Quoi de neuf? « La Montagne magique »
Médiocre, la rentrée littéraire ne peut pas l’être en France. Risquons même : jamais ! Passons sur le rituel d’autoflagellation bien français qui consiste à mépriser systématiquement la production nationale au motif qu’elle manquerait d’air, de hauteur, d’ambition. Passons sur le fait que l’on trouve toujours des pépites à la surface du tamis, du côté des romans attendus d’auteurs consacrés comme parmi les manuscrits inattendus d’auteurs inconnus. La rentrée étrangère est par définition un gage de qualité. D’autant que la France est le pays au monde qui traduit le plus : environ 20% de ce qui paraît chez nous en littérature générale vient d’une autre langue, ce qui témoigne d’une ouverture et d’une curiosité incontestables ; car la demande des lecteurs est là, profonde, ancienne, durable, passionnée.
Même si l’anglais domine, les autres langues, et donc les autres littératures, sont bien représentées, des plus proches aux plus exotiques. Ainsi en cette rentrée, face aux 363 romans français, on dénombre pas moins de 197 nouveaux romans venus d’ailleurs, et parfois de très loin. Ceux de Jonathan Coe, Jane Smiley, Ferdinand von Schirach, Colm Toibin, Steve Sem-Sandberg, Salman Rushdie, Orly Castel-Bloom, Drago Jancar, David Foster Wallace, Amos Oz, Antonio Munoz Molina, Stewart O’Nan, Marlon James, Sara Stridsberg, Harry Parker et bien d’autres encore. Or ce sont « les meilleurs du monde », du moins peut-on l’espérer, puisqu’avant de nous parvenir ils sont passés par le double filtre de la critique et du public ; tandis qu’à l’inverse, au même moment, le tout-venant de la fiction française paraît « en direct » pour le meilleur et pour le pire.
Les têtes chercheuses des éditeurs ont puisé dans le meilleur qui a déjà été lu, publié, encensé et lauré un peu partout. Sauf à penser que la littérature mondiale est unanimement médiocre depuis quelques années, mais ce genre d’affirmation renseigne surtout sur les problèmes existentiels de celui qui l’énonce. C’est une pose et une posture. Ne reste plus alors à ces blasés qu’à relire (air connu) les classiques, modernes ou anciens. Ne leur abandonnons pas ce privilège. Ne cessons jamais de faire nôtre la définition du genre par Italo Calvino :
« Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur. Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire”.
Ce qui est précisément le cas de la Montagne magique (Der Zauberberg) de Thomas Mann, roman de formation et œuvre symbolique s’il en est. Il y raconte l’histoire de Hans Castorp du temps du monde d’avant la première guerre mondiale, son « monde d’avant » à lui, dans l’ambiance délétère d’un sanatorium de Davos (canton des Grisons) dont les pensionnaires, ces gens d’en haut, s’éteignent dans l’oisiveté alors que rôde la tuberculose, maladie de jeunes. Venu y passer trois semaines, le héros en redescendra sept ans plus tard. Le roman a été conçu au départ comme un contrepoint à la nouvelle La Mort à Venise mais sous une forme usant du grotesque ; il est à distance du tragique de Gustav von Aschenbach ce qui n’empêche pas la gravité mais mâtinée d’absurde et surtout d’ironie, trait qui domine l’ensemble.
La Montagne magique est paru en 1924 en allemand et en 1931 en français. Depuis, nous ne le connaissions que par les mots de Maurice Betz. Quatre vingt-cinq ans après, il était largement temps d’enrichir notre regard sur l’œuvre, ce qu’autorise désormais avec brio la nouvelle traduction de Claire de Oliveira, un regard débarrassé de la germanophobie des années 30. Et un autre son, forcément ? Qu’on en juge parce extrait de « Neige », l’un des sous-chapitres auxquels Jean-Marie Valentin, éditeur de Romans et Nouvelles de Thomas Mann dans l’ancienne traduction (La Pochothèque, 1995) accorde une grande valeur :
« C’était un parc qui était situé en dessous de lui, sous le balcon sur lequel il était sans doute debout, un vaste parc d’une luxuriance verdoyante, des arbres à feuilles, des ormes, des platanes, des hêtres, des érables, et des bouleaux, légèrement dégradés dans la coloration de leurs feuillages frais, lustrés, et dont les cimes étaient agitées d’un léger murmure. Un air délicieux, humide, embaumé par les arbres soufflait. Une chaude buée de pluie passa, mais la pluie était éclairée par transparence. On voyait très haut dans le ciel l’air rempli d’un égouttement luisant d’eau. Comme c’était beau ! Oh ! souffle du sol natal et plénitude du pays bas, après une privation si longue ! « (traduction de Maurice Betz, 1931)
« C’était un parc qui s’étendait à ses pieds, sous le balcon où il se tenait sans doute, un vaste parc de feuillus d’une luxuriance verdoyante, ormes, platanes, hêtres, érables, bouleaux, subtil camaïeu de couronnes denses, fraîches et chatoyantes, dont les cimes bruissaient à peine. Il soufflait un air délicieux, humide, qu’embaumaient les exhalaisons des arbres. Une chaude ondée passa, mais cette pluie était toute traversée de lumière. Jusqu’au firmament, on voyait l’air empli de ruissellements miroitants. Quelle beauté ! Oh, effluves du pays natal, parfum et plénitude de la plaine, longtemps regrettés !” (Traduction Claire de Oliveira, 2016)
(« Es war ein Park, der unter ihm lag, unter dem Balkon, auf dem er wohl stand – ein weiter, üppig grünender Park von Laubbäumen, von Ulmen, Platanen, Buchen, Ahorn, Birken, leicht abgestuft in der Färbung ihres vollen, frischen, schim- mernden Blätterschmucks und sacht mit den Wipfeln rauschend. Es wehte eine köstliche, feuchte, vom Atem der Bäume balsa- mierte Luft. Ein warmer Regenschauer zog vorüber, aber der Regen war durchleuchtet. Man sah bis hoch zum Himmel hin- auf die Luft mit blankem Wassergeriesel erfüllt. Wie schön! Oh, Heimatodem, Duft und Fülle des Tieflandes, lang entbehrt! », extrait du texte original)
Innombrables sont les exégèses critiques et universitaires suscitées depuis des années en plusieurs langues par les thèmes traversés par ce roman (Kultur versus Zivilisation, optimiste versus pessimiste, républicain versus totalitaire) et surtout par les archétypes reflétés à travers les dialogues, jouets et affrontements de ses personnages principaux : le néophyte typique Hans Castorp, mais aussi le dialecticien Naphta, l’humaniste Settembrini, le bacchique Peeperkorn, l’hermétique Claudia, le cynique Krokovski. Mann s’y montre par bien des aspects prophétique ; d’ailleurs, son roman renvoie moins l’écho de l’époque de sa gestation que l’écho de l’Allemagne qui vient vue du Berghof ( !). Quant à son style, son auteur s’est lui-même chargé de le qualifier de « sensuel froid ».
Méditation sur le temps et la durée, la dilatation des instants et la mort qui vient, ce roman ample et ambitieux, remarquablement construit autour d’un système du récit que l’auteur a lui-même démonté à l’occasion en révélant ce qu’il devait à la composition musicale et au contrepoint, irrigué par une grande puissance ironique dans la satire de la décadence bourgeoise, souterrainement irrigué par la mythologie, a la particularité de refléter les changements moral, philosophique, politique, spirituel intervenus chez son auteur durant la dizaine d’années de son élaboration. Par la complexité de sa structure, les nombreuses réminiscences des personnages, les retours et leitmotivs, le monstre de Thomas Mann n’a pas fini de nous troubler, et plus encore à la relecture, près d’un siècle après. Et que peut-on attendre de mieux d’un grand roman que ce fécond, durable et excitant inconfort ?
Quand on le reprend dans cette nouvelle traduction longtemps après l’avoir découvert dans l’ancienne, on ne cherche plus à déceler en filigrane les citations et influences de Nietzsche, Schopenhauer, Wagner… On se laisse plus que jamais emporter par l’exceptionnelle richesse de ce flot romanesque, quitte à se demander, encore et toujours, si finalement le duel non plus verbal mais physique opposant Naphta à Settembrini, l’un tirant en l’air et l’autre se tirant une balle dans la tête, ne résume pas l’esprit du livre par son absurdité, donnant un sens plus profond au roman, « résolvant par un silence mortel le débat idéologique qui le traverse et les dilemmes qui hantent son protagoniste » comme l’écrit Javier Cercas dans Le Point aveugle (Actes sud, 2016) à l’issue d’une fine analyse de l’œuvre.
Comme dans Guerre et paix, on trouve même un long passage en français dans le texte. Sauf qu’ici, il s’agit d’un dialogue érotique au bord du lit. Le roman se termine par la mention « Finis Operis ». Fin de l’oeuvre : latin d’humaniste ou latin d’église, il fallait oser cette solennité. Mann n’a pas eu tort. Ce classique-là est juste un chef d’œuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
(« Le sanatorium à Davos », « Thomas Mann », « Hydrothérapie style Belle époque vue par Thomas Mann comme pénitencier hygiéniste » photos D.R. et Reuter)
996 Réponses pour Quoi de neuf? « La Montagne magique »
l’homme sans qualité, je galère 150 pages et là j’en peux plus
De nota, vous me surprenez, j’ai galéré à lire L’homme sans qualité plus cependant pour le tome 2 que pour le premier et bien que la densité soit importante, la langue est belle et j’imaginais que cette lecture ne posait aucun problème ni ne puisse déplaire à un lecteur de bon niveau amoureux des lettres et des idées.
Où trouver ou comment capter cette chaîne, D?
Chez moi, mise à jouir automatique sans rien demander à personne de Windows 10, la m..de non pas sans nom, puisque qu’elle en porte un.
Nouveauté intéressante de cette pisse : l’heure s’affiche désormais en noir sur noir dans la barres des tâches et cette sal.pe de Crotana me demande si j’ai des questions à poser. Oui, j’en ai deux ; pourquoi t’es si nulle à chi.r ? Et Windows 11, c’est pour quand ? Mais j’ai pas eu de réponse.
Gluck-Ignaz Friedman, Le Ballet des Ombres Heureuses. (Orphée et Eurydice).
(3 minutes.)
https://www.youtube.com/watch?v=JGNLNs2GtKY
Chère Bérénice, je suis chez Free et j’ai la TV par Internet grâce au « Freebox media player ».
Je me suis abonné à cette chaine pour la modique somme de 0,49 euros par mois.
Dexter,
Pas mal vu les abysses de la traduction…
Pas mal vu non plus, même très bien vue votre « montagne magique »…
A varázshegy
Mendi magikoa
Taikavuori
Bergtagen
Czarodziejska góra
La montagna incantata
De Toverberg
Trolldomsfjellet
….pour Dexter…
Der Zauberberg (‘Mons Magicus’) est clara scriptoris Germanici Thomae Mann mythistoria, primum anno 1924 edita, quae de diuturna statione personae ficticiae Ioannis Castorp propter phthisim apud sanatorium Tavao in vico Helvetico enarrat. Ibi multos homines cognoscit et cum his de politica, philosophia, sed etiam de amore, morbis, et morte disceptat.
Bérénice,
j’ai un ami, agrégé de lettres classiques, prof à la retraite, grand lecteur, qui n’est pas parvenu à lire Musil « C’est trop intelligent », moi qui ne suis pas du tout agrégé et qui me suis cassé les dents sur Musil, je dis » C’est trop intelligent pour moi », à cette nuance près, nous partageons, lui et moi, le même avis, ça me semble intéressant, qu’est-ce qui résiste chez Musil, ou Mann, pour des lecteurs-comment le dire? exercés? sinon cette intelligence qui ne serait pas excessive, comment peut-on être trop intelligent? mais présente au coeur du roman d’une manière qui n’est pas familière pour un lecteur d’abord nourri de littérature française, enfin, vous savez très bien que « tous les livres ne sont pas faits pour nous », c’est Borges qui très justement l’exprime, il ne faut pas se flageller parce que l’on est incapable d’apprécier tel ou tel chef d’oeuvre de la littérature universelle, je connais des lecteurs qui n’aiment pas Stendhal, Balzac, Faulkner, Tolstoi, Kafka, ces écrivains leurs sont étrangers, voilà tout, le lecteur est polythéiste: il choisit ses dieux, en ignore d’autres, chacun se fait son petit Olympe, son petit Panthéon, je me répète, je déplore sincèrement mon inaptitude à lire certains grands livres et je me dis qu’il ne sont pas pour moi ou, peut-être, pas pour le « moi » actuel, car nous l’avons tous expérimenté: on peut aimer un jour un livre que nous n’avions pas su aimer, comme on peut se déprendre d’un livre que nous avions aimé…
Aussi, je tenterais à nouveau de lire Musil et Mann jusqu’au bout, plus tard, quand je serais grand…
pourtant le Laos est un beau pays, sauf qu’il pèche par le manque de traducteurs de Thomas Mann.
