Quoi de neuf ? Max Aub
Le cas Max Aub illustre bien l’idée selon laquelle la vraie patrie d’un écrivain, c’est sa langue. Né Paris d’un père allemand exilé et d’une mère française, mort à Mexico, il avait possédé des passeports français, allemand, espagnol, mexicain au gré de ses naturalisations successives et de ses tribulations dans un siècle agité qui le contraignit non à l’exil mais aux exils sans fin. Alors, sa vraie patrie dans ce kaleidoscope d’identités ? Rien d’autre que sa langue, celle dans laquelle il écrivait lui qui en parlait tant. Rien ne pouvait mieux définir ce romancier cosmopolite, nouvelliste, essayiste, auteur dramatique et critique. Dans le Diccionario critico de la literatura mexicana 1955-2005 de Christopher Dominguez Michael, le critique littéraire dresse l’inventaire des écrivains « mexicains » en faisant se côtoyer les colombiens Gabriel Garcia Marquez, Alvaro Mutis, Fernando Vallejo et le « franco-allemand » Max Aub.
Jules Romains lui avait fait faire ses premiers pas en littérature. C’était en 1925 à Madrid lors d’une tertulia de fin de journée où l’avait entrainé l’académicien, l’une de ses discussions amicales typiquement espagnoles que l’on retrouve dans les cafés à travers le pays, au café Regina avec les poètes Salinas et Garcia Lorca, Manuel Azana. L’histoire culturelle n’avait pas totalement oublié cet infatigable agitateur d’idées. Son nom apparaît dans la chronique ici ou là à la faveur d’événements. Attaché culturel du gouvernement républicain en exil, c’est lui qui commanda à Picasso son tableau historique inspiré par le bombardement de Guernica. Lui qui collabora à l’écriture et au tournage de Sierra de Teruel (Espoir), le film de Malraux sur la guerre civile, à Los Olvidados de Bunuel parmi une cinquantaine d’autres films. Parfaitement au fait de l’évolution des milieux artistiques, il écrivit la biographie de Jusep Torres Campalans (Gallimard), canular qui fit date car il s’agissait d’un peintre imaginaire, compagnon de route des pionniers du cubisme, mais mis en scène dans son temps et dans ses œuvres avec une telle précision et une telle vraisemblance que des spécialistes en furent piégés.
Une grande exposition lui a été consacrée cet été au siège de l’Instituto Cervantes à Madrid, qui rendit justice à cette œuvre prolifique, à cette voix et ce regard sans pareils et à la présence au monde de ce passant considérable, au moment où la municipalité s’accordait enfin pour rebaptiser de son nom une salle de théâtre. Dans ses carnets, il notait :
« J’écris pour ne pas m’oublier. J’écris pour expliquer et pour m’expliquer ».
C’est dire si la récente publication de Trois monologues mais un seul de vrai (Tres monólogos y uno solo verdadero, traduit de l’espagnol par Anne Gimbert, éditions Portaparole), morceaux de théâtre qui datent de Mexico 1956, vient à point. La premier de ces trois monologues intitulé « Il n’y a pas si longtemps » est le meilleur, le plus poignant. Nous sommes à Vienne en 1938 dans un salon reconstitué sur une scène de théâtre (ce qui ne va pas sans rappeler l’atmosphère de Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor). Des machinistes vont et viennent. Il fait très froid. Le chancelier Schuschnigg, détenu à l’hôtel Métropole, est mis à la torture par les nazis d’une manière assez originale : ils ont fixé au plafond de sa chambre un haut-parleur diffusant à fond nuit et jour ses propres discours plaidant pour la liberté de l’Autriche. Emma, l’unique comédienne de cette mise en abyme, se demande pourquoi elle survit alors qu’elle a enterré chrétiennement son fils à Barcelone où il était secrétaire du consulat d’Autriche (il est mort en prison, ce qui laisse à croire qu’il avait choisi son camp) et son mari tout près, au camp de Dachau déjà.
Elle récuse toute consolation de qui que ce soit. Surtout pas de pitié ! Jamais. De toute façon, au point de désolation où elle se trouve, rien de pire ne pourrait lui arriver :
« Je pense que Dieu ne peut pas me punir, car on a dépassé les bornes ».
Elle aimerait comprendre comment une vie peut soudainement s’effondrer, « comme ça ». Ce n’est pas parce qu’on se résout à la souffrance que l’on doit s’empêcher de crier la douleur de ses blessures. Tous les jours, après avoir balayé les rues comme on le lui en a intimé l’ordre, elle gravit les cent dix-huit marches de l’escalier pour regagner son taudis glacé où les robinets fuient car elle n’a plus le droit de prendre l’ascenseur depuis qu’on lui a trouvé « des origines ». Emma parle toute seule, ou presque car elle s’adresse à un absent, son mari. La peur, il n’est question que de cela. La peur partout en ville, celle des persécuteurs et celles des persécutés. La peur de ceux qui n’ont plus peur de Dieu.
« Il n’y a pas de pire venin que la peur… Quand je me mets à prier, je n’entends qu’une chose : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »
Et nous, lecteurs de Primo Levi, nous ne pouvons nous empêcher de faire résonner la plus terrible phrase de Si c’est un homme :
« Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi).
Alors elle triomphe de sa peur en se réchauffant au feu de sa haine. Difficile après une telle lecture, si aiguë, si coupante, de passer à la suite, malgré sa qualité. Un discours place de la Concorde en 1950 face à Staline et Truman. Les voilà apostrophés par un personnage banal dit « le Grand imbécile », voyageur de commerce d’une usine de broderie à Saint-Gall, qui a entrepris de répondre à la fameuse réplique du Troisième homme sur la Suisse réduite à l’invention du coucou (erreur historique puis que c’est le Bade-Wurtemberg !) à l’exclusion de toute participation au patrimoine mondial. C’est donc une apologie de l’helvétitude convoquant Rousseau et Calvin, bien sûr, mais aussi Guillaume Tell, Holbein, Saussure, Lavater, le multilinguisme… Cette défense et illustration du génie d’un pays par un homme qui croit encore au bon sens du genre humain, a quelque chose drôle, de réjouissant même, jusqu’à ce que le vendeur de rubans brodés se retrouve cerné par des automates en uniforme qui tirent sur ordre :
« Qui l’aurait cru ? L’ennui c’est qu’ils n’ont plus besoin de rubans brodés… »
L’édition de ces trois monologues a d’autant plus de prix qu’un faible nombre des écrits de Max Aub a été traduit en français. Il y a bien le fameux Manuscrit Corbeau (éditions Mare Nostrum), sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France. On cherche encore l’hardi éditeur qui commandera à un téméraire traducteur sa version de La calle de Valverde si souvent cité, ou encore son grand roman sur la guerre civile El laberinto màgico , cycle constitué d’autant de romans qu’il avait connus de camps d’internement. Espérons que l’avant-goût offert par ce recueil de nouvelles les encouragera.
P.S du 18 décembre : Mon voeu a été exaucé à la vitesse grand V puisque Le Labyrinthe magique a été publié en six volumes dans une traduction de Claude de Fraysinnet par les Fondeurs de brique. Merci aux lecteurs attentifs !
(« Max Aub à gauche pendant le tournage de Sierra de Teruel d’André Malraux (à droite) calle Santa Ana à Barcelone » photos D.R.)
1 015 Réponses pour Quoi de neuf ? Max Aub
Et toi, Blabla, où te situes-tu? Non-écrivain majeur on non-écrivain mineur?
Va donc te coucher…
Rose – 19:10
Mon commentaire de 15:38, loin d’être du « cinoche » comme il est qualifié par certaine… est, justement, « un complément à la lecture du billet » de Passou.
Ce Max Aub comment a-t-il « vécu l’exil et l’horreur des camps concentrationnaires » ? « Max Aub cherche surtout à donner la parole aux exilés, aux sans papiers, aux oubliés… »
Oui, Rose, comme vous, je les vois tous les jours dans Paris, ces hommes, femmes, enfants qui vivent dans des tentes, des plastiques, des cartons, sous les ponts, dans les rues proches des centres d’accueil, dans des squares, sur les bouches de chaleur du métro. Ces réfugiés qui « gênent »…
Cette vie, cette oeuvre centrée sur la guerre d’Espagne m’a rappelé le travail patient (10 ans….) d’H-F. Imbert dans ce film documentaire « No Pasaran » sorti en 2003. Comment se construit une mémoire historique ? Dès la première séquence, ce réalisateur évoque le souvenir d’un grand-père voulant donner à boire aux réfugiés passant par son village… Ce film documentaire montre comment s’est construite cette mémoire historique à partir du temps. Quelle autonomie a l’Histoire par rapport à la mémoire, surtout quand la génération de ceux qui ont vécu ces évènements commence à disparaître. Imbert saisit leur parole quand il était encore temps ? Il a réussi à retrouver les 29 cartes (photos des réfugiés) et à recueillir des témoignages qui les éclairent. Cette série raconte une histoire, l’Histoire. L’entre-image, la fixité des ces images, émeut. Les détails, cadeaux du hasard… Notamment la dernière, celle du camp de Gurs représentant des réfugiés derrière des fils de fer barbelés. Le temps se remet en route puis s’immobilise grâce à cette mise en série qui n’est pas un diaporama.
