de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

renato dit: à

Les listes ? faut voir qui les compile, Jacques, certes que pas tout le monde peut mettre bas le Catalogue des vaisseaux.

D. dit: à

Bérénice, je ne me souviens plus si vous aimez la tête de veau ?

B dit: à

A vrai dire je n’ai jamais goûté à ce met prisé voire culte depuis que Chirac a déclaré l’aimer.

Janssen J-J dit: à

L’avis des listes ? Et la vie des morts de l’année 2018 ? Qui « sans souci.e » t’encore ?
——————
Jacques Chérèque
Jacques Lasalle
Bernard de Fallois
Paul Okatchesky Laurens
France Gall (Evidemmmmmmmmmmmmmmmmmment !)
Philippe Marchand
Daniel Lindenberg
Paul Bocuse
Alain Devaquet
Paul R. (mon beau-père)
Françoise Xénakis
Bernard K. (notre ami)
Didier Lockwood
Pierre Milza
Stephen Hawking
Arnaud Beltrame
Stéphane Audran
Clément Rosset
Christophe Salengro
Winnie Mandela
Jacques Higelin
Françoise Digneffe
Milos Forman
Jean-Claude Malgoire
Rose Laurens
Maurane
Gérard Genette
Tom Wolfe
Bernard Lewis
Philip Roth
Pierre Hassner
Serge Dassault
Yvette Horner
Sergio (Amayerling*** notre erdélien)
Geoffrey Oryema
Joël Robuchon
N-S. Naipaul
Areta Franklin
Paul Virilio
Jean Piat
Marceline Loridan-Evans
Sophie Body-Gendrot
René Pétillon
Charles Aznavour
Montserrat Caballé
Michel Vovelle
Denis Szabo
Arto Paasilinaa
Robert Faurisson (on m’avait dit de l’enlever)
Philippe Gildas
Bernardo Bertolucci
Maria Pacôme
George W. Bush Sr
_______________

bouguereau dit: à

Habermas et Rawls en destructeurs? Si quelqu’un ici peut nous éclairer, car pour le peu que je sais, ça me semble très contestable

pour henfumer encore jajoutrai que la ‘destruction’ est déclaré à la fois comme ridicule et sans conséquence sur le réel et hen même temps de tous les décombres elle en srait lnom..j’aime hassez scruton dans ses essaies sur l’esthetique..c’était son terrain de jeux favori ou il est cruel..pour faire court le tout fait une contention philosophique hassez estrordianaire ou c’est la philosophie continental stalinienne qui serait au finiche lexpression du relativisme des valeurs du marché libéral..fume..c’est du belge

Janssen J-J dit: à

Je voudrais prendre le défense de Jacques Derrida dont on salit ici la mémoire à qui mieux mieux, alors qu’on encense généralement celle de Nicholas-khaled Stark-Ozy, un vagabond du monde interlope maghrébien.

Janssen J-J dit: à

@ j’aime hassez scruton dans ses essaies sur l’esthetique..c’était son terrain de jeux favori ou il est cruel

Vous aussi jean-marcel ?… Vous me l’enlevez de la bouche, suis scié ! Je n’aimais que cette dimension chez lui. Le reste me parut toujours bien moins convaincant, ou plus convenu, dirais-je.
Bàv,

bouguereau dit: à

c’est convenu et jamais compltement abouti..la pensée conservatrice a toujours été beaucoup plus faible que la vraie pensée réactionnaire..elle a toujours quelquechose à cacher

Janssen J-J dit: à

Je ne vois pas en quoi ses machines seraient plus intéressantes que les miennes :
La Machine à dire la suite, La Machine sans savoir pourquoi, La Machine à faire l’homme, La Machine à marcher à l’arrêt, La Machine agglutinante, La Machine à savoir pourquoi, La Machine à voir partout, La Machine à dire beaucoup, La Machine métrique, La Machine linéaire, La Machine à passer à l’arrêt, La Machine à raccourcir l’alphabet, La Machine à tromper les chiffres, La Machine à suivre les nombres, La Machine à connaître le bien et le mal, La Machine à stagner dans toutes les directions, La Machine à aimer la mort, La Machine à songer l’homme, La Machine à singer l’animal, La Machine à béatifier Dieu, La Machine à réparer le vide juridique, La Machine à commettre, La Machine réique, La Machine à authentifier la mort, La Machine à rester sur la ligne, La Machine à vider le plein, La machine à dire Voici, La Machine à intérioriser l’homme à l’intérieur de lui-même, La machine à faire réel, La machine Carciale, La Machine à tout crin. Vingt-neuf Machines au point mort. (in l’Almanach Vermoiulu).

Jazzi dit: à

On pourrait avoir vos listes de courses de l’année 2019, JJJ ?
ça, que je trouve passionnant !

Chaloux dit: à

Celui qui ne lit jamais de nouveaux livres, ne perd absolument rien.

J’en suis de plus en plus persuadé. On ne relit jamais assez.

Janssen J-J dit: à

Pas sûr que Châteaubriand, le défenseur et apologète du journal le Conservateur ait été moins inspiré que « les oeuvrettes » politiques de louis de Bonald ou de joseph de Maistre, sur longue distance. Même Cioran, admirateur, révisa son jugement sur le premier vers la fin.
Voyez bin qu’on peut discuter avec vous, jean-marcel, quand vous le voulez bien. Évidemment, faut toujours le vouloir, comme dirait b. Et vous avez alors de la tenure !… Vous le savez d’autant que connaissez sur le bout du doigt notre grand Hirschmann et ses deux siècles de rhétorique réactionnaire, même si le plus souvent, vous préférez botter en touche dans l’apathy plutôt que de vous immiscer, avec raison, dans l’une des trois autres cases prévues par le grand sociologue américain de la mobilisation politique. AOH n’irait point vous en remontrer des bretelles, ça non !… Et par suite, moi non plus, qui ai toujours cru en vos capacités extra-sexuelles de bouguereau.
Bàv,

Jazzi dit: à

« Bàv », dit-il en entrant dans la baqueroume où l’attend le boug !

Janssen J-J dit: à

Oui, je vais essayer de vous les retrouver, jzmn. J’espère que vous ne serez pas trop consterné de mes choix alimentaires, comme moi je le fus un brin par vos listes de films et vos listes de rues. A plusse, mon ami. Rendez-vous cette aprèm à Montmartre, la place est vide, on se reconnaîtra bien entre génies méconnus, hein.

D. dit: à

Le mieux est encore de ne rien lire du tout, comme moi. Manger, dormir et commenter. Amplement suffisant.

Janssen J-J dit: à

J’ai entendu causer d’une nouvelle bacroume à montmartre. Je vais sûrement vous y rencontrer, car pour bouguereau, je suis pas sûr de le reconnaitre, avec son masque en God-Covid de Lapin à Gilles, suis pas sûr de le reconnaître. Bien à vos bav a sage, Me Jack de La Bretelle !

et alii dit: à

ce n’est même pas du snobisme de dénigrer Derrida en parlant de « Destruction » pour déconstruction;c’est du panurgisme de mouton clopinien qui a peur de l’électricité ; intéressant que Roudinesco montre que la France est un grave « cas à part »,alors qu’elle ne veut pas être aveugle sur ses collègues psy , leur « faute » et parle même de « péché » ;il faut aussi apprendre à écouter !

Jazzi dit: à

Le premier chapitre de « Le déconfinement à Paris » (titre provisoire) s’achève sur les paroles prophétiques de la Noire en noir, JJJ.
A partir de la structure, de l’architecture (Chaloux parle de squelette, et il n’a pas tort) ainsi obtenue, je réfléchis désormais à de quelle chair l’habiller (Chaloux a droit à sa daurade !) ?
Je vous tiendrait au courant pour la suite…

Pablo75 dit: à

moi j’ai plutôt le goût des listes…
Jazzi dit:

Tu n’as pas la très intéressante « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien » de Charles Dantzig? Plus de 800 pages (dans l’édition de poche) de listes de toutes sortes.

Janssen J-J dit: à

D’après JMB et keupue, pour « commenter » il faut avoir lu un brin. Je crios qu’ils ont tort, D. on peut commenter son repas du soir, sans avoir lu le menu. Votre logique est imparab’… En revanche, il vaut mieux toujours relire ses anciens menus, comme j’en suis persuadé. Ca dispense du moindre effort de les recomposer entièrement.
Bonne bouffle mes p’tits chéris (bibi), comme disait judicieusement WGW-MA ! Je sors, soupir !

et alii dit: à

en littérature, on ne parle que de veau à 2 têtes:je ne sais plus où j’avais appris cette histoire là Bc’est dans les infos du jour qu’il vient d’y avoir un chat à 2 TËTES.5PAS LE CHAT DE Derrida « l’animal que je suis » mais je me demande laquelle on mange;et à quelle sauce?allez faites vinaigre comme dans les cours de récré où on saute à la corde!

OZYMANDIAS dit: à

@ DHH

Merci à vous de ne m’avoir pas remercié pour la liste des écrivains algériens qui, pourtant, vous était destinée, sur votre demande !

et alii dit: à

est une histoire qui a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Celle de la famille King. Le 20 mai, leur chatte Keenly donne naissance à six adorables boules de poils. Parmi eux, un chaton présente une particularité : il a deux têtes.

Sur la page Facebook Biscuits and Gravy, la famille de ce chaton singulier racontait son quotidien. Si Biscuits et Gravy avaient deux visages, deux nez, quatre yeux et deux bouches, le chaton n’avait cependant qu’un cerveau. Biscuits et Gravy « pouvaient chacun manger différemment, miauler. Ils étaient en forme à la naissance », a indiqué le vétérinaire de la famille King.

et alii dit: à

Pour le savoir, il faut remonter au début du XIXe siècle, lorsque les enfants, pas encore tentés par les gadgets hi-tech, jouaient fréquemment à la corde à sauter.
Par comparaison aux caractéristiques des deux liquides, « sauter à l’huile », c’était sauter par-dessus une corde qu’on faisait tourner lentement (chacun sait que l’huile est un liquide assez épais qui coule lentement, comparativement à l’eau ou au vinaigre) et, par opposition, « sauter au vinaigre », c’était sauter rapidement.
Dans cette activité ludique, lorsque les enfants lançaient l’injonction « vinaigre ! » c’était pour signaler une accélération du mouvement. Bien entendu, « huile ! » annonçait l’inverse.
C’est de ce jeu que serait née notre expression un siècle plus tard. Mais elle a été précédée de la locution équivalente « donner du vinaigre » en 1867.
je sais Derrida ne disait pas qu’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, mais « pas folle la guêpe » :wasp !
bon il y a des freudlongs cette année méfiez vous!

et alii dit: à

« pas folle la guêpe » je crois dans la C.P. carte postale)
Le terme de White Anglo-Saxon Protestant, abrégé par l’acronyme WASP et pouvant se traduire en français par « Protestant anglo-saxon blanc », désigne l’archétype de l’Anglo-Saxon, descendant des immigrants protestants d’Europe du Nord et de l’Ouest, dont la pensée et le mode de vie ont structuré une partie de la nation américaine depuis les premières colonies anglaises du xviie siècle. Incidemment, le mot anglais wasp signifie guêpe.

Les théories autour de la suprématie auto-proclamée des WASP sont à l’origine de la création de mouvements anticatholiques, antisémites, ségrégationnistes et racistes, comme le Ku Klux Klan aux États-Unis ou l’Ordre d’Orange en Irlande du Nord et au Canada. L’idéologie radicale de ces mouvements WASP prône la suprématie de la race blanche et développe des théories xénophobes.

B dit: à

Premier problème, l’écart entre les années de référence : 2013 était encore pour certains pays, en Lettonie par exemple, une année d’austérité, ce qui a changé depuis… alors que, à l’inverse, en 2017, les agents de la fonction publique hospitalière française ont bénéficié d’une revalorisation du point d’indice, ce qui n’est pas répercuté dans la mesure de 2015 retenue pour la France.

