de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 8h04

« C’est vrai que déconstruire un pet, c’est difficile… »
Et pourtant, avec de la patience et de la volonté, on y parvient. Vois l’énorme travail que j’ai accompli avec Blabla et Clopine.
@ Chaloux

Ah, non, tu n’as pas déconstruit des pets, mais des pétomanes. Nuance…

(Moi aussi, j’en ai déglingué un).

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 8h11

« Aussi, on ne peut légitimement critiquer la pensée d’un philosophe que si et seulement si on comprend ce qu’il exprime, sinon c’est tout à fait vain. »
C’est comme pour tout. Même pour un rapport d’assureur. Il faut déjà savoir de quoi on cause. Savoir nécessitant un prérequis de connaissances.
Au hasard, prenons par exemple heidegger, ici sur la rdl, présenté comme l’un des « plus grands philosophes du XXeme siècle « (sic). Sa pensée n’exprime que, et que cela, et en 6 mots : la suprématie de la race allemande.
Marie Sasseur dit:

Tiens, me voilà totalement d’accord avec la Sasseur !

Heidegger: 102 volumes d’Oeuvres Complètes pour essayer de démontrer, avec la complicité d’une grande quantité de crétins de gauche, surtout français, 6 mots: « la suprématie de la race allemande ».

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 8h23

@ de nota

« L’être fait en sorte que tout de qui est ne peut ne pas être. »

« L’être fait problème parce qu’il est uniquement et nécessairement ce qu’il est. »

Tu as besoin qu’on t’explique l’intérêt des conneries pareilles pour juger des branleurs de mots? Tu ne savais pas que l’être est? Et que s’il est il ne peut pas ne pas être? Et que s’il est quelque chose d’unique il ne peut pas être à la fois autre chose?

Tu as un tel complexe d’infériorité que tu as besoin d’admirer de fumistes? Tu n’as aucun sens critique?

christiane dit: 28 mai 2020 à 8h36

Bonjour, M.Court.
Lisant certaines critiques acerbes qui vous sont ici adressées, j’ouvre un essai de Carlo Ginzburg Le fil et les traces – vrai faux fictif (Verdier – traduit de l’italien par Martin Rueff).
Je souris en relisant dans le premier chapitre, ces lignes : « D’un point de vue formel une affirmation fausse, une affirmation vraie et une affirmation inventée ne présentent aucune différence. »
Et, plus loin dans cette même page 24, il souligne dans les tableaux de Magritte la contiguïté entre fiction et réel, évoquant « les tableaux où sont représentés, l’un à côté de l’autre, un paysage et son reflet dans un miroir. »

Ici, dans les critiques que l’on vous adresse, les contre-sens pullulent. Habile entreprise de déstabilisation, faux-miroir faisant se chevaucher par un glissement non innocent vos mots dans ceux que l’on vous prête.
On entre dans l’air du soupçon, de la trahison et de la déconstruction de vos pensées et citations.
Ne soyez pas atteint par ce jeu de chausse-trappes. La valeur de votre réflexion, de votre culture n’est plus à démontrer. Si parfois vos commentaires sont un peu hermétiques en vertu des références des ouvrages peu connus que vous citez, rien de conventionnel dans vos avis.
Cet entrelacement du faux et du vrai devient matière à… fiction !
Pascal n’a-t-il pas écrit qu’un «roi sans divertissement est un homme plein de misère»… (Expression dont Giono tirera un de ses meilleurs romans). Que n’écrirait-elle pour maintenir l’ennui à distance… L’ennui finit toujours par la rattraper.

«Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.» (Pascal)
Les Pensées de Pascal m’ouvrent aux plus belles heures : celles de la lecture.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 8h37

ça s’agite, ça s’agite sur la RDL !
Et pendant ce temps-là, renato écoute tranquillement les différentes adaptations des oeuvres de LvB…

B dit: 28 mai 2020 à 8h38

pourquoi tu les critiques? Si tu n’as jamais compris la pensée des dirigeants nazis, leur logique bien à eux, pourquoi tu critiques le nazisme?

Mauvais exemple, même Martin avec sa tenue de camouflage et des défenseurs été compresser révolutionné, reste t il un seul individu qui n’ait pas compris les fondements du nazisme? Je doute .

B dit: 28 mai 2020 à 8h40

A été compris et déboulonné , non pardonné. Mystère de la technique.

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 8h46

@ christiane

Tu as besoin de Carlo Ginzburg pour savoir que «d’un point de vue formel une affirmation fausse, une affirmation vraie et une affirmation inventée ne présentent aucune différence» ? Tu n’as jamais entendu parler un politique, tu n’as jamais lu la presse, tu n’as jamais connu de mythomanes, tu n’as jamais menti toi-même?

Quant à la célèbre citation de Pascal, c’est une façon détournée de dire à Court que s’il ne veut pas de problèmes il vaux mieux qu’il reste tranquille chez lui sans venir ici?

B dit: 28 mai 2020 à 8h46

Nous pourrions faire l’économie de certains philosophes, cela ne nous couterait, en terme de conséquences, pas grand-chose
Je n’ai pas le sentiment pourtant que tout soit à jeter.

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 8h53

Si le Courtisan n’a plus que la foldingo hystérique de sa cour de maternelle pour s’occuper de son cas et lui faire lire Pascal, assigné dans sa piaule, il va se mettre la pression( private scientifique joke) et n’aura plus qu’à regarder par sa meurtrière cette obscure clarté tomber des étoiles, et méditer sur le silence infini de son vide sidéral!

https://youtu.be/nBK38o5POeY

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 8h56

On peut rester tranquille chez soi, tout en venant ici, Pablo75.
N’est-ce pas ce que nous faisons tous ?
Il suffit seulement de laisser le roquet Chaloux aboyer à l’entrée…
Il fait beaucoup de bruit mais n’est pas bien méchant
Hurkhurkhurk

et alii dit: 28 mai 2020 à 8h59

COMME JE LISAIS UN ARGUMENT DE Le professeur Maurice-Ruben Hayoun, né en 1951 à Agadir, est un philosophe, spécialisé dans la philosophie juive, la philosophie allemande et judéo-allemande de Moïse Mendelssohn à Gershom Scholem, un exégète et un historien français. il est également Professeur à l’université de Genève. Son dernier ouvrage: Joseph (Hermann, 2018)
Je me demandais si hamlet connaissait Soeren K le danois

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 9h00

@ Jazzi

Pour être tranquille ici il faut éviter de lire les gens qui disent des conneries.

Dont toi.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 9h01

« Hurkhurkhurk »

Est-ce le cri de la dinde ou du dindon ?
Quoi qu’il en soit, Chaloux devrait faire gaffe, il n’est pas à l’abri d’un coup de battoir fatal de la part de Clopine !

B dit: 28 mai 2020 à 9h02

La corindon hystérique, pouvez vous préciser? Des hystériques et masculins, j’en vois quelques uns en ces lieux mais je crois que vous teniez à designer un intervenant féminin.

B dit: 28 mai 2020 à 9h03

La foldingo, excusez, encore un mystère, ce n’est pas le correcteur.

B dit: 28 mai 2020 à 9h05

Christiane, je m’étais arrêtée aux premiers mots de l’interpellation. Désolée.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 9h08

Avec Cricri, tout prend rapidement un air d’attraction de foire et de train fantôme. « Trahisons, chausses-trappes, faux miroirs ». Invariablement, ça se termine entre le dépliant publicitaire, « ne sont plus à démontrer », et l’ordonnance : « deux cachets, trois suppositoires, douze cuillers de sirop, matin midi et soir ».
Pauvre Cricri, qui ne sait pas encore que « les faux-miroirs » sont bien moins redoutables que les vrais.

(Accessoirement, Un roi sans divertissement n’est pas un roman. Voir ce qu’en dit Giono lui-même, tout content de s’apercevoir qu’il peut boucler un récit en trois mois. La superficialité de la culture de Cricri, qui prétend lire sans arrêt et se précipite comme Rantanplan sur tout ce qu’on lui désigne, m’étonnera toujours. Il doit y avoir de la déperdition).

