de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

hamlet dit: à

ouai ouai c’est cela, comme dit closer nous en reparlerons, par exemple nous en reparlerons quand Jazzi verra passer sur la Seine un ours blanc sur son morceau de banquise….

et alii dit: à

J4EN 2TAIS 0 M42TONNER QUE DANS VOS CONVERSATIONS SUR L4ART PERSONNE n’évoquât Danto lorsque je me mis un article où c’était l’un des premiers noms propres à être convoqué ,;l’article est à propos d’ un mémorial
« Turning Babi Yar Into Holocaust Disneyland »
je vous mets le lien puisque je ne me souviens pas que , du point de vue cinématographique, la RDL ait parlé de DAU
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/dau-babyn-yar-khrzhanovsky

renato dit: à

Ce qui m’amuse le plus ce sont les marxistes qui viennent de découvrir l’écologie !

hamlet dit: à

pendant que le monde entre dans une nouvelle ère, les français lisent…. Léon Bloy.

ce que d’une certaine manière on peut appeler une néo-bernisation de la France (du nom du célèbre anthropo-sociologue positiviste français Stéphane Bern : un des grands penseurs français actuels avec Léon Bloy, Jean-Fraçois Revel et Alphonse Daudet).

Pablo75 dit: à

« Ayant à parler de Maurice Barrès, je prévois trop que je vais être forcé de m’exprimer à mots couverts et d’employer des euphémismes humiliants qui ne conviennent point à ma nature. On en saura bientôt la raison.

En attendant, je me résignerai donc, moi aussi, à manquer d’éloquence littéraire, ainsi que le déclare l’auteur du Jardin de Bérénice quand il entame la « description des couches profondes de sa sensibilité ».

« Je veux, dit-il, que l’on me considère comme un maître ou rien. » Mon choix est fait, je m’arrête volontiers à la seconde considération. En tant que rien, je ne lui marchanderai pas la louange. Il est difficile d’être rien du tout avec plus de perfection ou de profondeur, et de débobiner le néant avec plus de verve et de pétulance. »

(L. Bloy. Belluaires et porchers)

hamlet dit: à

quad j’entends prononcer le nom de Bloy je pense à Finkielkrault dans la série « bienvenue chez les mécontemporains. »

closer dit: à

On en reparlera hamlet!

Lucienne dit: à

boumol très mol : trépané des burettes !

hamlet dit: à

Pablo, si ça se trouve vous avez été hiberné au 18è siècle ?

je comprends pas que vous ne vouliez pas nous dire la date de votre entrée en hibernation.

pendant que le monde déconfine Pablo déshiberne.

Pablo75 dit: à

Et pour finir, l’un des textes les plus féroces de Bloy, écrit à la mort du critique littéraire Armand de Pontmartin:

« Ce radoteur malfaisant vient de crever enfin et de se dissoudre à jamais dans le prolixe fumier de ses Samedis Littéraires.

La disparition de son infertile carcasse n’a pas été sensiblement déplorée, la livide presse n’en est pas devenue plus pâle et n’a pas épuisé sa verve nécrologique en de trop lugubres oraisons. Il est parti, celui-là, pour de bon, vous pouvez en être certains, et nul fantoche, né de la femme, ne parlera de lui désormais. Il a décampé, le saliveux et ratatiné pandour des salons aristocratiques, d’un décampement infini. Il s’est envolé des rives terrestres vers on ne sait quels impénétrables néants et s’est soudainement effacé, aboli, d’une manière si définitive, si prodigieuse, qu’on peut mettre au défi n’importe quel virtuose de l’impudente sottise humaine de s’évanouir jamais dans un oubli plus irréparable et plus consolant.

Ce vieil eunuque, éreinteur de tout généreux effort, n’a pas même obtenu l’aumône fétide d’une pauvre tinette de pleurs vidée miséricordieusement par ses confrères sur sa minable charogne. Après un nombre presque infini de jours ignobles, il est mort sous lui, tout à coup, absolument comme il écrivait, et cette suprême déjection n’a produit aucun effet appréciable sur la république des lettres. Les journalistes se sont rués à l’indifférence et, en moins d’une semaine, le gâteux oracle de la vertu littéraire s’est dissipé, pour l’éternité, comme l’empyreumatique fumée d’un ténia dans l’incendie calamiteux d’un laboratoire.

La vie est trop courte, en vérité, pour qu’on ait le droit de se réjouir, un seul instant, du décès de ce patriarche venimeux des imbéciles.

(L. Bloy. Belluaires et porchers)

Apprends à écrire, Pétomane…

hamlet dit: à

closer sûr ! on trouve chez Marx la première critique du capitalisme sur la répartition capital / travail, première et indépassable, du coup forcément on en reparlera un jour quand le bouchon aura été poussé trop loin, d’ailleurs les américains, après avoir enrichi la Chine pour contenter les actionnaires sont en train d’y venir les premiers.

Mimi Pinson dit: à

« tongue in cheek ».

On oublie Duchamp!

 » Comme à son habitude, le titre de l’œuvre participe pleinement du jeu « miroirique » établi entre le je et le moi par Duchamp : il constitue un rébus humoristique à secret caché, à la manière des calembours de Brisset et de Roussel, qu’il admirait : « with my tongue in my cheek » est une expression anglaise qui désigne le fait de se mordre la langue pour ne pas dire, et en riant intérieurement de son interlocuteur. En 1959, à l’heure même où Duchamp est attendu à la librairie La Hune pour l’ouverture de sa première exposition parisienne (son autoportrait de profil noir et bleu y est à l’affiche), cette missive lascive, silencieuse, complice, envoyée de Cadaqués à son critique, est encore un point marqué par cet impénitent joueur d’échecs. »

Cf. : https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cAb4Lz/rdLkK4R

Pablo75 dit: à

Ton humour est encore plus pathétique que tes idées sur l’horizon indépassable du marxisme ou sur l’importance capital de la Théorie de la Masturbation de Derrida dans l’Histoire de la Philosophie Mondiale.

Tu ne rends compte que tu fais de la peine à tes admiratrices en montrant un peu trop que tu es déjà définitivement gâteux?

Pablo75 dit: à

C’est pour le Pétomane, évidemment…

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…jeudi 28 mai 2020 à 18 h 25 min.

…comme ça,!…à l’appréciation,…

…la littérature de la flore sur terre, c’est tout les parfums et autres sèves naturelles,!…

…l’état en transcendance,…quand déjà, s’il persiste une odeur de brulé,…
…de la fumée, sans feux, c’est le pire,!…

…l’alchimie pour les nuls,!…combien de volumes,!…
…faire un tabac, pour brûler son or au quotidien,…etc,…

Patrice Charoulet dit: à

LYNCHAGE

Morceaux choisis :

« Le Pr Raoult est un charlot. » (Dr Marcel Ichou, généraliste)
« Qu’il ferme sa gueule, il y en a marre de ce genre de mecs ! » (Daniel Cohn-Bendit sur LCI)
« Est-ce que, psychologiquement, le Pr Raoult n’est pas un fou furieux ? » (Maurice Szafran, éditorialiste à Challenges)
Raoult ? C’est un vulgaire « youtuber » (Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter), l’animateur d’un « barnum », un clown se donnant en spectacle dans un « cirque » (Olivier Duhamel, animateur d’une émission sur Europe 1).
Les partisans de son traitement ? Ce sont des « hydroxychlori-connards ». (Roselyne Bachelot, chroniqueuse sur France 5).
Sans oublier les étiquettes infamantes de « populiste » et « conspirationniste ». « Le professeur Didier Raoult est devenu une figure centrale des théories complotistes. » (Le Monde)
Ou encore de « sombre connard » (twitt de Robert Namias, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin)

Mimi Pinson dit: à

Avec « with my tongue in my cheek », Duchamp a autorité dans sa langue! 😉

Brinqueballe dit: à

Charoulet à la niche!

Pablo75 dit: à

Eh oui, Charoulet, plus on lance fort le boomerang, plus il te revient fort sur la gueule !

Raoult est un escroc qui a voulu jouer aux héros, comme Bernard Tapie avant lui – et tant d’autres.

Et maintenant il faudra qu’il assume. Ce qu’on voit maintenant ce n’est que le début de la chasse à courre contre lui…

renato dit: à

« Quand le désinfectant remplace l’eau bénite
Depuis ce jeudi, les célébrations religieuses peuvent à nouveau avoir lieu, dans le respect des règles sanitaires. A Sion, ils étaient une quinzaine de fidèles à assister à la première messe post-Covid de la cathédrale, malgré l’horaire matinal. »

https://www.letemps.ch/suisse/desinfectant-remplace-leau-benite

Chaloux dit: à

José Cabanis a écrit un texte sur Armand de Pontmartin, dans un de ses Plaisirs et lectures.

et alii dit: à

OUI, Mimi,merci du rappel,vous avez raison

Pablo75 dit: à

José Cabanis a écrit un texte sur Armand de Pontmartin, dans un de ses Plaisirs et lectures.
Chaloux dit:

Et il ne parle de l’exécution de Bloy?

Lucienne dit: à

boumol très mol : le grand délabrement, grand

Chaloux dit: à

Je ne sais pas, Pablo. Je te dirai si je remets la main dessus.

