de Pierre Assouline

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La République des livres
Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

Ces deux livres-là attendent sur ma table depuis près de deux ans. Comme quoi… Peur d’y toucher ? Pas vraiment. Plutôt l’appréhension de pénétrer dans une forme déroutante, mêlée au sentiment que certains livres s’inscriront dans la durée par leur étrangeté même. Il est vrai que les projets qui sous-tendent ces deux-là sont particulièrement originaux.

Quel est le plus souvent notre réflexe naturel lorsque nous entrons dans un musée ? Le regard attiré par un tableau, nous nous précipitons vers le petit cartouche sur le bord du cadre, ou sur le cartel à côté, pour nous renseigner : titre, auteur, collectionneur… Le pedigree, quoi. Nous identifions, tendance qu’un Henri Cartier-Bresson ne cessait de dénoncer ; par principe, il s’interdisait même de savoir, de manière à conserver toute sa pureté au choc esthétique, désencombré de la culture et du commentaire. Cette réaction est au cœur de La fabrique du titre (454 pages, 27 euros, Cnrs éditions). Trois maîtres d’œuvre (Pierre-Marc de Biasi, Marianne Jakobi, Ségolène Le Men) y ont recueilli différentes contributions de spécialistes sur les pratiques de nomination des œuvres d’art, fruit d’une recherche collective basée sur la méthodologie génétique. Leur mosaïque offre une passionnante contribution à l’histoire de l’intitulation en art.Mark-ROTHKO-02

Ce n’est pas rien, un titre : il gouverne et modifie notre regard sur l’œuvre plus souvent qu’on ne le croit. Il n’est plus considéré comme une annexe de l’œuvre d’art mais comme un objet d’étude à part entière. Ce n’est pas un hasard si c’est un écrivain, et non un historien de l’art, qui a été pionnier dans cette démarche : Michel Butor en 1960 lorsqu’il publia Les mots dans la peinture à la demande de Skira, un essai sur l’omniprésence de l’écriture dans la peinture. Puis des sociologues, des historiens, des sémioticiens, des philosophes lui ont emboité le pas. S’il est posé avant l’acte créateur, le titre peut influer sur la création. S’il vient de l’imagination du commanditaire, et non de la volonté de l’artiste, aussi. Ce livre particulièrement savant, qui brasse quelques siècles d’activité créatrice, est riche de pistes nouvelles. Derrière la typologie universitaire, on pourrait en tirer un inventaire à la Prévert des catégories de titres : énigmatique (Le sommeil de la raison enfante des monstres), sec (Untitled), descriptif (Un enterrement à Ornans), évocateur (Le Verrou), breveté (IKB), fantasmatique (Judith décapitant Holopherne), allégorique (L’Origine du monde), poétique (Ceci n’est pas une pipe), sans commentaire (Peinture 202 X 143 cm), tahitien (Te Pape Nave Nave), baudelairien (Olympia), ubuesque (Récolte de la tomate sur le bord de la mer rouge par des cardinaux apoplectiques), orphelin (Sans-titre)…

Et que dire alors des titres attribués par erreur ? Nul doute qu’ils changent le regard. René Char, du temps qu’il commandait un maquis dans le Lubéron, gardait constamment sous les yeux, dans son bureau aménagé dans une grotte, une reproduction d’un tableau de Georges de La Tour intitulé « Le prisonnier » ; il y voyait une métaphore de la condition de la France sous l’Occupation ; après la guerre, des recherches en archives révèleront qu’en vérité le tableau s’intitulait « Job raillé par sa femme », ainsi qu’on peut le voir de nos jours au musée des Beaux-Arts d’Epinal… Il est permis de baisser les yeux vers le titre ; mais aussitôt relevés vers l’œuvre, gardons-nous d’y voir un sujet.

L’autre livre, si intimidant que j’ai mis près de deux ans à oser m’y plonger, est Un Glossaire d’oiseaux grecs (480 pages, 29 euros, José Corti) de D’Arcy Wentworth Thomson (1860-1948), savant en biologie et en langues anciennes qui avait du savoir plein les armoires. Un Pic de la Mirandole en version monomaniaque. Même pas les oiseaux, mais leurs noms d’oiseaux. Et encore uniquement la manière dont les anciens Grecs l’entendaient. Disons qu’il devait délicieusement obsessionnel. Car le résultat en est un objet littéraire non identifié, fascinant par sa gratuité, déroutant par l’érudition qui y est déployée. Son monstre n’a pas été seulement traduit par Dominique Meens (Saint-Omer, 1951) mais, comme indiqué sur la couverture, également « augmenté de commentaires dilettantes, d’anecdotes délectables prises à divers auteurs anciens et modernes, de remarques saisissantes et de propos inactuels sur la situation présente ». On ne fait pas plus inattendu. A qui s’adresse une telle somme ? C’est simple :

“Notre ouvrage est utile voire indispensable à toute personne répondant à l’une où l’autre de ces propositions : elle possède une paire de chaussures de marche ; elle connaît l’histoire d’Achille et celle d’Ulysse ; il lui arrive de penser, voyant des hirondelles raser la prairie, qu’il va bientôt pleuvoir ; elle possède un dictionnaire, il lui arrive de le consulter ; des images d’oiseaux englués dans le pétrole ou le goudron l’attristent ; elle ouvre parfois un livre au hasard comme on faisait autrefois des Bucoliques de Virgile afin d’envisager l’avenir avec optimisme ; elle n’imagine pas qu’on puisse faire un roman d’un glossaire ; elle a entendu parler d’Aristophane et de ses comédies ; elle sait qu’il ne fait pas bon aux grenouilles d’avoir une cigogne pour tyran ; trop de racines grecques dans une phrase française l’agace ; elle n’a jamais de sa vie aperçu le moindre torcol ; elle aime rire, parfois même de choses sérieuses.”

 Armed_owl_Louvre_CA2192Bien sûr, on peut continuer à vivre en ignorant qu’Akmön désignait il y a très longtemps un genre d’aigle. Ou que Gëtauros désignait le Butor (encore lui !). Ou même que le Dikairon était un prétendu volatile de la taille d’un œuf de perdrix dont les fientes avaient la faculté de provoquer une mort aussi tranquille qu’un endormissement. Mais quand on le sait, on se sent… autre. D’autant que, pour ajouter à l’étrangeté de cet univers, ce dictionnaire rangé comme de juste par ordre alphabétique, juste après la lettre « T » comme Tutö, repart aussitôt avec des « H » comme Hubris, mais pourquoi pas, au fond… Cette somme on ne peut plus inactuelle est un dictionnaire des noms que les Grecs donnaient aux oiseaux dans l’antiquité.

Poète ornithologue Dominique Meens le présente sous un genre inédit appelé “dorman”, ou si l’on préfère “roman sans romanesque”. Parfois, on ne sait plus trop ce qui est de lui et ce qui appartient à D’Arcy Thomson, ce qui n’a d’ailleurs aucune importance. C’est d’une érudition si vertigineuse qu’elle en devient musicale. Certaines définitions sont longues de plusieurs pages (Kuknos ou le cygne) d’autres de quelques mots (Stuphokomnos ou le coq ou la caille de combat selon les scolies d’Aristophane). Il faut évidemment y picorer ; on ne garantit pas l’état mental ni le casier psychique de celui qui s’aventurera à le lire en continu de la première à la dernière page (à ce sujet, il faudra penser à prendre des nouvelles de l’éditeur et du correcteur). Secouez ce livre, il s’en envolera des petits choucas, des tarins des aulnes, des grands cormorans, des garamantes, des troglodytes mignons, des rouge-queue en version estivale des rouge-gorge d’hiver et autres oiseaux fabuleux qui lancent leurs plumes comme des flèches, tous se déployant sous leur nom grec d’autrefois.

(« Le peuple migrateur », photo extraite du film de Jacques Perrin ; Mark Rothko, « Orange, Red, Yellow », 1961, collection privée ; Chouette armée. Oenochoé des Anthéstéries attique à figures rouges, vers 410-390 av. JC, Musée du Louvre )

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commentaires

985 Réponses pour Des oiseaux et des oeuvres, mais sous quel nom et à quel titre ?

TROP C'EST TROP dit: à

Sergio, enfin ! Puisque TKT te dit que les F 104 volaient très bien, arrête maintenant !

l'aéronautique pour tous dit: à

Sergio, les F 104 volaient très bien, c’est un fait avéré. Il arrivait que ceux de la Flugwaffe de la Bundeswehr tombent mais ça ne signifie pas qu’ils volaient mal.

Jules, ancien domestique dit: à

Sergio dit: 25 juin 2014 à 14 h 47 min
le F-104, ça peut pas voler…

mais si, sergio. les F 104 décollaient sans difficulté. Par contre, ils tombaient parfois.