Alexia Neuhoff dit: 28 mai 2020 à 9h10

Il existe dans le foisonnement philosophique de Derrida autour de l’art, un point de vue qui demande à être questionné (en ce sens qu’il est fondateur dans son analyse), c’est le rapport à l’oeuvre à travers la perte, l’absence qu’il compare au prépuce de la circoncision.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 9h11

Pauvre Barozze, tu es à bout d’humour, comme ce pauvre boutmol. Tu n’as jamais eu beaucoup d’esprit. A vous deux, vous n’en aurez plus du tout. Créez vite une association!

et alii dit: 28 mai 2020 à 9h18

Cette première note témoigne déjà de toute l’ambiguïté qui caractérise l’attitude de Kafka face à Kierkegaard et à son œuvre : à un sentiment d’affinité indéniable se mêle une volonté de distance déjà évidente. La première approche de l’œuvre de Kierkegaard est suscitée par un ami de Kafka, Willy Haas ; elle se limite au Livre du Juge, un choix d’extraits du Journal de 1833-1855. Dès 1917, Kafka se penche plus intensément sur son œuvre et consulte le livre de Monrad daté de 1909 et consacré à la vie et l’œuvre du danois ainsi que l’ouvrage de Regine Schegel intitulé Sören Kierkegaard et son rapport avec elle. À l’automne 1918, il lit Ou bien ou bien, puis Crainte et Tremblement (1843), qu’il prêtera à son ami Robert Klopstock en 1921. En 1922 enfin, Kafka étudie Les Stades sur le chemin de la vie et relit Ou bien ou Bien comme il le mentionne dans une des dernières notes du Journal datée du 18 décembre.

4Néanmoins, son attitude évolue au cours de ces neuf années : jusqu’en 1917, la critique de Kafka envers Kierkegaard est toujours positive. De 1917 à 1921, elle se fait plus négative et Kafka exprime une incompréhension et une distance croissantes envers le philosophe danois ; enfin, la troisième période se caractérise par la critique indirecte de Kierkegaard à travers la figure d’Abraham, par rapport auquel Kafka développe son propre concept de morale, de limite et de choix existentiel.
https://journals.openedition.org/germanica/2412

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 9h18

c’est le rapport à l’œuvre à travers la perte, l’absence qu’il compare au prépuce de la circoncision.

Derrida, assis sur le trône:

– Qu’est-ce que je vais bien pouvoir inventer comme connerie aujourd’hui?

Il nous manque un Philipon.

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 9h33

#c’est le rapport à l’oeuvre à travers la perte, l’absence qu’il compare au prépuce de la circoncision.

« La circoncision, écrit Derrida, je n’ai jamais parlé que de ça »

Comme tous les gauchistes de l’akademie qui ont mis l’université française à genou depuis des décennies: tout tourne autour du cul et de la psychanalyse.

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 9h37

Et venant d’un gros colon, c’est pas étonnant.

Je sors.

hamlet dit: 28 mai 2020 à 9h39

Pablo, comme je n’y connais pas grand chose, sans vouloir vous déranger vous pourriez nous faire une liste exhaustive des auteurs et artistes « nuls » qui n’auraient jamais dû exister et qu’il faut mettre à la poubelle ?

De mémoire, j’ai déjà Blanchot, Breton, Boulez, Berio (allergie au qui commencent pas la lettre B?), Derrida, en peintre : Kleist (?), et qui d’autres ? tout la liste de Sokal et Bricmont j’imagine ? et qui d’autre ?

et d’un autre faire la liste de tous les astrologues et penseurs mystiques ésotériques qu’il faudrait apprendre au lycée.

merci !

et alii dit: 28 mai 2020 à 9h39

kafka :Je pourrais concevoir un autre Abraham […] qui serait prêt à répondre à l’exigence du sacrifice sur le champ, avec l’empressement d’un garçon de café, et pourtant n’arriverait pas à accomplir le sacrifice parce qu’il ne pourrait pas quitter sa maison31.

hamlet dit: 28 mai 2020 à 9h41

Pablo, c’est trop tard le lycée pour former les jeunes à l’astrologie ?

il faut commencer au collège ? ou en primaire ?

et pour les auteurs mystiques ésotériques c’est quoi le bon âge pour débuter ? entre 10 et 15 ans ?

et alii dit: 28 mai 2020 à 9h45

De même, le K. du Château en restera toujours exclu, puisqu’il n’obtiendra jamais l’autorisation de voir Klamm, son seigneur, que Max Brod a interprété comme allégorie de la grâce divine à laquelle aspire le protagoniste, mais que la plupart des critiques, s’appuyant sur la signification de ce mot en tchèque – l’illusion – analysent plus volontiers comme figure de l’inaccessible transcendance. Cette opacité du monde aussi inaccessible au sujet que l’infini divin est figurée par l’absolue absence de repères du paysage qui entoure le château, dont nulle lumière n’émane à l’arrivée de K :
lien communiqué

Soleil vert dit: 28 mai 2020 à 9h45

« Derrida montre que le modèle linguistique alors dominant repose sur une contradiction : la langue serait constituée d’une parole orale, dont l’écriture serait la transcription. La vraie langue (la langue originaire) serait donc la langue orale. Mais la linguistique s’appuie sur la langue écrite pour la structure de la langue, de sorte que l’origine de la langue écrite est la parole vive, mais que l’origine de la parole vive est la langue écrite.  »

Derrida m’échappe complètement, mais cette explication wikipédienne qui démonte le couple signifiant/signifié de Saussure est lumineuse

hamlet dit: 28 mai 2020 à 9h46

Pablo, j’ai oublié : si le marxisme ne représente plus une critique possible du capitalisme moderne, qu’il suffit, comme vous le dites, d’avoir un peu de logique et de bon sens, pensez-vous par contre qu’on puisse trouver dans l’astrologie et dans la pensée des mystiques des outils permettant cette critique ?
merci !

hamlet dit: 28 mai 2020 à 9h51

Pablo j’ai oublié encore une question.

si la lecture de Quichotte donne au final au lecteur tel que vous un esprit aussi étroit, étriqué, si peu curieux, si peu étonné par toutes les diversités possibles de la pensée et créations humaines, cela ne signifie-t-il que ce lecteur est passé complètement à côté de ce livre ?

et si Cervantes avait imaginé que, des siècles plus tard, parmi ses lecteurs et admirateurs il s’en serait trouvé qui sont restés, parès l’avoir lu, cons que vous, pensez-vous que cela l’aurait découragé d’écrire son livre ?

merci !

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 9h52

Derrida c’est beaucoup plus délirant que je croyais. Je crois qu’il était tout simplement fou:

« Selon Hélène Cixous, tous les textes de Jacques Derrida sont « de corps ». ll les signe à partir de la scène de la circoncision. Il dit : Voici le circoncis. S’il donne le nom de « Livre d’Elie » aux carnets dans lesquels il a accumulé des matériaux pour le Grand Livre de la circoncision qu’il projetait d’écrire, c’est parce qu’elle s’inscrit dans son nom, comme elle est inscrite dans celui d’Abraham. Il savait dès le départ que ce projet était voué à l’échec car il aurait impliqué une impossible exhibition du secret, de l’inconscient. Et pourtant il a continué. […] La circoncision est une métonymie (la partie qui se détache du tout pour en tenir lieu), mais ce n’est pas une métonymie comme les autres, c’est la métonymie des métonymies : un événement singulier, irremplaçable, irréversible, qui vaut pour toutes les autres pertes et les remplace d’avance. Ce qui arrive une fois pour toutes engage à revenir, à représenter, à reproduire, à écrire. Elle seule peut tenir lieu des autres circoncisions (lèvres, langue, oreille ou coeur), du corps comme du texte. […] Partons d’un autre « fantasme » de Jacques Derrida, qu’il raconte dans Circonfession, et dont on peut donner le résumé suivant : « Ma mère, en signe d’alliance, me circoncit de ses lèvres, et j’éjacule dans sa bouche quand elle avale le prépuce ». Cet autre fantasme est aussi celui d’une autre alliance écrite dans une autre langue qui n’est plus celle de la famille, une langue que seul un philosophe qui aura osé décrire son pénis [il n’y en a qu’un : Derrida] pourra inventer. Le paradoxe, c’est qu’il n’aura pu le décrire, ce pénis, qu’à travers une alliance millénaire, à la fois héritée et rompue. L’alliance de la circoncision vient avant la première (celle de la langue). Bien qu’elle soit plus originelle, il faut pour elle inventer un autre idiome intraduisible, inconnu. »

https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0511121238.html

On attend les explications du Pétomane…

Sera-t-il capable de nous déconstruire la bite de Derrida?

de nota dit: 28 mai 2020 à 9h55

@Pablo,

je vais faire court( sans jeux de mots)
Vous cherchez à vaincre et non pas à convaincre…ça me rappelle quelque chose, je pense que le camarade Hamlet devrait pouvoir m’aider.