Chaloux dit: à

Guy Bedos est mort… Toute une époque.

x dit: à

L’avis de Maxime Claremoris, personnage du A.O. Barnabooth Son Journal de Valery Larbaud (présentant certaines ressemblances avec Daniel O’Connor) :

« J’ai assez de ce ricanement fixe, de mes paradoxes, et de ma polémique […] Trop facile, le genre Éreintement ; c’est à la portée de trop de gens ; c’est ce qui a remplacé le madrigal et la petite poésie de cour. Et c’est aussi parfaitement inutile. »

et alii dit: à

j’ai trouvé « comme « un scibboleth d’amitié sur LSP !
on y dit:
(voire un arc de triomphe conchiant) cela aussi aurait été très évocateur.
Nous n’avions encore jamais vu de point merdique in situ, ni même in chitu.
d’abord le situ/chitu avec un shin, c’est résolu, ce POINT MERDIQUE
existe déjà un « point Godwin », le moment est venu d’adopter le « point merdique » (connaissiez-vous le point merdique ?).

Grâce à notre jolie frise, vous découvrez aussi l’oméga avec le iota souscrit, si expressif.

ῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳῳ
MAIS CONSCIENT CONCHIANT ITOU!

ῳῳῳῳ
26 MAI 2020
le « Lancet » et le point merdique (ῳ)
ah merciLSP

Petit Rappel dit: à

Les livres pablotesques doivernt obéir à deux critères/ Ne rien couter
être antérieurs à 1914.
La critique doit s’arreter impérativement à Léon Bloy, qui, dans les dernières années de sa vie « attenda_t les cosaques et le St Esprit ». La France de 1916 ne vit venir ni les uns, ni l’Autre.
On aura pas la cruauté de mettre en ligne des pages de la Femme Pauvre, etc. Simplement dire qu’il en est de Bloy comme de Rollinat, en bons piliers du Chat noir, ils exagèrent parfois et, pour Bloy, tombe dans les travers qu’il dénonce chez les autres. Ah, Cain Marchenoir!
Pour le reste, très étonné qu’on fasse tout un procès à Derrida sur ce qui passe fort bien, et il ne pouvait pas l’ignorer dans les Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Faut-il en déduire que Rousseau appartient à cette époque edenique de la littérature qui a eu le bonheur de ne pas connaitre Derrida?
Cette vision ne tient tout simplement plus, comme ne tient plus la vision historicisante de tel ou tel siècle, comme ne tient plus l’Histoire sans l’Histoire des mentalités et la micro histoire, ce que prouve le recours constant à de Certeau, Ginzburg, ou Crouzet, pour s’en tenir au tout premier dix-Septième siècle.
Maintenant, on peut toujours se donner les gants de se débarrasser d’un philosophe sans prendre la peine de le comprendre. C’est un procédé qui rappelle le déchainement récent contre Pierre Legendre, et celui, plus ancien et brayon, contre Marcel Gauchet. que la philosophie aie ses modes est une chose, qu’on s’en déclare l’arbitre des Élégances sans en avoir lu un mot autre que celui choisi dans un ouvrage exclusivement à charge est nettement plus contestable.
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

LA PAGE WIKI AVEC L ‘ECRITURE
Le ש hébreu représente deux phonèmes qui sont, selon le système de ponctuation massorétique, distingués par un point sur la lettre.
Lorsqu’il se trouve à droite sur la lettre (שׁ), le shin est dit yemanit (hébreu : שין ימנית shin de droite), et prononcé ʃ.
Lorsqu’il se trouve à gauche (שׂ), le shin est appelé shin smalit (hébreu : שין שמאלית shin de gauche) ou sin, et se prononce s.
Un shin non ponctué est considéré par défaut comme un shin yemanit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shin_(lettre)

Pablo75 dit: à

Les livres pablotesques doivernt obéir à deux critères/ Ne rien couter. être antérieurs à 1914.
La critique doit s’arreter impérativement à Léon Bloy
Petit Rappel dit:

Quel niveau !!

Tu es vraiment encore plus con que pédant. C’est dire si tu es con.

L’Armand de Pontmartin du blog…

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Eh oui, Charoulet, plus on lance fort le boomerang, plus il te revient fort sur la gueule !
 »

d’où l’idée de ce génial inventeur français que fut Gaston de Pawlowski de concevoir un boomerang de telle sorte qu’il ne revienne pas sur celui qui le lance pour éviter les accidents. J’ai vu des photos ce boomerang, c’était hyper ingénieux : Pawlowski avait entre autre supprimer cette courbure problématique.

hamlet dit: à

supprimé

hamlet dit: à

Pablo, vous saviez que Baudelaire était aussi un grand « anti moderne », le Beau et le Vrai ne son-ils pas éternels ? ils traversent les siècles en conservant toute leur fraicheur, exactement comme vous Pablo : l’hibernation vous a permis de traverser les siècles en conservant la fraicheur d’une frétillante daurade à peine sortie de l’eau.

hamlet dit: à

PR : se débarrasser d’un philosophe sans prendre la peine de le comprendre.
 »

pardon de vous corriger, il me semble que c’est l’exact contraire : c’est le fait de ne pas les comprendre qui pousse à s’en débarrasser.

il est regrettable que dans les autres sciences comme la physique, les mathématiques ou la médecine cette façon de procéder ne soit pas pareillement adoptée, l’homme en serait encore à l’âge du bronze, ce qui siérait à l’anti modernité de notre inénarrable Pablo.

Jazzi dit: à

2 juin, 22 juin, 2020…

C’est la série des 2 !
C’est un bon ou un mauvais numéro ?

hamlet dit: à

encore que si Pablo avait vécu à l’âge du bronze nul doute qu’il aurait regretté l’époque du paléolithique.

Chaloux dit: à

Antoine Compagnon a démontré dans un de ses livres que les anti-modernes ne contribuent pas moins à la modernité que ceux qui s’autoproclament « modernes. Le débat est donc clos sur ce point, sauf pour des pervers comme Omlet.

Dans le Monde, un article très intéressant sur Dicker mais sans aucune allusion à Assouline qui a pourtant beaucoup fait pour lui.

Marie Sasseur dit: à

Poeme, suite.

« C’est surtout au début de la guerre que s’accumulèrent les demandes d’allègement dans la classification en se référant à l’arrêt complet du moteur dans l’entreprise, visé par le § 19 U.-V.-G.
De telles tentatives ont toujours été rejetées, au sens du § 19, car le moteur
n’était pas démonté et son arrêt temporaire n’était dû qu’à des circonstances généralement exceptionnelles, il ne s’agissait donc pas d’une modification complète, externe et effective, de l’entreprise entière, comme le stipule le § 19. Et en effet nombre de ces entreprises, alors même que leur correspondance avec l’Office à ce sujet était en cours, ont progressivement remis en marche les moteurs et se sont alors limitées à demander, ce qui était encore moins justifié, un changement de la classification pour la période relativement courte durant laquelle les moteurs avaient été mis à l’arrêt.
De telles modifications dans la classification furent aussi demandées par des
entreprises qui avaient d’elles-mêmes complètement arrêté leur production et qui
le plus souvent se limitaient temporairement à des travaux d’entretien et de nettoyage.
Mais même dans ces cas aucun changement de classification ne fut accordé, car
il s’agissait de travaux annexes pour une entreprise principale qui, certes, se trou￾vait momentanément à l’arrêt mais qui continuait malgré tout à exister, et donc de
travaux qui se trouvaient nécessairement inclus dans la classification de l’entreprise principale. »

hamlet dit: à

Chaloux, sans doute encore faut-il connaitre la modernité, et ne pas sortir des âneries du genre « Boulez ce n’est pas Bach ».
vouloir se débarrasser des gens après coup cela n’a absolument aucun sens : comment auraient évolué les idées sans Freud, Boulez, Breton ou Derrida, ça nul ne peut le savoir.

hamlet dit: à

gommer les auteurs après coup cela revient un peu à repeindre les tableaux de Soulages en blanc sous prétexte qu’on n’aime pas le noir.

christiane dit: à

Celui de Johan Faerber aussi : « Sont présents de gauche à droite – et de droite à gauche tant la photo n’est jamais présentée dans le même sens, le négatif se trouvant sans cesse inversé d’une anthologie l’autre – : Claude Ollier, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett, Robert Pinget, Jérôme Lindon, Claude Mauriac, Claude Simon , enfin, conversant avec Alain Robbe-Grillet qui ferme la marche et le cadre. Cette scénographie tend à produire une sémiotique de la place de chacun au sein de ce qui apparaît dans l’objectif de Dondero comme un groupe constitué. Claude Ollier, de la sorte, pose un pied sur la route, un autre sur le trottoir. Nous sommes en 1959 : il vient d’obtenir le prix Médicis pour son premier roman « La Mise en scène ». Il paraît considérer d’un œil distant tous et toutes : son prochain livre, « Le Maintien de l’ordre », ne sortira pas, en effet, chez Minuit qui le refusera mais chez Gallimard. Nathalie Sarraute, ensuite, semble comme seule, isolée, les mains glissées dans les poches de son imperméable, attendant peut-être que le temps passe, ou retirée dans les franges de son infra-conscience, de ses sous-conversations, cherchant à traquer les tropismes. Plus vraisemblablement, elle s’interroge sans doute sur sa présence devant une maison qui n’a jamais publié qu’un seul livre d’elle, Tropismes repris, de surcroît, à Denoël. Samuel Beckett et Robert Pinget, écrivains aux écritures proches dans la mesure où le second s’est toujours réclamé du premier – sans que le contraire se produise, sont ici naturellement placés l’un à côté de l’autre. Jérôme Lindon est, quant à lui, le plus grand d’entre eux. Placé devant la porte de sa maison comme un gardien devant un temple, il surveille l’entrée de la rue comme s’il se prenait à regarder si de nouveaux auteurs n’arrivent pas… Claude Mauriac, à ses côtés, tente de monter sur le trottoir. Sa position est inverse de celle de Claude Ollier qui cherche à en descendre. »
Pour la fameuse photo voir le lien précédent).
Bonne soirée.

