de Pierre Assouline

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La République des livres
Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien

Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien

Tout écrivain engagé dans les affaires de la Cité devrait un jour ou l’autre sacrifier à cet exercice : le recueil de ses textes  divers et variés. C’est un genre en soi ; il vaut ce que vaut la curiosité de l’auteur, sa disposition à l’autocritique lorsque ses anciens écrits exhumés laissent apparaître des contradictions par rapport à son évolution, et la capacité de résistance de ses textes à l’érosion du temps. Au-delà de l’intérêt que présentent pour eux-mêmes ces articles, conférences, préfaces dispersés en des lieux les plus improbables, ils offrent en supplément le plus subtil des autoportraits. Inutile de creuser profond dans la mise en abyme pour découvrir celui de Régis Debray dans Modernes catacombes (309 pages, 21 euros, Gallimard). Le choix même l’engage. On ne compose pas un bouquet innocemment. Il sait que son florilège renverra un reflet de son état d’esprit actuel dès la lecture de la table des matières. Voyons voir : des écrivains conspués ou admirés, des journalistes fraternels, des gens de théâtre, des grands hommes. On sait où l’on met les pieds à défaut de savoir où l’on va. Car on a beau le lire et l’écouter depuis longtemps, on devine qu’il y aura des surprises.

A la différence de l’essayiste Jean Clair et de quelques autres, Régis Debray a la nostalgie allègre, vive, mordante. Sa chevauchée des terres imprimées est menée en avant, calme et droit. On ne sent jamais pointer la mélancolie et son cortège de noirceurs derrières ses regrets. Juste l’intense désir de profiter encore des dernières lueurs et des derniers feux d’un ancien régime des idées, des Lettres, de la conversation, qui serait sur le point de disparaître à jamais. Comme c’est porté par un style plein de panache, pour une fois à peu près débarrassé d’un goût de la formule qui avait jadis le défaut d’obscurcir son propos, on goûte avec un plaisir sans mélanges son lyrisme romantique – même s’il reste toujours quelque chose dans un coin de page de son admiration pour « les ivresses formulaires » de Flaubert. Qu’il éreinte Philippe Sollers, « conformiste transgressif », en David Hockney de la littérature ; qu’il exécute Sartre pour son guignol de Nekrassov ; qu’il accable en BHL le « bouffon symptomal et de mauvais augure » ; qu’il loue en Michel Foucault son « intelligence sensorielle des textes » ; qu’il exalte le halètement prophétique d’un Malraux – il est égal dans ses emportements. Ceux d’un littéraire absolu, fût-il de formation philosophique, pointu d’intelligence, raffiné de culture.

Debray est resté jusqu’à ce jour un normalien. Non pas un ancien élève de l’Ecole mais un élève toujours actif et militant, péguyste croyant et pratiquant. Chateaubriand, campé en accoucheur du sentiment de l’Histoire, n’en est pas moins la figure tutélaire de ces Modernes catacombes, titre en forme d’oxymore qui donne au recueil un côté lugubre qui ne convient pas à son éclat. Une gravure représentant son tombeau sur l’île du Grand-Bé, tirée d’un numéro de juillet 1848 de L’Illustration, figure en frontispice dès le début (comment oublier sa volonté :« Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire »). On retrouve le vicomte à la page suivante dans l’épigraphe, parfaitement choisie car elle est vraiment le chevau-léger du recueil :

« Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie ? Je me décourage de durer ».

Si après cela on ne se précipite pas sur les Mémoires d’outre-tombe, c’est qu’on n’a pas de cœur ni de mémoire. Tout Debray est déjà là. Son partage de eaux, il l’effectue entre ceux qui ont entendu parler à l’école des dactyles et des spondées, et ceux qui éclatent de rire sans raison au seul énoncé de ces animaux bizarres. A quoi ressemble son autoportrait entre les lignes, étant entendu que l’on ne parle jamais aussi bien de soi qu’en prétendant parler des autres ? Un homme de paroles et de plume écartelé entre ses statuts d’intellectuel qui explique et d’écrivain qui incarne. Un bonhomme complexe qui ne fait pas bon ménage avec lui-même, se méfie autant du mythologue Freud que du mystificateur Lacan. Trop discret et trop effacé pour supporter l’étalage de mézigue que supposent les journaux intimes. Assez lucide pour critiquer le media circus auquel il se prête comme tant d’écrivains (interviews, dédicaces, émissions, conférences et compagnie) et les risques que cette complaisance à l’air du temps implique : « En se faisant reluire, on se désoeuvre ». Il tient que les classiques mettent le feu au lac davantage que les avant-gardistes. Il se poste sur le front parmi les derniers des Abencérage prêts à faire rempart de leur corps face aux offensives des nouveaux Américains. Une fois n’est pas coutume, Internet, dont le fonctionnement lui est si barbare qu’il l’effraie, est à peu près épargné ; mais pas Sciences Po désigne comme une fabrique à abêtir (passons).

Au fond, il n’est pas si éloigné de Marc Fumaroli qu’il présente comme « un réactionnaire de progrès », encore que Debray s’évoque comme un Républicain bon teint et un jacobin de cœur qui ne renie rien de son aversion pour l’empire américain. L’un et l’autre ne sont pas loin de penser qu’au triomphe de l’instant correspond un naufrage des humanités, lequel sonne curieusement comme un « naufrage de l’humanité » ce qui est légèrement exagéré. Au fond, il ne doit pas être très à l’aise dans notre société dès lors qu’il la tient pour une maison de commerce et de verre ; disons qu’il lui manque d’avoir fait un tour à l’intérieur pour comprendre qu’avant l’existence des réseaux sociaux, nos contemporains savaient déjà très bien veiller sur leur marionnette, mais avec d’autres moyens.

« Ce n’est pas notre faute si un sentiment saugrenu nous visite plus que de raison : celui du débiteur indélicat qui ne se pardonne pas de n’avoir pas payé sa dette » écrit-il en un tremblé coupable. Il faut lire ce recueil de portraits, façonnés à la plume sergent-major et relus vent debout,  comme une brillante et chaleureuse reconnaissance de dettes. Au-delà d’un Ce-que-je-dois de De Gaulle à Gracq, qui fait de l’humilité vraie une vertu sans détour, on y perçoit l’écho pathétique des adieux à un monde qui s’en va, persuadé d’emporter avec lui l’héritage du Vicomte. Il ne tient qu’à nous de le démentir.

(« Tombe de Chateaubriand sur l’ilôt du Grand Bé, dans la rade de saint-Malo, face à la mer, auquel on ne peut accéder à pied que lorsque la mer se retire » photo D.R.; « Malraux s’expose » photo Gisèle Freund)

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire Littéraire.

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commentaires

1 133 Réponses pour Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien

Marie-antoinette dit: à

IL circule que Mac vendrait des brioches aux puces.

La mauvaise langue dit: à

darüber : « sur ces entrefaites », « pendant ce temps ». Mais ça dépend du contexte que je ne connaît pas. « sur ce » est valable de toute façon. Ce n’est pas du style parlé, et quand bien même d’ailleurs. C’est le contexte qui fait la différence. Faut voir. Ce n’était qu’une approximation d’après-midi d’échanges sur le pouce.

La mauvaise langue dit: à

Non, je ne découvre pas Max Frisch maintenant, mauvaise langue, va !

Renard dit: à

blablabla…d’après-midi d’échanges sur le pouce.

ML, c’est le gars qui ne connaît pas les vertus de la sieste crapuleuse.

Historien dit: à

@ben mon colon
Oui, c’est possible. Et avec l’âge la fixette gode-ceinture le titille trop et il se lâche.

Raymond Baygond dit: à

des brioches aux puces

peut-être même que c’est des mouches.

zézette en tutu dit: à

des mouches ou des hirondelles.

La mauvaise langue dit: à

Qu’est-ce que vous en savez ?

Au fait dit: à

En effet, « pendant ce temps le temps passe » n’aurait pas été très heureux, le traducteur ne doit pas trop se faire remarquer.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 29 janvier 2013 à 18 h 10 min

c’est une descente d’organe

Euh… D’orgue, parfois… Comme dans Yoko Tsuno à la Wacht am Rhein…

zézette en tutu et oeil de biche dit: à

oui..bon.. mais au chant de l’hirondelle il brame comme un cerf.

zézette en tutu, oeil de biche et roucoulante sur demande dit: à

des fois il joue de l’orgue, en plus.

titi dit: à

dans le noir passequ’il est tou tumide.

NwOb dit: à

Et une choses dans l’autre il loupe la boîte à cigares

christiane dit: à

@ Loulou
« Le vent était mou, les étoiles brillaient… »
Un cœur simple » p.6

Mortimer et mortadelle dit: à

mais c’est là que cricrik@hchshnockcok intervient, l’oeil au bout du pied!