—
Communiqué de l’Honorable Société des Traducteurs Laotiens de Thomas Mann:
« Cher monsieur, au nom des camarades traducteurs de Thomas Mann, je tiens à vous remercier de votre aimable compliment: oui, notre République démocratique populaire du Laos est un très beau pays, qui a héroïquement résisté à l’agression scélérate de l »ennemi impérialiste américain pendant la guerre dite « du Vietnam » et préservé ainsi son indépendance si chèrement acquise.
Toutefois, je prend la liberté d’apporter un humble correctif à vos affables propos: notre Honorable Société compte à ce jour 5 personnes, toutes diplômées en langues modernes de l’Université nationale de Ventiane. Son siège de Louang Prabang est à quelques encablures de l’endroit ou grandit un de vos comiques célèbres, qui, contrairement à Villon stagnant dans le ruisseau eut la chance d’habiter une maison bleue donnant sur le Mékong et la joie chaque matin d’ouvrir les volets pour entendre tousser les oiseaux. Chez nous, non seulement les montages, mais aussi les voies d’eau, sont magiques.
Vous noterez que nos traductions de Thomas Mann en langue lao ne comptent pas parmi les ouvrages les plus lus de nos camarades citoyens, mais qu’elles figurent au catalogue des Publications du peuple.
Sur ce, cher monsieur, je me permets de prendre votre congé en vous saluant respectueusement.
Chulalongkorn Mayrena, Secrétaire général adjoint par intérim de l’Honorable Société des Traducteurs Laotien de Thomas Mann ( 5HSTLTM) »
Le début de Musil est pourtant magnifique. C’est un narrateur raffiné et qui manie l’humour avec finesse. Il faut imaginer un grand bourgeois très cultivé qui regarde le monde avec une distance teintée d’un humour aristocratique avec des jeux de mots très fins. Cet esprit européen si caractéristique d’une certaine époque et d’une certaine classe sociale aisée et douée. C’est le grand esprit européen qui souffle. Il vous manque sans doute certaines clés pour entrer dans le roman, c’est bien dommage. J’aimerais bien vous aider à y entrer. Mais ce serait sans doute trop long ici.
Rien que l’incipit est un modèle du genre avec cet humour très aristocratique caractéristique de tout le roman et les jeux de mots :
« On signalait une dépression au-dessus de l’Atlantique ; elle se déplaçait d’ouest en est en direction d’un anticyclone situé au-dessus de la Russie, et ne manifestait encore aucune tendance à l’éviter par le nord. »
Le jeu de mot sur « dépression » se comprend encore assez facilement. Mais c’est en réalité toute la phrase qui est humoristique. Et le fait même de commencer un roman qui parle de la chute de la K. u. K. monarchie par un bulletin météorologique ! L’insouciance ! La vastitude de la perspective : de l’Atlantique à la Russie et alors même que ladite monarchie n’a pas de côte maritime ; et la tournure : « et ne manifestait encore aucune tendance à l’éviter… » qui semble implicitement présupposer une espèce d’intimité, de connivence amusée entre cette monarchie et les dieux qui président à la météo. Et l’opposition entre la dépression d’un côté et l’anticyclone de l’autre, avec cette pression maximale sur la Russie grosse de conséquences historiques exprimées ici de manière imagée, insouciante (il ne s’agit après tout pour l’instant que de météo !pas de quoi se faire de soucis) et drôle par là même. Mais d’un humour teinté de la tragédie à venir quand même. Et le fatum, le destin implacable qui transparaît : « aucune tendance à l’éviter… » On est d’un côté dans la lecture anodine d’un simple bulletin météo, mais de l’autre on est en pleine tragédie grecque. C’est ça l’humour de Musil. La grande classe ! La grande culture européenne avec ces détails apparemment très scientifiques, en réalité pleins d’humour qui suivent : « Les isothermes… » , etc. Il reproduit aussi un schéma très classique de début de roman, le roman grec de l’Antiquité avec le char d’Apollon qui s’élance vers le soleil, que reprendra avec humour Scaron dans le début du Roman comique. Cet incipit de Musil est propremement éblouissant de génie littéraire.
S’il s’agit du premier Duc Decazes, Lavande, c’est l’ex-conseiller du Roi de Hollande, Louis Bonaparte, devenu favori de Louis XVIII, Duc moins par mariage que par complaisance.
Hiram parce qu’il fut Maçon. (Une conséquence de son passage à la Police?)
Ce Decazes là meurt en 1860 et c’est bien lui qui a fondé Decazeville.
Un programme: « royaliser la nation, nationaliser le royalisme. » Mais, après la mort du Duc de Berry, et la chute de son ministère, il n’est plus en position de l’appliquer.
Mais pour la gréve,si c’est 1867,il y a erreur de ma part, ce doit etre pendant le règne du fils, 1819-1886, à la carrière diplomatique interrompue en 1848, et qui ne ressort du frigo royaliste qu’en 1871 pour 6 ans. J’ai étendu la vie du père jusqu’en 1867 sans penser qu’il avait un fils !
Bien à vous.
Elisabeth Lévy:
Le fin du fin dans cet incipit du roman de Musil, c’est peut-être encore le point virgule au début de la phrase et la disproportion calculée entre ce qu’il y a avant et ce qu’il y a après. Ce point virgule est un coup de génie.
« C’est trop intelligent » de nota.
C’est très intelligent et je serais bien en peine de pouvoir parler de cette lecture, je m’y suis accrochée néanmoins comme on s’acharnerait à l’aide d’un dégrippant ou d’huile à entretenir un mécanisme un peu rouillé, je ne suis pas grande non plus avec une envergure de moineau mais au delà de la difficulté à aborder le foisonnement de pensée il y a l’élégance de sa langue, cette ironie qui jamais ne verse dans le sarcasme,cet art d’envisager toutes les facettes du monde d’alors et de ne plus savoir lequel de l’un ou l’autre argument est à retenir pour indiquer une direction, une décision, l’homme sans qualité c’est lui. Et quoiqu’il en soit de cette difficulté sûrement présente ailleurs, on fait tous une lecture différente qui correspond à notre niveau de compréhension, nos acquis culturels, notre sensibilité, celle-ci de toute évidence loin d’être complète concernant ce livre et l’approche que j’ai pu en avoir.
devenu favori de Louis XVIII
petit rappel, « favori » qu’est-ce que cela signifiait, précisément?
La République des Livres, montagne magique, ou plutôt … Montagne Tragique de vacuité ?
Vous ne m’avez pas choqué, keupu. Pourquoi ne pas lire avec amusement les dialogues pimentés de clopine et P.E ? C’est distrayant.
Mais j’avoue m’intéresser davantage à l’approche du roman in-fini de Musil « L’Homme sans qualités » par W. et B. ou aux savoureux post de Dexter sur le roman de T.Mann ou sur sa méditation sur la traduction.
Vous aimez vous cantonner dans les ferments de disputes possible, provoquer des réponses excédées. Bon, c’est votre passe-temps, pas le mien à chaque fois que je peux prendre du recul et que je me répète qu’on écrit toujours à partie de soi… même ici.
« tous les livres ne sont pas faits pour nous », c’est Borges qui très justement l’exprime
tu ruines cette petite phrase dont chacun a pus faire l’espérience par ce ‘c’est borges qui trés justement l’exprime’..cherche pas plus loin la réponse à ta question dénota..t’es bègue
Chez nous, non seulement les montages, mais aussi les voies d’eau, sont magiques.
Bloom, ce n’est pas sérieux, n’est-ce pas? Avec ces oiseaux qui toussent j’ai un doute sur l’authenticité du communiqué et de cette société aux cinq sociétaires.
Que les foudres de l’Olympe se retournent contre vous, Zeus, et pulvérisent l’enveloppe de votre vacuité.
Il faut imaginer un grand bourgeois très cultivé qui regarde le monde avec une distance teintée d’un humour aristocratique avec des jeux de mots très fins
lui il est tellement con que dans l’ancien régime il caftrait bergueune qu’a pas bien vider les chiottes du roi..crétin
non c’est out le contraire ! la Montagne Magique signe la fin de l’ère romantique
c’est une scie que les grands romans signent des fins du monde..himagine un dracul s’himaginant fin et aristocratique en jouant comme d’une guimbarde à pleyel
musulmans-islam-charia
juif-sionnisme-apartheid
D’accord avec vous Wgg, cet incipit est beau.
Je vais ressortir « l’homme sans qualité » de notre bibliothèque et refaire une tentative.
Je fais partie de la ligue de défense du point-virgule; j’ai une grande affection pour lui. Moins autoritaire que le point, il sait faire une légère pause tout en conservant la continuité.
Après d l’histoire du déclin d’une famille dans le roman « les Buddenbrook »(qui est en même temps un tableau de ‘l allemagne du XIX°), Mann, dans « la montagne magique », poursuit son analyse du déclin..Il raconte la formation intellectuelle et spirituelle du jeune Hans Castorp dans une petite société où tout le monde est malade, solitaire, enfermé chacun dans son petit monde, et réduit à l’impuissance,.. la récréation érotique étant un dérivatif , comme le jeu de cartes ou la promenade dans la neige pour ces condamnés en bref sursis.. d’où le problème de hans Castorp : comment apprendre à vivre chez des « malades » ? Exactement la même problématique que celle de Gustav Aschenbach., qui, dans une Venise en proie au cholera, subit une tempête érotique qui détruit le vieil écrivain bourgeois aux valeurs minées , lui qui était si sûr de ses valeurs conformistes et rassurantes et qui n’est plus qu’un pantin de son désir…. Avec une lucidité remarquable Mann montre un monde qui se déconstruit.
C’est toute l ironie de Mann, et son intelligence prophétique, de montrer et d’analyser la formation quasi impossible d’un jeune homme dans une société malade de toutes ses valeurs, politiques et religieuse, etc. Oui, grand roman de formation, mais d’une formation impossible. On est toujours en plein dans cette crise.reste la lucidité de Mann.
L’insouciance ! La vastitude de la perspective : de l’Atlantique à la Russie
« la lecture du journal est la prière de l’homme moderne » cette phameuse phrase mouzil la signait des deux pieds comme un phameux singe..relis maintenant « l’incipit » havec cette hidée hen tête..
Très bien, Lavande. Je suis content que vous retourniez au charbon… Je crois qu’il faut lire Musil avec cette perspective pour bien en goûter le suc. Et alors, il paraît bien moins aride et rébarbatif. Mais cela demande un gros effort chez le lecteur. Musil est très exigent avec son lecteur. Mais on est toujours récompensé de ses efforts.
bouguereau dit: 25 septembre 2016 à 10 h 05 min
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Bien d’accord avec vous, Paul. Reste la manière.
cette inutilité de la culture, la culture comme processus qui pédale dans la semoule, une culture qui se nourrit de beaux et grands discours humanistes vains. (Dexter)
Très juste. Il est vrai que « la culture » (au singulier, précédé de l’article défini), ou même une culture (la culture judéo-chrétienne, par exemple), ça n’existe pas. La culture est un phénomène individuel et n’a qu’un sens actif (au sens où on parle de la culture des patates). Il existe autant de cultures qu’il existe de cerveaux individuels pour les élaborer. Toutes différentes, donc, les unes des autres. Il s’ensuit que la culture est la forme la plus efficace (indestructible, à la vérité) de résistance à tous les pouvoirs, à toutes les formes d’embrigadement, et qu’elle est, pour tous les pouvoirs, un enjeu majeur de pouvoir.
Le massif romanesque entier de T. Mann, des « buddenbrook » au « Docteur Faustus » décrit une société moisie et minée de l’intéieur.
