de Pierre Assouline

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La République des livres
Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

Ces deux livres-là attendent sur ma table depuis près de deux ans. Comme quoi… Peur d’y toucher ? Pas vraiment. Plutôt l’appréhension de pénétrer dans une forme déroutante, mêlée au sentiment que certains livres s’inscriront dans la durée par leur étrangeté même. Il est vrai que les projets qui sous-tendent ces deux-là sont particulièrement originaux.

Quel est le plus souvent notre réflexe naturel lorsque nous entrons dans un musée ? Le regard attiré par un tableau, nous nous précipitons vers le petit cartouche sur le bord du cadre, ou sur le cartel à côté, pour nous renseigner : titre, auteur, collectionneur… Le pedigree, quoi. Nous identifions, tendance qu’un Henri Cartier-Bresson ne cessait de dénoncer ; par principe, il s’interdisait même de savoir, de manière à conserver toute sa pureté au choc esthétique, désencombré de la culture et du commentaire. Cette réaction est au cœur de La fabrique du titre (454 pages, 27 euros, Cnrs éditions). Trois maîtres d’œuvre (Pierre-Marc de Biasi, Marianne Jakobi, Ségolène Le Men) y ont recueilli différentes contributions de spécialistes sur les pratiques de nomination des œuvres d’art, fruit d’une recherche collective basée sur la méthodologie génétique. Leur mosaïque offre une passionnante contribution à l’histoire de l’intitulation en art.Mark-ROTHKO-02

Ce n’est pas rien, un titre : il gouverne et modifie notre regard sur l’œuvre plus souvent qu’on ne le croit. Il n’est plus considéré comme une annexe de l’œuvre d’art mais comme un objet d’étude à part entière. Ce n’est pas un hasard si c’est un écrivain, et non un historien de l’art, qui a été pionnier dans cette démarche : Michel Butor en 1960 lorsqu’il publia Les mots dans la peinture à la demande de Skira, un essai sur l’omniprésence de l’écriture dans la peinture. Puis des sociologues, des historiens, des sémioticiens, des philosophes lui ont emboité le pas. S’il est posé avant l’acte créateur, le titre peut influer sur la création. S’il vient de l’imagination du commanditaire, et non de la volonté de l’artiste, aussi. Ce livre particulièrement savant, qui brasse quelques siècles d’activité créatrice, est riche de pistes nouvelles. Derrière la typologie universitaire, on pourrait en tirer un inventaire à la Prévert des catégories de titres : énigmatique (Le sommeil de la raison enfante des monstres), sec (Untitled), descriptif (Un enterrement à Ornans), évocateur (Le Verrou), breveté (IKB), fantasmatique (Judith décapitant Holopherne), allégorique (L’Origine du monde), poétique (Ceci n’est pas une pipe), sans commentaire (Peinture 202 X 143 cm), tahitien (Te Pape Nave Nave), baudelairien (Olympia), ubuesque (Récolte de la tomate sur le bord de la mer rouge par des cardinaux apoplectiques), orphelin (Sans-titre)…

Et que dire alors des titres attribués par erreur ? Nul doute qu’ils changent le regard. René Char, du temps qu’il commandait un maquis dans le Lubéron, gardait constamment sous les yeux, dans son bureau aménagé dans une grotte, une reproduction d’un tableau de Georges de La Tour intitulé « Le prisonnier » ; il y voyait une métaphore de la condition de la France sous l’Occupation ; après la guerre, des recherches en archives révèleront qu’en vérité le tableau s’intitulait « Job raillé par sa femme », ainsi qu’on peut le voir de nos jours au musée des Beaux-Arts d’Epinal… Il est permis de baisser les yeux vers le titre ; mais aussitôt relevés vers l’œuvre, gardons-nous d’y voir un sujet.

L’autre livre, si intimidant que j’ai mis près de deux ans à oser m’y plonger, est Un Glossaire d’oiseaux grecs (480 pages, 29 euros, José Corti) de D’Arcy Wentworth Thomson (1860-1948), savant en biologie et en langues anciennes qui avait du savoir plein les armoires. Un Pic de la Mirandole en version monomaniaque. Même pas les oiseaux, mais leurs noms d’oiseaux. Et encore uniquement la manière dont les anciens Grecs l’entendaient. Disons qu’il devait délicieusement obsessionnel. Car le résultat en est un objet littéraire non identifié, fascinant par sa gratuité, déroutant par l’érudition qui y est déployée. Son monstre n’a pas été seulement traduit par Dominique Meens (Saint-Omer, 1951) mais, comme indiqué sur la couverture, également « augmenté de commentaires dilettantes, d’anecdotes délectables prises à divers auteurs anciens et modernes, de remarques saisissantes et de propos inactuels sur la situation présente ». On ne fait pas plus inattendu. A qui s’adresse une telle somme ? C’est simple :

“Notre ouvrage est utile voire indispensable à toute personne répondant à l’une où l’autre de ces propositions : elle possède une paire de chaussures de marche ; elle connaît l’histoire d’Achille et celle d’Ulysse ; il lui arrive de penser, voyant des hirondelles raser la prairie, qu’il va bientôt pleuvoir ; elle possède un dictionnaire, il lui arrive de le consulter ; des images d’oiseaux englués dans le pétrole ou le goudron l’attristent ; elle ouvre parfois un livre au hasard comme on faisait autrefois des Bucoliques de Virgile afin d’envisager l’avenir avec optimisme ; elle n’imagine pas qu’on puisse faire un roman d’un glossaire ; elle a entendu parler d’Aristophane et de ses comédies ; elle sait qu’il ne fait pas bon aux grenouilles d’avoir une cigogne pour tyran ; trop de racines grecques dans une phrase française l’agace ; elle n’a jamais de sa vie aperçu le moindre torcol ; elle aime rire, parfois même de choses sérieuses.”

 Armed_owl_Louvre_CA2192Bien sûr, on peut continuer à vivre en ignorant qu’Akmön désignait il y a très longtemps un genre d’aigle. Ou que Gëtauros désignait le Butor (encore lui !). Ou même que le Dikairon était un prétendu volatile de la taille d’un œuf de perdrix dont les fientes avaient la faculté de provoquer une mort aussi tranquille qu’un endormissement. Mais quand on le sait, on se sent… autre. D’autant que, pour ajouter à l’étrangeté de cet univers, ce dictionnaire rangé comme de juste par ordre alphabétique, juste après la lettre « T » comme Tutö, repart aussitôt avec des « H » comme Hubris, mais pourquoi pas, au fond… Cette somme on ne peut plus inactuelle est un dictionnaire des noms que les Grecs donnaient aux oiseaux dans l’antiquité.

Poète ornithologue Dominique Meens le présente sous un genre inédit appelé “dorman”, ou si l’on préfère “roman sans romanesque”. Parfois, on ne sait plus trop ce qui est de lui et ce qui appartient à D’Arcy Thomson, ce qui n’a d’ailleurs aucune importance. C’est d’une érudition si vertigineuse qu’elle en devient musicale. Certaines définitions sont longues de plusieurs pages (Kuknos ou le cygne) d’autres de quelques mots (Stuphokomnos ou le coq ou la caille de combat selon les scolies d’Aristophane). Il faut évidemment y picorer ; on ne garantit pas l’état mental ni le casier psychique de celui qui s’aventurera à le lire en continu de la première à la dernière page (à ce sujet, il faudra penser à prendre des nouvelles de l’éditeur et du correcteur). Secouez ce livre, il s’en envolera des petits choucas, des tarins des aulnes, des grands cormorans, des garamantes, des troglodytes mignons, des rouge-queue en version estivale des rouge-gorge d’hiver et autres oiseaux fabuleux qui lancent leurs plumes comme des flèches, tous se déployant sous leur nom grec d’autrefois.

(« Le peuple migrateur », photo extraite du film de Jacques Perrin ; Mark Rothko, « Orange, Red, Yellow », 1961, collection privée ; Chouette armée. Oenochoé des Anthéstéries attique à figures rouges, vers 410-390 av. JC, Musée du Louvre )

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire.

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commentaires

985 Réponses pour Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

Onésiphore de Prébois dit: à

En Angleterre, les critiques du « Capital » de Thomas Piketty sont presque aussi longues que le livre.

Fort intéressant et fort détaillé compte-rendu du livre de Piketty par Benjamin Kunkel dans la « London Review of books ». En voilà un au moins qui a lu le livre.

Onésiphore de Prébois dit: à

René Char, du temps qu’il commandait un maquis dans le Lubéron, gardait constamment sous les yeux, dans son bureau aménagé dans une grotte, une reproduction d’un tableau de Georges de La Tour intitulé « Le prisonnier » ; il y voyait une métaphore de la condition de la France sous l’Occupation ; après la guerre, des recherches en archives révèleront qu’en vérité le tableau s’intitulait « Job raillé par sa femme »,

« Job raillé par sa femme », ou « le Prisonnier », voilà en tout cas deux titres interchangeables.

j m s dit: à

Excellent billet pour à juste titre, un non moins passionnant livre!
Merci Pierre Assouline.

f de bassan dit: à

Il est certain que les animaux utilisés comme totems peuvent varier d’une nation à l’autre ainsi que leur signification. Mais dans l’ensemble on peut observer une constante qui relie tous les peuples d’Amérique du Nord. Voici une liste des principaux oiseaux totémiques et de leurs significations.

http://olowampi.over-blog.com/article-24520977.html

ici Londres dit: à

trop d’eau sur la photo pour boudegras, le sieur glou glou préfère le gros qui tache

hommage à Attar ? dit: à

fin ’70, début 80, je ne sais si c’est après avoir vu un truc (sic) aux bouffes du nord avec machin (hic), était-ce peut être avant ? Qu’importe : le langage des oiseaux –> ne l’ayant pas relu depuis (alors que etc …), vais m’empresser de recommencer ces discussions, migrations (ps : j’kiffais grâve la huppette … well ! 40 ans >, mystère …
sorry l’assouline, mais votre billet m’l’a remis en mémoire, LE LANGAGE DES OISEAUX (punaise ! j’l’ai en plus, et je ne l’ai pas relu … honte … l’actualité internationale s’y prête – et continue à s’y prêter).

