Variations sur « A qui la faute ? »
Quel lecteur passionné de la Lettre au père de Kafka, ou de Lettre à ma mère de Simenon, sinon des deux à la fois (c’est mon cas), a jamais rêvé d’en lire le retour ? Impossible évidemment puisque l’un n’avait pas posté sa longue philippique à son géniteur, et que l’autre l’avait publiée après la mort de la destinataire. Ce père et cette mère, on ne les connaît que par leurs fils, par leur reproches, leur vécu, leur ressenti. On ignore leur version des faits, leur vécu du conflit. Des biographes ont bien creusé de ce côté-là pour en savoir davantage. N’empêche que j’ai souvent rêvé d’une collection « Droit de réponse » dans laquelle un éditeur donnerait enfin la parole à ces victimes de l’histoire littéraire, en chargeant des écrivains de les défendre. Les exemples ne manquent pas, encore que le père de Paul Auster et celui d’Orhan Pamuk n’auraient guère de raison de leur répondre tant ils ont été bien traités, l’un dans L’invention de la solitude, l’autre dans son discours de réception du Nobel.
J’y repensais en reprenant La Sonate à Kreutzer (Kreïtserova Sonata, traduit du russe par Michel Aucouturier, éditions des Syrtes), l’un des brefs chefs d’oeuvre de Tolstoï nouvelliste avec Maître et serviteur et La Mort d’Ivan Illitch, tir groupé des années 1886-1895. L’inexorable progrès de la jalousie dans un couple en est la trame, sur fond d’orgueil mal maîtrisé, drame conjugal dont l’idéal de l’amour divin sera le salut (ou la fuite, comme ce fut le cas avec la fugue de l’auteur). Depuis, il est difficile d’écouter la sonate pour violon et piano No 9 de Ludwig van sans être envahi par les réminiscences de sa nouvelle.
Un malade nous parle. Une sorte de fou qui n’est pas sans rappeler le narrateur des Carnets du sous-sol de Dostoïevski. Sauf que là son monologue ne relève pas de l’éructation ou de l’invective misanthrope mais bien de la confession. A cause du titre, on croit qu’il s’agit de musique, et plus exactement du premier presto de la pièce de Beethoven (juste un épisode de l’histoire, en fait) ; on nous fait comprendre en route qu’il s’agit de sexe, ou plutôt du dégoût des femmes pour l’acte, avant de nous faire admettre enfin qu’il s’agit de jalousie. La femme, c’est la chair, donc le vice ; voilà le message. Le traducteur fait remarquer dans sa préface que le livre, écrit en 1888 mais longuement mûri par l’expérience conjugale, n’est pas inspiré des relations entre Tolstoï et sa femme mais, tout à au contraire, les a influencées.
Or dans A qui la faute ?, Sophie Tolstoï, née Behrs, de seize ans sa cadette, répondait au réquisitoire de son mari. Ce qui permet déjà de se faire une opinion plus nuancée sur l’enfer conjugal de Iasnaïa Poliana, la jalousie pathologique qu’il reprochait à sa femme. Il y a quatre ans, les éditions des Syrtes avaient eu l’idée de réunir en un seul volume La Sonate à Kreutzer de l’un et A qui la faute ? de l’autre, ainsi que deux autres textes. Déni de fiction ? littéralité d’une lecture strictement autobiographique ? réduction abusive ? Pourquoi pas…
Cela constituait une sorte de dossier pour notre édification – mais n’espérez rien de tel à propos par exemple de Philip Roth car on ne l’imagine pas, ni lui ni ses ayant-droit à venir, accepter un jour de publier Deception (Tromperie, 1993) sous la même couverture que la cinglante réponse de son ex-femme Claire Bloom dans Living a Doll’s House. J’y repensais donc ce matin en découvrant dans le New York Times la critique de l’édition américaine de cet ensemble tolstoïen. Son titre est une trouvaille : The Kreutzer Sonata Variations. Magnifique ! C’est peu dire qu’il s’y prête particulièrement. Mais il faudrait retenir cette idée de variations pour d’autres, même si on ne connaîtra jamais les improbables A qui la faute ? de Hermann Kafka et Henriette Simenon.
(« Léon et Sofia Tolstoï » photo D.R.)
1 171 Réponses pour Variations sur « A qui la faute ? »
Il y a très très peu de films que j’aime vraiment
..c’est sur que l’gout des autres c’est un film aussi dracul..quand qu’on a pas des petits moyens..on diffère..la liste peut changer
tiens baroz j’ai vu boyhood la smaine dernière..gr!t..mais faut aimer l’amérique, on en bouffe des tartines..trés bon fime
Et « Adèle H » ou « Ma nuit chez Maud » ça n’entre pas dans le cadre de la collection Harlequin, ML ?
Certainement pas !
quand qu’on a pas des petits moyens
l’contraire dracul « quand on a des petits moyens »..le gout c’est prende un risque..à un moment faut avoir le désir d’entreprende tu peux pas comprende toi dracul..toujours a appliquer les plans quinquénauld d’y a 40 piges de politburo à mon cul
Kubrick, je n’aime vraiment que Full Metal Jacket. Le reste définitivement non. Je crois les avoir tous vus au fur et à mesure.
J’ai aussi beaucoup aimé un film sur le peintre Ed. Munch, La danse de la vie. J’en suis ressorti ébloui, je m’en souviens encore. Très beau film sur la création artistique et le génie d’un peintre.
Mis à part « Le Guépard », rien d’autre dans le cinéma italien, ML ?
…et Kubrick, bordel de Dieu ???!!!
un peu comme grodard jicé..dés qu’il a eu la grosse tête c’est chiant..en gros aprés folamour que des machins de brits fondus
Ah, Michel, sacré Stalker ! (mais c’est déjà pris par Juan Asensio). Toujours est-il que l’enfant fait bouger les verres…
bouguereau dit: 23 août 2014 à 12 h 09 min
quand qu’on a pas des petits moyens
l’contraire dracul « quand on a des petits moyens »..le gout c’est prende un risque..
Exemple: avec de tous petits moyens, bouguereau a dragué plein de filles. Résultat nul.
A 65 ans, le dimanche, il cuisine des porcs (fermiers) entiers pour lui tout seul.
Mais au moins, il a essayé!
avec ses tout petits moyens!
Le reste définitivement non
folamour c’est le fime du siêque pov brèle..métal jacket..un fime pour milf qui veut se faire batte sa croupe tu trouves pas jicé ?..ou pour dracul..mais c’est un accessoire sessuel..pas un fime
tiens micoeur..même au vin c’est pas bon..chte l’ai dit déjà
Si, les Rossellini, Voyage à Naples, Année zéro, Rome ville ouverte ; Visconti, oui, bien sûr. Les films de Sam Peckinpah pour leur folie et la dénonciation de la violence, le film sur la révolution mexicaine est grandiose.