Il est question du salaire des infirmiers dans la fonction publique _ décodeurs journal Le Monde.
Actuellement et concernée puisque c’est ma profession, toujours exercée dans le secteur privé de l’hospitalisation, le salaire qui m’est proposé en 2020 pour un CDI en secteur privé correspond au salaire que je percevais en 2005 pour un CDI en privé. Ensuite j’ai choisi l’interim et les CDD , mieux payés, ancienneté travaillée reprise en intérim sans avoir à négocier. La revendication est justifiée pour le public et plus encore pour les CC qui régissent le secteur privé, j’estime que ce secteur n’est pas assez représenté dans les medias . Il faut croire que la part estimée à 48% du total des hospitalisations qu’effectue le privé fait du travail d’une qualité moindre et peut par conséquent sous payer son personnel soignant plus encore qu’ il ne l’est à l’hôpital public.

DHH, dit: à

@Ozymandias
Pardon
j’ai apprecié de recevoir cette mais engagée sur lle commentarium dans une autre conversation propre aux emballements polémiques je ne vous ai pas remercié tout de suite .
En tout cas je ne connaissais pas ces noms a l’exception de Rachid Boudjera dont je n’ai encore rien lu et pour lequel je vais suivre votre conseil
Bien a vous
et je signe avec mes vraies initiales
DA

Marc Court dit: à

« Quand on brouille les pistes, c’est qu’on a pas grand chose à dire ».
pas d’accord, les grands poètes baroques ou symbolistes brouillent les pistes, cela ne signifie pas qu’ils n’aient rien à dire. Dans un recueil comme Ecrits, il y a du prédicateur baroque chez Lacan.
On en revient à la phrase de Gide sur Mallarmé: « quand donc comprendra-ton qu’on ne se débarassera pas d’un si grand poète simplement en ne le comprenant pas?! »

OZYMANDIAS dit: à

@DHH

MERCI DA. ☺☺☺

Pablo75 dit: à

@ Marc Court

Tu me parles de poètes et de théologiens, mais Lacan est un psychanalyste. Freud et Jung essaient d’être clairs quand ils s’expriment, parce qu’ils ont quelque chose à dire. Lacan est abscons parce qu’il n’a rien à dire, comme Sibony (qui sait très bien de quoi il parle) le dénonce clairement. Ou J.-F. Lyotard: « J’ai suivi les séminaires de Lacan au milieu des années soixante. Je n’y ai pas compris grand-chose, sinon que les objets du désir doivent rester méconnus de la conscience. » Ou un autre grand spécialiste de l’obscurité, mais lui parce que ce qu’il avait à dire n’était pas très recommandable: Heidegger, qui a dit sur l’auteur des « Écrits »: « Il me semble que le psychiatre a besoin d’un psychiatre ».

Et à propos de psychiatrie, le romancier António Lobo Antunes, psychiatre de métier, a dit: « La psychanalyse lacanienne est un truc d’idiot. Il est d’ailleurs impossible d’imaginer un Lacan anglais ou mexicain, on lui rirait au nez ! »

C’est exactement cela. C’est la langue française (plus la connerie parisienne) qui produit les Lacan, Deleuze, Derrida et autres Baudr_illard.

Mais ce n’est pas toi, un pur produit du système qui produit autant de charlatans depuis au moins un siècle, qui va le reconnaître.

de nota dit: à

« Le génie de Mallarmé est bien dans son obscurité, à condition qu’on la dissipe. »

Paul Benichou.

Janssen J-J dit: à

@ quand donc comprendra-t-on qu’on ne se débarrassera pas d’un si grand poète simplement en ne le comprenant pas MC p/ Mallarmé)

Il faut dire que depuis 40 ans qu’il écrit son 75e obscur poème gongorien, il a eu le temps de méditer sur la nécessité de ne point les faire publier pour cause de trop grande clarté (qui l’aurait dit, 57 hurk).

Chaloux dit: à

Mémère Gigi, arrête de cogner sur ton pauvre pou. La tête va se détacher.

Chaloux dit: à

« Sur ton pauvre époux. »

Sinon pas de changement.

D. dit: à

A l’ère tertiaire (il y a environ 5 millions d’années), alors que nul être humain n’existait encore sur notre planète peuplée uniquement d’animaux fantastiques, un aéronef brillant comme l’or vint se poser sur l’île du Soleil du lac Titicaca. De cet aéronef descendit une femme ressemblant aux femmes actuelles pour tout le corps des pieds jusqu’aux seins ; mais elle avait la tête en forme de cône, de grandes oreilles et des mains palmées à quatre doigts. Son nom était  » Orejona  » (grandes oreilles) et elle venait de la planète Vénus où l’atmosphère est à peu près analogue à celle de la Terre. Ses mains palmées indiquaient que l’eau existait en abondance sur sa planète originelle et jouait un rôle primordial dans la vie des Vénusiens. Orejona marchait verticalement comme nous, elle était douée d’intelligence et sans doute avait-elle l’intention de créer une humanité terrestre, car elle eut des relations avec un tapir, animal grognant marchant à quatre pattes. Elle engendra plusieurs enfants. Cette progéniture née d’un croisement monstrueux naissait avec deux mamelles, une intelligence amoindrie, mais les organes reproducteurs restaient ceux du tapir-cochon. La race était fixée. Un jour, sa mission accomplie, ou peut-être lasse de la Terre, et désireuse de revenir sur Vénus où elle pouvait avoir un compagnon à son image, Orejona reprit son vol en astronef. Ses enfants par la suite, procréèrent, se vouant surtout au destin de leur père tapir, mais dans la région de Titicaca une tribu demeurée fidèle à la mémoire d’Orejona développa son intelligence, conserva ses rites religieux et fut le point de départ des civilisations pré-incaïques. Voilà ce qui est écrit sur le fronton de la Porte du Soleil à Tiahuana.

Janssen J-J dit: à

C’est qui ?

bouguereau dit: à

On en revient à la phrase de Gide sur Mallarmé

gide c’est quelquechose -toudmême-..et sa tête de hareng..il faut savoir passer outre

bouguereau dit: à

se vouant surtout au destin de leur père tapir

t’as trop lu le vagabond des lymbes mino dédé..t’es pécho

Pablo75 dit: à

@ Marc Court et de nota

Il y a de grands poètes très difficiles (Góngora, Mallarmé, Hopkins, le César Vallejo de « Trilce », etc) mais ce sont les exceptions qui confirment la règle. La plupart de grands poètes sont clairs: en France, par exemple, le 3 les plus grands, Hugo, Baudelaire et Verlaine, le sont. En espagnol les meilleurs ne posent pas des problèmes de lecture: Garcilaso, san Juan de la Cruz, fray Luis de León, Quevedo (pas toujours, mais souvent), Lope de Vega, A.Machado, J.R.Jiménez, Lorca, Aleixandre, C.Vallejo, Neruda, Borges…

Et Góngora, s’il avait été libre d’écrire ce qu’il voulait, il aurait renoncé à l’obscurité. Mais blasphémer comme il le fait, de façon codée, dans les « Soledades », lui aurait coûté la vie s’il l’avait fait de façon claire. Son obscurité est, donc, politique. Et d’ailleurs, Góngora est très clair dans sa poésie aux formes populaires (romances, letrillas), qui est pour beaucoup, le meilleur de ce qu’il a écrit.

Chaloux dit: à

Lu l’article du monde sur le Chamfort du jeune Bilger, absolument par hostile au livre. Je l’ai commandé.

Alors Gigi, toujours pas de nouvelles des éditions du Cerf?

Hurkhurkurk.

bouguereau dit: à

Ou J.-F. Lyotard

..qui a été trés influencé par lacan..surtout ses premiers bouquins..une fragrance de laque capillaire himpec qui trompe pas

bouguereau dit: à

Mémère Gigi

ses désirs de sang et d’égorgement avorté mon larbin voudrait a toute fin la troller..mais même ça ça a un gout amère

bouguereau dit: à

le salaire qui m’est proposé en 2020 pour un CDI en secteur privé correspond au salaire que je percevais en 2005 pour un CDI en privé. Ensuite j’ai choisi l’interim et les CDD , mieux payés

balancé aux private les branches rentables..cleusteur de clinique..le reste monolithique hon le jette à lopprobre publique..’cet appel vous sera facturé..si c’est urgent faite le 15′ excellente sémantique lacanienne mon couillon dafrenchézado

bouguereau dit: à

« Le génie de Mallarmé est bien dans son obscurité, à condition qu’on la dissipe. »
Paul Benichou

in vino véritas.. »vdqs » pour bénichou

bouguereau dit: à

je me souviens d’ avoir le un jour dans le parisien
« derrida l’américain »

holala..et pas qu’un peu..une madonne des aéroports..mais voilà renfield..je kiffais pas son coiffeur

bouguereau dit: à

et je signe avec mes vraies initiales
DA

tu crois vraiment qu’avec mon larbin c’est une prise de risque telment affolante quelle pourrait affirmer définitvment ton autorité drh..

bouguereau dit: à

Les théories autour de la suprématie auto-proclamée des WASP sont à l’origine de la création de mouvements anticatholiques, antisémites, ségrégationnistes et racistes

dpuis un bail c’est pus eux le « deep state » renfield..

gisèle dit: à

à propos des écrivains maghrébins de langue française dont il a été question ici, il y a plusieurs jours, outre les livres d’Albert Memmi, faciles à trouver en librairie, je rappelle un livre singulier ,écrit en français; il s’agit de « histoire de ma vie » de Fadhma Aïth Amrouche, la mère de Taos Amrouche, livre fait de « pièces et de morceaux », extrêmement passionnant, écrit à Maxula Radès en 1946; publié chez Maspéro en 1968 (couverture verte ,pour ceux qui auraient envie de le lire et le chercheraient en occasion) dans la collection dirigée par A.Memmi.
*Il y a un dictionnaire des écrivains maghrébins de langue française, dont l’auteur est Jean Déjeux ( le Père Déjeux) (1984) qui connaissait tous les écrivains.
La préface du livre de Fadhma Amrouche est de Vincent Mansour Monteil; l’un des grands orientalistes du 20° siècle et dont la vie est un riche roman vécu.

DHH, dit: à

@Gisele
vous citez un livre lu la première fois il y a plus de quarante ans pour lequel j’ai un véritable culte
Cette femme au terme d’une vie pleine d’aspérités et qui concluait ses mémoires en disant que toute la dureté de sa vie était sans doute le prix a payer pour qu’il y ait un jour le poete journaliste jean Amrouche et la chanteuse poetesse Taos Amrouche

Marc Court dit: à

J’ignore si je suis un pur produit du système, comme si cette notion avait quelque sens, mais ceux qui invoquent la pureté sont en général assez inattendus, quoique leur dialectique soit hautement prévisible. je dis seulement que l’absence d’une clarté (autre bouteille à l’encre à quoi l’on fait dire ce qu’on veut, car qu’est ce qu’être clair? et à partir de quand? Montaigne ou Descartes? cet idéal de clarté a varié selon les ages et variera peut-être encore), cette supposée clarté n’est pas une notion dirimante. L’occasion de méditer l’oxymore du Cid
« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles ».
Les poètes comprennent bien des choses, et plus profondément que l’analyste, disait à peu près Freud.
On a pu écrire très clairement de grandes sottises philosophiques fort claires, et refléter une époque: Victor Cousin, « grand Philosophe français » en son temps par exemple.