Deneb dit: à

Le F-104 vole très bien. Le malentendu est qu’on n’a jamais su à quoi devait servir cet appareil.
Nous avons à la base une volonté d’un intercepteur-pur, c’est à dire extrêmement puissant, rapide, et atteignant facilement une altitude élevée. A côté, nous avons une autonomie et un rayon d’action très faible, ce qui est contradictoire.
D’où la tentation d’utiliser le F-104 en chasseur, domaine où il se révèle être médiocre et dangereux du fait de sa mauvaise manœuvrabilité à base altitude due à sa faible surface alaire.
Moralité : quant on conçoit un avion, il vaut mieux savoir à quoi il va servir.

Deneb dit: à

Thierry avait donc raison : le F-104 vole très bien, mais en ligne droite. Il vaut mieux éviter de prendre des virages avec, sinon il tombe.

marceline roskoff dit: à

Deux F 104 équipés de réacteurs expérimentaux J65 se sont écrasés, c’est vrai, mais TKT a évidemment raison comme toujours, les F 104 volaient très bien dans l’ensemble.
Je ne comprends pas Sergio. TKT sait toujours parfaitement de quoi il parle. Pourquoi cette manie de le contredire ?
Sergio, vous me décevez.

LCB dit: à

TKT dit: 25 juin 2014 à 14 h 59 min
Sergio, les F 104 s’envolaient très bien

évidemment !
l’impertinence de ce Sergio est effarante.

D. dit: à

Il faut aussi considérer une chose : un avion utilisé dans un domaine qui n’est pas vraiment le sien reste faisable mais à la condition d’être un très bon pilote, comme je le suis moi-même.
Le tout-venant vous fera tôt ou tard une bêtise qui ne pardonnera pas.

Sergio dit: à

Deneb dit: 25 juin 2014 à 15 h 54 min
en ligne droite.

Je l’ai toujours dit ! Il faut des pistes à QFU variable… Comme pour les locomotives, quoi ! Et puis c’est beau…

Aristide Kron-Traube dit: à

centrage à peu près aussi hypothétique que celui du Concorde… (Sergio)

Non mais dites donc, vous ! Le centrage du Concorde était excellent, vous méritez une paire de claques.

Commandant Iaroslav Sanchez dit: à

Le Concorde volait très bien, Sergio. Mais parfois, à Gonesse, il tombait.

D. dit: à

Qu’entendez-vous par QFU, Sergio ?

Dimitri d'Arlatan dit: à

Pour résumer, Sergio a tort et TKT raison.
Je profite de ce message pour renouveler mon admiration à Thierry.

bouguereau dit: à

on leur aurait bourré le nez de lourdes caméras

dédé c’est dans le cul chez le procto..godard a les droits

il faut se poser les bonnes dit: à

D. dit: 25 juin 2014 à 16 h 13 min
Qu’entendez-vous par QFU

Question Foutrement Utile.

bouguereau dit: à

..c’est pas trés brillant tout ça

Pablo75 dit: à

@ de nota

Très beau ce « Cant dels occels » que Casals aimait tant…

@ Renato

« Ecoutez plutôt les oiseaux avant d’écouter Messiaen ».

Ça c’est sûr… Pour apprécier ce « Catalogue d’oiseaux » il faut être à la fois pianiste et ornithologue. Sans cela, quelle torture !

Il y a aussi les oiseaux que l’on entend dans l’un de plus beaux lever du jour de l’histoire de la musique, celui de « Daphnis et Chloé » de Ravel, ici dans la version de Ozawa:

http://www.youtube.com/watch?v=amGl9Qmgu7E

bouguereau dit: à

Secouez ce livre, il s’en envolera des petits choucas, des tarins des aulnes

..un condor de la braguettes ouverte de phil

f de bassan dit: à

énigmatique :on ne dit pas Goyesque ?

ici Londres dit: à

t’as raison, bougros, ça brille plus quand t’es pas là

Sergio dit: à

D. dit: 25 juin 2014 à 16 h 13 min
Qu’entendez-vous par QFU

Mais… C’est celui où c’est l’inverse de l’autre !

en parlant de gros pif dit: à

bouguereau dit: 25 juin 2014 à 16 h 26 min
des tarins des aulnes

si c’est une allusion à TKT, elle est déplacée.

Sergio dit: à

Aristide Kron-Traube dit: 25 juin 2014 à 16 h 10 min
vous méritez

A chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens…

Widergänger dit: à

La Cour de cassation a confirmé mercredi le licenciement pour faute grave d’une salariée voilée de la crèche Baby-Loup, refermant au moins devant la justice française cette affaire devenue emblématique dans le débat sur la laïcité.

La salariée licenciée, Fatima Afif, envisage de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme, selon ses avocats.
—————

La lutte continue… Et on n’est pas sorti de l’auberge !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qu’est ce qui, c’est passé depuis plus de 24 heures!,…
…mon google,…n’arrivait pas à joindre ce blog!,…
…je me suis dit!,…c’est la censure!,…
…mais,!…la question!,…pour quels motifs!,…
…revient,…J.C.,…fait nous chier!,…avec sur des arbres,…des bananes!,…attention aux noix de Coco à la triple grande échelle de pompiers!,…
…c’est déjà l’heure!,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…j’ai des courses à faire!, encore!,…etc!,…

Widergänger dit: à

Entre les oiseaux, Messiaen et la Flugfaffe, il y a vraiment de quoi devenir jobard ici.

D. dit: à

C’était une question-piège pour vous tester, Sergio. « Inverse » est inexact. L’inverse est la division de 1 par la valeur considérée. Or vous savez qu’il n’en est rien ici. Il s’agit plutôt d’un complément. Vous me fatiguez, Sergio, avec vos approximations. La bonne navigation se souffre pas l’approximation. C’est un monde, quand même.

Bihoreau de Bellerente dit: à

«« Nicolas Sarkozy va recevoir mercredi le prix de l’Appel du 18 juin remis par le mouvement gaulliste «Union des Jeunes pour le Progrès». Nicolas Dupont-Aignan parle d’une «plaisanterie et d’une provocation.» »»

Et ce nain teigneux aura le culot d’accepter!

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Toute ces discussions sur les performances de tous ces faux oiseaux du genre F104 ou Concorde me font bien rigoler,comparés à cet extraordinaire oiseau qu’a vu Apollinaire :

Oiseau tranquille au vol inverse oiseau
Qui nidifie en l’air
A la limite où notre sol brille déjà
Baisse ta deuxième paupière la terre t’éblouit
Quand tu lèves la tête

Souriez : vous êtes filmée ! dit: à

Six ans pour qu’une connasse voilée ferme, enfin, sa gueule !

Fillon... nous sommes repérés ! dit: à

J’ai toujours pensé que l’orgasme le plus abouti d’un président survenait lors du constat que son peuple était heureux !

En conséquence : Gayet, go home !

Aéronaute dit: à

Désolé Prébois ! Entre Apollinaire, et Dassault, y a pas photo : votre poète est un gros gland inutile…

f de bassan dit: à

L’Émeu d’Australie (Dromaius novaehollandiae) est la seule espèce encore vivante de nos jours de la famille des dromaiidés.

C’est aussi, par sa taille, le deuxième plus grand oiseau du monde actuel derrière l’autruche.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Désolé Prébois ! Entre Apollinaire, et Dassault, y a pas photo : votre poète est un gros gland inutile… (Aéronaute)

Pas pour moi, qui m’envole avec Apollinaire, mais les machines Dassault, je vous avoue que je n’en ai pas l’usage.

Voyons les choses en-bas dit: à

ci Londres dit: 25 juin 2014 à 16 h 58 min

t’as raison, bougros, ça brille plus quand t’es pas là

Vrai. Surtout au sol.

f de bassan dit: à

http://www.thisiscolossal.com/2012/01/artists-boxes-by-john-dilnot/
sur les boîtes de pharmacie
Il donne en exemple une des pièces les plus fameuses de l’art contemporain, une « Pharmacy » de Damien Hirst. Mal lui en aura pris. Ce qu’il croit être une peinture – « beaucoup de médicaments peints avec soin, avec jubilation » – est, en fait, comme tous les amateurs le savent, un véritable meuble contenant des médicaments, un « ready-made », comme les appelait Duchamp. Le prix record en matière de « Pharmacy » est de 1,8 million d’euros. Sibony parle de 1 million… Pour cette somme-là, mieux vaut ne pas se tromper sur la marchandise.