Perso, en revoyant le Genou de Claire de Rohmer, j’ai fait un parallèle entre le moment où le héros pose sa main sur ce fameux genou, et l’instant où Julien Sorel prend la main de Madame de Rênal. Sauf que l’un consomme, l’autre non, mais le vocabulaire (guerrier…) est le même, de même que les deux se forcent : l’un parce qu’il transgresse le tabou social (c’est sa patronne), l’autre parce qu’il transgresse lui aussi un tabou (il s’attaque à une très jeune fille)… J’aimerais tant que Paul Edel soit là, pour en discuter…
De manière sans doute plus courtoise que les admonestations (« cessez de dire des bêtises ») d’un Monsieur Court. J’avais écrit ce matin un long article où, à l’aide d’exemples, je tentais de démontrer que l’une des plaies de ce blog est la légitimité (ici, « une non-bretonne s’avise de donner un témoignage sur ce qu’elle vient de vivre en Bretagne, non mais quel toupet » – ce qui empêche à tout jamais la conversation (sur la Bretagne, tenez, pourquoi pas ?) ou l’échange (les chansons d’annkrist sont fort belles et étranges, mais M. Court l’a définitivement classé parmi les artistes de troisième ordre, au simple motif que c’est moi qui en ai parlé) d’avoir lieu.
Cette prise de pouvoir au nom de la légitimité est ici monnaie courante : légitimité des diplômés (il n’y a guère que DHH qui soit suffisamment sûre d’elle pour remettre les universitaires imbus d’eux-mêmes à leur place, en qualifiant de « peaux d’âne » leurs prestigieux diplôme, mais DHH a de la classe, et pas eux…), légitimité de l’érudition (encore que, voyez ce pauvre W., arcbouté sur son savoir, et qui voudrait bien mais n’en peut mais), légitimité du milieu social. Etonnez-vous de la violence que je suscite (entre autres) : je m’avance, définitivement illégitime, ce qui, voyez-vous, ne me déplaît pas tant que cela…
(M. Court aurait pu courtoisement rectifier mes erreurs, m’apprendre des choses, partager… Mais il était bien trop important, pour lui, d’affirmer une légitimité basée sur quoi, au fait ? Ah oui, je ne suis pas bretonne… wouarf.)
Mis à part « Le Guépard », rien d’autre dans le cinéma italien, ML ?
plein..c’était des gros bras..ha l’europe sans lui est en panne c’est certain..brussel devrait les financer de quelques myard d’euro..1 ou 2 iraient à la mafia ? c’est le prix du géni baroz
Finalement, ML, vous gardez deux Truffaut pour un seul Godard, vous seriez pas un peu grande folle !
Les films de Sam Peckinpah pour leur folie et la dénonciation de la violence
..la « dénonciation de la violence »..hurkurkurkurk..il cause comme dans télérama
En Israël, il y a même un type qui les fait casser par toute une salle avec le doigt pointé vers le verre en question dressé sur une table sur la scène ! C’est normal, c’est un des extraterrestres juifs débarqués sur le Mont du Temple le 20 janvier 2011. Encore un vingt janvier…
Pas une question de nombre, Baroz, mais de vision du monde. Le Mépris de Godard est un film infiniment plus profond que n’importe quel Truffaut. Faut être une truffe comme vous pour ne pas être capable de le voir.
Non, c’était le 29 janvier 2011 :
https://www.youtube.com/watch?v=XBJxWZVL8CU#t=17
« Le Mépris de Godard est un film infiniment plus profond »
Enlevez le cul de Bardot et la villa de Malaparte, et JC il ne se souvient plus de rien… Une truffe lui aussi ?
8h41: Une autre Vénus
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/04/la_nbspvnus_hot.html
http://www.deshumanisation.com/phenomene/exhibitions
« c’est un des extraterrestres juifs »
Il existe des martiens élus aussi !
Mais le cul de Bardot a été tourné une fois le film terminé, sur demande expresse des producteurs pour mieux le faire vendre. Et je trouve que Godard s’est drôlement bien tiré de ce piège commercial. Toute la partie avec Fritz Lang dans les studio et en extérieur est d’une rare beauté. Je ne crois pas qu’on ait jamais filmé Fritz Lang de manière aussi réussie. Ce qui fait toute l’originalité du Mépris ce sont les raccords dans le mouvement qui donne au film ce rythme si particulier donnant l’impression d’un long fleuve qui coule. Comme le thèmed e l’eau dans l’Education sentimentale de Flaubert, même impression. La séquence avec Fritz est sublime pour cette raison. Et puis Ulysse et Hölderlin qui sont complètement intégrés à la substance même du film.
Pour l’agrég de cinéma, c’est pas gagné, ML, mais pour le concours de la plus belle truffe, vous avez le premier prix haut la main avec votre « extraterrestre juif » !
Les Studios Harcourt, fondés par Cosette Harcourt, sans particule,n’ont rien à voir avec la famille du meme nom. Une fois encore, on ne vérifie pas ce qu’on affirme.
Il serait effectivement curieux de savoir comment la branche Alba, disparue en 1730, nous revient aujourd’hui avec un rejeton aussi attachant, léger, et spirituel qu’un « aristocrate de l’esprit » peut crioire l’etre.
Lecteur, te souvient-il du Cabinet Courtois? Ce fut un grand pourvoyeur de faux à destination des aristocrates sous la Monarchie de Juillet. Les archives, ouvertes cent ans après, ne laissent plus de doute quant au nombre de faux commis. Le problème est que ces faux ont donné naissance à des légendes durables.Je verrai bien notre Dernier des Mohicans tombé dans un de ces panneaux-là…Ce ne serait pas le seul. A titre pathologique, on peut citer le cas d’un Belge prétendant descendre d’une famille bretonne, et qui a forgé toute une généalogie des plus contestables en conséquence, faux à l’appui. Ceci se passe au Vingt-et-unième siècle…
Bien à vous.
MC
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desjournées se produit en attachée au ministère des affaires étrangères et prouve qu’en dépit d’un agenda bien rempli, lui reste beaucoup de temps dans l’entre-chambre pour nous informer intelligemment et d’une façon quasi exhaustive sur les affaires qui font et défont le monde. WG vous devriez, si vous étiez désireux de conserver audience, en prendre exemple, pertinence, efficacité, nappage intégral, bronzage assuré, médaille à la rentrée, botox pour la ligne de souci qui à coup sûr frémira sur votre front studieux.
Ce qui est drôle avec ce monsieur Court qui l’a un peu courte en effet, c’est qu’il ne comprend jamais rien à ce que j’ai écrit… Et il pérore comme un coq en pâte ensuite…. Le pauvre homme ! Fait pitié avec son « bien à vous MC ».
« Perso, en revoyant le Genou de Claire de Rohmer, j’ai fait un parallèle entre le moment où le héros pose sa main sur ce fameux genou, et l’instant où Julien Sorel prend la main de Madame de Rênal. »
Vous oubliez, très chère, l’enculade de la Princesse de Clèves par Rocco Situledi ! Une troisième parallèle…
Non, pas l’agrèg de cinéma mais l’agrèg tout court de lettres modernes ma grande folle !