S’il n’est pas dit que la liste soit close, au moins qu’elle ne soit pas dictée par des livres de prêt à penser comme nous en dispense la Fontaine Hispanique. Et si Derrida a écrit ou laissé publier sous son nom des pages parfois caricaturales, ce n’est pas une raison pour s’en impatroniser le juge, sur la foi d’un livre dont on distingue les œillères dés le titre. Ce n’est pas Cousin, Derrida, voir un peu le Traité du Style.
Maintenant, rien n’empeche cette réflexion infantilisante « je ne comprends pas, donc c’est mauvais », le je étant le centre du petit univers. J’avais un oncle comme ça qui ne s’était jamais remis du Rivage des Syrtes. Je l’entends encore: « La France n’a pas compris… » tant est que ce qui dérange nos habitudes de lecture ou d’audition, nous rend incapable d’ en appréhender la nouveauté quand elle est là. Ce n’est pas grave, la création reste, querelles de Puces disait le grand Bradbury.
Merci De Nota, j’y jetterai un coup d’oeil.
Cordialement.
MC

hamlet dit: à

PR : « le Club des Faux Lucien Bergeret »

très chestertonien comme nom, merci pour l’info !

par contre j’ai appelé, je suis tombé sur une charmante dame. Elle m’a dit que le club était full, 40 membres pas plus ! j’y ai dit qu’il fallait qu’elle en vire pour me prendre, comme quoi j’étais un vrai faux Lucien Bergeret, plus vri que l’original et tellement vrai que j’existais avant lui, parmi les 40 autres voleurs devait y avoir un faux moins vrai que moi, un faux contrefait, elle m’a dit qu’elle allait vous contacter.
Par contre l’adhésion : 800 euros par an, elle m’a dit ‘normal ! notre président vient de changer de voiture, il a troqué sa Twingo contre une vieille Chevrolet, je pense que c’est celle-là, vu qu’elle est couleur « bleu Monory » ? :

https://www.collectioncar.com/detailed.php?ad=70424&category_id=1&lang=fr

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: D’après JMB et keupue
 »

c’est-y pas mignon ce petit « e » la fin de keupu, notre petit hygiéniste, il est pas trognon notre petit chien chien à son petit jean marcel…

3j parfois vous êtes vraiment à gerber !

hamlet dit: à

greubou, pour illustrer l’expression « con comme un journaliste » on mettra un résumé de sa biographie.

DHH, dit: à

Avec Mallarmé et Claude Simon j’ai eprouvé quelque chose de comparable
des que leur obscurité commence se dissiper parce qu’on sait en gros de quoi ils parlent c’est un enchantement , et on se retrouve émerveillé par leur écriture
c’est vrai aussi de certains poèmes de Valery dont evidemment le cimetiere marin que je sais presque par cœur ,encore qu’il soit plus intelligible au premier abord.
Pour entrer dans mallarmé et acceder au plaisir du texte , les gloses d’Emilie Noulet

Pablo75 dit: à

J’ignore si je suis un pur produit du système
Marc Court dit:

Tout ton message démontre que tu l’es. Toutes tes phrases t’ont été dictées par le Système. Mais pour t’en rendre compte, il faut que tu sortes du Système, ce qui est impossible.

J’avais oublié La Fontaine dans les grands poètes français clairs…

(Entre parenthèse, ce qui a produit le choix de l’obscurité chez Mallarmé c’est la trop grande clarté de Hugo et Baudelaire).

x dit: à

Certains oublient que si les Grecs (pour nous archaïques, les très vieux Grecs) s’étaient déjà supposés à la fin de l’histoire de l’art et de la pensée (n’importe quoi ces jeunes aèdes) et si depuis aucun critique n’avait jamais lu (ou vu ou écouté) les « nouveautés » avant de les passer au crible (ce qui constitue sa raison d’être : tâcher d’effectuer le tri), tous ceux qu’ils révèrent aujourd’hui auraient été retoqués pour déviationnisme, dangereuses innovations et rejetés avec l’ensemble des artistes de leur (alors nouvelle) génération.

Tout semble dépendre de ce point de vue du temps qui nous sépare des artistes, théoriciens ou mouvements en question. On idéalise ceux qui sont morts et enterrés, qui ne risquent plus de nous décontenancer avec de l’inconnu, du non familier (nous obligeant ainsi à lire, voir, écouter, penser en première personne, sans pouvoir s’appuyer sur des avis « autorisés »), qui n’ont plus de disciples ou héritiers actifs.
(Idéaliser, pas seulement au sens de voir avec des lunettes roses, mais aussi : décerner des brevets de pureté d’intention artistique ou philosophique.)

Il est sans doute difficile à quelqu’un qui ne jure que par la polémique (ses jugement expéditifs et de préférence binaires) de voir le lien que les oppositions esthétiques ou doctrinales peuvent entretenir avec les intérêts professionnels, la lutte pour les places et/ou l’attention dans un « champ » donné.
(Une série d’échanges relativement récents sur ce blog, à propos de la « Nouvelle Vague » avait été assez révélatrice d’une tendance plus générale au fonctionnement à l’émotion qui désigne des « gentils » ou des « brillants » d’une part et des « méchants » ou des « nuls » de l’autre.)

Il ne s’agit pas de défendre « en bloc » tel ou tel mais de plaider pour la survie du sens de la nuance, la capacité à « en prendre et en laisser » ainsi que la prise en compte de la complexité.
Et aussi, qualité essentielle chez un chercheur (mais certes moins nécessaire chez les boxeurs), à ne pas écarter systématiquement les arguments (ou les difficultés) qui ne confortent pas ses propres « intuitions » pour s’éviter d’avoir à les mettre réellement à l’épreuve, au risque de se retrouver alors non dans la position gratifiante des lucides enfants ignorant la pression du groupe et de la mode mais bien dans celle de l’empereur, prêt à tout pour s’accrocher à ses illusions du moment que ce sont les siennes et pas du tout disposé à supporter la moindre contradiction, à accueillir le moindre doute.

et alii dit: à

se vouant surtout au destin de leur père tapir
c’est quand qu’on en finit avec la faune de normale sup où Derrida fut caïman?

et alii dit: à

L’argot normalien est un argot propre aux élèves de l’École normale supérieure de la rue … BOcal: Journal d’actualités des élèves de l’ENS, publié par le Comité d’organisation … Tapir: Client de cours particuliers donnés par un normalien.

lmd dit: à

Élève tes mots, pas ta voix. C’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre.
Rûmi

Huhu.

Chaloux dit: à

Et Ronsard, tout de même, Pablo.

« Nous ne tenons en notre main
Le temps futur du lendemain;
La vie n’a point d’assurance,
Et pendant que nous désirons
La faveur des Rois, nous mourons
Au milieu de notre espérance.

L’homme après son dernier trépas
Plus ne boit ni mange là-bas,
Et sa grange qu’il a laissée
Pleine de blé devant sa fin
Et sa cave pleine de vin
Ne lui viennent plus en pensée.

Hé, quel gain apporte l’émoi?
Va, Corydon, apprête-moi
Un lit de roses épanchées;
Il me plaît, pour me défâcher,
A la renverse me coucher
Entre les pots et les jonchées.

Fais-moi venir Dorat ici,
Fais-y venir Jodelle aussi,
Et toute la Musine troupe;
Depuis le soir jusqu’au matin,
Je veux leur donner un festin
Et cent fois leur pendre la coupe.

Verse donc, et reverse encor
Dedans cette grand’coupe d’or,
Je vais boire à Henry Estienne,
Qui des enfers nous a rendu
Du vieil Anacréon perdu
La douce lyre Téienne.

A toi, gentil Anacréon,
Doit son plaisir le biberon,
Et Bacchus te doit ses bouteilles;
Amour son compagnon te doit
Vénus, et Silène qui boit
L’été dessous l’ombre des treilles.  »

Et Nerval etc.

Pablo75 dit: à

Pour entrer dans mallarmé et acceder au plaisir du texte , les gloses d’Emilie Noulet
DHH, dit:

Malgré l’aphorisme de J. Renard (« Mallarmé, intraduisible, même en français ») il y a plusieurs « traductions ». J’ai (je ne sais pas où) un livre publié chez Corti avec l’une d’elles, très minutieuse. Et dans une vieille Pléiade de Mallarmé, si mes souvenirs sont bons, pour chaque poème on donne les « traductions » principales (sans parler de Léautaud et son interprétation sexuel systématique).

Court pourrait nous dire quelle est son « explication » préférée…

hamlet dit: à

sûr que Derrida c’est pas Camus, quand on lit l’étranger un gamin de 12 ans est sûr de ne pas louper un truc. pareil quand on écoute du Beethoven, comme la musique est un langage qui exprime le son des ruisseaux qui coulent entre les grands arbres de la forêt, on est sûr de rien louper.

DHH, dit: à

Tapir et canular sont peut-être nés a l’ens mais ils sont passés dans le langage courant
tout étudiant qui donne de leçons particulière parle de son tapir ,dit qu’il le tapirise
CaÏman en revanche on ne connaît pas avec ce sens hors du saint du saint
voici ce qu »‘écrivait Catherine clement de cette ecole où les poissons ont des noms d’hommes[Ernest] et où les profs sont designes avec des noms des grands sauriens

hamlet dit: à

La gauche s’est embourbée dans des discours abscons parce qu’elle était incapable de résoudre les problèmes de façon cartésienne ? qui peut le nier ? c’est la pure vérité !

hamlet dit: à

Le monde qui nous entoure est-il intelligible ? on peut le lire aussi simplement qu’un livre de Camus ou de Welbec ? nous vivons dans un monde simple et clair pour tout le monde ? chacun est capable tout bien articuler en utilisant sa raison ? sérieux c’est quoi ces conneries ? le monde c’est devenu un putain de bordel kafkaïen gouverné par des types qui ont tous bac plus vingt mais qui sont incapables de reconnaitre un pauvre quand ils en croisent dans la rue.

renato dit: à

«…les Grecs (pour nous archaïques, les très vieux Grecs)… », etc.

Godfried Benn, x, fait un exemple intéressant dans Romand der Phänotyp ou Der Ptolemäer — je regarderai —, lorsqu’il imagine la réaction des amateurs du dorique au moment où apparait le ionique : « On exagère, etc. »

hamlet dit: à

comment à partir de là critiquer un type qui tente d’aller une voie déconstructiviste, après le structuralisme, le post structuralisme, le culturalisme, le post colonialisme etc… ben oui on trouve aussi la déconstruction, et comment reprocher à un type de vouloir « déconstruire » ? en plus Derrida représente le seul point de jonction entre la philo anglo saxonne et la philo continentale (cf Austin). ou alors il faut poursuivre dans la voie du romantisme, des Lumières, Descartes, Kant… conviennent bien à notre monde ?
dommage pour ceux qui n’aiment pas Derrida, parce que dans cette phase de déconstruction nous n’en sommes qu’au tout début, aux prémices, le meilleur reste à venir ! et pour la musique c’est pareil : le meilleur est à venir !

Kafka revient ! ils sont devenus fous !

Pablo75 dit: à

Et Ronsard, tout de même, Pablo. Et Nerval etc.
Chaloux dit:

Oui, bien sûr…

(on est pas au Collège de France ici 😉

hamlet dit: à

le problème est notre monde n’est plus adapté aux idées anciennes, exceptée une : le marxisme.

bouguereau dit: à

(sans parler de Léautaud et son interprétation sexuel systématique)

lafrenchézado fait rien qu’a oeuvrer à saloper la mémoire des playboys de la litterature française..

hamlet dit: à

déconstruire le langage ? bien sûr ! comme dit Wittgenstein si le monde ne change pas c’est simplement parce que le langage humain reste le même depuis des lustres.

Chaloux dit: à

Certes! C’est le moins qu’on puisse dire!!!

(Ce soir un grand article dans Le Monde sur les malheurs (et les valises!) de Juan Carlos…).

bouguereau dit: à

« On exagère, etc. »

une fois par siècle..et hencore

x dit: à

Merci, renato, je suis preneur (je ne connais toujours pas).
Je pensais plutôt à : pourquoi Scruton alors qu’on a M. Oakeshott ? pourquoi M. Oakeshott et a fortiori Scruton puisqu’on a Burke ?

bouguereau dit: à

Huhu.