REPONSE DU PSY/
et dit que j’ai pris pour un tableau un ready-made de Damien Hirst qui représente une pharmacie – car je parle de « médicaments peints avec soin, avec jubilation ». L’auteur jubile de prouver mon incompétence. L’ennui est qu’il se trompe: je parlais bien de tableaux, tout à fait peints par D. Hirst, sur le thème de la pharmacie, et « peints avec soin ». J’en ai vu quatre à New-York, Galerie Gagosian; l’un d’eux est parti à près d’un million; les autres, à plus de quatre cent mille. Hirst a fait deux « ready-made » sur ce thème, mais je parlais des tableaux.

Donc, ce journaliste organise la faute pour pouvoir la dénoncer. De quoi est-ce le symptôme? Pourquoi ce petit gâchis?

http://www.danielsibony.com/billet.html

D. dit: à

J’en ai plus qu’assez de ce sujet à deux sous qui s’éternise, à quand la suite ?

f de bassan dit: à

des mots : relu sur le blog de sibony
L’autre jour j’ai regardé quelques images à la télé où, lors d’un procès, le procureur, en requérant contre un jeune violeur, parlait de lui comme l’auteur. Voilà, il y avait la victime et il y avait l’auteur. Autrefois on disait l’accusé, le prévenu, l’agresseur; aujourd’hui c’est l’auteur. Je ne sais pas ce que les auteurs – au sens courant: qui écrivent des livres – devront ajouter comme précision pour ne pas être pris pour des criminels; à moins qu’ils ne soient d’avance accusés du délit d’écrire?

des journées entières dans les arbres dit: à

L’aigle à deux têtes ou aigle bicéphale est un symbole qu’on retrouve en héraldique et en vexillologie, les premières représentations de aigle à deux têtes sont présents en Asie mineure chez les Hittites1 (peuple indo-européen qui a migré d’Ukraine via les Balkans en Asie mineure 2000 ans avant J.-C.)2.

Il apparaît relativement tardivement dans l’héraldique byzantine, où l’aigle romain, symbole par excellence des légions ayant défendu les limes de l’Empire romain adopte alors deux têtes représentant la domination des empereurs de la dynastie des Paléologue (1259-1453) sur l’Est et l’Ouest ou l’union de l’Est et l’Ouest3.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aigle_%C3%A0_deux_t%C3%AAtes

des journées entières dans les arbres dit: à

cette vidéo de l’INA m’énerve, mais vraiment grave.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

L’interprète de Don José s’appelle Carlo Ventre : patronyme prédestiné pour ce gros lard qui prononce le français comme une vache. Carmen est une mémère mafflue évoluant au milieu d’une flopée de figurants inutiles et mal dirigés dans des costumes tape-à-l’oeil. Le Zeffirelli n’a manifestement aucune idée du potentiel tragique de cette histoire. Il s’agit seulement d’occuper le terrain. A vous dégoûter de l’opéra. Heureusement que le match commence dans un quart d’heure !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…nous en somme loin aujourd’hui du style de Johan Cruijff,…
…avec des équipe d’affamées!,…avec carte rouge!,…pour faire plaisir au public!,…
…des paris par ci, des paris par là!,…
…à tout bout de champs!,…etc!,…

renato dit: à

Wallace Stevens, Thirteen Ways of Looking at a Blackbird

I
Among twenty snowy mountains,
The only moving thing
Was the eye of the blackbird.
II
I was of three minds,
Like a tree
In which there are three blackbirds.
III
The blackbird whirled in the autumn winds.
It was a small part of the pantomime.
IV
A man and a woman
Are one.
A man and a woman and a blackbird
Are one.
V
I do not know which to prefer,
The beauty of inflections
Or the beauty of innuendoes,
The blackbird whistling
Or just after.
VI
Icicles filled the long window
With barbaric glass.
The shadow of the blackbird
Crossed it, to and fro.
The mood
Traced in the shadow
An indecipherable cause.
VII
O thin men of Haddam,
Why do you imagine golden birds?
Do you not see how the blackbird
Walks around the feet
Of the women about you?
VIII
I know noble accents
And lucid, inescapable rhythms;
But I know, too,
That the blackbird is involved
In what I know.
IX
When the blackbird flew out of sight,
It marked the edge
Of one of many circles.
X
At the sight of blackbirds
Flying in a green light,
Even the bawds of euphony
Would cry out sharply.
XI
He rode over Connecticut
In a glass coach.
Once, a fear pierced him,
In that he mistook
The shadow of his equipage
For blackbirds.
XII
The river is moving.
The blackbird must be flying.
XIII
It was evening all afternoon.
It was snowing
And it was going to snow.
The blackbird sat
In the cedar-limbs.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 25 juin 2014 à 17 h 18 min
une salariée voilée

Oui mais comment on l’a reconnue, alors ?

Sergio dit: à

Révérend Père O. de Prébois dit: 25 juin 2014 à 17 h 53 min
ces faux oiseaux du genre F104 ou Concorde

Ou alors un nègre noir près d’un lac endormi…

f de bassan dit: à

Jonathan Livingston le goéland est une œuvre de l’écrivain américain Richard Bach, ancien pilote de l’armée de l’air américaine. Le livre est illustré de photos de goélands prises par Russell Munson. Publié en 1970 aux États-Unis sous le titre original de Jonathan Livingston Seagull – a story, il a été traduit en français par Pierre Clostermann qui l’a aussi préfacé,

D. dit: à

Cela ne s’est pas fait parce que la résolution quantique qui est la technique que j’utilise habituellement et qui m’a été enseignée par des maîtres d’outre-Terre n’est pas fiable à 100 %
Il reste tout jours un epsilon d’incertitude et il est remarquable que celui-ci se soit exprimé ce soir, je peux vous dire que nous avons de la chance à tout point de vue.

Bloom dit: à

L’Albatros

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

— Charles Baudelaire

dino dit: à

Les oiseaux sont des petits dinosaures

renato dit: à

Titre on ne peut plus mal traduit.

Voyons « uccellaccio » :

Definiz: Peggiorat. di Uccello; e dicesi propriamente di Uccelli, che si pascono di carogne.
Esempio: Bern. Orl. 1. 13. 20. Sentì quell’uccellaccio un gran dolore.
Esempio: Cant. Carn. 447. E a voi intorno si veggon girare, Senza darsi altri impacci, Come dappochi, e semplici uccellacci.
Esempio: Fir. disc. an. 75. Ben dimostri, vile uccellaccio ec. che in te non è fede, nè discrezione.
Esempio: E Fir. disc. an. 89. Le poche faccende, che tu hai, messer uccello, anzi ser uccellaccio, ti hanno fatto pigliare briga di quello, che noi ci facciamo.
Esempio: E As. 181. Se non altro, io darò pure una buona cena a parecchi uccellacci.
Esempio: Ar. Fur. 27. 92. Che dopo, se non fia chi me lo vieti, Farò di lui mille uccellacci lieti.
Definiz: §. Uccellaccio, diciamo anche ad Uomo scempiato, semplice, sciocco, minchione. Lat. nebulo. Gr. οὐτιδανός.
Esempio: Red. Vip. 1. 90. Non è maraviglia, se cotali uomini anche oggi comunemente in Toscana per ischerzo son chiamati uccellacci.
Esempio: Car. Matt. 7. Avea quest’uccellaccio omai ridotta La musica in falsetti, e ‘n semituoni.

Vocabolario degli accademici della Crusca

des journées entières dans les arbres dit: à

Vautour prétentieux, en français, ça, ça se comprend bien !

renato dit: à

Tandis que « uccellino » vaut, oisillon; ou comme diminutif, ou terme d’affection, oiseau de petite taille (moineau, chardonneret, canari, etc.).

des journées entières dans les arbres dit: à

des oiseaux et des oeuvres
des couteaux et des fourchettes
des torchons et des serviettes

et pourquoi pas, pour psy de blog, ou blog de psys ?

des racines et des ailes !

« Finalement, une dernière raison m’a fait voir l’image des racines et des ailes comme une métaphore possible »
http://www.cairn.info/les-racines-et-les-ailes–9782804146696-page-17.htm

renato dit: à

P.S. à 7.27

Uccellino in « Lessicografia della Crusca »

Definiz: Dim. d’uccello. Latin. avicula.
Esempio: Dan. Purg. 23. Mentre che gli occhj, per la fronda verde, Ficcava io, sì come far suole, Chi dietro all’uccellin sua vita perde.
Definiz: ¶ Pigliare gli uccellini, proverbialm. trastullarsi trattenersi, e far baie. Latin. nugas agere, nugari.
Esempio: M. V. 9. 15. Informato a pieno, per solenne investigagione di quelli, che ne’ detti casi avieno errato, non prese gli uccellini, ma formò francamente suo processo, contro al detto Leggieri.
Definiz: ¶ E UCCELLINO diciamo, in ischerzo, al membro virile de’ bambini.

