Quoi de neuf? « La Montagne magique »
Médiocre, la rentrée littéraire ne peut pas l’être en France. Risquons même : jamais ! Passons sur le rituel d’autoflagellation bien français qui consiste à mépriser systématiquement la production nationale au motif qu’elle manquerait d’air, de hauteur, d’ambition. Passons sur le fait que l’on trouve toujours des pépites à la surface du tamis, du côté des romans attendus d’auteurs consacrés comme parmi les manuscrits inattendus d’auteurs inconnus. La rentrée étrangère est par définition un gage de qualité. D’autant que la France est le pays au monde qui traduit le plus : environ 20% de ce qui paraît chez nous en littérature générale vient d’une autre langue, ce qui témoigne d’une ouverture et d’une curiosité incontestables ; car la demande des lecteurs est là, profonde, ancienne, durable, passionnée.
Même si l’anglais domine, les autres langues, et donc les autres littératures, sont bien représentées, des plus proches aux plus exotiques. Ainsi en cette rentrée, face aux 363 romans français, on dénombre pas moins de 197 nouveaux romans venus d’ailleurs, et parfois de très loin. Ceux de Jonathan Coe, Jane Smiley, Ferdinand von Schirach, Colm Toibin, Steve Sem-Sandberg, Salman Rushdie, Orly Castel-Bloom, Drago Jancar, David Foster Wallace, Amos Oz, Antonio Munoz Molina, Stewart O’Nan, Marlon James, Sara Stridsberg, Harry Parker et bien d’autres encore. Or ce sont « les meilleurs du monde », du moins peut-on l’espérer, puisqu’avant de nous parvenir ils sont passés par le double filtre de la critique et du public ; tandis qu’à l’inverse, au même moment, le tout-venant de la fiction française paraît « en direct » pour le meilleur et pour le pire.
Les têtes chercheuses des éditeurs ont puisé dans le meilleur qui a déjà été lu, publié, encensé et lauré un peu partout. Sauf à penser que la littérature mondiale est unanimement médiocre depuis quelques années, mais ce genre d’affirmation renseigne surtout sur les problèmes existentiels de celui qui l’énonce. C’est une pose et une posture. Ne reste plus alors à ces blasés qu’à relire (air connu) les classiques, modernes ou anciens. Ne leur abandonnons pas ce privilège. Ne cessons jamais de faire nôtre la définition du genre par Italo Calvino :
« Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur. Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire”.
Ce qui est précisément le cas de la Montagne magique (Der Zauberberg) de Thomas Mann, roman de formation et œuvre symbolique s’il en est. Il y raconte l’histoire de Hans Castorp du temps du monde d’avant la première guerre mondiale, son « monde d’avant » à lui, dans l’ambiance délétère d’un sanatorium de Davos (canton des Grisons) dont les pensionnaires, ces gens d’en haut, s’éteignent dans l’oisiveté alors que rôde la tuberculose, maladie de jeunes. Venu y passer trois semaines, le héros en redescendra sept ans plus tard. Le roman a été conçu au départ comme un contrepoint à la nouvelle La Mort à Venise mais sous une forme usant du grotesque ; il est à distance du tragique de Gustav von Aschenbach ce qui n’empêche pas la gravité mais mâtinée d’absurde et surtout d’ironie, trait qui domine l’ensemble.
La Montagne magique est paru en 1924 en allemand et en 1931 en français. Depuis, nous ne le connaissions que par les mots de Maurice Betz. Quatre vingt-cinq ans après, il était largement temps d’enrichir notre regard sur l’œuvre, ce qu’autorise désormais avec brio la nouvelle traduction de Claire de Oliveira, un regard débarrassé de la germanophobie des années 30. Et un autre son, forcément ? Qu’on en juge parce extrait de « Neige », l’un des sous-chapitres auxquels Jean-Marie Valentin, éditeur de Romans et Nouvelles de Thomas Mann dans l’ancienne traduction (La Pochothèque, 1995) accorde une grande valeur :
« C’était un parc qui était situé en dessous de lui, sous le balcon sur lequel il était sans doute debout, un vaste parc d’une luxuriance verdoyante, des arbres à feuilles, des ormes, des platanes, des hêtres, des érables, et des bouleaux, légèrement dégradés dans la coloration de leurs feuillages frais, lustrés, et dont les cimes étaient agitées d’un léger murmure. Un air délicieux, humide, embaumé par les arbres soufflait. Une chaude buée de pluie passa, mais la pluie était éclairée par transparence. On voyait très haut dans le ciel l’air rempli d’un égouttement luisant d’eau. Comme c’était beau ! Oh ! souffle du sol natal et plénitude du pays bas, après une privation si longue ! « (traduction de Maurice Betz, 1931)
« C’était un parc qui s’étendait à ses pieds, sous le balcon où il se tenait sans doute, un vaste parc de feuillus d’une luxuriance verdoyante, ormes, platanes, hêtres, érables, bouleaux, subtil camaïeu de couronnes denses, fraîches et chatoyantes, dont les cimes bruissaient à peine. Il soufflait un air délicieux, humide, qu’embaumaient les exhalaisons des arbres. Une chaude ondée passa, mais cette pluie était toute traversée de lumière. Jusqu’au firmament, on voyait l’air empli de ruissellements miroitants. Quelle beauté ! Oh, effluves du pays natal, parfum et plénitude de la plaine, longtemps regrettés !” (Traduction Claire de Oliveira, 2016)
(« Es war ein Park, der unter ihm lag, unter dem Balkon, auf dem er wohl stand – ein weiter, üppig grünender Park von Laubbäumen, von Ulmen, Platanen, Buchen, Ahorn, Birken, leicht abgestuft in der Färbung ihres vollen, frischen, schim- mernden Blätterschmucks und sacht mit den Wipfeln rauschend. Es wehte eine köstliche, feuchte, vom Atem der Bäume balsa- mierte Luft. Ein warmer Regenschauer zog vorüber, aber der Regen war durchleuchtet. Man sah bis hoch zum Himmel hin- auf die Luft mit blankem Wassergeriesel erfüllt. Wie schön! Oh, Heimatodem, Duft und Fülle des Tieflandes, lang entbehrt! », extrait du texte original)
Innombrables sont les exégèses critiques et universitaires suscitées depuis des années en plusieurs langues par les thèmes traversés par ce roman (Kultur versus Zivilisation, optimiste versus pessimiste, républicain versus totalitaire) et surtout par les archétypes reflétés à travers les dialogues, jouets et affrontements de ses personnages principaux : le néophyte typique Hans Castorp, mais aussi le dialecticien Naphta, l’humaniste Settembrini, le bacchique Peeperkorn, l’hermétique Claudia, le cynique Krokovski. Mann s’y montre par bien des aspects prophétique ; d’ailleurs, son roman renvoie moins l’écho de l’époque de sa gestation que l’écho de l’Allemagne qui vient vue du Berghof ( !). Quant à son style, son auteur s’est lui-même chargé de le qualifier de « sensuel froid ».
Méditation sur le temps et la durée, la dilatation des instants et la mort qui vient, ce roman ample et ambitieux, remarquablement construit autour d’un système du récit que l’auteur a lui-même démonté à l’occasion en révélant ce qu’il devait à la composition musicale et au contrepoint, irrigué par une grande puissance ironique dans la satire de la décadence bourgeoise, souterrainement irrigué par la mythologie, a la particularité de refléter les changements moral, philosophique, politique, spirituel intervenus chez son auteur durant la dizaine d’années de son élaboration. Par la complexité de sa structure, les nombreuses réminiscences des personnages, les retours et leitmotivs, le monstre de Thomas Mann n’a pas fini de nous troubler, et plus encore à la relecture, près d’un siècle après. Et que peut-on attendre de mieux d’un grand roman que ce fécond, durable et excitant inconfort ?
Quand on le reprend dans cette nouvelle traduction longtemps après l’avoir découvert dans l’ancienne, on ne cherche plus à déceler en filigrane les citations et influences de Nietzsche, Schopenhauer, Wagner… On se laisse plus que jamais emporter par l’exceptionnelle richesse de ce flot romanesque, quitte à se demander, encore et toujours, si finalement le duel non plus verbal mais physique opposant Naphta à Settembrini, l’un tirant en l’air et l’autre se tirant une balle dans la tête, ne résume pas l’esprit du livre par son absurdité, donnant un sens plus profond au roman, « résolvant par un silence mortel le débat idéologique qui le traverse et les dilemmes qui hantent son protagoniste » comme l’écrit Javier Cercas dans Le Point aveugle (Actes sud, 2016) à l’issue d’une fine analyse de l’œuvre.
Comme dans Guerre et paix, on trouve même un long passage en français dans le texte. Sauf qu’ici, il s’agit d’un dialogue érotique au bord du lit. Le roman se termine par la mention « Finis Operis ». Fin de l’oeuvre : latin d’humaniste ou latin d’église, il fallait oser cette solennité. Mann n’a pas eu tort. Ce classique-là est juste un chef d’œuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
(« Le sanatorium à Davos », « Thomas Mann », « Hydrothérapie style Belle époque vue par Thomas Mann comme pénitencier hygiéniste » photos D.R. et Reuter)
996 Réponses pour Quoi de neuf? « La Montagne magique »
Quand il est mort, Aaron avait 123 ans.
….. il y a des malheureux qui colportent que le peuple des Juifs serait un peuple élu !!! …. on va manquer de semoule….
