Variations sur « A qui la faute ? »
Quel lecteur passionné de la Lettre au père de Kafka, ou de Lettre à ma mère de Simenon, sinon des deux à la fois (c’est mon cas), a jamais rêvé d’en lire le retour ? Impossible évidemment puisque l’un n’avait pas posté sa longue philippique à son géniteur, et que l’autre l’avait publiée après la mort de la destinataire. Ce père et cette mère, on ne les connaît que par leurs fils, par leur reproches, leur vécu, leur ressenti. On ignore leur version des faits, leur vécu du conflit. Des biographes ont bien creusé de ce côté-là pour en savoir davantage. N’empêche que j’ai souvent rêvé d’une collection « Droit de réponse » dans laquelle un éditeur donnerait enfin la parole à ces victimes de l’histoire littéraire, en chargeant des écrivains de les défendre. Les exemples ne manquent pas, encore que le père de Paul Auster et celui d’Orhan Pamuk n’auraient guère de raison de leur répondre tant ils ont été bien traités, l’un dans L’invention de la solitude, l’autre dans son discours de réception du Nobel.
J’y repensais en reprenant La Sonate à Kreutzer (Kreïtserova Sonata, traduit du russe par Michel Aucouturier, éditions des Syrtes), l’un des brefs chefs d’oeuvre de Tolstoï nouvelliste avec Maître et serviteur et La Mort d’Ivan Illitch, tir groupé des années 1886-1895. L’inexorable progrès de la jalousie dans un couple en est la trame, sur fond d’orgueil mal maîtrisé, drame conjugal dont l’idéal de l’amour divin sera le salut (ou la fuite, comme ce fut le cas avec la fugue de l’auteur). Depuis, il est difficile d’écouter la sonate pour violon et piano No 9 de Ludwig van sans être envahi par les réminiscences de sa nouvelle.
Un malade nous parle. Une sorte de fou qui n’est pas sans rappeler le narrateur des Carnets du sous-sol de Dostoïevski. Sauf que là son monologue ne relève pas de l’éructation ou de l’invective misanthrope mais bien de la confession. A cause du titre, on croit qu’il s’agit de musique, et plus exactement du premier presto de la pièce de Beethoven (juste un épisode de l’histoire, en fait) ; on nous fait comprendre en route qu’il s’agit de sexe, ou plutôt du dégoût des femmes pour l’acte, avant de nous faire admettre enfin qu’il s’agit de jalousie. La femme, c’est la chair, donc le vice ; voilà le message. Le traducteur fait remarquer dans sa préface que le livre, écrit en 1888 mais longuement mûri par l’expérience conjugale, n’est pas inspiré des relations entre Tolstoï et sa femme mais, tout à au contraire, les a influencées.
Or dans A qui la faute ?, Sophie Tolstoï, née Behrs, de seize ans sa cadette, répondait au réquisitoire de son mari. Ce qui permet déjà de se faire une opinion plus nuancée sur l’enfer conjugal de Iasnaïa Poliana, la jalousie pathologique qu’il reprochait à sa femme. Il y a quatre ans, les éditions des Syrtes avaient eu l’idée de réunir en un seul volume La Sonate à Kreutzer de l’un et A qui la faute ? de l’autre, ainsi que deux autres textes. Déni de fiction ? littéralité d’une lecture strictement autobiographique ? réduction abusive ? Pourquoi pas…
Cela constituait une sorte de dossier pour notre édification – mais n’espérez rien de tel à propos par exemple de Philip Roth car on ne l’imagine pas, ni lui ni ses ayant-droit à venir, accepter un jour de publier Deception (Tromperie, 1993) sous la même couverture que la cinglante réponse de son ex-femme Claire Bloom dans Living a Doll’s House. J’y repensais donc ce matin en découvrant dans le New York Times la critique de l’édition américaine de cet ensemble tolstoïen. Son titre est une trouvaille : The Kreutzer Sonata Variations. Magnifique ! C’est peu dire qu’il s’y prête particulièrement. Mais il faudrait retenir cette idée de variations pour d’autres, même si on ne connaîtra jamais les improbables A qui la faute ? de Hermann Kafka et Henriette Simenon.
(« Léon et Sofia Tolstoï » photo D.R.)
1 171 Réponses pour Variations sur « A qui la faute ? »
l’orgueil et la prétention ruine ce monde : les vraies qualités de bouguereau et JC comme dirait keupu
ouiphil …
Trois classes dans les trains, l’Orient express dit « prolongé » à Ostende et pleins d’archiducs au Bristol, qui se promenaient en culottes de cerfs sur le Corso, le temps que les socialiss de Vienne finissent de ruiner le pays.
Curieux que personne n’ait relevé la différence de civilisation entre le monde de « La Sonate à Kreutzer » de Tolstoï et celui où évoluait LvB — dont témoigne « l’arrière scène » relative à la création de « Sonata à Kreutzer ».
Voyons donc :
1. LvB écrit l’œuvre pour Bridgetower avec l’intention de la lui dédier ;
2. ils se brouillent à cause d’une femme (Iulia Guicciardi) dont LvB est amoureux (il lui a dédié la « Sonate au clair de lune » — titre ‘attribué’ par le critique Rellstab quelques 30 ans après) ;
3. LvB dédie donc la sonate à Kreutzer qui la juge « outrageusement inintelligible » — mais quelques mauvaises langues avancent que K. n’avait pas apprécié d’avoir été le deuxième choix de Lv. ;
4. confronté au refus de Kreutzer, LvB crée la sonate avec Bridgetower chez Iulia Guicciardi.
La blessure à l’amour-propre (la jalousie) reste circonscrite, rien que des petits sauts d’humeur : « Et moi, je ne te dédie pas la sonate que j’ai écrit pour toi » pur Lv ; et « Moi, je ne crée pas ta sonate, et puisque je la trouve outrageusement inintelligible, j’ai même une bonne excuse », pour K. Cela dit, on reste entre gens civilisés : l’on se retrouve chez la femme avec le rival et on fait notre travail. Pas de tripes nouées par la jalousie, et surtout pas de morts. Non, parce qu’étant donnée l’éducation dont bénéficie la femme dans « La Sonate à Kreutzer », le gars il a commis une erreur en se mariant avec où il a oublié quelques passages…
nous vivons au milieu des connards, vivement un peu de luxe.
tu sonnes gai et badin comme maxence van dermeersh dans « les oyats me pique le cul »..t’iras fort et loin si tu sais te maitriser
Curieux que personne
hr te manque à donf rénateau..
l’Orient express dit « prolongé » à Ostende
ha ton papa était chef de gare phil..ce gout pour les sémaphores
le goût des films à trains de luxe.
celui-là, Baroz pourrait s’y atteler.
dans leur enclos à l’ombre du château, leur jardinier corse, les cheveux bouffants en sarrau, qui taille les buis avec une immense cisaille : encore des nazi – juifs qu’on leur coupe ce qui dépasse…
un chambellan leur apporte des confitures aux armes de lessepina, respect de l’étiquette dirait bérénice.
Joli commentaire, Renato, à quoi l’on pourrait ajouter que la « sonateà Kreutzer » de Janacek brévetée Clopine est en fait un quatuor.
Sur la laideur de Madame Tolstoï d’après nos canons actuels, il faudrait nuancer. C’est nettement mieux que Pauline Viardot, l’épouvantail toutes catégories restant Héléna Blavatsky…
Bien à vous.
MC
PS
Dans les victimes illustres, il y les Mémoires de Céleste de Chateaubriand. On peut rever sur la réponse de Louis XIV aux Mémoires de la Concierge Saint Simon ….
JC on les laisse venir à la nage, et on les achève au harpon sur le quai d’accueil
fais gaffe : de plus en plus de requins vers pécul
Bloom, votre plaidoyer pour Deville donne envie…est-ce-que Passou a jamais écrit sur lui?
—
Peut-être, je ne sais pas. En tous cas, C’est une autre façon que la sienne de faire des biographies, ou plutôt des portraits croisés, qui commencent dans le présent du voyage et partent ensuite en feux d’artifioce dans tous les sens temporels et spatiaux, en une écriture de la courbe plutôt que de la ligne droite. C’est parfois déroutant mais surtout grisant.
Et puis le bonhomme ne se met pas en scène comme nos narcisses habituels.
Si Kampuchéa est incontestablement son grand oeuvre, Peste et cholera et Equatoria sont excellents. Je viens de constater que tous ces récits ont un titre qui se termine en ‘a’ (ceux déjà cités + Pura Vida, Viva…). La voyelle de l’ouverture de l’alphabet devient ouverture au monde…Sera-ce suffisant pour que Viva décroche le prix du Monde? On s’en fout, bien sûr.
JC 22 août 2014 à 11 h 18 min
« la navette à ploucs, »
ils viennent voir jicé le plouc de PQ leur modèle dégénéré en pleine décomposition
allez bloom écris-lui à deville pour demander une résidence de traduc à saint nazaire, le viva j’ai lu un compte rendu assez pertinent, rien de neuf au niveau du canevas, mais histoire intéressante, ne soyons pas trop difficiles.
http://www.meetingsaintnazaire.com/Patrick-DEVILLE-505.html
un bref extrait à écouter, là tu sens la description comme si tu étais dans le navire ..
On peut rever sur la réponse
Ce n’est qu’une question de sunlight, après tout…
I comme il était une fois, märchen belge remixé par DJ Yolo.
Arrêtez avec ce ridicule LvB, renato. Tout le monde emploie Beethov. Vous essayez encore de vous distinguer. Et vous y parvenez, seulement voyez le résultat.
Monsieur Deneb, vous êtes instamment prié de laisser docteur renato expliquer en double aveugle édenté ce qu’est la jalousie.
Toutes ces femmes ont un type, un charme. Aucune n’est laide. Héléna Blavatsky avait un très beau regard, très mystérieux. Vous ne savez pas regarder un visage, M. Court.
« des voyous malfaisants dans ton genre »
Et moi qui avais pris un billet de train pour le Lavandou, en espérant que tu viendrais m’accueillir à l’embarcadère ! Je suis déçu…
en double aveugle
faut pas exagérer michu: pour les têtes qui dépassent c’est relativement clair, mais alors ce qu’il y a dessous par contre..
