres noms de même farine ;

Bouguerasse, c'est bien trouvé dit: 28 décembre 2013 à 15h37

Oui qu’il dégage, qu’il pète un coup, s’envole, et qu’on n’en entende plus parler.

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 15h39

tout ce qui n’intéresse pas le bougre est con, soit

ha mais quand on botte le cul a cheuloux on le botte a julia ! (kurkurk)

Bouguerasse, c'est bien trouvé dit: 28 décembre 2013 à 15h41

Le Boug, c’est pas un amas de viande pourrie comme toi qui me bottera le cul. Pauvre tas.

bouguereau dit: 28 décembre 2013 à 15h42

Quelle est la meilleure livre de l’année ?
Réponse facile : celle du Royaume-Uni !

c’est la pinte jicé..

Chaloux dit: 28 décembre 2013 à 15h45

Le Boug, tes trucs c’est toujours pareil. Un vieux traumatisme d’enfant, sûrement. Tu dois être tout en cul, depuis toujours. Ton cul doit être ta croix. Ah, le profil…

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 15h51

Je trouve que, pour un type qui a été violé dans une bibliothèque tout gamin et par Marilyn Monroe, le Bougboug n’est pas traumatisé au delà du raisonnable.

Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 15h52

c’est pas gentil pour Henri Béraud, Chaloux, et c’est trop d’honneur pour boudegras

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 15h55

« La montagne magique verse une larme : le sanatorium de Davos (Suisse) cher à Thomas Mann est en dépôt de bilan. »

Eh, Maître Passou…. ! On le rachète, on en fait une maison de détente pour erdéelien fatigués, ce serait magique !

chantal dit: 28 décembre 2013 à 15h58

DHH merci pour votre critique argumentée d’un Prince à Casablanca, ce bref panorama social me fait penser à une autre lecture celle d’Avec les pires intentions d’Alessandro Piperno, dans le milieu romain.

jean charles dit: 28 décembre 2013 à 16h00

@Chalouc
Ton cul doit être ta croix. Ah, le profil…

c’est le portrait de jicé, de face et de profil

Mesures et Poids dit: 28 décembre 2013 à 16h04

trop d’honneur pour boudegras, oui, parce qu’il est pire que Béraud collabo, c’est dire

JC..... dit: 28 décembre 2013 à 16h07

Jean-Charles a été dédaigné par Mae West qu’il convoitait grave. Déception. Rancune, jalousie, inimitié… CHAMBRE 1 ! Entravé la nuit !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*