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h03

Pétomane, au boulot ! Déconstruis-moi ça:

« Imaginez l’aimée (me) circoncisant elle-même, comme faisait la mère dans le récit biblique, provoquant lentement l’éjaculation dans sa bouche au moment où elle avale la couronne de peau saignante avec le sperme en signe d’alliance exultante, ses jambes ouvertes, les seins entre les miennes, riant, tous deux riant, se passant les peaux de bouche à bouche comme une bague, le pendentif du collier attaché à son cou. […] l’autre tient, tire, étire, sépare la peau d’avec mon sexe dans sa bouche, en face ou au-dessus de moi, elle me fait espermer en cette étrange condition… »..

(J.Derrida. Carnets de 1976-84)

christiane dit: 28 mai 2020 à 10h07

Trois voix… matière à fiction.
Cerbère… c’était le chien à trois têtes (utiles pour garder des yeux partout), gardien du monde des Enfers, fruit de l’union de deux êtres monstrueux, Échidna, la Vipère, et Typhon. Il était doté de dents terribles, et de venin.
Cerbère représente aussi l’enfer intérieur propre à l’être humain : la haine. La lumière du jour acerbe sa rage…
Portrait de groupe avec dame :
https://www.pinterest.fr/pin/320670435959052322/

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 10h07

C’est quoi la circoncision par la langue ?
Et Jésus-Christ était-il circoncis ?

et alii dit: 28 mai 2020 à 10h09

et le philosophe hollandais
Déplacé de sa fonction traditionnelle de représentation de l’idée à l’étude de la signification en fonction de ses origines plébéiennes ainsi que de ses usages particuliers, le langage devient, pour la philosophie spinoziste, un enjeu à la fois épistémologique et politique. »
in
La théorie du langage chez Spinoza
Laurent Bove
Université d’Amiens
Article publié dans L’Enseignement philosophique n° 4 de mars-avril 1991.
Tous droits réservés.
http://martinetl.free.fr/spinoza/bove.htm

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h10

Vous cherchez à vaincre et non pas à convaincre
de nota dit:

Je ne cherche rien: c’est toi qui est venu me chercher.

Comme le Pétomane l’année dernière.

Que je sache, je n’ai pas discuté hier avec toi, non?

Je constate que les gens (les masos) viennent me chercher souvent, sachant qu’ils vont me trouver (sauf quand ils sont vraiment très cons).

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 10h14

Il semblerait que la circoncision du petit Jacky Derrida se soit très mal passée ?

hamlet dit: 28 mai 2020 à 10h15

Soleil Vert, effectivement, c’est bien pour ça qu’on ne peut pas barrer d’un trait le nom de ces auteurs, ça n’a pas de sens.

En plus il faut remettre dans le contexte, de ces années 60. Des types comme Foucault, Derrida, Bourdieu, leur travail à l’origine ça vient d’eux, de ce qu’ils sont : si Derrida éprouve ce besoin de déconstruire le langage ce n’est pas une lubie qui lui est venue un matin en se levant, c’est parce ce que lui-même se sent prisonnier de cette langue qui l’assigne à une place, à un rôle, à une position dans le le monde et dans la société. Comme Bourdieu avec son expérience scolaire, Foucault avec son homosexualité : dynamiter cette langue institutionnelle et bourgeoise qui maintient cet ordre social colonisateur et oppressant est le moyen de les libérer eux-mêmes, et ensuite, si les autres s’en emparent tant mieux, mais ce n’était pas le but initial chez Derrida, une astuce pour se faire une place dans l’intelligentsia, c’était une affaire de survie (à l’opposé total d’un type comme Heidegger).

Venir 60 ans plus tard, la gueule enfarinée et dire : lui il est nul, lui il sert à rien, lui je comprends pas, ça n’a aucun sens ! Comme pour Breton, personne ne sait comment les choses se seraient passées sans eux, ça n’a absolument aucun sens ! sinon de démontrer la connerie abyssale des gens qui tiennent ce genre de discours sélectif à postériori !

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h16

« Avec son néologisme autofellocirconcision, Jacques Derrida associe fellation et circoncision. Que dire de ce néologisme? On peut le lire comme un fantasme qui s’énoncerait à peu près comme suit : Je me circoncis moi-même de mes propres lèvres, je me suce, j’avale le sang, le sperme et le vin. C’est le résultat d’un déplacement : d’abord sa mère, puis le circonciseur, puis lui-même. Mais on peut aussi le lire comme un concept, qui inscrit en un certain lieu du corps l’auto-hétéro-affection universelle. »

https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0710161022.html

Pétomane, j’attends tes explications…

renato dit: 28 mai 2020 à 10h17

La circoncision de Jésus, Jacques, est un événement rapporté par Luc (2,21) — huit jours après sa naissance, Jésus a été circoncis selon la pratique juive de Milah.

Dans ce cas il vaudrait mieux laisser Christ dans la plume car il s’agit d’un titre honorifique qui découle du fait que dans le Moyen-Orient ancien, les rois, les prêtres et les prophètes étaient généralement choisis et consacrés par l’onction d’huiles aromatiques.

et alii dit: 28 mai 2020 à 10h17

mème lien à propos de SPINOZA
, Ce qui explique le paradoxe d’un langage très fécond en apparence (dans la multitude des langues et des mots) et pourtant fort pauvre en réalité (comme Spinoza s’en plaint à Oldenburg (6) car réduit à ne décrire et à ne se souvenir que d’un monde ramené aux étroites limites de nos habitudes. Ainsi, appartient-il « à celui qui cherche la signification première d’un mot de se demander ce qu’il a d’abord signifié pour le vulgaire » (C.M. I, 6), et cette signification est à rechercher dans la sphère de l’usage.

Par exemple les mots « Vrai » et « Faux » ont été inventés, en dehors du champ philosophique, pour désigner utilement la différence entre un récit relatant des événements réels, et un autre, des faits inventés qui ne sont arrivés nulle part. Les philosophes n’ont qu’ensuite utilisé ces termes pour « désigner l’accord ou le non-accord d’une idée avec son objet » faisant ainsi du mot le représentant d’une idée. Le mot « vrai » désignant l’accord de l’idée avec son objet on nommera idée « vraie », « celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ». Alors que l’« idée » vraie montre la chose telle qu’elle est, le mot « vrai » montre la nature de l’ « idée ». Sa signification est dans cette représentation. Telle est la conception classique du langage que l’exemple de Spinoza rectifie en amont et en aval.

En amont tout d’abord, en affirmant que la signification des mots trouve son origine dans le corps de la foule (du vulgus) et qu’ainsi dans une langue, c’est avant tout, un peuple qui parle. Spinoza ne

B dit: 28 mai 2020 à 10h17

Il ne faut pas mordre, c’est vrai. Qui sait quel souvenir JD a conservé de la circoncision et aurait peut etre influencé cette prose. Je l’ai déjà rapporté mais un jeune homme, non juif, m’avait confié son expérience pas fameuse de la chose. Il ne m’a pas montré mais à postériori je trouve étrange sue me connaissant à peine il ait éprouvé le besoin de confier cet épisode traumatisant. Je lui inspirais peut être un sentiment maternel.

hamlet dit: 28 mai 2020 à 10h19

et s’il faut regretter une chose c’est constater que ce genre de dynamiteurs n’existent plus aujourd’hui !

aujourd’hui il faut se satisfaire de qui ? welbec ? onfray ? bhl ? et des astrologues.