ROCHEVILLE dit: à

« Ces deux livres-là attendent sur ma table depuis près de deux ans. »

Et ils viennent juste de se rencontrer sur le blog à Passou : « Le roman des titres » et « Le livre des noms d’oiseaux antiques.
Mais les titres des oeuvres artistiques ne sont-ils pas des oiseaux !
Peut-on dire à l’inverse que les oiseaux sont des titres d’oeuvres d’art ?
A part « La mouette » ???

Onésiphore de Prébois dit: à

Ou même que le Dikairon était un prétendu volatile de la taille d’un œuf de perdrix dont les fientes avaient la faculté de provoquer une mort aussi tranquille qu’un endormissement.

Voilà qui est diablement intéressant. Est-il si « prétendu » que cela, ce volatile ? Il faudrait ajouter cette recette à celles que proposait le fameux « Suicide, mode d’emploi », dont je fis l’emplette naguère, et que j’ai égaré, alors que c’est maintenant que je pourrais en avoir besoin. Il est vrai que ses recettes (pharmaceutiques pour la plupart) doivent être aujourd’hui obsolètes.

des journées entières dans les arbres dit: à

Dicton du premier jour de l’été:
Faudrait pas prendre n’importe qui pour un canard laqué.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Athéna & sa chouette en chef!,…encore à sortir du bain son javelot en main et de l’autre à couvrir sa nudité!,…
…un bain d’ânesse au parfum de rose!,…
…çà va!,…le bourdon çà nous cogne les cloches à la corde!,…
…etc!,…

le test du titre dit: à

Est-il si « prétendu » que cela, ce volatile ? odp

Vola-t-il ce volatile volatil? ©

des journées entières dans les arbres dit: à

C’est vachement compliqué de lire un Académicien.
Je cherchais le titre des deux bouquins, et j’ai fini par trouver.

La fabrique du titre (454 pages, 27 euros, Cnrs éditions).
Un Glossaire d’oiseaux grecs (480 pages, 29 euros, José Corti)

le test du titre dit: à

 » La notion de « titre », qui semble évidente en art, est pourtant bien loin d’aller de soi : comment titrer une peinture pariétale?  »
Ségolène Le Men Aux parages de l’ oeuvre? Les titres de Courbet. p.151 in La fabrique du titre

des journées entières dans les arbres dit: à

La photo 1, c’est pas le Mont Saint-Michel ?

f de bassan dit: à

sur B.B (Newman le maître du zip!)
 » Newman exprime un certain mysticisme avec les titres de ses œuvres. Notamment avec « Adam », le premier nom du personnage biblique qui se rapproche de adom signifiant rouge et de dam, le sang. Cette toile au tonalité rouge est le résultat de l’identité juive de Newman dont il se préoccupe beaucoup notamment lors des horreurs survenant lors de la seconde guerre mondiale l’Holocauste. Il déclara : « Quand Hitler ravageait l’Europe, pouvions-nous nous exprimer en peignant une jolie fille nue allongée sur un divan ? »13 A cette interrogation, il répondit par l’abstraction.

C’est le 4 juillet 1970, à soixante-cinq ans, que Barnett Newman succombe à une crise cardiaque dans son atelier près de la peinture Who’s Afraid of Red, Yellow, and Blue IV. Dans son studio se trouve également une toile inachevée de 5,40 mètres par 2,40 mètres, une toile triangulaire à angle droit et trois de ses œuvres achevées mais non encore intitulées.

abdelkader dit: à

Sirius…bizarre cet avatar… y’en avait un autre ici qui utilisait Deneb…vous le connaissez peut-être ? peut-être des extra-terrestres ? moi c’est abdelkader, depuis toujours…bref…a mon avis, devriez plutôt parler pour vous-même, et eviter d’émettre des chèques en bois sur le compte des autres…a moins d’être ML vous-même, vous ne savez pas ce que ML pense ou ne pense pas, vous me saisissez ?

Sinon, vu que je suis le seul arabo-musulman culturel par ici et que la teneur du blog de Me Pierre est plutôt Pro-Israel et anti-Palestine, et que je ne cherche rien ni personne (certainement pas vous, z’etes pas de mon calibre), donc dis-je, je me fais un devoir de remettre les pendules a l’heure quand besoin est… vous me suivez toujours ? cool, je continue…sinon, votre persiflage, comme vous le dites si bien, en dit plus sur vous que sur moi… les arabo-musulmans , les blacks, les roms, bref les étrangers en général, ont bon dos aujourd’hui…le discours raciste est banalisé, même et surtout ici, et la bête brune sort de sa foret et se prépare a l’assaut…ce musulman que vous citez, faisait aussi peut-être pareil…il en avait marre de se faire taper dessus…fatiguant, a la longue…

pinson ? dit: à

(f de bassan dit: 21 juin 2014 à 19 h 59 min
Lors je pensai que, quand P
an
t
agruel bâi
llait, le
s pigeons à pleine v
olée
en
traien
t de
dans sagorge, pensan
t que c
e fût un c
olombier
de Loriot melila

j’apprécie ce comment’ sa présentation (la calligraphie – on n’a pas le choix : grimace+soupir – côté « cuicui » le loriot, je le connais, pas pour de vrai (j’crois que je l’ai découvert via Kupka ; melila ? pas chch kicété, pense que ça ne me manquera pas, hein – cake fois, je me nourris d’une couleur (attribuée à des cocu-e-s, rhô-o^^ .. l’ordi est déchargé
bye

le test du titre dit: à

Qu’ est-ce qu’un titre?

 » C’est à Gérard Genette que revient le rôle pionnier d’avoir forgé, dès les années 1980, une typologie et une terminologie des titres littéraires, notamment dans Seuils. Dans le chapitre consacré aux titres, Genette révèle la complexité des « appareils titulaires » dès lors qu’il s’agit de réunir sous un même titre des œuvres publiées de manière autonomes qui ont chacune un titre spécifique. Ainsi, Proust souhaitait-il à l’origine publier son œuvre en un seul volume intitulé soit A la recherche du Temps perdu, soit Les Intermittences du cœur. Genette montre que Proust doit rapidement se résigner à une division de son texte qui aboutit à trois ou sept volumes selon les éditeurs. Un même texte peut donc être édité sous la forme d’ un série d’œuvres autonomes ou comme un ensemble unitaire, ce qui en modifie fortement la lecture. Ces problèmes de l’un ou du multiple sont aussi présents dans les arts plastiques avec par exemple le regroupement œuvres plus ou moins homogènes sous la bannière de titres génériques. Gérard Genette montre toute la complexité de la question temporelle liée aux hésitations sur le titre. Ces modifications peuvent se prolonger au-delà de la remise du manuscrit comme résulter des transformations par la postérité : érosion du titre, abréviation des longs titres (titres-sommaires ou titres-arguments), succès d’une adaptation sous un nouveau titre, intégration de la date de publication, etc. La question des destinateurs et des destinataires du titre retient l’attention de Genette. En effet, l’auteur est loin d’être le seul destinateur : le rôle de l’éditeur peut être déterminant. Quant au public, il rassemble une catégorie hétérogène de lecteurs pour qui le titre devient le « sujet de conversation ».
L’examen de ces diverses questions amène Genette à proposer une typologie des titres à partir de leurs fonctions, dans le sillage des travaux de Charles Grivel («1. identifier l’ouvrage, 2. désigner son contenu, 3. le mettre en valeur) et de Leo Hock qui définit le titre comme un  » ensemble de signes linguistiques […] qui peuvent figurer en tête d’un texte pour le désigner, pour en indiquer le contenu global et pour allécher le public visé ».
Genette remarque, d’une part, que ces trois fonctions («désignation, indication du contenu, séduction du public38») ne sont pas forcément présentes simultanément, d’autre part, qu’elles n’entretien­nent pas une relation de dépendance, et, enfin, que ces fonctions peuvent s’avérer inopérantes, sujettes à discussion, voire défaillantes dans le cas, par exemple, des titres homonymes. Il précise que si le titre indique le plus souvent le contenu « factuel ou symbolique » du texte, il peut aussi en qualifier la forme (traditionnelle et générique ou novatrice et singulière) : une caractéristique qui se retrouve chez les artistes du modernisme et des avant-gardes qui optent pour une mise en valeur de la picturalité. Genette emprunte à la linguistique l’opposition entre le « thème (ce dont on parle) et le rhème (ce qu’on en dit) » pour désigner la distinction entre le contenu thématique et « le texte lui-même considéré comme œuvre et comme objet ».

Introduction collective à  » La fabrique du titre, 2012.

Onésiphore de Prébois dit: à

comment titrer une peinture pariétale?

En effet. Peut-être que « sans titre » serait la meilleure option.