Debray, ML, ça fume ! dit: à

« Je secoue des phrases comme on secoue une montre cassée, et je la démonte »

Plutôt que de se secouer la comprenette sur ce « darüber » qui n’a effectivement pas l’aspect temporel que lui prête Faule Zunge le bien nommé, les relecteurs-correcteurs improvisés auraient été plus marles de pointer de leurs doigts boudinés les vraies et grosses bourdasses de sa trad’ à la mormoil.
Tu parles d’un cauchemar pour IPR, cézigue !
Quand même : méconnaître à ce point les rudiments de la syntaxe allemande, en prenant le « sie » pour le substitut pronominal de « Uhr »(même un cancre de la 4ème B allemand LV2 comprendrait :  » ich nehme die Sätze auseinander »), le Pirée pour un homme, et monc’ pour du poulet !

Debray, ML, ça fume ! dit: à

« darüber » traduit par « sur ce », selbstaverständlich !

Au fait dit: à

Au fait : excellente émission FC ce matin (« la fabrique de l’histoire ») sur Hans Fallada et « Seul à Berlin ». Vraiment passionnant : juste après la guerre un dossier de la Gestapo a été confié à Fallada par un ponte communiste pour l’inciter à en faire un roman. Mais le dossier était expurgé de… (Oh puis, écoutez donc le podcast, vous ne serez pas déçus !)

Debray, ML, ça fume ! dit: à

« selbst… », verdamm’ noch mal !

Sergio dit: à

vdqs

Ca fait peur, quand même, le S. à la fin, on pourrait croire que ça veut dire sobriété !

pour la paix des blogs dit: à

@ ça fume

Ne nous énervons pas. Nom di katz nach mol ! comme on dit au Letzeburg.

ben mon colon dit: à

..les mouche il les enculent..hurkhurk..vdqs..
La mauvaise langue dit: 29 janvier 2013 à 18 h 38 min
Qu’est-ce que vous en savez ?

..on s’les refile, ‘te dis pas le cul dla mouche..on dirait dracul et jeanmarron qui s’embrace dans un fotomaton

JC dit: à

AFP « L’épouse de Bachar est enceinte »

Ces rebelles ne respectent rien !!!

un admirateur dit: à

Encore bravo, rôrôrô ex-secrétaire de jicé.

Jim Cervo dit: à

sur ces entrefaites c’est pas pareil que pendant ce temps !

un humoriste très fort en jeux de mots dit: à

« L’épouse de Bachar est enceinte »

Elle a ça de Bachar ?

un admirateur de JC dit: à

Il lit même les dépêches AFP. Il me scie, il est trop fort.

Coach privé dit: à

Tout dans les tablettes!

La mauvaise langue dit: à

Debray vous êtes complètement nul !

un lecteur de JC dit: à

Oui, il est très fort, il les recrache avec beaucoup d’humour.

D. dit: à

J’ai saisi aujourd’hui le CESE, Conseil Économique, Social et Environnemental au sujet du « mariage et de l’adoption pour tous », et j’invite tous ceux qui seraient indécis ou contre à en faire de même afin que cette instance de l’État porte un avis éclairé.

roudoudou dit: à

Je secoue les phrases comme on secoue une montre en panne, je les démantèle ; et, pendant que le temps passe, elle ne l’indique pas.

J’agite les phrases, comme on agite une montre en panne, et je les désarticule ; là-dessus, le temps passe, et elle ne l’indique pas.

D. dit: à

Je suis un Français comme les autres, et de fait, j’ai le droit de saisir par pétition le Conseil Économique Social et Environnemental. Ce que je fais, et ce que des centaines de milliers d’autres, peut-être des millions, vont faire comme moi.

La mauvaise langue dit: à

Et quid de Chateaubriand aujourd’hui ? Très important chez Gracq. Mais chez les autres ? Pas tellement j’ai l’impression.

RD voit surtout en lui l’homme d’histoire. RD a le complexe du révolutionnaire frustré. Il n’a pas eu sa révolution qu’il attendait fébrilement. Il se rabat alors sur le comte.

La mauvaise langue dit: à

Il ne s’agit pas de faire joli quand on traduit, il s’agit d’être fidèle à l’esprit du texte. Traduire est toujours un acte d’humilité et de respect de l’autre. C’est en cela une école de vertu.

D. dit: à

Enfin, bon, quand je dis « comme les autres », j’exagère un peu, je suis assez spécial. De toute façon, je plaisante, car je suis favorable au mariage homosexuel, je l’ai déjà dit. Je pense que ce serait utile à certains commentateurs, qui se reconnaîtront.

La mauvaise langue dit: à

Quatsch, ça veut dire « connerie ». Donc tête de con. Mais ça veut rien dire en français.

revenons à nos moutons dit: à

« … il n’a pas eu sa révolution… alors il se rabat sur… » Oui ! voilà une formule qui explique bien des trajectoires. Encore que, c’est un peu enfoncer une porte ouverte…

NwOb dit: à

Il cause de quoi, là?

ex-secrétaire de jicé dit: à

un admirateur dit: 29 janvier 2013 à 19 h 07 min
Encore bravo, rôrôrô ex-secrétaire de jicé.

fallait pas me virer JC, chuis prêt à tout maintenant. je me vends au plus offrant. john-devant vient de me virer aussi, bouguereau me fait du pied.. jvais finir dans les bras d’une fille du petit coincoin.
j’vous aimez bien vous, vous étiez détestable à souhait, un copain quoi. enfin je croyais..;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;\\\\\\

La mauvaise langue dit: à

Moi je suis contre le mariage homosexuel. C’est mettre le doigt dans un engrenage dont notre civilisation ne se remettra pas. C’est un peu comme le quartier du Marais que les homos ont complètement fagocité et pourri. De même pour notre civilisation. Puis viendra la PMA, la Ga je ne sais plus quoi. C’est hyper grave le mariage homo. Tout est foutu, c’est le cas de le dire.

Dans ma jeunesse, on se glorifiait de ne pas se marier. Les homos se glorifiaient de leur particularité. Mais on vit dans un tel monde cons de consensuels, qu’ils faut qu’ils fassent tous pareils. Une époque de jean foutre, je vous dis.

D. dit: à

..;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;\\\\\\

Vous faites de l’art abstrait aussi ?

D. dit: à

La mauvaise langue dit: 29 janvier 2013 à 19 h 49 min
Moi je suis contre le mariage homosexuel.

Nous le savions, Mauvaise Langue. Mais, si j’ose risquer le mot, je crois qu’on s’en fout.

La mauvaise langue dit: à

Evidemment que vous vous en foutez ! Mais je vous le dit quand même.

Le mécano de la Générale dit: à

mettre le doigt dans un engrenage

Ah, faut jamais faire ça, malheureux ! Après la montre est cassée et on la secoue, on la secoue, rien à faire.

La mauvaise langue dit: à

Je pensais que vous alliez faire un autre jeu de mots. Je vous attendais au tournant. je suis très déçu…

un germaniste dit: à

Très bonnes traductions de roudoudou.

La mauvaise langue dit: à

«Etre père ou mère, ce n’est pas une question de gènes»

On est en pleine dérive. Il y en a qui vont crier à l’Assemblée sans doute : Au secours, Joseph de Maistre !

J’aurais jamais cru que je pourrais en être un jour ! Une époque de dingues.

uforb dit: à

La mauvaise langue dit: 29 janvier 2013 à 19 h 45 min
Quatsch, ça veut rien dire en français.

En effet.

Service des archives dit: à

ça veut dire « connerie ». Donc tête de con. Mais ça veut rien dire en français.

Ah mais si! on en connaît!!!

Au fait dit: à

Oui, très bonnes, même si ce sont plutôt des adaptations.

Sergio dit: à

Ca c’est sûr d’après les lois de Mendel les enfants de mariés homosexuels seront homosexuels aussi…

De fait dit: à

La mauvaise langue parle de lui.

Chaloux dit: à

Pour être Chateaubriand, il faut avoir écrit les Mémoires d’Outre-Tombe. Et être un escroc né. Escroc du souvenir -je vous dis que j’y étais, je vous dis que je l’ai dit, mais n’en croyez pas un mot-, de l’érudition -les bourdes de recopiage de l’Itinéraire-. Il faut aussi posséder le troisième plus grand style français, après Racine et Saint-Simon. Hugo a très bien réussi dans son rêve. Ce qui est devenu Choses Vues est une sorte de Mémoires d’Outre-Tombe dans les marges. Quant à Régis Debray, on verra bien. Ou plutôt, on ne verra pas mais d’autres verront. Très haute intelligence quoiqu’il en soit et qui mérite d’être entendue.

J’aime beaucoup cette image du « triomphe de l’instant », sauf que nous n’avons aucune preuve que tout le fatras médiatique entre un jour dans l’histoire. L’histoire deviendra peut-être ce dont personne n’aura pas parlé.

Quant à « la fin des humanités », jamais les universités n’ont autant publié de livres dont quelques uns seront peut-être considérés comme les chefs-d’oeuvre du temps présent. Ce que nous prenons pour une dégringolade pourrait bien être une nouvelle Renaissance.

