Qui a autorité dans sa langue ?
Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).
Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».
Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.
Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.
Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :
Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.
Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».
Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.
Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)
A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »
« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.
Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.
Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :
» Qui a autorité dans sa langue ? »
J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.
(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)
2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?
Bien sûr, de Nota, je ne le dis pas toujours mais je suis très souvent vos conseils. Le premier était un Caillois, Babel dont les extraits que vous aviez postés auraient très bien convenu au débat sur la modernité qui souffle ici bien à propos. J’avais pas lu pas mal de Caillois (biais Yourcenar, je lis toujours les écrivains dont parlent les écrivains que j’apprécie) mais pas celui-là. D’autres, un livre sur Montaigne, dans la première édition alors que vous aviez lu la seconde (que j’ai trouvé un peu précieux) etc.
Voyez comme je vous lis, es extraits de Caillois me suivent d’ordinateur en ordinateur…
« 1. « d’abord ils(les écrivains)renoncent expressément à la qualité,et par conséquent à la durée.Ce sacrifice leur coute peu,car ils désirent justement que leur oeuvre soit actuelle et qu’elle réponde aux besoins de l’heure.Ils s’aperçoivent rarement que déjà cette préoccupation nouvelle les désigne comme d’un temps ou jusque dans les petites choses,dans les tissus et dans les ornements,on ne recherche pas trop ce qui dure,l’étoffe inusable et le bijou qu’on transmet de génération en génération.Point de joyau:des colifichets.C’est la règle.Et point d’étoffes inusables:on préfère changer fréquemment et suivre la mode.Aussi néglige-t-on la solidité,au profit de la fantaisie et de l’éclat.
Etrange crainte que celle qui conduit à appréhender qu’un ouvrage ne plonge pas assez avant dans le siècle.Comme il faut plutôt redouter qu’il en reste trop dépendant!Car il ne se peut pas qu’il y échappe,tandis qu’il court un grand danger de partager le sort de tant d’oeuvres définitivement entrainées,avec les déchets de l’année,dans la poubelle de l’histoire.(…..)On poursuit l’originalité qui commande de faire autre,et non l’excellence,qui ordonne qu’on fasse mieux.Or,c’est en soi-même qu’on rencontre l’extrême singularité;c’est sur soi qu’on dispose des données les plus étendues,les plus précises,les plus secrètes.Il suffit d’oser tout dire.Voici l’écrivain devenu l’objet privilégié de sa curiosité.L’oeuvre s’évanouit derrière l’homme.Il n’est que de vivre et de livrer indistinctement à la publicité chacune des minutes de sa vie.Plus d’un se borne a noter ce qu’il a fait ou désirer faire,ce qu’il a pensé,ressenti ou rêver.Point n’est besoin de se donner beaucoup de mal.Moins les notes sont apprêtées et plus on leur attache de prix.Les plus frustres passent pour les meilleures;Il convient même de se garder de choisir:cette poussière vaut par son volume.De ces confidences disparates et triviales,on n’exige pour mérite unique qu’elles ne dissimulent rien et d’abord qu’elles confessent ce qu’on tait d’ordinaire:L’extravagant et l’ignoble,le sordide et l’infâme,le ridicule et le burlesque.Promotion du déchet.
Le journal intime devient ainsi le genre par excellence de cette espèce nouvelle de littérature qui prend un soin si exacte de fuir les vertus propres de l’oeuvre littéraire.en outre,dès qu’on attribue a la sincérité une importance décisive,il faut apprendre a la reconnaitre:tache délicate,si l’on songe que le projet de l’hypocrisie consiste justement a se faire passer pour sincérité.Mais on résout vite le problème,en ne réputant sincère que la révélation de quelque bassesse.On se flatte par ce moyen de dissiper tous les mirages.
Dans cette lumière crue,l’homme démasqué apparait enfin avec son vrai visage.Qu’il soit grimaçant,visiblement n’afflige pas trop les montreurs.Que leur reste-t-il en effet qu’il puisse accomplir sans déchoir à leurs yeux?(….).Extrait de « Babel,orgueil,confusion,et ruine de la littérature »Roger Caillois.
Gallimard 1948.
Rédigé par : de nota | le 30 août 2010 à 22:09 | | »
Oui, c’est ça, Pablo.
J’allais oublier. Pour les amateurs de Cioran, un de ses rares (peut-être le seul?) entretiens télévisés, sur le site des archives de la RTBF, SONUMA, une vraie petite mine.
https://www.sonuma.be/archive/entretien-litteraire-du-04041973
@ Chaloux
Toujours très lucide, Caillois. Dans le thème « poésie et forme », il avait tout compris aussi. C’est l’un des meilleurs « anti-connerie moderne » que je connaisse.
Évidemment, les Pétomanes du blog ne connaissent même pas son nom…
Ça commence fort.
« Le destin de Kafka consista à transformer les évènements et les agonies en fables. Il narra de sordides cauchemars dans un style limpide. Et il n’est pas étonnant qu’il fût lecteur des Écritures et fervent admirateur de Flaubert, de Goethe et de Swift.
Il était juif, mais le mot juif ne figure pas, s’il m’en souvient dans ses écrits- qui sont intemporels et, de ce fait, éternels.
Kafka est le plus grand écrivain classique de ce siècle tumultueux et étrange ».
Jorge Luis Borges.
Sur l’emploi du mot « juif », tout de même je demande à voir. Genre de question qui rend les éditions numériques indispensables.
Ce billet date du 19 mai…nous sommes le 29…ça tourne en rond…que fait Passou?
J’avais pas lu pas mal … J’avais lu pas mal : cases d’un échiquier, Méduses & Cie, le fleuve alphée, Pierres, L’incertirude qui vient des rêves, le livre sur les jeux etc.
Peut-être sa prostate qui le tourmente…
@ Chaloux
Merci pour le lien sur Cioran. Une rareté !
Le fou de Cioran que je suis apprécie beaucoup.
Encore merci.
Je vous propose cette idée, Pierre Assouline : permettre une fois par mois à un commentateur disons « habituel » de publier à votre place une critique d’un ouvrage de son choix.
@chaloux, le texte de Caillois que vous citez, n’était une langue aujourd’hui un peu précieuse, aurait pu être écrit hier….je ne doute pas de l’affirmation de Borges sur l’absence du mot juif dans l’oeuvre de Kafka, maintenant, si vous pouvez le confirmer…
Oui, Pablo, de Nota avait saisi l’essentiel, tout le livre n’est pas du même intérêt. Yourcenar aurait parait-il dit à je ne sais qui (M. Galey?) que Caillois était un esprit trop brouillon pour écrire une grande œuvre, mais il a de beaux, et même de somptueux restes. Je me souviens avoir pris « Méduse & Cie » dans un rayonnage de ma bibliothèque en me demandant à quoi servirait cette lecture, et en être sorti ébloui sans en avoir relevé le nez une seule fois jusqu’à la dernière page…
@ Chaloux
Il y a un texte de Cioran sur Caillois, si mes souvenirs sont bons…
À propos de ce commentaire de Pablo75:«Tous les grands créateurs ne sont ni modernes ni anti-modernes. Ils s’en foutent du concept du progrès, qui en art est un concept stupide. Le prurit de la modernité est une maladie moderne typique des cons et des nuls. Elle consiste à donner la priorité au temps par rapport à l’oeuvre. Ce qui, d’un point de vue absolu, est crétin.. etc.».
Cette idée de modernité est du domaine des commentateurs et pas des créateurs. Les créateurs ne se posent pas de questions de «progrès» mais ils cherchent à faire ce qui serait au plus près de leur idée de ce que doit être leur travail ; et leur travail est nécessairement différent du travail des autres. La plupart des créateurs souhaitent que les collègues reconnaissent ce travail ; et les collègues ne reconnaissent qu’un travail original, qui apporte une idée qui n’a pas été explorée. C’est ce flux constant qui constitue le «progrès». Les commentateurs comprennent, admettent, ou pas, ce qui se passe. Et les malheureux qui insultent ce qu’ils n’ont pas admis comme une possibilité sont la risée des créateurs. Et l’histoire des idées prouve que ce sont les créateurs qui restent, plus que ceux qui les ont commentées.
Oui, de Nota, c’est absolument vrai. Pour ce qui est de la préciosité, j’aime autant qu’un écrivain, surtout s’il est essayiste, m’écrive (puisque je le lis) poliment. C’est un avis de Mr Prudhomme, mais qui pourtant se défend en partie. Cela dit, j’aime beaucoup la grossièreté, celle de Proust en particulier, celle de Huysmans, celle de Bloy citée hier par Pablo, celle de Céline (mais est-ce vraiment de la grossièreté?), celle de Catulle, de Juvénal, de Bonnetain, de Léon Daudet (Mauriac en « balai de garde robe trempé dans un bénitier » dont « les anges ont des ailes en veau froid »). Le bon lecteur regarde les choses en face.
Pour mon doute au sujet du mot « juif » chez Kafka, je pensais au Journaux (en cours de lecture, j’ai reçu la traduction de R. Kahn) et à la Lettre au père, pas aux récits, bien entendu. Un spécialiste de Kafka pourrait certainement nous répondre sur ce point.
Je viens d’apprendre icite avoir souvent pratiqué la B.espagnole entre deux poitrines opulentes, sans en avoir connu la métaphore. Sans doute la prochaine occasion sera plus jouissive…, car mettre des mots exacts sur un acte décuple le plaisir. Après le « coït intercrural ».. qui eût cru que cette pratique fût répandue ? J’aurais dû regarder plus de pornographisme pour ma culture érotique… Enfin bref, l’essentiel est de participer comme disait lecoubertin.
Voilà ce que j’aime en erdélie, on y apprend toujours des choses sur les bas-côtés…
Pour ceux qui n’auraient pas lu l’irsésistible « l’homme-dé » (Luke Rhinehart), voilà dans la foulée un passage des plus significatifs pour les gens qui paniquaient à l’idée d’engendrer dans les années septante :
« Arlene prenait la pilule, portait un stérilet et un diaphragme, se faisait des injections, tandis que Jake se servait d’un préservatif, la prenait, sait-on jamais, par l’a.nus et, pour plus de sûreté encore, pratiquait le coïtus interr.uptus (parfois achevé entre ses seins). Quelles que fussent les méthodes adoptées, elles avaient réussi. Ils n’avaient pas d’enfant, Jake en était satisfait, Arlene s’ennuyait et souhaitait un bébé (op.cit, éd. 2014, p. 82).
@ Chaloux
Kafka fabuliste ?!
Oui, oui, à la manière des Sages d’autrefois qui résumaient les vérités premières dans des contes animaliers.
La solitude tragique de l’homme sous forme symbolique de cafard ou de bousier chez Kafka dans sa Métamorphose, par exemple.
Voici un conte arabe cité par Jâhiz dans son « Kitab al-Hayawan » ( Le Livre des Animaux ) :
« Un jour, le fameux calife abbaside Haroun a-Râchid, un peu mélancolique et se sentant triste, demanda qu’on lui amène un « Samir », un fou du Roi, pour l’égayer et le guérir de son amertume.
On lui amena Hâba’nakka, un derviche fou de Dieu, idiot et innocent.
Hâroun lui demanda de lui raconter une blague. À quoi, Hâba’nakka lui répond : « Elle est sur ton nez, la blague ! ».
– Ah, lui dit le calife en riant, tu parles de cette mouche qui me poursuit depuis un bon moment et qui commence sérieusement à m’énerver.
Tiens, mon pauvre imbécile, pourquoi, à ton avis, Dieu a-t-il créé les mouches, ces bestioles aussi pauvres et inutiles que toi ?
– Pour humilier les Rois et les Califes de ta sorte ! lui répondit Hâba’nakka, le Derviche à la sagesse infuse.
Cette idée de modernité est du domaine des commentateurs et pas des créateurs. Les créateurs ne se posent pas de questions de «progrès» mais ils cherchent à faire ce qui serait au plus près de leur idée de ce que doit être leur travail.
Imd, c’est Blabla?
Ceci est absolument faux et relève d’une ignorance crasse de ce que les créateurs s’envoient à la figure entre eux, souvent par critique interposé. Hier soir encore, je lisais dans l’édition Ombres les démêlés de Ravel avec le critique Pierre Lalo sur la question : Ravel est-il un quelconque suiveur de Debussy? Il est plus que probable que le père Debussy, gentil mais ficelle, se tenait en embuscade derrière Lalo et tenait furieusement à des prérogatives qu’il n’avait pas.
Mr. D. citait l’autre jour le numéro de la Revue musicale de décembre 1938 en hommage à Ravel, dont je possède un, très bel exemplaire relié toile. Les dernières lignes de l’article de Henri Gil-Marchex, pages 100-101 constituent un des meilleurs portraits de Ravel que je connaisse.
