Variations sur « A qui la faute ? »
Quel lecteur passionné de la Lettre au père de Kafka, ou de Lettre à ma mère de Simenon, sinon des deux à la fois (c’est mon cas), a jamais rêvé d’en lire le retour ? Impossible évidemment puisque l’un n’avait pas posté sa longue philippique à son géniteur, et que l’autre l’avait publiée après la mort de la destinataire. Ce père et cette mère, on ne les connaît que par leurs fils, par leur reproches, leur vécu, leur ressenti. On ignore leur version des faits, leur vécu du conflit. Des biographes ont bien creusé de ce côté-là pour en savoir davantage. N’empêche que j’ai souvent rêvé d’une collection « Droit de réponse » dans laquelle un éditeur donnerait enfin la parole à ces victimes de l’histoire littéraire, en chargeant des écrivains de les défendre. Les exemples ne manquent pas, encore que le père de Paul Auster et celui d’Orhan Pamuk n’auraient guère de raison de leur répondre tant ils ont été bien traités, l’un dans L’invention de la solitude, l’autre dans son discours de réception du Nobel.
J’y repensais en reprenant La Sonate à Kreutzer (Kreïtserova Sonata, traduit du russe par Michel Aucouturier, éditions des Syrtes), l’un des brefs chefs d’oeuvre de Tolstoï nouvelliste avec Maître et serviteur et La Mort d’Ivan Illitch, tir groupé des années 1886-1895. L’inexorable progrès de la jalousie dans un couple en est la trame, sur fond d’orgueil mal maîtrisé, drame conjugal dont l’idéal de l’amour divin sera le salut (ou la fuite, comme ce fut le cas avec la fugue de l’auteur). Depuis, il est difficile d’écouter la sonate pour violon et piano No 9 de Ludwig van sans être envahi par les réminiscences de sa nouvelle.
Un malade nous parle. Une sorte de fou qui n’est pas sans rappeler le narrateur des Carnets du sous-sol de Dostoïevski. Sauf que là son monologue ne relève pas de l’éructation ou de l’invective misanthrope mais bien de la confession. A cause du titre, on croit qu’il s’agit de musique, et plus exactement du premier presto de la pièce de Beethoven (juste un épisode de l’histoire, en fait) ; on nous fait comprendre en route qu’il s’agit de sexe, ou plutôt du dégoût des femmes pour l’acte, avant de nous faire admettre enfin qu’il s’agit de jalousie. La femme, c’est la chair, donc le vice ; voilà le message. Le traducteur fait remarquer dans sa préface que le livre, écrit en 1888 mais longuement mûri par l’expérience conjugale, n’est pas inspiré des relations entre Tolstoï et sa femme mais, tout à au contraire, les a influencées.
Or dans A qui la faute ?, Sophie Tolstoï, née Behrs, de seize ans sa cadette, répondait au réquisitoire de son mari. Ce qui permet déjà de se faire une opinion plus nuancée sur l’enfer conjugal de Iasnaïa Poliana, la jalousie pathologique qu’il reprochait à sa femme. Il y a quatre ans, les éditions des Syrtes avaient eu l’idée de réunir en un seul volume La Sonate à Kreutzer de l’un et A qui la faute ? de l’autre, ainsi que deux autres textes. Déni de fiction ? littéralité d’une lecture strictement autobiographique ? réduction abusive ? Pourquoi pas…
Cela constituait une sorte de dossier pour notre édification – mais n’espérez rien de tel à propos par exemple de Philip Roth car on ne l’imagine pas, ni lui ni ses ayant-droit à venir, accepter un jour de publier Deception (Tromperie, 1993) sous la même couverture que la cinglante réponse de son ex-femme Claire Bloom dans Living a Doll’s House. J’y repensais donc ce matin en découvrant dans le New York Times la critique de l’édition américaine de cet ensemble tolstoïen. Son titre est une trouvaille : The Kreutzer Sonata Variations. Magnifique ! C’est peu dire qu’il s’y prête particulièrement. Mais il faudrait retenir cette idée de variations pour d’autres, même si on ne connaîtra jamais les improbables A qui la faute ? de Hermann Kafka et Henriette Simenon.
(« Léon et Sofia Tolstoï » photo D.R.)
1 171 Réponses pour Variations sur « A qui la faute ? »
Nous avons eu droit à la réponse de la mère de l’E. Louis dans Paris-Match ou autre opuscule.
Nous nous en serions bien passé, il me semble.
Il est vrai que pour ma part, je me suis très bien passé des deux, la soit disant œuvre et sa réponse !.
Aujourd’hui, nuages et soleil sur Berlin, température fraiche pour la saison.
La jalousie est un vilain défaut, surtout quand se sont les femmes qui la pratiquent…
Il est vrai que pour ma part, je me suis très bien passé des deux, la soit disant œuvre et sa réponse !
t’es comme jicé t’as l’impression « qu’il faut le dire »..
The Kreutzer Sonata Variations. Magnifique !
..ha on voit bien que les vacances sont pas finites..un string et t’es raquel wouèche
Mais je ne suis pas un expert
et devrais sagement me taire.
non denota continue ça m’interesse..c’est ça « l’imagination sociologique »..quant a ce con d’atali..tant qu’il y aura des dracusl pour l’écouter c’est magnifique…pour lui..sa générosité voudrait que ça soit pour tout le monde..c’est un estrait gratos de ses conférences..tu devrais y aller..c’est comme les cours gracieux à dracul à 60€..jicé va payer c’est plus fort que lui
a jamais rêvé d’en lire le retour ?
c’est comme richard 3 « 2 » lassouline..tu crois pas que appeler ça richard 6 ça srait pas un peu magnifique ?
Le sujet est vaste, aussi vaste que les plaines de Sibérie.
Je ne sais pas à quelle station prendre ce Transsibérien. Ni avec quelle valise. Et bourrée de je ne sais quelle correspondance.
Lettres à mon oncle ? à ma tante ? retouner à l’hôtel Othello ?
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/petite-anthologie-de-l-enfer_1139407.html
Quel lecteur passionné de la Lettre au père de Kafka, ou de Lettre à ma mère de Simenon, sinon des deux à la fois (c’est mon cas), a jamais rêvé d’en lire le retour ?
je crois lassouline qu’il y a une mise en danger de toute la litterature ici dèçe lassouline, il sagit de dissémination trés moderne à la dracul de curiosité mal placée, une façon de « droit de réponse » à la ménie grégoire et on la quitte la littérature, pour qu’il y ait littérature il faut absolument qu’il y ait des gens qui n’écrivent pas et qui cassent ce dialogue infinie
Quand on parle de « ce con d’Attali », qui fut conseiller perso de la Mitte, on se dit que la lucidité de ce dernier devait avoir faibli !
Le post précédent est d’un intérêt sans limites. C’est sans doute pour ça que les bobos-bonobos qui se poussent du coude ici n’y passent pas. Le compteur est resté bloqué à 7 depuis hier soir.
on se dit que la lucidité de ce dernier devait avoir faibli !
l’objectif de la lucidité c’est de douter de trouver une quelconque situation ou tu n’en as plus besoinr..il l’a pourtant trouvé..et il en a bien usé..ça demande tout une vie jicé
Très intéressant votre lien de 10h57, DJEDLA.
pardon 10h37
perso, j’ai longtemps cru que « la sonate à Kreutzer » était un morceau de… Janacek. On me prenait pour une snobinarde, parce que je passais sous silence Beethoven. En fait, je ne savais tout bonnement pas que ce titre était beethovennien… Je n’avais pas compris.