« C’était l’heureux temps où la religion avait du charme. Que de richesses dans cette diversité. »
On peut contester aux Romains d’avoir choisi un monothéisme comme religion d’état en substitution du culte de l’empereur car le monothéisme (l’idée qui le fonde) est fasciste et porte la pire forme de tyrannie: la domination par le consensus. Bon, ils avaient à choisir entre le judaïsme, le christianisme (classe moyenne urbaine) et le mithraïsme (pratiqué par la majorité des légionnaires) et pour des raisons économiques ils ont choisi ça; reste sue ils auraient mieux fait de reformer le culte de l’empereur, en favorisant / valorisant en même temps les synergies entre les divers cultes.
reste sue > reste Que
….. il vient à l’esprit de quelques sages qu’il n’est pas pire dictature que celle qui, religieusement soumise, s’abrite sous le délire de l’existence d’ordres divins applicables en tous lieux, en tous temps ….
La religion, c’est l’opium du peuple, comme disait le barbu !
Bon, ils avaient à choisir entre le judaïsme, le christianisme (classe moyenne urbaine) et le mithraïsme (pratiqué par la majorité des légionnaires) et pour des raisons économiques ils ont choisi ça
« ça »..sapré rénato qui cause comme un hélu à mon cul
roo..la raclure et ses jeux dmots a mon cul d’élu
Et quand elle découpe, dit-on qu’Eve entaille?
Et quand elle dort, qu’Eve a nuit?
A Cannes,selon les Paprazzi, qu’Eve, in Costner…
Evitablement
bergueune..le bolcho des salle de prof..nan le planqué avec sa thune sous l’bras..et son ame sous l’ote..pour l’reste hon vit sans
« Chapitre 33 ; mort d’Aaron à la 33è station à Hor-la-Montagne ; mort du Christ à 33 ans sur le mont Golgotha. Ce n’est certainement pas un hasard.
Hitler est monté au pouvoir en 1933.
C’est dans le chapitre XXXIII du Livre des Nombres, intitulé Massei en hébreu, que sont énumérées les 42 stations franchies par le peuple des Hébreux entre Ramsès et le pays de Canaan sous la conduite de Moïse pour parvenir à la Terre promise. Le frère de Moïse, Aaron, meurt à la trente-troisième station sur la montagne à Hor-la-Montagne. »
Hé les mecs, vous croyez qu’il rigole ou qu’il est sérieux?…On dirait du D sur l’Atlantide.
On dirait du D sur l’Atlantide
dédé ne roule pour personne dpuis longtemps..vu qu’il est sur flux de positron qui pulse..
renato s’est dépassé ce matin : « la synergie entre les divers cultes… ». Faut le faire ! Faut l’écrire ! Faut y penser !…
Tu connais pas l’importance des Nombres pour la tradition juive, mon pauvre chéri. T’es un culte…
Plus on lit les penseurs de toute obédience, plus on lit la philosophie, plus on prend conscience que la Torah a pensé pour l’homme ce qui est bon et juste pour l’homme.
Il n’y a aucune soumission dans cette croyance mais au contraire la plus grande des libérations.
Seuls ceux qui sont totalement aliénés et égarés ne peuvent pas s’en rendre compte. Ils vivent en passant à côté de la vie et de la vérité. C’est tragique.
Quatre Danois qui avait tiré sur une synagogue en 2015 viennent d’être acquités à Copenhage.
Deux bombes explosent à Desde dans une mosquée et un centre de conférence. La guerre civile en Europe a commencé.
L’UE va fournir des cartes bancaires aux réfugiés en Turquie.
Un petit signe d’espoir : Le boom de l’immigration des Juifs de France en Israël en recul de 40%.
La communauté juive française en Israël s’élève à 500 000.
….il est pénible de lire, au IIIème millénaire, que des malheureux au câblage neuronal défaillant peuvent traiter d’aliénés et de totalement égarés ceux qui, ne partageant pas vos idées délirantes, vivent en passant à côté de la vie et de la vérité. Cela est tragique de penser cela. Tragicomique. Des soins urgents s’imposent…..
Tu fais partie des pauvres Européens débiles qui ne comprennent rien au fait religieux et complètement aliéné par la doxa gaucho-propalestinienne criminelle. T’es juste un âne bâté. Tu peux monter sur tes ergots, t’y changeras rien.
Tu n’es qu’un petit coq de bruyère qui ergote.
Cogitas, ergotum es…
En fait l’énumération des 42 stations du peuple juif vers la Terre promise ne se trouve pas dans la dernière parasha des Nombres mais dans l’avant-dernière. Et ce n’est pas une parasha ouverte (parasha petouha marquée par la lettre peh « פ ») mais l’avant-dernière section ou parasha fermée (parasha setouma marquée par la lettre samekh »ס »).
J. Attali qui me lit ici de termps en temps en sera informé. À moins que les découpages en sections de ma Torah ne soit pas conformes à la Torah massorétique. Ce qui n’est pas impossible.
Un pavé que je relirai un jour.
La vie en cause, ne trouvez-vous pas que tous les livres ont cet air de faire flop dans la marre quelque soit leur intérêt, au beau milieu de ce débat en mouvement perpétuel et religieux, actuel, manque l’avis d’un musulman. C’est bien dommage pour votre mémoire, néanmoins si tant est que vous ayez eu à portée de main vos rayonnages dont on ne peut douter qu’ils aient consolidé sans tout à fait réussi à changer votre fond cela vous aurait permis d’apporter un pierre à cette conversation dédiée à la conversion aussi bien mathématique que religieuse et qui a pour but d’éclairer les candides et incultes qui ne sont pas légion dans ce micocosme qui de temps à autre se rappelle au siècle en incluant une brève toujours sinistre, toujours inquiétante,; on se croirait dans le bureau du comte Leinsdorf et vous seriez un peu le général Strum, l’enbompoint en moins évidement et quoiqu’en ce personnage fut campé une certaine loyauté qu’on aimerait trouver en chacun et qui si souvent fait défaut mais ne suppose-t-on pas à autrui un peu trop naîvement dans certaines circonstances relationnelles que le temps parvient à tisser en trompe-l’oeil ce dont soi-même on se sent redevable, qualités ou travers?.
….. il est des musiques plus agréables, et infiniment plus sensées, que les roulements de tambourin crevé que l’on entend parfois, d’une oreille distraite ….
https://youtu.be/7hpT84ytXS8
« Tu connais pas l’importance des Nombres pour la tradition juive, mon pauvre chéri. T’es un culte… »
Ça tombe à pic, WG, car j’ai une question pour toi (ou Attali, si tu n’y arrives pas): j’ai 3 fois 33 ans plus 42 mois, j’habite au 33 de ma rue, dans le département 42, en France dont l’indicatif téléphonique est le 33…Ai-je une chance d’atteindre 123 ans comme Aaron?
« En fait l’énumération des 42 stations du peuple juif vers la Terre promise ne se trouve pas dans la dernière parasha des Nombres mais dans l’avant-dernière. Et ce n’est pas une parasha ouverte (parasha petouha marquée par la lettre peh « פ ») mais l’avant-dernière section ou parasha fermée (parasha setouma marquée par la lettre samekh »ס »). »
Vous imaginez la catastrophe si les 42 stations s’étaient trouvées dans la dernière parasha et que celle-ci fut ouverte?
J’en frémis rétrospectivement!
« Quatre jeunes Danois qui étaient jugés pour « complicité d’acte terroriste » pour l’attaque de la synagogue de Copenhague en février 2015, dans laquelle avait été tué un fidèle juif, ont été acquittés aujourd’hui.
Les quatre hommes étaient des connaissances du seul auteur de cet attentat, Omar El-Hussein, 22 ans, un Danois d’origine palestinienne qui avait fait allégeance à l’organisation État islamique et avait été tué par la police quelques heures après l’attentat. »
WG, il faut donner une info complète: l’auteur connu de l’attentat, au nom typiquement danois, a été tué.
Tu vois juste, mon grand. Maïmonide indique que toute parasha fautive ou absente invalide le rouleau de la Torah. Je suis sûr que ça t’en bouche un coin… Mais comme tu ne mets jamais ton petit groin dans la Torah, ça t’indiffère…
WG, il faut donner une info complète
t’es fou..pas hun mot des egyptiesn sur les juifs chez eux..
Et alors vous pensez que justice a été rendue, closer ?
dans la dernière parasha et que celle-ci fut ouverte?
ça aurait rien changé..à un moment donné t’as beau faire ça peut pas plus puer la chève..c’est foul funk dirait kabloom
au noms des boites a sperme..la justice tribal à mon dracul..un coup d’uzi 333 coups minute..son copin avec son glok est moins bon..il hanraille dans sa culotte mais hil essaie
Jeanne Calment atteignit 122 ans..1+2+2….trois nombres premiers…
Y a 1O sque Philips
Y a 9 à la coque
Y a 8 de Cancale (aferte)
Y a 7 emmerdrant
Y a 6 c’est pas toi
Y a 5 Jours ouvrables
Y a 4 rine de Russie
Y a 3 en Champagne
y a 2 testaments
l’Ancien et le Nuveau
ohohoh ohohoh
Mais y a qu’uen dent dans la mâchoire à Jean.
non, sans plaisanter, toute cette numérologie symbolique, cointreau n’en faut. Ainsi, pourquoi vend-on les oeufs et les huïtres par douzaines? soi-disant parce que c’est le nombre des apôtres et le nombre des mois…tu parles…c’est surtout parce qu’on utilisait un systèmedodécimal dont le denier 12 de Molière fut le témoignage.