Sur le même site de SONUMA un entretien avec Marguerite Yourcenar qui n’aime ni Giraudoux (comme je la comprends, je l’ai en horreur) ni Anouilh.
https://www.sonuma.be/archive/entretien-litteraire-du-01121971
merci pour l’entretien avec Cioran
avoir souvent pratiqué la B.espagnole entre deux poitrines opulentes
En triolet? Une poitrine, c’est deux seins, il me semble, sauf accident.
M’étonne pas de cette roulure de Gigi.
@Ozy.
Je me demande parfois si Borgès n’a pas écrit en grande partie ses contes à partir de contes très anciens, en pratiquant une espèce de substitution. Le conte que vous transcrivez me fait penser au récit génial des deux rois et des deux labyrinthes. Un roi de la puissance humilié par un roi de l’humilité (roi du désert chez Borges).
C’est Pierre Audiat qui fait remarquer dans son grand livre, La biographie de l’œuvre littéraire que l’écrivain qui travaille son texte procède « par substitutions » (conseil de lecture de Yves Coirault dans un de ses livres sur Saint-Simon). Peut-être Borges a-t-il procédé ainsi, en exportant la méthode, c’est à dire en l’appliquant à des textes dont il n’était pas l’auteur pour produire ses propres textes. Ce serait à voir. Il n’est sûrement pas le seul. Et peut-être la prodigieuse machine de son cerveau l’a-t-elle fait sans qu’il en s’en aperçoive, ce qui d’ailleurs m’étonnerait : il était trop grand lecteur de Poe.
en triolet…, yes, ça vous en bouche un coing, elsa !
J’en ai vu d’autres, ma pauvre vieille Gigi. J’imagine aisément ton corps infect frotté par deux vieilles sorcières à la Goya… Ta seule grandeur.
Chaloux, il me semble que vous-même êtes essentiellement un commentateur de commentaires. Ainsi, vous annoncez la qualité de la reliure de l’exemplaire de la revue dans laquelle figure le commentaire que vous commentez. Et vous y croyez !
@B
Votre suggestion est ce qu’on appelle une fausse bonne idée
Lequel parmi les » habituels » serait volontaire pour s’exposer à une confrontation avec l’ordinaire des billets, rendant patente aux yeux de tous par comparaison l’indigence de sa prose ?
Qui voudrait, pour le titre poussif qu’il finirait par trouver, l’exposer aux sarcasmes des habitués des formules brillantes produites par la bouillonnante imagination du maître ?
Et surtout compte tenu de ce que sont ici les réseaux de sympathies, d’antipathies, et de dénigrements croisés , qui voudra ecrire un texte qui sera luet apprécie non pour son contenu , quelle que soit sa qualité mais à partir des a priori négatifs de tel ou tel sur son auteur?
Mais si Passou lance cet appel à candidatures, et si quelques Kamikaze veulent soumissionner en acceptant ces risques, je leur promets de mettre en veilleuse mes a priori et de leur dire en toute équanimité ce que je pense de leur tentatives de billet
@ Chaloux
Poe comme Borges ne sont-ils pas des auteurs occidentaux à la plume orientale ?!
C’est une question que je me suis toujours posée à moi-même, un peu bêtement, je le reconnais, mais ça reste une question quand même.
Borges, grand lecteur des « Mille et Une Nuits », a toujours été de son vivant fasciné par le procédé « magique » de la mise en abyme employé dans les Nuits.
Quant à Poe, son conte extraordinaire « Révélation magnétique » et d’autres encore, ne sont-ils pas des contes orientaux de part leur style narratif transposés par le génie de Poe dans des « climats de mystère » occidentaux ?
Des questions que je me pose toujours.
Oui, Imd, si vous connaissiez cet ouvrage, vous sauriez que la plupart de ceux qu’on rencontre sont bouffés aux mites, leur papier casse etc. Donc je suis très heureux de posséder ce document qui durera probablement autant que moi. Dans le même ordre d’idées, je me vois très satisfait de posséder des sièges dans lesquels je puisse lire confortablement, des lits sur lesquels m’étendre sans qu’ils s’effondrent (en dépit de mon poids plume), un piano qui ne me tombe pas sur les genoux, une voiture qui m’emmène où je veux sans trop de dommages, une maison qui ne me tombe pas sur la tête etc.
Pour le reste, je ne commente pas votre commentaire, indigent.
Ozy, il est bien certain que l’homme occidental ne veut pas rester en Occident, toute l’histoire en est témoin. C’est désormais l’oriental qui rend la monnaie de sa pièce à l’occidental. Les conséquences littéraires, s’il reste une littérature, en seront certainement prodigieuses.
Ainsi, vous annoncez la qualité de la reliure de l’exemplaire de la revue dans laquelle figure le commentaire que vous commentez. Et vous y croyez !
tada..mon larbin voudrait faire croire qu’il pratique vis a vis du livre cette fascination du bibliophile alors quil secoue des hochet de classe..et pédro veut prouver qu’il est plus bourgeois d’élite que pécuchet qui achetait au mètre alors que lui achète au kilo..
Erratum :
(…son Histoire extraordinaire…).
Pardon !
dailleurs dés qu’il se sent épaulé de toute sa binblotrie il cause précieux comme un vistenboire à distiller des liqueurs de vieux garçon
@ Chaloux
Merci pour vos commentaires éclairés.
la B.espagnole entre deux poitrines opulentes, sans en avoir connu la métaphore
wiki est décidémen peine à jouir et à peine ‘médical’quand il sagit de fesse..hach l’amérique..il sagit de ‘pipe espagnole’ et pour cause..c’est à double effet..et n’être pas capable de mieux dire le pourquoi de la cravate enluminure de son notaire..c’est chercher a mettre la lanterne sous le boisseau qu’elle dirait marie madleine
Il s’éteindra de lui-même…
D’ailleurs, il est déjà éteint, et il est le seul à ne pas le savoir…
@ De Nota le « Cercle Bernard Lazare de Grenoble » s’est posé la même question que vous :
Pourquoi Kafka a-t-il oublié (« censuré ? »)le mot » juif » dans ses textes de fiction ?
Réponse : « Kafka a voulu donner à ses textes une connotation fantastique ; pour cela il efface presque tous les repères : pas de problématique juive explicite ; la psychologie des personnages est réduite au minimum ; le temps et l’espace sont estompés. Il obtient ainsi une atmosphère énigmatique et étrange.
L’absence de repères clairs engendre aussi la polysémie recherchée par Kafka. On peut faire de ses textes une » lecture infinie « , selon l’expression de D. Banon. Ainsi le lecteur est appelé à faire une exégèse, conformément à la tradition juive de la lecture.
Enfin, Kafka a voulu aller du particulier à l’universel : il est passé de la difficulté d’être un Juif à la difficulté d’être un humain. »
Est-ce la bonne réponse? Pas si évident que ça.
Mais puisque nous parlons de Kafka, je vous laisse livre un texte digne d’intérêt . C’est l’hommage de Milena Jesenská publié dans Narodini listy, 7 juin 1924-Journal tchèque publié à Prague
” Avant-hier est mort au sanatorium de Kierling près de Klosterneuburg, à côté de Vienne, le Dr. Franz Kafka, un écrivain allemand qui vivait à Prague. Peu de gens le connaissaient ici, car il allait seul son chemin, plein de vérité, effrayé par le monde ; depuis bien des années, il souffrait d’une maladie des poumons, et s’il la soignait, il la nourrissait aussi consciemment et l’entretenait dans sa pensée. Lorsque l’âme et le cœur ne peuvent plus supporter leur fardeau, le poumon prend sur lui la moitié de la charge, ainsi la charge est au moins également répartie, a-t-il écrit une fois dans une lettre, et sa maladie était de cette espèce. Elle lui conférait une fragilité presque incroyable et un raffinement intellectuel sans compromis presque terrifiant ; mais lui, en tant qu’homme, avait déposé toute son angoisse intellectuelle sur les épaules de sa maladie. Il était timide, inquiet, doux et bon, mais les livres qu’il a écrits sont cruels et douloureux. Il voyait le monde plein de démons invisibles qui déchirent et anéantissent l’homme sans défense. Il était trop lucide, trop sage pour pouvoir vivre, trop faible pour combattre, faible comme le sont des êtres beaux et nobles, qui sont incapables d’engager le combat avec la peur qu’ils ont de l’incompréhension, de l’absence de bonté, du mensonge intellectuel, parce qu’ils savent d’avance que ce combat est vain et que l’ennemi vaincu couvre encore de honte son vainqueur. Il connaissait les hommes, comme seul peut les connaître quelqu’un de grande sensibilité nerveuse, quelqu’un qui est solitaire et qui reconnaît autrui à un simple éclair dans son regard. Il connaissait le monde d’une manière insolite et profonde, lui-même était un monde insolite et profond. Il a écrit les livres les plus importants de toute la jeune littérature allemande ; toutes les luttes de la génération d’aujourd’hui dans le monde entier y sont incluses, encore que sans esprit de doctrine. Ils sont vrais, nus et douloureux, si bien que, presque naturalistes. Ils sont pleins de l’ironie sèche et de la vision sensible d’un homme qui voyait le monde si clairement qu’il ne pouvait pas le supporter et qu’il lui fallait mourir, s’il ne voulait pas faire de concessions comme les autres et chercher recours dans les diverses erreurs de la raison et de l’inconscient, même les plus nobles. Franz Kafka a écrit le fragment Le Soutier (paru en tchèque dans Cernen, chez Neumann), le Verdict, conflit de deux générations, La Métamorphose, le livre le plus fort de la littérature allemande moderne, La Colonie pénitentiaire et les esquisses Regard et Médecin de Campagne. Le dernier roman, Devant la loi, attend depuis des années en manuscrit. C’est un de ces livres qui, quand on les a lus jusqu’au bout, laissent l’impression d’un monde si parfaitement compris qu’il rend inutile le moindre commentaire. Tous ses livres décrivent l’horreur de l’incompréhension, de la faute innocente parmi les hommes. C’était un artiste et un homme d’une conscience si sensible qu’il entendait encore là où les sourds se croyaient faussement en sûreté. «
On notera les titres de plusieurs textes de Kafka dans cette lettre. Quand ont-ils été modifiés ?
Branlette espagnole, espagnolette
Espagnolette:
Ornement de bronze représentant un torse féminin.
« un piano qui ne me tombe pas sur les genoux, une voiture qui m’emmène où je veux sans trop de dommages, une maison qui ne me tombe pas sur la tête »
Et une femme qui ne me quitte pas en claquant la porte !
« Espagnolette:
Ornement de bronze représentant un torse féminin. »
Poignée de fenêtre où il est bon de se pendre.
Parlant de kamikazes à bon escient, voici soumis a votre sagacite trois presentations différents d’un événement qui eu lieu un 11 septembre.
Le 11 septembre 1909, une foule dense se trouvait réunie pour un meeting aérien où évoluaient des pointures, Curtiss Bleriot..
Dans la foule, des écrivains, dont Kafka, et d’Annunzio. Ce dernier eu droit à un petit tour en avion et a un portrait peu aimable de Brod.
Trois auteurs, quatre extraits, les 3 premiers parurent sous forme de reportages dans des journaux , le 4ème a été inséré dans un roman.
» La Sentinella Bresciana du 9 septembre 1909 annonce avec enthousiasme : ‘Nous avons en ce moment à Brescia une foule comme on n’en avait jamais vu, même pas au moment des grandes courses d’automobiles (…)’
La lecture de ces informations nous inspire, à mes deux amis et à moi-même, à la fois du courage et de la peur. Du courage : car, lorsqu’il y a une affluence aussi terrifiante, tout se passe d’ordinaire de façon fort démocratique, et là où il n’y a pas de places, on est dispensé d’avoir à en chercher une. De la peur : peur de l’organisation italienne pour une entreprise telle que celle-là, peur des comités qui prendront soin de nous, peur des chemins de fer, auxquels la Sentinella Bresciana attribue glorieusement des retards de quatre heures… »
« Il effectue ainsi cinq tours, vole 50 kilomètres en 49’ 24’’ et gagne ainsi le grand prix de Brescia (…) C’est une performance parfaite. Mais comment apprécier des performances parfaites ? Chacun s’estime à la fin capable de performances parfaites ; il semble que pour des performances parfaites le courage ne soit pas nécessaire. Et tandis que Curtiss travaille là-haut au-dessus des forêts, tandis que sa femme (…) se fait du souci pour lui, la foule l’a presque oublié. »
« Comme s’il n’y avait plus rien d’autre dans le vaste monde, toute la journée nous sommes assis, nous sommes debout, du matin jusqu’au soir, sur l’immense circuit de Brescia. Avons-nous encore une autre patrie que ce bois étiré en clôture, empilé en tribunes, qui brille comme du métal au soleil et brûle sous ses rayons, aussi loin que porte le regard ? Et nous nous sommes si profondément incrustés dans ce champ et sa pelouse gris-vert trouée çà et là de terre brune, dans cette forêt lointaine d’un bleu laiteux qui paraît toute menue à l’horizon tout en le barrant définitivement, dans ce tumulte d’une humanité étrangère, que nous nous disons : après cette réalité que nous sommes en train de voir, tout ce que nous serons amenés à voir plus tard nous fera l’effet d’un rêve… C’est vraiment quelque chose !… »
« Le ciel recourbé sur la plaine fut un immense stade bleu enclos de nuages, de montagnes, de forêts. La foule accourut au spectacle comme à une assomption de l’espèce. Le péril sembla l’axe de la vie sublime. Tous les fronts durent se lever (…)
Au sommet des mâts, au sommet des hautes bornes pyramidales, au sommet des tours de vedette, les bannières et les flammes multicolores claquaient comme dans les pavoisements de fêtes. Et, comme les anciens pavois des infanteries communales, les façades des clôtures étaient peintes joyeusement aux couleurs des nations, aux emblèmes des chantiers, au nom des timoniers célestes. »
Qui a eu lieu, à Brescia, Italie.
