de Pierre Assouline

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Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

De quand datez-vous le début du XXème siècle ? 1900 ? 1901 ? 1914 ? 1918 ?.. Le critique Albert Thibaudet le fixait sans hésiter à 1902, année de la réforme scolaire qui déclassa les langues anciennes. On voit par là combien sont profondes les racines du débat qui agite les professeurs, les pédagogues, les élèves et leurs parents depuis quelques temps.

Il ne s’agit pas de dénoncer la politique éducative d’un gouvernement ou même d’un ministre puisque depuis des années, toutes tendances confondues, ils n’ont cessé de creuser la tombe des humanités gréco-latines. La polémique est récurrente mais elle n’a jamais été aussi alarmante. Balayons d’emblée l’« argument », si l’on peut dire, de ceux qui dénoncent une nostalgie réactionnaire dans la défense des langues anciennes, associée aux académies et au « parler Vaugelas ». Les autres, soumis à l’idéologie du présentisme, plaident pour un enseignement qui se voudrait plus efficace et plus utile pour le marché du travail ; ils oublient au passage que les années scolaires ont ceci d’exceptionnel dans la vie d’un futur adulte qu’elles sont justement le seul moment d’une vie où l’esprit doit se former en liberté, dans le pur plaisir d’apprendre, dans le bonheur de la connaissance gratuite, hors de la tyrannie de la rétribution, du profit, de la rentabilité, du retour sur investissement. Le collégien et le lycéen auront toute leur vie pour méditer l’épigraphe que Jules Vallès fit figurer en tête deuxième tome de sa trilogie autobiographique Le Bachelier :

« «  »A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »  

Il ne suffit plus de dire qu’elles ne sont pas des langues mortes mais des langues anciennes. Il faut rappeler des vérités d’évidence un peu oubliées à commencer par la première d’entre elles : le latin n’est pas une langue ancienne parmi d’autres mais par excellence celle du français. A ce titre, elle seule permet à notre langue de s’échapper de son stérile huis clos. Elle en est le cœur palpitant, la fait vivre, l’ouvre à l’extérieur.

Se priver petit à petit du latin, jusqu’à décourager de futurs enseignants dans cette voie-là, c’est prendre le risque de priver les générations à venir de la maitrise du français comme outil. Ce qui serait aussi préjudiciable aux littéraires qu’aux scientifiques. De toutes parts et de tous milieux revient le même son de cloche : les étudiants ont de plus en plus de mal à maitriser le français. A leur stade, c’est déjà trop tard ; c’est bien en amont qu’il faut agir. Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot.

Le bricolage qui a abouti aux nouveaux programmes banalise l’enseignement du latin et du grec jusqu’à les diluer confusément dans un magma optionnel. Pour la plus grande gloire du globish, ce bâtard de l’anglais qui désole les Anglais les premiers ? Misère… Il se dit du côté du ministère de l’Education que le but est de réduire les inégalités et les privilèges dans l’accès à la connaissance ; or c’est exactement la situation contraire qui adviendra ; les humanités au rabais pousseront une élite à y accéder à leur meilleur.

Le jour de la rentrée scolaire un livre intitulé Le Bon air latin (Fayard) paraîtra qui achèvera de convaincre les sceptiques. Une œuvre collective réunissant des latinistes, enseignants ou traducteurs, des linguistes et des écrivains, pour dire à l’unisson ce que notre langue doit au latin : sa respiration, son allure, son souffle, sa musicalité, sa stabilité, sa précision grammaticale, sa richesse lexicale… Et l’on voudrait nous couper de cet héritage ! Ce recueil pose clairement l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue.

(« Graffiti du mouvement contra la loiTravail reproduit avec d’autres sur le site Lundi matin ) (ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 130 Réponses pour Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

Charles dit: à

L’équipe de France en finale. N’en déplaise au sieur Richard Millet, je n’y ai aperçu que des citoyens français. C’est tout de même étonnant que le Richard Millet n’ait pas encore été épinglé par la justice pour ses propos racistes réitérés.

D. dit: à

Vive Didier Deschamps !
Vive le Théâtre National de Chaillot !

D. dit: à

Christiane, je suis content que vous soyez revenu, en dépit de nos désaccords.

D. dit: à

En règle générale, j’aime bien que les gens qui s’en sont allés reviennent. C’est mon côté accueillant qui s’exprime.

Widergänger dit: à

Ferme ta gueule, tu nous les pompes !

D. dit: à

Plait-il ?

JC..... dit: à

« ….et la France va aller en finale en battant l’Allemagne, pour des raisons évidentes. On paiera quelques joueurs teutons, les paris sont énormes, pour qu’ils perdent et qu’il en soit ainsi …. » (JC 19h09)

J’avais raison !
« On » a gagné …

C’était prévu : on a payé quelques diables, comme tout pays organisateur, pour flatter le peuple français et les sauvages colorés qui l’occupent en train de réaliser à la mentule CAF, le Grand Remplacement des Auvergnats.

Le peuple des veaux est content ! les gladiateurs français sont les meilleurs … Vive la Grande Messe pour les c.ons ! Vive le ballon rond.

Oublions le chômage, le déficit, les mensonges, l’immobilisme de nos zélites ! Oublions la réalité et concluons :
NOUS SOMMES MEILLEURS QUE LES BLONDS ALLEMANDS !

JC..... dit: à

« L’équipe de France en finale. N’en déplaise au sieur Richard Millet, je n’y ai aperçu que des citoyens français. » (Charles)

Dans cette activité imbécile, comme au Rugby, je n’y ai vu pour ma part que des mercenaires, en jambes certes mais à la tête … plus que légère !

radioscopie dit: à

Pour le va-t-en-guerre Wider, je propose d’inventer le latin de mess.

jean claude dit: à

« les textes de grec ancien ne sont pas axés sur la guerre, contrairement aux textes latins »
« Comme auteur vraiment guerrier, à part César, je ne vois guère,

C’est précisément çui qui est étudié de la 6ème à la terminale ad nauseam- La guerre des gaules tous des barbares sauf césar et ses petits soldats.
Quant au lien entre philosophie et guerre, qui sait ?

JC..... dit: à

« Ceux qui ont tué Rocard étaient à ses obsèques. » (Emmanuel Berretta, dans Le Point)

Magnifique analyse. Tous les tueurs de gauche du héros socialiste défunt entouraient le cercueil pour lui rendre un hommage parfaitement…sincère !

jean claude dit: à

hommage au le père du 49.3 …

jean claude dit: à

au père

JC..... dit: à

« Quant au lien entre philosophie et guerre, qui sait ? » (jean glauque)

Eh ! le lien fonctionnait parfaitement, il y a bien longtemps …

Les Vieux Grecs prenaient les armes, et cessaient de philosopher, lorsque la situation exigeait le combat, et la guerre, contre les méchants envahisseurs venus de Perse ou d’autres Cités ….

C’était du temps où philosopher et faire la guerre étaient actions non-incompatibles entre elles !

jean claude dit: à

mais qu’il est c.n!

JC..... dit: à

« mais qu’il est c.n! » (jean glauque 8h14)

Jules César était loin d’être c.n, ses petits soldats non plus !

Julot était même l’image iconique de ces Romains dynamiques, intégrateurs, dominateurs, assurant pour longtemps un quasi-état de paix sur tout le territoire méditerranéen … L’insulte est lamentable ! Vive Caesar…

Jibé dit: à

(ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)

Mais non, Passou. C’est ce rapport-là qui est le plus intéressant. Le rapport de cause à effet entre « demain est annulé » car « hier est occulté » !

christiane dit: à

@JC….. dit: 8 juillet 2016 à 7 h 40 min
Oui, le billet d’Emmanuel Berretta est glaçant et utile.

Charles dit: à

Cette nuit, mon ami Richard Millet m’a envoyé ce message :

« Hier soir à Marseille, toute une racaille abâtardie beuglait son admiration pour une « équipe » atrocement négrifiée, incarnation de ce grand remplacement cher à mon ami Renaud Camus. « Grand » remplacement ? Très misérable, en vérité. »

Delaporte dit: à

« Demain est annulé » : on ne fait rien, on ne travaille plus, on reste au lit jusqu’à midi.
Aujourd’hui est déjà demain.