… J’ai relu « la sonate à Kreutzer » de Tolstoi¨, qui attribue les « dérives » féminines à la sale influence (entre autres) de la musique « romantique » ; perso je suis parfaitement éblouie par la maîtrise, non, pas la maîtrise mais la pertinence de la forme de cette nouvelle. Voilà une question vieille comme le monde -le rapport pour le moins belliqueux entre les sexes-, débattue dans un endroit suffisamment neutre pour que la parole, même maudite, puisse s’exprimer : un meurtrier se « confesse » à un inconnu dans un wagon de chemin de fer. c’est absolument génial à mon sens, parce que l’endroit choisi est exemplaire -l’endroit même de la modernité, à l’époque de Tolstoï, est bien le chemin de fer : il renferme la parole dans un « huis-clos » aussi indispensable qu’un confessionnal, et le tout est évidemment cinématographique avant l’heure ; on entend presque la parole du meurtrier hachée ou au contraire résonnant dans un moment de silence, engluée dans le chuintement des essieux ou interrompue par la stridence d’un sifflet, et ceci, encore, permet de relativiser cela – puisque le meurtre de la femme, justifié par le mari, est ainsi « emporté », comme le wagon par la locomotive : le progrès renverra bientôt la « justification » du meurtrier (« il est normal de tuer sa femme, si celle-ci « ose » ne plus vous appartenir »)aux calendes grecques, romaines et russes de la barbarie machiste. La forme de la nouvelle est donc génialement choisie, à mon sens ; et le fait que tout ceci ne soit, finalement, qu’une « conversation », rajoute encore à la distance que Tolstoï entendait très certainement mettre en son récit et lui ; une manière de planquer le côté autobiographique de sa souffrance conjugale, bien réelle à mon sens.
Je suis bien évidemment curieuse de la réponse de Sofia, encore que je craigne qu’elle ne soit individuelle et non collective ; or, pour répondre à Tolstoï, il fallait évidemment analyser l’oppression subie collectivement par les femmes de ce temps-là.
Ah, si j’étais cinéaste, avec du pognon, et du talent (snif), je rêverais de tourner cela. Reprendre le cadre de la nouvelle, mais faire monter Sofia dans le wagon, et lui donner la parole… La musique des pistons répondant à la sonate, et le train s’accélérant, jusqu’à étouffer le récit halluciné du meurtrier…
Tolstoï montre dans cette nouvelle (comme dans la « mort d’Ivan Illitch », encore un texte qui m’aura marquée profondément) un tel art de la mise en scène que je suis curieuse qu’il n’ait que deux fois écrit pour le théâtre.
Quant aux « droits de réponse », ma foi – nos proches, nos enfants, nos parents, sont tellement souvent nos circonstances atténuantes qu’on peut faire l’économie, me semble-t-il, des procès en réhabilitation…
Il y a eu aussi la mère de Michel Houellebecq qui avait pris la parole pour mettre son grain de sel… Grotesque. Un conseil aux parents de génies : ne la ramenez pas !
c’est magnifique
lucidité ou lubricité, il faut choisir.
Dans le même genre, vous avez « Confession d’un homme de trop » de Tourgueniev.
Vraiment, ces Russes sont allés très loin, avant tout le monde !
Sofia était tellement chiante, comme pratiquement toutes les femmes …, que le vieux Léon a mis les bouts après 80 balais ! Ce que nous devrions faire plusieurs fois dans une vie de conjugalité.
La réussite ce n’est pas la Rolex, c’est la liberté de fuir ces harpies nécessaires, une fois passé le meilleur du mariage… !
« Fille d’un médecin du tsar, Sophie Tolstoï (Sofia Andreïvna Tolstaïa) n’a que 18 ans lorsque Léon la demande en mariage, en 1862. Léon, lui, a 32 ans. Elle a été élevée dans l’ignorance totale de la sexualité. Cette découverte brutale, traumatique, dans les jours qui suivent leur union, est un des premiers chocs éprouvés par Sophie Tolstoï. Elle le raconte avec pudeur mais sans fard, dans les premières pages de son récit. »
http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Sophie-Tolstoi-sort-de-l-ombre-de-Leon-_NG_-2010-11-04-558183
Clopine dit: 20 août 2014 à 11 h 06 min
perso, j’ai longtemps cru que « la sonate à Kreutzer » était un morceau de… Janacek. On me prenait pour une snobinarde, parce que je passais sous silence Beethoven.
Ca c’est sûr que pour écrire un truc comme ça c’est pas un mastère Beethoven que t’as passé.
C’est dû aux lacunes de mon éducation, et à mon ignorance, 11h42 (tiens, on dirait un horaire de chemin de fer !); en fait, je n’ai découvert la musique classique que très tardivement, et par le biais d’un musicologue qui écoutait bien plus Janacek que Beethoven, qu’il avait « acquis » bien plus tôt – il a simplement oublié de me donner les clés de l’oeuvre qu’il aimait tant, c’est tout.
Mais la musique de Janacek m’a paru toujours convenir si parfaitement à la nouvelle de Tolstoï ; j’y entends, moi, le refrain etle ryhtme du wagon, pendant que les âmes réunies là souffrent devant nous. Et celle de Sofia pleure autant que celle de Léon…
Pas vous ?
ST dit: 20 août 2014 à 11 h 07 min
« la mère de Michel Houellebecq ………….Un conseil aux parents de génies
Oh le con !
JC….. dit: 20 août 2014 à 11 h 19 min
le meilleur du mariage… !
Vous avez des exemples ?
La poilade dit: 20 août 2014 à 11 h 57 min
Encore un qui fait le mauvais esprit… aux frais de Houellebecq !
JC….. dit: 20 août 2014 à 11 h 19 min
JC est tellement pour le mariage pour tous qu’il veut en faire profiter plusieurs femmes.
JC est juste pénible, c’est tout. Suffirait que personne ne relève ses énormités, on serait débarrassé. Zappons, zappons…
ST dit: 20 août 2014 à 12 h 02 min
aux frais de Houellebecq
Encore un chef de produit.
Ils nous cernent, et les Dupont achètent.
Si répéter en boucle autre chose que ses mots était une assurance pour ne pas s’écouter parler ça se saurait…
Clopine dit: 20 août 2014 à 12 h 06 min
JC est juste pénible, c’est tout. Suffirait que personne ne relève ses énormités, on serait débarrassé. Zappons, zappons…
Ô merveilleuse Clopine pourriez vous nous assurer du même débarras si nous ne relevions les vôtres ?
Malheureusement j’en doute.
Donc autant continuer à ce faire plaisir.
Mon père, ce héros au sourire si doux.
Un livre avec droit de réponse à l’intérieur ?
« tout le monde n’a pas la chance d’avoir un père qui offre sa fille au monde entier… »
Extrait du journal de Sophie Andreevna.
« Je ne sais pas pourquoi on a lié la Sonate à Kreutzer à notre vie conjugale,mais c’est un fait. Chacun, à commencer par le tsar, pour finir par le frère de Léon Nicolaievitch, sans oublier son meilleur ami Diakov, tout le monde est unanime à me plaindre. Au surplus, pourquoi chercher ailleurs? Moi-même, j’ai senti au fond de mon coeur que ce roman était dirigé contre moi, m’a horriblement blessée, m’a rabaissée aux yeux du monde entier et à détruit le reste de notre amour mutuel… »
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=bZ2Q8OtRTsc
The woman isa chair…
Comment imaginer découvrir la musique classique sans musicologue ? Ce serait pouffant.
quand lassouline biffe mon « allez tous vous faire enculer » il montre qu’il le prend que pour lui..c’est trés exagéré
Deneb un mycologue serait à ce titre bienvenu pour un effet bluffant, carré , brelan, sweet couleur, double père, paire, carte haute, full, couleur.