Certains ont l’imagination trop fertiles, ils ont tellement vécu, et relisent tant de vieilleries goyavesques qu’ils en ont même oublié Andrea Ferreol et ne voient plus que de l’albâtre partout.
DHH, je comprends bien votre objection, mais vous cédez trop au ‘quant-dira-t-on’, à la tyrannie des lo-gosses qui aiment rien tankà… dénigrer toute pulsion créatrice des anonymes de bonne volonté, vu qu’ils n’ont comme scaroles à vendre que de la vinaigrette destructrice. Il est sûr que c’est « du travail », aussite.
Oui, belle découverte que cette interview rare de Cioran, Chaloux !
Belle gueule d’un homme qui parle plus vite que les mots ! Plus vite qu’il ne respire. L’idée du suicide aide à vivre. Il n’écrit pas pour faire un livre. Ni pour lui ni pour les lecteurs.Il écrit pour se débarrasser de ce qu’il pense. Toujours en état d’extrême misère morale, en s’adressant à un Dieu auquel il ne croit Pas. Ecrire est une profanation. Quand on écrit on tue. Il n’admire que les hommes les plus purs, ceux qui n’ont pas écrit. Mais qui était cet homme, plein de douceur et de sourires, que l’on disait cynique ?
#Pourquoi Kafka a-t-il oublié (« censuré ? »)le mot » juif » dans ses textes de fiction ?
Ce qui n’est pas du tout le cas dans son journal. Ni à fortiori dans sa lettre au Père.
VERAN-RAOULT-CANTELOUP-DUMONTET-MACRON
Qui suit l’actualité politique française de près depuis quelques mois a pu notamment remarque ceci :
La stratégie sanitaire choisie par le ministre de la Santé, M. Véran a été méthodiquement contestée par le Pr Raoult. On connaît tous les arguments de M. Véran contre le Pr Raoult et on connaît toutes les critiques du Pr Raoult contre les décisions (et les décrets) du ministre Véran. Je ne les rappellerai pas.
Or, chaque soir le Français lambda, même celui qui n’a pas étudié de près les arguments du Pr Raoult et les arguments du ministre Véran, est gratifié sur TF1 de la caricature suivante : un Pr Raoult, une charlotte bleue sur la tête, fait de petits mélanges bizarres avec des boîtes de sardines, et des liquides vaisselle, plus de la poudre , en prétendant guérir la maladie que l’on sait
et termine en disant « Allez l’OM ! » Autrement dit, on assène l’idée suivante au Français lambda, même à celui qui revient du boulot et qui ne sait rien sur le sujet : « Raoult est un savant dingo ».
On me dira que dans l’émission de l’imitateur Canteloup prersque tout le monde est raillé : Mme
Le Pen, Mélenchon, Ciotti, Sarko, Castaner, et, très gentiment, Macron lui-même. Je n’en disconviens pas. Mais je fais observer que depuis la début de l’épidémie la question de savoir de savoir si Raoult a raison ou non, et de savoir si Véran a raison ou non, est capitale . C’est devenu le combat POLITIQUE français central du moment, aux conséquences infinies.
Pourquoi diable sur TF1 tous les soirs Raoult est présenté en savant fou et…ridicule ? A mon humble avis, on devrait peut-être s’intéresser un peu à Jean-Marc Dumontet, producteur de cette émission.
Si vous faites des recherches sur lui vous trouverez que ce puissant producteur est un ami intime de M. Macron et de sa femme. Qu’il a plus ou moins coaché le candidat Marcon au moment de la présidentielle. Dumontet est même allé jusqu’à proclamer dans la presse écrite son admiration immense pour le Président., avec des accents lyriques.
Voilà pourquoi votre fille est muette et que chaque soit, sur TF1 , on nous dit que Raoult est un savant fou et, ( c’est implicite) que le ministre Véran a donc eu raison dans sa politique sanitaire, sous la houlette du merveilleux président que la France a la chance d’avoir..
Pas d’accent pour les locutions latines, okaay.
E.M. CIORAN
Fleurs d’insomnie
Du 31 juillet au 25 août 1966, malgré ses poumons et son foie malades, et les recommandations de son médecin d’éviter impérativement le soleil, Cioran ne put s’empêcher de retourner passer ses vacances à Talamaca, dans l’île d’Ibiza. En effet, l’auteur Roumain, fils de pope, qui adopta la nationalité et la langue françaises, se revendiquait également Espagnol par son âme, essentiellement pour l’exaltation mystique et la qualité du « desengaño » (désillusion) propres à cette impulsive nation. Son séjour se révéla particulièrement éprouvant pour ses nerfs et ses nuits irrémédiablement insomniaques, tel qu’en témoigne le cahier retrouvé parmi ses textes inédits, après sa mort en 1995. Florilège.
« Ibiza, 31 juillet 1966. Cette nuit, réveillé tout à fait vers 3 heures. Impossible de rester davantage au lit. Je suis allé me promener au bord de la mer, sous l’impulsion de pensées on ne peut plus sombres. Si j’allais me jeter du haut de la falaise ? Tout le monde est bronzé, je dois rester blanc, pâle. Pendant que je faisais toute sorte de réflexions amères, je regardai ces pins, ces rochers, ces vagues « visitées » par la lune, et sentis soudain à quel point j’étais rivé à ce bel univers maudit.
Le Remord renaît ; ma stérilité ressentie comme une faute dont je perçois la gravité encore mieux sous ce soleil universel d’Ibiza.
8 août. Me suis levé vers 4 heures du matin et me suis promené le long de la mer. Assis sur un rocher. J’attendais le jour. Quand la lumière surgit, elle ne vint pas d’en-haut, mais des rochers alentour, comme si elle fût cachée et qu’elle attendît le matin pour apparaître. Cette transfiguration de la matière, si belle, si irréelle, me fit oublier les réflexions amères par quoi débute chacune de mes insomnies.
Ibiza me réussit aussi mal que Valldemosa à Chopin.
Avec des nerfs comme les miens on ne quitte pas le Nord. La chaleur met en valeur toutes mes infirmités.
Un maçon d’Ibiza raconte qu’il y a dix ans, avant l’invasion des touristes, les habitants étaient gentils, affables, vous invitaient [à] manger chez eux, laissaient la maison ouverte jour et nuit ; maintenant, ils la ferment à clef, sont devenus égoïstes, vous parlent à peine, sont renfermés et soupçonneux, et mangent mieux. Mais qu’ils vivent mieux, qu’ils soient plus heureux, c’est douteux. Avant, ils gagnaient peu, mais n’avaient pas de besoins ; aujourd’hui, ils en ont beaucoup, qu’ils doivent satisfaire. Aussi travaillent-ils bien plus qu’avant, ils se fatiguent, se crèvent, mais, pas plus que les touristes, ils ne peuvent se reposer. Le silence a disparu de l’île : nuit et jour les avions la survolent et font un vacarme, qui est le prix que les indigènes payent pour le privilège qu’ils ont obtenu de pouvoir manger à leur faim.
Cafard inouï à l’idée de quitter Talamanca. A vrai dire, Paris et cafard c’est tout un pour moi. Il ne faudrait pas aller dans des lieux où le bonheur paraît concevable.
24 août. Talamanca. Aller une dernière fois contempler du moulin à vent le couchant. Personne alentour. Silence. Le ciel et la mer. Ibiza en face. Ai fredonné intérieurement des lamentations hongroises, qui m’ont l’air de s’accorder avec tous les paysages.
Vivre loin de la Méditerranée est une erreur. Comment ai-je pu pendant si longtemps sacrifier au préjugé du Nord ? Tous mes malheurs, disons déceptions, viennent de là. »
(« Cahier de Talamanca », Mercure de France, 2000)
@Pablo, « Caillois, fascination du minéral », Exercices d’admiration p. 1592 et suivantes, Quarto.
Vous feriez mieux de nous parler de Cioran à Dieppe, Patrice Charoulet !
Boff, depuis qu’on sait que Cioran a laissé la gourde de Springora entre les griffes de Matzneff, moyen, moyen, l’aphoristique.
#Mais puisque nous parlons de Kafka, je vous laisse livre un texte digne d’intérêt . C’est l’hommage de Milena Jesenská publié dans Narodini listy, 7 juin 1924-Journal tchèque publié à Prague
L’ahuri de la plage mazoutée.
Pas de bol, le croque’mort de la rdl est déjà passé avec ce faire-part, lol.
@ Le Remord renaît
c’est un peu comme le RomanS de Renart…
Ah ! Cioran et ses déambulations d’insomniaque dans les rues de Bucarest… La meilleure partie de son oeuvre, ou du moins la plus fascinante, la plus gombrowiczienne ? Tout ce qui fut écrit en roumain avant 1937… Et ça fait un bon paquet, croyez-moi, comme dirait notre ami Liineascu,
Ben zut, mon com’ sur le « Covid » des métamorphoses a sauté ?
Je n’y étais pourtant ni incorrecte, ni agressive (enfin, il me semble ?) ?
Dieppe : « Comme tu vois, je passe ma vie entre Paris et Dieppe. je me réfugie ici pour deux ou trois jours (j’y reste rarement longtemps) afin d’échapper aux visites. je supporte de moins en moins les gens. Et puis la conversation me fatigue, et cela d’autant plus que c’est presque toujours moi qui parle. ce vice est un legs de notre mère. »
A Aurel Cioran, 1977, lettre.
Quarto p. 1744.
Est-ce que Leonardo mérite un recadrage sans explications ?
Clopine dit: à
Ben zut…
Le Dudu.riri.yonyon masqué a encore frappé!
Un cavalier sans la nuit!!!
Hurkhurkhurk!
Couic! Couic! Couic!
vous vous êtes peut-être trompée dans les boutons…
Ça m’étonnerait, ça fait quarante ans qu’elle a les mêmes!!!
Hurkhurkhurk!
Paul Edel, merci, cependant, vous m’aurez mal lu, je ne me suis jamais demandé pourquoi le mot « juif » était absent des fictions de Kafka…
En effet, c’est moi qui ai demandé sir Borges ne se trompait pas.
De Nota, si Pedel vous confond avec moi, vous êtes bien mal en (basse) court!
Toute ma sympathie.
Année LvB, op. 120, #6 :
tu es le meilleur!
Oups ! Variation XXXI.
Tu es la meilleure, Victorine Oups!
Riquet à la Oups!
merci, Marie,c’est vous qui avez mis dans le mille avec cet envoi de Brescia 11 NOV qui m’a retournée
Court, non, pas d’erreur. Vu que je suis un brin paranoïaque, j’ai repensé au com’ en question… et à notre hôte.
Il ne m’a jamais censurée, pendant toutes ces années. Pourquoi donc le ferait-il maintenant, alors que je n’emploie ni vocabulaire insensé, ni opinions outrancières, ni rien qui puisse tomber sous le coup de la loi ?
Donc, bon, ce n’est pas lui.
Donc, toujours aussi logiquement, c’est quelque chose qui vient du com lui-même, et a déclenché l’algorithme « halte-là camarade ».
J’en déduis que c’est le modeste jeu de mots-image « partie de jambes en l’air » qui a dû jouer. Après tout, outre le jeu de mots (que j’aime beaucoup), c’était une sorte d’annonce commerciale.
Je préfère de beaucoup cette explication rationnelle à une quelconque interrogation paranoïde du style « intervention de Drillon, réaction de notre hôte ».
Je ne suis pas assez importante, ni influente, ni dangereuse en quoi que ce soit.
Je suis juste… Clopine, quoi.
Donc, allons-y pour l’explication anti-pub.
11 septembre excuses
JJJ, « ils n’ont comme scaroles à vendre que de la vinaigrette destructrice »
franchement,j’aime tellement que… On peut vous l’emprunter, celle-là ?
