
Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien
Tout écrivain engagé dans les affaires de la Cité devrait un jour ou l’autre sacrifier à cet exercice : le recueil de ses textes divers et variés. C’est un genre en soi ; il vaut ce que vaut la curiosité de l’auteur, sa disposition à l’autocritique lorsque ses anciens écrits exhumés laissent apparaître des contradictions par rapport à son évolution, et la capacité de résistance de ses textes à l’érosion du temps. Au-delà de l’intérêt que présentent pour eux-mêmes ces articles, conférences, préfaces dispersés en des lieux les plus improbables, ils offrent en supplément le plus subtil des autoportraits. Inutile de creuser profond dans la mise en abyme pour découvrir celui de Régis Debray dans Modernes catacombes (309 pages, 21 euros, Gallimard). Le choix même l’engage. On ne compose pas un bouquet innocemment. Il sait que son florilège renverra un reflet de son état d’esprit actuel dès la lecture de la table des matières. Voyons voir : des écrivains conspués ou admirés, des journalistes fraternels, des gens de théâtre, des grands hommes. On sait où l’on met les pieds à défaut de savoir où l’on va. Car on a beau le lire et l’écouter depuis longtemps, on devine qu’il y aura des surprises.
A la différence de l’essayiste Jean Clair et de quelques autres, Régis Debray a la nostalgie allègre, vive, mordante. Sa chevauchée des terres imprimées est menée en avant, calme et droit. On ne sent jamais pointer la mélancolie et son cortège de noirceurs derrières ses regrets. Juste l’intense désir de profiter encore des dernières lueurs et des derniers feux d’un ancien régime des idées, des Lettres, de la conversation, qui serait sur le point de disparaître à jamais. Comme c’est porté par un style plein de panache, pour une fois à peu près débarrassé d’un goût de la formule qui avait jadis le défaut d’obscurcir son propos, on goûte avec un plaisir sans mélanges son lyrisme romantique – même s’il reste toujours quelque chose dans un coin de page de son admiration pour « les ivresses formulaires » de Flaubert. Qu’il éreinte Philippe Sollers, « conformiste transgressif », en David Hockney de la littérature ; qu’il exécute Sartre pour son guignol de Nekrassov ; qu’il accable en BHL le « bouffon symptomal et de mauvais augure » ; qu’il loue en Michel Foucault son « intelligence sensorielle des textes » ; qu’il exalte le halètement prophétique d’un Malraux – il est égal dans ses emportements. Ceux d’un littéraire absolu, fût-il de formation philosophique, pointu d’intelligence, raffiné de culture.
Debray est resté jusqu’à ce jour un normalien. Non pas un ancien élève de l’Ecole mais un élève toujours actif et militant, péguyste croyant et pratiquant. Chateaubriand, campé en accoucheur du sentiment de l’Histoire, n’en est pas moins la figure tutélaire de ces Modernes catacombes, titre en forme d’oxymore qui donne au recueil un côté lugubre qui ne convient pas à son éclat. Une gravure représentant son tombeau sur l’île du Grand-Bé, tirée d’un numéro de juillet 1848 de L’Illustration, figure en frontispice dès le début (comment oublier sa volonté :« Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire »). On retrouve le vicomte à la page suivante dans l’épigraphe, parfaitement choisie car elle est vraiment le chevau-léger du recueil :
« Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie ? Je me décourage de durer ».
Si après cela on ne se précipite pas sur les Mémoires d’outre-tombe, c’est qu’on n’a pas de cœur ni de mémoire. Tout Debray est déjà là. Son partage de eaux, il l’effectue entre ceux qui ont entendu parler à l’école des dactyles et des spondées, et ceux qui éclatent de rire sans raison au seul énoncé de ces animaux bizarres. A quoi ressemble son autoportrait entre les lignes, étant entendu que l’on ne parle jamais aussi bien de soi qu’en prétendant parler des autres ? Un homme de paroles et de plume écartelé entre ses statuts d’intellectuel qui explique et d’écrivain qui incarne. Un bonhomme complexe qui ne fait pas bon ménage avec lui-même, se méfie autant du mythologue Freud que du mystificateur Lacan. Trop discret et trop effacé pour supporter l’étalage de mézigue que supposent les journaux intimes. Assez lucide pour critiquer le media circus auquel il se prête comme tant d’écrivains (interviews, dédicaces, émissions, conférences et compagnie) et les risques que cette complaisance à l’air du temps implique : « En se faisant reluire, on se désoeuvre ». Il tient que les classiques mettent le feu au lac davantage que les avant-gardistes. Il se poste sur le front parmi les derniers des Abencérage prêts à faire rempart de leur corps face aux offensives des nouveaux Américains. Une fois n’est pas coutume, Internet, dont le fonctionnement lui est si barbare qu’il l’effraie, est à peu près épargné ; mais pas Sciences Po désigne comme une fabrique à abêtir (passons).
Au fond, il n’est pas si éloigné de Marc Fumaroli qu’il présente comme « un réactionnaire de progrès », encore que Debray s’évoque comme un Républicain bon teint et un jacobin de cœur qui ne renie rien de son aversion pour l’empire américain. L’un et l’autre ne sont pas loin de penser qu’au triomphe de l’instant correspond un naufrage des humanités, lequel sonne curieusement comme un « naufrage de l’humanité » ce qui est légèrement exagéré. Au fond, il ne doit pas être très à l’aise dans notre société dès lors qu’il la tient pour une maison de commerce et de verre ; disons qu’il lui manque d’avoir fait un tour à l’intérieur pour comprendre qu’avant l’existence des réseaux sociaux, nos contemporains savaient déjà très bien veiller sur leur marionnette, mais avec d’autres moyens.
« Ce n’est pas notre faute si un sentiment saugrenu nous visite plus que de raison : celui du débiteur indélicat qui ne se pardonne pas de n’avoir pas payé sa dette » écrit-il en un tremblé coupable. Il faut lire ce recueil de portraits, façonnés à la plume sergent-major et relus vent debout, comme une brillante et chaleureuse reconnaissance de dettes. Au-delà d’un Ce-que-je-dois de De Gaulle à Gracq, qui fait de l’humilité vraie une vertu sans détour, on y perçoit l’écho pathétique des adieux à un monde qui s’en va, persuadé d’emporter avec lui l’héritage du Vicomte. Il ne tient qu’à nous de le démentir.
(« Tombe de Chateaubriand sur l’ilôt du Grand Bé, dans la rade de saint-Malo, face à la mer, auquel on ne peut accéder à pied que lorsque la mer se retire » photo D.R.; « Malraux s’expose » photo Gisèle Freund)
1 133 Réponses pour Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien
> l’école des dactyles et des spondées
Je goûte sans relâche la façon dont Ornella débite l’hexamètre et martèle Pindare dans notre langue.
Le nombre infini de ceux qui regrettent les temps passés, s’en vont manier un temps la brosse à se faire reluire laissée par Chateaubriand, se la passent comme dans une course-relais, vieillards qui seront plus tard remplacés par d’autres, croyant eux aussi parler au nom de l’humanité naufragée ! Laquelle n’en a cure et poursuit son chemin…
la mémoire c’est azbin : faut la zapper, supprimons-la de la programmation
Il ne s’agit pas de mémoire. Mais de railler les nombrilistes qui s’astiquent l’ego à la brosse nostalgique !