JC..... dit: à

Si la défense du grec et du latin pouvait nous éviter d’avoir à étudier l’arabe des textes saints … pour, in fine, apprendre que nos origines européennes sont exclusivement pré-islamo-islamiques !

Charles dit: à

christiane dit: 8 juillet 2016 à 9 h 08 min

Oui, le billet d’Emmanuel Berretta est glaçant et utile.

Emmanuel Berretta a vidé son chargeur sur Richard Millet. Résultat : glaçant.

JC..... dit: à

Etablissons de nouvelles racines ! Sacrons de nouveaux empereurs, bref faisons de CHARLES, notre Charles, le Magne que nous attendions !!! …

JC..... dit: à

Refuser de voir que Richard Millet est un prophète, c’est glaçant ….uhuhu!

Charles dit: à

faisons de CHARLES, notre Charles, le Magne que nous attendions !!! …

Et magnez-vous. J’ai failli attendre.

JC..... dit: à

Charles, ô toi le Magne, ô toi le Grand…. pourrais tu nous faire quelques promesses électives ?….

Charles dit: à

Je les révélerai au moment opportun. Il suffit, en attendant, de divulguer mon nom de guerre : Arabicouscous !

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet me communique :

 » Si Deschamps avait eu la bonne idée de sélectionner Benzema, on aurait eu au moins un nègre de moins sur le terrain. A quelque chose malheur est bon. « 

JC..... dit: à

Carolous Arabicouscous … Magnifique !

Ô Charles, combien tu parais magnus face aux larves crapuleuses que nous sommes, pourris par le latin et le grec sans semoule !

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet me communique :

 » Désormais, les racines du français, c’est plus le latin-grec, c’est le ouolof. Du globish ? Du gloubiboulga oui. Ma qué pitié ! « 

christiane dit: à

@renato dit: 8 juillet 2016 à 8 h 22 min
Magnifique aparté. Merci Renato. Cette série de photos de Johnson Tsoku Maela et l’entretien publié sur ce forum sont passionnantes. C’est une sorte de journal visuel des différents états de sa dépression (Il se bat contre une psychose maniaco-dépressive). Les photos en noir et blanc ont une charge poétique réelle, surréaliste. Son univers est proche de celui de Salvador Dali par l’utilisation de la métaphore visuelle. Toutefois sa recherche se situe dans la population sud-africaine de Cape-Town où il vit. Sa maladie n’y est pas reconnue, elle semble un luxe au milieu d’autres problèmes plus massifs : chômage, pauvreté, racisme…) et l’isole dans l’incompréhension des siens et la solitude. Dans cette série, il essaie de comprendre qui il est, entrant dans son obscurité, affrontant ses démons.
Une belle rencontre sur ce blog qui fait une large place à la photographie.

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet me communique :

 » La fin du latin-grec, c’est le triomphe des nègues ! « 

Charles dit: à

christiane dit: 8 juillet 2016 à 9 h 45 min
Merci Renato. Cette série de photos de Johnson Tsoku Maela

Mon ami Richar Millet me communique :

 » Ah non ! On va pas nous remettre ça avec tous ces ritals et tous ces nègues ! Déjà que je sors d’en prendre, ça va comme ça ! Sans compter tous ces latins et tous ces grecs. Ras le bol les métèques ! « 

JC..... dit: à

« @renato dit: 8 juillet 2016 à 8 h 22 min
Magnifique aparté. Merci Renato. »

Hélas ! Hélas ! Hélas ! Quel ratage artistique !!! … Je me suis abstenu de tout commentaire sur ce lien fourni par renato et sur ce photographe maniaco-dépressif, tant je trouve son « travail » d’une nullité crasse.

Pardonnez moi ce propos non provocateur, mais bien au contraire profondément sincère : toutes ces photos sont nulles.

Renato, nous infliger cela est vraiment méchant … Courbettes, révérences et bisous à l’amie Christiane.

christiane dit: à

Le dialogue de Charles et de JC est désolant…
Il y a rencontre entre le monde de la culture et celui du sport. Outre les excès des supporters… un peu partout, une joie certaine est là à observer ces stratégies, ce courage cette endurance. A ce niveau les jeux de « ballon » valent certaines parties d’échec sauf que l’intuition fulgurante du geste juste l’emporte sur la réflexion longue mettant en place une stratégie pour « abattre » l’adversaire. Ainsi ce joueur qui profite d’un renvoi malhabile de ce gardien émérite pour contrer son tir et envoyer le ballon dans la lucarne ou cet autre qui d’un mouvement de tête détourne le ballon dans la bonne direction ou ces gardiens de but (les deux) qui volent littéralement dans des extensions formidables à la rencontre d’un ballon à pleine vitesse. (je ne peux citer les noms des joueurs, ce monde m’étant pour l’instant anonyme). J’ai trouvé ce jeu honnête, beau, mettant face à face deux belles équipes. Il était remarquablement filmé (corps, visages, passes, tirs…).

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet me communique :

 » Ras l’bol tous ces nègues !  »

Franchement, je ne vois pas en quoi la connaissance du latin et du grec pourrait m’éclairer si peu que ce soit sur les racines de son dire.

JC..... dit: à

Votre 9h57 est désolant, Christiane !

Là où vous voyez des corps magnifiés, des « équipes », je ne vois qu’assemblages hétéroclites, troubles enjeux, vacheries, jalousies, imbécilités de sauvages, pantalonnades de pantins argentés, mercenaires, spectacle de déchéances diverses…

Auriez vous eu la tentation, sensible, de rendre visite aux gladiateurs romains, la veille de leur combat dans l’arène… hum, hum …

Charles dit: à

christiane dit: 8 juillet 2016 à 9 h 57 min

Le dialogue de Charles et de JC est désolant…

Mon ami Richard Millet me communique :

 » Non, mais qu’est-ce qu’elle la ramène, cette mythèque ? Qu’elle cause pour elle et son Rinato la tête à Toto ! « 

JC..... dit: à

Votre 10h09 est désolant, Charles !

JC..... dit: à

Mon ami Renaud Camus me communique :

« Non, mais qu’est-ce qu’il la ramène avec son Richard Millet, ce mythique Charlot !? »

Jibé dit: à

« Il était remarquablement filmé (corps, visages, passes, tirs…). »

Manquaient les images des vestiaires et de la vérité toute nue des joueurs, hélas, Christiane !

closer dit: à

Arrêtons Christiane avec ce tic de langage actuel qui veut que tout ce qui est effrayant, angoissant, inquiétant, soit « glaçant »!

On trouve ça à longueur de colonnes dans la presse…

Marre de la glace!

Petit rappel. dit: à

Quand on voit combien le sort des Humanités intéresse ce blog aux mains d’un Homais islamophile qui l’accapare, on se dit que vraiment, c’est mal parti.

Jibé dit: à

JC et (l’autre) JB font-ils la paire ou sont-ils les deux fragments de la boule à multi facettes qui illumine le dancing de la RDL ?

Jibé dit: à

Comment on est passé de l’inventaire au catalogue d’expo et de celui-ci au beau-livre puis au livre « à propos de »

Ne pas confondre catalogue des oeuvres et monographie d’artistes !

Jibé dit: à

« Pas accueilli avec des roses, l’écrivain Alberto Manguel à la tête de la Bibliothèque nationale à Buenos Aires »

Mieux vaut être sourd qu’aveugle !

christiane dit: à

@JC….. dit: 8 juillet 2016 à 10 h 09 min
Tout est affaire de regard. L’œil ne suffit pas à rendre une image visible. Tu choisis Moby Dick, Cap’tain Achab et poursuit tes « barbares » (en grec : qui ne parle pas le grec, mais une langue incompréhensible) Toi et tes guerres mé.diques, ton mépris, ton ethnocentrisme.
Moi, je choisis le regard d’amitié, de contemplation de Chrétien de Troyes ou le « Ravissement de Lol V.Stein » ou celui de Sebald dans ce très grand livre « Les émigrants ».
Nous n’avons pas la même perception de l’autre. Ton regard est un harpon et ta baleine… blanche te dévorera…

@closer dit: 8 juillet 2016 à 10 h 32 min
Le titre de l’article l’était et l’article plutôt… refroidissant. Ah, le cirque des obsèques et commémorations nationales ! mais à part cette restriction, votre remarque est juste. Quel terme auriez-vous employé ?