Bloom dit: à

Drôles d’oiseaux que ces trois-là:

The Raven
(…)
Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
“Though thy crest be shorn and shaven, thou,” I said, “art sure no craven,
Ghastly grim and ancient Raven wandering from the Nightly shore —
Tell me what thy lordly name is on the Night’s Plutonian shore!”
Quoth the Raven “Nevermore.” (…)

—E. A. Poe

Alors cet oiseau d’ébène induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum de la contenance qu’il eut: « Quoique ta crête soit chue et rase, non! dis-je, tu n’es pas pour sûr un poltron, spectral, lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit—dis-moi quel est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. » Le Corbeau dit: « Jamais plus. »

—Mallarmé

Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, — lui dis-je, — soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

—Baudelaire

Bloom dit: à

Le « Journal des années noires » de Jean Guéhenno, l’un des meilleurs livres sur l’Occupation, paraît enfin en anglais.

Je l’avai emprunté à la bibliothèque du lycée écossais où je travaillais au début des années 80…Il avait déjà été emprunté de nombreuses fois, par les élèves et profs francophones.
Lecture inoubliable.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi ? Pourquoi ?

Mouette à l’essor mélancolique,
Elle suit la vague, ma pensée,
A tous les vents du ciel balancée
Et biaisant quand la marée oblique,
Mouette à l’essor mélancolique.

Ivre de soleil
Et de liberté,
Un instinct la guide à travers cette immensité.
La brise d’été
Sur le flot vermeil
Doucement la porte en un tiède demi-sommeil.

Parfois si tristement elle crie
Qu’elle alarme au loin le pilote,
Puis au gré du vent se livre et flotte
Et plonge, et l’aile toute meurtrie
Revole, et puis si tristement crie !

Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi,
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi ? Pourquoi ?

renato dit: à

Oups ! l’aigne > l’aigle

Toujou pésent dans mon souveni! dit: à

C’est vrai, Toto, ne l’oubions pas!

renato dit: à

Et voilà un crétin… ou mieux, l’inculte-parvenu de la RdL…

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Le « Journal des années noires » de Jean Guéhenno, l’un des meilleurs livres sur l’Occupation, paraît enfin en anglais.

On est content, mais ce serait déjà bien que davantage de lecteurs français le découvrent en français (disponible en Folio)

D. dit: à

Rénato, vous écrivez en italien, sur un Blog francophone, c’est une honte.
Vous êtes devenu alsacien, en fait foi votre domiciliation, vous devez écrire en français, autrement vous allez pour punition, être renvoyé en Suisse. Vous seriez alors, obligé, de payer moins d’impôts.
Si vous voulez, Rénato, vous pourriez aussi changer de prénom, que diriez vous de René ?

renato dit: à

Je ne suis pas devenu Alsacien, j’habite en Alsace…

Que vous ne fassiez le moindre effort, ça c’est une honte…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des poutres de quels bois,…pour quelles structures!,…objectifs = stabilités ,…
…à nos syndromes de Stockholm!,…

…des hommes à quelles fonctions!,…pour quel état stable!,…la gage au gay’s folles!,…à l’Omnibus à l’Optimum de Paretto!,…

…l’amiral!,…des logis!,…chef!,…etc!,…

des journées entières dans le sable..... dit: à

DES OISEAUX,
une troupe d’autruches superbement emplumées au cul, têtes dans le sable

DES OEUVRES,
Immigration, islamisation, grand remplacement, dette, décroissance, chômage…

SOUS QUEL NOM ?
Députés, Sénateurs, présidents, ministres, hauts fonctionnaires

A QUEL TITRE ?
Dirigeants et représentants élus d’un peuple de perdants, mou, lâche, veule, épuisé, apathique, se mentant à lui-même en permanence …

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…mes canards !,…encore du foie-gras !,…

…je me disais aussi!,…les pitreries & commerces!,…çà use, çà use,!…le temps à rien foutre!,…
…gagner de l’argent!,sur le temps et l’argent!à faire perdre aux autres oiseaux!,…les oeufs en cage!,…etc!,…
…à nos pigeons!,…des grandes guerres!,…
…etc!,…le patriotisme du capital!,…etc!,…
…encore une couche!,…fromage rappé!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

@ pleutre du 26 juin 2014 à 10 h 04 min

le savez-vous ?

Le goéland leucophée connaît une explosion démographique : inconnu sur ces côtes en 1920 il colonise aujourd’hui tout le littoral, attaquant les couvées, se nourrissant aux décharges et recouvrant le sol d’une fiente acide qui modifie le sol, faisant disparaitre la végétation originale au profit de plantes nitrophiles.

beurk !

des journées entières dans ses liens dit: à

Descend de ton arbre, eh morue desséchée !

f de bassan dit: à

(1180, Marie de France) pinçun, du latin populaire *pincionem, accusatif de *pincio, d’origine gauloise (cf. gallois pinc, breton pint), de même racine indo-européenne que l’allemand Fink, grec σπίνος, spínos, russe penka « roitelet » et sanskrit phingaka « drongo ». Le latin populaire a aussi donné le catalan pinsà, espagnol pinzón, pinchón et toscan pincióne.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bon,…puisqu’on en est à ce niveau!,…

…et, qu’est ce que vous diriez!,…d’une suggestion!,…dis toujours!,…

…la science-fiction pour les ploucs!,…

…ou la science au style Pocker!,…

…des nouvelles des conquêtes spatiales  » tout faux ‘!,…t’exagère!,…et pourquoi!,…
…financez des ingénieurs à rien foutre!,…
…etc!,…pourquoi!,…
…déjà!,…sur la Lune pourtant!,…Ah!,…
…des intuitions pas claires!,…etc!,…

Widergänger dit: à

Le voile sur la tête des femmes était déjà dans la Grèce antique le signe de la soumission des femmes. Et pas seulement dans le monde musulman. On en a une preuve, entre autres, dans la fameuse pièce d’Aristophane, Lysistrata, où les femmes ont décidé de prendre le pouvoir en occupant l’Acropole, afin d’imposer aux hommes de faire cesser la guerre du Péloponèse par l’instauration, formulée sous la forme parodique des décrets, la grève du sexe. Le commissaire — le Proboulos — auquel Lysistrata s’oppose ici en lui intimant l’ordre de se taire, lui réplique, indigné :

« Me taire pour toi, maudite ? pour toi qui portes un voile sur la tête ? Plutôt cesser de vivre. » (Lysistrata, v. 530)

Widergänger dit: à

Et Lysistrata réplique au Proboulos ces paroles fameuses dont devraient s’inspirer les jeunes musulmanes d’aujourd’hui :

« Si c’est là ce qui t’arrête, je te le passe, ce voile, tiens, et ceins-en ta tête, puis tais-toi. »

Mais on en est encore très loin dans le monde musulman !

renato dit: à

Il y en a qui devraient nettoyer devant la porte qu’ils squattent…

de nota dit: à

Extrait de « Le livre de la propriété des choses »
ouvrage rédigé au XIII siècle par le Franciscain
Barlhélemi l’Anglais:

Le IX chapitre de la cigogne.

« La cigogne est un oiseau qui vit en bordure de l’eau.Elle se purge elle-même en utilisant son bec.En effet ,quand elle se sent lourde d’avoir mangé,elle remplit son bec d’eau et se l’introduit dans le fondement pour faire pénétrer l’eau dans son corps afin d’amollir les matières trop dures qui s’y trouvent.
Elle mange les oeufs de serpent et les donne à ses petits,ce qui est un grand délice pour eux,comme dit Isidore.La cigogne est la messagère du temps nouveau.Elle est l’ennemie des serpents,car elle les tue de son bec et les mange ensuite.Elle aime la compagnie des hommes,elle fait son nid sur les maisons habitées et elle ne l’abandonne pas,si ce n’est contrainte et forcée.Lorsqu’elle doit partir en hiver,elle remplit son nid de terre et enduit de boue les brindilles et les épines qui le constituent afin que le vent ne puisse le faire tomber.Quand elle revient,elle file droit sur à son nid et le défend comme son héritage contre tous ceux qui voudraient l’occuper.
Tant que la femelle est vivante,son mâle ne s’unit charnellement à aucune autre,mais il lui est fidèle.Si le mâle sent que sa compagne est infidèle,il la tue de son bec,s’il le peut,comme dit Aristote.Le mâle ne couvre pas sa femelle hors du nid.Ils couvent tous les deux leurs oeufs,l’un après l’autre,et aiment beaucoup leurs petits.Ils les protègent et les nourrissent avec diligence à tel point qu’ils finissent par perdre leurs plumes ventrales à force de se coucher sur eux.Quand le père est parti chercher de la nourriture,la mère le les garde et lorsque c’est la mère qui est partie,le père demeure au nid,comme dit saint Ambroise.
Les cigognes volent au-delà de la mer,et vont en grandes compagnies vers les régions chaudes.Quand elles s’en vont,elles mettent devant leur compagnie des corneilles qui,pour elles et sous leur pouvoir,combattent contre des oiseaux leur voulant du mal.
Bien que les cigognes mangent des serpents,des grenouilles et des choses venimeuses,elles ne sont pas malades,grâce à leur chaleur qui digère tout.Les cigognes s’occupent de leurs parents devenus vieux,autant de temps que ceux-ci s’étaient occupés d’eux durant leur jeunesse,comme dit saint Ambroise »

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Héritage traditionaliste, hantise de la décadence etc Cela suffit-il à faire de M. Yourcenar un écrivain de droite ?