..quid ?

bouguereau dit: à

’est quand qu’on en finit avec la faune de normale sup où Derrida fut caïman?

havec dédé on était avec notre saint père..les étoiles..naines peut être..havec vous on descend dans les turnes

et alii dit: à

mais oui, DHH, il faut parler des origines et que ne parlez vous du bassin?OU DE VOTRE BASSIN CHACUN-E SON TOUR pour faire plaisir à votre ami le distingué prof d’anatomie du blog?
Le bassin aux Ernest est un bassin où prospèrent différentes espèces de poissons qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre. Il est situé dans la cour intérieure de l’École normale supérieure ou E.N.S.
http://www.normalesup.org/~ramanana//ecole/bassin/

hamlet dit: à

qui peut dire aujourd’hui si sans ces deux penseurs du post structuralisme que sont Derrida et Foucault les idées auraient avancées de la même manière ? qui aurait imaginé il y a 40 ans le « mariage pour tous » ? il a bien fallu déconstruire les discours établis, institutionnels, conventionnels etc… pour y parvenir !

Pablo75 dit: à

Tiens, Mister Wikipedio s’est mis à débiter les conclusions de ses plagiats de la journée. L’accouchement a été dur, mais on y est enfin. Vas-y, mon grand, raconte-nous ce qu’on doit penser de Derrida et de Scruton…

bouguereau dit: à

Tout ton message démontre que tu l’es. Toutes tes phrases t’ont été dictées par le Système. Mais pour t’en rendre compte, il faut que tu sortes du Système, ce qui est impossible

meussieu court traité de surdéterminé aparatchic par lafrenchézado..non mais franchement..crois en la médecine raoul..msieu courte..dis lui quc’est un grotenculé..tu verras..ça fait du bien

Lucienne dit: à

t’as l’air malin Ducon Gaga-la-gâtouille avec ton afrenchezado de marde, l’avachi partout

bouguereau dit: à

la raclure de keupu et lafrenchézado..se retrouvent henfin..pour sentresouffler au cul pour dvenir autobus

hamlet dit: à

des types comme Derrida, Foucault, Deleuze etc… ont été les déclencheurs de systèmes de pensée qui se sont propagées dans les sociétés. Pas étonnant que les américains se soient emparés de ces penseurs, ils n’ont pas été cherché les petits enculages de mouche comme les français, ils ont su puiser la substantifique moelle de cette pensée.

et si aujourd’hui la France, l’Europe prend du retard sur le monde, et si, pendant que la Chine recopie l’ancien système américain, l’Amérique invente le monde de demain, avec des européens à la traine, c’est bien que l’Europe, enferrée dans ses vieilleries n’aura pas su prendre le train de cette post modernité !

Lucienne dit: à

de face tu ressembles à ton pote Trump en mieux demain

hamlet dit: à

greubou arrête de me casser les burnes et va faire mumuse avec ton petit chien chien 3j.

renato dit: à

x, si vous n’avez pas accès à l’édition allemande vous le trouvez chez Gallimard ou chez Einaudi — selon ma fille la traduction Einaudi est plus nuancée que la Gallimard. Dans les deux éditions Romand der Phänotyp et Der Ptolemäer sont publiés ensemble.

https://pin.it/yYoK9L0

bouguereau dit: à

à ton pote Trump

peuchère..et comment que j’hinventrai le monde de dmain sinon..té..

hamlet dit: à

le devenir de l’Europe est d’être le musée du monde, on y viendra parler du langage musical chez Beethoven qui exprime les petits ruisseaux avec Pablo et de la connerie journaliste avec greubou.

la seule chose intéressante chez welbec, d’avoir eu cette intuition.

hamlet dit: à

la connerie journalistIQUE avec greubou.

hamlet dit: à

l’Europe s’est pabloïsée : la pensée à la Pablo est celle qui prédomine en Europe.

et ce retard l’Europe ne le rattrapera jamais.

Pablo75 dit: à

le problème est que notre monde n’est plus adapté aux idées anciennes, exceptée une : le marxisme.
hamlet dit:

Comme on l’a vu en Russie et l’Europe de l’Est pendant des décennies, et on peut le voir encore à Cuba et Venezuela, deux réussites éclatantes.

Et surtout comme on peut le voir à l’oevre depuis 40 ans en Chine, pays dont la sortie de la misère est due à l’application du marxisme le plus strict…

Quel crétin ce Pétomane !!!

et alii dit: à

puisqu’on a parlé de CIXOUS avec le dédain habituel, je rappelle qu’elle a donné un portrait de Derrida en jeune saint juif »;
une thèse dit:
nous pouvons trouver dans plusieurs textes signés par Derrida ou Cixous, la preuve qu’ils
se comprennent «à dixième de mot ». C’est que tous deux partagent une passion presque
érotique pour la langue française, 1’ «entre)) de la philosophie et de la littérature, leur lieu
de rendez-vous. C’est au coeur de celle-ci qu’ils se sont trouvés, tissant leurs liens d’amitié
à même leurs textes, se lisant mutuellement, jouant à se déjouer, à se relancer, à s’inter
interpréter.
Mais que signifie au juste «se comprendre à dixième de mot)> ?
https://core.ac.uk/download/pdf/80345569.pdf

bouguereau dit: à

je mesure pus 153..et cricri mappelle pus jeanmi..japelle fog et t’exiss pus raclure..jy dis quy te débite en bouillon cube par les frères tang ses potes..mangé par lassouline avec tofou..tlé bon qu’il aurait dit zouzou

Pablo75 dit: à

puisqu’on a parlé de CIXOUS avec le dédain habituel, je rappelle qu’elle a donné un portrait de Derrida en jeune saint juif »
et alii dit:

L’apothéose de la journée !!!

Fais quelque chose, Pétomane, dit une connerie encore plus grosse pour emporter le morceau, ne te laisse pas abattre par ce post grandiose…

Vas-y, mon grand, ponds-nous une de ces énormités dont tu as le secret !!

hamlet dit: à

pablo : Comme on l’a vu en Russie et l’Europe de l’Est pendant des décennies, et on peut le voir encore à Cuba et Venezuela, deux réussites éclatantes.
 »

voilà ! ce genre de raccourcis historiques débiles : ces pays ont été marxistes donc le marxisme c’est nul, c’est exactement ça qui bloque la pensée en Europe.

l’Europe est incapable de s’ouvrir parce qu’elle est prisonnière de l’histoire, comme elle l’est de philosophie continentale, comme elle l’est de la musique « classique », comme elle l’est du romantisme qui n’en finit pas !

je le redis : c’est à cause d’une pensée à la Pablo, à savoir un esprit recroquevillé sur des pensées préétablies et préexistantes, que l’Europe a pris un retard qu’elle ne récupérera jamais : game over !

et alii dit: à

soulignons que les espagnols sont mieux servis que la RDL et le pablito :
: Marta Segarra, Hélène Cixous y Jacques Derrida. Lenguapor venir/ Langue à venir,
seminarion de Barcelona, Barcelona, Icaria, 2004.

et alii dit: à

je devais bien évoquer cette thèse qui précise que
que je vais raconter ce qui se passe entre eux depuis 1963, l’année de leur
première rencontre « réelle» à la Brasserie Le Balzar’

et alii dit: à

je souligne que la première partie de la thèse est:
PREMIÈRE PARTIE
Q FUGUE À TROIS TROPES : JUIFS-FRANÇAIS-D’ALGÉRIE

gisèle dit: à

@ DHH . Ma remarque était , je pense, décalée dans le temps.Comme vous, j’ai lu « histoire de ma vie » il y a plus de 40 ans,livre « fabuleux »,écrit avec une sûreté étonnante; j’ai dû remonter loin dans les aventures de ma vie, donc …rajeunir.
Je pense que vous connaissez les chants berbères de Kabylie, ils ont été réédités en cd ou dvd, mais les « galettes » sont bien supérieures; et se rappeler sa voix,au théâtre (actuel) de la ville est bouleversant. cordialement.

Pablo75 dit: à

une pensée à la Pablo, à savoir un esprit recroquevillé sur des pensées préétablies et préexistantes
hamlet dit:

le problème est que notre monde n’est plus adapté aux idées anciennes, exceptée une : le marxisme.
hamlet dit:

Cherchez l’erreur…

(Pétomane, et du marxisme chinois, tu en as de nouvelles?)

hamlet dit: à

Pablo, vous croyez que la Chine et le Venezuela ont été des pays marxistes ? vous savez ce qu’est le marxisme ?

faisez gaffe Pablo parce que toutes les conneries que vous déballez ici certains les prennent pour argent comptant.

exemple vous faites de moi un « écrivain » parce que j’ai écrit 2 petits textes de 60 pages.

et ensuite Clopine me sort : mon pauvre vous êtes comme moi, vous en voulez aux éditeurs de ne pas avoir pris vos livres…

et là vous faites pareil avec le marxisme, et vous faites pareil avec tout !

à savoir que vous avez un esprit aussi grand que le chas d’une aiguille à coudre et vous essayez d’y faire entrer le monde dans sa totalité en vous étonnant que certaines choses vous échappent !

vous êtes le Homais de ce blog Pablo !!!

hamlet dit: à

Pablo ce côté « Homais » vous savez à quoi on le reconnait ?

à vos jugements catégoriques et englobantes :

– Boulez, Berio Cage c’est nul ! sans essayer de voir ce qu’il peut y avoir d’intéressant de ces initiatives

– Breton et surréalisme c’est nul ! sans essayer de voir ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant des nce mouvements

– Derrida et le déconstructivisme c’est nul ! sans essayer de comprendre ce que cela a pu apporter dans la façon de pensée.

etc etc etc etc etc………..

vous fonctionnez comme ça Pablo : les choses sont soient géniales (Beethoven Baudelaire) soit nulles !

comme les bits informatiques vous prenez 2 valeurs : 1 ou 0. à la différence c’est que vous n’arrivez même pas à faire une addition en combinant ces 0 et 1 sur un mode hexadécimal.

ça c’est du Homais pur jus !!!

Pablo75 dit: à

Pétomane, comment peux-tu être si nul?

Quand un système théorique est inapplicable dans la réalité, on appelle cela comment? Une utopie, Gros Con.

Et des utopies inapplicables il y en a eu beaucoup dans le monde avant le marxisme. Par exemple, le christianisme. Pourquoi es-tu marxiste au lieu de chrétien, alors? Ou bouddhiste? Ou soufi?

Moi à 15 ans j’ai lu un livre sur l’anarchisme espagnol qui m’a beaucoup plu. Mais à 16 j’avais compris que ce n’était pas la peine de s’inscrire à la Federación Anarquista pour militer, parce que c’était inutile.

Et toi, à presque 80 ans, tu n’as pas encore compris la différence qu’il y a entre les utopies et la réalité, Sinistre Crétin?

Janssen J-J dit: à

1/ keupue, donc, c’était hamlet ?
2/ kafka revient, ils sont devenus fous. Fafka, revienS (plutôt), c’est au mode impératif, on a besoin de toi, histoire de déconstruire la grammaire de Derrida.
3/ Donnez-nous une bonne critique de Bilger-Chamfort, comme il conviendrait qu’elle le fût icite, dès que vous en aurez reçu commande… et pas à la manière d’un pas.sou (Muriel Cerf). Je vais le relire relié, mais ils ne l’ont pas encore reçu chez E. Leclerc. POurant il devrait faire un meilleur carton que Marc Lévy & Guillaume Musso. Dommage. J’attendrons votre opinion éclairée. Distanciez-vous de celle de l’épithalame 75, sentions qu’on est sur la bonne voie (cf. Edgar Varèse et Lili Laskine).
4 / PS – L’homme-dé (Luke Rhinehart). (The Dice Man, G. Cockcroft) -1971-. Qui nous replonge dans la désopilence anti-psy lacanienne du déconfinement !
5 – Petit rappel de feue la revue Pénombre qui éclaircissait bien les statistiques pour le bon usage des profanes à l’encontre du charlatanisme de ses obscurs interprètes.
http://www.penombre.org/Revue-de-presse-31

Pablo75 dit: à

vous fonctionnez comme ça Pablo : les choses sont soient géniales (Beethoven Baudelaire) soit nulles !
hamlet dit:

Et toi Pétomane, tu fonctionnes en avalant tout ce qu’on te demande d’avaler. Tu es le parfait soldat du Capitalisme, le parfait consommateur du Système: crétin, obéissant, crédule, sans le moindre sens critique, un parfait mouton des modes esthétiques et philosophiques.