D. dit: à

Il y avait presque une sorte de fierté chez Philippe. Un comble. La vérité reste bien ancrée en nous : une gestion calamiteuse de cette crise sur de nombreux tableaux.

Remember, for ever.

christiane dit: à

Le lien n’est pas passé (c’est un site de colloques en ligne). Vous le trouverez sur Fabula (« La photo Minuit, du cliché nocturne à la lumière du négatif » – Johan Faerber)

hamlet dit: à

Robbe Grillet c’est nul ! la preuve c’est qu’il était bien aimé et soutenu que par des auteurs nuls comme Blanchot et Barthes, et si ça se trouve aussi Derrida, sans ces penseurs nuls Robbe Grillet n’aurait jamais existé !
quand à Butor il a reconnu lui-même s’être inspiré de poèmes nuls d’un nul comme Breton !

tous des nuls à virer ! what’s next ?

D. dit: à

Voire Raoult être ainsi roulé dans la boue alors que Buzin resurgit avec un culot aussi extraordinaire qu’écoeurant… ainsi va notre France, jusqu’au moment où ça va changer.

Jazzi dit: à

« Remember, for ever. »

A combien de filles as-tu dis cela, D. ?

Marie Sasseur dit: à

Poeme, un autre.

« Éminents Académiciens,
 Vous me faites l’honneur de me demander de fournir à l’Académie un rapport sur mon passé simien.
Je ne saurais malheureusement déférer à cette invitation telle que vous la formulez. Je suis séparé de ma vie de singe par près de cinq années, un temps peut-être très court sur le calendrier, mais qui est infiniment long quand on le passe à galoper comme je l’ai fait par-ci par-là, accompagné d’hommes excellents, de conseils, d’applaudissements, de musique d’orchestre, seul au fond car ma compagnie, pour ne rien perdre du tableau, se tenait loin de la barrière. Mes exploits n’auraient pas été possibles, si j’avais voulu m’opiniâtrer à songer à mes origines et à mes souvenirs de jeunesse. Le premier des commandements que je m’étais dictés était justement de renoncer à toute espèce d’entêtement ; moi, singe libre, je m’imposais un joug. En revanche mes souvenirs s’effacèrent de plus en plus. Au début j’aurais pu encore revenir si les hommes l’avaient voulu, par la grande porte que le ciel forme au-dessus de la terre, mais elle devenait de plus en plus basse et de plus en plus étroite à mesure que mon évolution avançait, activement stimulée ; je me sentais mieux, plus encadré dans le monde des hommes ; la tempête qui soufflait de mon passé s’apaisa ; aujourd’hui ce n’est plus qu’un courant d’air qui me rafraîchit les talons, et le trou de l’horizon par où il vient, et par lequel je suis venu un jour, est devenu si petit que je m’arracherais la peau du corps à le traverser, en admettant que j’eusse encore assez de force et de volonté pour y retourner. Franchement parlé – si volontiers que j’use d`images pour ces choses – franchement parlé : votre vie de singes, messieurs, si vous avez déjà vécu une existence de ce genre, ne peut pas être plus loin de vous que la mienne ne l’est de moi. Mais elle démange aux talons tous ceux qui marchent sur cette terre ; le petit chimpanzé comme le grand Achille. Cependant, en un sens extrêmement étroit, je puis peut-être répondre à votre invitation, je le fais même avec grand plaisir. La première chose qu’on m’a apprise a été la poignée de main ; la poignée de main est un geste de franchise ; puisse donc, en ce jour où je me trouve au sommet de ma carrière, la franchise de ma parole accompagner cette première poignée de main. Cette franchise n’apportera à votre Académie rien d’essentiellement nouveau, mes paroles resteront bien loin de ce qu’on m’a demandé et de ce que je ne saurais dire malgré ma meilleure volonté ; elles montreront tout de même la direction par laquelle un ancien singe a pénétré dans le monde des hommes et comment il s’y est fixé. Pourtant je ne pourrais même pas dire le peu qui suivra si je n’étais complètement sûr de moi et si ma position ne s’était consolidée sur toutes les scènes de cabaret de l’univers civilisé jusqu’à ne plus pouvoir être ébranlée :
Je suis originaire de la Côte de l’Or. Comment y fus-je capturé ? Sur ce point j’en suis réduit au témoignage des autres. Une troupe de chasseurs de la maison Hagenbeck – avec le chef de laquelle j’ai vidé d’ailleurs depuis mainte bonne bouteille -, une troupe de chasseurs se tenait à l’affût dans les taillis du rivage un soir où j’allais boire au milieu de ma bande. On tira, je fus le seul touché ; je reçus deux balles. L’une à la joue ; blessure sans gravité ; elle m’a laissé tout de même une grande cicatrice rouge sans un poil qui m’a valu le surnom de Peter le Rouge – surnom répugnant, parfaitement immérité et inventé par un vrai singe – comme si je ne me distinguais que par cette tache rouge de ma joue de Peter le singe savant qui a crevé dernièrement et qui jouissait par-ci par-là d’une réputation locale. Ceci entre parenthèses.
(…)

Quand je jette un regard sur mon évolution et sur le but qu’elle a poursuivi jusqu’ici, je ne me plains ni ne me réjouis. Les mains dans les poches, la bouteille sur la table, je me tiens à demi couché, à demi assis dans le rocking-chair et je regarde par la fenêtre. Une visite m’arrive-t-elle, je la reçois comme il se doit. Mon impresario se tient dans l’antichambre ; quand je sonne il vient et écoute ce que j’ai à dire. Le soir, il y a presque toujours représentation et mes succès ne peuvent sans doute plus être dépassés. Quand je reviens à une heure avancée de banquets, de sociétés savantes ou d’un tête-à-tête agréable, une demoiselle chimpanzés à demi dressée m’attend chez moi et je m’abandonne avec elle aux plaisirs de notre race. Le jour, je ne veux pas la voir ; elle montre en effet dans ses yeux l’égarement de la bête dressée ; je suis seul à le remarquer et je ne peux pas le supporter.
Dans l’ensemble, je suis arrivé à ce que je voulais obtenir. Qu’on ne dise pas que ce n’était pas la peine. D’ailleurs, je ne veux pas du jugement des hommes, je ne cherche qu’à propager des connaissances, je me contente de relater, même avec vous, Éminents Messieurs de l’Académie, je me suis contenté de relater. »

Chaloux dit: à

Mais pas du tout Hamlet, c’est tout le contraire. Vous n’avez rien compris.

Jazzi dit: à

Les critiques anti Raoult sélectionnées par Patrice Charoulet émanent pratiquement toutes de personnalités médiatiques. ça sent le règlement de comptes ?
Le patron de Nice-Matin, particulièrement virulent, déclarerait-il la guerre à Christian Estrosi, le plus fidèle défenseur de Raoult, à la veille du second tour des élections municipales ?

Pablo75 dit: à

Tous les grands créateurs ne sont ni modernes ni anti-modernes. Ils s’en foutent du concept du progrès, qui en art est un concept stupide. Le prurit de la modernité est une maladie moderne typique des cons et des nuls. Elle consiste à donner la priorité au temps par rapport à l’oeuvre. Ce qui, d’un point de vue absolu, est crétin.

On saura dans 100 qui a fait progresser l’art et la littérature, donc qui aura été « moderne ». Pour Boulez et compagnie on ne le saura jamais, puisqu’ils auront disparu depuis longtemps dans le Cimetière des Nuls.

V.Hugo, Baudelaire et Verlaine s’en foutaient de la modernité et sont des poètes bien plus importants que Mallarmé (qui a fait, en plus, des ravages entre les cons). Rappelons que le si moderne à postériori Baudelaire était un grand réactionnaire, dont le maître à penser était Joseph de Maistre. Il aurait méprisé le conneries sur le thème écrites ici par le Pétomane, Court et quelques autres abrutis qui n’ont pas réfléchi 5 minutes au problème.

Et Brahms et Bruckner seront toujours beaucoup plus joués que Schoenberg o Webern, comme c’est le cas depuis presque un siècle partout dans le monde (il vous faut combien de décennies pour vous convaincre de ce qui marche et ce qui ne marche pas en art?).

Et on lira toujours beaucoup plus la très classique « Recherche » de Proust que le si moderne « Finnegans Wake » de Joyce, que personne a lu, d’ailleurs depuis 80 ans. Ou Cioran que Derrida.

Et Bach, Mozart et Beethoven seront toujours joués dans 500 ans, alors que les dodécaphonistes et autres atonaux seront tombés dans l’oubli le plus total.

La modernité à tout prix n’est qu’un superstition d’une époque débile (et barbare), défendue par des crétins, comme on peut le voir si bien sur ce site (des crétins qui pratiquent le contraire de ce qui prônent, en lisant et écoutant les Grands Classiques et en s’abstenant soigneusement de perdre leur temps avec Boulez, Lacan ou la littérature dadaïste).

Heureusement, l’heure est proche que le monde écologique qui vient réglera définitivement ses comptes au Progrès Indéfini de Tout et de N’importe quoi.