« Malgré ces quelques points de discussion, toutefois, il faut souligner l’intérêt du livre de Mireille Blanchet-Douspis, qui montre que l’on peut procéder à l’analyse politique et idéologique de la pensée d’un écrivain, même si celui-ci ne prend pas directement parti dans les grands débats et les grands affrontements de son temps. C’est que la littérature, justement, est par essence profondément politique: en créant des univers fictifs, elle fait appel, qu’elle le veuille ou non, à des représentations, à des façons spécifiques de concevoir l’ordre des choses, les rapports entre les êtres, etc., qui constituent autant de données passionnantes pour les historiens attentifs à reconstituer les cadres de pensée d’une époque. » (Slate)

Ce n’est pas une enquête d’un type inédit à ce jour. Il me semble que cela a été tenté depuis longtemps, pour Racine ou Balzac, entre autres. Et puis, si on oubliait un peu ces épithètes de « droite » et de « gauche », usées jusqu’à la corde, frelatées, assez sordides si l’on y pense, au moins pour tenter de cerner la pensée d’un grand écrivain, à l’aide des oeuvres sorties de son imagination, on éviterait plus d’une approximation grossière. A ceux qui lui demandaient s’il était de droite ou de gauche, Kundera répondait : je suis romancier. Yourcenar n’était pas un vulgaire Richard Millet.

Millet dit: à

Dieu merci, mon Révérend, je ne suis pas une vulgaire Yourcenar comme vous dites ! …

Widergänger dit: à

Victor Hugo était indéniablement de gauche ! Et il l’a payé de son exil. Restons les pieds sur terre, mes petits chéris.

Kitchaine dit: à

Jacques PRÉVERT

Le chat et l’oiseau

Jacques PRÉVERT

Recueil : « Histoires et d’autres histoires »

Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas où c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Victor Hugo était indéniablement de gauche ! Et il l’a payé de son exil. Restons les pieds sur terre, mes petits chéris.(Widergänger)

Oui, dans le cas d’un Hugo, d’un Zola, c’est indéniable. Mais il s’agit d’écrivains qui se sont engagés publiquement, ont mené un combat politique, à côté de leur travail artistique. Mais est-ce qu’on peut arriver à classer un Flaubert comme un écrivain « de droite » ou « de gauche » (en dépit de ses prises de position — dans sa correspondance privée — contre la Commune) ? Est-ce que « Un coeur simple » est l’oeuvre d’un écrivain « de droite ». Est-ce que Baudelaire est un poète « de droite » ? Les grands artistes échappent pour la plupart à ces classifications réductrices et simplistes, et c’est heureux.

Kitchaine dit: à

Car Foucault n’a pas eu une vie rectiligne.

On s’étonne. On en fait des tonnes.

des journées entières dans les arbres dit: à

@Kitchaine qui fait le perroquet à 13 h 01 min

allons allons, pour ce pull dans la vitrine, il faut faire un effort !

Une affaire,
Tout à -70% !

Regardez plutôt!
http://www.chroniqueshistoire.fr/index_fichiers/Les_vies_paralleles_de_michel_foucault.htm

Ses liens avec le milieu gay sado-masochiste,
Son rêve était de devenir «un autre Blanchot».

Devenu son ami et amant, il le verra souvent au début des années 60, dînant et sortant avec lui dans les boîtes homos, l’aidera à se faire élire en 1976 au Collège de France, avant de prendre ses distances avec lui, comme il le fera avec presque tous ses amis…

Nommé à Varsovie pour y rouvrir le Centre de civilisation française, il est piégé par un jeune homosexuel avec qui il a une liaison et qui travaille pour la police politique.

Cet exil de deux ans, entre 1966 et 1968, explique le peu de cas que feront les étudiants de son oeuvre en mai 68. Parce qu’il n’était pas à Paris à cette époque (quoiqu’il ait tenu à s assister au meeting de Charléty), parce qu’il avait participé en tant qu’expert à l’élaboration de la loi Fouchet, qui avait mis le feu aux poudres dans les universités, il fut fraîchement accueilli par les étudiants à dominante gauchiste de Vincennes en janvier 1969
Foucault avait été membre du Parti communiste dans les années 50 et avait subi, rue d’Ulm, l’influence d’Althusser; mais l’après-68 propulsa sur le devant de la scène une gauche plus anarchisante
il participe en 1973 à la création de Libération; dans toutes les manifestations, on le reconnaît à son éternel pull à col roulé et à son crâne luisant que, du fait d’une calvitie précoce, il avait pris le parti de raser tous les jours.

Albert Ducon dit: à

Bonjour, madame,
Je suis étudiant en psychiatrie réparatrice et je m’intéresse à l’œuvre innovante de Michel Foucault. Ma question est la suivante : j’aimerai savoir si Foucault était un enculeur ou un enculé ? Ou les deux ?
Merci, madame.

kicking dit: à

l’hénaurme se la jouant point fixe.. à part ça, il paraît que des connards ça existe.. allez, que du bonheur..

des journées entières dans les arbres dit: à

@Albert Ducon dit: 26 juin 2014 à 13 h 18 min

Madame est sortie.
Si vous voulez du -80%, et si vous vous vous ineressez à la fénoménologie, c’est trop tard, le meilleur comment vient de remporter le prix:
Chauve: 1 Barbu: 0

des journées entières dans les arbres dit: à

tiens kicking est interessé par ces soldes… tu m’étonnes !
la taille du pull, c’est SM

Kitchaine dit: à

Chauve: 1 Barbu: 0

On ne parle pas assez de l’obésité, comme si les migrateurs en compétition ne servaient ni pizza chips ni bières aux afficionados réunis sur canapé. Hier chauvins contre barbus ont donné un score nul, au ralenti, y compris.

kicking dit: à

bombez les torves, bombez! cibles d’inspiration..

des journées entières dans les arbres dit: à

D’espèce protégée (directive 79/409), il est devenu une nuisance. Premiers visés, les autres oiseaux. Les Gabians mangent les œufs des Puffins et des Faucons pèlerins, croquent à leur envol les petits d’Océanites tempêtes. Dans les zones de nidification, ce colocataire sans scrupule élimine ses voisins dont il n’hésite pas à attaquer les femelles couveuses à coups de bec pour les forcer à quitter le nid et gober leurs œufs…

http://www.cabotages.fr/le-g%C5%93land-splendide-fleau.html

f de bassan dit: à

les sous-pulls « Michel Foucault »
et l’on pourra dire , en bons freudiens de toile cirée que Foucault a réussi là où léonard (Bernstein qui avait heurté l’establishment de la grand-messe aixoise ) a échoué à renouveler l’habit de concert d’éternité

Triturons joyeux triton dit: à

Donner un titre est-ce (s’) attacher les choses?

Sergio dit: à

Bon mais ceux-là ils sont pas sur nos plaines, ils sont au-dessus de l’eau…

rendons à TKT ce qui est à l'usurpateur dit: à

@ renato

Le « D. dit: 26 juin 2014 à 9 h 08 min » est l’œuvre de TKT, reconnaissable entre tous.

Kitchinette dit: à

13h45 ça vous ressemble bien, quelle belle illustration.

Sergio dit: à

Ha la Rothko elle a des tonalités faut dire…

des journées entières dans les arbres dit: à

Des mots des choses, des couteaux sans manche , des fourchettes, des pulls, des sous-pulls, des animaux. Tout un catalogue.

Et des poules, surtout des poules.

poule laitée dans la kitchnette ?
http://www.mon-expression.info/etre-une-poule-mouillee

des journées entières dans les arbres dit: à

Une queue-de-pie est un vêtement de cérémonie court devant et à longues basques terminées en pointe derrière, (formant un : \|/) qui arrivent au niveau des genoux. Elle est généralement caractérisée par le fait qu’elle ne s’attache pas, et que ses pans sont en satin.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Queue-de-pie

f de bassan dit: à

La désignation du modèle d’une série de dessins comme celle de Gérard Titus-Carmel dépend de ces cartouches – ainsi que celle du signataire ou du contexte. Sans une déclaration selon laquelle cela est effectivement le modèle [ou l’auteur, ou le thème], sans une écriture qui s’y articule, il n’y a pas d’exposition.