Deneb dit: 20 août 2014 à 12 h 40 min
Comment imaginer découvrir la musique classique sans musicologue ? Ce serait pouffant.
On ne dira jamais assez les méfaits de Pascal Sevran sur les goûts des cuisinières.
Nous aussi nous aurions bien aimé exercer notre droit de réponse. Le problème c’et que nous n’avons jamais reçu la lettre du père Passou à ses enfants commentateurs !
..toi t’aurais bien aimé baroz..
Philosologue, musicologue, écologue, proustologue, il lui faut toujours un logue pour avancer.
Un peu comme WG pour avoir des idées.
Ce sont leurs logues à rythme
(d’accord, je reste)
bouguereau dit: 20 août 2014 à 12 h 53 min
..toi t’aurais bien aimé baroz..
…..toucher des droits d’auteur
…..toucher des droits d’auteur
c’est vrai que sur la photo léon c’est une espèce de playboy vintage comme on en fait pus
Après les brèves, les variations de blog !
Qui parle d’argent, quand il s’agit de faire avancer la connaissance ?
Lettre de Tolstoi à sa fille Tania,14 octobre 1897.
« J’ai reçu ta lettre, chère Tania, et je ne peux absolument pas te répondre comme tu le voudrais.Je comprends qu’un homme dépravé trouve le salut dans le mariage;Mais qu’une jeune fille pure veuille aller dans cette galère,c’est ce qu’il est difficile de comprendre.Si j’étais jeune fille, pour rien au monde je ne me marierais. Quant au fait d’être amoureux ou amoureuse -sachant ce que cela vaut, c’est-à-dire sachant que loin d’être beau, élévé et poétique, c’est un sentiment trsè mauvais et maladif- je n’aurais pas ouvert la porte à ce sentiment, j’aurais procédé avec autant de précaution et de soin pour ne pas être contaminé par cette maladie que si j’avais dû me préserver de maladies beaucoup moins dangereuses, telles que la diphtérie, le typhus ou la scarlatine.
Il te semble en ce moment que sans cela il n’y a pas de vie. Il en est de même pour les ivrognes et les fumeurs. Ce n’est que quand ils s’affranchissent de ect esclavage qu’ils voient la vraie vie.Tu n’as pas vécue sans cette griserie et il te semble qu’on ne peut sans passer.Et c’est bien possible.
T’ayant dit cela presque sans espoir que tu me croies ni que tu changes ta vie de manière à te démorphiniser peu à peu, en évitant après cela de nouvelles maladies, je te dirai comment j’envisage l’état dans lequel tu te trouves en ce moment.
L’oncle Serge m’a raconté qu’un jour-je n’étais pas là- il était chez les tziganes avec notre frère Nicolas et d’autres personnes encore,peu connues. Nicolas avait trop bu.Et quand il avait bu chez les tziganes, il se mettait à danser(…)lui, ce sage toujours sérieux, gauche, humble et laid, se mettait subitement à se démener d’une façon absurde.Et tout le monde riait et semblait l’approuver. C’était affreux à voir.
Et voilà que ce jour-là, Nicolas montra ses velléités de danser.Serge et Basile Perfiliev le suppliaient de n’en rien faire, mais il était inexorable et, assis sur sa chaise, il faisait des gestes incohérents et maladroits.
Longtemps ils le supplièrent. Mais quand ils virent qu’il était ivre à un degré où leurs exhortations étaient inutiles, Serge dit simplement d’une voix triste et abattue: danse! » Et poussant un soupir, il baissa la tête pour ne pas voir cette humiliation et ce scandale qui pour l’homme ivre paraissait être beau, gai et agréable à tous.
Alors, c’est comme cela que j’envisage ton avenir.La seule chose que je puisse te dire, c’est:danse!.Je me console à l’idée que quand tu auras fini de danser, tu redeviendras telle que tu as été et que tu dois être dans ton état normal.Danse! Si c’est inévitable, c’est la seule chose que je puisse te dire. Mais il m’est impossible de ne pas voir que tu te trouves dans un état d’irresponsabilité qui m’est démontré encore une fois par ta lettre.
J’aurais compris qu’une personne de trente-trois ans ait choisi un homme sur le retour, bon, honnête, pas sot et qu’elle ait tranquillement décidé de joindre son sort au sien.Mais alors elle n’aurait pas attaché de prix à une heure superflue d’entrevue ni à ‘approche du moment ù elle peut recevoir une lettre de lui, car ni la durée de l’entrevue, ni la lettre ne lui ajouterait rien.
Si ce sentiment d’émotion existe, cela veut dire qu’il y a suggestion, ce qui est un état maladif. Et dans un état d’âme de malade il ne faut pas lier son sort, s’enfermer à clef dans une pièce et jeter la clef par la fenêtre.
Dans le cas de Nicolas, il lui fallait aller à la maison, se coucher et se dégriser sans danger. Si cela était impossible il n’y avait qu’une chose à faire, c’était de dire tristement:danse!
Alors, c’est ainsi que j’envisage ton intention.
Que tu la mettes ou non à exécution, tu sais que je ne puis changer envers toi! Je ne changerai pas non plus envers M.S., ou plutôt je changerai pour le moi pour toi puisque par toi il me deviendra plus proche.Voilà tout.Je t’embrasse, Macha et Kolia aussi.
Face à moi chaque matin Léon se pose la question :
– Suis-je le plus beau ?
– Euuuhhh lui répond-je
– Ah la salope, elle va encore me tromper.
Ainsi va la vie.
Et en plus, à l’époque, la « musicologie » n’existait pas, au moins au niveau conservatoire ou uuniversitaire. Le terme même n’est pas apparu avant ces dernières années… Pourtant, je ne vois pas comment qualifier autrement celui qui m’a ouvert ces portes-là. Il avait un premier prix de conservatoire (rouennais, modestement, m’enfin) en composition (un septet de clarinettes), savait jouer à peu près de tous les instruments avec une prédilection pour le piano, mais avait de trop petites mains et un apprentissage trop tardif pour viser une quelconque « carrière » ; il passait littéralement son temps à répertorier et classer musiques et partitions, et écoutait de la musique environ 18 heures sur 24. Sa culture musicale était prodigieuse, au moins à mes yeux ignorants, et à ceux de quelques autres, qui venaient le voir, la nuit, et repartaient avec arrangements, orchestrations, partitions qu’il écrivait comme je tape sur l’azerty, à toute blinde, voire transcriptions d’un instrument pour l’autre. Je me souviens d’un copain pianiste qui le regardait toujours avec comme un air attendri, souriant et reconnaissant, et curieux des accords plaqués au piano… Alors je ne sais pas s’il était, ou non, « musicologue », m’enfin il aurait pu rendre des points à nombre d’entre eux, ça oui, je le sais.
A parents terribles enfants terribles, dixit Cocteau !
Clopine, André Cayatte avait déjà réalisé un film en deux parties : le premier avec la version du mari et le second avec celle de la femme (ou inversement). Le résultat n’est pas très bon, mais l’expérience intéressante : deux versions très différentes pour une même histoire de désamour.