Dimitri d'Ortolan dit: à

et ta suffisance qui pue, elle est pertinente, toto ?

renato dit: à

Beaucoup d’entre-nous n’ont pas attendu Genette pour se pencher sur cette question… je dirais même qu’il est arrivé plutôt en retard (compte tenu du temps et des générations)…

Onésiphore de Prébois dit: à

» C’est à Gérard Genette que revient le rôle pionnier d’avoir forgé, dès les années 1980, une typologie et une terminologie des titres littéraires, notamment dans Seuils.

Franchement, à quoi peuvent bien servir de telles recherches et de tels classements, sinon à fournir un alibi à des universitaires soucieux de démontrer que le contribuable ne les paie pas pour rien ? Est-ce qu’un écrivain ira jamais consulter ce genre de compilation au moment de choisir le titre de son oeuvre. On pense bien qu’il n’en fera qu’à sa tête. Cela fera un titre de plus à classer. Neuf fois sur dix, la critique universitaire est une foutaise. Enfin, il faut bien fournir du grain à moudre aux thésards.

Mme Michu dit: à

La fabrique du titre

Faut-il faire appel à des sous-traitants ? ou alors un copier-coller de langue laid ? Mais que font les grillots ?

Onésiphore de Prébois dit: à

Franchement, à quoi peuvent bien servir de telles recherches et de tels classements, sinon à fournir un alibi à des universitaires soucieux de démontrer que le contribuable ne les paie pas pour rien ? (mézigue)

Oui, enfin, Genette n’écrit pas trop mal. Il n’est pas trop con non plus. Nuançons.

SF dit: à

Hommage à Attar (19h58) — a t il bu plus que nécessaire? — fait référence à La Conférence des Oiseaux du poète persan Farid Al Din Attar.
Une toute petite citation, mais qui fait rêver: « une nuit, les papillons se réunirent, tourmentés du désir de s’unir à la bougie… »

Onésiphore de Prébois dit: à

Oui, enfin, Genette n’écrit pas trop mal. Il n’est pas trop con non plus. Nuançons. (mézigue)

Il aime le jazz, en plus, et c’est un cinéphile averti. Cerise sur le gâteau( pour moi) , il a été mon prof. En terminale. Assis sur le coin du bureau, il occupait les deux heures de français de cette terminale littéraire dont il avait la charge (en plus de l’hypokhâgne récemment créée) à nous lire et à nous commenter « Murphy », « Molloy », « Malone meurt », « En attendant Godot » et « Les chaises ». Il avait un bout de cheveu sur la langue, ce qui ajoutait au charme de sa lecture. C’était en 58. Pour des lycéens provinciaux qui sortaient tout juste de l’étude de La Fontaine et, à la rigueur, d’extraits des « Mémoires d’Outre-tombe », c’était, je puis le dire, du luxe. Il nous aura aidés à supporter le 13 mai.

Sergio dit: à

Un titre c’est déjà de la compromission…

Sergio dit: à

Onésiphore de Prébois dit: 21 juin 2014 à 22 h 04 min
Franchement, à quoi peuvent bien servir de telles recherches et de tels classements, sinon à fournir un alibi à des universitaires soucieux de démontrer que le contribuable ne les paie pas pour rien ?

C’est un peu comme les gars qui microscopent la composition chimique des pigments de Mondrian. Pour en refaire ?

Observatoire de la pensée unique dit: à

« Un Pic de la Mirandole en version monomaniaque »

Comme qui dirait TKT fantasmant sur D.

pado dit: à

« Disons qu’il devait délicieusement obsessionnel. »

Obsessionnel peut-être mais un poil obscur c’est sûr.

vani dit: à

« fascinant par sa gratuité »

A 29€ pièce la fascination est vite un luxe.

le test du titre dit: à

Le titre, à quel titre?

 » La notion de « titre », qui semble évidente en art, est pourtant bien loin d’ aller de soi : comment titrer une peinture pariétale ? Elle présuppose la qualité d’artiste et la délimitation de l’œuvre considérée comme telle. Les dictionnaires montrent que le mot « titre » dans le sens de dénomination œuvre d’art n’apparaît guère au XIXe siècle, et à peine de nos jours : s’ agirait-il d’une lacune, d’un oubli ? Comme le montrent les diverses contributions de ce livre qui s’intéresse plus particulièrement aux problématiques de la genèse associées à la notion de titre pictural, celui-ci a connu une histoire avec ses temps forts, ses tournants et ses moments de crise. Le XIXe siècle apparaît comme l’un d’entre eux : le recours aux titres se généralise et s’institutionnalise. Ils entrent en composition dans les notices d’ oeuvres et sont mis en listes dans les inventaires et les catalogues (de bibliothèques, de musées, de Salon, de collections, de vente…), ils sont présents, parfois accompagnés de vignettes ou de frontispices qu’agrandissent les affiches illustrées, sur les pages d’entrée ou les couvertures imprimées des livres, et aux « unes » des journaux, ils sont inscrits sur les cartels
dans les espaces d’exposition, ils permettent de parler de l’art, de la littérature, du théâtre, de l’opéra et de la musique, tandis que s’affirment « le temps des éditeurs » et le temps des musées qui est aussi celui de l’essor du marché de l’art, du collectionnisme et du voyage des œuvres, et de la littérature artistique. L’omniprésence des titres s’accompagne de leur codification, leur usage a ses ridicules, dont se saisissent les caricaturistes et les humoristes. Les artistes peintres revendiquent d’être les auteurs des titres associés à l’envoi au Salon ou à la circulation des œuvres dans les expositions et sur le marché, et la promotion des titres va de pair avec celle de la signature. Léo Hoek a montré comment le style des titres se transforme avec
la succession des courants artistiques du XIXe siècle, tandis qu’au XXe siècle ont progressé les  » sans titre » associés à la revendication par les avant-gardes de l’ autonomie de l’art face à la littérature  »
Ségolène Le Men p.. 150 in La fabrique du titre.

pado dit: à

« elle n’a jamais de sa vie aperçu le moindre torcol »

Je me demande si je suis bien dans la cible.
Le marketing littéraire est parfois très pointu.

D. dit: à

Je reconnais que cela n’a pas un grand rapport avec le sujet, mais apprenez néanmoins que la conquête de la Lune s’est achevée avec la mission Gemini 7. Tout ce qui a suivi a été tourné en studio sur Terre.
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que la Lune était déjà « occupée » et servait depuis des millénaires de base avancée à une civilisation extraterrestre semblant trouver un grand intérêt pour la Terre – et très peu pour ses habitants, soit dit en passant.
Pourquoi très peu pour ses habitants me direz-vous ?
Tout simplement parce que ce sont globalement des simplets très sûrs d’eux et pédants mais incapables de se situer avec simplicité et vérité.

vani dit: à

« des tarins des aulnes »

Surtout ne pas confondre avec la tarine des Arcs qui a le regard beaucoup moins vif mais le Beaufort plus goûtu.

Pablo75 dit: à

« Deux titres que j’aime: « Rétractations » de saint Augustin, « Exclamations » de sainte Thérèse. »
(Cioran. Cahiers)

D. dit: à

Maintenant que vous savez ce qu’il y a à savoir, au dodo tout le monde.

D. dit: à

Je ne répondrai pas à vos questions, Pablo, parce qu’elle sont trop orientées.

pado dit: à

« elle n’a jamais de sa vie aperçu le moindre torcol »

Je me demande si je suis bien dans la cible.
Le marketing littéraire est parfois très surprenant.

renato dit: à

Bof, c’est l’été on cause bibelots (les titres), et curiosités (les oiseaux chez les grecs)…

Titrisez-vous triste ou non? dit: à

A qui (à quel commentaire ) peut-on donner ce titre :

 » Le piètre pitre qui se repait du titre « ?

pado dit: à

Bon, a priori 56 € d’économisés, de quoi m’offrir les deux premiers tomes d’Ed Mcbain (87e District) chez Omnibus.
Là aussi de drôles d’oiseaux.

pado dit: à

pado dit: 21 juin 2014 à 23 h 56 min
pado dit: 22 juin 2014 à 0 h 08 min

Le premier était « en attente de modération », hasard des algorithmes paraît-il.

kicking dit: à

ah tiens, toujours ces monomaniaques qui font mimine de parler d’autre chose.. quelle joie..

un verre ça va... dit: à

Et la bofitude, elle titre à combien?

kicking dit: à

très bonne question..

renato dit: à

« Bon, a priori 56 € d’économisés… »

C’est vrai qu’il y a des livres qu’il faudrait que l’on me paye pour que je le lise… et encore, vu que le masochisme n’est pas dans mes cordes…

Bonjour les dégâts. dit: à

« Et la bofitude, elle titre à combien? »

Douze degré totograde!

kicking dit: à

faut aussi voir la tronche de ceux qui se pavanent en se vantant de faire dans le gratuit (mais pas le démago « soi-disant »).. quand on l’a vue..