Tu as tort de te moquer du
« Bien à vous
MC »
…ça a de la gueule … regarde !
Bien à vous
JC
Premier Ministre, Manuel Valls, petit nerveux, ambitieux :
– Le cap économique est le bon !
Ministre de l’économie, Arnaud Montebourg, grand con, incompétent, avocaillon :
– le cap économique est mauvais !
Que croyez-vous qu’il arriva ?…. Rien !
(a qui la faute ?… à ce con de Président !)
Tiens, encore une autre plaie de ce blog (qui finira aussi purulent que Job..) : l’expression d’une opinion positive accompagnée systématiquement, en contrepoint, de mépris pour toute autre opinion.
Et un exemple, un !
W. aime et admire Godard. On se doute un peu pourquoi, notez : la grandiloquence godardienne fait pendant à la haute estime de soi de notre blogueur. Bon. Néanmoins, Godard a tellement rejeté les codes antérieurs de la cinématographie qu’on ne peut lui dénier un intérêt certain. Mais voilà, le démontrer ne suffit pas à W. Il lui faut, par un mouvement de balancier, mépriser (ahaha) quelqu’un : ce sera Truffaut, bien sûr, puisque « les deux frères » (à bout de souffle est tiré d’un argument de Truffaut…) se sont tiré la bourre, avec un dédain de la part de Godard envers Truffaut qui sent bon son élitisme – vois l’échange autour du succès de la Nuit Américaine.
Notre bon W. prend bien sûr, soixante ans plus tard, le parti de Godard, et décrète, sûr de lui, que les films de Truffaut sont nuls. Franchement ! Ils ont juste aidé toute une génération à grandir, et laissé un souvenir ineffaçable à la majorité d’entre nous (alors que, certains films de Godard, hein, ben faut faire un effort pour s’en souvenir ; surtout ceux d’après la rupture avec la nouvelle vague, comme par hasard…) ; la série des Antoine Doinel est irrésistible, et perso, je chérirai toujours Jules et Jim…
Tout en respectant infiniment Godard, pas tant pour le Mépris (un poil trop grandiloquent, tenez, avec ses têtes de dieux sortant de la Méditerranée, on se croirait presque dans un manuel scolaire), que pour Jane Fonda vendant son journal sur les Champs Elysées ou Belmondo peint en bleu : le moment de sa féconde jeunesse, quoi. Godard était un cinéaste jeune, et l’admiration méprisante de W. nous le fait vieillir d’un coup…
Marc Court, je vous ai répondu à mon tour chez Charlotte Lipinska.
Tout est prêt au Centre spatial guyanais, à Kourou, pour le lancement ce jeudi à 14h30 (heure suisse) de deux nouveaux satellites du système de navigation européen Galileo. Ils s’envoleront à bord d’une fusée russe Soyouz, la neuvième lancée depuis la base européenne située en Guyane française. L’étape est cruciale: SAT-5 et SAT-6 sont les premiers exemplaires pleinement opérationnels, après les lancements de quatre satellites de «pré-série» destinés à valider le système de navigation. Plus joliment, ils ont été baptisés Doresa et Milena, des noms de deux jeunes écolières européennes lauréates d’un concours de dessin, comme le seront tous les satellites suivants.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/146d7600-289a-11e4-8ab3-d33d36d7ae61/Galileo_le_GPS_europ%C3%A9en_pr%C3%AAt_%C3%A0_senvoler
Clopine, pas Jane Fonda dans A bout de souffle, mais Jean Seberg.
« Non, il y a deux ou trois petites autres choses que je sais faire…! »
Oui, vider des litrons ; copier des fiches de lecture en vous mêlant les pinceaux, et puis quoi encore ?
Widergans est un génie, je déteste le cinéma, le théâtre, le foie gras, les impurs, je vénère Dieu, son fils et JC.
Aujourd’hui, retraité de l’armée de l’air, j’étais pilote de chasse pendant la guerre de 14, je suis en vacances dans mon domaine d’Aurillac. J’ai une tour et un garage.
Menu pour ce soir, filet d’âne sur son lit de nouilles françaises, eau du robinet bio et pour finir, dix je vous salue Marie. Après, je me mets au lit avec un bonnet de laine et un film coquin.
Merci JULIE, mes doigts ont glissé dans les Jane-Jean ! Mais c’est bien le New York Herald Tribune, rassurez-moi ?
(et puis Jean Seberg, grâce à Romain Gary, est bien plus « littéraire » que la fougueuse Fonda, celle qui, désormais, a définitivement remplacé le terme « vieille peau », par « peau mature », euphémisme porteur de dollars…)
(je me souviens des descriptions de Jean dans Chien Blanc, de la tendresse non dénuée d’analyse critique qui perçait dans le récit de Gary…)
Tiens, un peu de provocation illégitime : et si opposer Godard à Truffaut était aussi vain qu’opposer Racine à Corneille ? Comme une dissertation donnée en devoir à l’Albertine de Proust ?
@13 h 33 min
Ah ! mais aujourd’hui à 13:29, le même journal :
« Il sera «compliqué» de replacer Galileo sur la bonne orbite // La société Arianeespace a indiqué samedi que les deux systèmes de navigation européen, concurrents du GPS américain, n’avaient pas atteint l’orbite prévue. Ils ont été envoyés vendredi dans l’espace par une fusée Soyouz. Le coordinateur interministériel pour la France du programme Galileo a déclaré qu’il serait «compliqué» de rectifier la situation ».
Grodard et Truffot c’est sexe, merci bouguereau.
Monsieur Widermeachinchouette ,Vicomte de Meyburn ,n’aime pas notre film. Nous véhémentons protestement.
sygné Jack Lyndon
…
…les illusions des valeurs humaines,!…la foie,…la brioche et le pantin,!…
…
…Oui,!…autre chose,!…on peut descendre pour revenir,…mais on ne monte plus que jeunesse dans la basse-cour,!…etc,!…
…
…au concourt des lettrés en boîtes,…
…en sortir son doigt, avant la fermeture,!…
…tant, qu’il subsiste des normes,…vous êtes un produit de consommation,!…rien que des étiquettes à se mettre,!…
…l’amour du terroir,!…
…Ah,!…la salope,…Ah,!…la vache,!…au Secours,!…au viol,…
…à tout les attrape-nigauds,!…la classe bourgeoise, l’indifférence & la distanciation,!…Oh,!…
…l’art des dispositifs sociaux,!…l’art de la pêche,…l’art d’aimer,…l’art de la chasse,…attention aux épluchures mes amours,!…
…sérieux s’abstenir,!…Ah,!Ah,!…garder la foie des autres sous-tiens,!…gorges,!…
…envoyez,!…
Clopine, moi aussi j’aime beaucoup A bout de souffle et Pierrot le fou.
Pierrot le fou, a été tourné en grande partie à Hyères, Toulon, Giens, et Porquerolles, JULIE. Godard est parti, mais le fou semble y être resté !