On est toujours en plein dans cette crise
tu causes comme un sociologue marxisant d’l’ancien régime polo..continue comme ça et tu vas êtes fiché s
« Nahed Hattar, écrivain controversé, a été assassiné dimanche 25 septembre devant un tribunal d’Amman où il était jugé pour avoir publié une caricature considérée comme offensante à l’islam rapporte l’agence officielle Petra.
Nahed Hattar a été tué par trois balles, à l’entrée d’un tribunal de la capitale jordanienne ont expliqué à l’AFP des témoins. L’assassin, un homme, qui avait ouvert le feu sur l’écrivain devant le tribunal d’Abdali, un quartier du centre de la capitale, a été arrêté. » (AFP)
bouguereau-dégénéré-cirrhose
yavol herr guénéral
Le massif romanesque
rooo
Le grand entretien de septembre 2016 avec le remarquable et brillant Pierre-Yves Rougeyron :
je ferai remarquer que c’est moi, le premeir, hier, qui ai parlé de Musil dans mon petit post où je jugeais « De Toverberg » cartonneux et pontifiant. Et , en effet, le livre de Musil, contrairement à la MM , vous agrippe, vous plonge dans quelque chose de singulier, comme si on marchait sur un trottoir, en été, suivi par une ombre qui n’est pas vous.
Petit détail « les désarrois de l’élève Törless » qui furent traduits par Vialatte a été le premier « grand » livre que j’ai lu en boche.
Dernière chose, Musil est de Klagenfurt, comme Handke, dans cette région de « chasse à l’homme » , avec une minorité slovène, et lui-même, je crois était d’origine slave…
Je dévore le dernier bouquin d’Attali sur les origines grecque et hébraïque de la culture occidentale. C’est passionnant. Il me donne en plus de quoi alimenter mon cours sur l’histoire des écritures que je projette de faire au second trimestre en partant des écritures protosinaïtiques et de l’écriture cunéiforme ( j’ai même un vieux bouquin qui permet d’apprendre des rudiments d’écriture cunéiforme, c’est parfait pour mes petits de 5ème) en les reliant aux mythes grecs et bibliques comme le déluge qu’on retrouve dans le mythe de Deucalion, qui rappelle Noé, et Gilgamesch en écriture protosinaïtique, avec les textes en VO et en traducs.
Est-ce qu’on trouve Gilgamesch en VO sur la toile ou quelque part ? Quelqu’un le sait-il ?
En tout cas le bouquin d’Attali met en parallèle tout un ensemble de traits communs entre le monde grec et le monde hébraïque (le mythe du déluge, Noé, Yavé et Zeus, etc.). C’est à la fois très semblable et très différent. C’est ça qui est passionnant.
A ceux qui seraient découragés à l’avance par la lecture de romans « énormes », on peut toujours commencer par des minces volumes et des récits où les auteurs posent déjà avec précision leur thématique.. Par exemple, avant d’aborder « La montagne magique », lisez « La mort à Venise ». Avant d’aborder le superbe «l’ Homme sans qualités » de Musil, commencer par « les désarrois de l’élève Törless », là encore un récit de formation grinçant, ironique, qui montre le décomposition des valeurs entre lycéens. Plus actuel que jamais.
On peut tout autant que la culture est la forme suprême de l’aliénation… Suprême parce que la plus cachée, la plus invisible.
Ingeborg Bachmann est aussi née à Klagenfurt et y a passé son enfancen face à un père nazi.
je ferai remarquer que c’est moi, le premeir
nan des deux c’est dracul l’meilleur bergueune..t’es second sur la grande pompe à merdre
(…) tout autant dire que…
Oui, on pourrait titrer :
LE TRIO INFERNAL DE KLAGENFURT : MUSIL, HANDKE, BACHMANN…!
Suprême parce que la plus cachée, la plus invisible
pour les cons qui se sentent flatté a pas cher..et c’est un lecteur de pascal qui dit ça..relis le..pour lui ça gueule..y’en a des qui lisent des lives et qui en sorte comme d’un rêve polo..
michel, j’ai déjà trouvé ça…
http://www.openculture.com/2010/10/the_sounds_of_ancient_mesopotamia.html
j’avoue que dvoir le char d’apollon dans un bulletin météo ça stient autant que les mystères d’éleuzis dans lhoroscope du figaro..pourquoi pas
Oui, super, Jean-Philippe ! Merci.
Je vais leur faire entendre deux minutes du texte, c’est déjà formidable. Mais j’aimerais trouver le texte dans l’écriture originale. Mais je ne sais pas si c’st vraiment accessible. En tout cas, ta page donne accès à une translittération.
Il y a même une ode de Pindare qui parle du déluge. Je vais leur mettre ça sous le nez…
on entend parfaitement combien l’akkadien est proche de l’hébreu et de l’arabe…. soldats, par exemple en akkadien se disait mukhadin, omme mudjahid en arabe…malak, roi…beîd, maison…laila, nuit….etc etc…
c’est très émouvant, je trouve et tu as raison de faire çà avec les petits de 5ème, bon dieu !
J’avais fait la même chose à Rouault, leur faire écrire leur nom en cunéiforme…ça les avait scotché…mais , dis donc, sale bolchévique, que vont penser les autorités capitalistes de ton initiative pour illuminer des âmes prolétaires, hein, hein? je vais te cafter, na !
On se rend compte là concrètement que les mythes bibliques sont de très vieilles histoires d’origine mésopotamienne qui ont été reprises d’un côté par les Grecs selon l’esprit grec, et de l’autre par les Hébreux selon l’esprit de la Torah. Et Gilgamesh fait partie évidemment du lot. C’est ça qui est passionnant.
J’espère que ma chef ne va pas me mettre des bâtons dans les roues. Parce qu’une fois elle m’avait reproché d’avoir parlé dans mon cours de la bibliothèque d’Alexandrie… C’est dire le degré d’abrutissement de ce genre de sergent chef de l’EN…Si elle me dit quelque chose, je crois que je vais faire un scandale dans tout le collège…!
Oui, tout à fait, Jean-Philippe. C’est aussi ce qui m’a frappé tout de suite en l’entendant.
Mais il y a des mots en écriture cunéiforme qui sont déjà des mots hébreu ! Comme le mot « école » qui se dit « la maison des tablettes » : comme « beit sefer » en hébreu.
…
…des mensonges, des promesses, des aux objectivités,!…
…
…enfin,!…toutes ces places fortes institutionnelles,dans l’état,…à se passer de mains en mains,!…
…
…vous dites, comme des masques d’or, à porter en toutes circonstances et cérémonies, la vénérations pour les peuples ébahis et abrutis à souhaits,!…
…
…nos diversions en branlent,!…
…le respect dans toutes ces messes, pour s’accorder la majorité pluriel,!…
…le chiffre à en découdre, après ,!…
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…raboter le miel, de toutes ces gaules, même des gaulois arabes d’aujourd’hui,!…
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…là, franchement faut pas pousser l’index profond,!…c’est cul cul la rose à jour,!…
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…papiers et frontières, tirez la chasse please,!…
…
…et tout ces mandats à conquérir,!…des Bourbons, fait pas çi, fait pas çà,!…
…
…marcher et parler, avec des liens aux pieds et à sa langue bienvenue,!…
…
…en sortir un du lot, à ce jour, Arnaud Montebourg,!…
…
…pourquoi, même si dans une existence de satellite du mouvement socialiste, ce choix d’une indépendance pour la France, dans l’énergie, le service militaire obligatoire pour tous aux valeurs de la république,!…
…
…mon soutien en sa faveur, presque un handicap, pour les courses,!…
…peut-être un rien, trop serein, par rapport aux autres polémiqueurs attitrés,
…aussi, Dominique de Villepin trop ranger, lui aussi,!…Méllanchon, une nécessité, pour restaurer la force du peuple à s’autogérer,!…
…
…pour moi, les autres je les vois pas trop, dans cette situation de crise,!…mondialisée en économie du chiffre,!…
…sur le dos de la France,!…
…mon opinion c’est un avis libre choix,!…
…et à trois,!…c’est pas Venise à neuf,!…
…Ah,!Ah,!…
…pas mal, l’idée en lots par triumvirats, …un autre empire français,!…etc,!…
…
Dexter, pas loin de partager pleinement votre avis sur la Montagne Magique, à ceci près que le héros est un tout jeune homme ; avez-vous pensé à ce que cela pouvait dire entre 1910 et 1920 ? La boucherie « héroïque » (c’est ainsi que les contemporains l’entendaient) à laquelle le héros échappe pèse sur ce roman, à mon sens… Et ce n’est pas pour rien si, à la fin, Hans file directement sur le champ de bataille. Il y a quelque chose de la « tentation de l’hôpital » (c’est ma manière de dire, sans doute obscure mais !) dans la Montagne Magique ; et je pense que cette tentation rôde autour de tous les écrivains.
dexter n’a décidément pas trt,. pendant qu’on est en train de se masturber la sauce blanche, voilà ce qui vient de se passer à Ammann
…
…l’autre il est encore, avec son nationalisme hébreux,!…un peux la comète, de Noël à jour,…
…
…enfin, chacun avec ses priorités à jour,!…
…
Si je peux mettre un grain de sel perso comme lecteur ‘premier degré’, un peu besogneux face à un monument dont on vous rabache régulièrement les ouies, pour en avoir le coeur net je l’ai lu il y a dix ans. Et depuis, je suis resté partagé par deux impressions durables. La première est liée au sentiment oppressant et libérateur de l’éternelle journée recommencée avec quelques brèches (comme dit justement, P. Edel), ce qui finit par te provoquer à la lecture un vrai sentiment d’engourdissement… le côté cotonneux de la mort heureuse qui s’en vient tranquillement… et qui si tu l’as jamais éprouvé toi-même, tu peux rien y comprendre, ne pas éprouver cette jouissance-là. Et puis, d’un autre côté : une projection d’amitié compréhensive à l’égard de l’attitude de fuite du cousin Joachim Z., et du coup, d’inimitié ressentie progressivement à l’égard d’Hans C., le renonçant, le vaincu, … bref, un personnage dont je n’ai jamais vraiment admis la logique… Voilà pour les deux impressions rétrospectives…
En lisant dessus les remarques de Dexter, je pense qu’il a en partie raison sur la critique impitoyable de la bourgeoisie agonisante, mais je résiste quand même à réduire ce roman à une clé de lecture idéologique définitive. Il est bien plus grand que ça, je trouve qu’il résiste à toutes les époques, à toutes les traductions, il est, comme qui dirait, transgenre, queer, transhistorique, postexotique, postpolémiquable. Bref, comme aurait dit Passoul, un EXIGEANT. Cela dit, j’irai jamais le relire. M’suffit pour lui qu’il en soit resté quelque chose d’incrusté, d’intensif et de résistant dans un coin de ma cervelle encombrée, je crois que c’est ce que je peux dire de mieux à propos d’un bouquin magique, d’un bouquin du Magicien… pas de hasard… Le reste me semble un peu du baratinage et de la glose de tubars.
(On imagine assez bien certain-es internautes d’ici dans l’accoutrement de la photo, Passoul au mitan, mistouflé de sa blanche et chaude courtepointe, tous canigés les uns dans les autres).
Il y a quelque chose de la « tentation de l’hôpital » (c’est ma manière de dire, sans doute obscure mais !)
si c’est grace à un pansement infecté d’un copin cest lploton bonne clopine..alleus klar qu’il dirait l’petit guénéral
Cet assassinat est une horreur. C’est vraiment la guerre. On en a pour plus de vingt ans de guerre. On n’a pas fini d’en ch…
Bloom, sans vouloir vous harceler, nous iriez-vous si votre ironie s’adresse aux montages présents et embrassant les sociétés écrans qui nourrissent l’actualité scandaleuse des Panama’s et Bahamas papers quand ce n’est pas la valse aux carnets d’adresse qui d’une position à l’autre font le bonheur du Capital?
ah oui un autre petit détail qui m’avait interloqué puis fait hurler de rire… tous ces tuberculeux crachant le poumon, y compris les toubibs, ne voyaient jamais rien à redire au fait qu’ils passaient leur temps à fumer et à comparer les mérites des arômes de leurs cigares respectifs. Ça m’donnait l’impression que Th. Mann ne voyait pas lui-même où était the léger problème.