Max Aub a fait partie de ces exilés internés dans des camps…
Paul Ricœur écrit dans l’ouvrage* cité à 15h38:
« Le recours de l’histoire au témoignage n’est pas fortuit. Il est fondé dans la définition même de l’objet de l’histoire : ce n’est pas le passé, ce n’est pas le temps, ce sont « les hommes dans le temps ». »
« La mémoire, l’histoire, l’oubli » (Le Seuil, 2000, p.214
Chacha va nous tomber en extase comme sainte thérèse devant le petit jésus. Rose va se précipiter pour le recevoir dans ses bras. Oh, c’est si mignon !
Widergänger dit: 18 décembre 2017 à 22 h 18 min
Mauvaise littérature, comme d’habitude…
Toujours pas de nouvelles de la fiancée de Kiev… Elle a dû avoir raison du pel de son dindon, et fini le grand amour…Hurkhurkhurk
Widergänger dit: 18 décembre 2017 à 22 h 10 min
ah, ces deux engins…! comme disait ma grand-mère, qui en avait de bonnes.
Aout 2016 :Cette proplématique du proche et du lointain est précisément par ailleurs ce que Lacan a pu identifier dans la pathologie paranoïaque et que Jean Laplanche a développé dans sa fameuse thèse sur la folie de Höderlin, que m’avait d’ailleurs donnée à lire mon psychiatre quand j’étais allé le voir à propos du fantôme de ma grand-mère.
Elle devait être distinguée, Mémée, et carburer au trois fontaines.
Nos grands parents ont mangé des raisins verts…
rose dit: 18 décembre 2017 à 21 h 27 min
Le musée Picasso, le beau, est à Antibes.
Il va y en avoir un autre de musée Picasso!
Avec la collection de Jacqueline, présentée en partie au Landerneau des Arts, à la fondation Michel et Édouard Leclerc.
Paul Edel dit: 18 décembre 2017 à 21 h 36 min
« Peter Härtling a écrit de merveilleux textes dont son « Hölderlin »,(il a vécu son enfance à Nürtligen près de Tübingen),) et « Niembsch ou l’immobilité »,superbe re- création sur la vie de Nikolaus Lenau ; et les méditations du temps et de sa répétition. »
p.91 « Niembsch ou l’immobilité » – traduit de l’allemand par B.Lortholary – (Seuil)
« … qu’en serait-il si la ligne, le courant qui cause notre angoisse s’incurvait pour former un cercle, s’il se refermait sur lui-même, si nous ressentions le temps comme un geste perpétuellement répété de la nature, et de tous les êtres, de toutes les choses, de tous les évènements qu’elle enferme ? Cette façon de nous représenter les choses ne pourrait-elle nous sauver du néant auquel nous condamne l’infini ? (…)
Je suis sûr que si j’atteins ce milieu du cercle, ce centre du repos, le souvenir, qui est notre substance même et la source à laquelle nous puisons, prendra une autre forme : celle d’une sphère où tout se trouve inclus, ce que nous fûmes, ce que nous vécûmes…. »
Ces variations sur le temps tiennent de la métaphysique ou de la musique. On dirait du Schumann…
Aout 2016 :Cette proplématique du proche et du lointain est précisément par ailleurs ce que Lacan a pu identifier dans la pathologie paranoïaque et que Jean Laplanche a développé dans sa fameuse thèse sur la folie de Höderlin, que m’avait d’ailleurs donnée à lire mon psychiatre quand j’étais allé le voir à propos du fantôme de ma grand-mère.
Que penser de quelqu’un qui intitule son blog : près loin ?
« Ces variations sur le temps tiennent de la métaphysique ou de la musique. On dirait du Schumann… »
J’aurais plutôt pensé à Scriabine.
Dans le roman de Yannick Haenel que je lis Tiens ferme ta couronne (Gallimard), le narrateur est obsédé par un film qu’il se repasse en boucle : « Apocalypse Now » de Coppola. Il cite un dialogue du film (p.94) :
« Un combat, dit le général, se livre dans le cœur de chaque homme entre le rationnel et l’irrationnel, le bien et le mal, et le bien ne triomphe pas toujours, parfois les ténèbres l’emportent ; tout homme a un point de rupture et Kurtz a atteint le sien : il est manifestement devenu fou. »
Le narrateur ajoute : « Les ténèbres attendent que nous perdions la lumière ; mais il suffit d’une lueur, même la plus infime pour que le chemin s’ouvre : alors, le courant s’inverse, vous remontez la mort. »
Chaloux – 23:01
Alexandre Scriabine ? Je découvre… Merci.
près loin ?
« Dans le roman de Yannick Haenel que je lis Tiens ferme ta couronne (Gallimard)… »
C’est un romancier bien dans la manière de son éditeur, Sollers, qui se contente de citer de grands auteurs pour faire croire qu’il a écrit un grand roman. Il n’en est rien, et vous perdez votre temps avec le charabia romanesque de Haenel, une imposture flagrante…
Sollers n’a pas écrit une ligne de son cru depuis plusieurs décennies. Il est complètement fini, et son digne élève Haenel aussi, avant même d’avoir commencé… C’est ce qu’on fait de pire aujourd’hui.
Bon,
me voilà habillé pour l’hiver.
C’est pire que le secours catholique ou « a mauss » :
des hardes, toujours des hardes.
Anatole France aussi était un « auteur mineur », et pourtant quel plaisir à le lire ! Et Paul Morand aussi, avec toutefois moins de plaisir, selon moi.
Dans sa série « Les jeunes filles », Montherlant a mis en scène un véritable « auteur mineur », qui est imaginaire, Pierre Costals. Plus que le livre des jeunes filles, c’est le livre des auteurs mineurs. A quoi ça sert, un auteur mineur ? Réponse dans Montherlant. Sans doute à rien. C’est un parasite médiatique de la société, comme il y en a tant aujourd’hui.
Le libertinage est évidemment une imposture aussi. L’histoire a été fatal pour tous les Valmont en herbe. On les retrouve aujourd’hui dans les milieux audiovisuels, qui servent leur soupe. Ils ont trouvé plus bêtes qu’eux. Ainsi va le monde…
Delaporte j’ai peur que vous manquiez de clous, à force de clouer au pilori nombre de célébrités vous devriez penser à faire des réserves, beaucoup ont fauté , se sont trompé, ont dérapé voir pire; il neige ! pensez aux achats en prévision des routes non déblayées ou vous allez vous ennuyer, serez forcé de dire du bien ou d’approcher la neutralité, peut-être même garder le silence vous tentera-t-il quoique garder le silence quand on y pense c’est comme si on voulait encercler un vide vidée de sa notion
Yannick Haenel n’est même pas un auteur mineur. C’est encore pire : vraiment la dernière catégorie. Mon neveu qui est en 4e écrit aussi bien que lui.
vidé,
Delaporte -23:23
C’est un cadeau… C’est précieux, un cadeau. (Un très bon libraire l’a conseillé à la personne me l’ayant offert.) Je vous dirai mes impressions quand je l’aurais terminé. Le début est assez mouvementé entre rencontres, lectures et visionnage de films. (Il y a même une scène très… animale…). Je cherche ce que le narrateur… cherche… derrière les œuvres qu’il cite et ses rencontres. Il semble dans cette première partie un peu perdu entre cinéma et littérature… encombré d’un scénario dont personne ne veut, assez solitaire.
« C’est un cadeau… »
Un bon point pour vous, vous n’avez donc pas acheté ce livre de Haenel, bon pour le cabinet. C’est cher un livre, au moins 20 €. Le prix d’un repas ! Je crois qu’un jour il faudrait que nous fassions tous la grève des achats de livres, convaincus qu’il y en a assez comme ça dans les bibliothèques où l’on peut lire gratuitement, comme je fais souvent. Surtout du Haenel, du pipi de chat, quelle arnaque, quel hold-up !!!
Morand n’est pas un auteur mineur.
@22h18
Sainte Thérèse et moi, nous vivons une relation passionnelle : c’est fou ce qu’elle peut rire quand on l’apaise … !
@18h47
Toute jeunette, vous adoriez Saint Sébastien, nu, criblé de flèches érotiques…. Ah ? tiens donc ?!…. Pas étonnant que vous ayez dévoré, plus tard, les vi_s de saints avec gourmandise !
Je crois que mon message du 18/12 à 8h50 a été récupéré par cricri, pour le vider de sa substance et nous fourguer à la place un DVD documentaire, sur l’imaginaire de cartes postales et leur pouvoir thérapeutique, pour ceux qui souffrent en les regardant. Comme elle fait d’ailleurs du voyeurisme humanitaire, pour bien montrer qu’elle en a peu, d’humanité…
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Mais le 18/12 à 8 h 50 min , ce n’était pas du cinoche et répondait en 2 points à ceci lu dans le billet:
@sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France.
En signalant que le metteur en scène qui a adapté le livre « Manuscrit corbeau » est Nicolas Bigards.
Cette adaptation théâtrale date de 2003.
et d’autre part j’ai extrait quelques informations sur le site de l’amicale des internés du camp du Vernet, où M. Aub est passé ( comme il a aussi été détenu au camp de Djelfa en Algérie fin 1941/ début 1942).