« et puis quoi encore ? »
L’étude des extraterrestres, renato !
13h33 desjournées, un bel exemple de la coordination des efforts internationaux conjugués quand il le sont pour le meilleur, quel dommage que tout n’aille pas de la sorte en application à tous les domaines qui touchent à la vie, la diplomatie rame et peine à instaurer une paix qui soit définitive, infaillible, pas de bouclier contre la folie de certains qui décident du sort du grand nombre.
Quoiqu’il en soit le lien pour une Vénus Hottentote que vous m’avez inspiré est toujours en cours de modération.
GLONASS (en russe : ГЛОНАСС, acronyme pour глобальная навигационная спутниковая система, globalnaïa navigatsionnaïa spoutnikovaïa sistéma, soit « Système global de navigation satellitaire ») est un système de positionnement par satellites d’origine soviétique et géré par les forces spatiales de la Fédération de Russie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/GLONASS
55 min
Clopine, moi aussi j’aime beaucoup A bout de souffle et Pierrot le fou.
Je regrette ne les avoir toujours pas vus mais je garde un excellent souvenir de Et dieu créa la femme.
Chic la force de surveillance va s’accroitre d’autant plus que les systèmes seront performants, dans les WC peut-être pourrons nous espérer de ne plus être épiés?
Béré, et dieu créa la femme, c’est de Vadim, qui n’a guère que Bardot en commun avec Godard…
Ce que je tente de dire à propos de Godard, à savoir que c’était sa jeunesse qu’il savait filmer, s’illustre dans ma préférence : Bande à Part.
Il y a là une « nouvelle façon », fort irrévérencieuse, de faire du cinéma, et plein d’humour (la visite du Louvre en 9 minutes et trente secondes est un morceau inégalé à mes yeux) ; et puis la scène de la danse : je ne m’en lasse pas.
Je crois qu’on trouve ces deux extraits sur you tube, je vais les chercher et vous les dédicace, JULIE et Béré…
ueda avez-vous décrété qu’aujourd’hui serait « la journée du R » grodart trufraue bougrereau rueada etc etc comme il existe tant de journées dédiées à des thèmes allant du koala à la femme en passant par je ne sais quoi l’eau l’alpha le diabète?
Et voilà le Louvre de Godard : on n’est pas plus insolemment jeune que dans cette scène, non ?http://youtu.be/FM6igESrqMk
avez-vous décrété qu’aujourd’hui serait
ben faut un lien pour une pose forcée..
Et voici la scène de la danse. Je vous prie de remarquer l’apparition, au début, de W. (à moins que ce ne soit JC) et la manière implacable dont Sami frey lui répond. D’ailleurs, c’est bien simple : on tombe instantanément amoureuse de Sami Frey, dont la grâce est ici inégalée :
avez-vous décrété qu’aujourd’hui
ben faut un lien pour une pose forcée..
I beg your pardon?
… Il y a de multiples versions de cette scène mythique, une que j’aime bien (sur la musique de « dance with me », qui colle si étonnamment aux images) :
I n’est pas une ligne
si vous préférez..
Reuters photographer Ilya Naymushin is based in Krasnoyarsk, Russia, the the third largest city in Siberia. He frequently takes photographs of daily life in and around Krasnoyarsk, capturing expansive landscapes, colorful festivals, and intimate moments with equal skill. Below, I’ve gathered some of my favorite images taken by Ilya over this past Siberian summer
http://www.theatlantic.com/infocus/2012/09/a-siberian-summer/100375/
I Ain’t No Line
Il y a aussi ce genre de détournement (j’aime moins, le seul avantage est d’avoir Sami Frey en double, ce qui ne se refuse pas !)
M’enfin, pour en revenir à Godard, je trouve que c’est là son meilleur. Avant la grandiloquence du Mépris, quoi. L’insolence, la liberté, la grâce : la jeunesse !
La 38 est étonnante et vient contrarier l’idée préconçue qu’on se fait de la Sibérie et de son climat légendaire, il ne gèle pas toujours et les enfants peuvent là aussi chausser des ballerines, Le permafrost peut bien dévoiler ses squelettes de mammouths.
The 38 is amazing and just annoy the preconceived idea that it is Siberia and its legendary climate, it doesn’t always freeze and children can then also put ballerinas, permafrost may well reveal the skeletons of mammoths.
« Je vous prie de remarquer l’apparition, au début, de W. (à moins que ce ne soit JC) »
Euh, Clopine, je crois avoir reconnu Roland Dubillard !
Ukrainien
Français
Anglais
38, дивно і просто дратувати упереджені уявлення, що це Сибіру і легендарний клімату, вона не завжди Заморозити і діти можуть то також покласти балерин, вічної мерзлоти також може виявити кістяки мамонтів.
Disons, cher Jacques, que l’acteur caricature un de ces insupportables donneurs de leçons qui sont légion ici… Que pensez-vous de Sami Frey, Jacques ? N’est-il pas à tomber d’élégance et d’insolence ? (ça marque aussi un tournant chez moi. J’ai définitivement laissé tomber mes amours de fillette, Jean Marais (celui de Cocteau, la Bête, quoi) et Jean-Claude Drouot (tatatatadadatata), pour m’intéresser aux intellectuels… )
Une biographie monumentale de Pétain (plus de mille pages) par une historienne relativement jeune (d’après la photo), Bénédicte Vergez Chaignon, va sortir dans quelques jours.
Si Passou veut faire péter les compteurs des commentaires, je lui suggère de faire un billet…
La jeunesse en boîte, ah ouais, le genre de truc qu’on achète chez qui déjà ? Et après faudrait devoir purger tous les gros bébés de la chic planète. Tu parles d’une cordée -euh non- corvée…
donneurs de leçons qui sont légion
alors celle-là je l’adore..
À propos de Venus, la Venus de Galgenberg, dite Fanny en hommage à Fanny Elssler. Aurignacien (circa 30000 ans avant le présent). Wien, Naturhistorisches Museum.
http://1.bp.blogspot.com/_7jvjsjzWJjM/S2k6Z4Yyu_I/AAAAAAAAAWU/VM6FByeS-gs/s1600-h/Fanny.jpg
Dans les fait Michel était parti sur « Wiedergänger » mais il s’est trompé : ah ! Michel et les langues « étrangères » !
Jacounet, pour revenir à Sils Maria, il y a effectivement une amorce de scénario intéressant, mais qui n’est pas exploité du tout. Tout tombe à plat, tous les débuts de commencement de développement intéressants tournent court. Le scénariste fait du remplissage à longueur de pellicule (par exemple à la fin l’histoire de l’adultère et des paparazzis qui n’a strictement aucun intérêt). Restent les belles images des Alpes…C’est un peu léger.
Si Passou veut faire péter les compteurs des commentaires, je lui suggère de faire un billet…
—
Allez, on la fait facile et dans le relâchement: Amibe qui mine le bide, Pétain fait aussi péter les compteurs…Toujours aussi toxique.
Je ne suis pas mon voisin!