@Jibé dit: 8 juillet 2016 à 10 h 31 min
Les dos lumineux et brillants des « raboteurs de parquet » de Gustave Caillebotte sous la lumière de Paris me suffisent !

bérénice dit: à

» Non, mais qu’est-ce qu’elle la ramène, cette mythèque ?

Je ne trouve pas en Christiane le métèque que vous désignez, Christiane est gorgée d’empathie au service d’une prose qui pourrait emballer comme du papier soie n’importe quel obus que ce dernier deviendrait sous sa plume un réconfort.

Jibé dit: à

« Mieux vaut être sourd qu’aveugle », c’est ce que disait avec philosophie mon sourd et muet de père et qui pourrait servir d’argument au nouveau directeur de la BNBA, Passou. Sourd devant les cris d’orfraie de la cabale menée contre lui mais point aveugle face aux malversations de son prédécesseur. Il ne s’agit évidemment pas de se moquer de l’infirmité du plus illustre des directeurs de cette prestigieuse institution, dont la seule faiblesse aura été son choix de la jeune légataire universelle qu’il avait épousée…

Jibé dit: à

« Mieux vaut être sourd qu’aveugle »

Vous pourriez le traduire en espagnol, Pablo ?

bérénice dit: à

« Es mejor ser sordo que ciego »

bérénice dit: à

Sourd ou aveugle, un dilemme. Quoique d’ici, la surdité tiendrait du bénéfice, entre 1h30 et 4h30 la nuit, il est possible d’envisager le silence et encore quand aucun groupe ne déambule discutant fort ou aucun engin deux roues n’a décidé de réveiller pétaradant le centre endormi. La journée c’est un carnaval de sonorités toutes plus agressives les unes que les autres, un paradis pour tout ce qui s’éloigne d’une philharmonie .

ici Londres dit: à

10 h 59 : les obus enveloppés de papier de soie sont encore plus dangereux, bérénice, car pernicieux…

bérénice dit: à

la vérité toute nue des joueurs

Jibé m’est avis que vous risqueriez à la connaître, ils m’ont plutôt l’air en forme mais peut-être sont ils aussi doux que beaux. Ne nous reste-t-il pas ce fameux calendrier pour le plaisir de l’oeil?
ballon ovale pour vous jibé:
https://youtu.be/eKWmphD9g2E

ici Londres dit: à

11 H 31 : Jibé’s band(e) !

bérénice dit: à

Et si vous passez à la seconde vidéo c’est encore mieux, un des photographiés a le visage d’un danseur étoile. Quelques années ont passé mais j’imagine qu’il aura su bien vieillir ce qui d’ailleurs ne le porte pas au delà de la trentaine. Les poses ont quelque-chose de l’art antique, du statuaire de Michel-Ange.( pour faire raccord)

bérénice dit: à

11h23 je n’y pensais pas, Christiane est toujours onctueuse, un onguent, un baume alliant le principe actif de la connaissance à une séduction capiteuse.

bérénice dit: à

D je suis d’accord pour partir avec vous à Florence, je vous laisserai tout régler, promisjuré.

closer dit: à

Christiane, s’il s’agit bien de l’article de Beretta sur le site du Point à propos de leur dernière rencontre, je le trouve mélancolique, triste, peiné, funèbre, émouvant, peut-être même poignant, mais c’est déjà un peu fort, sauf si l’on était un proche de Rocard.

Jibé dit: à

Merci pour la traduction et le calendrier, bérénice. Quoique pour ce dernier, la vérité est trop posée, exposée, et l’esthétique léchée !

Jibé dit: à

Jibé dit: 7 juillet 2016 à 15 h 27 min
Eté 1974. Le narrateur à 22 ans, il a décidé d’interrompre ses études de Droit à Paris-Assas et de se présenter à l’examen d’entrée à L’Idhec, l’Institut des Hautes études cinématographiques. En attendant, il revient s’installer à Cannes, chez sa mère.

Jibé dit: à

Jibé dit: 7 juillet 2016 à 15 h 28 min
1. Un matin de la fin juin, en parcourant le Nice-Matin, je vis une annonce qui attira mon attention. Le propriétaire d’un voilier, ancré dans le port d’Antibes, recherchait 3 garçons sportifs et une fille (18-25 ans), pour une croisière de deux mois en Méditerranée. Outre le voyage, le logement et la nourriture gratis, notre participation – aux manœuvres pour les garçons et à la cuisine pour la fille -, donnait droit à une petite rétribution. Aussitôt après, j’appelai au numéro mentionné dans l’annonce, depuis la cabine téléphonique de la place de Rocheville. Je tombai sur la compagne du propriétaire du bateau. Après m’avoir demandé si j’avais déjà fait de la voile, et que j’eusse répondu par l’affirmative alors que je n’en avais jamais fait, j’obtins un rendez-vous pour l’après-midi même. Nous fûmes nombreux à nous présenter et, malgré mon ignorance totale en la matière, facilement détectable, je fus sélectionné. Principalement sur ma bonne mine, ainsi que je l’appris par la suite. Le départ étant prévu pour le surlendemain, je demandais au propriétaire du bateau s’il avait la moindre idée de l’endroit où nous aborderions dans un mois d’ici, près de quelle grande ville où je pourrais demander à ma famille de faire suivre un pli urgent que j’attendais, la lettre qui devait me transmettre les sujets du concours d’entrée à l’Idhec. Celui-ci me suggéra alors : « Dans un mois, parvenus au point le plus extrême de notre itinéraire, nous aborderons au sud de la Turquie. Là, nous ferons une escale de 48 heures dans le joli port de Bodrum, le temps pour moi et les autres de refaire le plein du bateau en eau, en essence et en victuailles et toi d’aller chercher ton courrier à la poste principale d’Izmir, la grande ville voisine, à 230 km de distance ? » C’est le plan que j’adoptai et que je suivis à la lettre, si je puis dire. Vers la fin juillet, comme prévu, je trouvai une grande enveloppe en attente à mon nom au bureau de la Poste centrale d’Izmir.

christiane dit: à

@closer dit: 8 juillet 2016 à 11 h 56 min
Non, non, ce n’est pas celui-là !
mais celui-ci :
« Ceux qui ont tué Rocard étaient à ses obsèques. » (Emmanuel Berretta, dans Le Point)

Jibé dit: à

Pour la suite du feuilleton de l’été 1974, se reporter à Jibé dit: 7 juillet 2016 à 15 h 28 min (ça ne passe toujours pas la modération…)

bouguereau dit: à

(« Graffiti du mouvement contra la loiTravail reproduit avec d’autres sur le site Lundi matin ) (ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)

..surement pasqu’ont scroirait dans une galrie newyorkaise des années 60..dans zune horreur de bob dilan..ha c’est pas simpe l’appel à l’identité lassouline..c’est comme à la chasse à lalouette hon strompe dappeau et c’est l’baron rouge qu’arrive et qui tmitraille

bérénice dit: à

Jibé ce genre photographique comme le cinéma très souvent magnifie les individus, on tire le maximum du matériel humain mais quoiqu’il en soit sur ces vidéos pas de photoshop, leurs corps sont au plus que parfait. Je pleure!

Al Ceste dit: à

Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue.

Oh si, sauf qu’ils brûlent surtout du désir que les ilotes la maîtrisent encore moins, soient encore moins aptes à comprendre (notamment le caractère entourloupeur de leurs discours, de la com’ comme on dit maintenant) et à s’exprimer, surtout si c’est pour contredire, pour déconstruire les machines mensongères comme celle qui envoya les pioupous britiches mourir en Irak.