Voilà, c’est ça, avec Marie-Josée Nat dans le rôle de la femme
1964 : Jean-Marc ou la Vie conjugale, 1er volet du diptyque La Vie conjugale
1964 : Françoise ou la Vie conjugale, 2e volet du diptyque La Vie conjugale
Jacques, et Gide en a fait tout autant, en ajoutant en prime la version de la fille, enfant du couple :
L’école des femmes (point de vue de la mère)
Robert (point de vue du père)
Geneviève (point de vue de la fille)
Ce sont des oeuvres moins connues de Gide que l’immoraliste, la porte étroite ou les caves du Vatican, mais elles sont remarquables en ce sens que c’est un procès à charge, et gagné évidemment, contre le paternalisme ordinaire…
Et Jacques Charrier dans le rôle du mari
http://www.patheinternational.com/data/aff_vie_conjugale_francoise_ou_la_.jpg
Vous l’avez reçue la lettre du père Passou, vous, Clopine ?
Clopine dit: 20 août 2014 à 12 h 06 min
« JC est juste pénible, c’est tout. Suffirait que personne ne relève ses énormités, on serait débarrassé. Zappons, zappons… »
Il est plus facile de zapper Clopine que JC ! Et vous savez pourquoi, petits futés que vous êtes…
Celle qui se plaignait de moi, de nous ? Non, mais si je l’avais reçue, nul doute que j’y aurais adhéré. Je pourrais presque l’écrire, tenez…
bouguereau dit: 20 août 2014 à 12 h 48 min
« quand lassouline biffe mon « allez tous vous faire enculer » il montre qu’il le prend que pour lui..c’est trés exagéré »
Absolument !
Le : « allez tous vous faire enculer ! » de Bougboug est l’équivalent littéraire de l’appel politique en 2012 de cet enfoiré de Hollande : « allez vous tous , votez pour moi ! »
Clopine dit: 20 août 2014 à 13 h 25 min
Je pourrais presque l’écrire, tenez…
N’en faites rien.
Merci.
« Sa culture musicale était prodigieuse, au moins à mes yeux ignorants » (Clopine, concerto pour un doigt dans l’œil)
Ahahahahahahahahahahaha……!!!!!
oui je l’ai vu ce film, la vie conjugale, avec marie – josée nat.
j’ai tenté de dégager le fond de la querelle entre tolstoi et sa femme.
mettons qu’ils aient eu du mal à s’accorder sexuellement, qu’elle se soit beaucoup occupée du ménage et des enfants, lui ait servi de secrétaire, aie été aussi capable d’écrire que lui. Ce qui ne fut pas le cas de madame Dickens par exemple. Ce qu’elle a peu apprécié finalement c’est qu’en grand seigneur sur ses 80 ans, il accompagne son siècle et rende les terres à ceux qui les cultivaient. C’est une mise au cordeau que Tchekov rendra bien dans la Cerisaie.
Pas étonnant que les allumés de leur image (baroz, clo-clo,…) soient les seuls à réclamer des comptes à passou.
Ils ne supportent pas de ne pas être reconnus.
» Et la musicologie n’existait pas »
Il y a eu longtemps, dans les Lycées et Collèges , des cours de musique avec Histoire de la Musique, avec approche d’œuvres et audition partielles de celles-ci.
Cela dit, confondre Beethoven et Janacek dans la Kreutzer prouve surabondamment qu’on ne connait ni l’un ni l’autre, et qu’il aurait mieux valu se taire. Mais se taire, elle? Voyons, Vous n’y pensez pas!…
Bien à vous.
MC
L’échange, le dialogue, la dialectique, Fedex, ça vous dit quelque chose ?
Vous préférez le surplace du monologue unilatéral ou vous êtes une grenouille démocrate en attente d’un roi ?
M. Court, sur ce coup, vous aussi auriez gagné à vous taire.
M. Court, emporté par son ressentiment, ne sait pas lire, Jacques. Je n’ai évidemment jamais « confondu » Beethoven et Janacek, je savais simplement que l’un avait écrit une « sonate à Kreutzer », j’ignorais l’autre. Mais enfin, que voulez-vous…
Jacques Barozzi dit: 20 août 2014 à 14 h 18 min
L’échange, le dialogue, la dialectique, Fedex, ça vous dit quelque chose ?
Ben oui, mais je ne vois pas le rapport avec votre besoin de reconnaissance par passou.
Ou peut-être ne fréquentons-nous pas le même dictionnaire.
Jacques Barozzi dit: 20 août 2014 à 14 h 20 min
M. Court, sur ce coup, vous aussi auriez gagné à vous taire
L’un des problèmes qui se posent à Clopine (et à TKT par ailleurs) est son soutien par Jacques Barozzi.
Le ridicule ajouté au ridicule.
une petite suggestion de lecture :
Il faut mieux avouer son ignorance qu’étaler sa science, c’est l’apanage des gens cultivés !
De quelle reconnaissance parlez-vous Fedex ? Il s’agit, essentiellement, de partciper à l’analyse globale de ce phénomène singulier qu’est le blog à Passou, qui se distingue dans le paysage de ce nouvel outil informatique dont nous sommes également, vous, moi et les autres, des acteurs. Acteur comme actif, le contraire de passif (n’y voyez aucune connotation sexuelle).
Et puis il y a ceux qui avancent sans masque et ceux qui recourent à des pseudos tournant…
j’ajoute que ce n’est pas l’ignorance qui me paraît blâmable, mais le manque de curiosité. Or, s’il est vrai que je suis ignorante par rapport à certains érudits de ce blog, (et je possède néanmoins quelques connaissances, assez solides je le crois, au niveau littéraire…), je n’ai jamais manqué de curiosité, au contraire : j’en déborde. Ce qui n’est évidemment pas le cas de M. Court, hélas pour lui. Cela s’appelle être assis sur un gros tas de certitudes,dont la première est qu’il détient la Vérité, dont il tente de m’aveugler ; heureusement que ce n’est pas lui qui manie l’interrupteur…
Il semble, Fedex, que vous projetiez sur Clopine et moi vos fantasmes et frustrations personnels : « demander des comptes », « reconnaissance »…
vous recevez le NYT sur votre yacht,dear passou? cigare dans une main, sonate à croilletsoeur dans l’autre; sehr schick.
Entendu la Binoche causer anglais dans son film à subventions. indeed baroz, not terribol.
« Il s’agit, essentiellement, de partciper à l’analyse globale de ce phénomène singulier qu’est le blog à Passou »
Jacques Barozzi
Mais passou, maître de son blog, ne vous (nous) le demande pas, donc pourquoi revendiquer.
Si vous voulez proposer une « analyse globale », lancez-vous, ici ou ailleurs.
Je suis sûr que vous obtiendrez nombre d’avis de commentateurs.
demander des comptes
faut admettre qu’il est beaucoup plus simple de se torcher avec un chèque en blanc, vos.. vos.. vos..
Jacques Barozzi dit: 20 août 2014 à 14 h 49 min
Soyez logique mon petit baroz, vous ne pouvez pas m’accuser d’avancer masqué ET d’avoir un besoin de reconnaissance.