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h19

Il semblerait que la circoncision du petit Jacky Derrida se soit très mal passée ?
Jazzi dit:

Je crois que son problème ne vient pas de la bite, mais du cerveau. C’est la formation de son cerveau qui s’est très mal passée.

B dit: 28 mai 2020 à 10h22

Pablo, justement, il y un moment je pensais que peut-être vous souffriez de problemes sexuels.

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h23

Le Pétomane aussi a eu de problèmes de formation du cerveau. Le nombre de ses neurones a l’air particulièrement bas.

B dit: 28 mai 2020 à 10h24

Et que ca vous montait au cerveau, pensées, comportement et sexualite sont quelquefois liées.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 10h25

La Béret Naïce est en train de se palucher à mort!!!

Hurkhurkhurk!

B dit: 28 mai 2020 à 10h26

Liés, mes excuses. Besoin d’un bouc emissaire, à quoi le devez-vous si ce n’est gratuit?

B dit: 28 mai 2020 à 10h28

De mieux en mieux, Chaloux . Ensuite vous distribuerez des lecons de vulgarité . Je ne fais jamais deux choses à la fois et ma libido n’est pas tyrannique.

B dit: 28 mai 2020 à 10h30

L’amour est une conversation, le cul c’est autre chose, du moins pour moi.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 10h32

Béret, de la part d’une vieille connasse qui sans me connaitre m’a traité de violeur… Jamais vulgaire, bien sûr… Vous êtes très malade…

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h34

La Béret Naïce est en train de se palucher à mort!!!
Chaloux dit:

Excitée par « l’autofellocirconcision » de Derrida, elle cherche une fessée en public pour enfin pouvoir jouir.

Mais elle ne l’aura pas – tellement je suis sadique…

(Ce fou la quantité de masos qu’il y a dans ce blog !).

B dit: 28 mai 2020 à 10h34

Vous pourchassez autrui de vos assiduités mechantes et quand on se moque de votre coéquipier vous intervenez alors que Pablo tôt ce matin a commencé par ça .

et alii dit: 28 mai 2020 à 10h34

j’ai envie, comme on dit beaucoup par ces temps dans la presse , d’imiter C.Angot et de dire ici qu’il y a beaucoup de gens en erdélie qui n’ont pas mérité Derrida
bonne journée

B dit: 28 mai 2020 à 10h37

Je ne me souviens pas vous avoir qualifié de violeur, vous auriez copié la page?

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 10h37

Béret naïce, qu’avez-vous besoin de demander à Pablo s’il a « des problèmes sexuels »? Mais occupez-vous de votre cul! A mon avis, il y a fort à faire…

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 10h39

Évidemment, ma pauvre vieille, entre deux crises de délirium tremens (ou autre forme de délire), vous oubliez tout. Comme la Clopine qui oublie ses poèmes…

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h41

‘A propos de masturbation… Pétomane, tu penses quoi de la Théorie de la Masturbation de Derrida?

« Derrida enchaîne en trois pages ramassées sa théorie de l’auto-affection. Elle est « phénoménologique », écrit-il entre guillements, et rapproche deux pratiques usuelles de Jean-Jacques Rousseau : l’écriture et la masturbation. Cette dernière donne une certaine image de ce qu’est l’expérience du touchant-touché […]. Qu’y a-t-il de commun entre l’écriture et la masturbation? Toutes deux, dit Derrida, sont dangereux, transgressent un interdit, sont vécus dans la culpabilité et laissent une trace de soi dans le monde. Pour ce qui concerne l’écriture, on peut deviner de quelle trace il s’agit. Mais pour ce qui concerne la masturbation? C’est un supplément, une altération, une représentation qui vient s’ajouter à l’expérience immédiate, dont il ne reste rien de tangible mais qui engage un mouvement qui détache de la pure présence à soi. C’est ainsi que, à partir d’un toucher qui est simultanément touchant et touché, actif et passif, émerge le tiers c’est-à-dire le monde, ce lieu où le soi expose un dehors, une marque, et se laisse affecter par l’autre. Pour qu’il y ait altérité, il faut d’abord qu’il y ait eu altération. »

https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0510130801.html

B dit: 28 mai 2020 à 10h46

Envoyez cette copie d’ecran, Chaloux, et occupez vous de vos fesses , Pablo n’a pas besoin de voux pour répondre.

closer dit: 28 mai 2020 à 10h47

Bizarre que personne n’ait reconnu le camarade Abdelkader sous le nouveau pseudo d’Ozymandias…

Il a du prendre sa retraite de Londres plein aux as et joue maintenant au roi du pétrole dans son pays d’origine.

Un indice: son poème. Abdel en postait aussi de temps en temps. Avec du talent d’ailleurs…

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 10h49

Non, Pablo n’a pas besoin de moi, mais il a encore moins besoin de vous. Occupez-vous, pauvre tache, de votre libido et foutez-nous la paix avec « les problèmes sexuels » de gens que vous ne connaissez pas. Et vous ne vous trouvez pas vulgaire????

et alii dit: 28 mai 2020 à 10h50

Spinoza encore:
https://philolarge.hypotheses.org/2302
Surtout, il ne tenait pas à apparaître comme un extrémiste qui sème la perturbation dans l’ordre public : quand ses amis avaient envisagé de préparer une traduction en langue néerlandaise du Traité théologico-politique, publié l’année précédente en latin ce qui en limitait la diffusion à un public averti, il s’y était opposé3

B dit: 28 mai 2020 à 10h52

Chaloux, vous connaissant à menacer pour un oui ou un non, j’aurais pris ce risque? Je suis couarde.

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 10h54

Je n’arrive pas à comprendre comment le monde a pu fonctionner avant 1930, année de la naissance de Derrida, et comment il peut continuer à fonctionner depuis 2004, l’année de sa mort.

Et comment des milliards d’êtres humains ont pu vivre, vivent et vivront sans savoir qu’il a existé.

Ni pourquoi on n’a pas arrêté de dater notre époque par rapport à la mort du Christ et on n’a pas commencé à le faire par rapport à Derrida. On n’est pas dans l’année 2020 a.C., mais dans la 16ème a.D. bordel de merde !!!

Tout cela est parfaitement incompréhensible…

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 10h54

Merci pour ces précisions, renato, je vais peut-être en avoir besoin pour un prochain travail…
Difficile cependant de séparer Jésus de Christ désormais !

et alii dit: 28 mai 2020 à 11h00

«Quand on discute philosophie au bistrot, j’utilise une certaine langue. Et bien, quand je montre Spinoza en train de discuter de philosophie au bistrot avec ses copains, je vais utiliser la même.»
Pourquoi faut-il lire ou relire Spinoza aujourd’hui? Parce qu’il peut-être un remèdes à nos malheurs contemporains. «C’est indispensable parce qu’Amsterdam au XVIIe siècle et Paris au XXIe ont des problèmes qui sont communs, des communautés qui ne s’entendent pas, des religions qui s’affrontent, conclut MAxime Rovere. Et Spinoza est l’un de ceux, avec ses amis, qui va vivre ces difficultés et trouver des solutions»
http://grandangle.nl/archives/2090.

closer dit: 28 mai 2020 à 11h02

Les citations de Derrida données par Pablo sont tellement accablantes que l’on se demande qui peut encore prendre ce type au sérieux…On me dira que l’on peut dézinguer n’importe qui en isolant quelque phrases. Mais je crois me souvenir que JF Revel en avait mis une première couche dans son Pourquoi des philosophes ou sa Cabale des Dévots.

Revel, une référence…

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h02

Abdelkader écrivait plutôt des chansons que des poèmes, closer. Mais, en effet, il était susceptible et, comme Ozy, démarrait au quart de tour !
Il serait passé de la City au camion ambulant dans le désert ? Belle reconversion…
Manque plus que le retour de Michel A. !

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h03

Jazzi dit:
Et Jésus-Christ était-il circoncis?