Merci pour l’extrait de Deville, lu par Deville. J’ai mal écouté, parce que sollicitée au même moment par une nuée de questions et de choses à faire, mais seriez-vous d’accord, « trop bon », si je vous disais que le petit extrait m’a fait penser à un improbable mélange entre Conrad et le Mac Orlan de la Cavalière Elsa, le tout transporté en Amérique du Sud ? (el l’ombre de Frida par là-dessus ?)
« La condamnation d’une civilisation fondée sur la recherche du superflu s’étend aussi à l’art moderne que Tolstoï, dans un traité paru en 1898, Qu’est-ce que l’art ? (Čto takoe iskusstvo ?), accuse de solliciter les émotions artificielles des classes privilégiées et auquel il oppose un art populaire accessible à tous par sa clarté et sa simplicité propre à unir les hommes, et non à les diviser, en exprimant les aspirations profondes communes au plus grand nombre, c’est-à-dire leurs aspirations religieuses ; il en trouve le modèle dans « l’épopée de la Genèse, les paraboles des Évangiles, les légendes, les contes, les chansons populaires ». C’est dans cet esprit qu’il a déjà rédigé, en 1872 et en 1874, les cours récits des Quatre Livres de lecture et que, après 1885, il écrit une série de récits et de drames populaires, où la langue se simplifie à l’extrême, et où l’analyse psychologique est sacrifiée à la démonstration d’un principe moral. Mais La Puissance des ténèbres (Vlast’ t’my, 1886) fait exception : le pouvoir maléfique de l’argent est ici suggéré avec une vérité psychologique et une puissance dramatique qui font de ce « drame populaire » l’un des chefs-d’œuvre de la scène russe.
On retrouve ces qualités dans une série de grands récits qui, à partir de 1886, révèlent chez Tolstoï un sens plastique et une pénétration psychologique intacts, joints à une lucidité corrosive servie par un style qui gagne en vigueur et en sobriété.
La dénonciation du mensonge social, qui domine l’œuvre des dernières années, s’accompagne d’une mise à nu de la condition humaine dont l’accent pessimiste est cependant tempéré par le thème constant de la conversion spirituelle. Ainsi dans La Mort d’Ivan Iliitch (Smert’ Ivana Il’iča, 1886), l’approche de la mort, qui déprécie d’abord pour le héros tout ce qui faisait jusque-là sa vie, aboutit, en ses derniers instants, à lui faire découvrir la loi d’amour qui fait de la mort elle-même une délivrance ; cette découverte est aussi le thème du récit Maître et serviteur (Khozjain i rabotnik, 1895). Dans la Sonate à Kreutzer (Krejcerova sonata, 1889), son impitoyable lucidité atteint, par-delà l’institution sociale du mariage, la condition humaine même, sous la forme de la sexualité, que Tolstoï, dans une postface, n’hésite pas à condamner même au prix de la fin de l’espèce humaine. La lutte de l’esprit contre la chair (Le Diable, D’javol, 1889), contre la tentation de la gloire terrestre (Les Notes posthumes du starets Théodore Kouzmitch, Posmertnye zapiski starca Fëdora Kuzmiča, 1905), ou contre l’une ou l’autre (Le Père Serge, Otec Sergij, 1895-1898) tient une place importante dans l’œuvre des dernières années ; mais les deux derniers récits illustrent surtout le thème de la rupture avec le monde, de même que le drame Le Cadavre vivant (Živoj trup, 1890) dont le héros est un noble déclassé parce qu’il a pris conscience du mensonge qui l’entoure et ne peut plus le supporter.
On retrouve tous ces thèmes dans le troisième grand roman de Tolstoï, Résurrection (Voskresenie), commencé en 1889, mais achevé dix ans plus tard seulement. Mis sur la voie de la conversion spirituelle par le sentiment de culpabilité qu’il éprouve en reconnaissant dans la prostituée qu’il doit juger la jeune paysanne qu’il a jadis séduite et abandonnée, le prince Nekhlioudov découvre progressivement l’hypocrisie et la cruauté d’un système judiciaire, pénitentiaire, politico-administratif, ecclésiastique, dont la véritable fonction est de défendre les privilèges économiques et sociaux d’une classe de parasites. Dénonciation violente d’une société et d’une civilisation, Résurrection laisse cependant entrevoir çà et là la qualité poétique du réalisme de Tolstoï. Celle-ci éclate dans sa dernière œuvre, la nouvelle Hadji-Mourad (Khadži-Murat, 1896-1904), où Tolstoï se sert de la figure d’un rebelle caucasien rallié aux Russes pour faire apparaître la froide brutalité de la machine politique du tsarisme et de son chef Nicolas Ier. Mais les souvenirs de jeunesse qui ont fourni les matériaux de ce récit lui confèrent une remarquable fraîcheur poétique qui s’incarne dans la personnalité du héros, en qui la noblesse et la délicatesse des sentiments se combine à la vigueur spontanée d’une nature primitive.
En conflit ouvert avec les autorités civiles et religieuses (qui l’ont excommunié en 1901), Tolstoï est cependant protégé par l’immense autorité morale dont il jouit dans le monde entier. Pourtant, un double conflit le tourmente. Ses obligations familiales se heurtent aux impératifs de sa doctrine. Celles que lui imposent sa célébrité et son autorité deviennent un obstacle sur la voie de la libération spirituelle qu’il recherche obstinément. Dès 1894, il a songé à quitter les siens pour se libérer de toute attache. Au petit matin du 28 octobre 1910, il quitte en cachette Iasnaïa Poliana, accompagné seulement d’une de ses filles et de son médecin. Atteint de pneumonie, il meurt le 7 novembre dans la petite gare d’Astapovo, devenue pendant quelques jours le point de mire du monde entier. »
Michel AUCOUTURIER
Si c’était seulement les visages que M. Court ne sait pas regarder ! Hélas : c’est surtout lui-même, dont il a une fausse vision. Faut dire que question doute… et remise en cause de lui-même, on peut faire largement mieux, non ?
Clopine dit: 22 août 2014 à 13 h 35 min
Si c’était seulement les visages que M. Court ne sait pas regarder ! Hélas : c’est surtout lui-même, dont il a une fausse vision. Faut dire que question doute… et remise en cause de lui-même, on peut faire largement mieux, non ?
Plutôt que St Nazaire, la Villa Kujoyama à Kyoto, ou la Randell Writers Cottage de Wellington. La maison d’enfance de Pierre Desproges à Luang Prabang, site de l’Institut français, ferait aussi l’affaire, de façon plus informelle…
A propos de Janacek:
– Le culte de la jeunesse fut une des constantes de la vie de Janáček. Il est jeune aux approches de la mort, de cœur et de sang (ainsi s’explique sa soif d’érotisme), dans sa conception de la vie et du monde qu’expriment L’Affaire Makropoulos et La Petite Renarde rusée où la mort est présentée comme nécessaire au renouvellement de toute chose – c’est-à-dire à la jeunesse ; dans ses recherches esthétiques, dans son comportement de pédagogue et d’animateur. Âgé, il voyage encore beaucoup malgré la fécondité de son travail de compositeur : on le voit à Salzbourg en 1923, à Venise en 1925, à Londres en 1926. En 1927, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts de Prusse en même temps que Paul Hindemith et Arnold Schönberg ; la même année, à Francfort, il représente la « jeune » culture tchécoslovaque aux manifestations de la Société internationale de musique contemporaine (S.I.M.C.). « On proteste en vain contre ces festivals, disait-il. Leurs voies peuvent être semées de chardons, d’épines et de broussailles, mais je m’y rends pourtant compte que la musique ne s’arrête pas dans son évolution, qu’elle « bourgeonne » elle aussi. »
Je vous avertis tous qu’il faut bien vous tenir aujourd’hui parce que je ne suis pas dans un jour d’indulgence. Alors relisez bien vos commentaires avant de les poster. Et si vous hésitez ne les postez pas, ça vaudra mieux.
@sirius 10 h 52 et@WG
un autre grand moment de litterature dans la Marche de Radertzki
la rencontre de François Joseph avec la population juive d’un shtetl de Galicie. quelques mois avant le début de la guerre qui sonnera le glas de son empire
Caprice de vieillard ,l’empereur sénescent a voulu pour la dernière fois assister aux manœuvres .Celles-ci se déroulent dans cette région aux confins de son empire, dans une Hongrie ,dont la noblesse commence à le rejeter.
Il a déjà ce matin là assisté à une messe catholique ,à un office orthodoxe et , pour les juifs, il a simplement prévu d’aller, sur sa route, à la rencontre d’une délégation de ces hommes noirs et barbus .
L’empereur dans son éclatant uniforme bleu constellé de médailles arrive à cheval, vertical, triomphant, dominateur. Hiératique sur sa monture, il regarde avec hauteur s’approcher cet essaim noir de juifs courbés. C’est une sorte de vague qui ondule jusqu’à lui, masse compacte, sombre et indifférenciée ,d’où montent marmonnées comme une psalmodie inintelligible, les paroles traditionnelles d’allégeance et de bienvenue , que ce peuple adresse depuis des millénaires à ses gouvernants pour les remercier de ne pas le persécuter.
Puis le chef de la communauté, respectueux ,solennel dans son châle de prières, se détache du groupe, et présente la Thora à l’empereur , qui descend de cheval, pour lui adresser quelque parole convenue.
Mais brusquement avec les premiers mots de cet homme vénérable, qui parle le premier et annonce brièvement à l’empereur sa mort prochaine et la fin de son empire, le sens de la scène change. Ce bref tête-à-tete, se transforme alors en un moment quasi biblique où ce n’est plus le sujet qui parle humblement à l’empereur mais le prophète qui le tutoie-yddish oblige- et qui lui dévoile l’avenir, le sien et celui de l’Empire. L’Empereur reçoit ces paroles, a lui seul adressées, avec humilité et résignation.
Dans la minute de ce bref échange, les deux hommes se retrouvent installés hors du monde ordinaire, dans un univers différent, où ils sont tous les deux isolés des autres ,où la hiérarchie est inversée au profit du porteur de sacré et au détriment du puissant, devenu humble, et convaincu de la vanité et de la fragilité de sa puissance.