Bref, Michel, tu vas trop loin. Hitler a pris le pouvoir en 33…quel rapport avec l’âge du Christ? je me méfie , comme de la peste de la signification magique des choses et des nombres.
Bref, ce midi, je vais faire 33 kilomètres pour aller à Langogne. C’est grave , docteur?
« Et alors vous pensez que justice a été rendue, closer ? »
Je n’en sais rien, mais s’il ne s’agissait vraiment que de « connaissances » de l’auteur, il est difficile de conclure…
Widerganger est ce que vous sortez parfois de la Thora et d’Attali pour aller au cinéma ou au théâtre?
Ce soir je vais voir les Damnés, je vous invite.
closer y’a toujours du mal haussi havec son parabellom dans son calbut..y voudrait bien mais hil hésite..pourtant closer c’est un nom typiquement danois
Jeanne Calment atteignit 122 ans..1+2+2….trois nombres premiers…
Y a 1O sque Philips
Y a 9 à la coque
Y a 8 de Cancale (aferte)
Y a 7 emmerdrant
Y a 6 c’est pas toi
Y a 5 Jours ouvrables
Y a 4 rine de Russie
Y a 3 en Champagne
y a 2 testaments
l’Ancien et le Nuveau
ohohoh ohohoh
Mais y a qu’uen dent dans la mâchoire à Jean.
non, sans plaisanter, toute cette numérologie symbolique, cointreau n’en faut. Ainsi, pourquoi vend-on les oeufs et les huïtres par douzaines? soi-disant parce que c’est le nombre des apôtres et le nombre des mois…tu parles…c’est surtout parce qu’on utilisait un systèmedodécimal dont le denier 12 de Molière fut le témoignage.
Bref, Michel, tu vas trop loin. Hitler a pris le pouvoir en 33…quel rapport avec l’âge du Christ? je me méfie , comme de la peste de la signification magique des choses et des nombres.
bergueune il a peur dpasser pour 33 gros con a lui tout seul qui schlingue à la phin des phin..et lavande malgré ses 13 ephorts n’y pourra rien
ce midi, je fais 33 kilomètres pour aller à Langogne..ça fait 66 aller retour? c’est grave , docteur, surtout que si 33 est l’âge du pas Sage Clouté, 66 est paraît-il le nombre de l’Apocalypse…6 ,c’est H, dans l’alphabet..HH…concluez…
on est vraiment dans le n’importe quoi.
bon..je compte pas la bande de raclure..ça pourrait tomber juste
Mais je n’ai jamais écrit qu’il y avait un rapport avec l’âge du Christ, ni qu’il y avait un rapport entre l’âge de Aaron à sa mort et les autres 33.
J’ai simplement été intrigué par le rapprochement qu’on peut faire. Mais il est clair qu’il y a un rapport entre les 33 des Nombres et l’âge où est mort le Christ, qui reprend ce chiffre à son compte comme signe annonciateur de sa venue.
Moi, je te dirai que le chiffre qui me suit est le 14.
Ma mère est morte un 14 août comme Marusa. Quelques jours avant sa mort, c’était un lundi après l’avoir vu en très mauvais état à l’hôpital. j’y ai pensé aussitôt, qu’elle allait mourir le 14 août suivant. Et ça n’a pas manqué. Le 14 en début d’après-midi elle était morte. J’ai d’autres 14 à mon actif de la sorte.
Difficile de conclure… Tu parles ! Faut vraiment être aveugle pour ne pas vouloir conclure.
Ce soir je vais voir les Damnés, je vous invite.
Si c’est donné ailleurs qu’en votre demeure ( péril!) , où donc.
La damnés, déjà vu !
cointreau n’en faut
Délirium trés mince!
Widergänger dit: 27 septembre 2016 à 11 h 57 min
« Moi, je te dirai que le chiffre qui me suit est le 14. »
C’est vrai. Alba a même 14 grammes de matière cérébrale en état de fonctionnement.
Une fois, j’ai adressé une prière à la synagogue en demandant à D.ieu de me donner une réponse qui incluait la lettre Dalet, qui veut dire porte. Or, D.ieu m’a effectivement donné une réponse avec la lettre Dalet, porte. Quand je suis rentré pour déjeuner chez ma mère, la porte cochère était fermée : il n’y avait plus d’électricité pour pouvoir l’ouvrir. J’ai secoué la porte pour avertir la concierge que quelqu’un voulait entrer mais que l’électricité était en panne. La concierge est venue m’ouvrir et quelques instants plus tard, l’électricité était revenue. Juste au moment où j’ai voulu entrer. De même un autre signe à Bergün, le mot de Marusa sur la neige « Te amo », juste au moment où je passais. Evénement unique dans toute l’histoire de Bergün depuis des générations et juste au moment où je venais là pour mettre ses cendres en terre.
je suis né un 8 Mai, ma fille un 24 janvier, le jour de la mort de Lénine….mais ce ne sont que des hasards, voyons..si j’avais joué le jeu de la bête à deux dos une heure ou un jour plus tôt, ma fifille serait née le 23….ça n’a strictement aucun intérêt.
Le Christ est né en 1933 et Adolf Hitler est mort à 33 ans en 66 après J.-C. En 68, ma femme et moi on était déjà en 69. Quand j’ai dit ça à mon stomatologue, « Dites 33 » m’a-t-il intimé en m’enfonçant dans la bouche un crochet de 132 mm (33×4). Toutes ces tsoin s’y danses me troublent.
Gracchus : »Or, D.ieu m’a effectivement donné une réponse avec la lettre Dalet, porte. »
Gageons que bientôt le rectorat et l’académie de Paris donneront aussi à Gracchus Cafouillus une « réponse » avec le mot « porte ».
J’ai trouvé ce qui suit sur la toile que je copie-colle. Des fois, il vaudrait mieux pas y aller sur la toile et s’en aller coucher. Mais enfin, sur la rdl, pourquoi ne pas nous rappeler que Passoul existe, qu’il vaut un peu mieux que WGG qui tend à en coucou-ïser son nid ces derniers temps. Quand ils vont se rencontrer chez les p’tits 5e, j’espère que le 1er va pas se faire bouffer par le 2e, ce s’rait dommage pour nous autres. Donc, voici :
« Je hais les livres » : c’est par cette « boutade » que Pierre Assouline commence son nouveau livre. Il les déteste à tel point qu’il sort cette semaine son Dictionnaire amoureux des écrivains et de la Littérature (Plon, 900 pages) : une sélection personnelle de son Panthéon littéraire. Un dictionnaire « amoureux » : vraiment ? Le membre de l’Académie Goncourt (…), lucide, concède que l’exercice est tout à la fois « arbitraire », « subjectif » et « injuste ». Son anthologie personnelle, il la veut néanmoins conforme aux règles de l’art de la critique littéraire (ah bon ?). Il rappelle que « ce qui ne se fait pas en principe, c’est d’égratigner un premier roman ». Volontiers provocateur, il préfère déboulonner les idoles de la littérature. Belle du Seigneur d’Albert Cohen ? « Trop de guimauve, j’ai l’impression que je vais attraper du cholestérol rien qu’en le lisant ». Umberto Eco ? « Surestimé ». Et quand il entend le mot littérature associé à Michel Houellebecq, Pierre Assouline tire sur « le faux misanthrope, le vrai misogyne et l’irresponsable ». Il ne considère pas l’auteur controversé de Soumission comme un romancier et ne lui prédit aucune postérité : « les bulles médiatiques sont faites pour éclater un jour » lâche-t-il, un brin persifleur. Pierre Assouline est catégorique, il faut « séparer les livres du bruit qu’ils font ». À l’appui de sa démonstration, il cite deux chefs d’œuvre du XVIIe siècle, Don Quichotte de Cervantès et La princesse de Clèves de La Fayette, qui résonnent encore aujourd’hui … loin de toute polémique.
(grain de sel) BDS : plutôt OK (mais A. Cohen n’y est pas réductible au risque de cholestérol, d’autres romans vous décholestérolisent, histoire de ma mère par ex.)
Eco : « surestimé » (OK, dans l’ensemble, mais pas dans tout)
Houellebecq : surtout NON. Quel manque hallucinant de perspicacité, nom d’un chien !
« Séparer les livres du bruit qu’ils font ». Vraiment ? Mais qui fait le bruit, Passoul ? on se le demande souvent à partir d’ici…
La princesse de Clèves ? On pourrait en causer du bruit qu’elle fait, la dame, n’est-ce pas l’autre nab.ot qui l’a récemment réveillée de sa léthargie ? Et surtout, cet exemple prouve quoi, franchement ? y a t il vraiment un risque avec le Quijote ou la Thora wagnérienne à prédire qu’ils continueront à avoir beaucoup moins de succès que le Cor.an ?
Brrr. Spéculossions !
Le 14 ? Bof ! Par contre le 15 c’est un bon numéro, ça peut servir.
Ce qui me gênerait surtout dans Belle du Seigneur, c’est peut-être moins le côté « guimauve » que le côté Feydeau, théâtre 1900. J’aime beaucoup Feydeau mais uniquement chez Feydeau.
….. il est des malheureux qui regrettent infiniment que ‘Les Précieuses Ridicules’ n’ait pas été suivi du ‘Le Précieux Ridicule’ !… JJJ ? pourquoi lui ?… ah ! bon ?…vous êtes sûr ?…
Bien sûr que ce ne sont que des hasard. Mais D.ieu aussi est hasard en hébreu.
La réponse fournie par D.ieu était claire à ma prière ; c’était NON. Et ce fut effectivement non. Je sais que je mourrai à 114 ans le 14 décembre 2068… Si si !