C’est sûr que l’on y échappera pas à la biographie de Pétain !
Clopine, merci pour le lien de Bande à part, et d’abord la Danse Scene, Karina, Brasseur et Frey.
Théâtre : en mars 2015, au TN de La Colline, il y a une variation sur Le Mépris, sous le titre « il faut toujours terminer qu’est-ce qu’on a commencé » (!), librement inspiré (!, encore) de Moravia, Godard, Homère, Dante…
renato, accordez-lui « Widergänger », quelque chose comme outre-passeur, contre-passeur. C’est pourquoi je pensais au Stalker.
C.P, apprenez l’allemand au lieu de vous ridiculiser… Wiedergänger signifie « revenant, » tout simplement.
Jacques Barozzi dit: 23 août 2014 à 15 h 19 min
C’est sûr que l’on y échappera pas à la biographie de Pétain !
Jean-Paul Cointet.
Als Wiedergänger, auch Widergänger, werden unterschiedliche Gespenstererscheinungen verschiedener Kulturräume bezeichnet. Die beiden Schreibweisen sind das Ergebnis einer Gelehrtendifferenzierung im 17. und 18. Jahrhundert. Sie beziehen sich nicht auf unterschiedliche Erscheinungsformen.
Der Kern des Wiedergänger-Mythologems ist die Vorstellung von Verstorbenen, die – oft als körperliche Erscheinung – in die Welt der Lebenden zurückkehren („Untote“). Sie sind den Lebenden meist böse gesinnt und unheimlich. Sei es, weil sie sich für erlittenes Unrecht (z. B. Störung ihrer Totenruhe) rächen wollen; sei es, weil ihre Seele auf Grund ihres Lebenswandels nicht erlöst wurde.
Sami Frey ?
Elégance ?
Insolence ?
Nullité, oui ….!
L’air creux du beau gosse nul ! Ce qui va très bien avec toute la scène qui est ratée et idiote. Brasseur qui s’emmerde, Anna Karina, tarte à souhait et le Frey qui amène son jeu vide : bref du mauvais Godard.
N’empêche, C. P., que « Wiedergänger » donnerait du sens au « dracul » de bouguereau.
JULIE dit: 23 août 2014 à 15 h 24 min
Boooffff !
________
Widergänger ou Wiedergänger (mais je préfère Widergänger), c’est un revenant, un fantôme (Gespenst, Spuk), esprit frappeur et injurieur, celui qui revient pour vous hanter, celui qui revient « contre » vous (wider)… C’est un mot qu’utilise Peter Härtling dans l’une de ses deux nouvelles que j’ai traduites. C’est un mot post-Auschwitz.
Pénible… pas du tout ! je sais un peu d’allemand, c’est bien « Wider », la piste des revenants, zombies, succubes, gouges… n’est pas la bonne.
Allez voir là-haut si j’y suis !
On s’en fout, Widergänger. Retournez à votre litron
Bien sûr que c’est « contre » !
Mais vous rendez-vous seulement compte Clopine que vous jugez une province sur une chanson, que vos justifications quant à Locmariaquer sont pitoyables et varient d’un jour à l’autre, comme du reste son emplacement, et que votre prose est farcie de clichés? Vous jouez à la persécutée parce que vous vous opiniatrez à défendre un texte imbécile. Et votre seul argument, éternellement ressassé, est de dire « il est de moi, donc on m’attaque! » Pardon. Il serait plus juste et plus intelligent de convenir qu’il est parfaitement idiot et mérite en tant que tel d’etre attaqué, quel que soit le signataire.
Il eut été d’un(e) autre, on eut été aussi saignant.Hélas!
Tel quel, Il illustre à merveille une connaissance superficielle d’une Bretagne revue par Marie-Chantal pour qui_ le Vannetais, le Cap-Caval, et Brest c’est du pareil au meme, c’est meme interchangeable!!!Mais essayez donc de transporter le Grand Menhir en pays Bigouden… Et puisque l’on invoque Paul Edel, qui donc parlait « d’une femme de gauche qui s’abetit en lisant Télérama? » Et de qui s’agissait-il?…
MC
Sacré CP… Widergänger ou Wiedergänger signifie revenant, un point c’est tout. Vous ne savez pas un traître mot d’allemand, taisez-vous
Clopine dit: 23 août 2014 à 14 h 58 min
J’ai définitivement laissé tomber mes amours de fillette, pour m’intéresser aux intellectuels…
Je comprends pourquoi le taiseux de la photo me faisait vaguement penser à Clopin.
Clopine dit: 23 août 2014 à 14 h 17 min
Ce que je tente de dire à propos de Godard
C’est que surtout il ne faut pas oublier Jane Fonda.
Que Vadim c’est pas pareil
(encore que… Jane Fonda)
FILMS DE GODARD
Recette
Prenez une baudruche énorme, bien gonflée, bien gonflante. Laissez s’échapper l’air de la valve pendant une heure et demie.
Ce vent avec couinement qui s’en échappe : c’est un film de Godard.
Détails disponible sur Télérama.
Hi ! pourquoi Michel a-t-il choisi « wider » et non « wieder » ? Pour le coup, il est subtil, quoi !
Ben, si C.P. sort de ses gonds, là c’est vraiment la fin des haricots, mes petits chéris… Julie???? On vous demande au parloir…! Y a urgence !
Il y a un côté culbuto chez nos amis Clopine et WG.
— Mais vous avez une grande santé, Clopine, et vous n’inspirez pas d’inquiétudes!
Souvenir d’une soirée dans les Grisons et d’une longue explication à propos de la différence entre « non mort » et « revenant ». Pas envie de tout taper, en bref donc : dans les croyances populaires Wiedergänger serait un « non mort », tandis que Widergänger serait un « revenant ».
Widergänger, subtil? Cette buse incapable de maîtriser la moindre langue étrangère? C’est juste qu’il recopie bêtement un mot qu’il a trouvé dans un récit, sans même le comprendre. WIdergänger est la forme ancienne de Wiedergänger, qui signifie revenant. Le débat est clos, vous pouvez reprendre une activité normale.
Si vous étiez moi, vous le sauriez, C.P.. Subtil ou pas… Mais si fait, si fait, c’est subtilissime, hein ??!!
MCourt dit: 23 août 2014 à 15 h 59 min
une femme de gauche qui s’abetit en lisant Télérama?
C’est quand elle s’endort, elle tombe à gauche c’est assez stochastique…
COMMENT L’ESPRIT VIENT AUX FILLES ?
Recette
Prenez une fillette normale, à peine gourdinette, travaillant mal à l’école
Faites lui respirer le vent des films qu’on lui dit d’admirer
Laissez la se remplir et mijoter quelques temps
Ajouter des soirées de discussion sans intérêt.
Bientôt, vous aurez une Marie-Chantal snobinarde, intellectuelle ratée, de plus.
Votre gourde est prête, consommable, consommée, livrée avec mode d’emploi.
Oui, il est vraiment mignon, lui !