Par contre, il est évident que vous……
« Perso, j’ai longtemps cru que la Sonate à Kreutzer était un morceau de …Janacek.On me prenait pour une snobinarde parce que je passais sous silence Beethoven ».
d’où il suit que vous ne connaissiez que la version Janacek.Si les deux phrases ont une logique, le lecteur moyen est obligé de déduire que vous passiez sous silence Beethoven parce que vous ne le connaissiez pas. Dans le cas contraire, il est bien forcé de conclure à la véracité de la proposition » on me prenait pour une snobinarde ». Ce n ‘est pas du ressentiment, c’est de la logique. Mais que peut la logique contre ce style nouille déchainé qui est la marque du lyrisme clopinien?
Pour le reste, je n’ai pas de tas de certitudes, pour la simple raison qu’un chercheur passe son temps à les remettre en question.Mais ceci vous échappe totalement, arcboutée sur un féminisme de pacotille et une pensée post-soixante-huitarde dont le très petit- bourgeois EL est l’icone, et son très mauvais livre la nouvelle révélation.Ainsi nos De là votre colère à mon endroit. Sans doute vous seriez-vous entichée de Brieux ou de Dumas-Fils si vous aviez vécu dans les années 1890_1900….
Je suis ravi de savoir que vous avez fait des progrès en musique. Continuez!
Bonne journée.
MC
PS
Il existe un conte de Perrault qui s’appelle Les Souhaits Ridicules. Je ne sais pourquoi vous me faites penser aux deux héroïnes.
vous ne pouvez pas m’accuser d’avancer masqué ET d’avoir un besoin de reconnaissance
suivant à combien et la manière ça peut en faire des petits riens pour un gros con..
Maître Passou et son valet Fedex, vous nous la jouez avec ou sans distanciation ?
Pour l’accessoire, voyez avec le boug, il a tout ce qu’il faut en magasin.
kicking dit: 20 août 2014 à 15 h 16 min
des petits riens pour un(e) gros(se) con(ne)..
Superbe auto-description Kiki.
« un chercheur »
C’est ainsi que l’on nomme les collecteurs de vieux papiers, M. Court ?
Dans mon enfance on parlait de chiffonniers !
Je plaisante, et je vous trouve toujours meilleurs quand vous nous faites partager votre érudition en matière de vieux papiers et d’archives…
je pense que la solidité et la pertinence des interventions de Clopine sur ce fil deconsiderent et ridiculisent definitivement et sans appel tous cueux qui trouvent bien venu de la troller au nom de ses supposées insuffisances culturelles et intellectuelles
Dans la difficulté WG se réfugie dans l’insulte, Barozzi lui dans le cul.
Même cause, effets différents.
Ya pas de logique dirait Clopine.
« vous ne pouvez pas m’accuser d’avancer masqué ET d’avoir un besoin de reconnaissance »
Molière, Voltaire, Stendhal… Simon Leys !
Hen attendant y a un truc qui est pleinement évident avéré sans nul doute, c’est qu’elle lui filait rien à becqueter…
comme tout le monde sait que vous parlez de ceux que vous ne connaissez pas, Jacques, aucun problème, perso je préfère encore de temps à autre leur parler et avec mes mots et je n’ai jamais dressé aucun chien contre personne, moi..
« Dans la difficulté WG se réfugie dans l’insulte, Barozzi lui dans le cul. »
Et Fedex change de pseudo…
sans ajouter que des fanatiques de la pirouette facie c’est pas vraiment ce qui manque..
M. Court, vous ergotez. Quand un jour, sur ce blog, on parla de la « Sonate à Kreutzer », très naïvement j’ai cru que l’on faisait référence à Janacek (puisque c’était l
Court, Verbatim dit: 20 août 2014 à 15 h 14 min
je passais sous silence Beethoven
Il était sourd il pouvait pas s’en rendre compte… En revanche François-René, si l’on en croit Charles-Maurice…
J’oubliais DHH.
Là nous ne sommes plus dans le ridicule ajouté au ridicule, mais dans la bouffonnerie revendiquée.
enfin, si vous préférez le camp des connards qui vont voler des lettres et des photos chez autrui pendant son absence.. libre à vous.. le nombre rassure tellement les pleutres
Pour saluer JAMES FOLEY, journaliste américain, disparu en Syrie en 2012 et qui vient d’être décapité par les amis progressistes d’Abdelmatruffe !!!!!
Il y a quelques jours, des voleurs ont été, eux aussi décapités au sabre en Arabie Saoudite.
l’Islam..en avant vers les lendemains qui saignent.
Zut, le chat a sauté de mes genoux, et hop, c’est lui qui a envoyé le message du coup.
Bon je reprends. Quand un jour, sur ce blog, on évoqua la « sonate à Kreutzer », j’ai cru fort naïvement qu’on parlait de celle de Janacek : je ne connaissais que celle-là. Aussitôt, mon « snobisme intellectuel » fut montré du doigt, ce que je ne compris pas, et pour cause. Ce fut une bonne âme qui, de passage sur mon blog, me dévoila le pot aux roses, et m’envoya sur Deezer, écouter la sonate de Beethoven.
A quelque temps de là, je (re)lus la nouvelle de Tolstoï, lue à l’adolescence sans faire cas ni de son titre, ni de son propos « beethovenien » ; à cette relecture, j’ai compris combien j’avais mal lu le livre ; et surtout mal écouté Janacek -qui était pourtant un des compositeurs préférés de mon ami. Quand j’ai réécouté le morceau, je l’ai trouvé si admirable, si éclairé par ma lecture, que je me suis demandée si d’autres que moi avaient ainsi « passé » du texte de Tolstoï à la musique de Janacek. D’où mon intervention sur ce fil. Mais évidemment, plutôt que de me dire simplement « non, Clopine, je n’ai jamais écouté Janacek en relisant Tolstoï », ou encore « mais c’est une lapalissage votre propos, tout le monde a bien entendu fait le rapprochement que vous opérez naïvement », ou encore « je m’en fiche bien de ressentir avec vous des émotions littéraro-musicales, quelque soit l’envie de partage que vous avez, cela ne m’intéresse pas », enfin, n’importe quoi qui aurait attesté que vous m’auriez comprise, vous avez préféré compliquer à l’envi mon propos, car vous ne pouvez tout simplement pas supporter que j’ose parler de domaines dont vous me contestez la connaissance, légitime ou illégitime. Bref, vous êtes un élitiste, Monsieur Court, et ce n’est pas bien, ça, voyez-vous…
Jacques Barozzi dit: 20 août 2014 à 15 h 33 min
Molière, Voltaire, Stendhal… Simon Leys
Stupide, tout le monde les connaissait.
Monroe, Deneuve, Gabin, Montand….
L’ordi de Clopine a sauté! Serait-elle HR? Est-ce possible?
je me demande ce qu’en aurait pensé Kreutzer, tout le monde se l’arrachait à ce point ?
rftttttttttttttgtrzssssssssssssssssssssssla palissade ( m aisi VOICI LE CHY76A Q5I REVIENT ET il tape à ma place. Non, ça y est, le voilà pelotonné dans mon giron…)
Ah ben tiens, encore l’élitisme et l’éternel culte des chewing-gums chez les rats à ch’ti luc… Bien, les fanatiques étant toujours au finish plus fanatiques de leur fanatisme que d’autre chose ce serait vraiment trop con de se plaindre n’avoir rien à se mettre sous la dent…
claire bloom est-elle la grand-mère du commentateur bloom ?
bon j’y va , merci pour les diablog’
Et tenz, Monsieur Court, tant pis pour vous, je persiste !http://youtu.be/sc-DZWoU52E
Clopine dit: 20 août 2014 à 15 h 49 min
le voilà pelotonné dans mon giron
Pôv bête.
bouguereau, il fait la gueule sur la photo ?, sa madame a l’aire bien plus sympatoche comme dirait JC
« Mais passou, maître de son blog, ne vous (nous) le demande pas » Fedex
Vous ne devez pas beaucoup aimer la liberté (notamment celle de penser) Fedex !