22, v’le les condés….2+2 = 4 évangiles….
Oui, Jean, le 69, c’est le département que je préfère…les charcuteries, les cuisses de gueurnouilles….
Je vais tous vous enterrer, mes pauvres chéris, avec ma kabbalistique…
Janssen, La Princesse de Clèves ne fait peut-être pas beaucoup de bruit, mais elle demeure un moment très important, initiatique si on me passe le mot, dans la vie de beaucoup de lecteurs. Je crois qu’un individu ouvert à un minimum de finesse ne revient jamais de la sidération, pour reprendre une thématique à la Quignard, que provoque cette lecture. C’est un astre à part, comme Le Rouge et le Noir (je n’ai jamais mordu au reste de Stendhal).
Mon premier amour, je l’ai justement connu en 68 : 8+6=14 !
12.31 merci Passou de faire un peu de pub au précieux ridicule, moi aussi, j’ai toujours regretté ce roman inachevé de jbpoquelin.
Pauvre chacha…! Plus c… tu meurs !
À plus pour la prochaine parasha « peh »…!
Alba, c’est moi le c… et c’est toi qui déblatères des monceaux de c… toutes plus grosses que toi (!) à longueur de journée ici. Tu t’es fait virer de l’EN?
Widergänger dit: 27 septembre 2016 à 12 h 35 min
« Je vais tous vous enterrer »
Il a trouvé un nouvel emploi.
Suffit de laisser Alba se répandre. La nullité du fond (numérologie, « réponse de Dieu ») finit toujours par apparaître.
….. il en est, des malfaisants, qui pensent que E.N signifie, non pas Education Nationale, mais Enterrement Niaiseux …
12.40 ou 12.41, je n’arrive pas à départager qui a frappé pour le 666ième?chaloux ou Widergand?
Le dictionnaire amoureux de Passouline est sorti?
Il est fort avec ses romans à séparer du bruit qu’ils font!
Il le fait, lui? Heu…alors il est bien le seul. moix BeigBD et la bande à Garcin comme faiseurs d’opinion ça inquiète;
carburons: exemples de 33
la biere 33 Export
le 20 avril 1233 le très saint père instaure l’Inquisition en France
@12.36 Mais on n’est pas là pour faire part de nos sidérations, mon cher. Je ne suis pas là pour vous dire à quel point j’ai pu m’identifier au duc de Nemours quand on m’a flanqué Mme de la Fayette dans les mains, et qu’on m’a dit, à 17 balais : « lis ça ! ». J’ai pleuré face à cette corvée, mais j’en ai gardé quelque chose… donc, j’ai pas été sidéré par moi-même, désolé !
Mes propres mesures de la grandeur et de la petitesse de la littérature sont le fruit d’expériences émotionnelles précises, traumatiques ou autres, et pas d’autre chose… Et je pense qu’il en va de même pour tout le monde ainsi, n’essayons pas de nous faire accroire du contraire.
Maintenant si vous voulez croire aux standards de la « culture légitime » en la parant des plumes de je ne sais quelle grandeur liée à vos sidérations émotionnelles, c’est acceptable, mais j’ai tendance à penser que ça reste de la fausse conscience de classe, sans vouloir vous blesser… Vous m’agacez un peu, car vous détruisez vous-même votre remarque en disant que vous n’avez pas été ému par le reste de Stendhal, c’est très curieux, à croire que vous n’avez rien lu d’autre que le R&N.
Quant à Feydeau retrouvé dans Belle du Seigneur, qu’est-ce que ce genre de remarque peut m’empuantir ! Voyez, ça revient un peu à ça : je n’irais jamais soutenir que j’aime Feydeau en soi (encore que le snobisme boboparigo est à l’aduler en ce moment, car il serait plus subtil que le boulevard où il fut confiné -or pour moi, il doit y rester-), mais je vous dis mon estime indirecte à son égard en critiquant une star un peu trop convenue, Belle du seigneur… Brèfle, c’est toujours le même faux-culisme qui m’exacerbe/spère parmi les gens estimables d’ici. Dommage. Rien de gravle…
33000 code postal de bordeaux (juju élu, c’est écrit)
12h29 chaloux oui et comme je n’ai pas lu Feydeau je continuerai d’aimer « Belle du Seigneur ».
quant au 14, 99 gr que vous concédez à WGG, ils valent autant que votre surabondance détraquée et pourtant vous faites usage du métronome, du métro et du reste je dirais de vous qu’il vous manquera éternellement une case, comme quoi l’intelligence ne fait pas le bonhomme et à l’opposé contribue à le rendre antipathique, incohérent, inhumain, indécis, imprévisible, manipulateur, irresponsable et tant d’autres choses dont on se passerait quand par exemple on erre seule au milieu d’un chantier, un enfant d’à peine quatre ans à la main.
‘Brèfle’chez Jansen, céqwa cette expression? Je réutiliserai. Je l’ai lue chez qk.un d’autre, dois-je déduire que c’est le même?
J’aime bien cette tendance dans les blogs : on se pique des bouts par ci par la, la phrase mary Shelley,;
Les Boboparigots aiment Feydeau, constaté aussi ( nouveau). ils te poussent des Ho ! des Ha!
rien lu d’autre que le R&N.
Moi j’ai lu en prime » De l’amour » entre deux vagues sur la côte sauvage, bel écrin pour cet essai qu’on peut trouver un peu gnangnan mais c’est Stendhal et je suis peut-être aussi un peu snob et j’ai lu, bu ses lignes bercée par ce bain de senteurs emmelées d’iode et d’herbes sèches, cette sonorité ultra-marine que perce les navigations tant^t dynamisées tantôt alanguies d’oiseaux de mer, j’ai tout aimé ne sachant quoi de l’enveloppe ou du texte me faisait vibrer de bonheur dans une fin d’été.
percent, excusez les innombrables autres identifiées dont le filet a été laissé tel quel dans l’eau du bain.
Bonne nouvelle sur la RDL , WGG l’intervenant d’extrême droite continu ses délires
Dès que Widergänger se plonge dans un livre signé Attali, il écrit Dieu avec un point au milieu du mot. Cela m’angoisse.
Le grand délire avec les nombres me rappelle le bouquin salutaire de Charpack: « devenez sorciers, devenez savant » -coécrit avec Henri Broch, directeur du labo de zététique à Nice- dans lequel ils déboulonnaient toutes les « sorciers modernes » qui abusent le pauvre monde, ils appelaient aussi leurs lecteurs à raisonner un peu plus scientifiquement, par exemple: quand on s’émerveille de rencontrer au hasard d’une soirée une personne qui est née le même jour que soi-même, la plupart des gens voulant y voir un signe que leur adresse on ne sait trop qui ou quoi… mais si l’on considère sagement qu’il y a une probabilité sur 365 de croiser quelqu’un qui a la même date de naissance que soi-même, on redescend sur terre, parce que sinon il faut alors considérer que le type qui gagne au loto est béni des dieux, que c’est même un vrai miracle, vu qu’il y a une probabilité sur 14 millions de gagner le gros lot…
bérénice dit: 27 septembre 2016 à 13 h 17 min
rien lu d’autre que le R&N.
je me permets de ne pas être d’acccord avec ce que vous écrivez. Stendhal n’est pas mondain, il est profondément inquiet. Il cherche à , »se rattraper aux branches de cette « mondanité » comme ultime rempart devant la peur du néant qui transparaît un peu partout dans son oeuvre. Lucien Leuwen, par exemple,n’est pas sans rappeler « l’homme sans qualités », par cette « fadeur » apparente de ce personnage engoncé dans les codes de la bienséance militaire et provinciale et qui ne peut faire éclater sa souffrance.
Dans « La vie d’henry Brulard » sans doute le plus grand livre de Stendhal, et une sorte de saga psychanalytique avant l’heure…on voit bien ce déboîtement permanent par rapport au réel.
Franchement, en vieillissant, je mesure l’immense inspiration de ce bonhomme.
Vous considérez apparemment Georges Charpack comme quelqu’un d’intéressant, de Nota ?
Par ailleurs, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas autant ri, franchement ri, en lisant quelques pages de commentaires de la RDL. Bien des interventions ont été passionnantes aussi.
Le sujet de Passou était bien choisi. La Montagne magique m’a laissé un souvenir mitigé, comme tous les grands pavés de Mann, que je préfère nouvelliste. Pour la seule fois de ma vie de lecteur, j’ai dû sauter des pages (des explications techniques n’ayant en eux-mêmes aucun intérêt pour le récit). Mais ce fut aussi une lecture d’une grande richesse, un voyage que je ne rechignerais pas à accomplir une deuxième fois.
Je viens justement de finir son Doktor Faustus qui, en revanche, est un soufflé vite retombé, et vit de sa réputation. Le dodécaphonisme! Le pacte avec le diable! Le destin atroce de l’Allemagne! Thèmes grandioses!
Sauf que le tout n’est qu’une suite de « résumés », comme s’il s’agissait d’une éternelle introduction à un roman qui ne commencera jamais, avec des personnages réduits à jouer les utilités le temps d’un chapitre et à disparaître aussitôt, comme autant de figures imposées. Pas grand chose à en sauver, hélas.
@de nota je souscrit absolument. La numéronévrose est une maladie mentale. Le problème c’est qu’elle a besoin des autres pour exister.
Quand on pense de des cabinets de numérologie conseillent ces pauvres khons de DRH pour recruter tel ou tel clampin, on en reste comme deux ronds de flan !