Et la vieille génération de Snobs de la Modernité qui a cru aux utopies les plus débiles et les plus sanglantes (croyances qui allait ensemble souvent) débarrassera enfin le plancher.

christiane dit: à

hamlet dit: « Robbe Grillet c’est nul !… »
La photo, étrange… ils regardent tous dans des directions différentes… c’était pour situer Claude Ollier au milieu de tous ces écrivains. Duras avait refusé…. Je me suis trompée de blog.

Pablo75 dit: à

croyances qui allaient

OZYMANDIAS dit: à

D. dit : (… ainsi va notre France, jusqu’au moment où ça va changer ).

Me permettez-vous, cher D., de vous emprunter cette phrase pour l’appliquer à mon pays, l’Algérie ?

« Ainsi va notre Algérie, jusqu’au moment où ça va… barder ! ».
En démocratie, les choses changent.
En dictature, les choses bardent !

Merci d’avance, D.

Pablo75 dit: à

Pétomane, pourquoi toi qui n’a jamais lu le « Finnegans Wake » de Joyce ni jamais ouvert un livre de Lacan ou de Derrida, ni écouté l’oeuvre complète de Boulez ou de Stockhausen, tu nous emmerdes avec la Modernité?

Tu es comme les curés qui prêchent l’abstinence sexuelle toute la journée et après ils vont aux putes.

Pourquoi tu es un si grand Faux Cul?

Idem pour tous les autres Grands Modernes de mes C…., du blog. Qu’ils nous parlent de leurs innombrables expériences de consommateurs acharnées de Conneries Ultramodernes. Ils sont où leurs commentaires détaillés des produits du Non-Art, de la Non-Littérature, de la Non-Musique et de la Non-Pensée? Parce que moi ici je ne vois que des commentaires de grandes oeuvres classiques… Tiens, quel hasard !!

renato dit: à

#4, pardon

Pablo75 dit: à

Pétomane, tu as lu combien de livres de Robbe Grillet, toi? Moins que moi, sans doute. Tu as lu son très intéressant livre de conversations dans lequel il se moque des avant-gardes débiles?

Si dans ce blog était interdit de parler de ce qu’on ne connaît que par oui-dire, tu n’écrirais jamais ici, mon Gros Crétin au Gros Faux Cul.

closer dit: à

« Présidentielle: Macron attentif à l’hypothèse Bigard » (Figaro)

On croit que l’on a touché le fond…..et bien non!

Janssen J-J dit: à

Comment ça, je manque de nuance ? Absolument, je manque de nuance. Il y a une phrase de ce vieux réac de Sacha Guitry que je m’approprie bien volontiers : “Depuis que j’ai compris quels étaient les gens que j’exaspérais, j’avoue que j’ai tout fait pour les exaspérer »

Une leçon bien apprise, icite… De toutes façons, il leur faudrait bien tous partir un jour… à plus de 100 km.

Janssen J-J dit: à

@ Pass.oul, LE FRANCAIS de SURGERES (17700) en photo d’en-tête de votre billet va rouvir ses portes le 2 juin prochain. Un internaute atachant a oublié de poster sa dernière escapade C+15. Pourrait la mettre sur le nouveau billet de demain. Pas de souci pour nous. A bientôt,

Janssen J-J dit: à

Les écrivains ‘minimalistes’ déconstructivistes français sont de moins en moins bons. Dans l’ordre du – au +, Christian Oster, Jean Echenoz, Christian Gailly, Eric Chevillard, etc.
Le dernier Echenoz (Gérard Plumard) est une catastrophe. Il a pourtant été inscrit au club du prix des auditeurs de france Inter sous le patronage du rescapé des attentats (j’oublie son nom…).
Une littérature mondiale post confinement Covid19 va faire surgir et éclore une nouvelle génération de génies littéraires. Mais il nous faudra du temps pour découvrir des types de la trempe des Pynchon et pour savoir les trier.

Janssen J-J dit: à

Moins que moi, sans doute.

hamlet dit: à

Jazzi dit: 2 juin, 22 juin, 2020…
C’est la série des 2 !
C’est un bon ou un mauvais numéro ?
 »

un dicton paysan datant du haut moyen âge dit « années des deux, mal barré pour les vieux ».

effectivement j’ai vu que le gouvernement commençait à mettre en place un « plan canicule » parce que l’été sera très chaud… c’est vraiment pas de bol.

DHH, dit: à

A quelqu’un qui me dirait l’Acacia c’est incomprehensible, la modification c’est sans intérêt ou le cimetière marin ça ne veut rien dire avec ses focs qui picorent , je peux expliquer pourquoi pour moi ce sont des grandes œuvres , et des lors faire de mon interlocuteur un lecteur aficionado susceptible de s’en délecter et de jouir intensement de leur lecture et de leurs relectures.
Or mis a part le conseil de lecture qu’on m’a donné que je n’ai pas encore suivi et dont je ne sais ce qu’il m’apportera , rien dans ce qu’on m’a fourni ici sur Derrida ne me permet de faire le même chemin pour decouvrir et comprendre la pensée de ce philosophe ,dont les quelques ouvrages que j’ai essayé de lire et que j’ai vite abandonnés sont restés totalement hermétiques pour moi.
C’est pourquoi je pense comme Pablo que ce chemin n’existe pas, parce qu’il ne menerait nulle part

Janssen J-J dit: à

Les effets sociologiques des phénomènes de dissonance cognitive ont été étudiés et approfondis à partir des travaux de Léon Festinger en 1957. Je crois que, sauf erreur, vous avez oublié de nous parler de cet homme de confession juive. C’est pourquoi je me permets de vous mettre un lien pour approfondir vos connaissances générales. En toute amitié et sans vouloir vous blesser.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leon_Festinger

Janssen J-J dit: à

Bedos (85) qui meurt le même jour que Goasguen (75)…, c’est vraiment d’un cokass’ parfois, ces nécros quotidiennes.

D. dit: à

Bouguereau, je trouve que ce confinement a modifié ton état de conscience. Tu as franchi un degré de plus vers le nirvana.

hamlet dit: à

3j :Mais il nous faudra du temps pour découvrir des types de la trempe des Pynchon et pour savoir les trier.
 »

déjà Pynchon lui-même il a fallu du temps : ses bouquins écrits dans les années 60 ont été traduits en français dans les années 80.

et encore aujourd’hui c’est une aberration de le trouver c’est un éditeur français tellement il fait tache dans le lot.

d’ailleurs en France le Lot c’est le 46 alors que chez Pynchon c’est le 49, même là les français sont en décalage.

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Pétomane, pourquoi toi qui n’a jamais lu le « Finnegans Wake » de Joyce ni jamais ouvert un livre de Lacan ou de Derrida, ni écouté l’oeuvre complète de Boulez ou de Stockhausen, tu nous emmerdes avec la Modernité?
 »

wow mazette ! et comment vous savez tout ça Pablo ? vous l’avez lu dans les astres ?

vous savez à qui vous ressemblez le plus sur ce blog ? à Clopine ! elle aussi déduit un tas de choses en ne sachant rien.

et pas que ça, il y a énormément de points communs entre vous et Clopine. et contrairement qui parlez sans savoir, moi je peux vous le prouver.

hamlet dit: à

il y a énormément de points communs entre vous et Clopine. et contrairement à vous qui parlez sans savoir, moi je peux vous le prouver.

hamlet dit: à

d’ailleurs c’est drôle que, quand vous avez voulu faire de moi un « écrivain » alors que je n’ai jamais rien écrit en dehors de 2 textes de 60 pages, la seule qui l’a de suite cru c’est Clopine.

vous avez une grande influence sur Clopine du fait de cette ressemblance, limite vous me diriez que vous êtes jumeaux que ça ne m’étonnerait pas.

Chaloux dit: à

Hamlet peut TOUT démontrer.

et alii dit: à

Ecoutez, hamlet, Einstdein, c’est nul et la théorie des cordes c’est nul, darwin, c’est un truc de snob , et les fractales aussi; c’est quand même simple, simple comme un geste barrière comme alain,moi,je me kouche comme le pays;
bonne nuit

hamlet dit: à

Chaloux dit: Hamlet peut TOUT démontrer.
 »

non pas tout, seulement ce que j’avance.

et quand je ne peux pas le prouver je n’avance rien.

par contre demandez plutôt à Pablo de prouver ce qu’il dit.

Pablo75 dit: à

Pétomane Faux Cul, c’est pour quand ta fiche de lecture détaillée du « Finnegans Wake » de Joyce et tes notes d’écoute des 13 cds de l’oeuvre complète de Boulez?

Puisque tu es si moderne, montre-le nous avec des faits…

Et au passage, explique-nous pourquoi Maurice Desborels a utilisé la forme la plus classique de roman pour raconter ses salades? Serait-il un affreux réactionnaire?

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Remember, for ever. »

A combien de filles as-tu dis cela, D. ?  

Fort probablement à beaucoup plus que toi, jzzzi 😁

hamlet dit: à

Chaloux, c’est pour cette raison que Pablo est tellement insécurité par le fait ne pas savoir qui se cache derrière les pseudos, il a besoin de repères solides pour se situer, incapable de se fier aux abstractions.

et s’il n’a aucune preuve que je n’ai pas lu Joyce, cette insécurité est pour moi la preuve qu’il a lu Quichotte, mais il est passé totalement à côté du bouquin, pas à côté de 10 cm, non il est passé à des années lumières de Cervantes, sinon ces histoires de pseudos il s’en taperait.

vous me suivez ?