15 h 14, le commentaire aigre-doux de Court sur papattes a un petit goût de frelaté, il préfère Ciboulette bien sûr
radio keupu dit: 20 août 2014 à 16 h 15 min
sa madame a l’aire bien plus sympatoche
Elle a quand même un air d’avoir deux airs…
Je n’arrive pas à distinguer, à la lecture, si c’est le chat qui tape ou la normande … le résultat est le même. Inepte !
Par contre lorsque c’est ce malfrat littéraire machiste de Court qui écrit, quelque chose me dit que c’est lui.
En effet Clopine a bien vu les énormes défauts de Court qui le distincte immédiatement des ploucs : » je n’ai jamais manqué de curiosité, au contraire : j’en déborde. Ce qui n’est évidemment pas le cas de M. Court, hélas pour lui. Cela s’appelle être assis sur un gros tas de certitudes »
Ouaaaarf !
16h 01
J’allais le dire. Qu’est-ce qui faut pas faire pour avoir sa pâtée quotidienne…
ST dit: 20 août 2014 à 16 h 18 min
Dupont veut imposer sa pensée aux autres,
petit dictateur en puissance déjà remarqué sur ce blog.
Capable de manier la lettre de corbeau comme l’autoritarisme il a sûrement beaucoup d’avenir sous certains régimes.
certains géniteurs ne sont pas en reste pour envahir les librairies, les monstres font plus vendre que les zonêtes gens :
ST dit: 20 août 2014 à 16 h 18 min
« Mais passou, maître de son blog, ne vous (nous) le demande pas » Fedex
Vous ne devez pas beaucoup aimer la liberté (notamment celle de penser) Fedex !
Mais ST vous n’avez rien compris, je dis que Barozzi à le droit de faire toutes les « analyses globales » qu’il souhaite mais qu’il ne peut exiger que passou participe avec lui (ou inversement).
Où est le refus de penser ?
sur la pointe des pieds, qu’est-ce qui est le plus à blâmer ? Le père qui écrit, ou l’éditeur qui pousse à la publication ?
En regardant la photo, je mes dis : « Pov’vieux »,
et dire qu’elle lui a cavalé après, pour l’emmerder jusqu’à sa mort.
Putain de salope de merdre !!! !! !.
Fedex dit: 20 août 2014 à 16 h 43 min
OK ! OK! Ne nous énervons pas !
qu’est-ce qui est le plus à blâmer ? L’écrivain ou l’éditeur ?
Quand les noms sont paravents de la banalité d’une obsession…….
ou l’éditeur qui pousse à la publication ?
C’est à la rédaction qu’il faudrait pas pousser!
vraiment clopine je veux bien croire que le père se demande si c’est de sa faute et s’auto – flagelle , mais le marketing lourd est en route …
Le père écrit
L’éditeur édite
Le con de lecteur achète
Le fils se morfond en taule
Les familles pleurent leurs morts
Le Diable de marre comme un salaud…
Un petit cadeau pour Bouguereau
http://static.lexpress.fr/medias_9796/w_400,h_600,c_fit,g_north/conchita-wurst-karl-lagerfeld_5015919.jpg
Ok, on peut dire ça comme ça, 16 h 44. On peut aussi voir l’histoire ainsi : une femme remarquablement douée a toujours été mise sous le boisseau, car son temps ne permettait pas de dépasser les préjugés. Le grand homme, ce sera donc le mari-écrivain qui l’a violée, lui a fait une tripotée d’enfants laissés à sa seule charge, l’a publiquement désavouée en la « tuant » via le personnage de la Sonate à Kreutzer, s’est révélé incapable de sentiments amoureux (voir la lettre à sa fille), a néanmoins continué à exiger d’elle son « devoir d’épouse », puis, illuminé de mysticisme à la fin de sa vie, se fichant comme d’une guigne de la vie matérielle de sa famille, a décrété qu’il se voulait désormais pauvre comme Job…
Il ne restait à Sofia que le rôle effectif de la femme de Job, et elle a fort bien fait de prendre le train. Sans doute aurait-il préféré la voir se jeter dessous, notez bien…
Photo:
Lady Chatterley’s lover, 30 years later.
Le raisonnement de certaines féministes au bulbe étroit nous rappellent des temps que nous croyons définitivement révolus : le brejnévisme sexiste le plus lourd, dingue, lourdingue …
Photo :
Pas un pour sauver l’autre …
Lady Chatterley’s lover, 30 years later
me casse pas mes jouets zouz..et la lady vieillit pas avec « son fucker »
Le duo Lagerfeld-Conchita ressemble à ces coques abandonnées dans des vasières : belles épaves.
léon y fait vieux troll..on a envie de le marier avec kête ridtcharde
Je me permettrais quand même de prendre la défense de Tolstoï. Je sais qu’il est de bon ton, depuis quelques décennies de féminisme triomphant, de considérer sa jeune femme comme une pauvre victime innocente. Certes. Mais quand même. On peut soutenir, je crois, que Tolstoï a édifié une si grande oeuvre parce qu’il avait à un moment donné trouvé le bonheur conjugal – qui l’a amené, et cela découle du caractère de sa femme, à une conception très particulière du mariage et de la sexualité qu’illustre le récit de « La Sonate à Kreutzer ». Tolstoï au fond a été jusqu’au bout du contrat humain qui le reliait à sa femme : il se trouve qu’il était écrivain. C’est cela peut-être surtout que n’avait pas prévu sa moitié. Un écrivain aura toujours tendance à privilégier son oeuvre, et à sauver son âme : qui pourrait lui en faire vraiment grief ?
à ces coques abandonnées dans des vasières
karlos il devrait lui mettre la main au panier..les lunettes noires c’est vilain..ça fait obèse texan qui vient de maigrir de 130 paound
il se trouve qu’il était écrivain. C’est cela peut-être surtout que n’avait pas prévu sa moitié
dis donc pépère elle a craché au bassinet..un peu de respect
NOUVELLES LITTERAIRES
Dans son livre à paraître le 25 août prochain « De l’intérieur, voyage au pays de la désillusion », co-écrit avec la journaliste du JDD Cécile Amar, la pétasse verte Duflot règle ses comptes avec le GrosMou rose.
En réponse, on annonce, à paraître au printemps prochain, une œuvre bouleversante de son mec : « De l’intérieur, voyage au pays de l’illusion » ….
malfrat littéraire
pas mal..on dirait le droit de réponse de cinzano à la fine napoléon
la pétasse verte Duflot règle ses comptes avec le GrosMou rose
..il répondra qu’elle vaut pas son coup de scooter..la bave de la crapaude ne l’atteindra pas
..depardieu en tosltoi il serait mieux
merci de nota pour cette lettre de Tolstoï à sa fille.
on nous fait comprendre en route qu’il s’agit de sexe, ou plutôt du dégoût des femmes pour l’acte
elle simule lassouline..go on!..fais pas gaffe !