(Pour le reste, les mânes de Courbet et de Manet reviennent chaque nuit me tirer par les pieds, ce qui devient à la longue assez pénible. aspirant à leur pardon, je leur répète sans cesse cette citation de Montaigne (?): « nous sommes tous faits de lopins »).
Bonne soirée,

Flûte à la fin, merde dit: à

Bon on peut plus rien poster, c’est la merde la plus complète dans ce pays, je vais faire comme renato, me barrer.

ex-secrétaire de jicé et de john cradingue dit: à

D. dit: 29 janvier 2013 à 19 h 49 min
..;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;\\\\\\
Vous faites de l’art abstrait aussi

c’est une chenille qui croise une moissonneuse-batteuse, vous êtes pas futfut pour un auvergnat.

Bravo dit: à

bravo à la modération des posts graphiques

Flûte à la fin, merde dit: à

pardo, je suis d.

h*ttp://ww*w.lecese.fr/petitions-citoyennes/comment-saisir-le-cese

Flûte à la fin, merde dit: à

Quand je dis merde, ce n’est dirigé vers personne, comprenons-nous bien.

Flûte à la fin, merde dit: à

Je suis catholique pratiquant, donc CONTRE le projet.

rose dit: à

phagocyter

je me crispe

essai n+1

La mauvaise langue dit: à

Delanoe prétend que c’est accepté en Espagne. Ce n’est pas vrai du tout. Toute une partie de la société espagnole est toujours contre le mariage homo. Les tensions demeurent.

Il est hypocrite de leur accorder le mariage et pas la PMA. La PMA finira par l’emporter. Il y aura des usines à faire des mômes ! Par Internet, etc. Ça sera l’enfer sur terre. Et il n’y aura plus de mémoire. C’est dans l’esprit de notre époque d’une fin de l’histoire en Europe, de la société illimitée comme dirait J.-Cl. Milner. C’est en réalité très grave cette histoire.

rose dit: à

eh bé que passa ?
essai n° 2

Chaloux dit: à

Le mariage homo c’est très bien pour ce qui relève du droit. La bourde est dans le choix du mot. Pourquoi « mariage »? C’est grotesque. Et « Mariage pour tous » c’est le pompon, ça fait slogan fabriqué sur un coin de table par une agence de pub. Du pur Octave Feuillet cocaïné XXIe.

Fiat lux (le vrai) dit: à

Le Fiat Lux de 17h42 est bien entendu vontraube qui croit savoir lire

La mauvaise langue dit: à

Mais la dénomination même indique bien le malaise même dans le camp de ceux qui le veulent. Il s’agit en réalité de faire une loi pour une communauté, la communauté des homosuxuels. C’est une rupture très inquiétante du pacte républicain où ensuite chaque communauté se sentira légitimée à demander des lois pour elle. C’est la mise en place d’une potentielle guerre civile dans nos pays. C’est un élément qui viendra se greffer à d’autres. On joue avec le feu. En plus, de nombreux homosexuels sont contre cette loi qui risque d’avoir un effet pervers et au contraire de stigmatiser les homosexuels au lieu de les protéger. Les Français ne sont pas homophobes mais ils sont contre les conséquences du mariage homo.

glouglouglou, éleveur de dindons quand les autres se battent dit: à

Bravo dit: 29 janvier 2013 à 20 h 04 min
bravo à la modération des posts graphiques

faut vraiment être un minable pour les censurer, encore plus minable de prendre des pseudos sur son propre blog pour justifier la censure.

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constance salme dit: à

Chateaubriand est devenu la statuette de platre que les réac du figaro placent devant leurs articles. de Rouart à d’Ormesson, il est ‘idole des academisés contents d’eux et qui se prennent pour des Don Juan .

rose dit: à

et la G.P.A aussi j’ai vu ça cet aprem. Et appris : on va en Inde et hop on repart avec des jumeaux indiens ; je ne sais pas encore s’ils seront de vrais jumeaux ou pas homo ou hétérozygotes mais je le saurais avant que cela ne se fasse. Ils viendront vivre en France avec deux papas ou deux mamans.
Et une maman qui a loué son ventre peut s’acheter un appart à Bombay.

———————————————Quand même être enterré face à la mer avec un tel point de vue, ne pouvoir aller sur la tombe qu’à marée basse et de surcroît à Saint Malo, cela m’a impressionnée grandement.

——————————————–

Sinon, pas grand chose à dire : bonjour, ça va ? Je vous aime bien surtout quand vous ne vous disputez pas. Je ne peux plus blogguer de manière mystérieuse mais je survis ; de plus ce que dit sandgirl ne reflète pas la vérité :
1/ elle est à l’origine du pseudo hypocoristique Passou de notre hôte ; en premier lieu Passouline qui a subi un e apocope pour devenir le Passou que nous apprécions tous (ou presque, certains ayant besoin d’entretenir ardemment des liens teigneux avec autrui pour se sentir vivants).

2/ s’il n’y a pas de coms de sandgirl/vous dans Brèves de blog il y a dans la préface ou intro un très chouette passage laudatif la/vous concernant qui rend hommage à une charmante (ou mieux) bloggeuse canadienne.

3/ à mes yeux, ce n’est pas une raison suffisamment valable pour sa fâcher à long
terme.

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Je suis toute contente je vais pouvoir re-blogguer avec vous : vous parler de Duras (la traduction est passionnante. Chic alors !

alec dit: à

je branle les phrases comme le facteur de montres prend sa femme fourbue et molle comme dans un Dali après une journée passée au lavoir, je les dépiaute de leurs habits, et pendant ce temps là, l »épouse du facteur ne prépare pas la polenta, elle se contente de compter laborieusement les secondes qui séparent son homme du moment du jouir depuis sa grande aiguille mais elle ne l’engueule pas.

rose dit: à

j’aime bcp le paquebot qui va couler parce qu’il aun trou ds la coque

merci au spécialiste de dessins avec ponctuation
copié collé

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Chaloux dit: à

ML, si c’est vous qui prenez les armes, ça n’ira pas très loin.
Quant à l’homosexualité, qu’on en parle ou qu’on la taise, qu’on l’accepte ou qu’on la condamne, ça ne l’empêchera pas d’exister. C’est un fait humain, ni plus ni moins que d’autres particularités humaines, bien avant d’être ce que vous appelez « une communauté » : que je sache elle ne se pratique pas uniquement dans les groupes qui s’en réclament.
Pour être un « romancier », il faut un peu plus d’ouverture au « phénomène humain » que vous n’en montrez.

rose dit: à

c’est un doudou

qui le veut le prend

biz,

W dit: à

De toutes façons c’est après nous le déluge,en quoi l’avenir vous préoccuperait-il alors que vous ne vous souciez que de défendre vos théories fumantes,vous serez mort si vous ne l’êtes pas déjà,qu’en avez vous à faire de la fin de la civilisation laquelle demanderait définition c’est votre job de définir pour commencer

secrétaire de ginette, dit rose dit: à

certains ayant besoin d’entretenir ardemment des liens teigneux avec autrui pour se sentir vivants).

à se demander si elle se relit la teigne ..quand on voit les boeufs qui défendent passou pour troller placidement on se dit qu’il vaut mieux le contredire, en vieillissant il comprendra qui sont ses amis

hildenstein dit: à

toujours sur la question de la paternité et ici l’adoption, et « la shoah » à propos du même livre une critique , l’auteur dudit livre ayant écrit « le jour où Lacan m’a adopté » et aussi  » « L’Enfant illégitime : Sources talmudiques de la psychanalyse,
citation que j’extrais de la page de la critique :
.Sinon de se faire « adopté » par un tel enjeu, comme il en rêve parfois de l’être par « son » Lacan dans un autre de ses livres.
j’ignore si être adopté peut-être ce que les psychanlystes nomment un fantasme et même des plus partagés ….
Haddad est un lettré, traducteur aussi et chercheur : on voit que la critique de son confrère en choses de l’onconscient porte sur
le rôle d’un investigateur missionné par un journal pour faire un scoop, » et la confusion entre ce rôle et celui de psychanalyste
paut-être serait-il sage de ne pas se précipiter à opiner sans reprendre le dossier de la paternité
http://www.valas.fr/Jean-Jacques-Moscovitz-face-au-livre-de-Gerard-Haddad,212
.

La mauvaise langue dit: à

Vous n’avez pas compris, Chaloux. On ne parle de l’homosexualité, acceptée par tous, mais du mariage gay. Ce qui est un tout autre problème. A ne surtout pas confondre !

Chaloux dit: à

Je crois plutôt que c’est vous qui ne comprenez pas.

Chaloux dit: à

« quand on voit les boeufs qui défendent passou pour troller placidement on se dit qu’il vaut mieux le contredire, en vieillissant il comprendra qui sont ses amis ».

Un jour, C’est promis, Pierrot ira à Falicon, il poussera doucement la porte, prendra Jonbron dans ses bras et lui fera un gros câlin. Pas sur même, qu’il ne lui propose pas le mariage…
A moins qu’il ne s’en foute complètement, de savoir qui sont ou pas ses amis. Le sait-on jamais, d’ailleurs ?

La mauvaise langue dit: à

Chaloux, vous ne tenez pas compte de tout ce qui se dit en France. Vous êtes obtu sur ce coup, semble-t-il. Ce que je dis c’est ce que dit une majorité de Français. C’est vous qui êtes sourd.