Janssen J-J; « canigés » ? Ah, voici un mot inconnu qui incite à la divagation ! Serrés frileusement les uns près des autres, tels des chiens Huskies après une course polaire ?
…mon opinion c’est un avis libre choix,!…
…et à trois,!…c’est pas Venise à neuf,!…
elle survivra à ton opinion..assez de roman pourissant
« Le livre essentiel, le seul livre vrai, un grand écrivain n’a pas, dans le sens courant, à l’inventer, puisqu’il existe déjà en chacun de nous, mais à le traduire. Le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur. »
Jean-Yves Pouilloux
11h08: Nous diriez-vous.
JANSSEN 11H11
Ah oui, ça !!!! les cigares pour les tubercoculeux, faut le faire ! Ce qui prouve bien que tout cela n’est qu’une pose.
Bouguereau, Clopin a retrouvé la correspondance (surtout des cartes postales) de son grand’père, parti au service militaire en 1913… et rentré à la maison six ans plus tard. Artilleur (donc relativement moins exposé) passant ainsi sa vie entre 20 et 26 ans…
Que maudite soit la guerre.
NOn, pas une ‘pose », mais la preuve de l’ignorance médicale. Et qui sait si, aujourd’hui, nous ne commettons pas la même erreur, dans tel ou tel traitement, mmmmhhhhh ?
Pour en revenir à l’assassinat de Hattar, devant le tribunal d’Ammann, en plein jour, par un asssassin venu de Syrie, cela montre qu’il n’ ya , désormais plus de « sanctuaire » pour Daesh. On avait remarqué » que la Jordanie était jusqu’ici relativement absente de tout ce micmac. Eh bien c’est fini. Désormais, Israël doit redoubler de vigilance. Car , au fil des années, les relations entre Israël et le Royaume hachémite, comme qu’ils disent les monsieurs, s’étaient apaisées. Cet assassinat, je crains qu’il soit le Sarajevo du Moyen-Orient. t je ne dis pas cela pour me fair mousser, j’en ai rien à cirer. Je le « renifle »…c’est tout.
@11.14 Ah que vous me faites plaisir, pour une fois, madame !…
« Artilleur (donc relativement moins exposé) »…alors celle-là, Clopine, vous me la copiere ! dans le genre « les petites perles »….c’est faux! Lisez le livre terrifiant de Stéphane Audoin Rouzeau ou celui de Pierre Miquel sur la question.
Les artielleurs étaient totu aussi exposés que les fantassins. Pour une bonne raison, les obus à shrapnels de l’ennemi avaient pour but, justement ,dans le carde des « préparations d’artillerie » de détruire l’artillerie ennemie.
Jean-Philippe, tu sais que Jean-Yves Pouilloux a écrit deux livres absolument incontournables sur Montaigne.
Ce qu’il dit là me semble d’une grande profondeur en même temps que très classique. N’est-ce pas aussi ce qu’écrit Proust à sa manière dans Le Temps retrouvé ? Je crois que ça définit en effet ce qu’est un grand écrivain (et ça, ça vient du monde hébraïque, de Moïse !) est une sorte de prophète qui porte la parole que le monde attend, une sorte de prophète et de messie à sa manière. C’est lui qui incarne le message où tout un chacun peut se reconnaître d’une manière ou d’une autre.
précision ! Hattar était chrétien !! ceci explique cela et , de plus, ayant été condamné par un tribunal jordanien, il avait, et c’est cela qui est fondamental, été libéré sous caution.
Ceci illustre bien l’escroquerie intellectuelle qui consiste à confondre arabes et musulmans. C’est l’islam qui est monstrueusement obscurantisme, pas « les Arabes » qui peuvent être chrétiens, on l’oublie, comme par hasard bien souvent. Quant aux Arabes palestiniens, je suis prêt à parier tout ce que vous voulez, que ceux qui vient En Israël, prient le seigneur pour ne jamais retourner dans un pays musulman.
Widergänger dit: 25 septembre 2016 à 11 h 36 min
Oui, je vais me les commander à la librairie de Saugues…parce que, oui, il y en a une…héhé…
et le type est un spécialiste de Sabatier l’infantou dou pais… oh, je sais , Sabatier, c’est pas Mann…mais c’est pas mal, quand même..
fouchtra !
Quand notre passou blogueur nous dit que « la littérature mondiale est unanimement médiocre depuis quelques années… et que ne plus alors qu’à relire les classiques, modernes ou anciens » : il n’a pas totalement tort ! C’est toujours un refuge bien agréable.
La quatuor de Durrell fut ainsi une redécouverte pour moi. Et quand a passé le temps, l’histoire se revisite quelquefois avec un supplément de plaisir.
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2016/08/lettre-a-h-l-a-propos-d-un-quatuor-eternel.html
Quant Montagne Magique, je crois que l’anachronisme de cette histoire de cigares n’a pas lieu d’être. Il faut avoir été curiste un jour pour comprendre ! (Berg.)
Oui, l’assassinat d’Hattar ne sent pas bon du tout pour nous à Paris non plus.
On fait des exercices d’alerte attentat dans mon collège. Alors faut voir le dispositif : corne de brume par quelqu’un qui passe dans les couloirs… confinement dans la classe sous les tables pour les élèves, le prof sous le bureau. Le prof est sensé être prévenu de l’intrusion d’un groupe djihadiste armé prêt à massacrer tout le collège par un SMS sur son portable… alors que les portables son éteints pour ne pas être dérangé en plein cours ! C’est là encore n’importe quoi. En plus dans mon collège ça craint à cause de la grande communauté juive du quartier. Je viens au collège pas tranquille, et même pendant les cours je ne suis plus tranquille, en dehors du fait d’être dérangé par des abrutis.
J’ai pensé à me procurer une corde d’alpiniste pour descendre en rappel le long de la paroi de verre du collège dans la rue avec ma classe… Mais j’ai pas osé le proposer aux profs de gym… J’en ai parlé l’autre jour pourtant sous forme de plaisanterie. Faudrait encore que j’aie une corde de rappel. Moi, je savais le faire dans ma jeunesse folle… Mais maintenant ? Et le pire c’est que ça peut vraiment arriver.
berguenzinc dit: 25 septembre 2016 à 11 h 37 min
Oui, il y a même des sondages qui ont été fait à ce sujet par l’institut de sondage palestinien Pew. Les sondés arabes qui vivent en Israël disent exactement ce que tu dis.
De nota: « On devrait aimer une idée comme une femme. Etre ravi de bonheur quand on retourne à elle. »
Pour ne pas mentir, je n’ai pas achevé ma lecture du tome 2, je vais faire comme s’il s’agissait d’une idée ou d’une femme qu’on aime; je ne sais plus trop où j’ai abandonné aussi vais-je devoir remonter le fleuve au hasard jusqu’à retrouver ma barque en un point reconnu.
Un bon artilleur est un artilleur sourd.
Canoniquement.
pas « les Arabes » qui peuvent être chrétiens, on l’oublie, comme par hasard bien souvent.
Berguenzinc les musulmans sont victimes dans leur propre pays de répression arbitraire au minimum et ne sont pas tous ralliés à la cause religieuse, la majorité est victime de persécution religieuse quand ce n’est pas victime d’un pouvoir religieux ou militaire. C’est un grand marasme et un enfer pour les populations qui s’étend et revêt des formules différentes. Je n’ai pas suivi cette histoire d’assassinat, disposez-vous d’un lien?
Canoniquement.
Tous les adverbes mentent, ceux qui en font un usage exagéré aussi, le langage n’étant pas forcément le lieu du droit vous auriez tort de vous en priver. On dit ce qu’on veut.
Le contexte général pour les chrétiens dans les régions troublées du Proche Orient est devenu invivable, car c’est celui de la persécution et du harcèlement par des groupes agissant au nom de l’islam.
http://www.dreuz.info/2016/09/24/les-chretiens-en-israel-et-dans-les-territoires/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
Presque 300 com’ sur les bonheurs de la cure, et pas un mot sur Marcel P.
Pourtant tout y est, la bourgeoisie, la guerre comme un bruit de fond, les mœurs inverties, « la tâche humide », la cure joyeuse en fumant et en toussant.
Encore un qui passera pas l’hiver… de la postérité, dans cette écume des jours.
J’espère que le toquard de 11h46 a au moins les clés lui permettant d’ouvrir des portes. Avant que de penser sauter par la fenêtre.
J’imagine la visite annoncée de Marisol Touraine dans le sanatorium imaginé par Thomas Mann..
Et le discours qu’elle pourrait y tenir, Paul…!
Et puis quoi, Paul Edel ? on ne peut imaginer à votre place. Elle vous ferait un historique sur les thermes de Caracalla ?
11h46 Je suis allée au cinéma séance de 22h hier et j’ai constaté qu’il n’y avait plus en place de surveillance, petite ville mais sans pour autant ne pas penser à cette infime probabilité d’une malveillance en profitant; une fois dans la salle et installée, mon regard s’est posé sur l’énorme dispositif mis à disposition pour répondre à un début d’incendie, sans le vouloir j’étais assise à trois sièges à côté me demandant quel était son mode de fonctionnement, enfin pour finir j’ai pour habitude de m’installer non loin d’une issue, on ne sait jamais.
les mœurs inverties
C’est une tradition depuis les grecs puis les romains dont nous dépendons et descendons en ligne directe.
« Presque 300 com’ sur les bonheurs de la cure, et pas un mot sur Marcel P. »Marcel? oui mais Gaspard
Attali et son compère Henry Salfati disent bien combien fut importante la révolution culturelle de Josias à Jérusalem au VIè siècle avant J.-C. qui restaure l’unité de Dieu et glorifie le Deutéronome retrouvé, et fait détruire partout en Israël les autels dédiées aux dieux régionaux comme celui détruit dont on peut encore voir les ruines de l’antique ville d’Arad (ערד) non loin de Beer-Sheva dans le sud du Néguev, que j’avais visitée sous un soleil de plomb en 2006. C’était tellement émouvant de se retrouver dans les petites ruelles de la ville entre les ruines des maisons quelque deux mille six cents ans à trois mille ans plus tard ! Invention de l’école et de l’apprentissage de l’alphabet inventé dix siècle plus tôt, pour transmettre désormais la tradition juive. Immense révolution démocratique.
C’est aussi en ce VIè siècle que Thalès transforme les dieux en concepts avec son fameux théorème.
Et c’est là, dans ces deux mondes en même temps, « qu’apparaissent le respect de la personne humaine, la fin des sacrifices humains, l’importance de l’Autre pour soi. »
On est donc d’autant plus fondé à critiquer Montaigne dans son chapitre I, 31, « Des cannibales », qui est une violente remise en cause de cette invention sans précédent dans l’histoire de l’humanité et qui qualifie à tout jamais la culture occidentale d’humaniste, par la glorification par Montaigne de la Nature, au nom de laquelle il se refuse à disqualifier les Indiens et leur cruauté pour mieux stigmatiser la barbarie des guerres de religion. C’est remettre en cause précisément les fondements mêmes du monde occidental qui marque pourtant un progrès décisif pour toute l’humanité qui va progressivement en adopter les principes devenus ainsi universels. Il y a là manifestement une faute profonde et essentielle de Montaigne.
Le mode « inverti », entre T. Mann et Marcel P. se solde par le score: 6 à 0.
Je viens de voir que ce n’est pas T. Mann qui passe à la postérité médiatique, mais l’un de ses fils.
Vous imaginez le défaut de prevention medicale pour Marisol, puisque Hans Castorp était un malade qui s’ignorait.
On oublie toujurs dans la famille Mann.. le frere, Heinrich Mann , avec son « ange bleu » (encore une histoire de prof tres respectable devenu le pantin d’une fille de cabaret..) et son merveilleux » Henry IV « en trois volumes chez gallimard.
Je viens de voir que ce n’est pas T. Mann qui passe à la postérité médiatique, mais l’un de ses fils.
Il faudrait développer un peu, mais il me semble qu’il y a un mésusage de cette citation de Luc, à la page 510, du dico » j’aime pas les livres ».
Cela va interpeller peu de monde ici, mais, il était important que je vous le signale.