JC, euuuuh, votre vespa c’est un modèle de quelle année ?
Plus suitant de mythologie que de nostalgie, si ça se trouve il y a plus d’américains que de français lisant Chateaubriand depuis des années, mais bon faut entretenir les clichés chez Drouant…
Dommage qu’il soit si pâteux,Debray,et qu’il partage avec ses petits copains normaliens le goût des titres calamiteux,car il a rencontré beaucoup de gens intéressants,pense souvent juste et se montre capable de formules qui font mouche.
Régis, le grand D…
Un style amphigourique pour des pensées faussement alambiquées masquant des engagements souvent fort critiquables: la guerilla latino-américaine, l’éloge des frontières, la défense de la Serbie de Milosevic…
Dégagements comportait quelques bons passages, mais aussi et surtout beaucoup de déchets.
Un enregistrement de la fin des années 70 rediffusé récemment donne à entendre une arrogance d’autant plus déplacée que l’homme engagé s’est toujours plus ou moins planté, y compris dans le domaine épistémologique: la médiologie est une vaste fumisterie, un habillage germanopratin des théories de l’information.
Aurait pu se contenter d’être un très bon prof de philo dans un lycée de Metz.
« pensées faussement alambiquées masquant des engagements souvent fort critiquables … beaucoup de déchets …arrogance d’autant plus déplacée que l’homme engagé s’est toujours plus ou moins planté…
habillage germanopratin…
Aurait pu se contenter d’être un très bon prof de philo dans un lycée de Metz. »
Tout le monde ne peut pas être aussi génial et asia-minded que Bloom le visonnaire (autre suhomme du blog avec JC)
Nous avons décidé de nous marier entre surhommes, Bloomie et moi, pour avoir un bébé super-hyper-mega-intelligent !
J’amène ma Vespa en dot, papa n°2 toutes ses BD.
Pour la cérémonie, garçons d’horreur Bougboug/Jambrun, Mauvaise Langue/Abdel, officiant : Régis ! Debraye !.
Vive le Mariage Bourre Tous !
Décidément, on ne peut que transcrire ici, la phrase avec laquelle Régis Debray lui-même initie son L’honneur des funambules, réponse à Jean Clair sur le surréalisme l’Échoppe éditeur 2003:
» Un homme qui a du succès, ou simplement qui ne subit plus d’attaques, est un homme mort ».
Les tirs en rafales..c’est parti!
Bel article confraternel et sensible Pierre Assouline. Merci.
« Nous avons décidé de nous marier entre surhommes, Bloomie et moi »
C’est plus propre et protège contre le péché puisque ça évite de faire des cochonneries avec un femme
qui c’est qui fait la femme ?
Vive le Mariage Bourre Tous !
tu cries tu cries..tu fais trop la cocote minute jicé..vontraube n’aimerait pas
En 81, une fois Valéry parti et François intronisé, Régis et Gilles ont squatté l’Elyseé sans discontinuer pendant un bon mois. Je ne me lasse pas d’écouter cet ami (et collègue), fils du second, me faire le récit de ces folles semaines, qu’il vécut en direct dans l’exlatation des commencements.
Elysée/exaltation…(à Sion)
» Un homme qui a du succès, ou simplement qui ne subit plus d’attaques, est un homme mort ».
Les tirs en rafales..c’est parti!
en rafales..en rafales..on le dirait qu’il danse sur le toit d’un fourgon vévé comme dans les premières gay pride..et philippe en piquée messerschmitt dessus
Bougboug, le jour où la polygamie sera légalisée en France califée, on épousera Ludwig Hussein Von Traube !
qui c’est qui fait la femme ?
la sainte vie rge
c’est quoi au juste un « David Hockney de la littérature »..baroz doit savoir
(le jour où la polygamie sera légalisée en France califée, on épousera Ludwig Hussein Von Traube )
JC modère tes ardeurs, tu es trop en avance sur ton temps
qui c’est qui fait la femme ?
c’est pas sartres qui disait « on prends les morts par derrière comme jean moulin » ?
tout ça c’est dégueulasse
Je serai Chateaubriand ou rien
Victor Hugo 1816
Victor Hugo 1816
jle prends j’le rrourne..ou rien
Catastrophe ! un de mes fils m’a crié à la figure, l’air exalté :
« Je serai Bouguereau de la RdL, ou rien ! »
Mamma mia !
« tout ça c’est dégueulasse »
il faut pratiquer l’exorcisme
« tout ça c’est dégueulasse »
c’est germanopratin
« lyrisme romantique »? (Pierre Assouline)
Faut voir…
» » Oui, la chasse fut spirituelle, et la réquisition éthique, entre devoir et destin. Demander à l’imagination ce que d’autres demandent à la prière, un relèvement du niveau général, nous rappelle qu’on ne peut détruire que ce qu’on remplace: feu sur le divin, place au surréel. Se faire de la poésie un style d’existence, une règle de vie, l’équivalent d’un vœu solennel, nous catapulte bien au-delà du domaine esthétique. Sous les dehors un peu risibles de la magie noire et de la secte à mystères, avec ses rites d’initiation, ses fers rouges sur la poitrine et le rejet du relaps dans les ténèbres extérieures, bien au-delà des boules de cristal et des romans gothiques, c’est bien une religiosité qui affleure ici. Et pas seulement parce qu’il s’agissait, pour le druide lai’que, de relier des individus dissemblables et d’un tas faire un tout; ni parce qu’on ne joint pas impunément un certain ennui de l’ici-bas, un certain dédain pour les grandeurs d’établissement avec l’idée d’une connaissance supérieure dévolue à l’émotionnel et à l’onirique.
Mais parce qu’est proprement gnostique, l’espérance d’une réconciliation entre la terre et le ciel, l’ardente attente du «point sublime». Classique exemple du doigt dans l’œil incroyant. Malgré leur mépris affiché pour toutes les religions, et au cri mille fois répété de « à la niche, les glapisseurs de Dieu», les surréalistes athées, ont, pour sûr, rejoué la paille et la poutre des religions du salut. Comme tous ceux qui attendent de l’acte littéraire le même type de grâce rédimante et d’élection un peu ésotérique que le fidèle attend de l’acte sacramentel. On n’est plus dans l’ordre du jeu littéraire, ni même dans celui du choix philosophique mais bel et bien dans le sacré, dès lors qu’il y a, par le biais d’une vocation, un choix de vie qui met l’être entier sous tension, éventuellement jusqu’à la mort. Pensons à Vaché, Crevel, ou Duprey. Le sacerdoce, n’est-ce pas la différence véritable et ultime, finalement, entre romantisme et surréalisme ? L’un et l’autre ont troqué la beauté-condiment contre la beauté-levain. Les deux sont également disponibles pour l’outre-monde, mais le tonsuré n’a pas les mêmes latitudes. L’école romantique pouvait conduire sans forfaiture au Sénat ou à l’Académie; non l’ordination surréaliste. Victor Hugo avait droit au bicorne et aux décorations, passé un certain âge. C’eût été, pour son arrière-petit-fils André Breton, non pas déroger mais défroquer. »
Régis Debray in L’honneur des funambules,pages 42-43, repris dans Modernes catacombes.