ST, bon, c’est votre opinion vous savez. Mais le « féminisme triomphant », ben pour moi, pas vraiment. Le jour où l’on pendra le dernier ayatollah avec le dernier tchador, ce jour-là, oui, on pourra dire que le féminisme a fait un grand pas. Mais tant qu’on tue les petites filles à la naissance, qu’on les viole, qu’on les enlève, qu’on les réduit à l’état d’objets sexuels et qu’on les voile, le « triomphe » me paraît compromis. Disons que nous avons obtenu quelques victoires, toujours remises en cause, toujours fragiles (voir les campagnes anti-ivg, toujours virulentes) : ce « triomphe »-là ne tient qu’à un fil, qu’un trou du cul comme JC se permet de tenter de rompre, de ses vieilles quenottes tremblantes et jaunies de frustré primaire…
En cherchant bien on devrait en trouver aussi des bouts d’articles du Figaro ou autres canards recopiés/collés par Proust pour parler de la guerre. On trouve dans le chapitre sur les Cannibales (I, 31) de Montaigne un paragraphe entier pompé chez un autre auteur de son temps. C’est ça la littérature. Ils ne comprennent rien à la littérature tous ces neus neus de journalistes. C’est du collage, c’est tout, avant la lettre. L’insertion du texte des autres dans le sien le change. Comme si on allait reprocher à Picasso et alii les articles de presse collés dans leurs tableaux. Niveau de la critique : nul.
Curieux retours de mémoire, nous avions déjà parlé de cette sonate — l’op 47.
À l’origine, LvB aurait voulu la dédier à George Bridgetower un violoniste de père africain (Sénégalais, il me semble) et de mère polonaise. Puis, LvB et GB ils se disputèrent à cause d’une fille (probablement Iulia Guicciardi), et Lv dédia la sonate à Rodolphe Kreutzer, violoniste français et ami de Lv qui n’a jamais exécuté la sonate car il la jugeait « outrageusement inintelligible » — selon Berlioz, 99 musiciens parisiens sue 100 étaient d’accord avec Kreutzer.
me casse pas mes jouets zouz..et la lady vieillit pas avec « son fucker » (b.)
Sur la photo, l’amant a 50 ans.
L’abus des bonnes choses, c’est tout.
Bon, c’est vrai que les mauvaises langues suggèrent que Kreutzer n’exécuta pas la sonate car il se vivait un peu comme un seconde choix…
L’édit chatter laid ?
renato dit: 20 août 2014 à 17 h 33 min
Widergänger dit: 20 août 2014 à 17 h 30 min
P’tain ils réapparaissent ensemble.
Ne seraient-ils qu’un ?
Horrible vision.
cette information est capitale renato, si déjà à l’origine le compositeur LvB change de dédicataire pour une histoire sentimentale; que Kreutzer n’aie pas eu envie de l’interpréter, pourquoi janacek lui dédie aussi une sonate ?
Kreutzer était bon violoniste ? Une partition sans bon interprète …
« Mais tant qu’on tue les petites filles à la naissance, qu’on les viole, qu’on les enlève, qu’on les réduit à l’état d’objets sexuels et qu’on les voile, le « triomphe » me paraît compromis. »
Je suis bien d’accord avec vous, Clopine. Mais je parlais de la situation en Europe, où des folles comme par exemple Antoinette Fouque ont sévi splendidement, disqualifiant une cause juste.
ce « triomphe »-là ne tient qu’à un fil, qu’un trou du cul comme JC se permet de tenter de rompre, de ses vieilles quenottes tremblantes et jaunies de frustré primaire…
..t’as un ticket jicé
bouguereau dit: 20 août 2014 à 17 h 53 min
Un trou rompt un fil.
Ça surprend mais c’est ça la littérature, bouguereau.
elle simule
Elle devrait gémir en disant « Mon big bro en a une plus grosse que celle du tien » ?
un trou du cul qui a des dents jaunis..ça fait peur
« Kreutzer était bon violoniste ? »
L’un des meilleurs de son temps. Bridgetower, que pour finir exécutera l’œuvre (LvB au piano) n’était pas mal non plus — la sonate en est la preuve.
Variation sur le même thème :
En 1931 ils avaient travaillé ensemble à Antibes, ils s’étaient lus le soir leurs travaux respectifs de la journée, amélioré plus d’un passage, ajouté des éléments. Roth lut à Zweig les débuts de La Marche de Radetsky alors naissante, et Zweig en était ravi et enthousiaste et en l’écoutant en vint lui-même sans arrêt à participer à l’écriture, interrompait la lecture pour évoquer des souvenirs de l’Autriche qu’il avait connu pour sa part autrefois, des images de son enfance.
Et lorsque Roth plus tard, le livre une fois terminé, l’envoya à son ami, il ajouta dans une lettre : « J’ai tout à fait oublié de vous signaler qu’une part des scènes de mon livre viennent de vous, vous les reconnaîtrez, et que je vous suis, en dépit de mon insatisfaction à l’égard du roman, très très reconnaissant.
(Volker Weidermann)
J’ai rien compris aux idées d’Attali, sauf que les écrivains doivent cesser d’être des écrivains et se transformer en conférenciers pour rester écrivains… Là, non, j’ai pas compris.
ST, je crois surtout que ce sont les américaines qui ont dérapé, appuyées qu’elles étaient sur leur « way of life » infantilisant et égocentrique, rêvant d’un monde si manichéiste qu’il en devenait étouffant. Voir les justes remarques de Roth, par ailleurs capable de prôner le bonheur des vaches laitières dans leurs étables (!!), à ce sujet. Je préfère, quant à moi, revendiquer le plus âprement possible des droits sociaux et sociétaux, au nom tout simplement de l’égalité, tenter de l’appliquer le plus possible au quotidien, sans renoncer à croire en l’amour et la tendresse possibles entre sexes dits « opposés » (alors que, quand même, ils sont faits l’un pour l’autre…), mais je suis idéaliste, c’est vrai.
Et il ajoute :
Dès cet instant, les conseils littéraires de Stefan Zweig lui étaient devenus presque indispensables. En janvier 1933, Roth avait écrit à Zweig : « Je ne peux, sans avoir parlé avec vous, absolument rien entreprendre. Si seulement j’avais votre bonté et votre intelligence. »
(V. Weidermann)
Mission doublepluspossible!
Deux névroses qui s’emboîtent, c’est ça qu’on appelle l’amour. Autant dire que l’amour n’existe pas, ça va plus vite et ça va mieux en le disant. L’amour est une simple vue de l’esprit.
Grande nouvelle : WGG lit.
Mauvaise nouvelle : Il tente de nous faire partager ses lectures, enfin, ce qu’il en comprend.
Et quand la nageuse est-allemande du bas-rouennais fait dans » l’idéalisme », attention, ça déménage.
« Il est des correspondances historiques, insouponnées, méconnues qui ont transformé le monde : la rencontre épistolaire entre Gandhi et Tolstoï en est l’illustration canonique. En 1908, alors militant des droits des Indiens en Afrique du Sud, après avoir lu La lettre à un hindou de Tolstoï où l’écrivain octogénaire défend la non-violence, Gandhi ose s’adresser au maître russe. Commence une courte correspondance dont voici la dernière lettre, la plus émouvante et complète, de Tolstoï, écrite deux mois avant sa mort. Romain Rolland, autre figure capitale de cette époque, prévoyait que cette lettre resterait dans l’histoire comme « l’évangile de la non-violence auquel Gandhi a donné, par l’action héroïque de sa vie toute entière, la consécration ». Passage de témoin, circulation épistolaire de l’idée de la non-violence (qui aboutira à l’indépendance de l’Inde), dernière lettre de Tolstoï au Mahatma : une lettre historique ! »
« J’ai rien compris aux idées d’Attali, sauf que les écrivains doivent cesser d’être des écrivains et se transformer en conférenciers pour rester écrivains… »
Attali, le penseur qui voulait tuer tous les vieux. Et désormais supprimer les écrivains. Cet intellectuel fumeux et incompétent est caractéristique des dirigeants actuels. Et cela c’est très inquiétant…
« L’amour est une simple vue de l’esprit »
Un peu comme le gode-ceinture, et tout comme lui parfois il fait mal.