La mauvaise langue dit: à

Merci pour le lien vers la critique du bouquin de G Haddad que je n’ai pas lu. Mais les quelques citations du livre sont typiques en tout cas de la pensée monolithique de l’antisémitisme d’aujourd’hui. Mais l’article est intéressant, j’y reviendrai pour l’approfondir. Merci encore.

Chaloux dit: à

ML, en 1940 « une majorité de français » était pétainiste. Et j’ai bien peur qu’une majorité de français ait été plus ou moins antisémite. Si je retrouvais Archives du Nord, je vous citerais volontiers Yourcenar. Je le fais de mémoire, C.P. qui je crois connait bien ce livre me corrigera: « Penser comme tout le monde n’est jamais une recommandation. Ce n’est pas toujours une excuse ». J’aurais pensé qu’un type comme vous, hanté par la Shoah, avait commencé par là. Vous avez des côtés surprenants.

milner je sais pas mais... dit: à

… miller jacques-alain est favorable au mariage des homosexuels.

La mauvaise langue dit: à

Non, une majorité de Français n’était absolument pas antisémite. La France st le pays où le nombred e juifs assassinés est le plus faible. Vous injuriez tous les Français qui ont protégé des Juifs en disant ça. Vous vous foutez du monde !

Simon dit: à

Communauté, communauté… c’est quoi ?… un concept du genre amitié lorsqu’il est utilisé chez les concierges pour parler avec effroi des vilaines amitiés d’autrui ?

W dit: à

Rose votre objet transitionnel a un zéro à la place du sexe ,c’est bien vous?

rose dit: à

bon allez la secrétaire sous la commode.

au boulot

rose dit: à

c’est votre doudou W je crois que c’est bien vous ! Las my god !

rose dit: à

d’ailleurs au niveau de la bouche il en a deux zéro c’est bien trois zéro
W vous êtes surprenant

Avis aux navigants dit: à

la faf est de retour

rose dit: à

21h30 peucheure la pornographe

alec dit: à

sur la « majorité des français étaient pétainistes », je ne suis pas sûr de vous suivre entièrement, Chaloux. bien sûr en quarante, beaucoup ont cru en lui (jusqu’en juin quarante quatre au moment de sa venue à Paris) mais je pense que la plupart l’aimait « en effigie » (comme on peut brûler de la même façon des figures politiques que l’on se prend à haïr, de loin), de façon virtuelle. n’oublions pas le nombre de personnes du peuple (des paysans, certains fonctionnaires) qui aidèrent les juifs efficacement et la façon dont Vichy dû manoeuvrer pour contrer le grand étonnement et le fort mécontentement des populations de la zone libre qui virent que même chez eux on pratiquait des rafles (des prélats surent réagir aussi, il fallut l’expertise d’un Bousquet pour mettre l’huile nécessaire dans les sinistres rouages.) bref revenons à notre sujet.
sur la déploration de Régis Debray à propos de l’abandon par l’éducation nationale des « humanités », il me paraît amusant de faire part d’un livre actuellement réédité aux USA qui connait là-bas un succès inattendu, c’est celui de John Taylor (au beau nom de plume de John of Caroline Taylor) « Tyranny Unmasked ». dans ce livre, l’auteur note déjà les ravages qu’il voit à l’oeuvre dans l’éducation secondaire de son pays : on range l’étude du grec mais surtout du latin au placard et pour lui cela signifie ni plus ni moins que l’adieu à jamais à tout ce qui faisait la particularité de l’homme garant de la citoyenneté républicaine. à partir de ce constat, il pronostique la disparition de l’idéal jeffersonien sous peu. il parle aussi, un peu sur le ton d’un homme dont nous Français pouvons être fiers, John Hector Crevecoeur, de la mainmise bureaucratique sur nombre d’aspects de la vie publique et privée. (mais Crevecoeur le faisait dans l’humour et avec peut-être un peu d’ironie lorsqu’il parlait de la vie qu’il menait.)
Chateaubriand, l’américain, a peut-être rencontré leurs oeuvres (pour l’un des deux, c’est certain) et partagé quelques unes de leurs vues. des vues qui sont loin d’être contemporaines et uniquement debraysiennes ou finkelkrautiennes.

Avis aux navigants dit: à

Ne t’inquiète pas pour moi la faf soignes toi plutôt

alec dit: à

Taylor écrit dans les années 1820, excusez-moi d’avoir manqué de le préciser bien que ce fut relativement clair.

W dit: à

21h36 si je puis :soigne toi » à l’impératif présent

question pas simple dit: à

Français pendant la guerre, antisémites ? Difficile à dire, à quantifier : il y a une évolution. D’après les rapports des préfectures, un certain mécontentement s’est manifesté dans la population mais après les rafles (42), en particulier devant les rafles des familles, des enfants. Mécontentement qui a alarmé Vichy. Mais avant cela, difficile à dire.

W dit: à

Alec tout est clair pour vous cependant en raison des milliers de livres qui séparent un individu moyen de votre position,je vous remercie pour cette précision qui n’aura pas à être déduite après tergiversations et hésitations.

Simon dit: à

Et nous voilà encore un volontaire pour compter les pétainistes sur un paquebot qui coule. Amusant…

rose dit: à

600 euros prime pour l’emploi.

Chaloux dit: à

alec dit: 29 janvier 2013 à 21 h 36 min

Alec, je dis « pétainistes », pas « coupables ». Ensuite, un certain nombre ont dû s’apercevoir qu’ils n’étaient ni pétainistes ni antisémites. 41, 42, 43, c’est une autre histoire (et surtout 44, il faut bien se l’avouer). Et il y a les Justes.
Tout comme beaucoup de gens aimaient Laval, parce qu’il avait sauvé la rente en 29 (j’ai encore entendu leur reconnaissance lorsque j’étais plus jeune). Tous auraient-ils contresigné son action ? C’est une autre affaire.

hildenstein dit: à

sur l’ENS et quelques uns de ceux dont il a été question ci-dessus dont Lacan et Milner , et sur la langue aussi!!! une page du même site où on lit
 » un pur produit de l’ENS.

Quand on sait le niveau de veulerie et de compromis qu’il faut pour y entrer, on comprend qu’il soit difficile d’en sortir, d’où pourquoi ne pas s’en réclamer pour l’éternité ?

Elle vous le rend, parce que vous le valez bien. Copains et tartines pour toujours.

Je vais retenir un propos de Jean-Claude Milner, autre type de l’intellectuel de gauche, dont Lacan disait que tout seul c’est un fool, un demeuré, et qu’en bande il participe de leur canaillerie collective.

Encore que lui, il est plutôt inclassable.
http://www.valas.fr/Qui-a-peur-de-Jacques-Alain-Miller,089

rose dit: à

[…] dont fut premier ma liberté surprise

Joachim L’Olive

rose dit: à

> hildenstein merci pour les liens donnés sur Milner et Miller

j’ai lu votre article en entier et c’est vraiment passionnant, je vous en remercie !

les dernières heures de chacun, sa/notre façon d’aborder la mort, fini la triche, fini les lâchetés intrinsèques, finis les pseudos, l’homme se révèle à lui-même et à ceux/celles qui l’accompagnent.

On ne meurt pas obligatoirement d’une occlusion intestinale.
(La personne que je connais qui a eu à affronter cela, et a survécu, est une des pires saloperies qui existe. Pure coïncidence sans doute).

rose dit: à

L’art n’a que faire des lisières, des menottes, des baillons ; il vous dit : va ! et vous lâche dans ce grand jardin de poésie où il n’y a pas de fruit défendu. (…) Que le poète aille donc où il veut en faisant ce qui lui plaît : c’est la loi.
Victor Hugo (préface des Orientales)

bon soir,

rose dit: à

La personne que je connais qui a eu à affronter cela, et a survécu, est une des pires saloperies qui existe.
Ceci est un ragot et un point de vue très personnel ; l’intestin explose dans le ventre les matières se répandent et on risque la septicémie : accident hypra-dangereux.

pimpon dit: à

on s’en fout de ta vie la faf va la raconter ailleurs

La mauvaise langue dit: à

Je ne sais pas qui vous êts hildenstein, mais vous écrivez de sacrées conneries ici en tout cas. C’est nul.

rose dit: à

c’est pourtant pas sorcier.

rose dit: à

> hildenstein

je vais poursuivre ds ce que vs expliquez ; ai suivi les liens, fort passionnants, merci.

hildenstein dit: à

permettez -moi, mauvaise langue de vous faire remarquer que je n’ai fait que mettre à la disposition du blog des propos déjà connus et partagés, on pourrait dire qui relèvent d’une histoire connue des « lettrés », et rien de nouveau . et que JE n’ai rien écrit de personnel, ni opiné …: vous êtes évidemment plus abondant, mais pourquoi voulez-vous que je me cherche dans votre hête à conclure et votre désir de ne rien en savoir.