Pablo75 dit: à

Pétomane Faux Cul, pourquoi tu ne réponds jamais à aucune de mes objections théoriques? Serais-tu à court d’arguments?

Explique-moi pourquoi Baudelaire, un affreux réactionnaire et utilisateur des Formes les plus classiques dans son oeuvre, est un poète beaucoup plus important que les si modernes Breton, Char et Michel Deguy ensemble?

et alii dit: à

JE NE SAIS PAS TROUVER LA VIDEO SUR LA prononciation
de Frankenstein;un nom très utile comme DURAND et Dupont, ah mes amis, ça devient terrible , alzheimerisant , et qui pourrait m’expliquer si ce n’est pas BIDON et comorbide?

hamlet dit: à

Pablo : Maurice Desborels a utilisé la forme la plus classique de roman pour raconter ses salades?
 »

vous voulez que je remette sur ce blog mon grand roman Antimatière : il n’y a pas une seule ponctuation.

vous voyez : caramba encore raaaté!

renato dit: à

Frankenstein ou Frankenstyn ?

Jazzi dit: à

« Fort probablement à beaucoup plus que toi, jzzzi 😁 »

Tu me laisses les garçons ou ils te les faut aussi, D. ?

hamlet dit: à

ponctuations « dialogues » :

« Lors de son entretien d’embauche, au siège parisien, la responsable des ressources humaines se rend tout de suite compte des ressources humaines de Samuel, des ressources humaines gâchées, se dit-elle, sous-employées, elle le voit tout de suite, c’est son métier de repérer ce genre d’anomalie. Elle accepte de lui donner cette place tout en sachant qu’il n’est pas à sa place à cette place qu’elle lui offre.
Quand Samuel déplace sa longue mèche brune qui lui tombe sur les yeux, laissant découvrir ses sourcils épais et noirs et ses yeux ronds et noirs d’enfant étonné, comme ceux de Colin Farrell, la responsable des ressources humaines lui sourit, elle a vu un film avec Colin Farrell pas plus tard qu’hier soir, à la télé ils repassaient Phone Game, ce film où il joue le rôle d’un type qu’un sniper oblige à rester enfermé dans une cabine téléphonique pour avouer tous ses péchés, le sniper est joué par l’acteur qui joue dans 24h chrono dont elle a oublié le nom.
La directrice des ressources humaines est une femme d’une quarantaine d’années, petite, brune, les cheveux courts, elle porte une jupe grise assez courte et un chemisier bleu clair très cintré. Elle est divorcée, sans enfant, trop accaparée par son boulot pour en avoir, pour avoir des enfants et un mari, trop prise par les réunions, les déplacements, trop submergée par sa vie professionnelle. Elle commence à regretter de n’avoir pas eu d’enfants, elle en aurait bien voulu deux, même trois, avec des yeux ronds et noirs d’enfants étonnés. Samuel fait la moue, lui rend son sourire, une fois les papiers signés, elle se lève pour prendre congé, Samuel se lève à son tour, pour prendre congé, les congés, ils n’ont pas abordé ce point, se dit-il au moment de prendre congé, Samuel ne sait pas le nombre de jours de congés auxquels il a droit, il a entendu parler des RTT mais ils n’en n’ont pas parlé ensemble.
Elle s’approche pour le saluer, vous savez, dit-elle en lui prenant la main, chez nous, vous aurez la possibilité de progresser, réparer nos machines ce n’est qu’un début, pour commencer, ce n’est pas le métier d’une vie entière, surtout pour un jeune homme comme vous, vous avez du potentiel, je le sens bien, chez nous vous aurez des opportunités, il faut savoir les saisir. Vous pourrez même reprendre des études, pour évoluer dans la profession, ajoute-t-elle en serrant plus fort la main de Samuel dans la sienne. Faire des études de gestion et de management et qui sait, dit-elle, devenir vous-même manager, obtenir un poste à responsabilités, un poste haut placé, bien mieux rémunéré.
Croyez-moi, dit-elle, nous savons reconnaître les compétences de nos associés, nous sommes une grande société, croyez-moi les opportunités sont très nombreuses, croyez-moi, répète-t-elle encore, Samuel veut bien la croire. En France comme à l’étranger de nouvelles opportunités se présentent chaque semaine, ajoute-t-elle en serrant plus fort la main qu’elle tient dans la sienne, il faut se montrer ambitieux et savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. Merci m’dame répond Samuel sans savoir s’il doit à présent lâcher sa main.
Vous êtes ambitieux n’est-pas, lui demande-t-elle sans lâcher sa main, en s’approchant de lui, en approchant d’elle sa main à lui, en l’approchant de son chemisier bleu clair, tout près de son chemisier bleu clair bien trop cintré, cintré au point de s’entrebâiller entre les boutons, des boutons bien trop distants les uns des autres, tellement éloignés les uns des autres que cet éloignement est propice à l’entrebâillement du chemisier trop cintré, surtout à cet endroit précis du chemisier trop cintré où sa main se dirige, là où des forces agissent de telle sorte qu’elles amplifient l’entrebâillement du chemisier trop cintré, quelques centimètres plus bas le chemisier trop cintré est bien moins entrebâillé, il est à cet endroit situé quelques centimètres plus bas si peu entrebâillé qu’il peut laisser croire que ce chemisier n’est pas trop cintré mais suffisamment cintré pour éviter toute éventualité d’entrebâillement, c’est sans compter sur les variations des forces qui interagissent sur le chemisier cintré quelques centimètres plus haut, la main de Samuel est à présent à quelques centimètres à peine de l’entrebâillement, il aurait fallu une règle pour mesurer la distance précise à présent entre sa main et le chemisier trop cintré de la responsable des ressources humaines, à l’évidence une règle seule ne sert à rien dans ces circonstances particulières dans la mesure où la distance évolue au fil du temps, il convient d’ajouter un chronomètre à la règle, seuls ces deux éléments, conjugués l’un à l’autre et utilisés de manière convenable permettent en l’occurrence de mesurer la vitesse de déplacement de la main vers le chemisier trop cintré, en l’occurrence une vitesse constante de l’ordre d’un centimètre toutes les dix secondes, soit 0,36 m/h, cette vitesse, bien que dix fois moindre que celle à laquelle se déplace un escargot lancé à pleine vitesse, est dans ces circonstances particulières, une vitesse qui donne le vertige à Samuel.
Oui m’dame, répond Samuel en regardant une main, en l’occurrence la sienne, se déplaçant à une vitesse de 0,36 m/h en direction du chemisier entrebâillé trop cintré de la responsable des ressources humaines, une petite femme brune aux cheveux courts, regrettant à présent de n’avoir pas eu deux ou même trois enfants, portant un chemisier bleu clair qui s’entrebâille de plus en plus au fur et à mesure que sa main progresse à la vitesse de 0,36 m/h vers cet entrebâillement, il faut être ambitieux pour savoir progresser, dit-elle, savoir sauter sur les opportunités quand elles s’offrent à vous, c’est notre rôle, aux ressources humaines, de savoir repérer afin de faire en sorte que ces talents progressent au mieux, ajoute la responsable des ressources humaines dont l’entrebâillement du chemisier progresse maintenant vers la main de Samuel à une vitesse proche de celle de la lumière, oui m’dame répond à nouveau Samuel, merci, ajoute-t-il avant de lâcher la main de la responsable des progressions humaines et s’enfuir de son bureau. »

Pablo75 dit: à

c’est pour cette raison que Pablo est tellement insécurité par le fait ne pas savoir qui se cache derrière les pseudos, il a besoin de repères solides pour se situer, incapable de se fier aux abstractions.
hamlet dit:

Mais quel Sinistre Crétin !!

C’est tout simplement pour les mêmes raisons que je déteste les Lacan, les Derrida et autres Deleuze: parce que je déteste les tricheurs, les faux-culs, les faussaires.

Dont tu es un bon exemplaire, d’ailleurs… Le plus gros tricheur du blog.

C’est pour cela que je ne te lâche pas.

Jazzi dit: à

« vous voulez que je remette sur ce blog mon grand roman Antimatière »

Non, hamlet, on te croit !

Pablo75 dit: à

vous voulez que je remette sur ce blog mon grand roman Antimatière : il n’y a pas une seule ponctuation.
hamlet dit:

D’abord: c’est sa ta Grande Modernité, un procédé vieux de plus d’un siècle?

Et ensuite, et comme toujours chez toi, c’est faux. La preuve:

 » « Je peux vous aider ? »
Samuel entend ces mots, derrière son dos, à qui sont-ils
adressés, se demande-t-il. Samuel n’a pas le temps de s’attarder
là-dessus, sur cette question, une chose inouïe vient en effet de se
produire, là, sur le stand d’un bouquiniste, il vient d’apercevoir un
livre. Son regard saute d’un livre à l’autre, des livres posés sur le
dos qui se chevauchent maladroitement, ne laissant apparaître que
l’essentiel, le titre, le nom de l’auteur, rien de plus, puis soudain,
le miracle. Le nom de l’auteur, il l’a oublié, mais il sursaute en
voyant le titre, il n’a pas oublié le titre, Antimatière, il se souvient,
en une fraction de seconde, tout lui revient. »

Ou alors c’est que tu ne sais pas ce que veut dire le mot « ponctuation ».