Paul Edel dit: 25 septembre 2016 à 12 h 37 min
« J’imagine la visite annoncée de Marisol Touraine dans le sanatorium imaginé par Thomas Mann.. »
Ces petits coups de griffe à un membre du gouvernement de la gauche honnie doivent contribuer à vous maintenir en bonne santé. Grand bien vous fasse. Quant à son homologue de droite, Roselyne Bachelot, rien à redire naturellement : elle a la bonne carte.
Quand on pense qu’on peut devenir le pantin d’une fille de cabaret ! Et tout ça pour une belle paire de nichons ! On est vraiment peu de chose…
On peut faire vraiment un cours super avec les mythes grecs d’un côté, la révolution de Josias et le théorème de Thalès qui transforme les dieux en concepts mathématiques. Un cours tel que j’aurais aimé en avoir quand j’étais gamin ! Je vais leur pondre ça.
la révolution culturelle de Josias à Jérusalem au VIè siècle avant J.-C. qui restaure l’unité de Dieu et glorifie le Deutéronome retrouvé, et fait détruire partout en Israël les autels dédiées aux dieux régionaux comme celui détruit dont on peut encore voir les ruines de l’antique ville d’Arad (Widergänger)
Josias, ordure monothéiste. Lisons de toute urgence : « Eloge du polythéisme. Ce que peuvent nous apprendre les religions antiques », de Maurizio Bettini (Les Belles Lettres). Et pour 14 euros ! La sagesse à prix coûtant.
Je me suis acheté aussi l’autre jour les cours de Benny Lévy sur l’Alcibiade de Platon. Sacrément passionnant aussi sur le commencement de la philosophie. Et un gros bouquin sur Maïmonide philosophe : Lumières du Moyen-Âge, de Pierre Bouretz, Gallimard. Super génial… Je crois je vais m »en servir aussi pour mettre définitivement en fureur ma chef avant qu’elle ne parte en retraite… et leur parler de Cordou et d’Averroès aussi ici ou là, je vais bien trouver à le glisser…
@13.58 Lisons de toute urgence
Revenez-y quand vous l’aurez lu vous-même le Bettini, Le Monde des livres du vendredi ne garantit rien en dehors du vernis dont on peut toujours se prévaloir avec aplomb, meuh meuh
Janssen J-J dit: 25 septembre 2016 à 14 h 21 min
@13.58 Lisons de toute urgence
Revenez-y quand vous l’aurez lu vous-même le Bettini
Je l’ai lu. un argumentaire d’une qualité exceptionnelle.
Et un gros bouquin sur Maïmonide philosophe : Lumières du Moyen-Âge, de Pierre Bouretz, Gallimard.
Ouvrage remarquable en effet. Sauf que Bouretz aurait été bien inspiré de clore (ou d’ouvrir) son titre d’un point d’interrogation. Philosophe ou seulement théologien ? Peut-on être les deux à la fois? L’un des centres d’intérêt de ce livre est là, me semble-t-il. La réponse n’est pas facile à donner.
Maïmonide philosophe : Lumières du Moyen-Âge, de Pierre Bouretz, Gallimard. Super génial…
super génial … pourquoi pas hyper sublime ! Jargon d’ado attardé.
Exclure Montaigne pour faute essentielle (13 h 11),
exclure Anthony de la famille Mann pour western
ou fuir le commentarium pour respirer ?
Par ici la sortie !
Nomdebleusement.
Le pénitencier hygiéniste ça comprend moult pavillons les sans alcool les anti-goldo les tout en cresson comme oncle Wolf les anti-sport passeque on crève quand même bon ben j’y vais pas…
J’avais un copain qui parlait des Torquemada de l’anti-tabagisme !
Ah, tu manques d’humour, mon Jeanjean ! T’as même pas compris que je faisais exprès d’imiter le langage des ados branchés. Ouvre un peu tes écoutilles et éventuellement ce qu’il y a entre les deux… s’il en reste encore quelque chose, hein…!
Tiens, tu devrais lire le livre d’Attali, ça te plairait. Ecoute un peu :
« Alors que le monothéisme juif apporte l’idée de l’unité du projet divin, dont l’homme est l’image, et d’un dieu qui aime les hommes et les conduit vers la résurrection, le polythéisme grec rassemble les dieux qui méprisent les hommes et jouissent du spectacle de leurs passions. Les dieux des Grecs sont libres ; les hommes tentent de le devenir, mais sont toujours rattrapés par la mort. La loi n’est plus celle de Dieu, mais celle des hommes. »
_______
Tu ne trouves pas que tu ressembles furieusement aux Grecs avec ton mépris souverain de l’Autre et du monde, mon Jeanjean ?!
C’est que t’as pas bien compris Maïmonide et son époque. Il n’y a pas de différence alors entre la foi et la raison. Attali a fait jadis trois conférence à la BNF sur le sujet : une sur Averroès, la seconde sur Maïmonide, la troisième sur Thomas d’Aquin. Faut les lire, mon grand.
Attali rappelle à juste titre que les Grecs comme les Hébreux ne voyaient nulle contradiction entre la foi et la raison. C’est le christianisme qui va vouloir par la suite établir la primauté de la foi sur la raison. On le lit encore très bien chez Pascal dans ses Pensées qui y ajoute la dimension cordiale. Mais il passe son temps à dévaloriser la raison avec des arguments extrêment puissants qui font de lui un très grand penseur.
Tu vois bien que tu es, quoi que tu en aies, mon brave Jeanjean, un indécrottable chrétien pour concevoir cette séparation si catégorique entre foi et raison, tout droit héritière de ton éducation d’Occidental chrétien décadent… Tu ne l’as pas encore faite ta révolution spirituelle, mon petit chéri !
Dans le monde juif comme d’ailleurs dans le monde musulman, une affaire comme l’affaire Galilée et la prudence de Descartes qui ménageait sa monture comme moi avec ma chef digne de l’Inquisition…, c’est totalement impensable ! IMPENSABLE !
Pour les Hébreux comme pour les Juifs, il n’y a jamais eu de contradiction entre la foi et les découvertes scientifiques. C’est aussi bien pourquoi nombre de juifs figurent parmi les plus grands scientifiques du monde occidental.
Pourquoi les mathémathiques doivent-elles beaucoup à la présence des musulmans en Andalousie durant une bonne partie du Moyen-Âge ? C’est que leurs recherches non seulement n’étaient pas entravées par les docteurs de la Loi et les hommes de pouvoir, mais elles étaient encouragées.
Seul le monde chrétien a été particulièrement rétrograde sur ce plan. Ce qui montre, soit dit en passant, combien le christianisme est une perversion du Judaïsme, et un profond mépris pour l’enseignement du Christ au profit des hommes de pouvoir et de leur tyrannie sur les esprits et les cœurs.
Il est vrai que Madame Mari… T… met un point d’honneur à ne pas répondre aux demandes de Rendez-vous des PME pour une loi qui les concerne.
Exemplaire est de ce point de vue l’affaire de la pénibilité. Lorsque des PME furent reçus par les députés membres de la commission, elles s’aperçurent d’abord qu’un seul avait une expérience réelle du monde de l’entreprise.
Puis elles furent fort étonnées de ce qui suivit.tout le monde, je dis tout le monde dans la Commission, convenait que cette loi était mal fichue, intenable, et comprenait pour elles une paperasserie aberrante… mais il fallait faire un geste, etre bon, etc…
Comparez cette bouillie maçonnico-socialarde au pragmatisme anglo-saxon, etc… cherchez l’erreur.
Quant à Madame Touraine, c’est un ministre qui ne parait que quand il y a des photographes et des caméras. Le reste, c’et bon pour le dir-cab (honnete, d’ailleurs). Alors accorder des rendrez-vous à des gens qui sont dans le réel… Vous n’y pensez pas!
… il y en a encore, les malheureux, qui ne comprennent pas que foi et raison ne peuvent que, comme disent les crétins, « vivre ensemble », c’est à dire se faire respectivement agaceries et méchancetés, jusqu’à la victoire de l’une sur l’autre hormis quelques funambules qui finissent par tomber de fatigue ….
Petit rappel dit: 25 septembre 2016 à 15 h 30 min
« Quant à Madame Touraine, c’est un ministre qui ne parait que quand il y a des photographes et des caméras. »
En tant que bras droit (sic) de P. Edel, M. Court renchérit sur le troubadour du bocage et bat à son tour -primairement- la campagne. Pour ma part, je tiens Mme Touraine pour unE ministre mais passons… Pour le reste il est vrai : à chaque fois que je lis un article qui lui est consacré où sa photographie apparaît, de même lorsque je la vois dans les journaux télévisés, je me dis : « tiens, il y avait pour le moins 1 photographe ou 1 cadreur dans le coin. De fait, c’est assez suspect ».
… il y en a encore, les malheureux, qui ne comprennent pas que les Arabes, en pleine expansion par le commerce guerrier, ne furent que les vecteurs de la mathématique indienne qu’ils s’approprièrent prestement comme le reste ….
Radioscopie
Je suis peu soucieux par nature d’etre le bras droit de qui que ce soit. Et si c’est etre en campagne que de signaler que cette dame légifère sur des sujets qu’elle ne connait pas sans prendre la peine de s’informer sur l’ixième usine à gaz ainsi mise en place, j’y voi plutôt une œuvre de salubrité publique envers un ministre qui doit beaucoup à son nom, et peu à ses mérites.
Car enfin, on à beau faire, la Dame est plus tendance Pompadour, le gout en moins, que tendance Colbert. Si c’était le contraire, ça se saurait!
Il y eut tout de meme l’affaire Spinoza.
« concevoir cette séparation si catégorique entre foi et raison »
Quand on voit tous les crimes qui ont été commis dans l’histoire au nom de la raison, on se dit que peut-être ce n’est pas là un nec plus ultra, et qu’il faut bien chercher autre chose…
@Paul Edel dit: 25 septembre 2016 à 13 h 17
Un des plus longs article du « dictionnaire amoureux de la littérature et des écrivains » de P. Assouline est réservé à Klaus Mann (1906-1949).
A ce fils de Thomas Mann, il réserve estime et regard approfondi, le replaçant dans cette difficulté d’être le fils d’un père si célèbre mais aussi le neveu de Heinrich Mann, « antifasciste exemplaire ». Dandy, homosexuel.Il évoque le lien si fort qui l’unissait à sa sœur Erika qu’on les prenait pour des jumeaux (et là je pense à la constellation du frère et de la sœur – Ulrich et Agathe – dans le 2e tome de « l’Homme sans qualités » de R.Musil). Il fit un long voyage de presque une année avec Erika évoqué dans « A travers le vaste monde ».
Il évoque aussi « Méphisto » inspiré par son beau-frère, corrompu par le régime na.zi et « par Gö.ring en particulier ». (Klaus Maria Brandauer interpréta ce Méphisto).
J’ignorais son suicide à Cannes à la fin des années 40 et son engagement si lucide dans sa lutte implacable contre le natio-nal-socialisme. Exil – renoncement à la langue allemande – combat anti-fas-ciste… Un Journal « Point de rencontre à l’infini » évoque ces années, si mal accueilli par la critique dont il dira :
« La malveillance avait pris de la profondeur, elle était devenue plus méchante, plus froide, plus hostile. Une malveillance qui veut détruire. Torturer d’abord, puis tuer. Une malveillance meurtrière, une haine-na.zie : voilà l’image grimaçante que m’opposaient les colonnes des journaux…. ».
Un roman ultime presque autobiographique « Le Volcan », « oscillant entre espoir et désespoir ». P.A le rapproche du poète Gottfried Benn qu’il admirait (et que vous aviez évoqué il y a peu). Légendes maudites…
Il termine cet article en l’imaginant à la terrasse Dôme ou de la Rotonde, ce « chroniqueur d’une effrayante lucidité », ce Klaus Mann si souvent oublié.
« combien le christianisme est une perversion du Judaïsme, et un profond mépris pour l’enseignement du Christ au profit des hommes de pouvoir et de leur tyrannie sur les esprits et les cœurs. »
–
A la limite on peut discuter sur la deuxième proposition, mais sur la première tu pètes les plombs une fois de plus, Michel.
Cela-dit c’est ton droit de définir par opposition.
Pour moi, le christianisme, c’est croire en Jésus-Christ, Dieu et Homme, mort et ressuscité des morts. Désolé de ne pas avoir employé le mot « Judaïsme » dans cette définition.