Les officiers Magyars qui entourent l’empereur et qui ne maîtrisent pas suffisamment l’allemand pour avoir compris les paroles en yddish du saint homme , déplorent au retour de l’empereur de ne rien avoir compris aux paroles du vieillard .Mais ils ne comprennent pas que cette exclusion est bien autre chose que l’effet d’une simple ignorance de la langue de cet échange.
Vous aimez bien recopier vos catalogues de concerts achetés 5 euros, n’est-ce pas, Bérénice ?
Phil sans vous montrer obsédé par les Ducs et Archiducs, ce titre revient souvent sous votre plume comme inspirée par une noblesse à jamais disparue, enterrée, ruinée, remarque qui manque de suite et d’idées, si vous trouviez la peine de compléter sur ce fil… je vous en saurai gré en autant de nuances qui se poseront en nécessaire peinture de notre âme actuelle, errante vagabonde dans les galeries visitées par ces fantômes qui tous nous hèlent pour crocheter notre esprit.
Ce sont des programmes, le catalogue étant réservé aux expositions mais oui, effectivement, vous voyez juste.
Deneb aussi passerez-vous sous silence ce « ne, que » superflus du matin aux généralités inchangées.
Je ne passerai rien tant que vous employerez l’impératif. Je n’ai pas l’habitude qu’on me donne des ordres.
Le commentaire de DHH à 13h 56 est bien. Rien à dire. Je ne sais pas qui est DHH, mais en règle générale ses commentaires tiennent la route.
si vous hésitez ne les postez pas, ça vaudra mieux
fais pas ta blavatski a ostende sur son transat dédé..ça doit cailler
Deneb on ne va pas s’éterniser dans le bac à sable mais vous avez la berlue ou votre institutrice a mal fait son travail, ce dont je doute à lire les innombrables communiqués qui tous s’attachent à décrire la supériorité technologique des sociétés rivales et extra-terrestres bien connues du monde scientifique qui lui-même s’applique à nous transmettre et expliquer les rudiments de leur civilisation avancée.
Rien à dire.
parle pas des prophètes nsdap hors texte et sacré
Deneb on ne va pas s’éterniser dans le bac à sable
tu fais long pour dire que tu veux pas montrer ton cul béré
ensor ça en été un de théozophe tiendre..décidément tout se passe à ooostende
Bouguereau la saison est plutôt mauvaise mais libre à vous de pratiquer le naturisme y compris sur les plages bondées si ça vous manque.
Bon puisque c’est comme ça je préfère encore l’en aller définitivement. Je donne pas 3 mois à ce blog à survivre sans moi.
Bérénice, d’Ostende à Venise via Budapest les galeries dépeuplées de leurs Habsbourg prognathes hantent l’Europe d’aujourd’hui comme celle d’hier, celle que Zweig a fuit quand Roth s’en soulait.
Les rejetons archiducaux, qui n’ont pas tous fini comme un bréhaigne Rodolphe, madérisent sur le fléau Clemenceau, à qui le divin permit de laisser pourrir le Reichsapfel.
Respect conjugal
Elle est grosse mais ne s’assied que d’un demi-cul.
Le vieux est un goujat.
Pourquoi vouloir supprimer des répétitions puisqu’elles forment sens. Cet espèce d’académisme du style mal compris est absurde et ridicule. C’est comme si on supprimait les répétitions chez Thomas Bernhard, il ne resterait plus qu’un squelette insignifiant et débile. Je comprends que vous ne soyez pas fichu d’écrire le roman de votre enfance ! Vous êtes un incapable.
MCourt sur papattes toujours à côté de la plaque c’est évident comme dirait vieux débris
A moins que cette dame n’ait pris brièvement la pose à côté d’un de ses pauvres.
On voit un piécette dans le papeau du mendiant.
Court est insignifiant mais il ne le sait pas comme tous les gens insignifiants. Et à force de contredire le savoir le mieux établi simplement pour contredire tout ce que j’écris, il se ridiculise et ne fait que montrer son ignorance. C’est comme la présence d’allusions constantes à saint Paul chez Victor Hugo qu’il niait effrontément simplement parce que c’était moi qui le disait en me fondant sur un bouquin d’un universitaire, qui le vaut bien… et tout ça pour revenir poster un commentaire contrit deux jours plus tard pour dire qu’il avait tort. Non, c’est vraiment un gros con, ce Court, un pauvre diable contrarié, et souvent un tissu d’âneries grosses comme lui… que je ne relève même pas tellement il est méprisable, ce type.
Widergänger dit: 22 août 2014 à 14 h 44 min
En voilà des manières, et la joie tragique?
Bon, moi je retourne à ma tradal. Je vous en donnerai un petit morceau si vous êtes sages et si Baroz arrête de nous faire chier avec ses corrections débiles… (c’est pas gagné d’avance, je sais)…
On s’en moque, de ton charabia, Widergänger. De tes complexes, de ta frustration, du ratage de ta vie. Va poster tes déjections ailleurs
Bon, moi je retourne à ma tradal. (WG)
Cette expression a une connotation vaguement anale, mais c’est sans aucune importance.
Bon travail!
WG, Clopine, radio keupu ont le même avis sur M. Court.
Vu la dose de conneries qu’ils sont capables de nous sortir tous les trois (radio keupu frôlant les 100%) c’est réconfortant.
Il est très bien ce Monsieur Court.
La barbe, maintenant dit: 22 août 2014 à 14 h 51 min
Je peux vous indiquer un bon psychiatre si ça s’aggrave…
le problème avec mr court c’est qu’on est contrait pour piger ses vacheries de lire des fiches wiki kilométriques ..
« Il est très bien ce Monsieur Court. »
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Asinus asinum fricat.
Beaucoup de fricassées d’imbéciles sur ce blog… Je sais pas pourquoi…
bérénice dit: 22 août 2014 à 14 h 14 min
votre institutrice a mal fait son travail,
On avait un maître des grandes classes, il pinçait simultanément les deux joues du client, mais à pleines mains alors, et il secouait au moins dix secondes la têtère, même quand c’était pas de ses ouailles… Toute l’école impressionnée ! Ha c’était balèze…
Oui oui, christophe dejours, on sait, tu l’as déjà répété des centaines de fois, comme toutes tes pauvres histoires… les deux tantes… Lespinassat… la LDH… la copine qui fait une thèse sur ta mère… sept ans que tu répètes en boucle les même âneries, pauvre vieillard sénile
Widergänger dit: 22 août 2014 à 14 h 58 min
Beaucoup de fricassées d’imbéciles sur ce blog
ML , c’est la différence entre vous et moi. Il est des gens qui ne s’excusent jamais , surtout lorsqu’ils se trompent. Point n’est besoin d’insister longuement, n’est-ce pas?
Ce qu’il vous faudrait, c’est une Corée du Nord dont vous seriez le dictateur intellectuel. Cela libérerait le blog de commentaires qui s’apparentent parfois à de la scholastique littéraire.
Bonne journée.
MCourt
PS
« Contredire tout ce que j’écris « est excessif. Il est des cas ou cela n’en vaut pas la peine. Quant à passer pour insignifiant, je vous renvoie à la lettre à Palmerston: « Tenez Milord, nous ne sommes que deux poussières.. »vous et moi.
eh..Modiano récrit bien le même livre depuis trente ans..et tout le temps invité à apostrophes ! à faire bégayer le téléviseur grundig.
C’est bien, Phil. Mais tout ça ne vaut pas la correspondance Morand-Chardonne, n’est-ce pas? Encore un qui bégaie
barbu, en littérature comme ailleurs faut savoir distinguer entre les commandeurs et la valetaille. ça débouche les écoutilles aux bègues qui s’ignorent
Mais oui… Ce que les fafs bas de gamme peuvent être prévisibles, tout de même
Depuis 8h48, rien de nouveau, c’ est la catastrophe!
Je m’ en vais.
(°_°)
Le Château Lespinassat est une demeure élégante et historique située aux portes de Bergerac. Cet hôtel du 18ème siècle récemment rénové est entouré d’un parc de 5 hectares planté de cèdres, cyprès chauves, et tilleuls. Un accueil chaleureux vous attend dans hôtel magnifique qui unit le charme de la meilleure tradition française aux commodités modernes. Détendez-vous en bord de piscine ou dans le parc de cet hôtel 4 étoiles à Bergerac , ou bien jouez au billard et relaxez-vous devant la cheminée du le merveilleux salon. Au premier étage, une chambre dispose d’une cheminée et d’un magnifique plafond à la française découverts lors de la rénovation.
Une proposition d’achat?
racontez-nous plutôt l’histoire des deux tantes;
Non, je ne me trompe jamais. Vous avez dû rêvasser, mon pauvre Court de mes deux ! Zêtes un gros con, et pis c’est tout… un énorme connard même dont vous ne pouvez pas avoir idée… Mais je vous laisse à vos baveuses. Vous ne m’avez jamais intéressé. Comme on disait entre nous (Màc et alii), vous êtes de ces gens qui ont beaucoup lu et très peu compris ce qu’ils ont lu. Bref, vous passez auprès de beaucoup pour un pauvre couillon. Je vous le dis confidentiellement pour ne pas vous faire honte en public…
Le château de Lespinassat date en fait du XVI-XVIIè siècle. Il contient une originalité architecturale inventée au XVIIIè siècle, le couloir à l’avant qui permet une distribution de l’accès aux différentes pièces sans passer de l’une dans l’autre. La première innovation architecturale de ce genre s’est faite à Paris dans un hôtel particulier de la rue de Seine situé à peu près à hauteur de la rue de l’Échaudée.
Diable…
Au ballet des lourdauds, il ne faut pas demander à notre ami WG de faire des pointes.
..et de ton père sémaphore phil..poinconneur première classe
Beaucoup de fricassées d’imbéciles sur ce blog
arrête de faire suer la synagogue aveugle dracul
..putain j’arrive a rien aujourdhui..bon y’a des jours comme ça..salaud de dédé!
faut faire une cure de all inclouded, bougreau. après, tout baigne. Comme tkt frequent flyer qui voit le monde paramount.
bouguereau dit: 22 août 2014 à 15 h 43 min
..putain j’arrive a rien aujourdhui..
C’est le Vieux qui te maraboutise, tu finiras en starets!