On te dit que Boulez est un nouveau Bach et tu le crois. On te dit que Derrida c’est le nouveau Platon et tu le crois. On te dit que le marxisme est l’organisation parfaite de l’humanité et tu le crois.

Tu avales, tu avales, tu avales… Sans limites.

Tu aurais pu être une pute parfaite. Tu as raté ta vie, mon pote.

de nota dit: à

@DHH,Vincent Mansour Monteil est cité dans le livre de Vidal-Naquet « les assassins de la mémoire » et ce n’est pas pour sa fraternité avec le peuple juif.

Marie Sasseur dit: à

Marc Court dit:
« Quand on brouille les pistes, c’est qu’on a pas grand chose à dire ».
pas d’accord, les grands poètes baroques ou symbolistes brouillent les pistes, cela ne signifie pas qu’ils n’aient rien à dire. Dans un recueil comme Ecrits, il y a du prédicateur baroque chez Lacan.
On en revient à la phrase de Gide sur Mallarmé: « quand donc comprendra-ton qu’on ne se débarassera pas d’un si grand poète simplement en ne le comprenant pas?! »

Bizarre, je ne comprends pas. L’autre jour Court se fait tacler car il pensait pouvoir éliminer le Baroque, d’une citation de perroquet.
Et le voilà maintenant a louanger des faisans comme Lacan, lui prêtant cet art. Et fait plus loin l’éloge du doc viennois.
Qu’il assimile ce grand tout à de l’hermétisme , à l’immense, à de la poésie , jusqu’à son tonton qui se pâme de romantisme allemand.
Quelle blague !
Quand on sait ce que Mallarmé a fait de l’anglais, une bande dessinée, on voit le niveau de poésie.

Et les charlatans, qui sous prétexte de ne rien comprendre, mettent cela sur le compte de la poésie.

Les mêmes qui font paraître ce rapport pro de Kafka dans une revue  » Poésie  » en criant au « grand art »( sic) ( l’avez-vous seulement lu?!)

Serieux, vous devriez « consulter « .

Janssen J-J dit: à

Gros Con.
Sinistre crétin.

… ça ponctue bien les phrases en général, anéfé.

Alors… ces Bouches du Rhône et le massif de la Ste-Baume, MS ?

Marie Sasseur dit: à

Lire:
Qu’il assimile ce grand tout à de l’hermétisme , à l’IMPENSÉ, à de la poésie , jusqu’à son tonton qui se pâme de romantisme allemand.
Quelle blague !

qui ne fait pas rire. Avec ce genre de bouffons, Heidegger avait sa clientèle. Ah.

Marie Sasseur dit: à

@Alors… ces Bouches du Rhône et le massif de la Ste-Baume, MS ?

La Ste Victoire, bientôt, ne te trompe pas de carte…

Marie Sasseur dit: à

C’est pour lundi, lol. Ou un autre jour

« La légende dit qu’au Ve siècle, un ermite connu sous le nom de SERVUS DEI (Serviteur de Dieu) vivait dans une grotte, sur la face sud de Sainte-Victoire, non loin de Puyloubier. Les chrétiens de la région vinrent lui rendre hommage, ce qui irrita le Roi des Wisigoths, Euric, qui lui fit couper les oreilles et le fit décapiter. Il fut enterré sur place.

La légende veut aussi qu’il ait eu trois filles, Sainte-Consorce (appelée Sainte-Confosse), vénérée à Jouques, Sainte-Victoire et Sainte-Perpétu, comme en témoignent les panneaux peints au XVIIème siècle dans la chapelle Sainte-Victoire de Pertuis.

Très vite, un pèlerinage est organisé chaque année, le lundi de Pentecôte, pour commémorer son martyre et en souvenir de ses talents de guérisseur contre la surdité. La tradition de sa mémoire fut transmise sous le nom de SAINT-SER.
Une chapelle fut édifiée et consacrée par l’Evêque d’Aix-en-Provence, en l’an 1001 »

https://www.amisdesaintevictoire.asso.fr/la-montagne-zoom-ermitage-saint-ser.html

Chaloux dit: à

La pauvre Gigi touche le fond, et bientôt le cerf lui bottera le fondement. La boucle sera bouclée…

Jazzi dit: à

« Pétomane »

Désolé, hamlet, je ne savais pas que mes mots pouvaient avoir un tel poids !

Jazzi dit: à

« vous fonctionnez comme ça Pablo : les choses sont soient géniales (Beethoven Baudelaire) soit nulles ! »

Avec une forte tendance à freiner des quatre fers dès qu’il voit le mot Moderne, hamlet !

Pablo75 dit: à

Avec une forte tendance à freiner des quatre fers dès qu’il voit le mot Moderne,
Jazzi dit:

Le FAUX moderne, nuance… Le FAUX moderne imposé par des dogmatiques impuissants.

Je ne sais plus qui a dit que c’est impossible d’éviter la modernité, puisque l’évolution est aussi inévitable que nécessaire.

De la musique du premier tiers du XXe siècle, c’est quoi qu’on joue le plus aujourd’hui? Debussy, Richard Strauss, Stravinsky, Ravel, Sibelius, etc, c’est-à-dire, le vrai moderne, alors que le faux moderne de l’époque était Schoenberg, Varese et compagnie.

Ce pauvre Schoenberg a écrit, à propos de sa « trouvaille », totalement arbitraire, du dodécaphonisme : « Mon invention assurera la suprématie de la musique allemande pour les cent ans à venir. » Il est où le dodécaphonisme aujourd’hui? Dans les poubelles de l’Histoire de l’Art, comme tant d’autres conneries « inventées » par des nuls arrogants pour des nuls crédules.

B dit: à

et alii, vous partez déjà ?! , salut alors, bonne nuit.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est, hameulet, un « mode hexadécimal » ?

Clopine dit: à

Clopine vous sort surtout, Hamlet, qu’il serait grand temps que vous raccrochiez ce costume-là, qui vous va si mal in fine, malgré le temps passé dedans, au clou.

Et que vous passiez à autre chose.

On y arrive, vous savez.

Le premier truc, à mon sens, est de mettre bas les masques.

Vous devenez beaucoup moins vulnérable, si vous racontez, concrètement, quelques éléments de votre vie. Au lieu de se battre comme des chiffonniers autour de trois pauvres idées qui traînent partout, au lieu de frimer avec toute une liste de références, de livres, d’opinions tranchées, de détestations et d’anathèmes, quand on se livre, certes on reçoit des quolibets mais au bout d’un moment vos interlocuteurs s’aperçoivent que c’est à une vraie personne qu’ils s’adressent. Quelqu’un avec une vie, des occupations, des affects, de l’appétit (ou non), des passions, de l’enthousiasme.

La vérité se niche dans les interstices de la vie. Pour vaincre la stérilité des échanges d’internet, pourquoi ne pas essayer, tout simplement, d’éclaircir les ténèbres que vous entretenez à loisir ?

On croit savoir que vous êtes un correcteur,un passeur, quelqu’un qui a à faire avec l’écrit… N’en donnez pas, je vous en prie, l’image d’un aigri (on a Marc Court pour ça). Pourquoi à ce point haïr l’expression de l’émotion ? Le narcissisme est une sorte de préambule à toute expression, vous le savez aussi bien que moi. Le tout est de le maintenir dans un dialogue, et non dans l’affirmation d’opinions plaquées sur autrui.

Bref… Bien sûr, je dois à moi-même appliquer ce programme. M’enfin il me semble que sur ce coup-là, je sois ma foi bien plus avancée (et moins douloureuse, finalement) que vous.

Pablo75 dit: à

Le moderne en musique aujourd’hui ce n’est plus Boulez, Cage, Berio ou Nono (dont les oeuvres sont des vieilleries qui ont 50, 60, 70 ans), mais Philip Glass, Michael Nyman, Arvo Part, John Adams, etc, etc

Phillip Glass, Violin Concerto, 2nd movement.
https://www.youtube.com/watch?v=ZKJc8v7i9m0

Pablo75 dit: à

On croit savoir que vous êtes un correcteur,un passeur, quelqu’un qui a à faire avec l’écrit…
Clopine dit:

Tu le confonds avec Maurice Desborels. Hamlet est avant tout un Pétomane spécialiste dans les Perles de Proust.

Pablo75 dit: à

La pauvre Gigi touche le fond…
Chaloux dit:

Il n’y a pas que la Gigi. Le Pétomane a l’air d’être aussi, mentalement, au bout du rouleau.

Chaloux dit: à

Vous devenez beaucoup moins vulnérable, si vous racontez, concrètement, quelques éléments de votre vie.

Les conseils de Coconne…

Chaloux dit: à

Quel zoo, ce blog. au fur et à mesure qu’Assouline se tériore, ses ouilles se croient obligées de l’imiter…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

« se détériore », « ses ouailles » etc… (un petit merbeux de môme a bouffé de la glace sur mon clavier, j’en suis au troisième -clavier- depuis deux mois).

Clopine dit: à

Chaloux, conseils que vous suivez, pourtant, avant même que je les prononce. C’est même la seule chose qui vous rend, sinon sympathique, du moins supportable. Ces quelques éléments biographiques qui, sans vous expliquer, vous racontent : vous leur devez de ne pas être définitivement jeté dans la fosse à purin, qui est la place d’une part, de votre grossièreté insensée, d’autre part, de votre orgueil de classe, et enfin, de votre inaptitude à la curiosité.

D. dit: à

Il n’y a pas de « mode hexadécimal ». Il y a le calcul en base 16 ou calcul hexadécimal dans lesquels les chiffres se notent 0,1,2,3,4,5,5,7,8,8,A,B,C,D,E,F et où F+1= 10.
C’est tout.

Chaloux dit: à

Clopine, je suis dix-mille fois plus curieux que vous, toujours du côté du plus pauvre, et je n’ai aucun orgueil de classe.
C’est vous qui êtes une vieille prétentieuse frustrée qui n’a rien compris, vous qui avez publié sur Proust sans soupçonner le moins du monde qu’il avait écrit des nouvelles, Jean Santeuil, et une immense correspondance dont vous ne savez rien. Vous qui avez justifié le crime immonde d’un animal qui ne pouvait pas avoir conscience de sa faute, et on se doute que vous n’alliez pas ouvrir un refuge. En plus de votre bêtise, vous êtes sottement téméraire. Surtout, vous n’avez jamais la moindre idée des conclusions, le plus souvent odieuses et aux limites de l’imbécilité, qui tombent naturellement de vos propos comme les bouses d’une vache. Quant à ma grossièreté, volontairement très visible, elle contrebalance la votre et celle de vos pareils d’ici, que vous croyez invisible et bien cachée. A la vérité, vous êtes un des êtres les plus vulgaires et les plus bornés que je connaisse. Pas de leçon, SVP.

D. dit: à

Chaloux dans la fosse à purin ? Mon Dieu. L’acoustique y est dut-on très mauvaise. Comment y sonnera le Pleyel ?!

Jazzi dit: à

« Il est où le dodécaphonisme aujourd’hui ? Dans les poubelles de l’Histoire de l’Art »

Oui, mais tu dis la même chose pour l’art abstrait, ou dans le domaine des Idées, Pablo75 !
A partir de quand et avec qui s’arête pour toi la philosophie, la poésie, la peinture ou la sculpture ?

et alii dit: à

je rapproche de l’ordi pour une cigarette
possible que « les nuls » soit un succès d’édition, mais assez de traiter les gens de nuls;
hamlet, je ne suis pas d »accord du tout avec Clopine; non que je sois contre des posts de vous sur votre « intimité » , ni que j’approuve sans réserve vos jeux pour polémiquer mais il peut être à propos de suggérer des oeuvres de sciences humaines en les citant, elles et des articles en lien sur elles ;ça ne peut pas faire de mal, sauf aux personnes qui ont l’ego particulièrement chatouilleux ce dont elles accusent les autres; a vous d’inventer une stratégie pour vous protéger d’un voyeurisme qui se masque ;
bonne nuit

Chaloux dit: à

Tu as de la chance, Pablo, Jazzi ne te demande pas si tu dois ton exceptionnel maniement de la langue française à l’occupation de l’Espagne par les troupes de Napoléon.