Le lien sur le camp du Vernet est le suivant, riche d’informations historiques:
http://www.campduvernet.eu/pages/histoire-du-camp.html
JJJ à 13h52
ce n’ est pas que ce n’ est pas bien, c ‘est que ce n’ est pas juste de me traiter de rosse. C’ est dévoyer mon pseudo.
Donc cela n’ a aucune utilité : cela ne m’ aide pad à progresser et cela ne m’ apprend rien sur moi. C comme pisser ds un violon.
Cette fille est une vieille huître.
Le contraire absolu de Jacques Chesnel qui n’ est pas, comme l’a écrit Clopine un vieux monsieur, ce doit être son enveloppe charnelle, mais qui est un éternel jeune homme.
À le lire c’est évident.
Il y a des gens comme ça : à l’ intérieur de leur poitrine bat leur coeur de leurs vingt ans.
Clopine l’ a dit d’ ailleurs plus loin, dans sa nouvelle.
Cricri, ça n’est pas bien de vider les messages de LVDB ! Qu’on ne t’y reprenne plus…
De même ce lien posté le 17/12 à 17h50 est signé B. Sicot.
http://journals.openedition.org/ccec/5693
Ce Professeur a traduit le recueil de poèmes de M. Aub, écrits durant son internement au camp Djelfa, en Algérie.
« Journal de Djelfa »,Traduit de l’espagnol par Bernard Sicot. Edition bilingue. Ed. Mare Nostrum, collection « Terra incognita »
Nous assistons à un rapprochement Rose-Clopine, à propos de La Rillette au cœur juvénile, au moins aussi important que celui entre Putin et Trump, FSB/CIA, à propos des tentatives terroristes de l’EI à Saint Petersbourg.
Adorables mémères ! Où l’Estaque ensoleillée s’embourbe en Bray !….
Claude Pierre-Brossolette, qui avait occupé les fonctions de secrétaire général de l’Elysée de 1974 à 1976 sous Valéry Giscard d’Estaing, est mort à 89 ans. Regrettant qu’il ait « fait ce choix, ce jour de nous quitter », le président de la République, Emmanuel Macron, a salué dans un communiqué cet ancien résistant devenu dans les années 1950 un « haut fonctionnaire d’exception ».
—
Il semblerait que, comme son père autrefois, il ait choisi le suicide. The rest is silence.
Ai écrit mon rêve en en sortant il s’ est zoup volatilisé.
Il n’ y a pas toujours des expositions // au musée d’ Antibes.
Il y a la chèvre.
Il a vécu là. Cela a du sens.
Dans le jardin il y a des arbres extraordinaires avec des sculptures dedans.
La lumière- le bleu- est fabuleuse.
Je ne compare pas avec Paris car je ne le connais pas.
Le président de la république n’emploie pas le terme « Regretter ». Il dit juste « Il a fait le choix de nous quitter ».
http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/communique-hommage-a-claude-pierre-brossolette/
@ Il semblerait que, comme son père autrefois, il ait choisi le suicide. The rest is silence.
Dans cet article du DL, il n’est pas indiqué que Claude Pierre-Brossolette se soit suicidé, à 89 ans, mais z’ont peut-être pas les bonnes infos du Château ?
http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/12/17/plus-jeune-medaille-de-la-resistance-claude-pierre-brossolette-est-mort
Car pour le « reste », effectivement, pour ceux qui préfèrent l’élégance discrète de l’homme à l’écharpe, c’est indicible.
christiane
j’ ai bien ce long travail documentaire d’ Imbert.
Ces camps d’ internements des réfugiés espagnols.
En vous lisant, je pensais au train du camp des Milles qui a fait demi- tour vers là entre Narbonne et Perpignan. Sur une fausse information.
Ce slogan No pasaran a été inventé par la Pasionara qui était là lors du retour de Guernica au Prado. Cette femme basque communiste.
Échapper à la torture pour conserver le silence – la torture étant destiné à le briser je n’ appele pas cela un suicide, c’ est une attitude héroïque.
Il aura survécu longtemps à son père. Dieu sait ce qui se passe dans la tête des hommes.
RIP.
destinée
M. Aub, sauf erreur a été interné, successivement dans 2 camps français, celui du Vernet dans l’Ariège et celui de Djelfa en Algérie.
Du premier il en a tiré une fable, et du second des poèmes.
Leur ton , pour ce que j’en ai lu, ne me donne pas franchement envie de les lire.
Et ce caractère un peu morbide et nihiliste de ces écrits de M. Aub n’est pas comparable, mais en rien, vraiment, avec cette lutte pour la survie, pour cet espoir en la vie, et contre l’oubli, de Primo Levi.
20 cm de plus on s’en fout.
sa femme est jeune et jolie : facile.
Mais hé hé comment sera ‘t’elle ä 64 ans ?
Une teigne ou adorable ?
Pour Brigitte Macron on le sait. Et quand le virage est pris, il est pris. Ou tu choisis la garce ou tu choisis la bonté d’âme et ton corps suit.
je n’ appele pas cela un suicide, c’ est une attitude héroïque.
–
Il n’y a là aucune contradiction dans les termes, en ce qui me concerne.
Pat V à 22h 42
cela coulera le musée Granet. mais pourquoi pas. Bien de faire les musées où il a vécu. Vauvenargues est à côté.
Comme déjà souligné avec ces jeunes migrants- des enfants- refoulés dans la montagne, à la frontière italienne, au col de l’ Echelle dans les Hautes-Alpes, par des fonctionnaires,
au Château on ne s’embarrasse pas de toutes ces histoires, le sapin sera suffisamment beau pour masquer toute la forêt.
http://www.ledauphine.com/societe/2017/12/18/pas-de-migrants-au-sapin-de-l-elysee
un suicide tu es archi déprimé. tu te suicides pour sauver tes copains parce que la douleur fait que tu vas parler tu es un héros.
bloom n’a pas confirmé cette info, dont il nous donne la primeur: Claude Pierre-Brossolette s’est suicidé à l’âge de 89 ans, comme son père.
des enfants.
1 m 85 70 kg. ils sont tout noirs. Les dents très blanches.
Ceux de la vallée de la Roya se démènent. D’autres du mont Genèvre aussi.
christiane à 23h10
c’est beau
remonter la mort !
merci
Delaporte à 23h19.
Ahhhhhhh
Immense soupir de satisfaction ; ben oui. C’est une immense imposture le libertinage.
Quand l’énergie sexuelle est canalisée waouh les résultats !
Sinon c’est comme une fuite d’ eau : bonjour la note.
Aux frontières du réel:
le sinistre de l’intérieur fait des statistiques sur la validité de la misère, légale ou pas, et la rosse, inspecte la dentition, mesure le poids la taille et donne la couleur.
Ach, quel tableau.
23h29 pardon
bien sûr. ce sont des hommes somaliens qui passent les Alpes cet hiver ert risquent la mort par le froid.
et j’ai eu la chance d’avoir un sourire éclatant d’un français je crois originaire du Sénégal qui vit dans le XI ème et est un type formidable.
Et quand on meurt de froid ou bien que l’on a un mal de mer atroce on devient gris lorsqu’on est noir.
Si on est blanc on devient gris aussi je crois bien : la mort nous unit. Si la vie non.
la rosse se rattrape aux branches comme elle peut, c’est à dire en se trouvant le bon black qui sourit de toutes ses dents. 😉
Ciao, bella giornata
Soyons humains : arrêtons le massacre soi-disant « humaniste ».
Refoulement systématique des réfugiés économiques, des passeurs que cela enrichit, jugement rapide et mise au violon des gens qui les aident à violer les lois, ne respectant pas les lois de la République !…
Tu veux passer les frontières dans les Alpes en hiver ? tu crèves ? Normal …
22h 18
Sainte Thérèse est une mystique.
Vous ne comprenez pas cela vous ne comprenez rien.
Enfin, là vous dormez encore : on peut un peu s’ occuper de nous. Sinon faut que tous tout le temps on ne s’ occupe que de vous. À la fin, c’est lassant.
il est intelligent. c’est ce qui m’a marqué chez lui.
je n’ai pas besoi de me rattraper aux branches parce que je suis dans les branches moi. Comme mon petit Yua Meng hier soir à gauche. Mon petit poulet.
> christiane
un cadeau est un cadeau.
j’en ai un sur ma cheminée.☺ avec quatre petits livres dedans.
un ami m’a offert Boussole d’Enard. je ne l’ai pas ouvert. pas encore. Un jour, courageusement, je le lirai.
le petit Yuan Meng
Ayant lu avec curiosité son « Chateau intérieur », trad. Bouix, Rivages Poche, je ne qualifierai pas Thérèse d’Avila de mystique….
Plutôt de véritable cinglée !
«…bien des peintres dit mineurs étaient majeurs…»
Faut voir les critères retenus à l’époque donnée.
Michèle me l’a dit dimanche : un part en Europe et fait vivre sa famille en Afrique.
Michèle à Yaoundé.
Bineta au Sénégal.
Ce n’est pas toujours l’aînée qui se sacrifie.
Je crois bien que c’est celui qui ose quitter le pays. Mais ils ne peuvent pas vivre où il n’y a personne.