« Non je ne me trompe jamais! »
Heureux mortel! Je me souviens qu’en ces premiers temps, vous m’aviez vertement reproché de ne pas avoir parlé de Groix comme ayant un nom d’origine Viking, sur la foi d’un bouquin que vous lisiez. Je vous ai fait remarquer poliment que l’étymologie en était bretonne aux yeux des gens du pays. Le fait qu’il y ait un site viking sur l’ile ne garantissant pas l’origine et le sens du nom que vous prétendiez donner . Silence radio. Mais comment convaincre le grand, l’omniscient W.iederganger , qu’Enez Groe n’est pas viking?! Ceci à titre d’exemple.
Pour le reste, j’ai déjà cité Courteline: « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » Quant au reste, testis unus, testis nullus, comme disait un historien, un vrai, lui.
Bien à vous.
MCourt
Châtelain de Lespinassat dit: 22 août 2014 à 15 h 22 min
Le Château Lespinassat est une demeure élégante et historique située aux portes de Bergerac. Cet hôtel du 18ème siècle récemment rénové est entouré d’un parc de 5 hectares planté de cèdres, cyprès chauves, et tilleuls.
Et pas la moindre piste d’atterrissage ? Allons, une petite de quatre cent cinquante mètres…
Le premier document concernant mes ancêtres de Lespinassat (archives de Bordeaux) date de 1457. Il fait état de baux à fief et paiements de rentes au profit de Bernat Alba, « seigneur de l’Espinassat, écuyer du roi » nommé « commissaire des francs archers de la châtellenie de Bergerac, de Maurens et de Mouleydier » par monseigneur de La Rochefoucauld, « le fort portant le faible » ; nous connaissons sa garde-robe : « habillé de brigantine, salade, gorgeron, épée et dague, chapeau, bonner, jupe, chaussures, chemise, souliers, cotte, arbalette, fut et traits ». Un vrai Cyrano…! C’est la communauté de Bergerac qui devait la lui fournir. Il devient consul à la mairie de Bergerac en 1476.
Le premier Alba à apparaître dans les Jurades de Bergerac encore consultables est un certain François Alba, seigneur de Lespinassat, nommé procureur du roi (Annales de la ville de Bergerac p. 124 et 347).
Si, il y a un aérodrome juste derrière le château avec ligne directe Londres-Bergerac parce que de nombreux périgourdin actuels sont des Britanniques. Ils éditent même à Bergerac un canard en anglais. C’est une sorte de réoccupation des Anglais chassés par Jeanne…!
ueda 14h52, vous ne possédez de toute évidence pas l’oreille interne absolue, un doute m’assaille quant à votre prétendue mentalité lettrée, tradal banale, anale… n’importe quoi qui vous traduit sans le soleil des lumières.
Silence radio, mon couillon de Court parce que je ne vais pas perdre mon temps avec des gens haineux dans votre genre qui, quoiqu’on leur dise, sont persuadé qu’on ne peut pas dire autre chose qu’une connerie ! Alors à quoi perdre son temps avec des gens prétentieux et arrogants de votre acabit ?!
J’ai ici dans ma bibliothèque un bouquin sur les Viking et la France avec indiqué dedans (puisqu’il faut tout vous prouver et qu’il est absolument impossible de compter sur votre bienveillance tellement vous me haïssez) les noms issus des vikings qui ont été donnés à des lieux en France. Et le mot Groix apparaît. C’est de là que je me suis autorisé à dire ce que j’ai dit. Je n’affirme jamais rien ici qui ne vienne d’un ouvrage dûment consulté. Mais il y a toujours un couillon de Court pour le contredire et le contester. Il est absolument impossible de dialoguer avec des gens de votre sorte qui n’ont en tête que la haine de l’autre.
Bonjour chez vous !
Ah ! les légendes familiales sur la RdL ! quelle masse de frustrations…
Et puis, vous me faites prodigieusement chier avec ce perpétuel reproche d’omniscience !
Oui, je suis un homme cultivé, et je vous emmerde ! Tout ce que j’écris ici, vient de mon savoir qui est assez considérable et que j’aime partager avec autrui, mais il se trouve ici que cette foncière générosité est très mal vue et perpétuellement tournée en dérision par des couillons dans votre genre qui se distinguent très mal des trolls ! Vous êtes une sorte de troll complexé et inavoué. Et vous voulez perpétuellement jouer au savant ! C’est vous qui êtes ridicule, pas les trolls qui se foutent de tout. Bref, vous êtes le gros con typique ! Je n’ai jamais pu blairer les gros cons, c’est physique… J’y peux rien. Certains sont plus diplomates que moi. Moi pas. C’est comme ça.
Comptez!
testis unus, testis nullus, testis cullus…
Widergänger dit: 22 août 2014 à 16 h 23 min
Si, il y a un aérodrome juste derrière le château avec ligne directe Londres-Bergerac
Havec un des para-clubs les plus renommés de France.
Garçon, deux compensations!
Pour que ce soit clair, je vais parler une fois pour toutes de mes parents comme tout bon erdéelien doit le faire, s’il y est sensible. Ce sera rapide.
Mon père ? Nul…
Ma mère ? Nulle …
Mes grands parents ? Quelconques…
Mes arrières grands parents ? Des morts sinistres, sur photos pastels …
C’est miracle avec une parentèle pareille que je sois doté, objectivement, d’un cerveau remarquable, d’un savoir immense et varié, d’un corps de rêve, d’une humilité non-contraignante et d’une absence de scrupule bien agréable …
Bien à vous et bonne soirée !
testis unus, testis nullus
c’est ce que je dis a vontraube et ses confidences du petit personnel à l’herr ritlère..moins par moins ça fait plusse
Mon père ? Nul…
testis unus encore..
mais alors pour faire comme si tu te la jouais pas gendre idéal, n’est-ce pas..
javais lu « vous me possédez de toute évidence par l’oreille interne.. » et je me disais sans trop m’en faire : c’est bien du béré
Je suis passée pour la réponse de Sophie, que j’ignorais, à Kreïtserova Sonata. Mais je réagis vivement aux mots de La Mauvaise Langue, à qui je n’ai jamais eu l’occasion de m’opposer, concernant cette fois plus particulièrement Marc Court :
Michel Alba, je ne sais pas si vous rêvez votre généalogie, mais il y a des points sur lesquels vous vous trompez très souvent, et en effet VOUS ne vous excusez jamais. Récemment, dans un autre blog, vous avez dit sans songer que des intervenants fréquentent les théâtres… -et vous non, que Gombrowicz n’était pas joué en France. Réaction de Paul Edel, mais aussi celle bien plus précise de mon père (C.P.) qui vous donne poliment des dates précises et très récentes de représentations du Mariage et d’Yvonne… Silence de votre part. Ici, j’ai découvert il y a peu que vous ignoriez presque tout des pièces de Peter Handke traduites et jouées en France encore, et même des adaptations nombreuses, qu’on trouve cette pratique discutable ou non, de récits très connus dont le traducteur était encore G-A. Goldschmidt. Ne pouvez-vous concéder que votre emportement vous a trompé ici encore ?
P.S. Notre nombreuse famille n’est pas bretonne … Mais franchement enfin, votre déclaration sur la connerie des bretons vaut celles de Clopine Trouillefou, apparemment plus concrètes et indulgentes, et en réalité aussi partielles que clichées.
Heureux mortel!
faux témoignage..heureuses mortelles plus..des salopes!
Tiens JC quelqu’un qui, contrairement à vous, appréciait sa grand-mère: Philippe Torreton.
Son livre « Mémé » est un petit bijou de souvenirs émus et tendres. En plus, sa mémé a beaucoup de points communs avec ma grand-mère paternelle et cette lecture m’a beaucoup touchée. Eh oui, JC, c’est mon côté bisounours.
Ne pouvez-vous concéder que votre emportement vous a trompé ici encore ?
touche pas au grisby salope!
Julie,
Message de ma chatte admirable Mimi von Maurlaw : explosion de bisous pour vous et les proches !
Bon week-end !
bon on ne chahute plus, dommage qu’il fasse dégueu, sinon j’aurais bien été moi à oostende, j’ai une tante qui prend le train avec son chevalet et s’en va peindre les ciels et les couleurs vertes et argentées qui scintillent quand un rayon passe entre les nuages. La plage immense avec un peu de mousse de vagues, un air qui pique les joues, s’engouffre dans les pardessus, décoiffe en avant en arrière, on ne peut pas comprendre si on n’a a pas foulé les dalles quadrillées jaunes, esquivé les enfants en quistax, les chiens fous et regardé à perte de vue les brises – lame noirs de granits, empreints de creux d’algues de flaques et de crustacés, s’enfoncer entre la ligne ténue de l’eau et de l’horizon. On vient à ostende car c’est une vraie ville au bord de la mer avec des carillons, des marchands de babeluttes, des rues marchandes, un kuurzaal, une gare, un port de plaisance minuscule surmonté d’une sorte de taverne à feu de bois qui ressemble à un repère de pirates, et quelque part en haut dans la dune, perdu, le fort napoléon octogonal. Et les chiens fous et les jaugeurs et let les paniers de pic-nique dans les kyats plus loin, entre les barbelés, en grimpant le pont de bois, quelque part entre le Zoute le long du tram de la côte, toujours plus loin, vers la hollande, des routes qui croisent des petits canaux, une calèche, des vélos…
Avoir des griffes pour rayer un disque, franchement…
ha c’est beau..je vais te dire un jour j’y ai vu jcvd..j’ai sentu les molécules d’air autour de moi mieux qu’au zoute
Lavande,
Mon enfance fut si atroce, prisonnier d’une famille stupide qui contrariait mes capacités créatrices exceptionnelles, que je mets la dernière touche à mon roman pour la rentrée.