W dit: à

ML ,ce que vous écrivez ça devient grave surtout pour un prof de lettres à la question :Qui est l’auteur de conneries? une réponse s’impose sans contestation possible:un con
Vous devriez avoir honte de soupçonner vos camarades de connerie ,je ne suis pas psychanalyste mais il semble que vous soyez atteint par un sentiment paranoïaque qui vous pousse à qualifier de façon inadaptée vos voisins.L’incivilité ensuite la dénonciation puis l’arrestation par des milices ,voyez vous filez un mauvais coton!

W dit: à

Ne dit-on pas des querelles intestines?

La mauvaise langue dit: à

Vous écrivez n’importe quoi ! Qui peut croire ici les inepties que vous écrivez sur l’ENS et sur Milner ? Vous nous prenez pour qui pour croire qu’on peut supporter de telles âneries ?

hildenstein dit: à

mauvaise langue, voulez-vous remarquer qu’il y a le lien et que vous verrez le nom de l’auteur.
inutile d’insister. je vous ai seulement signalé un site et vous pouvez vous renseigner sur ce qui se colporte .

comment ça moi, vous prendre? mais non, je vous laisse au contraire :
D’aillers j’ai le livre de Haddad à portée et vous pouvez discuter avec lui si vous le désirez. D’autant qu’il a une réelle expérience de traduction et de traducteurs .

La mauvaise langue dit: à

Je ne vous parle pas de Haddad, mais des idioties que vous écrivez sur l’ENS et Milner. C’est indigne ce que vous écrivez. Il y a un concours pour entrer à l’ENS. Milner, je ne connais, c’est un penseur important d’aujourd’hui.

ueda dit: à

Pas connecté, pas pu suivre.

On peut penser ce qu’on veut de Chateaubriand, mais en écoutant ou lisant des commentaires, je fais instinctivement la différence entre ceux qui ont seulement une certaine connaissance des Mémoires d’Outre-Tombe (lu une partie puis abandonné, lu des commentaires, etc.) et ceux qui connaisse l’oeuvre d’un bout à l’autre, pour l’avoir lue et relue.
Ceux-ci peuvent diverger dans leur appréciation, mais ils savent de quoi ils parlent.
Ils savent que les MOT sont l’une des plus grandes oeuvres politiques jamais écrite en langue française.
C’est un livre admirable non seulement pour les aperçus de détails (qu’on relise les pages sur le culte de Marat), mais pour la temporalité ainsi projetée sur notre Mythe National par un homme qui a vécu l’Ancien (Louis XVI), le Nouveau (de Mirabeau à Bonaparte) et … le post-Nouveau Régime de la monarchie bourgeoise et libérale.

Ce type de discussion est comparable à celles que l’on tient sur Wagner: on fait le départ entre les avis de ceux qui ne sont jamais entrés dans la Tétralogie (aucun mal!) et ceux qui y ont séjourné. Ces derniers sont parfois les plus sévères sur l’homme Wagner et ses « effets » politiques, mais tout simplement, ils connaissent ce dont ils parlent.

Avec des personnes, intelligentes et érudites, mais qui n’ont jamais lu les MOT comme elles le méritent, on ne peut que causer poliment, mais on sait perdre son temps.

Avis aux navigants dit: à

En tout cas ils sont tous des n’importe quoi les D.

hildenstein dit: à

oMéfiez-vous, mauvaise langue, je vous ai dit que je vous ai mis le lien avec le nom de l’auteur sous la date que voici Document du mercredi 11 juillet 2012
Article mis à jour le 7 novembre 2012
L’article s’appelle qui a peur de J.A Miller
Je n’ai pas seulement lu Milner, j’ai aussi été l’écouter .
vous avez au moins de quoi vous retourner dans vos rêves !Bonne nuit ! je ne vous répondrai plus . Cherchez ailleurs .

W dit: à

D je tentais d’exploiter la fibre historienne de Mauvaise langue qui focalise sur une période et un territoire précis,rien de plus bien qu’à y regarder de façon moins légère le territoire et la période sinistre en question ne puissent prêter à plaisanter.

ueda dit: à

La lecture de l’oncle-et-le neveu (Tocqueville), pour un esprit français devrait être une source d’admiration constante.

Bloom dit: à

Les Mémoires d’Outre-Tombe sont aussi un farouche exercice d’auto-promo. François-Réné s’y donne le beau rôle et n’hésite pas à recomposer avantageusement le temps perdu. Il lègue un monument de littérature, qui laisse bouche Grand Bé.

Debray et sa prose en bribes tomberont presto dans le néant qui leur va bien.

JC dit: à

Je crois avoir lu dans la partie critique de Richard Switzer que ce dernier affirmait avec preuves que le Vicomte avait admirablement décrit dans son « Voyage en Amérique » des lieux où il n’avait jamais mis les pieds ! (Deux volumes chez marcel didier 1964)

Simon dit: à

Quelque soit le réseau social où des veilleurs assurent la TL du programme, comme le disait un comique romand qui n’est plus: on peut remercier le bon Dieu de n’avoir pas donné d’ailes aux vaches.

Evidemment il serait beaucoup plus ardu de les traire. Voilà pour le comice troupier.

JC dit: à

Puisqu’on est entre amis… question sur un sujet actuel :

« Si l’Etat républicain envisage sérieusement de promouvoir le mariage entre homosexuels, la location de ventres, l’achat de bébés, pour quelle raison n’étend-il pas ce mariage « pour tous » à tous ceux qui veulent unir leur destinée, officiellement, avec le partenaire de leur choix ? »

Polygandrie, polygynie, inceste, et même zoophilie, n’ont plus aucune raison de ne pas être reconnus « sociétalement », puisque la naturelle filiation homme-femme-enfant devient, non le lien courant, le verrou, mais plutôt une antiquité maritale, parmi d’autres, plus riches, plus modernes !

Adaptons nous, mes frères et mes soeurs : vive la polygamie gay, incestueusement zoophile !

Philippe Régniez dit: à

Chateaubriand était un géant français, avec du vrai sang français dans les veines. Aujourd’hui, il ne serait pas publié.

JC dit: à

François René de Chateaubriand a dit…

[ 141 CITATIONS TROUVÉES ]

Allez, une petite actuelle de François-René avant de prendre la route :

« Les institutions passent par trois périodes : celle des services, celle des privilèges, celle des abus. »

Bloom dit: à

Y perd ses nerfs le Tégniez: même Destouches- L’Agité est en Pléiade.

Bloom dit: à

Polygandrie-
—-
Quesaco? une paire de 3 gants à 6 doigts?

Polyandrie, bonnet d’âne, de poly = plusieurs & andros = homme. Pratiquée par les Guayaki paraguayiens, ce type d’union a pour effet patent de ratatiner ewig las minouscoules bournes du Cathofachotrados.

W dit: à

Inventaire

Une pierre
deux maisons
trois ruines
quatre fossoyeurs
un jardin
des fleurs

un raton laveur

une douzaine d’huîtres un citron un pain
un rayon de soleil
une lame de fond
six musiciens
une porte avec son paillasson
un monsieur décoré de la légion d’honneur

un autre raton laveur

un sculpteur qui sculpte des Napoléon
la fleur qu’on appelle souci
deux amoureux sur un grand lit
un receveur des contributions une chaise trois dindons
un ecclésiastique un furoncle
une guêpe
un rein flottant
une écurie de courses
un fils indigne deux frères dominicains trois sauterelles
un strapontin
deux filles de joie un oncle Cyprien
une Mater dolorosa trois papas papa gâteau deux chèvres de Monsieur Seguin
un talon Louis XV
un fauteuil Louis XVI
un buffet Henri II deux buffets Henri III trois buffets Henri IV
un tiroir dépareillé
une pelote de ficelle deux épingles de sûreté un monsieur âgé
une victoire de Samothrace un comptable deux aides-comptables un homme deux chirurgiens
trois végétariens
un cannibale
une expédition coloniale un cheval entier une demi-pinte de bon sang une mouche tsé-tsé
un homard à l’américaine un jardin à la française
deux pommes à l’anglaise
un face-à-main un valet de pied un orphelin un poumon d’acier
un jour de gloire
un jour de bonté
un mois de Marie
une année terrible
une minute de silence
une seconde d’inattention
et…

cinq ou six ratons laveurs

un petit garçon qui entre à l’école en pleurant
un petit garçon qui sort de l’école en riant
une fourmi
deux pierres à briquet
dix-sept éléphants un juge d’instruction en vacances
assis sur un pliant
un paysage avec beaucoup d’herbe verte dedans
une vache
un taureau
deux belles amours trois grandes orgues un veau marengo
un soleil d’Austerlitz
un siphon d’eau de Seltz
un vin blanc citron
un Petit Poucet un grand pardon un calvaire de pierre
une échelle de corde
deux soeurs latines trois dimensions douze apotres mille
et une nuits trente-deux positions six
parties du monde cinq points cardinaux
dix ans de bons et loyaux services sept
péchés capitaux deux doigts de la main dix
gouttes avant chaque repas trente jours de
prison dont quinze de cellule cinq minutes
d’entracte

et …

plusieurs ratons laveurs .