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Tu veux que je te la serve à quelle sauce, ta daurade, mon petit Chaloux ?

Chaloux dit: à

Là où trainent tes sales pattes, mon gros Barozze, je préfère que quelqu’un d’autre s’occupe de la cuisine. Pas de sauce pour la daurade.

Pablo75 dit: à

« Il est où le dodécaphonisme aujourd’hui ? Dans les poubelles de l’Histoire de l’Art »
Oui, mais tu dis la même chose pour l’art abstrait, ou dans le domaine des Idées, Pablo75 !
A partir de quand et avec qui s’arête pour toi la philosophie, la poésie, la peinture ou la sculpture ?
Jazzi dit: à

L’art, la philosophie, la littérature ne se divisent pas en modernes et réactionnaires, mais en bons et mauvais, en vrais et faux, en grands et nuls.

Et l’art, la philosophie, la littérature ne s’arrêtent pas, il n’y a pas de division temporelle. Tout évolue normalement. Le problème est que dans le XXe siècle, qui est le siècle le plus barbare et le plus crétin de l’histoire connue du monde, il y a eu des dogmatiques sans talent qui ont voulu faire croire aux imbéciles sans jugeote que le faux était le vrai, le nul le grand et le mauvais le bon. C’est aussi bête que cela.

Mais pendant que les nuls prenaient une partie du pouvoir, les vrais artistes, compositeurs, écrivains et philosophes ont continué a faire de l’art vrai, de la vraie musique, de la vraie philosophie et de la vrai littérature. Et donc, aujourd’hui on peut voir que, par exemple, les modes de la pensée bidon, ou de la musique fausse, abstraite, atonale, moche, insupportable, ont échoué, parce que les lecteurs et les mélomanes ne sont pas masochistes et veulent du sens et de la beauté.

Et dans 100 ans on verra que tout ce qui est aujourd’hui considéré par quelques snobs comme l’avant-garde des avant-gardes en matière d’art, de musique ou de philosophie sera tombé dans l’oublie le plus total, de la même façon que l’art nul ou médiocre de chaque époque depuis des siècles.

C’est une loi du monde: la postérité n’aime pas la nullité, le faux, le moche, le con ou la merde (même si elle est en boîte et vendue à 202 980 € les 30 gr, comme celle de Manzoni) . Elle ne conserve que le Beau et l’Intelligent. Il suffit de regarder ce qu’elle a conservé pendant des siècles pour savoir ce qu’elle va oublier dans notre époque, qui est, d’ailleurs, l’une des plus imbéciles de l’histoire de l’humanité.

bouguereau dit: à

un voyeurisme qui se masque

pour vapoter ça donne un air de vieux pirate..et on peut en même temps garder la blatte au chaud dans un coin..

Pablo75 dit: à

Quel zoo, ce blog…

Chaloux dit:

Tu as raison. Il y a ici une bande de crétins qui fait de plus en plus peur.

Parfois cet endroit sent vraiment mauvais à cause de tous les cerveaux en décomposition qui le fréquentent.

bouguereau dit: à

dans 100 ans on verra

..sapré afrenchézado

bouguereau dit: à

Tiens, mon Chaloux, une recette

faut sméfier comme dla pess dla royale baroz..dlelvage 4 fois sur 5..et pis son beurre blanc..faut réduire ‘à glace’ au début lechalotte..sinon le pécheur fait bonnard

bouguereau dit: à

Tu as de la chance, Pablo, Jazzi ne te demande pas si tu dois ton exceptionnel maniement de la langue française à l’occupation de l’Espagne par les troupes de Napoléon

hon dit que karlos quinto se faisait salment moquer dson accent..qu’il n’aimait pas la cuisine du sud..il le gueule

bouguereau dit: à

je suis dix-mille fois plus curieux que vous, toujours du côté du plus pauvre, et je n’ai aucun orgueil de classe

sapré dsapré..larbin

Chaloux dit: à

bousemolle, ma petite phiotte,, ton impuissance obsédée est bien amusante.

bouguereau dit: à

un petit merbeux de môme a bouffé de la glace sur mon clavier

jai cru mordicus qu’cétait dans la fosse à purin..un peu de corps a ta prose..change rien

x dit: à

Sur la photo, document rare et suspendu hors du temps, on reconnaîtra (difficilement) quando eravano giovani :

n°1, Michael Nyman
n°2, Ēriks Ešenvalds
n°3, Phil Glass, en chemisette pas tout à fait minimaliste
n°4, Arvo Pärt (qui n’avait pas encore perdu ses cheveux ni son umlaut)
n°6, John Adams

(DHH ou Ozy pourront sans doute nous renseigner sur l’identité du mystérieux n°5 mais j’imagine que seuls M. Court ou Renato seront à même d’identifier le visage que l’on aperçoit derrière les tréteaux, sous le tapis de table.)

Derrière, tout là-bas, au fond, relégués, exilés sur le balcon (mais qu’on n’y voie pas une position de surplomb, bien au contraire, l’envie les torture à contempler le paradis inaccessible des primés) on distingue à peine parmi les réprouvés l’abominable Boulez appuyant sa tête et ses mains sur la balustrade (polo et short noirs), et le déplorable Luciano Berio à sa droite, essayant de donner le change par une pose désinvolte (heureusement qu’on nous a appris à ne plus être dupes !)

À la manœuvre pour la distribution des prix, sévères mais fiers du travail accompli, vous aurez bien sûr reconnu nos duettistes de l’autorité esthétique, seuls habilités à reconnaître et séparer le bon grain de l’ivraie.

https://us-browse.startpage.com/av/anon-image?piurl=http%3A%2F%2Foran1950.free.fr%2FECOLE%2520PAIXHANS%2Fslides%2FECOLE%2520PAIXHANS%2520GARCONS%25201954%2520DISTRIBUTION%2520DES%2520PRIX.jpg&sp=1590615627T386beef9080f81f15f2f81b52b54dd74098d5722df234bb0a9838e9e33141a4e

Petit Rappel dit: à

Sasseur, on parle de poèters français, éventuellement de penseurs comme Montaigne, et je serais bien surpris d’avoir dit quelque part du mal de Ronsard, de Montaigne ou de d’Aubigné!
Apprenez à lire, SVP! Je sais, c’est dur!
MC

Marc Court dit: à

Je ne suis pas certain, DHH, que Valéry ait paru plus facile que Mallarmé pour ses contemporains! L’énecdote du Colonel employant sa retraite à traduire le Cimetière Marin « en vers français » en dit long là dessus.

Marc Court dit: à

De Nota, Vincent Mansour a tout de meme laissé de très belles traductions, dont une d’Omar Khayam! Le reste me parait secondaire.

OZYMANDIAS dit: à

La traduction de la « Mouqaddimma » d’Ibn Khaldoun par Vincent Mansour Monteil. Une Référence.

OZYMANDIAS dit: à

« En Espagne, les Reyes de Taifas, qui avaient une forte emprise sur le califat andalou en raison de leur esprit de corps commun avec lui, éclatèrent et se distribuèrent les titres portés par les califes. Ils s’appelèrent An-Nâssir, Al-Mansûr, Al-Mu’tamid, Al-Muzzaffar etc.
Ibn Sharaf s’est moqué d’eux dans cette épigramme :

« Ce qui me fait sentir humble en Espagne,
c’est l’usage qu’on fait de noms ronflants tout neufs.
Tous ces titres royaux dont chacun s’accompagne,
c’est la grenouille qui veut imiter le boeuf ! ».

Ibn Khaldoûn « Discours sur l’Histoire universelle » ( Al Moūqaddîmma ) Traduction nouvelle, préface et notes par Vincent Monteil. Volume I, page 456.

Monteil, pour je ne sais quelle raison, n’a pas traduit ou a négligé de traduire les noms des « califes » cités ci-dessus.
Réparons cette négligence :

– Al Nasser bi Llah, le Triomphateur par Dieu.
– Al Mansour bi Llah, le Victorieux par Dieu.
– Al Mou’tamid bi Llah, l’Approuvé par Dieu.
– Al Moudhaffar bi Llah, le Vainqueur par Dieu.

* Ibn Sharaf : Poète andalou originaire de Kairouan ( Tunisie ).

En guise de conclusion, disons que pour les francophones qui ne savent pas un traître mot de l’arabe, les traductions de Vincent Monteil sont amplement suffisantes pour avoir une très belle idée sur les « Clefs pour la Pensée arabe »… C’est le titre d’un des livres de Monteil.

Bonne nuit à tous et à toutes.
Voyagez bien dans vos rêves, à dos de dromadaire ou sur un tapis volant !!! 😀😴😀😴😀😴😀😴😀😴😀

ليلة طيبة و سعيدة

hamlet dit: à

Pablo : L’art, la philosophie, la littérature ne se divisent pas en modernes et réactionnaires, mais :
– en bons et mauvais
– en vrais et faux
– en grands et nuls.
 »

si ça ce n’est pas de l’esprit binaire alors qu’on m’explique ce que c’est.

encore un effort Pablo, je suis sûr que vous êtes capable d’une plus grande simplification.

Petit Rappel dit: à

« Ce qui est ancien a été nouveau, ce qui est nouveau passera ».
Peut-etre faudrait-il se dévouer et offrir au dernier des Manichéens « Le Parallèle des Anciens et des Modernes », suivi de « Racine et Shakespeare », histoire de féconder une réflexion esthétique qui ne dépasse pas le tir au bazooka…

hamlet dit: à

Clopine, mille mercis pour tous vos conseils. Si vous saviez comme ça me touche, c’est vraiment un immense honneur de pouvoir en bénéficier. Sûr que l’idéal serait que ce monde ne soit peuplé que de gens tels que vous les décrivez, comme vous le souhaitez, des milliards de Clopine, dotés de votre intelligence, votre perspicacité, et de la qualité de vos jugements. Hélas Clopine, j’ai bien peur que cela ne soit guère possible pour le moment. Disons pour parler comme Pablo que ce serait là un horizon « utopique » inatteignable. Ne reste alors, pour tous ces autres comme moi, comme unique consolation, que le fait de savoir que vous existez, vous et vos conseils pour changer les êtres à votre image, les soumettre à vos désirs et vos volontés, afin de rendre ce monde meilleur. Toutefois ne soyons pas totalement pessimistes, avec les avancées techno scientifiques, peut-être qu’un jour enfin, ce monde sera peuplés d’individus correspondant à vos souhaits. Pour cela il faudrait peut-être (ne voyez pas là bien sûr un conseil car l’ordre de la nature nous à placé vous et moi de telle sorte que les conseils ne peuvent aller que de vous à moi et pas l’inverse), donc il faudrait peut-être que l’on puisse stocker quelque part quelques cellules et autres divers fragments d’adn, provenant de vous, pour que, dans quelques millénaires, quand ce monde sera enfin prêt à accueillir son Messie, les humains puissent enfin faire naitre des millions de Clopine pour peupler nos bonne vieille planète.
Merci encore,
Votre très dévoué et fidèle serviteur.

hamlet dit: à

Pablo, vous voyez bien, quand je dis que la Recherche est un livre où le lecteur n’a rien à comprendre parce que l’auteur a mâché tout le boulot du lecteur, ce n’est pas une perle puisque nous avons l’exemple de Clopine : la Recherche est le seul livre qu’elle a compris, c’est bien là la preuve qu’il n’y a rien à comprendre dans ce livre, ou alors il faut me réexpliquer les chose autrement.

hamlet dit: à

Pablo, exemple de votre façon binaire de penser : le marxisme cf « la Chine été marxiste donc le marxisme c’est nul ».
Le marxisme représente un ensemble de pensées critiques du capitalisme, encore valable aujourd’hui.
la question est : faut-il tout gober du capitalisme, même quand les crises actuelles c19 ou écologie démontrent que ce capitalisme est entré dans une espèce de phase apocalyptique.
Vous comprenez ? il ne s’agit pas de recréer la Russie soviétique avec ses goulags, mais juste de se demander si dans ce cursus qui existe, et qu’on appelle le marxisme, il serait possible d’aller puiser des éléments qui permettent de penser ce capitalisme apocalyptique de venu fou ?
vous voyez la différence ?