… il y a encore dans le grand cimetière des Républiques de la Culture mortes, le Scemama debout dans sa tombe entrouverte qui tente de nous faire passer de la viande d’abattoir pour une « installation », la Sabbah qui jette l’éponge en Architecture, le picoleur Kiosseff qui blablate à la Panassié devant ses avatars … on est mal…
Vouloir régir la France voir du Monde en se référant à tout bout de champ à Israël, c’est carrément hallucinatoire ou obsessionnel ou narcissique. En réalité c’est les trois à la fois.
C’est en tout cas avoir une vision ultra-étriquée du monde.
Un fait est certain : Israël semble incapable de régler ses problèmes internes. Je ne parle pas des problèmes avec la Palestine et d’autres voisins. Je parle de ses courants politiques, ou de sa capacité d’intégrer les juifs qui y émigrent. C’est dans dans de nombreux cas un bel échec, à commencer par la plupart des jeunes juifs français qui ont tenté ce pari et qui sont tombés de haut une fois arrivés là-bas.
Certains sont d’ailleurs d’avis que c’est le judaïsme qui est une perversion du christianisme…
Sur la Mésopotamie, le sumérien l’akkadien, le grec, l’hébreu, le persan, les écritures cunéiformes, alphabétiques (avec et sans voyelles)…lire de Jean Pierre Vernant, Jean Bottéro et Clarisse Herrenschmidt, « L’Orient ancien et nous », Livre de Poche Biblio.
Ils en savent encore plus sur le sujet que WG et Attali réunis, c’est dire…
Bref, ce « centre du monde » qui semble nous être proposé a encore énormément de boulot à accomplir. Mais je suis convaincu de sa réussite sur le moyen et long terme. Hum. Encore que.
Delaporte dit: 25 septembre 2016 à 16 h 56 min
Certains sont d’ailleurs d’avis que c’est le judaïsme qui est une perversion du christianisme…
–
Delaporte, je vous propose de prendre cette dernière.
« Pourquoi les mathémathiques doivent-elles beaucoup à la présence des musulmans en Andalousie durant une bonne partie du Moyen-Âge ? C’est que leurs recherches non seulement n’étaient pas entravées par les docteurs de la Loi et les hommes de pouvoir, mais elles étaient encouragées.
Ce qui montre, soit dit en passant, combien le christianisme est une perversion du Judaïsme, »
Tant d’imbécillités en si peu de mots, on a du mal a y croire!
Dès que WG lit Attali, il devient (redevient?) fou.
à la Montagne magique, je préfère le Montaigne Magique.
Et dire que le judaïsme serait une perversion du christianisme, non seulement c’est très très khon, mas en plus c’est Anna Kronik… (1879-1934)
Widergänger dit: 25 septembre 2016 à 15 h 06 min
C’est que t’as pas bien compris Maïmonide et son époque. Il n’y a pas de différence alors entre la foi et la raison.
C’est bien pour cela que Bouretz aurait été bien inspiré d’ajouter un point d’interrogation à son titre « Maïmonide philosophe ». Il y a bel et bien, et à toute époque, un fossé entre foi et raison, et il est plaisant de voir Widergänger affadir pour le service de sa thèse la fameuse distinction qu’établit Pascal entre vérités de foi et vérités de raison. La raison n’a que faire des pseudo-vérités de foi, aujourd’hui comme hier. Au temps de Maïmonide, Juifs, Musulmans et Chrétiens avaient oublié ce qu’est la philosophie, et il faudra attendre Montaigne et Descartes pour en retrouver le vrai sens et la vraie pratique. Quelle que soit l’éminente intelligence de Maïmonide, il n’est pas un philosophe, mais seulement un théologien, pour la bonne raison qu’il pense à partir d’un a priori : l’existence d’un Dieu, tel que la Bible le présente. Autrement dit, il considère comme démontré ce qui reste à démontrer. Mais en son temps personne ne lit plus « l’Apologie de Socrate » et ne prend plus la mesure de l’assertion célèbre et fondatrice : tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. Assertion à laquelle le doute cartésien donnera une nouvelle vie.²
J’avais lu cette proposition paradoxale, que je simplifie, dans le livre très savant d’un spécialiste du judaïsme. Comme quoi…
à 16 h 43 min
« Et pendant ce temps-là »… une superbe exposition au Centre Pompidou sur l’univers de Magritte « La trahison des images », une approche originale (toiles – dessins – correspondance dans des vitrines (il a beaucoup écrit à des philosophes, des écrivains, à d’autres artistes) – documents d’archives…) déclinée en salles/sections à thème introduites par des peintures des maîtres anciens en préambule et des textes fondateurs (Bible – La République de Platon, l’Histoire naturelle de Pline…) qui justifient les copies, les répliques dans l’art.
« Les mots et les images » (toujours cette habitude de langage face à l’art surréaliste ou contemporain : « Qu’est ce que c’est ?… » et les réponses commençant par cet inévitable démonstratif : « c’est… ». Magritte joue avec cette habitude : « ceci n’est pas… ». Il capture l’objet par un dessin ou une peinture hyper réaliste et nous tend un piège en écrivant sur son œuvre : « ceci n’est pas une pipe… ceci n’est pas une pomme… ». Le texte et l’image se séparent, chacun reprenant sa place, indépendants l’un de l’autre, malgré le mot qui les lie « ceci ». Les mots deviennent des images puisqu’ils sont peints ou dessinés de la même façon que le fruit ou l’objet. C’est une séparation entre la représentation plastique et la référence linguistique.
Dans une vitrine se trouve une lettre qu’il a adressée à M.Foucault où il interroge deux mots « ressemblance » et « similitude ».
Dans une autre salle « Rideaux et trompe l’œil », introduite par la peinture hollandaise du XVIe siècle où déjà trompe-l’œil et natures mortes nous piègent par leur virtuosité réaliste, des nuages immobiles et des rideaux nous convient à un spectacle surréaliste et enchantent le visiteur, brisant les conventions de la représentation. Ses toiles ressemblent à des tableaux classiques réalistes et soudain le monde bascule : une locomotive sort d’une cheminée, un ciel de nuit et son paysage envahissent la silhouette d’un homme à chapeau, des chaussures deviennent des pieds, des rideaux sont accrochés au ciel, des portes enfoncées nous livrent un passage vers un seuil à franchir pour quitter le visible.
C’est un peu l’univers de Michaux (« Comme le monde s’éloigne, s’éloigne ! »)… Comme ce qui est possible dans un rêve. Magritte c’est la maître de l’étrange et du fantastique, de la poésie.
Joseph 6 trucs st mort !! ah ! s’truc ! Il avait remplacé le Grand Rabbin Kaplan à l’époque de l’investiture de Lustiger comme archévèque.
Il est mort d’avoir trop joué dans Braquo.
Il ne me paraissait pas possible de quitter les commentaires de ce billet consacré au sanatorium romanesque de Davos et ses plus célèbres pensionnaires, sans une petite pensée, pour un autre.
« Lieber Max, vielleicht stehe ich diesmal doch nicht mehr auf, das Kommen der Lungenentzündung ist nach dem Monat Lungenfieber genug wahrscheinlich, und nicht einmal, dass ich es niederschreibe, wird sie abwehren, trotzdem es eine gewisse Macht hat. »
Plus loin signé: Franz.
ps: La citation évangélique tronquée dans l’épitaphe de Klaus Mann, qui devait servir d’épigraphe à un roman politique ? si elle est de Luc, à moins qu’elle ne soit de Marc ou Matthieu, ne semble pas vraiment correspondre au message d’origine, mais plus à de la passion un peu pathos.
il est plaisant de voir Widergänger affadir pour le service de sa thèse la fameuse distinction qu’établit Pascal entre vérités de foi et vérités de raison.( mmmouii)
Le temps de Pascal, de Spinoza et de Descartes est celui où la nouvelle philosophie s’avise que les « vérités de foi » sont devenues insuffisantes pour amener les hommes à la religion et qu’il est nécessaire de passer par la raison pour trouver les « preuves » de l’existence de Dieu. Echec total, comme bien on pense : la raison à d’autres chats à fouetter que de perdre son temps à tenter de résoudre un « problème » insoluble. Mais c’est aussi le temps où d’autres philosophes (les empiristes notamment) commencent à suggérer (avec la prudence nécessaire en ces temps d’intolérance) qu’on peut fort bien se passer de dieu. C’est déjà le sens du « Deus sive Natura » de Spinoza, qui provoqua la fureur de quelques rabbins. Je serais curieux de savoir ce que le rabbin Sitruk pensait de la philosophie de Spinoza.
Joseph Sitruk est mort. Toutes mes condoléances et toute l’expression de ma sympathie à sa famille, en particulier à son frère, à sa nièce, Alexa, et à son neveu, Olivier.
Jean dit: 25 septembre 2016 à 17 h 55 min
bien entendu….vous manquez vraiment d’humour, même si c’est pas de très bon goût !
berguenzinc dit: 25 septembre 2016 à 17 h 58 min
Jean dit: 25 septembre 2016 à 17 h 55 min
bien entendu….vous manquez vraiment d’humour, même si c’est pas de très bon goût !
Ce n’est pas de ma faute si j’ai une profonde estime pour le frère de Joseph Sitruk, et une profonde tendresse pour ses enfants, Alexa et Olivier. Je les ai perdus de vue depuis longtemps, aussi ai-je pensé que ce serait une façon de leur manifester ma sympathie. Mais vous avez raison, c’était sûrement maladroit de ma part.
je n’ai JAMAIS dit ça, d’autant que Sitruk était , en effet quelqu’un de formidable, ouvet et qui a toujours voulu rapprocher séfarades et ashkénazes et a oeuvré pour l’oecuménisme. Mais la mort étant une fieffée s.alope, mieux vaut l’accueillir en faisant mine de lui rire au nez !
@14.32 Je l’ai lu. un argumentaire d’une qualité exceptionnelle.
Et vlan, encore un effet de manche d’autorité. Un peu Court, tout de même, brrr.
Il est question de l’Ancien Testament souvent. Je voudrais rappeler l’important ouvrage de Jean Bottero paru en 1986: Naissance de Dieu (La Bible et l’historien) qui à ce que j’ai cru comprendre lui a valu les foudres des catholiques et d’autres alors que mon Dieu il n’y a pas là de quoi fouetter un esprit ouvert.. l’ouvrage m’est très précieux…
Janssen J-J dit: 25 septembre 2016 à 18 h 13 min
@14.32 Je l’ai lu. un argumentaire d’une qualité exceptionnelle.
Et vlan, encore un effet de manche d’autorité.
Pas du tout. Je le pense vraiment. Je n’ai pas lu l’article du « Monde » auquel vous faites allusion. Ce que montre en particulier ce livre, c’est à quel point le monde païen a pratiqué une vertu ignorée des monothéistes : la tolérance.
a toujours voulu rapprocher séfarades et ashkénazes
Ah, il était favorable au couple mixte?
Pour saluer la mémoire du rabbin J. Sitruk, ce poème de Natalia (Levi) Ginzburg qu’il aimait beaucoup…
Les hommes vont et viennent par les rues de la ville.
Ils achètent leur repas et journaux, vaquent à leurs occupations diverses.
Ils ont rosi le visage, les lèvres sont vives et pleines;
Elle soulève le drap pour regarder son visage,
Elle se penche pour l’embrasser dans un geste coutumier.
Mais c’était la dernière fois. C’était le visage coutumier.
Seulement un peu vieilli. C’était le costume de toujours.
Et les chaussures étaient celles de toujours. Et les mains étaient celles
Qui rompaient le pain et versaient le vin.
Aujourd’hui encore, alors que le temps qui passe soulève le voile
Elle revoit son visage pour la dernière fois.
Si tu marches dans les rues personne n’est auprès de toi.
Si tu as peur personne ne te prends la main.
Et ce n’est plus ta rue, et ce n’est plus ta ville.
Ce n’est plus ta ville illuminée. C’est la ville illuminée des autres.
De ceux qui vont et viennent, achetant repas et journaux.
Tu peux te montrer à la fenêtre
Et regarder le silence du jardin dans la nuit.
Lorsque tu pleurais c’était sa voix sereine.
Lorsque tu riais c’était son rire léger.