Le niveau de cette grosse andouille qui vient dandiner ici, c’est inimaginable…

Lis le traité des reliques de Calvin, -folio-.

closer dit: 28 mai 2020 à 11h05

T’es vraiment nul, JB, de ne pas savoir que Jésus a été circoncis. Comment aurait-il pu en être autrement?

closer dit: 28 mai 2020 à 11h07

Si j’avais su que Chaloux t’avait déjà relevé les bretelles sur le sujet, je n’en aurais pas rajouté, JB…

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h07

« Les citations de Derrida données par Pablo sont tellement accablantes »

Moi je les trouve géniales. Plus fort que Freud. La castration par les incestueuses dents de la mère !
Va falloir que je le lise. Mais par quoi commencer, et alii ?

hamlet dit: 28 mai 2020 à 11h09

Pablo75 dit: Je n’arrive pas à comprendre comment le monde a pu fonctionner avant 1930, année de la naissance de Derrida, et comment il peut continuer à fonctionner depuis 2004, l’année de sa mort.
 »

Pablo, vous vivez sous cloche comme un fromage ? dans un système hibernation ? dans un congélateur ?

non, je viens de comprendre : on vous a hiberné à la fin du 19è siècle et vous n’avez pas encore mis le nez dehors ? c’est ça ?

Pablo, je dois vous dire un truc, pour vous éviter un choc psychologique : le monde, les sociétés occidentales ont beaucoup changé depuis.

limite on vous aurait décongelé en 1950 vous n’auriez pas vu trop de différence. Parce que les sociétés occidentales ont surtout beaucoup changé depuis les années 60, par exemple aujourd’hui les homosexuels peuvent se marier entre eux.

mais je préfère vous laisser décongeler tranquillement et découvrir ces changements par vous-même, il ne faut pas vous bousculer, soyez prudent Pablo : allez-y pas à pas.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h11

« Comment aurait-il pu en être autrement ? »

Bien évidemment, Pablo ! Tu connais l’expression « faire l’âne pour avoir du foin » ?

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h12

Ce pauvre Jazzi va mal finir. A ce propos, Jazzi, j’ai appris récemment que de vieilles personnes de ton acabit peuvent aller passer des week-ends au bord d’une piscine, dans une maison de campagne située dans l’Oise. On mange du poulet, on se fait farcir etc… Et cette maison appartient à Emmaüs. Est-ce que tu connais?

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h16

« Ce pauvre Jazzi va mal finir. »

T’inquiète, Chaloux. Comme tu le faisais remarquer à Bérénice, tu devrais plutôt t’inquiéter pour tes fesses !

OZYMANDIAS dit: 28 mai 2020 à 11h17

@ Closer

Non, Closer, vous vous trompez sur toute la ligne.
Je ne suis pas Abdelkader. Pas du tout.
C’est quand même bizarre tout cela !!!
Ça fait des années que je « sévis » sur ce blog sous le pseudo principal d’Ozymandias et accessoirement sous d’autres pour m’amuser un peu avec vous tous, mais le jour où je dévoile ma seule, unique et véritable identité, personne ne me croit !!!
« Bizarre, vous avez dit bizarre… Moi, j’ai dit bizarre… comme c’est bizarre… ».
Sacré Jouvet ! Hihihihihihihihihihi😁😃😂

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 11h20

#C’est quand même bizarre tout cela !!!

Pas du tout, Ozy, l’explication : vous êtes l’arabe de water closet.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h21

Elles sont bien à l’abri, Jazzi. Mais on te sent proche de la déconfiture.

OZYMANDIAS dit: 28 mai 2020 à 11h28

Et je n’ai jamais quitté ma ville natale de Laghouat sauf pour aller « travailler » plus encore au sud du sud algérien.
Je le jure sur la tête de ma femme Karima et sur celles de mes deux filles, Lina et Nina.
Voilà la vérité, toute la vérité et rien qu’la vérité.
Bourlinguer et bouquiner… Telle est ma vie.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h29

« Elles sont bien à l’abri »

Pourquoi alors avoir peur, Chaloux ?

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h30

C’est bizarre, Ozy, dans mon esprit vous étiez bibliothécaire à Montpellier.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h31

« Mais on te sent proche de la déconfiture »

Attitude typique des vieilles folles et des concierges, Chaloux.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 11h33

Peur pour tes fesses, Chaloux, sinon pourquoi les mettre « bien à l’abri » ? Laisse les vivre !

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h33

Tu deviens de plus en plus indéchiffrable, Jazzi. Mais c’est vrai qu’on sent que tu es complètement vidé. Tes posts n’ont plus de contenu, tes promenades sont étiques. Tu devrais voir quelqu’un.

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 11h40

Le poème :

« Les conditions économiques exceptionnelles n’ont en général eu que peu d’effets sur la classification, bien que de très nombreuses entreprises les aient utilisées comme argument fallacieux pour modifier leur classification.
Ce qui a le plus influencé relativement la classification est le fait que l’industrie s’est de plus en plus fortement conformée aux nouvelles exigences auxquelles elle était soumise, c’est-à-dire que beaucoup d’entreprises sont passées à un travail totalement différent de leur production antérieure. De ce point de vue il faut distinguer entre les entreprises qui ont complètement transformé leur parc de machines en fonction des nouvelles finalités, ou qui l’ont substantiellement modifié, et les entreprises pour lesquelles ce ne fut pas le cas. En ce qui concerne les premières il n’y avait bien sûr aucun obstacle à l’exécution immédiate de la nouvelle classification correspondante. La décision n’était pas aussi simple pour la deuxième catégorie d’entreprises. D’un côté ces entreprises n’avaient en rien modifié leur parc de machines, d’un autre côté leur production était devenue substantiellement différente. Il faut surtout considérer que les machines, bien qu’elles aient été conservées, n’ont souvent pas été tout à fait calibrées pour le difficile travail qu’on leur demandait maintenant la plupart du temps. Du coup, et cela d’autant plus que l’entreprise s’y voyait contrainte, le danger qu’elles représentaient était augmenté par rapport à la situation antérieure.
Il faut aussi évoquer le fait que, souvent, les entreprises ne se sont pas transformées en totalité mais qu’elles ont conservé leur production sur une plus petite échelle. Ainsi, par exemple, un secteur d’une usine de boutons en métal a continué à être réservé à cette fabrication pendant que d’autres secteurs de l’entreprise mettaient sous presse et tournaient avec les machines existantes des détonateurs de grenades et de shrapnells. Il est vrai qu’il y avait parfois des cas où, à l’intérieur d’un secteur ainsi transformé d’une entreprise et à la suite de la production de matériels de guerre, il y avait une limitation des risques d’accidents majeurs dans ces secteurs en même temps qu’augmentait le risque d’accidents moins graves. »

Vous avez 4 heures.
Bon courage.

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 11h44

Je le jure sur la tête de

ça tdonne pas lsens dla mzure ozy..élargis les..si allah t’en colle hune je dirais pas qu’il est pti pour hautant

DHH, dit: 28 mai 2020 à 11h51

Je découvre les échanges de ce jour avec du Derrida Spinoza Kirkegaard du Heidegger,je lis ce texte fondamental , où le porno est si intelligemment amené qu’il peut passer l’expression d’une vision renouvelant toute notre approche des relations familiales ;alors j’ai envie de dire comme ma vieille tante qui me racontait amusée qu’elle avait assisté au dernier cours de Bergson au Collège de France :Ca passait totalement au-dessus de ma tête  »
est-ce qu’il n’y a pas de ça chez ceux qui citent ici ces textes dits difficiles a tire-larigot et qui pourraient ajouter comme ma vieille tante après ce constat :mais c’était si chic!

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 11h52

Jazzi dit:
Et Jésus-Christ était-il circoncis?

les écoutes pas baroz..il avait une mexican one..c’est havec qu’il a chassé les marchand du temple..mais voilà..polo (pas lui laute)..il a dit comme ça que ça frait encore des jaloux au sanédrin..mais chut..va et cesse de te tourmenter avec des matières secrètes et metaphisique qu’il dirait pédro

OZYMANDIAS dit: 28 mai 2020 à 11h55

@ Chaloux dit : (…bibliothécaire à Montpellier…).

Dans une vie antérieure, peut-être ?!
Merci pour votre intuition d’esprit.
Avec mes respects.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h56

Tu parles de baffes, par des microcéphales comme la Flopine, Jazzi, ou toi? Pauvre bousemolle, des baffes, et des sérieuses, du haut de tes 1M52, tu as dû t’en prendre des millions pour en être obsédé à ce point. M’étonne pas. Et tu vois, ça continue…

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 11h57

La tante de deachach est de fait devenue son oncle, selon le canon derridé du gender study. Un précurseur!