Vicomte de Chatte Haut-Brion dit: à

CHANSON POUR L’ALNEGRESSE

Amie, remplis ta seringue,
De ce sperme inconnu et figé,
Notre bébé naitra sans gène,
Foin des hommes dégénérés !

(Refrain)
A Lesbos,
A Lesbos,
Nous sommes de vraies coquines
On se passera de vos pines,
A Lesbos
A Lesbos !

Paul Verveine dit: à

Ami, secouons nos mentules,
La voisine attend notre don.
Ce n’est pas par joyeuse encule,
Que nous ferons de beaux lardons !

Au Marais ou ailleurs, Compère,
Pas de naissance au troufignon,
Payons de gentilles mères,
Pour porter le bébé mignon !

W dit: à

C’est charmant,que de distance parcourue
En tupolev concorde
en char à bras
tous derrière la comète
l’éprouvette vaincra

Chaloux dit: à

ueda dit: 30 janvier 2013 à 0 h 44 min

Il me semble que même à supposer qu’on l’ait beaucoup pratiqué (ce qui serait assez mon cas, mais pas sur la totalité des Mémoires, j’avoue, La Restauration étant la partie que je préfère), ce n’est pas ce que j’appellerais une « lecture cumulative ». Quand on lit Flaubert ou Proust, on accumule une sorte de « patrimoine » Flaubert ou Proust. Chateaubriand, on y revient, mais sans cet effet. La langue et le style sont extraordinaires. Sa justesse de vue est celle des grands perdants, c’est à dire comparable à aucune autre. Mais l’incertitude est si grande, la part de mensonge (ou de restriction, ce qui est la même chose) tellement énorme, qu’il faut sans cesse vérifier ce qu’il raconte auprès des spécialistes. Épuisant. Ni oeuvre romanesque, ni vraiment Mémoires, on a l’impression que le cerveau du lecteur ne sait pas vraiment où le ranger. La dissonance des deux essais de Sainte Beuve, l’un écrit du vivant de Chateaubriand, l’autre juste après sa mort, illustrent en partie ce problème.

ET dit: à

Est-ce que Vicomte de Chatte Haut-Brion et Paul Verveine sont particulièrement arriérés ou seulement vulgaires ?

Chaloux dit: à

« illustre »…

Bloom dit: à

« (…)j’entassais sur des fictions ! les ombres des filles de Morven – héroïne d’Ossian -, les sultanes de Bagdad et de Grenade, les châtelaines des vieux manoirs ; bains, parfums, danses, délices de l’Asie, tout m’était approprié par une baguette magique. »
F.R. de C, Mémoires…

Chaloux dit: à

ueda dit: 30 janvier 2013 à 0 h 51 min

J’ai l’impression qu’il ne faudrait pas oublier Taine. Sauf à parcourir Les Origines de la France Moderne qu’il faudra bien lire un jour en entier. Je pense surtout à des ouvrages comme « De l’Intelligence » que je me suis contenté de feuilleter, en me demandant (à tort peut-être) si ce n’était pas une des sources de Proust. « Chaque jour, j’accorde moins d’importance à l’intelligence »…Proust d’ailleurs se demande au moment où il commence son Contre Sainte Beuve s’il écrira un roman ou un essai « genre Taine ». A creuser.

Chaloux dit: à

« Je rougirais de me montrer entre Byron et Jean-Jacques, sans savoir ce que je serai dans la postérité, si ces mémoires devaient paraître de mon vivant; mais quand ils viendront en lumière j’aurai passé et pour jamais, ainsi que mes illustres devanciers, sur ce rivage étranger; mon ombre sera livrée au souffle de l’opinion, vain et léger comme ce qui restera de mes cendres ».
MOT Livre quarantième, chapitre XII. Pléiade Tome 2, p. 794.

Il n’y a qu’à ouvrir…

Du pareil au même dit: à

Paul Edel éreinte Debray et évoque son autosatisfaction ; on peut lui renvoyer l’ascenseur lorsqu’il « corrige » Fernandez à propos de Stendhal

ET dit: à

Nous savons que popol est un aigri qui supporte mal la concurrence, pourquoi le rappeler sans fin ni cesse ?

Jacques Barozzi dit: à

Qui c’est qui est jaloux de Paul Edel ?

eric dit: à

du vrai sang français dans les veines

sauf que le sang n’a pas de couleur et que les ancêtres n’ont pas arrêté de se mélanger du nord et du sud nord, sud,.. vous-même avez probabement du sang sarrasin ! c’est qu’ils n’hésitaient pas à copuler les ancêtres ! vous-même descendez du singe comme tout un chacun

Jeannette du Froncier des Ardouins dit: à

Franchement, à part moi, les commentateurs sont assez légers.

Le rebelle dit: à

Je trouve que, à part Jeannette du Froncier des Ardouins, les commentateurs sont légers. Franchement.

ess ay dit: à

@Avis aux navigants 29 janvier 2013 à 21 h 30 la faf est de retour

Avec JC et Tégniez ça fait trois f afs (malades mentaux) s

Chevalier de la Marguerite dit: à

Il n’y a pas de quoi être jaloux de popol et personne vous a copié.

Sans sein, ni fesse dit: à

« pourquoi le rappeler sans fin, ni cesse ? »
ET, une blague téléphonée maison ?

till dit: à

« Du temps passe »
c’est ridicule, ça veut rien dire!!et c’est moche!’ainsi’, dans le sens de ‘donc’,’ à cause de cela’, rend parfaiement bien le sens de ‘darübe’
(Pour info:
darüber adv au-dessus , (direkt auf etw) par-dessus, (mehr, höher) plus, (währenddessen) entre-temps, (in Bezug auf Thema) à ce sujet, en, (dabei, aus diesem Grund) à cause de cela)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’aime bien les acteurs de  » chapeaux melons et bottes de cuir »,…et autre « amicalement votre »,…et  » Derrick »,…un peux très lourd et facile ,…
…encore que avec les « cinq dernières minutes « ,…on reste très loin,…
…des  » les plus belles heures du duc de Berry  » ,…

…les querelles franco-anglaises,…pas mieux pour l’humanisme social,…
…les querelles entre chinois et japonnais ,…un copier-coller de guerre de cent-ans pour l’humanisme social de l’extrême-orient,…
…l’€urope aux étaux directeurs peut mieux faire dans le  » grabuge « ,…
…le retour au coin-âge des villes et domaines,…du père François a suivre du drapeau blanc du mariage post nombriliste du trot de Vincennes,…notre Amérique à nous dans l’ordre,…des favoris à l’outsider en tête,…Banco les jeux sont fait,…
…les jeux en règle de la vie de château,…pinards et saucisses, nos série tv,…etc,…envoyer,…

ueda dit: à

@Chaloux

C’est vrai, les MOT reposent parfois sur l’imagination autant que sur l’observation. Mais c’est l’imaginaire d’un acteur de ces drames, doué d’une sensibilité peu commune.
Ce qui fait que parfois, au moment même où on le sent infidèle aux « faits », on reste frappé par une sorte de justesse dans le ton ou dans le coup d’oeil.

C’est pourquoi je n’aurais jamais écrit que c’est un grand livre d’histoire.
C’est un grand livre sur la politique (passions, violences, calculs, rôle des caractères, liens du politique et du religieux, etc.)

Taine: c’est bien vrai, quand on voit la place énorme qu’il tenait, alors qu’on ne lit guère (mais qu’on devine s présence indirecte).
Allons, le moment de le lire va bien venir un jour, même au pris d’un lourd sacrifice, trois ou quatre romans de rentrée par exemple.

Le rebelle dit: à

Des MOT, toujours des MOT ! Heureusement que Jacques Barozzi est là pour remettre les pendules à l’heure, de temps en temps.
Darüber, Jacques, au nom de tous les anonymes de la RdL, même s’ils n’ont pas pu me donner mandat pour le faire à cause de leur anonymat, je vous dis merci.
J’ai aussi une pensée attristée pour Daaphnée : si ueda et Chaloux pactisent, c’est un mauvais signe pour elle.

L'aligoté guidant le people dit: à

ueda dit: 30 janvier 2013 à 10 h 52 min
C’est vrai, les MOT
Taine: c’est bien vrai

Après les Mémoires d’outre-tombe, les Aphorismes choisis sur Taine et l’esthétique. Après les MOT, les ACTE. On progresse.

C.P. dit: à

J’étais absent, je n’ai pas lu tous les commentaires, je ne crois pas qu’il y en ait eu tellement sur Régis Debray. Quelques coups de merlin, pas trop d’odeurs d’abattoir.

Accord avec ueda, puis Chaloux, sur Chateaubriand, mais je ne sais si le premier parle ou ne parle pas « par défaut » de Debray, qui a parfois l’humeur et le « mordant » que signale Pierre Assouline, mais non, pour ajouter à ueda, la haute drôlerie (l’enfance avec Gesril, par exemple) ou l’extraordinaire humour sinistre de Chateaubriand (Ah ! la charrette des dantonistes et Camille qui ne veut pas mourir…), à côté du haut style. Debray s’est essayé à celui-ci, et pour ma part, pas très chaud de la médiologie, j’aime assez « Communions humaines » et « Dégagements ».