« Ils n’ont comme oeufs durs à vendre que de la mayonnaise lénifiante »… Ca pourrait marcher aussi…
@Clopine, votre commentaire a bien été supprimé après avoir été publié.
« ils n’ont comme scaroles à vendre
on les emballe dans quoi au temps du numérique?
Montaigne avait dit qu’on emballe ses salades dans ses essais mais maintenant ?
On peut vous l’emprunter, celle-là ?
Si ces deux-là s’empruntent leurs trouvailles, ça va faire des œuvres replètes :
Flopine la censurée-Gigi la Visqueuse, œuvres replètes
Ça fait style!!!
Les messages de Flopine tombent tous dans le trou normand.
Yapu!
J. Drillon a publié le cauchemar de Raskolnikov en illustration d’une alerte au coronavirus.
Sorti du contexte, ça peut passer, mais livre en main, ça le fait pas du tout… Enfin, nous avons la même traduction de » crime et châtiment « , on dirait, qui est celle de Doussia Ergaz. Merci a lui de l’avoir fait ouvrir !
Oui, très bonne analyse litteraire, que celle de Nicolas Cazelles, réalisée a partir de l’histoire de ce récit de Kafka: Die Aeroplane in Brescia.
J’ai aussi trouvé tres touchant, ces larmes de Kafka…
Et vous en concluez quoi, De Nota ?
CLOPINE fait dans les stretchable words « comment dit-on en français?
Le préféré de Clopine est universel,on dirait
The researchers identified thousands of « stretchable » words in the tweets, including « ha » (e.g., « hahaha » or « haaahaha »), « awesome » (e.g., « awesssssommmmmeeeeee ») and « goal) (e.g., ggggoooooaaaaallllll).
Stretch refers to how long a word tends to be stretched. For instance, short words or sounds like « ha » have a high degree of stretch because people often repeat them many times (e.g., « hahahahahahahaha »). Meanwhile, regular words like « infinity » have lower stretch, often with just one letter repeated: « infinityyyy. »
https://www.sciencedaily.com/releases/2020/05/200527150155.htm?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+sciencedaily%2Fmind_brain%2Flanguage_acquisition+%28Language+Acquisition+News+–+ScienceDaily%29 c’est vraiment confusing
Bah, Et Alii, vous n’avez comme poireaux à vendre que cet indigeste potage ?
(sans même, ajouterais Marguerite Duras, la moindre pomme de terre…)
e nota dit: à
@Clopine, votre commentaire a bien été supprimé après avoir été publié.
–
p’tain mais c’est immmmonde. Cette censuuuure, cet achhharnement…
Flopine n’aime pas son dindon, mais elle fait glou ou glou ou ou!!!!
chomsky a donné des interviews à un « journaliste scientifique » qui lui, est traduit en français là, l’article sur tablet:
Chomsky and Pollin: To Heal From COVID-19, We Must Imagine a Different World
https://truthout.org/articles/chomsky-and-pollin-to-heal-from-covid-19-we-must-imagine-a-different-world/
ajouterais Marguerite Duras,
AJOUTERAiT patttatara tata
Des moutons ons ons des dindons ons ons, et Clopi hi hi hi hi neu…
https://www.youtube.com/watch?v=pyCwAiQ8vDY
Le groupe préféré de bousemolle.
@CLOPINE
Camille – Ta Douleur (TARATATA – Juin 2005)
https://www.youtube.com/watch?v=aEMjVu2NrgA
Votre problème, Chaloux, c’est que vous n’êtes pas reconnu à votre vraie médiocrité…
Et Alii : oui, ça arrive. Coquille, erreur, glissement. Vous vous gaussez, alors que, excusez-moi, mais vous êtes la première à pratiquer, ici,la maladresse.
Cette idée de modernité est du domaine des commentateurs et pas des créateurs. Les créateurs ne se posent pas de questions de «progrès» mais ils cherchent à faire ce qui serait au plus près de leur idée de ce que doit être leur travail.
Imd, c’est Blabla?
Chaloux, vous tronquez le commentaire, il développe ou apporte aussi la notion d’originalité, de nouveauté qui selon lmd est comprise à un dans un mouvement, dans le flux des productions et auquel peut être associé l’ idée de progrès, progression? Qui aime voir du déjà vu, entendre du déjà fait, lire dans un style qui n’a plus cours de vieilles idées aussi mortes que leurs auteurs ? La creation ou l’invention s’appuie, je crois, sur le précédent mais ajoute. D’ailleurs il doit être extrêmement difficile de se défaire de toutes influences comme vos exemples le rapportent, influences qui vont jusqu’au modèle .
R2PONSE DE DURAS à « la littérature » invoquée par clopine :
La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d’une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte. »
Marguerite Duras
Clopine dit: à
Votre problème, Chaloux, c’est que vous n’êtes pas reconnu à votre vraie médiocrité…
Votre problème, Clopine, c’est qu’on ne peut pas vous retourner le compliment.
C’est même votre gros, votre très gros problème.
Hurkhurkhurk!
Beret bêbête, ne vous mélez pas de problèmes qui vous dépassent. Vous ferez déjà un gros progrès.
En outre, béret, lâchez-moi les basques…
Béret basque…
Hurkhurkhurk!
Ça change des noms d’oiseaux et c’est original, cela vous renouvelle, je suis admirative.
Année LvB, op. 120, #7 :
Vous voyez, Flopine, c’est en cherchant autrui qu’autrui vous aide à vous trouver.
Vous êtes là toute entière (ou presque! on a quand même épuré), dans ma réponse.
« En même temps », Béret, comme dirait le maquereau de la France, vous n’êtes pas un terrain bien vaste. On ne peut guère s’y renouveler sans fin… Prenez en conscience, ne demandez pas l’impossible!!!
Votre problème, Chaloux, c’est que vous n’êtes pas reconnu à votre vraie médiocrité…
chacun son pti personnel bonne clopine
mon bidasse de larbin peaufine ses épluchures de petits cons du conservatoire le vendredi soir..faignasse
chacun son pti personnel bonne clopine
Signé: Burne la morte.
Si je continue de suivre cette idée bébête et sans m’adresser à qui que ce soit, le créateur doit produire de l’universel , il lui est certainement impossible d’être hors de son temps, nous ne devrions plus être sensible à du Bellay et ses frères.
au regard de quoi la littérature m’a fait honte
raoul c’était la mer..quand quil mesurait les poiçons chez léonce
p’tain mais c’est immmmonde. Cette censuuuure, cet achhharnement…
au moins dédé sait encore s’indigner..
Je ne dispose pas votre largeur d’esprit ni de votre d’intelligence aigue des êtres et de l’art, je suis tout à fait consciente de mes limites. Merci.
de votre largeur d’esprit. Mes excuses.
Je ne suis pas assez importante, ni influente, ni dangereuse en quoi que ce soit.
Je suis juste… Clopine, quoi
tout ça c’est que du déclaratif..sans fouille à corps pas de démocratie possibe qu’il dirait dédé
Qui aime voir du déjà vu, entendre du déjà fait, lire dans un style qui n’a plus cours de vieilles idées aussi mortes que leurs auteurs ?
enfin quoi béré..il fut des temps où c’était l’imitation..le raprochement avec des maitres plus ou moins mythique insurpassable..et comble ou le ‘nouveau’ était vu comme vu comme une esquive de béotien pour échapper au jugement
Du néo ou du post. En politique ça donne du néo colonialisme, du néo impérialisme. En écologie , du post atomique. C’est tout ce je sais
#tout ça c’est que du déclaratif
J’imagine que tu acceptes les mains courantes au comico.
Parce que tu pourrais faire un effort. De Nota signale à la brayonne,- plus bas de plafond qu’elle c’est pas possible-, qu’elle a porté une accusation de plagiat infondée.
‘tain, entre des instit’ de maternelle et des segpa, on est verni sur ce blog.
des travailleurs dans les vignobles:
Non… ce n’est pas à cause ça… Ce n’est pas à cause des échanges francs et rugueux qui fusent autour de moi dans un embrouillamini de langues inconnues, que l’espace de trois minutes, je ne sais plus où je me trouve. Pourtant le dialecte a de quoi déboussoler : panachage d’accents de tout horizon, dont la sonorité tire vers le pendjabi.
Ce n’est pas non plus à cause de la chaleur (très largement au-dessus des normales saisonnières), ni des onze heures de travail journalier, cinq jour sur sept, six pour les volontaires, que j’ai perdu tous mes repères. Vous connaissez cette sensation non ? Au milieu de la nuit, vous vous réveillez dans le noir perdu, hagard, incapable de resituer dans quelle pièce, dans quelle ville, dans quel lit vous vous trouvez.
Ce n’est donc pas à cause de tout ça – parce qu’à vrai dire tout ça, ça me plait – non, mais c’est à cause de la bonbonne rouge, là dans le camion, que je ne vais pas tarder à hisser sur mes épaules. Celle-là je l’avais vu dans les documentaires comme « The true cost » d’Andrew Morgan (2015), mais je ne pensais pas qu’elle avait une existence en dehors des frontières du Bangladesh. La « bomba » comme ils disent. Et si le chef te regarde en pointant du doigt la « bomba », c’est que c’est ton tour de pulvériser.
C’est donc vraiment la vision de cette bonbonne rouge qui m’a fait perdre tous mes repères. Je tente de remettre les événements dans l’ordre : je me souviens, une dizaine de jours plus tôt, avoir postulé à tous les postes d’ouvrier agricole qui se trouvaient dans un périmètre raisonnable autour de mon lieu de confinement. Je me souviens de l’indicatif téléphonique étranger sur l’écran de mon téléphone quand j’ai reçu l’appel une semaine après. Je me souviens de la route en voiture avec le GPS détraqué, et je me souviens du passage de la frontière… Un bruit d’artillerie me tire de mes pensées. Rouge et rutilant, un hélicoptère de chez Air Glacier, model HB-ZUT, surgit et effectue une ellipse majestueuse afin d’atomiser le coteau voisin, à deux-cents mètres. Moderne, à la pointe, précis, une petite croix blanche sur la queue. Ça y est, je me souviens maintenant, je ne suis pas dans la plaine du Pendjab… je suis en Suisse. Plus précisément, je suis dans les vignobles en terrasse de la région du Lavaux, terre classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Institution aux valeurs ô combien modernes…
Koffi parle le dioula, Anton le bulgare, Luca l’Italien et tous les autres le portugais. On sait tous dire « fatigué » en français, et on comprend tous quand le chef dit pause : « pauzgje ! ».
Dans la bonbonne, vous vous en doutez : ce Glyphosate dont on a tant entendu parler, plus connu sous le nom de Round up. Bien que je ne sois pas en territoire français, je ne peux m’empêcher de repenser à notre champion des promesses en cinq ans : fin de l’utilisation du glyphosate en cinq ans, reconstruction de Notre-Dame en cinq ans (priorité nationale)…
https://blogs.mediapart.fr/marlo-fantine/blog/260520/sante-0?utm_source=20200529&utm_medium=email&utm_campaign=HEBDO&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BHEBDO%5D-20200529&M_BT=1249929909253
john craig freeman invites us to explore the wet market of wuhan in augmented reality
https://www.designboom.com/design/wuhan-wet-market-augmented-reality-john-craig-freeman-05-29-2020/
#tout ça c’est que du déclaratif
D’autant plus que les fausses déclarations, comme une accusation de plagiat infondée,
surtout ces jours où il y en a qui reçoivent les tables de la Loi, comme d’autres restent devant la porte , ça tombe mal!
A défaut d’esprit sain, que ça serve de leçon, au moins ce commandement, en cette veille de Pentecôte:
Tu ne feras pas de faux témoignage.
https://images.app.goo.gl/KPsusW6BSp1oUDkf8
C’est cadeau.
Oui, on recopie beaucoup, ici, des fragments de textes que l’on a aimés (parfois à plusieurs sur le même texte et cela fait plaisir. Parfois pour un ou une qui ne le verra pas (Ozy)…)
Christian Doumet dans un essai poétique paru en 2010 Trois huttes paru dans une si belle édition de Fata Morgana, écrit quelques lignes à ce sujet. C’est à propos des huttes de Bashô, (le dernier chapitre). Il marchait beaucoup et se satisfaisait de huttes précaires où il écrivait.
Donc, page 101 et 118, il écrit de Bashô, cet ermite vagabond :
« Il appartient à une époque où aucun anathème ne frappe encore l’art de recopier. Il ne manque jamais, au fil de ses voyages, de céder à la réminiscence de tel ou tel poète aimé (Kyoraï, Jôsô, Otokumi, Oshu…). Déployé dans le temps autant que dans l’espace, le voyage a pour vocation de réveiller un monde de mots, de frappes verbales, d’estampilles poétiques ; de parcourir aussi certaines régions de la mémoire ordonnées comme des provinces réelles d’un empire où l’on s’aventure en aveugle avant d’y rencontrer quelque vieille connaissance chérie.