Bonjour les dégâts. dit: à

’il faudrait que l’on me paye »

…avec des pièces jaunes dans la coupelle

kicking dit: à

(mais pas le démago « soi-disant »)

ptdr.. faut avouer que j’ai l’habitude..

renato dit: à

« …avec des pièces jaunes dans la coupelle »

Avec des pièces jaunes on peut mettre les bases pour un capital conséquent, suffit de ne pas les jeter dans l’achat de livres sans épaisseur…

Pablo75 dit: à

Quelques beaux titres de livres:

Anatomie de la mélancolie, de Robert Burton
Au sud de nulle part, de Bukowski
Le métier de vivre, de Pavese
Histoire de l’éternité, de Borges
De l’inconvénient d’être né, de Cioran
Voyage au bout de la nuit, de Céline
J’irai cracher sur vos tombes, de B.Vian
L’insoutenable légèreté de l’être, de Kundera
Extension du domaine de la lutte, de Houellebecq
La vie, mode d’emploi, de Perec
L’usage du monde, de Bouvier
Voyage autour de ma chambre, de Xavier de Maistre
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, d’Anna Gavalda
Propos d’un entrepreneur de démolitions, de Bloy
Tandis que j’agonise, de Faulkner
Si loin de nulle part, de J. Sternberg
Oceanografía del tedio [Océanographie de l’ennui], de E. d’Ors
Le vrai classique du vide parfait, de Lie Tseu

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le courrier & deux photos!,…pour timbres-postes!,…etc!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Les oiseaux sur la photo sont, en première intention, des bernaches nonnettes.

C’est aussi le titre d’un livre que personne ne connait, et que cela ne porte pas à conséquence; à mettre au musée des oiseaux empaillés:
Nine fine flyaway goose truths: Bernache nonnette, by Grace Lake

des journées entières dans les arbres dit: à

« Bien sûr, on peut continuer à vivre en ignorant qu’Akmön désignait il y a très longtemps un genre d’aigle. Ou que Gëtauros désignait le Butor (encore lui !). »

ça alors.

Bloom dit: à

A côté du volcan
L’éducation corporelle
De l’inconvénient de me lire
L’amour au temps de la gastro
Roman avec héroïne
La solitude du fourreur de cons
Légumes des jours

f de bassan dit: à

impossible d’oublier ceux que je n’ai jamais vus
le caladre « Le caladrius, oiseau légendaire et fabuleux du Moyen Âge, très présent dans les bestiaires où il est décrit comme ayant la taille d’un corbeau ou d’un héron et possédant de grands pouvoirs de guérison.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Caladriushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Caladrius
et bien sûr le phénix et puisque tous savent !

f de bassan dit: à

Distinctions :
GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE CHARLES CROS
“L’édition en un seul coffret des enregistrements réunis par Jean C. Roché auprès de cinquante ornithologues permet de donner à entendre 396 chants et cris de l’ensemble des oiseaux d’Europe de l’Ouest.
Éditeur de guides d’espèces, de paysages naturels, Frémeaux & Associés a fédéré tous les éditeurs de son de la nature pour constituer le premier catalogue sonore des écosystèmes.

Onésiphore de Prébois dit: à

Pour des raisons personnelles, j’aime beaucoup de Pierre Micheton, « Vits minuscules ».  » Mes nénés dans les mains de personne », de Peter Bande-Queue, m’ont beaucoup touché aussi.

f de bassan dit: à

le souvenir de ce caladre m’est venu en écoutant un homme me raconter qu’il avait été alcoolique jusqu’au jour où il avait été appelé au chevet de sa mère mourante , et que de cet instant il avait aussitôt arrêté de boire.Enfant il avait été mis dans une « classe » d’attardés mentaux, et était devenu balayeur à PARIS .Aussi longtemps qu’il avait bu, il n’avait jamais pu rentrer dans une église: de hontem’a-t-il dit, mais non sans m’avoir dit qu’il était fier d’avoir triomphé de son alccolisme de sa seule volonté , et non avec l’aide de psychologues comme il en avait rencontré dès son enfance : de même était-il fier-à juste titre selon moi, de sa mémoire: il était orphelin de père : dont il ne savait que ce que lui avait raconté sa mère : il me semble que c’est celui qui avait assassiné la femme qui succéda à sa mère qui l’apprit donc.
j’ignore s’il l’a jamais rencontré, ni même vu en photo. et il disait aussi qu’il avait « des tocs » (vérifié le verrou )qui allaient s’amenuisant , et dont sa volonté peut-être pourrait avoir raison .

rose dit: à

vaguement en bas à gauche

in Les oiseaux et l’œuvre de Saint John Perse
sélection et catalogue Pierre Guerre et Jean Louis Lalanne

rose dit: à

et dont sa volonté peut-être pourrait avoir raison .

et dont sa volonté peut-être un jour on sait jamais il faut y croire en rêver peut-être mais est ce bien sûr pourrait ce n’est pas improbable avoir raison .

étonnant récit : hier j’ai eu presque le même : mais c’était le fils alcoolique et drogué qui quand il a vu qu’il faisait exploser le couple number two de son père a décidé de cesser de boire. Je ne sais pas si c’est lui qui a fait exploser le couple number one de son père aussi.

Histoires tendance : à la eddy bellegueule le misérabilisme comme mode de vie consacré.

Je vais m’en tenir aux oiseaux et rien d’autre. Au moins, dans le ciel, ils règnent au plus haut.

rose dit: à

suite du 8h42,

Utilisé pour la chique de bétel composée d’une feuille de bétel enduite de chaux sur laquelle on dispose des fragments de noix d’arec et autres ingrédients avant de la replier pour la mettre dans la bouche. L’usage de mastiquer le bétel est répandu en Inde, dans le sud-est asiatique et en Océanie.
Le paon, monture du dieu Kär-Hiheya ou Skanda, est abondamment figuré dans l’art et l’artisanat d el’Inde. Son symbolisme est complexe, mais toujours en relation avc la divinité, la richesse, la beauté.

… au seuil aride du poème, où mon rire épouvante les paons verts de la gloire. (Pluies, IX Saint John Perse)

rose dit: à

au moins virgule ils règnent au plus haut des cieux

tant qu’à faire ne pas être bégueule

rose dit: à

centenaire de la naissance de romain gary cette année

f de bassan dit: à

nulle hypocrisie de ma part à dire que c’est mon opinion que cet homme avait amplement raison d’être fier de lui d’avoir arrêté de boire sans se aire aider.
il me raconta aussi qu’il aurait aimé être acteur (aperçus de la télévision) et qu’il se considérait idiot d' »avoir menti »sic et d’avoir dit quand on lui demanda, « comme tous les autres gamins:pompier par exemple.

des journées entières dans les arbres dit: à

Pharomachrus mocinno, quel nom savant trouvé par un mexicain savant ! Pablo de la Llave (1773-1833) le décrivit en détail, en 1832, mais c’est José Mariano Mocino (1757-1820) qui fit la première découverte scientifique de cet incroyable oiseau.

http://www.oiseaux.net/oiseaux/quetzal.resplendissant.html

versubtil dit: à

Oui, Bloom, Pablo, ODP, et « le nu descendant un escalier  » de Marcel Duchamp…
Ce livre passionnant, La fabrique du titre, propose une analyse des titres du peintre Courbet signé Ségolène Le Men.
L’ Origine du monde, que voici un beau titre orienté!
Et  » L’ atelier du peintre  » qui nous montre une femme nue et la foule autour? Excellente analyse sur tout ces sujets.
Paradoxalement ( et c’est ce qui montre l’ intérêt extrême de ces recherches )il n’ est pas question dans ces travaux de la subversions des titres chez Duchamp alors que l’on connait sa prédilection pour les légendes de dessins humoristiques qu’il pratiqua de concert avec son frère Jacques Villon dans la revue le rire et autres parutions du début de XXe siècle.

Clopine dit: à

Hélas, je ne suis donc pas concernée par l’ouvrage savant sur les oiseaux. J’ai déjà vu des torcols… Entendu des pics… Et encore ce matin, à 7 heures,un gobe-mouche était arrivé avant moi près des framboisiers : sur une tige aussi mince qu’un fil de laine, il se tenait renversé, pour pouvoir commodément se servir de la première petite framboise rougissante. Tant pis : je me suis rabattue sur les fraises de la plate-bande. Bon, je regrette un peu de n’être pas concernée, parce qu’à part le torcol, j’avais tout bon !

rose dit: à

Brûle-parfum figurant un phœnix
bronze cloisonné longueur 25 cm
Chine époque T’sing
collection particulière (très)

A cause de son admirable queue, traînant sur le sol comme celles de certains faisans, et de son plumage ocellé comme celui des paons, l’oiseau légendaire Fong houang était synonyme de beauté et d’élégance. Comme toutes choses chinoises, il possédait les deux caractéristiques du yang et du yin ses éléments mâles correspondant aux éléments femelles au terme houang.

pas de photo disponible

rose dit: à

n’importe qui peut faire n’importe quoi sans se faire aider

le seul hic c’est le besoin infini d’affection

Onésiphore de Prébois dit: à

« Mes nénés dans les mains de personne », de Peter Bande-Queue, m’ont beaucoup touché aussi.

Je me demande si je ne confonds pas avec « Mon année dans la raie de personne », d’Abélard Widergänger.

versubtil dit: à

Le fait de nommer, titrer, est loin d’ être une futilité. Voir aussi le fait de volontairement titrer une œuvre « sans titre « …
Il existe un article fort intéressant dans ce bouquin sur le sans titre page 311 de I. Goldberg.

Une citation liminaire :

 » Les noms? Tous des pseudos. »
Romain Gary.

rose dit: à

Grattoir sonore surmonté de deux oies sauvages
bronze 7cm
Inde fin de l’époque moghole

Les Vigneaux Giens

Le poète (Saint John Perse) évoquait une étrille, formant grelot, offerte aux petits princes moghols, trop peu virils, afin de leur donner, dès leur plus jeunes enfance, le goût de monter à cheval de leurs lointains ancêtres mongols.

pas de photo disponible

rose dit: à

bonjour versubtil clopine fou de bassan
bon dimanche

Onésiphore de Prébois dit: à

… au seuil aride du poème, où mon rire épouvante les paons verts de la gloire. (Pluies, IX Saint John Perse)

C’est pas ça du tout. C’est :

« … au deuil avide du totem, où mon pire époux vante les taons verts de la foire »

Au moins, comme ça, ça a du sens, ce qui est rare chez Saint Pomme Verte

versubtil dit: à

L’ Origine du monde, que voici un beau titre orienté!moi-même.