Ci-dessous, article pour les chineurs :

http://misentrop2.canalblog.com/

christiane dit: à

@bérénice dit: 8 juillet 2016 à 11 h 49 min
Quelques mots de plus et vous pourrez signer… clopine…

bouguereau dit: à

»A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »

..ziva ça commence comme du rap à finkie..

bérénice dit: à

Quelques mots de plus et vous pourrez signer… clopine…

vous lisez que je vous cire les pompes comme Clopine avec Passou pour obtenir ses faveurs? Je tentai juste de cerner votre style, rien de plus .

bouguereau dit: à

ho fait lassouline le dictionnaire en lignes de l’académie l’en est où cette année lassouline..au e ? ..ptête ben qui sont passé au f..haprés hont dira qu’ça nourrit pas

bérénice dit: à

Si vous étiez un tissu, je vous donnerais pour un velours. Resterait à définir votre couleur.

closer dit: à

Je ne le trouve pas Christiane, mais compte-tenu du titre et tel que j’imagine le contenu, je vous propose affligeant, consternant, accablant, désolant, navrant et même révoltant si l’on est un rocardien choqué!

Jibé dit: à

« Resterait à définir votre couleur »

Miel (pardon, j’ai pas pu me retenir, Christiane !)

Jibé dit: à

Oui, mais on veut les noms des assassins politiques de Rocard, Closer !

bouguereau dit: à

..faire 6′..faut pas lacher..et ça fait dexcellent français..bon c’est pas ltout..sonne l’heure..sonne l’heure de la bouffe..et la bouffe c’est sacré

Jibé dit: à

Bon appétit et évite de manger des fayots, le boug ! Pas si nuls ces nuls…

Jibé dit: à

Mort, Rocard est devenu l’homme de toutes les vertus, il n’en reste plus pour les autres !

bérénice dit: à

Il fut impopulaire mais je ne sais pourquoi il m’a toujours paru sympathique, je n’avais pas souvenir de son usage du 49.3. Les autres ne méritent pas, voilà tout.

guillaume dit: à

« la bouffe c’est sacré »
ensuite la sieste, puis le goûter peu avantl ‘apéro

Twitt Alberto Manguel
« l’ancien gouvernement mené par Cristina Kirchner, empêtrée dans de nombreux scandales de corruption. »
Au moins les Kirchner ont annulé la loi d’amnistie, ce qui a permis de juger videla et sa bande
Macri n’est pas du tout clean

Pour le bon fonctionnement de la bn, Mangel va réintégrer 140 des 240 employés qui avaient été virés (par télégramme : la classe de macri …)) en mars dernier
http://www.lanacion.com.ar/1913518-alberto-manguel-ya-esta-en-la-biblioteca-nacional

christiane dit: à

@bérénice dit: 8 juillet 2016 à 12 h 17 min
Non, c’est tout l’inverse. en partant des mêmes termes (« onctueux…) pour arriver à l’éreintage !

Jibé dit: à

A bord du Senouire
Quelque part en Méditerranée

2. Fin juin, j’embarquais dans le port Vauban d’Antibes à bord du Senouire. Un élégant deux mâts de 18 mètres de long, à la coque laquée bleue outre mer, aux voiles blanches et au pont en bois de tek blond, qui devait son nom à une rivière d’Auvergne au bord de laquelle le propriétaire du bateau passait ses vacances dans son enfance et qui lui avait donné, très tôt, le goût de la navigation. D’origine auvergnate, la famille en droite ligne de Roger Q., le propriétaire du bateau, était devenue parisienne depuis au moins trois générations. Gérant d’un grand garage des beaux quartiers de la capitale, c’était un fringant sexagénaire à longue chevelure poivre et sel en bataille, petit de taille, la peau hâlé, le corps sec et nerveux. Sa compagne, répondant au doux prénom d’Hélène, d’origine grecque, était une svelte brune d’au moins trente ans sa cadette. Xavier, qui portait le nom d’un vignoble de la région renommé pour son rosé, le plus âgé des garçons engagés en même temps que moi, sorte de grand échalas baba cool avant l’heure, avait environ 25 ans. L’autre garçon, prénommé Thierry, un blondinet de taille moyenne, comme moi, parfaite tête à claques, lui, venait tout juste d’être recalé au bac, qu’il avait passé au lycée du Parc Impérial à Nice où sont père exerçait l’honorable profession de médecin-généraliste. Et pour clore ces présentations, mentionnons enfin, Mathilde, dans le rôle de la jeune-fille au pair de tout l’équipage, une châtaine de mon âge (22 ans), ni belle ni moche. Ce fut le début d’un long périple qui nous mena d’une traite à Sidi Bou Saïd, dans la baie de Tunis, ensuite jusqu’en Crête et de là, à travers les principales îles des Cyclades, jusqu’à Bodrum, au sud de la Turquie. Au retour, nous passâmes par d’autres îles des Cyclades, regagnâmes les détroits de Corinthe et de Messine, longeâmes Ithaque et les îles Lipari, la Sardaigne et la Corse. Pour moi, qui jusqu’alors ne m’étais guère hasardé au-delà de mon département d’origine, ce long périple méditerranéen fut le « voyage initiatique » qui manquait à ma formation. A cette occasion, je découvris que je n’avais pas le pied marin. Tenir la barre et maintenir le cap fixé par Roger n’était pas très difficile, tandis que pour les manœuvres : lever ou jeter l’ancre, monter ou démonter les voiles, amarrer le bateau au port… nous n’avions qu’à suivre ses instructions. Mais à peine avions nous quitté la baie d’Antibes, que je fus, seul à bord, à être saisit d’une persistante nausée. Au bout de quelques heures de navigation à moteur diesel, sur une mer d’huile, sans vent, de plus en plus incommodé par l’odeur insistante du fuel, je commençai à me vider de toutes parts. Je rendis mes derniers boyaux, dès l’instant où je dus assurer mon premier quart, à la nuit tombée : le principal travail des quatre mâles de l’équipage se résumait à tenir la barre, sans dévier de l’itinéraire établi par Roger, durant quatre heures d’affilées chacun. Je me retrouvai alors seul aux commandes, sous les étoiles, avec la mer pour unique horizon et une bassine en plastique à mes côtés pour recueillir, l’estomac et les intestins totalement vidés, d’amères excrétions bilieuses. Dès cette première nuit, Mathilde vint me rejoindre sur le pont. D’évidence, malgré l’état pitoyable dans lequel je me trouvais, des trois garçons embarqués avec elle, c’est sur moi qu’elle avait jeté son dévolu. Elle en fut pour ses frais et très vite se rabattit sur le grand Xavier, avec lequel elle partageait déjà l’une des deux cabines à couchettes superposées, en proue du bateau. Thierry et moi occupions l’autre, et Roger et Hélène la cabine double avec un lit à deux places, du côté de l’entrée, face au poste de pilotage et à la table des cartes. Au centre se trouvait le grand carré, un salon confortable, doté de larges banquettes et lambrissé d’acajou, que prolongeait une cuisine ouverte. C’est là que nous partagions principalement le petit déjeuner, déjeunant et dinant généralement à l’air libre, en plein soleil, à l’ombre du toit en toile écrue du roof.

closer dit: à

Merci Christiane. Après lecture, j’hésiterais entre « affligeant » et « consternant »…voire « atterrant »!

JC..... dit: à

« Moi, je choisis le regard d’amitié » (Sainte Christiane)

Si tu n’es pas capable de haïr, tu n’es pas capable d’aimer !

Lequel de nous deux finira par mourir dans l’erreur, à ton avis ? Moi ?…. peut-être ! … Toi ? Surement …

Jibé dit: à

Les noms des principaux criminels présents aux obsèques de Rocard : Fabius, Emmanuelli, Mélenchon, Jospin, (Ségolène Royal s’étant faite portée pâle)…

bérénice dit: à

Telle n’était pas mon intention, Christiane, cependant que je respecte et admire votre culture . Je ne vous importune pas plus longtemps.

Jibé dit: à

Quand je te disais, le boug, que Mélenchon était le roi des Tartuffe !

JC..... dit: à

« D je suis d’accord pour partir avec vous à Florence, je vous laisserai tout régler, promisjuré » (Bérénice 11h52)

Sachez que je vous accompagnerai, chère âme, puisque je suis le garde du corps galactique de Dédé.
(pour un léger supplément, il va de soi que passerai à votre service, béré, et le trahirai sans joie … mais sans peine ! Bien à vous !)

JC..... dit: à

Aux abords de votre station balnéaire, cet été en famille, faites attention à ne pas marcher, pieds nus, dans une hollanderie fraiche !