Car si on va dans cette direction ,comme on s’est bien amusés à le prouver, tout fais sens en matière de nombres . Tout et rien.
Où situez-vous la « côté sauvage », Bęrénice?
oui D., ne vous en déplaise, Charpak est un grand bonhomme. Pourquoi, ça vous défrise? Il n’a pas parlé correctement des Atlantes, c’est ça? c’est un minus comme Platon?
Janssen » Mais on n’est pas là pour faire part de nos sidérations, mon cher. »
Que faites-vous d’autre ici?
« Mes propres mesures de la grandeur et de la petitesse de la littérature sont le fruit d’expériences émotionnelles précises, traumatiques ou autres, et pas d’autre chose… »
La Princesse de Clèves, personne ne me l’a mise dans les mains. J’en ai acheté un exemplaire chez le vieux bouquiniste à casquette qui se tenait autrefois rive gauche, juste en amont de la passerelle des Arts, face à l’Institut. Je l’ai acheté et je l’ai lu. J’avais 17 ou 18 ans.
Quant à Belle du Seigneur, sur lequel je ne vous ferai pas de conférence -pas ré-ouvert depuis 93-, j’avais été très frappé par le côté très controuvé des personnages secondaires comme par exemple le couple des beaux-parents -si je ne me trompe-. Je peux parfaitement admettre qu’on apprécie ce livre mais ce n’est pas mon cas, et apparemment je ne suis pas le seul.
Quant à Stendhal, Hors le Rouge, j’avoue qu’il m’insupporte (à part peut-être Lucien Leuwen, inachevé). (Reste la Correspondance, que je n’ai jamais ouverte et qui est parait-il intéressante). Je ne refuse pas non plus de le lire puisque je viens de racheter sa Vie de Napoléon que je ne parvenais pas à retrouver et dont j’ai besoin, et je trouve ce texte historiquement intéressant mais littérairement sans intérêt. En outre, son approche du sentiment amoureux m’a toujours paru vaine et fausse. La Chartreuse n’est pas pour moi, et ses chroniques italiennes ne me retiennent pas plus de deux pages. Je trouve que Stendhal est avant tout un poseur, et je me demande s’il ne faut pas être un peu poseur soi-même pour lui vouer ce culte qu’on rencontre encore de temps à autre. Il se regarde aimer et je n’ai toujours pas compris à quoi cette contemplation peut bien lui servir. Ce n’est que mon avis et je reviendrai peut-être dessus un jour où l’autre.
Je n’aime pas non plus le sentiment amoureux chez Cohen, et pas davantage chez Barthes dont je trouve les Fragments au-dessous du médiocre.
En la matière, j’aurais une nette préférence pour ce qu’en montrent Eilhart Von Oberg dans son Tristan et Iseut -peut-être le texte le plus juste que je connaisse sur ce point-, les chants des troubadours -encore que notre sensibilité adapte certainement beaucoup ce qui est exprimé-, Racine dans Bérénice, Mme de la Fayette dans la Princesse de Clèves, Gracq dans Un Balcon en Forêt etc.
Je crois aussi comme La Rochefoucauld que beaucoup de gens n’auraient jamais aimé s’il n’avaient entendu parler d’amour (+ une pensée de Valéry dont le texte exact m’échappe). Quoiqu’il en soit, l’expression des sentiments est certainement un domaine sur lequel il est impossible d’être vraiment du même avis (d’où le destin de tant de couples), aussi impossible que de tomber d’accord sur ce que doit être la composition d’une bibliothèque. Pour finir sur Belle du Seigneur, ma (très humble) opinion -ce n’est que cela- est que Cohen s’est fait plaisir en l’écrivant. Il ne m’a pas fait plaisir à moi, voila tout.
(Je ne sais plus quel interlocuteur causant avec la grande Colette -est-ce Cocteau?- lui dit que les Faux Monnayeurs qui viennent de paraître « c’est vraiment très mauvais ». Réponse de Claudine : »Oui, c’est très mauvais mais ça n’a aucune importance ». Je n’aime pas beaucoup Belle du Seigneur mais ça n’a aucune importance,-et j’ai beaucoup aimé Mangeclous).
Je me poste sans corriger, je suis en retard.
Chaloux, si je puis me permettre, lisez « la Vie d’Henry Brulard » et vous changerez d’avis, vous verrez.
Witold, si vous êtes venu ici pour rire, autant vous dire que vous vous mettez le doigt dans le cil.
Le seul but de notre confrérie à la porte de laquelle vous frappez avec le mauvais signal, est l’élévation de l’âme par la prière, le travail ainsi qu’une réflexion sérieuse sur les rouages qui ordonnent le monde littéraire et de façon plus générale le cosmos.
« Charpack est un grand bonhomme ».
Voyez-vous cela… et en quoi, je vous prie ?
Montaigne, j’ai lu La Vie de Henry Brulard, peut-être trop tôt, vers 22 ou 23 ans. Aucun souvenir. Je vous fais confiance, je le relirai.
Widergänger dit: 27 septembre 2016 à 12 h 37 min
Mon premier amour, je l’ai justement connu en 68 : 8+6=14 !
Ma femme et moi, en 68, on était déjà en 69. 69-68 = 1. 1 + 1 = 11. 11 x 3 = 33. CQFD
c’est pas du Stendhal…mais c’est pas mal non plus…
Trente-six degrés ! Paris était, hier, pitoyable à voir. Bêtes et gens tiraient la langue, les terrasses de café regorgeaient de clients affalés, réclamant aux garçons affolés qui un demi, qui une citronnade, avec une paille pour faire durer plus longtemps l’illusion d’avoir frais.
Et ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient s’arrêter aux terrasses s’en allaient, suivant l’ombre rare, rasant les murs, le chapeau bas, le mouchoir au front.
Et ceux qui devaient passer les ponts, chauffés à blanc, après avoir hésité, se lançaient d’un coup et faisaient l’étape d’une haleine.
Jusqu’aux taxis qui, n’en pouvant plus, rendaient bruyamment l’âme de leurs pneus. pif ! paf !
Et les arbres… les grands arbres attachés au sol où on les planta, dans le bitume, obligés de rester sur leur soif, penchés désespérément au-dessus de la Seine qu’ils bordent, grillés, roussis, pleuraient de toutes leurs feuilles les douces ondées, voire les dures douches de l’orage…
Heureusement, tout ira bien mieux aujourd’hui, les météorologues, qu’il faut croire toutes les fois que ce qu’ils nous disent concorde avec nos désirs, nous annoncent, pour ce matin un abaissement sensible de la température : trois degrés déclarent les uns, quatre degrés affirment les autres ; la moyenne des deux opinions nous donne trois degrés et demi, c’est toujours ça.
Une chose nous doit rassurer cependant, c’est que, malgré cette chaleur anormale, nous n’aurons pas à souffrir du manque d’eau. C’est du moins ce qui a été affirmé hier à la tribune du Conseil municipal.
L’administration préfectorale, d’accord avec la commission, a mis tout en œuvre pour parer à la disette que la sécheresse faisait prévoir. Elle a, notamment, considérablement développé la production des bassins filtrants d’Ivry et de Saint-Maur, qui remédient à la défaillance des sources. Aussi, à l’heure actuelle, alors que partout en France on se plaint du manque d’eau, l’approvisionnement de Paris est normalement assuré et continuera à l’être, si chacun évite le gaspillage. Si, dans les quartiers élevés d’Auteuil, les robinets des étages supérieurs ne coulent pas, c’est parce que ceux des étages inférieurs coulent trop.
À la condition que les Parisiens se montrent économes, nous ne manquerons donc pas d’eau, et il n’est pas question, pour le moment, d’en interrompre la consommation.
Le Parisien. 12 juillet 1921.
bouguereau dit: 27 septembre 2016 à 9 h 29 min
On dirait du D sur l’Atlantide
dédé ne roule pour personne dpuis longtemps..vu qu’il est sur flux de positron qui pulse..
–
c’est exact. je génère l’antigravité Dr cette façon. pour une fois que Bouguereau retirent quelque chose…
D. Charpak eut le Prix Nobel de physique, excusez du peu ! Pour , je crois des recherches sur la détection en radio-activité. Enfin il me semble. Mais c’est sans doute , je vous le rép-ete un minus comme Platon qui, lui , en plus n’avait même pas le Prix Nobel…v’z’imaginez…
antigravité? petit pois dans la calebasse, surtout, oui !
Witold, bien d’accord avec vous, les nouvelles de T. Mann, « Tristan » ou de « la mort à venise » ou « tonio kröger » sont parfaites et je suis d’accord avec vous à propos de ce que vous dites du » Docteur Faustus « : »Sauf que le tout n’est qu’une suite de « résumés », comme s’il s’agissait d’une éternelle introduction à un roman qui ne commencera jamais, avec des personnages réduits à jouer les utilités le temps d’un chapitre et à disparaître aussitôt, comme autant de figures imposées. «
pas tous germanophobes les traducteurs de l’époque Mann. Félix Bertaud, par exemple. La montagne magique est longue à gravir en allemand, avec des pauses interminables, palabres teutoniques qui gèlent l’ascension, les plus résistants atteignent le sommet.
La version française doit sûrement faire oublier la lumière bleue de Riefenstahl, que Mann percevait avec un certain plaisir pervers.
Et pendant ce temps là…… dit: 26 septembre 2016 à 7 h 38 min
Si je suis prof dans un système impossible à réformer
Ha ben si, on peut toujours créer son propre bidule… Comme Courtial des Pereires… Ca c’était de l’institution !