Elle me l’a expliqué : en vallée de la Durance encore ça passe.
Mais au pied de la montagne de Lure là c’est hors de question.
Il faut du monde.
«Sainte Thérèse est une mystique.»
«Si ça c’est l’extase je la connais aussi», un ambassadeur après avoir vu la Sainte Thérèse du Bernini…
https://i.pinimg.com/originals/1e/ac/06/1eac06f5261a6b6040165046fe5e3561.jpg
cela va sans doute ensemble mystique et cinglée.
Ce n’est pas pire que de vivre perchée dans les arbres.
impudique votre lien renato.
je ne vous fais pas de compliment.
Bloom, 89 ans quand on sent ses facultés quitter le terrain ajouté à l’isolement, la décrépitude cruelle, l’absence de perspectives, l’état du monde, c’est un bon choix. Il faut bien un jour pour en décider, je trouve que cet homme a été patient avec la vie, vrai qu’à la remplir elle s’épuise moins rapidement mais l’envie finit tout de même souvent par abdiquer sauf crise cardiaque, notre fin est tellement pénible qu’il vaut mieux choisir de quitter la vie plutôt que l’inverse.
La Transverbération de sainte Thérèse impudique ?! pauvre Bernini…
Morand n’est pas un auteur mineur.
oui, il en rajoute.
« Sainte Thérèse est une mystique. Vous ne comprenez pas cela vous ne comprenez rien. » (rose)
On peut dire « mystique », ça fait plus joli que « cinglée » ! Qui est pourtant le terme adéquat à ce dérangement cérébral gravissime !
Faut voir, en Espagne, les religieuses habiller les statues du Nino Jesus en bavant de plaisir : des folles, prisonnières, en désir d’enfant….
Avec toute la délicatesse dont je me sens capable, je conclurai sobrement cet examen clinique de Sainte Thérèse – celle qui rit… etc, etc – par ces mots :
« Mystique ? mon culte ! »
Langston Hughes :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/03/langston-hughes-negro-speaks-of-rivers_10.html
Le libertinage est évidemment une imposture aussi
Delaporte, je suppose que vous pensez aux textes cependant il faut bien vivre et tant qu’à faire, entre deux livres d’auteurs majeurs, batifolons; et si cela ne donne rien en matière de production littéraire s’il vous n’en gardez qu’un souvenir qui n’entrera dans aucun mémoire, aucune prose existentielle , tant pis ! Nous aurons tout de même vécu d’excitants moments qui seront comme autant de marque-pages dans nos vies entièrement dédiées au beau, au noble, au sentiment et à la réflexion humaniste.
Audrey Hepburn :
Pour la délicate Rose :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovica_Albertoni#/media/File:Cappella_palluzzi-albertoni_di_giacomo_mola_(1622-25),_con_beata_ludovica_alberoni_di_bernini_(1671-75)_e_pala_del_baciccio_(s._anna_e_la_vergine)_05.jpg
Delaporte,
êtes-vous le pseudo de P.Sollers ? une sorte de jeu à pile ou face ? Pourquoi tenter de démolir un auteur, une collection ? P.Sollers… J’ai quelques livres de lui que j’aime bien aimer. Votre remarque sur le « cadeau » qui me délesterait d’avoir choisi ce roman de Haenel est mal venue. Si mon libraire ou un ami m’avait conseillé la lecture de ce roman, il se peut que ce soit moi qui l’ai acheté. Vous dites qu’il est mal écrit. Ce n’est pas mon impression. C’est la narration qui est un peu cassée par cette durable juxtaposition de chapitres n’ayant volontairement, semble-t-il, aucun lien entre eux. Je pressens que dans la deuxième partie, des liens vont se faire jour entre tous ces êtres et œuvres. En attendant, je garde en mémoire votre pilonnage et promis, je vous dirai mon impression finale.
Si vous préférez les hommes
http://fr.wahooart.com/Art.nsf/O/8Y3358/$File/Gian-Lorenzo-Bernini-Martyrdom-of-St-Lawrence-2-.JPG
mais ils ont plus de mal pour « s’extasier »…
«Si ça c’est l’extase je la connais aussi»
il faut havoir une sacrée dose rénato pour croire que ça a pus échapper à quelqu’un..dés le début..et même si tu connais la procédure de commande de l’époque..havant..peut être à keupu quelques siècles aprés pasque c’est un simple d’esprit..et aux apprentis critique crétinesque qui s’himaginent que l’église du temps était couverte dhomme et dfemme de talents sans une seconde le savoir..ou l’avoir voulu..et surtout surtout..pour lui en enlver le mérite rénateau
L’ami des dicos :
La Transverbération de sainte Thérèse impudique ?! pauvre Bernini…
c’est lcontraire rénateau..le contraire..dabord ‘l’art’ ne lave pas de ‘limpudicité’ jamais..et surtout pas pasqu’on a jugé qu’elle était digne d’être dans hune église..
Par ailleurs c’était l’ambassadeur de la France à Rome vers 1652…
Faudrait dire ça à rose, bouguereau.
Rose,
« Boussole » de Enard. Encore un livre qui a été démoli, ici. Je l’ai lu. En ai aimé bien des passages et admiré l’érudition de l’auteur. Toutefois, le roman était trop lourd pour ma mémoire immédiate : tout s’embrouillait. Je vagabondais trop souvent hors les pages, greffant mille et un rêves, sans boussole, à partir de ma lecture infidèle.
Pour le film d’H-F.Imbert. Oui, c’est un beau travail d’exploration de la mémoire face à l’Histoire et je n’accepte les critiques que de ceux qui l’ont vu…
Beaucoup aimé votre remarque sur J.Chesnel. Elle est tellement juste. La vieillesse ? Elle vient en nous, au fil du temps avec son lot de tracas mais aussi son dévoilement. Nous commençons alors à comprendre le sens de nos vies dans le rétroviseur de notre mémoire, ce qui fait qu’une vie vaut la peine d’être vécue. Toutes ne sont pas matière à roman mais chacune a sa singularité, ses batailles, ses épreuves, ses enchantements.
Vous écrivez au fil de vos émotions, de vos rages, de vos amusements ou méditations. J’aime les escales imprévisibles de vos commentaires.
Faut voir, en Espagne, les religieuses habiller les statues du Nino Jesus en bavant de plaisir : des folles, prisonnières, en désir d’enfant…
hon est tous a stater le hat dla tête en voyant de tel spectacle pour savoir si hon fait pas hencore lsaint josef jicé
Nous commençons alors à comprendre le sens de nos vies dans le rétroviseur de notre mémoire
vroumvroum
Enfin, inutile de se faire du mouron les pudiques sont les grands porte-étendards de la pruderie.
… à un moment on se retrouvera ave la Vénus d’Urbin en biques Lego…
… à un moment on se retrouvera ave la Vénus d’Urbin en biques Lego…
en gros pixel protestant et iconoclaste tu veux dire
Christiane je ne dispose pas de votre capacité à la critique qu’elle soit positive ou négative( rarement pour ce qui est des vôtres) mais je dirai que ce livre m’a amusée, cette perdition , cet espèce de naufrage avec pour unique repère comme un nord la vérité, ce ressassement autour de détails qui seuls au narrateur importent alors que le monde gronde et s’agite autour sans qu’il s’en soucie, ces improbables rencontres, l’humour des lieux insolites et des situations inattendues.
» Cimino contemplait la statue de la liberté qui se découpait dans la nuit avec la solennité d’un monument aux morts. Kafka avait raison: elle ne brandissait pas un flambeau, mais bel et bien une épée. Celle de la justice? Le regard inquiétant de la statue disait plutôt que cette épée tranchait des vies. »
cela va sans doute ensemble mystique et cinglée.
Ce n’est pas pire que de vivre perchée dans les arbres
joli..et cette statue est trés himpudique rénateau..a ce point même qu’on ne peut décemment la comprendre dans un lieu de culte..comme les transis pesteux et pourrissant juste havant..que parcequ’on l’avait instamment voulu pour des raisons qui échappent complétment au papa à keupu
9h09 votre homme est un esclave, entravé à la cheville par un objet de métal, si c’est une condition pour atteindre l’extase alors je n’y vois que masochisme ou soumission assumée, vous n’auriez pas une autre image moins contrainte et heureuse de l’être, là, il y a de mon point de vue distorsion ou apologie.
Kafka avait raison: elle ne brandissait pas un flambeau, mais bel et bien une épée. Celle de la justice? Le regard inquiétant de la statue disait plutôt que cette épée tranchait des vies
ibidème..
Rose, mon petit couplet sur les quatre raisons pour lesquelles Macron était particulièrement énervé par Wauquiez était évidemment à prendre au second degré…
Néanmoins, je suis persuadé que, narcissique, prétentieux et arrosé du matin au soir par l’encens des courtisans comme il l’est, Macrounet serait beaucoup moins énervé par Wauquiez si celui-ci était un petit gros à lunettes, sexagénaire, marié avec un laideron et sans diplôme pouvant rivaliser avec les siens…
Renato – 8:26
Cette sculpture en marbre de Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin est déjà une prouesse technique pour traduire cela dans la pierre de Carrare. Il est dommage que cette œuvre (installée dans la chapelle Cornaro de l’église santa Maria della Vittoria à Rome) soit étouffée par le décor lourd de marbres polychromes et par ces rayons de métal doré qui l’encadrent. Nous sommes en plein art baroque et presque dans une loge de théâtre ! L’ange rieur (Cupidon ?) qui lui fait face armé d’une lance de la main droite et soulevant le vêtement de la sainte de la main gauche donne à l’ensemble sa cohérence.