Non seulement c’est salissant, mais c’est corrosif…. Passons sur l’odeur !

D. dit: à

JC, 13h 24

Si j’avais à prendre un garde du corps, ce qui est toujours pratique voire prudent quand on a pas des yeux dans le dos, je le choisirais (environ) 65 ans plus jeune que vous, JC. Et au préalable je vérifierai ses compétences moi-même.
http://www.youtube.com/watch?v=5hZZtKN2Pkc

christiane dit: à

@bérénice dit: 8 juillet 2016 à 13 h 18 min
de vous il n’y a pas offense, D’elle c’est différent… mais qu’avez-vous pu trouver « d’onctueux » dans les mots que je destinais à Charles et à JC ? ou dans les autres commentaires à propos des liens offerts par d’autres commentateurs (Renato pour le photographe Tsoku Maela et JC pour l’article de Berretta dans le Point).

christiane dit: à

@JC….. dit: 8 juillet 2016 à 13 h 18 min
Oh, JC, je connais, hélas le goût de la haine et le dégoût…

D. dit: à

Au fait, qui est cette Florence ?

JC..... dit: à

« Si j’avais à prendre un garde du corps, ce qui est toujours pratique voire prudent quand on a pas des yeux dans le dos, je le choisirais (environ) 65 ans plus jeune que vous, JC. »

Les jeunes ! les jeunes ! … mais j’en suis !vous n’allez pas croire que j’ai 92 ans tout de même (je me suis gouré dans la soustraction …)

la fille à la voilette dit: à

@ JiBé, Christiane. La photo qui illustre l’article de Beretta a été prise à l’intérieur du Temple , et non dans la cour des Invalides; c’est cela qui est « glaçant », affligeant.Bizarre qu’un photographe ait eu l’autorisation de prendre des photos,à l’intérieur d’un lieu privé.Ce n’était pas les Grandes orgues pour les Grands de ce monde dans la Grande et officielle N.D. de Paris. Pourquoi ne pas sortir sous peu des photos volées, comme pour Mitterrand?
L’article de Berretta n’a rien de « glaçant », c’est une analyse ,sommaire, de ce qui se passe dans les partis politiques, de vrais coupe-gorge; qui ne le sait pas ?

la vie en cause dit: à

et ça va sûrement encore « plaisanter » sur les morts vivants

profond (et vraiment, pas du chiqué hein) dégoût

guillaume dit: à

S’ils n’y étaient pas allés vous seriez là à cancaner idem –

Widergänger dit: à

Rocard détesté par son père finit détesté par ses pairs.

Ross(e). dit: à

 » il s’appelait Roger Q »
Tout un symbole…
Evidemment, Joyeuse, c’est déjà pris!

Sergio dit: à

la fille à la voilette dit: 8 juillet 2016 à 14 h 11 min
Pourquoi ne pas sortir sous peu des photos volées, comme pour Mitterrand?

Elles étaient pas bien réussies dans un coffiot de bagnole c’est sous-expos&…

Jibé dit: à

Rocard ou le cocu magnifique. Il ne semblait pas indifférent aux honneurs et aux pompes. Il parait qu’il avait demandé lui-même par testament un hommage national aux Invalides. Est-ce bien protestant ?

Jibé dit: à

Le second volet de « L’été 1974 » est sorti des griffes de la modération, voir au 8 juillet 2016 à 13 h 11 min. La suite arrive…

Jibé dit: à

(suite de L’été 1974)

3. Après trois jours de navigation, et mon mal de mer s’estompant, nous arrivâmes en vue de la Tunisie, salués à l’avant du navire par les plongeons facétieux des dauphins, qui semblaient nous ouvrir la voie. La première leçon que je tirai de cette nouvelle expérience, est que, plus que la mer, mon domaine était avant tout la terre ferme, que j’aime à appréhender avec mes deux pieds, le compas qui donne la juste mesure à mon équilibre et ma sérénité d’esprit : les profondeurs maritimes m’angoissent tandis que les rivages m’enchantent toujours. Ce fut le cas en débarquant dans le petit port de Sidi Bou Saïd, face à la majestueuse résidence d’été du président Bourguiba, alors au faîte de sa gloire, et de découvrir les ruelles pavées de l’harmonieuse petite cité blanche et bleue, d’où, après un café turc dégusté au célèbre café des Nattes, nous prîmes le tortillard qui nous conduisit en moins d’une demi heure au centre de Tunis, via Carthage et La Goulette. Le temps de se perdre dans les sombres dédales de son souk et de faire quelques provisions de fruits et légumes frais au marché alimentaire installé à l’entrée de la médina. Le lendemain matin, nous levâmes l’ancre. Nous avions encore une distance à peu près identique à accomplir pour rejoindre Ágios Nikólaos, en Crète. Après quoi, il ne nous resterait plus qu’à cabotiner de port en port et d’île en île, selon la volonté de Roger, pour qui la Méditerranée n’avait plus aucuns secrets…

bouguereau dit: à

Est-ce bien protestant ?

..c’était pas l’genre a manger des fayots havant que de souffler son dernier gaz

Jibé dit: à

Tient, c’est passé comme une lettre à la poste ! On attendra un peu avant d’envoyer le 4…

bouguereau dit: à

Rocard ou le cocu magnifique

« j’ai attendu d’avoir 50 ans pour havoir l’age de mon physique » la plus belle phrase de guitry..rocard l’avait perdu vers la 40 aine hon dirait

bouguereau dit: à

Si tu n’es pas capable de haïr, tu n’es pas capable d’aimer !

une main qui n’est pas capabe de bien fesser ne saura jamais caresser qu’elle dit beré

christiane dit: à

@la fille à la voilette dit: 8 juillet 2016 à 14 h 11 min
Oui, bien vu !
Tout ce cirque est écœurant… Les photographes n’auraient pu être là sans autorisation…
Un monde dans lequel on piétine même ses amis. Pas très reluisant. Ces gens-là se trahissent puis se rabibochent quand l’intérêt montre son nez.
Je pense à Bérégovoy…
et à d’autres morts bien opaques…
Ceci dit, il avait organisé de son vivant toutes ces pompes, ce qui est aussi dérangeant.

Widergänger dit: à

N’empêche que Rocard était un type extrêmement intelligent, qui avait un vrai projet de gauche social-démocrate pour la France. On est passé à côté et on le paye aujourd’hui avec une gauche qui est complètement morte. Ça va mal finir.

bouguereau dit: à

un garde du coprs galactique il a un exoesquelette dédé…des tazères par devant des karshère par derrière..ce qu’il faut c’est du discernement et faire les sommations d’usage..un jeune saurait pas..il peut bien havoir dedans une sanisette dedans

bouguereau dit: à

Ça va mal finir

dracul y meurt jamais halors y fait l’malin..nous hon a un coeur..et un cul dirait béré

christiane dit: à

@JC….. dit: 8 juillet 2016 à 13 h 18 min
J’ajoute que je fais un tri sélectif (survie !).
Pour les autres, quand vraiment il y a eu quelque chose de grave, de bas, d’infâme, je me suis programmée pour passer de la haine au dégoût puis à l’indifférence et enfin à l’oubli. Pourquoi charger ma mémoire avec des êtres que je méprise ? La vie et leur mémoire se chargeront de faire peser dans leur conscience le poids de leurs vilénies.
Tu vois, ni sainteté, ni mollesse, plutôt une froideur irréversible que je cultive avec le même soin que l’on protège la couche d’ozone au pôle nord !

bouguereau dit: à

Je pense à Bérégovoy…
et à d’autres morts bien opaques…

ha les sales cabots !

bouguereau dit: à

je me suis programmée pour passer de la haine au dégoût puis à l’indifférence et enfin à l’oubli.