Il y a sur ce blog un type aussi Menteur et aussi Faux que le Pétomane?

hamlet dit: à

Pablo, tenez lisez cet extrait ci-dessous ! vous voyez le style ? c’est du Pynchon ! bien meilleur que le meilleur Gailly ou le meilleur Cheviallard…

Pablo, vous voyez : si j’étais moins fainéant j’aurais pu être le Pynchon français, c’est pas de bol pour la France ? non ?

Pablo75 dit: à

Il suffit de mettre la phrase « Samuel entend ces mots, derrière son dos, à qui sont-ils
adressés, se demande-t-il » sur Google pour vérifier le mensonge de PFC (Pétomane Faux Cul).

hamlet dit: à

Pablo : vous ne me liez pas : j’ai ajouté le mot « dialogue » que j’avais oublié !

pas de ponctuation « dialogue », voilà ! ça c’est de la grande modernité !

et alii dit: à

renato, mais oui, vous voyez comme ça change tout pour einstyn! et tout ça à cause de Mail Books c’est trop difficile pour moi!

Pablo75 dit: à

si j’étais moins fainéant j’aurais pu être le Pynchon français, c’est pas de bol pour la France ? non ?
hamlet dit:

Pétomane, avec Pynchon tu n’as en commun que la première lettre de ton surnom.

Et c’est déjà trop…

hamlet dit: à

Pablo, non là vous traitez comme Derrida avec des aprioris négatifs. Cela dit Pablo, si j’avais été moins fainéant, en plus d’être le Pynchon français, j’aurais pou être aussi un nouveau Derrida ? je vous ai dit que dans ma vie j’ai aussi fait des études de philo ? non ? vous voyez on ne se connait pas bien.

Pablo75 dit: à

pas de ponctuation « dialogue », voilà ! ça c’est de la grande modernité !
hamlet dit:

Il est fou le Pétomane !

Ce que tu appelles « pas de ponctuation dialogue » c’est de la fainéantise pure et dure, plus vieille « que la orilla del río », comme on dit en espagnol…

B dit: à

Pablo, j’appelle les urgences psychiatriques, ils ont des produits puissants pour calmer les agités du bocal.

hamlet dit: à

Pablo, accordez-moi tout de même une chose : un vrai lecteur de Cervantes qui ne serait pas totalement passé à côté de Quichotte n’aurait l’esprit aussi étriqué que le vôtre ?

vous êtes au moins d’accord avec ça Pablo ?

Pablo75 dit: à

si j’avais été moins fainéant, en plus d’être le Pynchon français, j’aurais pou être aussi un nouveau Derrida ?
hamlet dit: à

Mais comme tu es plus nul encore que fainéant, tu es devenu Maurice Desborels, le pire romancier de Marseille et le Pétomane, le commentateur le plus nul de ce blog.

B dit: à

Je suppose que vous prendrez l’air quand les parcs reouvriront à Paris. Pourquoi ne pas aller à Honfleur ou à Trouville, le TGV de plus dessert le côte atlantique, vous ne serez pas dépaysé, c’est plein de parisiens un peu comme ici lorsqu’on va à Figeiras. Ils sont tous au café.

et alii dit: à

renato, je vais vous dire, ,moi, le commencement »du chemin » que cherche Panurge Sochic, c’est un homme qui aime sa mousse au chocolat:eh bien, oui, ça ,ce serait original! ça ne se trouve pas tous les jours!
je me koush;bonsoir

hamlet dit: à

Jazzi dit: « vous voulez que je remette sur ce blog mon grand roman Antimatière »
Non, hamlet, on te croit !
 »

Jazzi tu as tort : tu as remarqué qu’après avoir lu mon commentaire sur Aix tu as complètement changé ton style pour décrire tes trajets de déconfinement ? tu t’en es aperçu ?

Pablo75 dit: à

« l’esprit aussi étriqué que le vôtre »

Venant de toi, la phrase me comble, Pétomane, puisque tu comprends tout à l’envers.

B dit: à

En fait, nous allons sur la Costa bravo pour entendre et ne rien comprendre, enfin une langue étrangère. Pas de bol, ils parlent français .

Jazzi dit: à

 » tu t’en es aperçu ?

!!!???

B dit: à

Pablo, ce n’est plus une facette, c’est une obsession
. Bon, allez vous aurez les oreilles mais pas la queue.

hamlet dit: à

Jazzi, mais oui enfin ! souviens-toi ! tu as même fait des efforts pour essayer d’être drôle.

Jazzi dit: à

« Pourquoi ne pas aller à Honfleur ou à Trouville »

Le mieux est que chacun reste chez soi, B.
Moi je passe des heures dans le bois à deux pas de chez moi…
Mais un jour, j’irai revoir la mer !

Jazzi dit: à

« tu as même fait des efforts pour essayer d’être drôle. »

Mais je le suis naturellement, D. !

hamlet dit: à

B dit: . Bon, allez vous aurez les oreilles mais pas la queue.
 »

merci B ! c’est vrai qu’avec le temps on finit par s’y attacher.

Jazzi dit: à

Euh, hamlet, sorry !

B dit: à

Il faut soigner le mal par le mâle, c’était une tentative de thérapie de groupe.

et alii dit: à

bonsoir renato, je me recharge maintenant; il commence à faire chaud ; on pense à la clim !

D. dit: à

En quoi vos recharges nousintéressent, et alii ?????????????????!!??????

OZYMANDIAS dit: à

GUY BEDOS S’EN EST ALLÉ.
ADIEU L’ALGÉRIEN.

D. dit: à

Le confinement à Paris avait ça de bon que globalement les cons l’étaient bien finement chez eux ou illégalement exfiltrés en province.
Le con déconfiné ou massivement rapatrié de province envahit très vite de sa connerie l’espace urbain parisien. Il l’envahit également de son inconséquence dont il nous protégeait d’une certaine façon par son confinement bien assumé au milieu de paquets de nouilles et de pq.

D dit: à

Je vous l’avoue, Paris confiné m’était à la fois terrifiant et délicieux.

Petit Rappel dit: à

Tant qu’à citer, citez correctement, Pablo. non pas Arnaud mais Armand de Pontmartin.
Et puisque j’ai l’honneur de l’etre à vos yeux, je vous signale qu’il est parfois plein d’humour meme pour ce qu’il n’aime pas (en vrac, Les Misérables, La sorcière). Ce qui le rend beaucoup plus drole que vous.
Michael Packenham a réédité je crois « Les Jeudis de Madame Charbonneau ». c’est un roman subtil, encore très lisible après un siècle .On vous le conseille, pour éviter quelques idées reçues de plus sur l’auteur!
Bonne soirée.
MC

OZYMANDIAS dit: à

Pour paraphraser Driss Chraïbi, l’écrivain marocain, qui parlait dans son roman « Succession ouverte » de ces « révoltés qui commettent des actes révoltants », je dirais, à propos de Guy Bedos, qu’il fut l’humoriste révolté qui commettait des sketches révoltants.
Bedos quitte le one-man-show terrestre, définitivement, pour aller faire ses numéros de one-man-haut célestes… Éternellement.

Pablo75 dit: à

Tant qu’à citer, citez correctement, Pablo. non pas Arnaud mais Armand de Pontmartin.
Petit Rappel dit: à

Tu as des problèmes de lunettes, Court? De mémoire? Psychologiques? Le seul « Arnaud » cité ici ce soir c’est le tien…

L’Armand de Pontmartin du blog…
Pablo75 dit:

José Cabanis a écrit un texte sur Armand de Pontmartin, dans un de ses Plaisirs et lectures.
Chaloux dit:

Et pour finir, l’un des textes les plus féroces de Bloy, écrit à la mort du critique littéraire Armand de Pontmartin:
Pablo75 dit:

Jazzi dit: à

« Mais le déconfinement est là. Ça copule comme devant, ça feule dans les bourgs et les cités, ça défouraille de partout. »

Il s’excite, il s’excite, Jacques Drillon ! Moi j’ai rien vu de tout ça et les clubs échangistes n’ont pas rouvert ?

Chaloux dit: à

Moi j’ai rien vu de tout ça et les clubs échangistes n’ont pas rouvert.

Il a cogné à toutes les portes!

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Les clubs échangistes, c’est plutôt pour les hétéros, Chaloux !

Jazzi dit: à

En revanche, j’ai vu dans les rues de Paris, des salons de massage asiatiques sur la porte desquels était écrit sur la porte : « ouvert », Chaloux !

Jazzi dit: à

« Trêve de pipes et de minettes, levrettes et cravates de notaire, soixante-neuf et missionnaires. Régime sec. »

A quoi rêvait Jacques Drillon durant le confinement !

renato dit: à

« exhibitionniste » ? Il faut voir, si c’est invariable l’article definit le genre, sans se passer par l’écriture inclusive.

bouguereau dit: à

le sesque c’est toute une économie baroz..et il a une bourse pour les phantasmes était le work in progress du late rené girard..le pote à lassouline

bouguereau dit: à

Les clubs échangistes, c’est plutôt pour les hétéros

je nsais si tu connais leur excellente réputation auprés des travailleurs détablissment de nuit baroz..de lieu ou les clients sont polis et qui sont trés étonnamment quasiment exempt de conflit point de vu hunanyme de derrière un bar..et des flics

renato dit: à

sans se passer sans SE

lmd dit: à

Connait-on – depuis 80 ans – un écrivain, musicien, artiste, qui ait lui-même qualifié son travail de «moderne» ?