L’idéalisme, c’est aussi le moteur de Gandhi, non ? Et puis, la pensée consolante, c’est qu’il n’y a pas que des couples déchirants-déchirés ; la biographie de Condorcet, au moins, l’affirme…
faut ouvrir les liens !
« Si vous ne parlez pas russe, Pouchkine, caviar cochon »
A qui la faute ?
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui.
J’ai mis le feu là.
Victor.
Un peu comme le gode-ceinture, et tout comme lui parfois il fait mal.
C’est bon à savoir, nous profiterons de votre expérience sans se risquer pour autant.
des journées entières dans les arbres dit: 20 août 2014 à 18 h 34 min
faut ouvrir les liens !
Euh ben à raison d’un p’tit vingt de l’heure dans vos périodes de pointe, il faut comprendre que tout le monde n’arrive pas à suivre.
Nous ne sommes pas tous des nageuses est-allemandes.
Hélas, des journées, le problème est que l’idéalisme a été kidnappé par le platonicisme chrétien, voilà la vérité ; tout comme la compassion et l’humilité, nom de zeus. Faudrait militer pour un idéalisme athée, une compassion dénuée de masochisme, et une humilité non entachée d’offense (pour parler comme Dosto)
Et zut, juste comme ça commençait à devenir intéressant, je dois partir. Snif alors. (le lien sur Tolstoï-gandhi est très bien, mais il illustre mon propos. L’amour auquel Tolstoï fait allusion est évidemment l’amour chrétien, boljemoï, et on en a soupé, de celui-là…)
Phil, entendu le peu d’anglais qu’il est possible d’y recueillir de Juliette Binoche dans la bande annonce de Sils Maria, seriez-vous injuste ou très exigeant?
Ouf ! Elle se casse.
Kesk’elle traine comme charabia, la pauvre …
@Largeur d’épaules dit: 20 août 2014 à 18 h 39 min
vous êtes aussi du bas-rouennais ?
« La France va lentement couler avec un orchestre qui joue sur le pont », prophétise J. Attali. La réalité, hélas, lui donne raison :
https://www.youtube.com/watch?v=57NRatYoVh0
Nous ne sommes pas tous des nageuses est-allemandes.
Pensez-vous sérieusement que desjournées se shoote aux anabolisants?
Sur votre blog, Clopine vous déplorez que le paysage côtier du nord de la Bretagne soit « déformé » » par des maisons, en constatant « l’urbanisation galopante de la région (au moins le finistère nord, où nous résidions) a déformé, en 30 ans, le pays, » Est-ce vraiment une réflexion d’une femme de gauche ? Quand on pense au nombre de familles bretonnes qui ont un jour rêvé d’avoir une maison avec le confort et qui depuis 3O ans, ont pu, enfin, se l’offrir ?
ça commençait à devenir intéressant
……
« qu’un trou du cul comme JC se permet de tenter de rompre, de ses vieilles quenottes tremblantes et jaunies de frustré primaire… »
Proustien…. !
l’idéalisme a été kidnappé par le platonicisme chrétien, voilà la vérité (Clopine)
A garder en archive!
l’idéalisme a été kidnappé par le platonicisme chrétien, voilà la vérité (Clopine)
C’est à dire, Clopine?
Expliquez-vous!
l’idéalisme a été kidnappé par le platonicisme chrétien, voilà la vérité (Clopine)
M’onfraye a encore frapouille!
l’idéalisme a été kidnappé par le platonicisme chrétien, voilà la vérité (Clopine)
A classer dans le bêtisier des copies du bac…
Ceci est une taille coupe de grasse ?
le platonicisme chrétien kidnappe!
Un nouveau terrorisme?
ami des Bretons dit: 20 août 2014 à 18 h 48 min
Vous n’avez rien compris mon ami.
Clopine connait parfaitement un breton qui en connait un autre qui lui a expliqué comment était la côte du nord-Finistère il y a trente ans.
Vous ne pouvez pas comprendre, vous vous ne connaissez la Bretagne qu’à travers les propos de y, de M. Court et de C.P. qui fréquente le festival de Pordic (a-t-on idée)
Tiens, même Paul dans son patelin au nom imprononçable ne peux comprendre ce que tout le monde sait, que l’aber Ildut ressemble dorénavant à la baie des anges.
Clopine, elle elle sait, elle fait tourisme.
18h42: des journées entières sans méchanceté stupide et gratuite, ça ne vous arrive jamais?
Allez, un effort, essayez UNE journée.
voilà la vérité (Clopine)
A garder en archive!
@ Un petit effort dit: 20 août 2014 à 19 h 16 min
Souffrez comme vous aimez.
Perso, j’ai trouvé comme d’autres qu’il y avait grand tort à traiter la bêtise par la comédie.
« je vous suis, en dépit de mon insatisfaction à l’égard du roman, très très reconnaissant. »
C’est gentil
« et dire qu’elle lui a cavalé après, pour l’emmerder jusqu’à sa mort. »
Ce sont des choses qui arrivent hélas
C’est du hou la houppe !
@Un petit effort dit: 20 août 2014 à 19 h 16 min
au fait, vous vouliez la fin du poème ?
Je pense que la dernière réplique vous concerne.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
– Je ne sais pas lire.
sinon, comme l’autre fois, si on me demande, dites que je pars au Paradis, dès demain.
Le Grand.
L’aggressivité desservant la bêtise, alors celle-là dans le genre énormité c’est pas mal aussi…
michu, depuis que le ministère de la guerre s’appelle ministère de la défense, on écrit agressivité avec un g.
sinon, comme l’autre fois, si on me demande, dites que je pars au Paradis, dès demain.
Le Grand.
Merci djedla, comme quoi tout arrive…
@observatoire de ce qui doit intéresser tout le monde dit: 20 août 2014 à 19 h 32 min
Non, en fait c’est très élististe. C’est comme ça.
Réservé à une élite, si vous préférez.
Mais comme je ne veux pas vous laisser sur votre faim, observatoire, vous pouvez embrayer sur christianisme et socialiste, c’est très tolstien.
Des grandes idées…
Bonsoir.
Réservé à une élite, si vous préférez.
Des grandes idées…
Pour faire illusion ça peut servir…
Mais si, Des Journées, on avait repéré votre Hugo de « l’Année Terrible ».
bien à vous.
MC
Bérénice, oui la Binoche débite l’anglais avec parcimonie. Mais comme baroz, il faut regretter qu’un film intitulé « Sils Maria » ne parle pas allemand. L’Europe coule, comme le prédit Attali (qui ressemble bien au vieux à fort boyard).
Réservé à l’élite? Laquelle? L’instruite? La friquée? La puissante? Celle qui sait se tenir à table? La noble, voire l’aristocratique? Celle qui voit le beau côté des choses sans en ignorer l’ignoble?
Faudrait préciser. Ah, l’apéro est prêt!
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