..haprés la pluie vient le beau temps qu’il dit le poête..et il a toujours raison

bouguereau dit: à

Balayons d’emblée l’« argument », si l’on peut dire, de ceux qui dénoncent une nostalgie réactionnaire dans la défense des langues anciennes, associée aux académies et au « parler Vaugelas »

il parait lassouline que c’est la bourgeoisie qui a fait la promotion du café au 19ème et en a fait sa boisson fétiche..pour ridiculiser la consommation du chocolat aristocrate elle l’a donné a ses enfants

Delaporte dit: à

Jean Daniel, dans « L’Obs », y va pour sa part de son petit mot à propos de Rocard, involontairement comique dans cette envolée lyrique d’un autre âge :

« Les dernières fois, nous l’avons vu pressé, curieux comme un enfant, toujours sur le qui-vive, donnant l’impression de revenir ou de s’apprêter à partir pour une de ces contrées glacées qu’il appréciait tant ; il voulait mourir, disait-il, comme un grand voyageur, en arpentant les pôles. »

bouguereau dit: à

..et nous qu’on va mourrir au mieux entre 2 chalets de necessité à l’hépad jean marron..la crainte au vente de dvnir grabataire

la fille à la voilette dit: à

JiBé 15h19. Vous faites allusion au majestueux palais de Bourguiba, en face de Sidi bou Saïd . Le palais de Bourguiba (devenu un musée) se trouvait à Monastir.Les 2 « palais » de S.bou S. étaient et sont encore le Dar Zarouk et le Dar Saïd, hôtels somptueusement restaurés.Le petit train était un vrai bonheur…

Sergio dit: à

Jibé dit: 8 juillet 2016 à 15 h 15 min
est sorti des griffes de la modération

Tuens c’est vrai, ça, ils pourraient les arranger, à la modération, au lieu de les regarder en chien de fusil… Rajouter des photos, mettre du son !

cypripedium calceolus dit: à

Claude Favre de Vaugelas a tellement de bons grammairiens dans son équipe, que c’est même pas la peine. Déracinés et superficiels peuvent continuer de glander…
Je lis que l’on cultive ici une forme d’alzheimer, comme une thérapie.
Mais l’oubli, ce n’est pas comme le vélo de Mrs Stretter. Quando on en a fait une fois… Il peut tout à fait être rouge.

Sergio dit: à

Non mais au pôle nord y a rien ! Si on creuse comme Ysengrin le loup avec son seau, ben on arrive en bas…

berguenzinc dit: à

pour saluer Bernard Imbert, grand baryton ,mort en plein récital il y a quelques jours

Widergänger dit: à

On l’oublie un peu vite mais une des conséquences fâcheuses de la Réforme, c’est encore la dégradation des conditions de travail des enseignants de langues, notamment des langues rares comme le russe mais pas que… Si ma collègue de russe a demandé sa mutation au lycée Montaigne c’est aussi parce qu’avec la diminution des horaires en classe européenne, elle aurait dû travailler non plus sur deux établissement mais sur trois ! C’est aussi le cas de la collègue d’allemand qui est déjà obligé de travailler sur deux établissements avec parfois des horaires trop serrés d’un établissement à l’autre. Ce qui s’ensuit, c’est la dégradation aggravée de la qualité de l’enseignement.

Widergänger dit: à

Je viens d’apprendre que l’une de mes élèves à qui je donnais des cours pour la bac français à eu 20/20 à l’oral ! Ça fait plaisir. Je lui avais fait des cours géniaux sur Flaubert…

Jibé dit: à

(suite de L’été 1974)

4. Sans vraiment avoir conscience que j’accomplissais-là mon « voyage initiatique », le but principal de cette croisière était avant tout pour moi l’occasion de découvrir la Grèce et ses mœurs singulières, que l’on avait examinées sous toutes les coutures durant la sixième et la cinquième au lycée Carnot. A l’époque, je trouvais étrange, moi qui avais choisi d’autorité l’option « Français moderne », que nous ayons à passer tant de temps sur un texte ancien, à l’origine oral, raconté par un vieillard aveugle : L’Iliade et L’Odyssée d’Homère !? D’autant plus que lorsque un Grand dans la cour disait à quelqu’un : « d’aller se faire voir chez les Grecs », on savait très bien de quoi il retournait, si je puis dire. Après La Bible du catéchisme, je compris que l’on nous introduisait-là, dès le début du secondaire, dans des temps plus reculés de notre civilisation occidentale. Au fondement même. Maintenant, j’étais juste curieux de savoir ce qu’il restait de toute cette culture dans la réalité quotidienne contemporaine. On mangeait fort bien sur le Senouire, grâce aux talents conjugués d’Hélène et de Mathilde. Dès que l’on mettait pied à terre, abordant tantôt à Santorin, à Ios, à Paros, à Patmos, à Leros, à Kos… on laissait Roger à bord et filions au marché acheter des primeurs, des spécialités et des vins locaux. J’y retrouvais à chaque fois le parfum du marché Forville de Cannes. A part qu’ici, je n’étais pas fan du blanc ou du rosé résiné, à goût amer, dont Hélène, qui tenait le portefeuille, faisait grand cas. Quoique servi bien frais, il accompagnait plutôt bien les savoureux plats, salades variées et desserts, d’inspiration méditerranéenne, que les deux jeunes femmes du bateau confectionnaient pour le plus grand plaisir de l’équipage tout entier. Mais à la différence de Forville, dans chaque marché des cités maritimes grecques, où nous passions le plus clair de notre temps en dehors du bateau, une chose me surpris : le regard porté par les adultes du même sexe que moi, mais sensiblement plus âgés, sur mes jambes bronzées et musculeuses, dénudées par mon short ou mon bermuda et pourtant recouvertes d’un dense duvet blond et frisé ! Troublant.

Janssen J-J dit: à

Avec un nouveau train de retard, j’avoue ne pas savoir trop quoi penser de la défense du latin par Passoul.
Une petite chanson m’est revenue pour détendre
https://gloria.tv/video/99qUUdGT1ixu4n5rbUxPnJH8W
Pour cette amusante nostalgie de bénitier en passant oui, pour le reste : cela vaut-il le coup de réactiver une messe enterrée depuis longtemps ? A vrai dire, c’est le ton de plus en plus populo réac du taulier qui m’irrite, tu vois le genre, une dérive vers des combats de plus en plus douteux. Brrr :
« Et l’on voudrait nous couper de cet héritage ! Ce recueil pose clairement l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? »
Ma réponse est : du franglais québécoué 😉 !

JC..... dit: à

« Je viens d’apprendre que l’une de mes élèves à qui je donnais des cours pour la bac français à eu 20/20 à l’oral ! Ça fait plaisir. Je lui avais fait des cours géniaux sur Flaubert… » (Wiwi 16h48)

Une de mes élèves à qui je donnais des cours sur le Kamafouchtra de 5 à 7 a eu 21,5 sur 20 à l’oral option fellatio, ça fait plaisir. Sans fausse modestie, j’étais un génial pédagogue kamafouchtrien, elle était apprenante et douée …

Janssen J-J dit: à

@Je lui avais fait des cours géniaux sur Flaubert
Il est sûr que si les cours n’avaient pas été à ce point géniaux, il ne s’en serait tiré qu’avec 19/20, le pôvre. Parfois, on a mal à votre immense orgueil gustavien, et puis on en rigole de plaisir.

Widergänger dit: à

C’est qui l’auteur de ces pages, Jibé ?

Widergänger dit: à

Zêtes simplement tous jaloux, mes pauvres chéris !

Widergänger dit: à

Cours géniaux sur Flaubert, mais pas que… Nadja de Breton, L’Étranger de Camus, Les Pensées de Pascal, etc.

la vie en cause dit: à

le pôle nord ah oui on peut pas monter plus haut en latitude

JC..... dit: à

Jaloux d’enseigner dans l’usine syndicalisée irresponsable de l’EN ?!!!!

Ouarfff !

Devenir professeur était à la portée de chacun de nous en fin d’études …. Si on n’a pas choisi de perdre son temps avec des morpions ayant des parents c.ons, en gagnant que dalle, c’est pas pour rien !

Il y avait plus intéressant, ailleurs …

Lucien Bergeret dit: à

« Zêtes simplement tous jaloux, mes pauvres chéris ! » (WGG)

J’avoue!
Honte sur moi!

radioscopie dit: à

Widergänger dit: 8 juillet 2016 à 17 h 00 min
C’est qui l’auteur de ces pages, Jibé ?