JC a raison, on peut voir une forme « d’hystéro-érotisme » dans l’expression du visage de la femme comme offerte sensuellement à l’ange, paupières mi-closes. Aldous Huxley a dit en découvrant cette œuvre : « J’ai eu l’impression d’avoir ouvert la porte d’une chambre au mauvais moment. » . Oui, elle est en transe… On peut aussi penser et relire dans la Bible « le Cantique des Cantiques ».
Enfin, le sculpteur est très proche des écrits de la dite sainte Thérèse d’Avila :
« Je voyais donc l’ange qui tenait à la main un long dard en or, dont l’extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semblait qu’il le plongeait parfois au travers de mon cœur et l’enfonçait jusqu’aux entrailles. En le retirant, on aurait dit que ce fer les emportait avec lui et me laissait tout entière embrasée d’un immense amour de Dieu. La douleur était si vive qu’elle me faisait pousser ces gémissements dont j’ai parlé. Mais la suavité causée par ce tourment incomparable est si excessive que l’âme ne peut en désirer la fin, ni se contenter de rien en dehors de Dieu. »
» La Vie de sainte Thérèse de Jésus » (1515-1582) (autobiographie)
N’avez-vous pas une photo de l’ensemble du groupe situé dans la niche centrale ?
@bérénice dit: 19 décembre 2017 à 9 h 28 min
Ah, merci, Bérénice. J’aime beaucoup vos impressions de lectrice. Vous allez attiser la rage de Delaporte !
Macrounet serait beaucoup moins énervé par Wauquiez si celui-ci était un petit gros à lunettes, sexagénaire, marié avec un laideron et sans diplôme pouvant rivaliser avec les siens…
si havec quelque effort je partageais ton penchant homophile et pigmalionesque cloclo je dirais que ça prouve que tu le vois hencore plus en homme de droite..tu sais bien qu’un faquin un serf un esclave n’a pas de sesque et qu’il peut aider au desahabillage et au bain de ta femme sans risque dextase haucun
cricri , l’érotisme extatique ça l’intéresse, elle veut mettre le p’tit jésus dans la crèche.
Vous vous souvenez de ce fait divers en Espagne où une vieille toquee avait défiguré un portrait du Christ, dans une église, en voulant « le réparer »?
Tout cricri, là-dedans.
Hyène lubrique de LVDB !
Allez jusqu’au fond de votre pensée mystique ! Vous vouliez dire :
« Cricri , l’érotisme extatique ça l’intéresse, elle veut mettre le p’tit jicé dans la crèche. »
Dites le ! Par Pluton, par Platon, par Macron !
c malin.
du coup je n’ose plus ouvrir Bernini. ?
Pour avoir la peau.peaulitique du Bébé, il faudra que la Mama défun.funte !….
Berenice : 9h09 votre homme est un esclave….
Esclave ? de sa foi ? Laurent, désireux de subir le martyre avec Saint Sixte le suit en pleurant, lui disant « Où allez-vous mon Père sans votre fils ? Où allez-vous Saint Pontife sans votre diacre ? » Le pape le rassure, lui annonçant sa mort dans trois jours et dans des épreuves bien plus pénibles qu’une simple décapitation…..
le Préfet ordonna de le dénuder, de le faire déchirer à coups de fouet, puis de l’étendre sur un gril où les charbons placés en-dessous devaient peu à peu consumer ses chairs. Mais le Saint se riait de ses tortures, les offrant à Dieu, disant même moqueur « Je suis assez rôti de ce côté, vous pouvez me retourner » Il rendit l’âme peu après.
Pour Sainte Thérèse, celle qui me plait au delà du raisonnable – parce qu’elle rit quand….etc, etc – Sigmund FREUD est né trop tard !
Dommage ! Il se serait régalé avec ce patient là, le Siggy Viennois !
Par contre pour Delaporte du Presbytère Mystique, ça peut encore se soigner !
le beau le noble l’humanisme.
cricri par-ci, cricri par là ; la rosse par.-ci, la rosse par là.
Pas une once d’hypocoristique.
Ce doit être pour plaire à Chaloux, ce rôle d’odieuse.
Vous me faites penser, lvdlb, après avoir constaté sereinement que je ne jouissais pas de vos injures, je vous vois plutôt vous enferrer au bout d’un hameçon, vous me faites penser aux pires de mes élèves : les bornés. Foin des apprentissages, rien à faire du savoir de la culture leur seul intérêt consistait à em……er le prof, héros négatif, à faire rire la classe, à attirer sur eux l’intérêt collectif, à faire rire la classe.
In fine, avec le recul, je constate qu’ils étaient de grands branl.urs.
C’est une manière de capter l’attention sur soi : moi-je.
il y a je me souviens une statue du bernin encore plus illuminée et alanguie, une bienheureuse :
http://elisabeth.blog.lemonde.fr/2011/01/29/douleur-extase-et-volupte/
Le temps des crèches renvoie certaine à ses obsessions…
moi avant de le retourner, en vérité je vous le dis, je l’aurais mis sur la tranche.
Chaloux
vous voys souvenez de.ce fait divers à Boston où une cinglée nymphomane avait embrassé un tableau entoilé tout blanc avec du rouge à lèvres rouge sang ?
Merci, Chantal.
Que de volupté de … l’âme en ces… béguinages…
christiane à 9h16
je le comprends exactement comme ce que vous écrivez : un dévoilement. Et c’est là que se joue la beauté pas entre 18 et 23 ans.
Je le lirai Boussole et vous dirai mon sentiment.
ils ont plus de mal pour s’extasier.
c’est vrai : ils gémissent
hm c’est bon comme c’est bon hm c’est bon.
Du coup on apprend deux choses : c’est bon parce qu’on est le Havre.
héhéhé
Ainsi vous l’avez lu, Christiane le dernier livre d’Hanael, Tiens ferme ta couronne, j’avais été l’écouter en conférence quand il en était encore à la genèse de son livre. Cet effet de tourner en rond avec les références cinématographiques et moby dick de melville, il m’avait semblé assez fragile, comme si à l’intérieur de lui – même il était ce cinéaste déçu de n’avoir pas pu mettre en images ses ruminations. J’ai réfléchi par après et comme je cherche quelque chose de plus motivant pour m’entraîner à créer, j’ai été un peu hésitante et je n’ai pas acheté son livre.
christiane dit l’essentiel
c’est le gros plan qui est impudique.
Z’auriez pas l’ensemble du groupe plutôt que ce détail ?
nota : renato, entre la pudeur et un cul serré le choix se fait facilement.
itw.
J’avais bien ri à l’évocation de cette « artiste » qui en qq coups de pinceaux avait relooké ce tableau du Christ pour en faire un chevelu barbu qui sort de chez le coiffeur. Tout d’suite j’avais pensé ici à cricri, tordue d’extase hysterico-crisstique.
il paraît que c’est la dernière oeuvre du bernin, et qu’il aurait un peu forcé sur la gouge et l’effet en creux, que de plis …
mais il atteint cette sorte de point fixe entre jouissance et douleur, l’instant on l’on s’arrache entre vie et mort …
http://musee-magnin.fr/objet/la-bienheureuse-ludovica-albertoni-0
j’aime bien de dos aussi çà donne envie de faire une petite sieste crapuleuse …
Le Clézio publié en coréen en Corée et en anglais aux US avant de l’être en français en France, c’est une première, non? Il est vrai que c’est un des rares écrivains français connu hors d’Europe, et qui, en outre, situe ses romans ailleurs qu’en France ou dans des pays européens.
Plus largement, il n’est plus rare que les auteurs français voient leurs livres publiés en anglais par des maisons d’édition qui ne sont ni anglaises, ni américaines. Florence Noiville, par exemple, est publiée à Kolkata par Seagull Books, une belle maison d’édition dirigée par un authentique éditeur et écrivain, Naveen Kishore.
http://seagullindia.com/
Je voudrais refaire de la pub pour ce livre d’Erri de Luca, « la nature exposée »
« vous me faites penser aux pires de mes élèves : les bornés. » (rose)
Erreur grossière ! ce sont les meilleurs élèves car non formatables EN : Alexandre le Grand, César, Attila, Christophe Colomb, Marco Polo, Napoléon, Pol Pot, Ceaucescu, Stalin, Franco, Hitler, Benito….
… euh… non !… rewind !
pour le moment je suis plutôt intéressée par ces récits actuels de montagnards des alpes qui accueillent les jeunes africains de passage au nez et à la barbe des forces de l’ordre, il se passe quelque chose làhaut dans la neige, une bataille entre les petits et l’ordre. C’est le moment de se dire et moi je fais quoi pour ceux qui ont froid et faim. Et non ceux qui se repaissent d’esthétisme morbide, de pages et de pages de mots est – ce que c’est çà être civilisé ?