Je peux vous citer une pléthore de prix Nobel qui ne le méritaient pas.
Une pléthore. Là n’est pas la question puisque Char pack méritait à peu près le sein. Mais ça ne suffit pas du tout à en faire un grand homme. Le reste ne suit pas du tout. C’est ce que je voulais dire. Vous me comprenez ou bien me forcerez-vous à être plus explicite dans mon propos, Zerbengnic ?
Je trouve que Stendhal est avant tout un poseur
Misère! Stendhal, un poseur…chaloux, Stendhal a toujours voulu être le plus authentique possible dans sa vie comme dans ses livres, il aima le « naturel » et c’est pourquoi il aima tant l’Italie où la vanité n’avait pas la place qu’elle occupe en France et où elle interdit, selon Stendhal, tout « naturel »…
Witold dit: 27 septembre 2016 à 13 h 52 min
« un roman qui ne commencera jamais ».
C’est ce que j’aurais dit du Hussard sur le Toit, qui m’avait pour cette raison à la fois révolté et fasciné, et, pour finir, ouvert un horizon.
« Il se trouve en effet que de très nombreux récits ont été d’abord inventés par les Hébreux qui précèdent les Grecs souvent de plusieurs siècles. C’est un fait. Il n’y a pas à s’en offusquer.
Il y a plutôt à s’offusquer que cette antériorité des récits hébraïques ait été mise le plus souvent au compte des Grecs, par une inversion coupable de la réalité. Mais aujourd’hui on peut rétablir la vérité. Et on doit. »
Je l’ai laissé passer celle-là…
A part l’autorité vertigineuse d’Attali, qu’est-ce-qui vous permet de dire cela, WG?
Les évènements relatés par l’Illiade (la prise d’une ville d’Asie Mineur par les Achéens) peuvent être situés vers le fin du deuxième millénaire (Vernant). L’existence historique d’Homère au 8ième siècle. La rédaction de l’Ancien Testament s’étalerait du 8ième au 2ième siècle.
Où est l’antériorité de qui sur qui?
de nota, je ne refuse pas le dialogue mais je suis vraiment en retard.
Ce qui me gêne chez Stendhal, c’est l’ingrat qui se grime en jeune premier alors qu’il y aurait sans doute eu tant à dire de l’ingrat. Flaubert jeune était parait-il d’une beauté à couper le souffle et il n’en a pas fait tout un plat.
Quant au sens du « naturel » de Stendhal, il me semble très concerté. Mais je reviendrai peut-être sur cette impression un peu plus tard. Cela dit, j’ai relu la Chartreuse il y a un an ou deux -preuve que ce jugement me pose un problème- et je vous avouerais que j’ai cru prendre une purge.
(Quant au portrait de Napoléon, c’est du délire).
Misère! Stendhal, un poseur…chaloux,
–
oh que si, et je l’ai déjà écrit ici.
Il y a un problème de fond avec Beyle : le narcissisme qui ressurgit à tout bout de chamm, la pierre d’angle du Rouge et le noir est le narcissisme de son auteur qui était un ambitieux assez prétentieux. On peut ne pas s’en apercevoir mais c’est ta réalité.
n’ayez crainte mon larbhin va pas rater son rencart pour sfaire hanculer..hassez pour faire mine dhoublier la vazline..y préfère sans
le narcissisme qui ressurgit à tout bout de chamm
juste dédé..champ fallait l’updater ça fsait ‘part trop’ comme dirait mon larbin..par trop bouseux
Je l’ai laissé passer celle-là…
t’es trop détendu du troudbal gontrand..trop
Vous me comprenez ou bien me forcerez-vous à être plus explicite dans mon propos, Zerbengnic ?
file lui un coup d’tube de plomb dédé..ça va le déboucher du siphon ce bourrin
Ha ben si, on peut toujours créer son propre bidule…
hon doit sinon hon en reste à fumer dla crotte de bique comme abraham..
….. ma bonne éclate d’un rire franc, sain, contagieux : « Quoi ? Stendhal serait naturellement ‘naturel’ ? … mais non ! il est prétentieux à l’extrême ! …mauvaise lecture … Ce De Nota exagère et je me sens plus près de ce bon Chaloux ! »…..
pour une fois que Bouguereau retirent quelque chose…
retient je parie que tu voulais dire..je suis dédé..je suis
Chaloux, si je puis me permettre, lisez
des larbhin qui se font des politesses de trouballe..ça manque pas de gros sel
Vous considérez apparemment Georges Charpack comme quelqu’un d’intéressant, de Nota ?
dommage qu’il a pas duré..havec son copain a cigare ils était marrant
Dès que Widergänger se plonge dans un livre signé Attali, il écrit Dieu avec un point au milieu du mot. Cela m’angoisse
j’aimais bien mister natural de robert creumbe..mais il l’a laissé tombé
La princesse de Clèves ? On pourrait en causer du bruit qu’elle fait
c’est trés bon..hinvolontaire au cube donc hencore meilleur..polo doit ête cramoisi de jalousie
@Claudine : « Oui, c’est très mauvais mais ça n’a aucune importance »…
Évidemment, le bon mot ou la pirouette sont plaisants, ils vous classent surtout leur extracteur… Brèfle, qq chose d’un rien plus chicos que de proférer, tel le vulgum : « il est important ce bouquin (c’est que j’en ai entendu causer à la télé), mais en fait il est très mauvais (d’après ce que m’a dit ma voisine qui lit beaucoup de fleuves noirs, elle m’a dit que ça vaut pas un clou, soumission, que ça fait trop jaser sur les arables).
Voici ce que l’amoureux Claudine-Passouiflore nous prédit de l’Welbècque d’aujourd’hui. Par contre, Marguerite Dudu, ça c’est aut’chose. Une écriture, une voix…, une marcelle duchamp de la littérature. Forcément innocente.
Pardon, j’ai attribué à Vernant ce qui revient à Vidal-Naquet dans sa postface à l’édition Folio de l’Iliade…
Incidemment, Hésiode (Pandora and so on…) appartient aussi au 8ième siècle av.
Delacomptée dans son livre compare le début de l’Amant avec celui d’un bouquin d’Angot. C’est sans appel. Duras est vraiment un écrivain -j’ai toujours dit, et je ne changerai pas d’avis sur ce point que Duras est un écrivain qui ne sait pas se corriger, d’où des choses ridicules au milieu de pages superbes-.
en fait ,en regardant la troisième photo, je n’ai pu m’empêcher de me marrer…on se croirait dans Tex Avery. Complètement ridicule. Le tubard déguisé en andouillette de Jargeau. Ou en culbuto…
Les cendres de Truman Capote ont finalement été achetées 33 800 euros aux enchères. De sang-froid, semble-t-il.
Une fois qu’on s’en est rendu acquéreur, rien n’empêche, en principe, de les consommer en salade.
Et la capote de Truman, elle a été achetée combien?
Moi non plus, je n’aime pas du tout « Fragments d’un discours amoureux » de Barthes, un livre très surévalué et tellement présomptueux. Je confiais cela récemment à une prof de lettres, et elle était comme de juste effarée. En fait, je n’aime pas beaucoup Barthes, aucun de ses livres ne m’a plu, à part certainement le « Barthes par Barthes », je ne sais pourquoi. Il y a une sorte de terrorisme dans le monde universitaire et estudiantin des lettres, qui veut qu’il faut admirer à toute force les livres de Barthes. Moi, je dis : NON !
@Chaloux traiter Stendhal de poseur, soit c’est mal exprimer par manque de temps soit vouloir se faire foutre en morceaux par la vindicte brûlardolâtre qui n’a pas tort. Première option?
Je vais acheter le Dico d’Assou. voir qui il met en haut de sa magic montagne. La lecture de la liste des prix en coupe transversale fait chagrin : copinages, journaleux à redevances Télé, petits pois en salade. Ils n’ont pas fini de se payer leur résidence secondaire sur notre dos ?
« Ce qui effraie le plus le romancier Stephen King… »
Ce qui effraie surtout, c’est ce que si l’Amérique n’élit pas un populiste ce coup-ci, ce sera vraisemblablement pour le coup suivant, en 2020.
MàC… que fais tu en Lozère ?
Au fil des messages…
1 – Le songe d’Athalie fait bien gamberger la banque wgg, apparemment. La 3e guerre mondiale arrive, préparez vos mouchoirs.
2 – « une prof comme de juste effarée ». On mesure alors à quel point d’aucuns vivent en milieux anxiogènes. – Fragment recueilli d’un lecteur snob du temps de la parution des FDDA, à qui j’avais osé dire que c’était de la daube. Repartie offensée du barthien qui ne jurait, comme de juste, que par la déesse H. (DSH… dans RB par RB) : « Je négocie très mal le parasitisme des affects » (d’autres auraient dit plus simplement : « casse toi, pauv’c., tu pues »).
3 – Duras ? Un barrage contre le ridicule pacifisme qui n’a pas fait long feu devant les ravages de l’Amant-tsunami.
4 – On mélange souvent Vidal-Naquet avec Vernant, c’est humain avec les V. et les (J.) Pierre, ça m’arrive aussi.
Bon, je sors prendre l’air…
je suis à la chasse aux lauzes, parce que c’est là que les lauzes errent !
Janssen J-J dit: 27 septembre 2016 à 16 h 30 min
Vous utilisez à propos de Barthes le mot adéquat : « snobisme ».
….je m’en doutais….