Et riche de bifurcations littéraires.
L’or y gène le monde.
L’ or géhenne du monde!
L’ or y git…un monde!

f de bassan dit: à

bonjour rose

rose dit: à

Oiseau à long bec, sommet de masque

bois peint en noir, 33 X 43 cm
Mali Bambara
collection Charles Ratton Paris

Cette tribu des savanes du Mali possède une société d’initiation des enfants, le Ndomo dont la troisième classe d’initiés s’appelle Konow, « oiseaux », l’oiseau symbolisant l’intériorité de l’être humain. Par ailleurs, la cosmogonie fait intervenir,à côté de la hyène mythique, gardienne d ela vie, détentrice de la « connaissance noire », le vautour, détenteur de la « connaissance blanche », présidant à la royauté, à la guerre et à la mort. Peut-être l’oiseau représenté ici a-t-il un sens symbolique ou religieux.

Onésiphore de Prébois dit: à

centenaire de la naissance de romain gary cette année (Rose)

« Les bassines du fiel », quel titre! En voilà un qui devait être en manque d’affection.

versubtil dit: à

Peut-on parler d’une esthétique négative comme l’on a parlé d’une théologie négative?
Michel Butor quelque part parle de vides qui appellent une écriture, une écriture en suspens.

rose dit: à

bonjour onésiphore de prébois

Onésiphore de Prébois dit: à

Michel Butor quelque part parle de vides qui appellent une écriture, une écriture en suspens. (Versubtil)

L’écriture a horreur du vide.

Onésiphore de Prébois dit: à

L’écriture a horreur du vide. (mézigue)

Au commencement était le verbe, et ça n’a plus cessé depuis. Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire, répète le perroquet de Zazie, dont personne n’a encore songé à parler. Tu penses si je me suis précipité pour rattraper l’injustice. Le dire est la joie de l’espèce humaine. Mon petit-fils s’était fendu la peau du crâne. Au moment de lui ôter les points, on lui a administré du gaz hilarant. Le médecin lui a demandé comment il s’appelait. « — Caca boudin ! ». La suite s’est passée dans l’allégresse générale. Comme disait Jéhovah au matin du premier jour, « Faut que ça sorte ! »

rose dit: à

le butor étoilé avec le son le nid les petits
http://www.butor-etoile.lpo.fr/contenu/,accueil,1?

pour vous onésiphore (eh… madame rose, ah, ça fait un peu tenancière de bordel non ? style la vie devant soi du doué émile ajar n’est-il pas ?)

Pablo75 dit: à

Pas besoin de Clémentine Mélois pour jouer avec les titres. Il y a ceux de San-Antonio:

Passez-moi la Joconde
Ceci est bien une pipe
Les anges se font plumer
Entre la vie et la morgue
Ménage tes méninges
Le loup habillé en grand-mère
En peignant la girafe
Mets ton doigt où j’ai mon doigt
Remets ton slip, gondolier
Vol au-dessus d’un lit de cocu
Viens avec ton cierge
À prendre ou à lécher
Meurs pas, on a du monde
La pute enchantée
Alice au pays des merguez
Le casse de l’oncle Tom
Ma cavale au Canada
Les eunuques ne sont jamais chauves

versubtil dit: à

Et pour en revenir au  » sans titre » :

 » Par la frustration qu’il provoque très souvent, le « Sans titre » délibéré est plus provocant que le titre évidé de toute signification. Au sujet de l’ étrange dénomination Merz, qui désigne ses différentes œuvres, Schwitters déclare ainsi, en 1919 : « Le mot Merz n’avait pas de signification quand je l’ai formé […], bien entendu, une telle composition ne représente rien d’autre qu’elle-même, de sorte que le titre ne veut pas trop dire grand-chose. Vous pouvez appeler « Christopher » ou « Londres » ou « 3 », ce n’est • mot. » Cette indifférence affichée est proche de celle des artistes dadaïstes, et masque sans doute la recherche délibérée de l’opacité du sens et l’etrangeté. De même, certains titres surréalistes peuvent jouer sur le brouillage du rapport entre le titre et la toile, brouillage qui, comme le note B. Bosredon, peut être « sans drame », comme s’il était le fait d’une attribution distraite» des titres. Le «Sans titre», lui, rature ou dénie ouvertement tout lien entre l’œuvre et le sens. Il n’est ainsi pas étonnant qu’il
soit devenu un « titre » de prédilection dans l’art de la seconde géné-
. cet art dont, si l’on suit Reinhardt, on ne peut rien dire, sauf ce qu’il n’est
pas.

Le « Sans titre », cet ultime geste iconoclaste, peut-il être considéré comme une façon de perpétuer la tradition biblique d’un Dieu non seulementt invisible mais aussi innommable ? Et si cette sage obéissance dans la voie de la négation était plutôt la négation de l’acte fondamental de l’ obéissance?
Au commencement, il y avait le tohu-bohu. C’est Dieu qui, dans son rôle de créateur, façonne toutes les formes. Il réserve pourtant à l’homme une activité essentielle : celle de nommer. Ainsi la première activité humaine est d ordre linguistique et consiste à entériner la création divine. Ce baptême symbolique, comme tout baptême d’ailleurs, est un acte d’adhésion, une façon de se résigner et d’accepter une réalité préexistante. Le refus de nommer, par contre, ce refus de paternité et de filiation s’inscrit non pas dans la tradition de la négation mais dans la négation de la tradition. »
I. Golgberg in La fabrique du titre, page 317.

Nescio dit: à

Miettes philosophiques, S. Kierkegaard
La Douleur, MD
Tender is the night, FS Fitzgerald

des journées entières dans les arbres dit: à

N. G. – Vos souvenirs de géographie à l’école primaire, quels sont-ils ?

Michel Butor – De l’école primaire, je n’ai pas de souvenirs bien précis, quoi qu’il en soit j’aimais bien la géographie. Vous savez, j’étais un enfant amoureux de cartes et d’estampes et l’univers était égal à mon vaste appétit. J’ai toujours aimé les cartes, j’ai toujours beaucoup rêvé sur les cartes. Et puis mon père était dans l’administration des chemins de fer alors nous avions le droit à des permis pour voyager gratuitement, on avait une carte de réduction. Comme en plus on était famille nombreuse, on avait une carte de 90 % de réduction, c’est-à-dire qu’on payait un dixième du prix, et puis on avait en plus une dizaine de permis de voyages par an. Cela nous aidait beaucoup à voyager. J’étais donc dans une famille nombreuse, on était sept enfants, sept frères et sœurs, alors ça fait des frais ! Et je trouvais naturellement qu’on ne voyageait pas assez. Ma mère, qui est devenue sourde à la naissance de ma dernière soeur, adorait lire les horaires de chemins de fer, l’indicateur Chaix -je ne sais pas si ça s’appelle toujours Chaix mais à l’époque le nom de l’indicateur était Chaix, c’était le nom de l’imprimeur qui faisait ça. Elle était une grande lectrice du Chaix et moi aussi j’aimais beaucoup organiser des voyages à partir de l’indicateur de chemins de fer. Chez Proust, il y a un passage où il parle justement de l’indicateur de chemins de fer, il rêve d’aller à Balbec et puis il se met à rêver sur tous les noms de lieux, sur tous les noms qui sont sur la ligne de la Bretagne. Alors donc, à l’école primaire, j’aimais bien regarder les cartes.

le lien est sur le site Cyber Geo

rose dit: à

…Ce sont les oiseaux de Georges Braque : plus près du genre que de l’espèce, plus près d el’ordre que du genre ; prompts à rallier d’un même trait la souche mère et l’avatar, jamais hybrides et pourtant millénaires. Ils porteraient, en bonne nomenclature, cette répétition du nom dont les naturalistes se plaisent à honorer le type élu comme archétype : Bracchus Avis, Avis…

ici Londres dit: à

l’origine du monde : pour le sieur glou glou, c’est le goulot de la bouteille, tchin !

versubtil dit: à

Merci et bonjour Rose!
( J’ avais bien aimé pour ma part, le titre d’une pile de journaux disposée par Mario Merz au CAPC de Bordeaux il y a longtemps :  » Ma dove si trova il Leonardo? »)

la Reine des chats dit: à

Perspectives également passionnantes, l’une (Cnrs )& l’autre (Corti)! Merci PA. Vous venez à la fois de contribuer à me ruiner, et de m’aider avec les oiseaux grecs au choix d’un cadeau de baptême – protestant, d’où mon espoir de voir émerger parmi les gamarantes, les troglodytes mignons et les choucas la colombe de l’esprit saint évadée de la croix ad hoc! Je regarderai de plus près, en douce, avant de donner mon présent, si les volatiles de Giotto, ceux que le petit François d’Assise prêche à longueur de fresque, à Arezzo ou ailleurs et qui en restent becs bés, y sont bien représentés.
Quant à la question des titres, je la garderai pour moi tant elle me paraît riche, éclairante, primordiale dès lors que le choix incombe à l’auteur et non à quelque médiateur ès-commerce. Il y a ceux que l’on choisit au début, qui sont comme une locomotive qui insidieusement guide le reste vers un dénouement demeurant sur l’heure pourtant énigmatique, cailloux de Petit Poucet à l’envers qui emportent vers un endroit que l’on sait, sans l’avoir jamais connu, ceux que l’on trouve à la fin, comme une conclusion, geste ou trait manquant pour achever une rotondité parfaite,jamais en tout cas l’acte n’est gratuit ou anodin

versubtil dit: à

En fait, ce titre était un faux-titre,visible par tous, comme une seconde nomination au milieu des fagots et de son igloo.

des journées entières dans les arbres dit: à

Pour ceux qui le lisent- perso, je n’en suis pas- M. Butor indique dans cet entretien son enfance de scout, c’est ce qui lui a appris à marcher.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qu’est ce qu’il dit!,…

…Moulinex-blog,…non-merci!,…pas de billets à casser!,…à l’hydromel!,…des Berluscons d’états de services!,…Ah!,…etc!,…envoyez!,…

Onésiphore de Prébois dit: à

Je me demande si je ne confonds pas avec « Mon année dans la raie de personne », d’Abélard Widergänger. (mézigue)

J’ai la mémoire qui flanche. Il s’agissait évidemment de : « Mon navet dans la raie de personne », de Peter Bandepeu.