Ils sont tous têtus sur ce blog, cabochards parfois, et moi je me demande si je ne deviendrai pas alcoolique.
„Andere wieder fühlen sich wie Widergänger, wie Tote auf Urlaub.“
(Salcia Landmann: Jiddisch. Das Abenteuer einer Sprache. Ullstein, Frankfurt/Main, Berlin 1988)
_________
Mignon pense que le yiddish est l’ancêtre de l’allemand… réflexion typisch widergängerisch…
Michel, cette fois, oui !
ueda…
Après tout le saké qu’il s’ingurgite à longueur de soirée bloguesque… Ah, il est raide !
Soit renato en a déjà un gros coup dans le nez pour confondre un « non mort » (c’est-à-dire un vivant…) avec un « revenant » (c’est-à-dire un mort qui revient hanter les vivants), soit c’est congénital. Je ne vois guère d’autre alternative…
Vous allez voir, C.P., on va faire plus fort que du Nordey ici à nous tous seuls…
revenons-y
Le point de vue du chasseur de fantômes
Mondelangeois et chasseur de fantômes, Julien Legrand croit en l’incursion des âmes perdues dans le monde des vivants. Le cas amnévillois l’intrigue.
Une fois de plus vous avez tort, mon pauvre Widergänger. Encore une langue que vous ne maîtrisez pas, pas plus que le français, d’ailleurs. Vous n’avez qu’un tout petit Capes, je crois, mais ce n’est pas une raison pour vous montrer si ignorant
ML, qui ça ?
http://diffusionph.cccommunication.biz/jpgok/Repmr/p15/p153576_2.jpg
Je ne confonds rien petit chéri. Il est évident que la familiarité avec le litron ne vous convient point : je ne fais que communiquer quelque chose qui m’a été dite, en spécifiant bien qu’il s’agit d’usage de mots dans le contexte des croyances populaires le l’Europe du sud-est.
Vu pour vous :
Pascal Rambert a plus d’une fois abordé le thème de la rupture amoureuse, notamment avec
Début de l’A (2005). Il en propose une fin avec Clôture de l’amour . Au temps de l’amour avec un grand A, succède celui des règlements de compte, de l’inventaire avant liquidation d’un couple, Stan et Audrey, qui se sépare. Ces personnages, interprétés par Stanislas Nordey et Audrey Bonnet, Pascal Rambert les a créés en s’inspirant du corps, de la voix, du jeu des deux comédiens pour lesquels il a spécifiquement écrit ce texte.
http://www.theatre-contemporain.net/images/upload/pdf/f-5c4-52f2ad0ca0280.pdf
le contexte des croyances populaires le l’Europe du sud-est. (renato)
__________
Ah, ben, tu m’en diras tant, mon cochon…!
..dracul quoi
personne ne peut résister à la puissance du ricard et du porc
Mignon continue de s’accrocher à sa branche dans l’abîme… jusqu’à quand…? Nous le regarderons tomber, ce sera déjà ça, une petite soirée de gala…
t’es subsumé depuis longtemps mon golème à la crème..je suis ton rav et t’as la marque de mes doc sur ton derche..et cahin caha t’avances..c’est magique
Il est mignon dit: 23 août 2014 à 16 h 28 min
Vous n’avez qu’un tout petit Capes, je crois
Je ne sais pas si vous êtes mignon, mais gros con c’est une certitude.
Un mufle le petit chéri, on ne peut le définir autrement.
C’est toi, mon pauvre, qui n’en finit pas de tomber… Sept années sur le blog de Pierre Assouline, jour et nuit, en pure perte… Une vie pour rien.
Ah, y a pas à dire, ça pète haut :
̀ plusieurs reprises dans la pièce, Stan fait sien le langage informatique pour parler de sa relation amoureuse :
« Il faut se re paramétrer
re paramétrer notre relation
et alors ?
où est le problème avec le mot reparamétrer collé au mot relation ? il faut changer les codes
ça ne va pas non plus Audrey ?
bon alors comment dit-on ?
recommencer ?
repartir à zéro ? »
Ce à quoi Audrey répondra :
« Tu crois que la vie c’est un stage d’informatique ?
qu’on reparamètre ?
qu’on fait des sauvegardes et qu’on vide la corbeille ? comment les mots arrivent-ils à devenir soudain si froids ? »
la familiarité avec le litron
ha c’est autrement plus trappue que celle avec melkisédèque faut reconnaitre..tout le monde veut en être..peu d’élu dracul ! à part les polonais dirait napo..tous vautré par terre!
T’énerve pas, mon mignon. Des zozos comme toi, j’en ai vu d’autres ici. T’es pas le premier et tu seras pas le dernier…
ML, « clôture de l’amour » était une pièce écrit pour Nordey.
Cela ne veut bien evidemment pas dire que c’est un bon metteur en scène.
C’est même tout le contraire :
Il se met en scène.
Ce qui est en quelque sorte la cata du théâtre contemporain français de paris.
qu’on fait des sauvegardes et qu’on vide la corbeille ?
s’laver lcul et changer de calbut dracul..fait pas l’malin
des journées entières dans les arbres dit: Le cas amnévillois l’intrigue.
C’est un coup de Jean Kieffer !
t’as calté dracul..t’as calté et t’es revenu péteux et morbaque..évidemment t’essaie de noyer l’tout avec la synagogue..mais elle est aveugle et t’es cul de jatte..des faits
Sergio-grichka, ne nous menton pas. Il faut mettre une intelligence service sur le coup d’Amneville.
Oui, peut-être, j’en sais vraiment rien. Nordey, connais pas… Et je dois dire que je m’en fous royalement…
De toute façon, pour moi, le théâtre comme art est définitivement mort. Ce n’est un lieu où il peut encore se passer quelque chose, comme ce fut encore le cas pour la première d’En attendant Godot, qui fut la dernière première…
C’est un peu normal, ML. Moi je me contrefous de ces nouvelles de Hartling. Je ne sais pas trop si j’ai raison.
Et puis rien que le titre « Clôture de l’amour », soit c’est de l’humour glacé, soit c’est d’une prétention incommensurable… Non, moi, je rêve d’un autre théâtre, un théâtre qui mette à genoux les spectateurs en leur donnant envie de se mettre à prier. Tout le reste m’est complètement indifférent. Dans En attendant Godot, on rit beaucoup et on prie en même temps aussi.
Non, vous avez tort, mais peu importe. C’est votre problème.
En attendant Godot, qui fut la dernière première…
pouah tu sors ton jésus et ton pastis et tous ses poteau à godot lui disent merdre à ton messi estraterress dracul
.. Un autre truc pénible avec les M. Court et consorts, c’est qu’ils croient absolument devoir avoir le dernier mot ; ainsi, ils rebondiront, de moins en moins fort, comme un ballon qui quitte le terrain et s’en va mourir dans un fossé. M. Court, vous ne discutez jamais, vous n’apprenez rien à personne. Vos assènements ne sont que la marque de votre infatuation (bon, je vous accorde que vous n’êtes pas le seul ici, ni le pire : pas trop d’insultes sexuelles directes dans votre bouche, seul le bon vieux machisme inconscient qui affleure).