Je laisse l’essayiste et le mémorialiste pour un point qui me paraît très significatif, celui du théâtre, que le bon connaisseur John Brown aurait pu aborder. Julie est passée, mais n’a pas été précise. Pas enthousiasmé par le Festival en 2005, je connais bien « Sur le pont d’Avignon », où Debray, lui, en veut vraiment à Jan Fabre « artiste associé ». Le petit livre est moins fade pourtant que ne le dit Paul Edel, parce que l’on y retrouve des choses sur le changement de sens du mot « démocratie » dans le domaine de la culture et sur le théâtre de texte. Mais bien sûr aussi la nostalgie de temps Vilariens, ou, plus proches, ceux de Bernard Faivre d’Arcier.
Or le « pamphlet » paru chez Flammarion ne comporte, à la mention : « Du même auteur », QUE la pièce de théâtre « Julien le fidèle / Le Banquet des démons » (Gallimard). En 2006, Pierre Assouline a rendu compte -avec faveur- d’une lecture à l’Athénée (j’y étais). Je sais, pour avoir reçu une lettre de Debray là-dessus dès décembre 2005 (avant la rencontre-débat à la MEP qu’évoquait Julie), qu’il aurait bien voulu que sa pièce fût représentée, et d’abord reconnue par l’Institution (ce qu’il appelait les « organes autorisés » et « porte-paroles légitimes »).
Je ne veux pas débiner cette pièce, mais (ce « mais » n’annonce rien de bon ? ), tout en recueillant, sous la vie de Julien l’Apostat, pas mal de traits touchant à la « symbolique » selon son auteur dans notre société, elle est dans la ligne des oeuvres théâtrales politico-historiques, disons depuis le Grabbe de 1830-1835, et comme telle pas trop à la mode. Et puis, tout le monde n’est pas Büchner.

Je ne prolonge pas trop, mais il est vrai que l’esprit (renouvelé) d’un théâtre national populaire revient, à Villeurbanne par exemple. Ce n’est pas du tout une critique, mais c’est une autre histoire ?

Chaloux dit: à

@ ueda
Oui, mais c’est aussi un grand livre de mensonge. Ce qu’il raconte de son attitude sous l’Empire est à se tordre de rire, alors qu’il n’y a pas plus courtisan, (particulièrement contrarié, il est vrai). L’affrontement supposé avec Napoléon n’est qu’une fable, et la visite du tyran à la Vallée aux Loups, un jour où évidemment Tacite s’est absenté, une vue de l’esprit.

Je me souviens avoir vu il y a longtemps le portrait-souvenir de Barrès par Roger Stéphane. Son, fils Philippe Barrès, y racontait qu’un jour, alors qu’il se promenait dans Neuilly avec son père, le rossignol du carnage lui avait fait cet aveu :
« Vois-tu, le point faible de tout cela, c’est que je ne suis pas un héros ».
Il a manqué à Chateaubriand, une promenade à Neuilly, et peut-être un fils.
Reste que bien sur, il serait impossible d’en faire l’économie.
(Je relirais d’abord Les Grands Écrits, dans l’édition de l’Imprimerie Nationale, pour Chateaubriand et pour Jean-Paul Clément.)

EuroStats dit: à

Nous avons noté que certains d’entre vous recensent, fort justement, les fascistes de la RdL, par bonheur peu nombreux.

Il nous manque la liste des :
– juifs sionistes/non-sionistes/adoptifs
– arabes modérés/déchainés/explosifs
– musulmans chiites/ sunnites/soufis
– catholiques intégristes/normaux/Civitas
– protestants suisses/indignés/calvinistes
– orthodoxes basiques/cocollabos/puants
– bouddhistes tristes/tantriques/entartrés
– psychiatres freudiens/lacaniens/déments
– nègres blancs/marrons/noirs/trompettistes
– palestiniens corrompus/achetés/fauchés
– écrivains médiocres/mauvais/pitoybles
– acteurs engagés/dépressifs/en fuite…
– aristocrates UMP/PS/EELV/FdG/chatelains
– intermittents mi-temps/temps-pleins/vrais branleurs
– électeurs intelligents/cons/abstentionnistes

Dans l’attente, veuillez croire, etc, etc…

algarth dit: à

un aigri qui supporte mal la concurrence, pourquoi le rappeler

un nez gris qui sue, porte mâle, là, con, cul rance, poids court, le rat pelé

Chaloux dit: à

En dépit d’un sens de la justice qui confine à l’injustice, il faut tout de même lire le réquisitoire d’Henri Guillemin, L’Homme des Mémoires d’Outre-Tombe.(Le cas-limite de Guillemin est celui de George Sand qu’il refuse absolument de comprendre, ou plutôt de pardonner, mais qu’il parvient tout de même à éclairer).

benjamin dit: à

EuroStats dit: 30 janvier 2013 à 11 h 11 min
Nous avons noté que certains d’entre vous recensent, fort justement, les fascistes de la RdL, par bonheur peu nombreux.

on recense pas : on subit (trois tarés), c’est pas pareil ! mais ça vous passe trop au-dessus

Chaloux dit: à

Paul Edel n’est pas aigri, il juste beaucoup trop hanté de sentiments. Mais souvent intéressant, tout de même.

Accueil de la RdL dit: à

« La maman de benjamin est prié de venir récupérer son gamin pisseux ! »

Bibliothécaire amoureuse dit: à

Chaloux !… vous m’affolez par votre intelligence diurne, si excitante

L'aligoté guidant le people dit: à

Comme auteur de théâtre, Debray me rappelle Alain Badiou. Le premier étant un poseur, on aurait pu s’attendre à un certain sens dramatique de sa part. Il n’en est rien. Le second, je n’en parle pas : égal à lui-même, du travail sérieux, mais une incapacité totale à évacuer les déchets.
Cela étant, il y aurait beaucoup à dire sur les raisons cachées qui président au choix des artistes associés du Festival. J’ai des noms ! (Je me vengerai.)

algarth dit: à

eh, pas d’erreur, j’aime beaucoup paul edel, moi.

algarth dit: à

@ secrétariat de rm

tu vois que c’est pas si difficile de changer d’adresse mail, renato. pas besoin d’imagination, tu changes deux lettres et ça roule, ça te prend une seconde.

M ton prochain dit: à

« Vois-tu mon amour, moi j’ai le souffle court ». Je vous conseille de cesser avec vos toxiques, car le venin que moi, nous, avons inoculé dans vos têtes, midnight poison, c’est l’arme la pire qui soit, ne vous laissant pas même le peu d’âme que vous avez, à la toute fin. Ne soyez plus aussi impulsifs à l’avenir et une fois pour toute, dans vos medias de guignols, bande de rats. Ubs, cubs, club D.Vous aimez le mouton, je vous promets un méchoui de cochons internationalistes à la cour suprême d’Israël.

C.P. dit: à

L’aligoté, nous ne sommes peut-être pas loin l’un de l’autre, y compris sur les « artistes associés », du moins certains…

Scoop (?) : le « Hannibal » de Grabbe sera monté, mais, si vous ne le savez pas, je ne vous dis pas par qui.

Choupette dit: à

Bibliothécaire amoureuse dit:30 janvier 2013 à 11 h 28 min
Chaloux !… vous m’affolez par votre intelligence diurne, si excitante

Vous ne l’avez pas vu quand il dort. Encore plus excitant. Les yeux mi-clos, des mouvements de bouche à vous faire frissonner le bas des reins. Malheureusement, au réveil, il faut un certain temps de latence avant que l’intelligence diurne ne refasse surface. Mais les mouvements de bouche persistent pendant quelques heures. Un ravissement.

Chaloux dit: à

C’est vrai que j’ai de bons moments…Mais la place est prise…

Choupette dit: à

Le problème de Debray, c’est la gravité. Cet homme est toujours grave. Et, comme tous les gens graves, quand il veut être léger, il prévient, ce qui fout tout en l’air évidemment.

Choupette dit: à

…Mais la place est prise…

Oh, je le sais, hélas. J’ai fait trois tentatives de suicide.

Chaloux dit: à

Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
Continuez !

Statonline dit: à

« EuroStats dit: 30 janvier 2013 à 11 h 11 min »

JC, vous avez oublié les

religios/marinos/pubards non assumés

A priori valeur = 1 en région PACA

Secrétariat de rm dit: à

@ algarth

L’adresse est vite repérée par le robot qui le met sur la liste noire : la liste noire, wow ! et puisque comme dit, je ne perds pas mon temps à en changer… D’ailleurs, j’ai trouvé un bac à sable plus grand, plus joyeux, plus varié et décidément polyglotte. Merci pour votre attention, bien à vous et tout ce genre de choses

Bibliothécaire amoureuse dit: à

J’en étais sûre, Choupette ! je suis folle de lui .. ! J’ai dit à mon époux -je l’ai épousé trop jeune- « Ne sois pas jaloux de Chaloux, il est celui dont j’ai toujours rêvé ». Il a pleuré. Il est bête, mais tendre…un peu comme… non ! Pas de noms !