Je l’ai intitulé : « Pour en finir avec JC Bellementule ». Si je n’obtiens pas le Goncourt… je me fais sauter le caisson chez Drouant !
allez fait pas la gueule on se connait pas juju..dracul c’est hypertesque markeup..toutafé un junky de son temps..tout est scribouilli de chiotte plus ou moins linké à la synogogue de chval..au bout du couloir..jusqu’à yavé de course à pied..entre 2 y’a tout un tas de houston texas..groix..meuh..et jean passe..bref un dur un vrai un tatoué
Il y a d’ailleurs un livre qui a été publié sur le château de Lespinassat, par Gérard Mouillac, un ancien propriétaire du château passionné de vieilles pierres qui a fait des recherches considérables sur l’histoire du château et de ses différents propriétaires au cours des siècles, publié : Vielles demeures du Périgord sous la direction de Dominique Audrerie, PLBéditeur. C’est là où j’ai appris l’histoire de mes ancêtres. Mais ils avaient bien d’autres châteaux : le château de Panisseau à Thénac qui a d’ailleurs adopté dans son blason le blason de mes ancêtres (Écartelé aux 1 et 4 : De gueules à trois têtes de chiens courants d’argent, un chef cousu d’azur à trois molettes d’or, qui est d’Alba pour Thénac ; au 2 tiercé en bandes d’or, de gueules, qui a de Caumont de Lauzun pour Puyguilhem ; au 3 d’azur à deux clés d’or, qui est de Saint Monbos. Mais aussi le château de Monbazillac qui appartenait alors au vicomte Daniel d’Alba ; à Pomport avec le château de la Gironie qui appartenait à Thimothée d’Alba (indiqué comme « ancien repère noble ayant appartenu à la famille d’Alba » sur le web) ; château de la Béraudie à Saint-Pardoux-la-Rivière ; château de Pousset qui se trouvait peut-être à Saint-Astier.
Pour qui la vermine assure le gaz des pets?
sinagogue ! ..c’est le bout du couloir qui m’a fait tromper tu comprends.. la mémoire c’est une topographie..le gout on laisse tomber
Oui, sur le papier, Ostende fait rêver (°=), mais dans la réalité, il y fait froid ! Peut-être par grande chaleur avec de la bière fraîche ?
Je préfèrerait Porqueroles et les îles d »Or, mais j’y suis interdit de séjour par JC !
Et pour un studio d’écrivain en Asie, Bloom trouverait que je n’ai pas le background…
Serais-je condamné à vivre éternellement à Paris ?
Il y a un écrémage des commentaires.
Il ne faut pas dire ses quatre vérités
au commentarium, même sans insulte
ni attaque personnelle, juste
le constat de la pauvreté du milieu,
de sa pollution permanente par l’usager
(très) moyen et de sa destinée de cloaque
lui interdisant l’accueil hospitalier
de nouveaux visiteurs.
Factuellement.
Si je n’obtiens pas le Goncourt… je me fais sauter le caisson chez Drouant !
lassouline vas se mettre un imper comme bateman..tu lui pourriras pas son costard espèce de blouzon noir
Mais là encore je ne dis pas ça au hasard en parlant de Gombrowicz. Je le dis parce qu’un spécialiste de Gombrowicz consacré à la mythologie polonaise (un universitaire patenté qui n’a rien à envier à C.P. et qui plus est est lui d’origine polonais et et spécialiste de la littérature polonaise, l’acrit noir sur blanc dans un long chapitre consacré à Gombrowicz ! C’est C.P. qui raconte des conneries, pas moi !
Ici, vous croyez que je raconte des trucs qui me passent par la tête comme ça. Non ! Je parle de ce que je lis ! Et c’est pourquoi d’ailleurs, j’ai l’habitude de renvoyer sur les roses (en général même je les envoie chier carrément) parce qu’on me conteste ce qui vient de gens qui sont très bien informés et qui sont des spécialistes de ce dont ils parlent. Alors après ça, les C.P. peuvent raconter tout ce qu’ils veulent et contester tout ce qu’ils veulent, ils ne font que montrer qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent, c’est tout. Et comme ici, il y a tout un tas de couillons qui préfèrent, tellement ils sont conformistes croire un universitaire qui travaille avec Nordey (mais la question se pose de savoir si c’est C.P. qui travaille avec Nordey ou si c’est Nordey qui travaille avec C.P., la question reste en suspens…) plutôt qu’un honnête prof qui parle de ce qu’il a lu dans des livres savants. Ainsi va le monde ! L’apparence joue contre la vérité. C’est l’inverse de l’ancien régime : ce n’est pas « le fort supporte le faible », mais le plus con qui remue sa mécanique l’emporte sur le savant qui étudie dans les livres les sujets qu’il ose traiter. Monde à chier !
vla micoeur de boeuf..même au vin ça vaut rien
Factuellement
j’hésitais à mordre l’hameçon pour traiter baroz de bouseux très primaire mais il manquait encore un omniscient donneur de leçons planqué dans le paysage, t’as bien fait de t’inviter..
Ici, comme dans la vraie vie, ni plus ni moins, pourquoi vous plaignez-vous vainement de la normalité ?
Le bouquin en question qui parle de Gombrowicz s’intitule :
— Mythologie polonaise, sous la direction de Jan Rubès, Alain van Crugten, éditions complexe, 1998 ; c’est un colloque ; article de Marek Tomaszewski : « Witold Gombrowicz, l’antimythe polonais face au public français, p. 159-p. 175 !
Et je vous emmerde ! Vous êtes trop nuls pour avoir accès à la culture savante, c’est tout.
« Tout ce que j’écris ici, vient de mon savoir qui est assez considérable »
A quoi ça sert que je me décarcasse à raconter à ML l’histoire du rabin sur celui qui sait et celui qui ne sait pas ? Qui veut-il espérer convaincre ici, sinon lui ! Tendez-lui la main et il vous retourne une gifle. Va t-il falloir lui passer la camisole de force ?
c’est vrai il fait gla gla, mais la mer du nord a une odeur , un fouet différent que la côte d’azur, que j’aime beaucoup mais hors saison, je ne me calque plus sur les périodes scolaires, ouf !
julie a raison, j’ai une copine qui a joué le rôle d’yvonne princesse de bourgogne, dans une traduction – adaptation d’Alain van Crugtem, jouée par la compagnie chéri – chéri qui a fait une tournée en france, je suis sûre qu’en un clic sur le net on trouve des compagnies qui ont joué gombrovicz récemment. Las le sieur de lespinnat alba, comme un croquant ne voit que le soleil au seuil du château de ses rêves …
« Je parle de ce que je lis ! »
A la différence de C.P. qui, lui, vous parle de ce qu’il vit, ML.
Hourrah pour le prestigieux blog à Passou!
Voilà bien la seule scène où l’on voit Trissotin s’habiller en M. de Pourceaugnac!
(Et c’est très bon)
Widergänger, en réponse à votre affirmation que le théâtre de P.Handke n’est pas joué voire même pas traduit (et que vous allez vous y mettre!) je vous ai dit que « Par les villages » avait été joué dans la Cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon l’an dernier.
Je ne tiens pas ça de C.P. ni d’un quelconque autre universitaire grand spécialiste de la question; Je l’ai VU personnellement ( et 2000 personnes avec moi) comme vous auriez pu le voir de vos propres yeux, au théâtre de la Colline à deux pas de chez vous.
Au passage, j’ai d’ailleurs aussi VU jouer « Yvonne, princesse de bourgogne » de Gombrowicz il n’y a pas longtemps (mais c’était plus confidentiel que la cour du Palais des Papes!).
« Las le sieur de lespinnat alba, comme un croquant ne voit que le soleil au seuil du château de ses rêves … »
C’est beau comme du Xlew, (°=) !
C’est bon, maintenant, Lavande, arrêtez de le relancer: déjà qu’il passe 20 heures par jour sur ce blog… C’est terrible, tout de même, ça vous amuse, d’asticoter l’idiot du village?
L’ouvrage sur les Vikings c’est :
— Les Vikings en France, Histoire éditions Ouest-France. Il y a tout un glossaire à la fin où on trouve le mot « Groix ».
Michel Alba, C.P. n’est pas à Paris, ne vous lit pas, et vous dérivez complètement : il ne s’agit pas du tout d’apprécier Gombrowicz et de savoir ce que mon père ou moi pensons des représentations , mais de savoir très simplement s’il y en a en France. Vous n’allez pas au théâtre, c’est tout, et il en va de même pour ce qui concerne vos déclarations imprudentes sur les traductions jouées de Peter Handke.
Votre soirée sera sans repentir ? tant mieux pour vous !
Ma culture livresque est infiniment moins grande que la votre, W, mais j’aime le théâtre et j’y vais beaucoup.
On dirait qu’un conseil des anciens s’est réuni ici pour étudier le cas du pauvre Alba !
Doit-on le mettre sous tutelle ?
ueda dit que non, car il le fait trop rire.
M. Court est pour.
Le boug renacle et conseille plutôt qu’on l’abatte !
JC se propose de l’accuellir chez lui.
D. préfèrerait l’évangéliser au préalable.
Phil ouvre une souscription pour l’envoyer au bordel.
Moi, on ne m’a pas demandé mon avis et j’en suis ravi…
Evidemment, qu’il ne va pas au théâtre, vu qu’il passe sa vie sur internet, le pauvre homme…
Une journée dans le morne Paris que je ne peux décidément plus voir en peinture, entre deux séjours, et les commentaires de la RDL…
Alba qui n’est pas sorti de chez lui depuis la fermeture du collège pour attardés dans lequel il est pion, sauf pour refaire sa provision de vin de table, de steaks hachés surgelés, de nouilles et de chips,- Microbout à son meilleur, c’est à dire sur les jantes… Les deux font la paire.
Tous les deux, Alba et Microbout, vous devriez vous pacser et ouvrir un snack au bord d’une nationale du Pas-de-Calais.
J’ai simplement évoqué à propos de P. Hanke que certaines pièces de lui n’avaient pas été encore traduites comme certains autres textes que je connais en allemand. Dans la liste sur l’article de Wikipedia apparaissent en effet des titres de pièces non encore traduites. C’est tout. Mais on a l’habitude ici de tourner systématiquement ce que j’écris en dérision. J’y peux rien si j’ai affaires à une majorité de bœufs qui ont pris le pouvoir dans ce blog. En 2006-2007, c’était le contraire. Les gens cultivés et bien informés avaient le pouvoir, les crétins la fermaient et écoutaient. Aujourd’ui, signe des temps de merde que nous vivons, les cons ont le pouvoir sur ce blog. Ça ne m’empêche pas de leur dire ce que je pense de leur saloperies, mais c’est le pouvoir de la médiocrité aujourd’hui. Ainsi va la démocratie. Il faut s’y plier. C’est à vous faire redevenir aristocrate. Je suis d’ailleurs un aristocrate de l’esprit, comme Gombrowicz, j’ai un profond mépris pour la masse arrogante, ignorante et suffisante qui méprise de son côté les gens savants comme moi. C’est ça le monde d’aujourd’hui, une juxtaposition de mépris et de haine jusqu’au déchaînement final où on va tous s’étriper… C’est ce qu’on appelle le progrès de la communication bloguesque…
JULIE dit: 22 août 2014 à 18 h 22 min
Vous voulez que je vous sorte la citation de ce Marek Tomaszewski ? C’est ça ?