pareil pour Derrida et pour le reste, ne pas dire dire juste « ça c’est nul, c’est de la vraie ni du beau », laisser ouverts toutes les champs des possibles. faut-il fermer certianes portes à partir de raccourcis et de préjugés, ou bien laisser ces portes ouvertes pour juste jeter un oeil et voir ce qu’il y a derrière. Le monde doit-il se construire sur une fermeture à partir d’a priori, ou bien sur une ouverture, une mixité possible etc…

et voilà ! je préfère un monde comme cette vidéo, où un jeune spécialiste de Josquin des Prés et de Dowland prend son luth baroque pour jouer ça, c’est magnifique ! :

https://www.facebook.com/100009740057898/videos/1001128280221831/UzpfSTEwMDAwOTc0MDA1Nzg5ODozMDYwNjExMjk0OTk0MTQ6MTA6MDoxNTkwOTk0Nzk5OjMzMjY3ODMxNTc5MDc3MTQ3/

hamlet dit: à

oupss : de se demander si dans ce CORPUS qui existe

et alii dit: à

tout ça ne m’amuse plus du tout; préférer clopine à CIXOUS me semble de ce genre de connerie qui ne se guérit pas chez un proctologue (comme disait la précédente RDL )ni en changeant de pseudo comme la
judith qui se prenait pour la lacan de ce blog ;
ce n’est pas drôle du tout ;
il y a de nombreux textes de DERRIDA SUR LA TOILE
AINSI SEC http://laboratoirefig.fr/wp-content/uploads/2016/04/SIGNATURE.pdf
OUBLIEZ MOI.J e suis allergique à tous les panurgismes ;l’erdélianisme ne m’attire pas,c’est une machine à endoctriner
bonne chance à tous pour passer cette période

et alii dit: à

ce qui me semble symptomatique, en repensant à schibboleth , c’est que lorsqu’il essaya de s’installer en ISRAEL , avec une revue , G.Haddad était encore »lacanien »-mais sans problème avec l’hébreu littéraire- et ça n’a pas marché;il a du arreter et revenir en France où maintenant il refonde un groupe:il y a donc bien une question française comme le suggère roudinesco :inutile de m’en vouloir si vos simagrées, en temps de covid ne m’impressionnent pas;

et alii dit: à

bien sur DHH sait ou saura qu’odradek c’est le jeu
FORT DA ; son rêve!
très peu pour moi

Marie Sasseur dit: à

# Court dit « je serais bien surpris d’avoir dit quelque part du mal de Ronsard, de Montaigne ou de d’Aubigné! »

Quelle tarte ce Court.

Mais je commence à comprendre sa manie.

Il commence par balancer des conneries plus grosses que lui.
Exemple ici, lacan, le baroque, freud,Mallarmé, etc.

Il se prend en retour une énième démonstration de sa parfaite débilité.

50 commentaires, 100 commentaires, un jour, deux jours, passent.

Et le faquin revient avec un poil de cul et rasant les murs: « j’ai pas dit du mal de ces pouètes »,

Apprenez à vous RElire Court, mais avant cela prenez des cours de logique, et allez « consulter ».

28/05/2020 7h03

Marie Sasseur dit: à

Le Courtisan dans ses œuvres: Ce qu’il ne comprend pas est de la poésie. De la grande poésie, Mallarmé, Lacan. Tout juste s’il ne fait pas passer heidegger pour un grand hermétique hoelderlinien incompris.Il va y arriver !

Marie Sasseur dit: à

« un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) »

Un rapport sur les accidents de travail pour son employeur.

Bonjour Passou, je regrette, et je ne pense pas être la seule, de n’avoir pas en illustration un extrait ce texte, pour « inedit » qu’il soit , a valeur poétique, puisqu’édité dans la revue Po&sie ( wiki nous apprend au passage que Samoyault est du comité de redaction).

J’ai lu ce texte de Kafka, et j’aurais bien apprécié d’avoir un avis éclairé sur sa valeur poétique.

Pablo75 dit: à

si ça ce n’est pas de l’esprit binaire
hamlet dit:

Mais ce sont les crétins de ton espèce qui parlent de modernes-réactionnaires toute la journée et qui deviennent fous dès qu’on leur met le nez dans leur caca mental… Demande au pauvre Benoît Duteurtre ce qui lui est arrivé pour avoir dit la vérité sur Boulez et ses comparses. Je te rappelle qu’il a gagné un procès en diffamation contre Le Monde pour avoir été traité de « révisionniste » par tes amis !!!

Ton cerveau en compote ne sait vraiment plus ce qu’il pense…

Pablo75 dit: à

Le marxisme représente un ensemble de pensées critiques du capitalisme, encore valable aujourd’hui.
hamlet dit:

Tu devrais arrêter de « penser », tes réflexions sont pathétiques. On a aucun besoin du marxisme pour critiquer le capitalisme. Il suffit d’avoir un peu de logique. Critiquer le capitalisme à partir du marxisme c’est comme essayer de guérir un cancer en inoculant au patient le virus du sida. Aussi intelligent. Normal, donc, qu’un crétin qu’à presque 80 ans n’a rien compris à rien comme toi, le défende.

Pablo75 dit: à

Quant à Court… Que dire de Court? Qu’il devient comique? Qu’il ne sait plus lui-même ce qu’il pense parce qu’en réalité il n’a jamais rien pensé sur des thèmes comme la littérature ou l’art, il n’a fait qu’obéir aux injonctions qu’il a reçu dans les institutions ou il a sévit?

Court n’est qu’un fonctionnaire de la Culture Officielle, un apparatchik de la Bêtise Dominante, un rond-de-cuir de la Connaissance Inutile…

Alexia Neuhoff dit: à

Court pose opportunément la question ontique du surgissement du neuf. Dans une perspective derridienne, cela s’entend dans la formulation de « l’autre ». Or « l’autre » n’est qu’un mot pour cacher que l’invention au sens convenu invente, et invente à tout va… mais de façon bien sage et bien gardée dans ce cercle finalement répétitif de la mêmeté.
Comme l’écrit Derrida « C’est dans cette paradoxie qu’est engagée une déconstruction. C’est de l’invention du même et du possible que nous sommes fatigués. Ce n’est pas contre elle mais au-delà d’elle que nous cherchons à ré-inventer l’invention même, une autre invention, ou plutôt une invention de l’autre qui viendrait, à travers l’économie du même, voire en la mimant ou en la répétant (…) donner lieu, laisser venir l’autre. »

et alii dit: à

Qu’est-ce qui la légitime? Rien d’autre, dit Derrida, que la croyance. L’autorité des lois repose sur un acte de foi. Elle tient à l’exercice même du langage « au plus intime de son essence », c’est-à-dire en ce lieu où s’exerce, pour employer une formulation de Montaigne, le fondement mystique de l’autorité.

– Adresser une question, en anglais, c’est s’y impliquer, ouvrir une problématique. Pour la déconstruction, la justice est un problème essentiel, tellement essentiel que Derrida avance la formule : La déconstruction est la justice. Pourquoi? Parce que la justice se situe hors et au-delà du droit, en ce lieu ni légal ni illégal où la loi est fondée. La déconstruire est une expérience de l’impossible et aussi la seule façon de refonder et transformer le droit. Il faut la justice, mais ni la déconstruction, ni la justice ne sont jamais présentes. On ne peut les adresser qu’indirectement, de manière oblique. Il n’y a pas de justice sans l’expérience de l’aporie. Elle pose des problèmes infinis, alors qu’on ne peut adresser que des cas particuliers, singuliers, selon des règles nécessairement limitées. Toute décision juste fait l’épreuve de l’indécidable : il y a en elle une incertitude de principe, un grain de folie dont elle garde les traces. »
lien cité

Pablo75 dit: à

Court pose opportunément la question ontique du surgissement du neuf.
Alexia Neuhoff dit

C’est exactement ça. C’est pour cela, d’ailleurs, que « l’ontologie ne saurait prétendre tenir lieu de métaphysique, laquelle réclame l’unité apodictique de l’être pour garantir l’apodicticité. » On pourrait même dire que « ce qui crée la paradoxicalité de l’être n’est pas pensé en étant thématisé, car, si c’était le cas, il faudrait sortir de l’llusion ontologique », puisque « l’être est synonyme d’apodicticité dans le logos ». Derrida, donc, « casse l’identité un-multiple, donc la propositionnalisation de ce qui est. » Mais « en cassant l’unité propositionnelle, Derrida croit résoudre la contradiction sans voir ce qui rend la question de l’être insoluble. L’Être aura alors besoin d’un autre logos. Déplaçant dans la réalité humaine l’Être qui est là et qui ne l’est pas, se donnant en se retirant, il place en l’homme le paradoxe de l’ontologie, qui n’est autre que le paradoxe du questionnement décreté résolu. »

Tu es d’accord, Pétomane?

B dit: à

Court n’est qu’un fonctionnaire de la Culture Officielle, un apparatchik de la Bêtise Dominante, un rond-de-cuir de la Connaissance Inutile…

Je me demande à quoi vous est utile ce besoin de dénigrer et pour quelles raisons les centres d’intérêt de Court vous paraissent moins utiles que certains autres qui n’arrivent à concerner qu’une minorité éduquée, une élite qui à mes yeux n’a jusqu’ici rien bouleversé ou modifié à l’ordre ou désordre du monde selon l’adhésion, le niveau d’acceptation au dit ordre ou désordre et ne semble servir qu’à des conversations de salons réunissant majoritairement des initiés.

Marie Sasseur dit: à

#Court pose opportunément la question ontique du surgissement du neuf.

Pas du tout. Court légitime des mystifications, par nécessité d’asseoir le fondement de renommées médiatiques.

Je ne pense pas que la postérité, à quelques exceptions notables près, a retenu les penseurs les plus importants de leur époque.

Cette historiographie de la philo, de la poésie, montre au contraire, avec des baudruches artificiellement gonflées, comme heidegger, que certains ont des intérêts personnels à les promouvoir. Le deconstructeur Derrida y aura mis toute son énergie en chaire, pour quelques gogos, qui confondent innovation et création. Faisant fi de siècles de progrès de la pensée humaine pour la ramener à l’âge des cavernes, des ennemis de l’intelligence ! A qui il ne faut pas causer sérendipité, ni abduction.

lmd dit: à

@OZYMANDIAS; j’ai occupé une partie de ce confinement à lire les deux volumes du Livre des Exemples d’Ibn Khaldûn, Moūqaddîma et Histoire des Arabes et des Berbères du Maghreb, traduction d’Abdesselam Cheddadi(Pléiade). J’ai plaisir à m’adresser à cet instant à vous qui peut-être avez ce fameux esprit de corps (des Lâârbaa?) Je n’ai jamais osé demandé à des amis tunisiens s’ils se reconnaissent d’une tribu.
____________
Ce commentaire de Pablo75 qui commence par «L’art, la philosophie, la littérature ne se divisent pas en modernes et réactionnaires, mais en bons et mauvais, en vrais et faux, en grands et nuls, etc.» résume parfaitement son opinion. Cela constitue peut-être-même toute son opinion, complète, sur les productions de l’esprit humain. Rien n’y manque , pas même la boite de Manzoni.
Il sera donc inutile de commenter plus.