Chaloux dit: à

« Les clubs échangistes, c’est plutôt pour les hétéros, Chaloux ! »

On voit que tu n’y as jamais mis le pied.

bouguereau dit: à

On voit que tu n’y as jamais mis le pied

mon larbin s’y fait mettre la bite..le pied c’est ha la maison en cuisine..tout ça c’est du mozart pour le barman

bouguereau dit: à

..tu vas pas faire donner le fbi et la nsa pasque le roi est de moins en moins nu rénateau..this is not a test

bouguereau dit: à

Connait-on – depuis 80 ans – un écrivain, musicien, artiste, qui ait lui-même qualifié son travail de «moderne» ?

il faut bien a un moment donné trouver une surenchère qu’on voudrait définitive..pour le moment c’est contemporain..que ça soit dur a battre prouve simplement ton manque dimagination

Chaloux dit: à

boumol, tu es flapi.

bouguereau dit: à

gaga trépané des burettes..hurkhurkhurk..allez va hun peu bosser mon couillon..et cacher tes bosses

B dit: à

Jazzi, c’est quoi la cravate du notaire, si vous aviez un schéma ou une planche BnF, on ne sait jamais qui peut nous arriver et si cette proposition me plaisait, si elle concernait l’heterosexualite, ma foi, je serais satisfaite d’enrichir ma culture de l’érotisme.

et alii dit: à

PMU POINT MERDIQUE UNIVERSEL (comme les problèmes de robe innés (voir drillon in clue et exclusivement)
D ET JAZZI puisque je vous dois une réponse nullissime
bonne journée

de nota dit: à

Jazzi, c’est quoi la cravate du notaire

B, Jacques n’est pas vraiment la personne idoine, sans préjuger de sa vie sexuelle, mais la cravate du notaire réclame, exige une paire de seins!

B dit: à

Salut et alii puisque vous avez mieux à faire mais je tenais à vous signifier quel manque cruel votre absence représentera pour moi en cette triste journée. SALVE !

B dit: à

Ah mince, je suis insuffisante de ce côté aussi.

x dit: à

J. Drillon n°59
« Personne ne sait
Combien d’enfants a Lady Macbeth. »

La question « How Many Children Had Lady Macbeth? » est célèbre dans la critique shakespearienne ; lancée ironiquement par L. C. Knights (et probablement inspirée par F.R. Leavis) dans une conférence en 1932, puis reprise dans un article l’année suivante, elle voulait dénoncer l’inanité d’une approche critique « par le petit bout de la lorgnette », ne trouvant rien de mieux à étudier dans les œuvres shakespeariennes que certaines incohérences de détail, comme d’autres chassent les faux raccords au cinéma ou bien les plans où l’on aperçoit la montre au poignet du figurant en toge.

De manière plus générale, il s’agissait de ne plus se borner à examiner les personnages et l’intrigue comme on le ferait à propos d’une histoire arrivée à nos voisins de palier (Un critique s’était vraiment interrogé pour déterminer « Où se trouvait Hamlet au moment de l’assassinat de son père ») et non d’une œuvre construite de manière délibérée par un travail sur le langage, un « poème dramatique ».

Chaloux dit: à

« je serais satisfaite d’enrichir ma culture de l’érotisme. »

Trop tard.

(Il n’y a pas de notaires homosexuels. Sociologiquement impossible.)

Chaloux dit: à

exige une paire de seins!

Je dirais même de jeunes seins. Ensuite, la matière vient à manquer. Peu courtois, à mon avis. Les troubadours en parlent peu.

et alii dit: à

petitx vos questions sont des question pour Pierre Bayard, le preum sans trouille (et sans Clovis) et sans reproche; pour moi, c’est too late

Janssen J-J dit: à

… encore que des ventes à la criée, il en existe un peu partout, dans le Lot comme de l’Heure Eloire.

… aujourd’hui, jour de signature de la promesse de vente du lot 49 (sans crier gare !). Les notaires (véreux ou sans vers) commencent à se déconfiner.

… Ne pas savoir quel sera le grand écrivain du prochain siècle, c’est une chance pour nos romans de l’anti-matière, non ?

… OK pour une explication de texte de l’Acacia et de la Modification. Je les ai aimés grâce aux judicieux conseils de lecture de certains erdéliens. Mais un petit rafraichissement ne me ferait pas de mal.
Inutile pour les Gommes ou Martereau, ne les ai point lus.

… De mes études de philosophie avec l’université populaire de Michel Onfray, j’ai beaucoup appris et mieux relu mes classiques. Il s’est un peu fourvoyé avec le professeur Raoult, mais il nous a toujours enseigné qu’un philosophe pouvait ne pas être clairvoyant quand il prétendait se mesurer aux journalistes professionnels décryptant l’avenir des illusions collectives. J’apprécie celzéceux qui ont compris la vanité d’entretenir des polémiques, en passant à autre chose. Ils épuisent rapidement leurs contradicteurs, enstupidés faute de combattants.

… Pas d’accord avec le parallélisme établi sur la quasi gémellité de deux internautes. L’élément féminin du couple est beaucoup plus fécond et constructif que le masculin, fruit désolamment sec en matière de proustinisme.

…Le retrait dans le Pinterest d’un autre erdélien beethovénien est un sain retour à la normale, très apprécié.

… Une pensée émue à tous les pieds-noirs qui ont perdu leur grand homme. Qu’ils se tranquillisent, il va reposer dans la terre d’un magnifique petit cimetière corse.

… Non, aujourd’hui, je ne lirai pas les petites chronique de J-J Drillon, vu ce que j’en ai lu plus haut dans le commentarium.

… M’attendent le drolatique et woddyallénien l’Homme-dé (de L.R.), et les courses chez Leclerc. Il n’y a plus rien à becquetter, plus aucun foie gras ni cassoulet à la purée de fèves dans nos congélateurs. Et le contrôle technique de notre grosse Peugeot Diesel à faire. Et les graines pour la basse-cour qui part à vau-l’eau. Vivement le mois de juin pour oublier tout cela, et l’impact de l’endettement public sur NOS retraites.

… Je pense aussi au nouveau départ de rôz avec sa maman dans la vie retrouvée. Quelqu’un peut-il nous donner de leurs nouvelles ?… MS, peut-être ?

Bonjour à tous.tes et à Pierre (le 20.5.20, 9.57)

D. dit: à

Chaloux dit: à

« Les clubs échangistes, c’est plutôt pour les hétéros, Chaloux ! »

On voit que tu n’y as jamais mis le pied.

On peut échanger des cartes pokemon ? J’en ai en double.

Chaloux dit: à

i cassoulet à la purée de fèves dans nos congélateurs

En plus du reste, la Gigi pète des glaçons.

D. dit: à

bouguereau dit: à

On voit que tu n’y as jamais mis le pied

mon larbin s’y fait mettre la bite..le pied c’est ha la maison en cuisine..tout ça c’est du mozart pour le barman

Et s’il préfère Bartok ?

et alii dit: à

La culture Clovis apparait vers 13 500 ans avant le présent. Elle est notamment caractérisée par la pointe Clovis, qui est une pointe de taille moyenne, étroite, cannelée et lancéolée, avec une base concave. Certaines pointes Clovis montrent un léger étranglement à la base des bords de lame, tandis que d’autres ont des bords de lame entièrement droits.
Camille Clovis Trouille, né le 24 octobre 1889, à La Fère (Aisne), et mort le 24 septembre 1975, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), est un peintre français.

Anticlérical et antimilitariste, il est traumatisé par la Première Guerre mondiale et se définit comme anarchiste1,2.
sur wiki

Chaloux dit: à

Merci D! Une seule lecture ne suffisait pas…

Renato dit: à

À l’époque de Lady Macbeth l’on se lavait peu les mains ce qui était l’une des grandes causes du décès en couche, répondre à la question posée par L. C. Knights pourrait nous informer relativement à la qualité de la propreté dans son [de Lady Macbeth] environnement.

et alii dit: à

voilà les Points de Détail Clovis
« [Clovis Trouille] ne voulait rien vendre. Je lui ai proposé de faire un livre sur lui. Nous sommes devenus amis et il m’a cédé une toile représentant des bonnes sœurs s’embrassant. Un peu plus tard, il m’appelle et me demande de lui rapporter la toile… J’étais un peu inquiet pensant qu’il cherchait à la récupérer. Il m’a simplement dit qu’il voulait la garder quelques jours et quand il me l’a restituée, il avait ajouté quelque chose : la bonne sœur dans le trou, captivée par la scène du baiser entre deux nonnes. Un an plus tard, il me demande de revenir encore une fois avec le tableau. Et encore une fois il le garde pendant plusieurs jours. Quand il me le rend, il a ajouté deux petits livres de messe tombés sur le sol. Une troisième fois, Clovis Trouille me fait savoir qu’il voudrait encore ajouter un petit détail à son œuvre “inachevée”. Cette fois, il garde la toile assez longtemps et quand il me la rend, je n’ai pas tout de suite remarqué ce “petit détail” : un grain de beauté sur la cuisse dénudée de la bonne sœur. »

Renato dit: à

C’est une émulation D, j’ai un juste poussé sur les calques grain pour reproduire l’ambiance qui aurait été celle de cette photo dans les années septante.

Jazzi dit: à

« la cravate du notaire réclame, exige une paire de seins ! »

Entre deux beaux pectoraux ça peut le faire, de nota.