Le cartouche concentre la puissance. Il fait du lieu d’exposition un espace politique. Sans un geste, il gouverne, il hiérarchise, il reconnaît le père de la lignée qui a droit à la place la plus monumentale.

—–

« Tu réaliseras la philosophie » telle est la directive n°2 de Guy Debord. Pour augmenter les chances qu’elle soit mise en oeuvre, qu’a-t-il fait? Un tableau.

http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0706101211.html

des journées entières dans les arbres dit: à

CARTOUCHE, (Peinture) est une espece de bordure d’ornemens peints ou sculptés, qui renferment des tableaux, des bas-reliefs, des trophées, des inscriptions ou devises, &c.
CARTOUCHE
Beaux-arts – Architecture
Écrit par Guillaume Le Blond (Q)
Samedi, 01 Janvier 1752
http://www.alembert.fr/

Sergio dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 26 juin 2014 à 16 h 38 min
CARTOUCHE, (Peinture) est une espece de bordure d’ornemens peints ou sculptés, qui renferment des tableaux, des bas-reliefs, des trophées, des inscriptions ou devises, &c.

Oui on a ça pour l’assurance, sur les Yams… Mais c’est que les fayots qui le font, hein !

le petit motard du jeudi dit: à

c’est que les fayots qui le font, hein !

Euh ben moi j’ai eu une prune pour l’avoir pas fait, alors maintenant je fayote, parce qu’on peut plus discuter avec les forces de l’ordre, rapport aux statistiques, vous avez remarqué ?

MRL dit: à

f de bassan, vous m’intéressez.
Personnellement, je me pose deux types de question. Voici : des oiseaux et des oeuvres, d’accord, mais sous quel nom et à quel titre ?
Avez-vous une idée ?

MRL dit: à

dernière photo : chouette armée. Ouais, c’est ce que disait Massu mais, croyez-moi, elle n’est pas toujours si chouette.

f de bassan dit: à

@ MRL jE ne m ‘appelle pas fond de bassin ,alors pour les chouettes allez vous faire voir chezles Grecs .

Sergio dit: à

le petit motard du jeudi dit: 26 juin 2014 à 17 h 04 min
Euh ben moi j’ai eu une prune pour l’avoir pas fait, alors maintenant je fayote

Il se trouve que sur la mienne, de Yam, juste au-dessus de la plaque d’immatriculation, il y a une sorte d’évidement qui semble avoir été fait pour cela. C’est abstrus comme coïncidence, mais je m’en sers. En attendant, aller installer cela très proprement en plein mois de janvier… En Allemagne ils raquent, c’est sûr, mais au moins ils se coltinent pas des billevesées pareilles.

Salut à toi !

Priapus Pontifex..... dit: à

Pour finir sur une pensée de ce bon Georg Lichtenberg, la 307 du Cahier E (1775-1776), traduction Charles Le Blanc :

« Quand ils ont trouvé la vérité dans la nature, ils la boutent aussitôt dans un livre, où elle est moins bien conservée encore »

Ciboulette dit: à

en ce qui concerne JC et ses différents pseudos à la con plus que con, j’engage tous ses amis à consulter la page wiki : NUISANCE… tout son portrait, en mieux

Widergänger dit: à

En effet, vous avez raison, il serait par trop excessif et ridicule de vouloir ranger dans des catégories politiques trop étroites (gauche/droite) les écrivains. Il est certain que Flaubert n’est ni de gauche ni de droite — quoiqu’il penche plutôt vers la droite (mais grâce à son contact avec George Sand à la fin de sa vie, il a pris conscience du sort malheureux du prolétariat), sans parler de ses revenus (sa fortune héritée de ses parents se montait à plusieurs millions d’euros ! Il est né dans la grande bourgeoisie rouennaise, la bourgeoisie cultivée et éclairée). On pourrait le dire de bien d’autres.

Quoi qu’il en soit, il ne me semble pas injurieux ni dévalorisant de ranger les écrivains dans une tendance politique ou une autre. Il est clair par exemple que Beaumarchais est du côté des révolutionnaires même s’il a d’abord été obligé de s’exiler au début de la Révolution. Il est clair au contraire qu’un dramaturge comme Aristophane, dans l’Athènes de la fin du Vème siècle, est réactionnaire quoiqu’il mette en scène des histoires comiques et une dramaturgie subversive. Molière est plutôt du côté du manche en ridiculisant les bourgeois qui veulent adhérer au monde de la noblesse, même s’il montre les travers de la Cour aussi notamment dans Le Misanthrope et de la noblesse dans Don Juan, qui, à bien des égards, contient déjà une dénonciation des fausses valeurs de la noblesse qui se retrouve à une formulation près dans le fameux monologue de Figaro.

Néanmoins, Antoine Compagnon, dans son livre, Les antimodernes, montre tout compte fait quand même qu’il existe bien deux courants opposés dans les écrivains, qui se définissent par rapport à la modernité — et être « moderne », c’est quand même, quoi qu’on dise, être plutôt de gauche. Bien sûr, il existe des nuances, des exceptions, des passages d’une catégorie dans l’autre (Hugo a commencé à droite et a fini à l’extrême gauche) mais dans l’ensemble le partage se confirme tout de même.

Céline est quand même un écrivain de droite.

Sergio dit: à

Ou chevêche, comme dirait sir Stephen…

Collectif des Amis de JC..... dit: à

Ciboulette dit: 26 juin 2014 à 17 h 36 min
« en ce qui concerne JC…/… j’engage tous ses amis à … »

C’est que notre fichier est désespérément vide : il n’a pas d’amis, le pauvre !

Kitchcrazy dit: à

Kitchaine qui fait le perroquet à 13 h 01 min

Je me souviens d’avoir lu quelques lignes de ces deux là, piano à quatre mains c’est aussi une possibilité, de fait dans le genre association, tout est possible pourquoi y perchez vous un perroquet? Les déclinaisons peuvent aller du plus bas niveau duquel je ne suis guère éloignée au plus haut de la sphère des auteurs qui nous, vous retiennent.

http://1libertaire.free.fr/Guattari6.html

D. dit: à

JCouille dit @ 26 juin 2014 à 15 h 02:  » expert en faux je dis que …. »
Faux, le commentaire de 09:08 est bien de moi, mon pseudo de base et ses affiliés sont libres, ouverts à tous. Quiconque peut les utiliser qui reste dans mon esprit de troll génial. JCouille, pourquoi ne signez vous pas d’une manière plus personnalisée, j’ai bien aimé votre Jean Ducon. Sauf, que le D comme première lettre pour un pseudo, m’est réservé, moi D., d’une manière globale et extraterrestre.
JC, vous m’avez volé « miroir, mon beau miroir », le bichon, les mocassins à glands du bottier Bata. les Berluti, la couleur jaune, « observatoire de l’helvète ». Je ne vous pardonne pas ce dernier plagiat, c’est là où je faisais preuve de plus de finesse. Vous et moi, JCulé, nous donnons volontiers la nationalité française aux expatriés, quelque soit leur origine et leur couleur de peau. Nous rêvons tous deux, d’une Martine libérale, mangeant du couscous et portant le foulard pour faire ses courses. Feu ma maman, portait elle aussi un foulard, pour aller aux champs, comme BB et Grace Kelly. Sauf que ma maman, achetait ses vêtements au marché d’Aurillac, plus tard moi-même, je suis parti faire mon chaudpingue à Clermont-Ferrand.

f de bassan dit: à

Le Rossignol et l’Empereur de Chine est un conte d’Hans Christian Andersen, paru en 1843 dans la deuxième livraison de ses contes de fées, traduit de l’allemand, sous le titre danois Eventyr fortalte for bøern. Selon Pierre Georget La Chesnais1, le conte aurait été inspiré à l’auteur par la chanteuse Jenny Lind.