Il n’y a pas que des grands hommes au Panthéon. Par exemple on y trouve Jean Monnet, reformé pendant la première guerre mondiale, agent d’influence au service des Alliés durant la seconde, opposé à De Gaulle et à la France libre. Un des principaux fondateurs de l’Union européenne. Promoteur de l’atlantisme, du libre-échange et d’une disparition des États-nations au profit d’une Europe fédérale sur le modèle des États-Unis, il est considéré, depuis la déclassification de certaines archives américaines, comme un promoteur des intérêts américains en Europe.
Que fiche-t-il dans ce temple de la République française, cela demeure pour moi un mystère insondable.
Dans le livre de Patrick Buisson qui sort bientôt, des révélations saumâtres, on s’y attendait vu le bonhomme, comme ce jugement de Sarkozy sur Chirac, qui sonne comme une oraison funèbre un peu en avance :
« Chirac aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve. Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu. Un jour, il a voulu me faire signer un contrat avec l’Arabie saoudite. Je me demande encore comment il a osé me mettre ça sous le nez. Il en a tant fait qu’il était fatal que ça lui pète à la gueule. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide. »
Il est de notoriété publique que le Panthéon est bourré de crottes nobiliaires, d’inconnus célèbres, de fourbes sincères, et de tyrans criminels, arsenikisés à l’ancienne !
La famille Mann passait pour agents soviétiques aux yeux de la presse allemande dans les premières années de l’après-guerre. Le retour du de Thomas Mann en Allemagne tardait sans bonne raison.
Au Panthéon, ceux qui sauvent l’honneur sont les écrivains qu’on a mis là sans qu’ils le veuillent nécessairement : Hugo, Voltaire, Rousseau, et quand même Malraux.
qu’il kiffait pas la weisswurst encore passe..
delaporte de derrière est encore grande houverte
La famille Mann passait pour agents soviétiques
c’est pas trés grave
Rousseau, on l’a mis, carbonisé, dans les toilettes au RdC du Panthéon, non ? … C’est tout ce qu’il méritait ce salopard, cette crapule, ce sinistre faux-cul irresponsable !
comme un promoteur des intérêts américains en Europe
..moins que raymond aron
ce sinistre faux-cul irresponsable !
justement..ça le rend sympathique..et il est pas allé se faire fesser gratos chez la grande catherine lui
….je m’en doutais…
tu profiles trop bien les ordures jicé..la nuit ça doit te faire voyager dans des droles de contrée
Le tubard déguisé en andouillette de Jargeau
il a pris une lauzes sur la tête
Une fois qu’on s’en est rendu acquéreur, rien n’empêche, en principe, de les consommer en salade
hon mange dégueu chez jean marron..mais hon est pas hobligé
une marcelle duchamp de la littérature
..la jeannekepis
… tant de c.onnards à l’époque qui pleuraient d’amûûûur devant la photo du Géorgien moustachu responsable de millions de morts, du type glandu Jean Sol et sa c.onnasse Momone en enfilade, il fallait bien un Raymond Aron pour parler vrai sur ces soviétiques bas de plafond et monstrueux de faisanderie !…
tout ça c’est du passé jicé..faut savoir pardonner et regarder de l’avant..et puis franchment j’échange facilement 2 atali contre n’importe quoi..un petit chevreau à l’ail c’est pas si mal
Voltaire et Rousseau sont condamnés à se supporter dans la meme chapelle pour l’éternité.
De meme me semble-t-il Hugo et Zola.*
Il reste de jolis dialogues des morts à écrire
Bougboug
compte tenu de la valeur de l’Attila, tu peux obtenir 12 chevreaux : négocie ! y a rien de honteux à négocier, ne pas négocier c’est idiot ! …
« Hugo et Zola ».
« Il me gêne, il me gêne ».
Zola : » T’as apporté tes Djinns? »
Hugo : » Et toi , ta Nana? »
tu peux obtenir 12 chevreaux
t’as raison..a la sudiss..
https://www.youtube.com/watch?v=Hp5r9qwqpPc
Stendhal, un « poseur » ? et Julien Sorel un banal ambitieux ? lecture superficielle ou distraite. Si vous lisez « le rouge et le noir » jusqu’au bout vous verrez que la courbe du héros, sa sismographie, ses rebonds psychologiques, sa « formation » sont complexes et sans aucune rigidité dans les défis à soi même ; et ses fabuleuses bouffées d’insolence, contre la platitude qui l’entoure, et ses émotions allègres, des joies, des promesses amoureuses nimbées de la tendresse maternelle stupéfiante qui appartient à ses plus belles héroïnes : une madame de Rénal ,une Sanseverina… comment ne pas suivre ça passionnément….. Pour moi Stendhal, c’est un élan, une insurrection dans une époque plate, une bouffonnerie rempart contre toutes les tristesses , quelque chose à la fois d’aérien(dans » la chartreuse ») et surtout , quelque chose de donné à demi- mot, sans jamais forcer, tout dans les nuances, un mezzo voce qui prend à part le lecteur à part.., dans une fraicheur, et une spontanéité qui ne sont qu’à lui…
Enfin chez ses « héros » la vanité ou une ambition démesurée et assumée font place à une conscience malheureuse, mais jamais au renoncement car puisant toujours et nourrissant de leur propre fonds .Voir Julien Sorel au tribunal .Nietzsche avait bien raison d’admirer ce psychologue… René Girard a dit quelque chose de très juste à propos du « héros » stendhalien : « conversion où le héros triomphe dans la défaite et la solitude qu’il embrasse » .
18:42… mieux vaut ne pas voir la gueule à bouguereau
Je crois aussi comme La Rochefoucauld que beaucoup de gens n’auraient jamais aimé s’il n’avaient entendu parler d’amour
Et vous ne dites pas si vous seriez de ces gens qui aiment sans avoir jamais entendu lu quoique ce soit à propos d’amour; c’est un peu stupide comme pensée.
@Janssen J J -12h25
Je feuillette aussi cet amoureux dictionnaire. 91 titres. L’exercice plaît, ouvrant autant à l’érudition qu’à la fantaisie. Plon a trouvé là un bon filon, car les livres de cette collection se vendent bien. « Simoën a eu l’idée de ce concept en étant l’éditeur en 1997 d’un livre de Dominique Fernandez, Le Voyage d’Italie, qui prenait déjà la forme d’un abécédaire et était déjà sous-titré Dictionnaire amoureux »(WIKI).
Mon Préféré a été celui d’O.Bellamy (Musique).
Tenez, voici les 91 titres et les années de parution :
http://www.librest.com/tous-les-livres/collections/dictionnaire-amoureux.html
Pour celui de P.Assouline des rubriques m’ont étonnée, amusée, qui ne sont ni celles d’un livre ou d’un auteur mais des petits mots qui lui permettent quelques réflexions qui ne manquent ni de saveur, ni d’humour.
Pour ce qui est des écrivains, j’ai été étonnée de ne pas en trouver certains auxquels il a montré son attachement sur cette RDL ou ailleurs.
Liberté totale dans les choix.
Il me reste de ce dictionnaire (qui n’est pas exhaustif, ni encyclopédique mais … amoureux) une promenade dans le domaine de la littérature, de la traduction, du journalisme littéraire (et quelques vacheries servies avec distinction sur ce qui le met hors de lui quand il pense à ce monde toujours en ébullition de la littérature).
Drôle de surprise pour cette rentrée littéraire ! Il quitte les romans, les biographies, sa passion Histoire, le blog pour s’adonner avec jubilation de A à Z à un jeu alphabétique où les omissions laissent rêveur car elles sont volontaires.
Bien aimé y découvrir Klaus Mann et par ricochet les chouettes interventions de DHH et de Paul Edel. Et aussi cet interview très alcoolisé drôle et émouvant d’Antoine Blondin.
Cette lettre B est ma préférée : Bachmann – Barthes – Baudelaire – Beaumarchais – Beckett – Berlin Alexanderplatz – Bernanos – Blanchot – (blog…) – Blondin – Bloomsday – Bloy – Böll – Borges – Bossuet – Bouvier – Bovarysme – Browning – Burgess…. Une belle traversée.
j’ai toujours trouve Roland Barthes abscons ,mais son oeuvre est trop unanimement saluée pour ne pas être une grande œuvre ;tant pis pour moi si elle me dépasse
Mais il y a deux de ses livres que je crois avoir compris et que j’ai aimés ;le degré zéro de l’écriture et la chambre claire que j’ai trouvé accessibles et qui à mes yeux méritent d’être lus
girard hil a beaucoup pompé sur le code du samourai polo..
« Fragments d’un discours amoureux » de Barthes
Delaporte, je l’ai lu alors que j’avais 20 ans, j’ai tout pris, tout compris, tout aimé, je ne l’ai pas relu, rien gardé en mémoire consciente.
Pas de question de Sorel, Le Rouge est l’exception.L’ambition n’est certes pas ce qu’on songerait à reprocher aux personnages de Stendhal, il faudrait rayer tout le roman français du XIXe ou presque. Quant à ces « promesses amoureuses nimbées de la tendresse maternelle », on ne doute pas qu’il y ait des amateurs de ce trait stendhalien d’ailleurs passé à Balzac, mais ce n’est tout de même pas une obligation légale que d’y être sensible.
Paul Edel dit: 27 septembre 2016 à 18 h 46 min
A quand le dictionnaire amoureux de la littérature de Paul Edel ?