Bien dit Chantal, il faut aussi en appeler à certains préfets, comme un autre a donné l’exemple.
Sinon, un repas, quelques pièces ce sera déjà ça, si vous ne faites pas de montagne.
Faisons + 1 dans le compteur des connnes : Chantal ! Hourrah ….!
(qui confond papotages humanistes et statistiques et projections démographiques)
Etre civilisé, c’est développer la civilisation. Pas la meurtrir sans raison….
De toute façon l’ampleur de ces mouvements migratoires en Europe , jamais connue dans l’histoire ? prend un aspect irréversible, il faudra bien que ses dirigeants soient à la hauteur.
« Quatorze pays, dont la France, ont voté ce lundi une résolution condamnant la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël. Washington a mis son veto et a dénoncé une «insulte». Les Palestiniens ont, quant à eux, jugé «inacceptable» ce veto. » (AFP)
Comme si Jérusalem n’était pas la capitale naturelle de tout le peuple juif ! Et depuis toujours …
Ah, le voisinage du lotissement MO est vraiment hors cadre. Palestine ? Invention du Diable !
Vas-y Donald ! Te laisse pas faire par des Mickey bibiphobes….
ce qui est intéressant à observer c’est que les mesures anti – terroristes et anti – migrant sont en train de se retourner sur ceux qui veulent le plus protéger leurs commerces d’objets et de valeurs de luxe :
un homme çà s’empêche , enfin je croyais …
vidé mes placards avec les vêtements en trop, donnés, me sens plus légère …
LVDB, l’ampleur des migrations ? A mon avis, le problème est plutôt, comment dire ? Ah oui, comme ça :
OUVREZ LES FRONTIERES
aarf Chantal , c’est contre-productif, cette caricature, une mémère à bijoux qui donne ses vieilles fringues immettables.
Iicé, toi qui a bien connu Max Aub pendant ton séjour à Mexico, raconte nous quelques anecdotes sur le personnage
Ha Ha je vous fait bien marcher la vie …
accro à la grandiloquence morale des autres …
Connassse du Bray !
Au lieu d’ouvrir les frontières à l’invasion (pour une fois non-germaine), ouvre la porte de ton étable….
Ah , c’est gênant ?
Ah ! tu préfères parler qu’agir….
Euh ! d’accord, …. égoïste de gauche !
… Et le réconfortant de l’histoire, c’est que l’auteur de la chanson a sa page wilipédia, alors que JC, lui, wouarf n’est-ce pas…
Zerbinette, oui, tenu au fer, cependant il y ce choix de l’image pour évoquer l’extase religieuse, y’en a pas d’autres? Le Christ en croix offre un martyre, à croire que les saints et les prophètes ne sont pas tous de la même chair. La force de la conviction ne mènerait pas au même endroit.
de pages et de pages de mots est – ce que c’est çà être civilisé
la culture appartient à la civilisation, elle ne fait pas la charité, elle se partage sans forcément témoigner de générosité, elle bute quand elle est scientifique sur un absence de solution et quand elle est politique se complique de divisions.
Chantal, humanité et culture sont à mon avis deux notions indépendantes sinon quand nous serions dirigés par l’élite des peuples pourquoi tant d’injustice, de guerre, d’égoïsme motivés et pour lesquels la Culture n’agit pas comme un rappel à l’Homme.
Comme si Jérusalem n’était pas la capitale naturelle
pourquoi imposer qu’elle soit une capitale administrative, de plus c’est discutable et discuté depuis des lustres, un simple phrase de Trump et c’est quelques palestiniens en moins, cela devrait vous contenter, JC, avec cela le Hamas va reprendre du poil de la bête et l’on pourra espérer éliminer quelques dizaines ou centaines d’arabes non-juifs qui n’attendent que ça pour sortir de Gaza.
… Et en plus Fakoly est un homme beau et plein de dignité.
Alors, il n’y a qu’une seule chose à faire, mes chers compatriotes de blog, pour que l’extérieur concorde avec l’intérieur : attribuez à JC les traits de Trump. Vu qu’il en a déjà les idées, rien de plus facile. A chaque fois que vous verrez ses sales pattes ici, hop, pensez que celui qui tape a précisément cette tronche-là…
je faisais un seul paquet ( pas cadeau) avec ces différents pseudo réunis: lvdlb, chantal, closer, zerbinette, d’autres que j’oublie présentement… me trompe-je?
Bof Chantal, sur ce sujet , je suis très mauvais public.
Mais Chantal, promettez nous comme vous vous demandiez quoi faire, d’offrir un repas chaud à un migrant d’ici demain. On compte sur vous ?
j’ai été un peu hésitante et je n’ai pas acheté son livre.
paradoxalement alors qu’on les imagine gagner des milles et des cents ( alors que sur plateau leur tenue vestimentaire laisse parfois à désirer) les auteurs reçoivent les nouvelles parutions gratuitement, n’auriez-vous donc ainsi jamais été publiée, une erreur, un oubli, un refus du bureau dirigé par Sollers?
Delaporte ne réagit pas à mon dring dring, quelque-chose cloche dans sa Provence, la neige a coupé les lignes de front.
…
…et, avec, toutes mes modérations, cumulées,…
…
…la meilleure, je n’achète » rien « , parce que, de tout ce qui, existe, m’appartient, tôt ou tard,…à rien foutre,!…
…alors, pourquoi, les payez, deux fois ou plus,…de ce que j’ai, tout me suffit et me comble,…Adieux commerces et roulette,…
…
…retourne ma veste,!…Go,!…misérables à points,!…etc,…faire bouffer du fric, c’est chic,…
…
…
le Brexit
—
That were was a time when a little harmony had set in after the wars. Now comes this stupid little Englander who claims to defend the Union. We’ll break away from it, we want our money back, he goes. Now they’re in a fine pickle with even their supporters regretting their vote. Never give him anything, they say, ‘coz he BREAKS IT.
…
…mentalité de trop riche, tout m’appartient,!…Tout en amonts,..et plaines,!…
…etc,…l’éternité, pour s’en foutre,…de tout,…
…collections, billets et pouvoirs d’héritiers de cons,!…Ah,!Ah,!…
…le gay savoir en boites,…
« l’érotisme extatique » quel coquin, il Bernini
« Que ces lourds ornements que ces voiles me pèsent »
la victoire des agitateurs, le nationalisme gagne du terrain partout en Europe, c’est inquiétant et on le doit d’une part à la libre circulation des individus dans ce cadre qui dans nos conditions favorise les rivalités et le dumping social, d’autre part aux flux migratoires qui iront s’aggravant , à cela ajoutons la raréfaction du travail, la loi du profit qui s’accentue pour grossir des fortunes bien imposantes qui fuient l’imposition, un avenir incertain .
…le bon cru, chacun, son château,…etc,…
Delaporte est provençal, bérénice ! D’où exactement ?
Jazzi, rien de sûr, et comme vous le savez nous sommes tous des étrangers les uns pour les autres, il ne m’a pas conviée ni confié quoi que ce soit de son identité, je n’ai pas son adresse et ne sais non plus quel nom il a donné à son chien s’il aime leur compagnie.
C’est qui Willy Pedia ?
… des termes passe-partout comme celui de « une capitale naturelle », mais qu’est-ce que c’est que c’te bête-là ?… Jérusalem n’a jamais eu de vocation particulière à l’égard de quiconque. On ferait bien de prendre un peu de longueur de champ grâce à ce petit rappel élémentaire et à pas trop jouer avec le bloom, surtout en ce moment :
http://www.laviedesidees.fr/Trump-ou-la-diplomatie-du-choc.html
Quant aux liens entre Max Aub et Ste Thérèse (oui, JC ça rime avec baise… t’es lourd au bout de 4 fois), j’avoue le sujet me déprimer, même si je conçoit fort bien la passion suscitée chez les intelligentsia hispanisante et hispanophobe de la rdl. Ravi pour Claire Bretecher qui n’en demandait pas tant.
https://www.bedetheque.com/BD-Vie-passionnee-de-Therese-d-Avila-19159.html
… des termes passe-partout comme celui de « une capitale naturelle », mais qu’est-ce que c’est que c’te bête-là ?… Jérusalem n’a jamais eu de vocation particulière à l’égard de quiconque. On ferait bien de prendre un peu de longueur de champ grâce à ce petit rappel élémentaire et à pas trop jouer avec le bloom, surtout en ce moment :
http://www.laviedesidees.fr/Trump-ou-la-diplomatie-du-choc.html
Quant aux liens entre Max Aub et Ste Thérèse (oui, JC ça rime avec baise… t’es lourd au bout de 4 fois), j’avoue le sujet me déprimer, même si je conçoit fort bien la passion suscitée chez les intelligentsia hispanisante et hispanophobe de la rdl. Ravi pour Claire Bretecher qui n’en demandait pas tant.
l’extase de Sainte Thérèse
http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1010024-Le_Bernin_lExtase_de_sainte_Th%C3%A9r%C3%A8se.jpg
Et voici « Ludovica.. » telle qu’elle est située dans l’église….
http://www.italianways.com/wp-content/uploads/2013/12/IW_Bernini_Statua-della-Beata-Ludovica-Albertoni_031.jpg
Au choc des images, gisèle, il ne faut pas oublier d’associer le poids des mots !