Paul Edel dit: à

Excellent Widergänger. l’influence de G. Sand sur Flaubert s’est exercée sur le plan politique et littéraire mais Flaubert reste toujours un bourgeois vivant de ses rentes, éructant contre les bourgeois de Paris ou de Rouen.. éructant contre le peuple..il n «’’a jamais été « de gauche » ni de prés ni de loin façon Sand , ou façon Hugo –il écume de rage devant les positions de Hugo ! mélangeant dans un même élan de fureur les critiques de forme,les dialogues, le style iur lui effodnrannt et les positions morales de Hugo dans « les Miserables » ; c’est dans une lettre restée célèbre..- et en même temps il multiplie des lettres assez « lécheuses » et les ronds- de- jambe pour répondre aux invitations de la princesse Mathilde….. Sand, après l’échec critique de » l’éducation sentimentale »,livre incompris à l’époque, manifeste une amitié généreuse et lucide en lui expliquant qu’il doit se « rapprocher « du lecteur.. et laisser aller un peu ses sentiments.. entre les lignes. Il réussit alors sous influence de Sand ce chef- d’œuvre, » un cœur simple » .
Cependant juger de Molière ou Céline , et tous les écrivains avec une grille politique, comme s’il s’agissait de députés siégeant dans je ne sais quelle assemblée, de Chrétien de Troye à Yourcenar,ou de Louise Labbé à Paul Valery,ou de Lautreamont à Gracq là, je ne suis pas bien fan de ça.. ça dérive tres vite vers des anachronismes farfelus, des schématismes, des excommunications, des jugements sommaires, des exclusions, des malentendu./la grille du politiquement correct vus emironne vite un classique ou un moderne., l’ écrivain devient vite petit bois pour nouveaux buchers d’époque..

Dimitri d'Armatan, bedeau d'Aurillac dit: à

Je prépare un long poème, pour vous présenter mon petit oiseau, lequel fait fantasmer mon chat.

JC(usurpé) dit: à

Cette Martine, livre ouvert, est une mine de valeurs éternelles : j’en suis fou ! J’ai d’ailleurs sa photo dans un petit endroit secret, connu de moi seul…

A part ça le nombre de chômeurs s’accroit régulièrement : la Révolution des Riches triomphera !

JC(usurpé) dit: à

Popaul a raison !
Cependant, il faut le dire : Chrétien de Troyes était une saloperie de TROTSKYSTE ….

Révérend Père O. de Prébois dit: à

être « moderne », c’est quand même, quoi qu’on dise, être plutôt de gauche. (Widergänger)

Ah ! ah ! Vaste question… Tout dépend de ce qu’on met dans la « modernité ». Celle des uns n’est manifestement pas celle des autres. Il paraît que, lorsqu’on lui demandait de définir la modernité, Michel Foucault confessait souvent son embarras. Il avouait ne jamais avoir bien compris ce que l’on entendait par cette idée. Il a essayé (prudemment) de lui donner un contenu, notamment à propos de Baudelaire (voir dans « Dits et écrits ».)

D. dit: à

Faux, je suis un ami proche de JC, idem pour mes avatars.
JC est mon ami, en tout bien, tout honneur, pour des rapports plus intimes, il me manque une barbe noire et de longs cheveux. Je ne suis pas Conchita Wœrst.

D. dit: à

Je viens d’apprendre que Conchita doit se prononcer Connechieta

Dorian Delambert dit: à

Est-il normal que les femmes fuient dès qu’on passe un peu de temps sur le thème de l’oiseau ?
Ce n’est pas normal-normal.

Dorian Delambert dit: à

19h 12 n’est pas de moi, ni aucun avant, ni aucun après.

Dorian Delambert dit: à

J’aime bien jouer avec Thierry à l’imitation de D. Dommage qu’il ait de tels problèmes avec la syntaxe.

D. dit: à

Rappelons une fois encore que Wurst ne signifie pas saucisse au sens premier. C’est important.

JC(usurpé) dit: à

D., mon ami ! mon aimé !

Partons ! Enfourchons ce scooter érotique rose, don du Ciel ! Et parcourons Porquerolles à deux, comme les quatre frères Aymon, mais en temps de crise, deux sont ailleurs… Tourner en rond dans un espace réduit, une isle, c’est tout de même un voyage infini pour bien des erdéliens …

PS la modernité, mais putain, c’est simple : c’est la Barbarie ! Tuer et bouffer les Vieux…

Révérend Père O. de Prébois dit: à

A propos de modernité, je pense à ce cri d’Apollinaire au début de « Zone » :

« Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X »

Déclaration qui,dans la France de 1913, adressée à ce pape-là, relevait de la provoc pure et simple.

Mais l’idée que se fait de la modernité ce poète qui, juste avant, dans le même texte, vient d’écrire ce vers sublime :

 » Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin « ,

cette idée ne manque pas de cohérence et garde aujourd’hui sa … modernité.

JC(usurpé) dit: à

Ah ! Conchita… J’en rêve ! J’ai demandé à ma polytechnicienne de surface -riemannienne- de se laisser pousser une fausse barbe.

Le malheur est qu’elle n’a guère de voix !

renato dit: à

Gauche vs Droite, quelques observation en vrac.

J’admets que dans les cultures en retard les gens sont facilement fascinés — et parfois conditionnés — par l’appartenance politique des auteurs et des artistes ; mais hors des archaïsmes propres aux cultures en retard, on a du mal à accepter ces réductions à deux balles.

Malaparte, p. ex. En 25 il signe le « Manifeste des intellectuels fascistes » ; en 26 il fonde avec Bontempelli « 900 » et on trouve Picasso et Joyce parmi les collaborateurs ; en 31 il publie « Technique du coup d’État », inutile de faire un dessin, suffit de le lire ; enfin, c’est une histoire connue… etc., donc.
Le parcours politique de Malaparte n’est, enfin, que la matière brute sur laquelle il a travaillé, je ne vais pas me priver de son travail seulement parce qu’il a adhéré au fascisme — adhésion conflictuelle, par ailleurs.

De même pour Céline, qui n’est que l’expression d’un antisémitisme français encore assez vivace chez une bonne tranche des dits « Français de souche ».

Gadda était un libéral qui ne se cachait pas. Ce qui n’était pas une promenade de plaisir ni sous le fascisme (par sa nature) ni dans l’Italie républicaine où un mot de Togliatti (secrétaire du PCI) suffisait pour mettre en échec « Il Gattopardo » (le livre) ou pour promouvoir « Il Gattopardo » (le film).

Il me semble que les écrivains allemands du Groupe 47 ils ont agi plus intelligemment avec Gottfried Benn…

Je préfère ne rien dire de ceux qui se sont bâti à peu de frais une carrière en se déclarant de gauche, tout en étant des artistes, tout compte fait, médiocres ; et tout en exprimant une gauche qui n’avait rien à envier à la droite réactionnaire.

D. dit: à

Ne vous fatiguez pas, renato, on ne vous lit même plus. Vous n’êtes pas intéressant et vous vous trompez sur tout.
Au bout d’un moment, Basta, on passe à autre chose.

D. dit: à

Vous vouliez parler de Patrick Bruel, c’est ça hein, renato ?
Ça ne prend pas, avec moi, ce petit jeu. Je vous le dis tout de suite.

D. dit: à

Ou de Michel Sardou, qui ne chante que des chansons vulgaires ? Mais pourquoi ne l’écrivez-vous pas carrément, plutôt que de passer par de tels détours ?

D. dit: à

Bon, je vais regarder le 20h et je reviens.

renato dit: à

«…vous vous trompez sur tout. »

Selon quels critères ? enfin, critères c’est beaucoup dire… permettez moi de rire, donc.

Widergänger dit: à

L’éloge en effet que fait Apollinaire de Pie X, Pape antimoderniste, est peu compréhensible dans un poème qui se veut moderniste. La seule explication que je vois — mais elle est peut-être un peu simpliste — c’est qu’Apollinaire était d’origine polonaise…

Mais cet éloge de Pie X m’a toujours étonné dans ce poème « Zone ».

renato dit: à

Je ne parle ni de Michel Sardou ni de Patrick Bruel et je ne comprends pas pourquoi vous en parlez — inutile de vous en expliquer, merci.

f de bassan dit: à

des cultures en retard? mais ça ne veut rien dire
on a discuté assez sur les primitifs!
et des cultures en avance , il y en a ?

renato dit: à

« les primitifs » ? vous parlez des peintres ?

Cultures en retard ? je ne pense pas aux non européens, mais aux européens qui tablent encore sur des vieux poncifs, vous par exemple.

renato dit: à

Par ailleurs, je ne regarde que le fonctionnement des dites, non sans quelques approximations et souvent sans rire, « démocraties avancées »… « cultures en retard » dans cet espace relativement à ce qui réellement se passe, donc.

Cela dit, grattez vos croutes avec votre problématique psy et allez voir ailleurs si j’y suis…

Widergänger dit: à

Il est probable qu’Apollinaire reprend dans ce thème de la naisance du jour le thème ancien de la Belle Matineuse. Il y a peut-être bien une filiation, de ce point de vue, entre Du Bellay, qui le reprend du poète italien Rinieri, Rimbaud (avec « Aube » dans les Illuminations) et Apollinaire.