Ben, c’est lui ! « Génial » mais cou.llon sur les bords !

radioscopie dit: à

Widergänger dit: 8 juillet 2016 à 17 h 03 min
Cours géniaux sur (…) Les Pensées de Pascal

Sevran. Tout s’esplic

Petit rappel dit: à

« je compris qu’on nous introduisait là… « au fondement meme »
Tout est dit.

bouguereau dit: à

mais tout l’boulot reste a faire dirait béré

Janssen J-J dit: à

tweet – « 2066 » restera une grosse lacune de mes lectures bolagnesques… Mais j’avais une excuse : je m’étais fadé l’intégralité des 1000 pages des « Détectives sauvages » et m’étais dit qu’on ne m’y reprendrais plus. Donc… je souhaite bien du courage aux avignonais qui vont devoir se morfondre durant 12 heures d’affilée. Quoique, quand on est snob, ça compte pas, hein ! L’esentiel edst de se dire : j’en étais. J’en connais pourtant certains qui ne resteront assis pas plus de 2666 secondes !

bouguereau dit: à

Zêtes simplement tous jaloux, mes pauvres chéris !

..nous hon fait des efforts dracul..on fait pas que dire qu’on introduit..tu l’sens bien

bouguereau dit: à

J’en connais pourtant certains qui ne resteront assis pas plus de 2666 secondes !

qui se ressembent s’assembent

bouguereau dit: à

J’avoue!
Honte sur moi!

elle est bonne lucienne

bouguereau dit: à

Je viens d’apprendre que l’une de mes élèves à qui je donnais des cours pour la bac français à eu 20/20 à l’oral ! Ça fait plaisir.

si qu’elle a un beau cul..c’est pas toi qu’il l’a fait c’est yavé dracul..arrête de blasphémer

radioscopie dit: à

Widergänger dit: 8 juillet 2016 à 16 h 48 min
« Je viens d’apprendre que l’une de mes élèves à qui je donnais des cours pour la bac français »

LA bac ? Ce doit être en français langue étrangère.

bouguereau dit: à

cela vaut-il le coup de réactiver une messe enterrée depuis longtemps ? A vrai dire, c’est le ton de plus en plus populo réac du taulier qui m’irrite, tu vois le genre, une dérive vers des combats de plus en plus douteux. Brrr

lassouline y croit que s’il henterre la messe il sra pus question que de faire des billet sur la différance entre russian milf ou portorican big ass..pasque pour causer geek il se sent pas d’attaque..

bouguereau dit: à

on laissait Roger à bord et filions au marché acheter des primeurs, des spécialités et des vins locaux

plus belle la vie baroz..le temps passe..jme souviens d’avoir vu tempest de mazursky..avec czavetesse et dgéna roland..seul et un peu fait..j’avais trouvé ça trés bien..tip top l’humeur du moment..il parait que c’est pas si terribe..j’ose pas le revoir

JC..... dit: à

Humanité ?

Elle fait mourir Michel Rocard à 86 ans couvert d’honneurs frelatés, et Michel Petrucciani à 37….

Sergio dit: à

Houi au moins la messe y avait la musique ! Et puis les filles étaient séparées on savait où regarder…

test floral dit: à

javert, tu veux dire que la routine du robot c’est de jouer avec nos nerfs, comme toâ ?

Je voulais demander: alors c’est pour aujourd’hui, ou pour demain?

Eh bien ce sera: jamais, qu’il apparaitra ce message.

C’est d’autant plus drôle que ce message avait trait à l’oubli ( des petits trucs pas très propres sur soi des autres)

Et j’avais tout simplement oublié, mea culpa, que Marcel Prout n’aimait ni les fleurs, ni les filles, ni les femmes. Depuis qu’il a joint dans une même métampsyqqchose, son aversion des unes et de l’autre.

Alors je vais te le tirer en corner, tu vas voir ça. Comme le « structuraliste » moyen, tu vas savoir d’où je cause.

Et l’équipe locale de grammairiens de Claude Favre de Vaugelas, même pas t’y penses !

je lis par-ci, par-là que l’on cultive l’alzheimer comme une thérapie.
Mais y’a des trucs, c’est comme le vélo. Tu en fais une fois, c’est pour la vie.
Celui de Mrs Stretter est bien gardé.
Des fois, il peut être rouge, ce petit vélo.

Je ne savais pas qu’au collège à paris, on passe l’oral du bac en 5ème.

la vie dans les bois dit: à

C’est bizarre, toussa.

la vie dans les bois dit: à

ja.vert, tu veux dire que la ro.utine du ro.bot c’est de jouer avec nos nerfs, comme toâ ?

Je voulais demander: alors c’est pour aujourd’hui, ou pour demain?

Eh bien ce sera: jamais, qu’il apparaitra ce message.

C’est d’autant plus drôle que ce message avait trait à l’oubli ( des petits trucs pas très propres sur soi des autres)

Et j’avais tout simplement oublié, mea culpa, que Marcel P.rout n’aimait ni les fleurs, ni les filles, ni les femmes. Depuis qu’il a joint dans une même métam.psy.qqchose, son aversion des unes et de l’autre.

Alors je vais te le tirer en co.r.ner, tu vas voir ça. Comme le « structu.ra.liste » moyen, tu vas savoir d’où je cause.

Et l’équipe locale de grammairiens de Vauge, même pas t’y penses !

je lis par-ci, par-là que l’on cu;l.tive l’al.zheimer comme une th.érapie.
Mais y’a des trucs, c’est comme le vélo. Tu en fais une fois, c’est pour la v.ie.
Celui de Mrs S.tretter est bien gardé.
Des fois, il peut être rouge, ce petit vélo.

Je ne savais pas qu’au collège à paris, on passe l’oral du bac en 5ème.

JC..... dit: à

12 heures de théâtre ? Ridicule…nous avons une vie entière d’entrainement !

la vie dans les bois dit: à

Mais today, le plus beau, c’est que l’on m’a offert du miel.
Je crois, sincèrement, que je n’en ai jamais goûté de meilleur.
Pratiquement: divin.

un plaisir grec et latin… Et fleuri.

http://www.la-ruche-sauvage.com/api/apiantic.php

MC dit: à

Peut-être faudrait-il présenter le latin par un autre biais que la langue mère.
Rencontré il y a trois semaines à un étal de bouquiniste connu des amateurs un étudiant asiatique formé aux Etats-Unis . il chinait pour sa bibliothèque personnelle un Cicéron en dix volumes. Et, vu la conversation qui suivit, je doute que ce soit pour orner les murs.
On a ici le résultat d’une pédagogie intelligente, qui pose que l’ apprentissage du latin développe un esprit d’analyse nullement incompatible avec d’autres taches de la modernité. On en voit le résultat chez certains cadres en vue, et plus, de la nébuleuse Google. Cela crée aussi un effet d’attraction.
On ne rend pas service au latin en en projetant une image poussiéreuse et littéraire. Destextes très proches de nous ont été écrits en latin. Un siècle et demi, c’est hier. Veut-on ne plus pouvoir lire le Baudelaire des Ammenitates Belgicae? Ne plus percevoir le rythme qui vivifie certain premier prix de vers latin de Charleville-Mézières? On rappellera que meme la thèse complémentaire de Jaurès était, comme toutes les autres avant 1902, en latin!

Widergänger dit: à

À l’université, Court, d’accord ! Mais pas au collège, où il faut semer un terrain vierge d’un savoir de base avec des auteurs de base pour une culture de base. Les raffinements, ça vient plus tard, sinon c’est mettre la charrie avant les bœufs. On veut justement empêcher de produire des bœufs…!