Bloom, un lycée de ..Nancy. not ze same. Debray, déjà très considérable dans son rôle cinéma chez Rouch-Morin. Il est contre le mariage pour tous. hurkhurk
« Il est contre le mariage pour tous. hurkhurk »
Les chahuteurs du fond de la classe, ça a commencé tôt ce matin!
Et ça continue avec les boules puantes!
Je veux démentir tout de suite certains sous-entendus que je lis ça et là. Régis D. et moi ne sommes pas parents.
D’ailleurs, je suis favorable au mariage pour tous hurkhurk.
Quand on racle ses fonds de tiroirs pour retrouver toutes traces écrites non éditées, des questions se posent. Panne d’inspiration ? Recherche de cohérence – ou d’incohérence ? Origine de sa propre écriture ? Ce qui la précéda ? Une trace inexplorée ? (mais là éditer ses trouvailles ne s’impose pas.)
Et puis n’écrit-il pas toujours à partir de ce qui a précédé ? Cet homme semble tiraillé entre un besoin de reconnaissance (lectorat) et une indifférence absolue à ce même lectorat, une sorte d’anarchiste. Polémiste, homme de radio mais aussi silencieux, secret. Répondant aux mouvances de la politique mondiale par des prises de positions affirmées, il ne s’est pas fait que des amis… Il est possible qu’incertain après toute cette assurance il entre dans le clair-obscur du philosophe méditant de Rembrandt. Une spirale d’escalier isolant dans sa descente ténébreuse celui qui s’immobilise pour comprendre qui il est, comment il s’est fait en mots, quel sens a sa vie hors les mots et les morts – les siens qui ont déjà quitté ce monde.Mais il y a une lumière au fond de ce réduit qui illumine son visage. Bref, à respecter !
Et, si vous me lisez bien, vous remarquerez que je suis presque toujours de l’avis de bouguereau. Simplement, nos styles sont différents.
Maintenant, on attend un billet sur Paule Constant.
un « David Hockney de la littérature », le boug, c’est Yves Navarre. Un auteur très secondaire. Le dire de Sollers, c’est faire coup double, car, cette transcription sur le plan picttural remet en cause sa valeur littéraire en même temps que son goût de la peinture ! C’est assez vache. Mais n’est pas Rinaldi qui veut. L’extrait de Debray proposé par vévé est particulièrement pontifiant-chiant.
Passou est plus subtil, lui.
« Quand on racle ses fonds de tiroirs pour retrouver toutes traces écrites non éditées, des questions se posent. »
Je ne suis pas sûr, Christiane, qu’il s’agisse de textes inédits ?
« Bref, à respecter! »
Sauf votre respect, sur qu’elle état j’erre?
« Nous apprenons à l’instant que des cachalots porte-espadons,sur le grand quartier général,ont lancé leurs escadrillons.
« Ici Oreaster ,dernière heure.
« L’Amiral Nelson-Bayard-Courbett mortellement blessé!
« Dernière heure!. »Triste ironie du sort,c’était sur son horaire celle de sa relaxation et,lorsque la mort l’a frappé,il était tout bonnement plongé dans la lecture d’un vieux grimoire de science-crucifiction : » Guerre et Paix sur la Terre aux Hommes de bonne volonté « .
« Fort heureusement _ et c’est hélas façon de parler _ nous avons pu recueillir ses dernières paroles :
_Tout est perdu Fors l’horreur!
« Cependant ,contre mauvaise fortune,nous gardons bon courage et bon coeur,mais la lutte sera dure,à quoi bon le dissimuler!
« L’ennemi est sans scrupules,sans foi ni loi,sans religiosité,et il n’a pas hésité à ourdir le plus méprisable mais le plus redoutable,bien que fort ancien,piège à hommes qui ait jamais été imaginé.
» Dans les roches roses de Turbularia,les rebelles ont aménagé un immense-quartier réservé-où des sirènes humaines,drapées d’herbes rouges et d’algues corallines,attirent nos « marines ».
« Ces « créatures »,rescapées de Harlem ou deu Barrio-Chino,réfugiées d’Amsterdam,Hambourg,Sao paulo,ou Saint-Denis du Macadam,à l' »Eldorado de la Méduse »font la grande Pariade de l’Amour t,de plus en plus nombreux chaque jour,guidés par des noctuliques,ces lucioles des profondeurs,vers des bordels de mer se ruent les déserteurs de l’Horreur… »
…Mais sur grand écran délabré,un carré blanc rectangulaire vole en éclats triangulaires.
Aveuglés,les derniers télévisionnaires,dans le crépuscule noir,à tâtons,sans nul mur à raser,regagnant leur demeure,leur trou creusé çà ou là,ou ailleurs.
FATRAS FORS L’HORREUR Jacques prévert .
quelle, damned!
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! mais Tombouctou libéré !
ARAGNE LE PEINTRE
Il peint une toile sur une toile
et attend qu’on lui parle de cette toile.
Dès qu’on lui en parle
dés que quelqu’un
n’importe qui
lui donne son avis
il prend la mouche
et l’écrase sur la toile peinte en noir sur la toile
Il signe cette toile
et le soir il l’appelle espoir
le matin il l’appelle chagrin
et le tantôt il l’expose
et s’il la vend l’appelle cadeau.
Bloom, je vous trouve vache. J’ai quarante ans et je ne lis pas Régis Debray comme s’il était un vieillard nostalgique. L’hommage, par exemple, à un certain surréalisme que cite versubtil pour rétablir l’équilibre n’est ni mal pensé, ni mal écrit.
Derrière les phrases que vous dites « faussement alambiquées », ce qui n’est pas très clair, il y a de l’arrogance, c’est vrai, mais aussi de la violence sous la politesse. J’ai accompagné mon père rue de Fourcy, en 2005, pour une rencontre, après un festival que Debray avait détesté, autour de « Sur le Pont d’Avignon » ( coll. Café Voltaire de Flammarion), et ça chauffait.
C’est aussi que, dans un domaine que je connais un peu, Debray aurait aimé être plus joué au théâtre et mieux
accueilli par l’institution subventionnée. Malheureusement, sa pièce sur Julien l’Apostat ne me paraît pas bien bonne, et je sais pourquoi. Mais ce n’est pas ce qui est le plus connu de son travail, et donc je ne fais pas du « in cauda venenum ».
« Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! mais Tombouctou libéré ! »
Voilà que le Jaquot nous livre ses intimes sensations…
Du David Hockney, i presume?
Y a comme qui dirait du mou dans les voiles du Jean Bart! Après le feu nourri des Croix, Debray, c’est franchement pas très Rocque and roll!
10h45 / »Il y a de la violence sous la politesse. »Pratiquez vous la triangulation?Régis Debray la définit ainsi:retourner les arguments de l’adversaire contre lui,il s’exprimait ainsi très poliment concernant notre ancien président.Mais vous avez raison il ne ressemble pas tout à fait à quelqu’un d’abattu,décérébré,une espèce d’énergie farouche et vitale habite encore cet homme passé de mode.
Bloom, je vous trouve vache.
—
Vous faites zerreur, je suis taureau.
Libre à vous de penser ce que bon vous semble sur RD – je n’arrive plus à le prendre au sérieux tellement qu’il s’est gourré (sans Sartre et sans Aron).
Sur Milosevic et le Kosovo, ça donne quoi le ton S.P.A? (ah, le crévindiou de toro!)