Recopier n’a donc, dans ces conditions, rien d’une activité servile et répétitive. Nullement le re du ressassement ; plutôt celui de la réminiscence, des retrouvailles, de la reconnaissance.
Recopier, comme on redéploie en esprit le paysage d’une route tant de fois empruntée jadis, et liée au souvenir d’heures heureuses. Comme on revient à une question jamais élucidée. Comme on retrouve un être aimé. […]
Recopier signifie exactement qu’on accepte cet écartèlement d’être au cœur d’une épreuve et de s’en trouver toujours exclu : condamné à habiter la hutte qui ne vous appartiendra jamais. […]
Mais sa besace reste si pleine des poèmes d’autrui, si chargée d’emprunts qu’au bout du compte, il ne sait plus à qui revient tout ce qui se rumine au rythme de la marche. A qui appartiennent-elles, en effet, nos meilleures idées ? Où ont-elles pris leur source ? De quels affluents nombreux sont-elles le résultat ? […]
Au bout de cette longue sagesse entretenue de fréquents départs, de haltes et de huttes, il plante le poème le plus court, le plus dense. »
Recopier, c’est plus facile avec le coller, nicht wahr?
Die Aeroplane in Brescia.
Von Franz Kafka (Prag).
Wir sind angekommen. Vor dem Aerodrom liegt noch ein großer Platz mit verdächtigen Holzhäuschen, für die wir andere Aufschriften erwartet hätten, als: Garage, Grand Büfett International und so weiter. Ungeheure in ihren Wägelchen fettgewordene Bettler strecken uns ihre Arme in den Weg, man ist in der Eile versucht, über sie zu springen. Wir überholen viele Leute und werden von vielen überholt. Wir schauen in die Luft, um die es sich hier ja handelt. Gott sei Dank, noch fliegt keiner! Wir weichen nicht aus und werden doch nicht überfahren. Zwischen und hinter den Tausend Fuhrwerken und ihnen entgegen hüpft italienische Kavallerie. Ordnung und Unglücksfälle scheinen gleich unmöglich.
Einmal in Brescia spät am Abend wollten wir rasch in eine bestimmte Gasse kommen, die unserer Meinung nach ziemlich weit entfernt war. Ein Kutscher verlangt 3 Lire, wir bieten zwei. Der Kutscher verzichtet auf die Fahrt und nur aus Freundschaft beschreibt er uns die geradezu entsetzliche Entfernung dieser Gasse. Wir fangen an, uns unseres Anbotes zu schämen. Gut, 3 Lire. Wir steigen ein, drei Drehungen des Wagens durch kurze Gassen, wir sind dort, wohin wir wollten. Otto, energischer als wir zwei andern, erklärt, es falle ihm natürlich nicht im geringsten ein, für die Fahrt, die eine Minute gedauert hat, 3 Lire zu geben. Ein Lire sei mehr als genug. Da sei ein Lire. Es ist schon Nacht, das Gäßchen ist leer, der Kutscher ist stark. Er kommt gleich in einen Eifer, als dauere der Streit [1b] schon eine Stunde: Was? – Das sei Betrug. – Was man sich denn denke. – 3 Lire seien vereinbart, 3 Lire müssen gezahlt werden, 3 Lire her oder wir würden staunen. Otto: „Den Tarif oder die Wache!“ Tarif? Da sei kein Tarif. – Wo gäbe es dafür einen Tarif! – Es sei eine Vereinbarung über eine Nachtfahrt gewesen, wenn wir ihm aber 2 Lire geben, so lasse er uns laufen. Otto zum Angst bekommen: „Den Tarif oder die Wache!“ Noch einiges Geschrei und Suchen, dann wird ein Tarif herausgezogen, auf dem nichts zu sehen ist, als Schmutz. Wir einigen uns daher auf 1 Lire 50 und der Kutscher fährt weiter in die enge Gasse, in der er nicht wenden kann, nicht nur wütend, sondern auch wehmütig, wie mir scheinen will. Denn unser Benehmen ist leider nicht das Richtige gewesen; so darf man in Italien nicht auftreten, anderswo mag das recht sein, hier nicht. Nun wer überlegt das in der Eile! Da ist nichts zu beklagen, man kann eben in einer kleinen Flugwoche nicht Italiener werden.
(…)
Béret basque…
Hurkhurkhurk!
–
Excellent, Chaloux. Et je m’y connais.
Je viens de lire les quelques pages du « Kafka en France » de Marthe Robert (Le siècle de Kafka) et je me demande, comme à chaque fois que je la lis, pourquoi cette femme extraordinaire, n’est pas à sa juste place, parmi les exégètes de la littérature, à cent-mille lieues au-dessus de Barthes et de tant de bavards inutiles et vains, qui, vingt ou trente ans après leur mort, tiennent encore le haut du pavé.
Il s’y connait…
« Fabrice Luchini:
Ça a été un moment génial. Je m’approche de Roland Barthes, c’est comme si j’étais à Vienne avec Freud, et je lui dis: « Il paraît que vous avez dit du bien du film que j’ai tourné… Je suis Perceval. » Il a dit: « Vous êtes Perceval? », et il m’a dit cette phrase étonnante: « J’aimerais vous revoir, quel est votre rapport au téléphone? » Alors moi, on m’avait jamais posé une question aussi étonnante: quel est mon rapport au téléphone?! Imaginez que je réponde: « Ambigu, Roland! » J’ai simplement répondu: « Confortable. » Et j’ai été chez lui rue Servan. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça représentait. Il vivait dans une maison merveilleuse, un petit appartement, avec sa maman au-dessus, et là on a parlé de Flaubert. Il était homo, je suis obligé de le dire, donc il avait peut-être une vieille idée de me la glisser ou de faire quelque chose, mais peut-être pas aussi violemment que ça, peut-être une turlute, tu vois? Un truc sans conséquence, une gâterie. On a parlé de Flaubert, et à un moment j’avais repéré quelque chose dans son entrée, il avait un portemanteau sur lequel il y avait un béret. Et là je lui ai dit: « Vous savez ce qui est génial chez vous, Roland? » Et Barthes qui était un homme magnifique, mesuré, m’a dit: « Non Fabrice. » J’ai dit: « Levez-vous… » Il se lève, je le mets devant le portemanteau et je lui dis: « C’est ce béret, Rolandl », et il me dit cette phrase étonnante: « Mais je suis basque! » Mais vous vous rendez compte cette phrase? « Mais je suis basque! » On dirait qu’il me regarde méchamment, mais arriver à faire dire à Roland Barthes : « Mais je suis basque! » «
Bonjour, question à toute l’assemblée suite à une discussion sur Facebook concernant la lecture des Miserables de Victor Hugo. QUI l’a lu ici à part rose ? Il y avait cet excellent article de Passou pour dire que personne ne lisait ce livre…Or j’ai appris aujourd’hui qu’il était énormément lu à l’étranger. Moi qui malgré les études littéraires ne connait personne qui s’y est frotté.
Merci d’avance
Moi j’ai lu Les misérables. Deux fois. Une, tout seul, une à mes enfants.
« une à mes enfants »
Et ils posaient des questions, Diap ?
Jamais lus les Misérables, ni Notre-Dame de Paris, Ed.
Pas même son théâtre.
Seulement quelques poèmes et ses « Choses vues »,
Ses lettres avec Juliette Drouet,
Sa biographie ainsi que celle de sa-on étonnante mère…
« Moi qui malgré les études littéraires ne connait personne qui s’y est frotté. »
qui s’y soit (malgré les études littéraires).
La visite au conventionnel a arrêté ma lecture, j’y ai effectué des sondages, mais lu en entier jamais. C’est le feuilleton de France Culture qui m’a réconcilié avec ce livre.
Aujourd’hui, les gens autour de moi ne connaissent Hugo qu’à travers les comédies musicales. Pour les plus anciens, Hugo c’était un billet de banque…
Pour moi, c’est surtout à travers le cinéma et la télévision.
je vois, signalé sur non fiction , un livre ayant pour titre :
Le singe de Kafka, et autres propos sur la colonie
Seloua Luste Boulbina
30 novembre -1
Presses du Réel
224 pages
bonsoir
POUR UN FAUX BILLET
Certains ont pu voir la longue vidéo sur YouTube où l’on voit un Américain à terre qui a le genou d’un policier longuement appuyé sur son cou. Il a été étouffé et en est mort. La vidéo , dure à voir,
a provoqué l’indignation. Et la mienne.
La victime est-elle un braqueur, un tueur abominable qu’on a du mal à immobiliser ?
J’apprends ce vendredi soir à 20 h que cet homme aurait tenté d’écouler un faux billet de 20
dollars ! Voilà son crime présumé.
La nuit dernière, deux extraterrestres m’ont rendu visite ! Oui, oui, je vous le jure.
En voici le récit :
J’étais tout seul, conduisant mon camion en plein milieu du désert. La nuit était chaude comme un hammam et moi, dans mon misérable petit camion, j’étais encore plus chaud qu’une serviette marocaine de bain turc. Je voulais arriver rapidement chez moi mais contrairement à cet imbécile de David Vincent, je n’ai pas pris un raccourcis car je suis un bon citoyen qui respecte toujours le code de la route et même celui de la déroute. C’est dire mon civisme !
Soudain, une lumière, heu… j’veux dire UNE LUMIÈRE aussi éclatante de luminosité que toutes les jolies et électrisantes secrétaires parisiennes réunies qui travaillent chez EDF.
J’appuie frénétiquement sur la pédale de frein de mon minable camion qui, d’ailleurs, ne freine jamais quand j’appuie sur son frein et je saute comme un kangourou shooté au LSD de mon perfide camion pour me retrouver à quelques dizaines de mètres loin de mon vicieux camion. ( Bon j’arrête de parler de mon maudit camion et je passe aux choses sérieuses).
Un immense vaisseau spatial jaillit d’entre le magma de lumière… heu… de LUMIÈRE et attérrit tout près de moi. Moi, qui étais allongé débilement sur le sable chaud et complètement groggy vu le choc que j’ai reçu en tombant de mon ex-camion comme tombe un ex-mendiant dans une ex-misère encore plus excrémentielle que son ex-future mendicité laide comme son ex.
( Euh… même moi j’pige rien à ce charabia ).
Du vaisseau spatial, grand comme une mosquée de Dubaï, sortirent deux extraterrestres. Waaaaaaaaaououou !!!
Beaux comme des dieux grecs et métèques ressemblant étrangement à Georges Moustaki mais sans la barbe. Ils s’approchèrent de moi, me soulevèrent délicatement, me dépoussièrèrèrèrèrèrent gentiment et me diiiiiiiirrrrrrrrrrrent ceci :
– Khaled Taleb toi écoute nous bien très bien nous venir de galaxie lointaine pour toi pour te dire message pour toi.
– Ah bon ! fis-je interloqué ( j’aime beaucoup ce « fige » ).
– oui oui oui.
– Et rien d’autre avec le message.
– Comment rien autre ?
– J’sais pas moi… du pognon par exemple.
– C’est quoi pognon ?
– Du fric.
– C’est quoi fric ?
– Du flouss ?
– C’est quoi flouss ?
– De l’argent bordel !
– Nous pas savoir ce que c’est.
– Merde !
– Nous te donner message.
– Ok balancez-le vot’ message.
– Voici message pour toi Khaled Taleb représentant de la race humanoterrestre :
☆☆☆☆☆☆ TU ES CON ☆☆☆☆☆☆☆
– Quoi ?!?!?!?!?!?! 😈😈😈😈😈😈
– Oui c’est ça message pour toi Khaled Ta…
– Vos gueules ! Vous avez fait tout ce satané voyage spatial de votre satanée galaxie de merde pour arriver sur notre satanée Terre et me balancer ce statané massage à la con…
– Non pas message à la con. TU ES CON.
– Ça va pas la tête ou quoi, les deux extratarés. Faire votre voyage intergalactique de mes couilles de je ne sais quelles années lumière ( non sans majuscules, j’suis vénère ) et débarquer sur ma tronche pour me dire que je suis con ?!?!?!?! Vous croyiez peut-être que je ne le savais pas… Non mais quel duo d’hurluberlus sapatiotemporels ! Et vous venez les mains vides par-dessus le marché. Pas de pognon, pas de cadeau, rien mais rien de rien. Ah les radins. Radins comme deux rats et cons comme deux lunes…
– Non pas nous cons. TU ES CON.
– Mais vous allez les fermer vos gueules oui. Écoutez-moi bien les Pipo et Mario vénusiens ou martiens ou j’ne sais quoi, vous allez, illico presto, me faire le satané plaisir d’embarquer ou de rembarquer sur votre vaisseau spatialo-merdique et de foutre le camp…
– Non pas foutre con. TU ES CON.