Titre qui, à la réflexion, contient tout un programme littéraire par défaut.

de nota dit: à

La chevelure sacrifiée
Vends maison où je ne veux plus vivre
Les souffrances du vieux Werther
Moi qui ai servi le roi d’Angleterre
Une trop bruyante solitude
les palabreurs…

Quelques titres de ce drôle d’oiseau qu’est Hrabal et une tite phrase chipée dans « Une trop bruyante solitude »:

En Galicie, les juifs hassidiques portaient des ceintures éclatantes et vives, bandes colorées qui leur coupaient le corps en deux zones bien tranchées : la plus belle, celle du cœur, des poumons, du foie et de la tête, puis le reste, le négligeable, ce qu’on supporte, les boyaux et le sexe…
Cette ligne de démarcation, les prêtres catholiques l’ont fait remonter plus haut, jusqu’au cou : leur petit collet, ce n’est qu’un signe sensible de la primauté de la tête, où Dieu en personne se rince les doigts.

Paul Edel dit: à

A propos d’oiseaux, ça me rappelle la formule coupante du critique littéraire allemand, Marcel Reich Ranicki, mort récemment, phrase aussi drôle que contestable à propos des écrivains : « « Les écrivains ne s’y connaissent pas plus en littérature que les oiseaux en ornithologie. »

des journées entières dans les arbres dit: à

Cet entretien avec M. Butor est une mine de renseignements, pour ceux qui ne connaissent pas.
Il y a son approche de la « géographie parallèle », plutôt onirique avec des « coupes tographiques ».

Est-ce que quelqu’un aurait des précisions sur les voyages de M. Butor ?

closer dit: à

Pour les titres, consulter Patrick Besson. Il a proposé des dizaines de titres à Katherine Pancol et peut-être à d’autres…

D. dit: à

je ne répondrai pas à vos question, DJEDLA, tanrt que vous n’aurez pas répondu aux miennes.
C’est trop facile.

cachalot dit: à

un des meilleurs titres et romans de la série noire est « la baleine scandaleuse » de John Trinian, ,récit d’une baleine échouée sur une plage en général déserte,ce qui, ce jour là attire tv et radios,police, et foules de curieux du coin ce qui ne fait pas l’affaire d’un truand réfugié et caché là aprés un casse

D. dit: à

de nota, on a pas besoin de vous ici pour réintroduire une fois de plus des thèmes polémiques.

D. dit: à

Pour moi Cachalot, c’est assez vos petites allusions à peine dissimulées.

des journées entières dans les arbres dit: à

D.
Vous trichez. Vous êtes le seul à avoir ouvert le lien.

rose dit: à

versubtil dit: 22 juin 2014 à 10 h 05 min
En fait, ce titre était un faux-titre,visible par tous, comme une seconde nomination au milieu des fagots et de son igloo.
[…]
( J’ avais bien aimé pour ma part, le titre d’une pile de journaux disposée par Mario Merz au CAPC de Bordeaux il y a longtemps : » Ma dove si trova il Leonardo? »)

juste, je ne comprends pas l’intérêt des faux-titres, mais mieux celui des pseudos, fake censés nous protéger d’autrui (et de ses regards inquisiteurs sur notre intimité, à la recherche de ce qui va lui donner raison et nous donner tort, alors que nous sommes tout le temps d’accord, ma perqué ?)

rose dit: à

ma perché ?

bouguereau dit: à

Les écrivains ne s’y connaissent pas plus en littérature que les oiseaux en ornithologie

c’est piqué d’une fameuse de chais pus qui « les oiseaux ne sont pas ornithologue »..hum polo..la langue, le verbe est toujours à la ramasse sur lui même et ça prouve son immense complesque de supériorité, sa certitude d’en être du métacode, oxydent! car enfin imagine t’on la même chose pour un musicien en musicologue un peintre en histoire de l’art..un physiicen en histoire des science etc..tout de suite on temporise..c’est tout simplement que ce meusieu peu faire du coupant et de l’humour avec la définition même de la métaphysique, gaffe : cette phrase est peut être tout simplement trés bête

versubtil dit: à

Pour ce qui concerne Michel Butor, il ne faut pas négliger le trajet de la carte géographique à la carte postale.
Il existe des correspondances ferroviaires et des correspondances littéraires, pensez-y!

bouguereau dit: à

Mark Rothko « Récolte de la tomate sur le bord de la mer rouge par des rabins ornithologue »..et 300 ans aprés tout le monde

versubtil dit: à

Pour ceux qui étaient en demande de renseignements complémentaires :
de Michel Sicard, A la carte, in revue TEM, texte en main , écrire avec Butor 1984.page 51.

des journées entières dans les arbres dit: à

J’espère que ce coup de Butor vous aura fait plaisir.
Pour les oies blanches, c’est une autre histoire.
« L’épisode des oies du Capitole désigne un évènement historique mythifié, dans lequel les oies sacrées du Capitole de Rome auraient donné l’alerte et ainsi assuré une victoire militaire aux Romains. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oies_du_Capitole

bouguereau dit: à

Bien sûr, on peut continuer à vivre en ignorant qu’Akmön désignait il y a très longtemps un genre d’aigle

surtout que de le savoir ne donne que l’illusion d’un savoir des chasseur d’ombre..comme le colon nommant les montagnes et les rivières comme s’il elles n’en avaient jamais eu

bouguereau dit: à

J’espère que ce coup de Butor vous aura fait plaisir

butor prouverait mieux sa virtuosité a ne pas sempiternellement se dorer sous de vieilles lunes

des journées entières dans les arbres dit: à

Comment ça, vous trouver qu’il exagère, et déborde du cadre des cartes ?

bouguereau dit: à

ubuesque (Récolte de la tomate sur le bord de la mer rouge par des cardinaux apoplectiques)

lassouline lui même pris en flagrant délit, à la rigueur le tableau l’est ubuesque, pas le titre

renato dit: à

… et Satie, bien sûr… il rappelle que les animaux aussi ils ont un art, etc., mais ils n’ont pas écrit des livres…

bouguereau dit: à

Mark Rothko, « Orange, Red, Yellow »

exo pour zouz : sauras tu qualifier ce titre ?

versubtil dit: à

Daniel Bilous

Deux haïkus Sur le nom du Maître à l’oiseau

2 torbus
sur
Butor

Sur le quai silencieux bords tus

Des frappes s’écharpent brutaux

Pour une bière TUBORG

Mais la chope s’écrase broc tu

L’ ivresse gagne trop bu

Jusqu’ aux poissons turbots

( Revue TEM, 1984, page 81.

rose dit: à

« vous avez pas lu le lien »

c’est dimanche

quand j’aurai fini mon taf je vais lézarder

mais t’as raison si on le lit pas tout de suite on le lit pas après passqu’on est passé à aut’chose

bouguereau dit: à

Mark Rothko

« égorgement de cochon par des rednecks dans un champs de poivron »

bouguereau dit: à

allégorique (L’Origine du monde)

si ça avait un choux ou une oreille ça aurait été « descriptif » ?