Au sommet de sa vie mystique, Thérèse raconte avoir vécu l’expérience de la transverbération. Dans sa biographie française publiée au XVIe siècle il est dit :
« Je vis un ange proche de moi du côté gauche… Il n’était pas grand mais plutôt petit, très beau, avec un visage si empourpré, qu’il ressemblait à ces anges aux couleurs si vives qu’ils semblent s’enflammer … Je voyais dans ses mains une lame d’or, et au bout, il semblait y avoir une flamme. Il me semblait l’enfoncer plusieurs fois dans mon cœur et atteindre mes entrailles : lorsqu’il le retirait, il me semblait les emporter avec lui, et me laissait toute embrasée d’un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu’elle m’arrachait des soupirs, et la suavité que me donnait cette très grande douleur, était si excessive qu’on ne pouvait que désirer qu’elle se poursuive, et que l’âme ne se contente de moins que Dieu. Ce n’est pas une douleur corporelle, mais spirituelle, même si le corps y participe un peu, et même très fort. C’est un échange d’amour si suave qui se passe entre l’âme et Dieu, que moi je supplie sa bonté de le révéler à ceux qui penseraient que je mens… Les jours où je vivais cela, j’allais comme abasourdie, je souhaitais ni voir ni parler avec personne, mais m’embraser dans ma peine, qui pour moi était une des plus grandes gloires, de celles qu’ont connues ses serviteurs. »
Janssen J-J 14 h 08 min
c’est la maestria du Bernin qui cause l’extase !
« Ste Thérèse (oui, JC ça rime avec baise… t’es lourd au bout de 4 fois) » (Gigi)
Ah !!! Sainte Thérèse, c’est l’extase garantie : ce qu’elle rit quand on la baise … uhuuhu !
(ça fait +5, dans le compteur…Serviteur !)
Jérusalem est la capitale naturelle d’Israel.
D’après ce que j’ai lu, c’est sans doute en enfer que Thérèse vous attend.
Jérusalem est la capitale naturelle d’Israel
..au fond du couloir à droite..t’as pas honte?
Delaporte est provençal, bérénice ! D’où exactement ?
et il aime pas l’ail comme toi t’aimes pas l’opéra et tu fais chyer havec venise..t’as pas honte?
..ta gueule l’écorcheur de ptis chiens
« t’as pas honte ? »
Non, mais j’aime beaucoup l’ail, le boug !
@14.30, J’avais bien compris, Z. On dit que Le Bernin avait connu lui-même quelque chose comme une transe extatique, à la manière du président daniel-paul schreber transpercé analement par les rayons de Dieu, d’après la légende de sa paranoïa des filaments dorés étudiée par machin. J’ai toujours préféré la représentation de la douleur de la Piéta de michelangelo, en mater dolorosa, exposée à Rome. La pamaison de Ste Thérèse du Bernin ne m’a jamais paru ressembler au visage d’une femme comblée au summum de l’orgasme. En tout cas, de celles que j’ai connues et pu observer dans cet état, éployées sous la position missionnaire.
Capitale naturelle…Rio, Lagos, Karachi, Jo’Burg, Sydney, Montreal, Amsterdam, etc etc autant de capitales « naturelles » qui ne le sont pas car la nature n’a rien à faire là-dedans. Comme les frontières, les capitales sont politiques.
JJJ, c’est pour ne pas être vue que j’ai renoncé à ces ébats, on ne sait jamais trop quel visage s’offre à l’observateur, s’il le fallait j’exigerais de garder mon béret et mes lunettes de soleil.
Désormais, la charge symbolique et religieuse est telle qu’une ville comme Jérusalem est la capitale à la fois des Juifs, des chrétiens et des musulmans. Les Israéliens malheureusement ne respectent pas cette donnée essentielle, au mépris d’ailleurs de l’histoire. La paix au Proche-Orient n’est donc pas pour demain.
Si la grande galerie de la plus grande des pyramides d’Égypte, improprement attribuée au pharaon Koufou (Kheops), possède une voûte en encorbellement de 10 mètres de hauteur, c’est qu’il y a une raison bien précise à cela et elle est plutôt facile à deviner : les êtres qui l’ont empruntée mesuraient plus de 5 mètres de hauteur et possédaient une morphologie longiligne. Ces êtres venus d’ailleurs étaient bons et tôt ou tard nous découvriront leur sépulture sur le site de Gizah mais aussi en d’autres endroits sur terre.
@15.56, Ah monsieur Bloom, comme c’est mieux dit, mais vous adhérez à mon point de vue, c déjà ça… Aucun dieu n’a jamais assigné à un lieu géographique précis sur cette pauvre terre une vocation à être la capitale administrative d’un État artificiel. Voilà le genre de billevesées professées par des fanatiques qui font souffrir tout le monde depuis 69 ans !
Le malheur pour le peuple d’Israël est d’être devenu complètement militariste, depuis 1948 ou encore la Guerre des 6 jours. Et il n’y a plus de prophètes en son saint pour lui dire qu’il fait fausse route. Ou alors ils ne sont plus audibles.
« Delaporte est provençal, bérénice ! D’où exactement ? »
Mauvaise pioche !
@ 16.12, ce que je conseille en général à ce sujet, c’est de se filmer le visage chez soi, dans l’intimité, en séance de masturbation et lors de son propre debriefing, de se concentrer sur le moment de l’orgasme qui s’en est suivi. C’est facile, ne mange pas de pain, et ensuite on peut essayer par soi-même de se comparer à ste thérèse. Beaucoup de mes amies qui ont suivi ce conseil m’ont acertainé qu’elles n’avaient jamais cru ressembler à la fameuse statue en extase du Bernin. Mais je suis prêt à recevoir des preuves d’un possible démenti de cette observation générale.
@16.19, moi, c’est pas la confusion tache/tâche qui m’énerve, je vous le dis tout net, c’est la confusion en son sein/en son saint… Et la pire de toutes mes exaspérations, c’est ‘dans le sein des saints’, qu’on trouve même parfois chez passoul…
Le malheur pour le peuple d’Israël est d’être devenu complètement militariste, depuis 1948 ou encore la Guerre des 6 jours.
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Non, mais, vous rigolez? Sans son armée, faite de civils, hommes et femmes, il n’y aurait plus d’Israel. Vous verseriez une petite larme sur le mode, ah, Gross malheur, ce peuple de prophètes dévoyés rejeté à la mer par les armées arabes…sniff..sniff….
Vous devriez ne vous exprimer que sur ce que vous connaissez, ça changerait. Tiens, expliquez-nous, par exemple, pourquoi, 7% des prêtres australiens ont abusé sexuellement de jeunes enfants? Il y a mille fois plus d’humanité dans la protection de soi et des siens par des militaires que dans l’agression des petits et des petites par des tonsurés pervers.
Un des très nombreux articles, américain, sur une tragédie nationale:
Pas de quoi être fier.
Quoi, Bloom ? les rabbins israéliens abusent de jeunes enfants ?
Ces êtres viennent des systèmes stellaires de Régulus. Je vais vous expliquer pourquoi mais auparavant voici un petit exposé astronomique :
Données d’observation
Ascension droite 10h 08m 22,3s
Déclinaison +11° 58′ 02″
Constellation Lion
Magnitude apparente +1,36
Caractéristiques
Type spectral B7 V
Indice U-B -0,36
Indice B-V -0,11
Variabilité légère
Astrométrie
Vitesse radiale +5,9 km/s
Mouvement propre μα = 249 mas/a
μδ = 2 mas/a
Parallaxe 42,09 ± 0,79 mas
Distance 77 ± 1 al
(23,8 ± 0,4 pc)
Magnitude absolue -0,52
Caractéristiques physiques
Masse 3,5/0,8/0,2 M☉
Rayon 3,15−4,15/0,5/? R☉
Luminosité 150/0,31 L☉
Température 10 000 – 15 000 K
Rotation 15,9 h
Âge 5×107 a
Composants stellaires Régulus A
Régulus B
Régulus C
Autres désignations (très important! )
Cor Leonis, Basilicus, Rex, Kalb al Asad, Kabeleced, 32 Leo (Flamsteed), GJ 9316, HR 3982, HD 87901, BD+12 2149, GCTP 2384.00, LTT 12716, NLTT 23490, SAO 98967, FK5 380, HIP 49669
Régulus (α Leonis) est l’étoile la plus brillante de la constellation du Lion, et l’une des plus brillantes du ciel nocturne. C’est un système d’étoile triple, éloigné d’environ 77,5 années-lumière de la Terre.
Régulus constitue aujourd’hui avec Arcturus et Spica le Triangle du printemps.
Etymologie
Regulus est le nom propre de l’étoile qui a été approuvé par l’Union astronomique internationale le 20 juillet 2016. Il s’agit d’un nom traditionnel qui vient du latin (« roitelet ») et se trouve à la base de la constellation.
Elle est également connue sous le nom de Kalb Al Asad, de l’arabe قلب الأسد qalb[u] al-’asad, qui signifie « le Cœur du Lion », parfois abrégé en Kabelaced, et traduit en latin par Cor Leonis.