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 11h58

Blabla semble avoir disparu de chez Pedel. Il y a eu un choc de titans?

DHH, dit: 28 mai 2020 à 12h00

Oui les livres de Revel que vous citez sont a la fois une démythification de la pensée de certains philosophes,Bergson en tête et une démystification de ceux qui les encensait sans rien y comprendre mais surtout je les aime parce qu’ils sont bien jolis dans la petite collection à couverture de papier Kraft au format inattendu qu’avait lancée Pauvert et qui avait fait un tabac avec la querelle de la nouvelle critique

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 12h00

L’amour est une conversation, le cul c’est autre chose, du moins pour moi

havec la levrette le torticoli menace béré..c’est un fait

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 12h05

tu peux le tnir avec tes ptis bras sur les nez ça te protégra pas des pied au cul mon courageux dlarbin

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h09

on apprendra à madame panurge « so chic » qu’on dit
même en français aujourd’hui parler tong in sheek
quand on n’est pas une shikse
En anglais, tongue-in-cheek (littéralement en français : « langue dans la joue », et plus précisément, « garder sa langue dans la joue ») est une figure de style qui décrit une affirmation ou une expression ironique ou espiègle quelconque, que le locuteur ou l’auteur ne veut pas littéralement dire, mais qui a pour objectif d’être humoristique ou, simplement, de ne pas être pris sérieusement.
Une shiksa (ou « shikse » – yiddish : שיקסע) désigne en yiddish une femme non juive (ROTH connaissait aussi)

hamlet dit: 28 mai 2020 à 12h13

Revel ? n’oublions pas non plus les autres grands penseurs français qu’ont été François de Closets et Philippe Bouvard.

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 12h15

Mon pauvre bousemolle, trop de ressentiment ridiculise. Tu devrais un peu me foutre la paix. On te sent toi aussi épuisé, n’ayant plus rien à dire, tapant mécaniquement sur ton clavier, la langue pendante. Je ne pensais pas être capable de te réduire à ce que tu es devenu. C’est pour moi une excellente surprise. Merci pour ce témoignage, poignant, comme dirait Cricri, mais fais tout de même une pause, c’est plus sûr. Je pense que tu as souvent été « oint » dans de forts mauvais lieux, je constate que tu es désormais « poigné ». Je n’en dirai pas davantage, bien que j’en sache beaucoup.

closer dit: 28 mai 2020 à 12h15

La collection « Libertés » chez JJ Pauvert, DHH!

Quel éditeur aura l’intelligence de ressortir toute cette collection dans sa présentation d’origine?

JB, toi qui a des relations chez les éditeurs, fais quelque chose bon sang!

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h19

elles osent demander les noms des ami-e-s des autres , et considèrent les juives comme leurs bonnes à tout faire, même leur citer les références et études communes en littérature et en philosophie ,études rappelées dans toutes les conférences grand public , et ne savent même pas les retrouver sur un la toile!
madame so chic aurait pu entendre « walt disneyouaknin » -comme il plaisante, lui- évoquer l’araignée de SPINOZA à POMPIDOU à la BPI!en bibliothérapie

hamlet dit: 28 mai 2020 à 12h22

DHH : ma vieille tante qui me racontait amusée qu’elle avait assisté au dernier cours de Bergson au Collège de France :Ca passait totalement au-dessus de ma tête »
 »

Marcel Proust a dit pareil sur Bergson dans une lettre adressée à son chauffeur, je cite : « reviens mon amour, je te promets de ne plus te gonfler avec Bergson, d’ailleurs ce type me les brise, à dire vrai il me passe grave au dessus de la tête… »

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 12h23

« JB, toi qui a des relations chez les éditeurs »

Tu dois confondre avec Passou, closer. C’est à lui qu’il te faut t’adresser.
Pauvert, je l’avais rencontré. Son fonds, souvent transbahuté d’une maison d’édition l’autre, doit appartenir désormais à ses ayants droits…

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h24

madame Panurge so chic prend le bistro erdélien pour « l’auberge de l’ange gardien » et Roudinesco pour le général Dourakine !!

hamlet dit: 28 mai 2020 à 12h33

il y a un autre philosophe qui aussi gonflant que Bergson c’est Husserl, parait que tous ses étudiants sortaient de ses cours en disant « ça m’est passé complètement au dessus de la tête ».

c’est le gros problème avec tous ces phénoménologues, tous des enfileurs de mouches… le pire de tous c’est Merleau-Ponty avec ses histoires d’intersubjectivité et de chiasme, il aurait dû mettre un « s » à la place du « m ».

On se demande bien pourquoi les philosophes n’en sont-ils pas restés aux dialogues de Platon qui étaient vachement plus marrants à lire : « Ménon ! » « Mais si… » « ah bon ? va donc me chercher Diotime que je lui en glisse deux mots… »

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h35

Je me souviens d’une rencontre publique au MEDEM(quand j’étais à PARIS ) où Nathalie ZAJDE dit au public « si vous nêtes pas content, demandez à ma tante » en la désignant dans la salle;
son mari à: Nathalie ZAJDE était à côté d’elle sur scène

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h39

hamlet, mon garçon -de café- expliquez à ces dames que
Le merlot n’est plus l’exclusivité de bordeaux, il est aujourd’hui vinifié partout dans le monde.

et alii dit: 28 mai 2020 à 12h41

le mari de Nathalie estTobie Nathan, originaire du Caire , et parle plusieurs langues;c’est époustouflant

DHH, dit: 28 mai 2020 à 12h43

@ Chaloux
j’en possede beaucoup et j’aime surtout les regarder comme des petits ornements de ma bibliotheque
j’ai
le concile d’amour
Nouvelle critique nouvelle imposture de picard et le Contre picard de de Jean paul Weber
Les deux Revel que vous avez cités
les extraits de la Lanterne de Rochefort
la trahison des clercs
l’église et la République d’Anatole France
ils sont d’un intérêt inegal et la plupart de ces textes ont mal vieilli, mais ils sont tous si beaux avec ces titres énormes en lettres noires, eclatés pour tenir sur la minuscule couverture marron

Chaloux dit: 28 mai 2020 à 12h45

@Vous êtes plus riche que moi! Je n’en ai qu’un, probablement acheté il y a trente ans chez Simone Thomas. Et encore, où est-il? Trop de livres tue le livre.

closer dit: 28 mai 2020 à 12h45

Très drôle ta boutade sur Revel hamlet! Je vois que ton surmoi bolchevique réapparaît…

Déjà t’essayais de ressusciter le marxisme avec la vieille lune « le marxisme c’est pas l’ursse, ni mao, ni polpotte, ni, etc ». On en reparlera.

DHH, dit: 28 mai 2020 à 12h52

@Chaloux
avec ces livres le suis comme le client des éditions De Bonnot, auquel la publicité s’adressait s’adressait en disant: Ayez peu de livres mais qu’ils soient beaux

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 12h58

Ce que Miss Chanel avait traduit par : le luxe n’est pas le contraire de la pauvreté, mais celui de la vulgarité.

Quand deachach s’essaye à la « pauverté », ça fait toujours un peu frivolité bien chiquée.

hamlet dit: 28 mai 2020 à 13h01

closer : on en reparlera
 »

reparler de quoi ? de la logique comptable déjantée d’un capitalisme mondialisé apocalyptique ?

vous avez dû louper les infos de ces dernières semaines : je crois qu’on commence déjà à en reparler.

comme l’autre Pablo qui nous parle de l’enrichissement de la Chine : quand il va découvrir dans sa baignoire le principe d’Archimède sur les vases communicants il va s’écrier « Eurêka ! »

DHH, dit: 28 mai 2020 à 13h01

Tobie Nathan l’inventeur de l’ethnopsychiatrie est un homme sympathique et jovial que je croise souvent au marché Mouffetard et qu’il m’est arrivé de rencontrer chez notre ami commun fripier boulevard Arago, et qui dans son genre est aussi un figure qu’il a fait entrer dans son dernier livre.
il lui avait organisé une signature dans sa boutique

et alii dit: 28 mai 2020 à 13h02

les mouches ?
et laissez les à THE KING
hébreu : בעל זבוב, Baʿal Zəbûb BELZEBUTH? SEIGNEUR DES MOUCHES

hamlet dit: 28 mai 2020 à 13h03

et alii dit: sauf erreur, le père de Derrida était représentant en vins!
 »

chez Derrida le père est-il pas plutôt représentant en vain ?

hamlet dit: 28 mai 2020 à 13h08

qui se souvient des textes de Derrida sur la signature ?

qui se souvient de ses premiers essais de signature, à quel âge ? 12 ans ? 15 ans ? le moment où on la choisit : « tiens, je vais signer comme ça! », pourquoi choisir cette signature plutôt qu’une autre ? au départ ce n’est pas le destinataire qui vérifie la signature, mais bien celui qui signe, ensuite, cette signature sera sienne toute sa vie, son représentant légal auprès des administrations, maintenant nous sommes passés à la « biométrie », dommage que Derrida et Foucault n’aient pas connu les identités biométriques.