Dire que le naufrage des humanités c’est le naufrage de l’humanité… Je me demande vraiment s’il peut sentir, RD, toute l’odieuse imbécilité d’une telle formule. Ça fait peur un type pareil.
France moisie, pays en faillite, intellectuels dégénérés qui se prend encore pour le nombril du monde qui, lui, en grande majorité n’a jamais eu accès aux humanités !
Pensez vous qu’après la vague anglaises et bigoudis il nous faille suivre la messe en latin pour plaire à la police du Vatican?
Oui, Jacques, c’est fort possible.
J’ai retrouvé cet extrait du film de JP. Devillers : « La toile blanche d’Edward Hopper » et dans cet extrait la citation de Goethe : « La fin première et dernière de toute activité littéraire…. ». (Toujours dans le fil de ce billet sur l’incernable Régis Debray…)
http://videos.arte.tv/fr/videos/la-toile-blanche-d-edward-hopper-extrait–6989090.html
Le barde assurancetourix est attendu dans le Hall D’embarquement ,le vol aller simple pour Jérusalem l’éternelle prete à décoller
Je pense aussi que la phrase de Gœthe est fondamentale et qu’on l’oublie trop souvent.
Ce qui est étrange, c’est ce besoin qu’on les gens de classer tout de suite comme si le classement disait quoi que ce soit de la peinture qu’on classe. Qu’est-ce que ça peut faire franchement que Hopper soir surréaliste, cubiste ou je ne trop quoi ?
Quand on regarde une toile de Hopper, c’est le mystère du monde qui nous frappe de plein fouet. Le monde apparaît d’un seul coup comme si on ne l’avait encore jamais vu auparavant. C’est une expérience fascinante.
Bien sûr Ml!
« France moisie »
ML encore et encore
Pauvre homme, petite chose en pleine déliquescence, ses synapses font grève de connexion.
Perroquet de lui-même
Il a par trop regardé le mystère du monde,en voie de guérison ,commotion grave avec séquelles neurologiques,les médecins sont réservés.
France moisie
—
L’épouse de Dominique Moïsi, spécialiste de la géopo des émotions. Ils logent villa « thymos », jardin et portique d’époque.
Prenons la défense des isolés : même mauvais, ce qui n’arrive jamais, Mauvaise Langue est le meilleur d’entre nous !
Jacques Barozzi dit: 29 janvier 2013 à 10 h 43 min
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! mais Tombouctou libéré !
Hollande Mou dans le rôle du Général, c’est Groucho kremlinologue sous Andropov.
Saint Denis outragé ! Saint Denis brisé ! mais Saint Denis libéré !
Oui, ML
et pourtant ces mots qui rôdent autour des yeux, ces couleurs autour de la gorge… Brouhaha et silence… Impossibilité d’être un. La palette de vos paroles n’est pas monochrome mais elle est souvent contre, comme si vous saviez plus ce que vous refusez que ce que vous acceptez… tout cela est difficile : écrire, parler, peindre, se taire, vivre… Tout ce qui empêche… nous fait fuir ou affronter. Tout est piégé.
Le mainate JC se cherche d’un beau plumage.
Etourneau il restera
Catastrophe ! un autre de mes fils m’a crié à la figure, l’air exalté :
« Je serai l’Anon Montebourge ou rien ! »
J’ai répliqué :
« Sois bourge, et tais-toi ! »
Mamma mia !
Jacques Barozzi dit: 29 janvier 2013 à 10 h 43 min
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! mais Tombouctou libéré !
Je ferai sauveur plein aux as ou rien
Mais que va dire le troisième ?
Bel éloge d’un écrivain de grande classe, qui nous change en effet de quelques réputations surfaites.
La dépouille de François-René a quand même bien de la chance de continuer de se fondre petit à petit à peu dans le granit et les grisailles malouines. Bientôt deux siècles que ça dure. Veinard !
Ainsi que quelqu’un l’avait déjà remarqué, l’ami Jacques Barozzi semble aimer de moins en moins l’UMP et ça, JC ne le lui pardonne pas.
« Dire que le naufrage des humanités c’est le naufrage de l’humanité… Je me demande vraiment s’il peut sentir, RD, toute l’odieuse imbécilité d’une telle formule. » (rédigé par LML)
Si Debray a vraiment dit ça, je serais plutôt d’accord avec LML, pour une fois. Mais est-ce que la formule est vraiment de Régis ? Est-ce que ce n’est pas Assouline qui simplifie un peu ?
Régis Debray a mal vieilli. Le héros des années soixante est devenu un notable emplumé.
« Il tient que les classiques mettent le feu au lac davantage que les avant-gardistes »
C’est oublier que les classiques furent, en leur temps, des avant-gardistes.
Notable emplumé ? Vous avez dit : Notable emplumé ? Comme c’est à peine ampoulé … !
@ML (« France moisie, pays en faillite, intellectuels dégénérés qui se prend encore pour le nombril du monde qui, lui, en grande majorité n’a jamais eu accès aux humanit »)
Rien ni personne ne vous y retient
(Nota Bene: l’exil sur l’île de P est fatale- y a déjà été accueilli un cas désépéré, qui sème l’horreur. Les habitants se tâtent pour savoir comment s’en débarrasser -utiliser son racisme comme épouvantail à intégristes au mali?)
JC, vous devriez prendre exemple sur CP. Il est au moins aussi à droite que vous, mais il préfère parler d’autre chose, par égard pour les lecteurs qui ne prennent pas ce blog pour une tribune politique.
En outre, vous êtes tellement prévisible que c’en devient lassant. Il suffit que quelqu’un fasse une allusion à l’actualité (ici Barozzi) pour qu’aussitôt vous vous lanciez dans le Hollande-bashing. C’est d’autant plus pénible que vos piques ne brillent ni par l’originalité ni par l’humour.
« Le héros des années soixante »
Faut pas exagérer
On s’en veut toujours de ne pas avoir fait l’effort d’apprendre par coeur des pages entières, voire des chapitres entiers, des « Mémoires d’outre-tombe », pour le bonheur de les dire à haute voix. Tiens, par exemple, cette page sublime, au début, qui nous fait assister à la messe de minuit, par gros temps, dans la cathédrale de Saint-Malo : ça vaut un passage du Horn en solitaire ! Nos Lucchini et autres Balmer seraient bien inspirés de délaisser un peu Céline pour célébrer la musique de François-René. Elle vaut celle d’un Schumann ou d’un Berlioz.
« péguyste croyant et pratiquant. »
J’espère qu’il trouve ses textes sacrés plutôt dans la prose de Péguy que dans ses poèmes, qui ont moins bien supporté l’épreuve du temps. Péguy a inventé une prose largement aussi novatrice que celle de Proust ou de Céline.
charles dit: 29 janvier 2013 à 12 h 14 min
« Le héros des années soixante »
Faut pas exagérer
Soit vous avez la mémoire courte, soit vous étiez trop jeune. Oui, pour beaucoup, il a été une figure héroïque. Que ce fût justifié ou non, c’est une autre question. Mais il faisait la une des journaux. Salué d’un côté, haï de l’autre. Un brave pour les uns, une crevure pour les autres. Bref, un héros, avec ce que le terme suppose de polémique, de partial.