J’en ai rien à foutre que votre père ne soit pas à Paris. C’est pas le problème.
En 1998, un universitaire spécialiste de la littérature polonaise dit à propos du théâtre de Gombrowiz ce que j’ai écrit. C’est tout. Pourquoi lui serait un con et pas votre père ? Franchement !
JULIE, je ne prétends certes pas avoir tout compris de la Bretagne et des bretons : mais avouez que si, comme moi, vous aviez passé une bonne heure à tourner entre Lannilis et Poudalmézeau, vous trouveriez comme moi que le mitage du paysage n’est pas un service que se rendent les Bretons. A moins que vous ne parliez du témoignage, sur mon blog, de cette famille de paysans bretons ayant dû mettre la clé sous la porte ? Peut-être trouvez-vous aussi tout-à-fait normales les autorisations accordées aux « cochonniers » industriels pour étendre sans permis de construire leurs déjà considérables exploitations, alors même que les algues vertes sont directement issues de ces mêmes exploitations, qu’elle fabriquent de la « merde » comme disait Coffe, et qu’elles utilisent un maximum d’eau ? Il est vrai que la nappe phréatique, sous la forêt de Borcéliande, est d’ores et déjà polluée pour quelques siècles, alors, un peu plus un peu moins…
Je crois franchement qu’on en peut nier l’urbanisation de la campagne bretonne, les dégâts de l’industrie agro-alimentaire de ce coin de pays. Je crois aussi que les bretons sont tout-à-fait capables de sursauts citoyens : souvenons-nous de Plogoff… Et des marées noires que, catastrophe après catastrophe, les bretons ont nettoyé…
Je serai beaucoup moins admirative sur les actions « bonnets rouges » contre les portiques : d’abord, tout le monde confond les quatre-voies qui représente plus de cent cinquante kilomètres, entièrement gratuites, grâce à l’opiniâtreté des bretons, avec les autoroutes payantes. Mais justement : si bravo les bretons d’avoir obtenu (on pourrait discuter de l’opportunité de ces voies routières, mais bon, disons que c’est un atout) la gratuité de ces équipements, qui a demandé donc un effort à tous les français, pourquoi regimber à la vue des portiques, mmmhhh ?
Les Bretons sont comme les autres français : cabochards, têtus, alcoolisés, vitupérants. Ce sont aussi des grands marins, des gens de coeur, fidèles et attachants. Et ce n’est pas leur faire honneur que de croire qu’on ne peut pas leur dire la vérité, à savoir qu’ils devraient chérir encore un peu plus le terroir sur lequel ils sont nés, en le préservant de tout ce qui lui enlève de la beauté…
Wider les GoGues, je vous ai déjà dis de tirer la chasse !.
Julie
Je ne sais pourquoi me vient à l’esprit ce vers de comédie:
« Pardonnez-lui, Madame, il dit ce qu’il a lu!’
Et dans le cas présent, le « il « tonitruant ne vérifie pas toujours. Il y a un coté soumission canine à l’autorité thésarde qui fait le charme de ce bon ML. Et ce reve naif qu’accéder à la culture savante, c’est lire les thèses, lesquelles proposent parfois des synthèses fort discutables. C’est un peu comme si l’on prétendait former un technicien en le gavant de modes d’emplois en tous genres..
Dites à CP que je lui ai répondu sur le blog Théatre. Suggérez-lui de signer un prochain opus sur Gombrowicz P…….ski, gageons que vous serez surprise du résultat!
Bien à vous, et bon séjour en Bretagne.
MCourt
« C’est ce qu’on appelle le progrès de la communication bloguesque… »
Le seul média vous permettant de vous exprimer librement et dont vous semblez être singulièrement accro, ML, nous aussi !
Lavande, bien sûr ! Vous avez parlé, comme l’a fait mon père, de « Par les villages » sous un précédent billet, quoi que l’on pense de Nordey, etc. Mais il s’agit au fond maintenant, devant ce que dit Michel Alba, de « présences » théâtrales concrètes, simplement, de Gombrowicz comme de Handke, et d’autres…
Je crois respirer aussi le parfum de Chantal… Je me trompe ?
Dans la vallée pyrénéenne où, dans mon enfance, j’allais pendant les vacances scolaires, il y avait un Alba, un peu simplet, gardien de troupeaux.
Pourrait-il, lui aussi, descendre des Alba de Lespinassat?
jean-louis besson traduit du handke et jacques de decker aussi et d’autres belges c’est sur le site des AML, quand à van crugtem un article qui date de 1998 permettez mais il a bossé depuis, son adaptation a été jouée en saison 2004 / 2005.
Aucune raison de ne pas tenir compte de l’avis de spectatrice de théâtre de Lavande 🙂
Pour GAG je ne suis pas spécialiste…
Citation :
« (p. 171) Pourquoi l’œuvre de Gombrowicz qui a connu toutes les louanges de la critique a toujours tant de mal à s’imposer en France , (…) (au sujet de la popularité de son œuvre) toutefois, ses opinions (de Christian Bourgois qui prétend que son œuvre est populaire) ses opinions ne font pas l’unanimité dans le milieu de la critique. En OUTRE, LE THÉÂTRE QUI A ÉBLOUI DANS LES ANNÉES 70 SE DISSIPE PEU À PEU. (…) Il faut se rendre à l’évidence : l’audience de Gombrowicz en France est encore assez limitée (…) En dépit des commentaires pléthoriques aucun monument, aucune statue de Gombrowicz n’ont été jusqu’ici dressés à Vence ni ailleurs. Le vingtième anniversaire de sa mort a été célébré sans pompe ni parade, dans la seule intimité des témoignages écrits. »
Voilà ce que dit un spécialiste de la littérature polonaise qui l’enseigne en France et qui connaît extrêmement bien et l’œuvre de Gombrowicz et la réception en France de son œuvre ! Point barre.
« Je suis un aristocrate de l’esprit » (ML)
-« Oh, le beau cas! »
Court, dit: 22 août 2014 à 18 h 36 min
Julie
Je ne sais pourquoi me vient à l’esprit ce vers de comédie:
« Pardonnez-lui, Madame, il dit ce qu’il a lu!’
_______
Ça vous va bien mal de dire ça, pauvre connard, vous qui passez votre temps ici à jouer au rat de bibliothèque ! C’est à vous que vous vous adressez, comme le narcisse que vous êtes !
Alba est un aristocrate de l’esprit, issu d’une illustre lignée, les Cafouilleux de Verbiage.
« En OUTRE, LE THÉÂTRE QUI A ÉBLOUI DANS LES ANNÉES 70 SE DISSIPE PEU À PEU. (…) Il faut se rendre à l’évidence : l’audience de Gombrowicz en France est encore assez limitée (…) »
Rien d’incompatible avec ce que vous dites les uns et les autres. On le joue encore cependant, ML. Point barre. On verra pour la postérité ?
Il est vrai que ML n’a jamais dit que Peter Handke n’était pas assez traduit ni joué. Il a seulement relevé, ainsi qu’il le redit ici, qu’il y avait des pièces de Handke non encore traduites en français, une aubaine pour ce passionné de versions allemandes !
Est-ce que Julie ici va dire : Ah ben oui, c’est vrai, ce critique spécialiste de Gombrowicz doit avoir raison.
Pensez bien que non ! On me chie dessus et après, tiens, va te faire foutre pour s’excuser ! C’est ÇA qu’on honore et qu’on appelle des honnêtes gens !
Je n’ai jamais dit qu’on ne le jouait pas. J’ai dit qu’il était pas populaire, ce qui est la stricte vérité ! Ça ne se discute pas.
on n’a jamais dit qu’il ne pouvait pas le faire, c’est son droit de traduire s’il en a envie..
il n’est pas le seul, c’est tout.
mon ami hugues robaye responsable des legs d’archives de traducteurs, est en train d’éplucher celles de Jean Sigrid :
http://www.aml-cfwb.be/html/pdf/Jean%20Sigrid%20Textyles.pdf
On s’en fout, de Widergänger et du théâtre. On pourrait revenir au sujet: Tolstoï?
Clopine Trouillefou, je répète (avec Nordey !) à Clermont-Ferrand ces jours-ci. Mais j’ai réagi parce que moi aussi je connais un bout de Bretagne exemplaire, juste « derrière la mer », où il y a des champs, des fermes, des vaches et des chevaux (bon, pas de trait ni de débardage), peu de porcs, des hortensias en effet, et même du romarin ! Il y a d’autres exemples que Pordic-Baie-d’Armor, bien entendu.
A propos de réponse WG.
J’attends toujours vos références sur la chanson de Donald O’Connor comme hommage à Charlie Chaplin.
Vous nous avez bien dit que votre « professeur de cinéma » vous l’avait enseigné (et donc que vous l’enseignez à vos élèves),
mais à part ça ?
Ne serait-il pas plus intéressant de se demander s’il n’existe pas, au cœur même de l’œuvre de Gombrowicz, quelque chose qui repousserait l’idée même de « popularité ». Chaque lecteur se trouve absolument seul avec cet homme hanté de solitude, à se demander même si la lecture de Gombrowicz n’est pas d’abord une expérience de l’isolement. Un écrivain pour les peintres, pour les musiciens, pour les écrivains. Pas de risque qu’il devienne jamais « populaire », moins que jamais aujourd’hui. Lui-même a probablement voulu qu’il en soit ainsi,- qui s’en plaindrait?
tadah..l’autre moitié..mon cheuloux! le coeur du filet..rassure toi dracul dans les cercles du chéol t’es pas l’pire..qu’un envieux de seconde bourre..un damné sympathique en somme
ML, calmez-vous et parlons plutôt de littérature. J’ai donné ici et là, notamment dans mes Goûts, pas mal de morceaux du « roman » de mon enfance. J’étais entré en littérature au moment où je suis sorti de l’église, juste après ma première communion. Et toute ma vie j’ai lu. Là étaient mes vrais amis. Je me rassurais en disant à mes proches que lorsque je serais vieux qu’ils me mettent dans un jardin, un livre à la main, et qu’alors tout irait bien. Mais voilà t-il pas qu’il m’arrive une chose singulière : j’ai perdu la foi !