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 13h09

« Née à Prague, le 7 juillet 1932, d’une mère tchèque – Marie Alferi – et d’un père français, Marguerite Derrida, psychanalyste, est morte à Paris, samedi 21 mars, des suites du Covid-19, dans la maison de retraite de la Fondation Rothschild. »
Un billet de la papesse freudgienne

et alii dit: 28 mai 2020 à 13h11

HAMLET? JE CROIS QU’on avait traduit « signature événement contexte » (dont j’ai mis le pdf )DRY pour un peu q sec!

hamlet dit: 28 mai 2020 à 13h15

et les systèmes de reconnaissance faciale ! vous avez perdu votre chat ? il est enfui de chez vous ? vous ne le retrouvez plus ? donnez-moi une photo de lui ! et hop ! tous les écrans gendarmerie et interpol se mettent en branle en mode « reconnaissance faciale », et hop ! et voilà ! regardez donc ! voyez votre chat il est là ! en train de se balader sur le toit, ah mais didon Enée il semble bien qu’il se soit trouvé une amoureuse votre chat, ô le vilain matou ! mais regardez comme ils mignons…

et alii dit: 28 mai 2020 à 13h26

Derrida n’aimait pas être photographié, -ni maquillé pour la télé

et alii dit: 28 mai 2020 à 13h38

derrida: »Un peu d’histoire
Entretien avec Jacques Derrida sur les années 1964-1968
Avant de commencer à lire, écoutez Derrida revenir sur ses premières publications. En 1998, dans une série d’entretiens avec Catherine Paoletti, il évoquait sa préface à L’origine de la géométrie de Husserl (5’) :
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1074
suivant l’enseignement de l’araignée, je file!
bonne journée

et alii dit: 28 mai 2020 à 13h39

oui, renato, cette photo avec le chat est une de celles qui est le plus souvent reproduite

et alii dit: 28 mai 2020 à 14h02

renato, j’ai oublié;Derrida avait deux élèves qui peignaient;leut atelier avait été donné par le père de la femme dont j’ai oublié le nom; ils ont fait une série de tableaux-à deux mains- à partir des photos publiées dans les livres de Derrida que ce dernier fit exposer à Nanterre , je crois(j’y suis allée accompagnée d’une ancienne élève de Derrida qui travaillait à l’unesco et que j’avais rencontrée dans un troquet)

et alii dit: 28 mai 2020 à 14h13

madame Panurge so-chic ne harcèlerait pas un homme de sa haine et son mépris comme elle me harcèle si elle savait parler dans un troquet où on lit un peu la presse, boit son café ou lève le coude ; elle est so-chic!

gisèle dit: 28 mai 2020 à 14h44

Cadeau pour ..ET Alii,qui joue sur « tongue in cheek ».
« you are flying by the seat of your pants…

et alii dit: 28 mai 2020 à 14h48

Vous avez sans doute entendu parler des tests ADN récréatifs promettant de retracer nos origines. S’ils sont interdits en France, il est très facile de les commander à l’étranger. Michel Goldman (Université Libre de Bruxelles), nous rappelle que ces données génétiques peuvent être utilisées par d’autres entreprises privées en prenant l’exemple du développement d’un médicament basé sur le patrimoine génétique de clients, peut-être pas tout à fait conscients de la valeur marchande de leur ADN.

et alii dit: 28 mai 2020 à 14h54

merci, gisèle ;je fais quand même un effort à solliciter ma mémoire ! mais après, je me repose;
j’espère que vous allez bien; des ami-e-s me donnent des nouvelles pénibles sur le confinement ; tenez bon!

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 14h58

La collection « Libertés » chez JJ Pauvert
closer dit:

Je suis comme DHH, j’en ai beaucoup, pour ne pas dire toute la collection. C’est des livres qu’on voyait beaucoup d’occasion et aux Puces il y a 30 ans (et qui coûtaient rien). En plus de ceux qui citent DHH et Chaloux, j’ai « Belluaires et porchers » de Bloy et une anthologie de De Maistre avec la préface de Cioran « Essai sur la pensée réactionnaire ».

Cette collection est mon premier contact avec le français extraordinaire des pamphlétaires. Je me rappelle encore l’éblouissement en lisant pour la première fois l’article de Bloy contre Flaubert « La Besace lumineuse » ou celui contre Lautréamont « Le Cabanon de Prométhée ».

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h06

« l’article de Bloy contre Flaubert « La Besace lumineuse » ou celui contre Lautréamont « Le Cabanon de Prométhée ». »

Oui, mais là, Pablo75, Chaloux, il a encore pas mal de progrès à faire dans l’art de dénigrer ceux qui auraient une fâcheuse tendance à lui faire de l’ombre…

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 15h09

Des nouvelles du confinement de nos amis del’Insee:

Recession économique: 8% du PIB sur l’année valeur basse, 22% sur le trimestre
Chômage: +22%
Réouverture des parcs et jardins parisiens le 2 juin 2020.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h12

« C’est des livres qu’on voyait beaucoup d’occasion et aux Puces il y a 30 ans (et qui coûtaient rien) »

T’as raté ta vocation, Pablo75. Au lieu de t’emmerder à traduire pour trois fois rien des livres, tu aurais dû te faire bouquiniste nomade. T’achètes au prix du papier ici et tu les revends ailleurs à prix d’or !

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 15h13

« Puisque aucun livre considérable ne veut apparaître, puisque les jeunes, semblent-ils, n’ont plus rien à dire et déclarent silencieusement qu’ils ne veulent plus s’accouder à la table des immortels, — on est bien forcé de revenir, quelquefois, aux vieux, à ces pauvres vieux défunts que dévora l’espérance de ne pas mourir et qui sont devenus les citoyens en poussière d’un très-vaste empire où l’on ne fait pas de littérature.

Parmi tous ceux-là, il se trouve que Flaubert est encore l’un des moins défunts. Son œuvre, pourtant, défiait la Vie, incroyablement, et paraissait être le plus grand effort qu’un poète eût jamais tenté pour s’amalgamer au néant.

Ce fauve concubin des lexiques et des dictionnaires travailla, tant qu’il fut sur terre, à l’extermination de sa propre personnalité.

Sa doctrine fut d’être impassible et de contempler exclusivement l’humanité dans des vocables. Il y parvint, Dieu le sait, autant qu’il est permis à des créatures façonnées pour penser et pour compatir.

L’auteur de Salammbô fut, hélas ! le mercenaire de son propre cerveau qui était une Carthage aussi implacable que la vaincue des deux Scipions. Il en fut écrasé, à la fin, comme il convenait, et l’inexpiable déconfiture de ses facultés d’écrivain fut le châtiment inventé par son âme au désespoir contre le barbare désobéissant qui lui résistait. »

(Bloy. Début de La Besace lumineuse).

Qui écrit comme cela aujourd’hui? Dans 100, 200, 400 ans, quand personne saura qui est Derrida, Deleuze ou Baudri_llard, on continuera de lire Bloy, tout simplement parce qu’il est l’un des plus grands stylistes français.

On rêve de ce qu’il aurait fait un Bloy avec l’oeuvre d’un Lacan, un Deleuze ou un Derrida. Quels festins littéraires on a perdus !!