Du Bellay écrit dans L’Olive (1550) :

« Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes »

Apollinaire invente une nouvelle pastorale avec « le troupeau des ponts bêle ce matin ».

renato dit: à

Vous l’avez essayée cette perruque ? si non faites-le, vous en avez grand besoin, puis vous me donnerez des nouvelles.

D. dit: à

Une municipalité FN a décidé de supprimer la gratuité totale à la cantine, laquelle sera remplacée pour les bénéficiaires par un demi-tarif (de l’ordre de 1€ 50 par repas).
Imaginez le scandale. Les parents contraints de diminuer de 2 pouces la taille de leur écran géant, de renoncer au dernier cri du Smartphone en vogue et se contenter d’un modèle périmé de 1 an. Une manif de protestation s’impose.

des journées entières dans les arbres dit: à

Renato, un désorienté commme vous …

f de bassan dit: à

culture en retard?
voici une anecdote: un qudragénaire avec lequel je bavardais m’a raconté avoir été chez un médecin qui lui it passer une échographie et lui prescrivit en conclusion : de cesser de boire :
à quoi mon interlocuteur lui dit qu’il ne buvait jamais : et me dit qu’il était rom ; et qu’un autre médecin consulté par son frère avait prescrit au frère la même chose et que c’était lui-même qui avait assuré que son frère ne buvait pas : en un mot le préjugé partagé sur l’identité.
mon rom là dessus m’a tenu un discours théologique impeccable, qu’il était à l’image de dieu , et non du poisson, et que c’était Dieu qui guérissait : il était de la « chapelle » évangéliste, et me dit que son ils faisait une formation théologique pour roms , à Gien …
la conversation avait été plus touffue autour du 93, son expérience de la violence entre les gens ,les femmes aussi bien sur qui insultent

des journées entières dans les arbres dit: à

Comprenez: un mmmmaestro de la culture en avance, comme vous renato.

renato dit: à

Je suis peut-être désorienté, toutefois il vaut mieux être désorienté comme moi que « orienté » comme vous. Bonne soirée.

des journées entières dans les arbres dit: à

bonsoir, renato.
( pensez-y, à ce complément capillaire japonais; il peut vous éviter bien des déboires)

renato dit: à

« en avance » ? « déboires » ? mais elle vit où celle-là ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…çà c’est rien!,…l’argent!,…l’éthique!,…la propreté des Tartufes-usurpateurs des pouvoirs,…pour avoir  » la majorité « ,…pour faire corps de demeurés qui s’ignorent!,…

…il y avait une rivière splendide!,…hiver comme été!,…la vie à ciel ouvert!,…les grenouille au printemps, des rochers,…pour passé d’un côté à l’autre!,…des arbres , peupliers, des buissons-champêtres, bucoliques!,…plein d’oiseaux, à s’abreuver,…une liaison pour toutes les vies, fleurs, etc!,…romantisme!,…la nuit, on entendait l’eau ruisseler!,…
…presque un paradis,…naturel!,…en y ajoutant des bancs-publics!,…

…et aujourd’hui!,…avec le temps!,…
…la rivière à disparue, sous des tuyaux de bétons!,…et recouvert!,…pour faire plus propre!,…
…la majorité!,…préserver nous du mal!,…Seigneur!,…aucune opposition !,…

…la grande maladie, des gens  » parfait « ,…à se référer au style propre  » nazy’s-juifs « ,…économique!,…
…et!,…quel respect de la nature!,…si d’autres contrées on fait de même!,…

…Oh!,…majorité!,…n’est pas raisons!,…
…intello’s à deux balles, la honte! aux pouvoirs,…que l’univers nous garde des  » majorité « ,…à changer le cours des rivières et des histoires!,…
…après des millénaires à creuser la vallée , se retrouver , comme une honte sous le béton, à passer en silence, en douce!,…

…à nos incroyables et merveilleuses libres!,…du joug du seigneur!,…voici, un cas de misère, appliquée, à la misère d’esprit est tu là,…très eau-de-là!,…Ah!,…

…il doit y en avoir, des faits!,…du à la majorité,…
…vous coupés des têtes!,…Ah!,…si j’ai la majorité!,…
…des incommensurables détails !,…qui nous font doutez du bon sens d’avoir la majorité, pour mieux faire!,…Oui!,…avec des peuples d’abrutis!,…
…les deux bouts de la ceinture  » bio-vert « , à se ramener en piètre-état!, la survie des générations!,…etc!,…
…architecte de jardin!,…combien!,…pour n’importe quoi!,…aux intérêts-privés!,…
…tous écraser devant l’argent en  » collaboss « , du terroir!,…Ah!,…etc!,…
…pas de détails, merci!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Renato et Giovanni, les deux font lapeyre pour ce qui concerne l’art brut.

renato dit: à

Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre : « cultures en retard » dans cet espace (des démocraties soi-disant avancées) relativement à ce qui réellement se passe. Et ce f de bassan arrive avec un Rom et une question d’identité qui n’a rien à voir avec l’argument… bon, c’est vrai qu’un Rom c’est ce qu’il faut aujourd’hui pour se donner bonne conscience… c’est aussi vrai qu’il n’y a pas de limites à l’indécence…

renato dit: à

Il faudrait sortir des journées, voyager un brin… même sans sortir du territoire national… pour les activités ludiques je ne vous fais pas confiance, mais avec un minimum d’application vous arriverez, j’en suis sûr, à vous distraire — si vous comprenez l’expression « se distraire », naturellement.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les religions, les partis-pris, les majorités de circonstance!,…non merci!,…
…ni Dieu(x), ni maîtres!,…
…donne si t’a des bonnes vérité!,…ne te fait pas prié!,…et fout la paix aux gens libres de vivre en paix!,…quels qu’ils soient!,…
…ou alors, continue ton chemin, et ne nous les gonflent pas!, avec tes intérêts avec tes misères!,…ne nous spolie pas!, de nos acquis!,…
…sous peine d’être exclu ou même jusqu’à l’échafaud,…si tu persiste à nous spolier en soumissions pour ton église et tes plans de nous manipuler à tes dessins de management et à nous privé de notre existante en nos pâturages!,…dehors les intrus  » persécuteurs « ,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…envoyez!,…d’un trait!,…

N. S. dit: à

Non mais ça devient vraiment grostesque cet espace de commentaires.
Pourrait-on nous épargner, entre autres, les pastiches ridicules de TKT (qui semble croire qu’on ne reconnaît sa bêtise crasse) ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Giovanni, votre tableau légué au royaume de Belgique, si ce n’est avec grâce, fût-ce gracieusement,
votre « Gueule » ?

La Sicile, c’est ailleurs.

N. S. dit: à

des journées/f de bassan/des journées/f de bassan…
Et, de temps en temps, un renato ou Widergänger qui se glisse entre les deux.
Pitié ! Pitié ! Qui a mérité ça ?

On savait déjà que des journées était méchante (et ça pouvait être drôle quand elle s’en prenait à l’outre bouffie ueda), nous découvrons maintenant que c’est aussi une idiote.
Pour f de bassan, on a compris depuis des années que c’est un(e) crétin(e) dont le cas de relève de l’infirmerie. On lui pardonnait plus ou moins parce qu’on pensait que c’était une(e) nonagénaire gâteux(se), mais on commence à s’interroger.

N. S. dit: à

Dire que j’ai connu la RDL en 2007 ! Qui pouvait se douter alors que ça allait devenir le domaine réservé de TKT/JC/HR(pseudo de ses débuts)/la tique ?
Merde, quoi.

N. S. dit: à

Bon, le plus con, c’est TKT, OK, depuis les origines du blog, mais on se disait : il en faut, c’est celui-là, passons. Sauf que depuis il a fait des émules. Des TKT, y en a en pagaille maintenant.

(Je sais pas pourquoi je signe de mes initiales, d’habitude je signe idiolecte et je suis bourré.)

idiolecte dit: à

ET je SUIS bourré. Et alors ? Ça n’enlève rien ni à la justesse de mes vues ni à ma perspicacité.

des journées entières dans les arbres dit: à

N. S. dit: 26 juin 2014 à 21 h 44 min
D., comment dire… vos commentaires vont et viennent; s’en vont surtout.

idiolecte dit: à

d’ailleurs : presque pas de fautes de frappe, alors hein, camembert !

idiolecte dit: à

Et l’autre andouille qui me prend pour D. ! Malheur de nous autres.

idiolecte dit: à

Plaignez-vous, tiens, si je ne commente que rarement. Les rares fois où j’ai signé autrement qu’idiolecte, le dodu bouguereau m’a pris pour keupu et maintenant la tique croit que je suis D.
Hou, pétard, ça devient grave dans cette taule.

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