Voilà plus d’un an que je ne lis plus. Rien.
De dépit, je suis retourné au cinéma.
Pour l’instant ça me va…
la raclure de raclure en somme..elle ne nous quitte jamais..hurkurkurkurk
j’ai perdu la foi !
Voilà plus d’un an que je ne lis plus. Rien.
y’a des jours comme ça..quand que c’est des années faut faire gaffe baroz..
Microbout, j’ai remarqué en parcourant les posts récents quelques tentatives de ta part pour t’exprimer en français correct. Tentatives avortées de l’avorton… La médiocrité de la trame y était trop aisément lisible. Je comprends que tu aies renoncé.
juste « derrière la mer », où il y a des champs, des fermes, des vaches et des chevaux (bon, pas de trait ni de débardage), peu de porcs
l’intèrelande comme on dit en breton !..en revanche peu de porcs..tu fabules..ils ont des maisons.. avec des grosses cheminées..ils sont plus 3 mais 6000 et 12000 demi carcasses au port
Je sais bien, le boug, mais c’est une question de désir, et qui dit lire dit aussi écrire, plus d’envie…
je temmerde cheuloux..t’es éventée..sans mystère..déréférencé..une curiosité pour les cas d’écoles de dissection..à la hagen..plasticination chose..je veux pas le savoir..exposé
Becassine aujourd’hui s’égare entre Lannilis et Ploudalmézeau. Elle médite sur le mitage paysager sans voir, avec ses œillères, que le mal est européen Elle a lu, avant Edouard Louis, Jean-Pierre Coffe, une haute autorité. Elle confond, dans sa hate à conclure, pollution de nappe phréatique et projet de décharge à Brocéliande. Bécassine est Dame Patronesse matinée de Merveilleuse époque Directoire. elle dit ce qui est bien et voit des sursauts citoyens partout, de Plogoff aux Marées noires. Elle nous admire pour avoir nettoyé ses plages. Elle nous blame de l’agriculture intensive. Ah, si on l’avait écoutée! Mais ou était-elle, quand les décisions furent prises? Nul ne le sait. Bécassine confond tout, autoroutes et voies express, ne sait ce que c’est que le CELIB, mélange gratuité des voies et bonnets rouges, lesquels lui semblent sentir le souffre, car dans son petit esprit manichéen, il y a les bonnes et les mauvaises insurrections. Celles qui sont bénites par Télérama et Le Nouvel Obs, celles qui sont maudites par la culture gauche Caviar. L’esprit de Bécassine flotte un peu, alors elle a recours à son arme favorite, les clichés. Ils sortent en shrapnell: les Bretons sont « comme tous les autres français:(merci) cabochards, têtus, alcoolisés (tiens!), vitupérants; ce sont aussi des grands marins, (quelle surprise!) des gens de cœur fidèles et attachants » (ici, un trait de violon). Mais « on doit leur dire la vérité », id est « qu’ils « devraient chérir encore un peu plus le terroir sur lequel ils sont (sic!) en le préservant de tout ce qui lui enlève de la beauté ». Bécassine ignore les restaurations de Suscinio, de Belle-Ile, et les plus modestes mais très actives associations pour la renaissance des chapelles et manoirs, dont celle pour celui de la Villeneuve-Jacquelot dévasté l’an passé par un incendie. Bécassine ne sait pas que des associations luttent pour ne plus abimer la Bretagne, elles ont nom Breiz Santel, Umivem, et bien d’autres. Bécassine place Locmariaquer en pays Bigouden. C’est d’une fabuleuse bétise, mais ce n’est pas sa faute.il y a longtemps qu’elle s’est enfuie du pays, exilée en Normandie ou elle singe honteusement Colette, joue la Femme Savante, et signe Clopine Trouillefou.
MC
plus d’envie…
mais si..aprés le trope..l’inclination vient la politique..la volonté baroz!
Qu’est-ce qu’ils t’ont fait les Bretons, le boug, pour que tu les traites de porcs ?
Non, je ne vous les donnerai jamais. Vous êtes trop méprisable. Je vous chie dessus plutôt.
Bécassine, c’est ma copine !
Un écrivain pour les écrivains (Caloux, qui n’en rate pas une !)
_______
Ça me fait penser à la fameuse expression de Godard : « les professionnels de la profession » avec ce mépris profond et justifié pour ceux dont il parle.
J’adore cette attitude de mépris profond qu’on trouve chez Godard, chez Thomas Bernard pour tous les gros cons qui passent leur chienne de vie à faire chier le monde ! Ce mépris, c’est vraiment tout ce qu’ils méritent. Et avec un bon coup de pied au cul en prime…
Julie,
n’essayez pas,
la touriste Clopine sait.
La Corse et la Bretagne nous en donnent la preuve.
Trois jours sous la conduite de Clopin et un pays (quelqu’il soit) n’a plus de secret pour elle.
Bien sûr, vous, moi, quelques autres, trouvons cela difficile à comprendre, mais il faut être conscients, nous ne sommes pas Clopine, la science touristique nous est certainement inaccessible.
Dans le même ordre d’idées je vous exhorte fortement à ne manifester aucune remarque sur les connaissances de WG en matière de rivages catalans.
De Barcelone à Sitges (parfois écrit avec un accent grave pour bien marquer les compétences) tout est dit par notre maître à tous.
La rdl a ses Guides (bleus, verts….transparents) il faut le savoir…et l’accepter.
Tiens à propos d’amende honorable :
Non les filles de C.P. ne viennent pas faire leur pub sur ce blog, j’avais tort (ouf, je me sens plus lége
C’est pas la camisole qu’il faut mais plutôt des couches culottes !
Jacques, c’est curieux, je suis un peu comme vous. Je lis encore, mais… Cet après-midi, au milieu d’une longue marche dans Paris qu’il va falloir que je quitte définitivement, je suis entré dans une grande librairie proche de la Sorbonne pour y chercher le 1er volume du Port Royal de Sainte Beuve, -épuisé dans la Pléiade, mais cette librairie en propose souvent en occasion. Pas trouvé, mais aucune envie de feuilleter le reste, j’en suis ressorti immédiatement.
En revanche, je suis curieux de Cherguine dont Golovanov fait l’éloge dans son Eloge des Voyages Insensés. Paru chez l’Age d’Homme. On verra ça à la rentrée avec d’autres titres chez l’Age d’Homme, notamment la vie de Samuel Johnson de Boswell que je n’ai jamais lue.
Jacques Barozzi dit: 22 août 2014 à 19 h 23 min
parlons plutôt de littérature. J’ai donné ici et là,
Wwwwwwwwooooouuuaaarrfffffffffff !
Faites un petit détour par la bibliothèque de votre quartier, Jacques et allez lire « Mémé » de Philippe Torreton!
Ce qu’il y a de significatif dans le personnage de Bécassine, Court, c’est qu’il n’a pas de bouche ; oh, je sais bien que vous voudriez que je me taise… Mais que vous ne soyez pas d’accord avec ma parole ne change rien à l’affaire : et vous devriez vous renseigner sérieusement sur les nappes phréatiques bretonnes. Quant aux cochons, votre diatrible à mon endroit ne les mentionne pas : admettriez-vous au moins la justesse de mes propos ?
J’étais bien évidemment à Plogoff en 1980 : où étiez-vous ? Je suis venue ramasser les galettes de pétrole laissées par l’Amoco Cadis : je ne vous ai pas vu… Et quant aux associations mobilisées, mon dieu, je suis membre de l’A.RB.R.E. du pays de Bray. Je vous conseille par ailleurs la lecture de mon blog : vous y verriez que le portrait de la Bretagne que j’y trace est accompagné de cette pensée : Normandie, Bretagne, c’est la même merde partout…
Mais je suis bien bête de me justifier à vos yeux cadrés d’oeillères – qui en appellent à Bécassine la muette pour me qualifier, alors que ce qui vous déplaît, c’est justement ma parole, ma parole !
Quant à toi, Microbout, je t’emmerde itou, tout mystérieux que tu sois, à la manière d’une fosse d’aisance.
Demeure donc mystérieux, tu schlingues assez dans ton mystère.
ueda dit: 22 août 2014 à 14 h 38 min
Elle est grosse
Elle n’est pas squelettique ça fait peur au petit minet à sa mémère! pauvre uedaschen ! Madame Tolstoï a eu treize enfants. Et elle n’est pas grosse.
Moi, Chaloux, je suis aussi, comme vous, désenchanté par Paris, mais je ne sais pas vraiment si je pourrais vivre ailleurs ?
Je suis en stand bye de la vie, mais très curieux de la suite…
Widergänger dit: 22 août 2014 à 19 h 33 min
Non, je ne vous les donnerai jamais.
Normal, vous n’en avez aucune.
Merci
La littérature, mon bon Barozzi, ce n’est pas une question de foi ! Les choses ne sont pas en place dans votre tête. La foi c’est pour la religion. C’est parce que vous necroyez en rien que vous n’avez pas le courage d’écrire, c’est tout.
Un écrivain n’est pas quelqu’un qui aurait je ne sais quelle fois dans la littérature. Lisez les Sonnets à Orphée, de Rilke ! Lisez Les lettres à un jeune poète ! Un écrivain c’est celui qui ne peut pas exister vraiment sans passer par les mots pour dire ce qu’il éprouve et ce que le monde lui donne à éprouver, qu’il n’éprouve jamais réellement qu’une fois et une fois seulement qu’il a réussi à enserrer le monde dans une syntaxe. Lisez ce que Kafka dit du Verdict dans son Journal, et vous saurtez ce qu’est un écrivain authentique : c’est d’abord et avant tout un infirme de la vie. Ce qui est évident à faire pour le commun des mortels, savoir vivre dans le monde avec ses impératifs quotidiens, lui est interdit, lui est une chose quasiment insurmontable sinon par le langage (et c’est bien ça le sens de ce que veut dire Godard dans son dernier film). La foi, pour lui, c’est du luxe. Ecrire n’est pas une question de foi, c’est une question de vie ou de mort, c’est la question vitale par excellence. Et c’est vrai de n’importe quel artiste digne de ce nom. Il est exclu du monde, il aspire à y entrer.