Mais la porte de la grille qui s’ouvrait le soir restera fermée à jamais.
Et s’en est allée pour toujours ta jeunesse, le feu s’est éteint, vide est la maison. »
« Ah, il était favorable au couple mixte? »
Je ne le connaissais pas personnellement moi-même, ni par personnes interposées, mais on dirait pas.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ha%C3%AFm_Sitruk
Citation extraite de l’article « Mann, Klaus (1906-1949) – Dictionnaire amoureux des Écrivains et de la Littérature – Pierre Assouline (Plon) :
« … Il a voulu que ces mots fussent gravés sur sa tombe : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra », tiré de Luc 9, 24, qui se poursuit ainsi : « mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera ».
Eh ben, j’en lis des sottises, mes pauvres chéris ! Vous êtes très prolifiques en quelques heures. Bravo !
citation extraite de wikipédia:
Sur sa tombe, au cimetière du Grand Jas (carré 16), sa sœur, Erika, a fait graver une phrase de l’évangile selon Luc, qui devait servir d’exergue à The Last Day, le roman politique auquel Klaus Mann travaillait juste avant sa mort : « Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie, celui-là la sauvera ».
Je pense pas que la religion catholique n’ait jamais vu le suicide comme un acte politique.
mais bon, c’est vrai qu’en lisant les pages K. Mann du fameux dico, on attrape des boutons, c’est pas comme choper du cholestérol, mais pas loin.
Je vous ai fait un pot pourri de toutes vos sottises, mes pauvres chéris. Dans l’ensemble c’est assez croquignolet… :
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Delaporte dit: 25 septembre 2016 à 16 h 26 min
Quand on voit tous les crimes qui ont été commis dans l’histoire au nom de la raison, on se dit que peut-être ce n’est pas là un nec plus ultra, et qu’il faut bien chercher autre chose…
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Petit rappel dit: 25 septembre 2016 à 16 h 21 min
Il y eut tout de meme l’affaire Spinoza.
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D. dit: 25 septembre 2016 à 16 h 42 min
A la limite on peut discuter sur la deuxième proposition, mais sur la première tu pètes les plombs une fois de plus, Michel.
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D. dit: 25 septembre 2016 à 16 h 56 min
Vouloir régir la France voir du Monde en se référant à tout bout de champ à Israël, c’est carrément hallucinatoire ou obsessionnel ou narcissique. En réalité c’est les trois à la fois.
C’est en tout cas avoir une vision ultra-étriquée du monde.
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Delaporte dit: 25 septembre 2016 à 16 h 56 min
Certains sont d’ailleurs d’avis que c’est le judaïsme qui est une perversion du christianisme…
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gontrand dit: 25 septembre 2016 à 16 h 57 min
Ils en savent encore plus sur le sujet que WG et Attali réunis, c’est dire…
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D. dit: 25 septembre 2016 à 16 h 59 min
Bref, ce « centre du monde » qui semble nous être proposé a encore énormément de boulot à accomplir. Mais je suis convaincu de sa réussite sur le moyen et long terme. Hum. Encore que.
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gontrand dit: 25 septembre 2016 à 17 h 01 min
Tant d’imbécillités en si peu de mots, on a du mal a y croire!
Dès que WG lit Attali, il devient (redevient?) fou.
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Jean dit: 25 septembre 2016 à 17 h 37 min
Trop long à citer. Mais inénarrable !
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Delaporte dit: 25 septembre 2016 à 17 h 41 min
J’avais lu cette proposition paradoxale, que je simplifie, dans le livre très savant d’un spécialiste du judaïsme. Comme quoi…
Inénarrable là aussi !
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Jean dit: 25 septembre 2016 à 17 h 49 min
Inénarrable !
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Jean dit: 25 septembre 2016 à 18 h 24 min
c’est à quel point le monde païen a pratiqué une vertu ignorée des monothéistes : la tolérance.
Inénarrable !
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Pour la suite, laisser refroidir quelques heures…
J’imagine que lorsque les premiers chrétiens se faisaient mettre en croix par le polythéisme romain pour refuser d’adorer l’empereur Auguste, comme le rapporte Pline le Jeune dans une de ses lettres, c’était un effet de la tolérance…
Inénarrable !
@ Widergänger: Oui, oui, le Montaigne I, 31 sur les cannibales ne colle pas du tout. C’est ennuyeux, car il est très rare de prendre Montaigne en défaut vous dites cruellement: « faute professionnelle » ce qui est une forme de blague, voilà notre vieux sage, notre référence prise en flagrant délit de déconnage. Forcément notre culture est évidemment bien plus développée. Il est facile et cruel et aujourd’hui fort banal de mettre les anthropophages en avant de nos moeurs. Il me semble pourtant (je voudrais sauver Montaigne !!) que pour l’époque de Montaigne ce propos est absolument révoltant presque ironique. Derrida dans de la Grammatologie dit à propos de Levi Strauss des choses intéressantes sur ce sujet.
je viens de me farcir un article de la FAZ, sur la destruction de l’enseignement des siences humaines et en particulier de la notion de chronologie en Histoire en Bochie. La pédagomanie démentielle a , en effet, fille des soixante-huitards essaimé partout en Europe ! C’st une sorte de coup de force totalitaire dans le domaine de la liberté de pensée.9a donne encore plus de force à ce que dit WGG, à ce que dit Bloom et à ce que je dis.
Du coup Dexter a bien raison ! L’intellectualisme bourgeois, toutes nos branlettes en vase clos, font mourir de rire les assassins du savoir que sont les syndicats ensiegnants et les cinglés du Ministère ainsi que les tarés déments de la Commission Européenne. L’Occident le paiera très cher. Très cher. Car le temps, en Histoire, c’est la Raison, le rationnel, comme l’espace l’est en géographie. Seulement, le capitalisme qui n’a jamais été aussi sauvage n’a pas besoin de lardons cultivés. il a besoin d’abrutis dociles ,chasseurs de Pokémons…
Mamma mia !
je donne la référence de l’article pour les germanistes. J’ai la flemme de le traduire.
demerdieren Sie sich !!!
à 19 h 15 min, et pas un mot pour le grand rabbin Sitruk qui vient de vous quitter ?
ta gueule raclure de bergueune
ma mère du dracul partout..l’horreur..l’horreur
Widergänger dit: 25 septembre 2016 à 19 h 20 min
J’imagine que lorsque les premiers chrétiens se faisaient mettre en croix par le polythéisme romain pour refuser d’adorer l’empereur Auguste, comme le rapporte Pline le Jeune dans une de ses lettres, c’était un effet de la tolérance… (Widergänger)
C’était un effet de l’intolérance de ces fanatiques : intoxiqués par leur adoration exclusive de leur dieu prétendument unique, ils refusaient de rendre un hommage tout naturel au dieu des autres. Il est des cas où il faut savoir sévir. Le grand potlatch polythéiste (prête-moi ton dieu, je te refile le mien) était au fond un équivalent de notre laïcité et le garant de la paix sociale.
raymond prunier dit: 25 septembre 2016 à 19 h 21 min
Quelle page dans la Grammatologie ? J’ai le bouquin sur mon bureau.
@mettre définitivement en fureur ma chef avant qu’elle ne parte en retraite
…toujours les mêmes soucis scolaires domestiques, et il vous prend tous pour ses p’tits 5e… Z’ont pas mal dû souffrir d’une tache pareille, m’est avis. Quand on dit que l’EN est un naufrage, tu m’étonnes.. avec des zigotos pareils !
berguenzinc dit: 25 septembre 2016 à 19 h 22 min
C’est tout à fait ça !
On assiste à la mise à mort du savoir et des professeurs par les dirigeants de nos pays, relayée par tous les sergents chefs qui officient dans les établissements scolaires et veillent à la soumission des troupes !
Le temps de déterrer la hache de guerre est arriver…! Ça va me rappeler les bandes dessinées de mon enfance et le trappeur Kiwi…
« Je vous ai fait un pot pourri de toutes vos sottises… »
Evidemment, vous vous êtes soigneusement oublié vous-même, Widegänger. Il y en aurait de toute façon trop à reproduire, des pages et des pages à se pisser dessus…
Mais dis-toi bien, Jean-Philippe, qu’à travers cette histoire du temps et de la chronologie en Histoire, que ce n’est pas seulement une question qui touche l’enseignement de l’Histoire et la perte de nos repères et la destruction du savoir et la mise à mort des profs.
On est en réalité en plein problème de Sein und Zeit !
C’est à notre âme qu’on en veut ! À notre âm ! La situation est infiniment plus grave qu’un simple problème d’enseignement, qui n’est pourtant pas simple…!
On veut nous soumettre, anéantir notre âme !
Parce que cet homme, Joseph Sitruk, est mort, je pense à ce poème de Marc-Alain Ouaknin, rabbin aussi et docteur en philosophie :
« Où sommes-nous
lorsque nous nous taisons ?
Dans la blessure du vent ?
Dans le frémissement des marges ?
Dans le presque du peut-être ?…
Où va le blanc quand la neige a fondu ?
Minuscules riens
dans le regard de la chouette
insupportable solitude
de l’aile sans terre…
Étranger à ta porte,
je questionne
le murmure du papillon
Et j’implore l’obscur
de me prendre la bouche
où se terre l’exil
de tes silences…
Où ira le blanc quand la neige aura fondu ? »
Marc-Alain Ouaknin – « Zeugma – Mémoire biblique et déluges contemporains » – Éditions du Seuil
(Deuxième livre – seizième cahier dont le titre est « Faire entendre la quatrième note de la gamme ! »
http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/09/25/guide-du-snobisme-sexuel_5003032_4497916.html
» des pages et des pages à se pisser dessus… »
dis moi, Clignancourt, t’as pas oublié ta Téna Anti Odours, j’espère…
L’article de la FAZ dit bien la totale soviétisation de l’Europe de Bruxelles. C’est très clair. Bientôt ici on fou.tra les récalcitrant dans des asiles psychiatriques !
« t’as pas oublié ta Téna Anti Odours »
Je vois qu’ici j’ai affaire à des connaisseurs ! Respect…
Vous êtes gentils les profs, mais qu’est-ce-que vous proposez? « Et maintenant, que fait-on? » comme disait à peu près Raymond Aron pour se moquer de lui-même…
Les intellos qui veulent reconstruire l’enseignement sont tous des réacs infréquentables à vos yeux: Finkielkraut, Brighelli, FX Bellamy, etc.
Alors?
lire de Jean Pierre Vernant, Jean Bottéro et Clarisse Herrenschmidt, « L’Orient ancien et nous », Livre de Poche Biblio.
Ils en savent encore plus sur le sujet que WG et Attali réunis, c’est dire…
Vous ricanez WG, mais est-ce que vous l’avez lu au moins? Le cas du sumérien est particulièrement passionnant puisque cette langue n’appartient à aucune famille linguistique connue.
Jean-Philippe, tce que dénonce cet article de la FAZ, c’est exactement ce que dénonçait déjà Heidegger en 1933 dans son discours de Rectorat. Il est là le fascisme ! Pas du côté de Heidegger ! Pas du tout ! Du côté de nos dirigeants ! La situation est très grave. L’exemple pris pour l’enseignement de l' »Holocauste » est très clair : on veut effacer de nos mémoires les atrocités de la Shoah en pervertissant totalement l’enseignement de l’Histoire. On est en pleine « mise au pas » ! Gleichschaltung, on y est en plein, Jean-Philippe !
C’est fort, ça, encore un qui cherche partout où va le blanc quand la neige fond.
closer dit: 25 septembre 2016 à 20 h 46 min
Les intellos qui veulent reconstruire l’enseignement sont tous des réacs infréquentables à vos yeux: Finkielkraut, Brighelli, FX Bellamy, etc.
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Mais je ne suis pas du tout opposé à Finkielkraut ! On sait parfaitement ce qu’il y a à faire pour réformer correctement l’enseignement, croyez-moi. Florence Dupont et une autre collègue l’ont même proposé à la ministre l’hiver dernier. Vous croyez que le ministère en tient compte pour créer une vraie filière littéraire ? L’Ecole est devenue ce que Brighelli dénonce depuis des années : une fabrique de crétins. Qui s’accompagne de la mise à mort du métier de prof et d’une volonté acharnée de les mettre au pas.
gontrand dit: 25 septembre 2016 à 20 h 51 min
Tout ce que vous dites est une vraie salade russe. On ne peut pas vous répondre, vous confondez tout, vous ne comprenez rien.
closer, c’est très très simple; désobéïr ! Ensdeigner comme Fernand Braudel , Le Goff ou qui vous voulez, rendre les cloportes administratifs complètement fous, et sans cesse, sans cesse, sans cesse élever les élèves vers les sommets, car, à l’instar de l’eau , vue par Ponge, notre devise est , ou devrait être « excelsior ».