« il faisait la une des journaux »
il faisait plutôt rigoler , comme fils de bourge libéré grâce aux relations de sa maman : personne ne l’a pris au sérieux
bien de la chance de continuer de se fondre petit à petit à peu dans le granit et les grisailles malouines
si j’étais un gros flamand d’artiss contemporain j’y cèlerai une pissoire à la duchamp..
« Péguy a inventé une prose largement aussi novatrice que celle de Proust ou de Céline. »
Ça ne veut rien dire, mais vous avez raison, John Brown : lancer une grande formule, ça mange pas de pain.
..et je ferais graver « jean paul was here »
ça mange pas de pain
..tout de suite y’en a qui deviennent dégueu
quel narcisse ce Debray.quel autosatisfait.
et son petit livre pamphlet sur le festival d’ avignon est d’un gros ignorant et un tissu de clichés de quelqu’un qui n’y met pas les pieds depuis 1970..parfois il est à la fois bouvard et pecuchet,tres injuste Debray sur sollers, évidemment qui est un excellenbt critique littéraire attentif. ..
C. Rancier
ceci dit il était sincère dans son engagement d’alors et en a pris plein la gu.. (trois ou quatre ans de taule
« quel narcisse ce Debray.quel autosatisfait. »
Entièrement d’accord. C’est que je voulais dire — et que charles ne comprend pas.
évidemment qui est un excellenbt critique littéraire attentif
il repique bien les scarolles aussi..c’est pas si facile polo
» en a pris plein la gu.. (trois ou quatre ans de taule »
Ah, ben voilà, on commence à se comprendre.
il repique bien les scarolles aussi..
Les 8 scaroles, dirait Alice, mais P. Edel préfère les romaines.
S’il n’y avait pas eu l’épisode Guevara, est-ce que la carrière littéraire de Debray aurait été aussi brillante ? On n’en saura jamais rien. Il reste à juger sur pièces.
Ah, ben voilà, on commence à se comprendre.
c’est vrai que conchier régis c’est comme dire du mal du camembert pasteurizé et du vin de pays en cubi..c’est un peu mal
Ah, ben voilà, on commence à se comprendre
en fait je n’ai suivi le personnage qu’à travers un halo artistique , il est devenu croyant je crois
« est-ce que la carrière littéraire de Debray aurait été aussi brillante »
L’indésirable est assez marrant malgré tout auto dérision
« est-ce que la carrière littéraire de Debray aurait été aussi brillante »
L’indésirable est assez marrant malgré tout (auto dérision dans l’amertume)
Ozu, Yasujirô le cinéaste japonais grand-oncle de ueda, rude calligraphe mais suave rugbyman de la RdL, a détourné l’auto-compliment de Régis Debray de façon radicale. lui c’était plutôt : « je veux être rien ou Chateaubriand. » s’il faut en croire la tombe qu’il partage avec sa mère située dans les jardins du temple Engaku-ji de la ville de Kamakura, il a réussi son coup ; sur la pierre tombale on ne trouve tracé que le simple caractère « Mu » (les amateurs de la langue chinoise auront reconnu leur « wu » à eux, celui du wu wei). « mu » comme ‘vide’, ‘rien’, ‘nada’.
je crois que dans un coin de la tête de R. Debray, constamment doit revenir le hanter, telle une douce petite tornade dans l’oeil du cyclone de sa mémoire apaisée, les cendres des yeux noirs d’un poète argentin mort en Bolivie en 1967 dont on ne retrouva jamais vraiment les restes, à part peut-être ceux de sa blague à tabac.
ministre des finances improvisé, sinon improbable, d’une île en permanence révolutionnairement médiologisée dans les gisants de ses enfants tombés pour elle en héros au champ d’honneur du progressisme régissant tout, toutes et tous, il s’était distingué comme le merveilleux dactylographe et spondigraphe des hauts et des bas, des longueurs et des brièvetés, de l’économie du bonheur d’un peuple dont lui et deux frères barbus s’étaient jurés de mener vers la liberté ou rien (c’est à dire la mort, dans sa variante qu’exprime le grand béant malouin.) en fait le peuple cubain est immensément chateaubriandien sans le savoir. quel luxe insensé de nos jours. quelle achèvement sacré aussi. respect.
…
…Oui,…Oui,…c’est du joli,…
…
…la république et ses figures artificielles à irriguer par la polyvalence de sa hiérarchie ressourcée,…du profit,…
…
…les digues stratifiés à ouvrir pour nous rendre plus mous à la glaise à façonner,…
…le sceau du jour,…faire n’importe quoi,…et en donner à réfléchir,…
…une diversion à protéger le système à reluire de sa droite par un lustreur de chaussure de mis à gauche,…
…un pourboire,…pour une indication,…
…
…irrigation par distillation des profits des digues d’Ô,…des paradis,…pour des châteaux d’Ô,…
…la raison du pouvoir, la passion d’escroquer les uns aux fonder de pouvoir des autres,…
…etc,…vous compléter suivant votre stratification de Guise aux miroirs,…allons donc,…
…chef,…quoi encore,…pour être social,…
…le 1° jour de l’an,…c’est le 1° mars,…
…pour les francs,…çà aussi, pour bien faire,…Non,…trop c’est trop,…on la bourre à l’€uro la France du Zoo-convivial,…
…
A 20 ans et même à 40 , j’aurais fondu d’amour pour le peintre de ce portrait .
Aujourd’hui, je sais qu’il n’est nul besoin de lui dire » encore », les autres le feront
je le remercie
Bloom dit: 29 janvier 2013 à 8 h 05 min
engagements souvent fort critiquables: la guerilla latino-américaine(1), l’éloge des frontières(2), la défense de la Serbie de Milosevic(3)…
(1) je crois que vous n’étiez pas né à l’époque, mais je vous imagine bien en jeune RPR par la suite.
(2) d’accord
(3) il n’a pas défendu directement Milosevic. Ce n’est pas Peter Handke. Et même, si on prend la réflexion de Handke en amont, on comprend qu’il ait tiqué quand l’Allemagne s’est empressée de voler au secours de la Croatie. Cela étant, si le résultat de cette boucherie vous convient, libre à vous.
Il en pense quoi au juste Régis Debray de l’increvable Fidel Castro ? Quelqu’un le sait-il, qui le lirait ?
ma petite sœur dit: 29 janvier 2013 à 12 h 13 min
Chère soeur, votre point de vue inintéressant je m’en tape : je ne cherche ni à plaire, ni à déplaire. Vous confondez Blog Ouvert et Club Privé !
A propos de FH, un con est un con, vous n’y pouvez rien, moi non plus. En signe de parité, j’ajouterai qu’une conne est une conne aussi, comme de bien entendu.
PS : mes piques valent mieux que vos bouses.
« je ne cherche ni à plaire, ni à déplaire »
vous chercher à faire ch.. parce que vous ne plaisez pas de toute façon
« un con est un con »
bonne description de votre petite personne frustrée
« mes piques valent mieux que vos bouses »
ce que vous appelez vos piques ne sont que du vide
Autres titres possibles pour cette note, empruntés à l’auteur :
1/La mémoire du soldat Debray
2/Régis Debray face à l’histoire avec une grande hache
3/ Debray en son dur désir de durer
4/ Debray, les chutes d’une oeuvre
5/ Coup de grâce de Passou à Sa Piaffante Majesté Debray
6/ De la dignité d’un grand majordome
7/ Il faut aider Papa Debray à en finir
8/ Comment Debray peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?