On pourrait envisager un mariage polymorphe, Choup ? lui, vous, moi…?

W dit: à

11h28 /Chaloux vous affole ?Quelle chance avez-vous ,en dépit de son gout immodéré pour la littérature et de ses territoires sans limites,un peu une Patagonie soumise à tous les vents,un rêve, je ne parviens plus à éprouver pour lui qu’un intérêt dénué de toute tendresse mais puisqu’il faut vivre en bon entendement je continuerai à le visiter en le lisant,il ne me dit jamais rien d’intéressant(réciproque vraie) et ne m’entraîne à aucune modification de trajectoire.

Choupette dit: à

Ah, Chaloux, tu m’achèves. Je me meurs. Ton nom sera le dernier qui franchira le seuil de mes lèvres. J’emporterai ton image dans la tombe.

W dit: à

Vous qui parlez d’alcôve de lit de baldaquin ; un problème de berceau sur lequel je ne m’étendrais ,pas même sous la menace ou quelque mesure d’intimidation…

W dit: à

Choupette je crois qu’il fonctionne avec le même carburant que tous les autres,ne vous fatiguez pas trop,inutile.

anti novlangue dit: à

L’acceptation du mariage homosexuel, c’est l’acceptation du droit à priver un enfant qui n’a pas demander à naître, d’un père ou d’une mère. Non seulement toute la littérature, mais l’expérience observable autour de nous (et personnelle pour certains d’entre nous), montre la souffrance que cela entraîne. Souffrance non exprimée, le plus souvent, comme souvent les souffrances d’enfants. Le très intéressant opuscule d’Henri Guaino (né de père inconnu et élevé par sa mère et sa grand mère) qui vient de paraître sur le sujet rappelle le supplice qui était le sien quand on lui demandait ce que faisait son père. Le droit à avoir un père et une mère (adoptif/ve si nécessaire, mais seulement si nécessaire) est sans doute le plus universel des droits reconnus au moins implicitement par toutes les cultures historiques depuis toujours. On s’apprête à le rayer d’un trait de plume et à créer une catégorie d’enfants avec deux pères ou deux mères, ce qui est évidemment une fiction puisque contradictoire dans les termes. C’est l’extension du domaine de la novlangue. Quant on connaît l’horreur qu’ont les enfants de ne pas être « comme les autres » dans une classe ou un groupe quelconque, on mesure l’inhumanité de cette démarche.

ueda dit: à

« Comme auteur de théâtre, Debray me rappelle Alain Badiou. »

L’idée d’aller voir une pièce écrite par un normalien philosophe m’excite à peu près autant qu’aller écouter la conférence d’un curé sur le thème « La sexualité dans le couple ».

Peut-être le syndrome Sartre… (même si Sartre est aussi un auteur de théâtre, malgré tout).

Mais Debray a quelque chose de sympathique et Badiou a une indéniable puissance philosophique (même si son système à 4 piliers a quelque chose d’improbable; son événement porteur d’universalité, qui se confirme après coup par la fidélité d’un sujet a quelque chose de tellement gratuit, qu’on n’est pas surpris de le voir illustrer ses choix de manière dogmatique et parfois choquante; pourquoi Lénine ou Mao devrait faire événement dans le siècle passé, plutôt que Gandhi ou Mandela?)

hum hum dit: à

« Quant on connaît l’horreur qu’ont les enfants de ne pas être « comme les autres » dans une classe ou un groupe quelconque, on mesure l’inhumanité de cette démarche. »

Vous oubliez qu’on ne peut pas adopter un enfant qui a encore un père et/ou une mère. Les enfants adoptés sont des orphelins, que leurs parents soient morts ou les aient abandonnés.
Je suis un enfant de l’Assistance, comme on disait, et je vous assure que j’aurais préféré être adopté plutôt que placé de force dans des familles qui ne m’aimaient pas.

Statonline dit: à

Si anti novlangue est pacaiste, la valeur passera à 2
Les recherches sont en cours

ton frère dit: à

pourquoi Lénine ou Mao devrait faire événement dans le siècle passé, plutôt que Gandhi ou Mandela?

Curieux parallèle. Gandhi et Mandela n’ont pas construit de système. Ils ont résisté à des systèmes. Si vous considérez que la désobéissance civile de Gandhi est un système, alors vous allez vers la révolution permanente et ce serait un contre-sens.

de nota dit: à

Vous vous souviendrez,chers camarades,de cette impécable période écrite par Flaubert,celui de »par les champs et par les grèves ».

« Il dormira là-dessous,la tête tournée vers la mer;dans ce sépulcre bâti sur un écueil,son immortalité sera comme fut sa vie,déserte des autres et tout entourée d’orages.Les vagues avec les siècles murmureront longtemps autour de ce grand souvenir;dans les tempêtes,elles bondiront jusqu’à ses pieds,ou les matins d’été,quand les voiles blanches se déploient et que l’hirondelle arrive d’au-delà des mers,longues et douces,elles lui apporteront la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises.Et les jours ainsi s’écoulant,pendant que les flots de la grève natale iront se balançant toujours entre son berceau et son tombeau,le coeur de René devenu froid,lentement,s’éparpillera dans le néant,au rythme sans fin de cette musique éternelle.

bastide dit: à

anti novlangue dit: 30 janvier 2013 à 12 h 04 min

peut-être que ces enfants n’auront pas de problème d’identité -pas plus que les autres-et trouveront ‘naturel’ ce qui peut pour l’instant paraître monstrueux
et qui correspond à la « pensée » néocon/néolibérale

ueda dit: à

Il y a des degrés dans la répugnance.
Si en raison d’un chantage j’étais absolument obligé de voir une pièce par AB, RG, Jacques Attali, ou BH Lévy, je n’aurais malgré tout aucune hésitation…
Le premier a une oeuvre, on ne perd rien à voir ses à-côtés, mais je serais heureux de passer mon tour.

rem dit: à

Accueil de la RdL dit: 30 janvier 2013 à 11 h 25 min
« La maman de benjamin est prié de venir récupérer son gamin pisseux !

JC t’es toujours en-dessous de la ceinture

ton frère dit: à

Remarquez, j’aurais peut-être dû lire Badiou avant de vous répondre. J’ai essayé une fois et je me suis endormi.

ueda dit: à

Le seul auteur du système, c’est Badiou lui-même, mon frère.

Les 4 noms propres ne sont là que pour désigner des « événements », au sens où il l’entend, et l’arbitraire des choix de notre philosophe.
C’est un homme qui, malgré ses hauteurs platoniciennes, se fait une conception « héroïque » de l’histoire, les faibles n’y ont pas leur place.

Quant à moi, étant étranger à son système, je ne me sens pas obligé de reprendre ses mots, et de désigner quel serait un « événement ». Je ne fais que retourner ses propos contre lui-même.

Chaloux dit: à

@de nota
Sublime.
« (…)le coeur de René devenu froid,lentement,s’éparpillera dans le néant », Romantisme piégé d’épicurisme, c’est tout Flaubert et presque déjà Saint-Antoine.

W dit: à

HumHum vous devriez écrire un livre qui dénonce ce parcours inhumain,la protection à l’enfance proscrit actuellement le déplacement des enfants hors des foyers y compris quand il y a maltraitance évidente ou inceste,il est très rare qu’un enfant en danger soit retiré à la famille,des éducateurs et les services compétents sont diligentés et veillent ;vous devez venir d’une autre génération.

bouguereau dit: à

zouzou y fait du taïchi dans la colle à badiou

bouguereau dit: à

..ça lui ruine l’odeur d’amande amère c’est certain

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…même au cinéma,…

…voir ou lire deux fois la même chose,…
…c’est du travail d’être courtisans,…

…comme à Versailles,…être payez par avance pour figurez au menu du snobisme,…

…je vois les gens,…d’aujourd’hui,…
…comme des singes accrochés a leurs Smart-Phone,…leurs e-Brol,…leurs i-Pad,…leur valise – farde sur internet et mentalité du plaisir-jeux-téléphone-visuel,…
…comme une horde sauvage à manger les civilisations,…par un nouveau fascisme,…nos endoctrinés à papa,…quelle génération du savoir rire de tout,…la branche à internet sur le cul,…des origines,…de la renommée,…
…la réflexion,….attendre les intérêts,…pour être un homme d’affaire,…du savoir rien faire,….que de suivre le troupeaux d’élite les yeux fermées le guide internet entre les fesses,…à cheval le bidet,…des paradis fiscaux,…
…etc,…

JC dit: à

« JC, t’es toujours en-dessous de la ceinture »

Interpellé par un inconnu, je réponds néanmoins de bonne grâce :
« Rem, c’est là où ça se passe. En dessous de la ceinture. Tous ceux qui croyent que ça se passe ailleurs, ont tout faux ! »
(et même s’ils avaient raison, il vaut mieux une démesure du zboub qu’une démesure du cérébral)

JC dit: à

« des éducateurs et les services compétents sont diligentés et veillent »

OUARF ! veillent ?….

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