« Il y a mille fois plus d’humanité dans la protection de soi et des siens par des militaires que dans l’agression des petits et des petites par des tonsurés pervers »
Je condamne d’une même voix ces deux actions, si dissemblables. L’Etat d’Israël a attaqué sans pitié et envahi les populations palestiniennes, et depuis continue cette humiliation coloniale qui n’aura pas de fin. Et ne dites pas que je connais pas la question. Je la connais aussi bien que vous, sinon mieux, pour l’avoir étudiée avec passion. Il me semble que c’est le noeud gordien de toute la politique d’aujourd’hui, au niveau international et dans les nations mêmes. Une question qui nous hante. La preuve, on en parle ici.
Jérusalem est la capitale naturelle d’Israël.
(pardonnez moi d’insister, mais les cons humanistes se figurent qu’elle est multiculti, patati et patata ….!)
Régulus est un système stellaire comportant au moins quatre étoiles. L’étoile principale, Régulus A, fait environ 3,5 masses solaires. D’abord estimée très jeune (50 à 100 millions d’années), la découverte d’une naine blanche (0,3 masse solaire) à ses cotés a fait revoir les prédictions d’âge de l’étoile principale à environ un milliard d’années. Les deux étoiles orbitent autour de leur centre de gravité commun en approximativement 40 jours et forment donc une étoile binaire.
Régulus A tourne sur elle-même très rapidement en 15,9 heures, ce qui lui donne une forme d’ellipsoïde très prononcée (une sphère « aplatie » aux pôles). Son diamètre est estimé à 5 fois celui du Soleil, soit environ 7 millions de km. Sa luminosité est 150 fois supérieure à celle de notre étoile.
Cette étoile binaire principale possède deux compagnons beaucoup moins lumineux, Régulus B et C. Ces deux compagnons forment eux-mêmes un couple, séparés d’environ 100 unités astronomiques, et tournant l’un autour de l’autre en 2 000 ans. Régulus B est une étoile de type spectral K1-2 V (naine orange) et de magnitude apparente 8,14. Régulus C est une étoile de type spectral M5 V (naine rouge) et de magnitude apparente 13,5.
Ce couple est séparé de l’étoile principale, Régulus A, par 4 200 ua, et orbite autour d’elle en approximativement 130 000 ans.
Quant à « la Palestine » et ses habitants assistés de toutes parts, c’est une création politique antisioniste, antisémite, destinée à rayer Israël de la carte !
Bonne nuit, les bisounours débiles !
Quant à « la Palespine » et ses habitants assistés de toutes parts, c’est une création politique anti.sio.niste, anti.sém.ite, destinée à ra/yer Ismaël de la carte !
Bonne nuit, les bisounours débiles !
Quoi, Bloom ? les rabbins israéliens abusent de jeunes enfants ?
non dlalourde est un agent du mossad..
L’Australie prend la mesure de la « tragédie nationale » qu’est la pédophilie
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/12/15/l-australie-prend-la-mesure-de-la-tragedie-nationale-qu-est-la-pedophilie_5230542_3210.html#3RjQFBUL87R0CBkk.99
Il y a mille fois plus d’humanité dans la protection de soi et des siens par des militaires que dans l’agression des petits et des petites par des tonsurés pervers
les pédophiles catho faudraient les hinventer si y existaient pas..pour un malheureux wenschtein que dlalourde martirise c’est pas cher payer pour libérer jéruzalème de l’onu..ma mère de ma mère..
et si les écorcheurs de ptis chiens s’y mettent haussi
Mais je suis prêt à recevoir des preuves d’un possible démenti de cette observation générale
c’en est plein l’hinternet et olioud et jéruzalème de ces films au dsus dla ceinture de mormon 3j
t’es ptête pas un bon coup 3j et t’aimes en faire dla pub..mais bon c’est ton droit
@17.19, certes mais ce serait mieux si elles provenaient de nos amies internautes de la rdl, avec ou sans lunettes ni béré basque, non ? (je plaisante, meuh 🙂
Non, mais j’aime beaucoup l’ail, le boug !
la vie n’aurait pas l’même gout baroz..je l’ai déjà dit mais je le répète pour bonne clopine..c’étati un vieux trucs de marchand d’chevaux que d’en mettre une gousse dans l’cul des canassons qui mimaient trop le spanghero..l’ail peut tout baroz..mais dracul en habuse..c’est l’avis de serdgio
elles provenaient de nos amies internautes de la rdl, avec ou sans lunettes ni béré basque, non ? (je plaisante, meuh
déjà qu’avec polo ça sentait le mauvais alcool..en plus ça va sentir l’ail
@17.22 bien vu l’boug’, à mon âge en effet j’sus pu un bon coup comme tu dis, mais j’me soigne. Pi, y’en a qui disent qu’c’est pas encore trop mal…, sont gentilles, j’le vois bin. Faudrait qu’j’essaie pd, qui sait si ça raviverais pas d’la nouvelle vigueur ? D’après x’a craint, la 1ère fois, l’fait mal à l’anusse et pi, faut trouver la chaussure et ça court pas les ruts.
régulusse c’est pas mal mais en tout cas dédé..tu t’en souviens surement de cque jdisais sur élone et bill (gatèze pas checspire) au suhet d’lintelligence artificielle..c’est dans beuzfède..toujours à la ramasse sur la rdl ces ricains..
https://www.buzzfeed.com/tedchiang/the-real-danger-to-civilization-isnt-ai-its-runaway?utm_term=.bikag92dAb#.npJ1W5onyX
la vieille taupe avinée nous ressort pour la 1000ième fois la mère de sa mère, c’est vous dire
@oakies & arkies
de toutes les versions en ligne, c’est celle de zimmy que je préfère ; from the vault
https://www.youtube.com/watch?time_continue=29&v=yatHDDb_JsU
Tiens puisqu’on parle de Jérusalem, je saute du coq non pas à l’âne, mais à l’encyclopédiste, pour saluer la mémoire de Josy Eisenberg. Je ne suis pas de confession juive, mais j’écoutais assez souvent l’émission « La source de vie ». Les prêtres ne savent pas me consoler, quant aux bouddhistes, je ne sais toujours pas distinguer la méditation de la sieste. Mais les émissions de Eisenberg quel régal. La série consacrée à l’alphabet entre autres… En classe de philo où je n’ai eu que des profs médiocres, je dissertais à partir de quelques lignes proposées. Avec le rabbin, à partir d’un seul caractère, on recréait un monde et une morale, comme les paléontologues reconstituent un squelette à partir d’une dent ou d’une vertèbre.
Le monde aurait bien besoin d’un Joseph, disait il. En tout cas lui va me manquer.
Quelqu’un de cultivé (M. Court par ex.) pourrait-il nous en dire un peu plus sur cet Hubert Damisch qui vient de s’éteindre sans que cela ait été signalé par la rdl, sauf erreur. Peut-être cet intellectuel a-t-il compté, et il serait bon et juste de savoir en quoi aurait consisté son apport à la conscience universelle ? J’avoue pour ma part, n’en avoir jamais entendu parler. D’où cette demande, telle une bouteille à la terre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Damisch
@ Paul Edel
Tu es vraiment pas finaud, Edel. Je te croyais plus intelligent. Tu confonds l’attitude de celui qui ne donne son opinion que sur les thèmes qu’il connaît bien et quand il est sûr de ce qu’il pense, avec celle du type qui a « un système complet de certitudes ». Si tu étais plus futé tu aurais vu déjà qu’ici je ne donne mon opinion que sur certains thèmes, assez limités.
Celui des « Histoires de la littérature » je le connais bien, puisque je les collectionne. Je les trouve très amusantes pour la même raison que tu exposes sans y croire: « à toutes les époques, les « histoires de la littérature » se trompent, pour notre plus grand plaisir. » Mais ce jeu, que je connais bien pour avoir écrit sur les auteurs très célèbres dans une époque et totalement oubliés aujourd’hui, a une limite. La limite c’est les grands auteurs. Je t’explique, puisque tu n’as pas l’air de croire que « Hyvernaud, Perros, Audiberti, Huguenin » soient des écrivains mineurs ». Il peut apparaître encore un autre Pessoa du XXe siècle dont les manuscrits seraient encore enfuis dans une malle, mais ce qui est sûr c’est que les grands auteurs du siècle dernier nous sont déjà connus. Ne prenons que deux cas et français, Proust et Céline, par exemple. Tu ne penses pas qu’à côté d’eux Hyvernaud, Perros, Audiberti ou Huguenin sont des écrivains très, très, très mineurs?
Alors, si tu le penses, parce que tu n’es pas un cré.tin de naissance comme Blabla-Widergänger, pourquoi tu écris: « Hyvernaud, Perros, Audiberti, Huguenin… ne sont pas Jazzi des écrivains mineurs… »?
@ Claudio F.
« Je connais parfaitement la littérature espagnole ».
Moi j’ai écrit: « je connais la littérature espagnole » (je ne pourrais jamais ajouter comme toi – ou comme Blabla-Widergänger – ce « parfaitement »).
Qui est, donc, « el chulo barato » dans cette affaire?
« je maintiens que vous êtes parfaitement péremptoire. »
Venant d’un type capable de connaître parfaitement un thème, ta critique est pour moi un éloge.
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