Il en pense quoi au juste Régis Debray de l’increvable Fidel Castro
il en a sans doute rien à cirer
Qui se soucie de Fidel ? !
Fidel, fidel, pourquoi rester Fidel
Quand tout change et s’en va sans regrets
Quand on est seul, debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu’on espérait
Quand on sait bien que l’on n’est plus qu’une ombre
Fidel à d’autres ombres à jamais
fidel il va bientôt lancer sa ligne de fringue troisième age..et régis il va encore a être à la ramasse
Si vous préférez la musique !
http://www.dailymotion.com/video/x25mwq_charles-trenet-fidele_music#.UQe-2qXchaU
Papier bien tourné dont on
tel est le contexte dans lequel reviennent les noms de Freud et de lacan que je iens à signaler, pour l’intérêt des discussions qui ont été un peu plus qu’amorcées une page sur la toile :
« Eva Talineau, » l’instrumentalisation de la shoah contre les descendants des survivants. »
que j’augmenterais volontiers, histoire de réalité augmentée ,de manière duchampienne sans nommer, pour ménager nos pudeurs, la mariée
Papier bien tourné dont a du mal à cerner le propos mais qui se suffit à lui-même.
une djoïnte venture avec s+arck et ses déambulateurs.. »de la mort » je crois le nom
dont a du mal à cerner le propos mais qui se suffit à lui-même
pour 600 commentaires..mais en plus de jours philippe..
dracul donne des croquettes top vétérinaire et de l’eau trop propre a renfield..total il est malade
Philippe Régniez veut être avec Chateaubriant (Alphone de) ou rien
(1) je crois que vous n’étiez pas né à l’époque, mais je vous imagine bien en jeune RPR par la suite.
—
Perspicacité, quand tu nous tiens! Effectivement, j’étais aux manifs pour le Chili d’Allende, contre l’exécution des membre de l’ETA par Franco, etc.
Je n’ai pas eu de rapports avec le RPR depuis 55 ans.
(3) il n’a pas défendu directement Milosevic. Ce n’est pas Peter Handke. Et même, si on prend la réflexion de Handke en amont, on comprend qu’il ait tiqué quand l’Allemagne s’est empressée de voler au secours de la Croatie. Cela étant, si le résultat de cette boucherie vous convient, libre à vous.
—
Pas clair, raisonnement approximatif par glissements successifs: le relativisme de Debray, son refus de voir les liens entre milices paramilitriares et Etat serbe sont très ambigus.
Aucune boucherie n’a jamais évéillé en moi autre chose que de la répulsion.
« Papier bien tourné dont a du mal à cerner le propos mais qui se suffit à lui-même. »
Philippe Régniez serait-il le dernier des poètes hermétiques ?
Musée Henner :
NOCTURNE – JEUDI 7 Février 19H-20h
Ciné- concert: « Le religieux dans le cinéma des origines »
avec les élèves des classes d’improvisations du Conservatoire Claude Debussy du XVIIème arrondissement de Paris et du Conservatoire à Rayonnement Départemental de L’Haÿ les Roses ainsi que des improvisateurs invités
L. Nonguet et F. Zecca, La vie et la passion de notre seigneur Jésus Christ, 1903
DR
Autour de chefs d’œuvres de Georges Méliès, Georges Hatot, Louis Lumière, Lucien Nonguet et Ferdinand Zecca, vous pourrez découvrir comment les pionniers du septième art ont représenté le religieux. Les décors, les trucages, les premiers procédés de colorisation attestent de l’inventivité de ces artistes mais également du lien étroit entre cinéma, théâtre et peinture.
Pour en savoir plus
Régis Debray, je ne le supporte pas. Depuis sa petite balade dans les 10.000 km² du Kosovo au ’99, dont il nous faisait part, dans une lettre minable au Président de la République Jacques Chirac, de ses impressions de vacances dans un pays à feu et à sang, je ne le supporte plus. Et à vrai dire, j’ai envie de lui cracher dans la gueule en lui faisant juste une petite question : que fais-tu de cela ( http://www.balkaninsight.com/en/article/yugoslav-army-general-admits-kosovo-crimes ), imbécile ?
Alec je ressors toute ébouriffée de votre communication et je me demande si:
1-c’est naturel chez vous ce style alourdissant
2-si alors même qu’une seule fois par an se présente de le faire,je vous confierais mon sapin à décorer en raison du »1″ justement.
3-qu’est-ce donc que tout ce conglomérat de signifiants signifie?
Dans l’abondante production de Debray — il aura tout de même énormément pondu, que restera-t-il de tant de pages ? — un bouquin intéressant : « Vie et mort de l’image ». A verser au dossier du débat sur la question compilquée de savoir si l’image peut à elle seule constituer un langage concurrent de celui des mots. A l’époque, Debray répondait plutôt par la négative.
Le petit porquerollais me fait pitié avec ses « piques ». Il s’applique tant, le pauvre ! Je connais quelqu’un qui pourrait peut-être l’aider : un ancien journaliste de Minute… j’étais sa maîtresse il y a 50 ans…
L’oeuvre abondante de Debray permet d’éclairer la question : qu’est-ce qu’un écrivain ? S’il est un écrivain, il ne l’est sûrement pas aux mêmes titres qu’un Modiano, un Michon, un Echenoz ou un Houellebecq. Je verrais plutôt en lui un polygraphe d’un certain talent. Pour moi, cela ne lui donne pas droit à accéder au cercle –très fermé il est vrai — des écrivains authentiques (au sens où Proust est un écrivain authentique) tels que ceux que j’ai cités.
La moulinette à Roland Topor pour Régis Debray maintenant? Bien que n’ayant rien à écrire de documenté ou probant,je dirais quand même qu’avec du recul c’est toujours facile de critiquer,condamner et qu’il semble nécessaire de rhabiller beaucoup de figures notoires si l’on s’aventure sur les sentiers guerriers.
« qu’il exalte le halètement prophétique d’un Malraux »
Halètement, sans aucun doute ; mais prophétique ?
A lire Highlander ,une fois de plus alors qu’il ne s’agit que d’un dialogue et encore par écrit,d’évidence, impossible de ne pas savoir pourquoi le commerce entre les hommes s’effectue sur le mode de la haine,du mépris,de la violence,de sa surenchère.
«Papier bien tourné » =
métonymie triviale, lexique inutilement précieux.
dont a du mal à cerner le propos =
contredit ce qui précède (illogisme, auto contradiction).
mais qui se suffit à lui-même =
lien logique avec le reste de la proposition?
Figure absurde de l’onanisme hébété.
Qu’il ait eu tort ou non sur le fond , Debray eut au moins le mérite, au moment de l’affaire du Kosovo, d’être un des rares intellectuels européens, avec Handke, à ne pas accepter les yeux fermés la vulgate diffusée par les propagandistes de l’intervention de l’OTAN. Cela lui valut de se faire copieusement insulter . BHL ne fut pas exactement le plus virulent, mais il est clair que Debray ne le porte toujours pas dans son coeur.
Ne pas avoir vraiment le choix :
« Etre Fernande Lehideux, sinon rien ! »
J’avais beaucoup aimé ce temps, où j’ai lu « Dégagements ».