– VOS GUEUEUEUEUEUEUEULES !!! 😈😈😈😈
Les deux saligauds de l’espace me quittèrent et me laissèrent coi… Comme un con quoi !
l’une des premières choses que j’ai apprises:
» Il n’est pas douteux d’ailleurs, et la chose à été maintes fois remarquée, que la démarche cartésienne qui consiste à ne pas dissocier langue et raison, raison et langue, eut non seulement sur le français mais sur sa grammaire et, plus largement, sur la linguistique une influence déterminante [4]
[4]
La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal (1660) a beau…. Le français de Descartes, celui du Discours donc, arrive à son heure : orientant exactement un paysage linguistique, politique, poétique dont il reçoit lui-même sens et relief. »
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2009-3-page-20.htm
2 non
2 oui (un ancien camarade de classe + diap)
Les Misérables
Quand je l’ai lu à mes enfants, oui, ils posaient des questions. J’ai tout de même passé quelques digressions (les égouts de Paris, Waterloo, ce genre de chose)…
Et le Hugo poète ?
immensément poète !
« Les contemplations », « Les chants du crépuscule », « Les voix intérieures », « Les Orientales », « Feuilles d’automne » et la légendaire « Légende des siècles »… etc,.
Je préfère le Hugo poète. Poète de la Terre, de la Mer et de l’Éther.
Janssen J-J
« notre ami Liineascu ? »
Je suppose (sauf croisement avec le romancier Cărtărescu) qu’il s’agit de Gabriel LIICEANU dont on recommanderait volontiers aux aspirants surhommes et prétendus titans de l’Esprit et des Lettres réunis (la finitude ? Connais pas) l’ouvrage limpide : De la limite petit traité à l’usage des orgueilleux (Michalon)
(Par exemple les pages sur la nuance entre le paresseux et le raté, l’un et l’autre condamnés par les autres, confrontés « au préjugé selon lequel il faut faire quelque chose », que seul le second « intériorise et fait sien ». Ou bien celles concernant le surgissement du dictateur, toujours précédé et même suscité par le renoncement des autres à leur pouvoir de décision, trop lourd à assumer ; mais ils porteront la responsabilité de le lui avoir abandonné.)
Je susi triste Ed que vous n’ayez pas suivi nos dialogues avec rôz sur les misérables, il y a deux ou trois ans… On parlait beaucoup du personnage de Javert, de la sortie des égouts, de tout un tas d’épisodes… au point que MS m’avait surnommé ainsi, etc… Peu importe. Pourtant j’ai fait des efforts de rattrapage depuis lors avec chateaubriand, flaubert, proust… et depuis les Misérables, j’ai découvert 93 et l’homme qui rit, dont j’ai un peu parlé…
Ed, comptez-moi parmi un lecteur lisant, et non pas un glossateur poseur… Je sais bien qu’il y a les quolibets d’usage à ce sujet, m’enfin je pourrais vous faire des fiches lecture si vous vouliez des preuves, seulement ce n’est pas trop mon genre…
Bref, vous ne lisez que les nanas. Alors forcément… votre partialité vous aveug’ un brin. Et en quoi serait-ce déshonorant de découvrir avec émotion des « classiques » français à mon âge ?
oui x vous avez raison. Comme je ne peux rien vérifier icite, j’écorche souvent les patronymes de mémoire… Merci d’avoir rectifié à juste titre. Seuls d’ailleurs les esprits scrupuleux ont remarqué l’erreur, et votre commentaire m’a charmé. Bàv,
3 oui
1 non
Dans le numéro 98 de la revue Bifröst une nouvelle de Michel PAGEL « À la recherche du Slan perdu », pastiche et hybride de Proust et A.E Van Vogt
Bonjour, question à toute l’assemblée suite à une discussion sur Facebook concernant la lecture des Miserables de Victor Hugo. QUI l’a lu ici à part rose ?
Lu Ed
Clopine est une grande lectrice des Misérables, Ed.
Ozy ferait-il partie du trousseau des multipseudos ?
Je suis très minoritaire, ED. Et vous, au fait, vous l’avez lu ?
5 oui
1 non
Jazzi,
Moi non. Jamais lu une œuvre de Victouche en entier d’ailleurs.
J’ai lu les Misérables du grand Victor il y a longtemps mais je l’ai un peu oublié.
Donc, c’est comme si je ne l’avais un peu jamais lu.
@ Jazzi
Non, Jazzi, les autres pseudos pour déconner c’est fini.
Seul OZYMANDIAS me sied, aussi longtemps que GODGOOGLE me prêtera vie numérique ! Hihihihihihi 😁😂😂😀😀
Ed, j’ai lu les misérables, pour moi, quand on lit les misérables, on a toujours 17 ans.
Alors,Ed, ça fait :
5 oui
2 non (avec toi, Ozy y compte pas)
AVIS AUX ERDELIENS :
Faut-il s’inquiéter du silence de JiCé et de Phil ?
Je suis très impressionné par la vieille Gigi qui lit comme un forcené, les lobes plongés dans sa tinette ou dans la cuvette qu’il faut désormais mettre sous lui, et qui dort ayant le livre sous les yeux,- entre deux corrections pas sa vieille correctrice, bien entendu. Les voisins doivent pas mal rigoler.
Quand j’aurais soixante-cinq ans, que je serai à la retraite, je lirai peut-être Les Misérables mais pour l’instant j’ai autre chose à lire. Je ne propose pas de fiches de lecture à ce balai de garde-robe car j’ai aussi autre chose à faire.
Bisou.
Hurkhurkhurk!
(Voltaire avait déjà noté qu’un homme qui lit sans une plume à la main, est un homme qui dort. Nous en avons chaque jour ici l’illustration).
descartes encore :
e. Ce lecteur, notons-le, peut être
une lectrice : le choix d’écrire en français permet de ne pas exclure
les femmes qui, à l’époque, n’apprenaient ni le latin ni les
mathématiques. Descartes ajoute, dans sa justification,
in
Descartes ou l’audace de philosopher en français
Véronique Le Ru
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02056610/document
Je crois qu’il vaut mieux lire Choses vues, Histoire d’un crime, les poèmes etc., plutôt que les romans rabâchés par le cinéma. (Le feuilleton de France Culture était excellent.)
L’âme en vivant s’altère ; et, quoique en toute chose
La fin soit transparente et laisse voir la cause,
On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ;
À force de marcher l’homme erre, l’esprit doute.
Tous laissent quelque chose aux buissons de la route,
Les troupeaux leur toison, et l’homme sa vertu !
A part celui, évidemment, qui de vertu n’eut jamais.
Je ne savais même pas possible de jamais n’avoir lu Les Misérables.
6 oui ( de nota)
4 non (Chaloux et dede en plus, parce que c’est un mytho de toutes façons)
Je n’ai lu que Booz endormi.
6 oui
5 non
Décidément on est loin de mon postulat de départ.
Cher Ozymandias, Cher rejeton de la Grande Maison, Cher cousin de l’Atlantide,
J’effectue sans attendre une recherche quant à l’origine de ces êtres mysterieux et vous tiens informé.
misérables, qui n’a pas ri aux dialogues du Père Fauchelevent ne sait pas ce qu’est le bonheur de lire
Le père Fauchelevent c’est le conventionnel? Si oui, en effet, c’est tout à fait ridicule. Hugo a eu là le pressentiment de ce que l’école républicaine allait enfoncer dans de pauvres caboches d’enfants qui ne lui avaient rien fait. Tout le fond de crétinerie abrutissante de la gauche jusqu’à Mitterrand y figure. C’est ahurissant. Je ne sais plus qui (Todd ou un autre) a expliqué qu’on était sorti progressivement, depuis 25 ans, de l’ère hugolienne.
Quand j’aurai…
Il s’agissait de Pleiadiens. Les Pleiadiens sont connus pour délivrer des messages de vérité et nous faire prendre enfin conscience de ce que nous sommes vraiment dans l’univers. Ils sont originaires de l’amas des Pléïades dans la constellation du Taureau (planètes mères de leur civilisation Erra).
Les Pléiadiens sont issus originellement des Lyriens, certains en provenance directe de la Lyre, d’autres après avoir vécu sur Terre et s’être mélangés avec les Terriens ont rejoint les autres groupes Lyriens présents aux Pléiades. Les Pléiadiens possédent de petits jardins qu’ils cultivent eux-mêmes de leurs mains, afin de garder le contact avec la Création.
Ils travaillent deux heures par jour dans des usines qui sont principalement automatisées et contrôlées par des robots.
Les Pléïadiens vont à l’école jusqu’à l’âge de 70 ans. En 10 ans d’école ils atteignent le niveau d’éducation équivalent à celui d’une étude universitaire 25 ans de chez nous. Chacun doit être profondément familier avec 12 à 20 professions.
Ils ne se marient pas avant 70 ans au moins. Leurs corps est mur entre 12 à 15 ans, mais ils ne se marient pas avant d’avoir complété leur éducation. L’âge moyen de mariage est de 110 ans. Les futurs époux doivent d’abord passer des examens approfondis au niveau physique et mental avant d’avoir le droit de se marier ; ils n’ont pas l’obligation de se marier et certains ne le font pas.
La vie sur leur planète natale Erra, est harmonieuse. Chacun s’efforce de faire de son mieux pour le bien de tous. Leur civilisation existe sur un autre plan dimensionnel que le nôtre, et le cadre temporel est différent. Leur temps est légèrement altéré, ce qui affecte l’état dimensionnel de leur corps. Ils doivent ajuster leur temps et leurs vibrations pour entrer en contact avec nous et nous aurions à faire de même pour les percevoir.
Ce sont des voyageurs dimensionnels et lesgardiens des portes qu’on passe quand on entre ou on sort d’un plan dimensionnel.
Leur démarche principale est la gestion des possibilités de l’espace et du temps, dont leur technologie est une expression de leurs connaissances. Cela leur permet de voyager d’une dimension à l’autre, et accroît leurs connaissances spirituelles par les échanges interculturels qui sont alors possibles en plus grands nombres.
Les Pléïadiens disent que chaque humain a la responsabilité directe d’aider autrui à grandir en conscience. La Création requiert l’unification de la vie en son sein pour grandir constamment. Chaque unité a donc cette responsabilité pour chacune des autres.
Leurs vaisseaux par exemple sont construits à d’autres époques dans le futur et sont renvoyés pour être utilisés dans le passé.
Les Pléiadiens disent avoir 3000 ans d’avance technologique sur nous (si nous ne nous écroulons pas avant pour recommencer à zéro comme ce fut le cas plusieurs fois dans leur histoire). Ils sont aidés technologiquement par les DALs qui ont 350 ans d’avance sur eux.
Il y a une race d’êtres de la Lyre qui semble avoir plusieurs millénaires d’avance technologique sur les DALs et qui aide les DALs et les Pléïadiens. Cela nous donne une bonne idée du type d’aide que les Pléïadiens essaient à leur tour de nous apporter.
Le Pléiadien type est un mélange des génotypes Lyriens. Ses cheveux sont souvent blonds, parfois noirs ou brun foncé. Les yeux vont du bleu lumineux au brun lumineux, la couleur marron lumineuse peut parfois nous paraître dorée (la luminosité provient de la qualité des vibrations du corps).
La structure générale est du type Caucasien. La taille varie de 1,50m à 2,10m (plus rare).
Ils sont très divers en temps qu’héritiers génétiques du type Caucasien.
Se référer à la description du type Lyrien pour les autres caractéristiques. Certains Pléiadiens sont plus marqués par l’appartenance à un sous-groupe qu’à un autre : certains ont les cheveux roux, certains ont la peau très lumineuse, tous sont des combinaisons parfois même de génétique Lyrienne et Terrienne.
Les Pléiadiens sont affectés par notre atmosphère : ils ont des problèmes de sinus si ils sont exposés trop longtemps à notre air. Leur planète est très semblable à la notre mais ils sont gênés par la pollution de notre air.
Leurs mains sont similaires mais plus fines et articulées plus flexiblement. Ils ont une peau fine sur les mains.
Leur corps émotionnel (astral) est plus harmonieux que le nôtre, grâce à leurs efforts passés pour perdre leur négativité. Les similarités émotionnelles entre eux et nous sont grandes. Avant l’élimination de leur part négative, ces caractéristiques auraient été en adéquation entre les Pléaïdiens d’il y a quelques millénaires et nous.
@ D.
Cher D.
J’attends avec impatience les résultats de vos recherches.
Méfiez-vous, cher ami, ces satanés extratarés non-terrestres sont capables de tout.
Je suis de tout coeur avec vous.
MERCI.
RECTIFICATIF :
Faut-il s’inquiéter du silence de JiCé ?