« (Il n’y a pas de notaires homosexuels. Sociologiquement impossible.) »

Et pourtant j’en connais, Chaloux ! La sociologie n’est pas homophobe…

Chaloux dit: à

Jazzi, des notaires de petites études à la marge, à la rigueur des premiers clercs ou des gratte-papiers. Le notaire opulent, le maître, baise des filles, il est simenonien.

B dit: à

Chaloux, d’une part – de quoi vous mêlez-vous – votre avis m’importe si peu, de l’autre la culture populaire admet qu’il n’est jamais top tard pour bien faire. Pour ce qui est de Faire le bien, nous attendrons encore.

Chaloux dit: à

Renato dit: à
À l’époque de Lady Macbeth l’on se lavait peu les mains

Comme la RDL serait morne si l’on navet ses grands historiens.

(Le ragondin d’hier était Mme Toto dans son manteau de lapin).

x dit: à

Renato
Si on continue sur la lancée actuelle ce sera un choix obligé :
https://pbs.twimg.com/media/EYlWCu5X0AEQmIs?format=jpg&name=medium

C’est l’occasion de rappeler qu’une émission de téléréalité, The Apprentice, a grandement contribué à la popularité de D. Trump. Certains ont cru que le plaisir qu’il prenait à signifier aux candidats qu’ils étaient virés (« You’re fired », vous trouverez des compilations en ligne) indiquait une capacité à gouverner…

Manifestement, ça marche. Vive l’esprit de décision qui ne s’embarrasse pas de nuances.
Comme quoi on peut se vanter de ses nombreuses lectures, jouer les nostalgiques du bon vieux temps et adopter des tactiques typiques de « Ce que les médias font à la littérature » (voir Dernières nouvelles du spectacle de V. Kaufmann) c’est-à-dire être parfaitement en phase avec l’air du temps dans ce qu’il a de plus délétère.
(Le chaînon manquant étant l’imaginaire économique, façonné par les « verdicts » du marché, qui règne depuis longtemps dans les pages dites culturelles de certains magazines : un tel « en hausse », « en baisse ».)
Et comme les blogs sont nettement plus proches de la téléréalité que de l’académie (sans le « k » qu’y introduit la teigne, si désireuse de faire partager sa haine des clercs), ça marche aussi.
On a les conducătors qu’on mérite. Encore quelques jours et madame DHH nous dira : « Derrida ? Laissez-moi rire. Mes arrière-petits-enfants font la même chose… »

Chaloux dit: à

Et toi, vieux serin, de quoi te mêles-tu à longueur d’année? D’ici que tu te perfectionnes, j’aurais été élu pape.

Hurkhurkhurk!

(Je n’aime pas Arrau en dépit de sa technique transcendante. Piano-orchestre, aucun intérêt pour moi. Je n’aime que le piano)

Jazzi dit: à

Celui que je connais, Chaloux a un gros cabinet, place Daumesnil (12e).

La cravatte de nota-ire (de nota en colère), dite aussi la branlette espagnole (on peut savoir pourquoi, Pblo75 ?). Ici, c’est très clair et illustré, B.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Branlette_espagnole

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est vraiment une exception.

D. dit: à

Chaloux dit: à

Merci D! Une seule lecture ne suffisait pas…

Je vous en prie, Chaloux. C’est exactement ce que je me suis dit.

Chaloux dit: à

Merci pour lui, Barozze, toute la France est au courant. Quel con tu fais… Entre toi et la vieille Gigi apoplectique, les secrets sont en sécurité…
Je lui envoie un mot avec copie d’écran. Sûr que tu vas hériter…

Jazzi dit: à

Ce n’est pas un secret, Chaloux, et, contrairement à toi, je n’ai jamais rien eu à hériter.

B dit: à

Chaloux, le vieux serin m’est logiquement destiné puisqu’il est question de se mêler, pas envie de vous rappeler ma définition de ce que, jusqu’à ce que vous la contrariez, en tant qu’homme vous êtes quand ma sensibilité vous rencontre. Et bien que je pense qu’il vous est souvent jouissif de vous livrer ici à un theatre de la cruauté ne correspondant pas toujours fidèlement à ce que vous pensez des uns ou des autres.

Chaloux dit: à

Barozze, il n’a peut-être pas envie que ce soit toi qui en parles. Toi qui parlais hier ou avant-hier des mœurs des vieilles folles et des concierges, tu n’es pas trop mal placé dans le classement.
A chaque jour sa bourdasse. tu devrais rédiger sur Word avant de poster, ça te laisserait le temps de réfléchir aux conneries que tu écris.

Renato dit: à

Don’t feed the troll

Pablo75 dit: à

« L’impression que donne toujours Arrau : qu’il joue le meilleur piano du monde.
(Suite)
Ce que savoir jouer du piano veut dire »
(J.Drillon)

Dans l’un de ces Portraits de famille:

Claudio Arrau (1/2) : Les premiers enregistrements (1929-1945)

Philippe Cassard raconte, vers la min 21, qu’enfant prodige, Arrau a été envoyé à 10 ans étudier à Berlin avec Martin Krause (élève de Liszt et prof de Edwin Fischer), lequel, chez lui, lui faisait jouer sur un piano droit 7-8 h tout seul, avant de lui donner sa leçon d’une heure ou une heure demi. La discipline à laquelle il le soumettait fait peur:

https://www.francemusique.fr/emissions/portraits-de-famille/portraits-de-famille-du-samedi-02-mai-2020-83433?xtmc=philippe%20cassard&xtnp=1&xtcr=5

Jazzi dit: à

« Toi qui parlais hier ou avant-hier des mœurs des vieilles folles et des concierges »

Non, je parlais de toi, Chaloux. Le bon journaliste modifie généralement noms propres et noms communs.

Jazzi dit: à

Pourquoi veux-tu qu’il n’y ait pas de notaire gays et qu’est-ce que la sociologie vient faire la dedans. Les gays c’est comme les Juifs, ils sont partout !
https://www.notaire-gay-friendly.fr

Pablo75 dit: à

La cravatte de notaire, dite aussi la branlette espagnole (on peut savoir pourquoi, Pblo75 ?).
Jazzi dit:

D’abord tu confonds la première (femme horizontale) avec la deuxième (femme verticale).

Et ensuite, on ne peut pas savoir pourquoi elle s’appelle « branlette espagnole » parce qu’en espagnol elle s’appelle « branlette cubaine » (paja cubana).

Peut-être Drillon, qui a lancé le débat et qui est linguiste de formation, connait le pourquoi du comment.

Ou Court, qui sait tout (quand il met ses lunettes)…

Chaloux dit: à

@Pablo. J’ai écouté Arrau très tôt, -l’enregistrement du Carnaval de Vienne -je le travaillais- que j’avais acheté au « Discobole » de la gare Saint-Lazare, une vraie institution dont le vendeur du rayon classique était une autorité pour toute la capitale et les départements Ouest sud-ouest desservis par la gare.
Tout de suite, j’ai entendu que c’était du très beau piano auquel je ne reviendrais jamais. C’est exactement ce qui s’est produit, quoique j’aie tout de même écouté un grand nombre de ses enregistrements. Souvent, les musiciens de bon niveau que je connais, amateurs ou professionnels, l’estiment sans vraiment l’aimer. Dans l’extrait donné par Mr. D. on voit l’extraordinaire souplesse de sa main.

(Je viens de recevoir un exemplaire du catalogue Le siècle de Kafka conseillé par de Nota, toujours de bon conseil. Merci à lui. Je dois avoir encore un petit livre bleu « La Prague de Kafka », – la même collection un Cioran).

A propos de Cioran, en rangeant, feuilleté le Quarto, lecture qui m’a donné envie de m’y replonger.

Chaloux dit: à

La Bovarychloropine ne trouve pas ça drôle. C’est Madame Napary.

Petit Rappel dit: à

Vu dernièrement dans le catalogue d’une belle librairie normande ceci, de monsieur Dieudonné Dergny;
Les Cloches du Pays de Bray.
2 vol, 1863 -1865
Il est des titres prémonitoires…
MC

de nota dit: à

Mais bon. Là où je passe du chicanement au (petit) reproche, c’est qu’avec sa couverture de livre de poche détournée, Drillon ne fait que plagier Clémentine Mélois.

Non, le « Covid » de Drillon n’est pas la copie d’une couverture détournée par Clementine Mélois, il n’y a donc pas « plagiat »

de nota dit: à

@Chaloux, vous me confirmerez que j’ai été de bon conseil? Merci.

et alii dit: à

à propos de robinets, je me souviens que l’on disait que les plombiers mettaient des pièces -mais de combien? je l’ignore -à la place de joints
les robinets sont donc des cupid ons?

Pablo75 dit: à

je vais dorénavant et désormais adopter l’attitude majoritaire de ce blog, à savoir chicaner
Clopine dit:

Le scoop de l’année !

Mais tu fais quoi d’autre ici depuis toujours?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

C’est quoi ce « Le siècle de Kafka »? Le catalogue de Beaubourg? Je ne vois que ça sur internet…

et alii dit: à

je cherche un peu et je trouve une astuce de « plomberie »(pas dentaire! et pas de Plombières briser la glace entre Napoléon et Cavour comme le sait renato)
Les pièces de 50 centimes s’adaptent dans un écrou de 20 x 27 mm et celles de 2 centimes dans un écrou de 15 x 21 mm.
Compléter le montage avec un joint pour assurer l’étanchéité de l’installation en sommeil.
rien que de la monnaie française pour les cupidons de la plomberie!

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