J’attends donc la lecture du nouveau recueil de textes, non avec impatience, mais avec la certitude, que j’y lirais des passages qui valent la peine de leur accorder du temps.
Pour le reste, Régis Debray, n’est plus un révolutionnaire, so what ?
Et voila, que ML, revient nous parler de Henner.
Obsession ?
La stature de « héros » que d’aucuns accordent généreusement à Debray pour son rôle dans l’affaire Guevara me paraît largement problématique. La vérité est que, venu interviewer le Che dans son repaire,Debray se fit bêtement piéger par l’armée bolivienne. Ensuite les petits camarades se mobilisèrent pour le sortir de ce mauvais pas et entonnèrent à l’envi ses louanges. Le bilan « héroïque » paraît mince.
Peut-etre revoir d’Emir Kusturica ,Underground et La vie est un miracle,il y a aussi ce film d’Angélina Jolie ,un pays de sang et de miel -en propos cinématographiques relatifs à ce conflit armé.
Les obsédés voient des obsédés partout…
« Et voila, que ML, revient nous parler de Henner. » (rédigé par Thierry Kron)
Il a raison. Henner est un peintre excessivement ambigu dont on n’a pas fini de creuser le mystère. Tiens, par exemple, dans « L’Alsace.Elle attend « . Eh bien, justement, elle n’attend rien, son Alsacienne. Les mains croisées sur le pubis, dans un geste éloquent de refus, ne disent-elles pas (ô clair-obscur du langage symbolique de l’image !) : » N’insistez pas. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine. »
Call him what you will — a paranoic, a fascist, a zealot — but remember one thing about Ezra Pound: he was the first serious writer to bring attention to Vivaldi’s work. A big fan of early music in general, Pound was one of a select few who helped resuscitate the long-neglected composer’s music
ML si l’on suit votre logique doit-on conclure à votre état de décomposition?
Les mains croisées sur le pubis de l’Alsacienne de Henner. Il y a là une petite maladresse du peintre. Une main devant, une main derière, cela aurait été (symboliquement parlant) plus éloquent.
Debray n’aime pas Cervantes, ni Rableais, ni Sterne, ni Borges, ni Swift….
pour lui c’est pas de la vraie littérature, c’est de la littérature pour rire.
alors que Chateaubriand c’est de la vraie, la belle écriture pour parler de choses sérieuses.
en un mot il aime la littératrue qui lui ressemble : un truc qui n’est pas là pour rigoler, chose dont la donné la preuve dès son plus jeune age Regis Debray.
il doit bien aimer Carrère et Enard, tous ces écrivains qui ne sont pas là pour rigoler, parce que la littérature est une choooose sérieuuuse, qui aborde les sujets graves de l’exsitence : la vie, la justice, la mort, le regret…. que des trucs hyper graves et sérieux.
Regis aimerait laisser un souvenir de son passage sur cette terre.
C’est pour ça qu’il veut donner l’impression qu’il est le seul à comprendre certains trucs, du genre bhl est un crétin, il faut avoir fait normal sup pour le comprendre, ou avoir un diplome équivalent…. il faut appartenir à l’aristocratie de la pensée noble et puissante.
du coup il voit Quichotte comme une parodie du roman de chevalerie, pour un type qui a passe sa vie à se battre contre des moulins à vent ça fait pas sérieux.
La citation du jour (Max Frisch) :
ich schüttle Sätze, wie man eine kaputte Uhr schüttelt, und nehme sie auseinander ; darüber vergeht die Zeit, die sie nicht anzeigt
Je secoue des phrases comme on secoue une montre cassée, et je la démonte ; sur ce le temps passe, qu’elle n’indique pas.
C’est fou comme, sur le coup de quinze heures, La Mauvaise Langue est urbain et calme. C’est à la tombée du jour qu’il commence à s’échauffer, semblable à ces employés du narrateur, dans le « Bartleby » de Melville, dont les accès de fureur sont cycliques. Il n’est plus à prendre, alors, qu’avec des Pincettes.
darüber vergeht die Zeit,
sur ce le temps passe,
Très mal dit. Copie à revoir.
« sur ce le temps passe » (Mauvaise langue)
Si vous montrez ça à un éditeur, ce « sur ce » vous fera recaler. Les relecteurs n’aiment pas du tout.
« Henner est un peintre excessivement ambigu dont on n’a pas fini de creuser le mystère. »
Creuser ? C’est par allusion à son Enterrement à Ornans ?
« se fit bêtement piéger par l’armée bolivienne. »
Il l’a fait exprès bien sûr
« Ensuite les petits camarades se mobilisèrent pour le sortir de ce mauvais pas et entonnèrent à l’envi ses louanges »
Ouééé tortures et plusieurs années de prison ça devait être fun, et tout ça pour se faire de la pub c’est dingue
« En se faisant reluire, on se désoeuvre ».
Ah, faut y mettre du sien, ça se fait pas tête en l’air.
tres injuste Debray sur sollers, évidemment qui est un excellenbt critique littéraire attentif. ..
Echange encensoir contre retour d’ascenseur (?)
JC dit: 29 janvier 2013 à 13 h 00 min
mes piques valent mieux que vos bouses.
Là, il est vexé. Marrant : pour un type qui se dit partisan de la liberté de parole à tout crin, il supporte pas la critique.
Regarde ton pote ueda : lui il rigole quand on le charrie, c’est la classe au-dessus, y a pas à dire.
Highlander dit: 29 janvier 2013 à 13 h 54 min
Régis Debray, je ne le supporte pas. Depuis sa petite balade dans les 10.000 km² du Kosovo au ’99,
Ça peut se concevoir, mais je crois me rappeler que vous albanais, Highlander, c’est bien ça ? Si oui, ce sont des choses qu’il faut dire clairement, ça clarifie les points de vue.
« pour un type qui se dit partisan de la liberté de parole à tout crin »
JC n’est aucunement partisan de la liberté de parole, il est partisan de SA liberté de parole.
Comme en économie, il est partisan de SA liberté de prendre.
L’autre n’existe pas pour le pubard, sa rolex est en jeu.
@traductologue
« sur ce, le temps passe » : vous dites « copie à revoir » à ML, soit, mais vous (ou quelqu’un d’autre) tant qu’à faire vous auriez pu proposer une traduction de votre cru, non ? Warum nicht ?
Paroles, paroles,
vous n’y êtes pas ! Je suis partisan, non de prendre mais d’entreprendre. Pas vous ? Ah ! vous avez horreur du risque … chacun ses goûts.
à JC : quel effet cela fait-il d’être une vraie vedette de la RdL ?
quel narcisse ce Debray.quel autosatisfait.
et son petit livre pamphlet
popol n’aime pas la concurrence
« proposer une traduction »
Dans cette phrase, « darüber » : « ainsi » ???
Monsieur est resté très humble, il nous traite avec un paternalisme de bon ton. Son statut de vedette n’a pas influé sur son caractère, il a toujours eu conscience de sa valeur.
question dit: 29 janvier 2013 à 16 h 13 min
à JC : quel effet cela fait-il d’être une vraie vedette de la RdL ?
Comment ça, « une » vedette ? LA vedette, vous voulez dire. Le number one.