Paul Edel dit: à

Bouguereau
cette phrase de RR est parfaite pour un sujet de dissertation en bac littéraire .ni plus ni moins.
Je remarque quand même que certains écrivains de Beckett à Harold Pinter ont déclaré nettement qu’ il ne faut pas demander à un écrivain de commenter, d’éclaircir et encore moins d’expliquer, leurs textes. Ceci dit le reich ranciki était tranchant, voire méprisant, et trop conservateur dans ses gouts littéraires , préférant toujours un classique humaniste à la thomas mann à un esprit neuf, aux formes orgnales, il a complètement raté ce qui se faisait de plus personnel et neuf dans la génération suivante : Thomas Bernhard , Peter Handke, hubert Fichte ,de Achtenrbusch,le grand Wellershoff, Helmut Heissenbüttel de Arno Schmidt,etc et etc etc..la liste est accablante.. et bien sûr tout ceci avec un aplomb gênant ; à son crédit des citations épatantes , en général bien choisies chez les auteurs classiques, qui enchantaient ses lecteurs. Les téléspectateurs de son émission « quartettt « , eux, aimaient ses colères (c’était Jean Gabin critique littéraire) et ses jugements à l’emporte pièce et bien sûr ses grandes polémiques avec Günter Grass ou . avec Martin Walser.

bouguereau dit: à

butor et tuborg (« bière »..hurkurkurkurk)..trop marrant

f de bassan dit: à

évidemment, le titre de Chaval est la réponse à la question de P.Assouline sur son attente et sa préoccupation-(préférence pour des) d’auteurs « intelligents »

f de bassan dit: à

sous le nom de Kafka!

bouguereau dit: à

cette phrase de RR est parfaite pour un sujet de dissertation en bac littéraire .ni plus ni moins

tu spécules sur le edge fond polo..je ne sais pas ce que cela veut dire et je n’ai pas de mépris ni d’avis « apriori » sur les sujets de bac littéraire..étrange réponse polo..ou si t’es cardinal recolteur de tomate je retire ce que j’ai dit polo..clopine baise ta breloque

versubtil dit: à

De la coorespondace…

Michel Sicard

A la carte

ECRIRE A

L’activité de correspondre nous ferait-elle déroger un instant à la règle de fer, celle de l’intransitivité de l’écriture, si chère à nos conceptions récentes quant au texte ? Isolé, un livre, refermé sur lui seul, précieux comme un diamant ! Le dix-neuvième siècle ira jusqu’à pro­duire cette mythologie du divorce entre l’écrivain et son public, et l’idéologie de l’échec de l’œuvre. Or, d’emblée, la lettre se définit par la présence de son destinataire : lien, fondamen­talement, elle met surtout en évidence la fonction conative du langage, diversement modulée, en demandes, conseils, informations, salutations, etc., tous effets tangibles d’un acte de com­munication, éclatant la sphère de l’« expressivité », comme du pur « message ».
Cependant, au-delà de la fonction ustensilaire de la lettre, serions-nous dans un lieu litté­raire si dissemblable du livre ? ou, en retour, ces « envois » vers des destinataires nommables ne permettraient-ils pas d’arracher le livre à sa prétendue « clôture » – et de lui ménager quelques couloirs d’aération ? La correspondance vise bien cela : plus que platement infor­mationnelle, elle détourne le quotidien vers la littérature, lui donnant une matière autre de menus événements, déplacements, sensations, espoirs, refoulés jusqu’ici, mais maintenant greffés, cooptés, forcés à produire une tonalité nouvelle, un son, un lexique, importés d’ail­leurs, ou seulement de la vie même.
La correspondance est un phénomène duplice : le mouvement même du vécu qui se livre, et un genre littéraire ancien déjà, raffiné, précieux presque. Avec Michel Butor, la corres­pondance connaît un tournant, décisif peut-être, en tout cas riche de perspectives nouvel­les : médium rapide, bref, apparemment peu travaillé, elle reste un jeu de « papiers lancés » ou jetés en hâte à la boîte, assez éloignée des grandes correspondances littéraires des siècles passés, sans être le pathos de la confidence intime : fragments divers de nos vies explosées, traits fins, elle recherche la lueur vive ou telle nuance émerge, telle sensation, pour se com­biner à autre chose, idées ou faits, cela d’une tenue assez générale, parcourant les cerveaux, se déplaçant, sans enkystements ni aveux. En définitive, la lettre désigne moins un destina­taire singulier, que ce public souvent seulement potentiel, mis en question par tout livre authentiquement littéraire : les lettres envoyées s’adressent à un cercle restreint d’amis, de con­naissances, sur lequel l’écrivain expérimente son travail, escomptant un bon accueil, une adhésion, ou même seulement un certain air de connivence qui lui confirmeront que quel­que chose passe, que telle phrase, telle remarque sont suffisamment constituées pour pro­duire un effet force. Il faudra voir ce que cela recouvre… En tout cas, la correspondance se révèle comme le terreau même sur lequel l’activité de l’écrivain va se développer et fleurir. »(…)
Revue TEM, 1984.

f de bassan dit: à

il s’appelle Amschel en hébreu, ce qui signifie « merle » en allemand, mais lui rappelle surtout le souvenir d’un aïeul mort prématurément :

http://germanica.revues.org/1801

Pablo75 dit: à

@ Nescio

« Miettes philosophiques, S. Kierkegaard »

De lui je préfère: « Ou bien… ou bien ».

f de bassan dit: à

La Chouette aveugle (en persan : بوف کور, Bouf-e Kour) est le roman le plus célèbre de l’écrivain iranien Sadegh Hedayat. Il fut publié, de façon confidentielle (très petit nombre d’exemplaires ronéotypés), à Bombay en 1936, puis à nouveau en 1941, à Téhéran, aux éditions Amir-Kabir.

Traduit en français en 1953 par Roger Lescot, et paru chez l’éditeur José Corti, La Chouette aveugle fut salué par André Breton comme étant un des classiques du surréalisme1.

f de bassan dit: à

Sadegh Hedayat (en persan : صادق هدایت), né à Téhéran le 17 février 1903 et mort à Paris le 9 avril 1951, soit 48 ans

renato dit: à

Évidemment, chez les animaux moins de démangeons… peut-être même pas de démangeons du tout… cependant, certains savent élaborer des thèmes originaux…

Ce matin, réveillé par un canari… ai regardé par la fenêtre : pas de cages à proximité ; causé avec le concierge de l’hôtel : le canari est arrivé il y a deux jours de là. Selon le concierge un pauvre type a laissé la cage ouverte avant de partir en vacances : « un oubli comme caution morale », il a dit.

bouguereau dit: à

De la coorespondace…

Michel Sicard

« foie de veaux sur lit de cresson »..j’interdit qu’on méprise attation polo.. »menu à la cantine suite à l’épreuve mathématique de section bac littéraire »

bouguereau dit: à

f de bassan

« icare en faethered straitjackette »

bouguereau dit: à

icarus..en brit c’est icarus renfield

TKTurd dit: à

Mon nom est TKTurd, il vous dira sûrement quelque chose.
Je suis un drôle d’oiseau. Je n’ai jamais quitté le nid familial, j’habite le même arbre depuis toujours et j’haime depuis ce point d’avantage faire mes besoins sur la tête des gens. Toute ma vie (qui fut longue) je n’ai haimé qu’insulter les gens, ces pauvres bipèdes incapables de voler, les « harasser » (j’haime inventer des verbes), jusqu’au bout des plumes de mon lustral ennui. J’articule, comme vous le savez, mes commentaires, autour, d’anecdotes et de certitudes fondées dans les années cinquante. J’essaye de fertiliser les blogs que je fréquente de toute la puissance de ma médiocrité, mais j’ai beau émettre des souhaits de mort pour autrui, de me déshabiller devant tout le monde pour insulter à fond les JC et ML et les Albators de ce blog, cela ne suffit pas à cacher mon impuissance à dire, figurez-vous que j’ai dû me résoudre à inventer de toute pièce un « D. » pour enfumer les choses et pouvoire passer enfin pour une victim, sans pour autant changer mon Fazit d’épaule. Je suis un drôle de Vogel. En Suisse on m’appelle « Herr Trottel », le pigeon, la gourdasse, alors que sur ma carte de visite j’ai fait graver « Herr Taube », mais rien n’y fait, les gosses me jettent des pierres dans la rue, je serais pour toujours l’éternel Raven de mauvais ogure. De tout temps, que je sachasse, je fûs une tache, alors j’ai vendu du vain, comme d’autre vendent du vent en bourrant mes arguments avec beaucoup d’infâmes sulphites de haine cachée. Je n’ai jamais vraiment sût équilibré les levures de ma vie. Un jour que j’avais froid et faim, j’ai bougé des ailes en les vibrant et mon père a fait tomber des chèques dans mon gosier. J’ai pu partire sur une ile me construir un radeau en roseaux que je nHommais le « Krôn-Tiki », mais je n’arrivai jamais en Amériqua do Sur : les frégates à gorge rouge et les avions blancs coulèrent mon embarcation avec leur guano et leurs blocs de glace d’urine, je me noyais dans la fange, les poissons Fugu me relâchèrent sur un banc de sable parce que l’odeur de mon venin les insurportait. J’ai beau toujours avoire un pied dedans, je n’ai jamais eût de chance. Est-ce pour cela que j’haime insulté les personnes (de façon sonore ou par de verre-moi, en louchedé) ? Picorer les vers de la haine est ma nourriture préférée, mes protéines favorites. J’haime autant faire mes besoins sur la tête des gens que prendre en photo les restes de mes féces étalés sur mes godasses. Je suis un artiste rentré, je fais quelquefosi des clichés de mon croupion de paon qui n’a plus sa roue depuis perpett (j’ai planté trois bâtons merdeux à la place). Mein Name ist TKTurd et je suis un drôle de bird.

bouguereau dit: à

« un oubli comme caution morale », il a dit.

c’est comme quand clopine met pas de culotte pour faire le jardin en nuisette et botte..les bottes c’est important dans la composition attation

bouguereau dit: à

je n’ai haimé

..tlé joli

bouguereau dit: à

J’essaye de fertiliser les blogs

..ça c’est jean marron

f de bassan dit: à

« Un petit oiseau surgit d’une cheminée voisine, il s’accrocha au rebord, regarda ce qui se passait autour de lui, se dressa et s’envola. Ce n’est pas un oiseau ordinaire, celui qui prend son essor par la cheminée. A une fenêtre du premier étage, une jeune fille leva la tête, vit l’oiseau s’élever haut dans le ciel et s’écria: « le voilà qui vole, vite, le voilà qui vole », et aussitôt, deux enfants se pressèrent à ses côtés pour voir aussi l’oiseau. »