Je vais vous dire : je crois que je vais connaître une autre Bretagne que vous. Une Bretagne où je glisserai, exocet et tchac-tchac-tchac, et où vous n’aurez, ouf et dieu merci, jamais part…
Au fait, euh : j’étais la meilleure élève de ma classe… Bon, je dis ça, je dis rien. Inutile de chercher à convaincre, nous n’en sommes plus là dirait W. Etre ici, c’est déjà vaincre, les trolls pour commencer, les légitimités pour poursuivre, la haine pour finir.
renato, je vous ai lu, et je ne sais pourquoi Michel vous accuse de confusion. En revanche, il a raison sur « wider », et il est mignon n’a aucun sens des nuances. Me v’là défendant Michel ! En réalité, il faut remonter simplement à la juste citation de des journées dans les arbres à 11h14, et « ça fera la rue Michel ».
JC, ah si !, Sami Frey est un bon coup au théâtre comme au cinoche.
Si que j’avais, à dieu ne plaise, été autre… Voyez ça avec Julie et Mimi-la-Chatte, sauf qu’elle a été (Mimi) sans doute « opérée », comme ils disent ?
Va prendre l’air quand le sale jeu du sac à merde pétant le plus loin aura trop longtemps duré chez les faux modestes se la jouant petits tuyaux…
Clopine, quand vous dites que Court ne nous apprend jamais rien, vous ne pouvez pas le croire vous-même!
Il me semble que les pièces de théâtre qui se jouent sous nos yeux, celles que nous jouons pour les autres, nous dispensent par leur vérité d’aller voir, ailleurs, des acteurs jouer du mieux qu’ils peuvent une réalité mensongère.
Widergänger/Widergänger: Gelehrtendifferenzierung im 17. und 18. Jahrhundert…
Post-Auschwitz oder Albawittz ?
Des journées entières dans les arbres, à Strasbourg, demain, à Strasbourg ! Mais bon, c’est la même chose, le TGP de Saint-Denis avec Valérie Lang, puis Rennes ? C’est toujours Paris ? Vous n’aimez pas Nordey, mais j’ai bien vu que vous connaissiez son travail (votre plaisante évocation d’un été pluvieux sans l’incendie dans un spectacle). Mais si vous êtes sûre pour les bobos, lui, ses comédiens, ses spectateurs…
CP, vous l’avez vu jouer, le Frey, et vous vous y connaissez en travail d’acteurs,. Bon ! je ne sais exprimer qu’une impression dans « Bande à part » où je le trouve creux, mais un acteur c’est tout de même un objet pour metteur en scène, non ? Bref, vous me dites qu’il est bon, bien dirigé : je vous fais entièrement confiance !
Je veux bien que Court ne nous apprenne rien, comme dit Clopine, mais alors …l’inévitable question surgit, glacée comme une bombe : que nous apprend Clopine !?
« Que ceux qui ont appris quelque chose, autre que bouffissure, lèvent la main : ils ont gagné …! »
Oh, Géotrouvetout, je ne demande qu’à être détrompée, vous savez. Tenez, racontez-nous ce que M. Court vous a procuré, au niveau littéraire par exemple. (je dis en matière littéraire, parce que pour la Bretagne, vous repasserez. Quand je pense que j’ai failli, jeune femme, aller habiter Quimper, tant j’étais tombée amoureuse du tout…bref.)
Clopine dit: 23 août 2014 à 17 h 24 min
Un autre truc pénible avec les M. Court et consorts, c’est qu’ils croient absolument devoir avoir le dernier mot
Pour l’imagerie, Passou nous a clairement induit en erreur !
Il ne s’agit pas de Leon et Sofia Tolstoï, mais de Billy Gibbons (leader texan de ZZ top, 50 millions de disques) et Bette Midler après sa ménopause.
La Vérité triomphe toujours.
Clopine, allez chez Popaul et défilez…Court est indéniablement un érudit. L’érudition n’est pas nécessairement ce que vous attendez ici, mais votre formulation « ne nous apprend jamais rien » est évidemment excessive.
JC, oui, cent fois au théâtre. Au cinéma, il est parfois plus pâle en compagnie, et votre impression est… vôtre. Au passage, on pourrait remonter aux pièces de Handke des années 70 et 80, mais bon…Au reste, il n’est pas en scène un comédien facile, et il tire volontiers la jambe à un autre. Enfin, je comprends très bien qu’il plaise aux dames, bon dieu !
Vous savez, JC, c’est à vous que je voudrais dire que, comme ma chère Judith/ DHH (je sais son nom), ou Onésiphore (oui !) et d’autres, nous ne prenons pas trop au sérieux nos agrégations. Le « tout petit CAPES » appliqué à Michel me choque, je n’ai aucune raison en outre de ne pas le croire bon maître, etc. Son humeur « wider » est autre chose, même quand j’en fais les frais, et même quand je ne suis pas du tout en accord avec lui.
Elle SAIT
la Bretagne, la Corse, la littérature, la Normandie, l’écologie, la photographie, le féminisme, les ânes, les panais, le cinéma, les oies, la musicologie, l’anarchie et une cinquantaine d’autres trucs de moindre importance.
Le mot omnisciente a été créé pour elle.
Que tous ces Court et consorts ne le reconnaissent pas est inadmissible, à la limite de l’infamie.
Balayez-moi tout ça, la Reine passe.
geotrouvetout dit: 23 août 2014 à 18 h 34 min
Clopine, allez chez Popaul
pour s’entendre dire qu’elle est Téléramesque,
Ah non jamais !
Pour se distinguer, ami CP, l’humain ferait n’importe quoi : l’agrégation, le doctorat, l’homosexualité, le crime, la chirurgie esthétique ….
Les grands diplômes ? L’équivalent en or de l’étoile jaune des juifs ! Un marqueur. A vie !
Stupide. Bien français… bien vieux !
J’espère que Prébois est en voyage. Pourtant il me semble que c’est plus lourd, plus prosaïque…
« petit capes ». Pauvre merde ! Tu penses peut-être, ducon, qu’un « grand agreg » est un gage de supériorité intellectuelle. Que puent les intellectuels parisiens ! Quel mépris- et pas celui de Grosdard ! – quelle infatuation gonflée aux hanches !
moi, je n’ai qu’un « tout petit bepc » et je vous emmerde
Merkel, le seul homme de notre Europe.
Hollande, par contraste, il fait pas un peu matrone?
« … le seul homme de notre Europe. »
Nous sommes là dans une dimension où, si l’on a pas les « arguments », les attributs ne comptent point.
C’est casse-gueule ces éloges, on sort rarement gagnant.
S’ils sont tous agrégés de l’université parisienens avec des haines recuites, ça va pas le faire.
C’est cela Julie, il faut aller voir ailleurs qu’à Paris. En fait j’aime beaucoup le théâtre de Wajdi Mouawad, d’autres Incendies…
Par exemple, on se fait traiter de misogyne, c’est imparable.