Widergänger dit: à

L’enseignement au collège est devenu très chahuté, très problématique. Ma chef d’établissement a qualifié l’année qui vient de s’écouler d' »anus horribilis ». Et pourtant c’est un des établissements les meilleurs de Paris, avec une excellente réputation jusqu’au ministère. C’est dire où en est la situation globale !

la vie en cause dit: à

« La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. »

en Italie ils ont vraiment de la chance avec leurs vieux clowns faut admettre

la vie en cause dit: à

« la charrie avant les bœufs »

ben j’aurais plutôt cru à une vache

bouguereau dit: à

mais houi herr doctor courte..haprés le bréxit il parait que barozo va himposer de parler latin a goldemane sasque comme les curés du monde se parlaient jusqu’à vatican 2..ori sacra famesse

bouguereau dit: à

C’est dire où en est la situation globale !

c’est la fin dracul..faut tout te dire et te répéter sinon t’oublies

bérénice dit: à

un plaisir grec et latin… Et fleuri

Un souvenir de petits déjeuners grecs à une époque où l’on payait en drachmes, un miel merveilleux sur une place fraîche et matutinale à deux pas du four du boulanger d’où provenait un pain d’une rare qualité, Rhodes, Folegandros. Depuis ce pays a du abandonner sa monnaie et gagner en corruptions sa faillite, grand dommage. Les habitants des îles, simples paysans et paisibles pêcheurs, d’honnêtes villageois .

bouguereau dit: à

Et puis les filles étaient séparées on savait où regarder…

j’ai une chaise de prière moltonnée de velour cramoisi havec une plaque ‘madame évrard’..t’as raison les gonzesses la kiffe

bouguereau dit: à

..les mecs s’assoient jamais dessus..hou y mette juste leurs pieds ces hanculés..mais fèreboteune qu’euje dis..les molets seulement !..z’ont pas lsens du beau

la vie dans les bois dit: à

« On rappellera que meme la thèse complémentaire de Jaurès était, comme toutes les autres avant 1902, en latin! »

et alors Court ?
Cela ne vous fera vous fait-il prendre le catalogue Manufrance pour une anthologie des petites annonces du chasseur français ?

la vie dans les bois dit: à

C’est sûr, qu’en Italie, l’expression  » cul latin » fait des vagues. Comme les matelots de bas rosis.

bouguereau dit: à

Depuis ce pays a du abandonner sa monnaie et gagner en corruptions

..tout ça pasque t’as connu un zorbec qui t’a fait du gringue 15 jours pour pas cher..15 sardines grillés et un kil de tomate à midi..havoir dla reconnaissance doit pas boucher la vue béré

la vie en cause dit: à

on n’espère pas la même marge que celle en du brexit, si besoin est de le signaler

la vie en cause dit: à

puisqu’on est la journée de l’oubli et des souvenirs j’ai entendu des américains parler un français parfait, il y a longtemps, j’avais pas demandé le pedigree – pas dans mes habitudes, sorry

la vie en cause dit: à

pas si longtemps, j’exagère, c’est la faute à cette rentrée annulée en juillet, scusi

la vie dans les bois dit: à

« Passou », s’vous plaît ! puis-je changer de pseudo ?
Trop marre des clebs.

la vie dans les bois dit: à

merdalors, ça marche pas.

la vie en cause dit: à

oui c’est curieux chez les vautours ce besoin insatiable de chair fraîche

la vie dans les bois dit: à

une tante a.N.Aphile, et une lesbienne à mes trousses.
C’est peu glorieux.

bérénice dit: à

merdalors, ça marche pas.

mince alors après ces fleurs et ce miel nous vous retrouvons toujours acide et épineuse. Un peu de poésie? Eluard.

Les mots qui font vivre
Il y a des mots qui font vivre

Et ce sont des mots innocents

Le mot chaleur et le mot confiance

Amour justice et le mot liberté

Le mot enfant et le mot gentillesse

Et certains noms de fleurs et

Certains noms de fruits

Le mot courage et le mot découvrir

Et le mot frère et le mot camarade

Et certains nom de pays de villages

Et certains noms de femmes et d’amis.

un classique écologique tout en verdure
http://www.poesie.net/green.htm

la vie en cause dit: à

non c’est du délire

(et encore heureux de n’avoir pas lu les souvenirs « identitaires » de jibé, on laisse…)

MC dit: à

Visiblement, Eluard période Thorez!

la vie dans les bois dit: à

Il faudrait que je puisse récupérer d’anciens pseudos pour les calmer les clebs en rut…

Peut-être en (r)appeler à Philoctète ?

bérénice dit: à

Vous la bourgeoise distinguée vous exprimez comme une furie. Une envie de dépaysement qui para^t insolite tant vous tenez à votre classe et à ses privilèges, pourquoi emprunter une expression étrangère, en recherche littéraire?

Chaloux dit: à

Un grand latiniste…

Widergänger dit: 8 juillet 2016 à 20 h 59 min
« Ma chef d’établissement a qualifié l’année qui vient de s’écouler d’ »anus horribilis ». »

… Et un sacré tr… du c…

la vie dans les bois dit: à

« Claude Fabre, baron de Péroges, seigneur de Vaugelas (1585-1659) est le plus célèbre des grammairiens. Avant de devenir l’un des premiers membres de l’Académie, il aime à fréquenter les salons, comme l’Hôtel de Rambouillet, où se forme le beau langage. Il publie en 1647 ses Remarques sur la langue française. Pour choisir le vocabulaire, le seul permis à l’honnête homme, il s’appuie sur le bon usage.

Le mauvais [vocabulaire] se forme du plus grand nombre de personnes, qui presque en toutes choses n’est pas le meilleur, et le bon au contraire est composé non pas de la pluralité, mais de l’élite des voix, et c’est véritablement celui que l’on nomme le maître des langues. Voici donc comment on définit le bon usage : c’est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour. »
http://mamiehiou.over-blog.com/article-petite-histoire-de-la-langue-fran-aise-chapitre-12-a-l-aube-de-la-langue-classique-premiere-par-86698222.html

bérénice dit: à

Et un sacré tr… du c…

j’aime assez cette expression qui n’a rien de latine mais qui vient sûrement d’une erreur de translation, trou duc, cela évite les développements tout en restant limite correct.

Charles dit: à

 » anus horribilis  » ne se traduit pas par « année horrible » et encore moins par « trou du c. horrible », mais par « horrible vieille femme ». Y a sur ce blog des gens qui me font l’effet de foutus latinistes, à commencer par un qui prétend l’enseigner !

Charles dit: à

Passe encore pour « horrible trou du c. », mais « annnée horrible », non.

Widergänger dit: à

Charles, tu devrais lire le chapitre de l’Être et le Néant de Sartre consacré à la mauvaise foi… Ça te concerne, mon pauvre chéri !

christiane dit: à

@D. dit: 7 juillet 2016 à 23 h 37 min
Mais de quels désaccords parlez-vous, D. ? Je ne me souviens pas…

Chaloux dit: à

Mais non charlotte à la banane, c’est le grand cercle des planètes, l’année. Alba doit avoir « un grand cercle », d’où la confusion. Il est en général très confus.

christiane dit: à

@D. dit: 7 juillet 2016 à 23 h 39 min
Cela s’appelle voyager car son retour il n’y a qu’un exil…

Sergio dit: à

Non mais les anciens pseudos c’est Passou qui les a… Dans une enveloppe Soleau ! Au pavillon de Breteuil… Faut avoir fait les Chartes pour les consulter… Une demande en latin !

bérénice dit: à

Chaloux comme vous le constatez avec moi, mon rosier »Harmonie » agnostique dans un recoin sombre du salon se porte comme un charme exposé plein soleil, j’attends un nouvelle floraison. Depuis ce temps que nous ne nous connaissons pas vous auriez pu au moins rendre possible une communication orale, vous auriez bénéficié d’une variation pour une voix sur le cours du tabac, je constate que ce thème ne vous intéresse qu’à condition d’une chevelure aphrodisiaque, je regrette de ne pourvoir à cette exigence entre autres multiples fétichismes dont vous semblez affligé, autant que leurs conséquences ont concouru à mon isolement et à ma défaite. Pas grave n’est-ce pas, nous pourrions croire à l’éternité, retour à la case départ.

la vie dans les bois dit: à

SSergio, oui, bien sûr.

Vous multiplierez exactement 1/299 792 458 de seconde par un nombre réel de centaines de milliers, et demain je serai assez loin, pour préférer une autre langue romane.

Sergio dit: à

Houi enfin l’éternité on se demande encore si c’est pas une espèce de truc gonflable en accordéon ha ça pour être mal barré on est mal barré !

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 8 juillet 2016 à 23 h 06 min

Vous multiplierez exactement 1/299 792 458 de seconde par un nombre réel de centaines de milliers

Faut je retrouve ma règle à calcul… Mais elle doit ête coincée, non ? Elle est dans un bric à vrac genre Sosthène*…

* de Rodiencourt

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