Pablo75 dit: à

DERRIDEX. Ça paraît une blague, ou le nom d’un médicament, mais c’est un site sérieux dédié à faire un « Index des termes de l’oeuvre de Jacques Derrida ».

https://www.idixa.net/

Une vraie mine de conneries impossibles d’inventer même par le plus méchant es parodistes de la philosophie. Un exemple:

« D’un côté, tout ce qui se produit comme ontologie peut se déconstruire par des méthodes analytiques : linguistique, histoire, économie, psychologie, critique littéraire, etc. Mais d’un autre côté, il y a des choses inassimilables, impossibles à idéaliser, qui se dérobent au savoir. Jacques Derrida donne des exemples dans l’ordre corporel : le crachat, le pet, le rot ou le vomi. »

C’est vrai que déconstruire un pet, c’est difficile…

Derrida, l’homme qui a compris le premier l’impossibilité de déconstruire un pet.

Janssen J-J dit: à

Aujourd’hui, nouveau jour de deuil pour notre démocratie « représentative » macronienne : 338 députés ont voté pour la réforme Stop’Covid contre 215 qui l’ont trouvé trop attentatoire.
https://www.aefinfo.fr/depeche/628536
Ainsi va le monde et tout le monde s’en fout, sauf rôz et sa maman qui étaient contre cette réforme liberticide.
Bonne journée à toute l’Erdélie, néanmoins, et à MC à qui je renouvelle mon soutien, il fait l’unanimité apparemment. Bon courage également à Madame Buzyn, son combat ne va pas être des plus facile, mais enfin, elle a ses chances !

Marie Sasseur dit: à

#Ainsi va le monde et tout le monde s’en fout.

Oui, on s’en fout. Tant que le gadget ne devient pas obligatoire.

de nota dit: à

@Pablo, ce que vous refusez obstinément c’est d’admettre que les philosophes ne sont « intelligibles que dans leur langue, dans leur vocabulaire propre ou dans la manière dont ils s’approprient le vocabulaire commun. » et cela est vrai depuis les origines de la philosophie. Aussi, on ne peut légitimement critiquer la pensée d’un philosophe que si et seulement si on comprend ce qu’il exprime, sinon c’est tout à fait vain.

Lucienne dit: à

quelle cacastrophe mon pauvre bougros déglingué, tu ne fais que te répéter, seriner, rebächer, ressasser, toujours les vieux mots pourris, les 289 renfield, les 682 tsaprés larbin sans oublier plus de 1000 larchfrenzado de merde, ton vocabulaire de minable qui se pisse dessus sans arrêt de fuites urinaires, c’est le grand délabrement totalement kaput comme goering, allez couché pépère

B dit: à

D’un point de vue matériel, l’innovation serait plutôt du côté des techniques, la création du côté des arts. Pour le reste, pensée, écritures ( proses et poésies, philosophie, histoire de ces différents domaines), je ne suis pas assez cultivée pour penser quoi que ce soit des fonds et des formes mais je crois tout de même que l’Antiquité fait toujours référence en tant que socle aux philosophies qui lui ont succédé. Je n’ai pas exploré ces galaxies, et alii, renato, x, de nota, seraient plus compétents pour en débattre.

Pablo75 dit: à

« Il peut toujours arriver qu’on rencontre de l’indéconstructible, des points de butée : la mort, le secret, le spectre, la différence sexuelle (ou le don de la femme). »

Le don de la femme comme « point de butée » de la déconstruction. Et pourquoi ça? Parce qu’elle donne un trou, une absence, un non-penis?

Par contre, le don de l’homme, lui, il est déconstructible. Parce que chez lui on peut très bien le diviser: excitation, bandaison, pénétration, éjaculation, démontage, écartement, sommeil, ronflement…

et alii dit: à

Le vocabulaire de Derrida
De Charles Ramond
Ellipses, 2015
La plupart des termes significatifs employés ou créés par Derrida y sont en effet expliqués aussi clairement que la matière le permet, tout comme les raisons des obscurités délibérées – sans que soit ici promise au lecteur quelque maîtrise totale ou définitive, qui irait à contresens du geste même de la doctrine.

Pablo75 dit: à

« Pour déconstruire l’être, il faut renoncer à en retrouver le sens. Jacques Derrida reprend le geste heideggerien de la différence ontico-ontologique, mais sans privilégier l’être sur l’étant. Il récuse ce projet qui vise la quête d’une origine dans certains mots de la langue, voire un seul mot, le premier mot. On ne peut en rester à ce type de questionnement ou de méditation qui réinstalle, à sa façon, un signifié transcendantal. »

Dire que des fumistes pareils sont payés par nos impôts…

Marie Sasseur dit: à

« Aussi, on ne peut légitimement critiquer la pensée d’un philosophe que si et seulement si on comprend ce qu’il exprime, sinon c’est tout à fait vain. »

C’est comme pour tout. Même pour un rapport d’assureur. Il faut déjà savoir de quoi on cause. Savoir nécessitant un prérequis de connaissances.

Au hasard, prenons par exemple heidegger, ici sur la rdl, présenté comme l’un des « plus grands philosophes du XXeme siècle « (sic). Sa pensée n’exprime que, et que cela, et en 6 mots :la suprématie de la race allemande.

Et cela est désespérant. De voir qu’au bout de dizaines de billets où il est maintenu à ce niveau d’importance, malgré toutes les preuves apportées de cette mystification, rien n’y fait.
Après vous pouvez toujours vous coltiner etre et temps, et pas par ouïe dire, pour vous faire votre propre opinion.

et alii dit: à

Derrida – Un démantèlement de l’Occident, de Jean-Clet Martin, est un livre de création autant qu’il est fidèle à l’œuvre de Derrida : il s’agit de produire des variations par lesquelles celui-ci devient un intercesseur pour la philosophie de Jean-Clet Martin, comme ont pu l’être, dans certains de ses autres livres, Borges, Deleuze, Van Gogh, ou encore Hegel. Produire de tels duos est une façon d’inventer une pensée, qui est celle de Jean-Clet Martin mais qui est en même temps multiple, impersonnelle, dessinée à la surface d’un sol indéfiniment réinventé, sur lequel la pensée, mouvante, crée une carte de sable, celle d’un monde de devenirs et mouvements, un « plurivers » dont la configuration forcément mobile est ici relancée selon les lignes elles-mêmes multiples de l’œuvre de Derrida.
Il est moins question d’écrire sur Derrida qu’avec Derrida, le livre de Jean-Clet Martin ne proposant pas un commentaire mais une création en duo. On pourrait reprendre, pour qualifier ceci, ce que l’auteur écrit à propos du travail de lecteur de Derrida : « Relire un auteur n’a pas d’autre sens que celui de ramasser une bouteille à la mer. Il faut l’ouvrir et déplier le rouleau, dans une lecture qui modifie tout. On sera attentif aux signes autant qu’aux annotations capables de rendre la lecture différente, une répétition où l’on voit surgir autre chose ». Répéter pour faire surgir autre chose, la répétition non
http://strassdelaphilosophie.blogspot.com/2019/03/un-peau-rouge-nomme-derrida-jean.html

Marie Sasseur dit: à

A croire que le gourou de la foret noire a envoûté.
Celan en est le parfait exemple. Mais vu où cela l’a conduit…

B dit: à

Non Pablo, parce que ces données ne sont pas culturelles. Ne pas confondre déconstruction et décomposition d’un geste par effet de ralenti.

et alii dit: à

’elle ne peut exister qu’en rapport avec un chaos mental et ontologique, une obscurité du monde et de la pensée, une dissémination universelle qu’elle combat et dénie, alors même qu’elle en a besoin. S’aveugler soi-même à ses propres conditions, nier la valeur ou l’existence de ce qui est pourtant nécessaire à sa propre vie – l’Occident est bien une pensée essentiellement réactive, caractérisée comme pouvoir mortifère.
Jean-Clet Martin rend hommage à Kant, auteur que l’Université a rendu si sage, qui apparaît pourtant comme un dynamiteur essentiel de cet Occident. Les pages consacrées à Kant, si elles éclairent ce en quoi Derrida lui est redevable, insistent sur ce qui, chez Kant comme chez Derrida, relève d’une subversion de la logique occidentale par l’instillation d’un mouvement qui en déplace les cadres, les limites et frontières. Alors que la pensée occidentale « rêve d’une chimérique emprise sur la moelle du monde », la philosophie kantienne, montrant l’impossibilité de la correspondance en droit de la pensée et du monde, a pour effet la mise en évidence de la folie singulière de la pensée comme la libération du monde qui, débordant les cadres rigides de la pensée, est rendu à sa dispersion, à sa nature informelle, confuse, proliférante. « Le monde de Kant est un divers, une diversité radicale dont la synthèse est elle-même plurielle en fonction des sensations et des prétentions de la raison qui y exerce ses catégories » : avec Kant est mise au jour la béance qui demeure entre le discours et l’Etre, ce qui est dit et ce qui est proliférant chacun pour eux-mêmes, se croisant lors de synthèses disjonctives monstrueuses, la pensée devenant une machine folle, le monde devenant un divers non formé pris dans ses propres mouvements et coordonnées chaotiques.
Sur ce point, Derrida suit les pas que Kant – nouveau Vendredi pour un nouveau Robinson – laisse sur le sable d’un sol qu’il invente lui-même, sol de sable couvert d’empreintes énigmatiques à la surface d’une étendue instable, ouverte au vent et aux marées, puisque c’est cette ouverture à de nouvelles forces qui marque la logique kantienne de la pensée et
J.C. MARTIN LIEN DONNE

et alii dit: à

Jean-Clet Martin : » L’Occident, c’est une façon de mourir ou de tuer. L’Occident occit tout, prend le pouvoir et le contrôle sur la mort. Il est oxyde. L’Occident, c’est la médicalisation de la vie dans les mouroirs, dans la distillation d’une peine de mort qui passe par les abattoirs et les euthanasies dont parlent surtout ceux qui n’ont aucune idée de la mort. L’Occident, c’est le capitalisme devenu universel qui se montre comme un mode d’existence totalitaire. Il détruit les vies, les vies des mers et des terres au nom du libéralisme. Voilà, la libération par le libéralisme est de fait un poison et la dérégulation montre un asservissement qui vaut force de loi. C’est en ce sens que je parle de Derrida comme d’un peau-rouge, celui qui est traduit en Amérique comme un être venu d’une réserve, ou encore un marrane suspect aux yeux des siens. Nous avons perdu le sens de ce que pouvaient signifier certaines vertus comme celle de l’amitié, amitié du chevalier pour le cheval, amitié qui n’est pas celle du frère, de la fratrie rotarienne. Deleuze également avait redonné « 

Chaloux dit: à

« C’est vrai que déconstruire un pet, c’est difficile… »

Et pourtant, avec de la patience et de la volonté, on y parvient. Vois l’énorme travail que j’ai accompli avec Blabla et Clopine.

et alii dit: à

lien donné de JCM
Peut-on vivre encore comme une véritable signature sans appartenir à un réseau social, sans produire son code, son IP, son numéro de téléphone pour sécuriser les données ? Comment vivre plus viralement, devenir impersonnel, insensible, invisible aux robots informatiques qui traquent dans un historique une vie qui se voudrait sans histoire ? C’est pour moi l’exigence éthique la plus forte, l’éthique étant un art de se tenir debout de manière chaque fois unique et selon des amitiés qui désormais sont à réinventer.

Jean-Philippe Cazier / Jean-Clet Martin
Précédemment publié pour Médiapart.

Pablo75 dit: à

on ne peut légitimement critiquer la pensée d’un philosophe que si et seulement si on comprend ce qu’il exprime,
de nota dit

Encore un parfait petit soldat du Système, au cerveau bien obéissant et à l’aveuglement de naissance…

Ton argument est débile: puisque tu ne comprends rien aux transactions des milliardaires qui spéculent dans les marchés financiers en utilisant des instruments mathématiques d’une complexité redoutable (tu as entendu parler du Trading algorithmique ou du HFT- high-frequency trading?), pourquoi tu les critiques? Si tu n’as jamais compris la pensée des dirigeants nazis, leur logique bien à eux, pourquoi tu critiques le nazisme?

À ton âge tu ne sais pas encore ce qu’est la branlette philosophique?

« La tâche de la philosophie est d’apaiser l’esprit sur les questions insignifiantes. Celui qui n’est pas porté à de telles questions n’a pas besoin de la philosophie. » (L. Wittgenstein).

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