Au fait dit: 29 janvier 2013 à 16 h 07 min
@traductologue
« sur ce, le temps passe » : vous dites « copie à revoir » à ML
Et il a raison. Sur ce… sur ce quoi ? C’est du langage parlé, ça, mal dit.
c’est une tête à claques – il a un besoin insatiable de reconnaissance dû à un sevrage prématuré – sa mère et la nurse étaient amantes
Comment ça, « une » vedette ? LA vedette, vous voulez dire. Le number one.
Vous exagérez ! Il est sûrement dans le top 10 mais pas à la 1ère place, non.
C’est fou comme, sur le coup de quinze heures, La Mauvaise Langue est urbain et calme. C’est à la tombée du jour qu’il commence à s’échauffer, semblable à ces employés du narrateur, dans le « Bartleby » de Melville, dont les accès de fureur sont cycliques. Il n’est plus à prendre, alors, qu’avec des Pincettes.
..pas besoin d’être gastroenterrologue pour pour voir sur le squanner ou la videoscapscule qu’ta le meme problem..manque plu que la fistule pour faire ML et dire qu’ten es
Luc Poncet : « mal dit », bon d’accord, soit, mais tant qu’à faire dites-le mieux. Sinon on pourrait croire que ça ne peut pas être mieux dit…
bon d’accord, soit
Du temps passe… p. ex.
…
…en remplacent le Duc de Berry,…
…
…les très riches heures du duc Regis Debray,…dans les » visiteurs « ,… avec Bernard Clavier et Jean Reno,…
…
…etc,…
Mais non JC, pour vous entreprendre et prendre ont la même signification.
Sans lois ni limites, l’entreprise n’est qu’un prédateur.
Le goût du risque n’a rien à voir avec le goût de dépouiller et de détrousser.
Nombre des hauts fonctionnaires que vous haïssez ont le même goût que vous pour l’individualisme outrancier, nombre d’entrepreneurs « à risques » le sont dans le respect des autres.
Pour un diplômé de votre âge in n’y avait aucun risque à créer son « entreprise », un choix individuel, mais aucun risque, sinon celui d’enfreindre les lois naturellement.
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Que représente au juste le dessin ci-dessus ?
« ainsi » pour « darüber » dans la phrase plus haut
« Ainsi, le temps passe. » ? bof…
En revanche :
« Du temps passe. » Oui,a priori, bien mieux que « sur ce, le temps passe. » Mais faut voir le rythme de tout le passage…
(en tout cas merci)
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Que représente au juste le dessin ci-dessus ?
Une main contrôlant le sens des vents ?
Manière élégante de montrer que l’on ne porte pas d’alliance ?
Oui, faut voir le rythme de tout le passage… il faudrait peut-être ajouter une conjonction «du temps passe, et ils n’est pas affiché ». Mais mon allemand est très approximatif.
Bouboug signe « ben mon colon » maintenant ?
Mais les catacombes c’est des combes en bas donc même modernes c’est pas tellement un oxymore puisque les mecs, eux, quand ils les creusaient, ils l’étaient, modernes, à leur âge, ou alors nous maintenant, si on se mettait à en creuser…
Max Frisch – (« J’adore ce qui me brûle » – roman traduit de l’allemand par M. Beerblock /Gallimard) – p. 58
« Ensuite, brusquement, sans raison, apparaît soudain la mélancolie qui ne vient pas de ce que les hommes passent et disparaissent, mais au contraire : les hommes passent et disparaissent justement parce qu’apparaît la mélancolie. Ils la flairent à l’avance, pendant des semaines, comme des chiens devinent l’approche d’un tremblement de terre qui va tout renverser, couvrir tout de cendres; et la mélancolie plane au-dessus de tout, comme des oiseaux noirs qui battent des ailes et projettent l’ombre de l’angoisse au-dessus des lieux maintenant fumants où fut la joie. »
Des fois , Sergio, faut décalaminer le pot.
Pas sûr que Cricri l’oie blanche ait compris ce qu’elle cite.
jeu de piste dit: 29 janvier 2013 à 17 h 26 min
Bouboug signe « ben mon colon » maintenant ?
qui signe ‘jeu de piste’: john caca, jissépa, bougboug, passaoul, de crohn, barreauzi? assaisonné à la moutarde, au chandelier? pffffffffff
non c’est pas Bouboug mais un con.
alors nous maintenant, si on se mettait à en creuser…
J’en creuse, j’en creuse.
Daaphnée dit: 29 janvier 2013 à 17 h 39 min
Pas sûr que Cricri l’oie blanche ait compris ce qu’elle cite.
Au contraire. Christiane a prouvé depuis longtemps qu’elle était une excellente lectrice. Et sa gentillesse ne fait pas d’elle une oie blanche.
La mec à nono dit: 29 janvier 2013 à 17 h 37 min
faut décalaminer le pot
Meuh non c’est plus la peine déjà le silencieux est tombé un jour par terre sur la chaussée maintenant ça carbure ça ronfle à mort ça se précipite…
Félicitations à ex-secrétaire de jicé. Vachement bien foutu, votre dessin. Je me suis amusé à essayer d’en faire d’autres sur le même principe. Pas si facile. Bravo.
V’la cricri qui signe loulou!
ça ronfle à mort
Tiens, ça me rappelle quelqu’un.
C’est le retour d’âge.
Tiens, ça me rappelle quelqu’un.
Moi aussi.
Y’a a un qui s’est pris le doigt dans le fion et ça lui fait mal!
En fin de compte, le temps passant, j’ai la nostalgie de ce « sur ce, le temps passe », c’était quand même pas mal…
Et ML qui insiste avec ses posts signés « Au fait ».
avant, c’était mieux
JC faiait fondre ses tablettes de chocolat
Bouboug cuvait
ML se polissait silencieusement le chinois
Clopine engraissait du cochon
Riri débouchait une nouvelle bouteille
TKT lustrait ses pompes
Dédé les soucoupes
Judith, son ampoule au pied
Christiane son baigneur
Jeuni Bruni sa vessie
C’était le bon temps.
@L’Oeil
erreur sur la personne : Je ne suis pas Stiller ! Oh, pardon, Je ne suis pas ML !
Et je le prouve : cette phrase (« sur ce …) était la plus belle qui soit sortie du clavier d’icelui ! Peut-être même était-ce la seule !
les 2 yeux, tu serais borgne tu serais toujours aussi nase
je ne suis rien sans le boeuf
le silencieux est tombé un jour par terre sur la chaussée
c’est une descente d’organe
Excuse, Chaloux mon bœuf, entre vous deux j’ai parfois des hésitations.
Clopine engraissait du cochon
elle fait du boudin
c’est une descente d’organe
Pas de problème, avec un gode ceinture tu remontes tout ça vite fait.
Quand je pense à tous ces commentateurs sérieux qui jouent à s’encanailler sous des pseudos farfelus, je me dis qu’on est peu de chose.
Qui bouffe de la tripe, de la tripe bouffera.
non c’est pas Bouboug mais un con.
..jvois pas ou est la contradiction..
Quand je pense à tous ces commentateurs sérieux
et érudits.
rudes, aussi.
qui dit rude, voit raide.
Boug n’est pas Màc, lequel ne faisait pas de fixette gode-ceinture. En revanche il parlait souvent des types qui laissaient du pain dans les pissotières.
A 22 ans de la mort de Max Frisch ML le découvre, tôt ou tard il découvrira aussi qu’il était architecte et alors nous n’aurons pas fini de rire.
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