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 15h18

ªLes néo-décadents de la fin du dix-neuvième siècle paraissent ne se douter absolument de rien.

Ils adorent le crottin des autres et le Dieu inconnu d’eux-mêmes dont ils sont les prédicateurs est un simulacre de papier fangeux dont tous les siècles déliquescents se sont épongés.

Il serait, sans doute excessif d’incriminer l’inconscient Flaubert en l’accusant d’avoir, plus qu’un autre, substitué le signe de la pensée à la pensée même. Ce pénible charpentier de phrases avait reçu vraisemblablement tout ce qu’il a donné. L’évolution vers le néant est, à coup sûr, beaucoup plus ancienne et se perd dans la nuit romantique.

Il y aurait peut-être même quelque injustice à reprocher acrimonieusement au balivernal Gautier d’avoir levé ce lapin exterminateur.

Mais il est incontestable que l’animal, vraiment apocalyptique, fut, avec les plus tendres soins, cultivé par Flaubert dans la garenne littéraire qu’il possédait indivisément avec les Goncourt, — ces pontifes siamois de la négation esthétique.

Les incisives du monstre sont devenues bientôt formidables et c’est avec justice qu’il se recommande surtout de Flaubert qui parut être le plus attentif de ses trois nourriciers fameux.

C’est qu’en effet, Flaubert est parmi tous les pédagogues de la présente génération, celui qui a le plus admirablement réussi à ne rien mettre du tout sous l’épitoge d’or ou la chape constellée dont il affublait les Aquilons qui sortaient de son caverneux esprit.

À ce point de vue la Tentation de Saint Antoine est un prodige sans égal.

Les Goncourt se sont bornés à la divulgation des petites aventures phalliques de quelques peinturiers ou plumassiers de leur connaissance.

Soyons justes. Ils ont accompli cette besogne notoire avec une conscience de tous les diables, avec la probité fière des écrivains qui n’ont absolument rien dans l’âme et qui le démontrent loyalement en des volumes de quatre cents pages.

Doués d’une obstination d’helminthes ou de dragoncules, ils ont perforé, taraudé, limé, râpé, raclé, frotassé la pauvre langue française en des phrases précieuses dont le piètre objet disparaît lui-même, comme le béton sous la mosaïque.

Leur œuvre déjà n’intéresse plus que les merlans du journalisme ou les derniers byzantins des écuries du Copronyme. »

(Bloy. La Besace lumineuse).

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 15h19

La grande liberté retrouvée selon le Prime : ils vont rouvrir les bars !

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h21

« On rêve de ce qu’il aurait fait un Bloy avec l’oeuvre d’un Lacan, un Deleuze ou un Derrida. Quels festins littéraires on a perdus !! »

Ah, pardon, si j’ai bien compris, Bloy c’est toi ?
Sans blague, c’est si bien écrit qu’on le comprend encore aisément aujourd’hui : ça coule de source et c’est vif comme un alcool fort.
(ciel, je fais ma Christiane !)

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h23

le rustre..le goujat..le léon est vanté mais trés peu lu..et tu rmarquras mon afrenchézado qu’il cite salambo quand ici on cite qui tu sais..car le léon a ses idées a lui qui n’ont pas fait beaucoup fait florés..et si sur un point tu as raison c’est contre toimême: n’importe qu’il se soit telment..telment trompé..et même c’est quand il se trompe le plus qu’il est le meilleur..il fait du gros léon..rien d’autre..et ça se suffit a soi même..et toi que fais tu: des conclusions aurait dit flaubert

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h25

Ah, pardon, si j’ai bien compris, Bloy c’est toi ?

la vérité..la vérité je vais tla dire baroz..bouvresse parlait danalogie facile pour faire fleurir les idées qui fument sur les plateaux..lafrenchézado plus moderne communicant..fait de l’identification

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h26

« les Goncourt, — ces pontifes siamois de la négation esthétique. »

C’est contre Passou que tu dis ça !
(Là, je fais mon hamlet !)

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h28

ils vont rouvrir les bars !

5 smaines qu’elle a pas hentendu « tu baises? » la tèrezoune..et soyons courtois baroz..croyons le

Pablo75 dit: 28 mai 2020 à 15h30

« Je venais de m’occuper de théâtre précisément, à l’occasion de M. de Goncourt, et on me fit observer que les représentations de Tartarin sur les Alpes étant à la veille de prendre fin, je m’exposerais aux regrets les plus cuisants, si je négligeais d’aller entendre et d’aller voir cette machine extraordinaire où l’auteur des Rois en exil a tant démontré l’ignominie des faciles applaudissements.

J’y suis donc allé, à Tartarin sur les Alpes, et mon impression a été si forte que je serais bien incapable aujourd’hui de n’importe quel propos qui ne se rapportât point à Daudet. Ah ! je le confesse, l’excès de mon dégoût a déconcerté la prescience de mon mépris, en dépassant jusqu’à l’infini ses oracles et ses présages ! »

L. Bloy. « Belluaires et porchers »

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h31

Rendons à l’e-talonné, ce qui lui revient

..si le lien traine sur marie claire..jvais dmander à mon larbin dlui laisser un pti mot ironique sa mère

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h34

« il fait du gros léon..rien d’autre.. »

Euréka, j’ai compris, le boug !
Pablo75 et Chaloux jouent au jeu des deux Léon : Bloy et Daudet. Comme dans Bouvard et Pécuchet. Mais ici, qui fait quoi ?

Marie Sasseur dit: 28 mai 2020 à 15h34

Rendons à l’e-talonné, ce qui lui revient.
Tout a fait ducon, tu devrais prendre des leçons d’expression écrite chez Asensio. Une bonne adresse.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h37

« 5 smaines qu’elle a pas hentendu « tu baises? » la tèrezoune. »

Et toi « tu viens chéri » dans la rue Saint-Denis, le boug.

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h38

Vous avez sans doute entendu parler des tests ADN récréatifs

mon larbin voulait a toute fin connaitre toutes les mains qui avaient poigné ses ancêtres..et ben..larbin consanguin..il y a englouti sa quinzaine..il aurait mieux fait de capitaliser pour sa retraite qu’il dirait baroz prévoyant

renato dit: 28 mai 2020 à 15h40

Jamais compris le pourquoi de l’édition Einaudi du Proces de 1980 puisqu’il avait déjà la traduction exemplaire d’Adelphi de 1973.

Jazzi dit: 28 mai 2020 à 15h44

Merci Marie Sasseur. Je vais avoir une rude journée le 2 juin. Les parcs et jardins, d’une part, et les bars et terrasses, de l’autre !
Pour les cinémas, on attendra début Juillet ?
Hier, j’ai découvert en passant devant le cimetière du Montparnasse, que tous les cimetières de Paris sont ouverts au public le matin seulement, depuis le 11 mai.
Autant de grandes dates du déconfinement !

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h45

Pablo75 et Chaloux jouent au jeu des deux Léon : Bloy et Daudet

des morticoles baroz

renato dit: 28 mai 2020 à 15h52

Afin de rassurer hamlet.

Dans la lettre quotidienne d’information je lis :

« Crise? Quelle crise? Wall Street à proximité du maximum historique.

Les marchés boursiers américains se sont redressés toute la semaine, Wall Street est de plus en plus optimiste quant à la réouverture de l’économie, malgré l’incertitude sur la pandémie et les tensions entre les États-Unis et la Chine. Mercredi le Dow Jones Industrial Average a clôturé au-dessus de 25 000 pour la première fois depuis mars, tandis que le S&P 500 a atteint 3 000 points, dépassant de nouveau la moyenne mobile à 200 jours, un niveau clé observé par les traders. »
 

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 15h57

Autant de grandes dates du déconfinement !

y’en a c’est lanalogie facile daote lidentification toi c’est faisons mine d’être l’organisateur des plaisirs.. »noubliez pas le guide »..pour « dont forget.. » ça peut attende encore un peu..t’as essayé la lettre quotidienne de rénateau?

bouguereau dit: 28 mai 2020 à 16h00

Tout a fait ducon, tu devrais prendre des leçons d’expression écrite chez Asensio

j’ai pas d’ambition térezoune..et pis c’est mon seul accés à mon aitre..

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