« que de la littérature, de Stendhal à Thomas Bernhard »…
béquète c’t’une sous pompe a merdre jjj..une terreur des beaux quartier..un coup dlatte chassé à l’ancienne et basta
Barthes : le degré zéro de l’écriture c’est tout de même un très beau livre.
mieux vaut ne pas voir la gueule à bouguereau
tiens ho fait..ma photo en contreplongée..de jean raymond..de comment qu’c’etait déjà mon couillon dlarbin..bordel un nom composé gratifié boite a sperme..tu tsouviens toi raclure de keupu ?
Le dictionnaire amoureux de Jésus (on tique un peu sur le titre) de Jean-Christian Petitfils est remarquable. Comme Petitfils avait écrit une biographie de Jésus, on suppose qu’il a laissé sa documentation sur sa table. Moyen commode de publier deux livres au lieu d’un.
Christiane, un tel dictionnaire aureux ça demande une vie, et puis ca bouge tout le temps, d’un jour à l’autre, nos jugements et nos relations avec les auteurs.. c’est écrire sur de l’eau…
Barthes : le degré zéro de l’écriture c’est tout de même un très beau livre.
pas lu, oublié dans un corail, vraisemblablement je n’y aurai rien compris mais je sens pointer votre ironie méchante.
tiens le vla mon larbhin..halors..ça a été jean mi sur et certain..pis moins..et là c’était comment ma raclure?
Chaloux dit: 27 septembre 2016 à 18 h 23 min
« Hugo et Zola ».
« Il me gêne, il me gêne ».
Souvenirs de Léon Daudet, bien sûr.
Chaloux, aucune obligation d’aimer Stendhal, bien évidemmment.Mais,moi, je ne me console pas de sa mort si jeune.
Paul Edel, c’est de la mort de Proust que je ne me consolerai jamais. A chacun son cimetière et sa division. L’essentiel est de savoir être inconsolable. C’est une grande qualité à porter à votre crédit.
Ni bloom ni chaloux quand je leur adresse quelques mots ne répondent, un signe, je démérite. Salut à vous .
Paul Edel dit: 27 septembre 2016 à 19 h 02 min
JEUNE????? Il est né en 83 et mort en 42…59 ans, comme Flaubertt… pas vraiment jeune au début du XIXème siècle. Tout le monde n’était pas Hugo ou CHevreul !
Autre chose, personne n’évoque jamais la vie d’Henry Brulard. Ça me sidère littéralement.
Mais j’ai tout de même parlé du Rouge comme d’un astre. Lu à 18 ans, une semaine extraordinaire.
L’essentiel est de savoir être inconsolable
Décidément après la rochefoucault, vous continuez d’enfiler des perles, c’est pour un collier?
Bérénice, vous m’écrivez des horreurs. que voulez-vous qu’on réponde?
Autre chose, personne n’évoque jamais la vie d’Henry Brulard. Ça me sidère littéralement.
allez-y, nous attendions.
L’essentiel est de savoir être inconsolable
Décidément après la rochefoucault, vous continuez d’enfiler des perles, c’est pour un collier?
Passou était à la biblio Médicis! Pour son dictionnaire…eh ben, pendant l’émission il a dit « regardez bouguereau, ce qu’il a représenté et ce qu’il est devenu » Et voilà! il a rien dit sur clopine, ni sur wgg, ni sur chaloux, y’en a que pour bouguereau! on comprend maintenant pourquoi ses commentaires sont jamais modérés…
de nota, il aurait surtout dû parler de vous, de vos commentaires aiguisés et de vos citations toujours essentielles. Il y aura peut-être un jour un dictionnaire amoureux des internautes (mais faut pas trop rêver quand même).
Bérénice, vous connaissez peut-être le mot de Beethoven : « Haendel est le plus grand musicien qui ait vécu, je voudrais m’agenouiller sur sa tombe ». Certaines admirations deviennent des affections et même parfois des amours.(Vous me rappelez un souvenir très gênant). Hurkhurkhuk!
Est-ce que ne s’agenouille pas plutôt devant une tombe?
@oui, bhristiane oui, Bassouline bera bontent…bais il a oublié Balzac !
Et Bola, Bugo, Blaubert,Bamus, Bartre, Bonge, Bhar, Btendhal, Brance, Buras, Bonesco, Band, Beidegger, Bann, Böblin, Boethe….
b’est brès inbomplet, en bait.
Bérénice, vous connaissez peut-être le mot de Beethoven : « Haendel est le plus grand musicien qui ait vécu, je voudrais m’agenouiller sur sa tombe ». Certaines admirations deviennent des affections et même parfois des amours.(Vous me rappelez un souvenir très gênant). Hurkhurkhuk!
Je ne vois pas en quoi il signifie être inconsolable. ëtre inconsolable en d’autres mots mène à mourir de chagrin ou sombrer irrémédiablement , ne pas se remettre, être atteint, en tomber malade, cela ne vous est pas encore arrivé. Mais je vous donne raison concernant l’admiration, l’amour est un sentiment qui en a besoin.
Elkabbach c’est la Jeanne Calment des médias.
Bérénice, non seulement vous êtes invasive mais vous ne savez pas non plus le premier mot de ce que vous affirmez.
@Phil, 17h27, « Le retour du de Thomas Mann en Allemagne tardait sans bonne raison. »
Faut-il comprendre que le retour du fils prodigue s’est fait attendre ?
Phil vous êtes en train de ruiner le petit commerce.
On était déjà loin, grâce à quelques commentaires, de cette image de Klaus Mann présentée dans le dico de Job de l’académie Goncourt, celle d’un fils de dieu le père, écrasé par la puissance du paternel, celle du gars intransigeant avec le « mal qui ronge l’Allemagne », qui dîne pas avec le diable, quelle que soit la longueur du manche de la cuiller.
Mais qui d’un regard sait foudroyer , à la pâtisserie entre deux viennoiseries, celui dont l’idéologie allait faire des millions de morts.
Devant tant de désespérance spirituelle, donnons ce conseil à Job: Ne pas rester dans cette noirceur sans espoir, avec l’envie d’en finir. Ne pas prendre 3 ou 4 verres, ni un médicament pour dormir. Il faut prier encore pluss.
Et pour ceux qui sont face à une telle désespérance spirituelle, pratiquer le silence.
Quant aux souvenirs de mon côté ils sont plus que gênants vous concernant, ils vous décribilisent entièrement et vous aurez beau emballer et étendre votre individualité dans des tonnes de velin, vous ne pourrez rien changer si tant est que vous en ayez envie ou que vous soyez habité d’une once d’honneteté nous concernant pour commencer.
« concernant l’admiration, l’amour est un sentiment qui en a besoin »
C’est une idée typiquement féminine.
Elkabbach…Jeanne Calment….tout à fait ça…et Assouline a une petite mine
Elkabbach,
Il a l’air vache
Et Assouline
Y fait grise mine
non seulement vous êtes invasive
Ne vous gênez surtout pas, rien ne se voit.
Les artistes, on commence par les admirer et on les aime ensuite. Les femmes on les aime d’abord, mais l’amour ne dure que par l’admiration.
C’est une idée typiquement féminine.
Delaporte je ne crois pas, ce qui ne veut pas dire que nous ayons toutes et tous les mêmes. Vous admirez forcément un trait au moins de la personne que vous aimez, ce peut être tout simplement son physique de rêve ( typiquement masculin en équivalence à votre typiquement féminin), une de ses qualités morales, sa culture, sa fantaisie, son humour, sa culture, sa gentillesse, sa disponibilité, sa cruauté, sa perversité, sa bienveillance ou sa malveillance selon, son intégrité, sa malhonnêteté selon, etc etc .
@Paul Edel dit: 27 septembre 2016 à 19 h 00 min
Ce serait l’occasion de relire vos billets, vos critiques qu’on ne trouve plus nulle part… Et ça manque ! Mais il faudrait beaucoup de pages pour Stendhal, Proust, Bachmann…
@Berguenzinc
Mais ce n’est pas un oubli, c’est un choix permis par cette collection. On appelle ces gros livres « dictionnaires » parce que les articles sont classés par ordre alphabétique mais après c’est rien que des coups de cœur ou des coups de gueule et des omissions volontaires et des rubriques incroyables…
Berg en zinc j ai très longuement parlé de Brulard il y a longtemps sur ce blog et sur le mien un absolu chef d œuvre de l auto biographie. oui stendhal s est « collet́é avec le néant « pour reprendre son expression bcp trop tôt à mon goût
Christiane, est-ce qu’il y a un article Yourcenar?
Assouline a plutôt bonne mine, je trouve, peut-être votre écran, Montaigne, sur le mien il est tout rose. Il est vrai qu’avec le Replay il est difficile de prendre la température…
Chaloux dit: 27 septembre 2016 à 19 h 25 min
Bérénice, non seulement vous êtes invasive mais vous ne savez pas non plus le premier mot de ce que vous affirmez.
–
Wahh le clash.
Ce pauvre chacha, plus il les étale ses c…, plus il est heureux… Et D.ieu sait qu’il en étale de très grosses. Voilà au moins un imbécile heureux.
Charpak était non seulement un grand physicien mais un type très chaleureux et vraiment sympathique. Il nous avait gratifié un jour au Mémorial de la Shoah d’un discours sur son enfance en Pologne où il parlait cinq ou six langues et de ce qu’il pensait des cinglés de généraux américains prêts à fo.utre le feu à la planète. C’était très revigorant. Un grand anar, en fait, notre Charpak, et ça c’est quand même formidable chez un grand savant.
Déporté à Dachau comme résistant où il survécut en construisant des terrains d’atterrissage pour les avions. Si les nazis avaient su qu’il était juif, nous aurions eu un prix Nobel de physique français en moins.
996
commentaires