Enseigner l’insolencen le mauvais esprit, le bonheur, se faire le plus d’ennemis possible dans l’administration, parmil les tubes digestifs à pattes qui acceptent la soupe, enfin, forger une génération qui ne s’en laisse pas compter. C’est à NOUS de faire ça, pas aux curetons et pas aux entreupreuneuuuuurs…encore mois à la ministraille. Quant aux parents, leur avis, il serait bon qu’enfin , on s’en tamponne. Car ces braves boîtes à sperme, quand leur lardon passe au bloc opératoire, ils vont remettre en cause les pratiques du chirurgien?
Et puis, Closer, il n’y a qu’à faire de m’entomologie assoulinesque ici….jen ecompte pas les commentaires haineux, méprisnts, complètement crétins de gens qui pourtant sont censés être brillants et qui nous traitent omme des croûtons de pissotière, sans avoir la moindre idée de ce que nous faisons.Moi, c’est ce que j’ai fait: enseigner des choses dignes et difficiles, prendre mes élèves pour des êtres, des âmes, comme le dit WGG, et pas comme des clients…j’ai été odieux, insolent, grossier, mufle avec les princiipaux , les inspecteurs et toute la fiente. et si on avait tosu fait ça, au lieu que la plupart se couchent, sans doute n’en serions-nous pas là.
L’insolence, closer, le mauvais esprit , la culture, être un puits de science, voilà les armes létales pour pulvériser les khonnards ministériaux et européens. L’insolence, l’effronterie, prêcher la désobéïssance la subversion et le dégoût de la religion et du capitalisme.
Encore plus fort, s’inspirer de Duras, » pluie d’été » pour une réécriture de la Bible hébraïque.
« Ernesto est le double du roi d’Israël qui a tout appréhendé et qui a compris que « tout est vanité des vanités et poussière du vent » ; Ernesto a été saisi, il a l’intuition du monde incomplet ; l’école ne peut donc rien lui apporter… »
Et cette transformation, Jean-Philippe, de l’enseignement de l’Histoire en travail émotionnel, presque en psychothérapie de groupe institutionnalisée par l’École, mais c’est ça le fascisme ! Cette « pédagogie de la consternation » (Betroffenheitspädagogik !). Mais c’est proprement effrayant ! L’École est en train d’agresser l’intégrité psychique des élèves ! C’est abominable.
Et puis, Closer, il n’y a qu’à faire de l’entomologie bloguesque ici….je ne compte pas les commentaires haineux, méprisants, complètement crétins de gens qui pourtant sont censés être brillants et qui nous traitent comme des croûtons de pissotière, sans avoir la moindre idée de ce que nous faisons.Moi, c’est ce que j’ai fait: enseigner des choses dignes et difficiles, prendre mes élèves pour des êtres, des âmes, comme le dit WGG, et pas comme des clients…j’ai été odieux, insolent, grossier, mufle avec les principaux , les inspecteurs et toute la fiente. et si on avait tous fait ça, au lieu que la plupart se couchent, sans doute n’en serions-nous pas là.
Oui, Michel, die Gleichschaltung, die Seelenbetroffenheit, c’est exactement ,mais alors exactement ce qui ss passe dans l’enseignement. Une sorte de fascisme sucré, aussi, sinon plus dangereux que l’autre. Un monde soumis, curbé, dans lequel la fierté et le bonheur d’être ont disparu. Et tout cela, nous le devons au délires du SGEN et du SNES en France et aux Pâdagogik-Hochschulen en Bochie. De là à se dire que le nazisme est un phénomène de gauche, il y a un pas que je n’hésite plus à franchir. La haine du savoir, la haine de la transmission dudit savoir. je l’avaisd dit ailleurs, la haine de l’enseignement est l’antisémitisme sous de nouveaux oripeaux. C’est gravissime. Enfin, j’espère être crevé avant de voir la fin de la décomposition du monde de la « substantificque moëlle » Nous entrons dans l’ère du nazisme pokémon.
« closer, c’est très très simple; désobéïr ! Enseigner comme Fernand Braudel , Le Goff ou qui vous voulez, rendre les cloportes administratifs complètement fous, »
Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie Berguenzinc, mais vous avez fini par jeter l’éponge…
Le rapprochement que tu fais, Jean-Philippe, avec l’antisémitisme se prouve dans les faits : ma principale m’a exclu de l’enseignement en 3ème parce qu’elle ne veut pas que j’y parle de la Shoah ! D’un autre côté ça m’arrange parce que les gamins en 3ème sont insupportables et les enjeux de l’orientation en fin de 3ème rendent les parents totalement hystériques. Mais c’est pour dire que le lien est très clair aussi à mes yeux. Cette principale d’ailleurs quand elle est arrivée au collège avec la pression des parents de la communauté avait déclaré en réunion pleinière, sur un ton sarcastique, si elle ne devait pas instaurer une nouvelle rubrique dans l’orientation : juif. Ça dit tout !
https://www.youtube.com/watch?v=GZrr4zXExV41992…
histoire de se détendre un peu…
Interprétation widerganguesque : « ma principale m’a exclu de l’enseignement en 3ème parce qu’elle ne veut pas que j’y parle de la Shoah! D’un autre côté ça m’arrange parce que les gamins en 3ème sont insupportables et les enjeux de l’orientation en fin de 3ème rendent les parents totalement hystériques »
Autre version possible : la principale l’a exclu de l’enseignement en 3ème parce que les gamins en 3ème sont insupportables et les enjeux de l’orientation en fin de 3ème rendent les parents totalement hystériques.
L’insolence, l’effronterie, prêcher la désobéïssance la subversion et le dégoût de la religion et du capitalisme. (berguenzinc)
J’opine et applaudis des quatre pattes et de la truffe !
Over drôle !
Moi, je n’ai plus rien à perdre, je peux encore me le permettre. Mais les collègues ils ont tous le c.ulte coincé…
Il y en a même une qui a reçu les palmes académiques ! T’imagine un peu l’engin. Pour décoincer ça, c’est titanesque… Certains collègues vont même faire leur rapport le soir de tout ce qui s’est dit dans la salle des profs… Véridique ! La délation sous l’Occupation n’est pas bien loin chez tous ces braves gens…
De là à se dire que le nazisme est un phénomène de gauche, il y a un pas que je n’hésite plus à franchir. (berguenzinc)
Oui, là, peut-être qu’il y aurait lieu de nuancer un chouïa, non ?
Non mais toutes manières le Reichstag l’a brûlé mon zami donc i peut plus y avoir de droite et de gauche y a plus rien même plus un tabouret…
Tu ne te rends pas compte, mon Jeanjean, de la m…dans laquelle on vit. T’es encore un grand innocent avec ta grande g…
Ce pauvre Alba est de plus en plus dérangé, et cette proviseure est une personne sensée. Le moins qu’on puisse dire dans un cas comme dans l’autre…
Il y a un jour ou deux,j’avais posté cette phrase « subversive » assurément, « menu de grand chef; merci ». un billet sur « la montagne magique » avec deux passages cités, 2 trad. possibles, un ajout en surplus, m’avait semblé annoncer des commentaires intéressants.Mon post m’avait attiré cette réplique de Berguenzinc »affligeant de flatterie infantile ». Amusée, j’avais répondu.En disant « menu de grand chef », j’ignorais les menus à venir.Combien de posts consacrés à l’enseignement de l’un des commentateurs?: »je vais leur pondre ça….je vais leur mettre ça sous le nez.. » leur= ses élèves. Un peu, juste un peu étonnée. Et puis « les parents…ces braves boîtes à sperme… ». On est loin de « la Montagne Magique »…Je ne suis pas parent d’élèves scolarisés;je ne suis pas dans l’Ed.Nat. Je suis heureuse que mes enfants n’aient pas fréquenté ce « meilleur collège de Paris », étant donné les propos tenus par ce professeur, que je souhaite ne pas citer plus .
…
…des discussions de çi de là,!…
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…en une sorte d’instabilité actualisé comme menace en opinions à gérer,!…il faut s’en convaincre,!…
…ou allons nous, avec ce fardeaux sur le dos,?!…nous pensons vraiment des différences à faire admettre aux autres pour nous faire du » blé » comme acuité responsable sollicité,!…
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…une autre stratégie de dévoile à jour,…
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…créer des craintes, pour les générations d’héritiers du moindre soucis à se faire,!…
…comme,
…la création des structures maffieuses, vivre et se faire employez, pour et par la sécurité des domaines, sécurisés express par eux,!…
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…à grande échelle,…créer des rixes et discordes entre grands à s’affronter, pour protéger les uns des autres et vice versa,!…
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…un marché juteux,!…machiavélique,!…
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…des guerres et sécurités d’insécurité à trouver du travail, non spécialisé,…qui est de l’ordre de la vidéo-surveillance de nuit et de jour, ou autres recherches par rayonnement de par l’émission de la chaleur,!…à le profil de nos commérages,…
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…à quand, l’enseignement télé visuel,!…
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…tout ces drones,!…de sécurité qui se retournent de » la voix de son maître « ,!…
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…du travail, ou voler des sous de confiance d’enseignants à manipuler les rejetons d’héritiers,…of course,!…Babylone,!…à Sodome,!…
… » diviser pour régner, haut en couleurs « ,…
…l’Europe comme de ces tributs indiennes, sous traitements à choc des lobbyings sur notre dos, à se sucrer aux Bahamas, Panamas, paradis fiscaux,!…en plus, de vivre sur les assurances et insécurité des gens,!…
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…l’enseignement,!…des profiteurs à rien foutre, du jaser, jaser,!…pour devenir » calife à la place du calife « , tout ces vizir aux mains propres une fois,!…
…mon Iznogoud en révolte, plus de chiffre,!…Ah,!Ah,!…en tirailleurs profiteur des insécurités,…
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…chercher à gagner des centimes pour perdre des milliards de normaux à vivre chez-soi,!…
…faut le faire, l’économie rentable,!…
…commandité l’extermination de son voisinage, tous des haineux en bandoulières, qui tirent plus vite que leurs ombres,!…
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…c’est bien continuer,!…combien,!…
…Ah,!Ah,!…etc,…
J. Attali nous parle de notre avenir :
https://www.youtube.com/watch?v=iag1ZOUp8mA#t=1084
D’ici une dizaine d’années, sûrement les profs seront-ils évalués au moyen de l’indice de relation clientèle, en vigueur dans le tertiaire commercial et au-delà. Tout à fait possible de travailler comme un sagouin en livrant de la bouse, pour autant que les procédures et la conformité soient scrupuleusement respectées.
….il y en a qui râlent, les malheureux, et ne se posent pas les bonnes questions : « Si je suis prof dans un système impossible à réformer, n’est ce pas le signe que je suis un trouduc à burnes flasques, une nénette sèche aux ovaires gras, un froussard qui accepte tout pour la sécurité de l’emploi et les vacances comme 95% de mes congénères pédagogues ? Sinon, je ferai autre chose ! Ailleurs ! Mais je n’aime pas le risque… »
…
…en deux mots, se foutre d’un certain capitalisme obscur, d’une élite trop mafieuse, à mélanger le bon grain avec son ivraie collabo-mafieuse,…
…citoyens aux armes, le langage à sa pensée humaniste, notre self-contrôle à jour,!…médisances à profits du chiffre,!…
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…manipuler les foules en groupe chéris? des Luciano français, à nous remettre une couche aux U.S.A.,Trust C°,!…
…Vanités & Affaires,!…
…le militarisme stratégique dans les employez d’affaires, des cibles choisies,!…
…tombez sur des becs de gaz,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
Ah! dexter! obstinément arrimé à une vielle idée… tellement vieille que… rien… songez plutôt au critique d’art paléo si bien composé autour d’une citation (Manneken Pis) par Mel Brooks dans son histoire du monde…
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