M’en fous je suis islamophobe, ça compense quand même un peu.
Notre ami WG semble anormalement calme.
Djedla, vous qui n’avez rien à foutre, allez relever sa tempé, on fera la courbe ce soir.
ueda, WG s’attelle déjà peut-être au billet péplum ou visite un réseau de sociabilité effective dans des agapes où les gens à défaut de s’entrelarder d’invectives écrites et anonymes, se répondent amicalement en goûtant à quelques mets et aux vins.
Mais vraisemblablement faudrait-il n’y voir qu’hypocrisie, l’eau était un peu just, 18 degrés aussi vais-je de ce pas me concocter un repas nourrissant à base d’algue et de plancton additionné de lipides d’origine végétale pour ne pas nuire aux cétacés.
Des journées entières dans les arbres, oui pour Mouawad, bien sûr. Il y a que je dois beaucoup, vraiment beaucoup à la mère de Nordey, Véronique, quand j’avais quatorze ans, à lui dès après le consnatsup, avec « La Dispute », puis dans presque toutes les pièces du TGP en compagnie de ma /notre Valérie Lang et par la suite. Je le retrouve bientôt pour un duo à Clermont-Ferrand (comme pour la Ballade… de Wilde il y a quelques années à Paris), puis pour les « Neuf petites filles », la pièce que nous avons créée à Rennes et que nous reprenons aux Abbesses, avant qu’il ne joue le Toller à La Colline, puis y mette en scène le texte de Pasolini. Enfin, sa nomination à la direction du TNS et de son Ecole me réjouit, etc.
Comme mon père, je ne suis pas étonnée que sa diction et ses gestes (les mains tendues, vous le VOYEZ) agacent.Vous ne l’aimez pas trop non plus metteur en scène, mais « bobo » est sévère de votre part.
Moi aussi j’ai lu votre 11h14, moi non plus je n’aime pas que l’on attaque Michel Alba sous le prétexte qu’il n’aurait qu’un CAPES. Quelle importance ? En revanche, il pourrait aller plus au théâtre, non ?
Je vous souhaite une bonne soirée.
Clopine, je connais assez bien Marc Court, et il n’est pas du tout le censeur autoritaire que vous dites. Son érudition et ses goûts ne sont pas seulement « classiques », il déniche des choses étonnantes, il aime AUSSI le théâtre moderne… et Cole Porter, etc. Bon, c’est un sourcilleux redresseur de menus « torts » ?
La Bretagne n’est PAS toute enfouie sous le lisier.
Bonne soirée à vous, de la part de Julie et de la mienne.
Ah, j’oubliais : Onfray fonctionne à la hache, mais ses deux causeries centrées sur Hannah Arendt, le « conseillisme » et les Communes contre le jacobinisme, Rosa Luxemburg contre finalement Lenine étaient plutôt convaincantes. Cela ne me ferait rien du tout de me faire engueuler à ce propos.
moi, je suis cheminot, je suis conducteur de Ter. Ça ne m’empêche pas d’avoir un oeil sur la khulthur…mais enfin, ces pourris avec leurs diplômes. L’essence de l’homme dépendrait donc des colifichets? Napoléon savait qu’il fallait , pour se concilier les caniches, leur distribuer des hochets. Médailles, diplômes. Moi, quand ,je conduis 1000 personnes à 140 à l’heure, je me dis que je suis comme Dieu. Entre mes mains il y a la vie de ces 1000 personnes, dont peut-être des gonzes de la RDL, des agrégés, des gens qui ont le capes, des traducteurs de RIlke ou de Gombrowicz…alors WG, qui m’a l’air d’être le seul vrai savant de ce blog, son capes ,il vous le cristallise et vous le fout , en barre ompact , dans le cul.
comme on est sur une autre rubrique, je recommence
Julie, merci de votre message, vous êtes un bon agent Stanislien. Votre papa est content de vous 😉
« clôture de l’amour » est texte aux dialogues vraiment percutants.
Et » tristesse animal noir », une fable sociologique pour bobos ( bourgeois bohème), à moi, totalement insupportable.
Mouawad, oui, l’étage du dessus.
Pour ML, le théâtre contemporain, c’est de l’hébreu.
@jÉRÔME ET VINCENT BARRY LYNDON dit: 23 août 2014 à 20 h 42 min
moi, je suis cheminot, je suis conducteur de Ter.
cela peut vous interesser, vous n’êtes pas seul.
« Le temps passé en foyer serait aussi à l’origine d’une tradition d’autodidaxie propre aux conducteurs et dans une moindre mesure aux contrôleurs, certains d’entre eux mobilisant ces moments coupés de la vie quotidienne familiale pour la lecture. »
http://www.gap-nanterre.org/spip.php?article15
C’est vous qui ne savez pas l’allemand, CP, et vous ridiculisez une fois de plus. Aucun sens des nuances, infatuation, stupidité à tous les étages. Et autopromotion quotidienne sur ce blog, alors que votre nom ne dit absolument rien à personne dans le monde de la culture. Bonne soirée
Cela ne me ferait rien du tout de me faire engueuler à ce propos
tu veux que clopine t’envoies une culotte portée cépé ?
« bouguereau dit: 23 août 2014 à 21 h 22 min »,
Ah, il faudrait savoir lesquelles :
BBR ou BBR ?
Pour faire plus simple :
Russes ou Françaises ?
En largeur ou en hauteur…
Etc…
C’est sans fin, les couleurs !.
Emmanuel est malmené.
Un « droit de réponse », extrait.
« Maman,
Je t’écris cette lettre de Kotelnitch, où je suis retourné pour trouver le point final de ce livre. J’ai passé la journée d’hier avec Sacha, à boire, à boire de midi à minuit. Il va de plus en plus mal, pourtant il s’est trouvé une une nouvelle femme, jolie, douce, fine, un ange, et qui le couche chaque soir, ivre mort, d’une ivresse méchante. Il la traite de pute tandis qu’elle lui délace tendrement ses chaussures avant de le mettre au lit. Je me doute que cela ne t’interesse pas beaucoup, ce que devient Sacha, mais figure-toi que lui s’interesse beaucoup à toi. Il t’a vue à la télévision russe, il t’admire, il aimerait s’entretenir avec toi du sort de son pays.
(…)
Tu sais, il y a une chose que je me demande souvent. Tes journées sont remplies, de sept heure du matin à minuit: rendez-vous, conférences, voyages, livres à écrire et lire, petits-enfants dont tu trouves je ne sais comment le temps de t’occuper avec amour, Académie, réceptions, premières, dîners mondains, et dans cet agenda surchargé pas un seul interstice, pas un moment de solitude et de retrait.
(…)
Mais le soir , quand tu rentres et que tu te couches, entre le moment où tu éteins la lumière et celui où tu t’endors, à quoi penses-tu ? (…) »
In: Un roman russe
Bonne soirée, Le pauvre.
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