F. Kafka ( 20 Juillet 1916)

ici Londres dit: à

glou glou a bien rempli et vidé la bouteille, bouguereau est déjà bourré, bientôt la siesta tornada

bouguereau dit: à

l’éternel Raven de mauvais ogure

vontraube a fait repeinde son messerschmit en noir mat comme la batmobile c’est pour ça..méfie sa revanche viendra du ciel

hamlet dit: à

waouhhh c’est absolument vertigineux…. c’est le truc qui m’impressionne le plus : l’intelligence démesurée, l’hubris de la connaissance.

je me demande s’il reste encore un truc dans ce monde qui échappe à notre savoir.
je veux dire en dehors du fait de donner du travail et à bouffer à tout le monde.

bouguereau dit: à

un truc dans ce monde qui échappe à notre savoir

va va..économlise ton souffle toi t’as dla route keupu

Pablo75 dit: à

@ Paul Edel

« A propos d’oiseaux, ça me rappelle la formule coupante du critique littéraire allemand, Marcel Reich Ranicki, mort récemment, phrase aussi drôle que contestable à propos des écrivains : « Les écrivains ne s’y connaissent pas plus en littérature que les oiseaux en ornithologie. » »

Il était un peu con, Marcel R.R. Sa formule est facile à retourner à l’envoyeur: « Les critiques ne s’y connaissent pas plus en critique que les oiseaux en ornithologie. »

« Les critiques sont comme les eunuques: ils savent mais ne peuvent pas. »
(Sacha Guitry)

« Soyez humain: si vous avez un fils qui ne sait pas distinguer les couleurs, faites en plutôt un critique d’art qu’un mécanicien de chemin de fer. »
(Rémy de Gourmont)

« Aucun critique n’a le droit de prétendre qu’il comprend à fond un créateur. »
(Ezra Pound)

des journées entières dans les arbres dit: à

N’empèche les candidats au bachot 2014 de la série S ont été encore plus vénères de l’épreuve de maths, que ceux qui ont passé l’épreuve de français.

Notez bien s’il me fallait disserter sur ce texte, j’avoue, je me demanderais si l’auteur me prend pour un canard sauvage, ou.
Ou plus grave encore.

texte:

« De toute façon, c’est un réseau aérien réel ! J’ai pris l’horaire d’Air France de l’époque, et à cette époque-là il fallait deux jours en avion pour aller de Paris à Nouméa. Mais il était possible de passer d’un côté ou de l’autre, ça prenait le même temps. Donc c’est ça le principe : il y a deux avions qui partent de Paris à peu près en même temps, parce que j’ai trouvé ça dans l’horaire lui-même, et qui arrivent à Nouméa à peu près en même temps. Mais avec non seulement des escales complètement différentes, mais aussi le fait que d’un côté il y a deux nuits alors que de l’autre côté il n’y a qu’une seule nuit. Donc avec la contraction du temps si voulez qui se… Alors ça repose sur un trajet complètement réel, avec les horaires réels. Je n’ai plus l’horaire de cette époque-là, ça doit pouvoir se trouver. Alors, alors il y a un flux très important qui est transatlantique et puis ensuite, on a un flux beaucoup moins important surtout, ce qui va jusqu’à Nouméa, qui sont les derniers tronçons, alors évidemment il n’y a pas beaucoup de trafic, c’est certain. « 

Onésiphore de Prébois dit: à

« Aucun critique n’a le droit de prétendre qu’il comprend à fond un créateur. »
(Ezra Pound)

Et un critique, c’est tout un chacun. C’est d’ailleurs pour cela que l’on continue de causer éperdument de Shakespeare, d’Eschyle, de Goethe et des autres.

Ciboulette dit: à

Quand Popaul répond à bouguereau ça a dla gueule; quand bouguereau répond à Popaul ça scasse la gueule, nul n’est parfait, surtout pas lui

f de bassan dit: à

pour faire zinzinuler P.Assouline et ses erdéliens préférés

il suffisait de le savoir
« Séphora ou Tsippora (hébreu : צִפוֹרָה Sippôra(h) : petit oiseau), en arabe Safûra, est l’épouse de Moïse

Onésiphore de Prébois dit: à

C’est dommage que Widergänger semble absent de la conversation ce matin, parce que le catalogue de noms d’oiseaux aurait pu s’allonger. Il est vrai que, dans ce registre, il se montre assez peu inventif.

f de bassan dit: à

2004 : La Bible au féminin, tome 2 : Tsippora (ISBN 2-221-09587-1)
marek halter

hamlet dit: à

« bouguereau dit: 22 juin 2014 à 11 h 32 min
un truc dans ce monde qui échappe à notre savoir
va va..économlise ton souffle toi t’as dla route keupu »

greubou je sais bien que j’ai encore de la route à faire pour accéder à la connaissance c’est pour ça que je suis époustouflé par le savoir des autres.

question titre des oeuvres je n’ai jamais compris des titres genre ‘a day in a life’ ou ‘lady Madonna’ ou ‘help !’ ou ‘a fool on a hill’ ou ‘i want to hold your hand’ ou ‘doctor Robert’ ou ‘all you need is love’…

greubou tu sais s’il en parle dans son livre ?

rose dit: à

peut-être l’oie bernache en vol en V en illustration du billet de passou, elles remontent vers le nord, fin de l’hiver ahhhhhhhhhhh

Le Père Choir dit: à

TKTurd dit: 22 juin 2014 à 11 h 21 min

Pour faire le portrait d’un drôle d’oiseau, excellent!

Polémikoeur. dit: à

Nommer, titrer,
désigner, inscrire…
et toutes les variantes
du marquage sans lequel
objets, qu’ils fussent
concrets ou de création,
peineraient à exister
dans nos échanges et,
même, tout court,
pour ce qui est
des œuvres
de l’esprit.
Systhématiquement.

hamlet dit: à

greubou tu sais quoi ? il ne faut pas mépriser les ignares.

tu sais c’est quoi greubou le truc le plus dérangeant chez les philosophes ?
c’est leur manque de modestie.

Facteur Chaval dit: à

les oiseaux sont des cons

hamlet dit: à

greubou tu sais c’est quoi le truc le dérangeant dans l’intelligence humaine ?
c’est son manque de hiérarchie de l’importance des choses.

par exemple : le chômage et l’exégèse de l’oeuvre de Proust.
pour toi c’est quoi le plus difficile des deux ?

Paul Edel dit: à

Perso, je pense que de ce que dit Reich Ranicki est sommaire, abrupt, caricatural,amusant, mais parfois vrai quand l’écrivain s’enise à se faire l’analyste de son œuvre .
RR a tort en quand les écrivains se critiquent et s’analysent les un les autres.. Je crois que un article de Balzac sur Stendhal fascine , ou mieux un article de Baudelaire sur Flaubert sur madame Bovary-relisez le- est époustouflant d’intelligence et annonçant la psychanalyse.. ! un article de Gracq sur André breton, Stendhal Jünger, Lautreamont, ou Proust ouvre de sacrées portes. Je trouve que les conférences de paul Valery sur la fontaine, voltaire ou Stendhal, Virgile, (encore lui !…) sont des morceaux d’intelligence et de compréhension de l’intérieur mélange et équilibre entre emptaahie et lucidité,. Pour les articles de critique plus proches, ce qu’analysait un Nourissier sur Duras, sur claude Simon, ou sur Giono dans « les nouvelles littéraires » reste éminemment précieux, certains jugement de Bernard Frank sur Sartre, ou Chardonne, un Mauriac de derrière les fagots sur Jean rené Huguenin, un Gombrowicz sur Le Clézio, un Philip Roth sur Kundera, un Kundera sur Kafka ou Broch..etc , sont des merveilles.
et que dire des volumes de critique littéraire d’un Nimier, aussi bien sur Simenon que Alexandre Dumas, aussi bien sur Jouhandeau que le cardinal de Retz, ou un Rinaldi sur Flannery o’ connor ;Jean Rhys ou saint simon, ou bien un Sollers sur madame de sévigné aussi bien que sur Céline ou Ponge (tenez, achetez « Fugues » et « la guerre du gout » en Folio, vous verrez un lecteur privilégié..) tout cela reste beau, vrai ,parfois étincelant. Un félicien marceau a parlé de Balzac avec méthode et lucidité, , un Hofmannsthal aussi.. un jean Cayrol ou un Georges Perros ont aussi apporté des contributions magnifiques à la critique littéraire , un camus sur Chamfort, un Sartre sur Dos Passos, parfait, donc oui, je crois que les écrivains peuvent devenir de grands critiques littéraires, comme un Moravia aussi bon critique littéraire que critique de cinéma dans l’Espresso de l’époque (relire ses contributions lorsque émergea Antonioni)..mais lorsqu’ils parlent d’eux mêmes et de leur travail, les écrivains sont beaucoup plus embarrassés…

rose dit: à

on passe du faux titre au titre énigme eh bé…

White is white

t’ai fait un Rothko à midi red yellow and orange, coulis de tomates froid + poivrons jaunes grillés et carottes fondues au cumin + amandes effilées, le tout cuit ensemble ds ministaub pour célib.à 2 si affinités.
(+ 3 piti z’oignons jeune vert et blanc + échalote + oignon blanc ; ai laissé l’oignon rouge pour plus tard en vue d’aut’toile)

à plus, vais en laisser une part.

hamlet dit: à

greubou tu savais que dans une société donnée la moyenne des intelligences est toujours inférieure à l’intelligence moyenne ?
en fait c’est parce que la somme de la moyenne des savoirs est elle-même toujours inférieure à la moyenne de la somme des savoirs.

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