Le fait de ramener la création poétique à une question de foi est simplement une erreur profonde sur la nature de ce qu’est la création poétique. Le mot « foi » est ici simplement un cache-misère.
Make ‘Em Laugh dit: 22 août 2014 à 19 h 47 min
Widergänger dit: 22 août 2014 à 19 h 33 min
Non, je ne vous les donnerai jamais.
Normal, vous n’en avez aucune.
Merci
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À ton service, trou du cul !
« Le mot « foi » est ici simplement un cache-misère. »
Tout autant qu’en religion, ML !
roland dit: 22 août 2014 à 19 h 45 min
Elle est grosse
Elle n’est pas squelettique ça fait peur au petit minet à sa mémère!
Ton amour des matrones me va droit au coeur, camarade!
Voyons voir… gros cul oeil bête…
Tu ne crois pas que EELV devrait se dissoudre?
Jacques, j’ai passé depuis longtemps le stade du désenchantement. Tout ce qui m’y était à venir m’est advenu. J’ai changé d’âge.
Des changes!
Le mot « foi » est ici simplement un cache-misère
toutafé dracul..étché homo mais pas en calbar sans fond attation..modeste dracul..gros cache misère mais modeste ! la sinagogue dracul avance l’oeil tourné vers le bas..vers le chéol ou tu vas qu’ils disaient a babylone
Tout autant qu’en religion, ML !
jésus étoye nu baroz..forcément
coucou julie, bon séjour à clermont ferrand.
je vais me plonger faute de mieux dans mon godard par godard, et fermer l’écran, rempli des chiures malodorantes de certains.
le personnage de Bécassine, Court, c’est qu’il n’a pas de bouche ; oh, je sais bien que vous voudriez que je me taise…
un gros cul ça parle pas clopine..chut!
alors que ce qui vous déplaît, c’est justement ma parole, ma parole !
tais toi donc salope!
bouguereau c’est une espèce de tanche qui vivrait dans la merde.
ueda
« Ton amour des matrones me va droit au coeur, camarade!
Voyons voir… gros cul oeil bête…
Tu ne crois pas que EELV devrait se dissoudre? »
ta mysoginie n’a d’égal que ta connerie et tes clichés d’attardé –
misogynie
ueda dit: 22 août 2014 à 19 h 55 min
Voyons voir… gros cul oeil bête…
Tu ne crois pas que EELV devrait se dissoudre?
Merci.
J’adore cette attitude de mépris profond qu’on trouve chez Godard
ou chez attali..chez miterrand..chez mélkisédèque..le temporel tête de burne de dracul le temporel ! ha t’as du boulot et il est tard..jamais trop pour être con
Non, pas dans la religion justement, où la foi a sa place au côté de la raison. Lire à ce sujet les conférence d’Attali sur Averroès, Maïmonide et Tomas d’Aquin. La foi et la raison c’est pareil. L’exercice de la Raison suppose la foi dans les capacité de la raison. Sinon, l’exercice de la raison elle-même est impossible.
Ecrire n’a rien à voir avec ce genre de problème. Ecrire a à voir avec la vitalité de l’être humain. C’est parce que « nous ne sommes pas au monde », comme Rimb, — mais vécu comme un drame personnel par tout artiste qui en fait d’abord l’expérience intime (comme c’est énoncé par Rimb dès le début d’une Saison en enfer d’ailleurs — qu’il ne peut pas ne pas écrire s’il veut vivre. Rilke le dit aussi admirablement bien dans Les Cahier de Malte Laurids Brigge en une page célèbre qu’un jour un très grand comédien dont le nom m’échappe présentement avait récité chez Pivot.
Pour les mordus, deux nouvelles aventures (philosophiques) de Bécassine :
http://lafrancebyzantine.blogspot.fr/
(bonjour Lavande, contente de vs lire à nouveau)
Widergänger, Mauvaise Langue, Michel… Je ne suis pas aveugle : Vous avez DIT q’on ne jouait PAS ou PLUS, depuis longtemps, Gombrowicz en France. Pourquoi le nier ?
L’appréciation de son travail théâtral est autre chose, et vous comme vos critiques de référence êtes libres. Mais n’opposez pas des déclarations universitaires à l’envie persistante de jouer Le Mariage, par exemple, depuis les années 60.
Il est vrai qu’une partie des écrits de Handke, malgré celui que vous appelez GAG, n’est pas traduite. En revanche, un même texte de lui peut prêter à diverses adaptations, vous le savez bien.
mate un peu le regard sombre en dedans de tolstoy..dix contre un que c’est à ça qu’y pense..bref t’as perdu dracul, c’est scientifique
Le succès a-t-il changé quelque chose à votre façon d’écrire?
Michel TOurnier: J’écris pour être lu. Je suis un artisan qui fabrique des livres comme un cordonnier fabrique des chaussures ou comme un menuisier fabrique des meubles. Je veux dire par là que j’ai absolument besoin d’un client. Je ne fais pas cela par plaisir.
Vraiment?
M.T. Oh, oui! Si je n’avais pas de lecteurs, croyez-moi, je n’écrirais pas. Je lirais. Je rejette totalement le discours du type: « Ecrire est un besoin… Je m’exprime… » Moi, je n’ai aucun besoin de m’exprimer. Et dans mes romans, je n’exprime pas du Tournier, je fais du roman. J’aurais honte d’exprimer du Tournier…
Y a-t-il tout de même un peu de vous dans vos romans?
M.T. Non. On peut diviser la littérature en deux: ceux qui racontent leur vie et ceux qui inventent des romans. Pour les premiers, ça donne des résultats immenses: les Confessions de Rousseau ou les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand. Mais Rousseau et Chateaubriand sont de très mauvais romanciers. Ils ont essayé: c’est nul! Pour les vrais romanciers comme Balzac, Stendhal ou Flaubert, croyez-vous qu’ils se soient servis de leur vie privée? Ils s’en foutent! Ça ne les intéresse absolument pas. Ce qu’ils veulent, c’est inventer une histoire, pas raconter leur vie. J’ajouterai qu’il y a une troisième catégorie, hybride: le roman autobiographique. Je n’aime pas. J’ai essayé, avec Le vent Paraclet: ce livre est mon canard boiteux.
Et quel est l’auteur contemporain qu’il faut avoir lu, selon vous?
M.T. Julien Gracq. Tous ses livres.
Que vous vous taisiez, pas nécessairement. Que vous arrêtiez de dire des sottises sur un pays que vous ne connaissez visiblement pas, et ou vous mélangez tout, oui. (Accessoirement, que vous réalisiez qu’une sonate n’est pas un quatuor!)
Je renonce à vous expliquer la répartition des textes dans ce qu’on appelait pas encore la BD de l’époque. Elle explique à elle seule que le personnage soit « sans bouche » Formule exagérée mais….Le texte est en contrebas.
Mais, s’il vous plait d’y voir une allégorie du machisme, selon le Manuel des Castors Juniors de La Féministe de choc, ne vous genez pas. On a l’habitude, et vous ne rendrez ridicule que vous-meme.
MC
PS
Accessoirement, je n’ai pas l’habitude d’étaler mes bonnes œuvres en public.
Mais je ne nie rien du tout. C’est ce que dit le critique. J’ai été rapide, c’est tout.
Je ne vais pas vous citer toute la page, mais il passe en revue toute sorte de raisons de penser que Gombrowicz serait populaire et il les rejette toutes, y compris le théâtre.
C’est vous qui niez ce qu’affirme ce spécialiste de Gombrowicz et de sa réception en France. Vous ne voulez pas qu’il dise la vérité sous prétexte que vous vous référez avec le nez sur le guidon à quelques représentation célèbres du théâtre de Gombrowicz, alors que ce critique vous dit que, malgré cela, ça ne change rien au problème : LE THÉÂTRE SE DISSIPE PEU À PEU… ! C’est une formule polie pour dire qu’on ne représente plus guère Gombrowicz sur scène, quand bien même il y a eu de grande (ou qui passe pour telle) mise en scènes de ses pièces.
Je n’exagère nullement ce que dit ce critique. Je dis simplement brutalement ce qu’il enrobe dans une formule pudique pour dire que Gombrowicz n’intéresse plus vraiment les gens de théâtre ni le public.
Widergänger dit: 22 août 2014 à 19 h 37 min
Un écrivain pour les écrivains (Caloux, qui n’en rate pas une !)
Alba, pas si bête, mais je comprends que tu n’y comprennes rien. C’est dans l’ordre des choses.
En revanche, un même texte de lui peut prêter à diverses adaptations, vous le savez bien. (Julie)
C’est quoi encore cette histoire ?! Vous parlez comme votre père !
Est-ce que j’ai jamais nié ça ?!
Vous faites exactement comme votre père. C’est un véritable exercice de sophistique en direct. Vous déviez complètement le propos en faisant croire que vous le prolongez… Vous vous foutez de ma gueule, oui ! Ce n’est ABSOLUMENT PAS LE SUJET DU DÉBAT ! Dans la famille vous êtes des spécialiste de l’entourloupe !
C’est rigolo que quelqu’un qui connaît si bien la Bretagne qu’il interdit à une Clopine Trouillefou de témoigner de sa récente escapade là-bas n’ait pas reconnu un texte de Gérard Delahaye (chanteur brestois : « Brest après-guerre, où les bagnoles filent dans les rues perpendiculaires), caché dans le texte d’icelle, d’où la juxtaposition, dans une même phrase, des Bigouden et de Loch Maria Ker… peut-être a-t-il néanmoins entendu parler d’Ann Krist, et peut-être sait-il combien de fois ladite Clopine a séjourné en Bretagne ? d’après lui, allons, voyons… Une fois ? Deux ?
Votre ironie pesante ne masque pas votre mépris ici étalé, et surtout la profondeur de votre ressentiment. Mais bon… Vous vous débrouillez avec vous-même, Court. Perso je continue mes petits combats : comme de parler, avec toute l’objectivité dont je suis capable, de ce que je connais (un peu) : modestie dont vous ne ferez jamais montre, j’en ai peur.
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