@ Ed
Pas lus les Misérables ni Notre-Dame, mais lues 2 fois ses « Choses vues » et pas mal de sa poésie. J’aime beaucoup aussi le vol. de ses Oeuvres Complètes (couleur noire) de la coll. Bouquins intitulé « Océan » (un vol. petit par rapport aux autres mais qui a quand même 550 pages). Je l’ai depuis quelques semaines sur mon bureau pour copier certains de ses très bons aphorismes, soulignés (comme Voltaire et Chaloux, je suis incapable de lire sans souligner et sans prendre des notes).
Par exemple (et au hasard): « Le beau n’est jamais ennuyeux, le mauvais n’est jamais amusant ». (Tiens, Hugo détesterait aussi Boulez?).
« Les vrais grands écrivains sont ceux dont la pensée occupe tous les recoins de leur style. »
« L’instinct, c’est l’âme à quatre pattes; la pensée, c’est l’esprit debout. »
Il y a plusieurs V.Hugo. Le romancier populaire a nui au penseur, à l’aphoriste, à l’auteur de notes de lecture et de Journal intime.
Faut-il s’inquiéter du silence de JiCé ?
Jazzi dit
Je crois qu’il faut demander ça au Pétomane. Comme il faut demander à D. qui est Ozymandias.
(Il y a ici des gens qui s’amusent comme des fous).
@ D.
Waaaaaaaouououououou !!!
C’est du lourd, très lourd tout cela.
Les Pléiadiens !!! Très joli leur nom.
Moi, franchement, je suis trop bête pour comprendre ça et en plus, les deux que j’ai croisé la nuit dernière m’ont clairement résumé toute l’histoire de ma vie dans leur message : « Tu es con ». Les salauds !
C’est dur de s’entendre dire ses propres quatre vérités par des Pléiadiens !!!😁😁😁😁😁
Quatre en un « Tu es con » retentissant et venu du fin fond de l’univers !
Faites quelque chose, cher D., vengez-moi, et dites à ces Pléiamerdiens que je ne suis pas si con que cela après tout.
J’vais partir pour chialer tout seul dans ma pauvre p’tite chambre raskolnikovienne comme une Madeleine russe désarmée, perdue et éperdue dans une mare de larmes amères 😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢
Hihihihihihihihihihihihihi
MERCI D.
Il y avait chez Victor Hugo un sage qui avait tout compris:
« Quand le présent devient décidément trop petit et me révolte, je me mets à lire Job. Job est le plus beau livre que l’homme ait fait en collaboration avec Dieu. Toute la philosophie humaine est là mêlée à toute la sagesse divine. Cette haute infortune transfigurée et devenue haute poésie éclipse pour moi toutes les misères du présent. »
Encore une fois, son image est assez fausse – et il en était conscient lui-même: « Ce sera ma loi d’avoir vécu célèbre et ignoré. Je ne suis connu que de l’Inconnu. » (Océan).
@ Pablo75
Je vous jure que je ne suis pas D.
J’ai voulu tout simplement m’amuser un brin avec lui sur ces histoires d’extraterrestres qu’il affectionne tant.
On a quand même le droit de s’amuser sur un blog non ?
La solitude parfois pousse l’homme à s’abêtir et à se ridiculiser lui-même de lui-même et par lui-même.
Me comprenez-vous, cher Pablo75 ?
Pas besoin de demander, Pablo75. C’est évident ! Mais faut bien avouer que Maurice Desborels travesti en Kahled Taleb c’est pas rien !
D., c’est le Arturo Brachetti de la RDL
Un Pétomane volant…
D., c’est le Arturo Brachetti de la RDL
Jazzi dit:
Tu connais le secret de Brachetti, non?
Non, Pablo75.
Quel est-il donc ?
@ Jazzi
Je n’ai qu’une seule et unique chose à vous dire :
Demandez à Passou via un email de vous dire qui se cache depuis des années derrière le pseudonyme d’OZYMANDIAS et il vous le dira et vous le confirmera que c’est Khaled Taleb, un algérien de Laghouat.
Voilà.
Bonne nuit à vous.
Et voici mon adresse email :
@ Jazzi
Brachetti c’est deux jumeaux. D’où le look si singulier…
Khaled Taleb
Senior Project Engineer at Schlumberger
Région de Paris, France
Expériences de bénévolat
Reforestation in the semi arid zones of Algeria
Tadmit, Laghouat
août 1974 – oct. 1975 1 an 3 mois
Responsible of logistics for a large, state financed project to reforest 1000 km2 of land and create an eco system to slow Sahara Desert advance Northward.
Oui, Pablo75. Et là on voit très bien que D. et OZY écrivent et parlent de la même manière : les mêmes mots, le même style, les mêmes centres d’intérêt… Et aussi le même profil (plus jeune que dans la réalité), marié, père de deux enfants…
(en filigrane, on voit se dessiner le profil réel du multipseudo hétéronymique…)
Ne pas oublier la Fin de Satan dans les grands recueils, et le prodigieux William Shakespeare. curieuse cette amnésie qui touche les recueils d’avant l’Exil, et particulièrement les Orientales…
MC
…
…il est a noté, q’un principe général, reste en Europe,… » le commerce équitable « ,…
…
…dans une grande mesure, dans tout les détails, possibles et imaginables,…
…
…vus les censures et retards d’affichages dont je suis aussi l’objet,!…
…
…à beaucoup d’occasions,…je préfère m’abstenir,…et vous laisser penser, écrire, et dialoguer,…à fond perdu sans entraves,!…
…
…comme écrit » Trump U.S. « , le vote électronique, c’est baisé la population, parce que comme en comptabilité à l’optic-art, tout est déformable, par les juntes au pouvoir,…
…
…nos pythagoriciens à rien foutre, logés nourris,…par leurs habiles » lois « ,…
…et » us & coutumes « ,!…etc,!…
@ Pablo75
Mais non Pablo. Il y a beaucoup d’arabes qui portent ces prénom et nom de Khaled Taleb très répandus dans le monde arabe et même en France et en d’autres pays.
Je suis titulaire d’un diplôme de technicien supérieur en informatique que j’ai eu au CFPA de Laghouat en 2001, mais malheureusement pour moi, je suis toujours chômeur.
En Algérie, 45% des jeunes sont au chômage et les autres qui « travaillent » se débrouillent comme ils peuvent.
Je suis célibataire et j’me débrouille en vendant des vieux bouquins : Des Livres de poche, des Folio, des 10/18, des Garnier/Flamarion, des Press Poket… etc,.
Voilà, mon cher Pablo75, c’est cela la vérité. MA VÉRITÉ.
Voici mes coordonnées :
M. Khaled Taleb
496, Cité Oasis-Nord
Laghouat 03000
République Algérienne
N° Tél : 05 51 58 79 23
Si quelqu’un peut m’aider en m’envoyant quelques vieux bouquins et des livres usagés je lui serais reconnaissant pour toujours.
Pardonnez-moi si je suis trop lourd ou si je manque de dignité… mais la vie est très dure pour moi… Pardonnez-moi et… et…
MERCI.
Erratum :
(… des Press Pocket…).
7 oui (Phil si j’ai bien compris)
6 non (Pablito)
Allez les autres, dénoncez-vous je me sentirai moins seule. Pour info, il est au programme des 4e depuis une dizaine d’années. Ça m’a surprise mais bon.
Erratum 2 :
(… des Garnier/Flammarion…).
Pardon.
Euh, Ozymandias, il vaut mieux ne pas insulter un Pléïadien.
Par ailleurs je confirme que, bien évidement, je n’ai rien à voir avec vous, sinon ce lointain cousinage.
Mon appel à l’aide est sincère et très sérieux.
Je ne plaisante pas.
Soyez, vous aussi, très sérieux avec moi, s’il vous plaît.
Positivement ou négativement.
Comme il vous plaira.
Merci.
ADIEU.
Année LvB, op. 80 :
30.5 — 6.05
Quelques citations/extraits de fragments du discours amoureux, RB.
« Je rencontre dans ma vie des millions de corps ; de ces millions je puis en désirer des centaines ; mais, de ces centaines, je n’en aime qu’un. L’autre dont je suis amoureux me désigne la spécialité de mon désir. »
» Aimer l’amour. Annulation. Bouffée de langage au cours de laquelle le sujet en vient à annuler l’objet aimé sous le volume de l’amour lui-même : par une perversion proprement amoureuse, c’est l’amour que le sujet aime, non l’objet. »
» Il a fallu beaucoup de hasards, beaucoup de coïncidences surprenantes ( et peut-être beaucoup de recherches ), pour que je trouve l’Image qui, entre mille, convient à mon désir.
Comme jaloux je souffre quatre fois : d’être exclu, d’être agressif, d’être fou et d’être commun.
Bien souvent, c’est par le langage que l’autre s’altère; il dit un mot différent, et j’entends bruire d’une façon menaçante tout un autre monde, qui est le monde de l’autre.
” Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient d’un double contact : d’une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser (le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire duquel je soumets la relation.”
” Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient d’un double contact : d’une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser (le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire duquel je soumets la relation.
R Barthes.
Pablo, excusez moi de vous retenir sur ce point de détail noté l’autre soir dans l’une de vos vituperations concernant la franchise, je pense sérieusement que vous devriez étendre vos frontières pour capturer » les faux culs »(sic), les demasquer si telle est votre vocation, votre crédo puisque vous manifestez une hostilité peut êre meme de la répulsion, à leur contact. D’ailleurs si c’était le cas, ne vous fatiguez pas pour ne pas reveiller des ressentis que tous cherchons à éviter, nous ne sommes pas masos et à moins d’être un descendant lointain de Quichotte, ce serait du temps perdu. Est-ce que nous ne tentons pas tous de beneficier du principe de plaisir en minorant un maximum l’éventualité du déplaisir et bien qu’un travail acharné, éprouvant, harrassant puisse offrir la satisfaction du résultat une fois la tâche accomplie.
Passou a propos du journal de Kafka:
« Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hâche qui brise la mer gelée en nous ». »
C’est une des phrases les plus célèbres de Kafka, cette histoire de hache.
Dans la lettre qui suit, Kafka l’applique moins à l’écriture, qu’à la lecture.
La nuance est de taille.
LITTÉRATURE ESSAIS
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Fil littérature :
Lettre à Oskar Pollak
Franz Kafka
janvier 1996
(écrit en janvier 1904)
Traduction française :
Œuvres complètes
La Pléiade, tome 3
« Cher Oskar !
Tu m’as écrit une lettre charmante qui demandait, soit une réponse rapide, soit pas de réponse du tout ; quinze jours ont passé depuis sans que je t’aie écrit, ce serait impardonnable en soi si je n’avais des raisons. D’abord je ne voulais t’écrire que des choses bien pesées parce que ma réponse à cette lettre me paraissait plus importante que toutes les autres (malheureusement je ne l’ai pas fait) ; ensuite j’ai lu d’un trait le Journal de Hebbel (près de mille huit cents pages), alors qu’autrefois je ne le prenais toujours que par morceaux, auxquels je ne trouvais aucun goût. J’ai quand même commencé de façon suivie, au début en me jouant, pour me sentir finalement comme l’homme des cavernes qui, ayant roulé une grosse pierre devant l’entrée de sa caverne, par jeu et pour rompre l’ennui, est pris d’une sourde frayeur en voyant que la pierre le prive d’air et le plonge dans l’obscurité. Il tente alors avec une étrange ardeur de la déplacer, mais maintenant elle est dix fois plus lourde et, pour retrouver l’air et la lumière, l’homme angoissé doit tendre toutes ses forces. De même je n’ai pas pu toucher une plume de tout ce temps, car à embrasser du regard une telle vie, qui s’élève continuellement sans faille, si haut qu’on peut à peine la suivre avec sa longue-vue, on ne peut pas garder la conscience en paix. Mais il est bon que la conscience porte de larges plaies, elle n’en est que plus sensible aux morsures. Il me semble d’ailleurs qu’on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Pour qu’il nous rende heureux, comme tu l’écris ? Mon Dieu, nous serions tout aussi heureux si nous n’avions pas de livres, et des livres qui nous rendent heureux, nous pourrions à la rigueur en écrire nous-mêmes. En revanche, nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — un livre doit être la hache pour la mer gelée en nous. Voilà ce que je crois.
Mais toi tu es heureux, ta lettre rayonne positivement, je crois que tu n’étais malheureux autrefois qu’à cause de ces relations qui ne te valent rien, c’est bien naturel, on ne prend pas de bain de soleil à l’ombre. Mais que je sois responsable de ton bonheur, ne le crois pas. Au mieux, je le verrais ainsi : un sage, dont la sagesse était cachée à ses propres yeux, rencontra un fou et s’entretint un moment avec lui de choses apparemment très lointaines. La conversation finie, comme le fou veut rentrer chez lui — il vivait dans un pigeonnier —, l’autre lui saute au cou, l’embrasse et lui crie : merci, merci, merci. Pourquoi ? La folie du fou avait été si grande qu’elle avait montré au sage sa sagesse…
J’ai l’impression de t’avoir fait du tort et d’avoir à te demander pardon. Mais je n’ai connaissance d’aucun tort.
Ton Franz. »
© Hache et les auteurs sauf mention contraire – Flux RSS : Littérature | Essais
Paysage 401 : Val Maira, Piémont, Italie (août 2007).
Bon week-end.
😉
Les Misérables, oui (collection Nelson), L’Homme qui rit, oui oui et plus
merci Marie,de cette citation;
je me suis réveillée ce matin en pensant à ce qui est devenu pour moi comme un adage et qui n’est peut-être pas très éloigné de la pensée de P.Assouline sij’en juge pas certains tweets et billets même,et sans doute dès le début du blog quand il décida de le créer;
c’est « En toutes choses il faut considérer la fin »
ce que ditla toile:
« Origine de l’expression « en toute chose il faut considérer la fin »
Expression proverbiale qui puise ses origines dans la fable de La Fontaine « le renard et le bouc ». Cette histoire fait allusion aux deux animaux en question qui voyageaient ensemble. Une fois qu’ils furent pris d’une soif insupportable, »
j’imagine que P.Assouline a infiniment plus de pensées que je ne peux en envisager, mais c’est un professeur qui a une oeuvre à son actif qui peut nous éclairer aussi;
donc entre autres il « enseigne » « un art de lire » ; et pour notre temps où on se sert beaucoup d’internet pour « SAVOIR » qui a dit quoi, qui a écrit quoi, quand, où;et essayer de « comprendre » , donc aussi via des « conversations », même au bistro;ce qui est souligné par cette photo;-et l’on sait aussi que P.Assouline est sensible à la photo, l’art de regarder et de « voir »;qu’il nous suggère de ne pas avoir les yeux dans notre poche avec les chats ,serait ce ceux de SFAR.
« Acheter chat en poche »- dit-on
donc les citations-et les liens- sont toujours une aide, un outil important pour tous
J’apprécie beaucoup cette obstination sur Franz Kafka, malgré la chaleur du temps, et les divers impératifs.
Eu le plaisir de lire une nouvelle mouture gore du Petit Prince dans le désert ci-dessous.
Personne n’ira croire à cette histoire de bibliobus algérien, une histoire de solitude de chômeur obligé de vendre des bouquins pourris dans les sables. Depuis le début, cet homme ment comme il respire. Feint. Insulte. S’autocritique avec grande complaisance. Se fait passer.
Icite, en principe, tout le monde à lu les « classiques », sauf ceux qui les liront durant leur vieillesse, vu qu’ils ont d’autre chose à lire crayon en mains, comme Voltaire et Zadig pour mieux se pénétrer de pensées profondes et jouer les singes savants en les balançant icite.
Hier, premiers pas chez un coiffeur proche du café FRANCAIS de la photo supra, un personnage intéressant comme tous les coiffeurs hétéros de la province profonde. Après m’avoir dit que les épis n’existaient pas, car seul le terme exact était vertex, m’a dit qu’il aimait les mots compliqués et demandé si je savais ce qu’était un « sycophante ». Manque de bol pour lui, je savais, et comme j’ai commencé à lui parler des Doges de la République de Venise, il a tout de suite préféré changer de sujet, je sais pas pourquoi… C’est bien la première fois que j’ai eu ce type d’échanges chez un barbier. Il avait augmenté son tarif à cause de la crise : 18 euros au lieu de 15, sans shampooing. J’ai trouvé la prestation honnête.
Le petite Jules (1 an) a eu peur quand il m’a vu débarquer chez ses parents avec mon masque. A pleuré, cru que c’était le méchant médecin qui venait lui faire une piqure à domicile.
Bon, aujourd’hui, des amis vont venir prendre un vrai apéro dans la jardin jusqu’à présent fermé au public. Ensuite, nous ferons un bon barbecue des familles.
J’espère qu’il en ira de même en Normandie ou au jardin du Luxembourg.
J’espère que chaque erdélien aura tiré quelque chose de positif dans sa vie et son être au « sortir » de cette pandémie. Il serait sans doute heureux de savoir quoi, sauf si c’est trop intime. Parfois, j’ai des sueurs froides pour Pierre A. qui laisse filer sa RDL.
Mardi prochain, dernier aller-retour retour à la grande capitale… Une angoisse peut-être surévaluée.
Bonjour à tous.tes, chastes ou érotomanes.
(30.5.20 @ 10.05)
à Jacques et Pablo, à propos d’Ozymandias :
J’avais déniché Khaled Taleb à partir d’un poème ici présenté, que j’avais une fois entendu. Or ce poème, avec une dizaine d’autres, figure AUSSI dans Internet, sous ce nom. Alors ? D.? hamlet ? Cela m’étonne un peu…
@bonjour CP, comme vous, je ne crois pas que Ozy soit un avatar de D, de Hamlet ou de quiconque ici, je crois aussi qu’Ozy aurait peut-être une anecdote à raconter à propos d’un livre de Borges, anecdote qui est plus Oranesque que romanesque.
@ Janssen J-J
Non, Janssen, non. Je ne mens pas. C’est ma triste vérité. LA triste vérité.
Demandez à vos amis algérois, demandez-leur comment vivent les jeunes algériens du grand Sud – même si moi je ne suis plus du tout jeune vu que j’ai 45 piges – et vous verrez combien triste et amère est leur vie.
Pardonnez-moi si je vous ai insulté dans le passé. Toutes mes sincères excuses à vous.
libre à vous de me croire ou pas mais, s’il vous plaît, ne me traitez pas de menteur quand je dis la vérité… Pour une fois.
Merci
Khaled Taleb
Ed, moi j’ai plus ou moins appris à lire avec les Misérables, et les romans d’Hugo (dont le plus gothique et touffu, les Travailleurs de la Mer, est un de mes préférés) ne m’ont guère jamais quittée. Cependant, la mémoire défaille pourtant : j’avais oublie que les deux petits enfants que Gavroche fait dormir dans l’Eléphant étaient en réalité ses frères… Je me demande si j’ai oublié beaucoup d’autres choses ? Je n’ai peut-être pas assez approfondi le personnage de Marius, réduit pour moi à la posture de l’amoureux de Cosette, point quasi final… Alors qu’à tout coup, Hugo va l’avoir chargé d’une posture politique… Mais bon.
Si j’avais un conseil à vous donner, Ed (mais les conseils sont toujours pénibles à recevoir en la matière, et c’est un des « tics » de Paul Edel qui m’était, du temps où ce dernier m’adressait encore la parole, le plus agaçant, car il n’arrêtait pas de me sortir des listes de livres à lire… Que j’avais déjà, pour la plupart, lus !!!), je commencerai par l’Homme qui rit. C’est le plus « cinématographique », à mon sens, et le plus « contemporain », et le plus allégorique. J’avais pensé, pendant le confinement, à un masque qui… aurait reproduit le sourire de Gwynplaine. Mais hélas, le Joker hollywoodien est passé par là, et personne n’aurait reconnu le pauvre Gwynplaine…
Bref; En réalité, « l’hOmme qui rit » est une sorte de test pour le lecteur; Si vous arrivez à l’avaler, Ed, vous ne ferez qu’une bouchée du reste des romans hugoliens. Et pourrez tranquillou passer au reste !!!
Vanina
jamais lu Victor Hugo en prose,un choix de poèmes.
Gide:le plus grand poète Francais? Victor Hugo, hélas.
Mon père lisait les « Misérables ». C’était son roman,
il était parfaitemant bon, et comme aurait dit Balzac
un peu « bestiote ». Mon grand-père maternel connaissait
tout Balzac, et les tragédies familiales.Son fils tué
par un frère. Silence sur la ténébreuse affaire, innombrables victimes.
Le jasmin est fleuri, les roses et les pivoines.
Le jardin parfume,la Grèce ne veut pas de nous.
JJJ, le mois d’avril ayant été proprement miraculeux sous plein d’aspects, les barbecues ont commencé dès ce moment-là, en Normandie.
Et le grand beau temps continue (jusqu’à en devenir inquiétant, mais qu’est-ce qui n’est pas inquiétant, de nos jours), alors, vous pensez bien qu’on profite au maximum du potager, des grillades, de la table sur la terrasse, et des amis qui reviennent peu à peu.
Sans compter les enfants, n’est-ce pas.
Je me dis que si ma vieillesse m’apporte cette sorte de sérénité que j’aurais finalement toujours cherchée en vain, alors qu’elle était au bout de mon nez, c’est grâce aux jeunes gens qui viennent la visiter, et qui semblent venir de bonne grâce, nullement comme une corvée (« faut aller rendre visite aux vieux parents ») mais avec curiosité.
En projet, dès que nous le pourrons : retourner au Rikjmuséum ensemble, et prendre le temps qu’il faudra pour que je puisse profiter des savoirs de la jeune génération, tellement plus avancée que moi !!!
(je crois sincèrement que la peinture hollandaise du 17è est la plus « sociologique » qui soit, débarrassée qu’elle est des dorures religieuses boursouflées, et morbides parfois, de la peinture italienne. C’est ce qui m’intéresse, en fait. Si l’on admet que la sociologie est en réalité une sorte de philosophie scientifique, un combiné des deux approches, on peut sans aucun doute considérer que la peinture hollandaise est le champ iconographique qui pourrait en être le plus parfait exemple illustratif. Ce pourrait être le sujet d’une thèse ! Et les jeunes gens qui m’entourent, je le vois bien, sont sensibles à ce questionnement -comme à celui de la place exacte de l’iconographie en général non seulement en histoire de l’art mais en histoire tout court. Si donc notre voyage à Amsterdam débouche sur des réflexions de ce type, grâce à moi, (ahahah), j’aurais peut-être servi finalement à quelque chose ???)
J’arrête de compter, le résultat est évident. Les Misérables est, contrairement à mon postulat, un classique lu dans les faits.
Sur L’Homme qui rit, c’est intéressant clopine, car l’une de mes camarades du Book Club est d’origine russe et me disait que ce roman était énormément lu en Russie.
chat en poche:
« : Acheter chat en poche se retrouve en Afrique du nord dans le même sens et en traduction intégrale sous la forme « yechri katous fi chkara ».
Résultats de notre sondage des classiques que personne (ou presque) ne lit :
Irlande : Ulysses, J. Joyce
Russie : les écrits de Lénine
États-Unis : Moby Dick, Herman Melville
Allemagne : La montagne magique de Thomas Mann (oui clopine, on sait que vous l’avez lu !!), Faust II, Goethe
Liban : Le prophète, Gibran Khalil Gibran
Aidez-moi pour la France !!
Ozy, il y a peu tu disais être marié et père de deux filles, sur la tête desquelles tu n’hésitais pas de jurer, et là tu prétends être célibataire.
Khated Taled est-il une usurpation d’identité ou une création hétéronimique ?
De fait, ça fait longtemps que je trouve que tu t’exprimes à la manière de notre inénarrable Dexter.
Es-tu génial ou es-tu un Imposteur ?
Qu’en dirait madame Colombo ?
Ed, parmi les classiques, j’aimerais bien savoir qui a lu en intégralité la « Divine comédie » de Dante, dont j’ai attaqué la lecture (je suis sorti de l’Enfer) ? Notant au passage combien Lautréamont s’en était inspiré pour ses « Chants de Maldoror ». Tout comme, en peinture (hollandaise), Jérôme Bosch pour ses jardins des délices…
puisque nous connaissons tous « de l’esprit » d’Helvetius,je signale que Voltaire a dit:
Lors de la publication de son essai De l’esprit, en 1758, Voltaire s’indigne qu’Helvétius n’ait jamais discuté avec lui de son projet i. Il n’en appuie pas moins la candidature d’Helvétius à l’Académie. Si les deux hommes s’éloignent sur le plan des idées, leur amitié demeure. Voltaire dira : « Je n’aimais point du tout son livre, mais j’aimais sa personne ». c’estdans une présentation de
The Friends of Voltaire, d’Evelyn Beatrice Hall, [2] a été publié en Grande-Bretagne, en 1906, sous le pseudonyme de S. G. Tallentyre. En 1907, le livre a paru sous le nom de l’auteure, chez G. P. Putnam’s Sons. Ce classique sur Voltaire était toujours réimprimé près de cent ans plus tard, en 2003.
Se présentant sous la forme d’une biographie anecdotique, le livre raconte les vies de dix personnages sensiblement de la même génération qui, outre leurs liens d’amitié avec Voltaire, étaient plus ou moins liés les uns aux autres. Chacun d’entre eux se distinguait par l’attribution d’une étiquette :
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/05/on-ne-pr%C3%AAte-quaux-riches-.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29
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